Caisse enregistreuse L'invention a pour objet une caisse enre gistreuse, comprenant plusieurs totalisateurs montés sur un arbre commun, des entraîneurs pour les totalisateurs, un mécanisme de dépla cement pour décaler l'arbre axialement par rapport aux entraîneurs en vue de sélectionner un totalisateur particulier pour qu'il soit actionné, des touches de commande pour le mécanisme de déplacement de totalisateurs, des touches de totalisation et un mécanisme de transfert automatique de total qui est actionné pendant une opération de totalisation pour transférer un total d'un totalisateur à un autre totalisateur, caractérisée en ce que, d'une part,
le mécanisme de déplacement de totali sateurs est susceptible d'être entraîné directe ment par l'enfoncement d'une des touches de commande, et par le fait, d'autre part, que le mécanisme de transfert automatique de total est couplé au mécanisme de déplacement de totalisateurs par une pièce de couplage qui peut prendre différentes positions sous l'influence de certaines touches de commande, et que ladite pièce de couplage est ensuite actionnée dans des conditions différentes par le mécanisme de transfert automatique de total selon la position où elle a été mise, grâce à quoi l'arbre de sup port de totalisateurs est déplacé de manière à sélectionner le totalisateur devant recevoir le total transféré d'un autre totalisateur disposé normalement en position sélectionnée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la caisse enre gistreuse faisant l'objet de l'invention, ainsi qu'un détail d'une variante. La fig. 1 est une vue perspective de ladite forme d'exécution. La fig. 2 est une vue latérale de droite, en élévation, exécutée juste à l'intérieur du coffre, représentant en particulier un méca nisme d'impression d'une bande de contrôle et d'un ticket.
La fig. 3 est un détail représentant une partie d'un mécanisme destiné à faire avancer la bande de contrôle de telle sorte que les dernières opérations qui ont été imprimées restent visibles à travers une ouverture d'obser vation prévue à cet effet sur le devant du coffre.
La fig. 4 est une élévation latérale à la droite de l'une des rangées de touches de mon tants, représentant ladite rangée et un méca nisme différentiel associé en vue de transmettre lés données composées sur les touches au mécanisme imprimeur et au mécanisme indi cateur.
La fig. 5 est un détail en coupe transver sale de la rangée de touches de. montants de la fig. 4, représentant la disposition et l'espa cement latéral relatif des pièces. La fig. 6 est une vue en plan représentant en particulier le mécanisme différentiel des montants.
La fi-. 7 est un détail d'un mécanisme d'actionneur des pignons d'embrayage utilisés pour embrayer ensemble les pièces différen- tielles primaire et secondaire.
La fi-' 8 est une vue détaillée d'un méca nisme qui actionne une barre universelle du mécanisme différentiel. La fig. 9 est une vue détaillée d'une partie de l'une des rangées de touches, représentant en particulier le mécanisme de butée de zéro correspondant. La fig. 10 est une vue détaillée d'un méca nisme destiné à assurer que le groupe de tota lisateurs soit ramené en position de débrayage. La fil-. 11 est une vue en plan de l'arbre à cames principal et de certains mécanismes connexes. La fig. 12 est une vue latérale de droite en élévation de la rangée de touches de com mande et du mécanisme différentiel associé.
La fig. 13 est un détail d'un mécanisme destiné à bloquer une touche d'article unique et à l'empêcher d'être enfoncée pendant une opération à articles multiples.
La fig. 14 est un détail d'un mécanisme assurant l'alignement des indicateurs.
La fig. 15 est une vue détaillée d'un méca nisme destiné à libérer manuellement les tou ches de montants qui sont enfoncées.
La fig. 16 est une vue détaillée représen tant le moteur électrique entrainant la caisse et un mécanisme d'embrayage destiné à relier le moteur au mécanisme d'entraînement de la caisse. La fig. 17 est une vue détaillée d'un méca nisme d'interrupteur. La fig. 18 est un détail d'un segment de transmission et d'un arbre de transmission correspondant, destinés à transmettre au méca nisme imprimeur, pendant les opérations de total, la position occupée par les roues du totalisateur de l'ordre le plus élevé ou de trop-plein .
La fig. 19 est un fac-similé d'une partie de la bande de contrôle établie par la caisse. La fig. 20 est un fac-similé d'un ticket à articles multiples préparé sur la caisse.
La fig. 21 est un fac-similé d'un ticket à un seul article.
La fig. 22 est une élévation latérale de droite représentant les touches de commande et la manière dont ces touches fonctionnent pour commander la sélection du totalisateur d'articles et du totalisateur de groupe.
La fig. 23 est une vue détaillée d'un méca nisme contrôlé par la touche Total Comp tant en vue de sélectionner le totalisateur d'articles pour l'opération de total et pour sélectionner le totalisateur général en vue d'une opération d'addition.
La fig. 24 est un détail d'un levier de commande de total.
La fig. 25 est un détail d'un mécanisme actionnant un aligneur qui aligne le bloc mo bile de totalisateurs pour l'empêcher d'exécu ter un mouvement latéral de déplacement pendant le fonctionnement de la caisse.
La fi-. 26 est un détail d'un segment de contrôle qui est mis en position sous l'influence du levier de commande de total, en vue de bloquer les touches de commande et les em pêcher d'être enfoncées lorsque ce levier se trouve dans certaines positions.
La fig. 27 est une élévation latérale de droite représentant un mécanisme qui fonc tionne sous le contrôle des touches de com mande en vue de contrôler le fonctionnement de mécanisme libératoire du tiroir-caisse et le fonctionnement du levier de commande de total.
Les fig. 28 et 29 sont des vues détaillées d'un mécanisme de verrouillage de tiroir qui fonctionne sous l'influence du mécanisme re présenté en fig. 27 en vue de libérer le tiroir et d'en permettre l'ouverture. La fig. 30 est une vue latérale de droite en élévation représentant en détail un méca nisme pour commander les mouvements d'em brayage et de débrayage du groupe de tota lisateurs pendant les opérations de totalisation.
La fig. 31 est une vue d'un mécanisme analogue, mais pour les opérations d'addition. La fig. 32 est une élévation latérale de droite représentant un mécanisme réarmant les reports. La fig. 33 est une vue détaillée d'un méca nisme destiné à assurer le report d'un ordre inférieur à un ordre supérieur. La fig. 34 est une vue détaillée d'un méca nisme destiné à empêcher les roues de tota lisateurs de se déplacer pendant les mouve ments d'embrayage et de débrayage.
La fig. 35 est un détail d'un mécanisme destiné à retenir les cliquets de report pendant les opérations de total.
La fig. 36 est une vue en plan représen tant le mécanisme de totalisateurs et montrant un mécanisme destiné à déplacer latéralement le groupe en vue d'aligner les différentes séries de roues avec les entraîneurs des montants. La fig. 37 est une élévation latérale de droite représentant le marteau d'impression et son mécanisme d'actionnement pour imprimer sur la bande de contrôle. La fig. 38 est une élévation latérale de droite représentant le mécanisme destiné à faire avancer la bande de contrôle par rapport au mécanisme imprimeur.
La fig. 39 est une vue détaillée d'une partie du mécanisme destiné à faire avancer les roues à caractères du numéro d'ordre.
La fig. 40 est une élévation latérale de droite représentant le mécanisme d'avancement du numéro d'ordre et le mécanisme comman dant le fonctionnement du mécanisme d'avan cement du ticket. La fig. 41 est un détail d'une bielle des tinée à contrôler le fonctionnement du méca nisme d'avancement du numéro d'ordre. La fig. 42 est une élévation latérale de droite des mécanismes d'entraînement et de commande des -marteaux imprimeurs pour le ticket.
La fig. 43 est un détail des cames action nant le mécanisme d'avancement de la bande et d'entrainement du marteau imprimeur cor respondant.
La fig. 44 représente une partie du méca nisme d'avancement du ticket.
La fig. 45 est un détail d'un rochet et de cliquets qui coopèrent avec lui en vue de faire avancer la bande 6 à tickets.
La fig. 46 est une vue détaillée représen tant des rouleaux d'avancement et des rouleaux de pression qui coopérent avec eux en vue de faire avancer cette bande. La fig. 47 est un détail d'un mécanisme destiné à bloquer les rouleaux de pression du ticket en position inactive. La fig. 48 est une vue en élévation de droite représentant en particulier le cliché et le mécanisme d'impression de la date sur le ticket.
La fig. 49 est un détail du marteau d'im pression des montants sur le ticket.
La fig. 50 est une vue en élévation repré sentant un bâti destiné à supporter le ruban encreur et un mécanisme de réencrage de celui- ci, pour le ticket et la bande de contrôle.
La fig. 51 est un diagramme des temps de fonctionnement des diverses cames et des mécanismes associés dans ladite forme d'exé cution de la caisse.
La fig. 52 représente un mécanisme des tiné à effectuer un transfert de total sélectif dans une variante à trois totalisateurs.
Le mécanisme de la caisse enregistreuse représentée est supporté par des bâtis latéraux de droite 100 et de gauche 101 (fig. 2, 4 et 6) et par des bâtis auxiliaires 102 et 103, fixés à une plaque de base 104. La base 104 est fixée au sommet d'un coffre à tiroir 105 (fig. 1), dans lequel est monté un tiroir-caisse 106. Les bâtis latéraux 100 et<B>101</B> sont main tenus correctement espacés l'un par rapport à l'autre par la base 104 et par une plaque arrière 107 (fig. 4) qui est fixée entre ces bâtis, ainsi que par diverses barres plates, trin gles et arbres transversaux qui sont décrits plus loin.
Le mécanisme de la caisse est enfermé dans un coffre<B>108</B> (fîg. 1) fixé à la base 104 de la caisse.
Le clavier de la caisse comprend quatre rangées de touches de montants 110 (fig. 1), une rangée de touches de commande<B>111</B> à 115, une touche de rappel 116 pour libérer manuellement les touches de montants 110 et certaines des touches de commande, et un levier de commande de total 117 qui peut être amené en diverses- positions afin de contrôler les diverses fonctions de la caisse.
Le clavier de la caisse comprend un comp teur spécial 119, dont le total augmente d'une unité chaque fois que le levier de commande de total 117 est amené à la position de remise à zéro en vue de sélectionner et de condition ner le totalisateur de groupe pour une opéra tion de remise à zéro.
Chacune des rangées de touches de mon tants 110 comporte un mécanisme différentiel qui provoque la transmission du nombre composé sur les touches au totalisateur sélec tionné qui, à son tour, met en position des indicateurs avant et arrière 120 (fig. 1 et 4), visibles à travers des ouvertures 122 pratiquées dans le coffre 108, les indicateurs avant étant seuls représentés ici.
Aux touches de commande 111 et 115 est associé un mécanisme différentiel de trans actions destiné à mettre en position des indi cateurs de transactions avant et arrière 121 (fig. 1) selon celle des touches de commande qui a été enfoncée. Outre qu'ils mettent en position les indicateurs, les différentiels de montants et les différentiels de transactions positionnent des roues à caractère correspon dantes destinées à imprimer les valeurs compo sées avec les touches, ainsi que des symboles correspondant aux touches de transactions choisies, sur une bande comptable de contrôle 123 dont une partie est visible à travers une ouverture 124 pratiquée dans le coffre 108, et sur un ticket sortant 125,
qui avance à tra vers une ouverture 126 -pratiquée dans la par tie supérieure du coffre 108. L'ouverture 126 est pourvue d'une lame d'arrachage à dents fines destinée à séparer le ticket terminé de la bande dont il provient.
La caisse comporte deux jeux de roues de totaliseurs montées côte à côte sur un arbre commun. L'un des jeux sera désigné par tota lisateur d'articles, tandis que l'autre jeu sera indiqué par totalisateur de groupe, lequel accu mule les nombres recueillis sur le totalisateur d'articles. Les roues des totalisateurs sont dé- plaçables latéralement en vue d'être alignées avec les entraîneurs des montants et ce sous l'influence des touches de commande<B>111</B> à 115, lesquelles touches conditionnent égale ment les totalisateurs en vue du type conve nable d'opération à effectuer.
Le totalisateur d'articles est toujours ra mené à zéro à la fin des opérations à articles multiples et le montant qui est recueilli est simultanément introduit additivement dans les roues du totalisateur de groupe. Celui-ci peut être sélectionné et conditionné en vue des opérations de lecture et de remise à zéro, par déplacement du levier de commande de total 117 (fig. 1) qui peut être amené soit à la posi tion Lecture , soit à la position Remise à zéro .
Normalement le levier 117 se trouve dans la position Enregistrement , représen tée ici, ce qui amène la machine à fonctionner selon ce qui aura été déterminé par celle des touches de commande 111 à 115 qui aura été enfoncée. Lorsque, pour une raison quel conque, on désire rendre la caisse inopérante, on peut amener le levier 117 de commande de total à la position Blocage , le levier de commande de total étant pourvu d'une ser rure 118 qui permet de bloquer le levier soit à la position Blocage , soit à la position Enregistrement .
Le levier de commande de total 117 est aussi bloqué normalement contre tout mouvement le ramenant à la position Remise à zéro , une clé spéciale de remise à zéro destinée à la serrure 118 étant néces- saire pour débloquer le levier de façon qu'il puisse être amené dans cette position.
<I>Mécanisme d'entraînement</I> Un moteur électrique 129 (fig. 16) est fixé à la base de la caisse et, par l'intermé diaire d'un train réducteur d'engrenages, en traîne un arbre 130 monté dans le bâti du moteur et sur l'extrémité extérieure duquel est fixé un pignon 131 qui engrène avec une roue dentée 132, montée folle sur un pivot 133 fixé sur le bâti latéral de gauche 101. La roue dentée 132 est solidaire d'un rochet d'entraîne ment 134 à quatre dents, dont les dents coopè rent avec un épaulement pratiqué sur un cliquet d'embrayage 135 monté pivotant sur une roue dentée 136 qui est montée folle sur le pivot 133.
La roue dentée 136 est de même dimen sion que la roue dentée 132 et elle engrène avec une roue dentée semblable 137 fixée sur un arbre à cames principal 138 qui pivote dans le bâti de la caisse et qui est disposé de manière à pouvoir être entraîné par le moteur électrique 129 et à exécuter un tour dans le sens dextrorsum à chaque fonctionnement de la caisse, comme expliqué plus loin.
Un ressort 139 sollicite le cliquet d'em brayage 135 dans le sens senestrorsum afin de maintenir normalement un épaulement 140 de celui-ci en prise avec le nez d'un bras 141 qui peut pivoter en 142 sur le bâti latéral de gau che 101. Un ergot 143 relie d'une manière permanente le bras 141 à un bras associé 144 qui est fou sur le pivot 142. Le bras 144 com porte une encoche destinée à recevoir un ergot 145 fixé à l'extrémité inférieure d'un bras 146, lequel est fixé sur un arbre de déclen chement 147 pivotant dans le bâti de la caisse.
Sur l'arbre de déclenchement 147 (fig. 15) est fixé un bras 148 portant un ergot 149 sur lequel s'engage l'extrémité extérieure fourchue d'un levier 150 monté fou sur un arbre 151 qui pivote dans les bâtis latéraux de droite et de gauche 100 et 101. Il est également sup porté vers son centre par une pièce verticale 152 partant de la base 104 et qui supporte également l'arbre à cames principal 138 près de son centre. Sur la pièce verticale 152 est fixée une plaque de support 153 qui s'engage librement sur l'arbre de déclenchement 147 vers son centre.
Un ressort 154 (fig. 15), tendu entre le bras descendant du levier 150 et un prolongement ascendant d'un support 155 fixé à la base 104, attire ce levier dans le sens senestrorsum, ce qui, par l'intermédiaire du bras 148, actionne l'arbre de déclenchement 147 dans le sens dextrorsum, c'est-à-dire dans le sens du déclenchement.
L'arbre de déclen chement 147 est normalement empêché d'exé cuter ce mouvement dextrorsum par un cliquet de déclenchement 156 (fig. 12) monté libre ment sur un arbre 157 qui pivote dans les bâtis latéraux 100 et 101 et dans la pièce de support 152 et ce cliquet comporte un prolon gement avant qui normalement se trouve sur le trajet d'un ergot 158 qui le touche d'une manière provisoire et qui est fixé sur une mani velle 159 disposée à l'extrémité de droite de l'arbre de déclenchement 147.
Le cliquet de déclenchement 156 est amé nagé de manière à être basculé vers le bas et à se dégager de l'ergot 158 lorsque l'on enfonce l'une quelconque des touches de commande 111 à 115. Chacune de ces touches porte un ergot 164 coopérant avec une fente incurvée 165 correspondante pratiquée dans une plaque de déclenchement 166 montée folle sur les extrémités intérieures de bielles 167 articulées à leurs extrémités extérieures sur des pivots portés par un bâti des touches 161. A chacune des touches 111 à 115 est associé un ressort de compression 168, qui chasse lesdites touches vers l'extérieur de manière à les maintenir nor malement dans leur position non enfoncée.
L'enfoncement de l'une quelconque des touches 111 à 115 (fig. 12) amène l'ergot 164, en coopération avec la fente incurvée 165, à déplacer la plaque de déclenchement 166 vers le bas, contre l'action d'un ressort 170, de façon qu'un ergot 169, fixé sur un pro longement intérieur de la plaque de déclenche ment 166 et qui coopère avec une fente pra tiquée dans le cliquet de déclenchement 156, bascule ce dernier dans le sens senestrorsum, écartant son extrémité antérieure du trajet de l'ergot 158.
De ce fait, l'arbre de déclenche- ment 147 est livré à l'action du ressort 154 (fig. 15) qui fait basculer immédiatement l'ar bre 147 dans le sens dextrorsum jusqu'à ce qu'une oreille recourbée 171 pratiquée sur le levier 150 vienne en contact avec un bloc 172 de matériau amortissant fixé sur la face anté rieure du prolongement ascendant du support 155.
Le mouvement dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147 (fig. 12) amène l'ergot 158 au-dessus du cliquet de déclenchement 156, ce qui empêche le mouvement dextrorsum de ce dernier et, par l'intermédiaire de l'ergot 169, la remontée de la plaque de déclenchement 166, de sorte que la touche de commande 111 à 115, qui a été enfoncée, est maintenue en position basse jusqu'à ce que l'arbre de déclen chement 147 soit ramené dans le sens senes- trorsum, comme expliqué plus loin.
Le mouve ment dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147, et du bras 146 (fig. 16), fait basculer les bras 144 et 141 dans le sens senestrorsum, de manière à dégager le nez du bras 141 de l'épaulement 140, pour livrer le cliquet d'em brayage 135 à l'action du ressort 139, ce qui fait immédiatement basculer le cliquet 135 dans le sens senestrorsum, et l'amène sur le trajet des dents du rochet d'entraînement 134. Simultanément, le mouvement de l'arbre de déclenchement 147 forme un interrupteur de démarrage prévu pour le moteur électrique 129.
Sur l'extrémité de gauche de l'arbre de déclenchement 147 (fig. 16) se trouve fixé un segment 173 qui comporte un chemin de came 174 coopérant avec un ergot 175 fixé sur l'extrémité antérieure d'un levier 176 qui pivote en 177 sur le bâti latéral de gauche 101. Le prolongement arrière du levier 176 com porte une encoche destinée à recevoir un ergot 178 fixé sur une coulisse 179, laquelle peut coulisser grâce à deux fentes verticales en coopération avec des galets montés sur des pivots 180 fixés au bâti latéral de gauche 101.
Un ressort relativement puissant 181 attire la coulisse 179 vers le bas et le levier 176 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir l'ergot 175 en contact élastique avec le rebord supé rieur du chemin de came 174. Une équerre de la coulisse 179 (fig. 16 et 17) porte un ergot 182 qui s'engage dans l'extrémité four chue de l'un des bras d'un levier 183, lequel porte un pivot 184 qui tourillonne dans un trou pratiqué dans un support 185, faisant saillie vers l'extérieur du bâti latéral de gau che 101.
L'extrémité fourchue du bras descendant du levier 183 chevauche un ergot 185a, fixé à un prolongement ascendant d'un levier 186 monté fou sur un pivot à vis 187, lequel est vissé dans un bloc isolant 193 fixé au bâti du moteur électrique 129. Le levier<B>186</B> com porte, sur la face interne de l'un de ses bras, une bande isolante 188 qui coopère avec un bras contacteur 189, pivotant en 190 sur le bloc isolant 193. Le bras contacteur est relié à la source d'énergie électrique. Un ressort relativement faible 191 (fig. 17) attire le bras contacteur 189 dans le sens dextrorsum, afin de le maintenir normalement en contact élas tique avec la bande isolante 188.
Lorsque l'arbre de déclenchement 147 se trouve dans sa position normale, représentée en fig. 16, le ressort fort 181, agissant par l'intermédiaire de la coulisse 179 et des leviers 183 et 186, surmonte l'action du ressort faible 191 et maintient le bras contacteur<B>189</B> en position ouverte, représentée ici, position dans laquelle un plot de contact porté par le bras est séparé d'un plot de contact fixe 192 monté sur le bloc isolant 193 et à son tour relié au moteur électrique 129.
Le mouvement dans le sens dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147 et du segment 173, comme expliqué précédemment, amène le chemin de came 174 à faire basculer le levier 176 dans le sens senestrorsum (fig. 16), de manière à déplacer la coulisse 179 vers le haut contre l'action du ressort 181.
Le mouvement ascendant de la coulisse 179 (fig. 17) fait bas culer le levier 183 dans le sens senestrorsum, et fait basculer le levier 186 dans le sens contraire, de manière à livrer le bras contac teur<B>189</B> à l'action du ressort 191, ce qui entraîne le bras contacteur 189 dans le sens dextrorsum, en même temps que le levier 186, jusqu'à ce que le plot de contact fixé sur le bras contacteur 189 vienne en contact avec le plot de contact 192, pour fermer le circuit aboutissant au moteur électrique 129, lequel alors entraîne l'arbre 130 (fig. 16)
dans le sens dextrorsum. Ce mouvement de l'arbre 130 et du pignon<B>131</B> entraîne la roue dentée 132 et le rochet d'entraînement 134 dans le sens senestrorsum, jusqu'à ce que la dent du rochet d'entraînement s'engage avec la dent du cliquet d'embrayage 135. Ce dernier, et l'embrayage 136, tournent alors d'un même mouvement avec l'embrayage 132 et, par l'intermédiaire de la roue dentée 137, entraînent l'arbre à cames principal 138 dans le sens dextrorsum, afin de provoquer le fonctionnement de la caisse.
Lorsque l'arbre à cames principal 138 arrive près de la fin d'une révolution dans le sens dextrorsum, un galet 196 (fig. 15), porté par un disque 195 fixé sur l'arbre à cames prin cipal, vient en contact avec un nez 197, d'un bras 198 fixé au levier 150, et actionne le bras 198 et le levier 150 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 154.
Ce mouvement de retour du levier 150 actionne le bras 148, l'arbre de déclenchement 147 et le bras 146 (fig. 16) dans le sens senestrorsum, obligeant le bras 146 à ramener les bras 144 et 141 dans l'autre sens, de sorte que la surface d'arrêt prévue sur le bras 141 vient se placer sur le trajet de l'épaulement 140 du cliquet d'em brayage 135.
Le contact de l'épaulement 140 avec le bras 141 fait basculer le cliquet d'em brayage 135 dans le sens dextrorsum, ce qui le dégage des dents du rochet d'entraînement 134, et déconnecte la roue dentée 136 de la roue dentée 132, mettant ainsi fin au fonc tionnement de la caisse après que l'arbre à cames principal 138 a effectué un tour complet dans le sens dextrorsum. Le mouvement de retour de l'arbre de déclenchement 147 et de la manivelle 159 (fig. 12) amène l'ergot 158 de celle-ci derrière l'extrémité du cliquet de déclenchement 156, et le ressort 170 agit alors pour ramener le cliquet de déclenchement sur le trajet de l'ergot 158,
retenant l'arbre de déclenchement 147 en position de retour. Les temps auxquels se produisent les mouvements de déclenchement et de retour de l'arbre de déclenchement 147 sont indiqués dans la case 14 du diagramme de la fig. 51.
Un mécanisme permet de retenir l'inter rupteur de moteur fermé après que l'arbre de déclenchement 147 a été ramené, ceci afin que le moteur continue à fonctionner, pendant une durée suffisante pour déconnecter complète ment le cliquet d'embrayage 135, et pour que ce dernier, et les pièces connexes, se trouvent dans la position exacte qui est prévue pour leur repos (fig. 16), laquelle position est déterminée par le fait qu'un épaulement du cliquet d'em brayage 135 vient en contact avec un ergot d'arrêt 199, fixé dans la roue dentée 136.
Ce mécanisme comprend un ergot 200 (fig. 16) fixé à la roue dentée 137, et qui coopère avec une arête-came 201 de l'un des bras d'un levier 202 pivotant sur l'arbre 151, ledit bras étant attiré dans le sens senestrorsum par un ressort 203, pour maintenir l'arête-came 201 en contact élastique avec l'ergot 200.
Vers le début de la rotation de la roue dentée 137 dans le sens dextrorsum, l'ergot 200 vient se placer derrière le point haut de l'arête-came 201, ce qui permet au ressort 203 de faire basculer le levier 202 dans le sens senestrorsum, afin d'amener une arête de blo cage 204 en forme d'arc de cercle, que présente un bras ascendant dudit levier, sur le trajet d'un ergot 205 fixé au levier 176, lequel, comme expliqué précédemment, a été basculé dans le sens senestrorsum par le chemin de came 174, de manière à fermer le bras inter rupteur 189 (fig. 17).
Un dégagement ménagé dans le chemin de came 174 permet au levier 176 d'être retenu dans sa position atteinte par son mouvement senestrorsum par le levier 202, lorsque le segment 173 et l'arbre de déclen chement 147 sont ramenés dans le sens senes- trorsum vers la fin d'une opération, comme expliqué précédemment. Par conséquent, le moteur 129 continue à fonctionner jusqu'à ce que l'ergot 200, en coopération avec l'arête- came 201, ramène le levier 202 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 203, afin d'amener l'arête de blocage 204 hors du trajet de l'ergot 205.
Le ressort 181 ramène alors immédiatement le levier 176 dans le sens senestrorsum, afin d'ouvrir le bras interrupteur 189, et mettre ainsi fin au fonctionnement du moteur électrique 129. Une portion angulaire de l'arête-came 201 (fig. 16), en coopération avec l'ergot 200, et sous l'influence du ressort relativement puissant 203, retient élastiquement les roues dentées 137 et 136, et le cliquet d'embrayage 135, dans leur position normale de repos, représentée dans la fi-. 16.
Ainsi, le levier 202 a la double mission de retarder l'ouverture de l'interrupteur du moteur 129, et de fonctionner comme dispositif de retour en position d'origine, afin d'assurer que le cliquet d'embrayage 135 soit complètement dégagé, et maintenu dégagé, et que l'arbre à cames prin cipal 138 soit maintenu en position de repos. <I>Mécanisme de non-répétition</I> Un mécanisme relativement simple et effi cace de non-répétition est prévu pour empêcher les opérations de répétition de la caisse, dans le cas où l'une quelconque des touches de commande 111 à 115 aurait été par inadver tance maintenue en position enfoncée à la fin du fonctionnement de la caisse.
Sur l'arbre 157 (fig. 12) est monté fou un cliquet de non-répétition 206, qui porte un ergot 207, maintenu en contact élastique avec un épaulement du cliquet de déclenchement 156, grâce à un ressort 208, tendu entre le cliquet de déclenchement 156 et le cliquet de non-répétition 206. Lorsque le cliquet 156 est basculé dans le sens senestrorsum, lors de l'enfoncement de l'une quelconque des touches de commande 111 à 115, le ressort 208 entraîne le cliquet de non-répétition 206 vers le bas, d'un même mouvement avec le cliquet de déclenchement 156, jusqu'à ce que l'extré mité extérieure du cliquet 206 vienne reposer sur l'ergot 158, ce qui met fin au mouvement.
A ce moment, le ressort 208 est tendu.
Si la touche de commande (111 à 115) est maintenue en position enfoncée à la fin du fonctionnement de la caisse, le mouvement de retour dans le sens dextrorsum de la plaque de déclenchement 166 de la caisse, et du cliquet de déclenchement 156 se trouve empêché.
Ce pendant, dans ce cas, l'opération de répétition de la caisse est empêchée par le cliquet de non- répétition 206, qui descend brusquement, sous l'action du ressort 208, lorsque l'ergot 158 dépasse son extrémité extérieure, au moment du mouvement de retour de l'arbre de déclen chement 147, et qui vient se placer sur le trajet de l'ergot 158 afin d'empêcher le mou vement de libération dans le sens dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147.
Lorsque l'on cesse d'appuyer sur la touche enfoncée (111 à 115), le ressort correspondant 168 (fig. 12) ramène immédiatement ladite touche vers le haut, ce qui fait que l'ergot 164, en coopéra tion avec l'encoche incurvée 165, aide le res sort 170 à ramener la plaque de déclenchement 166 de la caisse, le cliquet de non-répétition 206, et le cliquet de déclenchement 156, dans le sens dextrorsum, jusqu'à leurs positions nor males.
Ce mouvement de retour des cliquets 206 et 156 dégage l'extrémité extérieure du cliquet de non-répétition 206 de l'ergot 158, et amène l'extrémité du cliquet de déclenche ment 156 sur son trajet, de manière à repérer l'arbre de déclenchement 147 en position de repos et à conditionner le mécanisme de dé clenchement de la caisse en vue d'une opéra tion ultérieure. Le mouvement de déclenche ment de la plaque 166 dans le sens senestror- sum, au moment de l'enfoncement de l'une quelconque des touches de commande (111 à 115), amène une arête de blocage 210 (fig. 12) sur le trajet de l'ergot 164 de chacune des tou ches de commande non enfoncées, afin de blo quer celles-ci pendant toute la durée du fonc tionnement.
<I>Touches de montants</I> <I>et mécanismes</I> différentiels <I>correspondants</I> Les touches de montants<B>110</B> (fig. 1 et 4) coulissent dans des fentes d'un bâti des touches 212. Chaque touche 110 est attirée vers le haut et maintenue en position non enfoncée par un ressort compressible 213, qui entoure l'extrémité inférieure de la tige de chacune desdites touches. Chacune des touches 110 porte un ergot 214 qui coopère avec un crochet ménagé dans une détente de verrouillage 215 montée de manière à pouvoir basculer sur les extrémités de biellettes 216 et 217 qui, à leur tour, pivotent en 218 et 219 sur le bâti de touches 212.
Un ressort 220 attire la détente de blocage 215 vers le haut (fig. 4) afin que les côtés des crochets de la détente viennent normalement en contact élastique avec leurs ergots correspondants 214, fixés sur les touches de montants 110.
Si l'on enfonce l'une quelconque de ces touches, son ergot 214, en coopération avec le côté du crochet correspondant, déplace la détente de verrouillage 215 vers le bas (fig. 4), et ce mouvement fait basculer la biellette 217 dans le sens dextrorsum, de manière à amener une arête inférieure d'un prolongement des cendant 225 de celle-ci sur le trajet d'une oreille 226 d'un bras 227 fixé sur l'arbre de déclenchement 147, en vue de bloquer le mou vement de déclenchement du bras et de l'arbre 147 dans le sens dextrorsum, lorsqu'une touche de montants 110 est enfoncée partiellement.
L'enfoncement complet d'une touche 110 amène une arête supérieure plate de l'ergot 214 au-delà de l'épaulement du crochet cor respondant, de manière à libérer la détente de verrouillage 215, et à la laisser libre de subir l'action du ressort 220, ce qui fait immé diatement revenir la détente de verrouillage vers le haut, en vue de verrouiller le crochet au-dessus de l'arête plate de l'ergot 214, et de retenir la touche de montants 110 en posi tion enfoncée, contre l'action du ressort 213. En même temps, la biellette 217 revient dans le sens senestrorsum, en vue d'écarter le pro longement descendant 225 du trajet de l'oreille 226.
Le mouvement dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147 et du bras 227, lors d'un déclenchement ultérieur de la caisse, oblige l'oreille 226 à venir se placer sur le trajet d'une arête en arc de cercle du prolongement des cendant 225 (fig. 4), afin d'empêcher le mou vement descendant de la détente de verrouil lage 215. Ainsi, la touche 110 enfoncée est verrouillée en position enfoncée et, simultané ment, les touches non enfoncées ne peuvent être enfoncées pendant le fonctionnement de la caisse.
Le mouvement de retour, dans le sens senestrorsum, de l'arbre de déclenchement 147 et du bras 227, vers la fin du fonctionnement, oblige l'arête externe du bras 227 à venir en contact avec un ergot 228 de la biellette 217, et à faire basculer celle-ci dans le sens dextror- sum, afin de déplacer la détente de verrouillage <B>215</B> vers le bas, contre l'action du ressort 220, ce qui dégage le crochet de la détente 215 de l'arête plate de l'ergot 214 de la touche de montants 110 qui a été enfoncée. Celle-ci est libérée et revient, sous l'action de son ressort 213, en position non enfoncée.
En cas de besoin, la touche de montants 110 peut être libérée, avant que la caisse ne fonctionne, par la manoeuvre manuelle de la touche de rappel 116 (fig. 1 et 15) disposée dans le bâti des touches 230. L'enfoncement de la touche de rappel 116 (fig. 15) oblige son ergot 231, en coopération avec une arête supérieure d'un segment 232 pivotant en 233 sur le bâti latéral gauche 101,à basculer le segment 232 dans le sens dextrorsum, ce qui amène un ergot 234 de celui-ci, en coopération avec une arête plate d'une coulisse 235, se déplaçant dans le bâti de touches 230,
grâce à trois fentes coopérant avec trois ergots 236 fixés au bâti, à déplacer la coulisse vers le bas, contre l'action d'un ressort 237, tendu entre la coulisse 235 et le bâti des touches 230. Le mouvement descendant de la coulisse 235 fait qu'une arête-came 238 coopère avec un galet 239 monté sur l'extrémité supérieure d'un bras 240 fixé sur l'arbre de déclenchement 147, et bascule le bras 240 et l'arbre de déclen chement 147, dans le sens senestrorsum, de la position normale à la position correspondant à la position de retour complet de l'arbre de déclenchement 147, comme expliqué plus haut à l'occasion du mécanisme de déclenchement de la caisse.
Le mouvement dans le sens senestrorsum de l'arbre de déclenchement 147 (fig. 4) et du bras 227 fait que ce dernier vient en contact avec l'ergot 228, pour faire basculer la biellette 217 dans le sens dextrorsum, mou vement qui déplace la détente de verrouillage 215 vers le bas contre l'action du ressort 220, ce qui dégage le crochet de l'ergot 214 de la touche de montants enfoncée, libérant cette dernière qui, sous l'action du ressort 213, re- vient vers le haut en position non enfoncée.
Le mouvement dans le sens dextrorsum de l'arbre de déclenchement 147 (fi-.<B>15)</B> et du bras 240, en vue de déclencher la caisse, oblige le galet 239 à se placer au-dessous d'une arête en arc de cercle 241, du rebord de la coulisse 235, afin de maintenir cette dernière dans sa position haute, et ainsi de verrouiller la touche de déclenchement 116, et l'empêcher de fonctionner à ce moment-là.
L'ergot 231 de la touche de déclenchement 116 s'engage dans une fente 242 d'une plaque 243, fixée au bâti latéral de gauche 101, et empêche que ladite touche ne soit tordue pen dant qu'elle est enfoncée, et qu'en conséquence le frottement de cette touche contre son sup port ne soit augmenté, ce qui risquerait de rendre difficile la manoeuvre de ladite touche.
Les extrémités inférieures des tiges de touches 110 (fig. 4) sont disposées pour coopé rer avec une saillie 246 d'une pièce différen tielle primaire 247, montée folle sur un arbre 248 qui tourillonne dans les bâtis principaux de la caisse. A la pièce différentielle primaire 247 est associée une pièce différentielle secon daire 249, également montée folle sur l'arbre 248.
Les pièces différentielles primaire et secondaire 247 et 249 sont actionnées par une barre universelle 250 supportée entre deux bras analogues 251 (voir aussi fig. 6), calés sur l'arbre 248, la barre universelle passant à tra vers et coopérant avec une ouverture 252 de la pièce primaire 247, et avec une ouverture correspondante 253 de la pièce secondaire 249.
Les pièces différentielles primaire et secon daire 247 et 249 sont espacées l'une de l'autre par une plaque d'écartement 254 (fig. 6), mon tée folle sur l'arbe 248, et possédant un alé sage qui s'emmanche à frottement doux sur la barre universelle 250, de sorte que la plaque d'écartement 254 se déplace d'un même mou vement avec la barre universelle, lorsque celle- ci oscille en arrière et en avant, pour mettre en position les pièces différentielles primaire et secondaire 247 et 249, comme expliqué plus loin.
Sur l'arbre 248, à côté du bras gauche 251 (fig. 6 et 8), se trouve une roue dentée 255, dont les dents engrènent avec des dents d'un prolongement d'un segment 256, monté fou sur l'arbre 151, et comportant des galets 257 et 258 qui coopèrent avec les péri phéries de cames jumelées 259 et 260 fixées sur l'arbre à cames principal 138. La rotation de cet arbre et des cames 259 et 260 oblige le segment 256 à faire osciller l'arbre 248 et la barre universelle 250 d'abord dans le sens dextrorsum (fig. 8), puis en arrière jusqu'à la position normale, décrivant un angle d'environ 90 à chaque fonctionnement de la caisse, selon ce qui est indiqué dans la case 7 du diagramme des temps de la fig. 51.
La pièce différentielle secondaire 249 (fig. 4) comporte, à sa péri phérie, des dents qui engrènent avec les dents d'un pignon 261, monté fou sur un arbre 262 supporté dans les bâtis principaux latéraux 100 et 101, pignon qui engrène avec les dents d'un secteur denté 263, comportant des dents internes qui portent sur le pourtour d'un disque 264 supporté par un arbre 265, lequel à son tour est supporté par les bâtis principaux laté raux 100 et 101. Les dents internes du secteur denté 263 (fig. 4) engrènent avec un pignon 266 qu'elles entraînent, et le pignon<B>-266,</B> à son tour, entraîne un arbre carré 267 supporté par des disques semblables au disque 264.
D'autres pignons calés sur l'arbre carré 267 engrènent avec des secteurs dentés semblables au secteur denté 263 (fig. 4) et les entraînent, et ces secteurs, à leur tour, entraînent des roues à caractères correspondantes, destinées à imprimer des marques sur un matériau à ticket, sortant de la caisse, et - sur une bande de contrôle à la manière connue.
Des dents 268 dé la périphérie supérieure du secteur denté 263 engrènent avec un pignon correspondant 269, solidaire de l'indicateur antérieur 120, monté fou sur un arbe 270 supporté par les bâtis auxiliaires 102 et 103 (fig. 6). Un indicateur postérieur (non repré senté) est mis simultanément en position grâce au pignon 266 calé sur l'arbre carré 267 et à des secteurs dentés correspondants, sem blables au secteur denté 263, de la manière connue.
Une fois que la pièce différentielle pri maire 247 (fig. 4) a été mise en position, sous l'influence de la touche de montants<B>110</B> enfoncée, et que la pièce secondaire 249 a été ramenée à la position de zéro, comme expliqué plus loin, les deux pièces sont embrayées en semble par un pignon d'embrayage 272 (fig. 4 et 7) monté fou sur une tringle 273 supportée par trois bras parallèles 274 calés sur l'arbre 157. Les pignons d'embrayage 272 demeurent en prise à la fin du fonctionnement de la caisse.
Sur le bras central 274 (fig. 7) est articulée l'extrémité supérieure d'une bielle 275, dont l'extrémité inférieure est articulée à un levier- came 276, monté fou sur l'arbre 151, et por tant des galets 277 et 278 qui coopèrent avec le pourtour de cames jumelées 279 et 280, calées sur l'arbre à cames principal 138.
L'enfoncement de l'une des touches de montants 110 (fig. 4) amène l'extrémité infé rieure de cette touche sur le trajet de la saillie 246 de la pièce différentielle primaire 247, de sorte que la caisse est déclenchée, lors de l'enfoncement d'une des touches de commande 111 à 115 (fig. 12), de la manière qui a été expliquée précédemment.
Au début du fonc tionnement de la caisse, les cames 279 et 280, fonctionnant aux moments indiqués dans la case 5 du diagramme de la fig. 51, obligent le levier-came 276 et la bielle 275 à faire bas culer les bras 274, l'arbre 157, et la tringle 273 dans le sens dextrorsum, afin de dégager les dents du pignon d'embrayage 272 des dents correspondantes des pièces différentielles pri maire et secondaire 247 et 249.
Au moment même où le pignon 272 se trouve dégagé des pièces différentielles, ses dents viennent en prise avec une dent d'alignement 282 (fig. 4 et 7) d'un bras 283 calé sur un arbre 284 supporté par le bâti de la caisse, afin de main tenir le pignon en question à l'alignement des dents correspondantes des pièces différentielles.
Immédiatement après que le pignon d'em brayage 272 a été dégagé, la barre universelle 250 (fig. 4 et 8), fonctionnant sous l'influence des cames 259 et 260 et aux moments indiqués dans la case 7 du diagramme de la fig. 51, commence son mouvement initial dans le sens dextrorsum. Un ressort 285 (fig. 4), relative ment puissant, tendu entre la pièce différen- belle primaire 247 et une tringle fixe supportée dans le bâti de la caisse, attire la pièce pri maire 247 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir l'extrémité arrière de la fente 252 en contact élastique avec la barre universelle 250.
En conséquence, la pièce primaire 247 est lâchée dans le sens dextrorsum par la barre universelle 250, jusqu'à ce que la saillie 246 vienne en contact avec l'extrémité de la touche de montants 110 enfoncée, afin de donner à la pièce primaire 247 une position correspon dant à la valeur de ladite touche.
La barre universelle 250 continue son mouvement dans le sens dextrorsum, mouvement pendant lequel elle vient en prise avec l'extrémité antérieure de la fente 253 ménagée dans la pièce diffé- rentielle 249, et entraîne celle-ci, ainsi que le mécanisme connexe y compris l'indicateur correspondant 120 et les roues à caractères, de la position acquise précédemment à leur posi tion normale de repos.
Le pignon d'embrayage 272 (fig. 4) se trouve maintenant remis en prise avec les dents des pièces primaire et secondaire 247 et 249 afin de coupler celles-ci en vue d'un mouve ment commun. Le mouvement de retour, dans le sens senestrorsum, de la barre universelle 250 (fig. 4 et 8), fait que cette dernière vient en contact avec l'extrémité arrière de la fente 252 de la pièce primaire différentielle 247, et entraîne cette dernière et, par l'intermédiaire du pignon 272, la pièce différentielle secon daire 249, dans le sens senestrorsum d'un même mouvement,
afin de ramener la pièce primaire 247 à la position de zéro, représentée à la fig. 4, et de mettre la pièce secondaire 249, et le mécanisme associé, dans une posi tion correspondant à la valeur de la touche de montants 110 enfoncée.
Lorsque la caisse est actionnée, sans qu'au cune des touches de montants n'ait été enfoncée dans la rangée considérée, une barre 286 d7ar- rêt à zéro (fig. 4 et 9) est automatiquement amenée sur le trajet de la saillie 246, au commencement de l'opération, et maintient la pièce différentielle primaire 247 en position de zéro, cette dernière à son tour mettant la pièce différentielle secondaire 249, l'indicateur cor= respondant et les roues à caractères en position de zéro.
L'enfoncement d'une touche de mon tants 110 oblige la barre d'arrêt à zéro 286 à être verrouillée en position inactive, de telle sorte qu'elle ne puisse pas être amenée sur le trajet de la saillie 246.
L'extrémité intérieure de la barre d'arrêt à zéro (fig. 4 et 9) est guidée dans une fente du bâti de touches 212, tandis que son extré mité extérieure comporte une fente qui che vauche un ergot 219 fixé à ce bâti de touches. Un ressort 290 attire la barre d'arrêt à zéro 286 vers l'intérieur afin de maintenir normale ment un ergot 287 porté par ladite barre 286, en contact élastique avec un prolongement su périeur d'un bras 288 de contrôle de barre d'arrêt à zéro, monté fou sur un arbre 284, et comportant une fente 289 qui s'engage sur un ergot 291 du bras 227.
Le mouvement de libération, dans le sens dextrorsum, du bras 227, amène l'ergot 291 à descendre dans un dégagement de la fente 289, afin de libérer le bras de contrôle 288 et la barre d'arrêt à zéro 286, et les livrer à l'action du ressort 290 qui, immédiatement, déplace la barre d'arrêt à zéro 286 vers l'intérieur, jusqu'à la position représentée en pointillé en fig. 9, position dans laquelle elle est sur le trajet de la saillie 246 (fig. 4 et 8), afin de retenir la pièce différen tielle primaire 247 en position de zéro lors qu'aucune touche de montants 110 n'est en foncée.
Le mouvement de retour dans le sens senestrorsum du bras 227, du fait que l'ergot 291 coopère "avec la fente 289, oblige le bras de contrôle 288 à ramener la barre d'arrêt à zéro 286 vers l'extérieur, contre l'action du ressort 290, jusqu'à la position normale repré sentée en traits pleins.
L'enfoncement d'une touche de montants <B>110</B> (fig. 4 et 9) fait que l'ergot 214 coopère avec une languette fixée à une plaque de com mande 221, laquelle est montée pivotante sur des bielles 222 et 223, articulées en 218 et 219, et déplace la plaque de commande 221 vers le bas contre l'action d'un ressort 224. Le mouvement descendant de la plaque de commande 221 déplace la bielle 223 vers le bas elle aussi, de sorte qu'une fente incurvée 293, ménagée dans un prolongement arrière en forme de crochet de celle-ci, vient se verrouiller sur un ergot 294 fixé à la barre d'arrêt à zéro 286, de manière à retenir cette dernière dans sa position inefficace.
Dans les opérations de total et de sous- total, un mécanisme commandé par le levier de total 117 (fig. 1), décrit plus loin, retient toutes les barres d'arrêt à zéro 286 dans leur position extérieure inefficace, de telle sorte que les pièces différentielles primaires 247 soient libres d'être mises en position, sous l'influence des roues correspondantes du totalisateur choisi, lorsque lesdites roues tournent en sens rétro grade, pour revenir à la position de zéro sous l'influence des pièces différentielles primaires 247.
<I>Totalisateurs</I> La caisse représentée est pourvue de deux groupes de roues de totalisateurs, un groupe constituant un totalisateur d'articles destiné à accumuler le montant total des divers articles d'une opération à articles multiples, et l'autre constituant un totalisateur général, destiné à recevoir les sommes recueillies sur le totalisa teur d'articles à la fin d'une opération à articles multiples, et à recevoir directement le montant des articles dans les opérations à un seul article.
Le totalisateur d'articles comprend une série de roues 296 correspondant aux unités des divers ordres (fig. 4 et 32 à 36), et le tota lisateur général comprend une série de roues semblables 297, disposées à une légère dis tance des roues correspondantes du totalisateur d'articles 296, les deux séries de roues pouvant tourner sur un manchon 298. Les roues 296 et 297 des divers ordres sont écartées les unes des autres par des colliers d'espacement 295, et par un collier de déplacement 307, monté fou sur le manchon 298, de manière à être correctement alignées avec les pièces différen tielles primaires 247, lorsqu'elles sont sélection nées.
Le manchon 298 peut coulisser sur un arbre 299, monté dans un bâti coulissable de totalisateur 300, comprenant des plaques ter- minales semblables 301 et 302, maintenues écartées l'une de l'autre par l'arbre 299 et par un arbre 303. Le bâti de totalisateur dépla- çable 300 est supporté, en vue de pouvoir se déplacer, grâce aux arbres 299 et 303 qui tra versent des fentes parallèles pratiquées dans les bâtis de support de totalisateur de droite et de gauche 304 et 305 (fig. 36), à leur tour fixés respectivement au bâti latéral de droite <B>100</B> et au bâti latéral de gauche 101.
<I>Mécanisme de déplacement de totalisateur</I> Un mécanisme est à même de provoquer le déplacement du manchon 298 (fig. 4, 22, 33 et 36) latéralement sur l'arbre 299, en vue d'aligner l'une ou l'autre série de roues de tota lisateurs 296 ou 297 avec les pièces primaires différentielles 247, de telle sorte qu'elles puis sent être en prise avec ces pièces ou en être dégagées au moment voulu, selon le type d'opé ration que la caisse doit exécuter.
Un collier de déplacement 307 (fig. 22 et 36) comporte une gorge annulaire dans laquelle s'engagent les deux branches d'une fourchette 308 de déplacement de totalisateur, fixée à un moyeu 309 monté fou sur un arbre 311, lequel peut se déplacer latéralement dans les bâtis de support de totalisateur 304 et 305. Le moyeu 309 et la fourchette 308 s'ajustent exactement entre des colliers 310 fixés sur la tringle 311, de telle sorte qu'ils se déplacent latéralement à l'unisson.
Sur l'extrémité de droite de l'arbre 311 est fixé un bloc de dépla cement 312, comportant un prolongement des cendant muni d'une encoche qui s'engage libre ment sur une portion réduite d'un ergot 313 fixé au cadre de support de totalisation 304 (fig. 36) de manière à maintenir le bloc et la tringle 311 et les empêcher de tourner. Le bloc 312 comporte un galet 314 monté sur une surface supérieure plate de celui-ci, et en prise avec une gorge de déplacement hélicoïdale 315, creusée dans un tambour-came 316 monté fou sur un pivot 317 fixé au bâti de support de totalisateur 304. Solidaire du tambour-came 316, un pignon 318 engrène avec un secteur denté 319 (fig. 22), monté fou sur un pivot 320 du bâti latéral de droite 100.
Le secteur 319 porte un ergot 321 qui est maintenu en contact élastique avec un épaulement d'un bras de déplacement de totalisateur 322, monté fou sur le pivot 320, grâce à un ressort 323 tendu entre le segment 319 et le bras 322. Un prolongement supérieur du bras 322 porte un ergot 1323 en prise avec une fente d'un prolongement arrière d'un secteur de déplace ment de totalisateur 324, solidaire d'un moyeu monté fou sur l'arbre 248. Dans le pourtour du secteur 324 sont ménagées des encoches de déplacement 325 à 329, qui coopèrent avec les ergots 164 des touches de commande 111 à 115, respectivement, en vue de déplacer sélectivement l'un ou l'autre des deux totali sateurs et de les amener à l'alignement avec les pièces primaires différentielles 247.
Les ergots 164 des touches 111, 112 et 113, coopé rant avec les encoches 325, 326 et 327, mettent en position le secteur 324 par un mouvement senestrorsum, qui l'amène à la position repré sentée à la fig. 22, ce qui, par l'intermédiaire du bras 322 et du segment 319, met en posi tion le tambour-came 316 d'une manière cor respondante, et fait que la gorge 315 du tam bour, en coopération avec le galet 314, déplace le bloc 312 (fig. 36), la tringle 311 et la fourchette de déplacement 308 vers la gauche, de manière à aligner les roues 296 du totalisa teur d'articles avec les pièces différentielles pri maires 247, en vue d'être actionnées par celles-ci.
Par l'enfoncement de la touche 114 Article Unique (fig. 22), son ergot 164, en coopération avec l'encoche de déplacement 328, déplace le secteur 324 dans le sens dextrorsum ce qui, par l'intermédiaire du bras 322 et du secteur 319, fait tourner le tambour 316 dont la gorge 315, en coopération avec le galet 314, déplace le bloc 312, la tringle 311, la fourchette 308 et le manchon 298 vers la droiie (fig. 36) afin d'aligner les roues 297 du totalisateur de groupe ou général avec les pièces différentielles primaires 247, en vue d'être actionnées par ces dernières.
L'enfon cement de la touche Total Comptant 115 (fig. 22) fait que son ergot 164, en coopération avec l'encoche de déplacement 329, met d'abord en position le secteur 324, en vue d'aligner les roues 296 du totalisateur d'articles avec les roues différentielles primaires, pour être actionnées par ces dernières.
Cependant, les touches 115 contrôlent, de la même ma nière, un mécanisme qui fonctionne automati quement pendant l'opération de la caisse, en vue d'aligner les roues 297 du totalisateur de groupe avec les pièces différentielles primaires 247, vers la fin du fonctionnement, de sorte que les nombres recueillis sur le totalisateur d'articles pendant la première partie des opé rations de total au comptant, sont additionnés dans le totalisateur général, ou de groupe, pendant la dernière partie de l'opération.
L'ergot 164 de la touche 115 (fig. 23) coopère avec une encoche-came 331 d'un secteur 332 monté fou sur l'arbre 248 et attiré dans le sens senestrorsum par un ressort 333, en vue de maintenir normalement un doigt adjacent à l'encoche-came 331 en contact élastique avec l'ergot 164. Un prolongement arrière du sec teur 332 est articulé, par une bielle 334, à un bras de déplacement 335, pivotant vers son extrémité inférieure en 336 sur le secteur 319.
Une ouverture ménagée près de l'extré mité supérieure du bras de déplacement 335 comporte des décrochements 337, 338 et 339, qui coopèrent avec un ergot 340, lequel s'étend entre des portions en forme de secteurs, espa cées et de même contour, d'un bras 341 et d'une plaque 342, reliés à un moyeu qui lui- même est supporté de manière à pouvoir tour ner sur un pivot 343 fixé au bâti latéral de droite 100. La portion en forme de secteur du bras 341, et de la plaque 342, entoure étroi tement l'extrémité supérieure du bras de dépla cement 335, pour empêcher son déplacement latéral, de telle sorte que les décrochements 337, 338 et 339 coopèrent correctement avec l'ergot 340.
Un prolongement arrière du bras 341 (fi-. 22) est relié à l'extrémité supérieure d'une bielle 344, dont l'extrémité inférieure est articulée à un prolongement arrière d'un levier-came 345, monté fou sur l'arbre 151, et portant des galets 346 et 347 qui coopèrent, respectivement, avec les pourtours de cames jumelées 348 et 349 calées sur l'arbre à cames principal 138. Ces cames 348 et 349 agissent aux temps indiqués à la case 6 du diagramme de la fig. 51, afin de faire osciller le bras 341, et aligner l'une ou l'autre des deux séries de roues de totalisateur avec les pièces différen tielles primaires, comme expliqué plus loin.
Dans les opérations de Total Comptant , qui sont déclenchées par l'enfoncement de la touche de même nom 115 (fig. 1 et 22), il est désirable que le totalisateur d'articles soit vidé d'abord du montant des articles qui y ont été préalablement introduits sous l'influence de la touche 113 Articles Multiples<B> ,</B> et que le total de ces articles soit introduit dans le tota lisateur de groupe.
Pour effectuer ce type d'opération, l'enfoncement de la touche Total Comptant 115 oblige l'ergot 164, en coopé ration avec l'encoche de déplacement 329, à déplacer le secteur 324 dans le sens senestror- sum, pour entraîner le bras de déplacement de totalisateur 322 et le segment 319 dans le même sens et à l'unisson, afin d'aligner les roues 296 (fig. 36) du totalisateur d'articles avec les pièces différentielles primaires 247 (voir aussi fig. 4). Ainsi, le mouvement initial des pièces primaires fait tourner les roues 296 en sens inverse, jusqu'à zéro, mettant les pre mières dans une position correspondant au montant figurant dans les roues du totalisateur d'articles.
L'enfoncement de la touche 115 Total Comptant (fig. 23) oblige également l'ergot 164, en coopération avec l'encoche-came 331, à déplacer le secteur 332 dans le sens dextror- sum ce qui, par l'intermédiaire de la bielle 334, entraîne le bras de déplacement 335 d'un même mouvement afin d'amener 1e décroche ment 338 en alignement fonctionnel avec l'er got 340.
Cependant, étant donné que l'ergot 340 demeure dans sa position neutre centrale, représentée en fi-. 23, pendant la première partie d'une opération de total au comptant (comparer les cases 2 et 6 du diagramme de la fig. 51), la mise en position du bras de déplacement 335 n'interfère pas avec la sélec tion du totalisateur d'articles, en vue de son entraînement de la manière qui a été décrite plus haut. Après que les roues du totalisateur d'articles ont été remises à zéro, et avant le mouvement de retour des pièces primaires dif férentielles 247, l'ergot 340 (fig. 22 et 23) est basculé vers le bas sous l'influence des cames 348 et 349, de sa position neutre à sa position inférieure, représentée en trait mixte.
Pendant son mouvement de descente, l'ergot 340 entre en contact avec le décrochement 338 et déplace le bras 335 et le secteur 319 vers le bas, pour aligner les roues 297 (fig. 4 et 36) du totalisateur de groupe avec les pièces diffé rentielles primaires 247, avant le mouvement de retour des pièces différentielles primaires 247, lequel mouvement fait tourner les roues du totalisateur afin d'y additionner le montant recueilli sur le totalisateur d'articles pendant la première partie d'un fonctionnement de la caisse.
La partie inférieure élargie de l'encoche de déplacement 329 dans le secteur 324 (fig. 22) permet au secteur de se déplacer dans le sens dextrorsum, pendant la dernière partie du fonctionnement de la caisse, sous l'influence de l'ergot 340, comme expliqué plus haut, pour aligner les roues 297 du totalisateur de groupe avec les pièces différentielles primaires 247, tandis que la touche 115 Total Comptant demeure enfoncée.
Vers la fin d'une opération de total au comptant, le mouvement de retour, dans le sens dextrorsum du bras 341 et de l'ergot 340, fait que l'ergot 340 vient en contact avec la partie supérieure de l'ouverture dans le bras 335, et ramène le bras, le secteur 319, le bras 322 et le secteur 324, en sens inverse jusqu'à la position normale, dans la quelle les roues du totalisateur d'articles sont à nouveau à l'alignement des pièces différen tielles primaires 247, et dans laquelle position l'ergot 164 de la touche 115 est à l'alignement de la partie ouverte de l'encoche 329. De la sorte, lorsque la touche 115 est automatique ment libérée, vers la fin des opérations de total au comptant, elle remonte par son ressort jus qu'à la position non enfoncée.
Après que le bras 335 et le secteur 324 ont été ramenés, les cames jumelées 348 et 349 ramènent le bras 341 et l'ergot 340 à sa position normale neutre (case 6, fig. 51), position dans laquelle l'ergot 340 ne s'oppose pas au mouvement sélecteur du bras 335, lors de l'enfoncement de l'une des touches de commande 111 à 115. Le retour de la touche 115 Total Comptant à la position non enfoncée (fig. 23) libère le secteur 332 à l'action du ressort 333, qui ra mène le secteur 332 et le bras 335, dans le sens senestrorsum, jusqu'à la position normale, afin d'amener le décrochement 337 de total d'articles de l'ouverture du bras 335 en ali gnement fonctionnel avec l'ergot 340.
La liaison élastique, réalisée entre le sec teur 319 et le bras 322 (fig. 22) par le ressort 323, permet au bras 335 et audit secteur 319 d'être ramenés dans le sens senestrorsum, vers la fin d'un fonctionnement, par l'ergot 340, ainsi que cela est expliqué plus haut, même si le secteur 324 et le bras 322 se trouvent retenus dans leur position dextrorsum par le fait que l'on a retenu, par inadvertance, la touche de commande 114 Article Unique en position enfoncée à la fin du fonctionnement de la caisse, sans aucun danger d'endommager le mécanisme sélecteur de totalisateur.
La fig. 52 se rapporte à une variante dans laquelle un troisième totalisateur est incorporé, pour être utilisé comme totalisateur pour les articles déboursés ou Dépenses . Une touche 1111 marquée Dépenses remplace alors la touche 111 Taxe de la première forme d'exécution.
Le secteur 332 (fig. 52) diffère de la forme représentée en fig. 23 en ce qu'il est allongé de manière à présenter une arête-came 1331, avec laquelle un ergot 1164 fixé à la tige de la touche<B>1111</B> Dépenses<B> </B> peut coopérer, d'une manière semblable à celle qui a été déjà décrite pour la touche 115 Total Comptant .
Lorsque l'on établit la liste des articles dé boursés, ceux-ci sont enregistrés au moyen de la touche 113 Articles Multiples (fig. 1 et 22), sélectionnant ainsi les roues de totali sateur à articles multiples 296 (fig. 36), de la manière déjà décrite, en faisant basculer le secteur 324 (fig. 22) dans le sens senestror- sum.
Pour imprimer le total des articles débour sés, et pour transmettre ce total au troisième totalisateur, on enfonce la touche 1111 Dépenses (fig. 52), grâce à quoi la coopé ration de son ergot 1164 avec l'arête-came <B>1331</B> du secteur 332, fait basculer ce dernier suffisamment dans le sens dextrorsum pour placer le décrochement 339 du bras 335 sur le trajet de l'ergot 340.
Lorsque ce dernier descend, sous l'influence des cames 348 et 349, comme expliqué précédemment, le bras 335 et le secteur 319 sont basculés dans le sens dextrorsum d'une façon suffisante pour sélec tionner le troisième totalisateur, dont les roues se trouveraient à la gauche des roues de tota lisateur de groupe 297 (fig. 36), pour recevoir le total recueilli dans les roues du totalisateur d'articles multiples 296.
Dans cette variante, l'encoche 325 du sec teur 324 (fig. 22) serait entaillée d'une façon semblable à celle de l'encoche 329, de manière à permettre la continuation d'un mouvement automatique, dans le sens dextrorsum, du secteur 324, tandis que la touche 1111 Dépenses (fig. 52) est encore en position enfoncée.
Un prolongement antérieur, en forme de crochet, du bras 335 (fig. 22 et 23), comporte une arête de commande 351 qui coopère avec un ergot 352 fixé au bâti latéral de droite 100, pour empêcher tout déraillement du bras 335 lorsque celui-ci est déplacé vers le bas sous l'influence de l'ergot 340, en coopération avec l'un ou l'autre des décrochements 338 et 339, comme expliqué plus haut.
Pour empêcher l'enfoncement des deux touches 111 et 113 (fig. 22) en même temps, un dispositif comprend une coulisse incurvée 353 pouvant se déplacer sur le secteur 324 grâce à deux fentes concentriques en coopéra tion avec des ergots 354 et 355 fixés au sec teur 324.
Des prolongements ascendants de la coulisse 353 comportent des arêtes de com mande 356 et 357 qui coopèrent, respective ment, avec les ergots 164 de la touche 111 Taxe et de la touche 113 Articles Mul tiples , de sorte que lorsque l'une quelconque de ces deux touches est enfoncée, la coulisse est déplacée jusqu'à une position dans laquelle l'arête de contrôle, coopérant avec l'ergot 164, bloque l'enfoncement de l'autre touche.
<I>Mécanisme différentiel des</I> transactions Les touches de commande 111 à 115 (fi-. 1 et 12) sont pourvues d'un mécanisme différentiel, analogue à tous points de vue au mécanisme différentiel des montants, repré senté en fig. 4 et décrit ci-dessus. Ce méca nisme différentiel a pour but de mettre en position des indicateurs et des roues à carac tères correspondants selon la touche de com mande qui a été enfoncée, afin d'indiquer et d'inscrire un symbole destiné à identifier le type d'opération à exécuter.
L'enfoncement de l'une des touches de commande 111 à 115 (fig. 12) déplace l'extré mité inférieure de la touche et l'amène sur le trajet d'une saillie 359 d'une pièce différentielle primaire 360 de transaction montée folle sur l'arbre 248, et attirée dans le sens dextrorsum par un ressort 361 de manière à se tenir en contact élastique avec la barre universelle 250.
Sur l'arbre 248 tourne, à côté de la pièce dif férentielle primaire 360, une pièce différen tielle secondaire correspondante 362, compre nant des dents d'engrenage qui engrènent avec un pignon 363 monté fou sur l'arbre 262, et solidaire d'un autre pignon 364 (voir aussi fig. 6), qui engrène avec un secteur 365, sem blable au secteur denté 263 (fig. 4) pour la rangée des montants, et relié par un train d'en grenages analogue à l'indicateur des trans- actions 121 (fig. 1) et à des roues de carac tère de transaction correspondantes.
Le mouvement initial, dans le sens dextror- sum, de la barre universelle 250 (fig. 12 et case 7 de la fig. 51) permet au ressort 361 d'entraîner la pièce différentielle primaire 360 d'un même mouvement, jusqu'à ce que la saillie 359 entre en contact avec la tige de la touche de commande<B>111</B> à<B>115</B> enfoncée.
La continuation de mouvement de la barre universelle 250 ramène la pièce différentielle secondaire 362, l'indicateur et les roues à caractères associées, jusqu'à leur position nor male, de la manière expliquée à propos des rangées de montants (fig. 4). Avant le mou- vement de retour, dans le sens senestrorsum, de la barre universelle 250, un pignon d'em brayage des transactions 366, semblable aux pignons 272 (fig. 7) est engagé par des dents correspondantes des pourtours de la pièce dif férentielle primaire 360 et de la pièce diffé rentielle secondaire 362, afin de bloquer celles-ci ensemble en vue d'un même mouve ment, de la manière qui a été expliquée pré cédemment.
Le pignon d'embrayage 366 est supporté de manière à pouvoir tourner sur un pivot 367 (fig. 13) fixé à un bras 368 calé sur l'arbre 157, en vue de se déplacer solidairement avec les pignons d'embrayage des montants 272 (fig. 7), sous l'influence des carnes 279 et 280 (case 5 de la fig. 51), comme expliqué à propos du mécanisme différentiel des montants.
Une fois que le pignon 366 d'embrayage a été engagé, comme expliqué ci-dessus (fig. 12), le mouvement de retour de la barre universelle 250 recueille la pièce différentielle de trans action primaire 360, à la position où elle avait été mise, et la ramène à sa position de repos et, ce faisant, met proportionnellement en posi tion la pièce secondaire 362 qui, à son tour, met en position l'indicateur et les roues à caractère correspondants.
Le pignon d'embrayage 366 (fig. 12) de meure en prise avec les dents des pièces 360 et 362 à la fin d'un fonctionnement, et en est dégagé tout au début de l'opération qui suit immédiatement.
Dans les opérations à articles multiples et de taxe, il est nécessaire de bloquer la touche 114 Article Unique (fig. 1 et 12) contre tout enfoncement, jusqu'à ce qu'une opération de Total Comptant ait été effectuée sous l'influence de la touche 115 Total Comptant<B> ,</B> en vue de recueillir le total de la vente dans le totalisateur d'articles, et de l'additionner dans le totalisateur général.
Sur la plaque de déclenchement 166 de la rangée des transactions est montée de manière coulissable une plaque 370 (fig. 12 et 13) com portant des saillies-cames 371 et 372 qui coopèrent, respectivement, avec les ergots 164 de la touche 113 Articles Multiples , et de la touche 111 Taxe . Ces saillies sont main- tenues en contact élastique avec les ergots 164 par le ressort 170, qui est tendu entre la plaque de déclenchement 166 et la plaque 370.
L'enfoncement de l'une ou l'autre des touches 111 ou 113 oblige son ergot. 164, coopérant avec la saillie-came correspondante, à déplacer la plaque 370 contre l'action du ressort 170, pour amener un doigt 373 de la plaque 370 au-dessous de l'ergot 164 de la touche 114 Article Unique , afin d'empêcher l'enfonce ment de cette dernière. Le mouvement dans le sens dextrorsum de la plaque 370 déplace une encoche 374 ménagée dans sa partie inférieure, et l'amène en face d'une dent d'un cliquet de retenue 375, monté fou sur un pivot 376 calé sur une plaque 377 en arc de cercle fixée au bâti 161 des touches de commande.
Un ressort de torsion 378 actionne immédiatement le cli- quet 375 de retenue dans le sens senestrorsum, pour amener sa dent en prise avec l'encoche 374, afin de retenir la plaque 370 dans sa position de verrouillage, jusqu'à ce que la libé ration du cliquet 375 de retenue soit effectuée par enfoncement de la touche 115 Total Comptant , pour une opération de total au comptant.
Le cliquet 375 de retenue comprend un prolongement 379 (fig. 13) en forme de cro chet, qui coopère avec un prolongement ana logue 380 pratiqué sur une coulisse 381 qui présente, dans son extrémité inférieure, une fente qui s'engage librement sur un ressaut 382 de l'arbre 348, et qui comporte une autre encoche s'engageant librement sur un ergot 383 du secteur 332.
L'enfoncement de la tou che Total Comptant à la fin d'une opéra tion d'articles, fait que son ergot 164 (fig. 13), en coopération avec l'encoche-came 331, bas cule le secteur 332 dans le sens dextrorsum ce qui, grâce à l'ergot 383, entraîne la coulisse 381 d'un même mouvement, et amène le pro longement 380 au-dessus du prolongement 379 du cliquet de retenue 375.
Au commencement d'une opération de total au comptant, le mou vement de dégagement, dans le sens dextror- sum, du bras 368 et du pignon 366 d'em brayage des transactions (case 5, fig. 51), oblige une encoche 384 ménagée dans un pro- longement ascendant du bras 368, en coopé ration avec un ergot 385 de la coulisse 381, à déplacer la coulisse vers l'intérieur. Ceci amène le prolongement 380 à venir en contact avec le prolongement 379, et à entraîner le cliquet 375 de retenue d'un même mouvement avec la coulisse 381, ce qui dégage la .dent du cliquet de retenue de l'encoche 374, et libère la plaque 370,
qui subit l'action du ressort 170 (fig. 12), lequel ramène immédiatement la pla que dans le sens senestrorsum à sa position normale représentée en fig. 12. Aligneurs <I>pouf les mécanismes différentiels</I> <I>et d'indication</I> Selon les fig. 4 et 12, il est prévu des mécanismes d'alignement pour les pièces dif férentielles primaires 247 et 360, pour les sec teurs dentés correspondants 263 et 365, et pour les indicateurs 120 et 121.
Ces mécanismes sont destinés à aligner les pièces en question dans les positions acquises, après qu'elles ont été mises en position sous l'influence des tou ches correspondantes dans les opérations d'ad dition, ou sous l'influence des roues de totali sateurs correspondantes dans les opérations de totalisation.
La barre universelle 250 (fig. 4, 6 et 8) traverse des trous exactement ajustés dans les plaques d'écartement 254 des pièces différen tielles primaire et secondaire, d'où il résulte que cette barre 250 entraîne les plaques 254 en arrière et en avant en même temps qu'elle. Dans des trous alignés correspondants des pla ques d'espacement 254 et par le bras de gauche 251 est soutenue une tringle 387, qui se dé place en même temps que la barre universelle 250 et les plaques 254 d'espacement.
Lorsque la tringle 387 arrive près de la fin de son mou vement initial dans le sens dextrorsum, elle vient en contact avec une arête 388 en arc de cercle d'un cliquet 389 de retenue, prévu pour chacune des pièces différentielles primaires 247 de montants (fig. 4 et 6), monté fou sur l'arbre 262, et fait basculer les cliquets 389 de retenue dans le sens dextrorsum, contre l'action des ressorts 390, afin de faire venir en contact une dent 391 de chacun des cliquets 389 de retenue avec un entredent correspondant des pièces différentielles primaires 247.
L'engagement des dents des cliquets 389 de retenue avec les pièces primaires différen tielles 247, tel qu'on vient de le décrire, a pour but de maintenir ces dernières et les empêcher de subir l'action de leurs ressorts 285, dans les opérations de totalisation, au cours desquelles les pièces différentielles pri maires sont mises en position sous l'influence des roues correspondantes du totalisateur choisi (fig. 4). On évite ainsi le risque que les pièces différentielles primaires 247 ne se déplacent légèrement, et ne quittent leur position, lorsque les roues de totalisateurs correspondantes sont dégagées juste avant le fonctionnement du mécanisme aligneur des secteurs dentés 263.
Le mouvement de retour, dans le sens senestror- sum, de la tringle 387 retire celle-ci des arêtes 388, afin de libérer les cliquets 389 de retenue, et leur laisser subir l'action des ressorts 390, qui ramènent les cliquets 389 de retenue dans le sens senestrorsum, jusqu'à ce qu'un doigt d'arrêt 392 de chacun des cliquets vienne en contact élastique avec un arbre 393 supporté par le bâti de la caisse, afin de dégager les dents 391 des dents des pièces différentielles primaires 247.
Les secteurs dentés 263 du mécanisme différentiel des montants, représenté à la fig. 4, et utilisés ici comme représentatifs de tous les différentiels de montants, présentent des dents 394 d'alignement disposées de manière à être engagées par une barre 395 d'alignement sup portée sur trois bras semblables 396 fixés sur un arbre 397 qui tourillonne dans le bâti de la caisse. Sur l'arbre 397 est fixée une manivelle 398 articulée, grâce à une bielle 399, à l'un des bras d'un levier 400 monté fou sur une tringle 401 supportée par le bâti de la caisse.
L'autre bras du levier 400 est relié, par une biellette 403,à un bras descendant d'un levier 403, monté fou sur l'arbre 151, et portant des galets 404 et 405 qui coopèrent, respective ment, avec les pourtours de cames jumelées 406 et 407 fixées sur l'arbre à cames princi pal 138. Le fonctionnement des cames 406 et 407 se produisant, au moment indiqué à la case 8 du diagramme des temps de la fig. 51, amène la barre 395 d'alignement en contact avec les dents 394 du secteur denté 263, après que celui-ci a été mis en position sous l'influence du mécanisme différentiel, et avant que ne fonctionne le mécanisme imprimeur, ceci afin d'être certain que lesdites pièces soient main tenues dans la position acquise.
Une fois que le mécanisme imprimeur a fonctionné, et après que la série choisie de roues de totalisateur a été dégagée des pièces différentielles primaires 247, la barre 395 d'alignement est dégagée des roues 394, tout en étant aidée dans son déga gement par un ressort 408, tendu entre la biellette 399 et un ergot fixé à la plaque arrière 107, lequel ressort maintient provisoirement la barre d'alignement en position dégagée à la fin du fonctionnement.
Le pignon 269 de l'indicateur 120 du mé canisme différentiel des montants, représenté à la fig. 4, et décrit ici comme représentatif de tous les différentiels de montants, est normale ment engagé par une dent d'un cliquet 41<B>0</B> d'alignement d'indicateur, fixé sur un arbre 411, arbre actionné dans le sens senestrorsum par un ressort 412, tendu entre un ergot fixe (non représenté) et un bras 413 calé sur l'arbre 411. Sur l'arbre 411 est également fixée une manivelle 414 reliée, par une biellette 415, à un bras arrière d'un levier 416 (fig. 4 et 14) monté fou sur la tringle 401.
Un bras descen dant du levier 416 est articulé, par une biellette 417,à un levier 418 monté fou sur l'arbre 151, levier portant un galet 419 qui coopère avec le pourtour d'une came 420 calée sur l'arbre à cames principal 138. Pendant le fonctionne ment de la caisse, la came 420 oblige le cliquet 410 d'alignement à.
fonctionner, au moment indiqué dans la case 12 du diagramme des temps de la fig. 51, ceci afin, d'abord, de faire basculer le cliquet 410 d'alignement dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 412, et l'écarter du pignon 269, au début du fonctionnement de la caisse, de telle sorte que l'indicateur 120 soit libre d'être mis en posi tion sous l'influence du mécanisme différentiel, de la manière qui a été expliquée précédem ment.
Après que l'indicateur 120 a été conve nablement mis en position, la came 420 permet au ressort 412 (fig. 4) de remettre la dent du cliquet 410 d'alignement en engagement avec le pignon 269, afin d'aligner et de retenir l'in dicateur 120 dans la position qui lui a été donnée pendant le reste de l'opération.
<I>Alignement des totalisateurs</I> Un mécanisme aligne celui des groupes de roues de totalisateur qui a été sélectionné, avec les pièces différentielles primaires 247 de mon tants (fig. 4) pendant un fonctionnement de la caisse, et ce mécanisme comprend trois disques 421 d'alignement semblables (fig. 25 et 36), fixés à un écartement convenable, les uns par rapport aux autres, sur la tringle de déplace ment de totalisateur 311. Avec les disques 421 d'alignement coopère une série de dents d'ali gnement également espacées, prévues sur un bloc 422 fixé à l'extrémité supérieure-d'un bras 423 tournant en 424 sur le bâti 305 de support de totalisateurs.
Le bras 423 est relié, par une biellette 425,à un levier 426 monté fou sur l'arbre 151, et portant des galets 427 et 428 qui coopèrent, respectivement, avec les pour tours de cames jumelées 429 et 430 fixées à l'arbre à cames principal 136.
Lorsque la caisse est au repos, les dents du bloc 422 d'alignement sont dégagées des dis ques 421 d'alignement (voir fig. 25). Cepen dant, pendant le fonctionnement, les cames 429 et 430 fonctionnent au moment indiqué dans la case 11 de la fig. 51, afin de mettre les dents d'alignement du bloc 422 en prise avec les disques 421, au début de l'opération, pour aligner la série de roues de totalisateurs sélec tionnés à l'origine avec les pièces différentielles primaires 247.
Lorsqu'il s'est écoulé un temps suffisant pour permettre la remise à zéro des roues de totalisateurs, et qui sont habituelle ment les roues du totalisateur d'article 296, le bloc d'alignement 422 est dégagé, pour per mettre le déplacement automatique du groupe de totalisateurs, comme expliqué ci-dessus, en référence, à la fia.
22 (voir aussi case 6, de la fig. 51), en vue d'aligner les roues 297 du tota- lisateur de groupe avec les pièces différentielles primaires 247, de sorte que le ndmbre recueilli sur le totalisateur d'articles est transféré dans ces dernières pendant la dernière partie de l'opération.
Une fois que le groupe de totali sateurs a été déplacé, le bloc d'alignement 422 (fig. 25) est mis de nouveau en prise avec les disques 421, en vue d'aligner les roues 297 du totalisateur de groupe avec les pièces différen tielles primaires, et le bloc d'alignement de meure ainsi en prise jusque vers la fin de l'opération, moment auquel il est dégagé de nouveau (voir case 11, fig. 51).
L'extrémité supérieure du bras 423 (fig. 25) s'engage exac tement dans une fente de guidage dans un support 431 fixé au bâti de totalisateur 305, pour empêcher tout déplacement latéral du bras 423, et ainsi pour maintenir un alignement précis de la série sélectionnée de roues de totalisateur avec les pièces différentielles pri maires.
<I>Mécanisme d'embrayage et de débrayage</I> <I>des totalisateurs</I> Un mécanisme fonctionne sous le contrôle des touches de commande 111 à 115 (fig. 1), et sous le contrôle du levier de commande de total 117, en vue de déplacer le bâti des tota lisateurs 300 (fig. 32, 33 et 36) vers l'intérieur et vers l'extérieur pour embrayer ou débrayer la série sélectionnée de roues du totalisateur avec les pièces différentielles primaires au mo ment voulu, selon le type d'opération, soit addition, soit total, à exécuter.
Les extrémités opposées de l'arbre 303 supportent des galets 434 (fi-.<B>30</B> et<B>36)</B> qui viennent en contact, respectivement, avec les extrémités supérieures fourchues de bras 435 et 436 calés sur un arbre 437 supporté dans les bâtis de support de totalisateur 304 et 305. Le bras 435 comprend un chemin de came 438 dans lequel s'engage un galet 439 porté par un bras 440, monté fou sur un pivot 441 sup porté entre les bâtis 100 et 304. Un pivot 432, supporté par un prolongement du bras 440 et par une manivelle 442 pivotant en 441, sup porte de manière pivotante l'extrémité arrière d'une bielle de déplacement 443 (fig. 31 et 36).
L'extrémité antérieure élargie de la bielle 443 (fig. 31) comprend une ouverture 444, muni;, d'arêtes de commande graduées qui coopèrent avec un ergot 445 fixé à un levier- came 446, monté fou sur l'arbre 151, et por tant un galet 447 qui coopère avec le pourtour d'une came d'addition 448, fixée sur l'arbre à cames principal 138. Un ressort 449 attire le levier-came 446 dans le sens senestrorsum, afin que le galet 447 vienne normalement en contact élastique avec le pourtour de la came d'addi tion 448.
Convenablement espacée par rapport à la bielle 443 (fig. 30), et pouvant se déplacer d'un même mouvement avec elle, se trouve une bielle de remise à zéro 450, comprenant une extrémité antérieure élargie, dans laquelle est pratiquée une ouverture 451 munie d'arêtes de commande qui coopèrent avec un ergot 452 fixé à un prolongement descendant d'un levier 453 monté fou sur l'arbre 151, et portant un galet 454 qui coopère avec le pourtour d'une came de remise à zéro 455, fixée à l'arbre à cames principal 138. Un ressort 456 attire le levier 453 dans le sens senestrorsum afin que le galet 454 vienne normalement en contact élastique avec le pourtour de la came 455.
Les arêtes de commande des ouvertures des extrémités antérieures des bielles 443 et 450 (fig. 30 et 31) sont mises en position par rapport à leurs ergots 452 et 445 par l'inter médiaire d'une biellette 457, dont l'extrémité inférieure est reliée auxdites bielles, et dont l'extrémité supérieure comprend une fente 458, en prise avec un ergot 459 fixé sur un prolon gement arrière d'un secteur 460, monté fou sur l'arbre 248, et comprenant des prolonge ments 461 et 462 formant came et coopérant, respectivement, avec les ergots 164 des touches 112 de Sous-Total et 115 de Total Comptant (fig. 1 et 12).
Ces prolongements 461, 462 viennent en contact élastique avec les ergots 164 sous l'action d'un ressort 463, tendu entre l'extrémité inférieure de la biellette 457 et un ergot fixe.
Les bielles 443 et 450 (fig. 30 et 31) peu vent être aussi mises en position sous l'in fluence du levier de commande de total 117 (fig. 1 et 24). Le levier de commande de total 117 est retenu élastiquement dans l'une quelconque de ses quatre positions, au moyen d'encoches de retenue 465 (fig. 24 et 27) convenablement écartées, ménagées dans une ouverture de ce levier, en coopération avec un ergot 500 fixé à un bras 501 de retenue pivotant en 502 sur le bâti latéral de gauche 101.
Le bras de rete nue 501 est attiré dans le sens senestrorsum par un ressort 503, afin que l'ergot 500 vienne en contact élastique avec l'une des encoches de retenue 465, et passe de l'une à l'autre lors que le levier de commande de total<B>117</B> est déplacé d'une position à l'autre. Le levier de commande de total 117 comprend une encoche 466 (fig. 24) qui s'engage sur un ergot 467 fixé à l'extrémité inférieure d'une manivelle 468 calée sur l'arbre 393.
Sur l'arbre 393 (fig. 30) est également calée une. manivelle 469 comportant un ergot 470 qui s'engage dans une fente pratiquée dans un prolongement ascendant d'un secteur 471, monté fou sur l'arbre 248, et comprenant un chemin de came 472 qui coopère avec un ergot 473 fixé à un levier 474 tournant en 475 sur le bâti 100. Un prolongement arrière du levier 474 com prend une fente qui est en prise avec un ergot 464 fixé à la biellette 457 (voir aussi fig. 31).
Lorsque le levier de commande de total 117 est dans la position Enregistrement (fig. 24), le secteur 471 est mis dans une posi tion correspondante, par les bielles 468 et 469 et par l'arbre 393, et fait que le chemin de came 472, en coopération avec l'ergot 473, déplace les bielles 443 et 450 en position d'ad dition (fig. 30 et 31) de sorte que la série sélec tionnée de roues totalisateur 296 ou 297 (fig. 36) sont embrayées ou débrayées avec les pièces différentielles primaires correspondantes, pour une opération d'addition.
Dans les opérations d'addition, un prolon gement de déplacement 476 (fig. 31) de l'ou verture 444 de la bielle 443, se trouve en face de l'ergot 445, et une partie dégagée de l'ou verture 451 de la bielle de remise à zéro 450, se trouve en face de l'ergot 452.
Dans ce cas, le mouvement de la came d'addition 448 et du levier-came 446, survenant au moment indiqué à la case 1 de la fig. 51, oblige l'ergot 445, en coopération avec le prolongement 476, à déplacer la bielle 443 vers l'avant, afin de faire basculer le bras 440 dans le sens dextrorsum, obligeant le galet 439, en coopération avec la fente-came 438, à basculer le bras 435, l'arbre 437, et le bras d'accompagnement 436, dans le sens senestrorsum, afin de déplacer l'arbre 303 et le bâti de totalisateur 300 (fig. 31, 32 et 33) vers l'intérieur.
De ce fait, la série sélec tionnée de roues de totalisateur vient en prise avec les pièces différentielles primaires pour une opération d'addition. Du fait qu'une por tion dégagée de l'ouverture 451 (fig. 30) se trouve en face de l'ergot 452, le mouvement de la came de remise à zéro 455, et le basculement qui s'ensuit pour le levier 453, n'ont aucun effet sur la bielle de remise à zéro 450.
Les opérations d'addition sont exécutées lorsque le levier de commande de total 117 se trouve dans la position Enregistrement , et lorsque. l'une des touches de commande 111, 113, ou 114 (fig. 1 et 12) est enfoncée pour déclencher le fonctionnement de la caisse.
En examinant les cases 1, 2 et 4 du dia gramme des temps de la fig. 51, on voit que la came d'addition 448, et la came de remise à zéro 455, ne commandent que le mouvement d'embrayage du bâti de totalisateur, et que le mouvement de débrayage de ce bâti est com mandé par une came de débrayage 477 (fig. 10) fixée sur l'arbre à cames princi pal 138. La périphérie de cette came 477 coopère avec un galet 478 porté par un levier- came 479, monté fou sur l'arbre 151.
Le levier- came 479 est articulé, à l'extrémité antérieure, d'une biellette 480, comprenant à son extré mité arrière une fente coopérant avec l'ergot 432 porté par la manivelle 442. Un ressort 483 attire le levier-came 479 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement le galet 478 en contact élastique avec le pourtour de la came de débrayage 477.
Selon la fig. 10 et la case 4 du diagramme des temps de la fig. 51, on voit que, lorsque la caisse est au repos, la came de débrayage 477 maintient le bâti de totalisateur 300 en position dégagée et, immédiatement après que la caisse commence à fonctionner, la came 477 permet au ressort 483 de déplacer la biellette 480 vers l'avant afin de libérer la manivelle 442 et l'ergot 441, pour leur permettre d'exé cuter un mouvement de mise en prise sous l'influence des cames 448 et 455 (fig. 30 et 31) d'addition et de remise à zéro.
Ceci libère le bâti de totalisateur, en vue d'un mouvement de mise en prise, au début des opérations de sous-total et de total, de sorte que le mouve ment initial des pièces différentielles primaires va faire tourner les roues du totalisateur sélec tionné jusqu'à zéro, afin de mettre les pièces différentielles primaires dans une position cor respondante.
Après que les roues ont ainsi tourné en sens inverse jusqu'à la position de zéro, une saillie 482 de la came de débrayage 477 (fig. 10) déplace la biellette 480 vers l'arrière, afin de basculer l'ergot 441 et le bras 440 dans le sens senestrorsum, ce qui, à son tour, bascule le bras 435 dans le sens dextrorsum pour déplacer le bâti de totalisateur vers l'arrière de façon que les roues du tota lisateur sélectionné soient dégagées par rapport aux pièces différentielles primaires.
Lorsque la saillie 482 a franchi le galet 478, le ressort 483 ramène la biellette 480 vers l'avant afin de libérer la manivelle 442, l'ergot 441 et le bras 440, en vue d'un mouve ment d'embrayage, au moment de l'addition, sous l'influence de la came d'addition 448. Une fois que les pièces différentielles primaires ont achevé leur mouvement de retour à la position d'origine, une seconde saillie 484 de la came de débrayage 477, en coopération avec le galet 478, communique au bâti de totalisateur un mouvement de débrayage pour dégager les roues des pièces différentielles primaires, et pour retenir ces roues ainsi dégagées à la fin du fonctionnement de la caisse.
Lorsque le levier de commande de total 117 (fig. 24) est dans la position Enregistre ment , l'enfoncement des touches 111, 113 et 114 ne communique aucun mouvement au secteur 460 (fig.. 30) et, en conséquence, le mécanisme d'embrayage de totalisateur fonc tionne comme expliqué ci-dessus, pour engager et dégager les roues du totalisateur sélectionné avec les pièces différentielles primaires pour une opération d'addition.
L'enfoncement de la touche 112 Sous- Total a pour effet que les roues 296 du tota lisateur d'articles sont alignées avec les pièces différentielles primaires, comme expliqué plus haut. L'enfoncement de cette touche 112 a pour effet que l'ergot 164, en coopération avec le prolongement 461, déplace le secteur 460 dans le sens senestrorsum ce qui, par l'inter médiaire de la biellette 457, déplace les bielles 443 et 450 vers le haut, contre l'action du res sort 463.
De ce fait, la partie dégagée de l'ex trémité supérieure de l'ouverture 451 se place au-delà de l'ergot 452, et un prolongement de déplacement 486 de cette ouverture est amené sur le trajet de l'ergot, de sorte que le mouve ment d'embrayage du totalisateur est com mandé par la came 455 de remise à zéro au moment indiqué dans la case 2 de la fig. 51, faisant tourner les roues du totalisateur jusqu'à zéro. Lorsque les pièces différentielles primai res ont achevé leur mouvement initial, la came de débrayage 477 (fig. 10) fonctionne pour dégager les roues du totalisateur d'articles par rapport aux pièces différentielles primaires, avant le mouvement de retour de ces dernières à la position d'origine.
Le mouvement ascen dant de la bielle 443 de déplacement, lors de l'enfoncement de la touche Sous-Total 112 n'étant pas suffisant pour écarter son prolon gement de déplacement 476 (fig. 31) du trajet de l'ergot 445, la came d'addition 448 fait que le levier de la came 446 déplace la bielle 443 vers l'avant pour une opération d'addition, afin de remettre les roues du totalisateur d'ar ticles 296 en prise avec les pièces différentielles primaires, avant le mouvement de retour de ces dernières à la position d'origine et, par consé quent, le montant préalablement recueilli est réintroduit sur lesdites roues.
L'enfoncement de la touche Total Comp tant 115, pour déclencher une opération de total au comptant, en coopération avec le mé canisme représenté aux fig. 22 et 23, et décrit plus haut, oblige les roues 296 du totalisateur d'articles à s'aligner avec les pièces différen tielles primaires au début de l'opération. Dès l'enfoncement de cette touche 115 (fig. 30), son ergot 164, en coopération avec le têton- came 462, déplace le segment 460, afin d'ame ner les bielles 443 et 450 exactement dans la même position que par la touche de Sous- Total 112.
Ainsi les roues du totalisateur d'articles 296 viennent en prise avec les pièces différentielles primaires avant le mouvement initial de ces dernières, lequel mouvement fait tourner lesdites roues jusqu'à zéro, en sens inverse, et met lés pièces différentielles pri maires dans une position correspondante. Ce pendant, après que les roues 296 ont été remi ses à zéro, le mécanisme représenté aux fig. 22 et 23 fonctionne sous le contrôle de la touche 115 Total Comptant pour déplacer ces roues et les retirer d'alignement avec les pièces différentielles primaires et, simultanément, les roues 297 du totalisateur de groupe sont dépla cées pour aligner ces dernières avec les pièces différentielles primaires.
Ultérieurement, le mouvement vers l'avant de la bielle de déplace ment 443 (fig. 31), sous l'influence de la came d'addition 448, oblige lesdites roues 297 à venir en prise avec les pièces différentielles pri maires avant le mouvement de retour de ces dernières, lequel mouvement fait tourner ces roues dans le sens de l'addition, afin d'y intro duire le nombre recueilli sur les roues 296 du totalisateur d'articles, au début de l'opération de total au comptant. Ainsi le mécanisme ci- dessus décrit est capable de transférer un total d'une série de roues à une autre série de roues de totalisateur, les deux séries étant sur un axe commun, ce transfert de totaux ayant lieu en un seul cycle de fonctionnement de la caisse.
L'arbre 393 (fi-. 24 et 26), qui est actionné par le mouvement du levier de commande de total 117, comprend une manivelle 487 dont un ergot 488 s'engage dans une fente d'un seg ment 489, monté fou sur l'arbre 248. Le pour tour du segment 489 comprend des fentes des tinées à recevoir les ergots 164 des touches de commande 111 à 115.
Lorsque le levier de commande de total 117 est dans la position Enregistrement (fig. 24), le segment 489 est mis dans la position représentée à la fig. 26, de façon que les fentes sont à l'alignement des ergots 164, de sorte que l'une quelconque des touches de commande peut être enfoncée, à moins qu'elle n'en soit empêchée par quelques autres dispositifs différents du secteur 4.89.
Si le levier de total 117 est déplacé d'un cran vers le bas, jusqu'à la position Lecture , ce mouvement, par l'intermédiaire de la mani velle 469 (fig. 30), fait légèrement tourner l'arbre 393 dans le sens dextrorsum et, par l'in termédiaire de la manivelle 487 et de l'ergot 488, fait basculer le secteur 489 dans le sens senestrorsum, de manière à amener des arêtes d'obstruction du pourtour du secteur 489 en face des ergots 164 de toutes les touches de commande, à l'exception de la touche de com mande 114 Article Unique .
Par consé quent, lorsque le levier de commande de total se trouve dans la position Lecture , la seule touche de commande qui puisse être enfoncée est la touche Article Unique 114, laquelle sélectionne les roues 297 du totalisateur de groupe (fig. 36), en vue de sa mise en prise avec les pièces différentielles primaires.
Le mouvement dextrorsum de l'arbre 393 et de la manivelle 469 (fig. 30), lorsque le levier de commande de total 117 est amené de la posi tion Enregistrement à la position Lec ture , fait que la manivelle 469 fait basculer le secteur 471 dans le sens senestrorsum d'une légère distance, et ce mouvement, par l'inter médiaire de la fente-came 472, fait pivoter le levier 474 dans le même sens, afin de sou lever la biellette 457 contre l'action du ressort 463, et d'amener les bielles 443 et 450 (fig. 30 et 31) vers le haut d'un cran, jusqu'à la posi tion Lecture ,
qui est exactement la position dans laquelle les bielles sont amenées sous l'influence du secteur 460, lorsque la touche 112 de Sous-Total , ou la touche 115 Total Comptant sont enfoncées. Avec le levier de commande 117 (fig. 24 et 26) dans la position Lecture , l'enfoncement de la touche 114 Article Unique<B> </B> a pour effet que les roues 297 du totalisateur de groupe sont amenées en prise avec les pièces diffé- rentielles primaires 247, et s'en écartent au moment de l'opération de sous-total, afin d'in- diquer et d'apprécier un total partiel du mon tant qui s'y trouve accumulé.
Si le levier de commande de total 117 (fig. 24) est déplacé d'un autre cran vers le bas, jusqu'à la position Remise à zéro , l'arbre 393 pivote encore d'un cran dans le sens dextrorsum et, pendant ce mouvement, la manivelle 487 entraîne le secteur 489 (fig. 26) d'un même mouvement.
Cependant, le pourtour du secteur empêche encore l'enfoncement de l'une quelconque des touches de commande, à l'exception de la touche 114 Article Unique qui, comme expliqué précédemment, sélec tionne les roues 297 du totalisateur de groupe en vue de leur embrayage avec les pièces diffé- rentielles primaires.
Le mouvement du levier de total à la position de remise à zéro entraîne, par l'intermédiaire de la manivelle 469 (fig. 30), le segment 471 d'un cran supplé mentaire dans le sens senestrorsum, de telle sorte que le chemin de came 472, en coopé ration avec l'ergot 473, fait basculer le levier 474 d'un autre cran dans le sens senestrorsum, et soulève la biellette 457 contre l'action du ressort 463, ce qui à son tour a pour effet de soulever les bielles 443 et 450 d'un second cran vers le haut, jusqu'à la position de remise à zéro. Dans cette position, le prolongement 486 de l'ouverture 451 est encore en face de l'ergot 452, et une portion dégagée de l'ouver ture 444 se trouve en face de l'ergot 445.
L'en foncement de la touche 114 Article Unique , pour déclencher le fonctionnement de la caisse, oblige les roues 297 du totalisateur de groupe à s'aligner avec les pièces différentielles pri maires 247 (fig. 32 et 36), de la manière pré cédemment expliquée et, pendant ce fonction nement, le mouvement d'embrayage et de débrayage du totalisateur de groupe est com mandé par la came 455 de remise à zéro, qui fonctionne au moment indiqué dans la case 2 de la fig. 51.
Le fonctionnement de la came 455 (fig. 30 et case 2 de la fig. 51) de remise à zéro, tout au début de l'opération, fait basculer le levier 453 dans le sens dextrorsum, obligeant l'ergot 452, en coopération avec le prolongement 486, à déplacer la bielle de remise à zéro 450 vers l'avant, pour déplacer l'ergot 441 et le bras 440 dans le sens dextrorsum, et ce mouvement, par l'intermédiaire du galet 439, en coopération avec le chemin de came 438, fait basculer le bras 435 dans le sens senestrorsum, afin de déplacer le bâti du totalisateur vers l'intérieur,
pour mettre les roues de totalisateur de groupe en prise avec les pièces différentielles primaires 247 (fig. 4 et 32) avant le mouvement initial de ces dernières. Le mouvement initial, dans le sens dextrorsum, des pièces différentielles pri maires 247, fait tourner les roues de totalisa teur de groupe en sens inverse jusqu'à ce que lesdites roues arrivent à zéro, position qui est déterminée par le fait que les longues dents de ces roues viennent en contact avec les cli- quets de report correspondants, d'une manière qui sera décrite plus loin, afin de donner aux pièces différentielles primaires des positions correspondant aux valeurs qui se trouvent dans les roues de totalisateur de groupe.
Une fois que les pièces différentielles pri maires ont été mises en position, et que les roues de totalisateur de groupe sont à zéro, et avant le mouvement de retour des pièces différentielles primaires, la came de débrayage 477 (fig. 10) fonctionne au moment indiqué à la case 4 de la fig. 51, pour dégager les roues 297 des totalisateurs de groupe par rapport aux pièces différentielles primaires, de sorte que les roues vont demeurer en position de zéro.
Une partie dégagée de l'ouverture 444 de la bielle 443 (fig. 31) se trouvant en face de l'ergot 445, le fonctionnement de la came d'ad dition 448 et le mouvement ultérieur dans le sens dextrorsum du levier-came 446 n'a aucun effet sur la bielle 443 de telle sorte que les roues du totalisateur de groupe demeurent dé gagées des pièces différentielles primaires pen dant le mouvement de retour de ces dernières de la position acquise à la position de zéro.
<I>Compteur de remise à zéro</I> Le fait d'amener le levier de commande 117 (fig. 24) à la position Remise à zéro p a pour effet, par un chemin de came 490, en coopération avec un ergot 491 fixé à un pro longement ascendant d'un levier 492, monté fou sur un arbre 163, de faire basculer le levier dans le sens dextrorsum. Pendant ce mouvement, une fente que présente un pro longement arrière du levier 492, en coopération avec un ergot 493 d'un bras 494 monté fou sur l'arbre 284, fait basculer le bras 494 dans le sens senestrorsum. De ce fait, une fente de l'extrémité avant du bras 494, en coopération avec un ergot 495 fixé à un prolongement d'un étrier 496,
articulé sur un support des roues du compteur de remise à zéro 119, fait bascu ler ledit étrier dans le sens dextrorsum, de telle sorte qu'un cliquet d'avancement 497, en coopération avec les dents de rochets corres pondants 481, solidaires des roues de compteur de remise à zéro, fait avancer la roue de comp teur de remise à zéro d'une unité chaque fois que le levier de commande 117 est amené à la position de remise à zéro, tout ceci afin de permettre de tenir un compte exact des opéra tions de remise à zéro.
Le cliquet d'avancement 497 comprend les dents habituelles, destinées à coopérer avec les dents de rochets 481, prévues sur chacune des roues du compteur de remise à zéro, chacun des rochets étant pourvu d'une encoche profonde correspondant à sa position de zéro, et qui permet au cliquet 497 de faire avancer la roue de l'ordre immé diatement supérieur d'un cran, chaque fois que la roue de l'ordre inférieur passe par zéro. Des cliquets de retenue (non représentés) coopèrent avec les dents des rochets 481, pour empêcher le mouvement rétrograde des roues de comp teur de remise à zéro.
L'extrémité antérieure du bras 494 (fig. 24) et un doigt 498 de ce bras, orienté vers l'avant, coopèrent avec la tringle 163, pour limiter le mouvement du bras 494 soit dans le sens de l'avance, soit dans le sens du rattrapage. Lors que le levier de commande de total 117 est écarté de sa position Remise à zéro , par l'intermédiaire du levier 492 et du bras 494, un mouvement de rattrapage a lieu, dans le sens senestrorsum, pour l'étrier 496 et le cli- quet d'avancement 497.
Un prolongement inté rieur d'un bras de retenue 501 (fig. 27), monté sur le levier de commande de total 117, com prend un bec 504 qui coopère avec une arête en arc de cercle 505 d'un prolongement ascen dant du bras 146, lequel est fixé à l'arbre de déclenchement 147 de la caisse, et est basculé dans le sens dextrorsum lorsque le fonctionne ment de la caisse est déclenché (fig. 16 et 26). Ce mouvement du bras 146 amène l'arête 505 sur le trajet d'un bec 504, pour empêcher le mouvement du bras de retenue 501 et pour bloquer le levier de commande de total 117 dans la position acquise.
Lorsque le levier 117 est déplacé d'une position à l'autre, le bec 504 vient se placer sur le trajet du bras 146, et empêche le mouvement de déclenchement dans le sens dextrorsum de celui-ci, lorsque le levier de commande de total n'est pas convenable ment placé dans l'une des positions prévues, ou est en train d'être déplacé d'une position à l'au tre, empêchant une fausse manoeuvre de la caisse.
Interverrouillage <I>entre le levier de commande</I> <I>de</I> total, <I>les touches de commande, et les</I> <I>touches des rangées de montants</I> Un mécanisme de blocage est prévu entre le levier de commande de total 117 (fig. 24), le secteur 460 (fig. 30) et les touches des ran gées de montants, pour empêcher l'enfonce ment de l'une quelconque des touches de mon tants lorsque le levier de total est dans l'une quelconque de ses positions, à l'exception de la position Enregistrement , et inversement pour bloquer le levier de total dans la position Enregistrement lorsque l'on enfonce l'une quelconque des touches de montants.
Le levier de commande de total 117 (fig. 24) comprend une fente 506, dans laquelle s'engage un ergot 507, fixé sur l'extrémité supérieure d'un bras 509 pivotant en 508 sur le bâti latéral de gauche 101. Un doigt orienté vers le bas, du bras 509, coopère avec un ergot 510 d'un bras 511 susceptible de tourner sur l'extrémité de gauche de l'arbre de déclen chement 147 et relié à un bras jumeau 512 (fig. 30), lequel peut tourner sur l'extrémité de droite de l'arbre de déclenchement 147, par des tringles parallèles 513. Sur l'arbre de déclenchement 147 peuvent également tourner, fixée aux tringles 513, une série de bras 514, .
un pour chaque rangée de touches de mon tants, bras dont les extrémités supérieures sont disposées de manière à coopérer avec des pro longements descendants 515 des plaques de commande correspondantes 221. Il y a une plaque de commande 221 pour chaque rangée de touches de montants, comme indiqué précé demment à propos de la rangée de montants représentée à la fig. 4. Un ressort 516 attire les bras 511, 512 et 514, pour amener l'ergot 510 (fig. 24), en coopération avec le bras 509, à maintenir l'ergot 507 en contact élastique avec le rebord avant de la fente 506.
Lorsque le levier de commande de total <B>117</B> est dans la position Enregistrement (fig. 1 et 24), une portion entaillée de la fente 506 se trouve en face de l'ergot 507, et permet au ressort 516 (fig. 30) de maintenir les pièces dans les positions représentées, dans lesquelles les extrémités supérieures des bras 514 sont tirées dans le sens dextrorsum, hors du trajet des prolongements 515 et, en conséquence, ne s'opposent pas à l'enfoncement des touches de montants 110.
Lorsqu'on écarte le levier de commande de total 117 de la position Enre gistrement , la fente 506 (fig. 24), en coopé ration avec l'ergot 507, fait basculer le bras 509 dans le sers dextrorsum ce qui, à son tour, fait tourner les bras 511, 512 et 514 dans le sens senestrorsum, afin d'amener les extrémités supérieures des bras 514 sous les prolonge ments 515, et d'empêcher l'enfoncement des touches de montants 110.
L'enfoncement de l'une quelconque des touches 110 (fi-. 4 et 30) a pour résultat que l'ergot 214, en coopération avec le prolonge ment de la plaque 221 de commande corres pondant, déplace cette dernière vers le bas et amène le prolongement 515 sur le trajet de l'extrémité supérieure du bras correspondant 514, pour empêcher son mouvement senestror- sum. De ce fait, le bras 509 est fixé contre tout mouvement dextrorsum, et oblige l'ergot 507, en coopération avec l'encoche pratiquée dans la fente 506, à fixer à son tour le levier de commande de total 117 dans la position Enregistrement . L'enfoncement,
soit de la touche Sous- Total 112 (fig. 1 et 30), soit de la touche Total Comptant 115,a pour effet, grâce aux ergots 164, en coopération avec les prolon gements correspondants 461 ou 462, de faire basculer le secteur 460 vers le bas, de la ma nière expliquée précédemment, obligeant un prolongement 517, de son extrémité antérieure, en coopération avec un ergot 518 du bras 512, à déplacer les extrémités supérieures desdits bras 514 et à les amener sur les trajets des prolongements correspondants 515, ceci pour verrouiller les touches de montants contre tout enfoncement.
Réciproquement, l'enfoncement d'une touche de montants déplace la plaque de commande 221 correspondante (fig. 4 et 30) vers le bas, afin d'amener le prolongement 515 sur le trajet de l'extrémité supérieure du bras correspondant 514, et d'empêcher le mouve ment senestrorsum des bras 514 et 512, ce dernier, par l'intermédiaire de l'ergot 518, empêchant le mouvement descendant senestror- sum du secteur 460, bloquant ainsi l'enfonce ment de l'une ou l'autre des touches de com mande 112 ou 115.
Lorsqu'on amène le levier 117 de com mande de total, soit à la position Lecture , soit à la position Remise à zéro , respecti vement, la fente 506, en coopération avec l'er got 507 du bras 509, fait que ce dernier bascule dans le sens dextrorsum, pour faire basculer, par l'intermédiaire de l'ergot 510, le bras 511 et les tringles 513 dans le sens senes- trorsum.
De ce fait, la tringle 513 arrière est amenée sur le trajet d'un épaulement de chaque bras 288 (fig. 9), pour bloquer le mouvement de ces derniers dans le sens dextrorsum. De ce fait, les barres 286 d'arrêt à zéro sont main tenues en positions inefficaces, de manière que les mécanismes différentiels sont libres pour être positionnés sous l'influence des roues du totalisateur sélectionné, lorsque lesdites roues sont ramenées à zéro dans des opérations de lecture, et de remise à zéro, respectivement.
Lorsque la touche 112, ou la touche<B>115,</B> est enfoncée, les ergots 164, coopérant avec l'un ou l'autre des prolongements 461 et 462, fait basculer le secteur 460 dans le sens senes- trorsum. De ce fait, le prolongement 517 coopère avec l'ergot 518 du bras 512, pour basculer ce dernier et les tringles 513, dans le sens senestrorsum, de façon que les barres 286 d'arrêt à zéro soient retenues dans leur position inefficace pendant une opération de lecture, ou de remise à zéro, comme expliqué ci-dessus.
<I>Mécanisme libératoire</I> <I>et mécanisme de commande de tiroir</I> Le panneau arrière du tiroir-caisse 106 (fig. 1 et 29) comprend une plaque d'accro chage 520, munie d'un prolongement supérieur, dans lequel s'engage normalement un verrou 521 monté fou sur un arbre 522 qui tourillonne dans un bâti arrière (non représenté) pour le coffre de tiroir 105 de la caisse. Un prolon gement supérieur du verrou 521 coopère avec un ergot 523 d'une manivelle 524 fixée à l'arbre 522. Un ressort 525 sollicite le verrou 521 dans le sens senestrorsum, afin de le main tenir normalement en prise avec la plaque d'accrochage 520 et en contact élastique avec l'ergot 523.
Un doigt 526, orienté vers le haut du verrou 521, est disposé de manière à coopé rer avec un organe connu d'ouverture manuelle du tiroir (non représenté), de manière à bas culer le verrou 521 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 525, lorsque le dis positif manuel est actionné. Ceci a pour effet de dégager le verrou du prolongement supé rieur de la plaque d'accrochage 520, et de libérer le tiroir-caisse 106 à l'action d'un res sort (non représenté) qui, immédiatement, repousse le tiroir, et provoque le fonctionne ment d'une cloche d'avertissement.
Sur l'arbre 522 est fixé un doigt 527 (fig. 28), maintenu en contact élastique avec un ergot 528 d'un bras 529 pivotant sur un pivot 530 fixé à la base de la caisse, par le ressort 525 (fig. 29) qui, par l'intermédiaire du verrou 521 et de la manivelle 524, attire l'arbre 522 et le doigt 527 dans le sens senes- trorsum. Le bras 529 est relié par une biellette 531 au bras arrière d'un levier 532 (fig. 27), pivotant en 533 sur le bâti latéral de gauche 101.
Sur le bras ascendant du levier 532 est articulée l'extrémité arrière d'une bielle 534 présentant une fente 535, en forme de L , dans son extrémité antérieure élargie, laquelle fente coopère avec un ergot 536 porté par un levier 537 monté fou sur l'arbre 151. Le levier 537 porte des galets 538 et 539 qui coopèrent avec les pourtours de cames jumelées 540 et 541, calées sur l'arbre à cames principal 138. Ces cames fonctionnent au moment indiqué dans la case 13 de la fig. 51, pour faire bas culer le levier 537 dans le sens sénestrorsum vers la fin du fonctionnement, puis le ramener à la position normale exactement à la fin de ce fonctionnement.
La bielle 534 (fig. 27) est articulée par une biellette 542 à un prolonge ment arrière d'un levier 543 pivotant en 544 sur le bâti latéral de gauche 101. Le levier 543 porte un ergot 545 qui coopère avec un chemin de came 546 d'un secteur 547 suscep tible de tourner sur l'un des disques 264 (voir aussi fig. 4) et comprenant des dents d'engre nage intérieures qui engrènent avec l'un des pignons 266. Le pignon 266, à son tour, est relié par l'un des arbres carrés 267 à un pignon 266 (fig. 12) qui, à son tour, engrène avec les dents intérieures d'un secteur denté 365 (fig. 6 et 12).
Celui-ci, comme expliqué pré cédemment, est mis en position par la seconde pièce différentielle 362 des touches de com mande 111 à 115. Le chemin de came 546 comporte deux parties circonférentielles de di mensions radiales différentes, dont la plus grande coopère avec l'ergot 545 lorsque le secteur 547 est mis en position sous l'in fluence des touches Article Unique 114 ou Total Comptant<B> </B> 115 (voir aussi fig. 1), pour obliger la bielle 534 à être mise en posi tion par rapport à l'ergot 536 (fig 24), de telle sorte que l'ergot s'engage dans la branche ver ticale étroite de la fente 535.
Le mouvement des cames 540 et 541 se produit au moment indiqué dans la case 13 de la fig. 51, et le bas- culement qui en résulte pour le levier 537, comme expliqué précédemment, fait que la bielle 534 se déplace vers l'arrière près de la fin du fonctionnement de la caisse.
*Le mouvement de la bielle 534 (fig. 27, 28 et 29) fait basculer le levier 532 dans le sens dextrorsum ce qui, par l'intermédiaire de la biellette 531, fait basculer le bras 529 dans le sens senestrorsum et, par l'intermédiaire de l'ergot 528, bascule le doigt 527, l'arbre 522, et le verrou 521 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 525, pour dégager le verrou dé la plaque d'accrochage 520. Le tiroir-caisse 106 est ainsi livré à l'action d'un dispositif actionné par un ressort, qui produit son ouverture.
La continuation du fonctionne ment des cames 540 et 541 permet au ressort 525 de ramener le verrou 521, et les pièces associées, dans le sens senestrorsum (fig. 29), jusqu'à la position normale, dans laquelle le verrou se trouve en position de franchir libre ment, et de se mettre en prise avec la plaque d'accrochage 520, lorsque le tiroir-caisse 106 est fermé à la main, et de le retenir dans sa position fermée à l'encontre de l'action du dispositif d'ouverture sollicité par un ressort.
L'enfoncement de l'une quelconque des touches de commande 111, 112 ou 113 (fig. 1 et 12) fait que le secteur 547 (fig. 27) est mis dans une position telle que la partie circonfé- rentielle de plus petit rayon du chemin de came 546 coopère avec l'ergot 545, pour bas culer le levier 543 dans le sens senestrorsum à partir de la position représentée en fig. 27. Ce mouvement, par l'intermédiaire de la biel lette 542, soulève la bielle 534 dans le sens dextrorsum, déplaçant la branche horizontale, en forme de L , de la fente 535, et l'ame nant en face de l'ergot 536.
Le mouvement du levier 537, lorsque la bielle est dans cette position, amène l'ergot 536 à fonctionner libre ment en avant et en arrière de la branche hori zontale de la fente 535, sans déplacer la bielle 534, et, en conséquence, le tiroir-caisse 106 demeure fermé pendant l'opération de la caisse.
Le mouvement senestrorsum du levier 543 (fig. 27), lorsque le secteur 547 est mis en position sous l'influence des touches<B>111,</B> 112 ou 113, fait que la biellette 552, articulée au levier 543 et à un bras 548 pivotant en 549 sur le bâti latéral de gauche de la caisse 101, bascule le bras 548 dans le sens dextrorsum. Ce mouvement du bras 548 amène un ergot 550 sur le trajet d'un nez 551, orienté vers l'arrière, du bras 501, pour empêcher le mou vement dextrorsum de ce dernier, et ainsi em pêcher le levier de commande de total 117 d'être déplacé lorsque l'une quelconque des touches de commande 111, 112,
ou 113 est utilisée pour déclencher le fonctionnement de la caisse. Lorsque l'une ou l'autre des touches de commande 114 ou 115 est utilisée pour déclencher un tel fonctionnement, le bras 548 (fig. 27) est mis dans la position représentée en fig. 27, position dans laquelle l'ergot 550 se trouve au-dessous du nez 551, et hors de son trajet et, par conséquent, ne gêne pas la mise en position du levier de commande de total 117. <I>Mécanisme de report</I> Les deux séries de roues de totalisateurs sont pourvues d'un mécanisme de report com mun, qui coopère avec celle des séries de roues de totalisateur qui a été sélectionnée, en vue de reporter les retenues d'un ordre inférieur à un ordre supérieur.
Le mécanisme de report est sensiblement le même dans chaque ordre d'unité, et il suffit de le décrire pour l'ordre d'unité représenté à la fig. 4, considéré comme représentatif de tous les autres ordres.
Chacune des deux séries de roues de tota lisateur 296 ou 297, pour l'ordre d'unités représenté, comprend une longue dent qui coopère avec une barrette de déclenchement 553 (fig. 33) d'un étrier de déclenchement 554 monté fou sur une tringle 555 supportée dans le bâti de totalisateur 300. Un doigt 556 orienté vers l'arrière de l'étrier 554 coopère avec une oreille 557 incurvée, formée par re- courbement d'un bras de déclenchement de report 558, supporté rotatif sur l'arbre 303, lequel pivote dans le bâti de totalisateur 300.
Un ressort 560 actionne le bras de déclenche ment 558 dans le sens senestrorsum, et le bras de déclenchement 558, à son tour, actionne l'étrier 554 dans le sens dextrorsum, de ma nière à maintenir normalement le doigt 556 en contact élastique avec une tringle 561, suppor tée dans le bâti de totalisateur 300. La tringle 561 sert à donner un repérage exact à l'étrier, par rapport aux longues dents des roues de totalisateurs correspondantes 296 et 297.
Un épaulement du bras de déclenchement 558 coopère avec un épaulement 562 similaire (fig. 33) d'une coulisse de report 563, pouvant se déplacer dans le bâti de totalisateur 300 au moyen d'une tringle 564, supportée elle-même dans ledit bâti 300, et grâce à un doigt 565, orienté vers l'extérieur sur la coulisse de report. L'arête supérieure de cette coulisse coopère avec une tringle 566 de réarmage de report, supportée afin de pouvoir s'y déplacer angu- lairement dans le bâti de totalisateur 300, grâce à des fentes alignées pratiquées dans les plaques terminales 301 et 302 (fig. 36) du bâti.
La coulisse de report 563 (fig. 33) porte un ergot 567 qui supporte un cliquet de report 568, comprenant une dent 569 coopérant avec les dents de la roue 296 ou 297 de l'ordre immédiatement supérieur et adjacent du tota lisateur sélectionné. Un ressort 570 attire le cliquet de report 568 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement un ergot 571 en contact élastique avec le doigt 565.
Les extrémités opposées de la tringle de réarmage 566 (fig. 32 et 36) s'engagent dans les extré mités supérieures fourchues de bras jumelés 572 et 573, fixés à écartement convenable l'un par rapport à l'autre sur un arbre 574 qui tou- rillonne dans les bâtis de support de totalisateur 304 et 305. Sur l'arbre 574 est également fixé un bras 575 qui porte un galet 576 s'engageant dans une fente-came 577 d'une came 578 fixée sur un arbre 579 qui tourillonne dans les bâtis de support de totalisateur 304 et 305. Sur l'arbre 579 est fixée une manivelle 580 reliée par une biellette 581 à un prolongement des cendant d'un levier 582, monté fou sur l'arbre <B>151,</B> et portant des galets 583 et 584.
Ceux-ci coopèrent, respectivement, avec les pourtours de cames jumelées 585 et 586 fixées sur l'arbre à cames principal 138.
Le fonctionnement des cames 585 et 586 a pour effet de déplacer la tringle de réarmage 566 vers l'arrière et l'avant, au moment indi qué dans la case 10 de la fig. 51. A la fin de l'opération, et pendant la plus grande partie de celle-ci, la tringle de réarmage 566 est retenue dans la position représentée aux fig. 32 et 33, position dans laquelle elle sert à limiter le mou vement des cliquets de report déclenchés 568, tant que les roues de totalisateur de la série sélectionnée n'ont pas été dégagées des pièces primaires différentielles et ne sont pas libres pour un mouvement de report.
Dans les opérations d'addition, le fonction nement de la came d'addition 448 (fig. 31 et case 1, fig. 51) oblige le bâti de totalisateur 300 (fig. 32 et 33) à se déplacer vers l'intérieur, après que les pièces différentielles primaires 247 ont été mises en position sous l'influence des touches de montants enfoncées, afin de mettre en prise la série sélectionnée de roues 296 ou 297 de totalisateurs avec les pièces différentielles primaires.
Ce mouvement d'em brayage du bâti de totalisateur 300 déplace la coulisse de report 563 vers l'intérieur d'un même mouvement jusqu'à la position représen tée en trait mixte à la fig. 33, position dans laquelle le bas de l'ouverture pratiquée dans le doigt 565 présente un léger jeu par rapport à la tringle de réarmage 566.
Comme expliqué précédemment, le mouvement de retour, dans le sens dextrorsum, de la pièce différentielle primaire 247, fait tourner la roue 296 ou 297 du totalisateur sélectionné dans le sens de l'addition, c'est-à-dire dans le sens dextrorsum et, si ladite roue passe par le zéro, pendant qu'elle tourne dans ce sens, sa longue dent vient en contact avec la barrette de déclen chement 553, et fait basculer l'étrier 554 dans le sens senestrorsum, mouvement qui, par l'in termédiaire du doigt 556, en coopération avec l'oreille 557, fait basculer le bras 558 de dé clenchement de report dans le sens dextrorsum contre l'action du ressort 560,
pour dégager l'épaulement du bras 558 de déclenchement de report de l'épaulement 562 de la coulisse de report 563. Celle-ci et le cliquet de report 568 sont ainsi livrés à l'action du ressort 570, lequel entraîne immédiatement lesdites pièces vers l'extérieur, c'est-à-dire vers la gauche (fig. 33), jusqu'à ce que la coulisse de report 563 entre en contact avec la tringle de réarmage 566.
Ce léger mouvement n'est pas suffisant pour impri mer au cliquet 568 un mouvement de report, mais il suffit pour faire déplacer l'épaulement 562 de la coulisse de report 563 et l'entraîner au-delà et en dehors du trajet de l'épaulement correspondant du bras 558 de déclenchement de report, de sorte que ce dernier n'empêche pas le mouvement complet de report, que la coulisse 563 effectuera ultérieurement, en se dirigeant vers l'extérieur.
Une fois que la roue 296 ou 297 de tota lisateur a été actionnée par la pièce différen tielle primaire 247, le bâti de totalisateur 300 est basculé vers l'extérieur, pour dégager ladite roue par rapport à la pièce différentielle pri maire et, pendant ce mouvement de dégage ment, la tringle 566 de réarmage de report reçoit son premier mouvement qui la déplace vers l'avant, c'est-à-dire vers la gauche du point de vue des fig. 32 et 33, afin de per mettre au ressort 570 de communiquer un mouvement complémentaire, vers la gauche, au cliquet 568 et à la coulisse 563, de manière à obliger la dent 569 du cliquet de report à entrer en contact avec les dents des roues 296 ou 297 de l'ordre supérieur adjacent,
et à faire avancer celles-ci d'un cran dans le sens de l'ad dition. Ainsi est reportée la retenue de l'ordre inférieur dans la roue de l'ordre immédiate ment supérieur. Une fois le report exécuté, la tringle 566 de réarmage reçoit son second mouvement (voir cases 1 et 10, fig. 51), mouvement qui la déplace complètement vers la droite en fig. 33, et, pendant ce mouvement, elle entraîne la coulisse de report 563 et le cliquet 568 de report d'un même mouvement, en tendant le ressort 570.
Pendant ce mouvement de retour de la coulisse 563 de report, son épaule ment 562 franchit l'épaulement du bras 558 de déclenchement de report, et le ressort 560 ramène alors cet épaulement sur le trajet de l'épaulement 562, afin de retenir la coulisse 563 de report et le cliquet 568 de report en position d'origine représentée en fig. 33. Juste avant la fin du fonctionnement, la tringle 566 de réarmage est ramenée vers l'avant jusqu'à sa position neutre représentée, position dans laquelle elle demeure à la fin de l'opération et pendant la première partie de l'opération ulté rieure, comme expliqué.
Dans les opérations de total, de sous-total, les roues 296 ou 297 du totalisateur sélec tionné sont en prise avec les pièces différen tielles primaires correspondantes 247 avant le mouvement initial de ces dernières, qui fait tourner ces roues dans le sens senestrorsum (fig. 33), jusqu'à ce que les longues dents des roues viennent en contact avec le rebord infé rieur de la barrette de déclenchement 553 de l'étrier 554 afin de fixer les roues en position de zéro et de donner aux pièces différentielles primaires 247 une position correspondante.
Pendant le temps que les roues du totalisateur sélectionné ont tourné en sens senestrorsum, il est nécessaire que les dents 569 des cliquets 568 de report soient maintenues hors du trajet des dents de roues, de façon que ces dernières roues soient libres d'être ramenées à zéro. Ceci est réalisé par une saillie descendante 588 (fig. 33 et 35) de chacun des cliquets 568 de report, qui coopère avec une fente correspondante 589 d'une barrette 590, portée par des bras de droite et de gauche 591 et 592 qui, à leur tour, peuvent tourner sur des tourillons 593 disposés en alignement axial dans les bâtis de support de totalisateur 304 et 305 (fig. 36).
Au bras 591 est articulée l'extrémité arrière d'une biel- lette 594, dont l'extrémité antérieure comporte une fente qui s'engage avec un ergot 595 (fig. 35) fixé à un prolongement descendant du levier 453. Un ressort 596 réalise une liaison élastique entre le levier 453 et la biellette 594 et, en coopération avec la fente de cette biel- lette, permet la limitation du mouvement des bras 591 et 592 et de la barre 590, au moyen de doigts orientés vers le bas 597 des bras 591 et 592. Ces doigts viennent en contact avec l'arbre 437 sans empêcher le mouvement com plet, dans le sens dextrorsum, du levier 453.
Le mouvement initial du levier 453 provo qué par la came 455 de remise à zéro (fig. 30 et 35, case 2, fig. 51), grâce à la biellette 594, bascule les bras 591 et 592 et la barre 590 dans le sens dextrorsum, et d'un même mouve ment, de manière à amener la fente 589 sur le trajet des saillies 588 des cliquets 568 de report (fig. 33). Ce mouvement de la barre 590 se produit exactement au commencement du fonctionnement de la caisse, avant le mouve ment d'embrayage du bâti de totalisateur 300.
Par ce mouvement, les saillies 588 viennent en contact avec le rebord antérieur de la fente 589, et font basculer les cliquets 568 de report dans le sens senestrorsum, pour amener leurs dents 569 hors du trajet des dents des roues 296 ou 297 de totalisateur correspondantes. De ce fait, les cliquets 568 de report ne vien nent pas empêcher le mouvement de retour à zéro des roues 296 ou 297 de totalisateur.
Le mouvement de retour, dans le sens senestrorsum, du levier 453 (fig. 33 et 35), fait basculer la barre 590 dans le sens senestror- sum, de manière à éloigner les fentes 589 de toute relation de coopération avec les saillies 588, en même temps que le bâti 300 est en train d'être déplacé vers l'arrière pour dégager la série sélectionnée de roues de totalisateur par rapport aux pièces différentielles primaires.
Une barre 598 d'alignement, supportée en tre les plaques<B>301</B> et 302 (fig. 33, 34 et 36) du bâti 300, présente, le long de son rebord supérieur, une forme propre à coopérer avec les dents des roues 296 et 297 des deux tota lisateurs, afin de les retenir en alignement lors qu'elles se déplacent latéralement afin de les mettre à l'alignement des pièces différentielles primaires ou de les en enlever. La barre 598 d'alignement présente des fentes 599 disposées à l'opposé de chacune des pièces différentielles primaires 247, afin d'assurer le jeu convenable à la série de roues de totalisateur sélectionnées, de façon que celles-ci soient libres de recevoir des pièces primaires leur mouvement de rota tion.
Un cliquet 600 de retenue (fig. 34) est prévu pour chaque ordre d'unité. et coopère avec les dents de la série sélectionnée de roues de totalisateur, afin de les retenir et de les empêcher d'être déplacées lorsqu'elles sont- à l'alignement des fentes 599 dans la barre 598 d'alignement, et préalablement à leur mise en prise avec les dents des pièces différentielles primaires 247.
Les cliquets 600 de retenue sont montés fous sur une tringle 555, et chaque cli- quet 600 de retenue est pourvu d'un ressort 601 qui l'attire dans le sens dextrorsum afin de maintenir un de ses doigts 602, orienté vers l'arrière, en contact élastique avec une tringle 603 qui passe à travers des trous du bâti 300. Cette tringle est aussi supportée par des bras de droite et de gauche 604 et 605, à leur tour montés rotatifs sur une tringle 606 supportée dans le bâti 300.
Lorsque ce bâti 300 est en position dégagée (fig. 34), les ressorts 601 maintiennent élasti- quement les cliquets 600 de retenue en contact avec les dents de la série correspondante de roues 296 ou 297 de totalisateur, qui sont ali gnées avec les pièces différentielles primaires 247.
Pendant le mouvement d'embrayage vers l'avant du bâti 300, les cliquets 600 demeurent en prise avec les dents de la série sélectionnée de roues, tant qu'ils n'ont pas engrené avec les pièces différentielles primaires 247, après quoi des doigts 607, orientés vers le haut des bras 604 et 605, viennent en contact avec une tringle 608 fixe, portée dans les bâtis 304 et 305, et la continuation du mouvement d'em brayage amène les bras et la tringle 603 à être basculés dans le sens dextrorsum. Ce mouve ment de .
la tringle 603, en coopération avec les doigts 602, fait basculer les cliquets 600 dans le sens senestrorsum, de manière à les dégager des dents des roues correspondantes du totalisateur sélectionné, afin de libérer les roues et leur permettre d'être actionnées par les pièces différentielles primaires.
Le mouvement de débrayàge vers la droite, du bâti 300 (fig. 33 et 34), écarte les doigts 607 de la tringle 608, et permet aux ressorts 601 d'amener à nouveau les cliquets 600 en prise avec les dents des roues de totalisateur correspondantes, au mo ment où ces roues sont dégagées des pièces dif férentielles primaires, pour empêcher leur dé placement après leur dégagement.
<I>Mécanisme</I> d'avancement <I>et d'impression</I> <I>de la bande de contrôle</I> En plus de la bande de contrôle 123 (fig. 1 et 19), et du ticket-accolade 125 (fig. 1 et 20), qui est délivré pendant les opérations de total au comptant, la caisse est pourvue d'un dispo- sitif pour délivrer un ticket d'article unique 609 (fig. 21) pour les opérations à article unique.
Le bâti d'imprimerie (fi-. 1, 2 et 6) com prend un cadre arrière 611 de bande de contrôle, cadre fixé au bâti latéral de droite 100 par divers ergots et vis ; un cadre avant 612 assujetti au bâti arrière 611 par divers ergots, tringles et vis ; un bâti avant 613 de roues à caractère qui est fixé au cadre auxi liaire 102 ;
un bâti auxiliaire 614 de roues à caractère, fixé au bâti avant 613 de roues à caractère, et un bâti avant 615 de ticket qui est fixé à la partie supérieure du cadre auxi- liaire 102 par divers tringles, ergots et vis.
Les secteurs dentés 263 (fig. 4) sont reliés mécaniquement au moyen des pignons 266 et des arbres carrés correspondants 267,à des secteurs dentés 616 correspondants (fig. 2), munis de dents internes, qui coopèrent avec les pourtours de disques correspondants 621, calés sur l'arbre 265, afin de monter lesdits secteurs dentés 616 d'une manière pivotante. Les sec teurs dentés 616 comprennent des dents qui coopèrent avec des dents de roues à caractère 617 de chiffres, destinées à imprimer des nom bres sur la bande 123 de contrôle.
Les dents de ces secteurs dentés 616 sont également dis posées de manière à engrener avec des dents de roues 619 à caractères destinées à imprimer les nombres en question sur les tickets émis 125 et 609 (fi-. 20 et 21). Les roues à carac tères 617 de montants peuvent tourner sur un arbre 618, pivotant dans les bâtis 102 et 613, et les roues 619 à caractères sont montées sur un pivot 620 fixé au bâti auxiliaire 614, l'extré mité extérieure dudit pivot étant supportée par le bâti 613. Sur l'arbre 618 sont également montées folles une série de roues à caractères 624 (fig. 39) pour imprimer le numéro d'ordre sur la bande de contrôle.
La manière dont les roues 624 du numéro d'ordre avancent cran par cran pendant certaines opérations de la caisse sera expliquée plus loin.
La caisse est également pourvue de roues à caractères 625 (fi-. 2) destinées à imprimer la date sur le ticket sortant 125. Ces roues 625 sont montées pivotantes en 626 sur les bâtis 613 et 614. Les roues 625 des caractères de mois, de dizaines de jours et d'unités de jours sont réglables, respectivement, au moyen de boutons de réglage 627, 628 et 629 portant des tenons, qui sont supportés de manière pivo tante dans le disque 621. Ces tenons sont reliés à des petits pignons 266 (fig. 4) qui en grènent avec les dents internes des engrenages 630, montés pivotants sur les disques corres pondants 621.
Les engrenages 630, par l'inter médiaire de pignons et d'arbres carrés corres pondants, entraînent des pignons 631, dont les dents extérieures engrènent avec les roues à caractères 625 de la date, de telle sorte que celle-ci peut être composée à la main grâce aux boutons 627, 628 et 629. Sur le pivot 626 (fig. 2 et 39), en même temps que les roues à caractères 625 de date, est également montée une série de roues à caractères 623 pour le numéro d'ordre, roues actionnées par le méca nisme même qui actionne les roues à carac tères 624, afin d'imprimer un numéro d'ordre sur le ticket sortant 125.
En plus des roues de montants et des roues de numéro d'ordre, l'arbre 618 (fig. 2) de la bande de contrôle 123 porte une roue à carac tères (non représentée) qui est mise en position sous l'influence du levier de commande 117 (fig. 24), afin d'imprimer sur la bande un sym bole indicatif du type d'opération en cours d'exécution. L'arbre 618 porte encore une roue à caractères (non représentée) mise en position sous l'influence des touches de commande 111 à 115 (fig. 12); et destinée à imprimer sur la bande un symbole correspondant aux touches de commande.
De même, le pivot 620 (fig. 2) pour les roues à caractères du ticket, porte une roue à caractères qui est mise en position sous l'influence des touches de commande 111 à 115, pour imprimer des symboles sur le ticket sortant 125, caractères correspondant aux tou ches de commande.
Les dents extérieures des pignons 630 (fig. 2), destinées à mettre en position les roues de la date, sont en contact élastique avec la dent d'un cliquet de retenue 632, sollicité par un ressort, et monté fou sur un pivot 633 porté entre les bâtis 102 et 613. Le cliquet 632 re- tient les pignons 630 et les roues 625 de la date correspondantes dans la position qui leur a été donnée.
En plus de la barre d'alignement 395, représentée à la fig. 4, barre qui coopère avec les dents des secteurs dentés 263 pour aligner ceux-ci et leurs mécanismes indicateur et différentiel, les roues à caractères du numéro d'ordre et de la date sont en outre alignées en position d'impression au moyen d'un aligneur 636 (fig. 39) qui s'engage dans les dents des pignons correspondants<B>616</B> et 631 (fig. 2) pour lesdites roues à caractères. L'aligneur 636 est en forme d'étrier dont les bras sont montés fous sur un pivot 633.
Sur le bras gauche de l'étrier est fixée une manivelle 637 portant un ergot 638 qui s'engage dans une fente de l'extrémité avant d'une biellette 639, dont la partie arrière comporte une fente semblable dans laquelle s'engage un ergot 640 fixé sur un secteur 641 d'entraînement de ruban en creur, fixé sur l'extrémité de droite de l'arbre 397. Le mécanisme représenté à la fig. 4, et comprenant les cames 406 et 407, fait osciller l'arbre 397 d'abord dans le sens senestrorsum, puis le ramène en arrière à sa position normale vers la fin du fonctionnement de la caisse, au moment indiqué dans la case 8 du diagramme des temps de la fig. 51.
Le mouvement senes- trorsum de l'arbre 397 (fig. 39 et 40) et du secteur d'entraînement 641, par l'intermédiaire de la biellette 639 et d'un ressort 642, tendu entre l'ergot 640 et un ergot fixé à la biellette 639, fait basculer l'aligneur 636 lui aussi dans le sens senestrorsum, jusqu'à ce qu'il vienne en prise avec les dents des pignons 616 et 631 (fig. 2), pour aligner ceux-ci et les roues à caractères correspondantes dans les positions qui leur ont été données pendant le fonctionne ment du mécanisme imprimeur.
Le mouvement de retour, dans le sens dextrorsum, du secteur d'entraînement 641, fait basculer l'aligneur 636 dans le même sens, afin de le dégager des dents des pignons 616 et 631. Les fentes ménagées dans la biellette 639, et le ressort 642, consti tuent une liaison élastique entre le secteur d'en traînement 641 et l'aligneur 636, afin de compenser l'excédent de mouvement du secteur d'entraînement 641, qui actionne aussi le méca- nisme d'entraînement de ruban, comme expli qué plus loin.
La réserve de matériau pour la bande de contrôle 123 (fig. 1 et 2) est constituée par un rouleau d'alimentation 643 monté sur un noyau en bois, et au centre duquel est percée une ouverture qui s'adapte sur des dents diamétra lement opposées d'un manchon de rouleau d'alimentation 644 monté fou sur un pivot 645 fixé au bâti arrière 611.
En partant du rouleau d'alimentation 643, la bande 123 est guidée entre un marteau d'impression 646 et les roues à caractères 617 et 624 (voir aussi fig. 39), par un manchon 647 monté fou sur un pivot 648 de support de marteau, et par des ergots 649 fixés au bâti arrière 611, et de là elle passe sur le noyau d'un rouleau récepteur 651, qui peut tourner sur un pivot 652 fixé au bâti latéral 100 de droite.
Un disque 654 (fig. 2 et 38) est solidaire du rouleau récepteur 651, et sert d'appui à la surface intérieure du rouleau récepteur et à un rochet d'avance 655 comprenant sur son pour tour, des dents relativement fines qui sont en prise avec trois cliquets 656 de retenue attirés par ressorts, montés pivotants sur le bâti latéral de droite 100, et avec trois cliquets d'alimenta tion 657, actionnés par ressorts, montés sur une plaque basculable 658, folle, sur le pivot 652.
La plaque 658 porte un ergot 659 en prise dans une fente d'une manivelle 660, fixée à l'une des faces d'un moyeu monté fou sur l'arbre à cames principal 138, tandis que sur l'autre face du moyeu est fixée une manivelle 661 articulée par une biellette 662 à un levier 663 pivotant en 664 sur le bâti latéral de droite 100. Le levier 663 porte un galet 665 qui coopère avec le pourtour d'une came 666, dis posée en relation fixe par rapport à une came de commande de marteau 667 (fig. 37 et 43) et une plaque d'embrayage 668, lesdites pièces étant montées folles sur un pivot 669 fixé au bâti latéral 100 de droite.
Sur la plaque 668 d'embrayage peut pivoter un chien 670 d7em- brayage (fig. 42), attiré dans le sens senestror- sum par un ressort 675, afin de maintenir nor malement sa dent sur le trajet d'un épaulement d'une pièce d'entraînement 671, solidaire d'une came de contrôle de marteau 672 et d'un engrenage 673, lesdites pièces étant montées folles sur le pivot 669.
L'engrenage 673 en grène avec un engrenage semblable 674, fixé à l'extrémité de droite de l'arbre à cames prin cipal 138 (voir aussi fig. 2).
Dans les conditions normales, lorsque le mécanisme de bande de contrôle est en ordre de marche, la rotation, dans le sens dextror- sum, de l'arbre à cames principal 138 et de l'engrenage 674 (fig. 42 et 43) entraîne l'engre nage 573, la pièce 671, et, par l'intermédiaire du chien 670 d'embrayage, la plaque 668 d'em brayage et les cames 667 et 666, d'un même mouvement dans le sens senestrorsum, et sur une même distance, étant donné que les engre nages 673 et 674 ont le même pas et les mêmes dimensions.
Le mouvement senestrorsum de la came 666 (fig. 38) fait, par l'intermédiaire du galet 665, basculer le levier 663 contre l'action d'un ressort 676, tendu entre la plaque 658 et un ergot" fixe, grâce à quoi ledit levier, par l'intermédiaire de la biellette 662, de la mani velle<B>661,</B> et de la manivelle 660, fait basculer la plaque 658 dans le sens de l'avance, ce qui amène les cliquets 657 d'avance, en coopéra tion avec le rochet 655 d'avance, à faire tour ner le rouleau récepteur 651 de la bande, donc à faire avancer la bande 123 (fig. 2) d'un cran par rapport aux roues à caractères et au mar teau 646, et ceci au moment indiqué dans la case 18 de la fig. 51.
La rotation de la came 666 se poursuivant, le ressort 676 ramène la plaque 658 dans le sens dextrorsum, qui est le sens de rattrapage, jusqu'à ce que l'ergot 659 vienne en contact avec une arête de contrôle d'une came 677 de compensation, qui contrôle le mouvement de rattrapage de la plaque 658. La came 677 de compensation est reliée, en relation fixe, à un bras palpeur 678 par un moyeu monté fou sur un pivot 679 fixé au bâti latéral 100 de droite.
Un ressort 680 (fig. 2 et 38) actionne la came 677 de com- pensation et le bras palpeur 678 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement une partie palpeuse et incurvée de ce dernier en contact élastique avec la périphérie du rou leau récepteur 651, pour explorer le diamètre du rouleau de la bande qui s'y trouve enroulée.
A mesure que le diamètre du rouleau récepteur augmente, le bras palpeur 678 et la came 677 de compensation avancent régulièrement dans le sens senestrorsum, en tendant le ressort 680, et l'arête de la came de compensation 677, en coopération avec l'ergot 659, réduit alors pro gressivement le mouvement de rattrapage de la plaque 658, afin de maintenir un espacement uniforme entre les inscriptions exécutées sur la bande de contrôle 123.
<I>Marteau imprimeur pour la bande de contrôle</I> Le marteau imprimeur 646 pour la bande de contrôle 123 (fig. 2 et 37) a la forme d'un étrier, dont les bras latéraux parallèles sont montés à rotation sur un pivot 648. Les bras de l'étrier de marteau 646 supportent un ergot 683, qui porte lui-même un cône réglable 684, dont le pourtour coopère avec une came 685 fixée en relation invariable par rapport à un bras de manoeuvre 686, grâce à un manchon monté fou sur un pivot 687 fixé au bâti arrière 611. Une biellette 681 est articulée entre le bras 686 et un levier-came 688 monté fou sur le pivot 664, et portant un galet 689 qui coopère avec le pourtour de la came 667 de marteau.
Un ressort 690 attire le marteau 646 dans le sens senestrorsum, afin de maintenir normalement le cône 684 en contact élastique avec la came 685. Un ressort 691 attire le bras de manoeuvre 686 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement un crochet de son extrémité intérieure en contact élastique avec l'ergot 683, et afin de maintenir norma lement le galet 689 en contact élastique avec le pourtour de la came 667 de marteau.
Le bras 686, en coopération avec l'ergot 683, constitue un dispositif de verrou qui empêche le mouvement accidentel du marteau 646 dans le sens de l'impression, lorsque la caisse est au repos, ce qui empêche le salissement acci dentel du matériau à inscription.
Le levier-came 688 porte un ergot 692 qui coopère avec une came de rappel 693, soli- daire d'un manchon 694, monté fou en 695 sur le bâti latéral 100 de droite (fig. 2). Sur le manchon 694 (fig. 42) est également monté, d'une manière solidaire, un pignon 696 qui engrène avec l'engrenage 673, et qui est en traîné par lui, de manière à exécuter deux tours dans le sens dextrorsum à chaque fonc tionnement de la caisse.
A chaque fonctionne ment, la came de rappel 693 exécute environ un tour et demi, avant que ne se produise le mouvement d'impression dans le sens senes- trorsum du levier-came 688, et, en consé quence, ne s'oppose pas à ce mouvement, étant donné que la saillie de la came de rappel 693 ne se trouve pas sur le trajet de l'ergot 692 au moment où le mouvement d'impression est communiqué au levier-came 688.
Vers la fin du fonctionnement, la saillie de la came de rappel 693 coopère avec l'ergot 692 pour obte nir que le levier-came 688, et les pièces connexes, y compris le bras 686, soient rame nés entièrement dans la position qu'ils attei gnent par mouvement dans le sens dextrorsum, position normale dans laquelle ils sont mainte nus lorsque la caisse est au repos.
Le fonctionnement de la came de marteau 667 (fig. 37) intervenant au moment indiqué dans la case 19 du diagramme des temps de la fig. 51, fait basculer le levier-came 688 et, par l'intermédiaire de la biellette 681, le bras de manoeuvre 686, et la came 685, d'abord dans le sens senestrorsum, obligeant ladite came, en coopération avec le cône 684,à bas culer le marteau 646 dans le sens dextrorsum contre l'action du ressort 690. Ce mouvement du marteau 646 oblige sa platine à venir d'abord en contact avec la bande de contrôle 123, puis à entraîner celle-ci, et le ruban en creur 697, au contact des roues à caractères 617, afin d'imprimer des données sur ladite bande 123.
La rotation de la came 667, en se poursuivant, permet aux ressorts 690 et 691 de ramener le marteau 646, le bras 686, et' les pièces connexes, à leur position normale d'origine, telle qu'elle est représentée, position dans laquelle l'extrémité en forme de crochet du bras 686 vient se verrouiller au-dessus de l'ergot 683 et, en coopération avec le ressort 691 et la came de rappel 693, retient le mar teau 646, et l'empêche d'exécuter tout mouve ment accidentel dans le sens de l'impression, afin d'éviter que la bande de détail 123 ne soit salie accidentellement.
Le manchon 694 (fig. 2 et 42) comprend, sur sa face extérieure, des encoches d'em brayage 698, qui peuvent s'engager sur des tétons correspondants d'une manivelle de ma noeuvre (non représentée), destinée à actionner la caisse à la main en cas de besoin.
Les fonctions du marteau imprimeur de la bande, et des mécanismes d'avance de cette dernière, sont commandées par un disque tron qué de commande 700 (fig. 42), qui peut être mis en position sous l'influence des touches de commande 111 à 115. La périphérie tronquée du disque 700 est explorée par un levier qui, à son tour, commande l'efficacité du chien 670 d'embrayage, afin de rendre les mécanismes d'impression et d'avance de la bande inopé rants ou opérants, selon le cas, et selon celle des touches de commande qui a été enfoncée.
Le disque de commande 700 est monté rotatif sur un pivot 701 du bâti latéral 100 de droite, pivot en alignement axial avec l'arbre 248 (fig. 12). Le disque 700 (fig. 42) porte une jambe 702 orientée vers le haut, présentant une arête 703 disposée pour explorer, et pour prendre contact avec l'ergot 164 de celle des touches 111 à 115 qui aura été enfoncée. Le disque de commande 700 comprend une fente dans laquelle s'engage un ergot 704, fixé à l'extrémité supérieure d'un levier 705 monté fou sur un pivot 706 fixé au bâti latéral de droite 100.
Un ressort 707 attire le levier 705 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir nor malement un galet 699 qu'il porte, en contact élastique avec le pourtour d'une came 708, solidaire d'une came jumelle 709 et d'un en grenage 710, lesdites pièces étant supportées de manière rotative sur un pivot 711 fixé au bâti latéral 100 de droite. L'engrenage 710 engrène avec l'engrenage 674, et est entraîné par lui de manière à exécuter un tour dans le sens senestrorsum (fig. 42) à chaque fonction nement de la caisse.
Le fonctionnement de la came 70.8 se pro duisant au moment indiqué à la case 15 de la fig. 51, permet au ressort 707 de faire basculer le levier 705 dans le sens dextrorsum, ce qui à son tour fait basculer le disque de commande 700, et la jambe 702, dans le sens senestror- sum, amenant l'arête 703 de la jambe à explo rer l'ergot 164 de celle des touches de com mande 111 à 115 qui a été enfoncée. Le contact de l'arête 703 avec Fergot 164 de la touche de commande enfoncée, donne au dis que de commande 700 une position corres pondante, après quoi la came 672,
fonction nant au moment indiqué à la case 17 de la fig. 51, et en coopération avec un galet 712 porté par un levier 713 pivotant en 714 sur le bâti latéral 100 de droite, permet au levier 713 de se déplacer dans le sens senestrorsum de palpage, sous l'influence d'un ressort 715, de telle sorte qu'une patte recourbée 716 de son extrémité intérieure palpe le pourtour du disque de commande 700.
La touche 112 de Sous-Total et la touche- 113 Articles Multiples donnent au disque de commande 700 des positions telles qu'une partie creusée 718 de son pourtour se trouve en face de la patte 716, et il en résulte que le levier 713 est libre de se déplacer dans le sens senestrorsum sous l'influence du res sort 715, de manière à amener une patte- oreille recourbée 717, disposée près de son centre, sur le trajet d'un épaulement 719 du chien 670 d'embrayage.
La rotation senestror- sum de la plaque d'embrayage 668 (fig. 43) et des cames 666 et 667, comme expliqué précé demment, oblige l'épaulement 719 à venir en contact avec l'oreille 717, et à dégager la dent du chien 670 d'embrayage de l'épaulement de la pièce 671, afin de rendre inopérants les mécanismes de commande du marteau et d'avance de la bande lorsque la touche de sous-total 112 ou la touche d'articles multiples 113 sont utilisées pour déclencher un fonction nement de la caisse.
Toutes les autres touches de commande donnent au disque de commande 700 une posi tion telle que la partie haute de son pourtour se trouve en face de la partie 716. En consé quence, le mouvement senestrorsum du levier 713 se trouve empêché, et l'oreille 717 est retenue hors du trajet de l'épaulement 719 du chien 670 d'embrayage. Il en résulte que le chien 670 d'embrayage conserve son efficacité pour relier les cames 666 et 667 à leur pièce de commande 671, ce qui provoque le fonc tionnement des mécanismes d'impression et d'avance de la bande, ainsi qu'il a été ex pliqué plus haut, imprimant une trace sur la bande 123.
Un bras de retenue 720 (fig. 43), monté fou en 721 sur le bâti latéral 100 de droite, porte un galet 722 qui coopère avec le pour tour de la came de marteau 667, et le bras 720 est actionné dans le sens senestrorsum par un ressort 723, afin de maintenir une surface proéminente de ce bras en contact avec un ergot d'arrêt 724 fixé au bâti latéral 100 de droite, lequel ergot d'arrêt maintient normale ment le galet 722 écarté de la portion basse de la came 667.A peu près vers le moment où l'épaulement 719 du chien 670 d'embrayage vient en contact avec l'oreille 717 du levier 713, la saillie de la came 667 vient en contact avec le galet 722, et fait basculer le bras 720 dans le sens dextrorsum,
contre l'action du ressort 723.
L'effort supplémentaire ainsi imposé au chien 670 d'embrayage par le ressort 723, au moment précis où le levier 713 a commencé son mouvement de dégagement, facilite le désaccouplement du chien 670 d'embrayage et de l'épaulement de la pièce 671. Le bascule- ment, dans le sens dextrorsum, du bras 720, retient les cames 666 et 667, et s'oppose à toute tendance de leur part de glisser de la position dégagée, pendant le reste du fonction nement de la caisse.
Le fonctionnement du bras de retenue 720 a également pour effet d'assu rer que l'épaulement 719 du chien 670 d'em brayage ne passe pas au-delà de l'oreille 717, de sorte que ladite oreille est libre de venir se placer sur le trajet de l'épaulement au cours de l'opération ultérieure de la caisse, si c'est néces saire. Si, dans l'opération ultérieure de la caisse, le levier 713 (fig. 42) est empêché d'exécuter un mouvement dans le sens senestrorsum, l'épaulement de la pièce 671 est libre de venir en contact avec la dent du chien 670 d'em brayage, et de l'entraîner, ainsi que la plaque d'embrayage 668 et les cames 666 et 667, d'un même mouvement, afin de rendre inopérants les mécanismes d'impression et d'avance de la bande de contrôle 123.
<I>Mécanisme de ruban encreur</I> Le ruban encreur sans fin 697 (fig. 50) est supporté sur un bâti comprenant une plaque principale 727, qui est fixée de manière démon table à la caisse au moyen de manchons 728, en coopération avec des ergots de guidage 729, et au moyen de divers goujons de guidage 730 dont les extrémités s'engagent dans des trous correspondants du bâti de la caisse afin d'ali gner et de retenir le bâti en position correcte sur la caisse, et aussi afin de fournir des guides sur lesquels le ruban 697 passe entre les roues à caractères du ticket, les roues de la bande, et leurs mécanismes correspondants de marteau. La plaque 727 porte un écran 731, destiné à séparer le ruban encreur 697 du papier de la bande 123,
et un écran 732 destiné à séparer le ruban encreur du papier à tickets 125. L'écran 732 sert aussi de guide pour le matériau à tickets 125 (fig. 2).
Le ruban encreur sans fin 697 (fig. 50) est guidé autour de la périphérie d'un galet d'avance et d'encrage 733, composé d'un maté riau convenable, galet monté sur un pivot fixé à la plaque 727. Un galet de pression 734 est supporté entre les bras latéraux d'un étrier 735, monté fou sur un pivot 736 fixé à la plaque 727, l'étrier étant actionné par un ressort, afin de maintenir normalement le galet de pression 734 en contact élastique avec le rouleau d'avance 733, pour assurer que le ruban 697 avance correctement. La bande du ruban encreur 697 est tendue au moyen d'un galet tendeur 737, porté entre les bras latéraux d'un étrier 738 qui, à son tour, est supporté par le pivot 736, entre les bras de l'étrier 735.
L'encre est fournie au ruban 697 par l'inter médiaire d'un galet 739 de report, supporté entre les bras latéraux d'un étrier 740 qui, à son tour, peut tourner sur le pivot 736, entre les bras de l'étrier 738. Le galet 739 de report est normalement maintenu en contact élastique avec le pourtour du galet d'avance 733 par .un ressort de torsion. Le pourtour du galet 739 de report est en contact élastique avec l'extré mité supérieure d'une mèche 741, mèche qui plonge dans un réservoir d'encre 742 fixé à la plaque 727. La mèche 741 est munie d'un res sort relativement faible, et compressible, qui la maintient en contact élastique avec le galet de report 739.
Le réservoir d'encre 742 est pourvu d'une ouverture de remplissage, qui est acces sible en dévissant un bouchon à vis 743.
Le galet d'avance 733 (fig. 2, 40 et 50) comprend, sur ses extrémités, des encoches diamétralement opposées, qui sont disposées de manière à coopérer avec des tétons en saillie sur un disque 744 monté fou sur un pivot 745 fixé au bâti latéral 100 de droite, lorsque la plaque principale 727 est convenablement montée sur la caisse. Un rochet d'avance 746 est solidaire du disque 744 ; les dents de ce rochet coopèrent avec un cliquet d'avance 747 actionné par ressort et monté sur une plaque 748, qui peut pivoter sur le pivot 745 et com portant, sur son rebord supérieur, des dents d'engrènement en prise avec les dents d7engre- nage correspondantes du secteur 641 d'entraî nement (fig. 40).
Le secteur 641 oscille d'abord dans le sens senestrorsum, puis il revient à sa position normale, comme expliqué précédem ment (fig. 4 et case 8 de la fig. 51), afin de communiquer un mouvement d'avance à la pla que 748 et au cliquet 747. Un cliquet 749 de retenue, actionné par ressort, coopère avec les dents du rochet d'avance 746, pour empêcher tout mouvement rétrograde de celui-ci pendant le mouvement de rattrapage de la plaque 748 et du cliquet d'avance 747.
Il peut parfois être souhaitable d'interrom pre le flot de l'encre, qui est transféré par le galet de report 739 (fig. 50) au galet d7alimen- tation 733, et ceci peut être réalisé au moyen d'un levier 750 qui peut pivoter sur le support du galet d'alimentation 733, et qui comprend une pièce en forme de doigt recourbé, traver sant une ouverture de la plaque 727, afin d'en permettre une facile manipulation. Le levier 750 porte un galet 725 qui coopère avec une arête-came du bras extérieur de l'étrier 740.
Lorsque le levier 750 est déplacé, l'étrier 738 et le galet 739 de report se trouvent déplacés dans le sens dextrorsum et sont écartés de tout contact avec le galet d'alimentation 733, de sorte que le transfert d'encre ne lui parvientplus.
<I>Mécanisme d'avance de matériau à tickets</I> \Le matériau à tickets 125 (fig. 2) se pré sente sous la forme d'une bande enroulée sur un gros rouleau d'alimentation 751, comportant un mandrin en bois, qui vient s'adapter sur un manchon 752 de rouleau d'alimentation, monté fou sur un pivot porté par une plaque de sup port 753 de rouleau d'alimentation, représentée en pointillé, et convenablement fixée au bâti latéral 100 de droite.
Le manchon 752 comprend des dents dia métralement opposées sur son pourtour, et qui pénètrent à force dans le mandrin en bois du rouleau d'alimentation 751 lorsque ce rouleau est monté, de sorte que les pièces tournent ensemble, et que le rouleau d'alimentation est élastiquement maintenu sur le manchon.
La bande à tickets 125 se déroule du rou leau d'alimentation 751, et est conduite à tra vers une fente de guidage d'un support 754, fixé à la plaque de support de ruban 727 (fig. 2 et 50), passe par-dessus l'écran de ruban 732, entre des galets 755 d'avance et des galets 756 de pression, et l'extrémité de la bande 125 passe enfin à travers une ouverture 126 (fig. 1), dont le bord est muni d'une lame d'arrachage, destinée à séparer les tickets terminés 609 et 610 (fig. 20 et 21) de la bande.
Les deux galets d'avance de tickets 755 (fig. 2 et 46), sont espacés, l'un par rapport à l'autre, d'une distance à peu près égale à la lar geur de la bande, et les deux galets de pression 756 coopèrent avec les deux galets d'avance. Tous ces galets sont en position fixe les uns par rapport aux autres. Un engrenage 758 est soli daire des galets d'avance 755, le tout étant monté fou sur un pivot 757 qui s'étend entre le bâti auxiliaire 102 et le bâti 615 (fig. 2).
Les dents de l'engrenage 758 sont en prise avec les dents d'un engrenage d'entraînement 759, dont est solidaire un rochet 760 de retenue et un rochet 761 d'avance à dents fines, lesdites piè ces étant folles sur un pivot 762 qui s'étend entre les bâtis 102 et<B>615.</B> Les dents du rochet 761 d'avance (fig. 45) sont en prise avec les dents de deux cliquets 763 d'avance, montés rotatifs sur un disque 764, fou sur le pivot 762, et avec les dents de deux cliquets 765 de rete nue, montés sur des pivots fixés au bâti auxi- liaire 102. Les cliquets 763 et 765 sont main tenus par des ressorts en contact élastique avec les dents du rochet d'avance 761.
Le disque 764 comprend une encoche dans laquelle s'engage un ergot 766 (fig. 44 et 45), fixé à une manivelle 767 fixée à un engrenage 768 monté fou sur le pivot 762. L'engrenage 768 engrène avec des dents d'un secteur 769 (fig. 40 et 44), monté fou sur un pivot 770 fixé à la face interne du bâti auxiliaire 102. Un pro longement descendant du secteur 769 com prend une fente destinée à recevoir un ergot 772 fixé à une manivelle 773 montée folle sur un pivot 774 fixé au bâti auxiliaire 102.
L'ex trémité supérieure d'une bielle 775 est articulée à la manivelle 773, tandis que l'extrémité infé rieure de ladite bielle comprend une ouverture 776, dotée de plusieurs arêtes actives qui coo pèrent avec un galet 777 monté fou sur un pivot 778 porté par un levier-came 779, pivo tant en 780 sur le bâti latéral 100 de droite. Le levier-came 779 porte des galets 781 et 782 qui coopèrent, respectivement, avec les pour tours de cames jumelées 783 et 784, lesquelles, en même temps qu'une came 785 d'actionne- ment d'un marteau (fi-. 42) et qu'un engrenage 786, constituent une unité supportée de ma nière pivotante en 787 sur le bâti latéral 100 de droite.
L'engrenage 786 est en prise avec l'en grenage 710 et exécute un tour dans le sens dextrorsum à chaque fonctionnement de la caisse.
La bielle 775 (fig. 40) est reliée par une biellette 790 (voir aussi les fig. 2 et 42) à un ergot 726, fixé à un levier 791 de commande, monté fou sur le pivot 706, et le levier 791 de commande est attiré dans le sens senestrorsum par un ressort 793, afin qu'un galet 792 qu'il porte soit normalement maintenu en contact élastique avec le pourtour de la came 709 qui fonctionne au moment indiqué dans la case 16 de la fig. 51, pour basculer le levier 791 de commande d'abord dans le sens senestrorsum, puis le ramener à sa position normale.
Le levier de commande 791 comprend, à son extrémité supérieure, une oreille recourbée 794 qui coo père avec le pourtour du disque de commande 700 (fig. 42), lequel disque est mis en position sous l'influence des touches 111 à 115, comme expliqué. L'oreille 794 coopère aussi avec le pourtour d'un secteur 795 de commande (fig. 40), monté fou sur le pivot 701, et comprenant, sur son pourtour en forme d'arc de cercle, des dents qui engrènent avec un pignon 796 fixé à un engrenage jumeau 797, fou sur un arbre 798 de remise à zéro du numéro d'ordre, arbre pivotant entre les bâtis 102 et 613 (fig. 2).
L'engrenage 797 engrène avec les dents exté rieures d'un engrenage 799, lequel comprend aussi des dents intérieures qui portent sur le pourtour d'un disque correspondant 800, sup porté par l'arbre 265. Les dents intérieures de l'engrenage 799 engrènent avec un pignon fou 266 qui, à son tour, engrène avec un pignon correspondant 266 monté sur l'un correspon dant des arbres carrés 267.
L'arbre carré 267 de l'engrenage 799 (fig. 24 et 40) est relié par deux pignons 266 au secteur denté 263 pour le levier de commande de total 117, les dents extérieures du secteur denté 263 engrenant avec les dents d'un sec teur 801, monté fou sur l'arbre 262, et com prenant d'autres dents qui engrènent avec des dents correspondantes d'un bord en arc de cer cle du levier de commande de total 117. Ainsi, lorsque ce levier 117 est déplacé, il agit sur le secteur de commande 795 et, en fonction du mouvement imparti, donne une position à une fente de commande 802 du secteur 795 par rapport à l'oreille 794.
Lorsque le levier 117 de commande de total est dans la position Enregistrement (fig. 24) la fente 802 (fig. 40) est alignée avec l'oreille 794, de sorte que la manoeuvre du levier 791 de commande, sous l'influence de la came 709, n'est pas gênée, et que ledit levier est libre de commander le fonc tionnement et la mise en position de la bielle 775, ainsi qu'on va l'expliquer. Lorsque le levier 117 de commande de total est écarté de ladite position, la fente 802 se trouve écartée aussi de son alignement avec l'oreille 794, et une partie pleine en forme d'arc de cercle dudit secteur se trouve amenée sur le trajet de l'oreille 794, pour empêcher le mouvement du levier 791 de commande, sous l'influence de la came 709.
En conséquence, la bielle 775 est retenue dans sa position extrême dans -le sens senestrorsum (fig. 40), dans laquelle une partie de l'ouverture 776 en forme de dégagement se trouve à l'alignement du galet 777, de telle sorte qu'aucun mouvement d'avance n'est com muniqué au mécanisme d'avance de ticket.
Un dispositif commandé par un bouton Marche-arrêt 803 (fig. 48) peut rendre le mécanisme d'avance du ticket opérant ou non opérant, selon les besoins. Ce bouton 803 est fixé à l'extrémité extérieure de l'arbre 618, où il est accessible pour manipulation à travers une ouverture de la plaque de support de ruban 727 (fig. 50). Sur l'extrémité intérieure de l'ar bre 618 est fixée une manivelle .804 (fig. 40 et 48), à laquelle est articulée l'extrémité supé rieure d'une biellette 805, dont l'extrémité infé rieure est articulée à un bras de blocage 806.
Lorsque le bouton 803 est dans la position de marche représentée, le bras 806 se trouve écarté du trajet de l'oreille 794 du levier 791 de commande et, en conséquence, ne s'oppose pas au mouvement fonctionnel de celui-ci. Lorsque le bouton 803 est déplacé de la posi tion de marche à la position d'arrêt, grâce à l'intermédiaire de l'arbre 618, la manivelle 804 et la biellette 805 déplacent le bras de blocage 806 vers le bas, et l'amènent sur le trajet de l'oreille 794, ce qui empêche le mouvement du levier 791 de commande. Il en résulte que la bielle 775 est maintenue en position inefficace, position dans laquelle aucun mouvement d'avance ne lui est communiqué par le levier- came 779.
Un cliquet de retenue, actionné par ressort (non représenté), coopère avec une saillie de retenue (non représentée) prévue sur la manivelle 804 (fig. 48) pour retenir ledit arbre 618 et les pièces connexes dans l'une ou l'autre de leurs deux positions.
Un dispositif peut bloquer le bouton 803 de Marche-arrêt dans l'une ou l'autre de ses deux positions, lorsque le levier 117 de com mande de total (fig. 24) se trouve soit dans la position Enregistrement , soit dans la posi tion Blocage .
La bielle 805 (fi-. 40 et 48) porte un ergot 807 aménagé de manière à être saisi par l'une ou l'autre de deux encoches de verrouillage ménagées dans un bras 808 orienté vers le haut, d'un étrier 809 monté fou sur l'arbre 798 de remise à zéro du numéro d'ordre. Ces encoches correspondent aux positions de marche et d'ar rêt de la bielle 805 et du bouton 803. Le bras 808 de l'étrier porte un ergot 810 qui s'engage dans une fente d'une plaque 811 (fig. 40), laquelle pivote en 812 sur le bâti latéral 100 de droite.
La plaque 811 porte un galet 813 qui s'engage dans une fente-came 814 du secteur 795 de commande qui, comme expliqué précé demment, est mis en position sous l'influence du levier 117 de commande de total (fig. 24).
Lorsque le levier 117 de commande de total est soit dans sa position Enregistre ment , soit dans sa position Blocage , une partie extérieure de la fente-came 814 engage le galet 813 (fi-. 40), afin d'obliger l'une des encoches de verrouillage du bras 808 (fig. 48) à engager l'ergot 807, et à verrouiller le bouton 803 de marche-arrêt avec les pièces connexes, soit dans la position de marche, soit dans la position d'arrêt, selon la position dudit bouton 803.
Lorsque le levier 117 de commande de total est amené à une position autre que les deux positions susvisées, la partie intérieure de la fente-came 814, en coopération avec le galet 813, fait basculer la plaque 811 dans le sens dextrorsum ce qui, par l'intermédiaire de l'ergot 810, fait basculer l'étrier 809 dans le sens dex- trorsum, et dégage les encoches du bras 808 des ergots 807, afin de libérer le bouton 803 de marche-arrêt, et lui permettre de se rendre à l'une ou l'autre de ses positions.
Un organe 898 d'impression est solidaire de la manivelle 804 (fig. 48), et est amené en position d'impression lorsque le bouton 803 est dans la position d'ar rêt, afin d'imprimer une série de tirets 899 sur la bande de contrôle 123 (fig. 19), dans les opérations au cours desquelles aucun ticket n'est délivré.
L'emploi de la touche 111 Taxe ou de la touche 113 Articles multiples (fig. 42) pour déclencher un fonctionnement de la caisse, amène le disque 700 dans une position telle que les arêtes intermédiaires 788 ou 789 de celui-ci sont en face de l'oreille 794 du levier 791 de commande. Le mouvement de la came 709 (fig. 40 et 42) permet le mouvement dans le sens senestrorsum du levier 791 sous l'in fluence du ressort 793, jusqu'à ce que l'oreille 794 vienne en contact avec l'une des arêtes intermédiaires 788 ou 789. Ceci, par l'intermé diaire de la bielle 790, met en position la bielle 775, de telle sorte qu'une arête active 836 de l'ouverture 776 vient se trouver à portée du galet 777.
Le mouvement de mise en posi tion, dans le sens dextrorsum, de la bielle 775, dégage de même une marche 815 de sa surface arrière d'un ergot 816, fixé à une plaque 817 montée pivotante en 818, et s'enfonçant dans un trou-palier correspondant du bâti latéral 100 de droite (fig. 2). Lorsque l'extrémité inférieure de la bielle 775 tourne dans le sens dextrorsum, un ressort 819 entraîne la plaque 817 dans le même sens, jusqu'à ce qu'une arête d'arrêt 820, formée dans une ouverture de la plaque 817, vienne en contact avec un ergot fixe 821 pour dégager l'ergot 816 de la marche 815, et simul tanément pour l'amener en alignement avec une arête 822 formée sur la bielle 775,à proximité de la marche 815.
La manoeuvre du levier 779 par les cames 783 et 784, survenant au moment indiqué dans la case 20 de la fig. 51, permet au galet 777 de venir en contact avec l'arête 836, et d'entraîner la bielle 775 vers le haut d'une légère distance, jusqu'à ce que ce mou vement soit arrêté par l'ergot 816 qui vient en contact avec l'arête 822 (fig. 40).
Ce mouvement minimum de la bielle 775, grâce à la manivelle 773, fait basculer le seg ment 769 d'une petite quantité dans le sens senestrorsum, et ce mouvement, par l'intermé diaire de l'engrenage 768 (fig. 44, 45 et 46) fait tourner le disque 764 dans le sens dextror- sum, et pendant ce temps les cliquets d'avance 763 cliquètent librement sur les dents du rochet 761 d'avance.
Le mouvement de retour dans le sens dextrorsum du levier 779 met le galet 777 en contact avec la surface inférieure de l'ouverture 776, et ramène la bielle 775 vers le bas, mouvement qui oblige le disque 764 à tourner dans le sens senestrorsum, pour faire avancer le rochet 761 d'avance, les engrenages 759 et 758 (fig. 46), et le galet 755 d'avance dans le sens de l'alimentation, afin de faire avancer la bande à tickets 125 (fig. 23) d'une quantité égale à un espacement linéaire, pour pouvoir y imprimer des données.
Le mouve ment de retour, qui est un mouvement descen dant de la bielle 775, oblige l'ergot 816 (fig. 40) à venir de nouveau en contact avec la mar che 815 du rebord arrière de ladite bielle, en préparation pour l'opération à articles multi ples suivante.
Chaque série d'opérations de taxe, ou d'opérations à articles multiples, sous l'in fluence des touches de commande 111 ou 113, ou sous celle des deux à la fois, est suivie par une opération de total au comptant, exécutée à l'aide de la touche de commande 115 Total Comptant . Pendant cette opération, le totali sateur d'articles est vidé, et le montant total qui s'y trouvait est simultanément transféré dans le totalisateur de groupe. La touche 115 (fig. 42) met en position la jambe 702 et le dis que 100 de contrôle de telle façon qu'une arête inférieure 823 de son pourtour se trouve en face de l'oreille 794.
Ceci permet un mouve ment complet, dans le sens senestrorsum, du levier 791 de commande sous l'influence de la came 709 et du ressort 793 (voir aussi la fig. 40). Ce mouvement du levier 791 de com mande, par l'intermédiaire de la biellette 790, déplace la bielle 775 d'un mouvement complet dans le sens dextrorsum, afin d'amener une arête active 824, prévue à l'extrémité arrière de l'ouverture 776, au-dessus du galet 777, et d'écarter l'arête 822 du trajet de l'ergot 816.
Après que la bielle 775 a ainsi été mise en posi tion par rapport au galet 777, la manoeuvre du levier 779 sous l'influence des cames 783 et 784, se produisant au moment indiqué dans la case 20 de la fig. 51, oblige la bielle 775 à se déplacer de toute sa distance vers le haut, dans le sens du rattrapage, afin de communiquer le maximum de mouvement de rattrapage au seg ment 769 (fig. 44), au disque 764, et aux cli- quets 763 d'avance (fig. 45 et 46).
Le mouve- ment de retour du levier 779 (fig. 40) ramène la bielle 775 vers le bas et ce mouvement, par l'intermédiaire du secteur 769 (fig. 44), fait tourner le disque 764, les cliquets 763 d'avance, le rochet 761, et les galets 755 d'ali mentation (fig. 46), dans le sens de l'alimenta tion, afin de faire avancer la bande à tickets 125 (fig. 2) de toute sa distance dans les opé rations de total au comptant.
Cela est néces saire pour ménager la place nécessaire à l'im pression du total des articles multiples, du numéro d'ordre, de la date et des données figu rant sur le cliché, comme expliqué plus loin, à propos du mécanisme de marteau à ticket.
L'enfoncement de la touche 114 Article Unique (fig. 1, 12 et 42), en vue de déclen cher une opération à un seul article, met le dis que 700 dans une position telle que l'arête infé rieure 823 soit en face de l'oreille 794 et, en conséquence, le levier 791 est libre de se dépla cer de toute sa distance dans le sens senestror- sum, afin d'amener la bielle 775 (fig. 40) exactement dans la même position et de la même manière expliquée plus haut à propos des opérations de total au comptant, pour entraîner un mouvement complet et d'avance longue de la bande à tickets 125,
en vue de l'impression de toutes les données voulues.
L'enfoncement de la touche 112 de Sous- Total (fig. 1, 12 et 42) fait que le disque 700 se met dans une position telle qu'une portion élevée 825 de son pourtour se trouve en face de l'oreille 794 et, en conséquence, le mouvement dans le sens senestrorsum du levier 791 se trouve empêché. L'extrémité inférieure de la bielle 775 est retenue alors dans la posi tion représentée à la fig. 40, position dans laquelle la portion la plus large de l'ouverture 776 se trouve à l'alignement du galet 777.
Pour une telle position, la manoeuvre du levier 779 ne communique aucun mouvement à la bielle 775 et, en conséquence, la bande 125 n'avance pas. Dans les opérations de sous-total, comme expliqué plus loin, le mécanisme de marteau à ticket est rendu inopérant, et aucune impression n'est, par la suite, effectuée sur le ticket.
Les galets 756 de pression (fig. 2 et 46) maintiennent le matériau à tickets 125 en contact élastique avec les galets 755 d'avance, afin de réaliser l'avancement dudit matériau. Les galets 756 de pression peuvent tourner sur un axe 829 fixé dans un bras 826, monté fou en 827 sur le bâti auxiliaire 102. Un ressort 828 attire le bras 826 et les galets de pression 756 dans le sens dextrorsum, afin de les main tenir normalement en contact élastique avec les galets d'avance 755.
Un mécanisme de ver rouillage est prévu pour bloquer les galets 756 de pression en position ouverte, contre l'action du ressort 828, toutes les fois que cela est nécessaire, par exemple lorsque le matériau à tickets 125 est introduit dans la caisse. L'extré mité extérieure de l'axe 829 est entaillée de manière à pouvoir tourner librement dans une fente en arc de cercle 830 (fig. 47 et 50) d'un prolongement supérieur de la plaque de support de ruban 727 et, avec l'extrémité extérieure de l'axe, coopère un verrou 831, pivotant en 832 sur la plaque 727.
Un ressort 833, tendu entre un pivot 834 fixé à l'extrémité inférieure du verrou 831 et un ergot fixé à la plaque 727, attire le verrou 831 dans le sens senestrorsum, afin de maintenir normalement l'ergot 834 en contact élastique avec une arête de butée pra tiquée sur la plaque 727. Le verrou 831 est pourvu d'un doigt 835, destiné à permettre de le déplacer dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 833, jusqu'à ce qu'un cro chet de verrouillage de son extrémité supérieure soit éloigné du trajet de l'axe 829.
L'axe et le bras 826 peuvent alors être déplacés dans le sens senestrorsum, afin de dégager les galets 756 de pression des galets 755 d'avance, après quoi le verrou 831 peut être libéré, afin de permettre au ressort 833 de ramener son extré mité supérieure crochue au-dessus de l'axe 829, afin de fixer ce dernier et les galets 756 de pression en position dégagée, malgré le ressort 828.
Lorsque les galets 756 de pression sont en position efficace (fig. 46 et 47), l'extrémité supérieure en arc de cercle du verrou 831 vient se placer derrière l'axe 829, pour empêcher tout mouvement accidentel des galets 756 de pression, jusqu'à la position dégagée et la libé ration ultérieure du matériau à tickets 125, afin qu'il puisse subir l'action d'un dispositif de rattrapage automatique actionné par ressort (non représenté), qui rebobine immédiatement ledit matériau.
Ce dispositif empêche que l'on agisse frauduleusement sur la bande à tickets à travers l'ouverture 126 (fig. 1), car aussitôt que les galets 756 de pression sont écartés des galets 755 d'avance, le dispositif de rattrapage automatique rebobine le matériau dans une position telle qu'il ne peut pas être atteint, étant donné qu'il est protégé par un capot fermé à clé.
Les galets 755 d'avancement du ticket (fig. 2 et 46) sont empêchés d'exécuter leur mouvement d'avance lorsque la caisse est au repos, grâce à un cliquet 939 qui s'engage dans les dents du rochet 760 de retenue, le cliquet 939 pouvant pivoter sur un pivot 940 fixé au bâti auxiliaire 102. Un ressort 941 attire le cliquet 939 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement une oreille recour bée 942 de celui-ci en contact élastique avec un ergot 943 du secteur 769.
Lorsque le sec teur 769 est en position de repos, comme indiqué sur le dessin, l'ergot 943 maintient le cliquet 939 en prise avec les dents du rochet 760, contre l'action du ressort 941, afin de fixer ledit rochet 760 et, par l'intermédiaire de l'engrenage 759, les galets 755 d'alimentation, et les empêcher d'exécuter un mouvement d'avance lorsque la caisse est au repos. Les cliquets 765 de retenue (fig. 45) coopèrent avec les dents du rochet 761, retiennent les galets d'avance 755, et les empêchent de se mouvoir en sens rétrograde.
Le mouvement initial, dans le sens senestrorsum, des secteurs 769, pour faire tourner le disque 764 et les cliquets 763 d'avance dans le sens du rattrapage, écarte l'ergot 943 (fig. 46) de l'oreille 942, et livre le cliquet 939 à l'action du ressort 941 qui, immédiatement, dégage les cliquets 765 des dents du rochet 760, pour libérer le rochet 760 et les pièces connexes, en vue d'un mouvement d'avance. Lorsque le secteur 769 arrive vers la fin de son mouvement de retour, l'ergot 943 vient en contact avec les oreilles 942 pour basculer le cliquet 939, et le mettre en prise avec les dents du rochet 760, pour bloquer ce dernier et les galets 755 d'avance contre tout mouvement d'avance, lorsque la caisse est au repos.
<I>Mécanisme d'impression du ticket</I> Les roues à caractères 619 pour imprimer les montants sur le ticket (fig. 2 et 49) coopè rent avec la platine 838 d'un marteau 839 en forme d'étrier, dont les bras latéraux pivotent en 774. Un ressort 840 attire le marteau 839 dans le sens dextrorsum, afin de maintenir normalement un cône réglable 841, porté par ledit marteau 839, en contact élastique avec l'arête d'une came 842 de marteau, montée folle sur un pivot 843 fixé au bâti auxiliaire 102.
Un bras 844 est solidaire de la came 842 et porte un ergot 845 qui s'engage dans une fente de l'un des bras d'un étrier 846, monté fou sur un pivot 774, tandis que l'autre bras de l'étrier 846 porte un axe 847 sur lequel pivote l'extrémité supérieure d'une bielle 848, dans laquelle est ménagée une fente 849 (fig. 42) dans laquelle s'engage un ergot 850 fixé à l'extrémité arrière d'une bielle 851, dont l'extrémité avant pivote en 726 sur le levier 791. La bielle 851 comporte une fente 852 dans laquelle s'engage un ergot fixe 853 assu jetti au bâti latéral 100 de droite, pour guider la bielle lorsque celle-ci est déplacée en arrière et en avant par le levier 791.
L'extrémité infé rieure de la bielle 848 comprend une ouver ture 854, à travers laquelle passe un galet 855 porté par un levier 856, pivotant en 780, et attiré dans le sens senestrorsum par un ressort 857, en vue de maintenir normalement un galet 858, porté par lui, en contact élastique avec le pourtour de la came 785 de marteau, qui fonctionne au moment indiqué dans la case 21 de la fig. 51, pour faire basculer le levier 856, d'abord dans le sens senestrorsum, puis dans le sens inverse jusqu'à sa position normale.
En plus des roues à caractères de numéro d'ordre, de date et de montants, la caisse est pourvue d'un cliché 859 (fig. 48) destiné à imprimer des données, par exemple de nature publicitaire, sur les tickets. Le cliché 859 est logé entre les roues à caractères 619 de mon tants (fig. 2) et les roues 625 de la date, et est supporté par les bâtis 613 et 614. Avec le cliché 859, les roues dateuses 625, et les roues 623 de numéro d'ordre pour le ticket 125 (fig. 39 et 48), coopère une platine .860 d'un marteau imprimeur 861, lequel pivote en 862 entre des bras parallèles et latéraux d'un étrier 863, pivotant fou sur le pivot 762.
Un ressort 864 attire-l'étrier 863 dans le sens senestror- sum, afin de maintenir normalement un galet 865, porté par le pivot 862, en contact élas tique avec l'arête active d'un bras de came 866, monté fou sur le pivot 843, et relié par une barrette à un bras 867 d'accompagnement. Le bras 867 porte un ergot 868 qui s'engage dans une fente de l'extrémité supérieure d'un bras 869, monté fou sur le pivot 774, et fixé à un bras jumeau 870, auquel est reliée, d'une façon pivotante, l'extrémité supérieure d'une bielle 871 de manoeuvre.
La bielle 871 (fig. 42) porte une fente 872 qui coopère avec l'ergot 850 de la bielle 851. L'extrémité inférieure de la bielle 871 porte une ouverture 873, à travers laquelle passe le galet 855, qui coopère aussi avec l'ouverture correspondante 854 de la bielle 848, pour actionner le marteau imprimeur 839 des mon tants.
Un ressort 874 (fig. 48) maintient le marteau 861 du cliché et des roues à carac tères du numéro d'ordre et de la date sensible ment à l'alignement avec ces pièces et forme une liaison élastique qui permet au marteau 861 de se régler lui-même pendant le fonction nement, afin d'appliquer correctement le maté riau à tickets contre le cliché et les roues à caractères.
L'enfoncement de la touche 111 Taxe ou de la touche 113 Articles Multiples (fig. 42), pour commander le fonctionnement de la caisse, amène le disque 700 dans une position telle que les arêtes intermédiaires 788 ou 789 de ce disque soient en face de l'oreille 794 du levier 791.
En conséquence, pendant les opérations de taxe et d'articles multiples, le mouvement, dans le sens senestrorsum, du levier 791, est commandé par les arêtes 788 ou 789, ce qui oblige le levier 791, par l'inter médiaire de la bielle 851,à mettre les bielles 871 et 848 dans leur position intermédiaire, dans laquelle une arête 875 dans l'ouverture 854 de la bielle 848, se trouve au-dessous du galet 855 du levier 856.
Le déplacement du levier 856, par la came 785, se produisant au moment indiqué dans la case 21 de la fig. 51, oblige ledit levier 856, en coopération avec l'arête 875,à déplacer la bielle 848 vers le bas, contre l'action du ressort 876 (fig. 42), ce qui fait basculer l'étrier 846 (fig. 49) dans le sens senestrorsum. Ce mouvement de l'étrier 846, par l'intermédiaire de l'ergot 845, fait basculer le bras 844 et la came 842 dans le sens dextrorsum, de telle sorte que la came 842, en coopération avec le cône 841, fait bas culer le marteau 839 dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 840,
obligeant le mar teau 839 à amener le matériau à tickets 125 (fig. 2) et le ruban encreur 697 au contact des roues à caractères 619 de montants. De ce fait, la valeur composée sur les roues à caractères 619 de montants est imprimée sur le ticket. Dans les opérations commandées par les tou ches 111 et 113, une partie dégagée de l'ou verture 873 de la bielle 871 (fig. 42) se trouve à l'alignement du galet 855 et, en conséquence, aucun mouvement n'est imparti à la bielle 871 et au marteau imprimeur 861 (fig. 2 et 48) de cliché et de date correspondante, dans de telles opérations.
Comme expliqué précédemment, à la suite de toutes les opérations à articles multiples ou de taxe, une opération de total au comptant est effectuée sous le contrôle de la touche Total Comptant 115 (fig. 1 et 12), pour imprimer un total de la taxe, et les autres données, sur le ticket. L'enfoncement de la touche 115 (fig. 42) oblige le disque 700 à venir dans une po sition telle, comme expliqué précédemment, que son arête inférieure 823 se trouve amenée en face de l'oreille 794, permettant ainsi le plein mouvement, dans le sens senestrorsum du le vier 791 sous l'influence de sa came.
Ce mou vement complet du levier 791 a pour effet, par l'intermédiaire de la bielle 851 et de l'ergot 850, de déplacer les bielles 848 et 871 de toute leur distance vers l'avant, amenant une arête active 877 de l'ouverture 873 de la bielle 871, au-dessous du galet 855 du levier 856. Par conséquent, dans les opérations de total au comptant, le levier 856 déplace les bielles 848 et 871 toutes les deux en même temps, d'abord vers le bas, contre l'action de leurs ressorts 876 et 878 respectifs, afin d'impartir un mou vement d'impression à leurs marteaux 839 et 861 correspondants.
Le mouvement de descente de la bielle 871 (fig. 42 et 48) fait basculer les bras 870 et 869 dans le sens senestrorsum, obligeant le bras 869, en coopération avec l'ergot 868,à bascu ler le bras 867, et le bras-came 866, dans le sens dextrorsum. De ce fait, le bras-came 866, en coopération avec le galet 865, déplace le marteau 861 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 864, obligeant le marteau 861 à entraîner le matériau à tickets et le ru ban encreur jusqu'au contact élastique avec le cliché 859 et les roues à caractères 623, 625 du numéro d'ordre et de la date, pour impri mer les données correspondantes sur le ticket.
Le mouvement de retour, dans le sens senes- trorsum du levier 856 ramène les bielles 848 et 871 vers le haut, jusqu'à leur position nor male représentée, ce qui permet aussi aux mar teaux imprimeurs correspondants d'être rame nés en position non efficace.
Les opérations à un seul article, exécutées sous le contrôle de la touche 114 Article Unique (fig. 1 et 42), mettent le disque 700 dans une position telle que l'arête inférieure 823 se trouve en face de l'oreille 794 et, en conséquence, dans de telles opérations, les biel les 848 et 871 sont actionnées toutes les deux par le levier 856, comme expliqué à propos de la touche 115, pour obliger les marteaux 839 et 861 à fonctionner tous deux en même temps, et imprimer des données correspondantes sur le matériau à tickets 125.
Dans les opérations de sous-total, qui sont commandées par l'enfoncement de la touche 112, le disque 700 est mis dans une position telle que la partie haute 825 se trouve en face de l'oreille 794 (fia. 42) et, en conséquence, le mouvement dans le sens senestrorsum du le vier 791 est empêché, et les bielles 848 et 871 sont retenues dans leur position arrière re présentée, de sorte que des parties de dégage- ment des ouvertures 854 et 873 sont à l'aligne ment du galet 855. Il en résulte que la ma noeuvre du levier 856 ne communique aucun mouvement aux billets et que, dans les opéra tions de sous-total, les marteaux à tickets de meurent inefficaces.
Le bras antérieur de l'étrier 846 et le bras 870 (fig. 42, 48 et 49) présentent chacun une fente incurvée 879, qui fournit le jeu nécessaire pour la bague qui reçoit l'un des goujons 730 de la plaque 727 de support de bobine de ru ban (fig. 50). <I>Mécanisme</I> d'actionnement <I>du numéro d'ordre</I> Quatre roues à caractères 624 servent pour le numéro d'ordre (fig. 2 et 39), pour impri mer un tel numéro sur la bande de contrôle 123, et quatre roues 623 servent pour l'impri mer sur le ticket 125.
Ces deux séries de roues sont entrainées ensemble par le même méca nisme d'actionnement, et sont remises à zéro ensemble, au moyen d'un bouton 896, de re mise à zéro, manoauvrable à la main, qui est fixé sur l'extrémité extérieure de l'arbre 798 de remise à zéro.
Chacune des quatre roues 624 de numéro (fig. 39) pour la bande est solidaire d'un en grenage 881 en prise avec des engrenages cor respondants 897, dont les dents intérieures portent sur des disques supportés par l'arbre 265. Les engrenages 897 engrènent aussi avec quatre engrenages correspondants 882, soli daires de rochets 883 d'avance, montés fous sur l'arbre 798 de remise à zéro. Les rochets 883 sont chevauchés par les bras latéraux d'un étrier 884, lesquels bras peuvent tourner sur l'arbre 798 de remise à zéro, et supportant eux- mêmes un axe 885, sur lequel peut tourner un cliquet 886 d'avance, comprenant des dents d'avance graduées, destinées à coopérer avec les dents des quatre rochets 883.
Un prolonge ment de l'un des bras de l'étrier 884 porte un ergot 887 qui s'engage dans une fente de l'ex trémité supérieure d'un bras 888 (fig. 39 et 40), fixé de manière réglable sur une plaque opératoire 889 pivotant en 890 sur le bâti la téral 100 de droite. La plaque 889 comporte une lumière 891 dans laquelle s'engage un galet 892, monté sur un bras 893 pivotant en 894 sur le bâti 100. Un ressort 895 actionne le bras 893 dans le sens senestrorsum, afin de maintenir normale ment le galet 892 en contact élastique avec le fond de la lumière 891.
Le bras 893 (fig. 40 et 41) porte un pivot 900 sur lequel est arti culée l'extrémité supérieure d'une bielle 901 dont l'extrémité inférieure élargie présente une ouverture 902, par laquelle passe un ergot de man#uvre 903, fixé sur un bras 904 pivotant en 905 sur le bâti latéral 100. Le bras 904 comporte une fente à son extrémité antérieure pour recevoir une partie retaillée de l'ergot 778 du levier 779, qui est actionné par les cames 783 et 784, au moment indiqué à la case 20 de la fig. 51.
La bielle 901 (fig. 40, 41 et 42) porte un ergot 906 qui s'engage dans une fente 907 d'un prolongement ascendant d'un collier 908 mobile, grâce à des fentes horizontales, en coopération avec un ergot 902 fixé au bâti la téral 100 de droite, et au moyen d'un ergot 910, fixé à l'extrémité supérieure d'un bras 911, solidaire du levier 705. Le bras 911 et le le vier 705 se déplacent à l'unisson par la came 708, et dans la mesure permise par le disque 700 et la jambe 702 qui, comme expliqué pré cédemment, sont mis en position par les tou ches de commande 111 à 115. Un ressort 912 (fig. 42), tendu entre l'ergot 910 et la coulisse 908, forme une liaison qui peut céder en cas de besoin, lorsque les pièces sont ramenées à leur position normale.
Lorsque l'une des touches 111 Taxe<B> </B> (fig. 1, 12, 40 et 42), 112 Sous-Total , ou 113 Articles Multiples , est utilisée pour commander et déclencher le fonctionnement de la caisse, le disque 700, le levier 705, le bras 911 et la coulisse 908 mettent la bielle 901 dans une position telle que la partie la plus longue de l'ouverture 902 de son extrémité in férieure se trouve à l'alignement de l'ergot 903.
Par conséquent, le mouvement du bras 904 et du levier 779 fait que l'ergot 903 fonctionne librement dans la partie large de l'ouverture 902, sans communiquer aucun mouvement à la bielle 901 ni au mécanisme associé. Il est, par conséquent, évident que, dans les opéra tions de taxe, de sous-total et d'articles multi ples, les roues du numéro d'ordre n'avancent pas.
Si soit la touche 114 Article Unique (fig. 42), soit la touche 115 Total Comptant sont enfoncées, le disque 700 et la coulisse 908 mettent la bielle 901 dans une position telle que la branche étroite et antérieure de l'ouver ture 902 se trouve en prise avec l'ergot 903. Le mouvement du levier 779 (fig. 40 et case 20 de fig. 51) et du bras 904 fait que l'ergot 903 soulève la bielle 901, pour faire basculer le bras 893 dans le sens dextrorsum, contre l'action du ressort 895.
Ce mouvement du bras 893 a pour effet, par le galet 892, en coopé ration avec la fente 891, de faire basculer la plaque 889 et le bras 888 dans le sens dex- trorsum. Ce mouvement, par l'intermédiaire de l'ergot 887 (fig. 39), fait basculer l'étrier 884 et le cliquet 886 d'avance, dans le sens senes- trorsum, d'une distance équivalant à un espace intermédiaire du rochet d'avance 883.
Le mou vement senestrorsum et de retour du bras 893, lorsque la bielle 901 est tirée vers le bas par le bras 904, et le levier 779 ramène la plaque 889 et le bras 888 dans le sens senestrorsum, et ce mouvement fait basculer l'étrier 884 et le cliquet 886 d'avance, dans le sens contraire, pour faire avancer d'un pas les roues à carac tères 624 et 623 des unités du numéro d'ordre, afin de compter un pour chacune des opé rations, de la manière commandée par la tou che 114 d'article unique et la touche 115 de total au comptant.
Les rochets 883 d'avance (fig. 39) sont munis d'encoches à la position de zéro, ce qui permet aux dents graduées du cliquet 886 d'avance de venir en prise avec le rochet de l'ordre immédiatement supérieur, lorsque la roue de l'ordre inférieur franchit le neuf, ce qui reporte une retenue de dizaines dans l'ordre immédiatement supérieur, d'une manière bien connue.
Un prolongement de l'étrier 884 (non repré senté) porte une série d'engrenages 882 et de rochets 883 correspondants avec lesquels co opère un cliquet 886 d'avance, lesdits engre- nages étant, à leur tour, reliés par des pignons fous (non représentés) à leurs engrenages cor respondants 913 (fig. 39). Les engrenages 913, à leur tour, engrènent avec des roues à carac tères 623 correspondantes, pour le ticket sor tant. Ces pièces fonctionnent d'un même mou vement avec les pièces correspondantes pour les roues 624 de numéro, afin de faire avan cer les roues 623 exactement de la manière qui vient d'être expliquée.
Chacun des rochets 883 des roues de nu méro est pourvu d'un cliquet 914 de remise à zéro, qui est actionné par un ressort et main tenu en prise avec une gorge de remise à zéro découpée dans l'arbre 798, de remise à zéro. La rotation du bouton 896 (fig. 2) et de l'ar bre 798 (fig. 39) de remise à zéro, fait que la gorge qui y est pratiquée est reliée avec les cliquets 914 et entraîne les rochets 883 d'un même mouvement, afin de constituer un moyen manuel de remise à zéro des roues à caractè res toutes les fois qu'on le désire. Les rochets pour les roues à caractères 623 sont aussi pourvus de cliquets 914, pour coopérer avec la gorge de l'arbre 79.8 de remise à zéro, et pour remettre les roues 623 d'un même mou vement avec les roues 624.
Un dispositif maintient l'arbre 798 de remise à zéro en position de zéro, lorsque le levier 117 de commande de total (fig. 1, 24 et 48) est dans sa position Enregistrement , ou dans la position Blocage . Sur l'arbre 798 de re mise à zéro se trouve un disque 915 compre nant une encoche 916 correspondant à la po sition zéro de cet arbre, et qui est disposée de manière à pouvoir être saisie par la dent d'un cliquet 917 d'arrêt solidaire d'une manivelle 918, montée folle sur un pivot 919 fixé au bâti 613 (fig. 2).
La manivelle 918 comprend une fente dans laquelle s'engage un ergot 920, fixé au bras de droite de l'étrier 809 du mar teau à ticket, lequel étrier est basculé dans le sens senestrorsum par l'ergot 810, en coopé ration avec la plaque 811 (fig. 40) et le sec teur 795, chaque fois que le levier 117 de com mande de total est écarté soit de la position Enregistrement , soit de la position Blo cage , afin de déverrouiller le bouton 803 de marche-arrêt du ticket.
Le mouvement senes- trorsum de l'étrier 809, par l'intermédiaire de l'ergot 920, fait basculer la manivelle 918 et le cliquet d'arrêt 917 dans le sens dextrorsum, pour dégager ce dernier de l'encoche 916, et libérer le disque 915, l'arbre 798 et le bouton 896 de remise à zéro, et permettre qu'il soit manoeuvré de telle façon que les roues à carac tères de numéros d'ordre puissent être remises à zéro.
Il est égalemeent évident qu'il serait im possible de ramener le levier<B>117</B> de commande de total aux deux positions susvisées, tant que l'encoche 916 n'a pas été convenablement ame née en position de zéro, et que les roues à ca ractères du numéro n'ont pas été convenable ment ramenées à la position de zéro, de telle façon que ladite encoche soit dans une position propre à être saisie par la dent du cliquet d'ar rêt<B>917.</B> L'extrémité supérieure du bras de droite de l'étrier de marteau à ticket (809) (fig. 48) comporte une dent<B>921</B> d'alignement recourbée, qui coopère avec les dents des en grenages de réglage de date 630, lesdits ali- gneurs étant en prise avec les engrenages,
pour les empêcher de tourner, et de même pour blo quer les boutons de réglage de la date 627, 628 et 629 contre toute manipulation lorsque le levier 117 de commande de total est dans l'une des deux positions en question. Lorsque le le vier<B>117</B> de commande est éloigné de l'une de ces deux positions l'aligneur 921 bascule et s'éloigne des dents des engrenages 630, de sorte que les roues à caractères peuvent alors être réglées.
De ce qui précède, on doit bien compren dre que la manoeuvre des boutons 621, 628 et 629 (fig. 2 et 48) de réglage de la date du bouton 803 marche-arrêt de ticket et du bou ton 896 de remise à zéro du numéro d'ordre, est contrôlée par le levier 117 de commande de total (fig. 1 et 25), et que ces boutons sont bloqués contre toute manipulation lorsque ce levier est dans une des deux positions Enre gistrement ou Blocage , et qu'ils sont dé bloqués et peuvent être manipulés lorsque le levier 117 de commande est dans une des po sitions Lecture ou Remise à zéro .
<I>Mécanisme d'avancement auxiliaire</I> <I>pour la bande de contrôle</I> Dans la caisse représentée, le rebord supé rieur de l'ouverture 124 (fig. 1 et 2) ména gée dans le coffre 108 n'est pas suffisamment prolongé vers le haut pour laisser apercevoir les quelques dernières opérations imprimées sur la bande 123. Un dispositif auxiliaire permet de faire avancer ladite bande à la main, tou tes les fois que cela est désirable, afin de pou voir lire par l'ouverture les dernières opérations qui ont été inscrites.
Le dispositif de rattrapage 653 (fig. 2) de la bande 123 de contrôle qui, comme décrit précédemment, aide à maintenir la bande de détail tendue, comprend un galet 923 monté sur une plaque 924 qui pivote en 925 sur le bâti 611, et un galet jumelé 926, monté sur un pivot qui s'étend entre la plaque 924 et une plaque frontale associée 927. Cet ensemble de pièces est actionné, dans le sens dextrorsum, par un ressort 928, afin de maintenir normale ment le rebord arrière de la plaque 924 en contact élastique avec un ergot d'arrêt 929 fixé au bâti 611.
La plaque frontale 927 com prend un épaulement 930, disposé de manière à coopérer avec un ergot 931 (fig. 2 et 3) porté par une plaque 932 fixée à l'extrémité inté rieure d'un tenon 933 d'un bouton 934 d'avance, ce tenon pouvant tourillonner dans une bague fixée au coffre 108, à l'alignement axial du pivot 925. Le bouton 934 porte un ergot 935, qui traverse une fente 936 du cof fre 108, cette fente étant concentrique au te non 933.
Un ressort 937 (fig. 3) attire la pla que 932 et le bouton 934 dans le sens dextror- sum, afin de maintenir normalement l'ergot 935 en contact élastique avec l'extrémité inférieure de la fente 936, et de maintenir normalement l'ergot 931 à l'alignement de l'étrier 930.
Lorsque l'on désire faire avancer tempo rairement la bande 123 de contrôle afin de pouvoir y lire à travers l'ouverture 124 (fig. 1) les dernières inscriptions, il suffit de tourner le bouton 934 dans le sens senestrorsum ce qui amène la plaque 932, d'un même mouve ment, contre l'action du ressort 937.
Le mou- vement de la plaque 932 et de l'ergot 931 fait que ce dernier, en coopération avec l'épaule ment 930, entraîne l'ensemble comprenant les plaques 924 et 927 et les galets 923 et 926 dans le sens senestrorsum, d'un même mouve ment contre l'action du ressort 928. Etant donné que la bande 123 est enfilée entre les galets 923 et 926, et que le rouleau récepteur 650 de la bande ne peut fonctionner en sens inverse, le mouvement senestrorsum des galets déroule la partie supérieure de la bande de dé tail 123 suffisamment pour amener les der nières inscriptions au droit de l'ouverture 124 (fig. 1).
L'étendue du mouvement auxiliaire d'avance de la bande 123, sous l'influence du bouton 934, est réglée par l'ergot 935, en co opération avec la fente 936. Après une opé ration auxiliaire d'avance, le bouton 934 est ramené dans le sens dextrorsum, à sa position normale, (fig. 3) par le ressort 937 et les galets 923 et 926 sont ramenés à leur position nor male (fig. 2) par le ressort 928.
Lorsque les galets 923 et 926 sont ramenés à la position normale, comme expliqué plus haut, 1Q dispo sitif de rattrapage du ressort du manchon 644 du rouleau d'alimentation 643 intervient pour rebobiner la bande 123 de contrôle de nou veau sur le rouleau d'alimentation, et ramène ainsi les dernières inscriptions exécutées sur la dite bande 123 à l'emplacement correct par rapport aux roues d'impression, de sorte que les inscriptions ultérieures seront correctement espacées par rapport à elles.