Machine d'enregistrement munie d'un mécanisme différentiel. La présente invention se rapporte à une machine d'enregistrement munie d'un méca nisme différentiel, telle qu'une caisse enre gistreuse, une machine comptable ou une ma chine similaire.
Cette machine comprend en outre plu sieurs totalisateurs, des touches de position. un arbre différentiel pour .chaque rangée déci male des touches de position, cet arbre étant rotatif dans un plan transversal au plan con tenant. ,les touches, et un dispositif d'actionne- ment de cet arbre.
Cette machine est caracté- rLsée par une série d'organes d'arrêt compre nant chacun un seul bec, ces organes .d'arrêt étant, montés de telle façon que les becs de ces organes soient. disposés en hélice sur l'arbre différentiel et correspondent chacun<B>à</B> une touche de position pour assurer la. mise en position de l'arbre, et par des engrenages montés .sur l'arbre et correspondant chacun à un élément de totalisateur de la rangée déci male envisagée, lesquels engrenages trans mettent la rotation de l'arbre à celui des élé ments du totalisateur qui est sélectionné.
Le dessin annexé représente, partiellement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine faisant l'objet de l'invention, seules les parties nécessaires à la compréhen sion de l'invention étant représentées.
Fi-. 1 est une coupe de la machine prise à droite d'une rangée de touches de montants et montrant en particulier le mécanisme diffé rentiel de cette rangée. Fi-. 2 est une vue partielle de détail mon trant un fragment de l'un des totalisateurs qui équipent la machine.
Fig. 3 est une vue partielle de détail mon trant une forme d'un mécanisme d'impression. Fig. 4 est une élévation du côté droit. du mécanisme différentiel de la fig. 1, montrant ce mécanisme à la position zéro.
Fig. 5 est un agrandissement montrant, en position de repos, un mécanisme qui ramène l'organe secondaire du différentiel à sa posi tion de départ.
Fig. 6 montre le mécanisme différentiel de la fig. 4 après que l'organe secondaire a. été ramené à sa position de départ.
Fig. 7 est une cule de détail montrant le mécanisme de rappel à l'expiration du mouve ment initial ramenant. l'organe secondaire du mécanisme différentiel à sa. position de départ.
Fig. 8 représente la mise en position de l'organe primaire -du mécanisme différentiel, en concordance avec la valeur de la. touche de montants enfoncée.
Fig. 9 représente la mise en position de l'organe différentiel secondaire, sous l'action de l'organe primaire.
Fig. 10 est. suie cule de détail montrant, en position de repos, l'arbre de rappel et le mécanisme correspondant.
Fig. 11 est. une vue en élévation, côté droit, du mécanisme différentiel des fig. 1 et 4, montrant en particulier un mécanisme d'éli- mination des zéros et son dispositif d'entraîne ment.
Fia. 12, 13 et 14 sont des vues de détail du mécanisme d'élimination des zéros de la fia.<B>11,</B> montrant en particulier les différents stades du mouvement dudit mécanisme au cours d'une opération de la machine.
Fia. 15 est une autre forme de réalisation du mécanisme d'impression et qui peut être employée conjointement avec le mécanisme d'impression représenté en fia. 3.
Fia. 16 est une élévation du côté droit d'un mécanisme à répétition.
Fia. 17 est une vue détaillée d'un méca nisme à rochet et cliquet destiné à empêcher le recul de l'arbre différentiel et de l'organe primaire correspondant du mécanisme diffé rentiel, pendant leur mouvement initial.
Fia. 18 est une coupe prise de face et montrant une des rangées de touches de mon tants et le mécanisme différentiel correspon dant.
Fia. 19 est une élévation vue de droite, montrant le mécanisme de rappel des organes différentiels secondaires et montrant aussi le mécanisme qui permet de débrayer le méca nisme de rappel pendant les opérations de ré pétition.
Fig. 20 est une vue détaillée du mécanisme actionnant le différentiel.
Fia. 21 est un diagramme des temps, mon trant sous forme de graphique les mouvements des mécanismes les plus importants de la ma chine.
Fia. 22 est une vue de l'arrière de la ma chine, montrant le mécanisme différentiel de fia. 4, et une partie du mécanisme de mise en place du dispositif d'impression et des indica teurs.
Bâti <I>de</I> lac machine <I>et</I> rangées <I>de touches</I> <I>de montants.</I>
Le bâti de la machine représentée com prend des flasques de droite et de gauche 30, le flasque de gauche étant seul indiqué en fia. 1. Ils sont reliés par un bâti avant 31 et un bâti arrière 32 qui sont disposés pour sup porter les rangées de touches. Les flasques 30 peuvent être montés sur n'importe quel type de base (non représentée) et peuvent, de plus, être réunis par des entretoises. Les bâtis et le mécanisme de la machine sont enfermés dans un coffre 33 qui peut être fixé à. la base de la machine ou aux flasques principaux 30.
Sur le dessin, une seule rangée de touches est représentée avec son mécanisme différen tiel, les autres étant en principe identiques. Normalement, on prévoit huit rangées de tou ches de montants et trois rangées de touches de transaction. Toutefois, c'est là une question de choix qui peut. varier avec les besoins du système commercial auquel est destinée la ma chine.
Chaque rangée de montants comprend un bâti de touches 34 (fia. 1. et 18) fabriqué avantageusement en tôle, et. qui est muni de rebords supérieur et inférieur repliés et pré sentant des fentes de guidage pour les tiges d'un certain nombre de touches 35, y compris une touche zéro. La partie latérale du bâti 31 est pourvue d'arêtes 36 formées dans les bords avant et arrière et qui se logent exacte ment dans des fentes verticales découpées dans les bâtis avant et arrière 31 et 32, de manière à fixer les bâtis de touches 34 laté ralement. Le bord replié supérieur du bâti 34 se prolonge vers le haut et repose sur les parties correspondantes repliées des bâtis avant et arrière 31 et 32, comme indiqué en fia. 1.
On voit aussi que le bord supérieur du bâti de touche 34 se présente sous un certain angle par rapport à son bord inférieur, pour constituer un clavier incliné, qui offre des avantages appréciables de visibilité et d'acces sibilité pour l'opérateur.
Les extrémités supérieures des touches 35 se terminent par une tête de touches qui tra versent des ouvertures pratiquées dans une plaque de clavier 37 (fig. 1). Cette plaque 3 7 est espacée parallèlement à la partie angu laire des bâtis 34 au moyen de cales 38. Des vis 39 traversent ces cales 38 et sont fixées dans les parties repliées des bâtis avant et arrière 31. et 32 pour tenir le clavier 37 en place. La course vers le haut et vers le bas des touches 35 est limitée par des fils d'acier 40 qui traversent des fentes verticales pratiquées dans les tiges des touches. Ces fils sont main tenus en place contre la surface du fond de la partie repliée du bâti 34 au moyen d'aeillets 41 formés sur le bâti.
Chaque touche 35 (fig. 18) présente un prolongement crochu 42 qui repose sur un ressort à spirales serrées 43, lequel s'étend horizontalement sur la presque totalité de la Ion-uenr du bâti de touches 34 (fig. 1), entre des accroche-ressorts 44 fixés à ce bâti.
Entre les touches 35 se trouvent des équerres 45 repliées vers l'intérieur de la, par tie latérale du bâti 34. Ces équerres forment (les supports uniformément espacés pour le long ressort, de rappel 43, de sorte qu'une partie relativement courte du ressort. se trouve comprimée sous la pression d'une touche de montants 3.5, pour assurer le fonctionnement convenable et l'action uniforme du ressort dans son rôle qui est de rappeler élastique- ment et de maintenir en place les touches non abaissées.
Chacune des touches 35 (fig. 1 et 18) pré sente encore une languette 46 qui est en con tact avec l'arête avant d'une fente prévue dans une détente 47 supportée de façon à pouvoir coulisser, an moyen de fentes, sur la face supérieure de la partie inférieure repliée du bâti 34 et en coopération avec deiLY épaule ments 48 prévus dans ladite partie repliée. 1?n ressort 49 sollicite la détente 47 vers l'ar rière (fi;Y. 1.) pour maintenir les arêtes avant des fentes en contact élastique avec les tiges des touches 35.
En abaissant l'une des touches 35 contre l'action du ressort 43, la languette 46, en coopération avec le bord avant de la fente eorrespondante dans la détente 47, pousse la détente vers l'avant, contre l'action du ressort. 49, jusqu'à ce que la languette 46 vienne au- dessous du bord avant de la fente, après quoi le ressort 49 ramène alors la détente légère ment en arrière pour lui permettre d'amener le bord avant de la fente au-dessus de la lan- guette 46 et de retenir la. touche 35 en posi tion abaissée.
On petit utiliser tout dispositif approprié pour faire avancer la détente 47 (fig. 1. et 18) afin de rappeler les touches abaissées et, de même, on peut utiliser tous moyens automa tiques appropriés pour déplacer la détente 47 vers la fin de l'opération et. rappeler ainsi automatiquement les touches qui ont été utili sées. Le système de touches de la rangée repré sentée en fig. 1 est du type flexible, permet tant, par l'abaissement d'une touche de mon tants, de rappeler une autre touche anté rieurement abaissée.
En effet, la languette 46 de la touche abaissée la dernière fait avancer la détente 47 et libère la touche précédemment abaissée. Totalisateurs <I>et</I> dispositifs (1e cont zande <I>des</I> totalisateurs.
L'abaissement. de l'une des touches de mon tants 35 (fig. 1 et 18) déplace l'extrémité inférieure de sa tige sur le trajet d'un bec 50 prévu sur un disque d'arrêt correspondant 51 qui présente un trou hexagonal dans lequel se loge exactement une partie hexagonale d'un arbre différentiel 52 pourvu de tourillons à chaque extrémité. Les disques d'arrêt 51 sont montés de façon telle que les becs 50 soient disposés en hélices. Le tourillon arrière se loge dans un moyeu fixé au bâti arrière 32 et le tourillon avant se loge dans un coussinet 53 fixé au bâti avant 31.
Sur l'arbre différentiel 52 sont montés un certain nombre d'engre nages 54 de commande de totalisateurs, uni formément espacés les uns par rapport aux autres et par rapport aux disques d'arrêt 51 au moyen de rondelles d'espacement 55 de di mension appropriée. L'assemblage complet des engrenages de commande des totalisateurs, des disques d'arrêt et des rondelles est maintenu et placé en position appropriée, sur l'arbre 52, grâce à, un certain nombre de elips de fixation 56, qui s'engagent dans des rainures annu laires correspondantes prévues dans ledit. arbre 52.
Le tourillon arrière de l'arbre différentiel <B>52</B> porte un rochet 57 (fig. 1 et 17) dont les dents coopèrent avec un cliquet 58 monté fou sur un goujon 59 fixé au bâti 32. Le cliquet 58 est sollicité dans le sens senestrorsum (fig. 17) par un ressort 60 qui maintient un doigt 61 en prise avec le profil d'une came 62 montée sur un arbre de commande principal 63 porté par les flasques principaux 30 de la machine.
A chaque opération de la machine, l'arbre principal 63 effectue une révolution dans le sens senestrorsum (fig. 1.) par des dispositifs électriques de type approprié (non représen tés) qui peuvent être embrayés avec l'arbre principal en abaissant des barres de déclen chement ou touches de contrôle, ou qui peu vent être débrayés de l'arbre automatiquement, après une révolution complète. On peut aussi prévoir des organes manuels (non représen tés) pour faire tourner ledit arbre quand on désire par exemple faire fonctionner la ma chine à la main.
Le cliquet 58 (fig. 1 et 17) coopère avec les dents du rochet 57 pour empêcher que l'arbre 52 ne revienne en arrière alors qu'il prend position sous l'effet de l'abaissement des touches 35, ainsi qu'il sera expliqué en détail plus loin.
A l'extrémité arrière de l'arbre 52 (fig.1) est monté un pignon 64 en prise avec les dents d'un segment 65 fixé à un organe différentiel primaire 66, monté fou sur un arbre différen tiel principal 67 supporté par les flasques principaux 30. On voit que les axes de l'arbre différentiel 52 et de l'arbre différentiel prin cipal 67 sont perpendiculaires, dans un plan horizontal. En se reportant à la fig. 1, on voit aussi qu'en retirant le coussinet 53 de la machine, on découvre une entrée dans le flasque 31, qui permet d'enlever l'ensemble de l'arbre différentiel 52, lorsque le pignon 64 est démonté de l'extrémité arrière dudit arbre.
Près du pignon 64 (fig. 1), et monté fou sur l'arbre 52, se trouve un galet 74 qui coopère avec la partie segmentaire de l'organe primaire 66 de l'ordre inférieur voisin, lequel porte le segment correspondant 65. Ce galet maintient les dents du segment en prise avec le pignon correspondant. 64 et s'oppose à toute tendance de l'organe primaire à sortir d'ali gnement vertical, quand les conditions de fonctionnement sont particulièrement dures.
Les engrenages 54 (fig. 1 et 2) de com mande des totalisateurs coopèrent avec des roues 68 de totalisateurs qui sont portées par des goujons 69 fixés à une plaque de totali sateur 70. Celle-ci est amovible dans le bâti principal de la machine. La. fig. 2 montre la disposition pour trois. ordres décimaux, des arbres différentiels 52, des engrenages de com mande 54 et des roues totalisatrices correspon dantes 68. On voit que chaque plaque de tota lisateur 70 porte tous les ordres différentiels décimaux des roues 68 d'un totalisateur qui forme un ensemble compact et amovible.
Chaque roue 68 de totalisateur (fig. 1 et 2) est solidaire d'une came 71 de déclenche ment et d'arrêt, portant des dents coopérant avec un cliquet 72 d'arrêt. à zéro. Ces cliquets tournent sur des goujons fixés à la plaque 70, pour déterminer la position des roues de totalisateur 68 sur zéro, dans les opérations de total et de sous-total, ainsi qu'il sera expli qué plus loin. De même, les dents des cames de déclenchement 71 (fig. 2) coopèrent avec les çliquets de report (non représentés), les quels commandent le fonctionnement de seg ments 73 de report pour reporter les dizaines à l'ordre décimal plus élevé dans les opéra tions d'addition et vice versa dans les opéra tions de soustraction.
Il existe un mécanisme, qui n'est. pas re présenté, pour déplacer sélectivement les pla ques 70 de haut en bas, pour embrayer et débrayer les roues 68 du totalisateur corres pondant avec les engrenages de commande 54 et ce aux temps déterminés par le genre d'opé ration.
Comme il a été expliqué précédemment, l'abaissement d'une des touches de montants 35 (fig. 1 et 18) amène l'extrémité inférieure de sa tige sur le trajet du bec correspondant. 50 du disque d'arrêt 51. Le mouvement initial, dans le sens dextrorsuni (fig.1), de l'organe dif férentiel primaire 66 fait tourner l'arbre diffé rentiel 52 et les pièces qu'il porte dans le même sens (fie .
18), jusqu'à ce que le bec 50 vienne frapper l'extrémité inférieure de la touche 35 qui est abaissée. Cela détermine la position de l'arbre 52 et de l'organe différentiel primaire 66, selon la valeur de la touche abaissée.
Dans les opérations de soustraction, les roues 68 (fig. 1 et. 2) du ou des totalisateurs sélectionnés sont. embrayées avec les engre nages de commande 54 avant que commence leur mouvement initial, mouvement qui fait tourner lesdites roues en direction soustrac tive, pour en soustraire la valeur correspon dant à la touche abaissée. Une fois que les montants ont été soustraits des roues du tota lisateur sélectionné, elles sont débrayées des engrenages de commande 54 avant le mouve ment de retour de ceux-ci au cours de la der nière partie de l'opération.
Dans les opérations d'addition, les roues du ou des totalisateurs sélectionnés sont em brayées avec les engrenages de commande 54, après que ceux-ci ont atteint la position cor respondant. aux touches abaissées, et le mouve- nient de retour des engrenages fait tourner les roues sélectionnées dans la direction addi tive pour v ajouter les valeurs correspondant aux touches 35 abaissées.
Dans les additions et les soustractions, les cliquets d'arrêt à zéro 72 (fig. 1 et 2) sont écartés du trajet des dents des cames d'arrêt <B>71,</B> de faon à ne pas gêner la mise en place convenable des roues du totalisateur. Par contre, dans les opérations de total et de sous- total, les cliquets 72 se déplacent sur le pas- sa,,-e des cames d'arrêt correspondantes pour fixer les roues du totalisateur à la position zéro.
Dans les opérations de total. le totalisa teur sélectionné est. embrayé et débrai-é exacte ment aux mêmes temps que dans les sous tractions. Avant le mouvement. initial des organes différentiels primaires, des arbres différentiels 52 et des engrenages de com mande 54, les roues du totalisateur sélectionné entrent en prise avec lesdits engrenages de commande et le mouvement initial desdites pièces fait tourner les roues dans la direction opposée jusqu'à ce que les dents des cames d'arrêt 77 entrent en contact avec les cliquets d'arrêt 72 pour fixer les roues à la position zéro et pour positionner les engrenages 54 d'entraînement du totalisateur, les arbres différentiels 52 et les organes différen tiels primaires 66 selon les valeurs portées par les roues de totalisateur.
Lors d'un total, une fois que les roues du totalisateur sélectionné ont. été amenées à zéro, les roues sont libérées de leurs engrenages de com mande correspondants 54 et demeurent à zéro.
La seule différence entre une opération de total et une opération de sous-total consiste en ce que dans le deuxième cas les roues du totalisateur sélectionné restent en prise avec les engrenages de commande 54, pendant leur mouvement de retour qui ramène les roues à leur position initiale.
En se reportant à la fig. 1, on voit que chaque rangée décimale de la machine com prend vingt engrenages de commande 54 de totalisateurs, qui entraînent les roues 68 cor respondantes de vingt totalisateurs 70. Il va de soi que le nombre des totalisateurs que peut comporter la machine est entièrement une question de choix, car un nombre plus ou moins grand d'engrenages 54 peut être groupé sur chacun des arbres 52 et plus ou moins de totalisateurs 70 peuvent être prévus. De même, si nécessaire, chacun des arbres diffé rentiels 52 peut commander des arbres simi laires placés directement en dessous des totali sateurs 70 pour actionner d'autres totalisa teurs disposés directement au-dessous des arbres en question.
Si on le désire, chacun des arbres 52 peut être prolongé vers l'avant, pour offrir la place nécessaire à des engrenages de commande supplémentaires 54 qui peuvent. être employés pour actionner ou entraîner des totalisateurs supplémentaires placés au-dessous.
Les segments de report 73 (fig. 2) cons tituent les organes de retenue et d'alignement pour les roues de totalisateur correspondantes 68 quand elles sont dégagées des engrenages de commande 54. Ces segments peuvent être montés sur un bâti (non représenté) par rap port au bâti de totalisateurs 70, de façon que les segments puissent se déplacer vers le haut avec ce bâti jusqu'à ce que les roues corres- pondantes soient embrayées avec les engre nageµ de commande 54, après quoi les seg ments sont poussés vers le bas, hors du trajet des dents des roues de totalisateur.
Mécanisme <I>différentiel des</I> montants. Ainsi qu'il a été précédemment mentionné, l'arbre différentiel 52 de l'ordre décimal du mécanisme différentiel (fie. 1 et 4 à 9) forme une liaison entre l'organe primaire 66 et le mécanisme différentiel correspondant, la ran gée correspondante de touches 35 et les roues 68 de totalisateur. En d'autres termes, l'arbre différentiel 52 fonctionne dans les opérations d'addition et de soustraction pour transférer la valeur de la touche abaissée 35 à l'organe différentiel primaire qui met en place l'or gane différentiel secondaire. A son tour, l'or gane secondaire positionne les roues d'impres sion et les indicateurs correspondants, comme il sera expliqué plus loin.
Dans les opérations d'addition et. de sous traction, l'arbre 52, les disques d'arrêt 51 et les engrenages 54 forment une chaîne méca nique entre les touches 35 et les roues 68 du totalisateur, de façon que les montants impu tés aux touches puissent être enregistrés soit positivement, soit négativement sur les roues correspondantes des totalisateurs sélectionnés. A ce sujet, on peut rappeler que, dans les opérations d'addition et de soustraction, le nombre des totalisateurs qui peuvent être ac tionnés simultanément n'est pas limité. Toute fois, dans les opérations de sous-total et de total, il n'est possible de sélectionner qu'un seul totalisateur à la, fois.
Dans les opérations de sous-total et de total, l'arbre différentiel 52 forme une liai son mécanique entre le totalisateur sélectionné et l'organe différentiel primaire 66, de façon que les valeurs des montants accumulées dans les roues de totalisateurs correspondantes puissent être transmises par l'intermédiaire de cet arbre 52, à l'organe différentiel pri maire et, de là, à l'organe différentiel secon daire, ainsi qu'aux roues d'impression et aux indicateurs. Selon les fie. 1, 4 à 9 et 22, on voit que l'organe différentiel primaire 66 porte un téton 76 sur lequel pivote l'extrémité infé rieure d'une biellette 77 pourvue d'une fente 78 à son extrémité supérieure.
Cette fente est en prise avec un goujon 79 d'un organe diffé rentiel secondaire 80 monté rotatif sur l'arbre 67. Cet organe secondaire 80 porte un goujon 81 sur lequel pivote un segment 82 qui fixe la position d'impression. Ce segment présente des dents en prise avec les dents correspon- dantes d'un pignon 83 relié par un moyeu 84 à un engrenage 85. Le moyeu est supporté à rotation par un -arbre de rappel 86, dont l'axe est porté par le flasque principal 30.
L'engrenage 85 (fie. 1 et 22) est en prise avec un engrenage externe-interne 87 qu'il entraîne et dont les dents intérieures portent sur la périphérie d'un disque 88, supporté par un arbre carré 89 qui, à son tour, est porté par le bâti de la machine. Les dents intérieures de l'engrenage 87 sont en prise avec un pignon 90 dont l'axe est logé dans un trou du disque 88 et qui entraîne un arbre carré 91 lequel, à son tour, par l'intermé diaire d'autres pignons similaires 90, com mande des engrenages internes-externes 92 qui entraînent des engrenages 93 et 98 portés par un arbre 94 dont l'axe est soutenu par le bâti principal.
L'engrenage 93 est en prise avec un pi gnon solidaire d'un indicateur arrière 95 en forme de tambour, monté sur un arbre 96. L'indicateur arrière 95, correspondant à l'ordre décimal des touches dont il s'agit, porte des chiffres visibles à travers la vitre trans parente d'un voyant 97 ménagé dans le coffre 33. L'engrenage 98 (fie. 1) est en prise avec un pignon solidair e d'un indicateur avant 99 monté fou sur un arbre 100 supporté par le bâti. L'indicateur avant 99 porte, sur sa face, des chiffres visibles à travers la vitre trans parente d'un voyant 101 ménagé dans la par tie avant -du coffre 33.
Le petit arbre carré 91 (fig. 1, 3, 15 et 22) entraîne, par l'intermédiaire de l'un des pignons 90, un engrenage rotatif interne- externe 104 supporté par un disque similaire au disque 88. Les dents extérieures de l'en grenage 104 entraînent. une molette d'impres sion supérieure 105, montée folle sur un arbre 106 dont. l'axe est porté par le bâti de la machine, ainsi qu'une molette inférieure 107 montée folle sur un prolongement de l'arbre 86. La molette supérieure 105 coopère avec un marteau d'impression 108 et la molette infé rieure 107 avec un autre marteau d'impression 109 (fig. 3 et 15).
Ces marteaux enregistrent, grâce à des rubans encreurs 110 et 111, les valeurs portées par les molettes 105 et 107 et les impriment sur des documents appropriés 112 et 113.
La présente forme d'exécution de la ma chine présente sur le côté droit des jeux supé rieur et inférieur de molettes 105 et 107 (fig. 15 et 22). Le jeu supérieur peut être employé pour l'enregistrement de données sur un bordereau et le jeu inférieur pour l'enre gistrement des données sur un ticket délivré par la machine. On prévoit également un jeu de molettes inférieures 102 sur le côté gauche (fig. 3 et 22) avec leur marteau d'impression correspondant 103 similaire en tous points au jeu inférieur du côté droit, mais destiné à enregistrer des données sur une carte de compte, un livret ou tout autre document comptable.
Un autre exemple de l'adaptabilité de la machine représentée est fourni par la com plète suppression du mécanisme d'indication pour certaines applications et son remplace ment par un chariot. mobile que l'on peut. faire tabuler sur des positions de colonnes va riées pour enregistrer les données diverses dans les colonnes d'identification d'un docu ment.
Il est évident qu'avec le système de transmision par engrenage interne-externe, ce n'est. qu'une question d'assemblage que d'in clure autant. d'engrenages de commande 104 (fig. 15 et 22) qu'il est nécessaire pour en traîner le nombre désiré de molettes 102, 105 et 107, afin d'enregistrer des données identi ques dans les diverses colonnes d'un document enregistreur à colonnes multiples, supporté par un chariot mobile ou par urne table dépla- çable ou par tout autre moyen approprié. Mécanisme <I>de rappel de</I> l'organe <I>différentiel</I> <I>secondaire.</I>
Dans la première phase d'une opération de la machine, les organes différentiels secon daires et les mécanismes connexes, y compris les molettes imprimantes et les indicateurs, sont tous ramenés de la position sur laquelle ils avaient été arrêtés dans l'opération précé dente à une position neutre ou de départ qui, dans le cas présent, est la onzième position. Le mécanisme de rappel prévu est aménagé comme suit.
L'engrenage 85 (fig. 1, 4, 5 et 22) porte un goujon 114 coopérant avec un doigt 115 fixé sur un disque 116 qui lui-même est monté sur l'arbre 86. Ce disque est. muni d'une dent. intérieure 117 qui se prolonge dans un che min de came 118 taillé dans la longueur de l'arbre 86.
Un mouvement d'oscillation est transmis à l'arbre 86 par l'intermédiaire d'un pignon 119 (fig. 19) monté sur ledit arbre et dont les dents sont en prise avec les dents d'un seg ment de commande 120 monté fou sur l'arbre 67. Le segment 120 possède un autre jeu de dents en prise avec les dents d'un secteur 121. monté fou sur un arbre 132 qui est. sup porté par le bâti de la machine. Un bras du secteur 121, dirigé vers le haut, est pourvu d'une fente 122 qui supporte un ergot mobile 123, normalement retenu contre tout déplace ment latéral dans la, fente 122 par un épaule ment de celle-ci. et au moyen d'un clip inséré dans une rainure annulaire dudit ergot.
Mormalement, un tenon prolongeant l'ergot 123 est en contact avec un cran formé sur un levier de came 124 tournant sur l'arbre 132. Ce levier est pourvu de galets 125 et 126 qui sont respectivement en contact avec les périphéries de cames conjuguées 127 et 128 fixées sur l'arbre à cames principal 63.
Dans les conditions normales, l'ergot 123 (fi-. 19) relie le secteur 121 et le levier 124 qui agissent, ensemble, comme indiqué. Toute fois, dans les opérations de répétition, un dis positif est prévu pour déplacer ledit ergot vers le haut, de faon à libérer le levier 124 du secteur 121, afin d'empêcher le retour des organes différentiels secondaires pendant ces opérations. L'ergot 123 est poussé vers le haut par un tenon qu'il porte et qui est en prise dans une fente en arc 129 taillée dans un bras 130 fixé sur un arbre 131, lui-même porté par le bâti de la machine. On indiquera plus loin la manière dont l'arbre 131 et le bras 130 sont basculés par l'abaissement d'une touche de répétition.
Toutefois, dans les conditions nor males, ces pièces se trouvent dans la position indiquée en fig. 19 et, dans ces mêmes con ditions, l'ergot 123 revient dans la fente 129, dans l'accomplissement de sa fonction qui est de relier le levier 124 et le secteur 121 pour un mouvement commun.
Dans toutes les opérations, à l'exception des opérations de répétition, une révolution dans le sens senestrorsum de l'arbre 63 et des cames 127 et 128 fait pivoter le levier 124 et le secteur 121, d'abord dans le sens senestror- sum (fig. 19), puis dans le sens contraire. Ce mouvement, par l'intermédiaire du segment 120 et du pignon 119, fait osciller l'arbre 86 d'abord dans le même sens senestrorsum, puis de retour à la position normale. En fig. 21, la lettre R indique le moment. auquel le mé canisme différentiel secondaire est. rappelé, alors que les lettres IBZT correspondent au temps de retour.
Dans la . fig. 4, les organes différentiels primaires et secondaires 66 et 80 sont montrés en position zéro qui est la position normale de l'organe primaire, mais n'est pas la position normale de l'organe secondaire. Dans les fig. 4 et 5, l'arbre 86 et le disque 116 sont représentés dans leur position normale ou de repos et le mouvement en sens senestrorsizm de l'arbre 86 entraîne, grâce au chemin de came 118 et à la dent 117, le disque 116 dans le sens senestrorsum. La rotation dans le sens senestrorsum du disque 116 a pour effet, par l'intermédiaire du doigt 115 et du goujon 114, d'entraîner l'engrenage 85 et le pignon 83 dans le sens senestrorsum,
ce qui ramène le segment 82 et l'organe différentiel secondaire 80 de la position zéro (fig. 4) jusqu'à la onzième position, dite position de départ, re présentée en fig. 6 et 7.
Le segment 82 déjà. relié au goujon 81 (fig. 4) l'est aussi à l'organe différentiel se condaire 80 par un ergot carré 134 fixé sur ce dernier et portant un tenon qui pénètre dans une fente 135 ménagée dans le segment 82, ainsi que le montre plus clairement la fig. 12 et la fig. 13. L'ergot 134 et la fente 135 permettent un mouvement relatif entre le segment. 82 et l'organe secondaire 80 quand on désire supprimer l'impression des zéros dans l'ordre correspondant, ainsi qu'il sera expliqué plus loin.
Toutefois, dans les condi tions normales, c'est-à-dire quand i1 n'y a pas de zéro à éliminer, un galet l_36 porté par le segment 82 vient en prise avec la partie excentrique d'un chemin de came 137 (fig. 11. à 14) prévu dans un segment. 138 d'élimina tion du zéro, monté fou sur l'arbre 67. Il s'ensuit par conséquent que le segment. 82 et l'organe secondaire 80 tournent. à l'unisson dans les conditions en question.
Une fois que l'organe secondaire 80 et le segment 82 ont été ramenés à la. onzième posi tion, comme indiqué aux fig. 6 et 7, un mouve ment de retour dans le sens dextrorsum est donné à l'arbre 86 et au disque 116 pour ra mener lesdites pièces à leur position normale, indiquée en fig. 8, 9 et 10. A ce sujet, on re marquera que la rainure 118 de l'arbre 86 présente un jeu suffisant par rapport à la dent 117 pour compenser le diamètre du gou jon 114 quand le disque 116 et le doigt. 115 ont été ramenés à leur position normale, comme indiqué en fig. 10.
<I>Organe</I> différentiel primaire. Aussitôt que l'organe différentiel seeon- daire et les mécanismes connexes sont ramenés à la position initiale, ou onzième position, l'or gane différentiel primaire 66 est mis en posi tion selon la touche de montants 35 (fig.l).
En se reportant spécialement aux fig. 1, 4 et 20, on voit, que l'organe différentiel pri maire 66, pour un ordre décimal donné, porte une fente concentrique 139 qui coopère avec une tige 140 supportée par deux leviers cou dés similaires 141 montés fou sur l'arbre 67. Ces leviers pivotants 141 sont reliés par des bielles similaires 143 à de bras 1-14 fixés aux extrémités opposées d'un arbre 145 porté par le bâti de la machine. De même, l'arbre 1.45 porte une manivelle 146 (fig. 20) reliée par une bielle 147 à un levier pivotant 148 et. qui est supporté par l'arbre 132.
Des prolonge ments inverses en forme d'Y du levier 1.48 portent des galets 149 et 1.50 coopérant avec la périphérie de cames conjuguées 151 et 152 montées sur l'arbre à came principal 63. L'arbre 145 porte également un bras 153 dont un galet. 15-1 coopère avec une arête externe 155 en forme d'arc. de la biellette 77 (fi-. 1 et 4) qui, on l'a vu, constitue une liaison mé canique entre l'organe primaire 66 et l'organe secondaire 80.
Comme il a été précédemment expliqué, l'arbre à cames principal 63 et les cames 151. et 152 (fig. 20) exécutent une révolution en sens senestrorsum à chaque opération de la machine pour faire pivoter le levier 148, d'abord dans le sens senestrorsum, puis en re tour à sa position normale. Ce premier mouve ment du levier 148 fait tourner, par l'inter médiaire de la bielle 147, la manivelle 146, l'arbre 145 et les bras 144 et 153, d'abord dans le sens dextrorsum, puis en retour à leur position normale.
Les bras 144 (fig. 20), à leur tour, font pivoter, par l'intermédiaire des bielles 143, les leviers 1:11 et la tige 1.10, d'abord dans le sens dextrorsum, puis en re tour à leur position normale, suivant les temps indiqués à la ligne 3 du diagramme des temps (fig. 21) dans lequel PIDI indique l'aller et RPIJI le retour des organes différentiels.
Il est évident, d'après la fig. 6, que lorsque l'organe différentiel secondaire 80 est ramené à sa position de départ, l'arête 155 de la biellette 77 est poussée vers le galet corres pondant 154 du bras 153. Etant donné que le mouvement de l'organe secondaire est prati quement freiné par la charge qui y est exercée par les mécanismes des roues à. caractères et. des indicateurs, un mouvement initial des bras 144 et 153 et de la tige 140, ramène celle-ci chi fond de la fente 139 qui est ménagée dans l'organe différentiel primaire 66 et, en même temps, presse le galet 154 contre l'arête arquée 155.
Le goujon 79 sert alors de pivot pour la biellette 77, après quoi le galet 154 fait bascu ler la, biellette dans le sens dextrorsum, ce qui, par l'intermédiaire du téton 76, entraîne avec lui l'organe différentiel primaire 66 dans le sens dextrorsum. Le mouvement de la biellette est renforcé par un ressort 156 (fig. 1 et 6) tendu entre la tige 140 et un goujon de l'or gane primaire, lequel ressort tend à entraîner élastiquement ce dernier avec la tige 140 dans le sens dextrorsum.
Le mouvement initial, clans le sens dextror- sum, de l'organe différentiel primaire 66 (fig. 1), par l'intermédiaire du segment denté 65 et du pignon 64, fait tourner l'arbre 52 dans le sens dextrorsum (fig. 18) jusqu'à ce que le bec 50 du disque 51 entre en contact avec l'extrémité inférieure de la touche de montants 35 qui est abaissée. On suppose dans ce cas que la touche abaissée se trouve être la touche N 7. Le bec 50 positionne les pièces suivant la valeur de la touche, ce qui termine le mouvement de l'organe différentiel primaire et fixe l'extrémité inférieure de la biellette 77, de sorte que le téton 76 devient le pivot de cette dernière.
Le bras 153 continue à tourner dans le sens dextrorsum et, en coopération avec l'arête arquée 155, le galet ' 154 fait bas culer la biellette 77 dans le sens senestrorsum (fig. 8) et, par l'intermédiaire du goujon 79, entraîne l'organe différentiel secondaire 80 et le segment d'impression 82 dans le sens opposé, de la position de départ de fig. 6 à la septième position, indiquée en fig. 8.
Le mouvement dextrorsum du segment 82 a pour effet, par l'intermédiaire du pignon 83 et de l'engrenage 85, en coopération avec les deux jeux d'engrenages de transmission et les arbres indiqués sur les fig. 1, 3 et 15, de posi tionner les roues à caractères 102, 105 et 107 et les indicateurs correspondants 95 et 99. La tige 140 continue son chemin, comme repré senté en fi-. 8, sur toute son amplitude, et tend le ressort 156.
Le mouvement de retour, dans le sens senestrorsum, des bras 144 et 153 (fig. 1 et 20 et ligne 3 de fig. 22) ainsi que des leviers coudés 141. et de la tige 140 a pour résultat d'amener cette tige dans l'extrémité inférieure de la fente 139 et de ramener l'organe diffé rentiel primaire 66 et le mécanisme connexe, inclus l'arbre 52, de la septième position (fig. 8) à la position zéro (fig. 9). Simulta nément, le galet 154 est écarté de l'arête 155 de la biellette 77 sans déranger la mise en position de l'organe différentiel secondaire 80 et du segment 82.
De cette façon, ces pièces, les roues à caractères et les indicateurs cor respondants restent dans la position acquise à la fin de l'opération de la machine.
D'après da fig. 6, on voit que, lorsque l'organe différentiel primaire 66 est. sur la position zéro et que l'organe différentiel se condaire est en position initiale représentée ici, une saillie de l'organe secondaire 80 se trouve en contact avec une équerre 158 de l'organe primaire 66. De même, selon fig. 8, lorsque l'organe différentiel primaire est mis en position sous l'effet de l'abaissement de la touche de montants, et l'organe secondaire suivant celle de l'organe primaire, l'ergot carré 134 entre en contact avec une équerre 159 de l'organe primaire. On réalise ainsi une liaison positive pour arrêter les organes pri maire et secondaire dans leur position extrême dans les deux sens de déplacement.
On a vu que, dans les opérations de sous tractions, les roues 68 (fig. 1 et 2) des tota lisateurs sélectionnés sont en prise avec les engrenages de commande correspondants 54 avant que commence le mouvement initial des engrenages, de l'arbre 52 et de l'organe diffé rentiel primaire 66, lequel mouvement fait tourner lesdites roues dans une direction cor respondant à la soustraction afin d'en sous traire la valeur de la touche 35 qui est abaissée.
Dans .les opérations d'addition, les roues de totalisateurs sélectionnés sont en prise avec les engrenages de commande 54 après que ces engrenages ainsi que l'arbre 52 et l'organe différentiel primaire 66 ont été mis en posi tion sous l'effet de la. touche 35. Le mouve ment de retour de l'organe primaire et des pièces qui s'y rattachent fait tourner ces roues dans une direction correspondant à l'addition, pour y ajouter la. valeur de la touche qui est abaissée.
Dans les opérations de total, la roue 68 du totalisateur sélectionné est. en prise avec Fen U (y ena., ge correspondant 54 avant que com- mence le mouvement initial dudit engrenage, de l'arbre 52 et clé l'organe différentiel pri maire 66,
lequel mouvement initial fait tour ner la roue sélectionnée 68 dans la direction opposée jusqu'à ce que la dent du culbuteur correspondant 71 entre en contact avec le cli- quet d'arrêt à zéro 72 pour arrêter la roue du totalisateur sur la position zéro. Ici s'ar rête le mouvement initial de l'arbre 52 et de l'organe différentiel primaire 66 qui met en position lesdites pièces suivant le montant porté par la roue du totalisateur arrêtée à zéro. Une fois que l'organe différentiel pri maire a été ainsi mis en position, l'organe secondaire correspondant. 80 est. placé en posi tion ainsi que les roues à caractères et. les indicateurs correspondants, selon la valeur du montant contenu dans le totalisateur.
Avant ce mouvement de retour de l'organe primaire 66 et de l'arbre 52 (fig. 1), la roue du totali sateur sélectionné est débrayée de l'engrenage 54 et demeure ainsi à. la position zéro.
Une opération de sous-total est exactement la même que l'opération de total, à cette seule exception près que la roue du totalisateur sé lectionné reste en prise avec l'engrenage de commande correspondant 54 (fig. 1) pendant le mouvement. de retour de l'engrenage, de faon que la roue du totalisateur sélectionné soit ramenée à sa position originale.
Ainsi qu'il a été expliqué précédemment, l'arbre 52 (fig. 1 et 17) porte le rochet 57 qui coopère avec le cliquet 58 commandé par la came 62 qui fonctionne aux temps indiqués sur la ligne 4 du diagramme (fig. 21), dans le quel E indique le temps d'embrayage et 0 le temps de débrayage du cliquet qui retient l'arbre différentiel auxiliaire.
Par conséquent, le cliquet 58 vient en prise avec le rochet. 57 au début de l'opéra tion de la. machine et avant que commence le mouvement initial de la. tige 140 et il reste ainsi jusqu'à ce que les organes différentiels primaire et. secondaire 66 et 80 aient. été mis en position, de façon à. empêcher tout mouve ment rétrograde possible de l'arbre 52 et de l'or:,-arie primaire à ce moment-là, ce qui pro voquerait une erreur de position des roues à caractères et des indicateurs correspondants.
En comparant les lignes 3 et 4 (fi < ,'. \?1 ), on voit: qu'avant que L'organe différentiel pri maire 66 soit rappelé, le cliquet 58 est. écarté du rochet 57 afin de libérer l'arbre 52 et l'organe différentiel. primaire 66 pour leur mouvement de retour.
.llécc@nisiiie d'aligneiii.citt dit différentiel. Le mécanisme différentiel est pourvu d'un niécanisine d'alignement qui coopère avec les organes différentiels secondaires pour aligner ceux-ci et les mécanismes connexes dans les positions acquises sous l'effet des touches 35 qui ont été abaissées (fig. 1)
dans les opéra tions d'addition et de soustraction et après qu'ils ont été mis en position sous l'effet du totalisateur sélectionné clans les opérations de sotts-total et de total.
L'organe différentiel secondaire 80 (fig. 1, 4 et 16) pour l'ordre décimal considéré porte une série de dents d'alignement 160 qui coopèrent avec un cliquet d'alignement 161 monté fou sur l'arbre 145 et dont. une partie fourchue emboîte la. traverse d'un étrier 162 dont. les bras de droite et de gauche tournent sur l'arbre 145.
Un prolongement 163 dirigé vers le bas (fig. 16) du bras de gauche de l'étrier 162 est. articulé à l'extrémité arrière d'une bielle 164 qui porte un ergot 165 se déplaçant dans une fente ménagée dans un bras 166 monté sur l'arbre 131. Dans toutes les opérations, à l'exception des opérations de répétition, un ergot 167 porté par la. bielle 1.6-1 s'en,#,aYe dans une encoche 168 d'un levier de came 169 monté fou sur l'arbre 132. Ce levier de came<B>169</B> porte des galets 170 et 171 qui coopèrent avec une double-came 172, 173 fixée à l'arbre à. cames principal 63.
L'arbre à. cames 63 et la double-came 172, 173 exécutent une révolution dans le sens senestrorsum à chaque opération, afin de faire pivoter le levier 169 d'abord dans le sens senestrorsuni puis ensuite en retour à la position normale. Ce mouvement agit par l'intermédiaire de l'encoche 168, de l'ergot 167 et de la bielle 164,
sur l'étrier 162 et le cliquet d'alignement 161 pour le débrayer d'avec les dents 160 .de l'organe secondaire 80 et l'embrayer aux temps indiqués sur 1a ligne 1 du diagramme des temps de fig. 21 dans lequel 0 indique le temps de débrayage et E le temps d'embrayage du cliquet d'ali gnement.
D'après la ligne 1 (fi-. 21), on voit qu'à la fin de l'opération de la machine, le cliquet d'alignement 161 reste en prise avec l'organe différentiel secondaire correspondant 80 afin de maintenir ce dernier et le mécanisme con nexe, y compris les roues à caractères et les indicateurs correspondants, clans leur positioci acquise à la fin de l'opération de la machine.
Au début de l'opération suivante, la double came 172, 173 fait pivoter le cliquet d'aligne ment 161 clans le sens dextrorsum pour l'écar ter des dents de l'organe différentiel secon daire 80 avant. que commence le retour de celui-ci à sa position de départ, comme indi qué sur la ligne 2 de fig. 21.
LTne fois que les organes différentiels primaire et secon daire ont été mis en position clans les temps indiqués sur la ligne 3 de fig. 21, la double- came 172,<B>173</B> actionne le cliquet d'alignement 161 dans le sens senestrorsum pour l'engager dans les dents correspondantes 160 de l'organe différentiel secondaire 80, afin de retenir celui-ci et. le mécanisme connexe dans leur po sition acquise.
On voit selon fig. 1, 4, 11 et 16, que l'or gane différentiel secondaire 80 est. pourvu d'une ouverture 174, concentrique à la fente 139 de l'organe primaire 66, pour donner le passage à la tige 140. De même, le segment 82 présente aussi une large ouverture centrale pour assurer le passage de la. tige 140. J7éc#nisine <I>de</I> répétition,.
Le mécanisme différentiel décrit. permet d'équiper la machine d'un dispositif de répéti tion qui peut être employé à tout moment chaque fois que lori désire répéter le mon- tant d'une opération antérieure, sans que l'opérateur soit averti d'avance que ce mon tant doit être répété. Pour répéter le mon tant d'une opération antérieure, il suffit d'abaisser une touche de répétition convena blement placée. Cet abaissement débraye le mécanisme de rappel de l'organe différentiel secondaire (fig. 19) ainsi que le mécanisme différentiel d'alignement (fig. 16), après quoi l'organe différentiel secondaire 80 et les mé canismes qui s'y rattachent sont retenus dans leurs positions acquises antérieurement.
L'or gane secondaire positionne alors l'organe pri maire 66 pour répéter et enregistrer le mon tant de l'opération précédente soit positive ment, soit négativement, dans le owles tota lisateurs sélectionnés.
Fixé sur l'arbre de répétition 131 (fig. 16) se trouve un bras 176 relié par une bielle 177 à un levier coudé 178 pivotant en 180. Une branche du levier 178 porte un goujon<B>1.81</B> qui la relie à la tige d'une touche de répétition 182. Celle-ci présente, à son extrémité supé rieure, une tête qui émerge de la plaque du cla vier 37 (fig. 1) et l'extrémité inférieure de sa tige est guidée par un support 183 fixé sur le bâti du clavier.
Un ressort 184, disposé entre un point fixe et le bras 176, tire ce<B>dé</B> rnier, ainsi que l'arbre 131 et les bras 166 et 130 (fig. 16 et 19) dans le sens dextrorsum, et par la bielle 177 en traîne aussi le levier coudé 178 pour maintenir élastiquement la touche de répétition 182 dans sa position relevée, comme représenté. Pour cette position des pièces, l'ergot 167 reste en prise avec l'encoche 168 du levier 169 et l'er got 123 en prise avec l'encoche supérieure du levier 124, ce qui permet au mécanisme d'ali gnement et au dispositif de rappel du diffé rentiel de fonctionner normalement.
Lorsqu'on enfonce la touche de répétition 182, le levier coudé 178, la bielle 177 et le bras 176 font, tourner l'arbre 131 et les bras 166 et 130 (fig. 16 et 19) dans le sens senestrorsum contre l'action du ressort 184. Le bras 166, grâce à la fente et à l'ergot 165, déplace la bielle 164 vers le haut, pour déga ger l'ergot 167 de l'encoche 168 du levier 169 et engager simultanément l'ergot 165 dans une encoche 185 ménagée dans un support fixe 186.
De ce fait, lors de l'opération de la ma chine, le levier 169 (fig. 16) se meut à vide, en arrière et en avant, sans agir sur le cliquet d'alignement 161 et, grâce à l'encoche 185, il verrouille le cliquet. dans les dents de l'organe différentiel 80, pour assurer que celui-ci reste dans les positions sur lesquelles il avait été placé lors de l'opération précédente.
Le mouvement, dans le sens senestrorsum, du bras 130 (fig. 19) après l'abaissement de la touche de répétition 182, a pour effet de sou lever l'ergot<B>123</B> et de le dégager de l'encoche du levier 124, après quoi Celui-ci bascule à vide au cours de l'opération de la machine, sans entraîner l'organe différentiel secondaire, ni le secteur 121, le segment 120, le pignon 119 et l'arbre 86.
Ftant donné que le mécanisme de rappel du différentiel secondaire 80 et le mécanisme d'alignement sont débrayés dans les opérations de répétition, l'organe secondaire demeure sur la position dans laquelle il avait. été plagié au cours de l'opération précédente et, pendant la nouvelle opération, il positionne l'organe diffé rentiel 66 pour enregistrer le montant de l'opération précédente dans le ou les totalisa teurs sélectionnés, de la manière expliquée déjà au sujet des opérations d'addition et de soustraction.
Il est évident, d'après ce qui précède, que les opérations de transfert de totaux peuvent être exécutées simplement, en abaissant la tou che de répétition 182 pour répéter le montant d'une opération antérieure de sous-total ou de total et ce montant total peut être enregistré simultanément dans un nombre quelconque de totalisateurs.
Le mouvement, dans le sens senestrorsum, du bras 176 (fig. 16) lors de l'abaissement de la touche de répétition<B>182,</B> amène une dent 187 en prise avec une dent correspondante<B>188</B> prévue sur un verrou 189 de la touche de ré pétition, verrou monté sur l'arbre 132 et solli cité par un ressort 190 qui, normalement, maintient le verrou en contact élastique avec une butée fixe 1.91. Lorsque la dent 187 se déplace au-delà ou passe à côté de la dent <B>188,</B> le ressort 190 la ramène sur le chemin de la dent 187 pour maintenir le bras 176 dans sa position en sens senestrorsum.
Le bras 176, par l'intermédiaire de la bielle 177 et du levier 178, maintient la. touche de répétition 182 en position abaissée et retient. de même les bras 166 et. 130 (fig. 16 et 19) dans leur position dans le sens senestrorsum, vers la fin des opérations de répétition.
Vers la. fin de ces opérations, une fois que le montant de ces opérations a été enregistré et indiqué, un ergot.<B>192</B> fixé sur la. came 172 (fig. <B>16)</B> agit sur un bec 193 du verrou 189 et bascule ce dernier dans le sens senestror- suni contre l'action du ressort 190 pour écar ter la dent 188 du chemin de la. dent 187 et laisser le bras 176 se déplacer sous l'action du ressort, 184 qui le ramène immédiatement en position normale, ainsi que les pièces con nexes.
Il s'ensuit. que la touche de répétition 182 est ainsi rappelée et l'ergot. 167 pénètre clans l'encoche 168 du levier 169 alors que l'ergot 123 (fig. 19) s'engage dans l'encoche du levier 121 pour se préparer à l'opération suivante.
En se reportant aux fig. 16 et 19, on voit que l'arête avant de l'encoche 168 du levier 169 et l'arête avant de l'encoche du levier 121 se prolongent sensiblement au-dessus des arêtes arrière, clans le but de constituer un dispo sitif d'alignement pour les ergots 167 et 123, lois du mouvement de retour, dans le sens dextrorsum de ces leviers. Cet alignement avec les encoches correspondantes est nécessaire pour faciliter l'engagement. des ergots avec les encoelies après que le mécanisme de répétition est rendu à l'action du ressort. 181, ainsi qu'il a été expliqué plus haut.
Mécanisme d'éli@niiiatioii. <I>des</I> zéros.
La machine représentée comprend Lui dis positif d'élimination des zéros pour empêcher l'impression et l'indication des zéros dans les ordres décimaux plus élevés. L'abaissement d'une touche de montants, sauf la touche zéro, dans quelque ordre que ce soit, et quelque opération subséquente de la machine que ce soit, tend inactif le mécanisme d'élimination du zéro de cet, ordre et pour tous les ordres inférieurs, de sorte que les zéros sont impri més dans ces ordres inférieurs.
Ordinairement, les machines comptables de ce type sont établies de façon que les zéros des trois ordres les plus bas, c'est-à-dire les centimes, les décimes et les unités, soient tou jours imprimés et indiqués. Toutefois, c'est là une question de choix et la machine peut être aménagée de façon que, dans tous les ordres, les zéros soient éliminés ou que seuls les zéros de certains ordres les plus bas soient éliminés.
Le mécanisme d'élimination des zéros est. aménagé ici dans la partie secondaire du mé canisme différentiel et le résultat est que les zéros sont éliminés aussi bien dans le méca nisme d'impression que dans les indicateurs. Ceci diffère des machines habituelles dans les quelles le mécanisme d'élimination est disposé dans le mécanisme d'impression, ce qui n'éli mine que l'impression des zéros dans les ordres supérieurs, tandis que tous les zéros de ces ordres supérieurs continuent à être indiqués. L'élimination des zéros dans les indicateurs améliore sensiblement l'apparence du méca nisme d'indication et, de ce fait, remplit une fonction utile en simplifiant. et en facilitant la lecture du montant indiqué.
Ainsi qu'il a été expliqué précédemment, le segment d'impression 82 pour l'ordre décimal décrit (fig. 1 et 11 à 1.1) porte un galet 136 coopérant avec le chemin de came 137 prévu dans le segment 138 d'élimination des zéros monté fou sur l'arbre 67. Ce segment. est pourvu d'un prolongement 195 formé sur une arête arquée 196 et qui coopère avec un étrier 197 dont les branches parallèles tournent sur l'arbre 67. Cet, étrier 197 porte une tige 198 qui supporte un étrier 199 d'élimination clés zéros pour l'ordre décimal indiqué ici et un étrier similaire pour chacun clés autres ordres décimaux (fig. 22) dans lesquels on désire éliminer l'impression et l'indication des zéros.
L'étrier 199 porte une équerre 200 coopérant avec une arête 201 de l'étrier de l'ordre immé diatement supérieur. La traverse de cet étrier 199 coopère avec un épaulement 202 formé sur l'arête 196 et avec -une arête voisine 203 du segment 138. Un ressort 204, tendu entre l'étrier 197 et l'étrier 199, sollicite celui-ci dans le sens dextrorsum (fig. 11) pour le maintenir en contact élastique avec les arêtes périphériques<B>196</B> et 203.
Un prolongement dirigé vers le haut de l'étrier 197 (fig. 11) est relié par une bielle 205 à un bras dirigé vers le haut d'un levier 206 libre sur l'arbre 132. Ce levier porte des galets 207, 208 coopérant avec une double- came 209, 210 fixée sur l'arbre à cames 63. La révolution de ce dernier a pour effet de faire basculer le levier 206 d'abord dans le sens senestrorsum, puis ensuite en retour à la position normale, aux temps indiqués sur la ligne 5- du diagramme des temps de fig. 21, les lettres OP indiquant le fonctionnement et R le rappel du mécanisme d'élimination des zéros.
En se reportant à la fig. 4, on se souvient. que, vers la fin de l'opération de la machine, la tige 140 fonctionnant aux temps indiqués sur la ligne 3 de fig. 21, ramène l'organe diffé rentiel primaire 66 à la position zéro repré sentée ici, et déterminée par un goujon 211 de l'organe primaire 66, lequel goujon entre en contact avec une barre d'arrêt 212 fixée entre les flasques principaux 30, l'organe pri maire 66 se déplaçant dans une fente de gui dage ménagée dans ladite barre 212.
Vers le début d'une opération de la machine, la double-came 209, 210 (fig. 11 et ligne 5 de fig. 21) communique un mouvement initial dans le sens senestrorsum à l'étrier 197 qui pivote de la position indiquée en fig. 11 à celle de fig. 12, ce qui, grâce au prolongement. 195, rappelle le segment 138 d'élimination des zéros à une position inactive dans laquelle la partie supérieure de la fente-came 137 du segment 138 est hors du trajet du galet 1.36.
Le mouvement initial, dans le sens senestrorsum, de l'étrier 197 (fig. 11 et 13) amène une arête 213 de l'étrier 199 contre une arête correspondante de la barre 212, ce qui écarte l'étrier 199 du chemin de l'épaule ment 202 du segment 138. Dans le cas où la touche zéro 35 (fig. 1) est abaissée dans l'ordre décimal envisagé, l'organe différentiel primaire 66 reste en posi tion zéro (fig. 1 et 12) dans laquelle son arête extrême 214 présente l'épaulement 202 à l'étrier 199.
Le mouvement de retour de l'étrier 199 dégage l'arête 213 de la barre 212 et permet au ressort 20-1 de pousser l'étrier vers l'épaulement 202 (fig. 13), de façon que l'étrier 197 entraîne le segment 138 dans le sens dextrorsum de la position indiquée aux fig. 12 et 13 à la position de fig. 14.
En com parant les lignes 3 et 5 de fig. 21, on voit que le segment d'élimination des zéros<B>138</B> est amené dans la position d'élimination, ainsi qu'indiqué en fig. 14, avant que soit terminé le mouvement de mise en position des organes différentiels et comme, dans ce cas, l'organe primaire 66 est positionné sur zéro par l'effet de la touche zéro correspondante 35, ou par un autre mécanisme approprié d'arrêt, l'or gane différentiel secondaire 80 et le segment. 82 seront de même positionnés sur zéro, comme représenté en fig. 14.
Le segment 138 d'élimination des zéros étant supposé en position d'élimination (fig. 14), le mouvement de l'organe différen tiel secondaire et du segment correspondant 82 vers la position zéro amène le galet 136 qui est monté sur ledit segment, en coopération avec la partie supérieure de la fente 137, à faire pivoter le segment 82 dans le sens senestrorsum d'une position au-delà de zéro, par rapport à l'organe secondaire 80.
Cette position est transmise par l'intermédiaire des engrenages de fig. 1 et, comme expliqué pré cédemment, aux roues à caractères et aux in dicateurs correspondants qui prennent à leur tour une position au-delà de zéro ou onzième position, afin d'éliminer l'impression et L'indi cation du zéro dans la rangée en question.
En se reportant aux fi-. 13 et 22, on com prend que le mouvement de l'étrier<B>199</B> d'éli mination des zéros sur le chemin de l'épaule ment 202 écarte l'arête 201. de l'équerre 200 de l'étrier voisin inférieur, permettant ainsi à ce dernier de basculer sur le chemin de l'épaulement 202 de son segment d'élimination l3S, pour éliminer l'impression et l'indication du zéro dans cette rangée inférieure, exacte ment de la même manière que pour l'ordre dé cimal décrit. L'action d'élimination se propage progressivement à travers tous les ordres infé rieurs qui sont pourvus d'un mécanisme d'éli mination des zéros.
Quand l'organe différentiel primaire 66 (fig. 1 et 22) est sur une position autre que la position zéro, sous l'effet des touches de montants 35, l'arête périphérique extrême 214 de cet. organe primaire protège l'épaulement. 202 du contact. de l'étrier<B>199.</B> Il en résulte que l'étrier 199 se déplace à vide sur l'arête périphérique 214 et sur l'arête correspondante 203 du segment 138, sans communiquer aucun mouvement à ce dernier.
De ce fait, l'étrier <B>199</B> demeure dans sa position senestrorsum (fig. 11), après quoi son arête 201, en coopé ration avec l'équerre 200 (fig. 22) de l'étrier de l'ordre immédiatement inférieur, retient (le même ce dernier dans sa position senestrorsum hors du trajet. de l'épaulement 202 du segment correspondant. 138, de sorte que le zéro dans la rangée inférieure est. imprimé et indiqué. Cette action se propage progressivement. à tra vers toutes les rangées décimales inférieures qui sont pourvues d'un mécanisme d'élimina tion des zéros.