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COMPOSITION A USAGE BUCCAL COMPRENANT
UN POLYPHOSPHATE ET UN AGENT ANTIBACTERIEN
ET SON PROCEDE D'UTILISATION POUR INHIBER
LA PLAQUE ET LE TARTRE DENTAIRES
La presente invention concerne une composi- tion ä usage buccal antibacterienne, antiplaque et antitartre. Plus particuliereent, l'invention concerne une coinposition ä usage buccal contenant un polyphosphate comme agent antitartre et un agent antibacterien compatible efficace pour inhiber la plaque dentaire.
Les brevets des E. U. A. NO 4 627 977,
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4 515 772 et 4 323 551 decrivent des compositions ä usage buccal qui contiennent divers polyphosphates.
Selon le brevet No 4 627 977 précité, un polyphosphate linéaire moleculairement deshydrate est utilise conjointement ä une source d'ions fluorure et ä un polycarboxylate polymere lineaire synthétique pour inhiber la formation du tartre.
Selon les brevets NO 4 515 772 et 4 323 551 précites, un pyrophosphate de di (métal alcalin) est utilise seul ou en mélange avec un pyrophosphate de
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tetra (metal alcalin).
Les compositions ä usage buccal qui inhibent la formation du tartre sur les surfaces dentaires sont très intéressantes car le tartre est l'un des facteurs responsables des affections periodontiques. Par consquent, sa réduction favorise l'hygiene buccodentaire.
La plaque dentaire est un precurseur du tartre. A la difference du tartre, toutefois, la plaque
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peut se former partout sur la surface de la dent, y compris notamment au niveau de la lisière gingivale.
PÅar suite, outre sa laideur esthétique, il est implique dans l'apparition de gingivite.
En conséquence, il serait très souhaitable d'inclure des agents antimicrobier's, dejä connus pour réduire la plaque dentaire, dans des compositions ä usage buccal contenant des agents antitartre. En fait, ceci a été décrit dans le brevet des E. U. A. NO 4 022 880 selon lequel un compos fournissant des ions zinc est mélangé ä titre d'agent antitartre avec un agent antibactérien efficace pour retarder le développement des bactéries de la plaque dentaire.
Une grande diversit6 d'agents antibactériens sont decrits avec les composés de zinc, y compris des substances cationiques telles que des guanides et des composes d'ammonium quaternaire, ainsi que des composés non cationiques tels que des salicylanilides halogénés et des éthers
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hydroxydiphényliques halogénés
Jusqu'à présent, ce sont des substances antibactériennes cationiques telles que la chlorhexidin, le chlorure de benzethonium et le chlorure de cetylpyridinium qui ont fait l'objet des plus importants travaux de recherche sur les agents antibactériensanti- plaque. Cependant, bien qu'ils soient utilises conjointement ä un agent antitartre au zinc, ils sont inefficaces en etant utilisés avec des substances anioniques telles qu'un agent antitartre du type polyphosphate.
Cette inefficacité est considérée comme tout ä fait surprenante tant donne que les polyphosphates sont des agents chélatants et qu'il avait été anterieurement reconnu que 1'effet chélatant accroît l'efficacite d'agents antibacteriens cationiques (voir, par exemple, Sterilization and Preservation, 2eme éd., Black, 1977, page 915, et Inhibition and
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Destruction of the Microbial Cell, Hugo, 1971, page 215). En effet, un compose d'ammonium quaternaire est présent dans le bain de bouche antiplaque au pyrophosphate du brevet des E. U. A. NO 4 323 551, et un bisbiguanide est snuggere comme agent antiplaque dans la composition ä usage buccal antitartre au pyrophosphate du brevet des E. U. A. No 4 515 772.
Compte tenu de la surprenante incompatibilité des agents antibacteriens cationiques avec les polyphosphates présents comme agents antitartre, il était tout ä fait imprévisible qu'un autre agent antibactérien soit efficace.
Un but de la présente invention est de fournir certains agents antibactériens qui sont efficaces dans des compositions antitartre ä usage buccal pour inhiber la formation de la plaque dentaire.
Un autre but de la présente invention est de fournir une composition qui est efficace pour réduire la formation de la plaque et du tartre dentaires.
Un autre but de la presente invention est de fournir une composition ä usage buccal, antiplaque et antitartre, qui est efficace pour reduire l'appari- tion de gingivite.
D'autres buts de la présente invention se dégageront de la description suivante.
Sous certains de ses aspects, la presente invention concerne une composition ä usage buccal comprenant, dans un véhicule acceptable pour l'usage buccal, une proportion efficace contre le tartre dentaire d'une matière comprenant au moins un polyphosphate li- néaire moléculairement déshydrate comme agent antitartre essentiel, et une proportion efficace contre la plaque dentaire d'un agent antibactérien non cationque insoluble dans l'eau qui est choisi parmi les
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éthers de diphényle halogénés, les composes phénoliques, les esters de l'acide benzolque et les carbanilides halogénés.
Des exemples représentatifs d'agents antibactériens qui sont particulièrement avantageux pour des considérations d'efficacité contre la plaque dentaire, de sûreté d'emploi et de formulation sont les suivants : Ethers de Diphényle Halogénés
Ether 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy-diphénylique (Triclosan),
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Ether 2, 2'-dihydroxy-5, 5'-dibromo-diphenylique.
Composés Phénoliques (y compris le phénol et ses homo- logues, les mono- et poly-alkyl-phénols halogénés et les phénols halogénés aromatiques, le résorci- nol et ses dérivés, les composes bisphenoliques et les salicylanilides halogénés).
Phénol et ses Homologues
Phenol,
2-méthyl-phénol,
3-méthyl-phénol,
4-méthyl-phénol,
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4-éthyl-phénol, 2, 4-dimethyl-phenol, 2,5-diméthyl-phénol, 3,4-diméthyl-phénol, 2,6-diméthyl-phénol, 4-n-propyl-phénol, 4-n-butyl-phénol, 4-n-amyl-phenol,
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4-tert.-amyl-phenol, 4-n-hexyl-phénol, 4-n-heptyl-phénol.
Mono- ou poly-alkyl-phénols halogénés et phenols halogenes aromatiques
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Méthyl-p-chlorophénol, Ethyl-p-chlorophénol,
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n-propyl-p-chlorophenol, n-butyl-p-chlorophénol, n-amyl-p-chlorophénol, sec.-amyl-p-chlorophénol, n-hexyl-p-chlorophénol, Cyclohexyl-p-chlorophénol, n-heptyl-p-chlorophénol, n-octyl-p-chlorophénol, o-chlorophénol, Méthyl-o-chlorophénol, Ethyl-o-chlorophénol, n-propyl-o-chlorophénol, n-butyl-o-chlorophénol, n-amyl-o-chlorophénol, tert.-amyl-o-chlorophénol, n-hexyl-o-chlorophénol, n-heptyl-o-chlorophénol, p-chlorophénol,
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o-benzyl-p-chlorophénol, o-benzyl-m-methyl-p-chlorophénol, o-benzyl-m, m-diméthyl-p"chlorophénol, o-phenylethyl-p-chlorophenol, o-phényléthyl-m-mµthyl-p-chlorophénol,
3-méthyrp-chlorophénol, 3,5-diméthyl-p-chlorophénol,
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6-éthyl-3-méthyl-p-chlorophénol, 6-n-propyl-3-méthyl-p-chlorophénol, 6-isopropyl-3-méthyl-p-chlorophénol, 2-éthyl-3, S-diméthyl-p-chlorophénol, 6-sec.-butyl-3-méthyl-p-chlorophenol, 2-isopropyl-3, S-diméthyl-p-chlorophénol, 6-diéthylméthyl-3-méthyl-p-chlorophénol, 6-isopropyl-2-éthyl-3-méthyl-p-chlorophénol,
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2-sec. -amyl-3, 5-diméthyl-p-chlorophénol, 2-diéthylmêthyl-3, 5-dimethyl-p-chlorophenol, 6-sec.
-octyl-3-méthyl-p-chlorophénol, p-bromophnol, Méthyl-p-bromophénol, Ethyl-p-bromophénol, n-propyl-p-bromophénol, n-butyl-p-bromophnol, n-amyl-p-bromophénol,
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sec.-amyl-p-bromophénol, n-hexyl-p-bromophénol, Cyclohexyl-p-bromophénol, o-bromophenol, tert.-amyl-o-bromophénol, n-hexyl-o-bromophénol, n-propyl-m, m-dimethyl-o-bromophénol, 2-phényl-phénol,, 4-chloro-2-méthyl-phénol, 4-chloro-3-méthyl-phénol, 4-chloro-3, 5-dimethyl-phenol,
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2, 4-dichloro-3, 5-dimethyl-phenol, 3, 4, 5, 6-tétrabromo-2-méthyl-phénol,
5-méthyl-2-pentyl-phénol,
4-isopropyl-3-méthyl-phénol,
5-chloro-2-hydroxy-diphénylméthane.
Résorcinol et ses Dérivés
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Résorcinol, Méthyl-résorcinol, Ethyl-résorcinol, n-propyl-résorcinol, n-butyl-résorcinol, n-amyl-résorcinol, n-hexyl-résorcinol, n-heptyl-résorcinol, n-octyl-résorcinol,
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n-nonyl-resorcinol, Phnyl-rsorcinol, Benzyl-résorcinol, Phenylethyl-resorcinol, Phenylpropyl-résorcinol, p-chlorobenzyl-rsorcinol, 5-chloro-2, 4-dihydroxy-diph6nylmgthane, 4'-chloro-2, 4-dihydroxy-diphénylmethane, 5-bromo-2, 4-dihydroxy-diphnylméthane, 4'-bromo-2, 4-dihydroxy-dlphénylméthane.
ComposEs Bisphénoliques 2, 21-m6thyline-bis (4-chloroph6nol), 2, 2'-méthylne-bis (3, 4, 6-trichlorophénol), 2, 2'-méthylène-bis (4-chloro-6-bromophénol).. Sulfure de biS (2-hydroxy-Ï, 5-dichlorophényle), Sulfure de bis (2-hydroxy-5-chlorobenzyle).
Carbanilides Halogénés 3, 4, 4'-trichloro-carbanilide,
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3-trifluorométhyl-4, 41-dichloro-carbanilide, 3, 3', 4-trichloro-carbanilide.
L'agent antibactérien est present dans la composition ä usage buccal en une proportion efficace contre la plaque, soit typiquement d'environ 0, 01 à
5 % en poids, de préférence d'environ 0, 03 à 1 % en poids. L'agent antibactérien est pratiquement insoluble dans l'eau, ce qui veut dire que sa solubilité est inferieure ä environ 1 % en poids dans l'eau ä 25 C et peut meme être inférieure ä environ 0, 1 %.
Si un groupe anionisable est présent, la solubilité est déterminée ä un pH auquel l'ionisation n'a pas lieu.
Les composés phénoliques préférés sont le hexyl-résorcinol, le 2, 2'-méthylène-bis (4-chloro-6- bromophénol) ; ces composes tensioactifs sont normalement utilisés à raison de 0, 05 à 5, 0 et de préférence de 0, 5 à 5, 0 % en poids. L'éther de diphenyle halogéné préféré est le Triclosan. Ce compose est décrit dans le brevet U. S. 4 022 880 comme antibacterien en association avec un agent antitartre fournissant des ions zinc.
Il est également mentionné comme agent antiplaque par la demande de brevet euro- peen publiee N O 161 898 dans un dentifrice formulé de façon ä contenir une phase tensio-active lamellaire de cristal liquide dont l'espacement lamellaire est inférieur ä 6, 0 mm et qui peut facultativement contenir un sel de zinc, et par la demande de brevet européen publiée No 0 161 899 dans un dentifrice contenant du citrate de zinc trihydraté.
Les polyphosphates linéaires moleculaire- ment déshydratés qui sont efficaces ici comme agents antitartre sont des composes bien connus, généralement employes sous leur forme de sels hydrosolubles totalement ou partiellement neutralises de métaux alcalins
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(par exemple de potassium, et de préférence de sodium) ou d'ammonium, et de tous mélanges d'entre eux. Des exemples représentatifs comprennent. l'. hexametaphospha- te de sodium, le tripolyphosphate de sodium, les pyrophosphates diacide disodique, monoacide trisodique et tetrasodique, etc. Les polyphosphates linéaires correspondent ä la formule (NaPO3)n où n est d'environ 2 ä environ 125.
On les emploie généralement dans les présentes compositions ä usage buccal en des proportions pondérales de 0,01 ä 7 %, de préférence 0,1 ä 7 % et mieux encore 2 ä 7 %. Lorsque n est egal ou supérieur ä 3 dans (NaP03) , ces polyphosphates sont de nature vitreuse.
Des agents antitartre particulierement avantageux sont les pyrophosphates de tetra (métal alcalin) tels que le pyrophosphate tétrasodique, le pyrophosphate tétrapotassique, et leurs mélanges. On préfère, tout particulièrement, un agent antitartre dans lequel le rapport en poids du pyrophosphate tétrapotassique au pyrophosphate tétrasodique est d'environ 4, 3 : 2, 7 et qui constitue environ 4, 3 % ä environ 7 % en poids des compositions ä usage buccal.
Afin d'optimaliser l'efficacité contre le tartre de la composition ä usage buccal, il est souhaitable que soient presents des inhibiteurs empechant l'hydrolyse enzymatique du polyphosphate. Ces agents consistent en une proportion d'une source d'ions fluorure suffisante pour fournir de 25 ä 5000 x 10-4 % d'ions fluorure, et en 0 % ä 3 % d'un polycarboxylate polymere anionique synthétique dont le poids mo1écu-
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laire est d'environ 1000 ä environ 1 000 000, de pré- férence d'environ 30 000 ä environ 500 000.
Les sources d'ions fluorure, ou composés fournissant du fluor, utilisées comme composant inhibiteur d'enzyme pyrophosphatase et phosphatase acide,
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sont bien connus dans la technique en tant qu'agents anticaries. Ces composés peuvent être légèrement solubles dans l'eau ou peuvent être totalement solubles dans l'eau. Ils sont caractérisés par la faculté de libérer des ions fluorure dans l'eau et par leur absence de réaction indésirable avec les autres composes contenus dans la composition ä usage buccal.
Parmi ces substances, on compte des fluorures mineraux, tels que des sels solubles de métaux alcalins et de metaux alcalinoterreux comme, par exemple, le fluorure de sodium, le fluorure de potassium, le fluorure d'ammonium, le fluorure de calcium, un fluorure de cuivre tel que le fluorure cuivreux, le fluorure de zinc, le fluorure de baryum, le fluorosilicate de sodium, le fluorosilicate d'ammonium, le fluorozirconate de sodium, le monofluorophosphate de sodium, les mono-et difluorophosphates d'aluminium, et le pyrophosphate de sodium et de calcium fluoré. On préfère les fluorures de métaux alcalins et d'étain, tels que les fluorures sodique et stanneux, le monofluorophosphate de sodium (MFP) et leurs melanges.
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La proportion de compos fournissant du fluor dépend dans une certaine mesure du type de com- posé, de sa solubilité et du type de preparation ä usage buccal, mais ce doit être une proportion non toxique, généralement d'environ 0, 005 ä environ 3, 0 % dans la préparation. Dans une preparation de dentifrice, par exemple un gel dentaire,-une päte dentifrice (y compris une crème), une poudre dentifrice ou un comprimé dentaire, on considère comme satisfaisante une proportion d'un tel composé qui libere un maximum d'environ 5000 ppm (parties par million) en poids d'ions F, par rapport au poids de la préparation.
Toute proportion inférieure de ce composé peut être utilisée, mais il est preferable d'en employer suffisam-
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ment pour libérer environ 300 ä 2000 ppm, et mieux encore environ 800 ä environ 1500 ppm d'ions fluorure.
Dans le cas des fluorures de metaux alcalins, ce composant est typiquement present en une proportion limitee ä environ 2 % en poids, par rapport au poids de la preparation, et de préférence dans l'intervalle d'environ 0, 05 % ä 1 %. Dans le cas du monofluorophosphate de sodium, ce composé peut etre present en une proportion d'environ 0, 1 à 3 %, plus spécifiquement d'environ 0, 76 %.
Dans les préparations de dentifrice telles que les pastilles et les gommes ä mächer, le compose fournissant du fluor est typiquement présent en une proportion suffisante pour libérer un maximum d'environ 500 ppm, de preference 25 ä 300 ppm en poids d'ions fluorure. En général, ce composé est present en une proportion de 0, 005 ä 1, 0 % en poids.
Le polycarboxylate polymere anionique synthétique est un inhibiteur d'enzyme phosphatase alcaline. Des polycarboxylates polymeres anioniques synthéti- ques et leurs complexes formes avec divers germicides cationiques, zinc et magnésium ont été antérieurement mentionnés comme des agents antitartre par eux-mêmes, par exemple dans les brevets des E. U. A. NO 3 429 963, 4 152 420,3 956 480,4 138 477 et 4 183 914. Cependant, seul le brevet des E. U. A.
No 4 627 977 précité fait état de l'emploi de ces polycarboxylates seuls pour inhiber l'hydrolyse salivaire d'agents antitartre du type pyrophosphate, et beaucoup moins en association avec un composé constituant une source d'ions fluorure. 11 doit etre entendu que les polycarboxylates polymères anioniques synthétiques ainsi mentionnes dans ces differents brevets sont efficaces dans les compositions et les procédés de la présente invention et, dans cette mesure, les descriptions pertinentes de
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ces brevets sont cités ici ä titre de reference.
Les polycarboxylates polymeres anioniques synthetiques utilises ici facultativement, mais de préférence, sont bien connus, comme signalé ci-dessus, en ce qu'ils sont souvent utilisés sous leurs formes d'acides libres ou, de préférence, de sels hydrosolubles partiellement neutralisés, et mieux encore totalement neutralisés, de métaux alcalins (par exemple de potassium, et de préférence de sodium) ou d'ammonium. On prefere les copolymeres 1 : 4 ä 4 : 1 d'anhydride ou acide maleique avec un autre monomère polymérisable ä insaturation éthylénique, de préférence l'ether de méthyle et de vinyle (avec l'anhydride maléique), ayant un poids moleculaire (P. M. ) d'environ 30 000 ä environ 1 000 000.
Ces copolymères sont par exemple disponibles sous les designations Gantrez AN 139 (PM. 500 000), AN 119 (P. M. 250 OOR) et, de préférence, S-97 Pharmaceutical Grade (P. M. 70 000), de GAF Corporation. Le terme "synthétique" vise à exclure les agents épaississants ou gelifiants connus constitués de carboxymethyl-cellulose ou autres derives de cellulose et de gommes naturelles.
D'autres polycarboxylates polymères utilisables comprennent ceux mentionnés dans le, brevet des
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E. U. A. NO 3 956 480 précité, tels que les copolymères 1 : 1 d'anhydride maléique avec l'acrylate d'éthyle, le methacrylate d'hydroxyéthyle, la N-vinyl-2-pyrroli- done ou l'éthylène, des copolymeres de ce dernier type etant par exemple disponibles sous les désignations EMA NO 1103 (P. M. 10 000) et EMA Grade 61 de Monsanto, et les copolymeres 1 : 1 d'acide acrylique avec le méthacrylate de methyle ou d'hydroxyéthyle, l'acrylate de méthyle ou d'éthyle, l'éther d'isobutyle et de vinyle ou la N-vinyl-2-pyrrolidone.
D'autres polycarboxylates polymères utilisa-
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bles mentionnes dans les brevets des E. U. A. No 4 138 477 et 4 183 914 précités comprennent des copolymeres d'anhydride maleique avec le styrene, l'isobutylène ou l'éther d'éthyle et de vinyle, des acides polyacryliques, polyitaconiques et polymaleiques, et des oligomeres sulfoacryliques de P. M. aussi bas que 1000, disponibles sous la designation ND-2 de Uniroyal.
Des substances appropriées d'une façon générale sont les produits de polymérisation d'acides carboxyliques ä insaturation olefinique ou éthylénique contenant une double liaison de carbone ä carbone. activée et au moins un groupe carboxyle, c'est-à-dire les acides contenant une double liaison olefinique qui intervient facilement dans la polymérisation parce qu'elle est présente dans la molecule de monomère soit en position alpha-beta par rapport ä un groupe carboxyle, soit comme partie d'un groupement méthylene terminal.
Des exemples representatifs de ces acides sont les acides acrylique, méthacrylique, éthacryli- que, alpha-chloracrylique, crotonique, beta-acryloxy- propionique, sorbique, alpha-chlorosorbique, cinnami-
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que, bêta-styrylacrylique, muconique, itaconique, citraconique, mésaconique, glutaconique, aconitique, alpha-phénylacrylique, 2-benzylacrylique, 2-cyclohexylacrylique, angélique, umbellique, fumarique et ma- leique, et leurs anhydrides. D'autes monomères oléfi- niques différents, copolymérisables avec ces monomeres carboxyliques, comprennent l'acetate de vinyle, le chlorure de vinyle, le maléate de diméthyle, etc.
Les copolymeres contiennent suffisamment de groupes carboxyliques salifies pour assurer leur solubilité dans l'eau.
Des substances également utiles ici sont les polymeres dits carboxivinyliques mentionnés comme composants de pates dentifrices dans les brevets des
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E. U. A. NO 3 980 767, 3 935 306, 3 919 409, 3 911 904 et 3 711 604. Ces polymeres sont disponibles dans le commerce, par exemple sous les marques de fabrique Carbopol 934,940 et 941 de B. F. Goodrich, ces produits etant essentiellement constitues d'un polymere colloidalement hydrosoluble d'acide polyacrylique re-
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tical avec environ 0, 75 % ä environ 2, 0 % de polyallyl-saccharose ou de polyallyl-pentaerythritol comme agent reticulant.
Le polycarboxylate polymere anionique synthétique est pour l'essentiel un hydrocarbure ccnportant dsssub- stituants et des maillons halogénés et oxygenes facultatifs, comme par exemple des groupes ester, ether et OH, et lorsqu'il est present dans les compositions de l'invention, on l'emploie généralement en des proportions ponderales approximatives de 0,05 ä 3 %, de pre-
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ference 0, 05 ä 2 % et mieux encore 0, 1 ä 2 %. on em- ploie typiquement des proportions situees en haut de ces intervalles dans des compositions dentifrices contenant typiquement un abrasif dentaire et utilisees pour le brossage des dents, par exemple les pätes dentifrices (y compris les cremes), les gels, les poudres et les comprimés.
On peut employer des proportions depassant ces intervalles ä des fins dlépaississement ou de gélification.
Comme indique ci-dessus, ces polycarboxylates polymeres se sont révélé être des inhibiteurs efficaces de l'enzyme phosphatase alcaline. Etant donne que cette enzyme n'a qu-'une faible activite (pour l'hydrolyse du pyrophosphate) ä un pH d'environ 7 ou moins, on peut éventuellement omettre le polycarboxylate polymere des preparations ä usage buccal formulees pour être utilisées ä un tel pH de 7, 0 ou moins.
Cette omission est neanmoins susceptible de diminuer la souplesse d'emploi et l'efficacité antitartre des
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présentes compositions ä usage buccal sur 1a plage large de pH d'environ 4, 5 ä environ 10.
Dans des preparations ä usage buccal telles que des bains de bouche, des pastilles et gommes à mâcher le composé fournissant du fluor peut typiquement etre present en une proportion suffisante pour libérer un maximum d'environ 500 ppm, de préférence environ 25 A environ 300 qm en poids d'ions fluorure. En général, ce composé est présent en une proportion de 0, 005 ä 1, 0 % en poids.
Dans certaines formes de réalisation de l'invention que l'on préfère tout particulièrement, la composition ä usage buccal peut etre de nature pratiquement liquide, s'agissant par exemple d'un bain de lavage ou de rinçage de la bouche. Dans une telle préparation, le vehicule est typiquement un melange eaualcool contenant avantageusement un humectant, comme décrit ci-apres. En général, le rapport en poids de l'eau ä l'alcool se situe dans l'intervalle d'environ 1:1 à environ 20 : 1, de préférence d'environ 3 : 1 ä 10 : 1 et mieux encore d'environ 4 : 1 ä environ 6 : 1. La proportion totale de mélange eau-alcool dans ce type de preparation se situe typiquement dans l'intervalle d'environ 70 ä environ 99, 9 % en poids de la preparation.
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L'alcool est typiquement l'ethanol ou l'isopropanol.
On préfère l'ethanol.
Le pH de ces preparations liquides et des autres préparations de l'invention se situe généralement dans l'intervalle d'environ 4,5 à environ 9, et typiquement d'environ 5, 5 ä 8. Le pH se situe de pré- ference dans l'intervalle d'environ 6 ä environ 8, 0.
Il est intéressant de remarquer que les compositions de l'invention peuvent être appliquées ä la cavité buccale ä un pH inférieur ä 5 sans décalcifier sensiblement ou endommager d'une autre façon l'émail den-
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taire. Le pH peut être réglé par un acide (par exemple l'acide citrique ou l'acide benzolque) ou par une base (par exemple l'hydroxyde de sodium), ou être tamponné (comme par le citrate, le benzoate, le carbonate ou le bicarbonate de sodium, le phosphate disodique, le phosphate monosodique, etc.).
Dans certaines autres formes de realisation interessantes de la presente invention, la composition ä usage buccal peut etre de nature pratiquement solide ou päteuse, s'agissant par exemple d'une poudre dentifrice, d'un comprimé dentaire ou d'un dentifrice, c'est-ä-dire d'une pâte dentifrice (creme dentaire) ou d'un gel dentifrice. Le véhicule de ces préparations à usage buccal solides ou pâteuses contient généralement une matière de polissage acceptable pour les dents.
Des exemples de matieres de polissage sont un metaphosphate de sodium et un metaphosphate de potassium insolubles dans l'eau, le phosphate tricalcique, le phosphate de calcium dihydrate, le phosphate dicalcique anhydre, le pyrophosphate de calcium, l'orthophosphate de magnesium, le phosphate trimagnesique, le carbonate de calcium, le silicate d'aluminium, le silicate de zirconium, la silice, la bentonite, et leurs, melanges.
D'autres matieres de polissage appropriées'comprennent les résines thermodurcissables particulaires decrites dans le brevet des E. U. A. No 3 070 510, telles que des résines de mélamine, phenoliques et urée-formaldéhyde, et des polyesters et polyépoxydes reticules.
Des matières de polissage que l'on préfère comprennent une silice cristalline dont la dimension particulaire maximale est d'environ 5 micromètres, la dimension par-
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ticulaire moyenne d'environ 1, 1 micromètre au maximum et la surface sp8cifique d'environ 50 000 cm'/g au maximum, un gel de silice ou une silice colloldale, et un aluminosilicate complexe amorphe de métal alcalin.
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Lorsqu'on utilise des gels d'aspect transparent, des matieres de polissage particulierement utiles sont des silices colloldales ou des complexes aluminosilicatés de métaux alcalins, tels que les produits vendus sous la marque de fabrique SYLOID comme Syloid 72 et Syloid 74 ou sous la marque de fabrique SANTOCEL comme Santocel 100, car leur indice de rafraction est proche de l'indice de réfraction des systèmes agent gelifiant-liquide (comprenant de l'eau et/ou un humectant) couramment utilisés dans les dentifrices.
Un grand nombre des matières de polissage dites "insolubles dans l'eau" sont de caractere anionique et renferment également de petites quantités de matière soluble. Ainsi, un metaphosphate de sodium insoluble peut etre préparé de toute ma niere convenable, comme expliqué par exemple dans l'ouvrage Dictionary of Applied Chemistry de Thorpe, Volume 9, 4eme édition, pages 510-511. Les formes de metaphosphate de sodium insoluble connues sous les noms de sel de Madrell et sel de Kurrol sont d'autres exemples de matières ap- propriees. Ces métaphosphates ne manifestent qu'une infime solubilité dans l'eau et sont par consequent couramment appeles des metaphosphates insolubles (MPI).
On y trouve comme impuretes une proportion mineure de matières phosphatees solubles, ordinairement quelques pourcent, par exemple 4 % en poids au plus. Le contenu de matieres phosphatees solubles, qui sont supposees inclure un trimetaphosphate de sodium soluble dans le cas d'un netaphosphate insoluble, peut etre éventuellement réduit ou supprime par lavage ä l'eau. Le meta- phosphate insoluble de métal alcalin est typiquement utilisé sous forme d'une poudre dont la dimension particulaire est teile qu'un maximum de 1 % de la matière soit plus grosse que 37 micromètres.
La matière de polissage est généralement
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présente dans les compositions solides ou pâteuses en des concentrations ponderales d'environ 10 % ä environ 99 %. De préférence, cette matière est presente en des proportions allant d'environ 10 % ä environ 75 % dans une päte dentifrice, et d'environ 70 % ä environ 99 % dans une poudre dentifrice.
Dans une päte dentifrice, le véhicule liquide peut comprendre de l'eau et un humectant, typiquement en une proportion allant d'environ 10 % ä environ 80 % du poids de la preparation. Des exemples represen- tatifs de vehicules/humectants appropries sont la glycérine, le propylene-glycol, le sorbitol, un polypropylène-glycol et/ou un polyethylene-glycol (par exemple 400 ä 600). Des melanges liquides d'eau, de glycerine et de sorbitol sont egalement avantageux. Dans les gels transparents oü l'indice de refraction est un critere important, on utilise de preference environ 3-30 % en poids d'eau, 0 ä environ 70 % en poids de glycerine et environ 20-80 % en poids de sorbitol.
Les pätes, crèmes et gels dentifrice contiennent typiquement un agent gelifiant ou épaississant naturel ou synthétique en des proportions d'environ 0, 1 ä environ 10 %, de préférence d'environ 0, 5 ä environ 5 %, en poids. Un epaississant approprié est l'hectorite synthétique, une argile colloldale synthetique d'un complexe silicate de métaux alcalins et de magnésium, disponible par exemple sous la designation Laponite (par exemple CP, SP, 2002, D), ces produits etant commercialises par Laporte Industries Limited. L'analyse
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de la Laponite D fait apparaltre, approximativement en poids, 58, 00 % de Spi02'25, 40 % de MgO, 3, 05 % de Na20, 0, 98 % de Li20, et de l'eau et des traces de metaux.
Sa densité reelle est de 2, 53 et sa densité apparente (A 8 % d'humidité) de 1, 0.
D'autres épaississants appropries compren-
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nent la carragénine, la gomme adragante, l'amidon, la polyvinylpyrrolidone, l'hydroxyethyl-propyl-cellulose, l'hydroxybutyl-methyl-cellulose, l'hydroxyéthyl-cellulose (disponible par exemple sous la designation Natrosol), la carboxymethyl-cellulose sodique et une si- lice colloldale telle que Syloid (par exemple 244) finement broyé.
Il est bien evident que, comme cela se fait, les preparations ä usage buccal doivent etre vendues ou autrement distribuées dans des emballages convenablement etiquetes. Ainsi, un flacon de bain de bouche doit porter une étiquette le décrivant en substance comme tel et donnant des indications pour son emploi 1 et une päte dentifrice, une creme ou un gel est habituellement conditionné dans un tube compressible, typiquement en aluminium, en plomb revetu ou en matiäre plastique, ou dans un autre recipient compressible, ä pompe ou sous pression, destiné ä délivrer son contenu avec mesure et portant une étiquette le décrivant en substance comme une pâte dentifrice, un gel ou une creme dentaire.
Des agents tensio-actifs organiques sont utilisés dans les compositions de la présente invention pour realiser une action prophylactique accrue, aider ä réaliser une dispersion complete de l'agent antitartre dans toute la cavité buccale, et rendre les presentes compositions plus acceptables au point de vue cosmétique. La substance tensio-active organique est de preference de caractere anionique, non ionique ou ampholytique, et on préfère employer comme agent tensioactif une substance détersive qui communique ä la composition des propriétés détersives et moussantes.
Des exemples de surfactifs anioniques appropries sont les sels hydrosolubles de monosulfates de monoglycérides d'acides gras superieurs, tels que le sei de sodium
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du monoglyceride monosulfaté d'acides gras d'huile de coprah hydrogénée, des alkylsulfates supérieurs tels que le laurylsulfate de sodium, des alkylarylsulfonates tels que le dodecylbenzene-sulfonate de sodium, des alkylsulfoacétates supérieurs, des esters d'acides gras supérieurs de 1, 2-dihydroxypropane-sulfonates, et les acylamides aliphatiques supérieurs pratiquement satures formes avec des acides aminocarboxyliques aliphatiques inférieurs, tels que ceux dont les radicaux acide gras, alkyle ou acyle comptent de 12 ä 16 atomes de carbone,
et autres. Des exemples des amides mentionnes
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en dernier lieu sont la N-lauroyl-sarcosine, et les sels de sodium, de potassium et d'ethanolamin de Nlauroyl-, N-myristol ou N-palmitoyi-sarcosine qui doi- vent etre pratiquement exempts de savon ou de dérivés similaires d'acides gras. L'utilisation de ces sarcosinates dans les compositions ä usage buccal de la presten- te invention est particulierement avantageuse, car ces substances exercent un effet marque et prolongé d'inhibition de la formation d'acides par décomposition des hydrates de carbone dans la cavité buccale, et exercent une certaine reduction de la solubilité de l'email dentaire dans les solutions acides.
Des exemples de surfactifs non ioniques hydrosolubles sont des produits de condensation de l'oxyde d'éthylène avec divers composés ä hydrogène labile réactifs vis-à-vis de l'oxyde d'ethylene et possédant de longues chaines hydrophobes (par exemple des chaines aliphatiques d'environ 12 ä 20 atomes de carbone), ces produits de condensation ("éthoxamère") contenant des fragments polyoxyethylene hydrophiles. Des exemples en sont les produits de condensation de poly (oxyde d'ethylene) avec des acides gras, des alcools gras, des amides gras, des polyalcools (par exemple le monostéarate de sorbitanne) et un poly (oxyde de propylene) (par exemple les produits de la série
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Pluronic).
On préfère utiliser d'environ 0, 05 ä 5 % en poids et de preference de 0, 5 ä 5 %, des agents tensio-actifs precites dans les compositions de l'invention.
Diverses autres substances peuvent être incorporées dans les preparations ä usage buccal de la presente invention, telles que des agents blanchissants, des conservateurs, des silicones, des composés chlorophylles et/ou des substances ammoniees telles que l'urgée et le phosphate diammonique, et leurs melanges. Ces adjuvants, s'ils sont presents, sont incorpores dans les préparations en des proportions qui ne nuisent pratiquement pas aux propriétés et caracteristiques désirées. Il faut éviter d'importantes proportions de sels et substances, generalement solubles, contenant du zinc, du magnesium etd'autres metaux, qui formeraient des complexes avec les composants actifs des préparations de la presente invention.
Toute substance aromatisante ou edulcorante convenable peut également être utilisee. Des exemples de constituants aromatisants appropries sont des huiles essentielles aromatisantes, par exemple les essences de menthe verte, menthe poivrée, wintergreen, sassafras, girofle, sauge, eucalyptus, marjolaine, cannelle, citron et orange, et le salicylate de méthyle. Des agents edulcorants appropries comprennent le saccharose, le lactose, le maltose, le sorbitol, le xylitol, le cyclamate de sodium, la perillartine, l'AMP (ester méthylique d'aspartyle-phenyl-alanine), la saccharine, etc. Les agents aromatisants et edulcorants peuvent convenablement representer ensemble environ 0, 1 % ä 5 % ou plus de la preparation.
Dans l'application pratique préférée de la presente invention, une composition ä usage buccal se-
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selon l'invention, par exemple un bain de bouche ou un dentifrice contenant la composition de la presente invention, est de preference appliquée ä intervalles reguliers sur l'email dentaire, par exemple tous les jours ou tous les deux ou trois jours, ou de préférer- ce 1 ä 3 fois par jour, ä un pH d'environ 4, 5 ä environ 9, en general d'environ 5, 5 ä environ 8 et de pre- férence d'environ 6 A 8, pendant au moins 2 ä 8 semaines ou davantage, voire ä vie.
Les compositions de la presente invention peuvent être incorporees dans des pastilles ou dans des gommes ä mächer ou d'autres produits, par exemple en l'agitant dans une base de gomme chaude ou en l'appliquant sur la surface externe d'une base de gomme dont des exemples representatifs que l'on peut mentionner sont le jelutong, le latex de caoutchouc, des resines Vinylite, etc., avantageusement associée ä des plastifiants ou amollisants classiques, du sucre ou autres édulcorants ou des hydrates de carbone tels que le glucose, le sorbitol, etc.
Les exemples suivants illustrent davantage la presente invention, sans toutefois la limiter. Toutes les quantites et proportions qui y sont mentionnées sont exprimees en poids.
EXEMPLE 1
On prepare les suspensions et solutions décrites ci-dessous pour déterminer l'efficacité, en termes de concentration inhibitrice minimale (CIM), de divers agents antibactériens contre divers microorganismes bacteriens de la cavité buccale impliqués dans la formation de plaque sur les surfaces dentaires et amenant l'apparition de gingivite. La plaque molle contient environ 1, 7 lOll microorganismes/g (poids total). On mélange les agents antibacteriens avec des substances anioniques, en particulier un agent tensio-
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actif anionique souvent utilise dans les compositions ä usage buccal et un agent antitartre du type polyphosphate.
On utilise la concentration inhibitrice minimale (CIM) de l'agent antibacterien pour evaluer l'efficacité de l'agent in vitro. La CIM est définie comme la concentration minimale d'agent antibactérien en microgrammes/ml ä laquelle la croissance des bactéries est complètement inhibée par l'agent. L'efficacite que montre l'agent antibacterien pour inhiber la croissance des bacteries est d'autant plus grande que la CIM est plus petite. Les données sur la CIM in vitro sont en rapport avec l'efficacite du dentifrice in vivo, compte tenu que la rétention et la liberation d'agent antibacterien dans la cavité buccale après un brossage des dents portent sur des concentrations du domaine des microgrammes/ml.
Sur les Tableaux et dans la description et les Exemples suivants, l'agent Triclosan ou éther 2, 4, 4'-trichloro-21-hydroxy-diphenylique est indiqué par "TCHE" ; le chlorure de benzothonium (agent antibacte- rien ammonium quaternaire) est indique par"BTC" ; le digluconate de chlorhexidine (biguanide) est indique par "CH" ; le laurylsulfate de sodium est indiqué par "SLS" ; le copolymere d'anhydride maléfique et d'ether
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de methyle et de vinyle disponible chez GAF Corporation sous la désignation "Gantrez 8-97" est identifié par"Gantrez" ; le pyrophosphate tetrasodique est identifié par "pyrophosphate" ; et 1e fluorure de sodium est identifié par"NaF".
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TABLEAU I Solution Concentration Inhibitrice Minimale (CIM)
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<tb>
<tb> d'Essai <SEP> en <SEP> microgrammes/ml
<tb> Bacteriodes <SEP> Bacteriodes <SEP> Actinobacillus <SEP> Streptococcus
<tb> gingivalis <SEP> intermedius <SEP> actinomycetem-mutans
<tb> 'comitans
<tb> 1. <SEP> 0, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> et <SEP> 1 <SEP> % <SEP> 2, <SEP> 5 <SEP> 2, <SEP> 5 <SEP> 5, <SEP> 0 <SEP> 25, <SEP> 0
<tb> de <SEP> SLS <SEP> dans <SEP> l'eau
<tb> 2. <SEP> 0, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE, <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> 2, <SEP> 5 <SEP> 2, <SEP> 5 <SEP> 5, <SEP> 0 <SEP> 25, <SEP> 0
<tb> SLS, <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> Gantrez,
<tb> 2 <SEP> % <SEP> de <SEP> pyrophosphate
<tb> et <SEP> 0,2 <SEP> % <SEP> de <SEP> NaF <SEP> dans
<tb> l'eau
<tb> 3. <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS <SEP> dans <SEP> l'eau <SEP> NE <SEP> NE <SEP> NE <SEP> NE
<tb> 4.
<SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS, <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> Gan- <SEP> NE <SEP> NE <SEP> NE <SEP> NE
<tb> trez <SEP> et <SEP> 2 <SEP> % <SEP> de <SEP> pyrophosphate <SEP> dans <SEP> l'eau
<tb> Note <SEP> : <SEP> NE <SEP> = <SEP> non <SEP> efficace.
<tb>
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Les resultats montrent qu'en presence du surfactif anionique, TCHE inhibe quatre microorganismes de la plaque dentaire, Bacteriodes gingivalis,
EMI25.1
Bacteriodes intermedius, Actinobacillus actinomycetemcomitans et Strep. mutans, respectivement A 2, 5 Fg/ml, 2, 5 pg/rnl, 5, 0 pg ! ml et 25, 0 ug/ml (l). On observe un effet antibactérien similaire en présence de Gantrez/ pyrophosphate/fluorure (2). SLS par lui-meme et une association de SLS/Gantrez/pyrophosphate/fluorure sont inefficaces (3 et 4).
11 est intéressant de remarquer que dans des essais cliniques chez l'homme avec des agents an- tibacteriens cationiques, 0, 075 % de BTC dissous dans l'eau est efficace pour reduire la formation de plaque dentaire, tandis que 0, 075 % de BTC avec 1 % de pyrophosphate dissous ne l'est pas. De même, 0, 01 % de CH dissous dans l'eau est efficace pour réduire la formation de plaque dentaire, tandis que 0, 01 % de CH avec 1 % de N-lauroyl-sarcosinate de sodium dissous dans l'eau ne l'est pas.
EXEMPLE 2
On estime l'adsorption et la libération d'agents antibacteriens par les substances minerales dentaires, dont dépend leur efficacite antiplaque/antitartre, en faisant adsorber un agent antibactérien sur de l'hydroxyapatite dentaire enduite de salive, en la presence et en l'absence de pyrophosphate (pyrophosphate tetrasodique soluble)/Gantrez/NaF.
On traite 200 mg d'hydroxyapatite (HA) par de la salive humaine pendant 2 heures. On enleve l'excès de salive par lavage avec un tampon et on utilise la HA enduite de salive pour des essais d'adsorption. On melange du TCHE ä diverses concentrations dans SLS ou dans SLS/pyrophosphate/Gantrez/NaF avec la HA enduite et on fait incuber le tout ä 37 C pen-
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dant 3 heures sous agitation continue. A la fin de la periode d'incubation, on centrifuge les melanges, on sépare la HA et on determine les quantités de TCHE adsorbe en dosant TCHE dans le surnageant ä 283 nm au moyen d'un spectrophotomètre de Gilford.
On calcule les quantites adsorbees par difference entre la quantité ajoutée et la quantite restant dans le surnageant après l'incubation avec la HA enduite. Le Tableau ci-dessous resume les résultats.
TABLEAU 2
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<tb>
<tb> Composants <SEP> et <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> adsorbé <SEP> par
<tb> Concentrations <SEP> la <SEP> HA <SEP> enduite
<tb> -------------------------------------------
<tb> 0.005 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS <SEP> 80 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 01 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS <SEP> 85 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 015 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS <SEP> 85 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 02 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS <SEP> 88 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 005 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> % <SEP> de <SEP> SLS, <SEP> 80 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> de <SEP> Gantrez/2 <SEP> % <SEP> de <SEP> pyrophosphate/0, <SEP> 24 <SEP> % <SEP> de <SEP> NaF
<tb> 0,
<SEP> 01 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE"85 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 015 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE"86 <SEP> %
<tb> 0, <SEP> 02 <SEP> % <SEP> de <SEP> TCHE"87 <SEP> %
<tb>
Les résultats montrent que l'addition de pyrophosphate/Gantrez/NaF ne réduit pas l'adsorption de TCHE.
EXEMPLE 3
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<tb>
<tb> Compositions <SEP> de <SEP> A <SEP> B <SEP> C
<tb> Dentifrices <SEP> Parties <SEP> Parties <SEP> Parties
<tb> Glycérine <SEP> 15,00 <SEP> 10,20 <SEP> 15,00
<tb> Polyethylene-glycol <SEP> 600 <SEP> 5, <SEP> 00 <SEP> 3, <SEP> 00 <SEP> 5, <SEP> 00
<tb> lota-carragenine <SEP> 0, <SEP> 60-0, <SEP> 60
<tb> Carboxyméthyl-cellulose <SEP> sodique <SEP> - <SEP> 1,00
<tb> Saccharinate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0, <SEP> 40-0, <SEP> 40
<tb>
<Desc/Clms Page number 27>
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<tb>
<tb> Cyclamate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> - <SEP> 3, <SEP> 00
<tb> Fluorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0, <SEP> 243 <SEP> 0, <SEP> 243 <SEP> 0, <SEP> 243
<tb> Eau <SEP> désionisée <SEP> 15,08 <SEP> 29,907 <SEP> 23,657
<tb> Bioxyde <SEP> de <SEP> titane <SEP> --0, <SEP> 50
<tb> Benzoate <SEP> de <SEP> sodium-0,
<SEP> 50Bleu <SEP> N <SEP> 1 <SEP> de <SEP> FD <SEP> & <SEP> C <SEP> (solution <SEP> à <SEP> 0,400
<tb> 1 <SEP> %)
<tb> Sorbitol <SEP> (70 <SEP> %) <SEP> 19, <SEP> 807 <SEP> 22, <SEP> 50 <SEP> 22, <SEP> 50
<tb> Gantrez <SEP> S-97 <SEP> 8, <SEP> 330 <SEP> (*) <SEP> l, <SEP> 00 <SEP> () <SEP> 1, <SEP> 00 <SEP> (**)
<tb> Pyrophosphate <SEP> tétrasodique <SEP> 1, <SEP> 50 <SEP> 1, <SEP> 50 <SEP> 1, <SEP> 50
<tb> Pyrophosphate <SEP> tétrapotassique <SEP> 4, <SEP> 50 <SEP> 4, <SEP> 50 <SEP> 4, <SEP> 50
<tb> Silice <SEP> hydratée <SEP> amorphe <SEP> préci- <SEP> 16,00 <SEP> 19,50
<tb> pitée
<tb> Silice <SEP> amorphe <SEP> précipitée <SEP> con- <SEP> - <SEP> - <SEP> 16,00
<tb> tenant <SEP> de <SEP> l'alumine <SEP> combinée
<tb> Epaississant <SEP> (silice) <SEP> 7, <SEP> 00 <SEP> - <SEP> 5, <SEP> 50
<tb> Arfute <SEP> , <SEP> 10 <SEP> 0,95 <SEP> 1,
<SEP> 10
<tb> Laurylsulfate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 1, <SEP> 20 <SEP> 1, <SEP> 20 <SEP> 1, <SEP> 20
<tb> TCHE <SEP> 0, <SEP> 50 <SEP> 0, <SEP> 50 <SEP> 0, <SEP> 50
<tb> * <SEP> Liquide
<tb> poudre
<tb>
EXEMPLE 4
On compare le dentifrice décrit ä l'Exemple 3A avec une composition semblable mais ne contenant pas du tout de TCHE et contenant 0,50 partie d'eau ajoutée. On prépare comme suit des extraits aqueux de chaque dentifrice : on ajoute 50 ml d'eau distillée ä 1, 0 g de chaque dentifrice, on mélange bien pendant 2 heures ä l'aide d'un agitateur et on centrifuge, après quoi on recueille le surnageant constituant l'extrait aqueux. On évalue l'activite antibacterienne des extraits de dentifrice sur Bacteriodes gingivalis. Les resultats sont resumes ci-dessous.
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TABLEAU 3
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<tb>
<tb> Inhibition <SEP> de <SEP> la <SEP> Croissance
<tb> de <SEP> Bacteriodes <SEP> Gingivalis
<tb> Traitement
<tb> Extrait <SEP> du <SEP> dentifrice <SEP> contenant <SEP> TCHE <SEP> (1 <SEP> : <SEP> 500) <SEP> 100,0
<tb> Extrait <SEP> du <SEP> dentifrice <SEP> sans
<tb> TCHE <SEP> (1 <SEP> : <SEP> 500) <SEP> 0,0
<tb> TCHE <SEP> (5, <SEP> 0 <SEP> pg <SEP> ! <SEP> ml) <SEP> seul <SEP> 100, <SEP> 0
<tb>
Les résultants montrent que l'agent antibacterien antiplaque TCHE est compatible avec une composition de dentifrice contenant un surfactif anionique ainsi que des pyrophosphates comme agents antitartre et les inhibiteurs d'enzyme Gantrez et NaF. On établit des effets comparables similaires en remplaçant tour ä tour TCHE par l'hexyl-résorcinol, le 2, 2'-methylene- bis (4-chloro-6-bromophénol).
EXEMPLE 5
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<tb>
<tb> Bain <SEP> de <SEP> bouche <SEP> Parties
<tb> Pyrophosphate <SEP> tétrasodique <SEP> 2, <SEP> 00
<tb> Gantrez <SEP> S-97 <SEP> 0, <SEP> 25
<tb> Glycerine <SEP> 10,00
<tb> Fluorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 0, <SEP> 05
<tb> Pluronic <SEP> F108 <SEP> 2, <SEP> 00
<tb> (copolymere <SEP> sequence <SEP> polyoxy-
<tb> éthylène/polyoxypropylène)
<tb> TCHE <SEP> 0, <SEP> 10
<tb> Arôme <SEP> 0, <SEP> 40
<tb> Eau <SEP> q. <SEP> s.
<SEP> pour <SEP> 100,00
<tb>
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EXEMPLE 6
EMI28.4
<tb>
<tb> Pastille <SEP> %
<tb> Sucre <SEP> 75-80
<tb> Sirop <SEP> de <SEP> mals <SEP> 1-20
<tb>
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EMI29.1
<tb>
<tb> Arôme <SEP> 0, <SEP> 1-1, <SEP> 0
<tb> Pyrophosphate <SEP> tétrasodique <SEP> 2
<tb> Gantrez <SEP> S-97 <SEP> 0, <SEP> 25
<tb> NaF <SEP> 0,01-0,05
<tb> TCHE <SEP> 0, <SEP> 01-0, <SEP> 1
<tb> Stearate <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> (lubrifiant) <SEP> 1-5
<tb> Eau <SEP> 0, <SEP> 01-0, <SEP> 2
<tb>
EXEMPLE 7
EMI29.2
<tb>
<tb> Gomme <SEP> ä <SEP> mächer <SEP> Parties
<tb> Base <SEP> de <SEP> gomme <SEP> 25,00
<tb> Sorbitol <SEP> (70 <SEP> %) <SEP> 17, <SEP> 00
<tb> TCHE <SEP> 0,50-0, <SEP> 10
<tb> Pyrophosphate <SEP> tetrasodique <SEP> 2,00
<tb> Gantrez <SEP> S-97 <SEP> 0, <SEP> 25
<tb> NaF <SEP> 0, <SEP> 05
<tb> Glycérine <SEP> 0,
50
<tb> Sorbitol <SEP> cristallin, <SEP> 53, <SEP> 00
<tb> Aröme <SEP> et <SEP> eau <SEP> q. <SEP> s. <SEP> pour <SEP> 100,00
<tb>