CH697016A5 - Dispositif horloger comportant un mouvement de base, un module auxiliaire et un mécanisme de correction d'indications du module auxiliaire. - Google Patents

Description

  [0001] La présente invention porte sur un dispositif comprenant un mouvement de base et un module auxiliaire, par exemple un module chronographe, selon le préambule de la revendication indépendante 1. La présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme de correction d'indications affichées par le module auxiliaire.

[0002] Les dispositifs horlogers sont bâtis autour d'un mouvement de montre permettant d'afficher certaines indications de base, par exemple l'heure, les minutes et les secondes. Afin de limiter le nombre de types de mouvements différents, il est fréquent d'employer un module auxiliaire superposé au mouvement de base lorsque des indications supplémentaires sont nécessaires. On connaît par exemple des modules auxiliaires permettant d'afficher des fonctions de chronographe, de date, de quantièmes perpétuels, de phases de lune, etc.

   Le mouvement de base et le module auxiliaire entraînent chacun des indicateurs horaires se déplaçant au-dessus du cadran de la montre. Ce type de construction modulaire est fréquent pour des montres mécaniques, mais a aussi été employé pour des montres à quartz.

[0003] Le module auxiliaire est généralement entraîné et mis à l'heure par le mouvement de base. Dans ce cas, la tige de remontoir est liée au mouvement de base et permet de mettre à l'heure l'ensemble des indicateurs horaires des deux modules.

   On connaît aussi des modules auxiliaires qui comportent des boutons-poussoirs supplémentaires, par exemple pour actionner des fonctions de chronographe.

[0004] CH-667 771 décrit une montre chronographe comprenant un mouvement d'horlogerie usuel central entraînant des aiguilles d'heures, de minutes et de secondes et un mouvement autonome chronographe présentant un garde-temps et au moins un indicateur entraîné par un moteur électrique. Les organes du mouvement chronographe sont agencés à la périphérie du mouvement usuel ou mouvement de base. Les deux mouvements sont reliés au moyen d'une plaque interposée entre eux.

[0005] Cette construction a pour but de réaliser une montre-chronographe électrique à bon compte.

   Cette montre indique toutefois le quantième (date) à l'aide d'une aiguille, ce qui est moins lisible et généralement moins apprécié qu'un affichage de date au moyen d'une portion d'anneau visible au travers d'un guichet dans le cadran.

[0006] Un but de la présente invention est de proposer une montre chronographe comportant un mouvement de base surmonté d'un module auxiliaire et permettant d'afficher la date.

[0007] CH-B-647 125 décrit une montre chronographe comportant un module moteur surmonté d'un module chronographe. Le module moteur comporte un anneau de quantième portant des indications de dates qui peuvent être lues à travers un guichet dans le cadran de la montre et à travers un puit formé dans l'épaisseur du module chronographe. Une lentille est montée dans le puit.

   Cette solution permet donc d'utiliser l'affichage de date présent sur le module moteur sans nécessiter de modifications du module chronographe. L'indication de date est toutefois peu lisible en raison du manque de lumière au fond du puit.

[0008] Un but de la présente invention est de proposer une montre comportant un mouvement de base surmonté d'un module auxiliaire et permettant d'afficher la date de manière plus lisible.

[0009] EP501 190 décrit une montre comportant un module moteur et un module chronographe superposé par-dessus le module standard. Le module moteur comporte un anneau de quantième entraîné par pas une fois par jour et pouvant être corrigé manuellement.

   Le module chronographe comporte un second anneau de quantième situé immédiatement sous le cadran et commandé par le premier anneau par l'intermédiaire d'une chaîne cinématique dans le module chronographe.

[0010] De cette manière, la date est affichée par un deuxième anneau de quantième disposé immédiatement sous le cadran, et elle est donc très lisible. Cette disposition est toutefois peu favorable, car deux anneaux de quantième doivent être entraînés à chaque changement de date. Le couple que doit produire le mouvement de base pour incrémenter la position angulaire des deux anneaux de quantième est donc très important; si le mouvement de base n'a pas été dimensionné pour tenir compte de cette charge supplémentaire, le changement de date ne s'effectuera pas.

   Même si le mouvement de base est capable de développer un couple suffisant pour entraîner simultanément deux anneaux de quantième ainsi que la chaîne cinématique intermédiaire, la consommation énergétique supplémentaire occasionnée par les pièces mobiles supplémentaires réduit la réserve de marche de la montre.

[0011] Un autre but de la présente invention est de proposer une montre comportant un mouvement de base surmonté d'un module auxiliaire et permettant d'afficher la date de manière lisible, sans réduire la réserve de marche de la montre.

[0012] Un autre but de la présente invention est de proposer une montre comportant un mouvement de base surmonté d'un module auxiliaire avec un afficheur de date pouvant être corrigé facilement, sans nécessiter de boutons-poussoirs ou de couronnes de mise à l'heure supplémentaires.

[0013] Selon l'invention,

   ces buts sont atteints au moyen d'un dispositif horloger présentant les caractéristiques de la revendication 1, des modes de réalisation préférentiels étant par ailleurs indiqués dans la description et dans les revendications dépendantes.

[0014] En particulier, ces buts sont atteints au moyen d'un dispositif horloger comportant un mouvement de base pourvu et d'une première tige de remontage et/ou de mise à l'heure et entraînant un premier indicateur, un module auxiliaire superposé audit mouvement de base et entraînant un deuxième indicateur au travers d'une première chaîne cinématique,

   le deuxième indicateur étant corrigé au moyen de la tige de remontage et/ou de mise à l'heure à l'aide d'une deuxième chaîne cinématique différente de ladite première chaîne cinématique.

[0015] Cette solution a l'avantage d'entraîner le deuxième indicateur - par exemple un indicateur de quantième qui se déplace sur la face supérieure du module auxiliaire - à l'aide d'une première chaîne cinématique, par exemple une chaîne entièrement liée au module auxiliaire, mais de corriger sa position à l'aide d'une deuxième chaîne cinématique permettant d'utiliser la tige de remontoir et de mise à l'heure du mouvement de base.

[0016] Dans une variante préférentielle, l'afficheur de date est ainsi entraîné et régulé de manière autonome par le module auxiliaire,

   mais sa position peut être corrigée à l'aide de la tige de remontoir qui appartient au mouvement de base.

[0017] Cette solution est avantageuse, puisque seule la première chaîne cinématique est actionnée à chaque changement de date. On réduit ainsi le nombre de pièces mobiles actionnées à chaque changement de date, ce qui réduit l'énergie nécessaire à ce changement et limite le couple maximal que doit pouvoir délivrer le mouvement.

   Dans la variante préférentielle où la première chaîne cinématique ne comporte que des éléments du module auxiliaire, on évite par exemple d'actionner des éléments du mouvement de base à chaque changement de date.

[0018] L'invention permet ainsi d'utiliser la couronne et la tige de couronne liées au mouvement de base pour corriger la date déterminée par le module auxiliaire.

[0019] Une forme d'exécution du dispositif va être décrite en détail ci-après, à titre d'exemple non limitatif, à l'appui des dessins annexés dans lesquels
<tb>la fig. 1<sep>montre une vue de dessus d'une pièce d'horlogerie sous forme de montre-bracelet incorporant une seule couronne et un mécanisme selon l'invention.


  <tb>la fig. 2<sep>est une représentation en perspective du mouvement de base et du module auxiliaire non assemblés, et


  <tb>la fig. 3<sep>est une représentation en coupe du dispositif de correction de la date.

[0020] Dans l'exemple décrit et illustré, la montre comporte un mouvement de base mécanique conventionnel, mouvement ci-après dénommé mouvement de base MB, et un module auxiliaire - dénommé module chronographe autonome MCA - constitué ici par un module chronographe autonome mécanique. L'invention s'applique toutefois aussi à des montres à quartz, et à des montres comportant un ou plusieurs modules auxiliaires pour réaliser des fonctions autres que chronographe, par exemple des quantièmes perpétuels ou d'autres complications.

   Dans ce contexte, le terme autonome signifie qu'au moins certains organes indicateurs du module auxiliaire sont entraînés par une source d'énergie indépendante du mouvement de base, et/ou régulés par un régulateur indépendant du mouvement de base.

[0021] La montre-bracelet chronographe selon une variante de l'invention représentée à la fig. 1 présente:
à 3 heures, une couronne poussoir 2 permettant de remonter et de mettre à l'heure à la fois le mouvement horaire du dispositif, et le module chronographe du dispositif;

  
et à 4 heures un bouton poussoir 3 mis en action pour la remise à zéro et le retour à la volée du module chronographe autonome MCA.

[0022] Dans cet exemple, la montre-chronographe permet l'affichage de l'heure courante à l'aide d'une aiguille des heures 4, d'une aiguille des minutes 5 et d'une aiguille de petite seconde 6 disposée à trois heures. Elle permet également d'afficher la mesure d'un temps écoulé à l'aide d'un compteur de trente minutes 7, placé à neuf heures et muni d'une aiguille 8, d'une trotteuse centrale de chronographe 9 et d'un compteur des centièmes de secondes 10 situé à six heures et muni d'une aiguille 11. Un compteur de réserve de marche 12 du module chronographe autonome MCA muni d'une aiguille 13 et situé à douze heures sert à vérifier l'autonomie dudit module jusqu'au prochain remontage.

   Les graduations de ces différents compteurs sont portées sur un cadran 14. La date est affichée au moyen d'un anneau 254 dont un segment est visible au travers d'un guichet 190 à douze heures. Les aiguilles 4, 5, 6 sont entraînées et régulées par le mouvement de base tandis que les aiguilles 8 à 13 et l'indicateur de date 254 sont entraînés par le module auxiliaire MCA, comme on le verra.

[0023] La couronne unique 2 permet ainsi de mettre à l'heure et de remonter à la fois, dans des positions axiales identiques ou différentes, le mouvement de base MB et le mouvement chronographe auxiliaire MCA. La couronne peut être tirée dans des positions axiales différentes pour remonter et mettre à l'heure les deux modules.

   Toutefois, certaines positions axiales peuvent être utilisées pour commander les deux modules, par exemple pour les remonter dans le cas d'une montre comportant des barillets distincts sur le mouvement de base et sur le module auxiliaire.

[0024] La fig. 2 est une vue en perspective montrant le principe d'assemblage du module chronographe autonome MCA avec le mouvement de base MB, prévoyant des éléments de centrage et des organes de fixation. A titre d'exemple non limitatif, le mouvement de base peut par exemple être constitué par un mouvement type 2892 commercialisé par la société ETA SA, ou par un mouvement compatible.

   Une planche de base 76 du module chronographe autonome MCA présente deux trous (non visibles et non référencés) dans lesquels sont chassés des pieds cylindriques 16, 17 destinés à s'engager dans des trous de pieds de cadran 18, 19 d'une platine 15 du mouvement de base MB, aux fins d'un positionnement angulaire correct du module MCA par rapport au mouvement MB. Des moyens de fixation relient le mouvement de base MB et le module chronographe autonome MCA à leur périphérie. Selon l'exemple, des vis 20A, 21A passent par des trous (non visibles et non référencés) pratiqués dans la planche 76 et sont vissées dans des trous correspondants taraudés 20, 21 de la platine 15.

   Sont encore représentés sur cette fig. 2, d'une part, sur le module chronographe autonome MCA, se dégageant de son flanc, une tige poussoir 1A destinée à recevoir la couronne poussoir 2 (fig. 1) et, émergeant de sa face de dessus, un arbre 71 du mobile des minutes, un arbre 67 du mobile des secondes, un arbre 61 du mobile des centièmes de seconde et un arbre 88 de la petite seconde, et d'autre part, sur le module de base MB, se dégageant de son flanc, une tige poussoir 2B reliée à la couronne poussoir 2 par une liaison cinématique non illustrée.

[0025] Le chronographe MCA est enclenché et déclenché par courte pression sur la tige de poussoir 1A, c'est-à-dire sur la couronne 2.

   Une pression exercée sur le bouton poussoir 3 (fig. 1) donne lieu à une remise à zéro du module chronographe MCA.

[0026] Dans cet exemple, le module chronographe autonome MCA est pourvu de son propre barillet et de son propre organe régulateur (non représentés). Le module chronographe est donc ici autonome du mouvement de base, aussi bien en ce qui concerne le stockage de l'énergie que pour la régulation des indications affichées. Dans cet exemple, l'indicateur de date 254 affiché par le module auxiliaire MCA est donc entraîné et régulé par le barillet de ce module auxiliaire. Il est toutefois envisageable dans le cadre de cette invention qu'au moins certains indicateurs du module auxiliaire MCA soient entraînés et/ou régulés par le mouvement de base MB.

   Dans ce cas, des informations horaires doivent être transférées depuis le mouvement de base vers le module auxiliaire au moyen d'accouplements ou de prises de force non représentés.

[0027] La fig. 3 est une représentation en coupe du dispositif de transmission de la correction de date depuis l'anneau indicateur 250 (aussi appelé disque de quantième, bien qu'il ait presque toujours la forme d'un anneau) du mouvement de base MB vers l'anneau de quantième 254 (ou disque de quantième) du module auxiliaire MCA. L'anneau de quantième 254 du module auxiliaire porte les indications de dates vues par le porteur de la montre au travers du guichet 190 dans le cadran 14.

[0028] La couronne 2 illustrée sur la fig. 1 permet la correction, par exemple l'avance manuelle, de la position angulaire de l'anneau (disque) des quantièmes 250 du mouvement de base MB.

   Selon l'invention, l'anneau 250, par opposition aux anneaux de quantième usuels, est dégagé du train d'engrenage du mouvement de base, par exemple en retirant la roue des jours; l'anneau 250 n'est donc pas entraîné par le mouvement de base, ce qui permet d'économiser l'énergie nécessaire pour l'entraîner et donc d'augmenter la réserve de marche de la montre.

[0029] L'anneau 250 est maintenu verticalement par une bague 252 liée ou vissée au module chronographe auxiliaire MCA. Un pignon 2520 monté sur un arbre 253 collabore avec une denture 251 sur l'extérieur de l'anneau 250, en sorte que les corrections de la date sur l'anneau de quantième 250 sont transmises à la bague 252 puis à l'arbre 253 qui traverse le module chronographe auxiliaire MCA.

   L'arbre 253 est maintenu libre de pivoter dans le mouvement par une pierre ou un palier 255, une portée 2530 empêchant l'arbre de ressortir par le haut de la figure.

[0030] Un pignon 2531 monté à l'extrémité supérieure de l'arbre 253 engrène avec une denture 2540 liée à un second anneau de quantième 254 sur la face supérieure du module auxiliaire MCA. Cet anneau de quantième est entraîné et régulé par le module auxiliaire MCA, par l'intermédiaire d'une roue des jours non représentée.

   Ainsi l'anneau de quantième 254 est entraîné et régulé par le module auxiliaire MCA, mais peut être corrigé par l'intermédiaire du mouvement de base MB en agissant sur la couronne 2.

[0031] Dans la variante illustrée sur la fig. 3, l'arbre 253 et l'anneau 250 du module de base (non visible depuis l'extérieur de la montre) sont entraînés en rotation par l'anneau de quantième 254 du module auxiliaire. L'entraînement de cet anneau inférieur 253 occasionne une déperdition d'énergie inutile, puisque les indications qui y sont éventuellement portées ne sont pas visibles.

   Afin d'éviter cet inconvénient, dans une variante non représentée, l'engrenage constitué par la denture 2540 et le pignon 2531 est remplacé par un accouplement libre, de type connu de l'homme du métier, permettant de transmettre uniquement les mouvements de correction transmis de l'arbre 253 vers l'anneau de quantième supérieur 254, mais pas les rotations en sens opposé. Alternativement, un accouplement libre pourrait aussi être prévu au niveau de l'engrenage 251-2520, ou de l'arbre 253.

[0032] Il va de soi que le module chronographe autonome MCA peut être commercialisé et mis en ¼oeuvre en tant que tel, c'est-à-dire non nécessairement associé au mouvement de base MB.

[0033] Il est aussi possible d'entraîner par le module auxiliaire et de corriger par le mouvement de base d'autres indicateurs que l'anneau de quantième.

   Toutefois, l'anneau de quantième 250 du mouvement de base a une grande inertie, en sorte qu'il est d'autant plus avantageux de limiter ses déplacements qu'il n'est jamais visible.

[0034] Par ailleurs, il est aussi possible dans le cadre de l'invention de démonter l'anneau de quantième 250 du mouvement de base MB, qui de toute façon n'est pas utilisé, et d'appliquer la correction sur le nouvel anneau de quantième 254 directement depuis le mécanisme correcteur du mouvement de base.

[0035] Dans l'exemple illustré, les indicateurs 4, 5, 6 entraînés par le module de base MB se déplacent au-dessus du même cadran que les indicateurs 254, 8-13 du module auxiliaire MCA. Il serait cependant possible dans le cadre de l'invention d'afficher ces différentes indications sur deux cadrans occupant deux faces opposées d'une montre réversible.

Claims (14)

1. Dispositif horloger comportant: un mouvement de base (MB) pourvu d'une première tige de remontage et/ou de mise à l'heure (2B) et entraînant au moins un premier indicateur (4, 5, 6), un module auxiliaire (MCA) superposé audit mouvement de base et entraînant un deuxième indicateur (254) au travers d'une première chaîne cinématique, caractérisé en ce que ledit deuxième indicateur est corrigé au moyen de ladite tige de remontage et/ou de mise à l'heure (2B) à l'aide d'une deuxième chaîne cinématique (253) différente de ladite première chaîne cinématique.

2. Dispositif selon la revendication 1, ladite deuxième chaîne cinématique comprenant un arbre (253) pour transmettre audit deuxième indicateur (254) les corrections appliquées depuis le mouvement de base (MB).

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 2, ladite deuxième chaîne cinématique comprenant un accouplement non réversible pour transmettre les corrections du mouvement de base (MB) audit deuxième indicateur (254), sans transmettre des déplacements du deuxième indicateur (254) au mouvement de base (MB).

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, ledit mouvement de base (MB) comportant un troisième indicateur (250) sur la face supérieure du mouvement de base (MB) et un mécanisme de correction destiné à corriger la position angulaire dudit troisième indicateur (250), ledit troisième indicateur (250) n'étant pas visible depuis l'extérieur de la montre lorsque ledit module auxiliaire (MCA) est assemblé par-dessus ledit mouvement de base (MB), ledit mécanisme de correction étant actionné par ladite tige de remontage et/ou de mise à l'heure (2B) du mouvement de base (MB), ledit mécanisme de correction du mouvement de base (MB) étant agencé pour corriger également ledit deuxième indicateur (254).

5. Dispositif selon la revendication 4, ledit mouvement de base (MB) étant arrangé pour corriger, mais pas pour entraîner, ledit troisième indicateur (250) du mouvement de base (MB).

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel mouvement de base (MB) comporte sur sa face supérieure un troisième indicateur constitué par un premier anneau de quantième (250), la position angulaire du premier anneau de quantième (250) pouvant être corrigée manuellement à l'aide de ladite première tige de remontage et/ou de mise à l'heure (2B), ledit deuxième indicateur étant constitué par un deuxième anneau de quantième (254) sur la face supérieure du module auxiliaire (MCA) dont la position angulaire est incrémentée une fois par jour par ledit module auxiliaire (MCA), ladite deuxième chaîne cinématique étant arrangée pour transmettre les mouvements de correction du premier anneau de quantième (250) vers ledit deuxième anneau de quantième (254).

7. Dispositif selon la revendication 6, ladite deuxième chaîne cinématique comprenant un premier pignon (2520), un arbre (253) et un deuxième pignon (2531), ledit premier pignon (2520) étant lié à l'extrémité inférieure dudit arbre (253) de manière à être entraîné par les mouvements dudit premier anneau de quantième (250), ledit deuxième pignon (2531) étant lié à l'extrémité supérieure dudit arbre (253) de manière à entraîner le deuxième anneau de quantième (254) lorsque ledit arbre (253) est en rotation.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel ledit mouvement de base (MB) comporte un premier organe régulateur, dans lequel ledit module auxiliaire comporte un deuxième organe régulateur, ledit deuxième indicateur (254) étant régulé par ledit deuxième organe régulateur indépendamment du mouvement de base (MB).

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel ledit mouvement de base (MB) comporte un premier organe de stockage d'énergie, dans lequel ledit module auxiliaire (MCA) comporte un deuxième organe de stockage d'énergie, ledit deuxième indicateur étant entraîné par ledit deuxième organe de stockage d'énergie.

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel ledit module auxiliaire (MCA) est un module chronographe disposé entre ledit mouvement de base (MB) et un cadran (14) de la montre.

11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel ledit premier indicateur (4, 5, 6) et ledit deuxième indicateur (254) sont affichés sur le même dit cadran (14).

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel ledit premier indicateur (4, 5, 6) et ledit deuxième indicateur (254) sont affichés sur deux cadrans opposés sur deux faces opposées du dispositif.

13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le module auxiliaire (MCA) surmonte le mouvement de base (MB) de manière amovible.

14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, dans lequel ledit mouvement de base (MB) et ledit module auxiliaire (MCA) comportent chacun une tige de remontage et/ou de mise à l'heure (1A, 2B), les deux dites tiges pouvant être actionnées en rotation et/ou axialement au moyen d'une seule couronne (2).