Machine de comptabilité. L'invention a pour objet une machine de comptabilité, comprenant un dispositif condi tionnant la machine pour des opérations à un et deux cycles, des organes différentiels de montants, des organes différentiels de trans actions, un totalisateur fixe se trouvant nor malement en position d'être actionné par les organes différentiels de montants, et plusieurs totalisateurs intercalés et déplagables axiale- ment en position de sélection pour être actionnés par lesdits organes différentiels de montants, caractérisée par une touche de total pour le totalisateur fixe, conditionnant la machine pour un seul cycle d'opération de total,
par un organe d'embrayage contrôlé par ladite touche de façon que les organes diffé rentiels de montants et de transactions soient reliés pour un mouvement commun, tandis que, pendant. le premier cycle d'une opéra tion de total à deux cycles, lorsqu'un total est extrait de l'un des totalisateurs intercalés, sous la. commande de touches de contrôle, les organes différentiels de transactions sont actionnés seuls, ces derniers organes différen tiels étant actionnés conjointement avec lesdits organes différentiels de montants pendant le deuxième cycle de ladite opération à. deux cycles.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution particu lière de la machine faisant. l'objet de l'inven- t.ion, seules les parties nécessaires à la com préhension de l'invention étant représentées, la machine complète étant décrite et repré sentée dans le brevet suisse N 288478.
Fig.1 est une vue extérieure de la machine. Fig. 2 est un schéma du clavier.
Fig. 3 est une vue détaillée d'une partie de deux groupes de cames de la machine. Fig. 4 est une vue détaillée d'une détente de libération de la. seconde rangée des trans actions.
Fig. â est une vue détaillée représentant une coulisse de commande de déclenchement. de la machine, dans la première rangée de transactions, et le mécanisme commandé par celle-ci en vue de déclencher le fonctionne ment de la machine.
Fig. 6 est une vue détaillée d'une partie du mécanisme de déclenchement de la machine. Fig. 7 est un détail du mécanisme de com mande de l'interrupteur de moteur.
Fig. 8 est un détail d'un mécanisme d'embrayage destiné à mettre la machine en marche, et fig. 9 est un détail représentant un méca nisme de commande des cycles.
La machine représentée est destinée à être employée aux guichets de banques, par exem ple, et sert à ventiler les dépôts sous forme de chèques, d'espèces ou partie chèques et partie espèces, ainsi que les opérations de versement en espèces. La machine est adaptée pour imprimer sur le livret de dépôts du client tout en fournissant les documents néces saires pour le service comptable de la banque. Cette machine est. adaptée pour être utili sée par deux employés de guichets de banque, et est pourvue de trois groupes de totalisateurs aménagés autour d'entraîneurs communs, à la manière connue.
Un groupe supérieur ne com porte qu'un seul totalisateur de liste , dont les roues sont visibles par une ouverture pra tiquée dans le coffre de la machine, et qui est utilisé pour des opérations d'addition ou d'établissement de liste. Un groupe antérieur de totalisateurs comporte deux totalisateurs intercalés destinés à accumuler les montants de liasses de chèques, un totalisateur pour chaque employé. Un groupe postérieur de tota lisateurs est. pourvu de huit totalisateurs intercalés et destinés à la classification de diverses opérations, quatre de ces totalisateurs étant attribués à chaque employé.
Le mécanisme sélecteur et d'embrayage des totalisateurs et divers autres mécanismes de la machine sont décrits de façon complète dans le brevet suisse N 288478.
Comme on le voit en fig. 1 et 2, la machine représentée est. pourvue d'un clavier compre nant huit rangées de touches de montants et deux rangées de touches de transactions 101 à 118, destinées à déterminer le type d'opéra tion que la machine doit exécuter. Les touches 101 à 108, 110, 111 et 113 sont ce que l'on appelle habituellement des touches motrices , c'est-à-dire qu'en plus de leur action pour rendre la machine capable d'accomplir cer taines fonctions, ces touches provoquent aussi la mise en marche de la. machine. Les touches 109, 112 et 114 à 118 ne déclenchent pas le fonctionnement de la machine et, par consé quent, doivent être enfoncées en combinaison avec l'une des touches motrices.
Ainsi qu'il est exposé dans le brevet suisse ci-dessus mentionné, l'enfoncement de la seule touche de liste 112 provoque l'impression d'un montant composé sur les touches du cla vier en même temps que son enregistrement dans le totalisateur de liste qui est visible.
L'enfoncement de la touche Addition 113 seule fait qu'un montant se trouve enre gistré dans le totalisateur de liste , mais sans que cet enregistrement se traduise par une impression. Toutefois, si l'on utilise la touche Addition-Impression 109 en liaison avec la touche 11.3, le montant enregistré dans le totalisateur de liste se trouve égale ment imprimé.
Comme décrit plus loin avec plus de détail, l'enfoncement de la touche Balance 110 amène la machine à effectuer un cycle afin d'extraire un total du totalisateur de liste et l'enfoncement de la touche Sous-total Balance 111 seule fait qu'un sous- total se trouve extrait dudit. totalisateur de liste, au cours d'un cycle unique de fonction nement de la machine.
En outre, comme décrit plus loin, l'enfoncement. des touches<B>116,</B> 118, en combinaison avec les touches appropriées 101 à 108, fait que la machine extrait un sous-total du totalisateur approprié dans une opération à deux cycles, et l'enfoncement des touches 115, 117, en combinaison avec les touches 101 à. 108 qui leur correspondent, fait que la. machine effectue une opération à deux cycles pour tirer un total du totalisateur sélectionné.
Le totalisateur supérieur ou totalisateur de liste n'a qu'une seule série de roues, comme décrit dans le brevet ci-dessus men tionné, et par conséquent, il n'a pas besoin d'être déplacé latéralement en vue d'une sélection. Ainsi, les totaux ou sous-totaux peuvent en être extraits en un seul cycle. Chacune des roues de ce totalisateur comporte,, fixé sur elle, un cadran d'indication ou de lecture 391 qui est visible à travers le coffre (fig. 2).
Les roues des totalisateurs des deux autres groupes, étant intercalées les unes dans les autres, doivent être déplacées latéralement en vue de leur sélection, comme exposé dans le brevet ci-dessus mentionné, et c'est pour cette raison que la machine doit effectuer une opé ration à. deux cycles. Toutefois, comme déjà indiqué, la machine est. aménagée de manière à éviter tout. fonctionnement. inutile des pièces, parce que l'arbre à cames principal est. main tenu contre tout fonctionnement pendant le. premier cycle de ces opérations à deux cycles. Ce mécanisme sera décrit en détail plus loin. <I>Dispositif</I> d'entraînement.
La machine peut être entraînée soit à la main, soit. par un moteur électrique. L'arbre 215 (fie. 3) du moteur porte un engrenage 220 en prise avec un pignon 221 (fig. 8) monté fou sur un arbre à, cames 213. L n élément d'embrayage 222 est fixé au pignon 221, et est en prise avec un cliquet 223, lors que la machine doit. être déclenchée. Ce cli- quet pivote sur un autre pignon 224 fixé sur l'arbre 213. Le pignon 224 engrène avec un autre pignon 226 fixé à un manchon 227 pouvant tourner sur un arbre à cames 229.
Sur ce manchon sont également montées deux paires de cames 723 destinées à actionner les différentiels des première et seconde rangées de transactions. Un autre organe d'embray@*gc 228, fixé également sur le manchon 227 (fig. 3 et 8), est aménagé pour actionner l'arbre à cames 229 sélectivement suivant le genre d'opération désirée. L'arbre 229 porte cer taines cames, ainsi qu'un pignon 230. Ce pignon est en prise avec un autre pignon<B>231.</B> monté sur un manchon 233 portant diffé rentes cames actionnant certains dispositifs. Ce manchon peut. tourner sur un axe 232 porté par le flasque droit 180.
Un rég-nlateur de vitesse à force centri fuge est prévu pour le moteur. Ce dispositif (non représenté) comprend une lame de con tact normalement en position fermée et qai est ouverte chaque fois que le moteur dépasse une vitesse prédéterminée.
La machine peut également être actionnée à la main à l'aide d'une manivelle pouvant coulisser sur un axe 241 du flasque de droite 180. Lorsqu'on veut entraîner la machine à la main, on glisse la manivelle sur l'axe 241 pour la mettre en prise avec un moyeu 242 (fie. 3) tournant sur l'axe 241. Ce moyeu porte un pignon 244 (fie. 3) en prise avec un pignon intermédiaire 2-15 monté fou sur le bâti 180.
Ce pignon 245 est en prise avec un autre pignon 243 tournant en 247 et engrenant lui- même avec une roue dentée 248 fixée à l'extrémité d'un arbre 249 monté à rotation dans des paliers 250 portés par le flasque de droite 180. L'arbre 249 porte également un pignon 251 (fie. 3) en prise avec le pignon 226 mentionné ci-dessus.
La rotation de la manivelle entraîne le pignon 226 par le train d'engrenages que l'on vient de déèrire, et ce de la même faon que le ferait le moteur électrique. Toutefois, pour les opérations à main, le cliquet 223 se déplace à vide sur le rochet correspondant de l'embrayage 222.
illécanisme <I>de déplacement</I> <I>et commande des</I> cycles.
Lorsque la machine est déclenchée, un cycle est effectué ou, pour certains cas, deux cycles successifs, suivant le genre de touche qui est utilisé dans les rangées de transactions. Pour une addition, la machine ne fait qu'un cycle ainsi que pour un total extrait d'un groupe supérieur, cette dernière opération étant déclenchée par la touche 110 (fig. 2) ou la touche 111. Pour un total extrait des deux autres groupes de totalisateurs, la machine effectue deux cycles successifs, opé ration qui est déclenchée par l'emploi des touches Total liasse 115, Sous-total liasse 116, Total 117 et Sous-total 118.
Pendant le premier de ces deux cycles, l'arbre prin cipal 229 (fig. 3) est arrêté quelque peu avant qu'il commence sa rotation et les cames 723 et 779, en combinaison avec une came 936e de commande des cycles, effectuent deux révo lutions complètes. Dans ce qui suit, on appelle cycle , une révolution entière des cames 723, 779 et 936. Pendant la première rotation des cames 723, le totalisateur sélectionné est amené dans la position voulue pour que le total en soit extrait, tandis que pendant la deuxième rota tion, l'arbre 229 est entraîné pour compléter sa rotation.
Le mécanisme de commande des cycles est prévu pour simplifier les opérations de total lorsqu'un seul cycle suffit, par exemple pour extraire un total du groupe fixe, de sorte que les opérations à deux cycles ne sont nécessaires que dans les cas où il est nécessaire de sélectionner un totalisateur avant l'extraction du total. llécanism.e <I>de</I> déclenchement. <I>-</I> L'emploi d'une des touches motrices<B>101.</B>
à 108 de la deuxième rangée de transactions ou d'une des touches 110, 111 à 113 a pour effet de déplacer des détentes _665 et 601 respectivement (fig. 4 et 5), pour faire osciller un arbre 605 et un bras 606 pour libérer un arbre 264 qui déclenche l'opération de la. machine (fig. 6). Sur l'arbre 264 est goupillé un bras 937 relié par une bielle 939 à une plaquette 938 pivotant en 940. Un res sort 941 tend à faire osciller normalement la plaquette 938 dans le sens dextrorsum, c'est- 'a-dire le bras 937 et, l'arbre de déclenchement dans le sens contraire.
Cette rotation de l'arbre 264 est normalement. arrêtée par un téton 607 en prise avec un épaulement du bras 606. Lorsqu'on enfonce une touche motrice, dépla çant ainsi le bras 606 pour écarter l'épaule ment du téton 607, le ressort 941 agit par les pièces décrites et la plaquette 938 vient en contact avec un goujon fixe 933.
Cette oscillation de la plaquette 938 a pour effet. d'écarter une arête 944 d'un téton carré 945 porté par un levier coudé 946 fixé sur un arbre 947. Un ressort 948 tend à faire tourner le levier 946 dans le sens serrestrorsum, ce qui maintient normalement le téton carré 9-15 en contact avec l'arête 944. Mais, lorsque la plaquette 938 oseille, c'est une encoche 9-19 qui vient se placer en face du téton carré 945, permettant. ainsi an ressort 948 de faire basculer le levier coudé 946 et par conséquent.
l'arbre 947 (voir également fig. 7). Ce dernier mouvement est transmis à un bras 950 se ter minant par un accroche-ressort 952 pour un ressort 951. fixé, d'autre part, à un goujon 953 d'un levier 954 agissant sur l'interrupteur électrique. Le ressort 951 maintient normale ment une arête 955 du levier 954 en contact avec le goujon 952 et lorsque le bras 950 oscille dans le sens senestrorsum, il entraîne le levier 95-1 dans le sens contraire. Une biellette 956 relie le levier 954 à un levier coudé 957 pivotant en 935 et se terminant par un bloc isolant 958 qui maintient la lame de contact 959 en position ouverte.
Cette lame pivote en 934 et lorsque le levier 954 oseille dans le sens dextrorsum, la bielle 956 et le levier 957 amènent la lame 959 contre une autre lame 961 pour former le circuit du moteur électrique. Le levier coudé 946 (fig. 6 ) est fourchu à son extrémité et reçoit un ergot 962 porté par un bras 963 monté fou sur un arbre 9.10. Lorsque la plaquette 938 oseille après l'enfoncement cl'une touche motrice pour amener l'encoche 949 sur le trajet du téton carré 945,1e ressort 948 entraîne le bras 963 de façon qu'une rampe 964 soit sur le trajet d'un galet 965 disposé entre un disque 966 et une came 975 goupillée sur L'arbre princi pal 229.
De même, rune arête 967 de la pla quette 938 vient sur le trajet du galet 965.
A peu près au milieu de la révolution de l'arbre principal, le galet 965 vient. en contact. avec la rampe 96-1 et fait. basculer le bras 963 clans le sens senestrorsum, tandis que le levier coudé 946 pivote dans le sens contraire pour écarter le téton carré 945 de l'encoche 949. L'arbre 947 tourne également en entrai- nant le bras 950 (fig. 7) qui tend le ressort 951. A ce moment, le levier 95-1 ne peut pas suivre le mouvement, car un galet 968 est en contact avec la périphérie d'une came 969 fixée sur l'arbre à cames 229.
Le disque 966 continuant à tourner, le galet 965 vient toucher l'arête 967 de la plaquette 938 qui bascule dans le sens senestrorsum à sa position initiale, mouvement. qui est transmis par la bielle 939 an bras 937 et enfin à l'arbre de déclenchement 264 qui est amené au-delà de sa position normale, pour laquelle le bras 606 est à nouveau amené sur le trajet du carré 607.
Des ressorts 602 (fig. 5@ et 667 (fig. 4) font tourner l'arbre 605 (fig. 6) et. le bras 606 de façon que ce dernier s'engage avec le carré 607 lorsque ce dernier est déplacé au- delà de l'épaulement du bras 606.
Lorsque le bras 950 (fig. 7) pivote dans le sens senestror:sum lors de l'utilisation d'une touche motrice et que le levier 954 ferme le contact 959-961, le galet. 968 est soulevé hors de la came 969.
Vers la fin de l'opération, une partie de grand diamètre de cette came vient effleurer le galet 968.A ce moment-là, le levier 954 est sous la tension du ressort 95l, de sorte que lorsque le contour de la came s'écarte du galet 968, le ressort. 951 agit brus quement sur le levier 95-1, lequel ouvre les lames clé contact, et. interrompt, le circuit chi moteur.
La machine s'arrête alors en position ini tiale fixée par un épaulement 9701 (fig. 8) porté par le cliquet 223 qui vient s'insérer entre un goujon 9711 du pignon d'entraîne. ment et un bras d'arrêt<B>972</B> fixé sur l'arbre 9-17. Lorsque celui-ci oscille dans le sens senes- trorsum, lorsqu'une touche motrice, est enfoncée, le bras d'arrêt 972 est écarté de l'épaulement <B>9701</B> et un ressort. 973 fait basculer le cliquet 223 dans le sens senestrorsuin pour l'engager avec l'embrayage 222, lequel entraîne l'arbre principal 229.
Lorsque le bras 950 (fig. 7) est ramené à sa position de repos par le galet 965 (fig. 6), le bras d'arrêt 972 (fis. 8) est. lui-même ramené sur le trajet clé l'épaulement <B>9701,</B> ce qui écarte le cliquet 223 de l'embrayage 222 et arrête le mouvement de l'arbre 229 à sa position normale de repos. .Mécanisme <I>de</I> non-répétition.
Pour empêcher qu'une seconde opération s'effectue si l'opérateur laisse sa main sur une touche motrice, il est prévu un dispositif qui empêche précisément une telle deuxième opé ration. Lorsque le bras 606 (fig. 6) oscille pour libérer l'arbre 264, un cliquet. de non- répétition 971 vient normalement en prise avec la partie inférieure du carré 607. Ce cliquet est normalement tenu en prise avec un goujon 974 porté par le bras 606, sous l'action d'un ressort 970.
Si l'opérateur maintient une touche dans sa position enfoncée jusqu'à la fin clé l'opération, les pièces que l'on vient de décrire maintiennent le bras 606 dans sa position déplacée et lorsque l'arbre clé déclen chement revient au-delà de la position de repos, le bras 606 ne vient pas en contact avec le carré 607. Il s'ensuit que l'arbre 264 peut à nouveau être déclenché, mais grâce au cliquet clé non-répétition 971 qui vient, sous l'action du ressort 970, se placer derrière le carré 607, une nouvelle opération est ainsi empêchée.
Lorsque l'opérateur relâche la touche qu'il tient abaissée, le bras 606 est rappelé par les ressorts 602 (fig. 5) et 667 (fig. 4) à la position de fig. 6 et, pendant. ce déplacement, le goujon 974 ramène le cliquet 971 à sa position normale, hors du trajet du carré 607.
Opérations <I>à un cycle (addition).</I> Comme on l'a. vu plus haut, l'embrayage 228 (fig. 8), la came 936 (fig. 9), les deux cames d'entraînement différentiel 723 et l'engrenage 226 sont tous montés sur un manchon 227 formant ainsi un ensemble qui peut tourner sur l'arbre 229 indépendamment de celui-ci.
Cet ensemble de cames et d'engre nages est relié à l'arbre principal 229 par un embrayage qui est le suivant: l'arbre 229 porte un disque 981 (fig. 9) sur lequel pivote un cliquet 982 maintenu normalement en posi tion active, c'est-à-dire en prise avec la pièce 228, par un ressort. 983. Ce ressort relie le cli- quet 982 à un cliquet de retenue 984 également en prise normalement avec la pièce d'embrayage 228.
Lorsque le moteur entraîne l'embrayage 226 dans le sens de la flèche et que le cliquet 982 est en prise avec la pièce 228, celle-ci fait tour ner le disque 981 ainsi que l'arbre principal 229. Pendant une opération d'addition à un cycle, le cliquet d'embrayage 982 reste en prise avec la pièce 228 pendant la révolution entière, de sorte que l'ensemble de cames (comprenant la came 936 et les double cames 723, fig. 3) tourne avec l'arbre 229. A la fin de l'opération, lorsque l'épaulement 9701 (fig. 8) du cliquet 223 vient toucher le, bras de butée 972, on. a vu que la machine s'arrê tait.
Pendant ce genre d'opération à un cycle, les différentiels de montants sont actionnés et le mécanisme d'embrayage des totalisateurs est commandé pour que ces totalisateurs embrayent avec les entraîneurs aux temps cor respondant à l'addition, temps commandés par les touches de transactions.
<I>Opérations à</I> un, <I>cycle (total).</I> Lorsque la machine est déclenchée pour une opération par la touche Solde 110 (fig. 2) ou par la touche Sous-total solde 111, le cliquet d'embrayage 982 (fig. 9) reste en prise avec la pièce 228 et, pendant ce genre d'opération, l'ensemble de cames tourne avec l'arbre principal 229. Les touches 110 et 111 commandent l'embrayage et le débrayage du totalisateur avant pour une opération de total ou de sous-total respectivement. <I>Opérations à deux cycles (total).</I>
Les groupes avant et arrière de totalisa teurs sont multiples et il est nécessaire d'effec tuer une opération préliminaire pour laisser le temps de déplacer le totalisateur sélectionné et l'aligner avec. les entraîneurs différentiels, avant d'extraire le total proprement dit. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'actionner ces entraîneurs pendant le premier cycle d'une opération à deux cycles et, pour éviter cette fonction, l'arbre à cames principal 229 (fig. 3) est débrayé de l'ensemble comprenant la came 936 et les deux paires de cames 723. Cet ensemble fonctionne pendant le premier cycle indépendamment de l'arbre 229.
Le débrayage de l'arbre pendant le premier cycle est effec tué au moyen du cliquet 98\3 (fig. 9) que l'on dégage de l'embrayage 228 (fi-. 8), au début de l'opération, sous la commande de la touche 115 (Total liasse) ou de la touche 116 (Sous total liasse), de la touche 117 (Total) ou enfin de la touche 118 (Sous-total) (fig. 2).
Quand on enfonce l'une de ces touches 115 à 118, une glissière 634 (fig. 9) est déplacée par un goujon 579 qui vient agir sur une rampe 991 de la glissière qui, par ailleurs. comporte un goujon 992 en prise avec un bras 993 pivotant sur l'arbre 605. Le bras 993 est muni d'un doigt 994 dont l'extrémité libre est en contact avec un goujon 995 porté par un curseur 996 guidé verticalement. Un res sort 998 tend à maintenir le curseur 996 dans la position de fig. 9, c'est-à-dire vers le haut. Le curseur 996 présente une équerre 999 et un doigt 1000. Un bras 1001, monté fou sur un goujon 1002, peut coopérer, par sa partie supérieure, avec l'équerre 999 au moment où la machine est déclenchée. Quant au doigt 1000, il sert de guidage latéral pour le bras 1001.
Celui-ci est relié à un levier 1003 avec lequel il pivote solidairement. Un ressort 1004 est tendu entre un goujon 1005 du levier 1003 et un goujon 1006 d'un cliquet 1007 monté sur l'arbre 947, et ce ressort maintient normalement. le goujon 1006 en contact avec un talon 1008 d'une butée 1009 fixée sur l'arbre 947. Le levier 1003 comporte une équerre 1010 normalement en contact avec l'extrémité libre de la butée 1009, sous l'action du ressort 1004.
Quand on enfonce l'une des touches 115 à 118, le déplacement de la glissière 634 abaisse le curseur 996 pour écarter l'équerre 999 (lu trajet du bras 1001 et l'amener en face d'une encoche de ce bras 1001 qui peut. ainsi se déplacer librement. Si ensuite l'opérateur enfonce une touche motrice, l'arbre 947 oscille dans le sens senestrorsum et la butée 1009 est écartée du trajet de l'équerre 1010, de sorte que le ressort 1004 entraîne l'ensemble consti tué par le bras 1001 et le levier 1003 dans le sens senestrorsum (fig. 9). Le mouvement du bras 1001 est cependant arrêté par un bec 1011 qui vient latter contre un goujon fixe 1012.
Une arête 1013 du bras 1001 se trouve alors être sur le trajet d'un bossage 1014 du cliquet d'embrayage 982. Au début de l'opé ration, lorsque l'arête 1013 est sur le trajet. du bossage 1014, celle-ci vient en contact, avec l'arête un peu après le début du cycle. Le disque 981 portant le cliquet. 982 continue à tourner, de sorte que le cliquet est basculé dans le sens senestrorsum pour dégager le cliquet, de l'embrayage 228. Celui-ci et les cames 723 d'actionnement des différentiels continuent à tourner, tandis que le disque 981 et l'arbre principal 229 restent stationnaires.
La rotation partielle de l'arbre 229 n'est pas suffisante pour commencer l'entraînement des mécanismes différentiels. La came 723 (fig. 3) continue à. tourner et entraîne le différentiel de la deuxième rangée de transactions et, par conséquent, le tambour qui vient sélectionner le totalisateur approprié pour l'aligner avec les entraîneurs.
Une fois que le cliquet d'embrayage 982 (fig. 9) a été dégagé de l'embra.yage 228, il glisse sur la périphérie de l'embrayage. Pendant le premier cycle opé- ratoire, la came 936, tournant en même temps que les cames 723, vient en contact. avec un rialet 7.01.5 porté par le levier 1003 qu'il fait pivoter en même temps que le bras 1001 de manière à les ramener dans leur position initiale.
Lorsque la butée 1009 oseille dans le sens senestror:sum polo' dégager \le levier 1003. l'équerre 1010 se déplace entre la butée 1009 et. le cliquet<B>1007,</B> et quand le levier 1003 est rappelé à sa position de repos par la. came 9:36, la butée 7009 reste clans sa position déplacée et, par conséquent, lorsque l'équerre 1.010 arrive entre la butée 1009 et le cliquet 1007, le ressort 1004 tire ce cliquet contre l'équerre 1010 pour maintenir l'ensemble du bras 1001 et du levier 1003 dans une position légèrement. écartée de la position de repos, pour laquelle l'arête 1013 est hors du trajet dit bossage 1014 que comporte le cliquet 982.
Pendant. le deuxième cycle opératoire, lors que L'épaulement de l'embrayage 228 passe au-dessous du cliquet 982, le ressort. 983 fait basculer le cliquet 982 qui s'embraye, de sorte que, pendant le deuxième cycle d'une opéra tion à deux cycles, l'arbre 229 tourne avec l'ensemble des cames. Vers la fin du deuxième cycle, l'arbre 947 est rappelé à sa position de repos, ce qui ramène la. butée 1009 sur le trajet. de l'équerre 1010. Le doigt 1008 vient alors toucher le goujon 1006, ce qui écarte le cliquet 1007 de l'équerre 1010. Au moment du rappel des touches 115 à<B>118,</B> le ressort 998 tire le curseur 996 vers le haut pour rappeler les pièces à leur position initiale.
On voit, d'après ce qui précède, que le mécanisme de commande des cycles a pour effet de contrôler le fonctionnement de l'arbre principal 229 qui ainsi ne fonctionne que pour certaines opéra tions de total. Dans les opérations de total qui ne requièrent aucune sélection préalable, le total s'effectue en un seul cycle.
Le galet 965 (fig. 6) est disposé entre le disque 966 et la came 975 et, comme l'arbre 229 ne tourne pas pendant le premier cycle, l'arbre 947 oscille pour rappeler l'arbre de rappel 264 et arrêter la machine seulement vers la fin du second cycle. Le disque 966 comporte deux crans 1016 et 1017 (fig. 6) et, lorsque le cran 1016 est en position de repos, il est en prise avec un cliquet 1018 pivotant en 1019.
Lorsque l'arbre 229 commence son mouvement au cours du premier cycle d'une opération à deux cycles, le cliquet 1018 tombe dans le cran<B>1017</B> qui est éloigné du cran<B>1016</B> d'un angle corres pondant. à la rotation nécessaire de l'arbre 229 pour dégager le cliquet 982 (fig. 9) de l'embrayage 228. Un ressort 1020 (fig. 6) agit sur le cliquet 1018 et le maintient en contact. permanent avec le disque 966 qui se trouve ainsi cranté pour chacune de ses deux positions.