FR2516264A1 - Produits photographiques au bromoiodure d'argent - Google Patents

Produits photographiques au bromoiodure d'argent Download PDF

Info

Publication number
FR2516264A1
FR2516264A1 FR8218749A FR8218749A FR2516264A1 FR 2516264 A1 FR2516264 A1 FR 2516264A1 FR 8218749 A FR8218749 A FR 8218749A FR 8218749 A FR8218749 A FR 8218749A FR 2516264 A1 FR2516264 A1 FR 2516264A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
blue
silver
emulsion
grains
green
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR8218749A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2516264B1 (fr
Inventor
John Carl Solberg
Roger Hugh Piggin
Herber Sedgwick Wilgus Iii
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Eastman Kodak Co
Original Assignee
Eastman Kodak Co
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Eastman Kodak Co filed Critical Eastman Kodak Co
Publication of FR2516264A1 publication Critical patent/FR2516264A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2516264B1 publication Critical patent/FR2516264B1/fr
Expired legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G03PHOTOGRAPHY; CINEMATOGRAPHY; ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ELECTROGRAPHY; HOLOGRAPHY
    • G03CPHOTOSENSITIVE MATERIALS FOR PHOTOGRAPHIC PURPOSES; PHOTOGRAPHIC PROCESSES, e.g. CINE, X-RAY, COLOUR, STEREO-PHOTOGRAPHIC PROCESSES; AUXILIARY PROCESSES IN PHOTOGRAPHY
    • G03C1/00Photosensitive materials
    • G03C1/005Silver halide emulsions; Preparation thereof; Physical treatment thereof; Incorporation of additives therein
    • G03C1/0051Tabular grain emulsions

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PRODUIT PHOTOGRAPHIQUE CONTENANT AU MOINS UNE COUCHE D'EMULSION AU BROMOIODURE D'ARGENT DONT LES GRAINS SONT TABULAIRES. LES GRAINS TABULAIRES DE BROMOIODURE D'ARGENT ONT UNE EPAISSEUR INFERIEURE A 0,3 MM, UN DIAMETRE D'AU MOINS 0,6 MM, ET UN INDICE DE FORME MOYEN SUPERIEUR A 8:1; LA TENEUR EN IODURE EST PLUS FAIBLE DANS LA REGION CENTRALE DES GRAINS QUE DANS LA REGION PERIPHERIQUE. CES GRAINS TABULAIRES REPRESENTENT AU MOINS 50 DE LA SURFACE PROJETEE TOTALE DES GRAINS DE BROMOIODURE D'ARGENT. APPLICATION A L'OBTENTION DE PRODUITS POUR LA PHOTOGRAPHIE EN NOIR ET BLANC OU EN COULEURS DONT LES PROPRIETES SENSITOMETRIQUES SONT AMELIOREES.

Description

16264
La présente invention concerne un produit photographique comprenant un support et au moins une couche d'émulsion photosensible formée d'un milieu de
dispersion et de grains de bromoiodure d'argent tabulaires.
A Grains de bromoiodure d'argent. Les émulsions sensibles aux radiations utilisées en photographie sont formées d'un milieu de dispersion, habituellement de la gélatine, contenant des microcristaux
(connus sous le nom de grains) d'halogénure d'argent pho-
tosensible Les émulsions autres que celles au bromoiodu-
re d'argent n'ont guère d'utilité pour les produits photo-
graphiques destinés à la prise de vue La dénomination de bromoiodure d'argent, ne désigne pas de cristaux de bromure d'argent d'une part et de cristaux d'iodure d'argent d'autre part, mais des cristaux qui contiennent à la fois du bromure et du iodure Habituellement, en photographie, les grains de bromoiodure d'argent sont formés d'un réseau
cristallin de bromure d'argent dans lequel l'iodure.
d'argent, peut être incorporé jusqu'à sa limite de so-
lubilité dans le bromure d'argent, c'est-à-dire jusqu'à environ 40 moles % d'iodure, suivant la température de formation du grain Sauf indication contraire, tous les pourcentages d'halogénure sont donnés par rapport à l'argent présent dans l'émulsion, le grain, ou la région du grain considérés; par exemple, un grain de bromoiodure d'argent contenant 40 mole % d'iodure contient aussi 60 mole % de bromure Les concentrations en iodure dans les
émulsions de bromoiodure d'argent représentent un compro-
mis pratique entre d'une part les avantages procurés par l'iodure, tel qu'une meilleure formation de l'image latente, une meilleure sensibilité naturelle, et une meilleure adsorption des additifs, et d'autre part les inconvénients inhérents à des concentrations élevées en iodure, telle que l'inhibition du développement et la
résistance à la sensibilisation chimique.
16264
Duffin, dans l'ouvrage Photographic Emulsion Chemistry, Focal Press, 1966, p 18, écrit "Un facteur important à considérer dans le cas des émulsions de iodobromure, est la place de l'iodure, qui peut être principalement au centre du grain, être réparti dans tout le grain, ou être principalement sur la surface externe du grain La localisation de l'iodure est déterminée par les conditions de préparation, et exerce évidemment une influence sur les propriétés physiques et
chimiques du cristal".
L'iodure d'argent est beaucoup moins soluble que le bromure d'argent; par suite dans une précipitation à simple jet o le bromure et l'iodure sont l'un et l'autre initialement entièrement présents dans le réacteur, et o le sel d'argent est ajouté dans le réacteur pour former les grains de bromoiodure d'argent, l'iodure d'argent tend à précipiter en premier et à se concentrer au centre des grains Dans une précipitation à double jet, o l'iodure et le bromure sont ajoutés ensemble dans le réacteur, en même temps que le sel d'argent, il est
possible de répartir l'iodure d'argent dans tout le grain.
En continuant l'addition de l'iodure tandis qu'on arrête ou qu'on diminue l'addition du bromure, il est possible de former sur les grains une coque d'iodure d'argent ou de bromoiodure d'argent ayant une teneur en iodure plus
élevée- Des-procédés pour obtenir une localisation sélec-
tive de l'iodure d'argent dans les grains sont décrits aux brevets des E U A 3 206 313, 3 317 322, 3 505 068, 4 210 450, et aux brevets britanniques 1 027 146 et
1 477 901.
Différentes formes de grains, régulières et
irrégulières, ont été observées dans les émulsions photo-
graphiques aux halogénures d'argent Les grains réguliers sont souvent de forme cubique ou octaédrique Les arêtes des grains peuvent être arrondies par suite d'effets de maturation et, en présence d'agents de maturation forts
tels que l'ammoniac, les grains peuvent même être sphé-
riques ou présenter la forme de tablettes épaisses presque sphériques, comme celà est décrit par exemple dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 894 871 et par Zelikman et Levi dans "Making and Coating Photographic Emulsions", Focal Press, 1964, pp 221-223 On a fréquemment observé dans des proportions variables des grains en forme de bâtonnets ou de forme tabulaire associés avec des grains d'autre forme, notamment lorsque le p Ag (c'est-à-dire le logarithme négatif de la concentration en ion argent) des émulsions a été modifié pendant la précipitation, comme
celà est le cas par exemple dans les procédés de précipi-
tation par simple jet.
Les grains de bromure d'argent tabulaires ont donné lieu à des études nombreuses, mais les grains ainsi étudiés étaient souvent des grains de grande taille sans
utilité photographique Ce que, dans la présente descrip-
tion on entend par grain tabulaire est un grain délimité par deux faces cristallines parallèles ou pratiquement parallèles qui ont chacune une surface notablement plus grande que toute autre face du cristal constituant le grain L'indice de forme, c'est-à-dire le rapport du diamètre à l'épaisseur d'un grain tabulaire, est donc * nettement supérieur à 1:1 Des émulsions de bromure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé ont été décrites par De Cugnac et Chateau dans "Evolution of the Morphology of Silver Bromide Crystals During Physical Ripening", Science et Industries Photographiques, vol 33,
No 2 ( 1962), pp 121-125.
De 1937 jusque vers les années 1950, là firme Eastman Kodak Company a vendu un film pour radiographie dénommé "Duplitized" et dont la référence était "No
Screen X-ray Code 5133 " Ce produit comprenait sur cha-
cune des faces d'un support de film une émulsion de bromure d'argent sensibilisée au soufre Les émulsions étant destinées à une exposition directe aux rayons X, elles n'étaient pas sensibilisées spectralement Les grains étaient tabulaires et avaient un indice de forme moyen de 5:1 à 7:1 et ces grains tabulaires représentaient plus de 50 % de la surface projetée, alors que les grains non-tabulaires représentaient plus de 25 % de la surface projetée En repréparant ces émulsions plusieurs fois, on constate que dans l'émulsion o l'indice de forme est le plus élevé, les grains tabulaires ont un diamètre moyen de 2,5/um, une épaisseur moyenne de 0,36/um et un indice de forme moyen de 7:1 D'autres reproductions de ces émulsions ont fourni des grains plus épais et de plus petit diamètre, qui ont un indice de forme moyen plus
faible.
Des émulsions à grains tabulaires de bromo-
iodure d'argent ont été décrites dans la technique anté-
rieure mais aucune de ces émulsions ne présentent en fait un indice de forme moyen élevé La question des grains tabulaires de bromoiodure d'argent est discutée par Duffin, Photographic Emulsion Chemistry, Focal Press, 1966, pp 66-72 et par Trivelli and Smith, dans "The
Effect of Silver Iodide Upon The Structure of Bromo-
Iodide Precipitation Series", dans The Photographic Journal, vol LXXX, July 1940, pp 285-288 Selon Trivelli et Smith, on observe une diminution marquée de la taille de grains et de l'indice de forme au fur et à mesure qu'on introduit de l'iodure Gutoff, dans "Nucleation and Growth Rates During the Precipitation of Silver Halide Photographic Emulsions", (Photographic Sciences and
Engineering, vol 14, No 4, Juillet-Août 1970, pp 248-
257, décrit la préparation d'émulsions de bromure et de bromoiodure d'argent par un procédé à simple jet au moyen
d'un appareil de précipitation en continu.
Des procédés pour préparer des émulsions cons-
16264
tituées en majeure partie d'halogénures d'argent sous forme de grains tabulaires ont récemment été décrits dans des publications Le brevet des Etats-Unis 4 063 951-décrit la formation de cristaux d'halogénures d'argent de forme tabulaire limités par des faces cubiques ( 100) et dont l'indice de forme (calculé par rapport à la longueur
d'arête) est compris entre 1,5 et 7:1 Les grains tabu-
laires présentent une forme carrée ou rectangulaire caractéristique des faces cristallines ( 100) Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 067 739 décrit la préparation d'émulsions aux halogénures d'argent constituées en majeure
partie de cristaux maclés de type octaédrique; ces cris-
taux sont formés en préparant d'abord des germes d'ense-
mencement cristallins qu'on fait ensuite croître par ma-
turation d'Ostwald en présence d'un solvant des halogé-
nures d'argent et on achève la croissance des grains sans renucléation ou maturation d'Ostwald en contrôlant le
p Br (logarithme négatif de la concentration en ion bro-
mure) Les brevets des Etats-Unis d'Amérique 4 150 994, 4 184 877 et 4 184 878, ainsi que le brevet anglais
1 570 581 et les publications de demande de brevet alle-
mand 2 905 655 et 2 921 077 concernent la formation de grains d'halogénures d'argent maclés tabulaires de forme
octaédrique à partir de germes d'ensemencement cristal-
lins dont la teneur en iodure est au moins de 90 % en mole Dans plusieurs de ces références, on mentionne l'augmentation du pouvoir couvrant et l'on indique que les émulsions obtenues sont utiles pour les films de prise de vues en noir et blanc et en couleurs Selon le brevet des Etats- Unis d'Amérique 4 063 951, la limite supérieure de l'indice de forme de ces grains tabulaires est de 7:1; mais, d'après les indices de forme très bas obtenus dans les exemples ( 2:1), cette limite supérieure de 7:1 apparaît surestimée Il est clair, comme le montre
la reproduction des exemples et l'examen des photomicro-
16264
graphies publiées, que les indices de forme des grains obtenus selon les autres références citées ci-dessus sont eux aussi inférieurs à 7:1 La demande de brevet japonais 142 329, publiée le 6 novembre 1980, reprend apparemment les mêmes éléments que ceux du brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 150 994, bien que n'étant pas limitée à
l'utilisation de germes d'ensemencement cristallins d'io-
dure d'argent.
B Rapidité, granularité et sensibilisation.
La photographie au moyen d'halogénures d'argent utilise ainsi qu'on l'a indiqué, des grains d'halogénures
d'argent sensibles aux radiations Au cours de l'exposi-
tion photographique, on forme, par absorption seulement d'un petit nombre de quanta de radiations, des centres d'image latente qui rendent un grain entier sélectivement
développable C'est cette propriété qui confère précisé-
ment à la photographie aux halogénures d'argent ses pos-
sibilités exceptionnelles en rapidité, par comparaison
avec beaucoup d'autres moyens de formation d'image.
Ure recherche continue poursuivie pendant plus d'un siècle a permis d'améliorer la sensibilité des émulsions aux halogénures d'argent On a ainsi développé différents types de sensibilisation chimique, par exemple au moyen de métaux nobles tels que l'or, au moyen de chalcogènes tels que le soufre et/ou le sélénium et la sensibilisation par réduction Ces sensibilisations, utilisées seules ou en combinaison, permettent d'améliorer
la sensibilité des émulsions aux halogénures d'argent.
Lorsqu'on pousse la sensibilisation chimique au-delà d'un niveau optimal, on obtient des gains de rapidité relativement faibles, qui sont en outre accompagnés par une baisse brutale de la discrimination d'image (densité maximale moins densité minimale) Cette baisse résulte
d'une augmentation du voile (densité minimale) La sen-
sibilisation chimique optimale consiste donc à trouver
16264
le meilleur compromis entre la rapidité, la discrimina-
tion d'image et la densité minimale, pour une application
photographique déterminée.
En général, quand on sensibilise chimiquement les émulsions aux halogénures d'argent, l'extension de sensibilité qu'on obtient au-delà de la région spectrale
de sensibilité naturelle, est tout à fait négligeable.
Pour sensibiliser les émulsions aux halogénures d'argent sur tout le spectre visible et même au-delà, on utilise des sensibilisateurs spectraux qui sont en général des colorants méthiniques La sensibilité de l'émulsion est étendue à partir de la région de sensibilité naturelle,
en fonction de la concentration de colorant sensibilisa-
teur spectral et ceci jusqu'à atteindre un optimum au-
delà duquel en général cette sensibilité décroît ensuite rapidement (conf Mees, Theory of the Photographic Process,
Macmillan, 1942, pp 1067-1069).
Dans l'intervalle des dimensions que présentent
les grains d'halogénures d'argent des produits photogra-
phiques courants, la rapidité maximale qu'on peut obtenir
pour une sensibilisation optimale augmente de façon li-
néaire avec l'augmentation de la taille des grains On peut considérer que le nombre de quanta qu'un grain doit absorber pour devenir développable est indépendant de sa taille Toutefois, la densité qu'un nombre donné de grains forme lors du développement est liée directement à la
taille de ces grains Si l'objectif poursuivi est de pro-
duire une densité maximale de 2 par exemple, il faut moins de grains ayant un diamètre moyen de 0,4/um que de grains ayant un diamètre moyen de 0,2/um pour obtenir cette densité Au total, moins de rayonnement a été nécessaire pour rendre développable un plus petit nombre
de grains.
Malheureusement, la densité produite est con-
centrée sur un nombre de sites plus restreint et les va-
16264
riations ponctuelles de densité sont plus importantes.
Celui qui examine l'image en tire une perception qui est dénommée le grain de l'image La mesure objective de ces mêmes variations constitue la granularité Bien que les mesures quantitatives de&granularité aient pu être faites de différentes façons, la mesure la plus courante est celle dite de la granularité RMS (root mean square) qu'on peut définir comme l'écart-type de densité à travers une
micro ouverture (de 24 à 48 um) Dès lors que la granula-
rité maximale acceptable a été déterminée pour une émulsion donnée, larapidité maximale qu'on peut obtenir avec cette
émulsion est aussi déterminée.
D'après ce qui précède, on conçoit que le problème n'est pas en général d'atteindre une rapidité
maximale au sens absolu, mais plutôt d'atteindre la ra-
pidité maximale avec la sensibilisation optimale, tout en obtenant la granularité demandée pour le cas pratique considéré Les améliorations réelles, en ce qui concerne la sensibilité des émulsions, sont celles qui permettent d'améliorer la rapidité sans sacrifier la granularité, ou de diminuer la granularité sans sacrifier la rapidité, ou qui permettent d'améliorer à la fois la rapidité et la granularité Le vocabulaire usuel de la technologie
a résumé cette définition de l'amélioration de la sensi-
bilité dans l'expression: amélioration de la relation
rapidité/granularité d'une émulsion.
La figure 1 représente schématiquement un graphique de la variation de la rapidité en fonction de la granularité pour cinq émulsions aux halogénures
d'argent 1, 2, 3, 4 et 5 de même composition qui diffè-
rent chacune par la taille de grains, tout en étant par ailleurs sensibilisées, couchées et traitées de façon identique Les émulsions présentent respectivement une rapidité maximale et une granularité différente, mais il existe entre ces émulsions une relation linéaire pré
visible, comme le montre la ligne A représentant la va-
riation de la rapidité en fonction de la granularité.
Toutes les émulsions dont les points représentatifs peuvent être alignés sur la ligne A présentent la même relation rapidité/granularité Les émulsions dont la
sensibilité est réellement améliorées, ont un point re-
présentatif situé au-dessus de la ligne A Par exemple, les émulsions 6 et 7 dont le point représentatif est situé
sur la courbe rapidité/granularité B ont une relation ra-
pidité/granularité meilleure que celle de n'importe la-
quelle des émulsions 1 à 5 L'émulsion 6 présente une rapidité supérieure à celle de l'émulsion 1, mais sa granularité n'est pas plus forte La rapidité de l'émulsion 6 est identique à celle de l'émulsion 2, mais avec une granularité très inférieure L'émulsion 7 présente une rapidité supérieure à celle de l'émulsion 2, mais sa granularité est inférieure à celle de l'émulsion 3 qui, elle-même, présente une rapidité inférieure à celle de l'émulsion 7 L'émulsion 8, dont le point représentatif est situé au-dessous de la ligne A présente la relation
rapidité/granularité la plus mauvaise de la figure 1.
L'émulsion 8 présente en effet la rapidité photographique la plus élevée de toutes les émulsions représentées, mais cette rapidité ne peut être réalisée qu'au prix
d'une augmentation disproportionnée de la granularité.
Etant donné l'importance de la relation
rapidité/granularité en photographie, des efforts impor-
tants ont été consentis en vue d'être en mesure de dé-
terminer dans touts les cas cette relation de façon quantitative Comparer avec précision, les relations
rapidité/granularité d'une série d'émulsions qui dif-
fèrent par une seule caractéristique, par exemple la
taille des grains d'halogénurels d'argent, constitue nor-
malement un problème facile On a souvent comparé les
relations rapidité/granularité de produits photographi-
ques dont les courbes caractéristiques sont similaires.
Toutefois, des comparaisons quantitatives de relations rapidité/granularité de produits photographiques n'ont pas été réalisées d'une façon générale puisque de telles comparaisons présentent un caractère subjectif qui s'ac- centue au fur et à mesure que les autres caractéristiques photographiques deviennent différentes En outre, des comparaisons de relations rapidité/granularité entre des produits photographiques formant des images argentiques, par exemple, des produits pour la photographie en noir et blanc, et des produits qui forment des images en couleurs, font intervenir de nombreuses considérations autres que celles relatives à la sensibilité En effet, les substances responsables de la formation de densité et par conséquent responsables de la granularité, sont
d'origine et de nature très différentes En ce qui con-
cerne les mesures de granularité dans les systèmes de formation d'image argentique et d'image en couleurs, on
peut consulter: "Understanding Graininess and Granulari-
ty", Kodak Publication No F-20, Revised 11-79, qu'on peut se procurer chez Eastman Kodak Company, Rochester, New York 14650; Zwick, "Quantitative Studies of Factors
Affecting Granularity", Photographic Science and Engi-
neering, Vol 9, N 3, Mai-Juin 1965; Ericson et Marchant, "RMS Granularity of Monodisperse Photographic Emulsions", Photographic Science and Engineering, Vol 16, N 4,
Juillet-Août 1972, pp 253-257; et Trabka "A Random-
Sphere Model Dye Clouds", Photographic Science and Engi-
neering, Vol 21, N 4, Juillet-Août 1977, pp 183-192.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069 décrit une émulsion de bromoiodure d'argent dont la teneur en iodure est comprise entre 1 et 10 % en mole et qui possède une relation rapidité/granularité tout à fait exceptionnelle pour la formation d'images argentiques (c'est-à-dire d'images en noir et blanc) L'émulsion est sensibilisée au soufre, au sélénium ou au tellure Elle est appliquée en couche sur un support à raison de 33 à 110 mg d'argent
par décimètre carré, puis elle est exposée dans un sen-
sitomètre à échelle d'intensité et traitée à 200 C dans le révélateur Kodak DK-50 (révélateur au N-méthyl-p-
aminophénol et au sulfate d'hydroquinone) pendant 5 mi-
nutes Dans ces conditions, l'émulsion fournit un loga-
rithme de rapidité de 280 à 400 D'autre part, l'indice calculé en soustrayant la valeur de la granularité du
logarithme de la rapidité, est compris entre 180 et 200.
De préférence, on utilise l'or en combinaison avec le sensibilisateur appartenant au groupe du soufre et on
opère la précipitation des halogénures d'argent en pré-
sence de thiocyanate Toutefois, si on le désire, ce thiocyanate peut être ajouté à l'halogénure d'atgent à n'importe quel moment avant le lavage L'utilisation de thiocyanate durant la précipitation et la sensibilisation des halogénures d'argent est décrite dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 221 805, 2 222 264 et
2 642 361 Les émulsions du brevet des Etats-Unis d'Amé-
rique 3 320 069 fournissent aussi des relations rapidité/ granularité exceptionnelles pour la photographie en couleurs, bien que les valeurs de granularité pour les
images de colorant ne soient pas disponibles.
Dans un petit nombre de cas, on a étudié quelles étaient les rapidités photographiques les plus élevées que l'on pouvait atteindre à des niveaux de granularité plus élevés que ceux utilisés d'habitude Dans "The Relationship Between Speed and Grain Size", The Journal of Photographic Science, vol 17, 1969, pp 116-125, Farnell rend compte de travaux concernant la rapidité dans le bleu d'émulsions de bromoiodure et de bromure
d'argent en l'absence de sensibilisation spectrale Lors-
que la surface projetée des grains excède environ O,5/um ( ce qui correspond à un diamètre de O 0,81 um), Farnell observe que la rapidité n'augmente plus lorsque
la taille de grains augmente, comme on pouvait normale-
ment s'y attendre si l'on retient l'hypothèse que le nombre de quanta absorbés nécessaire pour obtenir un grain développable est indépendant de la taille de ce grain; en fait, une diminution de rapidité en fonction
de l'accroissement de la taille de grain est indiquée.
Farnell attribue la diminution de sensibilité des gros grains au fait que leur diamètre est grand par rapport à la distance de diffusion moyenne des électrons formés par voie photochimique, et nécessaires pour produire les sites d'image latente, qui est limitée Plus de quanta lumineux doivent être absorbés par un gros grain que par
un petit afin de former un site d'image latente dévelop-
pable.
Un autre auteur, Tani, dans "Factors Influen-
cing Photographic Sensitivity", Journal Soc Photogr.
Sci Technol Japan, vol 43, N O 6, 1980 pp 335-346, formule les mêmes conclusions que Farnell et poursuit la discussion concernant la diminution de sensibilité des grains d'halogénures d'argent de grande taille en la rattachant à d'autres causes liées à la présence des colorants servant à la sensibilisation spectrale Selon
Tani, la sensibilité d'une émulsion sensibilisée spec-
tralement dépend en outre ( 1) du rendement quantique
relatif de la sensibilisation spectrale, ( 2) de la dé-
sensibilisation due aux colorants et ( 3) de l'absorption de la-lumière causée par les colorants Tani observe que le paramètre ( 1) est très proche de l'unité et n'est par conséquent pas susceptible dans la pratique d'être encore amélioré Tani indique encore que l'absorption de la lumière par des grains recouverts par des molécules
de colorant est proportionnelle au volume du grain lors-
que le grain est exposé à la lumière bleue et proportion-
nelle à la surface du grain lorsque le grain est exposé
16264
à la lumière du minus bleu Ainsi, l'importance de l'ac-
croissement de la sensibilité dans le minus bleu est en
général plus faible que l'accroissement de la sensibili-
té dans le bleu lorsque la taille des grains de l'émul-
sion augmente Si l'on essaie d'augmenter l'absorption
de lumière simplement en augmentant la quantité de colo-
rant recouvrant le grain, ceci n'entraîne pas nécessai-
rement un accroissement de sensibilité à cause de la dé-
sensibilisation causée par le colorant au fur et à mesure
que la quantité de ce dernier augmente La désensibilisa-
tion est attribuée davantage à une moins bonne formation de l'image latente qu'à une diminution de la formation des électrons engendrés par voie photo-chimique Tani suggère qu'une possibilité, pour améliorer la relation rapidité/granularité de grains d'halogénures d'argent de grande taille, serait de préparer des émulsions à coeur et à coque afin d'éviter la désensibilisation (Le dopage
interne des grains d'halogénures d'argent en vue de per-
mettre l'utilisation de quantités de colorants qui autre-
ment entraîneraient un effet désensibilisateur, est
décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 979 213).
C Netteté.
La granularité, à cause de sa relation avec la rapidité, constitue souvent un point sur lequel se concentre la discussion concernant la qualité d'image toutefois, la question de la netteté de l'image peut être considérée de façon indépendante Certains facteurs qui
influencent la netteté de l'image, par exemple la diffu-
sion latérale causée par les produits formateurs d'images durant le traitement, sont reliés aux produits formateurs d'images et aux traitements davantage qu'aux grains d'halogénures d'argent eux-mêmes Toutefois, étant donné qu'ils diffusent la lumière, les grains d'halogénures d'argent exercent aussi une influence directe sur la netteté au moment de l'exposition photographique On sait
16264
par exemple, qu'avec les grains d'halogénures d'argent dont le diamètre est compris entre 0,2 et 0,6/um, la
diffusion de la lumière visible est maximale.
La diminution de netteté d'une image causée par la diffusion de la lumière augmente en général lors- que l'épaisseur de la couche d'émulsion aux halogénures d'argent augmente L'explication de ce phénomène illustrée par le schéma de la fig 2, est la suivante Si un photon
lumineux 1 est dévié en un point 2 par un grain d'halo-
génure d'argent sous un angle 6 mesuré par rapport à la direction de son trajet original et si ce photcnest ensuite absorbé par un deuxième grain d'halogénure d'argent, en un point 3, après avoir traversé une épaisseur t 1 de couche d'émulsion, l'enregistrement photographique du photon subit un déplacement latéral x Si, après avoir traversé une épaisseur tl, le photon n'est pas absorbé, mais traverse une deuxième épaisseur t 2 égale à tl, puis est absorbé en un point 4, l'enregistrement photographique
du photon subit cette fois un déplacement latéral 2 x.
On comprend donc que plus grand est le déplacement dû-à l'épaisseur des grains d'halogénures d'argent dans un produit photographique, plus grand est le risque d'une
baisse de la netteté d'image par diffusion de la lumière.
Bien entendu, la figure 2 est un schéma de principe re-
présentant le phénomène dans un cas très simple; dans
la pratique, un photon subissant la réflexion de plu-
sieurs grains successivement avant d'être réellement absorbé, il est nécessaire de recourir à des méthodes statistiques pour prédire quel peut être son point final
d'absorption.
Dans le cas des produits pour la photographie en couleurs, contenant au moins trois couches d'émulsion aux halogénures d'argent superposées, le risque de perte de netteté d'image est accru puisque les grains d'halo-
génures d'argent sont répartis sur au moins trois épais-
seurs de couche Dans certains cas, le déplacement ré-
sultant de cette épaisseur est encore accru par la pré-
sence d'éléments supplémentaires, c'est-à-dire, soit de substances qui contribuent à augmenter l'épaisseur des couches d'émulsion elles-mêmes, par exemple lorsque des
substances formatrices d'image de colorant sont incorpo-
rées aux couches d'émulsion, soit de couches supplémen-
taires intercalées entre les couches d'émulsion aux halogénures d'argent, qui contribuent aussi à augmenter
la déviation due à l'épaisseur; de telles couches sup-
plémentaires sont, par exemple, les couches distinctes
et adjacentes aux couches d'émulsion contenant les subs-
tances pour consommer le développateur oxydé ou les substances formatrices d'image de colorant En outre, dans les produits pour la photographie en couleurs, on trouve au moins trois éléments superposés contenant chacun au
moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent.
Cette caractéristique constitue une cause importante de
perte de netteté d'image par diffusion de la lumière.
Les phénomènes de diffusion causés par les différentes couches d'émulsions superposées s'ajoutant les uns aux autres, les couches d'émulsion les plus éloignées de la source d'exposition peuvent présenter des diminutions
de netteté particulièrement importantes.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 402 046 décrit un moyen pour obtenir des images claires et nettes dans la couche d'émulsion sensible au vert d'un produit pour la photographie en couleurs Dans un tel produit, la couche d'émulsion sensible au vert est disposée sous
la couche d'émulsion sensible au bleu et cette disposi-
tion respective des deux couches est responsable d'une perte de netteté dans la couche sensible au vert Selon
le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 402 046, on pro-
pose de réduire la diffusion de la lumière en utilisant, dans la couche d'émulsion supérieure sensible au bleu,
16264
des grains d'halogénures d'argent dont le diamètre moyen est au moins de 0,7/um et de préférence compris entre 0,7 et 1,5 /um; ces valeurs sont en accord avec la valeur
de 0,6 um indiquée ci-dessus.
D Séparation des rapidités dans le bleu et le minus bleu.
La sensibilité naturelle des émulsions de bromoiodure d'argent dans la partie bleue du spectre est suffisante pour permettre à ces émulsions d'enregistrer la lumière bleue sans l'aide de sensibilisation spectrale dans le bleu Lorsque ces émulsions sont utilisées pour enregistrer des expositions à la lumière verte et/ou
rouge (minus bleu), elles sont sensibilisées spectrale-
ment en conséquence En ce qui concerne la photographie en noir et blanc et la photographie monochromatique (chromogène), la sensibilisation orthochromatique ou
panchromatique qui en résulte est avantageuse.
En ce qui concerne la photographie en couleurs, on tire profit avantageusement de la sensibilité naturelle
du bromoiodure d'argent pour les émulsions servant à en-
registrer la lumière bleue Toutefois, lorsqu'on utilise ces halogénures d'argent dans les couches d'émulsion prévues pour enregistrer la lumière des parties verte et rouge du spectre, la sensibilité naturelle dans le bleu devient un inconvénient En effet, dans ces couches d'émulsion, les réponses simultanées à la lumière bleue et à la lumière verte, ou à la lumière bleue et à la
* lumière rouge, vont altérer la teinte de l'image en cou-
leurs qu'on cherche à reproduire.
Dans la conception des produits pour la pho-
tographie en couleurs utilisant des émulsions au bromo-
iodure d'argent, la question de l'altération des cou-
leurs peut être analysée de deux façons différentes La première façon consiste à considérer la différence entre
la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion enregis-
trant le vert ou le rouge et les rapidités respectives
dans le vert ou le rouge de ces mêmes couches d'émulsion.
La seconde façon d'aborder le problème consiste à consi-
dérer la différence entre la rapidité dans le bleu de
chaque couche d'émulsion enregistrant le bleu et la rapi-
dité dans le bleu des couches d'émulsion correspondantes
enregistrant le vert ou le rouge En général, pour obte-
nir un produit destiné à la photographie en couleurs, capable d'enregistrer exactement des images en couleurs par exposition à la lumière du jour (c'est-à-dire à 55000 K), il faut ménager une différence d'environ 1,0 log E entre la rapidité dans le bleu de chaque couche d'émulsion enregistrant le bleu et les rapidités dans le bleu des couches d'émulsion correspondantes enregistrant le vert ou le rouge Il est connu qu'on ne peut pas réaliser de tels écarts de rapidité avec des émulsions de bromoiodure d'argent, à moins de les utiliser en combinaison avec un ou plusieurs moyens connus pour diminuer l'altération des couleurs Et même dans ce cas, on n'est pas toujours en mesure d'obtenir un produit dans lequel les rapidités sont séparées par un écart d'un log E complet, Toutefois, même quand un tel écart de rapidité a pu être obtenu, un accroissement supplémentaire de la séparation entre les rapidités dans le bleu et le minus bleu permettra
corrélativement d'obtenir une diminution de l'enregis-
trement du bleu par les couches devant enregistrer le
minus bleu.
Le moyen qui est de loin le plus courant pour diminuer les effets de l'exposition au bleu des couches
d'émulsion de bromoiodure d'argent sensibilisées spec-
tralement pour le rouge et le vert, c'est-à-dire en fait de diminuer leur rapidité dans le bleu, consiste à disposer des couches d'émulsion derrière une couche filtrante jaune, c'est-à-dire une couche absorbant le
bleu Des colorants filtres jaunes ou de l'argent col-
loidal jaune sont en général utilisés indifféremment à
16264
cet effet Dans un Droduit type à plusieurs couches pour
la photographie en couleurs, toutes les couches d'émul-
sion sont constituées de bromure ou de bromoiodure d'argent Les couches d'émulsion destinées à enregistrer le vert et le rouge, sont disposées derrière un filtre jaune, tandis que la couche d'émulsion ou les couches d'émulsion destinées à enregistrer la lumière bleue sont
disposées devant la couche filtre.
Une telle disposition présente un certain
nombre d'inconvénients qui sont bien connus Si l'expo-
sition à la lumière bleue des couches d'émulsion enre-
gistrant le vert et le rouge est réduite à un niveau to-
lérable, l'utilisation du filtre jaune impose un ordre dans la disposition des couches qui n'est pas idéal Les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge reçoivent une lumière qui a déjà traversé à la fois la
couche d'émulsion sensible au bleu et le filtre jaune.
Cette lumière a subi une certaine diffusion et, par
conséquent, la netteté de l'image s'en trouve altérée -
Etant donné que la couche d'émulsion enregistrant le bleu fournit de loin l'enregistrement qui contribue le moins à l'impression visuelle, le fait que cette couche soit disposée de façon à être la plus proche de la source d'exposition ne constitue pas pour la netteté de
l'image un facteur aussi favorable qui celui qu'on pour-
rait obtenir en disposant à la même place les couches d'émulsion sensibles au rouge ou au vert En outre, le filtre jaune est lui-même imparfait et absorbe en fait une petite partie de la lumière verte du spectre, ce qui entraîne une perte de la rapidité dans le vert La
substance servant à constituer le filtre jaune, en par-
ticulier si cette substance est de l'argent colloïdal jaune, accroît le coût des produits et oblige à remplacer plus fréquemment les solutions de traitement, notamment
les solutions de blanchiment et de blanchiment-fixage.
Séparer dans un produit photographique la
ou les couches d'émulsion sensibles au bleu et les cou-
ches d'émulsion sensibles au rouge ou au vert en inter-
calant un filtre jaune, présente l'inconvénient supplé-
mentaire d'entraîner une diminution de la rapidité de la couche d'émulsion sensible au bleu Ceci est dû au fait que la couche filtre jaune absorbe la lumière bleue qui traverse la ou les couches d'émulsion sensibles au bleu alors qu'en l'absence de la couche filtre jaune, cette
lumière bleue serait réfléchie et renforcerait l'expo-
sition Un moyen pour augmenter la rapidité consiste à déplacer la couche filtre jaune de telle façon qu'elle
ne soit pas disposée immédiatement sous la couche d'émul-
sion sensible au bleu Un tel moyen est décrit dans le brevet anglais 1 560 963; toutefois, ce brevet reçonna t
que l'amélioration de la rapidité dans le bleu est ef-
fectivement obtenue, mais au prix d'un déséquilibre dans la reproduction des couleurs dans les couches d'émulsion sensibilisées au vert et au rouge qui sont disposées
sur la couche filtre jaune.
Différents moyens ont été suggérés pour suppri-
mer l'utilisation des filtres jaunes; chaque solution proposée comporte ses propres inconvénients Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 344 084 propose de disposer une couche de chlorure d'argent ou de chlorobromure d'argent sensibilisée spectralement pour le vert ou le rouge dans la position la plus proche de la source d'exposition, étant donné que la sensibilité naturelle
de ces halogénures d'argent dans le bleu est négligeable.
La sensibilité naturelle du bromure d'argent dans le bleu étant élevée, il n'est pas utilisé dans la couche d'émulsion la plus proche de la source d'exposition, mais forme une couche d'émulsion sous-jacente destinée
à enregistrer la lumière bleue.
Selon les brevets des Etats-Unis d'Amérique
16264
2 388 859 et 2 456 954, on propose d'éliminer la con-
tamination due à la lumière bleue dans les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge en conférant à ces couches une sensibilité respectivement 50 fois et 10 fois plus faible que celle de la couche d'émulsion enregistrant le bleu Sur ces couches d'émulsion, on dispose la couche filtre jaune, de façon à ajuster les sensibilités des couches d'émulsion enregistrant le bleu, le vert et le rouge pour les lumières bleue, verte et rouge respectivement et à accroître la séparation des rapidités dans le bleu et le minus bleu des couches
d'émulsion enregistrant le minus bleu.
Ce moyen permet d'appliquer les couches d'é-
mulsion dans n'importe quel ordre, mais son inconvénient est de nécessiter la présence d'un filtre jaune; il comporte en outre d'autres inconvénients Afin d'obtenir sans utilisation d'un filtre jaune des différences de sensibilité entre les couches enregistrant le bleu et le minus bleu, selon les enseignements des brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 388 859 et 2 456 954, on utilise des grains de bromoiodure d'argent de taille plus grande dans la couche d'émulsion enregistrant le bleu Mais si
l'on tente d'obtenir les différences de sensibilité re-
cherchées, uniquement en jouant sur les différences de taille de grains, on est conduit à utiliser des couches
d'émulsion sensibles au bleu présentant un grain ex-
cessif et/ou des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu dont la taille de grains est trop petite et qui sont par conséquent d'une rapidité relativement faible Pour remédier à cette difficulté, il est connu' que l'on peut augmenter la proportion d'iodure dans les grains de la couche enregistrant le bleu; de cette façon, on peut augmenter la sensibilité dans le bleu sans augmenter la taille dé grains Mais là encore, si le but recherché est d'obtenir des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu, qui possèdent une rapidité photographique excédant un niveau très moyen, l'obtention d'une couche d'émulsion enregistrant le bleu, dont la rapidité serait au moins dix fois supérieure, n'est pas possible en maintenant un niveau de grain acceptable,
même en augmentant le pourcentage en iodure dans la cou-
che d'émulsion enregistrant le bleu.
Les filtres jaunes, bien qu'ils soient utili-
sés pour diminuer la proportion de lumière bleue qui
atteint les couches d'émulsion sous-jacentes, ne permet-
tent en aucune façon d'éliminer la transmission de la lumière bleue Ainsi, même dans le cas o l'on utilise des
filtres jaunes, on peut espérer des améliorations supplé-
mentaires par une meilleure séparation des sensibilités dans le bleu et le minus bleu des couches d'émulsion de bromoiodure d'argent destinées à enregistrer le minus
bleu du spectre.
La présente invention a pour objet un produit photographique constitué d'un support, et d'au moins une couche d'émulsion sensible aux radiations formée d'un
milieu de dispersion et de grains tabulaires de bromo-
iodure d'argent, ces produits a/ présentent une meilleure séparation entre les rapidités dans la partie du spectre
à laquelle les grains de bromoiodure d'argent sont natu-
rellement sensibles et dans la partie du spectre pour laquelle les grains de bromoiodure d'argent ont été sensibilisés spectralement, b/ ont une meilleure relation
rapidité/granularité et c/ présentent une netteté accrue.
Le produit photographique selon l'invention, présentant les propriétés cidessus, est caractérisé en ce qu'au moins la moitié de la surface totale projetée des grains de bromoiodure d'argent est constituée par
des grains tabulaires ayant deux faces principales op-
posées parallèles, une épaisseur inférieure à 0,5/ um, un diamètre d'au moins 0,6/um,(le diamètre du grain
16264
étant défini comme le diamètre d'un cercle dont la surface est égale à la surface projetée du grain), et un indice de forme moyen, défini comme le rapport du diamètre du grain à son épaisseur, supérieur à 8:1; en outre, ces grains tabulaires de bromoiodure d'argent comprennent au moins une région centrale, comprise entre les deux faces principales, contenant une proportion
d'iodure plus faible que dans au moins une région péri-
phérique comprise aussi entre les deux faces principales.
La présente invention offre des avantages
uniques et totalement inattendus Si on compare des pro-
duits photographiques selon l'invention à des produits photographiques contenant des émulsions classiques au bromoiodure d'argent, ou des émulsions à grains tabulaires de faible indice de forme décrites antérieurement, on
constate qu'on obtient de bien meilleures relations rapi-
dité/granularité, par exemple, la rapidité photographique est plus élevée pour une granularité comparable, ou la granularité est réduite pour une rapidité comparable En outre, les émulsions de l'invention sont supérieures, en ce qui concerne ces mêmes propriétés photographiques, à
des émulsions à coeur et à coque, avec des concentra-
tions superficielles en iodure comparable, mais consti-
tuées de grains non tabulaires Les émulsions selon l'invention sont particulièrement avantageuses quand elles sont sensibilisées spectralement et utilisées pour produire des images en couleur; de façon inattendue, ces émulsions fournissent des rendements en colorant accrus quand on les utilise avec des révélateurs chromogènes
et des coupleurs formateurs de colorant.
Les produits photographiques selon l'invention utilisant des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé augmentent la netteté des couches d'émulsions sous-jacentes lorsque ces émulsions sont disposées pour recevoir la lumière sans diffusion notable Les émulsions
16264
selon l'invention sont particulièrement efficaces à cet égard lorsqu'elles sont disposées de façon à être
dans les couches les plus proches de la source d'exposi-
tion Si les émulsions selon l'invention sont sensibili-
sées spectralement hors de la partie bleue du spectre, on constate une grande séparation entre la sensibilité dans la région bleue du spectre et la sensibilité dans la région du spectre à laquelle elles ont été spectralement sensibilisées Les émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires sensibilisées dans le minus bleu sont
beaucoup moins sensibles à la lumière bleue qu'à la lu-
mière du minus bleu, et elles ne nécessitent aucun filtre de protection pour donner des enregistrements acceptables du minus bleu quand on les expose avec de la lumière neutre, par exemple la lumière du jour à 55000 K Les
augmentations de sensibilité au bleu obtenues en utili-
sant des sensibilisateurs spectraux pour le bleu avec
les émulsions de bromoiodure d'argent de la présente in-
vention, sont très fortes si on les compare avec la ra-
pidité naturelle de ces émulsions dans le bleu.
La comparaison de produits radiographiques formés de produits photographiques selon l'invention, avec des produits radiographiques semblables contenant des émulsions classiques, montre que l'exposition à travers le support est réduite grâce aux émulsions selon l'invention On peut aussi obtenir un niveau d'exposition à travers le support comparable à celui des produits classiques avec les émulsions de l'invention, mais avec
un titre en argent plus faible.
Les émulsions de l'invention peuvent aussi être utilisées dans les produits pour la photographie par transfert d'image On obtient ainsi des produits
photographiques par transfert d'image qui peuvent pré-
senter un meilleur rapport rapidité/titre argentique (quantité d'halogène d'argent par unité de surface), un accès plus rapide à une image transférée visible et un contraste plus fort de l'image transférée pour un temps
de développement plus court.
Les figures 1, 12 et 13 sont des graphiques représentant la variation de la rapidité en fonction de la granularité, les figures 2 et 4 sont des schémas relatifs à la diffusion de la lumière, les figures 3 et 6 sont des reproductions de photomicrographies d'émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevée, selon l'invention, la figure 5 est un graphique représentant la variation de la teneur en iodure en fonction du nombre de moles de bromoiodure d'argent précipité, les figures 7 à 11 sont des reproductions de photomicrographies de grains tabulaires d'indice de forme
élevée, selon l'invention.
Le terme "indice de forme élevé" appliqué aux
émulsions de bromoiodure d'argent de l'invention, signi-
fie que les grains de bromoiodure d'argent dont l'épais-
seur est inférieure à 0,5/um, de préférence inférieure à 0,3/um, et de façon optimale inférieure à 0,2 /um, et dont le diamètre est au moins de 0,6/um, ont un indice de forme moyen supérieur à 8:1 et représentent au moins % de la surface projetée totale des grains d'halogénure
d'argent Les grains tabulaires qui satisfont individuel-
lement aux critères de diamètre et d'épaisseur indiqués ci-dessus sont désignés ci-après par l'expression "grains tabulaires d'indice de forme élevé" (Cette expression est appliquée de la même façon à des émulsions et à des
grains de compositions en halogénure différentes).
Les avantages qu'on obtient avec les émulsions à grains tabulaires ainsi définies sont attribuables à la localisation unique de l'iodure à l'intérieur des
16264
grains Les grains tabulaires d'indice de forme élevé sont caractérisés par deux faces principales opposées parallèles et par une région centrale comprise entre les deux faces principales contenant une proportion d'iodure plus faible que dans au moins une région périphérique du
même grain, comprise aussi entre les deux faces princi-
pales Sous une forme préférée, la région périphérique
est une région annulaire entourant la région centrale.
La région centrale forme habituellement la partie du
grain précipitée la première Toutefois, on peut intro-
duire la région centrale au cours de la précipitation; par exemple, dans certains cas, la région centrale peut elle-même, entourer une région préalablement précipitée,
ayant une teneur plus élevée en iodure.
La région centrale peut être formée essentiel-
lement de bromure d'argent ou de bromoiodure d'argent: de préférence sa teneur en iodure est inférieure à 5 % en mole (de façon optimale, inférieure à 3 % en mole), et plus faible d'au moins 1 mole % que celle de la région latérale La teneur en iodure dans la région périphérique
peut atteindre la limite de saturation de l'iodure d'ar-
gent dans le réseau cristallin de bromure d'argent a la température de précipitation, soit environ 40 % en mole pour une température de précipitation de 90 'C La région périphérique contient de préférence de 6 à 20 % en mole d'iodure. La région centrale forme une partie du grain tabulaire dont l'importance peut varier suivant un certain nombre de facteurs tel que les épaisseurs et les indices de forme des grains, les concentrations en iodure dans la région latérale, la nature du révélateur, les additifs et l'utilisation photographique finale On
évalue de façon classique l'importance de la partie cen-
trale des grains tabulaires En fonction d'un certain
nombre de facteurs, parmi lesquels ceux indiqués ci-
16264
dessus, la région centrale peut constituer de 1 à 99 en
masse des grains tabulaires d'indice de forme élevé.
Dans beaucoup d'applications, par exemple celles dans lesquelles les épaisseurs et les indices de forme des grains ont les valeurs préférées, la teneur en iodure
varie progressivement et la région latérale est annu-
laire, la région centrale constitue de 2 à 50 % et, de façon optimale, de 4 à 15 %, des grains tabulaires d'indice de forme élevé Au contraire, lorsque la variation de concentration en iodure entre les régions centrales et latérales est brusque, la région centrale constitue de
préférence de 97 à 75 % des grains tabulaires.
On peut obtenir la localisation spécifique
de l'iodure simplement en augmentant la proportion d'io-
dure présent au cours de la croissance des grains tabu-
laires Il est connu que, durant la croissance des grains tabulaires, l'halogénure d'argent se dépose de façon
prédominante, sinon entièrement, sur les bords des grains.
En choisissant convenablement les conditions de précipi-
tation, l'épaisseur des grains tabulaires augmente peu, et même pas du tout, après la nucléation intiale En changeant brutalement la concentration en iodure présent pendant la précipitation des grains, il est possible de produire une augmentation brutale de la concentration en iodure dans une ou plusieurs régions périphériques vers
les bords du grain par rapport à la région centrale.
Dans certains cas, ces régions périphériques apparaissent
crénelées Il est possible aussi d'augmenter progressi-
vement la concentration en iodure de façon à obtenir une variation continue depuis la région centrale vers une région annulaire Il est aussi possible, bien que ce ne soit pas habituellement avantageux, d'abaisser la concentration en iodure dans la partie la plus externe
des grains tabulaires.
La limitation de la région centrale par les
16264
faces principales opposées des grains tabulaires est une caractéristique importante de l'invention Il n'est pas nécessaire que la teneur en iodure soit uniforme dans la région centrale Par exemple, la teneur en iodure peut être plus forte, et habituellement est effectivement plus
forte au voisinage des faces principales des grains ta-
bulaires Ainsi, par concentration en iodure dans la ré-
gion centrale ou dans la région périphérique d'un grain tabulaire, on désigne la concentration moyenne dans ces régions Les régions centrale et périphérique peuvent présenter la même concentration superficielle en iodure sur les faces principales, mais il est avantageux que la différence de concentration en iodure entre la région centrale et la région périphérique soit celle indiquée ci-dessus à partir d'une profondeur de 0,035/um, et de préférence à partir d'une profondeur de 0, 0251 um dans
l'épaisseur du grain ces distances étant mesurées perpen-
diculairement aux faces principales En d'autres termes,
dans la région centrale, l'épaisseur de la zone super-
ficielle o la concentration en iodure peut être celle de la région périphérique n'excède pas 0,035 /um et de
préférence 0,025/um.
Les grains tabulaires dé bromoiodure d'argent d'indice de forme élevé selon la présente invention sont ceux dont l'épaisseur est inférieure à 0, 3 /um dont le diamètre est au moins de 0,6/um et dont l'indice de forme moyen est supérieur à 12:1 et de préférence de 20:1 On peut obtenir des indices de forme moyens très élevés ( 100:1 et même 200:1 ou davantage) De préférence, les
grains d'halogénures d'argent qui présentent les carac-
téristiques de diamètre et d'épaisseur indiquées ci-
dessus représentent au moins 70 % et de préférence au
moins 90 % de la surface projetée totale des grains d'ha-
logénure d'argent.
Plus les grains tabulaires représentant un
16264
pourcentage donné de la surface projetée sont minces,
plus élevé est l'indice de forme moyen de l'émulsion.
En général, l'épaisseur moyenne des grains tabulaires est au moins de 0, 03 /um et, de préférence au moins de 0,05 /um, bien qu'en principe des grains tabulaires encore plus minces puissent être utilisés Pour certaines applications particulières, par exemple, pour l'utilisation dans les films photographiques par transfert d'image, il peut être souhaitable d'utiliser des grains tabulaires plus épais (jusqu'à 0,5 um) Dans ce qui suit, on indique que l'on peut utiliser des épaisseurs moyennes de grains jusqu'à
0,5 um à propos de l'enregistrement de la lumière bleue.
Toutefois, pour obtenir des indices de forme élevés sans accroître exagérément le diamètre des grains, on considère que normalement l'épaisseur moyenne des grains tabulaires
selon l'invention ne doit pas excéder 0,3 /um.
Les caractéristiques des grains des émulsions aux halogénures d'argent indiqués ci-dessus peuvent être facilement mises en évidence par des procédés bien connus dans la technique Ainsi qu'on l'a indiqué, l'expression "indice de forme" désigne le rapport du diamètre du grain à l'épaisseur de ce grain Le terme "diamètre" lui-même
est défini comme le diamètre d'un cercle ayant une sur-
face égale à la surface projetée du grain telle qu'il apparaît sur une photomicrographie ou sur un cliché de microscopie électronique de l'échantillon d'émulsion A partir des ombres portées d'un cliché de microscopie
électronique d'une émulsion, il est possible de détermi-
ner l'épaisseur et le diamètre de chaque grain et d'iden-
tifier ceux des grains tabulaires dont l'épaisseur est inférieure à 0, 5/um, et de préférence à 0,3 /um et dont le diamètre est au moins de 0, 6/um A partir de ces
données, l'indice de forme de chacun de ces grains tabu-
laires peut être calculé et les indices de forme de tous les grainstabulaires de l'échantillon dont l'épaisseur
16264
est inférieure à 0,5 /um et de préférence-à 0,3/um et le diamètre est supérieur à 0,6/um peuvent être utilisés pour faire une moyenne qui constitue l'indice de forme moyen Selon cette définition, l'indice de forme moyen est la moyenne des indices de forme de chaque grain En pratique, il est généralement plus simple d'obtenir une
épaisseur moyenne et un diamètre moyen des grains tabu-
laires ayant une épaisseur de moins de 0,5 um, et de préférence de moins de 0,3 /um et un diamètre d'au moins 0,6/um et de calculer l'indice de forme moyen qui est alors le rapport de ces deux moyennes Quelle que soit
la méthode d'évaluation choisie, et compte-tenu des to-
lérances des mesures granulométriques, les valeurs obte-
nues pour l'indice de forme moyen ne diffèrent pas no-
tablement.
On peut faire la somme des surfaces projetées
des grains tabulaires d'halogénures d'argent qui satis-
font aux conditions d'épaisseur et de diamètre, puis, séparément, on peut faire la somme des surfaces des
autres grains d'halogénures d'argent de la photomicro-
graphie; à partir de ces deux sommes respectives, on
peut obtenir le pourcentage de la surface projetée to-
tale occupée par les grains tabulaires d'halogénures d'argent dont l'épaisseur et le diamètre satisfont aux
conditions exprimées ci-dessus.
Pour les évaluations ci-dessus, un grain ta-
bulaire de référence a été choisi; ce grain a une épais-
seur de moins de 0,5 /um et de préférence de moins de 0,3/um Ce choix a pour objet de distinguer les grains tabulaires de faible épaisseur des grains tabulaires plus
épais dont les caractéristiques photographiques sont in-
férieures Un diamètre de grain de 0,6/um a été choisi comme référence étant donné que-pour des diamètres plus faibles, il n'est pas toujours possible de distinguer les
grains qui sont tabulaires de ceux qui ne le sont pas.
16264
Le terme "surface projetée" est utilisé dans le même sens que les termes "aire projectile" ou "aire de projection", couramment utilisés dans la technique (voir par exemple James & Higgins, Fundamentals of Photographic Theory, Morgan & Morgan New York, p 15). La figure 3 représente une photomicrographie typique d'une émulsion selon la présente invention qu'on a choisie pour illustrer les différents grains qui peuvent être présents Le grain 101 constitue un exemple de grain tabulaire dont l'épaisseur et le diamètre remplissent les conditions exprimées ci-dessus Il est clair que la grande majorité des grains présents sur le cliché de la figure
3 sont des grains tabulaires dont l'épaisseur et le dia-
mètre remplissent ces conditions L'indice de forme moyen
de ces grains est de 16:1 Mais, dans cette photomicro-
graphie, on constate aussi la présence d'un petit nombre de grains dont l'épaisseur et le diamètre ne remplissent pas les conditions ci-dessus Le grain 103, par exemple,
constitue un exemple de grain qui n'est pas tabulaire.
Son épaisseur est supérieure à 0,3 /um Le grain 105 constitue un exemple de grain fin qui ne remplit pas les
conditions relatives au diamètre En fonction des condi-
tions de préparation de l'émulsion, qu'on examinera plus en détail cidessous, des populations secondaires de
grains non tabulaires, de grains fins ou de grains tabu-
laires épais peuvent être présents à côté des grains possédant les caractéristiques souhaitées Il est en
outre possible que d'autres grains non tabulaires pré-
sentant par exemple la forme de bâtonnets, soient aussi présents On cherche en général à obtenir un maximum de grains tabulaires remplissant les conditions relatives à l'épaisseur et au diamètre; toutefois, la présence de ces populations secondaires de grains ne fait pas sortir une émulsion du cadre de la présente invention à partir du moment o cette émulsion présente un indice
16264
de forme élevé tel qu'on l'a défini ci-dessus.
On peut préparer des émulsions au bromoiodure
d'argent d'indice de forme élevé, en régulant l'introduc-
tion de l'iodure, de la façon suivante Dans un réacteur classique pour la précipitation des halogénures d'argent,
équipé d'un dispositif d'agitation approprié, on intro-
duit un milieu de dispersion En général, le milieu de dispersion introduit ainsi initialement dans le réacteur représente au moins environ 10 % et de préférence de 20 à 80 % de la masse totale du milieu de dispersion qui sera présent dans l'émulsion de bromoiodure d'argent à la fin de la précipitation Le milieu de dispersion peut être
évacué du réacteur par ultrafiltration pendant la préci-
pitation des grains de bromoiodure d'argent, suivant les indications du brevet belge 886 645 et du brevet français 2 471 620; le volume de milieu de dispersion présent au
départ dans le réacteur peut donc être égal ou même lé-
gèrement supérieur au volume de l'émulsion de bromoiodure d'argent qui se trouvera dans le réacteur à la fin de la précipitation des grains De préférence, le milieu de dispersion introduit au départ est constitué d'eau ou d'une dispersion de peptisant dans de l'eau, contenant éventuellement d'autres substances, par exemple un ou plusieurs agents de maturation des halogénures d'argent
* et/ou des dopants métalliques, décrits plus en détail-ci-
dessous Lorsqu'un agent peptisant est présent au départ, sa concentration représente au moins 10 % et de préférence au moins 20 % du total d'agent peptisant présent à la fin de la précipitation du bromoiodure d'argent Une quantité supplémentaire du milieu de dispersion est ajoutée au réacteur avec le sel d'argent et les halogénures et éventuellement par le moyen d'un jet distinct De façon courante, on ajuste la proportion de milieu de dispersion, en particulier afin d'augmenter la proportion d'agent
peptisant, une fois que l'addition des sels est terminée.
Une petite partie, en général moins de 10 %
en masse du bromure servant à former des grains de bromo-
iodure d'argent, est présente au départ dans le réacteur
pour ajuster la concentration en ions bromure au commen-
cernent de la précipitation du bromoiodure d'argent En
outre, au début de la précipitation, le milieu dé disper-
sion contenu dans le réacteur ne doit en principe pas contenir d'ions iodure; en effet, la présence d'ions iodure avant l'introduction du sel d'argent et du bromure favorise la formation de grains épais et qui ne sont pas
tabulaires Lorsque dans la présente description, on in-
dique que le réacteur ne contient en principe pas d'ions iodure, ceci signifie, au regard des ingrédients présents dans le réacteur, que si les ions iodure sont présents dans le réacteur 7 leur concentration par rapport aux ions bromure est insuffisante pour causer la précipitation d'une phase distincte d'iodure d'argent C'est pourquoi, en pratique, on préfère maintenir la concentration en iodure dans le réacteur en dessous de 0,5 % en mole par rapport
à la quantité totale d'halogénures présents dans le réac-
teur avant l'introduction du sel d'argent Si le p Br du milieu de dispersion est initialement trop élevé, les
grains tabulaires de bromoiodure d'argent que l'on pro-
duit seront comparativement épais et auront par conséquent un indice de forme faible On veille donc à maintenir le p Br initial du réacteur à une valeur égale ou inférieure à 1,6 et de préférence inférieure à 1,5 D'autre part, si le p Br est trop faible, cela favorise la formation de grains de bromoiodure d'argent qui ne sont pas tabulaires; c'est pourquoi il faut maintenir le p Br égal ou supérieur à 0,6 et de préférence supérieur à 1,1 On rappelle que le p Br est le logarithme négatif de la concentration en
ions bromure et que le p H, le p I, le p Ag sont respecti-
vement définis de la même façon pour les concentrations
en ions hydrogène, iodure et argent.
Pendant la précipitation, les sels d'argent, le bromure et l'iodure sont ajoutés au réacteur selon des techniques bien connues En général, on introduit dans le réacteur une solution d'un sel d'argent soluble, par exemple, une solution de nitrate d'argent, en même temps que des solutions de bromure et d'iodure Le bromure et l'iodure sont aussi introduits sous forme de solution aqueuse d'un ou plusieurs sels d'ammonium ou de métaux alcalins, par exemple de sodium ou de potassium, ou de sels de métaux alcalino terreux, par exemple des sels de magnésium ou de calcium Le sel d'argent, au moins au début, est introduit dans le réacteur par un jet distinct de celui de l'iodure L'iodure et le bromure peuvent être
ajoutés au réacteur séparément ou sous forme d'un mélange.
Lorsqu'on introduit un sel d'argent dans le
réacteur, on déclenche la phase du nucléation du proces-
sus de formation des grains On forme une population de germes capables de constituer des sites de précipitation pour le bromure d'argent et l'iodure d'argent au fur et à mesure que l'addition du sel d'argent, de bromure et d'iodure se poursuit La précipitation de bromure et d'iodure d'argent sur les germes existants constitue la phase de croissance de la formation des grains L'indice de forme des grains tabulaires formés selon la présente invention est moins influencé par la concentration en iodure et en bromure durant la phase de croissance que durant la phase de nucléation C'est pourquoi pendant la phase de croissance, il est possible d'augmenter la
latitude de fixation du p Br de façon à avoir durant l'in-
troduction des sels un p Br compris environ entre 0,6 et
2,2 et de préférence entre 0,8 et 1,6 Ce dernier inter-
valle est particulièrement préféré lorsque le rythme de formation des germes se poursuit de façon appréciable pendant l'introduction des sels, comme cela est le cas
dans la préparation des émulsions à polydispersité élevée.
Si le p Br s'élève au dessus de 2,2 pendant la croissance des grains tabulaires, ceci entraîne la formation de grains plus épais, mais il existe dans beaucoup de cas une tolérance qui permet d'obtenir encore des indices de forme supérieure à 8:1. Une variante pour l'introduction des sels d'argent, du bromure et de l'iodure consiste à introduire ces sels au départ ou dans la phase de croissance, sous forme de grains fins d'halogénures d'argent en suspension dans un milieu de dispersion Le diamètre des grains est tel que leur maturation d'Ostwald sur des germes plus gros est possible dès qu'ils sont introduits dans le réacteur, si de tels germes sont présents Le diamètre de grains maximum utile dépend des conditions spécifiques régnantc dans le réacteur, par exemple la température et
la présence d'agent de solubilisation ou de maturation.
On peut ainsi introduire des grains de bromure d'argent, d'iodure d'argent et/ou de bromoiodure d'argent; étant donné que le bromure et/ou l'iodure précipite de façon
préférentielle au chlorure, il est aussi possible d'uti-
liser des grains de chlorobromure d'argent et de chloro-
bromoiodure d'argent; ces grains d'halogénures d'argent sont de préférence très petits, c'est-à-dire que leur
diamètre moyen est inférieur à 0,1 /um.
Sous réserve de la concentration en iodure et des conditions relatives au p Br énoncées ci-dessus, la concentration et le débit des jets de sels d'argent, de bromure et d'iodure peuvent être réalisés sous des formes appropriées classiques Les sels d'argent et les halogénures sont de préférence introduits à raison de concentrations-comprises entre 0,1 et 5 moles par litre,
bien que des intervalles plus larges puissent être envi-
sagés allant de 0,01 mole par litre à la saturation Les techniques de précipitation préférées sont celles qui permettent d'obtenir les temps de précipitation les plus courts en accroissant les quantités de sels d'argent et d'halogénure introduites durant la précipitation Cette augmentation peut être obtenue en augmentant soit le débit, soit la concentration des jets de sels On préfère augmenter le débit des jets, mais en le maintenant en dessous d'un seuil à partir duquel la formation de nouveaux germes serait favorisée, c'est-à-dire à partir duquel il se produirait une renucléation, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 672 900, 3 650 757, 4 242 445, ainsi qu'à la publication de la demande de brevet allemand 2 107 118, à la demande de brevet européen 80102242 et par Wey dans Photographic Science and Engineering, Vol 21 No 1, Janvier/Février 1977 p 14 et suiv En évitant la formation de germes
supplémentaires dans l'étape de croissance, on peut ob-
tenir des populations relativement monodispersées de grains tabulaires d'halogénure d'argent Des émulsions
dont les coefficients de variation sont inférieurs à en-
viron 30 % peuvent être préparées On rappelle que le coefficient de variation est l'écart-type du diamètre de grain multiplié par cent et divisé par le diamètre
moyen de grain Si on favorise délibérément la renuclé-
ation pendant la phase de croissance, on peut bien en-
tendu former des émulsions polydispersées dont le coef-
ficient de variation est sensiblement plus élevé.
La préparation des émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé a été décrite en se référant à un procédé fournissant des émulsions qui sont neutres ou non-ammoniacales; mais la présente invention n'est pas limitée à ce procédé particulier Un autre procédé constitue une amélioration de celui décrit dans le brevet des Etats-Unis 4 150 994, ainsi que dans les publications des demandes allemandes 2 985 655 et 2 921 077 Selon une forme préférée, on abaisse la concentration en iodure d'argent dans le
16264
réacteur en-dessous de 0,05 mole par litre et le diamè-
tre maximum des grains d'iodure d'argent initialement
présent dans le réacteur en dessous de 0,05 /um.
On peut obtenir la localisation et la concen-
tration de l'iodure que l'on souhaite dans les grains tabulaires de bromoiodure d'argent selon l'invention en réglant l'introduction de l'iodure Pour obtenir une concentration en iodure limitée dans la région centrale, on peut retarder ou limiter l'introduction initiale d'iodure jusqu'à ce que la région centrale du grain soit formée L'iodure d'argent étant beaucoup moins soluble que les autres halogénures d'argent, il y a beaucoup moins d'iodure en solution pendant la précipitation, même si les vitesses d'addition du bromure et de l'iodure sont
égales; presque tout l'iodure introduit précipite immé-
diatement, tandis que l'ion halogénure en solution est principalement du bromure En d'autres termes, l'iodure s'incorpore à la partie du grain en croissance au fur et à mesure qu'il est ajouté dans le réacteur Toutefois, il peut quand même se produire une certaine migration de l'iodure à l'intérieur du grain On constate, par exemple,
que la proportion d'iodure présent dans la région centra-
le est légèrement supérieure à celle qu'on peut normale-
ment espérer d'après la concentration en bromure et en iodure introduits simultanément pendant la formation de
la région centrale des grains On comptye cette migra-
tion de l'iodure à l'intérieur du grain par des ajuste-
ments mineurs à la portée du technicien.
En ajustant la proportion d'iodure dans les halogénures qu'on introduit au cours de la précipitation,
il est possible d'augmenter, graduellement ou brutale-
ment, la teneur en iodure dans les régions périphériques des grains tabulaires Dans une variante, on propose d'arrêter l'addition de l'iodure, ou du bromure et de l'iodure, dans le réacteur, avant la fin de l'addition du sel d'argent, de façon à ce que le sel d'argent réagisse avec les ions bromure en solution, il en résulte la formation d'une coque de bromure d'argent sur les
grains tabulaires de bromoiodure d'argent.
Des agents de modification peuvent être pré- sents pendant la précipitation des grains tabulaires, soit initialement dans le réacteur, soit ajoutés en même temps qu'un ou plusieurs des sels, selon les procédés classiques Ces agents de modification peuvent être des composés de cuivre, de thallium, de plomb, de bismuth, de cadmium, de zinc, de chalcogène moyen (c'est-à-dire le soufre, le sélénium et le tellure), d'or et des métaux nobles du groupe VIII, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 1 195 432, 1 951 933,
2 448 060, 2 628 167, 2 950 972, 3 488 709, 3 737 313,
3 772 031, 4 269 927 et dans la revue Research Disclosure, volume 134, juin 1975 publication 13452 La revue Research Disclosure et le titre qui l'a précédé Product Licensing Index, sont publiés par Industrial Opportunities Limited; Homewell, Havant; Hampshire, P 09 l EF; RoyaumeUni Les émulsions à grains tabulaires peuvent être sensibilisées par réduction à l'intérieur des grains pendant la précipitation, comme décrit par Moisar et collaborateurs; Journal of Photographic Science, volume
25, 1977 pages 19 à 27.
On peut ajouter les sels d'argent et les halogénures dans le réacteur au moyen de tubes d'amenée en surface ou sous la surface, par alimentation par
gravité ou à l'aide d'appareils qui permettent la régu-
lation de la vitesse d'addition ainsi que du p H, du p Br
et/ou du p Ag du contenu du réacteur, selon les indica-
tions données aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 821 002 et 3 032 304 et par Claes dans Photographische Korrespondenz, volume 102, N O 10, 1967, page 162 Pour obtenir une répartition rapide des réactifs dans le réacteur, on peut utiliser des dispositifs de mélange spécialement adaptés tels que ceux décrits aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 996 287, 3 342 605, 3 415 650, 3 785 777, 4 147 551 et 4 171 224, à la demande de brevet britannique 2 022 431 A, aux demandes de brevet allemand 2 555 364 et 2 556 885 et dans Research Disclosure,
volume 166, février 1978, publication 16662.
Pour précipiter des émulsions à grains tabu-
laires, un milieu dispersant est initialement présent dans le réacteur D'une façon avantageuse, le milieu
dispersant est formé d'une suspension aqueuse de peptisant.
La concentration en peptisant peut être comprise entre
0,2 et environ 10 % en masse par rapport à la masse to-
-tale des constituants de l'émulsion dans le réacteur Il est courant de maintenir la concentration' en peptisant dans le réacteur en dessous d'environ 6 % de la masse totale, avant et pendant la formation de l'halogénure
d'argent, et d'ajuster plus tard à des valeurs plus éle-
vées la concentration en véhicule de l'émulsion (le terme véhicule englobant le liant et le peptisant), par des additions supplémentaires de véhicule, pour obtenir les caractéristiques de couchage optimales L'émulsion initialement formée peut-contenir environ de 5 à 50 g
de peptisant par mole d'halogénure d'argent, de préfé-
rence environ de 10 à 30 g par mole d'halogénure d'ar-
gent On peut ajouter plus tard un véhicule supplémen-
taire pour porter la concentration jusqu'à 1000 g/mole d'halogénure d'argent Avantageusement dans l'émulsion terminée, on trouve plus de 50 g de véhicule par mole d'halogénure d'argent Une fois couché et séché dans un produit photographique, le véhicule forme environ
à 70 % en masse de la couche-d'émulsion.
On peut choisir les véhicules parmi les substances habituellement employées dans les émulsions d'halogénures d'argent à cet effet Les peptisants préférés sont les colloïdes hydrophiles qui peuvent être utilisés seuls ou en association avec les substances
hydrophobes Les véhicules hydrophiles appropriés com-
prennent des substances telles que les protéines, les dérivés de protéine, les dérivés de cellulose par exemple les esters cellulosiques, la gélatine, par exemple la gélatine traitée par un agent alcalin (de la gélatine de peau ou d'os) ou de la gélatine traitée par un agent
acide (gélatine de peau de porc), des dérivés de la gé-
latine, par exemple de la gélatine acétylée et de la gé-
latine phtalylée Ces substances ainsi que d'autres vé-
hicules sont décrites dans Research Disclosure, vol 176
décembre 1978, publication 17643, section IX.
Le véhicule, en particulier les colloïdes hydrophiles, ainsi que les substances hydrophobes utiles
combinées avec elles, peuvent être utilisés non seule-
ment dans les couches d'émulsion des éléments de produit photographique de l'invention, mais aussi dans d'autres couches, telles que des surcouches, des intercouches et
des couches placées en dessous des couches d'émulsion.
La préparation des émulsions au bromoiodure d'argent selon l'invention peut comprendre une étape de
maturation des grains On utilise des solvants des ha-
logénures d'argent connus pour favoriser la maturation, tels que par exemple un excès d'ion bromure dans le réacteur Il est connu par exemple que la solution de
bromure introduite dans le réacteur peut elle-même fa-
voriser la maturation On peut aussi utiliser d'autres
agents de maturation, qui peuvent être entièrement in-
corporés au milieu dispersant dans le réacteur avant l'addition de sel d'argent et d'halogénure, ou qui peuvent être introduits dans le réacteur en même temps qu'un ou plusieurs des sels d'argent, des halogénures ou du peptisant Selon un autre mode de réalisation, on peut introduire l'agent de maturation indépendamment
pendant l'addition de l'halogénure et du sel d'argent.
Des agents de maturation avantageux sont ceux
qui contiennent du soufre On peut utiliser des thiocyana-
tes sous forme de sels de métal alcalin, habituellement du sodium et du potassium, et des thiocyanates d'ammo-
nium On peut utiliser des quantités classiques de thio-
cyanate, mais les concentrations avantageuses sont com-
prises en général entre environ 0,1 et 20 g de thiocya-
nate par mole d'halogénure d'argent L'utilisation de thiocyanate comme agent de maturation est décrite aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 222 264, 2 448 534 et 3 320 069 On peut aussi utiliser de façon classique, des thioéthers, tels que ceux décrits aux brevets des
Etats-Unis d'Amérique 3 271 157, 3 574 628 et 3 737 313.
Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé sont de préférence lavées pour éliminer les sels solubles, par des techniques connues telles que la décantation, la filtration et/ou par prise en gelée
et filtration, comme cela est décrit dans Research Dis-
closure, vol 176, décembre 1978; publication 17643, section Il Il est particulièrement avantageux selon la présente invention de terminer la maturation dès grains
tabulaires par un lavage après la fin de la précipita-
tion, pour éviter l'augmentation de leur épaisseur, la réduction de leur indice de forme et/ou l'augmentation excessive de leur diamètre Les émulsions avec ou sans sensibilisateur, peuvent être séchées et conservées
avant d'être utilisées.
Une fois que les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé ont été formées, on peut les entourer d'une coque pour obtenir une émulsion à coeur
et à coque, par des procédés bien connus dans la techni-
que photographique -On peut utiliser n'importe quel sel d'argent photographiquement utile pour la formation d'une coque sur les émulsions à grains tabulaires d'indice de
16264
forme élevé préparées par le présent procédé Des techni-
ques de formation de coques de sel d'argent sont décri-
tes aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 367 778,
3 206 313, 3 317 322, 3 917 485 et 4 150 994 Les techni-
ques classiques de formation de la coque ne favorisant pas la formation de grains tabulaires d'indice de forme élevé, l'indice de forme moyen de l'émulsion diminue au fur et à mesure de la croissance de la coque Si les
conditions dans le réacteur sont favorables à la forma-
tion de grains tabulaires pendant la précipitation de la coque, la croissance de la coque se produit de façon préférentielle sur les bords extérieurs des grains de telle sorte que l'indice de forme ne diminue pas Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé
et comportant un coeur et une coque, sont particulière-
ment utiles pour former des images latentes internes, et peuvent être utilisées pour obtenir des produits à
effet négatif ou positif-direct.
Les procédés de préparation de grains tabu-
laires décrits ci-dessus permettent d'obtenir des émul-
sions dans lesquelles les grains tabulaires répondant aux critères d'épaisseur et de diamètre nécessaires pour obtenir un indice de forme élevé, représentent au moins
% de la surface totale projetée de la population to-
tale de grains d'halogénure d'argent; mais on peut ob-
tenir des avantages supplémentaires en augmentant-la proportion des grains tabulaires Il est avantageux qu'au moins 70 % (et de façon optimale, au moins 90 %) de la surface totale projetée soient représentés par des grains d'halogénure d'argent tabulaires répondant aux critères d'épaisseur et de diamètre Bien que la présence de
faibles quantités de grains non tabulaires soit entière-
ment compatible avec la plupart des applications photo-
graphiques, on peut augmenter la proportion de grains tabulaires pour obtenir les avantages complets des grains
plats On peut séparer mécaniquement les grains d'halo-
génure d'argent tabulaires de plus grande taille des grains plus petits qui ne sont pas tabulaires dans une population mélangée de grains, en utilisant des moyens de séparation classiques, par exemple une centrifugeuse ou un hydrocyclone Une séparation par hydrocyclone est
illustrée au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 326 641.
Il est en général plus pratique de préparer des émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention dans lequelles pratiquement tous les grains, et particulièrement ceux qui répondent aux critères de diamètre et d'épaisseur indiqués ci-dessus, comprennent une région centrale, et au moins une région périphérique ayant une teneur en iodure plus élevée On peut ensuite mélanger une telle émulsion une fois préparée avec une autre émulsion aux halogénures d'argent à grains tabulaires d'indice de
forme élevé, telles qu'une émulsion de bromoiodure d'ar-
gent ayant une concentration en iodure pratiquement uni-
forme, ou dans laquelle l'iodure est concentré au voi-
sinage de la région centrale des grains Les émulsions mélangées obtenues présentent en général une réponse photographique améliorée, en relation directe avec la proportion de bromoiodure d'argent présent sous la forme
de grains tabulaires selon l'invention dont la concentra-
tion en iodure est plus faible dans la région centrale que dans les régions périphériques Les émulsions définies selon la présente invention peuvent ne contenir que la quantité de grains tabulaires de bromoiodure d'argent d'indice de forme élevé ayant une teneur plus élevée en iodure dans au moins une région périphérique que dans la région centrale, suffisante pour produire une amélio-
ration de la réponse photographique, mais il est avanta-
geux qu'au moins 50 %, et de façon optimale, au moins 90 %, en masse, des grains tabulaires de bromoiodure d'argent
d'indice de forme élevé, aient une région centrale con-
tenant une proportion d'iodure plus faible que les régions périphériques. Les émulsions d'halogénures d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, selon la présente invention, sont sensibilisées chimiquement Elles peuvent
être sensibilisées chimiquement avec de la gélatine ac-
tive, comme cela est indiqué par T H James, The Theory of the Photographic Process 4 ème Ed, Macmillan, 1977, pp 67-76; on peut aussi effectuer la sensibilisation chimique avec des sensibilisateurs au soufre, au sélénium, au tellure, à l'or, au platine, au palladium, à l'iridium, à l'osmium, au rhodium, au rhénium, ou au phosphore ou avec des combinaisons de ces différents sensibilisateurs et un p Ag compris par exemple entre 5 et 10 et un p H compris entre 5 et 8, et à une température comprise entre WC et 80 *C, suivant les indications données dans Research Disclosure, Vol 120 Avril 1974 12008, Research Disclosure, Vol 134 Juin 1975 13452, aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 1 623 499, 1 673 522, 2 399 083, 2 642 361, 3 297 447, 3 297 446; au brevet anglais 1 315 755; aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 772 031, 3 761 267, 3 857 711, 3 565 633, 3 901 714 et
3 904 415 et au brevet anglais 1 396 696; la sensibili-
sation chimique est éventuellement réalisée en présence de thiocyanates, comme cela est décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 642 361, en présence de composés contenant du soufre tels que ceux décrits aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 521 926, 3 021 215 et 4 054 457 Les émulsions peuvent être sensibilisées
chimiquement en présence de modificateurs de sensibili-
sation chimique, c'est-à-dire de composés connus pour leur aptitude à supprimer le voile et à augmenter la rapidité dans ces conditions; de tels composés sont par exemple des azaindènes, des azapyridazines, des
azapyrimides, des sels de benzothiazolium et des sensi-
bilisateurs ayant un ou plusieurs noyaux hétérocvcliques.
Des exemples de modificateur sont donnés dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 131 038, 3 411 914, 3 554 757, 3 565 631, 3 901 814 ainsi qu'au brevet canadien 778 723 et par Duffin dans Photographic Emulsion Chemistry, Focal
Press ( 1966), New York, pp 138-143 En plus des diffé-
rehtes sensibilisations chimiques définies ci-dessus, ou
à titre d'alternative à ces sensibilisations, les émul-
sions peuvent être en outre sensibilisées par réduction, par exemple avec de l'hydrogène, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 891 446 et 3 984 249, ou encore en les soumettant à des conditions réunissant un bas p Ag, par exemple inférieur à 5 et/ou à un p H élevé, par exemple supérieur à 8 ou au moyen de différents agents réducteurs tels que le chlorure stanneux, le dioxyde de thiourée, les polyamines et les amines boranes, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 983 609, 2 518 698, 2 739 060, 2 743 182, 2 743 183, 3 026 203, 3 361 564, ainsi que
dans Research Disclosure, vol 136 août 1975, 13654.
On peut réaliser une sensibilisation chimique en surface ou une sensibilisation chimique dans une zone située immédiatement sous la surface, comme cela est décrit aux
brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 917 485 et 3 966 476.
Outre la sensibilisation chimique, les émul-
sions à grains tabulaires d'indice de forme élevé de la
présente invention sont aussi sensibilisées spectrale-
ment Avec les émulsions à grains tabulaires d'indice
de forme élevé selon l'invention et avec d'autres émul-
sions également mentionnées dans la présente description,
il est prévu d'utiliser des colorants sensibilisateurs spectraux qui présentent une absorption maximum dans le bleu et le minus bleu, c'est-àdire dans le rouge et dans le vert du spectre visible En outre, pour certaines
utilisations particulières, on peut utiliser des colo-
rants sensibilisateurs spectraux qui améliorent la ré-
ponse spectrale dans la région du spectre située au-delà de la partie visible On peut par exemple utiliser des sensibilisateurs spectraux absorbant dans la région in- frarouge. Les émulsions aux halogénures d'argent peuvent
être sensibilisées spectralement avec des colorants ap-
partenant à diverses classes, notamment les cyanines, les mérocyanines, les cyanines et les mérocyanines complexes
tri-, tétra-, ou polynucléaires), des oxonols, des hemi-
oxonols, des colorants styryliques, mérostyryliques et
des streptocyanines.
Les colorants sensiblisateurs spectraux du -
type cyanine comprennent deux noyaux hétérocycliques à caractère basique reliés par une liaison méthinique ces noyaux hétérocycliques dérivent par exemple des
sels quaternaires de quinolinium, pyridinium, isoquino-
linium, 3 H-indolium, benzlelindolium, oxazolium, oxazo-
linium, thiazolinium, thiazolium, sélénazolium, sélé-
nazolinium, imidazolium, imidazolinium, benzoxazolium, benzothiazolium, benzosélénazolium, benzimidazolium, naphtoxazolium, naphtothiazolium, naphtosélénazolium,
dihydronaphtothiazolium, pyrylium et imidazopyrazinium.
Les colorants sensibilisateurs spectraux du type mérocyanine comprennent, reliés par une liaison méthinique, un noyau à caractère basique du type de ceux qu'on trouve dans la formule des cyanines et un noyau acide dérivé par exemple de l'acide barbiturique, l'acide 2-thiobarbiturique, la rhodanine, l'hydantoine,
la 2-thiohydantoine, la 4-thiohydantoïne, la 2-pyra-
zoline-5-one, la 2-isoxazoline-5-one, l'indan -1,3-dione, la cyclohexanel,3-dione, la l,3-dioxane-4,6-dione, la
pyrazolin-3,5-dione, la pentane-2,4-dione, l'alkylsul-
fonyl acétonitrile, le malononitrile, l'isoquinolin-4-
one et la chroman-2,4-dione.
On peut utiliser un ou plusieurs colorants sensibilisateurs spectraux On connaît des colorants avec des maxima de sensibilisation pour des longueurs d'onde distribuées sur toute l'étendue du spectre visible et fournissant des courbes de sensibilité spectrale de
forme très différentes Le choix et les proportions re-
latives de colorants dépend de la région du spectre à laquelle on désir sensibiliser les grains et de la forme
de courbe de sensibilité spectrale qu'on désire obtenir.
Des colorants dont les courbes de sensibilité spectrale se recouvrent partiellement fournissent souvent, lorsqu'on
les utilise en combinaison, une courbe telle que la sen-
sibilité, à chaque longueur d'onde dans la zone de re-
couvrement, correspond approximativement à la somme des
sensibilités de chacun des colorants Ainsi, il est pos-
sible d'utiliser des combinaisons de colorants possédant différents maxima, pour obtenir une courbe de sensibilité spectrale présentent un maximum situé entre les maxima de
sensibilisation de chacun des colorants.
Certaines combinaisons de colorants sensibili-
sateurs spectraux produisent un effet de sursensibilisa-
tion, c'est-à-dire fournissent dans une région du spectre,
une sensibilisation spectrale supérieure à celle résul-
tant de l'utilisation d'un des colorants seul à n'importe quelle concentration, ou résultant de l'addition de
plusieurs colorants La sursensibilisation peut être ob-
tenue avec des combinaisons choisies de colorants sen-
sibilisateurs spectraux et d'autres additifs tels que des stabilisants, des antivoiles, des accélérateurs de
développement ou des inhibiteurs, des adjuvants de cou-
chage, des agents d'avivage optique et des antistati-
ques Des mécanismes permettant d'expliquer la sursensi-
bilisation et des composés permettant de l'obtenir, sont décrits par Gilman dans "Review of the Mechanisms of Supersensitization", Photographic Science and Enaineering
Vol 18, 1974, pp 418-430.
Les colorants sensibilisateurs spectraux
peuvent encore exercer d'autres actions sur les émulsions.
Ces colorants peuvent aussi -jouer le rôle d'antivoile, de stabilisants, d'accélérateurs de développement ou d'inhibiteurs, d'accepteurs d'halogène ou d'accepteurs
d'électrons, comme cela est décrit aux brevets des Etats-
Unis d'Amérique 2 131 038 et 3 930 860.
Parmi les sensibilisateurs spectraux utiles pour sensibiliser les émulsions au bromoiodure d'argent, on peut citer ceux décrits dans Research Disclosure,
Vol 176, Décembre 1978, publication 17643, section III.
Pour la sensibilisation spectrale des grains d'halogénures d'argent non tabulaires ou d'indice de forme
faible, on peut utiliser les quantités classiques de co-
lorants Pour tirer un parti maximum des avantages offerts par la présente invention, il est préférable d'adsorber une quantité optimale de colorants sensibilisateurs sur
la surface des grains tabulaires d'indice de forme élevé.
Par quantité optimale, on entend la quantité suffisante pour atteindre au moins 60 % de la rapidité photographique maximale qu'il est possible d'atteindre avec ces grains
dans les conditions prévues pour l'exposition La quan-
tité de colorant à utiliser dépend de la nature du colo-
rant ou de la combinaison de colorants choisis, ou encore de la taille et de l'indice de forme des grains Il est connu dans la technique photographique qu'on peut obtenir une sensibilisation spectrale optimale avec des colorants organiques lorsque ces colorants sont utilisés à raison d'une quantité qui permet de réaliser une mono-couche
sur environ 25 % ou davantage de la surface totale dispo-
* nible du grain d'halogénure d'argent à sensibilité su-
perficielle, comme cela est décrit par exemple par West dans "The Adsorption of Sensitizing Dyes in Photographic
2 25 16264
Emulsions", Journal of Phys Chem, vol 56, p 1065,
1952; par Spence et al dans "Desensitization of Sensi-
tizing Dyes", Journal of Physical and Colloid Chemistry, vol 56 N O 6, Juin 1948, pp 1090-1103; et par Gilman et al dans le brevet des EtatsUnis d'Amérique 3 979 213. Les quantités et les concentrations optimales de colorants peuvent être déterminées par les procédés indiqués par
Mees, dans Theory of the Photographic Process pp 1067-
1069, déjà cité.
Pour enregistrer l'exposition à la lumière bleue dans les couches d'émulsion, on se contente en général
d'utiliser la sensibilité naturelle dans le bleu du bro-
moiodure d'argent, mais on peut obtenir des avantages appréciables en utilisant des sensibilisateurs spectraux, pour le bleu Lorsqu'on prévoit d'exposer les émulsions
de la présente invention dans la région de leur sensibi-
lité naturelle, on peut obtenir des gains de sensibilité en accroissant l'épaisseur des grains tabulaires Par exemple, il est avantageux d'augmenter l'épaisseur des grains dans le cas des produits photographiques pour transfert d'image Suivant un mode de réalisation préféré
de l'invention, les émulsions sont constituées de bromo-
iodure d'argent sensibilisés pour le bleu, dont les grains tabulaires ont une épaisseur inférieure à 0,5 /um, d'un diamètre au moins égal à 0,6 um et un indice de forme supérieur à 8:1, de préférence supérieur à 12:1 et ces grains représentent au moins 50 % de la surface
projetée totale des grains d'halogénures d'argent pré-
sents dans l'émulsion; ce pourcentage est de préférence égal à 70 % et, suivant un mode de réalisation optimal, à
au moins 90 %.
On peut réaliser la sensibilisation spectrale à toute étape de la préparation de l'émulsion qui a été reconnue utile à cet effet Habituellement, on réalise la
sensibilisation spectrale après la fin de la sensibilisa-
16264
tion chimique Toutefois, on peut réaliser la sensibili-
sation spectrale, soit en même temps que la sensibilisa-
tion chimique, soit entièrement avant la sensibilisation chimique, et même on peut la commencer avant la fin de la précipitation des grains d'halogénures d'argent, selon les indications données aux brevets des Etats-Unis
d'Amérique 3 628 960 et 4 225 666 Le brevet des Etats-
Unis d'Amérique 4 225 666 prévoit de façon spécifique d'introduire le colorant sensibilisateur spectral dans l'émulsion par étapes, de façon à ce qu'une partie de
ce colorant soit présent avant la sensibilisation chi-
mique, tandis qu'une autre partie est introduite après la sensibilisation chimique A la différence de ce qui est indiqué dans le brevet des EtatsUnis d'Amérique 4 225 666, il est possible selon la présente invention d'ajouter le sensibilisateur spectral après que 80 % de
l'halogénure d'argent ait été précipité On peut amélio-
rer la sensibilisation en ajustant le p Ag, y compris par des variations cycliques, pendant la sensibilisation chimique et/ou la sensibilisation spectrale Un exemple
précis de réglage du p Ag est donné dans Research Dis-
closure, volume 181, mai 1979 publication 18155.
Les émulsions de bromoiodure d'argent à grains
tabulaires d'indice de forme élevé, sensibilisées chi-
miquement et spectralement, présentent une meilleure re-
lation rapidité/granularité que celle obtenue jusqu'à
présent avec des émulsions de bromoiodure d'argent con-
tenant des grains tabulaires de faible indice de forme
et/ou présentant les meilleures relations rapidité/granu-
larité connues On obtient les meilleurs résultats en utilisant des colorants sensibilisateurs spectraux dans
le minus bleu.
Selon un mode de réalisation avantageux, on
incorpore les sensibilisateurs spectraux dans les émul-
sions de l'invention avant la sensibilisation chimique.
On a aussi obtenu dans certains cas des résultats sem-
blables en introduisant d'autres substances adsorbables, telles que des agents modificateurs de maturation, dans
les émulsions avant la sensibilisation chimique.
Indépendamment de l'incorporation préalable de substances adsorbables, il est avantageux d'utiliser des thiocyanates pendant la sensibilisation chimique à des concentrations comprises entre environ 0,002 et 2 % en mole par rapport à l'argent, comme cela est décrit au -brevet des Etats- Unis d'Amérique 2 642 361 déjà cité On peut utiliser d'autres agents de maturation pendant la
sensibilisation chimique.
Un troisième moyen qu'on peut utiliser seul
ou en combinaison avec un seul ou deux des moyens indi-
qués ci-dessus, consiste à ajuster la concentration en
argent et/ou en halogénure d'argent présent, immédiate-
ment avant ou pendant la sensibilisation chimique On peut introduire des sels d'argent solubles, tels que l'acétate d'argent, le trifluoroacétate d'argent et le nitrate d'argent, ainsi que des sels pouvant précipiter
sur la surface des grains, tels que le thiocyanate d'ar-
gent, le phosphate d'argent, le carbonate d'argent, etc. On peut introduire des grains d'halogénure d'argent fins (c'est-à-dire du bromure, de l'iodure et/ou du chlorure d'argent) capables de subir une maturation d'Ostwald sur les surfaces des grains tabulaires Par exemple, on peut
introduire une émulsion Lippmann pendant la sensibilisa-
tion chimique La sensibilisation chimique d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé sensibilisée spectralement peut s'effectuer sur un ou plusieurs sites
distincts des grains tabulaires On pense que l'adsorp-
tion préférentielle des colorants sensibilisateurs spec-
traux sur les surfaces cristallographiques formant les
faces principales des grains tabulaires permet à la sen-
sibilisation chimique de se produire sélectivement sur
des surfaces cristallographiques différentes de ces -
grains. Les sensibilisations chimiques avantageuses pour obtenir les meilleures relations rapidité/granularité sont la sensibilisation à l'or et au soufre, la sensibi- lisation à l'or et au sélénium, et la sensibilisation à
l'or, au soufre et au sélénium Dans un mode de réalisa-
tion avantageux de l'invention, les émulsions de bromo-
iodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé contiennent du chalcogène, tel que le soufre et/ou le sélénium, qui peut ne pas être décelable, et de l'or
qui est décelable Les émulsions contiennent aussi habi-
tuellement des quantités décelables de thiocyanate, bien
que la concentration en thiocyanate dans l'émulsion fi-
nale puisse être beaucoup réduite par des techniques de
lavage connues Dans les divers modes de réalisation in-
diqués ci-dessus, la surface des grains tabulaires de bromoiodure d'argent peut comprendre un autre sel d'argent tel qu'un thiocyanate d'argent, ou un autre halogénure d'argent différent (par exemple du chlorure d'argent ou du bromure d'argent), bien que cet autre sel d'argent
puisse être présent à raison de quantités non décelables.
Bien que ce ne soit pas nécessaire pour obte-
nir tous leurs avantages, les émulsions définies selon l'invention sont de préférence sensibilisées chimiquement et spectralement de façon optimale, conformément aux pratiques courantes de fabrication Ceci signifie que
leur rapidité représente au moins 60 % du maximum du lo-
garithme de la rapidité qu'on peut attendre des grains dans la région spectrale de sensibilisation et dans des conditions prévues d'utilisation et de traitement Le logarithme de la rapidité est défini comme étant égal à (l-log E), o E est mesuré en lux seconde à une densité de 0,1 audessus du voile Une fois qu'on a caractérisé les grains d'halogénure d'argent d'un produit, il est possible d'estimer, à partir d'autres analyses
faites sur le produit et de l'évaluation de ses perfor-
mances, si une couche d'émulsion de ce produit a été
sensibilisée chimiquement et spectralement de façon op-
timale, par comparaison avec d'autres produits commerciaux
comparables Pour obtenir les avantages dé netteté pré-
sentés par les produits suivant l'invention, il est sans impartance que les émulsions aux halogénures d'argent aient été sensibilisées chimiquement ou spectralement de
façon efficace ou non efficace.
Une fois qu'on-a produit des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé par les procédés de précipitation, qu'on les a lavées et sensibilisées comme il a été décrit ci-dessus, on peut terminer la préparation en incorporant des additifs photographiques classiques, et on peut les utiliser dans des applications photographiques nécessitant la production d'une image d'argent, par exemple la photographie classique en noir
et blanc.
Les produits photographiques selon l'invention
destinés à f ormer des images d'argent peuvent être tan-
nés suffisamment pour éviter d'avoir à utiliser des tan-
nants supplémentaires pendant le traitement Ceci permet d'augmenter le pouvoir couvrant, par comparaison avec des produits photographiques tannés et traités de façon semblable, mais contenant des émulsions à grains non tabulaires En particulier il est possible de tanner les couches d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé et les autres couches colloïdes hydrophiles d'un produit photographique en noir et blanc suffisamment
pour réduire le gonflement des couches à moins de 200 %.
On détermine le pourcentage de gonflement (a) en faisant incuber le produit photographique à 380 C pendant trois jours à une humidité relative de 50 %, (b) en mesurant l'épaisseur de la couche, (c) en immergeant le produit
16264
photographique dans l'eau distillée à 210 C pendant 3.
minutes et (d) en mesurant le changement d'épaisseur de la couche Il est notamment préférable de tanner les produits photographiques prévus pour former des images d'argent dans la mesure o l'addition de tannants dans les solutions de traitement n'est pas nécessaire, mais
les émulsions utilisées selon la présente invention peu-
vent être soumises aux tannages de différente force cou-
ramment utilisés Il est en outre spécifiquement prévu
d'incorporer les tannants dans les solutions de traite-
ment, comme décrit par exemple dans Research Disclosure vol 184, août 1979, publication 18431, Paragraphe K, concernant particulièrement le traitement des produits radiographiques.
Des tannants incorporés ou prétannants habi-
tuellement utiles sont décrits dans Research Disclosure, Volume 176, décembre 1978, item 17643, Section X. On peut prévenir l'instabilité qui augmente la densité minimale dans les couches d'émulsion du type
négatif, c'est-à-dire le voile, ou qui augmente la densi-
té minimale ou diminue la densité maximale dans les cou-
ches d'émulsion positives-directes, en incorporant des agents stabilisants, des antivoiles, des agents inhibant
les effets des contraintes mécaniques, des agents stabi-
lisant l'image latente et des additifs semblables dans l'émulsion et les couches adjacentes avant le couchage, comme cela est décrit dans Research Disclosurevolume 176, décembre 1978, item 17643, Section VI La plupart des antivoiles efficaces dans les émulsions peuvent être aussi utilisés dans les révélateurs, et on peut les classer dans quelques catégories générales, comme cela a été proposé par C E K Mees, dans The Theory of the Photographic Process, 2 ème édition, Mac Millan, 1954,
pages 677 à 680.
Quand on utilise des tannants du type aldéhyde,
on peut protéger des couches d'émulsion par des anti-
voiles classiques.
En plus des sensibilisateurs, des tannants, des antivoiles et des stabilisants, on peut ajouter divers autres additifs photographiques classiques Le choix des additifs dépend de la nature exacte de l'application photographique et est à la portée du technicien Divers additifs utiles sont décrits dans Fesearch Disclosure,
volume 176, décembre 1978, publication 17643 On peut -
introduire des agents d'avivage optique, tels que décrits
dans la publication 17643 au paragraphe V On peut utili-
ser dans les couches d'émulsion ou dans les couches dis-
tinctes des produits photographiques selon l'invention, des substances absorbantes et diffusantes, décrites au paragraphe VIII On peut ajouter des adjuvants de couchage décrits au paragraphe XI, et des plastifiants et des lubrifiants décrits au paragraphe XII On peut ajouter des couches antistatiques décrites au paragraphe XIII Des
procédés d'introduction des additifs sont décrits au pa-
ragraphe XIV On peut incorporer des agents de matage décrits au paragraphe XVI On peut, si on le souhaite, incorporer des développateurs et des modificateurs de développment décrits aux paragraphes XX et XXI Quand les produits photographiques selon l'invention doivent servir pour des applications en radiographie, l'émulsion et les autres couches du produit radiographique peuvent prendre toutes les formes décrites dans Research Disclosure
publication 18431, citée ci-dessus Des couches d'émul-
sion décrites ici ainsi que les autres couches d'émulsion classiques aux halogénures d'argent, des intercouches, des surcouches et des substratum, si le produit selon l'invention en contient, peuvent être appliquées et séchées comme cela est décrit dans Research Disclosure,
Volume 176, décembre 1978, publication 17643, paragra-
phe XV.
Selon une pratique courante dans la techni-
que, il est prévu de mélanger les émulsions à grains
tabulaires d'indice de forme élevé de la présente inven-
tion soit avec une autre telle que celles décrites ci-
dessus, soit avec une émulsion classique, pour obtenir des caractéristiques spécifiques Par exemple, il est connu de mélanger des émulsions pour ajuster la courbe caractéristique d'un produit photographique dans un but déterminé On peut utiliser le mélange pour augmenter ou diminuer les densités maximales obtenues par exposition et traitement, pour diminuer ou augmenter la densité
minimale, et pour ajuster la forme de la courbe caracté-
ristique entre le pied et l'épaule On peut mélanger les émulsions utilisées selon l'invention avec des émulsions classiques aux halogénures d'argent telles que celles décrites dans Research Disclosure volume 176, décembre 1979, publication 17643, paragraphe I, particulièrement à l'alinéa F du paragraphe I. Quand on mélange une émulsion au chlorure d'argent à grains relativement fins avec les émulsions
de la présente invention, ou qu'on introduit cette émul-
sion au chlorure d'argent dans une couche adjacente, on obtient une augmentation supplémentaire de contraste et/ou de sensibilité, c'est-àdire qu'on améliore la relation rapidité/granularité de l'émulsion, comme cela est décrit aux brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 140 179
et 3 152 907.
Dans la forme la plus simple, les produits photographiques selon l'invention sont formés d'une
seule couche d'émulsion contenant une émulsion d'halogé-
nures d'argent à grains plats d'indice de forme élevé et un support photographique Bien entendu, ils peuvent comprendre plus d'une couche d'émulsion aux halogénures d'argent ainsi qu'une surcouche, un substratum et des intercouches Au lieu de mélanger les émulsions comme on l'a indiqué plus haut, on peut en général obtenir le même résultat en appliquant les émulsions à mélanger sous forme de couches distinctes L'application de couches distinctes pour obtenir la latitude d'exposition est bien connue dans la technique et a été décrite par Zelikman et Levi, "Making and Coating Photographic Emulsions", Focal Press, 1964, pages 234 à 238 et au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 662 228 et au brevet britannique 923 045 Il est en outre bien connu qu'on peut augmenter la rapidité
photographique quand on applique dans des couches dis-
tinctes des émulsions rapides et des émulsions lentes, au lieu de les mélanger Habituellement, on applique la
couche d'émulsion rapide plus près de la source de radia-
tion d'exposition que la couche d'émulsion lente On peut étendre ce moyen à au moins trois couches d'émulsion superposées De tels arrangements de couches sont prévus
dans la réalisation des produits selon l'invention.
On peut appliquer les couches des produits
photographiques sur divers supports Les supports photo-
graphiques typiques comprennent les films polymères, la fibre de bois, par exemple du papier, des plaques et des
feuilles métalliques, des supports de verre et de cérami-
que, munis d'un ou plusieurs substratums pour améliorer les propriétés adhésives, antistatiques, dimensionnelles, abrasives, antihalo, les caractéristiques de dureté et de friction, et/ou les autres propriétés superficielles
du support Ces supports sont bien connus dans la techni-
que Voir par exemple Research Disclosure volume 176,
décembre 1978, publication 17643, Section XVII.
On applique en général la ou les couches
d'émulsion sous forme de couches continues sur des sup-
ports ayant des surfaces principales planes opposées, mais ce n'est pas toujours le cas On peut appliquer les couches d'émulsion sous forme de segments de couches la-
téralement espacées sur la surface d'un support plat.
Quand la ou les couches d'émulsion sont segmentées, on utilise de préférence un support microcellulaire De tels supports sont décrits à la demande de brevet PCT W 080/01614 publiée le 7 août 1980 et au brevet belge correspondant 881 513 ainsi qu'au brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 307 165 La largeur des microcellules peut
être comprise entre 1 et 200/um et la profondeur attein-
dre 1000/um Il est en général avantageux que les micro-
cellules aient une largeur d'au moins 4/um et une profon-
deur inférieure à 200/um, les dimensions optimales étant comprises entre 10 et 100 um en largeur et en profondeur, pour des applications ordinaires de photographie en noir et blanc, particulièrement quand l'image photographique
doit être agrandie.
On peut exposer photographiquement les produits
photographiques selon l'invention de toute manière habi-
tuelle Voir en particulier Research Disclosure publica-
tion 17643, citée ci-dessus, paragraphe XVIII La présente
invention est particulièrement avantageuse quand l'expo-
sition photographique est réalisée avec un rayonnement électromagnétique appartenant à la région du spectre dans laquelle les sensibilisateurs spectraux inclus présentent
des maxima d'absorption Quand les produits photographi-
ques sont prévus pour enregistrer des expositions bleues, vertes, rouges ou infrarouges, des sensibilisateurs spectraux absorbant dans les parties bleues, vertes, rouges ou infrarouges du spectre sont présents Pour la formation d'images en noir et blanc, il est avantageux que les produits photographiques soient sensibilisés orthochromatiquement ou panchromatiquement, pour étendre la sensibilité dans tout le spectre visible L'énergie
rayonnante utilisée pour l'exposition peut être non co-
hérente ou cohérente, c'est-à-dire en phase, par exemple produite par des lasers Dans les limites de réponse utile déterminées par des techniques sensitométriques
classiques, on peut utiliser des expositions photogra-
phiques dans des conditions de température et/ou de pression ambiante, élevée, ou réduite, des expositions
de faible ou de forte intensité, des expositions conti-
nues ou intermittentes, des durées d'exposition allant de l'ordre de la minute jusqu'à des durées relativement
courtes de l'ordre de la milliseconde ou de la micro-
seconde, des expositions par solarisation, comme cela est décrit par T H James, The Theory of the Photographic Process, 4 ème édition, Mac Millan, 1977, Chapitres 4, 6,
17, 18 et 23.
Après l'exposition, on peut traiter de façon classique l'halogénure d'argent photosensible contenu dans les produits photographiques pour former une image visible, en mettant en contact cet halogénure d'argent
avec un milieu alcalin aqueux en présence d'un dévelop-
pateur contenu dans le milieu ou dans le produit.
Une fois l'image d'argent formée dans le pro-
duit photographique, il est de pratique courante de fixer l'halogénure d'argent non développé Les émulsions à grains tabulaires d'indice deforme élevé de l'invention
sont particulièrement avantageuses en ce qu'elles permet-
tent de réaliser le fixage plus rapidement, ce qui permet
d'obtenir des durées de traitement plus courtes.
Les produits photographiques et les techni-
ques décrites-ci-dessus pour produire des images d'argent peuvent être facilement adaptés à la production d'images en couleurs, par l'utilisation de colorants Le moyen probablement le plus simple pour obtenir une image en
couleurs projetable est d'incorporer un colorant classi-
que dans le support d'un produit photographique, et de
former une image d'argent comme il a été décrit ci-
dessus Dans les zones o se forme l'image d'argent, le produit ne peut plus transmettre la lumière, et dans les zones restantes, la lumière est transmise avec une couleur correspondant à la couleur du support On peut facilement former une image colorée de cette façon On
peut aussi obtenir les mêmes résultats en utilisant con-
jointement avec un produit contenant un support transpa-
rent, une couche ou un produit distinct contenant un
filtre coloré.
On peut former des images de colorant dans les produits photographiques aux halogénures d'argent par destruction ou formation sélective de colorant On peut utiliser des révélateurs contenant des formateurs d'image de colorant tels que les coupleurs décrits dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978, publication 17643,
section XIX paragraphe D Le révélateur contient un dé-
veloppateur chromogène (par exemple une amine primaire aromatique) qui est capable sous sa forme oxydée de
réagir avec le coupleur pour former le colorant.
On peut aussi, d'une manière classique, incor-
porer les coupleurs formateurs de colorant dans les pro-
duits photographiques On peut les incorporer en diverses
quantités pour obtenir différents résultats photographi-
ques Par exemple, on peut limiter la concentration en
coupleur par rapport au titre en argent à des valeurs in-
férieures à celles normalement utilisées dans des couches
d'émulsion de sensibilité intermédiaire ou plus rapide.
On choisit en général des coupleurs formateurs de colorant non diffusibles incolores et capables de
former des couleurs soustractives primaires, c'est-à-
dire du jaune, du magenta et du bleu-vert On peut uti-
liser des coupleurs formateurs de colorant ayant des
vitesses de réaction différentes dans des couches dis-
tinctes ou dans une seule couche, pour obtenir les résul-
tats souhaités dans des applications photographiques spécifiques. Les coupleurs formateurs de colorant peuvent
libérer au moment du couplage des groupes à effets pho-
tographiques tels que des inhibiteurs ou des accéléra-
teurs de développement, des accélérateurs de blanchiment, des développateurs, des solvants des halogénures d'argent, des agents modificateurs de tonalité, des tannants, des agents voilants, des antivoiles, des coupleurs concur- rents, des sensibilisateurs chimiques ou spectraux et
des dé-sensibilisateurs Les coupleurs libérant un inhi-
biteur de développement (DIR) sont bien connus dans la technique On connaît aussi des coupleurs formateurs de colorant et des composés ne formant pas de colorant qui,
par couplage, libèrent divers groupes à effet photogra-
phique On peut aussi utiliser des composés DIR qui ne
forment pas de colorant par réaction avec les développa-
teurs chromogènes oxydés On peut aussi utiliser des composés DIR qui se coupent par oxydation On a utilisé
des émulsions aux halogénures d'argent relativement in-
sensibles à la lumière, telles que les émulsions Lipmann, comme intercouches, et surcouches, pour empêcher ou
régler la migration des groupes inhibiteurs de développe-
ment.
Dans les produits photographiques, on peut incorporer des coupleurs chromogènes colorés tels que ceux utilisés pour former des masques intégraux pour des
images en couleurs négatives, et/ou des coupleurs con-
currents Les produits photographiques peuvent en outre contenir des stabilisants classiques pour l'image de colorant Tout ce qui vient d'être indiqué est décrit dans Research Disclosure, volume 176, décembre 1978,
publication 17643, Section VII.
On peut former ou renforcer des images de colorant par des procédés qui consistent à associer à un agent réducteur formateur d'image en couleurs, un agent oxydant sous la forme d'un complexe inerte d'un
métal de transition et/ou un péroxyde.
On peut produire des images en couleurs dans
les produits photographiques selon l'invention par des-
truction sélective de colorants ou de précurseurs de colorant, par exemple par des procédés de blanchiment
de colorants à l'argent.
Pour former des images en couleurs dans des produits photographiques aux halogénures d'argent, on
élimine habituellement l'argent développé par blanchiment.
On peut améliorer le blanchiment par incorporation d'un
accélérateur de blanchiment ou d'un précurseur d'accélé-
rateur de blanchiment dans la solution de traitement ou dans une couche du produit Dans certains cas, la quantité d'argent formé par développement est faible par rapport à la quantité de colorant produit, particulièrement dans les procédés comprenant un renforcement de l'image de colorant, tels que décrits ci-dessus, et on peut supprimer
le blanchiment de l'argent sans effet visuel important.
Dans d'autres applications, on garde l'image d'argent et
on produit une image de colorant pour augmenter ou com-
* pléter la densité fournie par l'image d'argent Quand on souhaite améliorer l'image d'argent par un colorant, on préfère habituellement former un colorant neutre ou une association de colorants qui ensemble produisent une
image neutre.
La présente invention peut servir à obtenir des images en couleurs D'une façon générale, tout produit
pour la photographie en couleurs de type classique con-
tenant au moins une couche d'émulsion d'halogénures d'ar-
gent, peut être amélioré simplement en ajoutant à cette couche d'émulsion (ou en la remplaçant par), une couche d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé,
conformément à la présente invention La présente inven-
tion trouve ainsi application dans la photographie en couleurs, indifféremment par synthèse trichrome additive
ou soustractive.
En ce qui concerne la formation d'image en
couleurs par synthèse additive, une application de l'in-
vention consiste à utiliser les réseaux de filtres élé-
mentaires, bleu, vert et rouge en combinaison avec un produit photographique conforme à la présente invention S et capable de fournir une image argentique A travers ce
réseau de filtres primaires additifs, on expose photo-
graphiquement un produit photographique comprenant une couche sensibilisée de façon panchromatique et constituée d'une émulsion selon la présente invention, c'est-à-dire à grains tabulaires d'indice de forme élevé Après le traitement et le développement d'une image argentique, l'examen de cette image argentique à travers le réseau de filtres permet d'observer une image en couleurs La meilleure façon d'exploiter ces images est de les examiner par projection Ainsi, à la fois le produit photographique et le réseau de filtres ont le même support transparent
en commun.
En appliquant l'invention au produit pour la photographie en couleurs par synthèse soustractive de
colorants, on peut obtenir d'autres avantages particuliers.
Ce type de produit photographique comprend un support et en général un ensemble de trois couches superposées d'émulsions aux halogénures d'argent pour enregistrer séparément le bleu, le vert et le rouge, en fournissant des images de colorant respectivement jaune, magenta et bleu- vert. Suivant un mode de réalisation préféré, une émulsion de bromoiodtire d-'argent à grains tabulaires d'indice de for-me élevé, sensibilisée par le minus bleu, conforme aux indications données ci- dessus, forme au
moins l'une des couches destinées à enregistrer la lu-
mière verte ou la lumière rouge dans un ensemble de trois couches d'émulsion servant à enregistrer le bleu, le vert et le rouge d'un produit pour la photographie en couleurs; en outre, cette émulsion à grains tabulaires
16264
est disposée pour recevoir, pendant l'exposition du produit photographique à une lumière neutre à 5500 'K, de la lumière bleue en plus de la lumière que l'émulsion est destinée à enregistrer La relation entre la lumière bleue et la lumière du minus bleu que la couche reçoit, peut être exprimée sous forme du facteur 4 log E, ou 4 log E = log ET log E
log ET représentant le logarithme de l'expo-
sition à la lumière verte ou la lumière rouge selon ce que l'émulsion à grains tabulaires enregistre et
log EB représentant le logarithme de l'expo-
sition à la lumière bleue que ces grains tabulaires re-
çoivent également (Dans chaque cas, E est exprimé en
lx.s à moins qu'on ne donne d'autres indications).
En pratique, selon la présente invention, une valeur de ôlog E inférieure à 0,7, et même inférieure
à 0,3, permet encore d'obtenir une reproduction accepta-
ble d'un sujet polychrome Ceci constitue un fait sur-
prenant si l'on considère la proportion élevée de grains de l'émulsion selon l'invention qui possède un diamètre supérieur à 0,7/um Avec une émulsion d'halogénures d'argent comparable, mais non tabulaire ou constituée de grains dont l'indice de forme est inférieur, le rendu des couleurs est perturbé d'une façon plus importante et
est inacceptable en général.
Suivant un mode spécifique et préféré de réalisation, un produit selon l'invention comprend un ensemble de trois émulsions enregistrant le bleu, le vert et le rouge dont au moins celles enregistrant le minus bleu sont des émulsions de bromoiodure d'argent conformes à la présente invention La couche d'émulsion enregistrant le bleu de cet ensemble de trois émulsions peut aussi avantageusement être une émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon la présente invention Selon un mode de réalisation préféré-, les
16264
grains tabulaires présents dans chacune des couches d'émulsion de cet ensemble de trois éléments possèdent une épaisseur inférieure à 0,3/um, un diamètre moyen au moins égal à 1,0/um et de préférence au moins égal à 2,0/um Suivant encore une forme préférée de la présente invention, les produits pour la photographie en couleurs présentent un indice de sensibilité ISO au moins égal à 180. Les produits pour la photographie en couleurs selon la présente invention n'ont pas besoin de couche filtrante jaune disposée entre la source d'exposition et les couches d'émulsion sensibles au vert et/ou au
rouge pour protéger ces couches de l'exppsition à la lu-
mière bleue Toutefois, une telle couche filtre jaune peut être présente et dans ce cas, sa densité peut être réduite à une valeur inférieure à celle de tout autre
couche filtrante jaune qu'on a pu utiliser jusqu'à pré-
sent pour protéger les couches d'émulsion sensibles au
vert et au rouge dans les produits photographiques des-
tinés à être exposés à la lumière du jour Suivant un mode de réalisation préféré, il n'y a pas de couches
d'émulsions enregistrant le bleu entre les couches d'é-
mulsion enregistrant le vert et/ou le rouge et la source de radiations servant à l'exposition C'est pourquoi, le produit photographique ne contient en pratique pas
de substances absorbant le bleu entre les couches d'é-
mulsion sensible au vert et sensible au rouge et la ra-
diation incidente de l'exposition.
Bien qu'il soit nécessaire qu'une seule des couches d'émulsion de bromoiodure d'argent enregistrant le vert ou le rouge soit constituée de grains tabulaires d'indice de forme élevé, le produit pour la photographie en couleurs contient au moins trois émulsions distinctes
pour enregistrer le bleu, le vert et le rouge respecti-
vement Les autres émulsions, c'est-à-dire les émulsions autres, que celles constituées de grains à indice de forme élevé, peuvent être des émulsions classiques de forme quelconque Différents types d'émulsions classiques sont décrits dans Research Disclosure, publication 17643 cité ci-dessus, I Suivant un mode de réalisation pré- féré de la présente invention, toutes les couches d'é
mulsion contiennent des grains de bromoiodure d'argent.
En particulier, au moins une couche d'émulsion enreais-
trant le vert et au moins une couche d'émulsion enreais-
trant le rouge sont constituées de grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé, conformément à la présente invention.
Si le produit comprend plus d'une couche d'émulsion pour
enregistrer le vert et/ou le rouge, le mode de réalisa-
tion préféré consiste à ce qu'au moins la-couche d'émul-
sion la plus rapide contienne les grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé, conformément aux indications ci-
dessus Bien entendu, toutes les couches d'émulsion en-
registrant le bleu, le vert et le rouge d'un produit
photographique peuvent d'une façon avantageuse être cons-
tituées de grains tabulaires tels que ceux décrits ci-
dessus, bien que cela ne soit pas nécessaire pour la
mise en oeuvre de la présente invention.
La présente invention S 'applique parfaitement aux produits pour la photographie en couleurs tels que
décrits ci-dessus dans lesquels la rapidité et le con-
traste des couches d'émulsion enregistrant le bleu, le vert et le rouge peuvent être très variables Etant donné que les couches d'émulsion de bromoiodure d'argent
à grains tabulaires d'indice de forme élevé, sensibili-
sées spectralement dans le vert ou le rouge, présentent une rapidité dans le bleu relativement faible, il est possible de disposer ces couches d'émulsion enregistrant le vert et/ou le rouge à n'importe quelle place dans un produit pour la photographie en couleurs, sans tenir compte des couches d'émulsion restantes et sans prendre
16264
les précautions classiques pour empêcher l'exposition
de ces couches d'émulsion à la lumière bleue.
La présente invention s'applique en particu-
lier aux produits pour la photographie en couleurs des-
tinés à la reproduction des couleurs par exposition à la lumière du jour Des produits photographiques de ce
type sont caractérisés en ce qu'ils fournissent des en-
registrements des expositions bleue, verte et rouge dont les contrastes sont à peu près harmonisés et dont les rapidités présentent des variations limitées lorsqu'on
les expose à une source de 5500 'K (lumière du jour).
L'expression "contraste à peu près harmonisé" signifie que le contraste des enregistrements bleu, vert et rouge diffèrent de moins de 20 % et de préférence de moins de
10 % par rapport à la valeur du contraste de l'enregis-
trement dans le bleu Les variations limitées de rapi-
dité des enregistrements dans le bleu, le vert et le rouge peuvent être exprimées sous forme d'une variation à log E qui est inférieure à 0,3 log E La variation de rapidité est la plus grande des différences entre la
rapidité des enregistrements vert ou rouge et la rapi-
dité de l'enregistrement bleu.
On peut déterminer les mesures de contraste
et de logarithme de rapidité nécessaires pour l'établis-
sement de ces relations dans un produit photographique selon l'invention, en exposant ce produit photographique à une température de couleur de 5500 'K à travers une échelle de densité spectralement non sélective (densité neutre), par exemple un objet témoin en carbone, puis en traitement le produit photographique de préférence dans les conditions correspondant à celles de l'usage auquel on le destine On mesure les densités dans le bleu, le vert et le rouge, par transmission de la lumière bleue à une longueur d'onde de 435,8 nm, de la lumière verte à une longueur d'onde de 546,1 nm et de la lumière rouge à une longueur d'onde de 643,8 nm, comme cela est décrit dans la norme américaine PH 2 1- 1952 publiée par American National Standards Institute (ANSI), 1430 Broadway, New York, N Y 10018; on obtient ainsi les courbes caractéristiques dans le bleu, le vert et le
rouge du produit photographique Si le produit photogra-
phique a un support réfléchissant plutôt qu'un support
transparent, on effectue à la place des mesures de den-
sité par réflexion A partir des courbes caractéristiques bleu, verte et rouge, on peut déterminer par des procédés bien connus la rapidité et le contraste Les techniques particulières de mesures de la rapidité et du contraste ne présentent aucun intérêt spécifique à partir du moment o chacun des enregistrements bleu, vert et rouge font
l'objet de mesure identiques afin de permettre des com-
paraisons De nombreuses techniques de mesures sensito-
métriques normalisées pour les produits photographiques en couleurs destinés à différentes applications ont été publiées par ANSI Ce sont par exemple les normes American
Standard PH 2 21-1979, PH 2 47-1979 et PH 2 27-1979.
Les produits pour la photographie en couleurs selon la présente invention permettent la reproduction des couleurs lorsqu'on les expose à la lumière du jour et ils fournissent des avantages particuliers par rapport
aux produits classiques présentant ces caractéristiques.
Dans les produits photographiques selon l'invention, la
rapidité dans le bleu des couches d'émulsion de bromo-
ioduie d'argent tabulaires et sensibilisées spectralement dans le vert et le rouge, est limitée et on peut utiliser cette rapidité limitée pour séparer la rapidité dans le bleu de la couche d'émulsion enregistrant le bleu et la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion enregistrant le minus bleu En fonction de l'application considérée,
l'utilisation de grains tabulaires dans les couches d'é-
mulsion enregistrant le vert et le rouge peut par elle-
16264
même fournir une séparation suffisante des réponses dans le bleu des couches d'émulsion enregistrant le
bleu et le minus bleu.
Pour certaines applications, il peut-être souhaitable d'augmenter encore la séparation entre la rapidité dans le bleu des couches enregistrant le bleu
et la rapidité dans le bleu des couches d'émulsion enre-
gistrant le minus bleu; pour cela on a recours aux techniques de séparation classiques qui viennent ainsi s'ajouter aux possibilités de séparation obtenues en utilisant les grains tabulaires à indice de forme élevé selon la présente invention Par exemple, dans un produit photographique, on peut disposer la couche d'émulsion enregistrant le vert la plus rapide dans la position la plus proche par rapport à la source de radiation et la couche d'émulsion enregistrant le bleu la plus rapide dans la position la plus éloignée par rapport à la source d'exposition; dans ce cas, la différence de rapidité dans le bleu des émulsions enregistrant le bleu et le
vert, bien qu'étant égale à 1,0 log E lorsque ces émul-
sions sont appliquées en couches séparées et exposées
séparément, peut être effectivement diminuée par l'ar-
rangement des couches; en effet, la couche d'émulsion enregistrant le vert reçoit toute la lumière bleue durant l'exposition, mais cette couche enregistrant le vert et les autres couches qui sont au-dessus peuvent absorber ou réfléchir une partie de la lumière bleue avant qu'elle
n'atteigne la couche d'émulsion enregistrant le bleu.
Dans un tel cas, augmenter la proportion d'iodure dans la couche d'émulsion enregistrant le bleu peut aider à augmenter la séparation des rapidités dansle bleu des couches enregistrant le bleu et le minus bleu qui est déjà obtenue en utilisant les grains tabulaires Quand on dispose une couche d'émulsion enregistrant le bleu dans une position plus proche de la source de radiation
16264
servant à l'exposition que la couche d'émulsion enregis-
trant le minus bleu, on peut utiliser une couche filtre jaune de densité limitée entre les couches d'émulsion enregistrant le bleu et le minus bleu afin d'augmenter la séparation entre le bleu et le minus bleu Toutefois, il n'est jamais nécessaire d'utiliser l'une quelconque de ces techniques classiques de séparation des rapidités de la façon dont elles sont utilisées-dans la technique antérieure pour obtenir un écart de 1 log E ou quelque chose d'approchant pour la séparation de la rapidité dans le bleu Toutefois, ceci reste possible si l'on désire une séparation exceptionnelle des rapidités dans le bleu
et dans le minus bleu, pour une application déterminée.
Ainsi, la présente invention permet d'atteindre
les objectifs qui, dans la photographie en couleurs, con-
ditionnent la reproduction exacte des couleurs dans des conditions d'éclairement équilibrés, tout en permettant
un choix plus large dans la réalisation du produit pho-
tographique, par rapport aux possibilités antérieures.
Les produits pour la photographie en couleurs sont souvent décrits de façon à mettre en évidence les différents éléments de couches formateurs de couleurs
qui les composent Le plus souvent, ces produits con-
tiennent trois de ces éléments superposés contenant chacun au moins une couche d'émulsion aux halogénures
d'argent capable d'enregistrer une exposition correspon-
dant à un tiers distinct du spectre et de produire en même temps l'image de colorant soustractive primaire complémentaire De cette façon, les éléments enregistrant le bleu, le vert et le rouge fournissent respectivement des images de colorant jaune, magenta et cyan Il n'est pas nécessaire que les substances formatrices de colorant d'image soient dans les éléments formateurs de colorant;
elles peuvent être fournies entièrement à partir de solu-
tions de traitement Lorsque les substances formatrices
16264
de colorants sont incorporés aux produits photographi-
ques, elles peuvent être disposées dans une couche d'é-
mulsion ou dans une couche destinée à recueillir un dé-
veloppateur oxydé ou un agent de transfert d'électrons oxydé en provenance d'une couche d'émulsion adjacente du
même élément formateur de colorant.
De façon à empêcher la migration de développa-
teurs oxydés ou d'agents de transfert d'électron oxydés entre deux éléments formateurs de colorant et d'éviter
ainsi l'altération des couleurs qui en résulte, une pra-
tique courante consiste à utiliser des substances qui
réagissent avec ces produits d'oxydation De telles subs-
tances peuvent être incorporées aux couches d'émulsion
elles-mêmes, selon les indications du brevet des Etats-
Unis d'Amérique 2 937 086, et/ou dans des intercouches entre chaque élément formateur de colorant, selon les
indications du brevet des Etats-Unis d'Amérique 2 336 327.
Chaque élément formateur de colorant peut ne contenir qu'une seule couche, mais le plus souvent il en
contient 2, 3 ou davantage, présentant différentes rapi-
dités photographiques Lorsque l'ordre des couches ne permet pas de disposer cet ensemble de couches d'émulsion de rapidités différentes dans un seul élément, il est courant de réaliser un produit photographique avec plusieurs (ordinairement 2 ou 3) éléments enregistrant
le bleu, le vert et/ou le rouge.
Selon la présente invention, au moins une
couche d'émulsion enregistrant le vert ou le rouge con-
tenant des grains tabulaires de bromoiodure d'argent con-
formes à l'invention, est disposée dans le produit photo-
graphique de façon à recevoir une proportion plus forte de lumière bleue durant l'exposition Cette proportion plus forte de lumière bleue qui atteint la couche d'émulsion
à grains tabulaires d'indice de forme élevé est la con- séquence d'une absorption plus faible de la lumière bleue
par le filtre jaune superposé ou bien résulte simple-
ment de l'élimination de ce filtre jaune La proportion
plus forte de lumière bleue qui atteint la couche d'é-
mulsion tabulaire peut aussi résulter d'une nouvelle disposition de l'élément formateur de colorant qui se trouve plus près de la source d'exposition Par exemple,
des éléments enregistrant le rouge et le vert et conte-
nant des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé enregistrant le vert et le rouge, peuvent être disposés plus près de la source d'exposition par rapport
à l'élément enregistrant le bleu.
Les produits pour la photographie en couleurs selon la présente invention peuvent présenter toute forme
compatible avec les conditions définies ci-dessus.
N'importe laquelle des six structures présentées dans "Spectral Studies of the Photographic Process" (tableau
27-a, p 211), Focal Press, New York, peut être utilisée.
En vue de fournir un exemple simple, il est possible
pendant la préparation d'un produit classique aux halo-
génures d'argent pour la photographie en couleurs, de lui ajouter une ou plusieurs couches d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé, sensibilisées au minus bleu et disposées de façon à recevoir l'exposition avec les autres couches d'émulsion Toutefois, dans la plupart des cas, on préfère remplacer une ou plusieurs couches d'émulsions classiques enregistrant le minus bleu par des couches correspondantes constituées de grains tabulaires à indice de forme élevé, éventuellement en
modifiant l'ordre des couches.
Pour illustrer l'invention, on a représenté
ci-dessous un certain nombre de structures préférées.
Structure I Exposition 4- B I TV I TR Structure II Exposition 4, TFB I TFV I TFR I LB I LV I LR Structure III Exposition TV TV I TR I B Structure IV Exposition TF V I
TFR
I TLV I T LR
I
B Structure V Exposition 4,
TFV
I TFR I TFB
I
TL.V I TLJR I
LB
Structure VI Exposition TFR
I.
TB I TFV I
TFR
I LV I LR Structure VII Exposition 4, TFR I
TFV
I TB I TFV
I
TLV I TF-R- I
TLR
Structure VIII Exposition TFR I FB LB I FV LV FR LR Structure IX Exposition TFR I FB LB I FV I FR -
I
LV I LR
B, V et R désignent respectivement des élé-
ments enregistrant le bleu, le vert et le rouge d'un
type classique quelconque.
T, en préfixe, signifie que la ou les couches d'émulsion contiennent des grains tabulaires d'indice
de forme élevé.
F, en préfixe, signifie que la couche présente une rapidité plus forte que celle d'au moins un autre élément qui, dans la structure enregistre la lumière dans
la même partie du spectre.
L, en préfixe, signifie que la couche d'émul-
sion est plus lente, c'est-à-dire' présente une rapidité plus faible que celle d'au moins un autre élément de la structure enregistrant la lumière dans la même partie du spectre. I, désigne une intercouche contenant une substance pour réagir avec les produits d'oxydation, mais
pratiquement sans filtre jaune.
Chaque élément rapide ou lent peut présenter une rapidité photographique différente de celle d'un autre élément de la structure qui enregistre la lumière
dans le même tiers -du spectre, par suite de S a disposi-
tion dans la structure, de ses propriétés inhérentes ou
de l'association de ces deux facteurs.
Dans les structures I à IX, on n'a pas repré-
senté la place du support En général, le support est le plus éloigné par rapport à la source d'exposition, c'est-à-dire que sur les schémas il se trouverait sous les couches d'émulsion Si le support est incolore et transmet la lumière non diffusée, c'est-à-dire s'il est
transparent, il peut être disposé entre la source d'expo-
sition et les couches D'une façon plus générale, le support peut être disposé entre la source d'exposition
et n'importe quelle couche formatrice de couleur enre-
gistrant une radiation pour laquelle le support est transparent. Dans la structure I, on constate qu'il n'y a
pas de filtre jaune Toutefois, conformément à la pra-
tique, dans les produits qui contiennent un filtre jaune, l'élément formateur de couleur enregistrant le bleu est disposé le plus proche de la source d'exposition Dans sa forme la plus simple, chaque élément de ce produit est
16264
constitué d'une couche unique d'émulsion aux halogénures d'argent Dans les variantes, chaque elément formateur
de couleur peut contenir 2 ou 3 couches différentes d'é-
mulsion aux halogénures d'argent ou davantage Dans le cas d'ensembles de 3 couches d'émulsion, on compare les couches qui dans chaque élément ont la rapidité la plus forte, on harmonise de préférence les contrastes et dans
ce cas, les rapidités photographiques des couches enre-
gistrant le vert et le rouge diffèrent de la rapidité de la couche enregistrant le bleu par un écart inférieur à 0,3 log E Quand, dans chaque élément, il y a 2 ou 3 couches d'émulsion de rapidité différente ou davantage, il y a aussi de préférence 2 ou 3 ensembles de trois couches d'émulsion ou davantage dans la structure I dont
le contraste est ainsi fixé et dont les rapidités pré-
sentent cette relation L'absence de filtre jaune en dessous de l'élément enregistrant le bleu augmente la
rapidité photographique de cet élément.
L'absence de filtre jaune dans les intercou-
ches n'est pas absolument nécessaire dans le cas de la
structure I On peut disposer entre les éléments enre-
gistrant le bleu et le vert un filtre jaune, à raison d'une quantité inférieure à la normale classique, sans s'écarter du cadre de la présente invention En outre l'intercouche séparant les éléments enregistrant le vert et le rouge peut de la même façon contenir aussi un
filtre jaune à raison d'une quantité pouvant aller jus-
qu'à celle utilisée de façon classique Lorsqu'on utili-
se de telles quantités de filtre jaune, il n'est pas
nécessaire de limiter la composition de l'élément enre-
gistrant le rouge aux grains tabulaires de bromoiodure d'argent, comme on l'a indiqué ci-dessus, mais on peut utiliser n'importe quelle forme de grains classique compatible avec les considérations requises de contraste
et de rapidité.
16264
-78 On ne reviendra pas sur les aspects communs
des structures II à IX Les explications qui suivent con-
cernent uniquement les aspects spécifiques à chacune des structures Dans la structure II, le bleu, le vert et le rouge sont enregistrés chacun par deux éléments dis- tincts au lieu d'incorporer les couches d'émulsion lentes et rapides enregistrant respectivement le bleu, le rouge ou le vert dans de mêmes éléments Il est seulement nécessaire que les couches d'émulsion des éléments les plus rapides soient constituées de grains tabulaires de bromoiodure d'argent selon l'invention Les éléments les plus lents enregistrant le vert et le rouge, à cause de
leur rapidité plus faible, et de la présence de la-cou-
che enregistrant le bleu plus rapide qui se trouve au-
* dessus, bénéficient d'une protection appropriée contre
l'exposition à la lumière bleue, sans qu'il soit néces-
saire d'utiliser un filtre jaune L'utilisation d'émul-
sions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé dans les couches d'émulsion des élé-
ments de faible rapidité enregistrant le vert et le rouge n'est pas exclue Si l'on place l'élément le plus rapide enregistrant le rouge sur l'élément le plus lent enregistrant le vert, on peut augmenter la rapidité selon les indications du brevet des Etats-Unis d'Amérique 4 184 876 ainsi qu'aux publications de demande allemande
2 704 797, 2 622 923, 2 622 924 et 2 704 826.
La structure III présente avec la structure I les différences suivantes: L'élément enregistrant le bleu est le plus éloigné de la source d'exposition Par suite, l'élément enregistrant le vert est le plus proche de la source d'exposition et l'élément enregistrant le rouge est plus
proche de la source d'exposition que dans le cas clas-
sique Cette disposition est très avantageuse pour ob-
tenir des images en couleurs de grande netteté et dont
16264
la qualité des couleurs est excellente L'élément en-
registrant le vert dont la contribution à l'impression visuelle de l'image en couleurs est la plus importante, se trouvant le plus près de la source d'exposition, il peut fournir une image de grande netteté, puisqu'il ne
se trouve aucune couche interposée pour diffuser la lu-
mière L'élément enregistrant le rouge, qui vient en second pour la contribution à l'impression visuelle d'une image en couleurs, reçoit une lumière qui a traversé
seulement l'élément enregistrant le vert et qui par con-
séquent n'a pas été diffusée par un élément enregistrant le bleu Bien entendu, l'élément enregistrant le bleu subit, par comparaison avec la structure I, une perte de netteté, mais cet inconvénient n'est pas significatif en regard des avantages résultant de la disposition des
éléments enregistrant le vert et le rouge, car la contri-
bution de l'élément enregistrant le bleu à l'impression
visuelle de l'image en couleurs est de loin la moins im-
portante. La structure IV dérive de la structure III elle comprend des éléments distincts, rapides et lents pour enregistrer le rouge, constitués d'émulsions à grains
tabulaires d'indice de forme élevé.
La structure V diffère de la structure IV par la présence d'un élément supplémentaire enregistrant le
bleu, disposé sur les éléments de faible rapidité enre-
gistrant le vert, le rouge et le bleu L'élément enregis-
trant le bleu le plus rapide comprend une émulsion de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé Dans ce cas, l'élément enregistrant le bleu le plus rapide contribue à absorber la lumière bleue et par suite à atténuer la transmission de la lumière bleue
sur les éléments enregistrant le vert et le rouge de ra-
pidité plus faible Une modification de structure consis-
te à ne pas utiliser d'émulsion à grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé dans les éléments enregistrant le
vert et le rouge, de plus faible rapidité.
La structure VI diffère de la structure IV
par la présence d'un élément à grains tabulaires enregis-
trant le bleu, entre les éléments enregistrant le vert et le rouge et la source d'exposition Ainsi qu'on l'a
indiqué ci-dessus, l'élément à grains tabulaires enregis-
trant le bleu peut être constitué d'une ou plusieurs couches à grains tabulaires enregistrant le bleu et
quand il y a ainsi plusieurs couches d'émulsion enregis-
trant le bleu, leur rapidité peut être différente Pour contrebalancer les effets de la position moins favorable
occupée par l'élément enregistrant le rouge, la struc-
ture VI prévoit un deuxième élément rapide enregistrant
le rouge qui est disposé entre l'élément à grains tabu-
laires enregistrant le bleu et la source d'exposition A cause de sa disposition favorable, ce deuxième élément rapide enregistrant le rouge est plus rapide que le premier élément rapide enregistrant le rouge, ceci dans la mesure o ces deux éléments sont constitués d'émulsions identiques Bien entendu, ce premier et ce deuxième
éléments rapides enregistrant le rouge peuvent être cons-
titués d'émulsions identiques ou différentes dont les rapidités relatives peuvent être ajustées par les techniques connues Au lieu d'utiliser deux éléments rapides enregistrant le rouge, on peut remplacer le deuxième élément rapide enregistrant le rouge par un
deuxième élément rapide enregistrant le vert.
La structure VII est identique à la structure
VI, excepté qu'elle prévoit à la fois un deuxième élé-
ment rapide enregistrant le rouge et un deuxième élément rapide enregistrant le vert disposé entre la source d'exposition et l'élément à grains tabulaires enregistrant le bleu Les structures VIII et IX sont du type classique o une intercouche avec un filtre jaune est disposée sous la couche enregistrant le bleu Toutefois, dans ces
structures, on utilise une émulsion d'halogénures d'ar-
gent à grains tabulaires d'indice de forme élevé dans les couches d'émulsion les plus proches de la source d'exposition Ces émulsions à grains tabulaires peuvent être sensibilisées pour enregistrer la lumière rouge ou pour enregistrer la lumière verte, ou peuvent être sensibilisées par paires pour enregistrer respectivement
les lumières rouge et verte.
Beaucoup d'autres structures intéressantes sont aussi possibles Les structures I à IX représentées constituent seulement des exemples Dans chacune de ces structures, la position des éléments enregistrant le vert et le rouge peut être échangée: la position des éléments les plus rapides enregistrant le rouge et le vert peut être échangée dans les différentes structures et/ou il peut en être de même pour les éléments les plus lents
enregistrant le vert et le rouge.
En général, pour la photographie en couleurs,
les émulsions sont disposées de façon à former un ensem-
ble de couches superposées contenant des substances for-
matrices de colorants incorporés, par exemple des cou-
pleurs, mais ceci n'est pas indispensable.
Trois constituants chromogènes contenant chacun une émulsion aux halogénures d'argent enregistrant la lumière correspondant à un tiers du spectre et un
coupleur formant le colorant soustractif primaire complé-
mentaire, peuvent être disposés ensemble dans une couche
unique d'un produit pour la photographie en couleurs.
Des exemples de produits de ce type sont donnés aux
brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 698 794 et 2 843 489.
C'est grâce à la séparation relativement im-
portante entre les sensibilités dans le bleu et le minus bleu des éléments enregistrant le vert et le rouge et constitués d'émulsions de bromoiodure d'argent à grains
16264
tabulaires, qu'on peut diminuer la quantité de filtre jaune ou même éliminer ces filtres jaunes et/ou disposer les couches suivant de nouvelles structures Pour mesurer la réponse relative des éléments enregistrant le vert et le rouge à la lumière'bleue dans un produit pour la
photographie en couleurs, une technique consiste à expo-
ser un échantillon d'un tel produit à travers une échelle de densité avec une lumière neutre, c'est-à-dire avec une lumière d'une température de couleur de 5500 'K, puis à traiter l'échantillon On expose ensuite un deuxième échantillon de la même façon, mais en intercalant un Filtre Wratten 98 qui transmet la lumière seulement entre 400 et 490 nm; on traite ensuite le produit de la même façon que précédemment En utilisant les densités par transmission dans le bleu, le vert et le rouge, déterminées
suivant la norme américaine PH 2 1-1952 mentionnée ci-
dessus, on peut tracer trois courbes caractéristiques pour chaque échantillon Les différences aet &' entre la rapidité dans le bleu du ou des éléments enregistrant le bleu et les rapidités dans le bleu respectivement du ou des éléments enregistrant le vert et le rouge, peuvent être déterminées à partir des relations suivantes
(A)4 = (BW 98 VW 98 (BN -NV
(B) t' = (BW 98 RW 9 B) (BN RN dans lesquelles BW 98 est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu exposé à travers un filtre Wratten 98; VW 98 est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le vert, exposé à travers le filtre Wratten 98; BW 98 est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le-rouge, exposé à travers le filtre Wratten 98; BN est la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu, exposé à la lumière neutre; VN est la rapidité dans le vert de l'élément
16264
enregistrant le vert exposé à la lumière neutre et RN est la rapidité dans le rouge de l'élément
enregistrant le rouge, exposé à la lumière neutre.
Dans la présente description, on admet que
les densités dans le bleu, le vert et le rouge sont dues uniquement aux éléments enregistrant respectivement le bleu, le vert et le rouge, ce qui revient à négliger les absorptions spectrales parasites des colorants jaune,
magenta et bleu vert De fait, l'importance de ces absorp-
tions parasites est rarement suffisante pour exercer un
effet pratique sur les résultats obtenus dans les appli-
cations mentionnées.
Les éléments enregistrant le bleu des produits
pour la photographie en couleurs selon l'invention pré-
sentent en l'absence de tout filtre jaune, une rapidité
dans le bleu qui est au moins égale à six fois, de pré-
férence au moins à huit fois, et suivant le mode de réa-
lisation optimal au moins à dix fois, la rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert et/ou le rouge constitués d'émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé conformes aux indications cidessus A titre de comparaison, on donne ci-dessous un exemple montrant que, dans un produit classique pour la photographie en couleurs, en l'absence de filtre jaune, la rapidité dans le bleu de l'élément enregistrant le bleu est inférieure à quatre fois ( 0,55 log E) la rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert par comparaison avec le facteur 10 ( 0,95 log E) indiqué ci-dessus pour un produit comparable conforme à l'invention Cette comparaison illustre l'avantage en ce qui concerne la diminution de rapidité dans le bleu des éléments enregistrant le vert, lorsqu'on utilise des émulsions de bromoiodure d'argent
constituées de grains tabulaires à indice de forme élevé.
On peut mesurer d'une autre façon la sépara-
tion entre les sensibilités dans le bleu et dans le minus bleu d'un produit pour la photographie en couleurs selon l'invention Cette autre mesure consiste à comparer la rapidité dans le vert d'un élément enregistrant le vert, ou la rapidité dans le rouge d'un élément enregistrant le rouge, avec la rapidité dans le bleu de ces mêmes éléments Les techniques d'exposition et de traitement
décrites ci-dessus sont encore utilisées, avec cette dif-
férence qrl'au lieu d'une exposition à la lumière neutre, on utilise une exposition au minus bleu en intercalant un filtre Wratten 9 qui transmet la lumière seulement au-delà de 490 nm On détermine ainsi les différences t," et à"' '
(C) 8 " = VW 9 VW 98
W 9 (D) 4 '=Rw 9RW 98
VW 98 et RW 98 ont la signification indiquée ci-
dessus. VW 9 est la rapidité dans le vert de l'élément enregistrant le vert exposé à travers le filtre Wratten 9 et, RW 9 est la rapidité dans le rouge de l'élément enregistrant le rouge exposé à travers le filtre Wratten 9.
De même que précédemment, l'absorption spec-
trale parasite produite par les colorants, rarement signi-
ficative, est négligée.
Les éléments enregistrant le rouge et le vert
et contenant des émulsions de bromoiodure d'argent tabu-
laires selon les indications ci-dessus, ont des rapidi-
tés dans le bleu et dans la région du spectre o elles sont sensibilisées spectralement qui sont au moins dans un rapport 10 ( 1,0 log E) et de préférence, au moins
dans un rapport 20 ( 1,3 log E) Ceci exprime la diffé-
rence entre les rapidités dans le bleu et les rapidités dans le minus bleu On donne ci-dessous un exemple dans
16264
lequel les rapidités sont dans un rapport supérieur à ( 1,35 log E), alors que dans un produit classique pour la photographie en couleurs comparable et ne contenant pas
de filtre jaune, les rapidités sont dans un rapport in-
férieur à 10 ( 0,95 log E). Si l'on compare les relations A et B et les relations C et D pour un même produit, les résultats ne sont pas identiques, même si les éléments enregistrant
le vert et le rouge sont identiques, sauf en ce qui con-
cerne le longueur d'onde de leur sensibilisation spec-
trale En effet, dans la plupart des cas, l'élément en-
registrant le rouge reçoit une lumière qui a déjà traversé l'élément enregistrant le vert Toutefois, si l'on prépare un deuxième produit identique au premier, mais dans lequel on a échangé la position des éléments enregistrant le vert et le rouge, on constate que l'élément enregistrant
le rouge du second produit présente des valeurs prati-
quement identiques pour les relations B et D par rapport
aux valeurs des relations A et C pour les éléments enre-
gistrant le vert du premier produit En d'autres termes, le choix de la sensibilisation spectrale dans le vert par opposition à la sensibilisation spectrale dans le
rouge n'a pas d'effet déterminant sur les valeurs quan-
titatives obtenues avec les relations ci-dessus C'est
pourquoi il est d'usage de ne pas distinguer les rapi-
dités dans le vert et dans le rouge lorsqu'on les compare à la rapidité dans le bleu, mais de les désigner d'une façon générique sous le nom de rapidité dans le minus bleu. Les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention sont avantageuses, parce que, par rapport aux émulsions non tabulaires ou
d'indice de forme plus faible, elles permettent de dimi-
nuer la diffusion de la lumière aux grands angles Comme on l'a déjà indiqué ci-dessus dans les commentaires relatifs à la figure 2, il est bien connu que la netteté de l'image diminue lorsque s'accroit l'épaisseur d'une
ou plusieurs couches d'émulsions aux halogénures d'argent.
Toutefois, la figure 2 montre aussi que la composante latérale de la diffusion-(x et 2 x) croît directement avec l'accroissement de l'angle Q Tant que l'angle 8 reste faible, le déplacement latéral résultant de la diffusion
reste faible et la netteté de l'image demeure bonne.
Les avantages caractéristiques qu'on peut obtenir en ce qui concerne la netteté, en utilisant les
grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'inven-
tion, résultent de la diminution de la diffusion aux grands angles On peut donner de ceci une démonstration quantitative Selon ce qui est représenté à la figure 4,
un échantillon d'émulsion 1, conforme à là présente des-
cription, est appliqué sur un support transparent 3 à raison de 1,08 g d'argent par mètre carré De préférence, l'émulsion et son support sont plongés dans un liquide
(non représenté à la figure) ayant un indice de réfrac-
tion approprié pour diminuer les effets de la réflexion
de Fresnel sur la surface du support et de l'émulsion.
La couche d'émulsion est exposée dans une direction per-
pendiculaire au plan du support au moyen d'une source de lumière 5 collimatée A partir de la source, la lumière suit un trajet matérialisé par la ligne en pointillé 7, formant un axe optique, qui rencontre l'émulsion au point A La lumière qui traverse le support et l'émulsion peut être détectée à une distance constante de l'émulsion sur une surface de détection hémisphérique 9 En un
point B qui se trouve à l'intersection de la prolonga-
tion du chemin optique et de la surface de détection,
on détecte un maximum d'intensité lumineuse.
On choisit arbitrairement un point C sur la surface de détection La ligne en pointillé reliant A et C forme un angle 0 avec une couche de l'émulsion En déplaçant le point C sur la surface de détection, on peut
faire varier l'angle 0 de 0 à 90 En mesurant l'inten-
sité de lumière diffusée en fonction de 0, il est pos-
sible, à cause de la symétrie de la diffusion de lumière autour de l'axe optique 7, de déterminer la distribution
de lumière cumulative en fonction de 0 En ce qui concer-
ne cette distribution, on peut consulter De Palma and
Gasper, "Determining the Optical Propoerties of Photo-
graphic Emulsions by the Monte Carlo Method", Photographic Science and Engineering, Vol 16, No 3, Mai-Juin 1971,
pp 181-191.
Après avoir déterminé la distribution de lu-
mière cumulative en fonction de 0 pour des valeurs de O à 90 dans le cas de l'émulsion 1 selon l'invention, on
reprend le même procédé dans le cas d'une émulsion clas-
sique constituée de grains dont le volume moyen est le même et appliquée avec le même titre en argent sur une autre partie du support 3 On compare les distributions de lumière cumulative en fonction de 0, dans le cas des deux émulsions, pour des valeurs de 0 allant jusqu'à 700 et dans certains cas jusqu'à 800 et davantage; cette comparaison montre que la quantité de lumière diffusée
est plus faible avec les émulsions selon l'invention.
Dans la figure 4, l'angle Q est complémentaire de l'angle 0 La diffusion est donc évaluée par référence à l'angle e Ainsi, les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, présentent une moins grande diffusion aux grands angles Etant donné que la
diffusion aux grands angles contribue notablement à di-
minuer la netteté de l'image, les émulsions selon l'in-
vention permettent dans chaque cas d'augmenter cette netteté.
Dans la présente description, le terme "angle
de captage" désigne la valeur de l'angle e pour laquelle
la moitié de la lumière qui atteint la surface de détec-
16264
tion est contenue dans une surface sous-tendue par un cône formé par la rotation de la ligne AC autour de l'axe
polaire-de l'angle O alors que l'autre moitié de la lu-
mière qui atteint la surface-de détection se trouve dans la partie restante de la surface. Les considérations de caractère théorique qui suivent à propos de la diminution de la diffusion aux
grands angles, ne peuvent limiter la présente invention.
On suppose que les faces principales d'un
cristal plat, d'indice de forme élevé, ainsi que l'orien-
tation des grains dans la couche sont responsables des améliorations de netteté On a observé que les grains
tabulaires présents dans les couches d'émulsion aux halo-
génures d'argent sont approximativement alignés parallè-
lement à la surface plane du support sur lequel la couche est appliquée Ainsi, la lumière, dont la direction est perpendiculaire au produit photographique, présente une incidence également perpendiculaire à l'une des faces principales des cristaux La faible épaisseur des grains tabulaires, de même que leur orientation dans la couche, permet aux émulsions selon l'invention d'être appliquées en couches plus minces que les émulsions classiques, ce qui contribue aussi à améliorer la netteté Toutefois, les couches d'émulsion d'un produit selon l'invention voient leur netteté améliorée, même quand leur épaisseur
est comparable à celle des couches d'émulsion classiques.
Selon un mode de réalisation spécifique de l'invention qui est aussi préféré, les couches d'émulsion sont constituées de grains tabulaires d'indice de forme élevé dont le diamètre moyen minimum est au moins de 1/um et mieux encore de 2/um -En augmentant le diamètre moyen des grains,on peut obtenir à la fois une meilleure rapidité et une meilleure netteté Bien que les diamètres
moyens de grains maximum puissent varier selon la granu-
larité tolérable dans une application déterminée, les diamètres moyens maximum des grains d'indice de forme élevé des émulsions selon l'invention sont dans tous les cas inférieurs à 30/um, de préférence inférieurs à /um et selon un mode de réalisation avantageux, ne sont pas supérieurs à 10 /um. En plus des avantages relatifs à la netteté indiqués ci-dessus pour les diamètres moyens mentionnés, on peut avec les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé éviter un certain nombre d'inconvénients dont souffrent les émulsions classiques constituées de grains ayant un diamètre moyen de cet ordre Tout d'abord, il est difficile de préparer des émulsions classiques non
tabulaires dont les grains ont un diamètre moyen supé-
rieur à 2/um Ensuite, ainsi que l'a noté Farnell dans la publication citée plus haut, on observe une diminution des caractéristiques de rapidité lorsque le diamètre moyen
des grains est supérieur à 0,8/um Enfin, avec des émul-
sions classiques constituées de grains de diamètre moyen important, un plus grand volume d'argent est présent dans
chacun des grains, par comparaison avec des grains tabu-
laires de diamètre comparable Par conséquent, à moins de réaliser des couches d'émulsion classique dont le titre
en argent est plus élevé, ce qui constitue un inconvé-
nient pratique indéniable, le grain obtenu avec une émul-
sion classique constituée de grains de diamètre moyen
important, est supérieur au grain obtenu avec des émul-
sions selon l'invention constituées de grains dont le dia-
mètre moyen est le même D'autre part, si les émulsions classiques à gros grains sont utilisées avec ou sans augmentation du titre argentique, ceci conduit à préparer des couches plus épaisses pour tenir compte des épaisseurs importantes de ces grains de grand diamètre Toutefois, l'épaisseur des grains tabulaires peut rester très faible même quand les diamètres dépassent les valeurs indiquées
pour obtenir les avantages en ce qui concerne la netteté.
Ces avantages de netteté qu'on peut obtenir avec les grains tabulaires résultent en partie de la forme des grains indépendamment de leur diamètre moyen et c'est pourquoi ces grains permettent d'améliorer la netteté par comparaison avec les grains non tabulaires classiques.
Bien qu'il soit possible de diminuer la dif-
fusion aux grands angles avec des monocouches d'émulsion
à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'in-
vention, ceci ne signifie pas nécessairement que la dif-
fusion aux grands angles soit diminuée dans les couches
d'un produit pour la photographie en couleur Dans cer-
tains assemblages de couches pour la photographie en couleurs, les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention peuvent en effet provoquer
une altération de la netteté des couches sous-jacentes.
Dans la structure I, on constate que la couche d'émulsion enregistrant le bleu se trouve la plus proche de la source de radiation servant à l'exposition, alors que la couche d'émulsion sous-jacente enregistrant le vert est constituée d'une émulsion à grains tabulaires selon l'invention Cette couche d'émulsion enregistrant le vert
est elle-même au-dè 6 ssus de la couche d'émulsion enregis-
trant le rouge Si la couche d'émulsion enregistrant le
bleu contient des grains dont le diamètre moyen est com-
pris entre 0,2 et 0,6/um, comme c'est en général le cas pour beaucoup d'émulsions non tabulaires, on observera une diffusion maximale de la lumière passant à travers cette couche avant d'atteindre les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge Malheureusement, si la lumière a déjà été diffusée avant d'atteindre la couche d'émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé
formant la couche enregistrant le vert, les grains tabu-
laires peuvent diffuser davantage qu'une émulsion clas-
sique la lumière qui les traverse pour atteindre la cou-
che enregistrant le rouge Par conséquent, le choix des
16264
émulsions et la disposition des couches entraînent dans ce cas particulier une dégradation significative de la netteté de la couche d'émulsion enregistrant le rouge, dégradation qui est plus importante que celle qui serait observée si ce produit ne comprenait pas d'émulsion selon l'invention. Afin d'obtenir au mieux les avantages de la présente invention en ce qui concerne la netteté, dans une couche d'émulsion qui se trouve sous une couche à
grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'inven-
tion, il est souhaitable que cette couche à grains tabu-
laires soit disposée de telle façon qu'elle reçoive une
lumière pratiquement non diffusée, de préférence une lu-
mière transmise de façon pratiquement spéculaire En d'autres termes, dans les produits photographiques selon la présente invention, on obtient des améliorations de netteté dans les couches d'émulsion disposées sous les couches d'émulsion à grains tabulaires seulement si ces
couches d'émulsion à grains tabulaires ne sont pas elles-
mêmes disposées sous une couche dont la turbidité provo-
que une diffusion de la lumière Par exemple, si une couche d'émulsion enregistrant le vert, constituée de grains d'indice de forme élevé selon l'invention, est disposée sur une couche d'émulsion enregistrant le rouge et sous une couche d'émulsion Lippmann et/ou une couche
d'émulsion enregistrant le bleu à grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé selon l'invention, la netteté de la
couche enregistrant le rouge sera améliorée par la pré-
sence des couches d'émulsion à grains tabulaires qui se trouvent audessus Si l'angle de captage de la couche
ou des couches se trouvant sur la couche d'émulsion en-
registrant le vert qui comprend des grains tabulaires d'indice de forme élevé est inférieur à environ 100, on peut obtenir une amélioration de la netteté de la couche enregistrant le rouge Il est bien sûr sans importance que la couche enregistrant le rouge soit elle-même une couche à grains tabulaires d'indice de forme élevé selon l'invention, au moins en ce qui concerne les effets des couches se trouvant au-dessus sur la netteté de la couche enregistrant le rouge.
Dans un produit pour la photographie en cou-
leurs contenant plusieurs éléments formateurs de couleurs
disposés les uns au-dessus des autres, il est préférable.
qu'au moins la couche d'émulsion destinée à être la plus proche de la source de radiation servant à l'exposition,
soit constituée d'une émulsion à grains tabulaires d'in-
dice de forme élevé, afin de profiter des avantages pro-
curés par cette invention en ce qui concerne la netteté de l'image Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de la présente invention, chaque couche d'émulsion qui est disposée de façon à être la plus proche d'une
source de radiation par rapport à une autre couche d'é-
mulsion, est constituée d'une émulsion à grains tabulaires d'indice de forme élevé Les dispositions de couches II
à VII décrites ci-dessus constituent des exemples de pro-
duits pourla photographie en couleurs qui selon la présente invention permettent d'obtenir une amélioration
significative de la netteté des couches d'émulsion sous-
jacentes.
On s'est servi des produits pour la photogra-
phie en couleurs pour illustrer les avantages que les émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevé permettent d'obtenir en ce qui concerne la netteté; mais
on peut aussi améliorer la netteté des produits à plu-
sieurs couches pour la photographie en noir et blanc,
c'est-à-dire des produits formant des images argentiques.
D'une façon courante, on sépare les émulsion formant des images en noir et blanc en couches rapides et en
couches lentes Si on utilise les émulsions à grains ta-
bulaires selon la présente invention dans les couches disposées le plus près des sources d'exposition, on
* améliore la netteté des couches d'émulsion sous-jacentes.
Les exemples suivants illustrent l'invention.
Dans chacun des exemples suivants, on agite vigoureusement le contenu du réacteur pendant tout le
temps o l'on introduit les sels d'argent et les halo-
génures Les pourcentages sont exprimés en masse à moins
d'une autre indication Le terme M exprime la concen-
tration molaire Toutes les solutions sont aqueuses à
moins d'une autre indication.
EXEMPLE 1
On prépare une émulsion à grains tabulaires de bromoiodure d'argent ayant un diamètre moyen de grain de 1,7/um (teneur moyenne totale en iodure v 8, 9 % en
mole), par précipitation en double jet à débit accéléré.
A 4,5 litres d'une solution aqueuse de géla-
tine (Solution A, 1,5 % en masse de gélatine d'os, 0,17 M en bromure de potassium) à 550 C et à p Br 0,77, on ajoute, par double jet et en agitant, avec des débits égaux et constants pendant 2 mn, une solution aqueuse de
bromure de potassium (Solution C, 2,15 M) et une solu-
tion aqueuse de nitrate d'argent (Solution F, 2,0 M).
(On consomme 1,36 % du nitrate d'argent total) Simulta-
nément, au même débit, on verse une solution aqueuse de
bromure de potassium (Solution B, 2,15 M) dans la solu-
tion C On arrête l'addition des solutions B et C au
bout de 2 minutes; on ajuste le p Br à 1,14 avec la solu-
tion F à 550 C On verse simultanément dans la solution C une solution aqueuse (Solution D) 1,87 M en bromure de potassium et 0,24 M en iodure de potassium, à débit accéléré (les débits sont multipliés pas 3,2 du début à la fin de la précipitation) pendant 21,4 mn En même temps, on ajoute dans le réacteur, par double jet, la solution C et la solution F, en utilisant le même débit accéléré (On consomme 83,7 % du nitrate d'argent total) et en maintenant le p Br à 1,14 On arrête l'addition des solutions D,C et F. On ajoute ensuite par double jet des solutions aqueuses de iodure de potassium (Solution E, 0,34 M) et de nitrate d'argent (Solution G, 2,0 M) au même débit, jusqu'à ce que le p Br atteigne 2,83 à 550 C (on consomme ,0 % du nitrate d'argent total) On utilise 5,88 moles
de nitrate d'argent pour préparer cette émulsion.
On refroidit l'émulsion à 350 C, on ajoute une solution aqueuse de gélatine phtalylée ( 1,2 1 à 11,5 %) (cf brevets des E U A 2 614 928 et 2 614 929), et on
lave l'émulsion deux fois par coagulation.
La figure 3 est une micrographie électronique d'une réplique de carbone de l'émulsion préparée dans cet exemple, grossie 10 000 fois Le diamètre'moyen des
grains est 1,7/um et leur épaisseur moyenne est 0,11 /um.
Les grains tabulaires ont un indice de forme moyen de 16:1 et représentent plus de 80 % de la surface totale
projetée des grains de bromoiodure d'argent.
La figure 5 représente un graphique donnant, en abscisse, le nombre total de moles de bromoiodure d'argent précipité, et en ordonnée, la teneur en iodure en mole % Initialement, l'iodure représente un très faible pourcentage de l'halogénure total A la fin de la précipitation, l'iodure représente 12 % en moles de l'halogénure total, et ainsi la concentration en iodure augmente à partir d'une valeur très faible dans la région centrale jusqu'à une valeur beaucoup plus élevée dans
une région annulaire entourant la région centrale.
EXEMPLE 2
On prépare une émulsion à grains tabulaires de bromoiodure d'argent ayant un diamètre moyen de grain d'environ 1,7/um (teneur moyenne totale en iodure: 7 %en mole), par précipitation en double jet à débit
accéléré.
A 4,5 litres d'une solution aqueuse de géla-
tine d'os (Solution A, bromure de potassium 0,17 M, gélatine: 1,5 % en masse) à 55 C et p Br 0,77, on ajoute
par double jet en agitant, une solution aqueuse de bro-
mure de potassium (Solution B, 2,33 M) et une solution aqueuse de nitrate d'argent (S Olution D, 2,0 M), au même
débit, pendant 2 mn (on consomme 1,58 % du nitrate d'ar-
gent total) A la fin des deux minutes, on arrête l'ad-
dition de la solution B, et on ajoute la solution D à débit constant pendant 10,7 mn (on consomme 8,43 % du nitrate d'argent total) jusqu'à ce que le p Br atteigne
1,14 à 55 C.
On ajoute la solution C (K Br 1,94 M et KI 0,18 M) et la solution D au réacteur par double jet à débit accéléré (les débits sont multipliés par 4,3 du début à la fin de l'addition) en 22 mn (on consomme 88,4 % du nitrate d'argent total) à p Br 1,14 On ajoute ensuite la solution E (Ag NO 3 2,0 M) à débit constant jusqu'à ce que le p Br atteigne 2,83 (on consomme 1,61 % du nitrate
d'argent total) On utilise 5,08 moles de nitrate d'ar-
gent pour préparer cette émulsion.
On refroidit l'émulsion à 35 C, on y ajoute 0,5 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée
( 25 % en masse de gélatine) et on lave 2 fois par coagu-
lation.
La figure 6 représente une micrographie élec-
tronique d'une réplique de carbone de l'émulsion préparée dans cet exemple, grossie 10 000 fois Le diamètre moyen des grains est 1,7/um et leur épaisseur moyenne est environ 0,06/um Les grains tabulaires ont un indice de forme moyen d'environ 28:1 et représentent plus de 70 % de la surface totale projetée des grains de bromoiodure d'argent.
EXEMPLE 3
On prépare une émulsion au bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevée, ayant une répartition pratiquement uniforme en iodure dans les
grains Cette émulsion sera désignée émulsion témoin 1.
Pour la préparer, on utilise un mode opératoire semblable à celui de l'exemple 2, mais l'iodure est présent dans le réacteur depuis le début de la précipitation, et il est uniformément réparti dans chaque grain de bromoiodure
d'argent, à une concentration moyenne de 9,0 % en moles.
Le diamètre moyen des grains est de 2,8/um, leur épaisseur '
moyenne est de 0,12/um Les grains tabulaires ont un in-
dice de forme moyen d'environ 23:1 et représentent plus de
% de la surface totale projetée des grains de bromoio-
dure d'argent.
On sensibilise chimiquement l'émulsion témoin 1, pendant 15 mn à 65 C, avec 100 mg de thiocyànate de sodium par mole d'argent, 7 mg de thiosulfate de sodium pentahydraté par mole d'argent, 3 mg de tétrachloroaurate de potassium par mole d'argent, et 30,4 mg d'iodure de
3-méthylbenzothiazolium par mole d'argent, et on la sen-
sibilise spectralement avec 695 mg par mole d'argent du
sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-
'-phényl-3 '-( 3-sulfobutyl Y-3-( 3-sulfopropyl)oxocarbo- cyanine, appelé ci-après sensibilisateur A, et avec 670 mg par mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde
d'anhydro-11-éthyl-l,l',bis( 3-sulfopropyl)napthl 1,2-dl-
oxazolocarbocyanine, appelé ci-après sensibilisateur B.
On prépare une seconde émulsion témoin, dési-
gnée émulsion témoin 2, de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, ayant une répartition en iodure pratiquement uniforme dans chaque grain Le procédé de préparation est semblable à celui utilisé pour
l'émulsion témoin 1, sauf que la concentration pratique-
ment uniforme en iodure dans les grains de bromoiodure d'argent est de 12 % en moles Le diamètre moyen des grains est de 3,2/um et leur épaisseur moyenne est de 0,12/urn Les grains tabulaires ont un indice de forme moyen de 27/1 et représentent plus de 80 % de la surface
totale projetée des grains de bromoiodure d'argent.
On sensibilise chimiquement et spectralement l'émulsion témoin 2, de la même manière que l'émulsion témoin 1, sauf que la teneur en thiosulfate de sodium
pentahydraté est de 18 mg/mole Ag, la teneur en tétra-
chloroaurate de potassium est de 10 mg/mole Ag, la teneur en iodure de 3méthylbenzothiazolium est de 15,2 mg/mole Ag, la maturation a lieu en 5 mn au lieu de 15 mn, à 650 C; la teneur en sensibilisateur A est de 870 mg/mole Ag et
la teneur en sensibilisateur B est de 838 mg/mole Ag.
On prépare comme à l'exemple 1 une émulsion
utile dans un produit photographique conforme à l'inven-
tion, désignée ci-après exemple 3 Les grains de bromo-
iodure d'argent tabulaires d'indice de forme élevé obtenus ont une concentration superficielle en iodure de 12 % en moles et une concentration moyenne en iodure de 8,9 % en mole, ce qui reflète la concentration beaucoup plus faible
en iodure dans la région centrale que dans la région an-
nulaire latérale entourant la région centrale Le diamètre moyen des grains est de 2,1 /um et leur épaisseur moyenne est de 0,12/um Les grains tabulaires ont un indice de forme moyen d'environ 17/1 et représentent plus de 80 % de la surface totale projetée des grains On sensibilise
l'émulsion chimiquement et spectralement de façon opti-
male, d'une manière semblable à l'émulsion témoin 1, sauf que la concentration en sensibilisateur A est de 870 mg/mole Ag, celle du sensb ilisateur B est de 838 mg/mole d'Ag, et la durée de la maturation chimique est de 5 mn
à 65 WC Si les émulsions témoins 1 et 2 avaient été sen-
sibilisées chimiquement et spectralement de façon identique à l'émulsion de l'exemple 3, leur sensibilisation aurait été inférieure à la sensibilisation optimale pour les sensibilisateurs chimiques et spectraux utilisés, et
leurs propriétés photographiques (par exemple la rela-
tion rapidité/granularité)auraient été altérées.
Si on compare l'émulsion de l'exemple 3 avec
les émulsions témoins 1 et 2, on peut voir que l'émul-
sion témoin 1 a environ le même pourcentage d'iodure que l'émulsion de l'exemple 3, mais uniformément réparti dans tout le grain L'émulsion témoin 2 a environ la même concentration superficielle en iodure que l'émulsion de l'exemple 3, mais uniformément répartie dans tout le grain On dispose ainsi d'une comparaison directe entre une répartition uniforme de l'iodure dans les grains, d'une part, et à la fois la concentration moyenne et la concentration superficielle en iodure dans les grains conformes à l'invention, d'autre part (Les différences de détail dans la sensibilisation chimique et spectrale ne suffisent pas à expliquer les différences importantes
de performance photographique).
On applique séparément l'émulsion de l'exemple 3 et les témoins 1 et 2 sur un support de triacétate de cellulose, à raison de 1,07 g/m 2 d'argent et de 2,5 g/m 2 de gélatine, pour former un produit monochrome magenta à une seule couche Chaque produit contient aussi
0,75 g/m 2 du coupleur magenta A 1-( 6-chloro-2,4-dimé-
thylphényl)-3-lo -(m-pentadécylphénoxy)butyramidol-5-
pyrazolone, 3,2 g/mole Ag de 5-sec-octadécylhydroquinone-2-
sulfonate de potassium, et 3,6 g/mole Ag de 4-hydroxy-
6-méthyl- 11,3,3 a,7-tétraazaindène Les produits comprennent une surcouche de gélatine à raison de 0,90 g/m 2, et sont tannés avec 0,46 % en masse par rapport à la teneur en gélatine totale, de bis(vinylsulfonylméthyl)éther On expose pendant 1/100 S sous une échelle sensitométrique de densité O à 4,0 (plus un filtre Wratten No 9 et un filtre de densité neutre 1,75) à une source de lumière au tungstène de 600 W et 30000 K On traite à 37,7 C dans un développateur chromogène du type décrit dans la revue British Journal of Photography Annual, 1979, pp 204-206; on utilise des durées de développement de 3 mn i et de 4 mn , de façon à obtenir des contrastes égaux pour les différents échantillons, pour faciliter les comparaisons de granularité. On détermine la sensibilité relative dans le
vert et la granularité RMS de chacun des produits photo-
graphiques traités (On mesure la granularité RMS par le procédé décrit par H C Schmidt, Jr et J H Altman, Applied Optics, 9, pp 871-874, Avril 1970) On détermine
la granularité à une densité de 0,60 au-dessus du voile.
Les émulsions ont pratiquement une granularité semblable, mais l'émulsion de l'exemple 3 selon l'invention a une rapidité supérieure La relation rapidité/granularité de l'émulsion de l'invention est donc supérieure à celle des témoins (Les relations rapidité/granularité des témoins sont pratiquement les mêmes) Spécifiquement, on estime que la relation rapidité/granularité de l'exemple 3 est de + 15 à + 20 unités logarithmiques de rapidité , plus élevée que le témoin 1 ou le témoin 2 Le logarithme de la rapidité est égal à 100 ( 1-log E), log E étant
mesuré à une densité de 0,6 au-dessus du voile L'émul-
sion de l'exemple 3 présente une rapidité plus élevée que les émulsions témoins pour une granularité comparable, mais on peut se rendre compte d'après la discussion de la rapidité et de la granularité, que les émulsions telles
que définies ici peuvent aussi bien présenter une granu-
larité plus faible pour une rapidité comparable, ou la combinaison d'une meilleure rapidité et d'une meilleure granularité En d'autres termes, ce n'est pas seulement la rapidité, mais la relation rapidité/granularité, qui
est améliorée dans les émulsions de la présente invention.
Il faut noter que les émulsions témoins ne re-
présentent pas la technique antérieure, mais ont été prévues pour démontrer l'importance de la répartition de
l'iodure dans les grains.
EXEMPLES 4 ET 5
On prépare deux émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires d'indice de forme élevé, telles que définies ici On précipite l'émulsion de
l'exemple 4 de telle sorte que la concentration en io-
dure augmente brusquement pendant la croissance des grains.
On précipite l'émulsion de l'exemple 5 dans des condi-
tions telles que la concentration en iodure augmente
progressivement pendant la précipitation.
On prépare l'émulsion de l'exemple 4 de la manière suivante A 4,5 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os (Solution A, bromure de potassium 0,17 M, 1,5 % en masse de gélatine) à 550 C et p Br 0,77, on ajoute par double jet, en agitant, au même débit, pendant 2 mn, une solution aqueuse de bromure de potassium (Solution B-1, 3,3 M) et une solution aqueuse de nitrate d'argent (Solution C-1, 3,00 M) (On consomme 0,95 % du nitrate
d'argent total).
Au bout de 2 mn, on arrête l'addition de la solution B-1 On continue l'addition de la solution C-1 à débit constant jusqu'à ce que le p Br atteigne 1,14 à WC On ajoute ensuite des solutions aqueuses de bromure de potassium (Solution B-2, 3,00 M), d'iodure de potassium (Solution B-3, 0, 37 M) et de nitrate d'argent (Solution C-1) par triple jet, à p Br 1,14, et à débit accéléré
(le débit est multiplié par 10 du début à la fin), jus-
qu'à épuisement de la solution C-1 (environ 34 mn; on
consomme 89,5 % du nitrate d'argent total).
On ajoute ensuite par double jet, à débit
constant, une solution aqueuse de nitrate d'argent (Solu-
tion C-2, 3,00 M) et la solution B-3, jusqu'à ce que le p Br atteigne 2, 83 à 550 C ( 9,53 % du nitrate d'argent total est consommé) On utilise environ 6,3 moles de
nitrate d'argent pour préparer cette émulsion.
On refroidit l'émulsion à 350 C, on ajoute 0,90 litre d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée
( 18,1 % en masse de gélatine), et on lave 2 fois par coa-
gulation. L'émulsion obtenue a un diamètre moyen de grains de 2,4 /um, une épaisseur moyenne de grains de 0,09/um, et un indice de forme moyen de 26,6:1; les grains tabulaires représentent plus de B 05, de la surface totale
projetée des grains de bromoiodure d'argent.
On prépare l'émulsion de l'exemple 5 de la manière suivante: A 6,0 litres d'une solution aqueuse de gélatine d'os (Solution A, bromure de potassium 0,17 M, 1,5 % en masse de gélatine) à 550 C et p Br, 0,77, on ajoute par double jet pendant 2 mn une solution aqueuse de bromure de potassium (Solution B, 2,14 M) et une solution aqueuse de nitrate d'argent (Solution F, 2,01 M) (On consomme 0,96 % du nitrate d'argent total) Simultanément on introduit dans la solution B, au même débit, une solution aqueuse
de bromure de potassium (Solution C, 2,35 M).
Après ces deux minutes initiales, on arrête l'addition des Solutions B et C On continue l'addition de la solution F jusqu'à ce que le p Br atteigne 1,14 à
550 C (environ 16 mn) (On consomme 7,71 % du nitrate d'ar-
gent total) On ajoute ensuite les solutions B et F dans le réacteur, par double jet, à débit accéléré (le débit est multiplié par 4,43 du début à la fin) à p Br 1,14 et à 550 C jusqu'à épuisement de la solution F (On consomme 80,6 % du nitrate d'argent total) Simultanément, on
ajoute à la solution B, au même débit accéléré, une solu-
tion aqueuse (solution D) de bromure de potassium ( 1,89 M)
et d'iodure de potassium ( 0,25 M).
Quand la solution F est épuisée, on ajoute simultanément, à débit constant, dans le réacteur, des
16264
solutions aqueuses d'iodure de potassium (Solution E, 0,24 M) et de nitrate d'argent (Solution G, 2,00 M)
jusqu'à ce que le p Br atteigne 2,83 à 55 'C (environ 11 mn).
(On consomme 10,75 %k du nitrate d'argent total).
On refroidit l'émulsion à 350 C, on y ajoute 1,5 litres d'une solution aqueuse de gélatine phtalylée
( 13 % en masse de gélatine) et on lave 2 fois par coagu-
lation On utilise au total 8,34 moles de nitrates d'ar-
gent pour préparer cette émulsion.
L'émulsion obtenue a un diamètre moyen de grains de 2,1 um, une épaisseur moyenne de grains de 0,12/um et un indice de forme moyen de 17:1; les grains tabulaires représentent plus de 80 % de la surface totale
projetée des grains de bromoiodure d'argent.
On examine au microscope électronique la ré-
partition en iodure dans les émulsions obtenues Le procédé utilisé pour cet examen est celui décrit par J.I Goldstein et D B Williams, "X-Ray Analysis in the TEM/STEM", Scanning Electron Microscopy, 1977, vol 1, III Research Institute, Mars 1977, p 651 On place les grains à examiner sur la grille d'un microscope et on
refroidit à la température de l'azote liquide On bom-
barde avec un faisceau focalisé d'électrons, accélérés sous une tension de 80 k V, une plage de 0,2 /um, sur
chaque grain dont on examine la composition Le fais-
ceau d'électrons provoque l'émission de rayons X En mesurant l'intensité et l'énergie des rayons X émis, il est possible de déterminer le rapport iodure/bromure
dans le grain à l'endroit du bombardement d'électrons.
Pour servir de témoins pour déterminer la concentration en iodure, on examine aussi des grains tabulaires formés essentiellement de bromure d'argent, et des grains non
tabulaires formés essentiellement d'iodure d'argent.
Les résultats sont rassemblées au tableau I
ci-dessous.
16264
TABLEAU I
Pourcentage en mole d'iodurel Exemple Figure Plage C Plage M Plage N Plage E
4 7 5,1 11,5 11,7
4 8 3,7 10,8 11,0
4 9 4,3 11,2 11,1
10 2,4 7,6 10,3
il 2,9 4,4 8,3 * 10,1 En regardant le tableau I, on peut voir quel'émulsion de l'exemple 4 dans laquelle on a augmenté
brusquement la concentration en iodure durant la préci-
pitation, présente une concentration en iodure très voi-
sine dans le milieu du grain (plage M) et dans le bord du grain (plage E), cette concentration étant plus élevée
qu'au centre du grain (plage C) Au contraire, pour l'é-
mulsion de l'exemple 5, dans laquelle on a augmenté pro-
gressivement le pourcentage en iodure pendant la précipi-
tation, on observe une augmentation progressive de la teneur en iodure depuis le centre du grain (plage C) jusqu'au bord du grain (Plage E) Un seule mesure au
milieu du grain (plage M) permet d'observer cette augmen-
tation progressive, mais une seconde mesure au milieu du
grain (plage N) la met encore mieux en lumière.
EXEMPLES 6 à 9 illustrant le rapport rapidité/grain On prépare une série d'émulsion d'indices de
forme divers comme décrit ci-dessous La description des
caractéristiques physiques des émulsions est donnée au
tableau II ci-dessous.
EXEMPLE 6
A 5,5 litres d'une solution de gélatine à 1,5 %
et de bromure de potassium 0,17 M à 80 C, on ajoute,.
en agitant et par double jet, des solutions de bromure de potassium 2,2 M et de nitrate d'argent 2,0 M pendant 2 mn, en maintenant le p Br à 0,8 (on consomme 0,56 % du
nitrate d'argent total) On arrête l'addition de la so-
lution de bromure, et on continue l'addition de la solu-
tion de sel d'argent pendant 3 mn (on consomme 5,52 % du nitrate d'argent total) On ajoute ensuite les solutions de bromure et de sel d'argent en même temps, en maintenant le p Br à 1,0, à débit accéléré ( 2,2 fois plus rapide à la fin qu'au début), pendant 13 mn (On consomme 34,8 % du
nitrate d'argent total) On arrête l'addition de la solu-
tion de bromure, et on continue l'addition de la solution
de sel d'argent pendant 1,7 mn (on consomme 6,44 % du ni-
trate d'argent total) On aj Gutepar double jet une solu-
tion 1,8 M en bromure de potassium et 0,24 M en iodure de potassium, et la solution de sel d'argent, pendant ,5 mn, à débit accéléré, (multiplié par 1,6 du début à la fin), en maintenant le p Br à 1,6; on consomme 45,9 % du nitrate d'argent total On arrête l'addition des deux solutions, et on procède à une maturation pendant 5 mn avec 1,5 g de thiocyanate de sodium par mole d'argent On ajoute par double jet, à débits égaux, une solution 0,18 M d'iodure de potassium et la solution de sel d'argent, jusqu'à ce que le p Br atteigne 2,9; on consomme 6,8 % du
nitrate d'argent total.
On uti-lise environ 11 moles de nitrate d'argent au total On refroidit l'émulsion à 30 C et on la lave par le procédé de coagulation décrit au brevet des E U A 2 614 929 on ajoute à l'émulsion maintenue à 40 C, 464 g d'un sensibilisateur spectral au-vert, le sel de sodium
de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5 '-phényl-3 '-
( 3-sulfobutyl)-3-( 3-sulfopropyl)-oxacarbocyanine, par mole d'argent, et après 20 mn, on ajuste le p Ag à 8,4 On
ajoute à l'émulsion 3,5 mg de thiosulfate de sodium pen-
tahydraté par mole d'argent, et 1,5 mg de tétrachloroaurate de potassium par mole d'argent On ajuste le p Ag à 8,1 avec une solution de bromure de potassium et on chauffe
ensuite l'émulsion à 65 C pendant 5 mn.
EXEMPLE 7
A 5,5 litres d'une solution à 1,57 e de gélatine, 0,17 M en bromure de potassium, à 800 C et à p H 5,9, on ajoute, en agitant et par double jet, une solution 2,1 M de bromure de potassium et une solution 2,0 M de nitrate d'argent, pendant 2 mn, en maintenant le p Er à 0,8; on consomme 0,53 % du nitrate d'argent total On arrête
l'addition de la solution de bromure, et on continue l'ad-
dition de la solution d'argent pendant 4,6 mn, à une vitesse consommant 8, 6 % du nitrate d'argent total On ajoute ensuite en même temps les solutions de bromure et de sel d'argent, pendant 13,3 mn, en maintenant le p Br à 1,2, à débit accéléré (multiplié par 2,5 du début à la fin); on consomme 43,6 % du nitrate d'argent total On
arrête l'addition de la solution de bromure, et on con-
tinue l'addition de la solution de sel d'argent pendant
1 mn; on consomme 4,7 % du nitrate d'argent total.
On ajoute par double jet une solution 2,0 M en bromure de potassium et 0, 30 M en iodure de potassium et la solution de sel d'argent, pendant 13,3 mn, à débit
accéléré (multiplié par 1,5 du début à la fin) en mainte-
nant le p Br à 1,7 et en consommant 35,9 % du nitrate
d'argent total On ajoute à l'émulsion 1,5 g de thiocya-
nate de sodium par mole d'argent et on laisse l'émulsion pendant 25 mn On ajoute par double jet une solution 0,35 M en iodure de potassium et la solution de sels d'argent, à débit égal constant, pendant environ 5 mn, jusqu'à ce que le p Br atteigne 3,0; on consomme environ 6,6 % du nitrate d'argent total On utilise environ 11 moles de nitrate d'argent au total On ajoute ensuite une solution de 350 g de gélatine phtalylée dans 1,2 litre d'eau, on refroidit l'émulsion à 30 'C, et on lave par le procédé de coagulation de l'exemple 6 On sensibilise ensuite l'émulsion chimiquement et spectralement de
façon optimale, de la même manière que dans l'exemple 6.
16264
(La gélatine phtalylée est décrite aux brevets des
E.U A 2 614 928 et 2 614 929).
EXEMPLE 8
A 30,0 litres d'une solution à 0,8 % de gélatine contenant du bromure de potassium 0,10 M, à 750 C, on ajoute en agitant et par double jet, une solution 1,2 M de bromure de potassium et une solution 1,2 M de nitrate d'argent, pendant 5 mn, en maintenant le p Br à 1,0; on
consomme 2,1 % du nitrate d'argent total On ajoute en-
suite 5 litres d'une solution contenant 17,6 % de gélatine phtalylée, et on laisse l'émulsion pendant 1 mn On ajoute ensuite à l'émulsion la solution de nitrate d'argent jusqu'à ce que le p Br atteigne 1,35; on consomme 5,24 % du nitrate d'argent total On ajoute par double jet une solution 1,06 M en bromure de potassium et 0,14 M en iodure de potassium et la solution de sel d'argent, à débit accéléré (multiplié par 2 du début à la fin); on consomme 92,7 % du nitrate d'argent total, et on maintient le p Br à 1,35 On utilise approximativement 20 moles de nitrate d'argent au total On refroidit l'émulsion à 350 C, on lave par coagulation et on sensibilise chimiquement et spectralement de façon optimale de la même manière que
dans l'exemple 6.
EXEMPLE 9
A 4,5 litres d'une solution à 1,5 % de gélatine contenant du bromure de potassium 0,17 M, à 550 C et à
p H 5,6, on ajoute, en agitant et par double jet, une so-
lution 1,8 M de bromure de potassium et une solution
2,0 M de nitrate d'argent, à débits égaux constants, pen-
dant -1 mn, à p Br 0,8; on consomme 0,7 % du nitrate d'ar-
gent total On ajoute ensuite en même temps la solution de bromure, la solution de sel d'argent et une solution 0,26 M d'iodure de potassium, à débits constants égaux, pendant 7 mn, en maintenant le p Br à 0,8 et en consommant 4,8 % du nitrate d'argent total On continue ensuite le triple jet pendant une période supplémentaire de 37 mn, en maintenant le p Br à 0,8, à débit accéléré (multiplié par 4 du début à la fin); on consomme 94, 5 % du nitrate d'argent total On utilise au total environ 5 moles de nitrate d'argent On refroidit l'émulsion à 350 C, on ajoute 1 litre d'eau contenant 200 g de gélatine phtalylée, et on lave l'émulsion par coagulation On sensibilise ensuite l'émulsion chimiquement et spectralement de façon
optimale de la même manière que dans l'exemple 6.
Témoin 3 On précipite cette émulsion de la manière
décrite au brevet des E U A 4 184 877.
A 17,5 litres d'une solution aqueuse à 5 % de gélatine, à 650 C, on ajoute en agitant et par double
jet, une solution 4,7 M d'iodure d'ammonium et une solu-
tion 4,7 M de nitrate d'argent, à débits égaux constants, pendant 3 mn, en maintenant un p I de 2,1; on consomme
environ 22 % du nitrate d'argent utilisé pour la prépara-
tion des grains d'ensemencement On ajuste ensuite le débit des deux solutions de façon à consommer en 15 mn, environ 78 % du nitrate d'argent total utilisé pour la préparation des grains d'ensemencement On arrête ensuite l'addition de la solution d'iodure d'ammonium, et continue l'addition de la solution de nitrate d'argent jusqu'à
l'obtention d'un p I de 5,0 On utilise au total approxi-
mativement 56 moles de nitrate d'argent pour la prépara-
tion de l'émulsion d'ensemencement On refroidit l'émul-
sion à 30 WC et on l'utilise comme émulsion d'ensemencement pour la précipitation décrite ci-après Le diamètre moyen des grains est de 0,24/u M. On chauffe à 65 WC 15,0 litres à une solution à 5 % de gélatine contenant 4,1 moles de l'émulsion d'iodure d'argent préparée ci-dessus On ajoute par double
jet une solution 4,7 M de bromure d'ammonium et une so-
lution 4,7 M de nitrate d'argent, à débits égaux constants, pendant 7,1 mn, en maintenant le p Br à 4,7; on consomme
,2 % du nitrate d'argent total utilisé pour la précipi-
tation sur les grains d'ensemencement On continue l'ad-
dition de la solution de bromure d'ammonium seule jusqu'à
* ce que le p Br atteigne approximativement 0,9 et on arrête.
On ajoute ensuite 2,7 litres d'une solution 11,7 M d'hydroxyde d'ammonium et on laisse l'émulsion pendant mn On ajuste le p H a 5,0 avec de l'acide sulfurique, et on reprend l'introduction en double jet des solutions de bromure d'ammonium et de nitrate d'argent pendant
14 mn en maintenant le p Br à environ 0,9, à un débit con-
sommant 56,8 % du nitrate d'argent total On ajuste ensuite le p Br à 3,3 et on refroidit l'émulsion à 30 C On utilise
au total approximativement 87 moles de nitrate d'argent.
On ajoute 900 g de gélatine phtalylée, et on lave l'é-
mulsion par coagulation.
On ajuste le p Ag de l'émulsion à 8,8 et on ajoute 4,2 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium
pentahydraté et 0,6 mg par mole d'argent de tétrachloro-
aurate de potassium On procède ensuite à la maturation
en chauffant l'émulsion à 80 C pendant 16 mn, on refroi-
dit à 40 C, on ajoute 387 mg par mole d'argent d'un sensibilisateur spectral au vert, le sel de sodium de
l'hydroxyde d'anlydro-5-chloro-9-éthyl-5 '-phényl-3 '-( 3-
sulfobutyl)-3-( 3-sulfopropyl)oxacarbocyanine, et on laisse l'émulsion pendant 10 mn Les sensibilisations
chimique et spectrale sont optimales pour les sensibili-
sateurs utilisés.
Témoin 4 Cette émulsion est du type décrit au brevet
des E U A 3 320 069.
A 42,0 litres d'une solution 0,050 M en bromure de potassium, 0,012 M en iodure de potassium et 0,051 M en thiocyanate de potassium, contenant 1, 25 % de gélatine phtalylée, à 68 C, on ajoute par double jet, en agitant, à débits égaux, une solution 1,32 M en bromure de potassium et 0,11 M en iodure de potassium et une solution 1,43 M de nitrate d'argent, pendant environ
mn Dn consomme 21 moles de nitrate d'argent On re-
froidit l'émulsion à 35 C et on la lave par coagulation
suivant le procédé décrit au brevet des E U A 2 614 928.
On ajuste le p Ag de l'émulsion à 8,1 et on ajoute 5,0 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium
pentahydraté et 2,0 mg par mole d'argent de tétrachloro-
aurate de potassium On chauffe ensuite l'émulsion pour la maturation à 65 C, on la refroidit à 40 C, on ajoute 464 mg par mole d'argent d'un sensibilisateur spectral
au vert, le sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydre-5-
chloro-9-éthyl-5 '-phényl-3 '-( 3-sulfobutyl)-3-( 3-sulfo-
propyl)oxacarbocyanine, et on laisse l'émulsion pendant mn Les sensibilisations chimique et spectrale sont
optimales pour les sensibilisateurs utilisés.
Témoin 5 Cette émulsion est du type décrit au brevet
des E U A 3 320 069.
A 42,0 litres d'une solution 0,050 M en bro-
mure de potassium, 0,012 M en iodure de potassium, et 0,051 M en thiocyanate de potassium, contenant 1,25 % de gélatine phtalylée, à 68 C, on ajoute par double jet, en agitant, et à débits égaux, une solution 1, 37 M en bromure de potassium et 0,053 M en iodure de potassium,
et une solution 1,43 M de nitrate d'argent, pendant en-
viron 40 mn On consomme 21 moles de nitrate d'argent.
On refroidit ensuite l'émulsion à 35 C et on la lave
par coagulation de la même manière que le témoin 4.
On ajuste le p Ag de l'émulsion à 8,8 et on ajoute 10 mg par mole d'argent de thiosulfate de sodium
pentahydraté et 2,0 mg par mole d'argent de tétrachloro-
aurate de potassium On chauffe l'émulsion à 550 C pour la maturation, on refroidit à 40 'C, on ajoute 387 mg/mole
Ag d'un sensibilisateur spectral au vert, le sel de so-
dium de l'hydroxyde d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5 '-
phényl-3 '-( 3-sulfobutyl)-3-( 3-sulfopropyl)-oxacarbocyanine et on laisse l'émulsion pendant 10 mn Les sensibilisations
chimique et spectrale sont optimales pour les sensibili-
sateurs utilisés.
TABLEAU II
D * Le brevet des E U A 3 320 069 ne donne pas les indices de forme On les a déterminés en répétant les exemples et
en mesurant les grains.
Les émulsions 6 à 9 sont des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme élevée se trouvant dans les limites de dé-finition de l'invention Bien que certains grains tabuiaires de diamètre inférieur à 0,6/um, soient compris dans l'estimation du diamètre moyen des grains tabulaires et du pourcentage de surface projetée, dans ces exemples et les autres, sauf si leur exclusion est spécifiquement notifiée,il n'y a pas assez de grains de petit diamètre pour modifier de façon significative les chiffres indiqués Pour obtenir un indice de forme moyen représentatif pour les grains des émulsions témoins, on compare le diamètre moyen des grains à leur épaisseur moyenne Bien qu'on ne l'ait pas mesuré, on peut estimer par observation visuelle, dans chaque cas, que la surface projetée qui pourrait être attribuée aux quelques grains
Description physique des émulsions de bromoiodure
Emulsion Teneur en Diamètre Epaisseur Indlce de % de sur-
iodure des grains des grains forme moyen face pro-
(mole %) (,um) (urn) jetée À Exemple 6 6 3,8 0,14 27/1 > 50 Exemple 7 1,2 3,8 0,14 27/1 75 Exemple 8 12,0 2,8 0,15 19/1 90 Exemple 9 12,3 1,8 0,12 15/1 > 50 ITémoin 3 4,7 1,4 0,42 3,3/1 Témoin 4 10 1,1 0,40 2,871 * Témoin 5 5 1,0 -0,40 2,5/1 * l 11 tabulaires qui répondent aux critères de l'invention, c'est-à-dire une épaisseur inférieure à 0,3/um et un diamètre d'au moins 0,6/um, représente une très faible partie, s'il y en a, de la surface projetée totale de la population totale de grains des émulsions témoins.
On applique séparément les émulsion sensibili-
sées chimiquement et spectralement sur un support de tri-
acétate de cellulose, pour former un produit magenta à couche unique Chaque produit comprend une émulsion aux halogénures d'argent, à raison de 1,07 g d'argent/m 2 et 2,14 g/m 2 de gélatine à laquelle on a préalablement ajouté une dispersion dans un solvant du coupleur formateur
d'image magenta l-( 2,4-diméthyl-6-chlorophényl)-3-l" -
( 3-n-pentadécylphénoxy)-butyramidol-5-pyrazolone, à raison
de 0,75 g de coupleur par m 2, 3,2 g/mole Ag de 5-sec-
octadécylhydroquinone-2-sulfonate de potassium, comme agent inhibiteur de coloration parasite, et 3,6 g/mole Ag
de 4-hydroxy-6-méthyl-1,3,3 a,7-tétraazaindène comme anti-
voile On applique une surcouche formée de gélatine à raison de 0,88 g/m 2, et du bis(vinyl-sulfonylméthyl)éther comme tannant à raison de 1,75 % par rapport à la masse
totale de gélatine de toutes les couches.
On expose les produits photographiques obtenus,
pendant 1/100 s, sous une échelle sensitométrique de den-
sité O à 3,0, un filtre Wratten No 9 et un filtre neutre de densité 1,26, à une source de lumière au tungstène de 600 W et 3000 K On traite les produits à 37,7 C par un procédé de traitement chromogène du type décrit dans la
revue British Journal of Photography Annual, 1979, pp 204-
106 Les durées de développement varient pour produire
des densités de voile d'environ 0,10 On détermine la sen-
sibilité relative au vert et la granularité RMS pour chacun des produits photographiques (La granularité RMS est mesurée parle procédé décrit par H C Schmitt, Jr et
J H Altman, Applied Optics, 9, pp 871-874, Avril 1970).
16264
Les relations rapidité/granularité de ces
couches sont représentées à la Fig 12, qui est un gra-
phique donnant, en ordonnée, le logarithme de la rapidi-
té dans le vert, et en abscisse, la granularité RMS x 10.
La Fig 12 montre que les émulsions de bromoiodure d'ar- gent d'indice de forme élevé qu'on a sensibilisées de façon optimale chimiquement et spectralement, présentent une relation rapidité/granularité bien meilleure que celle des émulsions de bromoiodure d'argent dont l'indice de
forme est plus bas.
Il faut noter que cette expérimentation, faite sur des couches de produits à couche unique dans lesquels toutes les émulsions aux halogénures d'argent sont au même titre argentique et présentent un rapport argent/coupleur courant, constitue la meilleure façon d'illustrer la
relation rapidité/granularité d'une émulsion aux halogé-
nures d'argent sans introduire d'interaction perturba-
trice.
EXEMPLE 10
On prépare un produit à coupleurs incorporés pour la photographie en couleurs en appliquant dans l'ordre les couches suivantes sur un support de film en triacétate de cellulose Couche 1 Couche bleu-vert lente comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent, sensibilisée au rouge, de la gélatine, un coupleur formateur d'image bleu-vert, un coupleur coloré et un coupleur DIR.
Couche 2 Couche bleu-vert rapide comprenant une émul-
sion de bromoiodure d'argent sensibilisée dans le rouge plus rapide que celle de la couche 1, de la gélatine, un coupleur formateur d'image bleuvert, un coupleur coloré et un
coupleur libérant un inhibiteur de développe-
ment (coupleur DIR).
Intercouche comprenant de la gélatine et un
agent contre le voile jaune, la 2,5-di-sec-
dodécylhydroquinone. Couche magenta lente comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent sensibilisée au vert ( 1,48 g d'argent et 1,21 g de gélatine par
mètre carré) 0,88 g par mètre carré d'un cou-
pleur formateur de magenta, la l-( 2,4,6-tri-
chlorophényl)-3-l 3-( 2,4-diamylphénoxyacétamino)-
benzamidol-5-pyrazolone, 0,10 g par mètre carré
d'un coupleur coloré, la l-( 2,4,6-trichloro-
phényl)-3-lo -( 3-tert-butyl-4-hydroxyphénoxy)-
tétradécanamido-2-chloroanilinol-4-( 3,4-dimé-
thoxy)-phénylazo-5-pyrazolone, 0,02 g par mètre
carré d'un coupleur DIR, la 1-( 4-lI -( 2,4-di-
tert-amylphénoxy)butyramidolphényl)-3-pyrroli-
dino-4-( 1-phényl-5-tétrazolylthio)-5-pyrazolone
et 0,09 g par mètre carré de 5-sec-octadécyl-
hydroquinone-2-sulfonate de potassium (agent
contre le voile jaune).
Couche magenta rapide comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent sensibilisée au vert
plus rapide ( 1,23 g d'argent et 0,88 g de géla-
tine par mètre carré), 0,12 g par mètre carré
d'un coupleur magenta, la l-( 2,4,6-trichloro-
phényl)-3-l 3-( 2,4-diamylphénoxyacétamido)-
benzamidol-5-pyrazolone, 0,03 g par mètre
carré d'un coupleur coloré, la 1-( 2,4,6-tri-
chlorophényl)-3-lc -( 3-tert-butyl-4-hydroxy-
phénoxy)tétradécanamido-2-chloroanilinol-4-
( 3,4-diméthoxy)-phénylazo-5-pyrazolone et 0,05 g
par mètre carré de 5-sec-octadécylhydroquinone-
2-sulfonate de potassium.
Intercouche comprenant de la gélatine et un
agent empêchant le voile jaune, la 2,5-di-sec-
Couche 3 Couche 4 Couche 5 Couche 6 dodécylhvdroquinone.
Couche 7; Couche filtre jaune comprenant de l'argent col-
loidal jaune et de la gélatine.
Couche 8: Couche jaune lente comprenant une émulsion de bromoiodure d' argent sensibilisée dans le bleu,
de la gélatine, un coupleur formateur de colo-
rant jaune et un agent pour empêcher le voile
jaune, le 5-sec-octadécylhydroquinone.
Couche 9: Couche jaune rapide comprenant une émulsion de bromoiodure d'argent sensibilisée dans le bleu plus rapide, un coupleur formateur de jaune et
un agent empêchant le voile jaune, la 5-sec-
octadécylhydroquinone. Couche 10: Couche absorbant le rayonnement UV comprenant de la gélatine et un composé pour absorber le
rayonnement UV, le 3-(di-n-hexylamino)allyli-
dènemalononitrile. Couche 11: Surcouche protectrice comprenant de la gélatine
et du bis-vinylsulfonylméthyléther.
Dans chaque couche formatrice d'image, les émulsions aux halogénures d'argent sont constituées de grains polydispersés, d'indice de forme faible, du type
décrit au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069.
Toutes les émulsions sont sensibilisées de façon optimale
au soufre et à l'or en présence de thiocyanate et sensi-
bilisées spectralement aux régions appropriées du spectre visible L'émulsion utilisée dans la couche magenta rapide est une émulsion de bromoiodure d'argent à 12 % d'iodure en mole, qui est polydispersée (de 0, 5 à 1,5/um) et dont l'indice de forme est faible (environ 3:1); cette émulsion a été préparée d'une manière semblable à l'émulsion n 4
décrite ci-dessus.
On prépare un second produit pour la photo-
graphie en couleurs de la même façon, excepté que dans
la couche magenta rapide, on utilise à la place de l'émul-
sion à faible indice de forme, une émulsion de bromo-
iodure d'argent à 8,4 % en mole d'iodure constituée de grains tabulaires Les grains de cette émulsion ont une taille moyenne d'environ 2,5/um, une épaisseur inférieure ou égale à 0,12 /um, un indice de forme moyen supérieur à
:1 et leur surface projetée mesurée selon les indica-
tions données ci-dessus représente plus de 75 ,' de la surface projetée totale Les émulsions d'indice de forme élevé et faible reçoivent la nimesensibilisation optimale,
spectrale et chimique, selon la présente invention.
On expose chaque produit photographique pendant 1/50 ème de seconde à la lumière d'une source au tungstène de 55000 K d'une puissance de 600 W à travers une échelle
de densités colorées de 0 à 3,0 (avec en outre une densi-
té neutre de 0,60) On traite ensuite pendant 3 mn i dans un révélateur chromogène du type décrit dans British
Journal of Photography Annual, 1979 p 204-206 Les résul-
tats sensitométriques sont présentés au tableau III ci-
dessous.
TABLEAU III
COMPARAISON DES EMULSIONS TABULAIRES (INDICE DE FORME ELEVE) ET TRIDIMENSIONNELLES
(FAIBLE INDICE DE FORME) DANS DES PRODUITS A PLUSIEURS COUCHES FORMATEURS D'IMAGES
EN COULEURS
Couche magenta rapide Témoin
Exemple
Rouge Log Rapidité Vert
Log Gran.
Rapidité rms *
220 0,011
240 0,012
Bleu Log Rapidité _ I.-
* Mesurée à une densité de 0,25 au-dessus du voile; (ouverture 48/um).
o') a' Les résultats présentés dans le tableau III
montrent que les grains tabulaires de la présente inven-
tion permettent d'obtenir un accroissement de la sensi-
bilité dans le vert avec en même temps une très faible augmentation de granularitée. EXEMPLES 11 et 12
Relation rapidité/granularité des produits pour la photo-
graphie en noir et blanc.
Pour illustrer les avantages de l'invention en
ce qui concerne la photographie en noir et blanc, on pré-
pare cinq produits à partir des émulsions sensibilisées chimiquement et spectralement préparés ci-dessus (émulsions n 6, 9, 3, 4 et 5), en appliquant chacune de ces émulsions
sur un support de film en poly-téréphtalate d'éthylène.
Chaque produit comprend une émulsion aux halogénures d'ar-
gent à raison par mètre carré, de 3,21 g d'argent et 4,16 g de gélatine à laquelle on a jouté auparavant 3,6 g de 4-hydroxy-6-méthyl-l,3,3 a-7tétraazaindène (antivoile) par
mole d'argent Sur chaque émulsion, on applique une sur-
couche comprenant 0,88 g de gélatine par mètre carré et un tannant, le bis-(vinyl)sulfométhyl)-éther à raison de
1,75 % par rapport à la masse totale de gélatine.
Chaque produit photographique est exposé pen-
dant 1/100 ème de seconde à une source de lumière au tungstène de 3000 K d'une puissance de 600 watts et à travers une échelle de densité de O à 3, 0, associée à un filtre Wratten n 9, et à un filtre neutre d'une densité de 1,26 On développe les produits exposés à 20 C dans un
révélateur à l'hydroquinone et au sulfate de N-méthyl-p-
aminophénol (révélateur Kodak DK 50), pendant 5 mn en ce concerne les émulsions à indice de forme faible et pendant
3 mnl pour celles d'indice de forme élevé, de façon à ob-
tenir des courbes corrigées comparables Les mesures de rapidité et de granularité sont reportées sur le graphique de la figure 13 avec en abscisse la granularité RMS multiplié par dix et en ordonnée le logarithme de la rapidité dans le vert Les relations rapidité/granularité des émulsions témoins 3, 4 et 5 sont inférieures à celles
des émulsions 6 et 9 conformes à la présente invention.
EXEMPLES 13 et 14 illustrant l'accroissement de sépara- ration des rapidités entre les régions de sensibilisation
spectrale et les réglons de sensibilité naturelle.
On prépare quatre produits pour la photogra-
phie en couleurs désignés ci-après sous le nom de struc-
tures 1 à 4; excepté pour les caractéristiques de struc-
ture expressément identifiées ci-dessous, la structure de
ces éléments est la même.
Structure I Structure II Structure III Structure IV Exposition Exposition Exposition Exposition SC Sc SC S Cc
B B B B
I + FJ I I I + FJ
FV FV TFV TFV
I I I I
FR FR TFR TFR
I I I I
LV LV LV LV
I I I I
LR LR LR LR
2 2516264
SC est une surcouche de gélatine FJ est une couche contenant 0,69 g/im d'argent colloidal jaune servant de filtre jaune et les autres abréviations sont identiques à celles déjà indiquées pour les structures I à IX ci-dessus Les éléments enregistrant le bleu (B), le vert (V) et le rouge (R) dont l'indicatif
ne comprend pas la lettre T sont constitués avec des émul-
sions de bromoiodure d'argent à faible indice de forme, préparées selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique
3 320 069 Les couches correspondantes dans les diffé-
rentes structures présentent la même teneur en iodure, à
moins qu'il ne soit spécifié autrement.
L'émulsion rapide à grains tabulaires sensibili-
sés dans le vert (identifiée avec la lettre T dans les
schémas ci-dessus), est préparée de la façon suivante.
A 2,25 1 d'une solution aqueuse à 1,5 % en masse de gélatine d'os contenant du bromure de potassium ( 0,17 M, solution A), à 80 'C et dont le p Br est 0,77, on ajoute simultanément par double jet en deux minutes et à débit constant, des solutions aqueuses de bromure de potassium ( 2,19 M, solution B-1) et de nitrate d'argent ( 2,0 M, solu-
tion C-1) (on a ainsi consommé 0,61 % du nitrate d'argent).
Au bout de deux minutes, on arrête l'introduc-
tion de la solution B-1, mais on poursuit l'introduction de la solution Cl jusqu'à atteindre un p Br de 1,00 à 80 WC (on a ainsi consommé 2,44 % du nitrate d'argent) On ajoute ensuite
à p Br 1,00 et à 80 WC, 0,4 1 d'une solution aqueuse de gé-
latine phtalylée ( 20 % en masse de gélatine) contenant du
bromure de potassium ( 0,1 M, solution D).
Par double jet on ajoute ensuite en 24 minutes les solutions B-1 et C-1 au réacteur en utilisant des débits accélérés (multipliés par 4,0 entre le début et la fin de la préparation) On a ainsi consommé 44 % de la quantité totale de nitrate d'argent Au bout de 24
minutes, on arrête le jet de la solution B-1 et on pour-
suit l'addition de C-1 jusqu'à atteindre un p Br de 1,80
à 80 C.
Par double jet, on ajoute ensuite au reacteur
la solution C-1 et une solution B-2 de bromure de potas-
sium ( 2,17 M) et d'iodure de potassium ( 0,03 M); on réalise cette addition en 12 minutes avec des débits accélérés (multipliés par 1,37 entre le début et la fin de la précipitation) en consommant 50,4 % du nitrate
d'argent total.
Par double jet, on ajoute ensuite des solutions aqueuses d'iodure de potassium ( 0,36 M, solution B-3) et de nitrated'argent ( 2,0 M, solution C-3) On réalise cette addition à C et à débits constants, jusqu'à atteindre un p Br de
2,16, ce qui consomme 2,59 % du nitrate d'argent total.
Au total, 6,57 moles de nitrate d'argent ont
été utilisées pour préparer cette émulsion.
On refroidit l'émulsion à 35 C, on la mélange
avec 0,30 litre d'une solution aqueuse de gélatine phta-
lylée (à 13,3 % en masse de gélatine) et on la lave deux
fois par coagulation.
Les grains de bromo-iodure d'argent tabulaires obtenus ont un diamètre moyen de 5,0/um et une épaisseur
moyenne d'environ 0,11/um Les grains tabulaires repré-
sentent-environ 90 % de l'aire projetée totale des grains
et ont un indice de forme moyen d'environ 45:1.
L'émulsion de grains tabulaires sensible au
vert la plus rapide est ensuite sensibilisée spectrale-
ment et chimiquement de façon optimale par addition de 350 mg par mole d'argent du sel de sodium de l'hydroxyde
d'anhydro-5-chloro-9-éthyl-5 '-phényl-3 '-( 3-sulfobutyl)-
3-( 3-sulfopropyl)-oxacarbocyanine, 101 mg/mole d'argent
* du sel de sodium de l'hydroxyde d'anhydro-ll-éthyl-l,l'-
bis( 3-sulfopropyl)-napht-l 1,2-dloxazolocarbocyanine, 800 mg/mole d'argent de thiocyanate de sodium, 6 mg/mole d'argent de thiosulfate de sodium pentahydraté et
3 mg/mole d'argent de tétrachlorcaurate de potassium.
L'émulsion rapide sensible au rouge est une émulsion de bromoiodure d'argent à grains tabulaires préparée et sensibilisée de façon optimale d'une façon analogue à celle utilisée pour l'émulsion au bromoiodure
d'argent tabulaire sensibilisée pour le vert décrite im-
médiatement ci-dessus, avec cette seule différence qu'on utilise comme sensibilisateurs spectraux 144 mg par mole
d'argent d'hydroxyde d'anhydro 5,6-dichlorc-l-éthyl-3-( 3-
sulfobutyl)-3 '-( 3-sulfopropyl)benzimidazolonaphtol 1,2-dl-
thiazolocarbocyanine et 224 mg/mole d'argent d'hydroxyde
d'anhydro-5,5 '-dichloro-3,9-diéthyl-3 '-(t 3-sulfobutyl)-
thiacarbocyanine Les émulsions rapides sensibilisées au vert et au rouge des structures I et II contiennent 9 % en mole d'iodure, tandis que les émulsions rapides à grains tabulaires sensibilisées au vert et au rouge des structure III et IV contiennent respectivement 1,5 % et
1,2 % en mole d'iodure.
On peut trouver d'autres détails concernant les structures I à IV dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique
4 184 876.
Les structures I à IV sont soumises à une ex-
position neutre identique au moyen d'une source de 2850 K d'une puissance de 600 watts en intercalant un filtre pour lumière du jour 5 et une échelle de densité de 0 à
4 avec des plages de 0,20 On expose d'autres échentil-
lons des structures I à IV comme on l'a mentionné ci-
dessus, mais en intercalant en plus un filtre Wratten 98
de façon à obtenir les résultats de l'exposition au bleu.
On expose d'autres échantillons de ces structures I à IV de la même façon, mais en intercalant en plus un filtre
Wratten 9, de façon à obtenir les résultats de l'exposi-
tion au minus bleu On traite tous les échantillons de la même façon pendant 3 mn, 15 S à 38 C par le procédé de traitement des négatifs couleur C-41 décrit dans British Journal of Photography Annual, 1979, p 204 Les courbes obtenues pour les différents échantillons sont comparées après harmonisation des niveaux de densité minimum,
c'est-à-dire en superposant les parties de courbes cor-
respondant aux densités minimales Les résultats sont
rassemblés au tableau IV.
TABLEAU IV
Structures
I II III IV
Différences de structures pour les éléments enregistrant le vert FV FV TFV TFV Différences de structures pour les éléments enregistrant le rouge FR FR TFR TFR Filtre jaune OUI NON NON OUI Différence de rapidité dans le bleu et le minus bleu (log E)
(A) 1,3 0,55 0,95 1,75
(B) 1,9 0,95 1,60 > 2,40
A" (C) 1,8 0,95 1,35 2,25
a"' (D) 2,5 1,55 2,20 > 3,l O vi 0 ' 4 représente la différence entre la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le bleu et le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le vert; cette différence est exprimée par l'équation A cidessus
=(BW 98 VW 98) (BN VN);
û' est la différence entre le logarithme de la rapidité dans le bleu de l'élément chromogène enregistrant le bleu et le logarithme de la rapidité dans le bleu de
l'élément chromogène enregistrant le rouge; cette dif-
férence est exprimée par l'équation B indiquée ci-dessus
-BR) -(B -R)
W 98 W 98 N N
est la différence entre le logarithme de la rapidité dans le vert de l'élément chromogène enregistrant le vert et le logarithme de la rapidité dans le bleu de
l'élément enregistrant le vert; cette différence est ex-
primée par l'équation C indiquée ci-dessus VW 9 VW 98;et A' est la différence entre le logarithme de la
rapidité dans le rouge de l'élément chromogène enregis-
trant le rouge et le logarithme de la rapidité dans le
bleu de l'élément chromogène enregistrant le rouge, ex-
primée par l'équation D ci-dessus: t = RW 9 RW 98.
La comparaison des structures Il et III montre que la séparation des rapidités est meilleure avec la structure III qui est réalisée avec des grains tabulaires conformes à la présente invention Dans la structure III, la séparation des rapidités n'atteint pas la valeur de la structure I, mais la structure III n'utilise pas de
filtre jaune et par suite elle n'entraîne pas les incon-
vénients déjà évoqués à propos de l'utilisation de ces filtres La structure IV utilise un filtre jaune en quantité plus importante que celle requise pour les
produits photographiques conformes à la présente inven-
tion, mais on constate que dans cette structure IV une
séparation des rapidités supérieure à celle de la struc-
ture III pourrait être obtenue si on le désirait, en
utilisant des densités de filtre jaune même petites.
On prépare un produit monochrome en appliquant sur un support de film la composition de la couche d'é- mulsion à grains tabulaires sensibilisée pour le vert rapide décrite ci-dessus, puis en appliquant sur cette
couche une surcouche protectrice de gélatine On déter-
mine la séparation entre la rapidité dans le bleu et la rapidité dans le minus bleu de ce produit au moyen des
techniques d'exposition et de traitement déjà décrites.
L'expression quantitative de cette séparation est donnée par l'équation (C): d" = VW 9 VW 98 et sa valeur est
égale à 1,28 log E Ces résultats montrent qu'une sépa-
ration appropriée des rapidités dans le bleu et le minus
bleu peut être réalisée conformément à l'invention lors-
qu'une couche d'émulsion tabulaire d'indice de forme élevé enregistrant le minus bleu est disposée de façon à être la couche la plus proche de la source d'exposition et sans bénéficier de la protection d'une surcouche
absorbant la lumière bleue.
EXEMPLES 15 à 19 concernant l'amélioration de la netteté de l'image dans les produits photographiques à plusieurs
couches contenant des émulsions à grains tabulaires.
Les trois exemples qui suivent montrent comment on améliore la netteté de l'image en utilisant des émulsions à grains tabulaires d'indice de forme
élevé Dans ces exemples, les produits témoins sont réa-
lisés avec des émulsions de bromoiodure d'argent à faible indice de forme du type de celles décrites au brevet des Etats-Unis d'Amérique 3 320 069 Ces émulsions à indice de forme faible sont désignées dans ce qui suit sous le nom d'émulsions classiques et leurs caractéristiques
physiques sont présentées au tableau V ci-dessous.
_r \ O Cj Ln (y wn/s, O-P, O wn/s, O-P, O wn/s, -1 wn/8, O wn/a, 0-P, O wn/ -1, 'l D ( 14 1 i l; ú UGÀQW awioj ap a DTPUI qu'ileab sop UaÀow aiq; We Ta o N enb Tssulo uoislnwg A i IV 2 rlúIVI On prépare quatre émulsions de bromoiodure d'argent à grains tabulaires'(indice de forme élevé) par des techniques semblables à celles décrites ci-dessus dans les exemples relatifs à l'amélioration de la relation S rapidité/granularité Les caractéristiques physiques de
ces émulsions sont présentées au tableau VI.
TABLEAU VI
Grains tabulaires Diamètre moyen approximatif 7,5 /um 3 O um 1,6 /um Epaisseur 1 O 0,19 /um O,07 uni = O,06 uni Indi e de forme app loximatif 0:l 1 0: 1 1 Semblable à l'exemple 4 en ce que l'augmentai dans la région périphérique des grains plats % de surface projetée > 50 7: 1 7:1 > 70 Y 70 N) :ion en iodure est brusque Lji 0 % Emulsion No Tl T 2 T 3 T 4 4 Z. Les émulsions de bromoiodure d'argent décrites ci-dessus Cl à C 6 et Tl à T 4 sont utilisées pour préparer une série de produits à plusieurs couches Les variations sont notées dans le tableau des résultats Bien que ces émulsions soient sensibilisées chimiquement et spectrale- ment, une telle sensibilisation n'est pas essentielle pour obtenir les résultats observés en ce qui concerne la netteté. Structure de base A Surcouche Couche rapide enregistrant le bleu, formatrice de colorant jaune (FJ) Couche lente enregistrant le bleu, formatrice de colorant jaune (La) Intercouche (filtre jaune) Couche rapide enregistrant le vert, formatrice de colorant magenta (FM) Intercouche Couche rapide enregistrant le rouge, formatrice de colorant bleu-vert (FBV) Intercouche Couche lente enregistrant le vert, formatrice de colorant magenta (LM) Intercouche Couche lente enregistrant le rouge, formatrice de colorant bleu-vert (LBV)
/ / / / / SUPPORT / I / I I
EXPOSITION ET TRAITEMENT
Les échantillons sont exposés et développés comme décrit ci-après Les mesures de netteté sont faites
en déterminant les fonctions de transfert de modulation.
Ce procédé est connu et décrit par exemple dans Journal
of Applied Photographic Engineering, 6 ( 1): 1-8, 1980.
On obtient les fonctions de transfert de mo-
dulation en lumière rouge par exposition des produits à
plusieurs couches pendant 1/15 ème de seconde à une mo-
dulation de 60 % à travers un filtre Wratten 29 et un filtre neutre d'une densité de 0,7 Les fonctions de
transfert de modulation pourla lumière verte sont obte-
nues de la même façon, mais en utilisant un filtre
Wratten 99.
Les produits sont traités pendant 3 minutes i à 380 C au moyen du procédé C-41 pour produit négatif couleur, décrit dans British Journal of Photography Annual 1979 p 204 Après le traitement, à partir des courbes
de transfert de modulation, on réalise des mesures d'acu-
tance par transfert de modulation en cascade (CMT), au
grandissement utilisé pour le film de 16 mm de largeur.
RESULTATS
La composition des échantillons témoins et des échantillons conformes à l'invention ainsi que les valeurs d'acutance pour les expositions dans le rouge et dans le
vert sont présentées au tableau VII.
TABLEAU VII
NETTETE D'IMAGE DANS DES PRODUITS DE STRUCTURE A CONTENANT DES EMULSIONS CLASSIQUES
OU COMPRENANT CERTAINES COUCHES CONSTITUEE D'EMULSIONS TABULAIRES
à Produit N O FJ LJ FM F BV LM LBV 3- ci C 2 C 3 C 4 C 5 C 6 2 3 (Ex 15) 4 (Ex 16) 5 (EX 17) 6 (Ex 18) 7 (Ex 19 > ci C 2 T 3 C 4 T 4 C 6 T-1 T 2 T 3 C 4 T 4 C 6 T-i T 2 T 3 C 4 C 5 C 6 T-1 T 2 C 3 C 4 C 5 CG T-i T 2 T-2 C 4 C 5 C 6 T-1 T 2 T 2 T 2 C 5 C 6 Acutance CNT dans le rouge à Unités CMT Acutance CNT dans le vert n Unites CMT 79, 7 86,5 78, 7 1,0 87, 8 82, 7 + 3,0 93, 1
+ 6, 6
1-
+ 2, 3
84,0 + 4,3 92,8 + 6,3 83, 1
+ 3, 4
,1
+ 3, 6
,3
+ 5, 6
9 P 8
+ 6, 3
86, 3 + 6,6 92,1
+ 5, 6
N* J' c N
16264
D'une façon surprenante, les résultats du tableau VII montrent que l'utilisation d'émulsions à
grains tabulaires dans des couches d'un produit à plu-
sieurs couches pour la photographie en couleurs peut entraîner une diminution'de-netteté Si l'on considère l'acutance dans le rouge, on constate que l'échantillon 2 contenant deux couches à grains tabulaires est moins net (-1,0 netteté CMT) que le témoin 1 qui ne comprend que des émulsions classiques De même, l'échantillon 3 avec quatre couches à grains tabulaires, est moins net (-1,3, unité CMT) que l'échantillon 4 qui ne contient que trois couches à grains tabulaires et il est aussi moins net (-0,4 unité CMT) que l'échantillon 5 qui contient
deux couches à grains tabulaires Cependant, les échan-
tillons 6 et 7 montrent qu'avec une disposition appro-
priée des émulsions à grains tabulaires (on note que l'acutance CMT dans le rouge de l'échantillon 6 est supérieure de 1,3 unité à celle de l'échantillon 4) dans les couches les plus proches de la source de radiation servant à l'exposition, on obtient des améliorations très significatives par rapport aux échantillons témoins ne comprenant que des émulsions classiques Comme le montre
le tableau ci-dessus, l'acutance dans le vert de l'échan-
tillon 6 est supérieure de 6,3 unités CMT à celle de
l'échantillon 1 et -l'acutance dans le vert de l'échantil-
lon 7 est supérieure de 6,6 unités CMT à celle de l'échan-
tillon 1 -
Structure B Surcouche Couche rapide enregistrant le bleu, formatrice de colorant jaune (FJ) Couche lente enregistrant le bleu, formatrice de colorant jaune (LJ) Intercouche (filtre jaune) Couche rapide enregistrant le vert, formatrice de colorant magenta (FM) Couche lente enregistrant le vert, formatrice de colorant magenta (LM) Intercouche Couche rapide enregistrant le rouge, formatrice de colorant bleu-vert (FBV) Couche lente enregistrant le rouge, formatrice de colorant bleu-vert (LBV) Intercouche
/ / / / / SUPPORT / / / / / /
On expose les produits de structure B et on les traite comme précédemment La composition des échantillons témoins et des échantillons conformes à l'invention, ainsi que les valeurs d'acutance CMT sont présentées au tableau VIII. _r lo CM %O ir- cn cm
O' (,+
C 6
8, ?+ 9, zii O'L+
E' P 6
6 ' ú+
6 ' ú 8
9, -l+
6 ' 88
lwo sa' 4 T Unv qaa A e T euep JWD aoueqnzv IWD sali Tun v ef 5 noa OT suep JWD o Dueqnov ú'L 8 o, 08 9 "l- v' 8 L 9 D VD GD ú D Z-1 1 -IL 9 D PD P-1 E-1 E-1 I-11 9 D PD P -1 ú_i z D TD 9 D PD GD úD ZD TD A 59 AEJ wri wi ú,ri rd nr m 1-i N q Tnpoid E Saaivqnuvl SNOIS In N Si G Sa MIIISNOD SSHMOD 52 NIVIUSD INVNS Hd WOD n O gsnôIssv 9 D SNOI 59 n WS SZC INNSJNOD 9 a Un I Dn UIS SQ SJ In CC)Ud Sa 9 SNVG SDVW Io G 31 al Ji SN IIIA nvalevi Les données du tableau VIII montrent que la
netteté est améliorée lorsque les émulsions à grains ta-
bulaires sont disposées dans les couches les plus proches de la source de radiation servant à l'exposition; la netteté est modifiée de façon défavorable lorsque les émulsions à grains tabulaires sont disposées dans des couches intermédiaires elles-mêmes placées sous des
couches diffusant la lumière.
Structure C Magenta rapide Magenta lente
/ / / / I SUPPORT I I I I I I
On prépare deux produits monochromes en appli-
quant sur un support des compositions pour couches magenta
rapide et lente.
TABLEAU IX
Emulsions Produit A Produit B Couche C 3 T 3 Magenta rapide C 5 T 4 Magenta lente On mesure ensuite la netteté des produits monochromes suivant la technique décrite ci-dessus et l'on obtient les résultats suivants
TABLEAU X
Produit Acutance CMT ( 16 mm) A (témoin) 93,9 B (Emulsion à grains tabulaires) 97,3 EXEMPLE 20 montrant la diminution de la diffusion de la lumière sous grand angle par l'utilisation de grains tabulaires. On utilise le procédé de détection quantitatif de diffusion angulaire de la lumière décrit ci-dessus
16264
avec référence à la figure 5 pour illustrer de façon spécifique la diminution de diffusion sous grand angle que permettent d'obtenir lesémulsions à grains tabulaires
d'indice de forme élevé suivant l'invention, par comparai-
son avec une émulsion à grains non tabulaires de m-,me
volume moyen Les émulsions selon l'invention sont essen-
tiellement constituées d'un milieu de dispersion et de grains tabulaires dont le diamètre moyen est de 5,4 /um et l'épaisseur moyenne de 0-,23 um, avec un indice de forme moyen de 23,5:1 Les grains tabulaires représentent plus de 90 % de la surface totale projetée des grains présents Le volume moyen des grains est de 5,61 /um Les grains de l'émulsion non tabulaire utilisée comme témoin ont un volume moyen de 5, 57 um 3 (ces valeurs ramenées aux
sphères de mêmevolume, c'est-à-dire des sphères équi-
valentes, signifient que les deux émulsions ont approxi-
mativ ement le même diamètre de grain) Pour les deux émulsions, la transmittance totale est de 90 % lorsqu'on
les plonge dans un liquide présentant un index de ré-
fraction approprié Chaque émulsion est appliquée sur un support transparent à raison de 1,08 g d'argent par
mètre carré.
Comme le montre plus particulièrement le tableau XI ci-dessous, le pourcentage de lumière transmise totale reçue sur l'ensemble de la surface de détection sous-tendue par un angle 0 ayant jusqu'à une valeur de
84 , est plus faible avec les émulsions à grains tabu-
laires d'indice de forme élevé qu'avec l'émulsion témoin
dont le volume de grain moyen est similaire Les résul-
tats du tableau XI montrent que l'angle de captage pour les deux émulsions est inférieur à environ 6 Par suite, aucune de ces deux émulsions ne peut être considérée
comme présentant des caractéristiques diffusantes entraî-
nant une réelle turbidité Lorsque l'angle O est de 70 , l'émulsion selon l'invention présente une diffusion de la lumière sous grand angle qui est seulement la
moitié de celle du témoin.
TABLEAU XI
POURCENTAGE DE LUMIERE TRANSMISE DANS UN ANGLE O
0 Emulsion à Emulsion à grain tabu grain non Réduction en % laire tabulaire (Exemple) (Témoin)
2 % 6 % 67 %
550 5 % 15 % 67 %
12 % 24 % 50 %
25 % 33 % 24 %
84 40 % 40 % 0 %
EXEMPLE 21 illustrant la sensibilisation spectrale dans le bleu de l'émulsion à grains tabulaires A.
On prépare une émulsion tabulaire de bromo-
iodure d'argent à 3 % d'iodure en mole, de la façon suivante: A 3,0 litres d'une solution à 1,5 % de gélatine, à la température de 60 C, contenant 0,17 M de bromure de potassium, on ajoute par double jet et en agitant, 4,34 M de bromure de potassium dans une solution à 3 % de gélatine et une solution de nitrate d'argent 4,0 M; on réalise l'addition en 2,5 mn en maintenant le p Br à 0,8 et en consommant 4,8 % de la quantité totale d'argent utilisée On arrête l'addition da la solution de bromure et l'on poursuit l'addition de la solution de nitrate d'argent pendant 1,8 mn jusqu'à atteindre un p Br de 1,3, ce qui consomme 4,3 % de l'argent utilisé On ajoute ensuite simultanément la solution de nitrate d'argent et une solution de gélatine à 6 % contenant 4,0 M de bromure de potassium et 0,12 M d'iodure de potassium on réalise cette addition en 24, 5 mn avec des débits accélérés (en multipliant le débit par 2,0 entre le début et la fin de l'opération) et en maintenant le p Br
à 1,3, ce qui consomme 87,1 % de l'argent total utilisé.
On arrête l'addition de la solution de bromure et l'on poursuit l'addition de la solution de nitrate d'argent pendant 1,6 mn avec un débit consommant 3,8 % de l'argent total utilisé et jusqu'à atteindre un p Br de 2,7. On refroidit ensuite l'émulsion à 35 C, on lui ajoute 279 g de gélatine phtalylée dissoute dans 1 litre d'eau distillée et on la lave par coagulation On a ainsi obtenu une émulsion de bromoiodure d'argent à 3 % en mole d'iodure, dont les grains ont un diamètre moyen de 1,0/um et une épaisseur moyenne d'environ O,10/um,
ce qui donne un indice de forme de 10:1 Ces grains tabu-
laires représentent plus de 85 % de la surface projetée du total des grains d'halogénures d'argent présents dans
la couche d'émulsion.
On sensibilise l'émulsion chimiquement avec du thiocyanate de sodium, du thiosulfate de sodium et du
tétrachloroaurate de potassium.
PRODUIT N 1
Un échantillon de cette émulsion sensibilisée
chimiquement est appliqué sur un support de film en tri-
acétate de cellulose La couche d'émulsion obtenue comprend l'émulsion tabulaire de bromoiodure d'argent à raison, par mètre carré, de 1,8 g d'argent et 2,9 g de gératine à laquelle on a ajouté un coupleur formateur de colorant
magenta, de la l-( 6-chloro-2,4-diméthylphényl)-3 lt -(m-
pentadecylphénoxy)-butyramidol-5-pyrazolone ( 0,79 g/m 2), de la 2octadécyl-5-sulfohydroquinone ( 1,69 g/mole d'argent) et du 4-hydroxy-6méthyl-l,3,3 a,7-tétraazaindène
( 3,62 g/mole d'argent).
PRODUIT N 2
Un deuxième échantillon de l'émulsion tabu-
laire de bromoiodure d'argent est sensibilisé spectra-
lement au bleu par addition de 3 x 10-4 mole par mole d'argent du sel de la triéthylamine de l'hydroxyde
d'anhydro-5,6-diméthoxy-5-méthylthio-3,3 '-di( 3-sulfo-
propyl)thiocyanine (à max 490 nm) Comme précédemment,
on applique ensuite en couche cette émulsion sensibili-
sée spectralement, avec le même coupleur formateur de colorant magenta que dans la couche 1 On expose chaque produit pendant 1:25 ème de seconde à travers une échelle
de densité de O à 3,0, en utilisant une source de lu-
mière au tungstène à 5400 K, d'une puissance de 500 W. On traite pendant 3 mn dans un révélateur chromogène du type décrit dans British Journal of Photography Annual,
1979 p 204-206.
Le produit n 2 présente une rapidité photogra-
phique 0,42 log E plus élevée que celle du produit 1, ce qui montre la contribution de la sensibilisation dans le
bleu à l'accroissement de la rapidité.
16264

Claims (48)

R E V E N D I C A T IO N S
1. Produit photographique comprenant un sup-
port et au moins une couche d'émulsion photosensible formée d'un milieu dispersant et de arains tabulaires de bromoiodure d'argent, caractérisé en ce qu'au moins 50 e de la surface projetée totale des grains de bromoiodure d'argent est constituée par des grains tabulaires ayant deux faces principales opposées parallèles, une épaisseur inférieure à 0,5 um, un diamètre d'au moins 0,6 um, le diamètre du grain étant défini comme le diamètre d'un cercle dont la surface est égale à la surface projetée du
grain, et un indice de forme moyen, défini comme le rap-
port du diamètre du grain à son épaisseur, supérieur à
8:1, au moins une partie de ces grains de bromoiodure-
d'argent tabulaires comprenant une région centrale com-
prise entre les faces principales, contenant une propor-
tion d'iodure plus faible qu'au moins une région péri-
phérique comprise aussi entre les faces principales.
2. Produit photographique conforme à la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins 50 % de la surface projetée totale, est constituée par des grains tabulaires de bromoiodure d'argent dont l'épaisseur est
inférieure à 0,3 /um.
3. Produit photographique conforme à l'une
des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les
grains tabulaires de bromoiodure d'argent ont un indice
de forme moyen d'au moins 12:1.
4. Produit photographique conforme à l'une
des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les
grains tabulaires de bromoiodure d'argent ont un indice
de forme moyen d'au moins 20:1.
5. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 4 dans lequel les
teneurs en iodure dans la région centrale et dans la
région périphérique diffèrent d'au moins 1 % en mole.
6. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce
que la région centrale contient de 0 à 5 % en mole d'io-
dure et la région périphérique contient jusqu'à 205 %' en mole d'iodure.
7. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce
que la région centrale contient de O à 5 pour cent en mole d'iodure excepté dans des zones contigues aux faces
principales, zones contigues dont l'épaisseur est infé-
rieure à 0,035/um.
8. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce
que la région périphérique est une région annulaire en-
tourant la région centrale, et la concentration en iodure dans les grains tabulaires augmente progressivement de la
région centrale vers la région annulaire.
9. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce
que l'iodure présent dans les grains tabulaires de bro-
moiodure d'argent augmente de façon brusque à l'interface
de la région centrale et des régions périphériques.
10. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce
que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent repré-
sentent au moins 70 % de la surface projetée totale des
grains de bromoiodure d'argent.
11. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce
que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent repré-
sentent au moins 90 % de la surface projetée totale des
grains de bromoiodure d'argent.
12. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce
que l'intérieur des grains tabulaires de bromoiodure
d'argent est dopé.
13. Produit photographique conforme à la revendication 12, caractérisé en ce que l'intérieur des grains tabulaires de bromoiodure d'argent est dopé avec un métal du groupe VIII de la Classification périodique
des éléments.
14. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce
que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent sont sensibilisés chimiquement en surface avec un métal noble, un chalcogène, un sensibilisateur par réduction, ou une
association de ces sensibilisateurs.
15. Produit photographique confoime à l'une
quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce
que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent sont
sensibilisés chimiquement en présence d'un agent de ma-
turation.
16. Produit photographique conforme à la
revendication 15, caractérisé en ce que l'agent de matu-
ration contient du soufre.
17. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce
que les grains tabulaires de -bromoiodure d'argent sont
sensibilisés spectralement dans le minus bleu du spectre.
18 produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce
que la région périphérique est une région annulaire en-
tourant la région centrale et contenant au moins 6 moles
pour cent d'iodure.
19 Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce
qu'un sensibilisateur spectral dans le bleu ou dans le
minus bleu est adsorbé à la surface des grains de bromo-
iodure d'argent.
20 Produit photographique conforme à l'une
16264
quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en
ce que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent sont sensibilisés chimiquement de façon optimale avec de l'or en combinaison avec au moins un sensibilisateur au soufre ou au sélénium, en présence d'un thiocyanate comme agent de maturation, et spectralément avec un sensibilisateur, spectral ayant un pic d'absorption dans le minus bleu du spectre.
21. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé en ce
que les grains tabulaires ont un indice de forme moyen
compris entre 20:1 et 100:1.
22. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 21, caractérisé en ce
que les grains sont sensibilisés chimiquement en présence
d'au moins une partie du colorant sensibilisateur spectral.
23. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 22, caractérisé en ce
que un halogénure d'argent supplémentaire est présent
à la surface des grains de bromoiodure d'argent, en quan-
tité suffisante pour augmenter la sensibilité.
24. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 23, caractérisé en ce
que la couche d'émulsion photosensible formée d'un
milieu de dispersion et de grains tabulaires de bromo-
iodure d'argent est placée pour recevoir de la lumière
transmise sans diffusion.
25. Produit photographique conforme à l'une
quelconque des revendications 1 à 24, caractérisé en
ce que les grains tabulaires de bromoiodure d'argent ont
un diamètre moyen d'au moins 2 /um.
26. Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 1 à 25, pour la photographie en noir et
blanc, caractérisé en ce que les grains tabulaires de
bromoiodure d'argent sont, de façon optimale, sensibili-
sés chimiquement et spectralement, de façon orthochrc-
matique ou panchromatique.
27. Produit conforme à la revendication 26 pour la photographie en noir et blanc, caractérisé en ce que la couche d'émulsion contenant les grains tabulaires de bromoiodure d'argent est au-dessus d'une autre couche d'émulsion aux halogénures d'argent formatrice d'images et est disposée de façon à recevoir pendant l'exposition de la lumière qui n'a pas été diffusée par une couche
transmettant la lumière placée au-dessus.
28. Produit conforme à la revendication 27 pour la photographie en noir et blanc, caractérisé en
ce que la couche d'émulsion contenant lés grains tabulai-
res de bromoiodure d'argent est la couche la plus externe
du produit photographique.
29. Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 26 à 28 pour la photographie en noir et
blanc, caractérisé en ce que les grains de bromoiodure d'argent sont sensibilisés chimiquement avec au moins un sensibilisateur à l'or, au soufre ou au sélénium, en
présence d'un thiocyanate comme agent de maturation.
30. Produit formé d'un support et de couches d'émulsions pour enregistrer séparément le bleu, le vert et le rouge, formées chacune d'un milieu dispersant
et de grains de bromoiodure d'argent, les couches d'é-
mulsion enregistrant le vert et le rouge contenant res-
pectivement des colorants sensibilisateurs spectraux pour le vert et pour le rouge, caractérisé en ce qu'au moins une des couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge contient des grains tabulaires de bromoiodure
d'argent sensibilisés chimiquement et spectralement con-
formément à l'une quelconque des revendications 1 à 25.
31. Produit conforme à la revendication 30,
caractérisé en ce que l'une des couches d'émulsion con-
tenant les grains tabulaires de bromoiodure d'argent
16264
est placée pour recevoir la radiation d'exposition avant
les autres couches d'émulsion du produit.
32. Produit conforme à la revendication 30,
caractérisé en ce que l'une des couches d'émulsion conte-
nant les grains tabulaires de bromoiodure d'argent est
placée pour recevoir de la lumière transmise sans dif-
fusion, et située au-dessus d'au moins une autre couche
d'émulsion du produit photographique.
33. Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 30 à 32, caractérisé en ce que les grains
tabulaires de bromoiodure d'argent ont un diamètre moyen
d'au moins 2/um.
34. Produit conforme à la revendication 30, caractérisé en ce que la couche d'émulsion enregistrant l'e bleu est formée de grains tabulaires de bromoiodure d'argent sensibilisés chimiquement et spectralement tels
que définis dans l'une quelconque des revendications 1 et
3 à 25.
35. Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 30 à 34, caractérisé en ce que les grains
tabulaires de bromoiodure d'argent sont sensibilisés chimiquement en surface avec un sensibilisateur à l'or
et au moins un sensibilisateur au soufre ou au sélénium.
36. Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 30 à 35, caractérisé en ce qu'au moins
une des couches d'émulsion contenant les grains tabulaires de bromoiodure d'argent est placée pour recevoir, pendant l'exposition du produit à une température de couleurs de 5500 'K, de la lumière bleue en plus de la lumière que la couche est destinée à enregistrer, glog E pour cette couche d'émulsion étant inférieur à 0,6, ou a log E = log ET log EB log ET étant le logarithme de l'exposition à la lumière rouge ou verte que cette couche est destinée à enregistrer, et
16264
log E étant le logarithme de l'exposition B à la lumière bleue que reçoit en même temps cette même
couche d'émulsion.
37. Produit conforme à la revendication 36, caractérisé en ce que leproduit contient une quantité de filtre jaune inférieure à la quantité habituelle ou est exempt de substance filtre jaune, entre la radiation d'exposition incidente et au moins une des couches
d'émulsion contenant les grains tabulaires.
38 Produit conforme aux revendications 36
ou 37, caractérisé en ce qu'au moins une des couches contenant les grains tabulaires est placée pour recevoir
la radiation d'exposition avant la couche d'émulsion en-
registrant le bleu.
39 Produit conforme aux revendications 36 ou
37, caractérisé en ce qu'une des couches contenant les grains tabulaires est placée pour recevoir la radiation d'exposition avant toutes les autres couches d'émulsions
aux halogénures d'argent du produit photographique.
40 Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 30 à 39, caractérisé en ce que les grains
tabulaires bromoiodure d'argent sont présents dans la couche d'émulsion enregistrant le vert et/ou la couche
d'émulsion enregistrant le rouge.
41 Produit conforme à l'une quelconque des
revendications 30 à 40, formé d'un support et d'éléments
de couches formateurs de colorant enregistrant séparément le bleu, le vert et le rouge, caractérisé par les points suivants: les éléments de couches sont choisis de telle sorte qu'après exposition à une température de couleur de 55000 K à travers une échelle de densité spectralement
non sélective, et traitement, ils présentent, par rap-
port à leur contraste et à leur rapidité dans le bleu, des variations de contraste dans le vert et dans le rouge inférieuresà 20 %, et des variations de rapidité dans
16264
le vert et dans le rouge inférieures à 0,3 log E, ces variations de contraste et de rapidité étant déterminées
en mesurant les densités bleue, verte et rouge confor-
mément à la norme américaine PH 2 1 1952, chacun des éléments comprend au moins une couche d'émulsion formée d'un milieu dispersant-et de grains de bromojodure d'argent,
les grains de bromoiodure d'argent d'un ensem-
ble de trois couches d'émulsions enregistrant séparément le bleu, le vert et le rouge,sont placés pour recevoir
le rayonnement d'exposition avant tout autre couche d'é-
mulsion, et ont un diamètre moyen d'au moins 0,7 /um, les grains tabulaires de bromoiodure d'argent dans les couches d'émulsion enregistrant le vert et le rouge du dit ensemble de trois émulsions, ont deux faces
principales parallèles opposées, avec, comprise entre les-
faces principales, une région centrale comprenant moins de 3 % en mole d'iodure et une région périphérique contenant au moins 6 % en mole d'iodure, ont une épaisseur de
moins 0,3/um, un diamètre d'au moins 0,6 /um, et un indi-
ce de forme moyen d'au moins 12:1, représentent au moins
% de la surface totale projetée des grains de bromo-
iodure d'argent présents dans la même couche d'émulsion, et sont sensibilisés chimiquement en surface avec de
l'or et au moins un sensibilisateur au soufre ou au sé-
lénium,
le produit est pratiquement exempt de subs-
tance filtre jaune entre le rayonnement d'exposition incident et les couches d'émulsions enregistrant le vert
et le rouge de l'ensemble de trois couches.
42. Produit conforme à la revendication 41, caractérisé en ce que les éléments formateurs de colorant enregistrant le vert et le rouge d'un ensemble de trois éléments présentent une rapidité dans le minus bleu
supérieure à au moins dix fois leur rapidité dans le bleu.
43. Produit conforme à la revendication 41, caractérisé en ce que les éléments de couches formateurs
de colorant enregistrant le vert et le rouge d'un ensem-
ble de trois éléments présentent une rapidité dans le minus bleu au moins vingt fois supérieure à leur rapidité
dans le bleu.
44. Produit conforme à la revendication 41,
caractérisé en ce que la rapidité dans le bleu de l'en-
registrement du bleu fourni par le produit, est au moins
six fois supérieure à la rapidité dans le bleu de l'en-
registrement du minus bleu fourni par le produit.
-45 Produit conforme à l'une des revendications
41 ou 42, caractérisé en ce que la rapidité dans le bleu de l'enregistrement du bleu fourni par le produit, est au moins dix fois supérieure à la rapidité dans le bleu
de l'enregistrement du minus bleu fourni par le produit.
46. Produit conforme à l'une des revendications
41 à 45, caractérisé en ce que les éléments de couches formateurs de colorant enregistrant séparément le bleu, le vert et le rouge contiennent des coupleurs formateurs
de colorants respectivement jaune, magenta et bleu-vert.
47. Produit conforme à l'une des revendications
41 à 46, caractérisé en ce que la couche d'émulsion en-
registrant le bleu d'un ensemble de trois éléments con-
tient un pourcentage en mole d'iodure plus élevé que les couches d'émulsions enregistrant le vert et le rouge d'un
ensemble de trois éléments.
48. Produit conforme à l'une des revendications
36 à 47, formé d'un support et d'éléments de couches formateurs de colorant enregistrant séparément le bleu,
le vert et le rouge, contenant des formateurs de colo-
rants respectivement jaune, magenta et bleu-vert, et con-
tenant au moins une couche d'émulsion aux halogénures d'argent, caractérisé par les points suivants les éléments sont choisis de telle sorte
16264
qu'après exposition du produit à une température de cou-
leurs de 5500 'K à travers une échelle de densité spectra-
lement non sélective et traité, ils présentent, par rap-
port à leur contraste et à leur rapidité dans le bleu, des variations de contraste dans le vert et dans le rouge inférieures à 20 %c et des variations de rapidité dans le
vert et dans le rouge inférieures à 0,3 log E, ces varia-
tions de contraste et de rapidité étant déterminées en mesurant les densités bleue, verte et rouge conformément à la norme américaine PH 2 1 1952,
un ensemble de trois couches d'émulsion enre-
gistrant séparément le bleu, le vert et le rouge est placée de façon à recevoir le rayonnement d'exposition avant toute autre couche d'émulsion, au moins une des couches d'émulsion enregistrant
le vert et le rouge du dit ensemble est placée pour rece-
voir le rayonnement d'exposition, transmis pratiquement sans diffusion avant au moins une autre couche d'émulsion,
et pour recevoir, pendant l'exposition du produit photo-
graphique à une température de couleurs de 55000 K, de la lumière bleue en plus de la lumière que la couche est
destinée à enregistrer, t 6 log E pour la dite couche d'é-
mulsion étant inférieur à 0,6, o a log E = log E T log EB log ET étant le logarithme de l'exposition à la lumière rouge ou verte que la dite couche d'émulsion est destinée à enregistrer, et log EB étant le logarithme de l'exposition à la lumière bleue que reçoit en même temps la dite couche d'émulsion, et il contient des grains de bromoiodure d'argent ayant un diamètre moyen d'au moins 1,0/um dont certains
sont des grains de bromoiodure d'argent tabulaires sen-
sibilisés chimiquement et spectralement de façon optimale, ayant des faces principales parallèles opposées, avec
entre ces faces principales une région centrale conte-
nant moins de 3 pour cent en mole d'iodure et une région périphérique contenant, au moins 6 pour cent en mole d'iodure, ayant une épaisseur inférieure à 0,3/um, un diamètre d'au moins 0,6/um et un indice de forme moyen d'au moins 12:1, représentant au moins 70 pour cent de la surface totale projetée des grains de bromoiodure d'argent.
FR8218749A 1981-11-12 1982-11-09 Produits photographiques au bromoiodure d'argent Expired FR2516264B1 (fr)

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US32090981A 1981-11-12 1981-11-12
US06/431,913 US4433048A (en) 1981-11-12 1982-09-30 Radiation-sensitive silver bromoiodide emulsions, photographic elements, and processes for their use

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2516264A1 true FR2516264A1 (fr) 1983-05-13
FR2516264B1 FR2516264B1 (fr) 1986-01-03

Family

ID=26982721

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR8218749A Expired FR2516264B1 (fr) 1981-11-12 1982-11-09 Produits photographiques au bromoiodure d'argent

Country Status (21)

Country Link
US (1) US4433048A (fr)
AT (1) ATA410782A (fr)
AU (1) AU560302B2 (fr)
BR (1) BR8206561A (fr)
CA (1) CA1175697A (fr)
CH (1) CH654118A5 (fr)
DE (1) DE3241639C2 (fr)
DK (1) DK164795C (fr)
ES (1) ES517316A0 (fr)
FR (1) FR2516264B1 (fr)
GB (1) GB2110830B (fr)
GR (1) GR77771B (fr)
HK (1) HK1786A (fr)
IE (1) IE54127B1 (fr)
IT (1) IT1156329B (fr)
LU (1) LU84461A1 (fr)
MX (1) MX159040A (fr)
NL (1) NL191034C (fr)
NO (1) NO162171C (fr)
PT (1) PT75846B (fr)
SE (1) SE450919B (fr)

Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0909979A2 (fr) * 1997-10-15 1999-04-21 Konica Corporation Emulsion à l'halogénure d'argent
US6245498B1 (en) 1997-10-15 2001-06-12 Konica Corporation Silver halide emulsion

Families Citing this family (123)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
JPS5952238A (ja) * 1982-09-09 1984-03-26 Konishiroku Photo Ind Co Ltd ハロゲン化銀乳剤の製造方法
US4504570A (en) * 1982-09-30 1985-03-12 Eastman Kodak Company Direct reversal emulsions and photographic elements useful in image transfer film units
US4478929A (en) * 1982-09-30 1984-10-23 Eastman Kodak Company Dye image transfer film unit with tabular silver halide
JPS5999433A (ja) * 1982-11-29 1984-06-08 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
JPS59116648A (ja) * 1982-12-13 1984-07-05 Konishiroku Photo Ind Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
JPS59116647A (ja) * 1982-12-13 1984-07-05 Konishiroku Photo Ind Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
JPS59121039A (ja) * 1982-12-27 1984-07-12 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
JPS60118833A (ja) * 1983-11-30 1985-06-26 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真乳剤
JPS60254032A (ja) * 1983-12-29 1985-12-14 Fuji Photo Film Co Ltd 感光性ハロゲン化銀乳剤
JPS6129837A (ja) * 1984-07-23 1986-02-10 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料及びそれを用いた超硬調ネガ画像形成方法
US4656122A (en) * 1985-02-04 1987-04-07 Eastman Kodak Company Reversal photographic elements containing tabular grain emulsions
US4661438A (en) 1985-04-04 1987-04-28 Eastman Kodak Company Quaternized tellurium salt fog inhibiting agents for silver halide photography
JPS6224243A (ja) * 1985-04-30 1987-02-02 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀乳剤
JPH0743510B2 (ja) * 1985-07-17 1995-05-15 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀写真感光材料
JPS6218556A (ja) * 1985-07-18 1987-01-27 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラ−写真感光材料
JPH0685056B2 (ja) * 1985-07-18 1994-10-26 富士写真フイルム株式会社 カラー写真感光材料
JPS6219843A (ja) * 1985-07-19 1987-01-28 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラ−反転写真感光材料
JPH083621B2 (ja) 1985-07-31 1996-01-17 富士写真フイルム株式会社 画像形成方法
JPS6232442A (ja) * 1985-08-05 1987-02-12 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラ−写真感光材料
US4643966A (en) * 1985-09-03 1987-02-17 Eastman Kodak Company Emulsions and photographic elements containing ruffled silver halide grains
CA1280312C (fr) 1985-09-03 1991-02-19 Joe Edward Maskasky Emulsions et elements photographiques contenant des grains d'halogenure d'argent ruches
JPH0711695B2 (ja) 1985-09-25 1995-02-08 富士写真フイルム株式会社 撮影用ハロゲン化銀カラー感光材料の処理方法
AU590628B2 (en) 1985-10-15 1989-11-09 Fuji Photo Film Co., Ltd. Method of processing silver halide color photographic material
US4672027A (en) * 1985-10-23 1987-06-09 Eastman Kodak Company Multicolor photographic element with a minus blue recording tabular grain emulsion layer overlying a blue recording emulsion layer
US4693964A (en) * 1985-10-23 1987-09-15 Eastman Kodak Company Multicolor photographic element with a tabular grain emulsion layer overlying a minus blue recording emulsion layer
AU593305B2 (en) 1985-11-21 1990-02-08 Fuji Photo Film Co., Ltd. Light-sensitive material employing microcapsules containing polymerisable compound and silver halide, and light-sensitive material employing the same
JPH0766157B2 (ja) * 1986-02-03 1995-07-19 富士写真フイルム株式会社 感光性ハロゲン化銀乳剤
JPH0619570B2 (ja) 1986-02-07 1994-03-16 富士写真フイルム株式会社 感光材料
US4797354A (en) * 1986-03-06 1989-01-10 Fuji Photo Film Co., Ltd. Silver halide emulsions comprising hexagonal monodisperse tabular silver halide grains
DE3618141A1 (de) * 1986-05-30 1987-12-03 Agfa Gevaert Ag Durch waermebehandlung entwickelbares farbfotografisches aufzeichnungsmaterial
US4684607A (en) * 1986-09-08 1987-08-04 Eastman Kodak Company Tabular silver halide emulsions with ledges
US4814264A (en) * 1986-12-17 1989-03-21 Fuji Photo Film Co., Ltd. Silver halide photographic material and method for preparation thereof
JPH0727180B2 (ja) * 1986-12-26 1995-03-29 富士写真フイルム株式会社 感光性ハロゲン化銀乳剤及びそれを用いたカラ−感光材料
JPH0721631B2 (ja) * 1987-03-06 1995-03-08 富士写真フイルム株式会社 感光材料
JPH0670708B2 (ja) * 1987-03-10 1994-09-07 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀乳剤及びそれを用いた写真感光材料
JPH07101289B2 (ja) * 1987-03-11 1995-11-01 コニカ株式会社 高速処理可能なハロゲン化銀写真感光材料
JPH0619527B2 (ja) * 1987-03-18 1994-03-16 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀写真感光材料の処理方法
CA1302770C (fr) * 1987-04-07 1992-06-09 Michael J. Simons Element photographique a l'halogenure d'argent et processus connexe
JP2529853B2 (ja) * 1987-06-12 1996-09-04 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀写真乳剤の製造方法
EP0300258B1 (fr) * 1987-07-24 1993-10-20 Minnesota Mining And Manufacturing Company Eléments photographiques comprenant des émulsions sensibles à la lumière au bromoiodure d'argent
JPH01108546A (ja) 1987-10-22 1989-04-25 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラー写真感光材料
DE3737962A1 (de) * 1987-11-07 1989-05-18 Agfa Gevaert Ag Fotografisches material
JPH01140153A (ja) 1987-11-27 1989-06-01 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラー写真感光材料
JPH0833628B2 (ja) 1987-12-15 1996-03-29 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀カラー写真感光材料
US4973548A (en) * 1988-08-05 1990-11-27 Eastman Kodak Company Photographic silver bromoiodide emulsions, elements and processes
US5015566A (en) * 1988-09-08 1991-05-14 Eastman Kodak Company Tabular grain photographic elements exhibiting reduced pressure sensitivity (II)
JP2534118B2 (ja) * 1989-01-09 1996-09-11 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀写真感光材料及びその製造方法
JPH02186337A (ja) * 1989-01-13 1990-07-20 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラー写真感光材料
GB8907442D0 (en) * 1989-04-03 1989-05-17 Minnesota Mining & Mfg Process for the preparation of photographic silver halide emulsions having tabular grains
JPH0339946A (ja) * 1989-04-19 1991-02-20 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
US5166045A (en) * 1989-06-19 1992-11-24 Eastman Kodak Company Doping of silver halide emulsions with group VIB compounds to form improved photoactive grains
GB8916042D0 (en) * 1989-07-13 1989-08-31 Kodak Ltd Process of preparing a tabular grain silver bromoiodide emulsion and emulsions produced thereby
GB8916041D0 (en) * 1989-07-13 1989-08-31 Kodak Ltd Process of preparing a tubular grain silver bromoiodide emulsion and emulsions produced thereby
IT1236562B (it) * 1989-10-31 1993-03-11 Minnesota Mining & Mfg Materiale fotografico agli alogenuri d'argento sensibile alla luce.
EP0435334B1 (fr) 1989-12-29 1997-11-05 Fuji Photo Film Co., Ltd. Produit photographique couleur à l'halogénure d'argent contenant un coupleur cyan coloré en jaune
DE69127002T2 (de) 1990-01-31 1997-11-20 Fuji Photo Film Co Ltd Farbphotographisches Silberhalogenidmaterial
DE69131509T2 (de) 1990-05-09 1999-11-25 Fuji Photo Film Co Ltd Photographische Verarbeitungszusammensetzung und diese verwendendes Verarbeitungsverfahren
JPH0432831A (ja) * 1990-05-29 1992-02-04 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真感光材料
JP2664283B2 (ja) * 1990-11-14 1997-10-15 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀写真乳剤及び写真感光材料
JP2664284B2 (ja) * 1990-11-16 1997-10-15 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀乳剤及びそれを用いた写真感光材料
DE69328884T2 (de) 1992-03-19 2000-12-07 Fuji Photo Film Co Ltd Verfahren zur Herstellung einer photographischen Silberhalogenidemulsion
US5418124A (en) 1992-03-19 1995-05-23 Fuji Photo Film Co. Ltd. Silver halide photographic emulsion and a photographic light-sensitive material
JP2777949B2 (ja) 1992-04-03 1998-07-23 富士写真フイルム株式会社 ハロゲン化銀カラー写真感光材料
US5314793A (en) * 1992-04-16 1994-05-24 Eastman Kodak Company Multicolor photographic elements exhibiting an enhanced speed-granularity relationship
EP0574090A1 (fr) 1992-06-12 1993-12-15 Eastman Kodak Company Copulants à un équivalent et colorants à pKa bas libérés
US5385815A (en) 1992-07-01 1995-01-31 Eastman Kodak Company Photographic elements containing loaded ultraviolet absorbing polymer latex
US5407791A (en) 1993-01-18 1995-04-18 Fuji Photo Film Co., Ltd. Silver halide photographic material
US5360703A (en) * 1993-01-28 1994-11-01 Eastman Kodak Company Multicolor photographic elements exhibiting an enhanced characteristic curve shape
JPH06332091A (ja) 1993-05-26 1994-12-02 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀写真乳剤の製造方法
US5358840A (en) * 1993-07-22 1994-10-25 Eastman Kodak Company Tabular grain silver iodobromide emulsion of improved sensitivity and process for its preparation
US5460934A (en) * 1993-10-21 1995-10-24 Eastman Kodak Company Chloride containing high bromide ultrathin tabular grain emulsions
US5372927A (en) * 1993-10-21 1994-12-13 Eastman Kodak Company Process for the low pag preparation of high aspect ratio tabular grain emulsions with reduced grain thicknesses
US5391469A (en) * 1993-10-27 1995-02-21 Eastman Kodak Company Radiographic elements exhibiting reduced pressure induced variances in sensitivity
EP0662632B1 (fr) * 1994-01-11 2004-04-07 Fuji Photo Film Co., Ltd. Emulsion à l'halogénure d'argent sensible à la lumière et matériau à l'halogénure d'argent sensible à la lumière
US5470698A (en) * 1994-06-30 1995-11-28 Eastman Kodak Company Ultrathin tabular grain emulsion
EP0695968A3 (fr) 1994-08-01 1996-07-10 Eastman Kodak Co Réduction de la viscosité dans une composition photographique à l'état fondue
JPH0854716A (ja) * 1994-08-12 1996-02-27 Konica Corp ハロゲン化銀写真感光材料およびその処理方法
US5503971A (en) * 1994-08-26 1996-04-02 Eastman Kodak Company Ultrathin tabular grain emulsions containing speed-granularity enhancements
EP0699944B1 (fr) 1994-08-26 2000-06-07 Eastman Kodak Company Emulsions aux grains tabulaires à sensibilité améliorée
DE69519906T2 (de) 1994-08-26 2001-07-19 Eastman Kodak Co Ultradünne Tafelkorn-Emulsionen mit Sensibilisierungs-Steigerungen (II)
DE69517109T2 (de) 1994-08-26 2001-02-01 Eastman Kodak Co Emulsionen mit ultradünnen tafelförmigen Körnern und neuer Behandlung von Dotiermitteln
DE69517373T2 (de) 1994-08-26 2001-02-08 Eastman Kodak Co Emulsionen mit ultradünnen tafelförmigen Körnern und Dotierungsmitteln auf ausgewählten Stellen
DE69515776T2 (de) * 1994-09-09 2000-07-27 Konishiroku Photo Ind Photographisches Verarbeitungsverfahren zur Verarbeitung eines photographischen lichtempfindlichen Silberhalogenidmaterials
US5476760A (en) * 1994-10-26 1995-12-19 Eastman Kodak Company Photographic emulsions of enhanced sensitivity
US5567580A (en) * 1994-10-26 1996-10-22 Eastman Kodak Company Radiographic elements for medical diagnostic imaging exhibiting improved speed-granularity characteristics
JP3393271B2 (ja) * 1994-12-14 2003-04-07 コニカ株式会社 ハロゲン化銀写真感光材料及びハロゲン化銀乳剤の増感方法
JPH08202001A (ja) 1995-01-30 1996-08-09 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラー写真感光材料
US5709988A (en) * 1995-03-07 1998-01-20 Eastman Kodak Company Tabular grain emulsions exhibiting relatively constant high sensitivities
US5604086A (en) * 1995-03-29 1997-02-18 Eastman Kodak Company Tabular grain emulsions containing a restricted high iodide surface phase
US5576172A (en) * 1995-05-15 1996-11-19 Eastman Kodak Company Elevated iodide surface laminae tabular grain emulsions
US5641618A (en) * 1995-05-15 1997-06-24 Eastman Kodak Company Epitaxially sensitized ultrathin dump iodide tabular grain emulsions
EP0749038A1 (fr) 1995-06-16 1996-12-18 Minnesota Mining And Manufacturing Company Matériaux photographiques sensible à la lumière comprenant des grains tabulaires à l'halogénure d'argent et des dérivés d'azodicarbonamide
US5728517A (en) * 1995-06-30 1998-03-17 Eastman Kodak Company Photographic emulsions of enhanced sensitivity
EP0756198A3 (fr) 1995-07-27 1997-03-05 Eastman Kodak Company Emulsions à grains tabulaires riches en bromure d'argent
US5667955A (en) 1995-08-10 1997-09-16 Eastman Kodak Company High bromide ultrathin tabular emulsions improved by peptizer modification
US5830629A (en) * 1995-11-01 1998-11-03 Eastman Kodak Company Autoradiography assemblage using transparent screen
JPH09152696A (ja) 1995-11-30 1997-06-10 Fuji Photo Film Co Ltd ハロゲン化銀カラー写真感光材料
US5728515A (en) * 1996-04-29 1998-03-17 Eastman Kodak Company Iodide containing high bromide tabular grain emulsions exhibiting improved photoefficiency
US5667954A (en) * 1996-05-28 1997-09-16 Eastman Kodak Company Photographic emulsions of enhanced sensitivity and reduced contrast
US5695922A (en) * 1996-08-30 1997-12-09 Eastman Kodak Company High chloride 100 tabular grain emulsions containing a high iodide internal expitaxial phase
US5691131A (en) * 1996-11-21 1997-11-25 Eastman Kodak Company High bromide tabular grain emulsions with dislocations in peripheral regions
EP0874276B1 (fr) * 1997-04-24 2000-10-04 Konica Corporation Révélateur et procédé de développement d'un matériau photographique à l'halogénure d'argent sensible à la lumière l'utilisant
US5932401A (en) * 1997-08-21 1999-08-03 Eastman Kodak Company Reversal photographic elements comprising an additional layer containing an imaging emulsion and a non-imaging emulsion
US5885762A (en) * 1997-10-21 1999-03-23 Eastman Kodak Company High chloride tabular grain emulsions and processes for their preparation
US5906913A (en) * 1997-10-21 1999-05-25 Eastman Kodak Company Non-uniform iodide high chloride {100} tabular grain emulsion
US5879874A (en) * 1997-10-31 1999-03-09 Eastman Kodak Company Process of preparing high chloride {100} tabular grain emulsions
US6043019A (en) * 1998-12-22 2000-03-28 Eastman Kodak Company Robust method for the preparation of high bromide tabular grain emulsions
US6162595A (en) * 1999-11-23 2000-12-19 Eastman Kodak Company Reversal photographic elements comprising an additional layer containing an imaging emulsion and a non-imaging emulsion
US6228573B1 (en) 1999-12-15 2001-05-08 Eastman Kodak Company Process for the preparation of high bromide ultrathin tabular grain emulsions
JP2002174880A (ja) * 2000-09-29 2002-06-21 Fuji Photo Film Co Ltd 感光材料包装体
US6716495B1 (en) 2000-11-17 2004-04-06 Canon Kabushiki Kaisha Ink-jet recording apparatus and recording medium
US6706340B2 (en) 2000-11-17 2004-03-16 Canon Kabushiki Kaisha Recording medium, process for production thereof, and image-forming method employing the recording medium
JP3927851B2 (ja) 2001-05-09 2007-06-13 キヤノン株式会社 インクジェット記録方法、インクジェット記録装置、記録物の製造方法
JP3927850B2 (ja) 2001-05-09 2007-06-13 キヤノン株式会社 記録方法、記録装置、記録物、記録物の製造方法
US6821328B2 (en) 2001-05-10 2004-11-23 Canon Kabushiki Kaisha Liquid composition, ink set, method of forming colored portion in recording medium and ink-jet recording apparatus
US6746114B2 (en) 2001-05-10 2004-06-08 Canon Kabushiki Kaisha Ink set, process for forming colored portion and ink-jet recording apparatus
US6719420B2 (en) 2001-05-10 2004-04-13 Canon Kabushiki Kaisha Liquid composition, ink set, method for forming colored portion on recording medium, and ink-jet recording apparatus
US6863391B2 (en) * 2001-05-10 2005-03-08 Canon Kabushiki Kaisha Liquid composition, ink set, method of forming a colored section on recording medium and ink-jet recording apparatus
FR2827053B1 (fr) 2001-07-04 2003-09-19 Eastman Kodak Co Procede pour preparer une emulsion photographique aux halogenures d'argent
US6902877B2 (en) * 2002-03-01 2005-06-07 Fuji Photo Film Co., Ltd. Silver halide photographic emulsion
US6673529B1 (en) 2002-07-11 2004-01-06 Eastman Kodak Company Method for making tabular grain silver halide emulsion
US6737229B2 (en) 2002-07-18 2004-05-18 Eastman Kodak Company Reversal photographic element comprising an imaging layer containing imaging and non-image forming emulsions
CN102362222A (zh) 2009-03-27 2012-02-22 卡尔斯特里姆保健公司 引入显影剂的射线照射卤化银膜

Citations (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2295454A1 (fr) * 1974-12-19 1976-07-16 Ciba Geigy Ag Emulsions d'halogenure d'argent utilisees en photographie et leur procede de fabrication
FR2417793A2 (fr) * 1978-02-16 1979-09-14 Ciba Geigy Ag Procede de fabrication d'emulsions photographiques d'halogenure d'argent contenant des cristaux d'halogenure d'argent du type macle
FR2426924A2 (fr) * 1978-05-25 1979-12-21 Ciba Geigy Ag Procede de fabrication d'emulsions photographiques d'halogenures d'argent contenant des cristaux d'halogenure d'argent du type macle

Family Cites Families (21)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
BE437840A (fr) * 1939-02-02
US2221805A (en) * 1939-02-02 1940-11-19 Eastman Kodak Co Photographic emulsion
GB540444A (en) * 1940-01-11 1941-10-17 Eastman Kodak Co Improvements in colour photography and materials therefor
US2456954A (en) * 1947-08-01 1948-12-21 Eastman Kodak Co Photographic reversal processes
US2641361A (en) * 1950-09-19 1953-06-09 Friedman Max Tobacco dispenser
US3206313A (en) * 1961-05-15 1965-09-14 Eastman Kodak Co Chemically sensitized emulsions having low surface sensitivity and high internal sensitivity
BE636801A (fr) * 1962-09-01
US3402046A (en) * 1963-09-23 1968-09-17 Eastman Kodak Co Multilayer color photographic elements
US3317322A (en) * 1965-08-27 1967-05-02 Eastman Kodak Co Photographic emulsions having high internal sensitivity
US3320069A (en) * 1966-03-18 1967-05-16 Eastman Kodak Co Sulfur group sensitized emulsions
US3505068A (en) * 1967-06-23 1970-04-07 Eastman Kodak Co Photographic element
US3894871A (en) * 1973-07-27 1975-07-15 Polaroid Corp Photographic products and processes for forming silver and additive color transparencies
US4165986A (en) * 1973-07-27 1979-08-28 Polaroid Corporation Substituted-halide silver halide emulsions and products containing same
GB1469480A (en) * 1974-08-07 1977-04-06 Ciba Geigy Ag Photographic emulsion
DE2622922A1 (de) * 1976-05-21 1977-12-01 Agfa Gevaert Ag Farbphotographisches aufzeichnungsmaterial
US4184877A (en) * 1976-06-10 1980-01-22 Ciba-Geigy Ag Process for the manufacture of photographic silver halide emulsions containing silver halide crystals of the twinned type
US4184878A (en) * 1976-06-10 1980-01-22 Ciba-Geigy Aktiengesellschaft Process for the manufacture of photographic silver halide emulsions containing silver halide crystals of the twinned type
GB1520976A (en) * 1976-06-10 1978-08-09 Ciba Geigy Ag Photographic emulsions
DE2905655C2 (de) * 1977-06-08 1995-03-30 Ilford Ltd Verfahren zur Herstellung von photographischen Silberhalogenidemulsionen, die Silberhalogenidkristalle vom Zwillingstyp enthalten
US4210450A (en) * 1978-11-20 1980-07-01 Polaroid Corporation Method for forming photosensitive silver halide emulsion
JPS5945132B2 (ja) * 1979-04-23 1984-11-05 富士写真フイルム株式会社 感光性ハロゲン化銀結晶の製造方法

Patent Citations (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2295454A1 (fr) * 1974-12-19 1976-07-16 Ciba Geigy Ag Emulsions d'halogenure d'argent utilisees en photographie et leur procede de fabrication
FR2417793A2 (fr) * 1978-02-16 1979-09-14 Ciba Geigy Ag Procede de fabrication d'emulsions photographiques d'halogenure d'argent contenant des cristaux d'halogenure d'argent du type macle
FR2426924A2 (fr) * 1978-05-25 1979-12-21 Ciba Geigy Ag Procede de fabrication d'emulsions photographiques d'halogenures d'argent contenant des cristaux d'halogenure d'argent du type macle

Cited By (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0909979A2 (fr) * 1997-10-15 1999-04-21 Konica Corporation Emulsion à l'halogénure d'argent
EP0909979A3 (fr) * 1997-10-15 1999-11-17 Konica Corporation Emulsion à l'halogénure d'argent
US6245498B1 (en) 1997-10-15 2001-06-12 Konica Corporation Silver halide emulsion
US6395464B1 (en) 1997-10-15 2002-05-28 Konica Corporation Silver halide emulsion

Also Published As

Publication number Publication date
CH654118A5 (fr) 1986-01-31
DK164795C (da) 1992-12-28
SE450919B (sv) 1987-08-10
SE8206425L (sv) 1983-05-13
CA1175697A (fr) 1984-10-09
SE8206425D0 (sv) 1982-11-12
HK1786A (en) 1986-01-17
IT8224226A0 (it) 1982-11-12
ES8308644A1 (es) 1983-09-16
IT1156329B (it) 1987-02-04
MX159040A (es) 1989-04-13
NL191034C (nl) 1994-12-16
ES517316A0 (es) 1983-09-16
PT75846A (en) 1982-12-01
PT75846B (en) 1985-07-26
AU9037782A (en) 1983-05-19
DE3241639A1 (de) 1983-05-19
NO823791L (no) 1983-05-13
GB2110830A (en) 1983-06-22
FR2516264B1 (fr) 1986-01-03
BR8206561A (pt) 1983-11-16
DE3241639C2 (de) 1996-10-10
AU560302B2 (en) 1987-04-02
NL8204390A (nl) 1983-06-01
DK505982A (da) 1983-05-13
LU84461A1 (fr) 1983-09-02
NL191034B (nl) 1994-07-18
US4433048A (en) 1984-02-21
DK164795B (da) 1992-08-17
ATA410782A (de) 1993-06-15
IE54127B1 (en) 1989-06-21
IE822704L (en) 1983-05-12
GR77771B (fr) 1984-09-25
GB2110830B (en) 1985-10-02
NO162171B (no) 1989-08-07
NO162171C (no) 1989-11-15

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2516264A1 (fr) Produits photographiques au bromoiodure d'argent
LU84459A1 (fr) Emulsion photographique au bromoiodure d'argent d'indice de forme eleve et procede pour la preparer
FR2516256A1 (fr) Produits photographiques comprenant des emulsions sensibilisees et constituees de grains tabulaires
BE894965A (fr) Emulsion photographique au bromoiodure d'argent d'indice de forme eleve et procede pour la preparer
CH653149A5 (fr) Emulsion photosensible et procede pour sa preparation.
FR2516255A1 (fr) Emulsion a grains d'halogenures d'argent tabulaires portant des sites de sensibilisation orientes
FR2516260A1 (fr) Emulsion photographique a grains de chlorure d'argent tabulaires et procede a double jet pour sa preparation
FR2516266A1 (fr) Produit radiographique peu sensible aux expositions parasites a travers le support
FR2516263A1 (fr) Emulsion photosensible et procede pour sa preparation
FR2534037A1 (fr) Produit radiographique aux halogenures d'argent
FR2516265A1 (fr) Produits photographiques pretannes et leur utilisation en radiographie
FR2538133A1 (fr) Emulsions photographiques aux halogenures d'argent a teneur en iodure limitee et a sensibilisation controlee par depot epitaxial et procede de preparation de ces emulsions
FR2538134A1 (fr) Emulsions a l'iodure d'argent a phase gamma
FR2591355A1 (fr) Produit photographique inversible formateur d'image en couleurs avec effets interimage ameliores
BE894970A (fr) Emulsions a grains d'halogenures d'argent tabulaires portant des sites de sensibilisation orientes
BE894964A (fr) Produits photographiques comprenant des emulsions sensibilisees et constituees de grains tabulaires
BE894966A (fr) Produit radiographique
FR2516262A1 (fr) Produits photographiques positifs-directs
JPS62178235A (ja) ハロゲン化銀写真感光材料
BE894963A (fr) Produits photographiques positifs-directs
BE894968A (fr) Produits photographiques pretannes et leur utilisation en radiographie
BE894967A (fr) Produits photographiques au bromoiodure d'argent
FR2516271A1 (fr) Produit pour la photographie par transfert d'image
FR2664400A1 (fr) Produit inversible pour la photographie en couleurs.
FR2589257A1 (fr) Procede pour preparer une emulsion