BE444446A - - Google Patents

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BE444446A
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Description


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  Caisse enregistreuse 
1 
La présente invention a pour objet une caisse enregistreuse. comportant plusieurs totalisateurs, notamment des totalisateurs gé- néraux et des totalisateurs individuels, composés chacun de plusieurs disques rotatifs, ainsi que les mécanismes auxiliaires usuels, tels, qu'un dispositif indicateur et un mécanisme d'imprimerie. 



   Le but de l'invention est, d'une part, de simplifier la - construction d'une telle caisse par la disposition des totalisateurs et autres organes sur des arbres longitudinaux de façon que leur nombre puisse être augmenté par l'adjonction d'organes semblables sur leurs arbres respectifs; d'autre part, de rendre son fonctionne- ment très expéditif, indépendamment du nombre de totalisateurs, par la commande simultanée de tous les disques totalisateurs destinés à - intervenir dans une opération en cours, ainsi que des mécanismes auxiliaires participant à celle-ci.

   En même temps, l'invention vise à améliorer le fonctionnement de la caisse enregistreuse par l'utili- sation des mêmes organes opérateurs, tant pour les opérations d'ente- gistrement que pour les opérations de mise à zéro des totalisateurs, ces mêmes organes convenant en outre à l'actionneraent de l'indica- 

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 tcur et du mécanisme d'imprimerie. 



   Suivant l'invention, l'organe moteur de la caisse enre- gistreuse actionne simultanément un arbre de commande de tous les totalisateurs et des mécanismes opérateurs qui coordonnent les mouve- ments des disques totalisateurs et des organes des mécanismes auxi- liaires. 



   L'arbre de   comriande   des totalisateurs effectue au cours de chaque opération un mouvement d'amplitude invariable, tandis que les mécanismes opérateurs, dont chacun correspond à un ordre numé- rique différent, interviennent sous la   commande   du clavier ou au- tre dispositif' de pose des nombres, pour arrêter les disques tota- lisateurs de chaque ordre numérique dans les positions respectives correspondant à l'enregistrement à effectuer. Le mouvement de l'ar- bre de commande est avantageusement une rotation d'un tour complet, suivie d'une rotation d'un tour en sens inverse.

   Pour agir sur les disques totalisateurs, qui sont enfilés de manière connue sur l'ar- bre de   commande,   les mécanismes opérateurs peuvent être agencés de manière à coopérer avec cet arbre soit pendant son mouvement d'al- ler, soit pendant son mouvement de retour. 



   En vue de la sélection et de l'actionnement des totalisa- teurs, il est interposé entre l'arbre de commande et les disques totalisateurs des dispositifs d'accouplement qui, pendant les opé- rations d'enregistrement, sont   commandés   par les mécanismes opéra- teurs, tandis que pendant les opérations de mise à zéro, ils sont commandés par les disques totalisateurs eux-mêmes. Ces dispositifs d'accouplement comportent des entraîneurs en nombre égal à celui des disques et susceptibles d'être mis en prise avec ceux-ci, et tous les entraîneurs d'un même ordre numérique sont montés sur un support commun porté par l'arbre de conunande. En agissant sur ce support à l'aide du mécanisme opérateur d'un ordre donné, il est ainsi possible d'actionner simultanément tous les disques de même ordre participant à une même opération. 



   A chaque mécanisme opérateur sont, d'autre part, adjoints des organes qui interviennent pour déterminer le fonctionnement des mécanismes auxiliaires, notamment de l'indicateur et de l'im- 

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   primerie.   



   Une forme de réalisation de la caisse enregistreuse sui- vant l'invention et une variante de quelques uns de ses mécanismes sont décrites ci-après, à titre d'exemple, avec référence aux des- sins annexés sur lesquels: 
Fig. 1 est une vue extérieure de la caisse enregistreuse, à échelle réduite. 



   Fig. 2 est une vue schématique du clavier de touches et des principaux leviers de commande de la caisse enregistreuse. 



   Fig. 3 est une coupe longitudinale partielle, montrant la disposition relative des différents totalisateurs. 



   Fig. 3a est, à plus grande échelle, un fragment de la Fig. 3, montrant la disposition des disques totalisateurs et des roues de lecture d'un des totalisateurs. 



   Fig. 4 est une coupe transversale suivant la ligne 4-4 de la Fig. 3 ou 3a. 



   Fig. 5 est une coupe,transversale,à plus grande échelle, suivant la ligne 5-5 de la Fig. 3. 



   Figs. 6 et 7 sont des vues en élévation et en plan res- pectivement, du mécanisme de sélection des totalisateurs. 



   Fig. 8 est une coupe transversale suivant la ligne 8-8 de la Fig. 6. 



   Fig. 9 représente un détail du mécanisme de sélection. 



   Figs. 10, 11, 12 sont des coupes transversales fragmen- taires suivant les lignes 10-10, 11-11 et 12-12 respectivement, de la Fig. 7. 



   Fig. 13 est une vue latérale du mécanisme   actionnant.l'ar-   bre de commande, dans un plan se situant à l'endroit de la ligne 13-13 sur la Fig. 3, et 
Fig. 14 est une vue de profil correspondante. 



   Fig. 15 est une vue latérale du mécanisme actionnant l'ar- bre central de la caisse enregistreuse, et 
Fig. 16 est une vue de profil correspondante, ce mécanisme 

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 se situant, dans la caisse enregistreuse, à l'endroit désigné par la ligne 15-15 sur la Fig. 3. 



   Fig. 17 est une coupe transversale à travers le mécanis- me de pose des nombres, cette coupe se situant à l'endroit de la caisse enregistreuse désigné par la ligne 17-17 sur la Fig. 1. 



   Fig. 17a représente un détail de la Fig. 17. 



   Fig. 18 montre, en coupe suivant la ligne brisée 18-18 de la Fig. 17, le montage d'une touche. 



   Fig. 19 représente, schématiquement, un détail de la Fig. 17 vu suivant la ligne brisée 19-19... 



   Fig. 20 est une coupe transversale analogue à la Fig. 4, complétée par le mécanisme de report. 



   Fig. 21 montre, comme la Fig. 20, la coopération d'un disque totalisateur avec son mécanisme de report, les pièces étant représentées dans une position différente. 



   Fig. 22 est une vue de détail montrant la commande du moulinet de report des dizaines. 



   Fig. 23 est une coupe transversale de la caisse, à l'en- droit de la ligne   23-23   de la Fig. 1, montrant le montage du levier de sélection, et 
Fig. 24 est une vue de profil correspondante, suivant la ligne brisée 24-24 de la Fig. 23. 



   Fig. 25 est une coupe transversale de la caisse, à l'en- droit de la ligne 25-25 de la Fig. 1, montrant le mécanisme de com- mande des compteurs d'opérations. 



   Fig. 26 est une vue d'en dessous d'une des serrures de sélection. 



   Fig. 27 est une coupe transversale de la caisse, à l'en- droit de la ligne 27-27 de la Fig. 1, montrant le levier de con- trôle et 
Fig. 28 est une vue en plan de ce levier, et 
Fig. 29 montre le même levier en coupe suivant la ligne brisée 29-29 de la Fig. 27. 

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   Fig. 30 est une vue en élévation d'un mécanisme de sûreté se situant, à l'intérieur de la caisse enregistreuse, en-dessous du clavier de touches, et 
Figs. 31 et 32 sont des coupes transversales partielles suivant les lignes 31-31 et   32-32,   respectivement, de la Fig. 30. 



   Fig. 33 est une coupe transversale de la caisse, à l'en- droit de la ligne 33-33 de la Fig. 1 montrant le mécanisme pour la mise en marche ou le bloquage de la caisse enregistreuse. 



   Fig. 33a   montre un   détail de la Fig. 33. 



   Fig. 34 montre un cliquet de commande particulier. 



   Fig. 35 montre le mécanisme de libération des touches et la serrure générale de la caisse, vus de droite sur la Fig. 1, la paroi de droite de la caisse étant enlevée. 



   Fig. 36 est une coupe transversale de la caisse, à   l'en-   droit de la ligne   S6-36   de la Fig.   1,   montrant les organes moteurs actionnant les différents mécanismes de la caisse. 



   Fig. 37 est une coupe partielle suivant la ligne   37-37   de la Fig. 36. 



   Fig. 38 est une vue partielle, suivant la ligne 38-38 de la Fig. 36, de l'arbre moteur avec le cliquet de commande. 



   Figs. 39 et 40 sont des coupes partielles suivant les lignes 39-39 et 40-40 respectivement, de la Fig. 37 montrant les contacts électriques de commande du moteur. 



   Fig. 41 est une vue analogue à la Fig. 13, montrant une construction modifiée du mécanisme actionnant l'arbre de commande. 



   Fig. 42 est une coupe suivant la ligne   42-42   de la Fig. 41, et 
Fig. 43 est une coupe suivant la ligne 43-43 de la Fig. 41. 



   Fig. 44 montre, en vue de profil, une partie du mécanisme de sélection, destiné à déterminer le moment où la sélection des totalisateurs devient effective. 



   Fig. 45 est une vue de face, suivant la ligne 45-45 de la Fig. 44. 

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   Figs. 46 et 47 sont deux vues de détail de la Fig. 44, montrant un des leviers dans deux positions différentes. 



   Fig. 48 est une coupe transversale analogue à la Fig. 17, montrant une construction modifiée des mécanismes opérateurs, et 
Figs. 49 et 50 sont des coupes respectivement suivant les lignes 49-49 et 50-50 de la Fig. 48- 
Fig. 51 est une vue en élévation, de devant, de l'indica- teur de la caisse enregistreuse. 



   Fig. 52 est une coupe transversale suivant la ligne 52-52 de la Fig. 51.- 
Fig. 53 est une vue en plan partielle de l'indicateur que représente la Fig. 51. 



   Fig. 54 est une coupe transversale suivant la ligne 54-54 de la Fig. 53. 



   Fig. 55 est une vue latérale d'un mécanisme particulier faisant partie du dispositif de commande de l'indicateur. 



   Fig. 56 est une coupe longitudinale par les arbres de   commande   du mécanisme d'imprimerie. 



   Fig. 57 est une coupe transversale par le mécanisme d'im- primerie qui se situe à l'extrémité de gauche de la caisse enregis- treuse. 



   Fig. 58 est une coupe longitudinale suivant la ligne 58-58 de la Fig. 57. 



   Fig. 59 est une coupe longitudinale suivant la ligne 59-59 de la Fig. 57, montrant le mécanisme dateur. 



   Fig. 60 est une coupe transversale par le mécanisme d'im-   primerie,   montrant la disposition et la commande des rouleaux de papier d'impression. 



   Fig. 61 est une vue en plan des marteaux d'impression. 



   Fig. 62 est une vue extérieure du mécanisme   d'imprimerie,   du côté gauche de la caisse enregistreuse dont la paroi de gauche est enlevée. 



   Fig. 63 est une vue extérieure de face du mécanisme d'im- primerie. 

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   Fig. 64 montre le mécanisme d'imprimerie en vue latérale suivant la ligne 64-64 de la Fig. 56. 



   Fig. 65 est une coupe suivant la ligne brisée 65-65 de la Fig. 64. 



   Fig. 66 est une coupe suivant la ligne brisée 66-66 de la Fig. 64. 



   Fig. 67 est un détail, en coupe suivant la ligne 67-67 de la Fig. 66. 



   Fig. 68 est une coupe partielle suivant la ligne 68-68 de la Fig. 64. 



   Fig. 69 est une coupe.partielle suivant la ligne 69-69 de la Fig. 64. 



   Fig. 70 est une coupe partielle suivant la ligne 70-70 de la Fig. 66. 



  Vue extérieure.- La caisse enregistreuse représentée sur le dessin (Fig. 1) a la forme d'une caisse allongée reposant sur une taque 101 sur laquelle se dressent, à l'intérieur, des cloisons trans- versales   102,103   et 104 qui servent de supports aux organes inté- rieurs de la caisse, protégés par une tôle de couverture 105. 



   A sa face antérieure, près de l'extrémité de droite, la caisse présente un clavier de touches 215 pour la pose du montant à enregistrer.Le clavier de touches est flanqué,à sa gauche, d'un levier de sélection   290,surmonté   d'une poignée 290' et servant à sélectionner celui des totalisateurs individuels qui doit partici- per à l'opération en cours.Les totalisateurs individuels sont,dans l'exemple représenté, au nombre de quatre,désignés par A, B, D et E (Fig.3). De plus, la caisse comporte un totalisateur de ticket K, un totalisateur de jour J et un totalisateur général G ;    lesmontants totalisés par chacun des totalisateurs sont directement   lisibles dans des fenêtres 106 alignées à gauche du davier de tou- ches et normalement recouvertes d'un volet fermant à clef, omis sur la Fig. 1. 



   A droite du clavier de touches se trouve un levier de con- trôle 310 surmonté d'une poignée 310' et destiné à être placé dans 

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 une de ses positions qui correspondent à la nature de l'opération à effectuer:enregistrement simple, mise à zéro d'un totalisateur etc.

   A l'extrémité droite de la paroi antérieure se trouve une gran- de touche 440 dite touche de déclenchement, sur laquelle on appuie pour mettre en marche le moteur électrique logé à l'intérieur de la caisse, afin de rendre effective l'opération préparée à 1-'aide des touches et des leviers 290 et 310.   Fn-dessous   de la touche de déclenchement 440 se trouve une touche de   repétition   460 qui permet de répéter plusieurs opérations d'enregistrement portant sur le même montant,sans qu'on ait à poser,chaque fois, ce montant à l'aide des touches 215.

   Un bouton 475 dans la paroi latérale de droite sert à mettre hors d'action la touche de répétition quand la série d'opé- rations portant sur un montant invariable est terminée.Une manivelle 516 permet d'actionner la caisse enregistreuse à la. main, si le cou- rant électrique fait défaut. 



   Le montant de chaque opération est rendu visible, en grands caractères, par un indicateur à plaques 601 surmontant la caisse. 



  Le même montant est imprime sur un ticket délivré en 856 à travers la paroi de gauche de la caisse. La date que porte chaque ticket est composée par un composteur 716 accessible de   l'extérieur,également   à la paroi de gauche. A   l'intérieur   de la caisse, le montant de chaque opération est imprimé aussi sur une bande de contrôle, et les montants des quelques dernières opérations sont visibles dans une fenêtre 107 devant laquelle passe la bande de contrôle. La clef 790 dans la paroi de gauche sert au remplacement de la bobine de laquel- le cette bande se déroule. 



   Au milieu de la machine, à gauche du levier de sélection 290, des fenêtres 108 mettent en évidence les indications de comp- teurs qui comptent le nombre des opérations du totalisateur du jour et des totalisateurs individuels, ainsi que le nombre des opérations sans enregistrement, dites de   "change".   



   Enfin, une serrure 486 située à droite du levier de com- mande 310 permet d'empêcher toute utilisation non autorisée de la 

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 caisse, en bloquant tous les organes de commande de celle-ci. 



   On décrira maintenant le montage des différents organes de la caisse enregistreuse. 



   Totalisateurs.- Ceux-ci sont tous montés dans la partie supé- rieure de la machine, entre les cloisons transversales 103 et 104 (Fig. 3); ils sont tous de construction identique sauf en ce qui concerne le nombre de disques, de sorte qu'on n'en décrira qu'un seul, par exemple le totalisateur individuel D. 



   Chaque totalisateur se compose d'un certain nombre de dis- ques annulaires 110 compris entre deux flasques 111, 111' et corres- pondant chacun à un ordre numérique, chaque disque porte à la péri- phérie extérieure dix dents. Dans le totalisateur D les disques 110 sont au nombre de six, ce qui permet de totaliser des montants jus- qu'au total de 9999,99. Les disques sont juxtaposés et enfilés sur un arbre de commande 100 commun à tous les totalisateurs. Les dis- ques 100 entourent l'arbre 100 avec jeu et ils sont supportés exté- rieurement chacun par trois galets   Ils,   113' et 114 qui s'engagent dans une rainure périphérique du disque 110, et sont eux-mêmes mon- tés respectivement sur des arbres 115, 115' et 116, parallèles à l'arbre 100 et portés par les flasques 111 et 111' du totalisateur. 



  Ces flasques sont enfilés, à leur partie inférieure, sur un guide   117   fixé entre les cloisons 103 et   104,   parallèlement à l'arbre 100. 



  A leur sommet, les flasques 111 et 111' se terminent en fourches qui reçoivent dans leur creux un arbre fixe 118 supporté par l'in- termédiaire de manchons 119. Ceux-ci servent à maintenir en place, sur l'arbre 118 des paquets de roues dentées 120 semblables, quant au diamètre et au nombre de dents, aux disques 110. Chaque roue den- tée 120 engrène avec un disque-totalisateur 110, le nombre des roues 120 dans chaque paquet étant égal au nombre de disques 110 du totali- sateur correspondant. Les surfaces périphériques de chacune des dix dents de chaque roue 120 porte les chiffre de 1 à 0, visibles à tra- vers la fenêtre 106 de l'enveloppe 105 de la machine et servant à la lecture du montant totalisé par le totalisateur en question. 

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   Les disques totalisateurs 110 sont actionnés de la façon suivante: 
A sa périphérie intérieure, (Fig. 4) chaque disque pré- sente un   mentonnetllO'   dans lequel sont découpées un certain nom- bre d'encoches 121, par exemple dix dans le cas représenté, avec lesquelles peuvent coopérer des entraîneurs 122 portés par l'arbre 100. Il y a un entraîneur 122 pour chacun des disques totalisateurs destinés à être actionnés directement; seuls les disques des or- dres numériques supérieurs des totalisateurs généraux G et J sont actionnés seulement par report et n'ont pas d'entraîneur en face d'eux. Tous les entraîneurs 122 correspondant aux disques 110 de même ordre numérique dans les divers totalisateurs sont calés sur une barre 123 logée dans une rainure longitudinale 124 de l'arbre 100 (Fig. 4).

   Il y a donc, dans l'arbre 100 au moins autant de rainures 124 avec des barres 123 portant des entraîneurs 122 que de disques 110 actionnés directement dans un quelconque des tota- lisateurs. Les barres 123 sont réparties autour de l'arbre 100 avec le même espacement angulaire que les encoches 121 à l'intérieur des disques 110. Chaque barre 123 constitue, avec tous les entraineurs qu'elle porte, un dispositif d'accouplement pour la commande des disques totalisateurs : pour l'enregistrement d'un montant sur un ou plusieurs totalisateurs, il y a lieu d'amener les entraîneurs 122 en prise avec les encoches   121   des disques 110 qui doivent parti- ciper à l'opération, et de faire tourner chaque disque, dans le sens voulud'autant de dizièmes de tour qu'il doit enregistrer d'unités. 



   Ainsi que le montre la Fig. 3a, la largeur de chaque en- traîneur 122 est inférieure à l'épaisseur d'un disque totalisateur 110. D'autre part, le mentonnet 110' dans lequel sont ménagées les encoches 121, n'occupe également qu'une partie de l'épaisseur de chaque disque, tandis qu'à côté de cette partie, le diamètre inté- rieur du disque est suffisamment grand pour former un creux annu- laire dans lequel l'entraîneur peut tourner librement. Quand la 

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 machine est au repos, aucun des entraîneurs 122 n'est en prise avec le disque correspondant 110, tous les entraîneurs 122 étant dans les creux annulaires des disques.

   Chaque totalisateur destiné à participer à une opération d'enregistrement doit donc être dé- placé, a.vec ses flasques 111 et 111', le long du guide 117, de gau- che à droite sur la Fig. 3, d'une distance telle que les encoches 
121 viennent en prise avec les entraîneurs 122. 



   Sélection des totalisateurs individuels.- La sélection d'un totali- sateur individuel est préparée, au. début de l'opération d'enregis- trement, à l'aide du levier 290 (Fig. 23) dont la poignée 290' se trouve à l'extérieur de la machine, à gauche du clavier de touches (Figs. 1 et 2). Ce-levier qui tourne autour d'un arbre central 300 de la machine (Figs. 23, 24) peut occuper plusieurs positions, suivant le totalisateur à sélectionner, et ces positions sont repé- rées par une flèche solidaire de la poignée   290'   en regard d'indica- tions correspondantes inscrites sur l'enveloppe 105 de la machine. 



   Le levier 290 entraîne dans ses déplacements angulaires, un secteur denté 282 qui engrène avec un pignon 149 calé à l'extrémité de droite d'un arbre de sélection 125 (Figs. 6,8   et23).   Cet arbre tourne li- brement dans les cloisons 103 et 104 et porte, pour chacun des to- talisateurs, une fourche 181 destinée à saisir entre ses griffes une dent 127 du flasque 111' de chaque totalisateur (Figs. 4 et 10). 



   Les griffes des différentes fourches 181 sont angulairement déca- lées, d'une fourche à l'autre, d'un angle correspondant à celui que décrit le levier 290 en passant d'une position à la suivante. On comprend donc que, suivant la position du levier 290,l'une ou l'au- tre fourche 181 est amenée à saisir la dent 127 du flasque du tota- lisateur correspondant et qu'il suffit ensuite de déplacer l'arbre 
125 de gauche à droite d'une distance appropriée, pour que les dis- ques 110 du totalisateur sélectionné soient amenés en prise avec les entraîneurs 122 ce qui permettra à ceux-ci d'actionner les disques totalisateurs. 



   Le mouvement axial de l'arbre 125 est dérivé de l'arbre moteur 500 (Figs. 36 et 37) qui est mis en rotation, de la manière 

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 décrite plus loin, au début de chaque opération de la machine. L'ar- bre 500 porte une roue dentée 511 qui engrène avec une roue dentée 512 calée sur un arbre 150. Celui-ci porte également une came à gor- ge 151 (Figs.   37   et 8). Un galet 152 situé à l'extrémité d'un bras 153, est engage dans la gorge de la came qui a un profil tel que pendant une révolution de la came, le bras 153 reçoit   d'sbord   un mouvenent dans le sens des aiguilles d'une montre puis, après un arrêt, revient à sa position primitive. Le bras 153 est fixe sur un axe 154 qui oscille dans un support 155 monte sur le guide 117 (fig.3 et 8).

   A son autre extrémité, l'axe 154 porte un levier 156 plié en U (Figs. 6,8 et 9), élastiquement relié, par un res- sort de compression 157 à un levier coudé 158. Ce dernier est tra- versé par une broche 159 qui traverse également deux montants 160, 160' pivotant sur l'axe   154.   La broche 159 peut, de plus, s'engager dans les encoches 161 de deux plaques 162 verticalement guidées, respectivement par des boutonnières   163   et 164, sur l'axe 154 et sur deux vis pivots 165 engagées dans une bague 166 entourant l'ar- bre 125. La bague 166 peut tourner sur l'arbre 125, mais son mouve- ment axial est empêché par deux ba.gues fixes 167 qui la flanquent de part et d'autre.

   Quand la sélection d'un des totalisateurs étant préparée par la manoeuvre du levier de sélection, l'arbre 150 dé- crit une révolution, le bras 153 fait osciller l'axe 154 avec les leviers 156 et 158, et la broche 159. Celle-ci, engagce   d;ins   les encoches 161, entraîne, vers la droite sur la Fig. 6, les plaques 162 et, par les vis 165, la bague 166. L'arbre 125 doit suivre ce mouvement et celle de ses fourches 181 qui a été amenée en prise avec la. dent 127 d'un totalisateur, entraîne celui-ci, vers la droite sur la Fig. 3, de la quantité voulue pour mettre les en- coches 121 de ses disques 110 en prise avec les entraîneurs 122. 



  La course du totalisateur sélectionne est limitée par la rencontre de son flasque 111 avec une butée reglable   128     (Fig.     3) vissée   dans un support 129 fixe sur le guide 117. A la fin de l'opération, le totalisateur est ramené à sa position de repos par la came 151 

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 et le bras 153 aidés par un ressort de rappel 130 tendu entre le support 129 et le flasque 111'; ce même ressort empêche aussi tout déplacement intempestif d'un totalisateur non sélectionné. 



   Certaines opérations de la machine, telles que par exem- ple la remise à zéro du totalisateur de jour J ne nécessitent pas le déplacement axial des totalisateurs individuels. Il faut donc, en vue de ces opérations, rendre inopérant le mécanisme qui vient d'être décrit. On se sert à cet effet du levier de contrôle 310 (Fig. 27) dont le bouton 310' se trouve à l'extérieur de la machine. 



  Avant d'effectuer une opération, on amène le levier 310 dans la po- sition correspondante dont la désignation est indiquée à côté du bouton 310' (Fig. 2). Dans ses déplacements, le levier 310 entraîne par une bielle 307 articulée au levier en 403 et par un levier in- termédiaire 308, un axe 306 (Figs. 27 et 10) sur lequel est calé un levier 171 articulé à une fourche 172 guidée sur un arbre 168 parallèle à l'arbre 125. Une des branches de la fourche 172 porte une crémaillère 169 qui engrène avec un pignon 170 calé sur l'arbre 168. De ce pignon est solidaire une came 173 (Figs. 7 et 8) dans la rainure de laquelle coulisse un tenon 174 porté par une bielle 175 qu'une boutonnière 176 guide verticalement sur l'arbre 168.

   A son extrémité inférieure, la bielle 175 est prolongée par une partie horizontale qui porte deux bras 177 (Figs. 6 et 8) percés de bou- tonnières traversées par une broche 178 qui traverse également les plaques 162. Quand le levier de contrôle 310 est amené dans une po- sition qui correspond à une opération nécessitant la sélection d'un des totalisateurs individuels, tous les organes décrits occupent les positions représentées sur les Figs. 6 et 8 et la sélection s'ef- fectue comme décrit.

   Mais quand on amène le levier 310 dans une des positions "mise à zéro du totalisateur de jour" ou   total   du ticket qui ne nécessitent pas de sélection de totalisateurs individuels, ce levier, par les liaisons décrites: bielle 307, levier 308, axe 306, levier 171, fourche 172, engrenages 169-170 et arbre 168--fait tour- ner la came 173 qui, par le tenon 174, la bielle 175, les bras 177 

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 et la broche 178, fait descendre les plaques 162 d'une distance telle que leurs encoches 161 dégagent la broche 159, et que d'au- tres encoches 179 de ces plaques s'accrochent à une broche fixe 180 montée sur le support 155.

   Dans cette position, la rotation de la came 151, qui entraîne un pivotement de la broche 159 reste sans effet sur l'arbre de sélection 125, et aucun des totalisateurs in- dividuels n'est déplacé latéralement. 



  Sélection des totalisateurs généraux.- Les liaisons qui, pour cer- taines positions du levier de contrôle 310 rendent inopérant le mécanisme de sélection des totalisateurs individuels,servent aussi à effectuer, suivant les besoins, la sélection des totalisateurs G, J et K. Les flasques 111' de ceux-ci, tout comme les flasques des totalisateurs individuels, présentent chacun une dent 127 sus- ceptible d'être saisie par des fourches analogues aux fourches 181 agissant sur les totalisateurs individuels. Toutefois, les fourches pour les totalisateurs généraux sont'plus larges en sens angulaire et sont subdivisées en deux parties 182, 182' (Fig. 12) pour pou- voir intervenir en plusieurs positions angulaires.

   Ces fourches sont portées par un manchon 183 (Figs. 6,7, 11,12) qui entoure l'ar- bre 125 et porte une roue dentée 184 en prise avec une roue dentée 185 calée sur l'arbre 168. Une fourche 186,engagée dans une gorge du moyeu de la. roue dentée 184 relie le manchon 183, par une bielle 187 solidaire de la fourche 186, au montant 160 qui, comme déjà dé- crit, pivote de gauche à droite au début de la rotation de la machine puis, après un arrêt, revient à sa position de repos. Le manchon 183 reçoit donc un mouvement axial qui, par les fourches 182, 182' se transmet aux totalisateurs généraux sélectionnés, tout comme cela a été décrit pour les totalisateurs individuels.

   La transmission du mouvement angulaire du levier 310 au manchon 183 est telle qu' aux cinq positions du levier correspondent autant de positions an- gulaires du manchon avec les fourches 182, 182'; la largeur et la disposition angulaire de celles-ci sur le manchon 183 sont déter- minées en vue d'actionner le ou les totalisateurs qui doivent par- 

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 ticiper à l'opération envisagée :

   Quand (Fig. 2) le levier 310 est dans la première position d'en bas, (mise à zéro d'un totalisateur individuel), aucun des totalisateurs généraux n'est sélectionné, aucune des fourches 182, 182' n'étant en prise avec les dents 127 de leurs flasques 111'; en 2e. position (enregistrement simple), le totalisateur de jour J et le totalisateur général G sont sélection- nés pour participer à l'opération, en plus du totalisateur indivi- duel sélectionné, comme décrit, à l'aide du levier 290; en 3e. posi- tion (enregistrement à plusieurs postes), les trois totalisateurs G, J et K sont sélectionnés; en 4e. position (total du ticket), le totalisateur de ticket K seul est actif; enfin, en 5e. position, le totalisateur de jour J est seul sélectionné, pour être remis à zéro. 



  Commande des totalisateurs.- Quand un totalisateur quelconque est sélectionné,   c'est-à-dire   quand les encoches 121 de ses disques 110 sont amenés en prise avec les entraîneurs 122, on se sert de ceux-ci pour faire tourner chacun des disques d'autant de dixièmes de tour que ce disque doit enregistrer d'unités. La rotation des disques se fait, pour une addition, dans le sens indiqué par la flèche sur la Fig. 20, et en sens inverse pour une soustraction, c'est-à-dire pour la mise à zéro du totalisateur.

   Comme déjà dit, il y a, dans chaque totalisateur, un entraîneur 122 pour chaque disque 110; les entraîneurs qui àppartiennent, dans les divers totalisateurs au même ordre numérique, sont groupés sur une même .barre 123, et toutes les barres 123 participent à la rotation de l'arbre 100 qui effectue un tour complet à chaque opération de la machine. Les barres 123, avec les entraîneurs qu'elles portent, constituent des accouplements en- tre l'arbre 100 et les disques 110. Le mouvement de l'arbre 100 est dérivé, comme tous les autres, de l'arbre moteur 500 qui, lui aussi, fait un tour complet par opération.

   L'arbre 500 porte une roue dentée 511 (Fig. 37) qui, par un engrenage intermédiaire 537 calé sur le bout d'arbre 539 transmet le mouvement à une roue dentée 538 calée sur un arbre 200, situé en bas et à l'arrière de la machine, entre   -   les cloisons 103 et 102 (Figs. 13 et 14). Une paire de cames 187,188 

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 fixées près de l'extrémité de droite de l'arbre 200 commandent po- sitivement un levier double 189 qui porte deux galets 190 et 191 co- opérant respectivement avec les cames 187 et 188. Le levier 189 peut pivoter sur un axe 192 et est articulé au sommet, en 193, à une bielle 194 en forme de fourche. Le pivot 193 est guidé dans la fen- te rectiligne 195 d'un support fixe 196.

   Les deux bras de la fourche 194 forment des becs tournés vers l'extérieur et garnis, latérale- ment, chacun d'un petit godet 197, 197' respectivement. Par ses deux becs, la fourche 194 peut s'accrocher à l'un ou l'autre de deux ergots 198 et 199 fixés sur le flanc d'un secteur denté 201 qui peut tourner sur l'arbre central 300. 



   Le secteur denté 201 engrène avec un pignon 202 calé sur l'arbre de commande 100, près de son extrémité de droite (Fig. 3). 



  Au repos, le pignon 202 se trouve sensiblement au milieu du sec- teur denté 201 qui peut donc faire tourner le pignon dans l'un ou l'autre sens. Les profils des cames 187 et 188 sont tels que, pen- dant la rotation de l'arbre 200, le levier 194 accroché à l'ergot 198 fait tourner l'arbre 100 d'abord d'un tour dans le sens des aiguilles d'une montre puis, après un moment de repos, d'un tour en sens inverse. Si, par contre, le levier 194 attaque le secteur denté 201 par l'ergot inférieur 199, l'arbre 100 effectue les mê- mes mouvements en ordre inverse. 



   Pour empêcher le décrochage intempestif de la fourche 194 pendant la marche, un segment 203 est monté à pivot sur l'ar- bre 300. Le rayon de la partie circulaire du segment 203 est tel que cette partie vienne soutenir l'un ou l'autre godet 197 ou 197' de la fourche 194 quand celle-ci est accrochée à l'un ou l'autre des ergots 198, 199. De plus, la fourche 194 est soutenue par l'un ou l'autre de deux tenons 204, 204', fixés sur le segment 203; sui- vant que la fourche est accrochée à l'ergot 198 ou à l'ergot 199, les tenons 204' ou 204 viennent appuyer respectivement d'en-dessous ou d'au-dessus, sur une petite plaque 205 fixée à la fourche 194. 



  Pour renverser le sens initial de rotation de l'arbre 100, il suf- 

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 fit donc de faire pivoter le segment 203 vers le bas   (Fi.g.   13) jus- qu'à ce que le tenon 204 butte contre la plaque 205 et la pousse vers le bas, avec la fourche 194 qui se décroche alors de l'ergot 198 et se raccroche à l'ergot 199. Dans ce mouvement, la fourche est guidée par les lèvres allongées 206 et 206' des becs de la four- che, qui servent, en outre, à limiter la course du secteur denté 201. 



   Le segment 203 est commandé, en vue du changement du sens initial de rotation de l'arbre 100, par le levier de contrôle 310, déjà mentionné. Ce levier (Fig. 27) présente une fente profilée 357 dans laquelle peut coulisser un galet 358 porté par un des bras d'un levier coudé 359 (Figs. 13 et 27), pivotant sur un bout d'axe fixe 458. L'autre bras du levier 359 se termine en fourche pour saisir un bouton 207 fixé sur le segment 203.

   Le profil de la rainure 357 est tel que lorsque le levier 310 se trouve dans la deuxième ou troisième position d'en bas, sur la Fig. 2, (positions "ticket   simple'11   ou "ticket avec addition") le galet 358 est engagé dans la partie basse de la rainure 357 (Fig. 27) et la fourche 194 est accrochée à l'ergot 198 du secteur denté 201 (Fig. 13), de sorte que la ro- tation de l'arbre 100 débute dans le sens des aiguilles d'une mon- tre, ce qui correspond à une opération d'addition.

   Si le levier 310 est amené dans une de ses trois autres positions, le galet 358 cou- lissant dans la rainure 357 fait pivoter le levier 359, le segment 203 et la fourche 194, de façon à amener celle-ci en prise avec l'ergot 199 du secteur denté 201 et à renverser le sens initial de rotation de l'arbre 100, ainsi que l'exigent les opérations prépa- rées par le déplacement du levier de contrôle. 



   Quand une opération de la caisse enregistreuse, par exem- ple une addition simple sur un totalisateur individuel, a été prépa- rée par les manoeuvres décrites des leviers 290 et 310, il s'agit de faire tourner chaque disque du totalisateur sélectionné d'autant de dizièmes de tour que le disque doit enregistrer d'unités. Comme déjà dit, l'arbre 100 qui porte les barres d'accouplement 123 sur 

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 lesquelles sont enfilés les entraîneurs 122 effectue, au cours de l'opération, un tour complet dans le sens voulu puis, après un court arrêt, retourne à sa position de départ. Les entraîneurs se trouvent normalement en position active avec leurs pointes dirigées radiale- ment par rapport à l'arbre 100 et engagées dans des encoches 121 des disques du ou des totalisateurs sélectionnés. 



   Un dispositif de freinage 131 (Fig. 5) en forme d'étoile destiné à empêcher le pivotement intempestif des entraîneurs 122, est calé sur l'arbre 100, près de l'extrémité de droite de celui-ci (Fig. 3). Le moyeu de l'étoile reçoit les extrémités de toutes les barres 123 qui portent les entraîneurs 122. A côté de l'étoile 131 est calée, sur chaque barre, un petit levier 1324 dont l'extrémité libre porte un galet 133 pris entre les deux mâchoires d'une pince 134, 134', Chacune de ces pinces a son pivot !35 fixé près du pour- tour de l'étoile 131 et ses deux bras sont reliés entre eux par un ressort 136. Il y a donc une pince 134, 134' par entraîneur 122 de chaque totalisateur, et pour la commodité, deux pinces voisines sont montées alternativement à droite et à gauche de l'étoile 131. 



  Pour plus de clarté, les Figs. 3 et 5 ne montrent que deux pinces. 



   Quand, au début de l'opération de la caisse, l'arbre 100 est mis en rotation, l'étoile 131 et toutes les pièces qu'elle por- te participent à ce mouvement. Au même mouvement participent aussi des roues dentées 137 calées sur l'arbre 100 (Fig. 3) entre les totalisateurs et l'étoile 131 ainsi que des entraîneurs 138 sembla- bles aux entraîneurs 122, mais un peu plus larges, calés sur les barres 123;,il y a un entraîneur 138 en face de chaque roue dentée 137 et sa pointe est engagée dans une rainure intérieure 139 dela roue 137. Le   nombre   des roues dentées 137 est égal à celui des or- dres numériques dans le chiffre le plus élevé sur lequel peut por- ter une opération de la caisse, soit sept dans l'exemple représenté. 



  Chaque roue dentée 137 est en prise avec un secteur denté 240)Fig. 



  17) qui tourne sur l'arbre central 300, et dont   l'amplitude   de ro- tation est réglée par l'enfoncement d'une des touches de l'ordre 

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   nmiérique   correspondant. Ainsi, quand on doit enregistrer un mon- tant comportant, par exemple, 1 dizaine et 5 unités, la touche "1" des dizaines arrête, comme décrit plus loin, le segment correspon- dant 240 après une rotation déterminée, alors que le segment analo- gue 240 coopérant avec les touches des unités est arrêté, après une rotation cinq fois plus grande, par la touche   "5"   des unités. Avec le segment 240 des dizaines, la roue dentée correspondante 137 est également arrêtée, après une rotation d'un dixième de tour.

   A partir de ce moment, son entraîneur 138 calé sur une barre 123 ne peut donc poursuivre sa rotation avec la barre 123 et l'arbre 100, tout en restant en position active, avec sa pointe dirigée radialement par rapport à l'arbre 100. A mesure que l'arbre 100 avance dans sa ro- tation, l'entraîneur 138 pivote donc avec la barre 123 pour se dé- gager de la rainure 137, jusqu'à atteindre une position couchée sem- blable à celle dans laquelle la Fig. 21 représente un entraîneur 122. 



  Pendant ce pivotement de la barre 123, tous les entraîneurs 122 calés sur la même barre, c'est-à-dire appartenant à l'ordre numéri- que des dizaines dans les divers totalisateurs, sont également in-   clinés,   de sorte que ceux, qui étaient engagés dans des encoches 121 des disques 110 s'en dégagent après avoir entraîné les disques 110 des dizaines de tous les totalisateurs sélectionnés d'un dixième de tour, conformément au chiffre "1" à enregistrer. Ce processus de désaccouplement se répète pour les disques de chaque ordre numérique, au moment   où   ces disques ont effectué autant de dixièmes de tour qu'il doivent enregistrer d'unités. 



   Pendant qu'une barre 123 pivote, en permettant aux entraî- neurs 122 et 138 qu'elle porte, de se dégager des encoches 121 et 139 dans lesquelles ils étaient engagés, le levier   132 que   cette barre porte pivote de la même façon que les entraîneurs,et son galet   13   écarte une des mâchoires 134, 134' contre l'action du ressort 136, tandis que l'autre est retenue en place par une butée 141   quis'ap-   puie contre la branche voisine de l'étoile 131. Les ressorts   136   servent ainsi à s'opposer à tout pivotement intempestif des. barres 

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 123 avec les entraîneurs 122 et 138, car, aussi longtemps que ceux- ci ne sont pas basculés par l'enfoncement d'une touche, ils ne peu- vent produire l'extension du ressort 136. 



   Le profil des encoches 121 (Figs. 4 et 20) est tel que pendant le pivotement des entraîneurs 122 leur pointe oblige les disques 110   quils   viennent d'entraîner, à rester immobiles, ce qui empêche la rotation de ces disques, par inertie, au-delà de la po- sition voulue. De plus, l'alignement correct des disques totalisa- teurs 110 est assuré par des cliquets 142 qui sont montés sur l'ar- bre 116, un par disque 110 et s'insèrent élastiquement sous l'ac- tion de ressorts 143 entre les dents des disques. 



    Mécanisme   de pose du   montant (clavier   de   touches¯,),.-   Les touches 215 (Fig. 2) dont l'enfoncement détermine l'amplitude de rotation des disques totalisateurs 110 sont groupées, à la face antérieure de la machine, en un clavier comportant autant de colonnes qu'il y a de chiffres dans le plus grand montant qu'on peut enregistrer en une fois, soit cinq dans l'exemple représenté. Chaque colonne comporte neuf touches portant les chiffres 1 à 9, montées dans un support cintré 210 (Fig. 17, 18) qui est porté par deux barres longitudina- les 211 et 212.

   Cette dernière présente, sur toute la largeur de l'ensemble des supports 210 un méplat 213 qui permet, après une rotation appropriée de la barre 212, de soulever individuellement en vue du montage ou du démontage, chacun des supports 210 qui pi- vote alors autour de la barre inférieure 211. La tige 216 de chaque touche est guidée dans un évidement de son support 210 et soutenue latéralement par le couvercle 214 de celui-ci (Fig. 18). Une lan- guette   217   solidaire de chaque tige 216 s'engage dans l'évidement du support et appuie sur un ressort de rappel 218 monté dans cet évidement, autour d'une broche 219 qui sert également de guide sup- plémentaire à la tige 216 en traversant une entaille de la languet- te 217.

   La course de la touche est limitée, vers le bas, par un talon 220 près du sommet de la tige 216, et vers le haut par un nez 221 de la tige. La surface inférieure du nez 221 est inclinée et 

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 coopère avec un ergot 222. Tous les ergots 222 d'une même colonne de touches sont fixés sur un arc oscillant dit arc de détente 223 suspendu au support 210 en haut par une biellette 224 et en bas par une gâchette 225, ces deux pièces pouvant pivoter sur des pi- vots 226 et 226' respectivement. L'arc de détente peut donc oscil- ler d'une petite quantité, sensiblement suivant un arc de cercle ayant pour centre l'arbre 300.

   A l'enfoncement d'une touche, son nez 221 en agissant sur l'ergot 222 correspondant, repousse légère- ment l'arc de détente 223 dans le sens des aiguilles d'une montre, contre l'action d'un ressort de rappel 227, jusqu'à ce que l'ergot 222 rentre dans une encoche 228 du nez 221 par un petit mouvement de recul de l'arc 223, sous l'action du ressort 227. La touche en- foncée ne peut donc plus remonter sous l'action de son ressort 218. 



   L'arc de détente 223 est flanqué d'un arc de verrouillage 229, guidé par des biellettes 230 et 231 oscillant respectivement sur les pivots 226 et 226'. L'arc de verrouillage 229 présente des entailles coudées 232 en nombre égal à celui des touches d'une co-   lonne,   soit neuf, qui peuvent coopérer avec des ergots 233 fixés chacun sur le flanc d'une tige 216. Normalement, les ergots 233 se trouvent au-dessus de l'arc 229, en face de l'entrée des en- tailles coudées 232 qui comportent chacune une partie radiale, et une partie latérale. A l'enfoncement d'une touche, son ergot s'en- gage dans l'entaille coudée jusqu'au fond de sa partie radiale. 



  Pendant l'opération, l'arc 229 est déplacé, par des moyens décrits plus loin, dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que l'ergot 233 de chaque touche enfoncée se trouve engagé dans la par- tie latérale de l'entaille 232 et y reste retenu par le bord exté- rieur de celle-ci; ce bord se présente également devant l'ergot de chaque touche non enfoncée, de sorte que jusqu'à la fin de l'opé- ration,   c'est-à-dire   jusqu'à ce que l'arc 229 soit ramené à sa po- sition normale aucune nouvelle touche ne peut être enfoncée, tandis- que les touches déjà enfoncées ne peuvent plus se libérer intempesti- vement.

   Cependant, avant le déplacement de l'arc de verrouillage, on 

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 peut corriger une erreur commise dans le choix des touches enfon- cées : quand, en plus d'une touche enfoncée par erreur, on enfonce une autre touche de la même colonne, celle-ci fait avancer l'arc de détente 223, comme décrit, et en ce moment la première touche libérée, rebondit sous l'effet de son ressort de rappel 218. 



   Le clavier ne comporte pas de touches   "zéro"   dont la fonc- tion est remplie, dans chaque colonne, par un cliquet 234 (Fig.17) monté sur un pivot 235 fixe sur le support 210. Le cliquet 234 est sollicité par un ressort 236 qui le maintient incliné vers le cen- tre de la machine. Dans cette position, le cliquet 234 s'appuie sur une broche 237 que porte la gâchette 225. Quand, à l'enfonce- ment d'une touche, le mouvement de l'arc de détente 223 fait oscil- ler la gâchette 225 dans le sens des aiguilles d'une montre, la broche 237 soulève le cliquet 234 qui devient inopérant. quand, par contre, le chiffre à enregistrer dans la colonne considérée est "0", on n'a aucune touche à enfoncer, et le rôle de touche zéro enfoncée est joué par l'extrémité du cliquet 234. 



   Quand un   montant   à enregistrer est posé à l'aide des touches, on fait tourner l'arbre de commande 100 comme déjà décrit dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre   (Figs.17   et 20), pour enregistrer le montant sur le ou les totalisateurs sé- lectionnés ; la rotation peut aussi débuter en sens inverse, quand il s'agit d'une opération de mise à zéro. En même temps que l'arbre de commande 100, l'arbre central 300 reçoit un mouvement dans le même sens et de même amplitude, dérivé du même arbre à cames 200 (Figs. 



  15 et 16). Le double levier 189 qui commande la bielle en fourche 194   commande   également, par une bielle 208 et un tourillon 209, un secteur denté 146 tournant librement l'arbre central 300. La den- ture du secteur 146 est identique à celle du secteur 201 qui action- ne l'arbre 100, et l'amplitude de rotation des deux secteurs est la même; toutefois, la rotation du secteur 146 débute toujours dans le même sens. Le secteur denté 146 engrène avec un pignon 144 accolé à un pignon 145 d'un diamètre un peu plus grand. Les deux pignons 

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 sont fous sur l'arbre 100, et le pignon 145 engrène avec un secteur denté 147 calé sur l'arbre central 300.

   Ce renvoi est déterminé de façon à réaliser une amplitude maximum du secteur 147 égale à l'an- gle formé par les rayons allant de l'arbre 300 respectivement vers la touche   "9"   et vers le cliquet zéro 234, (Fig. 17). 



   Organes opérateurs.- Les roues dentées 137 que porte l'arbre 100, présentent chacune une dent 148 un peu plus large que les autres (Figs. 3, 17 et 19), qui peut venir en prise avec une dent isolée 
241 portée par le secteur 240 légèrement en dehors du plan de ses autres dents. La dent 148 ne heurte la dent isolée 241 que lorsque la rotation de l'arbre 100 débute dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre ce qui correspond à une opération d'enre- gistrement; elle entraîne alors le secteur 240 dont la denture vient en prise avec les dents ordinaires de la roue dentée 137. 



   D'autre part, chaque roue dentée 137 est en prise avec une des dentures d'un pignon double 242 fou sur un axe 243 supporté par la cloison 103 et par un support fixe 238 (Fig. 19). L'autre denture du pignon 242 peut engrener avec un secteur denté 245, tour- nant sur l'arbre 300. Cette deuxième denture du pignon 242 comporte une dent plus large 244, et le secteur denté 245 une dent isolée et latéralement décalée 246. Ces deux dents spéciales n'entrent en prise, au début de la rotation de l'arbre 100, que lorsque cette rotation débute dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui cor- respond à une opération de mise à zéro. Ainsi, suivant le sens ini- tial de rotation de l'arbre 100, c'est le secteur 240 ou le secteur 
245 qui est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre. 



   L'un ou l'autre des secteurs dentés 240 et 245 entraîne dans sa rotation, une plaque 248 pouvant pivoter sur l'arbre 300. 



   A cet effet, le secteur 240 présente une patte 239 (Fig. 18) perpen- diculaire au plan du secteur, tandis que le secteur 245 porte une patte 247. La plaque 248 a un nez 249 déporté latéralement de façon à se trouver dans le plan des tiges 216 des-touches (Fig. 18) et qui est suffisamment long pour heurter la tige d'une touche enfoncée ou encore l'estrémité du cliquet zéro 234 quand celui-ci n'est pas 

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 relevé. La plaque 248 porte également un verrou 250 guidé radialement par deux biellettes 251 et 252 articulées d'une part au nez 249 et de l'autre au verrou 250. Sur la biellette 252 est fixé un galet 253 qui s'engage, normalement, dans une encoche 254 d'un segment en forme de faucille 255 dont le moyeu est calé sur l'arbre 300.

   Etant donné que la rotation de l'arbre 300 est synchrone avec celle du secteur 240, les organes 240, 248, 250 et 255 se déplacent, pendant l'opération d'enregistrement, ensemble jusqu'à ce que le nez 249 de la plaque 248 soit arrêté par le cliquet 234 ou par la tige d'une touche enfoncée. L'arbre 300 continue sa rotation avec le segment 255 ce qui oblige le galet 253 à se dégager de l'encoche 254 du segment et à avancer le verrou 250 en direction radiale, contre l'action d'un ressort de rappel 256, jusqu'à ce que la pointe du verrou s'engage dans une des entailles 257 que le support 210 des touches présente à sa périphérie intérieure.

   Le galet 253 roule sur le segment 255 qui continue à avancer, tandis que la plaque 248 reste arrêtée, avec le segment 240 et la roue dentée 137 dans une position angulaire déterminée par la valeur numérique de la touche enfoncée. Comme déjà décrit, cet arrêt a pour conséquence que l'en- traîneur 138 (Fig. 3) se dégage de la rainure 139 de la roue dentée 137 fait pivoter la barre 123 avec les entraîneurs 122 qu'elle por- te et immobilise les disques 110 qui viennent de marquer le chiffre correspondant à la touche enfoncée. Si le chiffre à marquer est "0", le nez 249 est arrêté par le cliquet 234 dès le début, comme si on avait enfoncé une touche "0" située avant la touche "1".

   Cependant, l'arbre 100et,avec lui les entraîneurs 122 et 138 qui se sont placés en position inactive ou inclinée, comme le montre la Fig. 21, pour- suivent leur rotation pour achever le tour complet. L'arbre 300 pour- suit également sa rotation et s'arrête quand la pointe du segment 255 se trouve près du galet 253. 



   Pendant la rotation de retour de l'arbre 100, les entraî- neurs 138 qui avaient participé à l'opération, restent en position inclinée, avec leur pointe dirigée dans le sens du mouvement. Quand 

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 un entraîneur 138 rencontre la rainure 139 il s'y engage (Fig. 17) en se redressant sous l'action du ressort 136 (Fig. 5), et ramène la roue dentée 137 en position de repos. Cet engrenage entraîne également le secteur correspondant 240 vers la position de repos, aussi longtemps que leurs dentures restent en prise.

   Il est à noter que de leur côté les entraîneurs 122 ne ramènent pas en arrière les disques totalisateurs 110 qu'ils viennent d'actionner, parce qu'avant la rotation en arrière de l'arbre 100, le levier 153   commande   par la rainure de la came 151 (Fig. 8) a ramené les totalisateurs sé- lectionnés, par un mouvement axial de droite à gauche sur la Fig. 3 en position de repos, de sorte que les entraîneurs 122 peuvent li- brement tourner et se redresser dans l'espace annulaire des disques 110. 



   En même temps que l'arbre 100, l'arbre 300 retourne en arrière avec le segment 255. Dès que l'encoche de ce dernier vient en-dessous du galet 253, celui-ci s'y engage et permet au ressort 256 de retirer le verrou 250. La plaque 248, ainsi libérée, est également ramenée en arrière et, en agissant sur la patte 239 du secteur denté 240, elle achève de ramener celui-ci en position de repos. 



   Le fonctionnement est analogue pendant la mise à zéro d'un totalisateur. Dans ce cas, le levier de commande 310 ayant été placé dans la position correspondante, et le totalisateur à remet- tre à zéro   étant¯sélectionné   à l'aide du levier 290, (quand il s'agit d'un des totalisateurs individuels), la rotation de l'arbre 100 débute, comme déjà décrit, dans le sens des aiguilles d'une montre (Fig. 17). Les plaques 248 de tous les ordres numériques qui interviennent dans l'opération, sont donc entraînées par l'in- termédiaire des engrenages 137 et 242 et des secteurs dentés 245, tandis que'les secteurs 240 restent immobiles.

   Les disques 110 du totalisateur sont tous entraînés- dans le sens opposé à celui où ils tournent lors de l'enregistrement, par les entraîneurs 122 .dont chacun est en prise avec une des encoches 121 du disque cor- 

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 correspondant. Chaque disque 110 qui engrène avec une roue de lec- ture 120, entraîne celle-ci dans sa rotation et est arrêté, quand il atteint la position zéro, par une dent de butée 140 solidaire de la roue 120 (Fig. 20). Ainsi que le montre la Fig. 3, chaque roue 120 est solidaire d'une bague 126 pouvant tourner sur l'arbre fixe 118. C'est sur la bague 126 qu'est formée la dent 140 qui sert principalement, en coopération avec une came de report 262 portée par un arbre 264, à préparer le report des dizaines   d'un   disque 110 au disque 110 voisin d'ordre numérique supérieur.

   Mais pendant la mise au zéro du totalisateur, quand les roues 120 tournent dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, la dent 140 de chaque roue heurte la partie 281 de la came 262 au moment où la roue 120, et avec elle le disque correspondant 110, atteint la posi- tion zéro. A ce moment, le disque 110 s'arrête, mais son entraîneur 122 en s'inclinant avec sa barre 123 pour se dégager de l'encoche 121, poursuit sa rotation avec l'arbre 100 jusqu'à l'achèvement d'un tour complet. Bien entendu, les disques d'un même totalisateur qui, avant la mise   àzéro,   marquaient des chiffres différents, s'arrêtent à des instants différents, chacun après autant de dixièmes de tour qu'il marquait d'unités. 



   En même temps que chaque disque 110, s'arrête aussi la roue dentée 137 qui correspond au même ordre numérique, et ce parce que le pivotement de la barre 123 dégage l'entraîneur 138 de la rainure 139 de la roue dentée 137. Avec cette dernière, le pignon 242 et le secteur denté 245 s'arrêtent également. La plaque 248, précéderaient entraînée par le secteur 245,parl'intermédiaire de sa patte 247 agissant sur une pièce 258 solidaire de la plaque, est également arrêtée du fait qu'un crochet 259,oscillant sur un pivot 260 porté par le secteur 245, s'accroche, sous l'action d'un res- sort en spirale 261, à la pièce 258 et rend solidaires la plaque 248 et le secteur 245.

   Par contre, le segment 255 poursuit sa ro- tation avec l'arbre 300 et repousse, comme précédemment décrit, le galet 253 avec le verrou 250 qui bloque la plaque 248 dans la posi- 

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 tion correspondant au chiffre qui était marqué par le disque 110 du même ordre numérique. La plaque 248 est maintenue dans cette position jusqu'à ce que la rotation de retour de l'arbre 100 ramène tous les organes mentionnés à leur position de repos, tout comme après une opération d'enregistrement. 



   Le crochet 259 qui vient d'être mentionné, remplit encore une autre fonction qui consiste à empêcher l'entraînement intempes- tif de l'un des secteurs dentés, 240 ou 245, quand l'autre est ac- tionné. A cet effet, en revenant à la position de repos après une opération de mise à zéro, le crochet 259 heurte un joug 370 qui s'étend sur toute la largeur occupée par le mécanisme des touches, et se dégage, par un mouvement pivotant en sens contraire des ai- guilles d'une montre, de la pièce 258, ce qui permettra à la plaque 248 d'accompagner le secteur 245 à la prochaine opération d'enre- gistrement. En même temps, le crochet 259 s'accroche, par un cran à son extrémité inférieure, à l'arête vive du joug 370, de sorte que le secteur denté 245 dont ce crochet est solidaire, ne peut se déplacer pendant l'opération d'enregistrement.

   Par contre, quand l'opération à effectuer est une mise à zéro, le joug   370   est bas- culé, dans un but et par des moyens décrits plus loin, en sens con- traire des aiguilles d'une montre, ce qui libère le crochet 259 et lui permet de se raccrocher de nouveau à la pièce 258, afin que le secteur   245 puisse   participer à l'opération. 



   L'arbre 300 porte, pour chaque ordre numérique, en plus des organes déjà décrits, un levier bifurqué 631 et un secteur 632 qui communiquent les mouvements de l'arbre respectivement à un mé- canisme indicateur   et'à   un mécanisme d'imprimerie, afin de rendre visible et d'imprimer sur des tickets ou des fiches le résultat de chaque opération d'enregistrement ou de mise à zéro de la caisse enregistreuse. Ces mécanismes seront décrits plus loin. 



  Mécanisme de report.- On a décrit la façon de faire tourner chaque disque totalisateur 110 d'autant de dixièmes de tour que ce disque 

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 doit marquer d'unités, cet angle de rotation étant limité par l'en- foncement d'une des touches 215. Il va de soi que, lorsqu'un disque passe, au cours d'une opération d'enregistrement, de la position   "9"   à la position   "0"   ou au-delà, une unité doit être reportée au disque 110 voisin de gauche (Fig. 3) c'est-à-dire au disque 110 de l'ordre numérique immédiatement supérieur. Ce report des dizaines s'effectue à l'aide des bagues 126 (Figs. 20, 21) dont chacune flanque une roue de lecture 120 en prise avec un disque totalisa- teur 110.

   Chaque bague 126 présente une dent 140 qui coopère avec la came de report correspondante 262 dont est solidaire une pièce de report 263, située, comme la came 262, sur un arbre 264, mais en face du disque 110 voisin de gauche. L'arbre 264 est monté, pa- rallèlement à l'arbre 118 entre deux supports 265 qui peuvent pi- voter sur un arbre 266. La distance entre les arbres 264 et 118, pendant l'opération de la machine, et la position angulaire des bagues 126 sur ce dernier sont telles que lorsqu'un disque 110 passe de "9" à "0", sa dent de report 140 pénètre dans une entaille 267 de la came correspondante 262 et la fait tourner, avec sa pièce de report 263, contre le sens des aiguilles d'une montre, d'un angle tel que le doigt 268 de la pièce 263 vient se placer dans la tra- jectoire des pales 269 fixes sur l'arbre 266.

   Cette rotation des pièces   262-263   se fait contre la tension d'un ressort 270 tendu entre chaque pièce 263 et une barre porte-ressorts 271 reliant en- tre eux les supports 265. Chaque ressort 270 tend donc à ramener sa pièce 263 à la position de repos   où   elle s'adosse à une barre fixe 272 entretoisant les supports 265. 



   La pièce   262-263,   déplacée par la dent de report 140, reste néanmoins dans sa nouvelle position de préparation de report, à cause de la pression du cliquet 142 sur le disque 110, qui ne per- met pas au ressort 270 de ramener en arrière la pièce 262-263 avec la bague 126 et les disques 120 et 110.

   La rotation ultérieure de l'arbre 266.dans le sens des aiguilles d'une montre amène une des ¯pales   269   en prise avec le doigt 268 de la pièce 263 et fait tourner 

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 celle-ci d'un certain angle tel qu'une dent 279 de cette pièce, entrant en prise avec une des dents de la denture de la roue 120 correspondante, fait tourner celle-ci ainsi que le disque corres- pondant 110 d'un dixième de tour, après quoi, le report étant ainsi accompli, la roue 120 est bloquée par la rencontre de sa dent sui- vante avec la partie   280   de la pièce 263.

   Si la roue 120 se trou- vait primitivement dans la position 9, sa rotation causée par le report préparerait à son tour le report d'une unité à la roue sui- vante de gauche, et ce report serait rendu effectif par la pale 269 qui suit celle qui a accompli le premier report. L'arbre 266 ef- fectue, à chaque opération de la machine, deux tours complets, de sorte qu'il pourra rendre effectifs, si besoin est, huit reports consécutifs, après quoi l'arbre 264 s'écarte de l'arbre 118 pour permettre aux pièces 263 de se dégager des roues 120 et d'être ramenées à la position de repos par leurs ressorts 270. 



   L'arbre 266 reçoit son mouvement de rotation de l'arbre 150 qui porte à cet effet une roue dentée incomplète 273 (Fig. 22) engrenant avec un pignon 274 sur l'arbre 266. Le rapport des en- grenages est tel: que l'arbre 266 fait ses deux tours pendant que l'arbre 150 accomplit le dernier tiers, à peu près, de sa révolution, alors que pendant les deux premiers tiers de la révolution de l'ar- bre 150 au cours desquels s'effectue la préparation des reports, l'arbre 266 est maintenu immobile par les deux cames de verrouil- lage 275 et 276 portées respectivement par les arbres 266 et 150. 



   Le mouvement de recul de l'arbre 264 est également dérivé de l'arbre 150 (Fig. 20) sur lequel sont calées deux cames identi- ques 277 agissant sur deux galets 278 portés chacun par un des sup- ports 265 de l'arbre 264. Pendant le repos de la machine, (posi- tion représentée sur la Fig. 20) les galets 278 se trouvent respecti- vement en face de la partie découpée de chacune des cames 277, ce qui permet à un ressort non représenté de tenir l'arbre 264 écarté de l'arbre 118. Mais dès le début de la rotation de l'arbre 150, les cames repoussent les galets 278 contre l'action du ressort et      

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 rapprochent l'arbre 264 de l'arbre 118 pour permettre la prépara- tion et l'achèvement des reports.

   A la fin de l'opération, les ca- mes 277 présentent de nouveau leur partie creuse aux galets 278, ce qui permet au ressort de faire reculer l'arbre 264 en vue du redressement de toutes les pièces de report   262-263   qui ont parti- cipé à l'opération. 



   Le mouvement de recul de l'arbre 264 est utilisé pour blo- ruer toutes les roues 120 et, avec elles, les disques 110 pendant que la machine n'est pas en activité. A cet effet, une barre de blocage 540 (Fig. 36) qui s'étend le long de tous les totalisateurs, est montée entre deux leviers 541 qui peuvent basculer sur le guide fixe 117, de part et d'autre de l'ensemble des totalisateurs. Les leviers 541 sont commandés par deux bielles 542 articulées, en 543, aux supports 265 de l'arbre 264. Quand, la machine étant au repos, l'arbre 264 est écarté de l'arbre 118 qui porte les roues 120, la barre 540 est engagée entre les dents de celles-ci et les bloque, tout en maintenant leur alignement exact, contre toute rotation in- tempestive.

   Au début d'une opération, quand l'arbre   264   est rappro- ché de l'arbre 118 par les moyens décrits, les bielles 542 repous- sent les leviers 541 avec la barre de blocage 540 et dégagent ainsi les roues 120 et les disques 110 pour la durée de l'opération, après quoi ces roues et disques sont de nouveau bloqués par le recul de l'arbre 264. 



  Compteurs d'opérations.- Les différentes opérations effectuées par la caisse sont comptées, séparément, par des compteurs qui sont au nombre de six : quatre pour les opérations de chacun des totalisa- teurs individuels A, B, D et E, un pour les opérations sans enre- gistrement (dites opérations de "change"), et un pour les opérations de mise à zéro du totalisateur de jour J. 



   Les compteurs peuvent être de toute construction appro- priée connue, à condition de pouvoir être commandés par un mouve- ment de va-et-vient. On n'en décrira donc pas les détails construc- /tifs, mais seulement le mode de leur commande. 

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   Tous les compteurs 283 (Fig. 24) sont fixés sur la cloi- son 103 de la machine, au voisinage du levier de sélection 290. Il a déjà été expliqué qu'avant toute opération, ce levier est amené dans une position correspondant à l'opération à effectuer,   c'est-à-   dire, de bas en haut sur la Fig. 2, opération de change, enregistre- ment d'un montant à l'aide d'un des quatre totalisateurs A, B, D ou 
E dont la sélection se trouve en même temps préparée, ou opération de mise à zéro du totalisateur de jour J. 



   Au bout d'axe 284 par lequel chaque compteur est actionné est articulée une biellette 285 articulée d'autre part à un balan- cier 286 (Figs. 23, 24, 25). Ce dernier se termine au sommet par une pointe qui s'engage normalement dans une entaille d'un segment d'ar- rêt   fixe'287,   tandis que l'extrémité inférieure du balancier 286 est guidée par une boutonnière, en direction radiale de la machine, sur un bouton fixe 288. Chaque balancier est sollicité vers l'exté- rieur par un ressort 289. Le levier de sélection 290 porte un bos- sage à deux rampes 291 (Figs. 23, 24) qui coopère avec des broches 
292 fixées chacune sur un des balanciers 286.

   Quand le levier 290 est amené dans une de ses six positions mentionnées, son bossage 
291 appuie sur une des broches 292 et fait descendre contre l'action du ressort 289 le balancier 286 qui la porte, jusqu'à ce que sa bro- che 292 s'engage à fond dans une encoche 293 d'un secteur 294 qui peut pivoter sur l'arbre central 300. Le balancier 286 se trouve ainsi accouplé au secteur 294 qui, lors de la mise en marche de la machine, reçoit un petit mouvement d'oscillation emprunté à un excentrique 295 calé sur l'arbre à cames 200 et transmis au secteur 
294 par une double fourche 296 coopérant avec l'excentrique 295 et oscillant autour de l'arbre 300. La fourche porte deux tenons   297   entre lesquels est normalement   engagéel-lextrémité   298 du secteur 
294.

   Le mouvement d'oscillation ainsi transmis au secteur 294 se transmet par le balancier abaissé 286 et la biellette correspondante 
285 au compteur destiné à compter les opérations du totalisateur dont la sélection est déterminée par la position du levier 290.      

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   Lors des enregistrements à postes multiples qui donnent lieu à l'addition des postes avec impression du total sur un ticket, cette impression ne doit pas s'accompagner du fonctionnement d'un compteur, car chaque poste individuel a déjà été compté. Le compteur qui est resté engagé doit donc être empêché de fonctionner pendant l'opération d'impression du total, malgré la rotation de l'arbre à cames 200. A cette fin, la fourche 296 est déconnectée du secteur 294 par le dispositif suivant : 
Une fourche 299 dont les branches entourent l'arbre 200, est guidée longitudinalement par une broche 301 engagée dans une fente 302 de la fourche. A l'extrémité inférieure, la fourche 299 présente une fente 303 perpendiculaire au sens de déplacement de la fourche, et dans cette fente est engagé un tenon 304 porté par un levier 305 calé sur l'axe 306.

   Cet axe peut recevoir un mouvement d'oscillation commandé par le levier de contrôle 310, par l'inter- médiaire de la bielle 307 et du bras 308 (Fig. 27). Un des bras de la fourche 299 présente une fente profilée 309 dans laquelle est engagée une broche 311 portée par une bielle 312 pivotant sur l'axe 306. La même broche 311 est engagée dans un oeillet 313 de la fourche 296 (Figs. 23 et 25). Le profil de la fente 309 est tel que, lors du déplacement de la fourche 299 provoqué par la manipu- lation du levier 310, la broche 311 n'est affectée que quand ce der- nier est amené dans la position dite "total du ticket" (Fig. 2). 



  Dans ce cas, la broche 311 est amenée au fond de la partie en V de la fente 309 et entraine la double fourche 296 vers la droite (Fig. 23) en libérant ainsi la pointe 298 du secteur 294 d'entre les tenons 297. Quand la machine est mise en marche en vue de l'im- pression du total du ticket, la rotation de l'excentrique 295 avec l'arbre 200 reste sans effet sur le secteur 294 qui n'actionne donc pas le compteur engagé. 



  Levier de contrôle.- On a vu qu'avant la mise en marche de la ma- chine, le levier de contrôle 310 doit être placé dans la position correspondant au genre de l'opération à effectuer. Il y a cinq gen- . 

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 res d'opérations auxquelles correspondent cinq positions du levier de contrôle., à savoir, vu de bas en haut sur la Fig. 2: 1 ) Vise à zéro d'un des totalisateurs individuels A, B, D ou E. 2 ) Enregis- trement d'un montant unique   ('Ticket     simple").   5 ) Enregistrement de plusieurs montants connexes qui doivent être additionnés ensuite ("Ticket avec addition"). 4 ) Addition de ces montants ("Total du ticket") et 5 ) Mise à zéro du totalisateur de jour.

   On a déjà décrit, comment le levier de contrôle 310 influence le sens de rotation de l'arbre de commande 100, suivant qu'il est placé soit dans la deu- xième ou troisième des positions ci-dessus, qui correspondent à une opération d'enregistrement, soit dans une autre de ses positions. 



  On décrira maintenant les autres effets que produisent, dans la machine, les déplacements de ce levier. 



   Le levier 310 a la forme générale d'une plaque (Fig. 27) dont le moyeu entoure l'arbre central 300 et dont la poignée 310' est guidée dans une fente de la tôle extérieure 105 de la machine. 



  Des crans de la fente permettent de placer le levier exactement dans chacune de ses cinq positions. Toutefois, la position infé- rieure,qui correspond à la mise à zéro d'un des totalisateurs partiels est normalement interdite par le pène 483 de la serrure 486 placée à droite du levier 310 (Fig. 2) et dont la clef est en possession   d'une   personne autorisée. Le dispositif suivant empêche le fonctionnement de la machine quand le levier 310 est dans une position intermédiaire: 
Un galet 314 porté par un bras 315 (Fig.   27)   est engagé dans une rainure sinusoidale 316 du corps du levier 310. Le bras 315 qui est calé sur un pivot 317, est solidaire d'un crochet 435 (Fig. 33) calé sur le même pivot 317 fixé à la cloison 102 de la machine.

   A chaque position correcte du levier 310 correspond une crête de la rainure sinusoidale 316, c'est-à-dire un point éloigné de l'arbre 300. Quand le galet 314 se trouve sur une des crêtes, le crochet 435 est soulevé et ne gêne pas le déplacement vers la droite d'uneplaque 400, déplacement qui, comme décrit plus   loin.,   est indis- 

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 pensable pour la mise en marche de la machine. Si le levier 310 est arrêté entre deux de ses positions exactes, le galet 314 se trou- vant entre deux crêtes de la rainure abaisse le crochet 435 qui   s'accroche   à une saillie 436 de la plaque 400 et bloque la machine. 



  Le dispositif de sécurité qui vient d'être décrit, opère également   en sens inverse : le fonctionnement de la machine, il n'est   pas possible de déplacer le levier de   commande   310 parce que, le crochet 435, étant retenu au-dessus de la saillie 436 de la plaque 400 ne permet pas au bras 315 de pivoter, de sorte que le galet 314 reste bloqué sur une des crêtes de la fente 316 et immobilise le levier 310. 



   Pendant les opérations de mise à zéro des totalisateurs, les touches 215 de la machine doivent être bloquées contre toute manipulation, et les cliquets "zéro" 234 (Fig. 17 doivent être sou- levés pour permettre aux plaques 248 de quitter leur position de repos et d'effectuer les mouvements que nécessite la mise à zéro. 



  Ainsi qu'il a été expliqué, un joug 370 qui s'étend sur toute la largeur du clavier de touches, est basculé dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, au début de chaque opération de mise à zéro, et ce mouvement est commandé par le levier 310, par l'intermédiaire d'un bras 375 qui porte un galet 318 engagé dans une fente 319 du levier 310. Le dit mouvement du joug   370     l'amené   en dessous des saillies formant l'extrémité de droite des gâchettes 225 (Fig. 17) qui servent de support inférieur aux arcs de détente 223 du mécanisme de touches, ce qui empêche toute rotation des gâ- chettes 225 qui pourrait résulter de la manipulation des touches. 



  Celles-ci sont ainsi bloquées pour tpute la durée de l'opération. 



  Inversement, si une des touches était restée, accidentellement, enfoncée, la gâchette correspondante 225 empêcherait le bascule- ment du joug 370 et ne permettrait ainsi pas d'amener le levier de commande 310 dans la position préparatoire à la mise à zéro d'un totalisateur. L'axe 343 qui porte le joug 370, porte également six doigts 363 (Figs. 30, 31), à savoir un pour chaque cliquet "zéro" 

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 234 à l'exception de celui de l'ordre numérique des dizaines de mil- liers, dont l'actionnement sera décrit plus loin. Quand le joug 370 est basculé, chaque doigt 363 presse sur une broche 234' que porte le cliquet 234 correspondant, et retire celui-ci de la position acti- ve pour dégager le doigt 249 de chaque plaque 248.et les secteurs dentés 245.

   Ces mouvements ont lieu tant pour les cinq secteurs cor- respondant aux cinq colonnes de touches, que ppur les deux secteurs de l'ordre numérique supérieur (millierset dizaines de milliers) qui ne comportent pas de touches. 



  Interconnexion des leviers de contrôle et de sélection.- On comprendre qu'il doit exister une corrélation entre les positions des leviers 310 et 290 (Fig. 2); on décrira maintenant les liaisons existant, à cet effet, entre ces deux leviers. 



   A côté du levier de sélection 290 (Figs. 23, 24) un arc 320 est suspendu à deux leviers 321 et 322 pivotant sur des touril- lons 323 et 323' respectivement, fixés sur un support 324 (Fig. 24) qui longe l'arc 320, et est porté par les barres 211 et 212 qui por- tent les supports 210 des touches. Grâce à ce montage, l'arc 320 peut effectuer un léger déplacement, sensiblement suivant un arc de cercle ayant l'arbre 300 pour centre. Un ressort 325 tendu entre le support 324 et l'arc 320 tend à tirer celui-ci vers le haut, mais l'arc est retenu par un crochet 326 qui est accroché au pivot 327 reliant l'arc 320 au levier 322 et attaché en 328 au support 324 par un ressort 329 plus fort que le ressort 325. Ce dernier est donc nor- malement bandé. Dans le support 324 sont encastrées des serrures 330, une pour chacun destotalisateurs A, B, D, E et J.

   On voit, sur la Fig. 2, les barillets 331 de ces serrures. Une des serrures doit être actionnée par la clef qui lui est propre, pour permettre au levier 290 de sélectionner le totalisateur correspondant. En-dessous du barillet 331 de chaque serrure (Figs. 24 et 26) est montée une pla- quette 332 guidée parallèlement à l'axe de la machine par le baril- let et par un bouton 333 fixé au corps de la serrure. La partie de droite, plus étroite, de la plaquette 332 est repliée à angle droit,, 

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 et est sollicité vers la gauche par un ressort 334 (Fig..24) fixé d'autre part au support 324. La partie de gauche de la plaquette 332 forme un oeillet allongé qui entoure le barillet 331 (Fig. 26) en épousant le contour du barillet découpé de façon à former à sa partie de droite, une nervure 335.

   De ce fait, la plaquette 332 em- pêche la rotation du barillet, tant qu'elle n'est pas repoussée vers la droite, contre l'action du ressort 334. A cet effet, le levier 290 présente, entre deux entailles 336 (Fig. 26) une partie pleine qui vient repousser la plaquette 332 seulement quand le levier est placé dans la position correcte, sans quoi il n'est pas possible de tour- ner la clef dans la serrure. 



   Le barillet 331 de la serrure porte, à sa partie inférieure, un pène 337 en forme de came qui, lorsque le levier de sélection est dans une position correcte, s'engage dans une fente de ce le- vier à travers une des découpures 338 de l'arc 320. A la rotation du barillet 331, son pène 337 fait descendre l'arc 320 (Figs. 22,23) et n'est arrêté que lorsqu'il vient buter contre la serrure voisine. 



  Le mouvement descendant de l'arc 320 fait tourner légèrement le le- vier de support 322 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'u- ne montre, et ce mouvement est transmis, par un tenon 339 engagé dans l'extrémité bifurquée du levier 322 et porté par le bras 340 d'un joug 360, à ce dernier, qui pivote sur un axe 361. Le joug 360 s'étend sur toute la largeur du compartiment des touches et se ter- mine, au voisinage du levier de contrôle 310 (Figs. 27 et 30) par un bras 362 qui est relié, par une bielle 341 à un des bras d'un le- vier coudé 342 pivotant sur un axe 350. L'autre bras de ce levier porte un ergot 344 engagé dans une fente 345 du levier de contrôle 310.

   Lorsque l'arc 320 est poussé vers le bas par le pène d'une des serrures   550,l'ergot   344 est poussé vers le centre de la machine (matérialisé par l'arbre 300) et permet, en coulissant dans la fen- te 345 de déplacer le levier 310, ce qui n'aurait pas été possible sans actionner une des serrures 330 des totalisateurs individuels. 



    --Toutefois,   la longueur de la fente 345 est limitée de 

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 façon qu'on ne puisse déplacer le levier 310 qu'entre sa première et sa quatrième position (vue d'en bas sur la   Fig.   2). En quatrième position   (1!total   du   ticket")   l'ergot 344 atteint le fond de la fen- te 345 et le levier 310 ne peut donc être amené à sa cinquième po- sition préparatoire à la mise à zéro du totalisateur de jour J. Pour que cela devienne possible, il faut d'abord pousser le levier de sé- lection 290 à fond de course vers le haut, ce qui correspond à la sélection du totalisateur de jour J. Peu avant la fin de ce mouve- ment, le levier 290 heurte un taquet 346 (Fig. 23) que l'arc 320 porte sur son flanc, et l'arc est soulevé, contre l'action du fort ressort 329.

   Alors seulement la première découpure 338 (d'en haut) de l'arc 320 vient en face de la serrure 331 du totalisateur J et permet au pène 337 de celle-ci d'immobiliser le levier 290 et l'arc 
320. Le mouvement vers le haut de l'arc 320 se transmet,   eomme   dé- crit (mais en sens inverse), par le levier 322, le joug 360, la bielle 341 et le levier coudé 342 à l'ergot 344 qui e,st, de ce fait, complètement dégagé de la fente 345 du levier 310 et permet de pla- cer celui-ci dans sa cinquième position qui correspond à la mise à zéro du totalisateur de jour J. 



   Ainsi que déjà décrit, pendant la mise à zéro de totali- sateurs individuels, les six premiers cliquets "zéro" 324 sont re- culés par autant de doigts 363 que porte le joug 364. En vue de la mise à zéro du totalisateur de jour J qui comporte sept disques 110, il y a lieu de reculer également son cliquet   "zéro"   qui correspond à l'ordre numérique supérieur (dizaines de milliers), et ceci est fait par un taquet 388 (Fig. 34) fixé sur le levier 322 supportant l'arc 320. Ce taquet repousse le crochet 324 en question pendant la rotation du levier 322, provoquée par le déplacement du levier de sélection 290 préparatoire à la mise à zéro du totalisateur de   jour J.   



   Afin d'éviter des erreurs dans la manipulation des serrures et dans la pose du montant à enregistrer, des mesures sont prises pour rendre impossible l'actionnement des serrures quand une ou plu- sieurs des touches sont enfoncées, et le retrait de la clef d'un to- talisteur individuel si, à la fin de l'opération, une ou plusieurs 

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 touches sont restées enfoncées. A cet effet le joug 360 (Figs. 30, 31) est flanqué,à l'extrémité de gauche, d'un bras 365 portant un galet 366 qui occupe normalement, quand aucune des serrures n'est manipulée, une position au-dessus du nez 369 d'un levier 367 soli- daire du joug   370.   Quand on tourne le barillet 331 de la serrure d'un des totalisateurs individuels le joug 360 pivote, comme déjà décrit, dans le sens des aiguilles d'une montre.

   Le galet 366 re- pousse, en descendant, le nez 369 du levier 367 et imprime ainsi au joug 370 une oscillation rapide. Quand le galet 366 descend en- dessous du nez 369, le joug 370 revient à sa place sous l'action du ressort 371 qui le relie au joug 364 (Fig. 32), ce dernier étant immobilisé, comme expliqué, par le galet 318 (Fig.32 et 27) en- gagé dans la fente 319 du levier de contrôle 310.La même oscilla- tion du joug 370 se produit lorsqu'on tourne le barillet d'une serrure en sens inverse pour retirer la clef, le galet 366 agis- sant dans ce cas sur la surface inclinée inférieure du nez 369. 



  Or, le joug 370 sert à bloquer les touches en agissant sur le nez saillant des gâchettes 225 (Fig. 17) et, quand une touche est en- foncée, il est impossible de reculer le joug. Il s'en suit que, si l'on voulait tourner le barillet   d'une   serrure lorsqu'une touche est enfoncée, le joug 370 heurterait le nez d'une gâchette 225, de sorte que le galet 366 ne pourrait ni descendre ni remonter, et l'on serait dans l'impossibilité de manipuler la serrure. 



  Fonctionnement sans intervention de totalisateurs.- Dans certains cas, par exemple aux fins de contrôle, ou pour une simple opéra- tion de change etc., on doit faire fonctionner la machine sans en- registrement ni mise à zéro, donc sans qu'aucun des totalisateurs soit actionné, et sans qu'on ait à se servir de la clef d'un des totalisateurs.

   A cet effet on amène le levier de sélection 290 dans sa position inférieure, dénommée "change" sur la Fig. 2; dans cette position du levier 290 (Figs. 23 et   31),   une broche 372 fixée sur une saillie du corps du levier, s'engage dans une encoche inclinée 

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368 que présente, à sa partie supérieure, le levier 367, solidaire du joug 370, et fait basculer ce dernier vers la gauche (Fig. 23), où il   est.immobilisé.   De ce fait, comme déjà expliqué, les touches 
215 sont bloquées contre toute manipulation, et inversement, quand une touche est enfoncée, le joug 370 ne peut basculer vers la gau- che et le levier 290 ne peut être amené dans la position "change". 



   D'autre part, il n'est possible de placer le levier 290 en position "change" que lorsque le levier de contrôle 310 occupe la 2e. ou 3e. position ("ticket simple" ou "ticket avec addition"). En effet, quand le levier 310 est dans une autre position, le joug 364 est basculé, comme on l'a vu, dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre (Figs. 27, 31). Le bras gauche (Fig. 30) du joug 364 est flanqué d'un doigt   373   qui, en basculant avec le joug 364 vient se placer dans la trajectoire de la broche 372 du levier 290 et empêche celle-ci de s'engager dans l'encoche inclinée 368 du levier 367. 



   Ce dernier, avec le joug 370, est également basculé vers la gauche, de sorte que la broche 3723, en le heurtant, empêche le levier 290 de descendre en position "change". Inversement, quand le levier 290 se trouve dans cette position, il n'est pas possible de mettre le levier de contrôle 310 dans la lère., 4e. ou 5e. position, parce que la broche 372, placée devant le doigt 373 s'oppose au mouvement du joug 364 vers la gauche et, par conséquent, au déplacement du levier 310. 



   Ainsi qu'il a été dit, la mise en marche de la machine débute par un échappement, vers la droite, d'une plaque 400 (Fig.33) dont les fonctions seront plus complètement décrites plus loin; pour cela il faut, qu'un verrou 401.qui la retient en s'accrochant à un épaulement de sa face inférieure, soit abaissé, et ce, quelle que soit l'opération que la machine doit effectuer. 



   Quand il s'agit d'un enregistrement, ou de la mise à zéro d'un des totalisateurs individuels précédé de la manipulation d'une des serrures 330, cette manipulation a pour effet, comme déjà décrit, de provoquer un mouvement pivotant, dans le sens contraire des aigudi- 

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 les d'une montre, du levier coudé 342 (Figs. 27 et 33). Le bras de gauche de ce levier appuie sur un ergot 348 que porte l'un des bras 347 d'un joug 349 pivotant sur l'axe 350. L'autre bras 351 du même joug, qui se termine en fourche (Fig. 33) embrasse une broche 402 portée par le verrou 401.

   Un'ressort non représenté, attaché à la cloison 102 et au joug 349 maintient le bras 347 de celui-ci en contact avec le levier coudé 342, de sorte que, à la manipulation d'une des serrures 330, le mouvement du levier 342 est transmis au verrou 401 qui descend et libère la plaque 400. Quand l'opération envisagée est la mise à zéro du totalisateur de jour J, en vue de laquelle on place le levier de contrôle 310 dans sa position la plus élevée, c'est ce levier lui-même qui, en repoussant l'ergot 348 par sa surface inclinée 352 (Fig. 27), fait pivoter le joug 349 et abais- se ainsi le verrou 401. 



   Enfin, quand la machine doit fonctionner sans enregistre- ment ni mise à zéro pour une opération dite de "change", le levier de sélection 290 est préalablement amené dans la position inférieu- re correspondant à ce genre d'opérations. En descendant, le levier 290 heurte un taquet 353 (Fig. 23) de l'arc 320 et fait descendre celui-ci, ce qui provoque le même effet que la manipulation d'une des serrures, à savoir : pivotement du levier de support 322 et du joug 360, translation de la bielle 341 (Fig. 33) pivotement du le- vier coudé 342 et du joug 349 avec son bras 351, et abaissement du verrou 401. Pendant ces mouvements, le galet 366 du bras 365 soli- daire du joug 360 (Figs. 30 et 31) vient se placer en-dessous du nez 369 du levier 367, ce qui retient le levier 290 dans sa position in- férieure, malgré la tendance du ressort 325 à relever l'arc 320. 



  L'encoche 368 au sommet du levier 367, dans laquelle est engagée la broche 372 du levier 290 a une forme telle qu'elle permet au levier 290 de remonter un peu, ce qui provoque une faible rotation du levier 367, avec le joug 370, sous l'action du ressort 371 (Fig. 



  32), dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que le nez 

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 369 s'avance au-dessus du galet 366. Pour qu'on puisse relever le levier 290 dans une autre position que celle dénommée "change", il faut que l'arc 320 et le joug 360 avec le bras 365, de même que le levier 367 reviennent à leur position de repos. Le galet 366 ne peut cependant pas remonter au-dessus du nez 369, en repoussant le le- vier   367,   sous la seule action du ressort 325 agissant sur l'arc 320. 



  On se sert, pour relever l'arc 320, d'un crochet 354 pivotant sur un axe 355 porté par le levier 290. Quand ce dernier est en position   "change",   le crochet 354 s'accroche à la broche 353 de l'arc 290, sous l'action d'un ressort 356. Pendant qu'on relève le levier 290, le crochet 354 entraîne l'arc 320 ce qui fait remonter le galet 366 au-dessus du nez 369. L'arc 320 dépasse-légèrement, vers le haut, sa. position normale, mais le fort ressort 329 le tire alors vers le bas et fait reculer le crochet 354 contre l'action de son ressort 356, après quoi l'arc 320, déconnecté du levier 290, est ramené par le ressort 329 à sa position de repos. 



  Commande automatique du levier de contrôle.- L'opération la plus fréquente de la machine est celle d'un simple enregistrement, qui exige que le levier de contrôle se trouve dans sa deuxième position d'en bas,   (Fig.   2); cependant, ce levier se trouve souvent aussi dans la quatrième position, pour additionner et imprimer le total de plusieurs enregistrements effectués. Afin de rendre le travail de la machine plus expéditif, le levier 310 est ramené automatiquement à sa deuxième position, à la fin de chaque opération pendant laquel- le il se trouvait dans la quatrième position.

   A cet effet, le corps du levier 310 porte, à l'arrière de la machine, une petite came 376 (Figs. 27, 28, 29) dans le plan de laquelle se trouve, d'autre part, un tâtonneur 377 suspendu à deux leviers 378 et   379   pivotant res- pectivement sur des axes 380 et 381 qui sont portés par un support 382 monté sur un bâti fixe 600. Le levier 378, qui est coudé, porte à l'extrémité de son autre bras une broche 383 qui, en traversant une ouverture dans le support 382, s'engage dans l'extrémité four- chue d'un des bras d'un levier coudé 384 pivotant sur l'axe 381. 

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  L'autre bras, également fourchu, du levier coudé 384 commande un ergot   385   fixé à un doigt 386. Celui-ci peut coulisser, par une boutonnière 387, sur un axe 637 porté par le bâti 600. Le doigt 386 qui se trouve normalement à fond de course à droite, comme représen- té sur la Fig. 27, est supporté également par l'extrémité d'une biellette 389 articulée, à l'autre extrémité, à un bras 390 pouvant pivoter sur l'axe 637. Lorsque le levier de contrôle 310 est amené dans sa quatrième position, la came 376 rencontre le tâtonneur 377 et le repousse vers la droite ce qui, par la coopération des le- viers coudés 378 et 384 fait pivoter ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre, contre la tension d'un ressort 391.

   Fn pi- votant, le levier 384 entraine vers la gauche l'ergot 385 avec le doigt 386, jusqu'à ce que l'axe 637 se trouve dans l'extrémité de droite de la boutonnière 387. Dans cette position avancée, le doigt 386 en pivotant sur l'axe 637 pourra venir heurter un tenon 392 fixé au corps du levier de contrôle310 quand cd doigt recevra une impulsion vers le haut. Le bras 390 relié au doigt 386 par la biel- lette 389 est commandé par une bielle fourchue 594 qui porte un galet 395 coopérant avec une came 393 calée sur l'arbre à cames 200. Cet arbre, comme déjà dit, effectue un tour complet à chaque opération de la machine.

   Le profil de la came 393 est tel qu'au début de l'opération la bielle 394 est légèrement soulevée et le doigt 386 étant en position avancée vers la gauche vient s'accro- cher au tenon 392 et reste ainsi pendant presque toute la durée de l'opération de la machine. Vers la fin de l'opération, la came 393 soulève brusquement la bielle 394 et, avec elle, le doigt 386. Ce mouvement transmis par le tenon 392 au levier 310, a une amplitude telle que ce levier, en pivotant sur l'arbre central 300, est ramené dans sa deuxième position qu'il doit occuper en vue d'une nouvelle opération d'enregistrement. En même temps, le ressort 391 ramène tous les organes décrits dans leur position de repos. 



  Organes   moteurs. -   On a décrit jusqu'ici, en plus des totalisateurs proprement   dits,,   l'agencement et le fonctionnement des organes de 

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 la machine qui interviennent dans la préparation d'une opération. 



   On décrira maintenant les organes moteurs qui servent à la mise en marche de la machine en vue de rendre effective l'opération préparée par les moyens décrits. 



   La force motrice actionnant la machine peut être fournie, ce qui est le cas normal, par un moteur électrique logé à l'inté- rieur de celle-ci, ou bien, en cas de défaut de courant électrique, par l'opérateur lui-même agissant sur une manivelle. Les deux com- mandes peuvent être utilisées à volonté, sans l'intervention d'un accouplement quelconque. 



   Le moteur électrique 501 (Figs. 36 et 37) qui peut être d'un type approprié quelconque, et qui est, de préférence, un mo- teur monophasé à pôles auxiliaires, fonctionnant à 40-50 per./sec., et muni d'un réducteur de vitesse 502, est suspendu, par des bras 
503 (Fig. 37) au coussinet 504 de l'arbre moteur 500,   .et   son engre- nage 505 est en prise avec la roue dentée 506 folle sur l'arbre 500. 



   Le moteur 501 repose en outre élastiquement sur la taque de la ma- chine 101 (Fig. 36) avec interposition de -blocs de caoutchouc 109. 



   Grâce à ce montage flottant, les engrenages 505 et 506 restent cons- tamment en prise sans heurts en dépit des légères oscillations du moteur qui peuvent se produire, pendant le fonctionnement, par suite des variations rapides du couple résistant. 



   L'accouplement entre la roue dentée 506 et l'arbre 500 est réalisé, pour la durée de l'opération, par un embrayage à galets composé essentiellement d'une cuvette 507 solidaire de la roue den- tée 506 et d'un disque 508 calé sur l'arbre 500. Trois galets 509 (Fig. 36) logés chacun dans une découpure; en forme de coin, du ,disque 508, établissent la connexion entre celui-ci et la cuvette 
507 quand ils sont coincés entre ces deux organes par suite de la rotation, dans le sens des aiguilles d'une montre, de la cuvette 
507 entraînée par le moteur.

   Le coincement des galets 509 est, en outre,favorisé par des ressorts 510 logés dans le corps du disque   508.-   

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D'autre part, l'arbre 500 porte une roue dentée 511 qui, par l'intermédiaire des roues dentées 512 et 513 calées sur l'ar- bre 150 est commandée par un pignon 514 calé sur un arbre 515. Ce dernier, qui sort de la machine du côté droit de celle-ci (Figs.l, 35 et 36) porte une manivelle 516 agissant par l'intermédiaire d'un embrayage à galets 517-518, qui a deux galets, mais est par ail- leurs semblable à celui entre le moteur et l'arbre 500. On com- prend donc que l'arbre 500 peut être entraîné soit par le moteur 501, soit par la manivelle 516. 



   L'arbre de commande 500 fait un tour complet par opéra- tion, ce qui nécessite, en cas de commande manuelle, deux tours complets de la manivelle 516. Si la commande se fait, comme c'est normal, à l'aide du moteur, la rotation de l'arbre 516 est limitée    à un tour par le mécanisme suivant : cliquet 519 "(Figs. 36 et 38)   à deux becs 521 et 522 peut pivoter sur un axe 520 fixé à la cloison 102. Le bec 521 peut s'engager dans une encoche d'un disque 523 fixe sur l'arbre 500, et empêche de faire tourner celui-ci à l'ai- de de la manivelle 516 tant que la machine n'est pas débloquée comme expliqué plus loin.

   Le bec 522 peut s'engager dans une enco- che d'un disque plat 524 (Fig. 37) fou sur le moyeu du disque 523 et portant, perpendiculairement à son plan, trois broches 525 péné- trant chacune dans un trou central de chaque galet d'embrayage 509. 



  Le bec 522 maintient le disque 524 dans la position de débrayage, les broches 525 repoussant les galets 509, contre l'action des res- sorts 510, dans la partie la plus large des entailles du disque 508. 



  Entre le disque 524 et le disque 523 sont encore montés, sur le moyeu de ce dernier; un disque à cran 526 (Fig. 39) coopérant égale- ment avec le bec 522 du cliquet 519 et une came 527 qui en est so-   lidaire,   enfin une came de rupture de contact 528 (Fig. 40) assem- blée de façon réglable au disque 523. Les cames 527 et 528 coopè- rent avec un levier de contact à deux bras, pivotant sur un axe fixe 529 (Fig. 36). Un des bras, 530 de ce levier porte un galet 

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 531 qui peut s'engager dans les encoches des deux cames   527   et 528 à la fois; l'autre bras 532 du levier de contact se termine par une tige de matière isolante 533 qui rapproche, quand le bras 532 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, deux contacts élec- triques 534 et 534'.

   La came de contact   527   solidaire de son disque à cran 526 est soumise à l'action d'un ressort en spirale 535 (Fig. 39) qui tend à la faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, en avance sur la rotation de l'arbre moteur, mais ce mouvement est normalement rendu impossible par le cliquet 519 dont le bec 521 re- tient le disque 526 dans la position où le galet 531 du bras 530 est engagé dans le creux de la came 527 en même temps que dans celui de la came 528 solidaire du disque d'arrêt 523. 



   Pour mettre la machine en marche, il faut donc avant tout      faire reculer le cliquet 519 et à cet effet on appuie sur la grande touche de déclenchement 440 (Figs. 2 et 33). La touche 440 surmonte une tige 441 guidée, à travers un bloc fixe 442 vers le centre de la machine. Le bout de la tige 441 porte un ergot 444 engagé dans l'ex- trémité fourchue d'un cliquet 450 pivotant sur un axe 449 et s'ap- puyant, par son autre extrémité, contre un épaulement 458 de la plaque 400 qui, comme déjà dit, doit s'échapper vers la droite (sur la Fig. 33) au début du' fonctionnement de la machine. Lorsqu'on en- fonce la touche de déclenchement 440 contre l'action d'un ressort assez fort 443, le cliquet 450 pivote dans le sens des aiguilles d'une'montre et dégage la plaque 400.

   Il est à noter qu'il y a lieu de dégager la plaque 400 en appuyant sur la touche 440 même lorsqu'on désire actionner la machine à la main au moyen de la manivelle 516. 



  On se souviendra que le verrou 401 qui retient également la plaque, a été retiré au cours des mouvements préparatoires des leviers de sélection 290 et de contrôle 310, de sorte que la plaque 400 peut s'échapper vers la droite, sous l'action d'un puissant ressort 403 attaché à la plaque en 438. Dans son mouvement vers la droite, la plaque 400 qui est guidée par une large encoche 429 embrassant l'ar- bre central 300 repousse une   bielle 480   et fait pivoter, autour d'un 

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 axe 431, un des deux bras 432 d'un joug 433 dont l'autre bras 434 (Fig. 36) est relié à un levier 536 fixe sur l'axe   520ui   porte le cliquet 519.

   Celui-ci est ainsi soulevé et libère les disques 523, 526 et 524; sous l'action du ressort 535, la came   527   tourne d'un certain angle, en avançant par rapport à la rotation ultérieure de l'arbre 500, repousse le galet 531, fait pivoter le levier 530-532 et ferme le contact   534-534',   ce qui met le moteur en marche. En même temps, le disque à broches 524 permet aux galets 509 de s'em- brayer, de sorte que l'ensemble des pièces se met à tourner avec l'arbre 500. 



   Peu avant l'achèvement du tour complet de l'arbre 500, la plaque 400 est ramenée, comme décrit plus loin, à sa position de repos et, en entraînant dans ce mouvement vers la gauche la bielle 430, il provoque l'abaissement' du cliquet 519. Celui-ci rencontre d'abord le cran du disque 526 qui est immobilisé pendant que l'ar- bre 500 tourne encore et retend ainsi le ressort 535. Le galet 531 du bras de levier 530 reste néanmoins en position écartée car, en face de lui, seule la came 527 lui présente son encoche, tandis que la came de rupture de contact 528 se présente encore par sa face circulaire, de sorte que le circuit électrique reste encore fermé et ne s'ouvre que tout à la fin de l'opération, quand l'en- taille de la came 528 se présente également devant le galet 531. 



  En même temps, le disque à broches 524 est immobilisé par le bec 522 du cliquet 519 et ses broches 525 font reculer les galets 509 pour effectuer le débrayage tandis que l'arbre 500 est arrêté par le cliquet 519 dont le bec 521 retombe dans l'encoche du disque 523. De cette façon, l'inertie du moteur et de son réducteur de vi- tesse n'affecte pas l'arbre 500 car, aussitôt après l'arrêt de celui-ci, la cuvette 507 peut tourner librement jusqu'à l'arrêt du moteur. 



   Ainsi qu'il a été expliqué, la rotation de l'arbre moteur 500 se transmet, d'une part, à l'arbre à cames 200, par les engre- nages 511, 537, 538,et de là à l'arbre 100 portant les totalisateurs; 

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 d'autre part à l'arbre 150, par les engrenages 511 et 512. 



  Plaque de sécurité.- On a déjà dit qu'au début de chaque opération, la plaque 400 libèrée par la manipulation de la grande touche de déclenchement 440, s'échappe vers la droite sous l'action du ressort 403 (Fig. 33) et met ainsi le moteur 501 en marche. 



   Le ressort 403, attaché à la plaque 400 en 438 est fixé par l'autre extrémité à une bielle 404 articulée en 405 à un bras 406 qui peut pivoter sur   l'axe.193 et   qui, normalement, est main- tenu immobile par un galet 407 qu'il porte et qui est engagé dans la rainure 408 d'une came à plateau 409 fixée sur l'arbre 200. La bielle 404 est assemblée à la plaque 400 par l'intermédiaire d'un bouton 410 fixé à la plaque et engagé dans une boutonnière 411 de la bielle. Quand la plaque s'échappe vers la droite, sa course est limitée par la longueur de la boutonnière 411, la bielle restant immobile. 



   Pendant son mouvement vers la droite et son mouvement de retour, la plaque 400 assure encore d'autres fonctions qui seront décrites maintenant. Il a été'dit qu'après la préparation d'un en- registrement et pendant toute la durée de celui-ci, les touches 215 doivent rester verrouillées par les arcs de verrouillage 229 qui ne permettent ni d'enfoncer une nouvelle touche, ni de libérer les touches enfoncées. Les arcs 229 sont commandés depuis la plaque 400 qui   coiaporte,   à cet.effet, une rainure courbe 412 dans laquelle peut coulisser une broche 413 portée par une fourche 414 (Fig. 33). Celle- ci est guidée, à l'une de ses extrémités, sur l'arbre central 300 et articulée, à l'autre, à un bras 415 calé sur un axe 416 supporté par la cloison 102 et par une console 417 fixée à la cloison 103. 



  L'échappement de la plaque 400 vers la droite a pour effet de sou- lever, par la broche 413 la fourche 414 et de faire pivoter le bras 415 et l'axe 416 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Deux bras identiques 418 calés aux extrémités de l'axe 416 portent.une tringle 419 qui s'étend sur toute la largeur du clavier 

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 de touches et s'engage, par suite du mouvement décrit auquel elle participe, dans les encoches 420 (Fig. 17) des biellettes 230 sup- portant les extrémités supérieures des arcs de verrouillage 229. 



   Ceux-ci sont ainsi soulevés et bloquent l'ensemble des touches pour la durée de l'opération. Quand, à la fin de l'opération, la plaque 
400 est ramenée à gauche, à sa position de repos, tous les mouvements qui viennent d'être décrits se reproduisent en sens inverse, et les touches sont ainsi libérées en vue de la préparation d'un nouvel enregistrement. 



   Le retour de la plaque 400 à sa position de repos est commandé par la came 409 (Fig. 33) calée sur l'arbre 200 qui ef- fectue un tour pendant chaque opération. Peu avant l'achèvement du tour, la rainure 408 de la came 409 présente au galet 407 une par- tie rentrante qui oblige,le bras 406 à pivoter rapidement, autour de l'axe 192, d'abord à gauche, puis à droite. Dans son mouvenent vers la gauche, le bras 406 est accompagné par la bielle 404, la plaque 400. et le ressort 403 qui ne s'oppose donc pas au retour de la plaque 400 vers la gauche. La plaque dépasse quelque peu, dans ce mouvement de retour, sa position normale, ce qui permet au cli- quet 450 de retomber devant l'épaulement 458 de la plaque.

   Pendant que la came 409 achève son tour, la partie rentrante de¯ la rainure 
408 dépasse quelque peu lefgalet 407, ce qui   ramène   le bras 406 et la bielle 404 un peu à droite, à leur position de repos, et bande le ressort 403. De ce fait la plaque 400 est également ramenée un peu vers la droite et est arrêtée dans sa position normale quand son épaule'fient 458 vient buter contre le cliquet 450. 



   Pendant le mouvement de retour, à gauche, de la plaque 
400, qui marque la fin d'une opération, il y a lieu de faire res- sortir les touches 215 qui ont été enfoncées en vue de l'opération d'enregistrement. A cet effet,la bielle 404 est articulée à une biellette 421 articulée, d'autre part, à un balancier 422 (Figs. 



   33 et 33a) pivotant sur l'axe 423 et portant, à son extrémité li- bre, une petite plaque 424. Cette plaque 424 présente une encoche 

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 425 dans laquelle   .,est.   engagée une broche 426 qui traverse une ou- verture   d'une   bielle 427 articulée à un levier 428 solidaire d'un joug 374 qui peut pivoter autour de l'axe 361 et s'étend sur toute la largeur du clavier des touches. Quand, vers la fin de l'opéra- tion, la bielle 404 est déplacée vers la gauche sous l'action du galet 407   commandé   par la came 409, ce mouvement fait pivoter, en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, le joug 374 (Figs. 33 et 17) qui vient frapper les gâchettes 225 (Fig. 17). 



  Celles-ci, en pivotant, soulèvent les arcs de détente 223 dont les ergots 222 dégagent les'talons 221 des touches 215 et permettent à toutes les touches qui avaient été enfoncées, de rebondir sous l'action de leurs ressorts de rappel 218. Immédiatement après cela, quand la bielle 404 se retire un peu vers la droite, le joug 374 et, avec lui, les arcs de détente 223, reviennent à leur position nor male. 



   Il peut arriver accidentellement que la personne qui se sert de la machine maintienne la main sur la touche 440, ce qui pour- rait déclencher une seconde opération. Pour parer à cette éventuali- té, le dispositif de sécurité suivant est prévu. 



   A côté du cliquet 450 est monté, sur le pivot 449 un con- tre-cliquet 452 muni d'une rainure courbe 453 dans laquelle peut cou- lisser un ergot 451 du cliquet 450. Un ressort 454 tendu entre le cliquet 452 et l'ergot 451 maintient ce dernier à l'extrémité de gauche de la rainure 453 et tient le cliquet 452 soulevé. Ce cli- quet se termine par un crochet déporté latéralement de façon à se trouver dans le plan de la plaque 400, un peu au-dessus d'un épau- lement 455 de celle-ci. Lorsqu'on appuie sur la touche de déclenche- ment 440, le contre-cliquet 452 est appliqué sur l'épaulement 455. 



  Si la touche 440 restait enfoncée pendant que la plaque 400 revient à gauche à   Inachèvement   d'une opération, le contre-cliquet 452 tom- berait devant lepaulement 455 de la plaque au moment où celle-ci dépasse un peu vers la gauche, comme décrit, sa position normale, et 

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 rendrait impossible le déclenchement inopiné d'une deuxième opé- ration. Quand on lâche la touche 440, celle-ci se relève sous l'ac- tion de son ressort 443, abaisse le cliquet 450 un peu en avant de l'épaulement 458 de la plaque, soulève, par l'intermédiaire du res- sort 454 le contre-cliquet 452 et permet ainsi à la plaque 400 de reprendre, sous l'action du ressort 403, sa position normale dé- terminée par la rencontre de l'épaulement 458 avec le cliquet 450. 



  Touche de répétition.- Ainsi qu'il a été dit, les touches enfoncées en vue d'une opération d'enregistrement sont libérées   .et   remontent dans leurs positions primitives à la fin de l'opération.   'Fiais,   si l'on désire enregistrer plusieurs fois consécutivement le même mon- tant, il est désirable de laisser les touches enfoncées pour qu'il suffise d'appuyer sur la touche de déclenchement 440 à chaque opé- ration suivante, sans autre mouvement préparatoire. A cet effet, la machine comporte une touche 460, nommée "touche de répétition", si- tuée à droite du clavier de touches, en-dessous de la touche 440 (Figs. 2 et 33). La touche 460 surmonte une tige 461 guidée le long de la cloison 102 dans la fente d'un bloc 462 et munie d'un ressort de rappel 463.

   Près de son extrémité inférieure, la tige 461 forme un talon 464 dont la face inclinée inférieure vient repousser, quand la touche 460 est enfoncée, un ergot 468 solidaire d'un levier 469 qui pivote sur le pivot 449, et qu'un ressort de rappel, non repré- senté, tend à tirer vers le bas. Dans une rainure 470 du levier 469 est engagéeune broche 471 fixée sur l'un des bras d'un balancier en forme de fourche 472 (Fig. 33a) guidé verticalement par le bout d'axe 423. son extrémité inférieure, le balancier 472 porte la broche 426 qui, comme déjà dit, traverse un trou de la bielle 427 servant à transmettre au joug 374 le mouvement qui sert, à la. fin d'une opération, à libérer les touches enfoncées.

   On comprend qu'à l'enfoncement de la touche de répétition 460, le mouvement imprimé par la tige de celle-ci, au levier 469, a pour effet de soulever le balancier 472 avec la broche 426, de faire sortir celle-ci de l'en- coche 425 de la plaquette 424 et de déconnecter ainsi.la bielle 421 

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 de la bielle 427. Dans ces conditions le joug 374 ne recevant au- cune impulsion à la fin de l'opération, ne libère pas les touches enfoncées, et ce aussi longtemps que la touche de répétition 460 reste enfoncée. Afin d'éviter un rebondissement inopiné de celle- ci, son talon 464 présente une encoche 466 dans laquelle l'ergot 468 s'engage, sous l'action d'un ressort non représenté, dès que la touche 460 est complètement enfoncée. 



  *Mécanisme de libération des touches.- Quand on ne désire plus répé- ter l'enregistrement du même montant, il faut libérer aussi bien la touche de répétition 460 que les touches 215 du clavier. On utilise à cet effet un bouton   475.se   trouvant à droite de la machine, en avant de la manivelle 516 (Figs. 1 et   35).   Ce bouton 475 est porté par une tringle 476 articulée, à l'arrière de la machine, à une des trois branches d'un levier en Y, 477, pivotant sur un bout d'axe 478 fixé à la cloison 102. A l'extrémité inférieure du levier 477 est articulée une bielle 479 dont l'extrémité opposée présente une fente 480 dans laquelle est engagée une broche.481 que porte le levier 428 solidaire du joug 374.

   Quand l'opérateur. tire vers l'avant de la machine (c'est-à-dire vers la gauche sur la Fig. 35), le bou- ton 475 avec la tringle 476 qui est guidée, à son extrémité anté- rieure par une fente 482 et un tenon,fixe 483, ce mouvement fait pivoter le levier 477 autour de l'axe 478. La bielle 479 se déplace vers l'arrière, entraîne le levier 428 solidaire du joug 374 et fait pivoter celui-ci en sens contraire des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet, comme déjà décrit, de libérer les touches 215 en- foncées,par l'intermédiaire des gâchettes 225 (Fig. 17). Dans son mouvement pivotant, le levier 428 entraîne vers la gauche la bielle 427 avec la broche 426 et l'extrémité inférieure du balancier 472 (Fig. 33).

   L'extrémité supérieure de ce balancier décrit un mouve- ment circulaire vers la droite, autour de l'axe 423 comme centre, auquel participe la broche 471 emprisonnée dans la fente courbe 470 du levier 469. La courbure de la fente 470 est moindre que celle 

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 de la trajectoire de la broche 471, de sorte que le levier 469 se trouve légèrement soulevé et son ergot 468 sort de l'encoche 466, ce qui permet à la touche 460 de revenir à sa position normale, sous l'action de son ressort de rappel 463. Afin que le levier 469 soit soulevé plus facilement, contre l'action de son ressort de rappel, la bielle 479 porte un doigt 484 (Figs. 33 et 35) dont la surface supérieure inclinée vient en-dessous de la broche 426 et la pousse légèrement vers le haut.

   Après libération de la touche 460, quand l'opérateur lâche le bouton 475, toutes les pièces sont ramenées à la position correspondant au fonctionnement normal de la machine: le levier 469 avec le balancier 472 sont tirés vers le bas, par le ressort de rappel non représenté du levier 469 jusqu'à ce que la broche 426 s'engage dans l'encoche 425 du balancier 422; le trin- glage   479-477-476,   de même que le joug 374 et son levier 428 sont ramenés à leur place par un ressort 485 tendu entre ce dernier le- vier et le doigt 484 de la bielle 479. 



   On se sert également du mécanisme décrit quand il y a lieu de corriger, avant la mise en marche de la machine, une erreur dans la manipulation des touches: en tirant sur le bouton 475 on libère les touches 215 déjà enfoncées. L'ergot 468 se trouvant en dehors de l'encoche 466 de la touche de répétition qui n'est pas enfoncée, cette touche n'est dans ce cas pas affectée par le maniement du bouton 475. 



   Quand, à la fin d'une opération d'enregistrement, les touches 215 enfoncées sont libérées de la façon normale, par le recul vers la gauche de la plaque 400, le mouvement transmis au levier 428 par les bielles 421 et 427 n'exerce pas de réaction sur l'ensemble des organes qui viennent d'être décrits car, pendant le mouvement oscillant du levier 428, sa broche 481 coulisse simple- ment dans la fente 480 de la bielle 479, sans déplacer celle-ci ou les organes connexes. 



    --La   libération des touches à l'aide du bouton 475 ne doit 

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 se faire que lorsque la machine n'a pas encore été mise en marche, c'est-à-dire lorsque la plaque 400 ne s'est pas encore déplacée vers la droite sur la Fig. 33. Afin d'éviter des fausses manoeuvres, la troisième branche du levier en Y, 477 porte une butée 474. Si l'on tire le bouton 475 quand la plaque 400 s'est déjà échappée vers.la droite, la butée 474, en pivotant avec le levier 477 autour de l'axe 478, vient heurter la surface horizontale inférieure de la large encoche 429 par laquelle la plaque 400 est guidée sur l'ar- bre 300 et empêche le maniement du mécanisme de libération des tou- ches, jusqu'au retour de la plaque 400 à sa position de repos, après l'achèvement de l'opération. 



  Serrure générale.- La mise en marche de la machine, qui exige dans tous les cas le déplacement de la plaque 400 vers la droite, peut être interdite à l'aide de la serrure générale 486 qui se trouve à droite du clavier de touches (Figs. 2 et 35). Le barillet rotatif de cette serrure porte trois bras 487, 488 et 489. Quand on ferme la serrure, les bras se mettent dans la position représentée à la Fig. 35: Le bras 487 se place en-dessous de l'ergot 402 du verrou 401 qui retient, par en-bas, la plaque 400 et empêche donc la mise en marche de la machine.

   En même temps, une broche 490 fixée au bras 487 vient en contact avec un levier 491 solidaire, par l'in- termédiaire de la pièce 492 (Figs. 30 et 32) du joug 370; la bro- che 490 fait ainsi basculer le joug 370 qui bloque toutes les tou- ches 215 dans la position de repos, de sorte qu'il devient impossi- ble de les manipuler. Le second bras 488 du barillet, qui a la for- me d'un crochet, s'accroche à une broche 493 de la bielle 479 et empêche ainsi le maniement du mécanisme de libération des touches à l'aide du bouton   475. -Enfin,   le troisième bras, 489 est articulé à une tringle 494 articulée d'autre part à un levier 495 pivotant sur le pivot fixe 483 (Figs. 33 et 35). Une broche 499 portée par le levier 495 vient, pendant qu'on ferme la serrure, heurter un talon 496 d'un arc de verrouillage 497 qui est ainsi soulevé.

   L'arc 497 est guidé par deux boutons 498 et 498' engagés respectivement   ,dans--.une   encoche et une fente de l'arc qui est, normalement, tiré 

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 vers le bas par un ressort non représenté. L'arc 497 présente, à son dos, deux crans 446 et 457, situés normalement à côté des tiges 441 et 461 de la touche de déclenchement 440 et de la touche de répéti- tion 460. Ces tiges portent chacune un ergot, respectivement 445 et 
467, qui pénètrent dans les crans 446 et 457 quand on enfonce les touches 440 et 460. Mais lorsque, par la fermeture de la serrure, l'arc 497 est soulevé, les crans s'éloignent des tiges 441 et 461, de sorte qu'il devient impossible d'enfoncer une quelconque des touches 440 et 460.

   Bien que le déplacement du levier de sélec- tion 290 reste encore possible, sauf dans la position inférieure, on ne peut manipuler les serrures 331 des totalisateurs, à cause du blocage du verrou 401 de la plaque 400. Ainsi, toute manipula- tion non autorisée de la caisse est interdite par la serrure géné- rale 486. 



   Variante. - Suivant une forme modifiée de   commande   des totalisateurs, on fait usage, dans chaque mécanisme régulateur, d'un seul secteur denté, à la place des deux secteurs dentés 240 et 245   précédemment   décrits. Dans cette construction modifiée, la rotation de l'arbre de   commande   débute toujours dans le même sens, quel que soit le genre de l'opération à effectuer. Si l'opération est une mise à zéro d'un totalisateur, la sélection de celui-ci devient effective dès le début de la rotation de l'arbre de commande qui entraîne les   disques totalisateurs dans sa course aller ; pendant l'arrêt   de l'arbre, les disques totalisateurs s'écartent de leurs entraîneurs respectifs, et l'arbre retourne à sa position normale sans ramener les disques qu'il a entraînés à l'aller.

   Par contre, si l'opération est un enregistrement, la course aller de l'arbre de commande s'ef- fectue   "à   vide", sans entraînement de disques totalisateurs; ceux- ci ne sont amenés en prise avec leurs entraîneurs respectifs que pendant le court arrêt de l'arbre de commande qui les entraîne pen- dant sa rotation de retour. Ce fonctionnement simplifié de la caisse peut être réalisé grâce à quelques modifications dans le mécanisme de sélection, dans la commande de l'arbre de commande et de l'arbre 

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 central, et dans l'agencement des mécanismes opérateurs. Ces modi- fications seront maintenant décrites. 



   A la place de la came à rainure profilée 151 (Fig. 8), l'arbre à cames 150 porte deux cames 550 et 551 (Figs. 44 et 45) avec lesquelles coopèrent deux leviers courbes 554 et 555, dont   hhacun   porte un galet, respectivement 552 et 553 qui roule sur la périphérie de la came correspondante 550 ou 551. Les deux leviers 554 et 555, qui peuvent, sous l'influence des carnes 550, 551, pivo- ter sur un pivot fixe 556, se terminent, chacun,par un doigt 557, dont la rencontre avec un ergot 558 (ou 559) de la came 550 (ou 551) a pour effet de ramener à sa place normale celui des leviers 554 ou 555 que la came 550 ou 551 avait fait pivoter. A l'extrémité op- posée, chacun des leviers 554, 555 se termine par une partie élar- gie (Figs. 46 et 47) dans laquelle est pratiquée une fente, respecti- vement 560 et 561.

   Dans ces deux fentes est engagée l'extrémité d'un même levier 562 calé sur l'axe 154 qui est monté dans le support fixe 155 de façon à pouvoir non seulement osciller, mais aussi cou- lisser dans une faible mesure. 



   L'axe 154 reçoit son mouvement de coulissement d'un balan- cier 565 (Fig. 44) qui peut pivoter sur un pivot fixe 566, et dont l'extrémité   fourchùe   est engagée dans une gorge 564 que l'axe pré- sente   à .son   extrémité de gauche. Le balancier 565 porte deux galets 567 et 568 qui coopèrent alternativement avec une came 569 calée sur l'arbre 168. Une oscillation imprimée à l'arbre 168 (par la manoeuvre du levier de contrôle 310, comme déjà décrit avec référence à la Fig. 10), se traduit donc par un déplacement de l'axe 154 vers la gauche ou vers la droite, suivant que la came 569 vient repousser le galet 567 ou 568 du balancier 565. 



   Le mouvement oscillant de l'axe 154 lui est imprimé par le levier 562. Les fentes 560 et 561, dans lesquelles est engagée l'extrémité du levier 562, qui accompagne l'axe 154 dans son mouve- ment coulissant, sont profilées de telle façon que, placée à gauche 

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 dans les fentes (Fig. 46) l'extrémité du levier 562 n'est soulevée que par le levier courbe 554, quand celui-ci oscille sous l'influen- ce de   le.   came 550. Par contre, quand l'extrémité du levier 562 est placée, par le coulissement de l'axe 154, dans la partie de droite des fentes 560 et 561 (Fig. 47), c'est-le levier courbe 555 qui seul peut soulever le levier 562, en faisant ainsi osciller l'axe 154. 



   Les bossages des cames 550 et 551 ont des positions angu-   laires   telles, par rapport à l'arbre 150 que, lorsque l'axe 154 est dans sa position de droite, ce qui est le cas quand le levier de contrôle 310 est placé dans une position préparatoire à une opéra- tion de mise à zéro, l'axe 154 reçoit une oscillation, par l'inter- médiaire de la came 551 et des leviers 555 et 562, dès le début de la mise en marche de la machine, et est ramené à sa position angu- laire normale au moment où l'arbre de commande 100, après avoir tourné d'un tour, est arrêté avant sa rotation de retour. L'oscil- lation de l'axe 154 a pour effet de rendre effective la sélection des totalisateurs destinés à participer à l'opération, comme décrit avec référence aux Figs. 7 à 12.

   Par contre, quand le levier de contrôle 310 est déplacé en vue d'une opération d'enregistrement, ce mouvement se transmet par la crémaillère 169 (Fig. 10) à l'arbre 168 et par la came 569 et le balancier 565 à l'axe 154 et au levier 562, dont l'extrémité se place dans la partie de gauche des fentes 560 et 561 (Fig. 46). Dans ce cas, c'est le levier courbe 554 qui fait osciller l'axe 154 au moment où l'arbre de commande 100 est arrêté après sa rotation d'aller. En ce moment, la sélection des totalisateurs destinés à participer à l'opération devient effective, et leurs disques sont entraînés pendant la rotation de retour de l'arbre de commande 100. 



   D'après ce qui précède, on fera donc débuter la rotation de l'arbre de commande 100 toujours dans le même sens, ce qui rend inutile sa commande par l'intermédiaire du dispositif à changement de sens de marche (Figs. 13 à 16). Dans la construction modifiée, 

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 la rotation de l'arbre de commande dérive, comme précédemment, de deux cames 187 et 188 (Fig.41) calées sur l'arbre à cames 200 et agissant sur les deux galets 190 et 191 d'un levier double 189 qui peut pivoter sur l'axe 192. A son extrémité supérieure, en 193, le levier 189 est articulé à deux bielles 571 et 572. La bielle 572 commande, par un bouton 573, un secteur denté 574 qui est fou sur l'arbre central 300 et engrène avec le pignon 202 calé sur l'arbre de commande 100.

   Le pignon 202 engrène d'autre part avec un pignon 575 qui est en prise avec un secteur denté 576 calé sur l'arbre central 300. De cette façon, quand, à la mise en marche de la ma- chine, l'arbre à cames 200 effectue un tour complet avec ses cames 187 et 188, celles-ci, en'vertu de leur profil, impriment à l'ar- bre de commande sa rotation d'un tour suivie, après un court arrêt, d'une rotation d'un tour en sens inverse; et en même temps l'arbre central 300 reçoitson mouvement habituel. Afin qu'il n'y ait aucun retard dans la rotation de l'arbre central 300 par rapport à celle de l'arbre de commande 100, la bielle 571 attaque le secteur denté 576 par le bouton   577   et corrige ainsi le jeu des organes de trans- mission qui pourrait se manifester vers la fin de course. 



   A son extrémité inférieure en 578, le bras du secteur denté 574 est articulé à une bielle 590 qui commande, par un bou- ton 591, le cadre 643 qui intervient dans le fonctionnement de l'indicateur, comme décrit plus loin. 



   Ainsi que déjà dit, la commande modifiée de l'arbre de commande 100 permet de remplacer, dans chaque mécanisme régulateur, les deux secteurs dentés (240 et 245), par un secteur denté unique 592 (Fig. 48) qui participe à toutes les opérations, tant d'enregis- trement que de mise à zéro. Par ailleurs, le fonctionnement du mé- canisme régulateur est sensiblement le même que précédemment. Dans chacun de ses déplacements, le secteur denté 592 est accompagné de la plaque 248 qui est maintenant rendue solidaire du secteur denté 592 par deux entretoises 593 (Figs. 48 et 49). Le dispositif de verrouillage, avec ses organes 249 à 255 est le même que celui 

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 décrit précedemment, avec référence à la Fig. 17. 



   Les mouvements des mécanismes suivant les Figs. 41 à 50, d'une part pendant une opération d'enregistrement, d'autre part pendant une opération de mise à zéro, sont les suivants: 
Préalablement à la mise en marche de la machine en vue d'un enregistrement, on manoeuvre le levier de sélection 290 pour sélectionner le totalisateur individuel destiné à participer à l'opération, et le levier de contrôle 310 que l'on place dans la po'sition correspondant au genre de l'opération, à savoir   "Ticket-,     simple"   ou   "Ticket   avec addition" (Fig. 2).

   Le mouvement du levier 510 se traduit par une rotation de l'arbre 168 (Fig. 44) telle que la came 569 repousse le balancier 565, avec l'axe 154 et le levier 562, vers la gauche, de sorte que l'extrémité du levier 562 se place à gauche dans les fentes 560,561 (Fig. 46) et ne pourra êtresoulevée que par le levier courbe 554. 



     A   la mise en marche de la machine, l'arbre   200   (Fig. 41) commence à tourner dans le sens de la flèche, et presque   immédia-     tement   ses   carnes   187 et 188 impriment au secteur denté 574 une ro- tation à gauche puis, après un court arrêt, le ramènent à la po- sition représentée. Le pignon 202 calé sur l'arbre de commande 100 transmet de ce fait à l'arbre de commande une rotation d'un tour complet dans le sens des aiguilles d'une montre puis, après le court arrêt, d'un tour en sens inverse. En même temps, par le pi- gnon 575, le secteur denté 576 calé sur l'arbre central 300, re- çoi t un mouvementsemblable à celui du secteur 574, mais en sens inverse.

   L'arbre de commande 100, dont les entraîneurs 138 sont engagés dans les rainures 159 des roues dentées 137, entraîne celles-ci et, avec elles, les secteurs dentés 592 de tous les mé- canismes opérateurs. Chaque fois qu'un des doigts 249 rencontre, à la course aller, la tige d'une touche enfoncée (ou un cliquet zéro), il interrompt la. rotation du mécanisme opérateur auquel il appar- tient et arrête ainsi la roue dentée 137 correspondante. Chaque mé- canisme opérateur reste bloqué dans la position atteinte, par son verrou 250.

   Du fait de l'arrêt   de .la   roue dentée, pendant que l'ar-   poursuit   Sa rotation jusqu'à   l'accomplissement   du tour, le 
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 dispositif d'accouplement 138-123-122 pivote et poursuit sa rota- tion, avec les entraîneurs 138 et.122 inclinés, jusqu'à l'achèvement de la course d'aller de l'arbre 100. Il est à noter, que pendant toute cette première phase du mouvement, aucun disque totalisateur n'est entraîné, car la sélection n'est pas encore devenue effective. 



   Au moment où l'arbre de commande 100 s'arrête après sa course d'aller, le bossage de la came 550 (Fig. 44) atteint le galet 552 du levier courbe 554 et fait pivoter celui-ci qui, à son tour, soulève l'extrémité du levier 562 (Fig. 46) et fait pivoter l'axe 154. Ainsi que décrit avec référence aux Figs. 6 à 10, le pivotement de l'axe 154 imprime à l'arbre de sélection 125 le mou- vement axial, auquel participe le totalisateur sélectionné dont les mentonnets 110' à encoches viennent se placer dans le plan des entraîneurs 122 correspondants. Ensuite   commence   le mouvement de retour des secteurs dentés 574 et 576 et de l'arbre de commande 100. 



   Dans sa rotation de retour, l'arbre de commande 100 n'en- traîne pas immédiatement les disques totalisateurs   110   et les roues dentées 137. Cet entraînement ne débute, pour chaque ordre numéri- que, qu'au moment où l'entraîneur 138, rencontrant la rainure 139 de sa roue dentée 137, s'y engage et redresse le dispositif d'ac- couplement. Au même instant, l'encoche 254 du segment 255 se présen- te devant le galet 253 du dispositif de verrouillage et permet au verrou 250 de reculer et de débloquer tout le mécanisme opérateur correspondant.

   A partir de ce moment la roue dentée 137 entraîne, par le dispositif d'accouplement 138-123-122 le ou les disques to- talisateurs 110 du même ordre numérique du ou des totalisateurs sé- lectionnés et, par le pignon 242, le secteur denté 592 et tout le mécanisme opérateur, jusqu'à la position de repos de celui-ci, c'est- à-dire jusqu'à l'achèvement de la rotation de retour de l'arbre de commande 100. On comprend que, dans chaque ordre numérique, les dis- ques totalisateurs 110 accompagnent l'arbre de commande 100 pendant autant de dixièmes de tour, que le mécanisme opérateur a pu faire de dixièmes de sa course à l'aller, avant d'être arrêté par une 

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 touche enfoncée, et ce nombre de dixièmes est égal à la valeur nu- mérique de la touche enfoncée.

   Ainsi, par exemple, si le chiffre à enregistrer dans un ordre numérique donné est "7", le mécanisme opérateur a été arrêté par la touche "7" enfoncée, après sept di-   xièmes de sa course ; mécanisme d'accouplement a accompagné la   roue dentée 137 pendant sept dixièmes de tour, puis il a pivoté et effectué les trois dixièmes restants sans la roue dentée   137,   avec les entraîneurs 138 et 122 inclinés. Au retour, les entraîneurs 138 et 122 restent inclinés pendant les premiers trois dixièmes de tour puis se redressent quand l'entraîneur 138 rencontre la rai- nure 139, et entraînent les disques totalisateurs 110 pendant sept dixièmes de toux, leur faisant ainsi enregistrer le chiffre 7.

   A l'arrêt de l'arbre 100 et des mécanismes opérateurs, le bossage de la came 550 (Fig. 44) quitte le contact du galet 552 du levier 554, et l'ergot 558, en heurtant le doigt 557 du levier 554, ramène celui-ci à sa position normale, de même que le levier 562 et l'axe 154, à la suite de quoi l'arbre de sélection 125 coulisse avec le ou les totalisateurs qui ont participé à l'opération et écarte les mentonnets 110' de leurs disques 110 des entraîneurs 122. La machine est ainsi prête à la préparation de l'opération suivante. 



   Pendant une opération de mise à zéro d'un totalisateur, le fonctionnement ne diffère que de peu de celui qui vient d'être décrit. La manoeuvre préparatoire du levier de contrôle 310 amène, par   l'arbre)168,   la came 569 et le balancier 565, le coulissement de l'axe 154 vers la droite, de sorte que l'extrémité du levier 562 se place dans la partie de droite des fentes 560,561, ainsi que représenté sur la Fig. 47. 



   Dès la mise en marche de la machine, le bossage de la came 551 soulève, par le galet 553, le levier courbe 555, et celui- ci actionne le levier 562 et l'axe 154, ce qui rend effective la sélection du totalisateur   quon   désire remettre à zéro. A ce mo- ment, les cames 187 et 188 (Fig. 41) mettent en rotation, comme 

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 décrit les secteurs dentés 574 et 576 et, avec eux, les mécanismes opérateurs et l'arbre de commande 100. Les dispositifsd'accouple- ment 138-123-122 étant normalement en position active, tous les disques totalisateurs 110 du totalisateur sélectionné accompagnent l'arbre 110 jusqu'à ce que chacun d'eux soit arrêté (par la rencon- tre de la dent 140 de sa roue de lecture 120 avec la butée 281, 
Fig. 20) en position zéro.

   Dès qu'un disque 110 atteint cette posi- tion, son entraîneur 122 qui continue à tourner avec l'arbre 100, s'incline, en faisant pivoter la barre 123 et l'entraîneur 138 qui cesse ainsi d'entraîner, sa roue dentée 137 avec le secteur denté 
592. Le segment 255, qui continue à tourner avec l'arbre 300, fait avancer le verrou 250 qui bloque tout le mécanisme opérateur dans la position atteinte. 



   A la fin de la course d'aller de l'arbre 100, la came 551 dégage le galet 553, et le levier courbe 555 est ramené à sa posi- tion normale par l'ergot 559 qui, à ce moment, heurte le doigt 557 du levier 555. Celui-ci abaisse le levier 562, et l'axe 154, en pivotant en sens inverse, ramène l'arbre de sélection 125 à sa po- sition normale, en écartant les disques totalisateurs 110 de leurs entraîneurs 122. La rotation de retour de l'arbre 100 se fait donc sans entraînement de disques 110. Pendant cette rotation de retour, les entraîneurs 122 et 138 se redressent au fur et à mesure de la rencontre de chacun de ces derniers avec la rainure 139 de la roue dentée 137 correspondante qui, à partir de ce moment, ramène le mécanisme opérateur, déverrouillé par son segment 255, à sa posi- tion de repos. 



   Qu'il s'agisse d'une opération d'enregistrement ou de mise à zéro, pendant la course d'aller, le secteur denté 574 (Fig. 



   41) entraîne, par son bouton 578, la bielle 590 vers la droite et, vers la fin de la course, celle-ci fait pivoter, dans le sens des aiguilles d'une montre, le cadre 643 avec la barre 642 qui repousse tous les leviers fourchus 631 contre les moyeux des plaques 248, ce qui est nécessaire pour le fonctionnement de l'indicateur qui Osera maintenant décrit. 

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  Indicateur.- L'indicateur se compose essentiellement de paquets de plaques rectangulaires 601 (Figs. 1,   36,   51, 52, 53) portant sur une face les caractères ou chiffres servant à composer l'indication voulue. Ces paquets de plaques sont groupés en deux séries, les pla- ques d'une des séries portant leur inscription du côté de l'opéra-   teur, et   celles de l'autre série du côté du client, de sorte que chaque indication complète apparaît sur les deux faces de la caisse. 



  Pour que ces deux indications   ap?araissent   simultanément, les deux paquets de plaques qui, dans les deux séries, doivent faire appa- raître le même signe ou chiffre, sont réunis par paires à une com- mande commune. Ainsi, les paquets de plaques indiquant les centimes de chacune des deux indications, forment une paire, et il en est de même pour les plaques indiquant respectivement les décimes, les uni- tés etc., et aussi pour les deux paquets de plaques portant les signes conventionnels qui, suivant le cas, caractérisent le genre de l'opération en cours ou le totalisateur qui y participe.

   Il est à noter que les deux paquets de plaques formant une paire ne sont pas adossés l'un à l'autre; au contraire, afin que l'indication sur chaque face de la caisse soit correctement composée, les deux pa- quets de plaques, par exemple ceux des centimes, qui forment une paire, se trouvent aux extrémités opposées de l'indicateur, de façon que leurs chiffres soient les derniers, à droite, dans cha- cune des indications. 



   Dans l'exemple représenté, chaque série comporte huit    paquets de plaques : (le premier à gauche) pour les signes con-   ventiondels, et les sept autres ppur les chiffres de 0 à 9, ce qui permet de composer tout montant jusqu'à   99999.99.   Chaque plaque 601, sauf la dernière de chaque paquet, se prolonge vers le bas par une tige 602 et dans chaque paquet, les tiges sont décalées latéralement l'une par rapport . 1'autre (Figs. 51 et 53) de manière à être dis- posées en gradins. Les tiges 602 de chaque paquet traversent des ouvertures de forme correspondante du bâti 600 de l'indicateur et   1 lune-plaque   de guidage 603 supportée, au-dessus du bâti 600, par 

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 des montants 604.

   Chaque plaque peut occuper une position supé- rieure, dans laquelle le chiffre qu'elle porte est visible derrière la fenêtre de l'indicateur, tandis que l'extrémité inférieure de sa tige 602 est au niveau du bâti 600; et une position inférieure qu'elle atteint en descendant verticalement d'une hauteur égale à celle de la plaque 601 pour découvrir la plaque suivante du paquet. 



  La première plaque de chaque paquet étant celle qui porte le chif- fre zéro, et les autres chiffres suivant dans l'ordre sur les pla- ques successives, on comprend qu'il suffit, pour composer un mon- tant quelconque, de faire descendre, dans chaque. paquet, autant de plaques que le montant à composer comporte d'unités dans l'ordre nu- mérique correspondant. La dernière plaque de chaque paquet ne doit jamais être abaissée; par conséquent elle est fixe et n'a pas de tige. 



   Le relèvement des plaques 601 descendues au cours d'une opération précédente et la descente des plaques en vue de composer le montant de l'opération en cours, s'opèrent à l'aide d'un organe de manoeuvre 605 (Fig. 36) en forme d'auge renversée, qui s'étend sur toute la largeur de l'ensemble des plaques et repose, par son sommet, sur une barre 606. Celle-ci est guidée verticalement par deux tiges   607 qui la   supportent et qui coulissent à l'intérieur des montants 604. L'auge 605 a des pattes latérales 608 qui pas- sent, en-dessous des plaques, entre les paquets voisins. Chaque patte 608 porte un organe d'entraînement tel qu'un rouleau élasti- que 609 qui s'insère dans l'interstice entre les paquets de plaques voisins.

   Le frottement entre le rouleau 609 et le bord des plaques 601 est suffisant pour entraîner dans la descente, avec les rouleaux 609, celles des plaques qui ne sont pas retenues dans la position supérieure. 



   La descente des plaques est commandée par le mécanisme suivant: Deux paires de bielles verticales 610 (Fig. 36) sont ar- 

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 ticulées, en haut, à la barre 606 et en bas, à deux leviers 611 pouvant pivoter sur des tourillons 612 fixés aux supports613 qui sont assemblés à la taque 101 de la machine. Chaque levier 611 pré- sente une encoche 614 dans laquelle est engagé un galet 615 fixé sur un bras 616 qui est calé sur l'arbre 192. Entre les deux bras 616 est calé sur l'arbre 192 un levier coudé 618 dont chaque bras porte un galet 619, 619' respectivement. Les galets 619, 619' coopèrent respectivement avec des carnes 620, 621 calées sur l'arbre 200 qui fait un tour par opération; de ce fait, le levier 618 imprime à l'arbre 192 une oscillation au cours de chaque opération.

   Ce mouve- ment oscillant de l'arbre 192 est transmis par les bras 616, les galets 615, les leviers 611 et les bielles 610 à l'auge 605, sous forme d'un mouvement descendant suivi d'un mouvement ascendant. 



  Le profil des carnes 620, 621 est tel qu'au début de chaque opération, toutes les plaques sont soulevées et restent dans leur position su- périeure jusqu'à ce que, vers la fin de l'opération, l'auge 605 descende en entraînant celles des plaques qui entretemps ont été libérées à cet effet. La libération des plaques s'effectue à l'aide du mécanisme suivant, identique pour chacun des ordres numériques: 
En-dessous du bâti 600 et de l'extrémité inférieure des tiges 602 quand les plaques 601 sont en position supérieure, se trouve une série de lattes juxtaposées 622 (Figs. 36, 51,52, 53, 54), une pour chaque paire de paquets de plaques 601.

   Chaque latte 622 porte une paire de pattes   horiontales   623 et 624, qui viennent se placer en-dessous des tiges des deux paquets de plaques de même ordre numérique et s'appuient, par leurs extrémités   libtes,   sur des cornières 625 longeant le bâti 600. Chaque latte est guidée longi-   tudinalement   par ses fentes allongées 626 dans lesquelles sont en- gagées des broches 627 et, dans la fente extrême de droite (Fig.51) une broche 628. A l'extrémité de droite, le bord inférieur de cha- que latte 622 est taillé en crémaillère 629. 



   Quand une latte 622 est dans sa position extrême à gau- che, ses pattes 623 et 624 supportent les tiges 602 de toutes les - 

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 plaques indicatrices 601 des deux paquets de plaques de l'ordre numérique correspondant. Ces plaques, dont un paquet est tourné vers l'opérateur et l'autre vers le cliente sont donc toutes en po- sition supérieure et laissent apparaître le zéro inscrit sur la première plaque de chaque paquet.

   Les tiges 602 des plaques étant décalées en gradins, comme le montre en plan la Fig. 53, il suffit de déplacer une latte 622 avec ses pattes 623 et 624 vers la droite d'un certain nombre de "pas" (dont chacun est égal à la distance dont chaque tige 602 est décalée par rapport à la tige suivante) pour permettre à autant de plaques, dans chacun des deux paquets que cette latte commande, de descendre en position inférieure et découvrir l'inscription que porte la première plaque non descendue. 



  Ainsi par exemple quand, dans un ordre numérique donné, le chiffre à enregistrer est   "4",   il faut que la latte 622 correspondant au même ordre numérique soit déplacée vers la droite de quatre pas, ce qui permettra d'abaisser les quatre premières plaques portant respectivement les chiffres 0, 1, 2, 3 et fera apparaître le chiffre   "4"   sur la plaque suivante qui n'est pas abaissée. Chaque crémaillè- re 622 est commandée à cet effet depuis le mécanisme de touches par l'intermédiaire du mécanisme opérateur du même ordre numérique. 



  Chaque mécanisme opérateur en plus des organes déjà décrits, com- porte, articulé en 630 à la plaque 248 (Fig. 17) un levier en for- me de fourche 651-dont l'extrémité bifurquée coopère avec un ergot 633 d'un secteur denté 632 pivotant sur l'arbre 300. La possibilité de pivotement du levier 631 par rapport à la plaque 248 est limitée par le moyeu 248' de cette plaque que vient heurter la partie mé- diane du levier 631,courbée de façon à contourner le moyeu. On a déjà expliqué comment, au cours de chaque opération d'enregistre- ment, cette plaque 248 tourne dans le sens des aiguilles d'une mon- tre d'un angle proportionnel au nombre d'unités à enregistrer dans l'ordre numérique auquel il appartient, et comment il est ramené à sa position de repos à la fin de l'opération.

   Les mouvements du 

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 levier 631 sont transmis par l'ergot   633   et une bielle 634, un bras courbe 635 qui est solidaire d'une roue hélicoïdale 636 et peut tourner avec celle-ci sur un arbre 637 (Figs. 17 et 51) supporté par des oreilles 638 du bâti 600. La roue hélicoïdale 636 engrène avec un pignon 639 calé sur un petit arbre transversal 640 sup- porté également par le bâti 600. L'arbre 640 porte, en outre, un pignon droit 641 en prise avec la crémaillère 629 de la latte 622. 



  Les rapports de transmission de tous ces organes sont tels que la rotation de la plaque 248 limitée par l'enfoncement d'une touche provoque un déplacement vers la droite de la latte 622 d'un nombre de   "pas"   égal au chiffre que porte la touche enfoncée; de ce fait, autant de plaques 601 sont libérées, dans chacun des deux paquets d'une paire, pour descendre et découvrir la plaque suivante sur laquelle le même chiffre devient visible. Les mouvements des or- ganes de transmission sont commandés, par le levier 631 et l'ergot 633 du secteur denté 632 de la façon suivante: 
Le montant d'une opération précédente indiqué par les plaques 601 reste visible jusqu'à l'opération suivante au cours de laquelle l'indication précédente disparait pour faire place à la nouvelle indication.

   Tandis qu'à la fin de l'opération précédente, la plaque 248 a été ramenée à sa position de repos par les moyens déjà décrits, l'ergot 633 du secteur 632 a été maintenu en place, à l'aide du dispositif de blocage des lattes 622 décrit plus loin. 



  De ce fait, la fourche 631 a effectué un mouvement composé d'une rotation autour de l'ergot 633 et d'une translation suivant la li- gne 630-633. Quand, au début de l'opération en cours, la plaque 248 avance de nouveau dans le sens des aiguilles d'une montre, en en- traînant le levier en fourche 631, celui-ci refait, en sens inverse, ledit mouvement composé, jusqu'à ce que sa partie médiane courbe vienne s'appliquer contre le moyeu 248' de la plaque 248. 



   Si, à partir de ce moment, le mouvement de la plaque 248 continue, ce qui est le cas quand le chiffre à marquer est plus grand que le chiffre marqué au cours de l'opération précédente, le levier 

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 631 décrit une rotation simple autour de l'axe 300 et déplace l'ergot 633 avec le secteur 632, la bielle 634 et les autres or- ganes de transmission jusqu'à la position qui correspond au nou- veau chiffre à marquer. 



   Si le nouveau chiffre est égal à celui précédemment mar- qué, le levier 631 s'arrête au moment où il s'applique contre le moyeu 248'de la plaque 248. 



   Enfin, si le nouveau chiffre est plus petit que le chif- fre précédent, le levier 631 s'arrête avec la plaque 248, sans venir en contact avec le moyeu 248' de celle-ci.¯ Pour que l'indica- teur puisse marquer le nouveau chiffre, il faut donc que le levier 631 soit repoussé contre le moyeu de la plaque 248 en ramenant le secteur 632 avec son ergot 633 à la position qui correspond au nouveau chiffre. Ceci s'effectue à l'aide d'une barre 642 qui s'é- tend sur toute la largeur du compartiment des touches et constitue un des côtés d'un cadre rigide dont les autres côtés sont formés par un joug 643 qui peut pivoter sur l'axe 350 Le joug 643 est relié par un bras 644 (Fig. 27) à une fourche 645 qui porte un galet 646 coopérant avec une came 647 calée sur l'arbre à cames 200.

   Le profil de cette came est tel qu'au moment où les secteurs 240 ou 245 (suivant qu'il s'agit d'une opération d'enregistrement ou de mise à zéro) ont achevé leur mouvement d'aller et sont momen- tanément arrêtés, la came 647 imprime à la fourche 645 un rapide mouvement vers la gauche qui se traduit, à la barre 642 par une oscillation dans le sens des aiguilles d'une montre. Au cours de cette oscillation, la barre 642 heurte le dos de la partie courbe de tous les leviers 631 qui sont restés à l'écart du moyeu des plaques 248 correspondantes, et les pousse vers ceux-ci. Les le- viers 631 qui subissent ce mouvement, entraînent les ergots 633 et les secteurs 632 correspondants et les placent dans la position qui correspond au chiffre à marquer par chacun d'eux.

   Les plaques indicatrices correspondantes 601 étant ainsi libérées par les lat- tes   -622-commandées   depuis l'ergot 633, le montant de l'opération 

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 en cours apparaîtra à l'indicateur au moment où l'auge 605 est abaissée par les moyens décrits. Il est à noter que l'indicateur indique non seulement le montant d'une opération d'enregistrement, mais aussi celui d'une mise à zéro, parce que la commande de l'in- dicateur se fait, à l'intervention des plaques 248, que celles-ci soient déplacées par les secteurs dentés 240 (enregistrement) ou par les secteurs dentés 245 (mise à zéro). 



   Afin de neutraliser le jeu possible des articulations, il est nécessaire d'assurer l'alignement correct des lattes 622 im- médiatement après leur déplacement, avant que les plaques 601 li- bérées aient commencé leur mouvement de descente. Ensuite, jusqu'à la fin de l'opération en cours et jusqu'au début de l'opération suivante, les lattes 622 doivent être verrouillées contre tout dé- placement intempestif. A cet effet est prévu un dispositif aligneur   commandé   depuis l'arbre à cames 200. Un levier 648 coudé à angle droit et pivotant sur l'arbre 192 (Figs. 51,52), porte à l'extré- mité d'un de ses bras un galet 649 coopérant avec une came 650 calée sur l'arbre 200. Un ressort non représenté tend à appliquer le galet contre la surface de la came 650.

   L'autre bras du levier 
648 est relié, par une bielle 651, à l'une des extrémités d'un fléau 
652 suspendu, à pivot à l'un des axes 640 (le septième à partir de la droite, dans l'exemple représenté) du mécanisme de commande des lattes 622. A son autre extrémité, le fléau 652 est connecté, par sa boutonnière 653 et un bouton 654, à l'aligneur proprement dit. 



   Celui-ci se compose de deux leviers 655, 655' (Figs. 51 et 55) pi- votant sur des vis-pivots 656 vissées dans des barres fixes 657 qui flanquent, de part et d'autre, les lattes 622 et portent les broches 
627 servant de guides aux lattes 622. A leur extrémité libre, les leviers 655, 655' sont reliés par un couteau transversal 658 qui peut s'engager dans les creux d'une denture 659 pratiquée à la face inférieure des lattes 622, et dont le pas correspond aux pas du déplacement des lattes.

   Quand la machine est au repos, la came 650 

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 présente au galet 649 une surface circulaire de grand rayon (Fig.52) qui tient le levier coudé 648 dans une position telle que l'extré- mité de droite du fléau 652 est tirée vers le bas et le couteau 658 est soulevé et engagé entre les dents 659 des lattes 622 qui sont, de ce fait, correctement alignées et bloquées contre tout déplace- ment. Au début de l'opération, la came 650 présente au galet 649 sa surface de rayon réduit et, sous l'action de son ressort, le levier coudé 648 pivote en soulevant la bielle 651 et le fléau 652 dont l'autre extrémité descend en retirant le couteau 658 d'entre les dents 659. A ce moment   commence   le déplacement des lattes 622 en vue de la préparation de l'inscription du nouveau montant à l'in- dicateur.

   Dès que les lattes ont été déplacées, la came 650 repousse à nouveau le levier 648 et bloque les lattes 622, en les alignant avec précision, dans leur nouvelle position jusqu'à la fin de l'opé- ration, pendant que les plaques 601 descendent en faisant   apparaî-   tre le montant sur lequel porte l'opération en cours. 



   Il a été dit qu'à la fin de l'opération, les ergots 633 des secteurs 632 sont maintenus contre tout déplacement par le dis- positif aligneur. On comprendra donc que, pendant que les lattes 622 sont bloquées par le couteau 658, les organes de transmission, parmi lesquels se trouvent les bielles 634 et qui reliant ces lattes chacune à un ergot 633, sont également immobilisés, de sorte que les ergots 633 et les secteurs dentés 632 sont effectivement blo- qués jusqu'au moment où les lattes 622 doivent être déplacées pour préparer l'inscription à l'indicateur. 



   Le fonctionnement de l'indicateur, tel que décrit jusqu' ici, concerne les sept paires de paquets de plaques 601 qui por- tent des chiffres pour composer le montant des opérations. L'indi- cateur comporte cependant une huitième paire de paquets de plaques (à partir de la droite) qui n'indiquent pas de chiffres mais des signes caractérisant les ..totalisateurs individuels participant à l'opération ou désignant le genre de l'opération. 



  Cette.paire de paquets de plaques n'est par conséquent 

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 pas commandée à l'aide des plaques 248 qui accompagnent les sec- teurs dentés 240 ou 245, mais directement depuis le levier de sé- lection 290, qui comme expliqué, est placé, préalablement à chaque opération, dans une position qui détermine la sélection d'un des totalisateurs individuels, ou du totalisateur de jour seul (en vue de sa mise à zéro), ou encore le fonctionnement sans aucun totali- sateur (opération dite   "change").   



   A côté du levier de sélection 290 (Fig. 55) se trouvent, fous sur l'arbre central 500, un secteur denté 632 avec son ergot 
633, et un levier fourchu 631, identiques à ceux déjà décrits. Tou- tefois, ce levier 631 est articulé, en 630 au corps du levier de sélection 290, et peut s'appliquer contre le moyeu 690 de ce même levier 290. Du fait que tous les organes de l'indicateur restent bloqués, depuis la fin de l'opération précédente, jusqu'à   l'apparition   de l'indication de l'opération en cours, les liaisons décrites pour- raient empêcher le déplacement, préalable à toute opération, du levier de sélection 290, notamment quand ce déplacement doit se faire de bas en haut.

   Afin de ne pas entraver un tel mouvement du levier 290, la bielle rigide 634 reliant l'ergot 633 au bras courbe 
635 est remplacée par une bielle extensible, faite de deux parties 
634 et 634', articulées respectivement à l'ergot 633 et au bras 635. 



   Chacune des parties présente un bouton, respectivement 671 et 671', engagé dans une boutonnière, respectivement 672' et 672 de l'autre partie de la. bielle, de sorte que la bielle 634-634' peut s'allon- ger : quand le levier 631 étant appliqué contre le moyeu 690 du le- vier de sélection 290, on déplace celui-ci de bas en haut, en entraî- nant le levier 631 et le secteur denté 632, la partie 634 de la bielle extensible se déplace de droite à gauche, entraînée par l'er- got 533. 



   Le bouton 671' de la partie de droite 634', de la bielle extensible est pris dans l'extrémité fourchue d'un levier coudé 673 qui peut pivoter sur l'axe 192. L'autre extrémité du levier 673 forme-un bec 674 qui se trouve près de la came 620 calée sur l'ar- 

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 bre 200. Au début de chaque opération, quand toutes les plaques de l'indicateur sont soulevées comme expliqué, par suite de la rotation des cames 620 et 621,une broche 675 fixée au flanc de la came 620, vient heurter le bec 674 et fait basculer le levier 675 en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre.

   De ce fait, la partie de droite 634' de la bielle extensible, précédemment al- longée par la manoeuvre du levier de sélection 290, est poussée vers la gauche, de sorte que les boutons 671 et 671'atteignent le fond des boutonnières 672 et 672' et la bielle est réduite à sa longueur minimum; de plus, elle se déplace toute entière vers la gauche, en faisant pivoter le levier 631 et le secteur denté 632 dont l'ergot 633 s'avance dans la fente du levier 631. Ensuite, pendant l'arrêt de l'arbre de commande 100, quand la barre 642 repousse, comme décrit, tous les leviers 631, elle agit également sur le levier 631 du mécanisme considéré et le ramène contre le moyeu 690 du levier de sélection, en plaçant ainsi le secteur denté 632 avec son bouton 633 dans la position qui correspond au signe que la première paire de plaques doit faire apparaître.

   Ce signe apparaîtra, en même temps que le montant sur lequel porte l'opéra- tion, au moment où l'auge 605'sera abaissée comme décrit. 



  Imprimerie.- Le mécanisme d'impression ci-après dénommé "imprimerie", destiné à imprimer le montant sur lequel porte chaque opération, ainsi que d'autres indications utiles; tant sur un ticket délivré au client que sur une bande de contrôle qui reste dans la machine, est commandé depuis les secteurs dentés 632 qui ont déjà été'men- tionnés au sujet de la   commande   de l'indicateur. 



   L'imprimerie, logée dans la partie de gauche de la ma- chine, entre la cloison 104 et une plaque-support 700 (Fig. 56) fournit les documents imprimés suivants : 
1) Le ticket, destiné à êtredélivré au client, et sur lequel sont imprimés le nom de la   firrae,   la date, le numéro d'or- dre du ticket, et le montant enregistré ou annulé; quand le montant enregistré se compose de plusieurs postes, le mot "total" et le 

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 le résultat de l'addition des postes, dit "total du   ticket'',   sont également imprimés. A côté du montant est imprimé un signe caracté- risant le totalisateur individuel qui a effectué l'enregistrement. 



  De même, un signe conventionnel, par exemple "R1", placé transversa- lement à la ligne, à côté du montant, indique une opération de mise à zéro. 



   2) Le numéro d'ordre, le montant de l'opération et le si- gne caractéristique du totalisateur sont également imprimés sur une bande de contrôle qui reste à l'intérieur de la machine, dans un compartiment fermé à clé. 



   3) La caisse enregistreuse décrite permet d'utiliser, à la place des tickets, des fiches remplies par le vendeur. Ces fi- ches sont oblitérées par la machine qui y imprime la date, le numéro d'ordre et le montant qui est, en même temps, enregistré par le ou les totalisateurs appropriés. 



   Les caractères servant à l'impression des montants des opérations sont situés à la périphérie de roues d'impression 702 (Fig. 57) ayant chacune vingt dents qui portent deux séries de chif- fres de 0 à 9, et pouvant tourner librement sur un axe 701 fixé à la cloison 104. Chaque roue 702 engrène avec un pignon intermé- diaire 703 qui est fou sur un axe 704, et est en prise, à son tour, avec une roue dentée spéciale 705 (Figs. 56,57). Les roues 705 sont calées chacune sur l'extrémité d'un arbre tubulaire 706, ces arbres étant emmanchés l'un sur l'autre et supportés par un arbre 707 supporté par la cloison 102 et par un coussinet 708 tournant avec l'arbre dans la plaque de support 700. Le coussinet 708 porte également une roue dentée 705, la dernière à gauche.

   La plaque de support 700 est rigidement assemblée à la-cloison de gauche 104 par des entretoises 709 et les axes 701 et 704 des roues dentées 702 et 703. Les tubes 706 et l'arbre 707 dont tout déplacement axial est empêché par une bride 711 attachée à la plaque 700, reçoivent des mouvements de rotation depuis la plaque 248 et les secteurs   dentés-.652   des mécanismes opérateurs précédemment décrits (Fig. 17).. 

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  A cet effet, chaque arbre tubulaire 706, de même que l'arbre 707 porte, près de son extrémité de droite, une roue dentée 710 en prise avec un des dits secteurs dentés 632. On se souviendra qu'il existe un tel secteur pour chaque ordre numérique du montant que la machine peut enregistrer, et qu'au cours de l'opération chaque secteur est amené, par la plaque 248 et le levier fourchu 631, dans une posi- tion angulaire qui correspond au nombre d'unités à enregistrer dans l'ordre numérique considéré. A chaque secteur denté 632 corres- pond une roue dentée 710 et à l'autre bout de l'arbre 707 ou du tube 706, une roue dentée 705 dont l'amplitude de rotation est ainsi déterminée par le chiffre à enregistrer et à imprimer.

   Il est à noter que, tout comme les secteurs 632, les roues dentées 705 pas- sent, au cours d'opérations successives, d'une position active di- rectement à la suivante, sans passer par une position intermédiaire de repos. 



   L'impression sur le papier qui passe, avec le ruban en- creur, en-dessous des roues à caractères 702, s'obtient par la force vive de trois marteaux 720,721 et 722 (Figs. 60, 61) qui frappent le papier au droit des caractères à imprimer. Derrière les roues 705 et à leur niveau inférieur est fixée une barre trans- versale 712 qui relie rigidement la plaque 700 à la cloison 104 et porte le texte invariable du cachet à reproduire sur tous les tickets, à savoir le texte du bas du ticket et l'entête de celui-ci. 



  La séparation.du ticket émis se fait entre ces deux parties du cachet, de sorte que la formule au pied du ticket se trouve sur le ticket émis, tandis que l'entête est imprimé en haut du ticket qui sera émis à l'opération suivante. Derrière le cachet 712 se trouve le dateur dont l'axe 713 (Figs. 59 et 60) est supporté par la cloi- son 104 et la plaque 700. Sur cet axe est calé le premier des dis- ques à caractères 714, qui est celui des dizaines de jours; les au- tres disques dont les caractères composent la date, sont portés par les extrémités de droite des axes tubulaires 715 emmanchés l'un 

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 sur l'autre et sur l'axe 713. Les extrémités opposées des axes 715 et 713 sont prolongéesau-delà de la paroi de gauche de la machine (Fig. 59) et portent des boutons 716 qui permettent de composer à la main la date voulue.

   L'alignement correct des disques dateurs est assuré par des ressorts de pression 717 (Fig. 60) encastrés par une des extrémités dans un support 718 fixé à la cloison 104. 



   Les trois marteaux 720, 721 et 722, qui servent à l'im- pression du ticket, sont situés en-dessous d'une tôle horizontale 719 qui les sépare du compartiment des roues à caractères décrits, mais présente des ouvertures permettant aux marteaux de frapper sur les caractères à imprimer. Les marteaux, qui ont chacun la forme d'un corps prismatique garni de matière élastique, sont fixés à des leviers pivotant autour d'un axe 725 fixé à la cloison 104 (Figs. 60, 61) . Le marteau dateur, 720, est porté par deux leviers 730 entretoisés à l'extrémité libre par une tige de   commande   726; une tige analogue, 727 entretoise les extrémités des deux leviers 731 qui portent le marteau timbreur 721, et une troisième tige de commande 728 entretoise les leviers 732 du marteau 722 qui imprime le montant de l'opération.

   Tous ces leviers sont en outre entre- toisés, sur l'axe commun 725, par des bagues intercalaires 734. Le marteau 722 comporte une petite partie indépendante 723 destinée à imprimer le numéro du ticket et susceptible d'être rendue   inacti-   ve, ce qui est nécessaire dans le cas d'un enregistrement à plusieurs postes: ceux-ci ne reçoivent pas de numéro, seul le montant total en reçoit un. 



   La commande des marteaux s'effectue par l'intermédiaire des tiges de commande   726,   727 et 728 qui sont prolongées à travers la cloison 104 vers l'intérieur de la machine et y sont articulées aux bielles de commande verticales 740, 741 et 742, respectivement   (Fig.   64). A leur extrémité supérieure, les trois bielles présentent, chacune, un oeillet qui entoure l'arbre de commande 500 qui, atta- qué   par.le   moteur électrique, fait un tour par opération. Sur l'ar- 

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 bre 500 est calée une came 736 (Figs. 64 et 66) qui sert à la com- mande des marteaux 720,721 et 722. Une deuxième caine 737, égale- ment calée sur l'arbre 500, commande un autre marteau 724 destiné à effectuer l'impression sur la bande de contrôle, commedécrti plus loin. 



   Chacune des trois bielles 740, 741 et 742. est sollicitée vers le bas par un ressort 743 attaché d'autre part à un support fixe 745 commun aux trois ressorts. La bielle 742 qui commande le marteau 722 imprimant le montant, porte près de son sommet une broche 746 qui traverse des fentes 747 pratiquées dans la partie supérieure des bielles 740 et 741, et sur laquelle est fixé un galet 748 coopérant avec la came 736. Cette came est de forme cir-   oulaire   avec une encoche 749 qui se présente devant le galet 748 à l'instant où doit s'effectuer l'impression. A cet instant, le galet tombe dans l'encoche 749 sous l'effet du ressort 743 qui tire la bielle 742 vers le bas,et les deux bielles 740 et 741,   précédem-   ment retenues par la broche 746, descendent en même temps.

   Les leviers 730, 731 et 732 pivotent donc rapidement sur leur axe 725 et les trois marteaux 720, 721 et 722 frappent rapidement les roues à caractères à travers le papier et le ruban encreur interposés, après quoi la came 736 ramène toutes ces pièces à leur position de repos. 



   Pendant   1-'impression   des postes qui doivent être addi- tionnés sur un ticket, le petit marteau partiel 723 doit rester inactif ; de même, les marteaux 720 et 721 doivent rester immobi- les, parce que le numéro d'ordre du ticket, le cachet à firme et la date ne doivent être imprimés qu'une seule fois, en même temps que le total du ticket. L'immobilisation des marteaux 723, 720 et 721 est commandée depuis le levier de contrôle 310 quand celui-ci est placé dans sa 3e. position d'en bas, dite "ticket avec addition!!, Il a été expliqué que, lors du déplacement du levier 310, l'arbre 168 qui   s'étend entre   les cloisons 103 et 104 (Figs. 6 et 7) reçoit un mouvement de rotation dont   l'amplitude   dépend de celle du dépla- 

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 cement du levier 510.

   Près de la cloison 104, donc au voisinage du mécanisme d'imprimerie, l'arbre 168 porte une came à rainure 750 (Figs. 7 et 65) dans laquelle est engagée une broche 751 que porte une bielle 752. Quand le levier de contrôle est dans sa 3e. posi- tion, la bielle 752, qui se trouve normalement dans sa position in- férieure, est tirée vers le haut par la came 750 et la broche 751. 



   A son extrémité inférieure, la bielle 752 est articulée à un levier 
753 qui peut pivoter autour du pivot 754 fixé au bâti 104. Quand la bielle 752 est soulevée, elle soulève le levier 753 et amène le doigt 755 à l'extrémité libre de celui-ci en-dessous d'une bro- che   756   fixée à la bielle 740 qui commande le marteau 720. Cette broche traverse la bielle 740 et s'engage dans la partie supérieure d'un trou allongé de la bielle 741 qui commande le marteau   721.   



   Quand, au moment de l'impression, les bielles 740 et 741 sont li- bérées par l'encoche 749 de la came 736, elles sont empêchées de descendre par la broche 756 qui heurte le doigt 755; seule, la bielle 742 descend et actionne le marteau 722. Pour éviter l'impres- sion du numéro du ticket pendant cette opération, le marteau par- tiel 723 est rendu escamotable, étant supporté par une tige 729 et guidé verticalement dans le corps du marteau 722 (Fig. 57). Près de son extrémité voisine du marteau 722, le levier 732 de celui-ci présente une fente 757 (Fig. 57) dans laquelle peut coulisser une broche 758 que porte un bras 733. Celui-ci présente un oeillet que traverse l'axe 725 des marteaux, de sorte que le bras 733 peut ef- fectuer un léger déplacement à peu près horizontal.

   Le bout bifur- qué du bras 733 saisit une barrette transversale 760 solidaire de la tige 729 portant le marteau escamotable 723, tandis qu'à l'ex- trémité opposée le bras 733 présente une encoche 761 en arc de cer- cle, dans laquelle est engagé un ergot 762 d'un levier-disjoncteur 
763 (Figs. 64 et 68). Ce levier peut pivoter sur le tube 706', qui est l'extérieur des tubes coaxiaux 706, et son bras supérieur porte un ergot 764, engagé dans une fente profilée 765 du levier 753. 



  Quand la bielle 752 soulève le levier 753, le levier-disjoncteur 763 

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 pivote dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, son ergot 762 tire le bras   733   vers la droite (sur la Fig. 57), de sorte que sa broche 758 en suivant l'inclinaison de la fente 757, descend et abaisse le bras 733 avec la barrette 760 et le marteau 
723 d'une quantité suffisante pour le rendre inefficace pendant que le grand marteau   722   frappe pour l'impression du montant. 



   Ainsi qu'il a été dit, en plus de la came 736, l'arbre 
500 porte une came   737   qui commande l'impression des montants et des numéros d'ordre sur une bande de contrôle, à l'aide d'un mar- teau 724 (Figs. 64 et 65). Ce marteau est solidaire d'un levier 766 pouvant pivoter sur l'axe 754 fixé à la cloison 104   qu'un,   bras du levier 766 traverse par une ouverture appropriée (Fig. 65). Le le- vier   766,   qu'un fort ressort 768 tend à faire basculer dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, est articulé à une bielle 769 embrassant,par une boutonnière ménagée à son extrémité opposée, l'arbre 500 sur lequel la bielle est ainsi guidée. La bielle 769 porte un galet 770 qui coopère avec la came   737,   dont la forme est identique à celle de la came 736.

   On comprend donc que, lorsque l'encoche de la came 737 se présente devant le galet 770, celui-ci s'y engage, et permet au ressort 768 de tirer brusquement le levier 766 vers la gauche (sur la Fig. 64) ce qui a pour effet que le marteau   724   frappe le coup nécessaire à l'impression à l'ai- de de la deuxième série de caractères que portent les roues d'impres- sion 702. 



   Pendant une opération de mise à zéro, il faut, en plus du montant sur lequel cette opération porte, imprimer un signe distinctif, par exemple "R1" pour indiquer qu'il ne s'agit pas d'une opération d'enregistrement. A cet effet, on utilise une bielle   773   articulée, à son extrémité inférieure, à un court levier 774 pivotant sur l'axe 
754 et guidée, près de son extrémité supérieure, par l'arbre 168 dont une gorge circulaire est engagée dans une fente axiale de la bielle 773. L'extrémité supérieure élargie de la bielle 773 présente une fente profilée transversale dans laquelle est engagé un ergot 772 

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 fixé sur le flanc de droite (Fig. 65) de la came 750 calée sur l'arbre 168.

   Quand celui-ci se trouve, en même temps que le levier de contrôle 310, dans une de ses positions extrêmes, ce qui est le cas lorsque le totalisateur de jour J ou un des totalisateurs indi- viduels A, B, D ou E doit être remis à zéro, l'ergot 772 fait des- cendre la bielle 773 et, avec elle, une barre courbe 775 (Fig. 69) qui en est solidaire et traverse une ouverture de la cloison 104 ; la barre courbe 775 est articulée, par un pivot 776, à la première roue 703' des roues intermédiaires   703,   qui est en prise non avec une roue à caractères 705 (comme les autres roues 703), mais avec une roue spéciale 705' qui porte, sur une seule de ses dents, le caractère désignant l'opération de mise à zéro.

   Quand la bielle 773 est abaissée, ce mouvement se transforme, à la roue 705', en une rotation qui amène le caractère de celle-ci en face du marteau 722, de sorte que le signe distinctif de la mise à zéro sera imprimé à côté du montant de cette opération. 



   Au-dessus des roues à caractères 702 (Fig. 60) se trouve le rouleau de papier 781 formant la bande de contrôle. Le papier se déroule d'une bobine 780 emmanchée sur un axe fixe 782 et passe sur deux rouleaux-guides 783, qui le maintiennent en position hori- zontale entre le marteau 724 et les roues 702; de là, le papier est dirigé par d'autres rouleaux 784 vers la bobine   enrouleuse   785 sur laquelle la bande imprimée est emmagasinée en 786. Entre les rou- leaux-guides voisins 783 et 784 se trouve,au-dessus du papier, un prisme de lecture 787 en verre, permettant de lire le dernier mon- tant imprimé ; à cet effet, le papier de la bande est translucide et le prisme est à réflexion totale, son hypothènuse servant de miroir de lecture.

   La bobine qui reçoit le rouleau imprimé 786 se compose de deux demi-cylindres assemblés par un boulon 788 et un ressort 789 qui presse les demi-cylindres l'un contre l'autre. Une clé à deux broches 790 (Fig. 63) formant fourche est introduite entre les deux moitiés de la bobine 785. Cette clé prend aussi 

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 dans une fente ménagée dans l'extrémité de l'axe de l'enrouleur 791 qui peut tourner dans la cloison 104, en le dépassant vers l'inté- rieur de la machine (Fig. 65). La clé 790 rend donc l'axe 791 so- lidaire de la bobine 785 et permet de tourner celle-ci, avec le rouleau 786, à la main. Pour sortir le rouleau imprimé, il suffit de retirer la clé 790, ce qui permet aux deux moitiés de la bobine de se rapprocher et de retirer le rouleau.

   Le compartiment conte- nant les rouleaux 781 et 786 est isolé des autres parties du mé- canisme d'imprimerie par des tôles 792 et 793 et est accessible de l'extérieur, par une porte,non représentée. 



   Le bout de l'axe 791 qui pénètre vers l'intérieur de la machine à travers la cloison 104 (Figs. 63, 64,65, 67) porte un mécanisme d'encliquetage qui assure l'avancement automatique de la bande de contrôle. Ce mécanisme comporte une cuvette 794 calée sur l'axe 791 et un plateau fou 795 avec deux découpures en forme de demi-segments, et un couvercle 796 (Figs. 64 et 67) pro- longé par un bras 797, rigidement monté sur le plateau 795. Dans les découpures du plateau sont logés deux galets 798 soumis à la pression de deux petits ressorts 799 logés dans des trous du pla- teau 795, de sorte que chaque galet 798 est coincé entre le pla- teau et la surface intérieure de la cuvette 794. quand le plateau 795 tourne dans le sens de la flèche (Fig. 67) il entraîne donc la cuvette 794 et l'axe 791.

   A l'extérieur de la cuvette se trouve un bloc fixe 800 avec une découpure en forme de plan incliné dans la- quelle est logé un galet 801 agissant sur la cuvette comme cliquet de retenue quand celle-ci tourne dans le sens contraire à la flèche   (Fig.   67). Un petit bras de commande 802 (Fig. 64), qui tourne sur l'axe 791, est articulé en 803 à une bielle 804 dont l'extrémité bifurquée embrasse l'arbre 500 sur lequel elle est ainsi guidée. 



  La bielle 804 porte un galet 805 engagé dans une rainure d'un pla- teau 806 calé sur l'arbre 500. La forme de la rainure est telle que, pendant le tour de l'arbre 500, la bielle 804 est d'abord tirée vers la droite (Fig. 64) puis, après l'impression, ramenée 

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 à sa position initiale, et le bras 802 participe à ces mouvements. 



   Un ressort 807 accroché à l'extrémité du bras 797 tire ce dernier vers la broche 803 qui relie le bras 802 à la bielle 804, de sorte que le bras 797 avec le couvercle 796 et le plateau 795 partici- pent aux mouvements du bras 802, sous l'action du ressort 807 à l'aller, et sous la poussée de la broche 803 au retour. Pendant ce retour, le plateau 795 entraîne l'axe 791 de la bobine 786 et fait avancer d'un pas la bande de contrôle. 



   L'avancement uniforme de la bande à chaque impression est assuré par le mécanisme de réglage suivant: Deux bras 811 calés sur un axe 810 (Figs. 60, 62, 630 portent un rouleau tâtonneur 812 qui s'appuie normalement sur le rouleau de pa.pier 786. L'axe 810 qui traverse la cloison 104 porte, de l'autre côté de celle-ci, (Figs. 



   64, 65) un bras 813 auquel est fixée une broche 814 qui vient se placer dans la trajectoire du bras 797. Pendant que celui-ci pi- vote sous l'action du ressort 807, il rencontre la broche 814 et s'arrête alors que le petit bras 802 continue encore sa rotation. 



   L'amplitude du mouvement de pivotement du bras 797 (et avec lui, de la bobine 785 du rouleau 786) est donc réglée par la position de la broche 814, c'est-à-dire par le diamètre du rouleau 786, et le profil du bras 797 est tel qu'à mesure que le diamètre du rouleau 
786 augmente, l'amplitude du pivotement du bras 797 diminue pour faire avancer le papier d'une quantité invariable à chaque opéra- tion. 



   Un dispositif de sécurité empêche le fonctionnement de la machine quand le papier de la bande de contrôle est épuisé. De- vant le rouleau d'alimentation 781 se trouve un organe de retenue 
816 dont les bras 817 sont calés sur un axe 818 porté par la cloi- son 104 qu'il traverse. Un ressort de torsion 819 (Fig. 63) qui entoure l'axe 818 et est fixé à cet axe et à la cloison 104, tend à faire tourner l'axe et presse ainsi le rouleau de retenue 816 con- tre le rouleau de papier 781. A l'extrémité de l'axe 818 est calé 

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 un bras 820 (Figs. 63, 65) articulé d'autre part à une bielle 821 reliée   à son   tour à une tringle coudée 822 qui, supportée par des petites consoles 823 près de la taque de la machine, s'étend sur toute la longueur de celle-ci.

   Près de l'autre côté de la machine, la tringle coudée 822 est articulée à une bielle verticale 824 (Figs. 33, 35) dont l'extrémité supérieure porte un ergot 825 en- gagé dans une fente 826 à l'extrémité inférieure de l'arc de ver- rouillage 497. Le papier de la bande de contrôle est enroulé sur une bobine dévideuse coupée en deux   longitudinalement,   les deux moitiés étant maintenues ensemble par le papier même. Quand celui- ci est presque épuisé, les deux moitiés de la bobine 780 se sépa- rent et tombent. De ce fait, le rouleau de retenue 816 pivote en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, en passant en- dessous de l'axe 782 de la bobine 780.

   Sous l'action de son ressort 819, l'axe 818 participe à   cémouvement,   et son bras 820 soulève la bielle 821 et, par l'intermédiaire de la tringle 822, de la bielle 824 et de l'ergot 825, l'arc de verrouillage 497 est également sou- levé et bloque la touche de déclenchement 440, en empêchant ainsi la mise en marche de la machine. 



   La bande de papier fournissant les tickets constitue, à l'intérieur de la machine, un grand rouleau 828 porté par une bo- bine 827 (Figs. 60 et 62) fixée à la cloison 104; le rouleau est retenu latéralement par un disque 829 fixé par un écrou   molleté   830. 



  Le papier venant du rouleau 828, est guidé par les galets 831 et 852 et passe ensuite, entre la table 719 et une tôle 833 qui le protège contre le contact avec le ruban encreur 834, vers un mécanisme d'en- traînement. Ce dernier comporte un cylindre 835 et deux galets de pression 836 (Figs. 60, 61, 63). Le cylindre entraîneur 835 est supporté d'un côté par un coussinet 837 fixé à une tôle 838 qui supporte la table 719, et de l'autre côté dans la cloison 104 au- delà duquel l'axe du cylindre porte un pignon 839. Ce pignon (Figs. 



  61,64) est en prise avec une roue dentée 840 folle sur'un axe fixe - 

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 841. Le moyeu de la roue 840 constitue une cuvette dans laquelle est logé un dispositif d'entraînement unidirectionnel à galets, analo- gue à celui qui commande l'entraînement de la bande de contrôle. Son plateau porte-galets 842 (Fig. 65) est solidaire d'un couvercle se terminant par un bras 843 (Fig.   64),   Un levier 844 pivotant sur l'a- xe 841 est articulé en 845 à une bielle 846.

   Le fonctionnement du dispositif d'entraînement étant identique à celui de la bande de contrôle, il suffira de dire que la roue dentée 840 n'est entraînée, dans le sens des aiguilles d'une montre, que lorsque le levier 844 pivote, dans le même sens, sur l'axe 841, ce qui a lieu sous la com- mande du plateau 806 calé sur l'arbre 500,et de sa rainure 848 dans laquelle est engagé un galet 849 d'un bras 850, qui pivote sur l'arbre 150 et est articulé à la bielle 846. A chaque mouvement de la roue dentée 840 qui engrène avec le pignon 839, le cylin- dre entraîneur 835 tourne rapidement d'un angle tel que le papier avance de la longueur d'un ticket. 



   Les galets de pression 836 sont librement montés, au- dessus du cylindre 835,sur des renflements excentriques 851 d'une tige 852 tourillonnée dans la cloison 104 et dans un support fixe 853 (Figs. 60, 61, 62, 63). Le réglage angulaire de la tige 852 permet donc de modifier, au besoin, la pression des galets 836 sur le papier; on se sert, à cet effet, d'une manette 854 qui est calée sur la tige 852 et se terminé par un bouton 855. Une des faces du support 853, qui vient au-dessus du papier, est biseautée et dente- lée (Fig. 63), pour qu'on puisse arracher facilement le ticket im- primé, poussé hors de la machine, par le dispositif d'entraînement 836-835. 



   On comprend que pendant   l'impression   de plusieurs montants destinés à être additionnés sur un même ticket, le papier ne doit avancer, à chaque impression, que d'un interligne et non de toute la longueur du ticket. Cette modification dans l'entrainement du papier est commandée depuis le levier de contrôle 310 qui, en vue      

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 de l'opération en question, est placé dans sa 3e. position dite: "ticket avec addition". A cette position du levier 310 correspond une position de l'arbre 168 telle que la came 750 calée sur cet arbre maintient la bielle 752 (Figs. 64,65) soulevée. Le levier 753 que la bielle commande, est donc soulevé à droite de son axe 754, et abaissé à gauche.

   A l'extrémité de gauche, le levier 753 porte une broche 857 qui, normalement, se trouve en dehors de la trajec- toire du bras 843'du dispositif d'avancement du papier, mais .vient se placer dans sa trajectoire quand elle est abaissée. Dans ce cas, le bras 843 est arrêté, par la broche 857, après une rotation de faible amplitude et reste appuyé contre cette broche, sous l'action de son ressort 858, jusqu'au retour du levier 844 dont l'amplitude d'oscillation reste invariable, et dont la broche-pivot 845 ramène le bras 843 à sa position normale. La faible oscillation ainsi ef- fectuée par le bras 843 est suffisante pour imprimer au papier du ticket, par 1'intermédiaire de la roue dentée 840, du pignon 839 et du cylindre entraîneur 835, un mouvement d'avancement qui cor- respond à un interligne.

   Ensuite, après l'impression du total du ticket, celui-ci reçoit un mouvenient d'avancement normal, de sorte que sa longueur totale est égale à celle d'un ticket ordinaire plus la longueur occupée par l'impression des postes additionnés. 



   Les opérations de mise à zéro donnent lieu à l'émission d'un ticket ordinaire; seul, un signe distinctif, imprimé à côté du montant, tout comme sur la bande de contrôle, indique qu'il s'agit d'une opération de mise à zéro. 



   Sur l'axe 701 des roues à caractères d'impression   702,   à droite de celles-ci (Fig. 58) se trouvent des roues analogues 860 qui servent à l'impression du numéro d'ordre de chaque opération, tant sur le ticket que sur la bande de contrôle. Ces roues 860, dont les vingt dents portent deux séries de caractères de 0 à 9 sont com- mandées par un mécanisme compteur de façon à ajouter, en vue de chaque impression, une unité au chiffre précédemment imprimé. Cha- 

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 que roue 860 est flanquée d'une roue à rochets 861, chaque roue comportant deux séries de dix dents séparées par des entailles 862 diamétralement opposées.

   Sur l'axe 701 des roues 702 peut pivoter un cadre 836 dont les deux côtés latéraux portent un axe 864 sur lequel sont montées des griffes d'entraînement 865 qui coopèrent avec les roues à rochets 861. Les griffes 865 sont décalées angulai- rement l'une par rapport à l'autre (Fig. 57) d'une valeur légère- ment supérieure à la hauteur d'une dent de la roue 861, de sorte que, normalement, seule la griffe coopérant avec la roue 860 des unités peut agir sur celle-ci pour la faire tourner de la longueur d'une dent et ajouter ainsi une unité au chiffre à imprimer. Quand cette roue, après avoir fait un demi-tour, arrive à la position "9", la roue 860 suivante, celle des dizaines, doit avancer d'une unité. 



    A   ce moment, la griffe 865 des unités se trouve devant une encoche 862 et s'engage dans celle-ci, permettant ainsi à l'axe 864 de pi- voter un peu sous l'action d'un ressort 866 et d'amener la griffe 86b suivante, (celle des dizaines), en prise avec la roue 861 cor- respondante. Au mouvement d'oscillation suivant du cadre 863 qui actionne les roues 861, deux de celles-ci, (celles des unités et des dizaines) seront avancées chacune d'une unité, ce qui fait passer la roue 860 des unités de la position "9" à la position "9". Quand la deuxième roue 861 sera également arrivée en position   "9",   son encoche 862 permettra à la troisième griffe 865 d'intervenir pour actionner la roue 860 des centaines, et ainsi de suite, jusqu'à la quatrième et dernière roue 860.

   La position angulaire correcte des roues 860 est assurée par des cliquets 867 pivotant sur un petit axe fixe 868 et s'engageant, sous l'action de ressorts à lame 869, fixés sur la traverse 712, entre les dents des roues 861. 



   La commande des roues 861 solidaires des roues à caractè- res 860 s'effectue par   l'intermédiaire   du cadre 863. L'axe 864 qui porte les griffes 865 et est monté entre les deux cotés latéraux du cadre, est relié, à une bielle 870 (Figs. 59, 64) pliée de façon à cpntourner les roues dentées 840 et articulée à l'extrémité opposée; 

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 en 871, à un bras de guidage 872 pivotant sur le moyeu de la pièce 844 du mécanisme d'entraînement du papier des tickets. Un crochet   873   (Figs. 64, 65) librement monté sur le tourillon 845 de la pièce 844 peut s'accrocher au prolongement de l'axe d'articulation 871 entre la bielle 870 et le bras 872; il est maintenu dans cette po- sition par un ressort 874 tendu entre lui-même et la pièce 844. 



  Chaque oscillation de la pièce 844 commandée elle-même par la bielle 846, le levier 850 et la came 806, est ainsi transmise, par la bielle 870, au cadre 863 qui effectue une oscillation complète et ajoute, au moyen d'une ou de plusieurs griffes 865, une unité au chiffre composé par les roues 860. Toutefois, pendant l'impression de plusieurs postes sur un seul ticket, ces postes ne reçoivent pas de numéro d'ordre, un tel numéro n'étant attribué qu'au total du ticket. Les roues 860 ne doivent donc pas être actionnées pen- dant l'impression des postes à additionner. Il a été expliqué que, pendant leur impression, la course du bras 843 est limitée à une faible amplitude par la broche 857 du levier   753   (Fig. 64). Le bras 843 porte un ergot 875 situé devant le crochet 873.

   La face adjacen- te du crochet a un profil tel que, lorsque le bras 843 est arrêté alors que le levier 844 continue son mouvement, la réaction de l'er- got 875 soulève le crochet 873 et le déconnecte du bras de guidage 872, contre la tension du ressort 874. Les roues 861 ne sont donc pas actionnées et le numéro composé par les roues 860 reste inchangé. 



  Au retour des pièces décrites à leur position normale, ce qui a lieu à l'impression du total du ticket, le crochet   873   se raccroche de nouveau à l'ergot 875, sous la traction du ressort 874. 



   Quand les roues à caractères 702 et 860 sont amenées en position pour l'impression du montant et du numéro d'ordre, elles doivent être alignées et retenues en place pour la durée de l'im- pression. L'alignement est assuré par la barre horizontale 878 d'un cadre 879 (Figs. 60 70) qui peut osciller sur l'axe fixe 880 sup- porté par la cloison 104 et la plaque support 700, de façon à enga- 

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 ger la barre 878 entre les dents des roues 702 et 860. Au cadre 879 est fixée une tige 881 qui traverse un trou de la cloison 104 et est articulé à une bielle 882 qui la relie à un balancier 883 pi- votant sur l'axe 884 d'un cylindre entraîneur 885 du ruban-encreur. 



  Le bras supérieur du balancier 883 porte un galet 886 qui coopère avec une came 887 calée sur l'arbre 500. Le prof il et l'angle de calage de cette came sont tels que le balancier pivote dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre quand les roues 702 et 860 ont déjà composé les chiffres à imprimer, mais avant l'impression proprement dite. La barre 878 est alors attirée entre les dents des roues 702 et 860 et bloque celles-ci dans l'aligne- ment correct jusqu'à   Inachèvement   de l'impression, après quoi la carne 887 permet au balancier 883 de revenir à sa position de repos, sous l'action d'un ressort de rappel non représenté. Les roues   702   et 860 sont ainsi libérées en vue de la composition des chiffres à imprimer au cours de l'opération suivante. 



   Le balancier 883 commande en même temps l'avancement du ruban encreur 834. Ce ruban sans fin contourne les roues '702 et 860 à caractères   d'impression,   ainsi que leurs roues de commande 703et 750 (Figs. 57,60) et peut cheminer guidé par des rouleaux 888, 889 et 890. Le ruban 834 passe aussi sur un rouleau encreur 891 entouré d'une couche de feutre imbibé d'encre, puis sur le rouleau entraîneur 885, et enfin sur un rouleau-tendeur 892. Ce dernier peut tourner entre deux flasques 893 soumis à l'action de ressorts 394 attachés d'autre part à une entretoise 895 reliant la plaque-support 700 à la cloison 104.

   Sur l'extrémité de l'axe 884 qui traverse la cloison 104 vers l'intérieur de la machine est calée une roue à rochets 896 (Fig. 70) qui peut être actionnée par un cliquet 897 articulé au bras inférieur du balancier 883 et subit la pression d'un ressort 898. A chaque opération d'impression, quand le balancier oscille pour aligner et bloquer les roues à caractères, le cliquet 897 fait tourner la roue à rochets 896 d'une dent de sor- 

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 te que   :Le   cylindre 885 entraine le ruban-encreur 834 d'une longueur correspondante. 



   Ainsi qu'il a été dit, la machine convient aussi pour l'oblitération, à chaque opération, d'une fiche remplie d'avance, par exemple par le vendeur. Dans ce cas, il n'y a pas lieu d'émet- tre de tickets. Quand la machine doit fonctionner de cette façon, on retire préalablement le rouleau 828 de papier à tickets, et à chaque opération on glisse la fiche dans la fente entre la table 719 et la tôle protège-papier 833 (Figs. 60, 62) en vue de l'im- pression du montant de l'opération, du numéro d'ordre et de la date. 



  Le marteau 721 portant le cachet de la firme doit être rendu inactif, de même que les rouleaux de pression 836, ceci en vue de faciliter le passage de la fiche. A cet effet, on se sert de la manette 854 (Figs. 61, 62) dont le bouton 855 peut se déplacer axialement. La tige 899 de la manette peut s'engager dans un des deux trous "T" ou "F" de la plaque-support 700, où elle est maintenue par la pression d'un ressort 900. Quand la tige 899 est engagée dans le trou "T", ce qui correspond au fonctionnement décrit de la machine, avec émission de   tickets,' l'excentricité   des renflements 851 de l'axe 852 est dirigée vers le bas (Fig. 60), et les rouleaux 836 sont pressés contre le cylindre d'entraînement 835. De plus, la queue de la manette 854 est engagée dans une découpure 901 de la table 719 et obstrue la fente entre cette table et la tôle 833.

   Par contre, quand la manette est amenée en position "F", en vue du fonctionne- ment avec fiches, la queue de la manette se retire de la découpure 901 et dégage le trajet des fiches; en même temps, les rouleaux 836 sont soulevés de façon à ne plus presser sur les cylindres 835 et à dégager, de leur côté, la fente par laquelle passent les fiches. 



   En-dessous du marteau   721   (Fig. 60) qu'il y a lieu d'im- mobiliser, se trouve un levier 902 qui peut pivoter sur un axe fixe 903. L'extrémité supérieure du levier 902 forme un crochet qui peut s'accrocher à une tige 904 solidaire du marteau 721. Dans le corps 

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 du levier 902 est pratiquée une fente courbe 905 dans laquelle est engagée une broche 906 que porte l'extrémité d'un levier courbe 907 dont l'extrémité opposée est calée sur un axe 908 tourillonné entre la cloison 104 et la tôle 838 qui supporte la table   719.   Sur le bout de l'axe 908 qui traverse la tôle 838 est fixé un petit levier 909 dont l'extrémité opposée peut venir obstruer la découpure 901 de la table 719.

   Normalement, le levier 909 est abaissé par la queue de la manette 854 (Fig. 62), contre l'action d'un ressort non représenté qui tend à soulever l'extrémité libre du levier 909. 



  La broche 906 du levier 907 est,alors en haut de la fente 905 (Fig. 



  60) et maintient ainsi le levier crochu 902 à l'écart de la tige 904 du marteau   721.   Mais si la manette 854 est placée en position "F", sa queue dégage le levier 909 qui se soulève sous l'action de son ressort, et fait pivoter son axe 908 avec le levier 907 dont la broche 906 attire le levier 902 vers la droite, de façon à ac- crocher celui-ci à la tige 904 du marteau 721 et à immobiliser ce dernier. 



   Il doit être entendu que l'invention s'étend à chacun des divers mécanismes ci-dessus décrits, considéré séparément, aussi bien qu'à la combinaison de ces mécanismes, résultant de leur co-opération, dans une caisse enregistreuse construite et fonction- nant comme il a été exposé. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS --------------------------- 1.- Caisse enregistreuse comportant des totalisateurs composés de disques totalisateurs, caractérisée en ce qu'un organe moteur actionne simultanément un arbre de commande de tous les to- talisateurs et des mécanismes opérateurs qui coordonnent les mouve- ments des disques totalisateurs et des organes des mécanismes au- xiliaires de la caisse, notamment de l'indicateur et du mécanisme d'imprimerie. <Desc/Clms Page number 89>
    2. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'arbre de commande des totalisateurs ef- fectue au cours de chaque opération un mouvement d'amplitude in- variable, tandis que les mécanismes opérateurs dont chacun corres- pond à un ordre numérique différent, inter-viemaitsous la commande du dispositif de pose des nombres, pour provoquer l'arrêt des dis- ques totalisateurs de chaque ordre numérique dans les positions respectives correspondant à l'enregistrement à effectuer.
    3.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le mouvement d'amplitude invariable de l'ar- bre de commande comporte une rotation d'un tour complet dans un sens suivie, après un arrêt, d'une rotation d'un tour complet en sens in- verse, les mécanismes opérateurs étant agencés de façon à coopérer avec l'arbre de commande, soit pendant le mouvement d'aller, soit pendant le mouvement de retour de celui-ci, pour agir sur les dis- ques totalisateurs.
    4. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 2, ca- ractérisée en ce qu'entre l'arbre de commande et les disques tota- lisateurs enfilés sur cet arbre, sont interposés des dispositifs d'accouplement qui, pendant les opérations d'enregistrement, sont commandés par les mécanismes opérateurs.
    5. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 4, ca- ractériséeen ce qu'à chaque mécanisme opérateur sont adjoints des organes qui interviennent pour déterminer le fonctionnement des mé- canismes auxiliaires, notamment de l'indicateur et de l'imprimerie.
    6. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 2, ca- ractérisée en ce que, pour la mise à zéro d'un totalisateur, l'ar- bre de commande reçoit une rotation de même amplitude que pour l'en- registrement, mais en sens inverse, tandis que les mécanismes opé- rateurs, sous l'influence des disques totalisateurs, mettent les mécanismes auxiliaires en état d'indiquer ou d'imprimer le montant que le totalisateur avait totalisé avant sa mise à zéro. <Desc/Clms Page number 90>
    7. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 4, ca- ractérisée en ce que les dispositifs d'accouplement entre l'arbre de commande et les disques totalisateurs comportent des entraîneurs, en nombre égal à celui des disques, portés par l'arbre de commande et susceptibles d'être mis en prise avec des encoches intérieures des disques, de manière à actionner simultanément tous les disques de même ordre numérique destinés à participer à une même opération.
    8. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 7, ca- ractérisée en ce que tous les entraîneurs d'un même ordre numéri- que sont montés sur un support commun en vue de leur actionnement simultané par le mécanisme opérateur du même ordre numérique.
    9.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 8, ca- ractérisée en ce qu'à la périphérie de l'arbre de commande, sont tourillonnées des barres longitudinales constituant chacune le sup- port commun des entraîneurs d'un ordre numérique donné, et portant en outre, en dehors des totalisateurs, un entraîneur de commande destiné à faire osciller ledit support sous l'action du mécanisme opérateur de même ordre numérique.
    10. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 9, ca- ractérisée en ce que les encoches intérieures des disques totalisa- teurs et les entraîneurs qui coopèrent avec elles .ont une forme telle que, les disques restant immobiles, les entraîneurs puissent être engagés ou dégagés des encoches par l'effet simultané d'une oscillation de leur support et d'une rotation de l'arbre de com- mande.
    11.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 9, ca- ractérisée en ce que chaque entraîneur de commande est normalement engagé dans une rainure intérieure d'une roue dentée montée libre- ment sur l'arbre de commande et engrenant avec un organe du méca- nisme opérateur qui,pour un enregistrement, l'immobilise par rap- port à l'arbre de commande pour provoquer l'oscillation de l'en- traîneur de commande et des entraîneurs de totalisateurs portés par le même support. <Desc/Clms Page number 91>
    12.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 7, ca- ractérisée en ce que chaque-dispositif d'accouplement est normale- ment immobilisé par unfrein qui est capable de céder lorsque le dispositif d'accouplement est actionné.
    13.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 12, caractérisée en ce que le frein comporte pour chaque dispositif d'accouplement, une pince à ressort dont les mâchoires enserrent un levier calé sur la barre portant les entraîneurs.
    14. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 7, caractérisée en ce que les encoches intérieures de chaque disque totalisateur sont pratiquées dans un.mentonnet d'épaisseur plus faible que le disque totalisateur, tandis que la partie restante du disque laisse autour de l'arbre de.commande un espace annulaire dans lequel l'entraîneur correspondant à ce disque peut tourner librement.
    15. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 14, caractérisée en ce que, pour effectuer la sélection d'un totalisa- teur, on le déplace le long de l'arbre de commande pour amener une encoche du mentonnet en prise avec un entraîneur.
    16.- Caisse enregistreùse suivant la revendication 15, caractérisée en ce que les disques de chaque totalisateur sont mon- tés rotativement entre deux flasques mobiles axialement et guidés parallèlement à l'arbre de commande.
    17.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 16, caractérisée en ce que parallèlement à l'arbre de commande est mon- té un arbre de sélection mobile angulairement et axialement et por- tant des fourches décalées angulairement les unes par rapport aux autres, qui amenées sélectivement en prise avec des dents des flas- ques des totalisateurs, impriment à ceux-ci le mouvement axial de sélection.
    18. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 17, caractérisée en ce que les fourches correspondant aux totalisateurs individuels sont fixées directement sur l'arbre de sélection, tandis <Desc/Clms Page number 92> que les fourches correspondant aux totalisateurs généraux sont fi- xées sur un manchon qui peut tourner et coulisser sur l'arbre de sélection.
    19. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 18, caractérisée en ce que le mouvement axial est transmis à l'arbre de sélection et au manchon par l'intermédiaire d'un accouplement placé sous la dépendance d'un levier de contrôle (310), de telle façon que le manchon se déplace avec l'arbre de sélection, ou sans cet arbre, suivant qu'un totalisateur individuel doit ou ne doit pas participer à l'opération.
    20. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 18, caractérisée en ce que le mouvement de rotation est transmis à l'arbre de sélection par un levier de sélection (290), qui détermine la sélection des totalisateurs individuels, tandis que le mouvement de rotation est transmis au manchon par le levier de contrôle (310) qui détermine le genre d'opération à effectuer.
    21. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 11, caractérisée en ce que chacune des roues dentées (137) en prise avec un entraîneur de commande, fait participer son mécanisme opé- rateur au mouvement de l'arbre de commande jusqu'à ce qu'une butée provoque l'arrêt de la dite roue dentée du mécanisme opérateur et des mécanismes auxiliaires après des déplacements d'amplitudes pro- portionnelles au chiffre sur lequel porte l'opération dans l'ordre numérique considéré.
    22.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 21, caractérisée en ce que, dans le cas d'un enregistrement, l'arrêt est provoqué par la rencontre d'un doigt (249) du mécanisme opé- rateur avec la tige d'une touche du mécanisme de pose des nombres, tandis que dans le cas d'une mise à zéro, il est provoqué par une butée (281) qui bloque chaque disque totalisateur quand il revient à zéro.
    23.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 22, caractérisée en ce que le mécanisme opérateur comporte un verrou <Desc/Clms Page number 93> (250), qui participe au mouvement du doigt de butée (249) et qui, à l'arrêt de celui-ci, verrouille le mécanisme opérateur sous l'ac- tion d'une pièce (255) accompagnant le mécanisme opérateur mais poursuivant son mouvement indépendamment de l'arbre de commande.
    24.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 22, caractérisée en ce que pour chaque ordre numérique, le dispositif de pose des nombres comporte, en outre des touches de chiffres 1 à 9, un cliquet zéro (234) qui est normalement placé dans la trajec- toire du doigt (249), mais est soulevé lors de l'enfoncement d'une touche du même ordre numérique.
    25.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 24, caractérisée en ce que l'ensemble des cliquets (234) est soulevé sous la dépendance du levier de contrôle (310) quand celui-ci est placé dans une position préparatoire à une opération de mise à zéro.
    26.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 25, caractérisée en ce que le soulèvement de l'ensemble des cliquets (234) est effectué par un.joug oscillant (370) qui en même temps bloque l'ensemble des touches pour en empêcher l'actionnement in- tempestif.
    27. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 20, caractérisée en ce que chaque fois qu'il est manoeuvré, le levier de sélection (290) prépare le fonctionnement d'un compteur d'opéra- tions.
    28. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 17, caractérisée en ce que l'arbre de commande (100) reçoit sa rota- tion d'un arbre moteur par l'entremise de cames (187, 188) profilées de manière à suspendre la rotation de l'arbre (100) pendant que s'ef- fectue le mouvement axial de sélection dérivé du même arbre moteur par l'entremise d'un autre mécanisme à cames.
    29. - Forme d'exécution de la caisse enregistreuse suivant les revendications 3 et 28, caractérisée en ce que le mouvement axial de sélection est imprimé aux totalisateurs, avant la mise en rota- tion de l'arbre de commande, par une came (151) qui leur communique <Desc/Clms Page number 94> pendant le court arrêt de l'arbre, un déplacement de sens inverse permettant à l'arbre de commande d'effectuer sa rotation de retour sans entraîner les disques totalisateurs.
    30.- Forme d'exécution suivant la revendication 29, ca- ractérisée en ce que la rotation initiale de l'arbre de commande (100) se fait dans l'un ou l'autre sens suivant que l'on procède à un enregistrement ou à une mise à zéro, cette rotation étant transmise, pour chaque ordre numérique, par la roue dentée (137), soit directement à un secteur denté (240) qui entraîne le doigt de butée (249) et actionne lesmécanismesauxiliairees, soit par un pignon (242) à un secteur denté (245) qui actionne les mécanismes auxiliaires dans le même sens que le secteur (240).
    31.- Forme d'exécution suivant la revendication 30, ca- ractérisée en ce que les pièces (137, 240 et 242, 245) sont munies chacune d'une dent de forme spéciale destinée à provoquer l'entraî- nement du secteur (240) par la roue (137), ou celui du secteur (245) par le pignon (242) suivant le sens initial de la rotation de l'ar- bre (100).
    32.- Autre forme d'exécution de la caisse enregistreuse suivant les revendications 3 et 28, caractérisée en ce que suivant qu'il s'agit d'une opération d'enregistrement ou de mise à zéro, le mouvement axial de sélection est imprimé aux totalisateurs soit par une came (550) pendant le court arrêt qui sépare la course aller de la course retour de l'arbre de commande, soit par une came (551) avant le début de la course aller de l'arbre de commande.
    33.- Forme d'exécution suivant la revendication 32, ca- ractérisée en ce que les cames (550 et 551) provoquent le mouvement axial de sélection par l'entremise d'une transmission (554 ou 555, 562,154) soumise à l'action du levier de contrôle (310) de façon à rendre effective l'action d'une des cames (550, 551) tandis que l'action de l'autre came est suspendue.
    34.- Forme d'exécution suivant la revendication 33, ca- ractérisée en ce que la rotation initiale de l'arbre de commande <Desc/Clms Page number 95> (100) a toujours lieu dans le même sens et est transmise, pour cha- que ordre numérique, par la roue dentée (137) et le pignon (242) à un secteur unique (592) qui porte le doigt de butée (249) et action- ne les mécanismes auxiliaires.
    35.- Caisse enregistreuse suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier de contrôle (310) peut occuper plusieurs positions suivant le genre d'opération à effectuer, un mécanisme de rappel étant prévu pour ramener automatiquement le-levier d'une de ses positions à la posi- tion qu'il doit occuper le plus souvent.
    36.- Caisse enregistreuse suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une pièce de sécu- rité (400), dont la libération est nécessaire pour permettre la mise en marche de la machine, est normalement immobilisée par des ver- rous ou cliquets correspondant chacun à un des organes à commande manuelle, de façon à ne permettre l'actionnement de la machine que lorsque ces organes sont correctement manoeuvrés.
    37.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 36, caractérisée en ce que la pièce de sécurité (400), lors de son retour à la fin de l'opération, libère les touches (215) de pose des nombres, une touche (460) étant prévue pour rompre la liaison entre la pièce (400) et le mécanisme de pose des nombres pour per- mettre aux touches (215) de rester enfoncées en vue de la répéti- tion d'une opération.
    38.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 37, caractérisée en ce qu'un bouton (475) accessible de l'extérieur commande un mécanisme qui libère la touche de répétition (460) en même temps que les touches de pose des nombres (215) et rétablit la liaison entre celles-ci et la pièce de sécurité (400).
    39.- Caisse enregistreuse suivant les revendication 36 à 38, caractérisée en ce qu'une serrure (486) permet d'immobiliser la pièce de sécurité (400) et les organes contrôlés par celles-ci, ainsi que le bouton (475) et les organes contrôlés par lui, et une touche-.
    , <Desc/Clms Page number 96> de déclenchement (440) qui sert à la mise en marche de la machine.
    40. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 36, ca- ractérisée en ce que la pièce (400) sollicitée par un ressort, dé- clenche, en s'échappant, les manoeuvres de fermeture du circuit du moteur et les manoeuvres d'embrayage de l'arbre moteur (50Ô), tan- dis qu'à son retour sous l'action d'une came, elle déclenche les manoeuvres inverses, toutes les manoeuvres étant rendues effectives par les mouvements relatifs. d'organes qui sont libérés par la piè- ce (400) et limitent à une amplitude invariable l'entraînement de l'arbre moteur (500).
    41. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 40, caractérisée en ce que les organes à mouvements relatifs sont les uns (523, 528) solidaires de l'arbre moteur (500), les autres (526, 527, 524) fous sur cet arbre et soumis à l'action d'un ressort (535) qui, dès leur libération, leur imprime par rapport à l'arbre (500) une avance qui est rattrapée à la fin de la rotation par suite de l'arrêt des organes fous à l'aide dun cliquet (519) à deux becs co- opérant respectivement avec les organes fous et avec les organes solidaires de l'arbre (500).
    42. - Caisse enregistreuse suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que le mécanisme indi- cateur comporte pour les signes conventionnels et pour chaque ordre numérique un paquet de plaques porte-caractère dont celle qui porte l'indication qui doit apparaître, est rendue visible par la mise à l'écart des plaques qui la précèdent.
    43.- Caisse enregistreuse, suivant la revendication 42, caractérisée en ce que les plaques de chaque paquet reposent libre- ment sur un support mobile qui, au cours du fonctionnement de la caisse enregistreuse, est retiré de dessous le nombre voulu de pla- ques pour en permettre la descente.
    44. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 43, ca- ractérisée en ce que chaque plaque, à l'exception de la dernière est munie d'une tige, les tiges des plaques de chaque paquet étant suc- <Desc/Clms Page number 97> cessivement décalées entre elles et leur descente étant rendue pos- sible par le retrait d'un support mobile parallèlement aux plaques.
    45. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 44, caractérisée en ce qu'un organe de manoeuvre (605) accomplit, au cours de chaque opération, un mouvement de montée utilisé pour re- lever les plaques.(601) restées abaissées depuis l'opération précé- dente, suivi d'un mouvement de descente utilisé pour assurer la descente des plaques qui doivent être abaissées.
    46. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 45, caractérisée en ce que, entre les paquets de plaques adjacents, sont disposés des organes d'entraînement en prise élastique avec les bords des plaques de façon à entraîner vers le bas les plaques libérées par le support mobile.
    47. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 46, caractérisée en ce que les paquets de plaques, en nombre double de celui nécessaire pour une indication, sont disposés par paires afin de permettre la lecture de chaque côté de la machine, les deux 'paquets de chaque paire reposant sur deux supports (623, 624) re- liés par une latte de commande commune (622).
    48. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 47, caractérisée en ce que les lattes (622) sont actionnées par des transmissions à partir des mécanismes opérateurs ou à partir du levier de sélection suivant que les plaques qu'ils commandent por- tent des chiffres ou des signes conventionnels.
    49. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 48, caractérisée en ce que les transmissions actionnant les lattes (622) comportent une liaison (631, 633) à mouvement perdu afin que, sous la commande d'un organe (248) du mécanisme opérateur ou sous la commande du levier de sélection (290), les supports (623, 624) des plaques reçoivent des mouvements différentiels qui leur permettent de passer directement de la position correspondant à une indication, à celle correspondant à l'indication suivante. <Desc/Clms Page number 98>
    50. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 49, caractérisée en ce que dans chaque ordre numérique la liaison à mou- vement perdu comporte un levier (631) dont une extrémité est arti- culée à l'organe (248) qui accompagne les secteurs (240 et 245, ou 592) du mécanisme opérateur, tandis que l'autre extrémité, en forme de fourche, embrasse le bouton (633) d'une bielle (634) reliée à la latte (622).
    51.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 50, caractérisée en ce qu'un organe oscillant (642) pousse à fond de course celui ou ceux des leviers (631) qui accomplissent une course incomplète par le jeu du mécanisme opérateur lorsqu'un chiffre à indiquer succède à un chiffre plus grand.
    52. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 50, caractérisée en ce que pour les paquets de plaques portant des signes conventionnels, le levier (631) est directement articulé au levier de sélection (290) et la bielle (634) est extensible afin de permettre de relever le levier de sélection (290).
    53.- Caisse enregistreuse suivant la revendication 47, caractérisée en ce que, pour assurer la position correcte des lattes (622) après leur actionnement, un couteau transversal (658) comman- dé par une came, vient en prise avec des dentures ménagées sur chacune des lattes.
    54. - Caisse enregistreuse suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un mécanisme d'impression dont les roues à caractères (702) sont commandées par des organes (248) du mécanisme opérateur, tandis que les dispositifs d'entraînement des marteaux frappeurs et des bandes de ticket, de contrôle et d'encrage sont actionnés par l'arbre mo- teur (500) sous la dépendance du levier de contrôle (310).
    55. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 54, caractérisée en ce que des marteaux (720, 721, 722, 723) destinés respectivement à la frappe d'un cachet, de la date, du montant à <Desc/Clms Page number 99> enregistrer et du numéro d'ordre, sont portés par des leviers ac- tionnés simultanément à l'aide de bielles, (740, 741, 742) dont certaines sont munies d'un dispositif d'accrochage (756), commandé par le levier de contrôle (310) pour rendre les marteaux (720, 721, 723) inactifs.
    56. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 54, ca- ractérisée en ce que l'avancement de la bande des tickets est com- mandé par un embrayage (840, 842) actionnant un bras (843) de ma- nière à lui imprimer un mouvement d'amplitude constant correspon- dant à la longueur d'un ticket, une butée (857) sous la dépendance du levier de contrôle (310) pouvant être interposée dans la tra- jectoire du bras (843) afin d'en limiter la course lorsque plusieurs montants doivent être inscrits sur un même ticket.
    57. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 56, caractérisée en ce qu'en plus des roues à caractères d'impression (702), l'imprimerie comprend des roues (860) servant à l'impression du numéro d'ordre de chaque opération, commandées au moyen d'un mé- canisme compteur à rochets (861) et de griffes (865) de manière à inscrire des nombres allant de l'unité jusqu'à des nombres de plu- sieurs chiffres, le mécanisme compteur étant influencé par le bras (843) de façon à ne provoquer une inscription que lorsque la bande des tickets est avancée de la longueur d'un ticket.
    58. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 57, ca- ractérisée en ce que l'avancement du ruban encreur est effectué à l'aide d'un balancier (883) qui commande en même temps un organe (878) servant à l'alignement et au verrouillage momentané des roues à caractères (702,860).
    59. - Caisse enregistreuse suivant la revendication 54, caractérisée en ce que, pour effectuer l'oblitération d'une fiche remplie d'avance, une manette (854) commande d'une part des rou- leaux de pression (836) agissant sur la bande des tickets, et d'au- tre part un levier (902) permettant d'immobiliser un des marteaux (721). <Desc/Clms Page number 100>
    60. - Caisse enregistreuse suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée par la disposition, sur des arbres parallèles respectifs, de la série des totalisateurs, d'organes commandant leur sélection et d'organes opérateurs qui, sous la direction d'un clavier de pose des nombres, commandent et coordonnent l'actionnement des totalisateurs et celui des mécanismes auxiliaires, tels que l'indicateur et l'imprimerie, en substance comme ci-dessus décrit.
    61. - Caisse enregistreuse caractérisée par les mécanismes de sélection et de commande des totalisateurs, les mécanismes opé- rateurs, les compteurs, les leviers de sélection et de contrôle, les' organes moteurs, les mécanismes de sécurité et de blocage, les mé- canismes indicateurs et l'imprimerie, considérés séparément ou en combinaison, comme ci-dessus décrit avec référence aux dessins an- 1 nexés.
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