Dispositif de blocage de .machine à calculer. La présente invention a pour objet un dispositif de blocage de machine à. calculer équipée avec un chariot -déplaçable pour y accumuler des valeurs au cours des calculs, ce dispositif étant établi pour bloquer le cha riot de façon à en empêcher le mouvement pendant que s'effectuent certaines opérations.
Ce dispositif peut être facilement incor poré dans certaines machines à calculer, sans en modifier à un degré important. la cons truction.
Le dessin ci-joint représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution.
Fig. 1 est une coupe verticale longitudi tiale à travers une partie d'une machine à calculer qui en est pourvue; Fig. 2 est une coupe horizontale, à tra vers un fragment de la machine, -des parties de celle-ci qui sont représentées à la fig. 1; Fig. 3 est un détail d'un organe de ce mécanisme; Fig. 4 est une élévation de face, partielle, d'un dispositif de verrouillage.
Dans l'exemple représenté, la. machine 'i calculer à laquelle l'invention est appliquée, est du type rotatif; ayant un entraîneur ca pable de tourner, du type à cycle réversible, qui est mis en rotation à partir d'une posi tion -d'arrêt initiale ou neutre, pour tout un cycle complet, dans un sens ou dans l'autre, afin d'accomplir une opération de calcul.
Des valeurs sont rentrées dans cet entraî neur et sont, lors de la rotation de celui-ci, transmises à un enregistreur accumulateur qui est disposé sur un chariot normalement fixe par rapport à l'entraîneur, mais dépla- çable longitudinalement à l'axe -de ce dernier pour rendre possible une action directe de cet entraîneur sur une quelconque des diver ses roues numérales de l'accumulateur.
Les moyens pour entrer les valeurs dans l'entraîneur, et les moyens pour déplacer le chariot d'accumulateur d'une position de va- leur à une autre, ne sont pas représentés sur le dessin ci-joint; mais on peut faire usage à cet effet d'un mécanisme quelconque conve nable, tel que celui représenté et décrit dans le brevet antérieur suisse n <B>113767,</B> du 9 janvier 1925.
On a prévu entre l'entraî neur et le chariot d'accumulateur déplaçable par rapport à lui, un moyen de blocage pour empêcher la personne qui se sert de la ma chine, d'employer le mécanisme de déplace ment de ce chariot pendant que l'entraîneur est hors de la position de cycle complet, ou de manipuler les commandes de l'entraîneur pendant que le chariot est en cours de dé placement à un ordre numérique supérieur ou inférieur. On peut facilement se rendre compte qu'avec ce mécanisme de blocage in corporé dans la machine à calculer, le mé canisme de celle-ci est sauvegardé contre une fausse manoeuvre de l'opérateur et contre une détérioration sérieuse de parties de la ma chine, qui en serait nécessairement la coi: séquence.
La machine à calculer représentée com prend une plaque de base sur laquelle sont montées deux plaques latérales et une pla que centrale qui forment bâti et entre les quelles sont disposés les divers dispositifs commandant ou contrôlant le fonctionnement de la machine. Parmi ces dispositifs, se trouve un embrayage 110 qui contrôle la durée de fonctionnement des mécanismes cal culateurs lors de la dépression de certaines touches non représentées ici.
L'embrayage <B>1.10</B> est du type à rochet et cliquet et sert à relier l'arbre de commande 7.00 avec l'arbre à commander lorsqu'on abaisse une des tou ches du clavier de la machine et que, sous l'action de la bielle 121, le levier coudé 115, pivotant en 116, oscille alors en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à la fia. 1, pour libérer le cliquet à l'intérieur de la cage d'embrayage. Cette dernière est alors reliée à l'arbre de commande et tourne à l'unisson avec lui.
Deux roues dentées 131 et 132 sont com binées avec la cage d'embrayage de telle fa- çon que l'une ou l'autre de ces deux roues est mise en rotation par cette cage pour transmettre un mouvement aux éléments d'entraînement.
Si l'on désire faire tourner l'entraîneur 300 dans une direction positive, comme au cours d'une addition et d'une multiplication, la. roue 131 est accouplée à la cage d'em brayage et transmet le mouvement à l'entraî neur par l'intermédiaire des roues dentées 103,<B>105,</B> 106 et 107. Si, d'autre part, l'en traîneur 300 doit tourner dans une direction négative, comme au cours d'une soustraction et d'une division, la roue dentée 132 est alors engagée pour être mise en rotation par l'em brayage 1.10. Dans ce cas, le mouvement de rotation est transmis à l'entraîneur 300 par l'intermédiaire du train d'engrenages 132, 101, 103, 105, 106, 107.
Directement devant l'entraîneur 300, pax rapport auquel il est déplaçable, est disposé ùn chariot d'accumulateur 400 qui repose sur un élément de guidage 500 de façon à pou voir se mouvoir longitudinalement, parallèle ment à l'axe de l'entraîneur. Des moyens convenables sont prévus pour déplacer le chariot, soit d'un mouvement pas-à-pas, soit continîlment, jusqu'à l'une ou l'autre de ses fins de courses, pour permettre l'action des éléments d'entraînement sur les roues de comptage, 411, de valeur différente. Le mé canisme de déplacement pour le chariot n'est pas représenté, ni décrit ici, puisqu'il ne fait point partie de l'invention. On peut faire usage de toute disposition convenable de mé canisme.
Ce mouvement de déplacement du chariot ne doit pouvoir s'effectuer que lorsque les éléments d'entraînement sont dans la position clé cycle complet car, autrement, le méca nisme de la machine serait sévèrement en dommagé. On a, par conséquent, prévu des moyens pour empêcher un fonctionnement accidentel de l'entraîneur pendant que le chariot 400 est en cours -de déplacement, et vice versa.
Sur l'arbre 104, qui porte les deux roues dentées de transmission 103 et 105, est cla- veté un disque 597 qui, directement adja cent à cette dernière roue, tourne synchroni- quement avec l'entraîneur 800 et présente une encoche 5971 qui reçoit le nez 5981 d'un levier 598 pivotant en 5982, sur la plaque centrale du bâti, et toujours tenu en contact avec le disque par un ressort 5988 qui est tendu entre une oreille dudit levier et un bouton rivé à ladite plaque centrale.
Par conséquent, un mouvement de rota tion de l'embrayage 110 fait tourner le dis que à encoche 597 et, par l'intermédiaire de celui-ci, fait osciller le levier 598 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre à la fig. 1. L'encoche 5971 est de dimen sion telle que le nez 5981 n'y peut pénétrer que lorsque l'entraîneur et les éléments y associés sont clans la position de cycle com plet, ou position neutre.
L'extrémité supérieure 5984 du levier 598 est capable de pénétrer dans l'une des fentes 4010 d'une plaque 401, attachée au chariot d'accumulateur 400, lorsque l'entraî neur est hors de la position de cycle complet. L'espacement de ces fentes 4010 est égal à la distance parcourue par le chariot à chaque pas dans son mouvement.
Par conséquent, l'extrémité 5984 du levier 598 est obligée à entrer dans une fente 4010 de la plaque 401, et à y rester, sous l'action du disque à en coche 597, pendant toute la durée d'un cycle de fonctionnement complet -de l'entraîneur et elle ne peut être retirée à sa position normale ou initiale, par le ressort 5983, qu'après que les éléments d'entraînement -et le disque à encoche 597 sont arrêtés à la position de cycle complet, ou passent par celle-ci. Le chariot est donc siîrement bloqué contre un mouvement dans une direction ou ,dans l'autre.
Il est également impossible .de faire tour ner l'entraîneur 300 pendant que le chariot est en cours de déplacement puisque, dans ce cas, la plaque 401 sert & butée pour le le vier 598 et empêche tout mouvement de celui-ci, de sorte que le disque à encoche 597 se trouve bloqué et ne peut tourner. La construction employée dans les ma chines à calculer antérieurement pour blo quer le chariot au cours de calculs ne com prenait qu'un disque à encoche similaire au disque 597, mais de diamètre suffisant pour que son encoche chevauche la plaque 401 attachée au chariot 400.
Pendant le fonc tionnement de la machine, un opératenr agit souvent sur le mécanisme de déplacement, avec ce résultat que la plaque 401 était con tinuellement appuyée contre un disque tour nant et que les parties intéressées étaient constamment soumises à une si grande usure, par frottement, que des remplacements de venaient très fréquents et nécessaires, pour empêcher un mauvais alignement des élé ments calculateurs. Avec. l'application du levier 598, comme le représente le dessin, qui reste immobile tant qu'il est en position extrême de blocage, cet inconvénient dispa raît complètement.
Il est également prévu, dans la construc tion représentée, des moyens qui coopèrent avec le dispositif de commande d'embrayage automatique pour tenir le levier 598 dans sa position d'activité, indépendamment du -dis que à encoche 597, lorsque des tours succes sifs de l'entraîneur sont nécessaires, comme au cours d'une multiplication ou d'une divi sion automatiques.
A cet effet, un levier de verrouillage 599 pivote en 5991 sur la. face antérieure de la partie inférieure de la plaque centrale du bâti et possède un bras supérieur, 5992, pas sant à travers une ouverture convenable 5993 de cette plaque centrale, et un bras inférieur 5994 qui s'étend à angle droit par rapport au premier et vient sous une cheville 1151 du levier coudé 115 qui contrôle la position dudit levier 599.
Un ressort de traction, 5995, assujetti par l'une de ses extrémités an levier 599 et par l'autre au bas de la plaque centrale du bâti, retient le levier 599 dans une position telle que son bras 5994 est tou jours en contact avec la cheville 1151 du le vier coudé 115, tandis que son autre bras 5992 est normalement tenu, comme c'est re présenté à la fig. 4, légèrement écarté du levier 598.
Au moment où le levier coudé <B>11.5</B> oscille, sous l'action de la bielle 121, en s'écartant de la cage d'embrayage pour per mettre à celle-ci de tourner à l'unisson avec l'arbre de commande, le levier de verrouil lage 599 oscille également, en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à la :'i#,. 4, sous l'action -du ressort de traction 5995, son bras 5994 restant toujours en con tact avec la cheville<B>1151</B> du levier coudé 115.
Naturellement, le bras 5992 a, au même moment, coupé le chemin du levier 598 et est venu se placer directement en arrière de celui-ci qu'il retient dans sa position de blo cage, par rapport à la plaque 401 de blocage (lu chariot, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau permis au levier coudé 115 de revenir à sa position initiale sous l'action de son fort res sort de rappel 1152. La cheville 1151, située par-dessus le bras 5994 du levier 599, oblige ce dernier à participer au mouvement d'os- eillation du levier coudé 115 -et à revenir ainsi à sa position initiale, ou d'inactivité, en antagonisme à l'action du ressort 5995.
Ce mouvement, bien entendu, a retiré le bras 5992 .de derrière le levier 598 et a permis à celui-ci de revenir prendre, par son nez 5981, dans l'encoche 5971 du disque 597.
On voit ainsi que le premier mouvement de l'entraîneur, résultant de l'engagement de l'embrayage, fait que le levier 598 est amené en position pour empêcher un mouvement du chariot, que ce levier est retenu dans cette position de blocage par le levier 599, qui vient se placer derrière lui, et qu'il n'est pas libéré tant que l'embrayage n'est pas dégagé. Cela empêche le levier 598 de débloquer le chariot à la fin de chaque cycle, dans une opération à cycles multiples. Puisqu'une ma chine actionnée à la main ne comprend pas, ordinairement, d'embrayage, ce levier de blo cage 599 n'est désirable que .dans les modèles marchant au moteur.