CH709155A2 - Mouvement horloger pour affichage double face. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mouvement horloger comprenant au moins des premier et second éléments de bâti, définissant des première et seconde faces et, supportant une source d’énergie mécanique agencée pour entretenir les oscillations d’un oscillateur mécanique par l’intermédiaire d’un rouage de finissage. Le mouvement comporte un rouage de dérivation comprenant un premier mobile d’affichage (38) destiné à porter un premier organe d’affichage d’une information prédéfinie en regard de la première face, un premier renvoi (52) agencé en prise, d’une part, avec le premier mobile d’affichage (38) et, d’autre part, avec un second renvoi (54), le second renvoi (54) étant en prise avec un second mobile d’affichage (40) destiné à porter un second organe d’affichage de l’information prédéfinie en regard de la seconde face, le second mobile d’affichage (40) étant agencé au moins indirectement en prise avec un mobile d’entraînement du rouage de finissage.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mouvement horloger comprenant au moins des premier et second éléments de bâti, définissant des première et seconde faces et, supportant une source d’énergie mécanique agencée pour entretenir les oscillations d’un oscillateur mécanique par l’intermédiaire d’un rouage de finissage.

[0002] Plus précisément, le mouvement horloger est agencé de manière à permettre l’entraînement d’au moins un organe d’affichage par face et définir ainsi un affichage double face.

[0003] La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comportant un tel mouvement horloger.

Etat de la technique

[0004] De nombreux mouvements horlogers répondant aux caractéristiques ci-dessus ont déjà été divulgués dans l’art antérieur.

[0005] A titre d’exemple, le brevet CH 57 805 décrit une montre de poche à affichage double face, dans laquelle un chevillot est ajusté à frottement gras dans un mobile de grande moyenne et s’étend depuis une première face de la montre jusqu’à sa seconde face. Une première chaussée est chassée sur une première extrémité libre du chevillot, tandis qu’une seconde chaussée est agencée libre sur l’autre extrémité du chevillot, un pignon chassé sur le chevillot, à proximité de la seconde chaussée, assurant l’entraînement de cette dernière dans le sens de rotation horaire, par l’intermédiaire d’un jeu de renvois appropriés. Une telle solution présente un encombrement important au centre du mouvement du fait que le chevillot le traverse de part en part. En outre, cette construction est limitée à une implantation coaxiale des deux affichages, de part et d’autre du mouvement horloger.

[0006] Un autre exemple de mouvement horloger permettant la mise en œuvre d’un affichage double face est présenté dans la demande de brevet EP 0 608 535 A1. La construction présentée dans cette demande prévoit d’entraîner des premier et second mobiles d’affichage, agencés de part et d’autre du mouvement horloger, à partir d’un mobile de grande moyenne. A cet effet, le mobile de grande moyenne comprend une première roue de grande moyenne, ordinaire, agencée en prise indirecte avec une première chaussée située sur une première face du mouvement, ce mobile portant en outre une roue supplémentaire. Cette dernière engrène avec un mobile supplémentaire portant une chaussée supplémentaire, située sur la seconde face du mouvement. Ainsi, cette construction est destinée à améliorer la qualité de l’entraînement d’un second organe d’affichage dont la position peut être corrigée indépendamment de celle d’un premier organe d’affichage entraîné à partir de la première chaussée. Pour atteindre ce but, l’architecture d’un mouvement horloger de type conventionnel doit être passablement modifiée, ce qui se révèle assez coûteux.

Divulgation de l’invention

[0007] Un but principal de la présente invention est de proposer une construction alternative de mouvement horloger à affichage double face, en référence aux constructions déjà connues, qui offre à la fois une plus grande souplesse dans l’implantation des organes d’affichage et une grande simplicité de réalisation.

[0008] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mouvement horloger du type mentionné plus haut, caractérisé par le fait qu’il comporte un rouage de dérivation comprenant un premier mobile d’affichage destiné à porter un premier organe d’affichage d’une information prédéfinie en regard de la première face, un premier renvoi agencé en prise, d’une part, avec le premier mobile d’affichage et, d’autre part, avec un second renvoi, le second renvoi étant en prise avec un second mobile d’affichage destiné à porter un second organe d’affichage de l’information prédéfinie en regard de la seconde face, le second mobile d’affichage étant agencé au moins indirectement en prise avec un mobile d’entraînement du rouage de finissage.

[0009] Grâce à ces caractéristiques, le rouage de dérivation peut être simplement ajouté à un calibre existant sans nécessiter de profondes modifications de ce dernier. En outre, les premier et second organes d’affichage peuvent être facilement disposés en tout endroit du mouvement où la place le permet, en fonction de l’encombrement des composants standards.

[0010] De manière avantageuse, le premier mobile d’affichage comprend une première roue, présentant une première denture agencée en prise avec le premier renvoi, tandis que le second mobile d’affichage comprend une seconde roue, présentant une seconde denture agencée en prise avec le second renvoi. Dans ce cas, il est avantageux de prévoir en outre que la seconde denture est identique à la première denture, voire que la seconde roue est identique à la première roue.

[0011] De plus, il peut être préférable, pour des questions de flexibilité d’implantation des deux mobiles d’affichage, de prévoir que le second mobile d’affichage comprend un arbre, solidaire de la seconde roue et d’une troisième roue dentée, cette dernière étant agencée au moins indirectement en prise avec le mobile d’entraînement du rouage de finissage.

[0012] Par ailleurs, il peut être prévu que le second mobile d’affichage est indirectement en prise avec un mobile de moyenne du rouage de finissage. Dans ce cas, les premier et second mobiles d’affichage sont préférablement agencés pour permettre l’affichage d’une information horaire en regard, respectivement, des première et seconde faces, l’information horaire étant préférablement prise dans le groupe comprenant l’heure courante, la minute courante et la seconde courante.

[0013] En alternative, il est possible de prévoir que le mouvement horloger selon l’invention comporte un mobile de comptage de la réserve de marche de la source d’énergie mécanique et, que le second mobile d’affichage présente une connexion cinématique avec ce mobile de comptage.

[0014] De manière générale, il peut être avantageux de prévoir que le mouvement horloger comporte en outre au moins un ressort de friction agencé pour coopérer avec l’un des premier et second mobiles d’affichage et en assurer la stabilité angulaire, plus particulièrement lorsque les premier et second mobiles d’affichage sont destinés à afficher la seconde courante.

[0015] Selon une variante de réalisation préférée, les premier et second mobiles d’affichage sont coaxiaux, le mouvement horloger comportant un élément de bâti agencé entre les premier et second mobiles d’affichage et portant un palier de pivotement pour chacun des premier et second mobiles d’affichage.

[0016] Selon un mode de réalisation préféré, la présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comportant un mouvement horloger répondant aux caractéristiques qui précèdent.

Brève description des dessins

[0017] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et dans lesquels: <tb>la fig. 1<SEP>représente une vue générale de dessus simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et <tb>la fig. 2<SEP>représente une vue en perspective simplifiée d’un détail de construction du mouvement horloger de la fig. 1 .

Mode(s) de réalisation de l’invention

[0018] La fig. 1 représente une vue générale de dessus simplifiée d’une partie d’un mouvement horloger 1 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. En particulier, on notera que les éléments de bâti (platine et ponts) n’ont pas été représentés pour plus de clarté des figures. De manière générale, les éléments de bâti définissent des limites géométriques du mouvement horloger, notamment des première et seconde faces, dont l’une correspond au côté platine et l’autre au côté ponts. Le mouvement horloger 1 est illustré sur la fig. 1 dans une vue depuis son côté ponts.

[0019] Le mouvement horloger 1 peut notamment être un mouvement horloger de type standard, comportant notamment une source d’énergie mécanique présentant la forme d’un ressort (non visible) logé dans un barillet 2. Une première extrémité du ressort de barillet est solidaire de l’arbre de barillet 4, lui-même solidaire d’un rochet 6.

[0020] L’autre extrémité du ressort de barillet est reliée au tambour 8 denté de barillet, de manière conventionnelle.

[0021] Le rochet 6 présente une liaison cinématique avec une tige de remontoir 10, par l’intermédiaire d’un train de remontage 12, pour permettre à l’utilisateur de recharger le ressort de barillet par rotation de la tige de remontoir.

[0022] Un ressort cliquet 14 assure le verrouillage du rochet 6 dans le sens de rotation correspondant au dévidage du ressort de barillet, tout en en permettant la rotation dans l’autre sens de rotation, associé à la charge du ressort au moyen de la tige de remontoir 10, de manière connue.

[0023] Le ressort de barillet est destiné à entretenir les oscillations d’un oscillateur mécanique du mouvement horloger, présentant ici la forme d’un balancier-spiral 16, par l’intermédiaire d’un rouage de finissage 18 conventionnel.

[0024] Plus précisément, un mobile de grande moyenne 20 engrène directement avec le tambour 8 du barillet 2, par son pignon (non visible). La roue du mobile de grande moyenne 20 est agencée en prise avec le pignon d’un mobile de moyenne 22, lui-même étant en prise par sa roue avec le pignon d’un mobile de secondes 24. La roue de ce dernier engrène, quant à elle, avec le pignon d’une roue d’échappement 26 coopérant avec une ancre 28, elle-même actionnée par le balancier-spiral 16.

[0025] Le mouvement horloger 1 selon la présente invention comprend en outre un rouage de dérivation comportant un mobile de renvoi 30 assurant l’entraînement de différents mobiles portés par une cage de secondes 32.

[0026] Plus précisément, la cage de secondes 32 comprend des premier et deuxième ponts 34, 36 entre lesquels sont pivotes ces mobiles, avec interposition d’un troisième pont (non illustré) entre les deux premiers.

[0027] La fig. 2 représente une vue en perspective simplifiée d’un détail de construction du mouvement horloger 1, plus précisément de la structure d’une partie de la cage de secondes 32.

[0028] La cage de secondes 32 porte un premier mobile 38 d’affichage de la seconde courante, situé du côté platine du mouvement horloger 1, ainsi qu’un second mobile 40 d’affichage de la seconde courante, situé du côté ponts.

[0029] Le premier mobile d’affichage 38 comprend notamment un arbre 42 sur lequel une première roue 44 dentée est rivetée.

[0030] Le second mobile d’affichage 40 comprend un arbre 46 sur lequel sont rivetées des deuxième et troisième roues dentées 48 et 50, ces dernières étant par conséquent solidaires l’une de l’autre en rotation.

[0031] Selon le présent mode de réalisation préféré, les première et deuxième roues dentées 44 et 48 sont identiques. En alternative, il est bien entendu possible de prévoir que ces roues sont différentes ou, que seule leur denture est identique, sans sortir du cadre de la présente invention.

[0032] La troisième roue dentée 50 présente ici un diamètre plus faible que celui des première et deuxième roues dentées et est agencée en prise avec le mobile de renvoi 30.

[0033] Par ailleurs, la cage de secondes 32 comporte en outre des premier et second renvois 52 et 54.

[0034] Le premier renvoi 52 est agencé simultanément en prise avec la première roue 44 et avec le second renvoi 54, tandis que ce dernier est également agencé en prise avec la seconde roue 48.

[0035] Ainsi, les première et deuxième roues dentées 44 et 48 présentent entre elles une connexion cinématique telle qu’elles sont entraînées en synchronisme. Par conséquent, le mobile de moyenne 22 remplit le rôle de mobile d’entraînement pour les première et seconde roues 44 et 48, par l’intermédiaire du mobile de renvoi 30 et de la troisième roue dentée 50, de telle manière que les première et deuxième roues 44 et 48 sont entraînées en synchronisme via les deux renvois 52 et 54.

[0036] Grâce à cette construction, chacun des arbres 42 et 46 peut porter un organe d’affichage entraîné en rotation en regard de l’une des faces du mouvement horloger pour indiquer la seconde courante, pour mettre en oeuvre un affichage double face de la seconde courante.

[0037] On notera qu’il peut être avantageux de prévoir la mise en œuvre d’un ressort de friction 56, agencé pour coopérer avec l’un des premier et second mobiles d’affichage pour en assurer la stabilité angulaire, et éviter tout chevrotement d’une aiguille d’affichage qui lui serait associée. Dans le mode de réalisation préféré tel qu’illustré sur la fig. 2 , le ressort de friction 56 est agencé pour agir sur le premier arbre 42 du premier mobile d’affichage, à titre illustratif non limitatif.

[0038] Le ressort de friction 56 est porté par un pont 58 spécifique, à titre d’exemple, de telle manière que la force qu’il applique sur l’arbre 42 puisse être ajustée au moyen d’une vis excentrique 60.

[0039] Comme le suggère la fig. 2 , le troisième pont (non représenté) situé entre les premier et deuxième ponts 34 et 36 peut avantageusement être mis à profit pour supporter le pont 58 du ressort de friction, ainsi qu’un palier de pivotement pour chacune des première, deuxième et troisième roues 44, 48 et 50.

[0040] Les premier et second renvois 52 et 54 peuvent quant à eux être pivotes entre les premier et deuxième ponts 34 et 36 tel que cela ressort partiellement de la fig. 1 .

[0041] Par ailleurs, il ressort également de la fig. 1 que le deuxième pont 36 peut servir de support pour des graduations 62, en regard desquelles l’organe d’affichage porté par le second mobile d’affichage 40 est susceptible de se déplacer. Ici, des graduations 62 s’étendant de 0 à 20 secondes ont été illustrées à titre d’exemple non limitatif.

[0042] De manière générale, on notera que, dans une approche qui viserait à limiter les coûts de fabrication d’un mouvement horloger selon la présente invention, il est préférable que les première et deuxième roues 44 et 48 soient identiques, de même que les arbres 42 et 46 des premier et second mobiles d’affichage et les renvois 52 et 54.

[0043] Toutefois, l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter l’enseignement qui précède à ses propres besoins, notamment en modifiant les dimensions relatives des composants ci-dessus ainsi que leur implantation dans un calibre horloger de construction différente de celui illustré sur les figures. Ainsi, il est possible d’implanter l’affichage double face en différents endroits du mouvement horloger avec une grande souplesse de réalisation, en fonction de la place disponible.

[0044] Bien entendu, le mouvement horloger selon la présente invention comprend préférablement des mobiles supplémentaires, qui n’ont pas été illustrés dans un souci de clarté des figures, comme par exemple une chaussée et une roue des heures, connectées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une minuterie. Il est même possible de prévoir que le mouvement comporte deux jeux de chaussée – roue des heures – minuterie, pour assurer un affichage double face des heures et minutes courantes, en doublant également le mobile de moyenne, de manière connue.

[0045] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites.

[0046] En effet, l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre une pièce d’horlogerie selon l’invention sans nécessairement mettre en œuvre toutes les caractéristiques du mode de réalisation qui vient d’être décrit. Ainsi, l’invention n’est pas limitée au fait que les deux mobiles d’affichage 38 et 40 soient coaxiaux, par exemple.

[0047] Par ailleurs, il est possible d’utiliser un autre mobile que la moyenne comme mobile d’entraînement du premier mobile du rouage de dérivation. A titre d’exemple, dans le cas d’un calibre horloger comprenant un mécanisme d’affichage de la réserve de marche du ressort de barillet, il est envisageable d’utiliser le mobile de comptage de la réserve de marche pour entraîner le rouage de dérivation et permettre un affichage double face de la réserve de marche.

[0048] De même, l’homme du métier ne rencontrera pas non plus de difficulté particulière pour prévoir éventuellement des mobiles de renvoi supplémentaires dans le rouage de dérivation sans sortir du cadre de l’invention, notamment pour prendre en compte les sens de rotation respectifs du mobile d’entraînement du rouage de finissage et des mobiles d’affichage. De manière similaire, on peut prévoir que la troisième roue 50 est portée par le premier mobile d’affichage 38 en cas de besoin, plutôt que par le second mobile d’affichage 40, notamment pour prendre en compte un nombre de mobiles de renvoi différent dans le rouage de dérivation.

[0049] De plus, l’homme du métier ne rencontrera pas non plus de difficulté pour mettre en œuvre le présent enseignement en relation avec un affichage double face de la minute courante, de l’heure courante, voire de toute autre information de nature horaire ou non, sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (10)

1. Mouvement horloger (1) comprenant au moins des premier et second éléments de bâti, définissant des première et seconde faces et, supportant une source d’énergie mécanique (2) agencée pour entretenir les oscillations d’un oscillateur mécanique (16) par l’intermédiaire d’un rouage de finissage (18), caractérisé en ce qu’il comporte un rouage de dérivation comprenant un premier mobile d’affichage (38) destiné à porter un premier organe d’affichage d’une information prédéfinie en regard de ladite première face, un premier renvoi (52) agencé en prise, d’une part, avec ledit premier mobile d’affichage (38) et, d’autre part, avec un second renvoi (54), ledit second renvoi (54) étant en prise avec un second mobile d’affichage (40) destiné à porter un second organe d’affichage de ladite information prédéfinie en regard de ladite seconde face, ledit second mobile d’affichage (40) étant agencé au moins indirectement en prise avec un mobile d’entraînement (22) dudit rouage de finissage (18).

2. Mouvement horloger (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit premier mobile d’affichage (38) comprend une première roue (44), présentant une première denture agencée en prise avec ledit premier renvoi (52) et, en ce que ledit second mobile d’affichage (40) comprend une seconde roue (48), présentant une seconde denture agencée en prise avec ledit second renvoi (54).

3. Mouvement horloger (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite seconde denture est identique à ladite première denture.

4. Mouvement horloger (1) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit second mobile d’affichage (40) comprend un arbre (46) solidaire de ladite seconde roue (48) et d’une troisième roue (50) dentée, cette dernière (50) étant agencée au moins indirectement en prise avec ledit mobile d’entraînement (22) dudit rouage de finissage (18).

5. Mouvement horloger (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit second mobile d’affichage (40) est indirectement en prise avec un mobile de moyenne (22) dudit rouage de finissage (18).

6. Mouvement horloger (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits premier et second mobiles d’affichage (38, 40) sont agencés pour permettre l’affichage d’une information horaire en regard, respectivement, desdites première et seconde faces, ladite information horaire étant préférablement prise dans le groupe comprenant l’heure courante, la minute courante et la seconde courante.

7. Mouvement horloger selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comporte un mobile de comptage de la réserve de marche de ladite source d’énergie mécanique et, en ce que ledit second mobile d’affichage présente une connexion cinématique avec ledit mobile de comptage.

8. Mouvement horloger (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte en outre au moins un ressort de friction (56) agencé pour coopérer avec l’un desdits premier et second mobiles d’affichage (38, 40) et en assurer la stabilité angulaire.

9. Mouvement horloger (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits premier et second mobiles d’affichage (38, 40) sont coaxiaux et, en ce qu’il comporte un élément de bâti agencé entre lesdits premier et second mobiles d’affichage (38, 40) et portant un palier de pivotement pour chacun desdits premier et second mobiles d’affichage (38, 40).

10. Pièce d’horlogerie comportant un mouvement horloger (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.