Machine comptable La présente invention a pour objet une machine comptable.
On connaît des machines comptables com prenant plusieurs groupes de roues totalisatrices, susceptibles de se déplacer transversalement par rapport à des organes d'entraînement, pour sélectionner un groupe particulier de roues des tiné à coopérer avec lesdits organes d'entraî nement.
Dans le cas de certaines machines connues non équipées d'un chariot mobile pour support d'enregistrement, le mécanisme de déplacement s'est révélé relativement compliqué et, de plus, on a imposé au mécanisme différentiel la charge de déplacer ou décaler les totalisateurs, d'après son réglage par divers dispositifs de commande de fonctions.
En outre, avec la complexité croissante des systèmes de comptabilité modernes, on a besoin de prévoir un nombre croissant de totalisateurs dans ces machines et une plus grande souplesse dans leur commande. Habituellement, l'adjonc tion de totalisateurs supplémentaires à une machine comptable la rend volumineuse et encombrante et introduit des organes de cou plages importants dans les mécanismes de commande nécessaires.
Dans les machines comportant un grand nombre de totalisateurs intercalés les uns dans les autres, dont la commande sélective doit s'effectuer au moyen de dispositifs de commande montés dans des positions de colonnes déter minées à l'avance sur un chariot mobile de support d'enregistrement, la question de l'allè gement de la charge qui s'exerce sur les méca nismes de sélection commandés par chariot devient encore plus importante, car de tels mécanismes sont essentiellement de construction relativement fragile et susceptibles d'être endom magés et distordus sous l'effet de surcharges élevées.
Pour cette raison, on a déjà proposé de faire fonctionner le mécanisme de déplace ment des totalisateurs par l'intermédiaire d'un ressort, au moyen d'un mécanisme d'entrai- nement actionné par la machine. Cependant, ces liaisons par ressort doivent supporter un gros effort quand le mécanisme, en mouvement continuel, continue sa pleine course, tandis que le mécanisme de déplacement doit rester dans une position acquise différentiellement, et le ressort peut donc s'allonger et se tordre, ris quant ainsi de provoquer une sélection incor recte des totalisateurs. En plus, la charge placée sur le ressort est retransmise, au moyen d'organes de couplage sur lesquels agissent les dispositifs de commande du chariot.
L'invention a pour objet une machine comp table comprenant des touches de montants, des crémaillères d'entraînement réglables sous la commande de ces touches, plusieurs séries de pignons totalisateurs décalables transver salement par rapport aux crémaillères d'en- trainement, et un mécanisme de- décalage pour chaque série de pignons totalisateurs.
Elle est caractérisée en ce que chaque mécanisme de décalage comprend deux leviers de pince basculés simultanément à chaque opération de la machine, par des organes de contrôle individuels pour lesdits leviers de pince, et par un mécanisme "différentiel, mécanisme coopé rant avec les organes de contrôle de façon que le basculement des leviers de pince se trouve modifié suivant le réglage dudit mécanisme différentiel, de manière à commander d'une façon correspondante l'importance et le sens du mouvement de décalage des pignons totali sateurs.
Le dessin annexe représente, à titre d'exemple une forme d'exécution de la machine comptable faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de la machine, la fig. 2 est un schéma de son clavier de commande, la<B>fi-.</B> 3 est une élévation frontale d'une partie du mécanisme à commande de chariot servant à sélectionner les totalisateurs de groupe, la fig. 4 est une vue de détail d'une partie du mécanisme de sélection des totalisateurs de groupe de la fig. 10.
L'ensemble des fig. 5A et 5B, considérées ensemble, constituent une coupe de la machine vue de droite, à partir de la partie droite d'une rangée de montant, la fig. 6 est une vue de détail du mécanisme de verrouillage destiné à déconnecter la partie prévue pour l'arrêt des touches des organes d'entraînement de montant, la fig. 7 est une vue, de l'avant de la machine, du totalisateur de solde, la fig. 8 est une vue de détail du mécanisme destiné à imprimer un déplacement horizontal aux groupes du totalisateur,
la fig. 9 est une vue de détail du dispositif amortisseur de rebondissement des groupes dé- plaçables de totalisateur, la fig. 10 est une élévation latérale de droite du mécanisme destiné à imprimer un mouvement de sélection horizontal aux groupes du totalisateur, la fig. 11 est une vue de détail du mécanisme d'embrayage du mécanisme de report de dizaines de la position d'addition à la position de sous traction et vice versa, la fig. 12 est une vue en plan agrandie d'une partie du mécanisme destiné à imprimer un mouvement de sélection horizontal ou de dépla cement aux groupes du totalisateur,
la fig. 13 est une vue de détail des étriers destinés à imprimer un mouvement de dépla cement aux groupes du totalisateur, la fig. 14 est une vue en plan du mécanisme de commande du mouvement de déplacement horizontal du groupe comportant le totalisateur de solde, la fig. 15 est une vue de détail en plan du mécanisme de commande du déplacement horizontal du groupe de totalisateurs de groupe, la fig. 16 est une vue en coupe transversale du groupe du totalisateur de solde, montrant ledit totalisateur en partie embrayé, la fig. 17 est une vue en coupe du groupe du totalisateur de solde, montrant la série sélectionnée de pignons totalisateurs complè tement embrayés,
la fig. 18 est une vue de détail montrant le fonctionnement du mécanisme de report des dizaines dans les opérations d'addition, la fig. 19 est une vue de détail montrant le fonctionnement de ce mécanisme dans les opérations de soustraction, la fig. 20 est une vue en coupé du totalisa teur de solde, le long de la ligne 20-20 de la fig. 7, en regardant dans le sens des flèches, la fig. 21 est une coupe du totalisateur de solde, effectuée suivant la ligne 21-21 de la fig. 7, en regardant dans le sens des flèches, montrant une portion du mécanisme dit d'unité fu gitive ,
la fig. 22 est une vue du totalisateur de solde, en coupe suivant la ligne 22-22 de la fig. 7, en regardant dans le sens des flèches, la fig. 23 est une vue de détail montrant une partie particulière du mécanisme d'unité fugitive du totalisateur de solde, la fig. 24 est une vue de détail du mécanisme de report du totalisateur de solde, après son débrayage, dans les opérations d'addition, la fig. 25 est une vue de détail du mécanisme de report du totalisateur de solde, m ant son embrayage, dans les opérations de soustraction,
la fig. 26 est une élévation latérale, vue de la droite, montrant le mécanisme d'alignement des deux groupes du totalisateur à déplacement horizontal, le mécanisme de réarmage des reports et le mécanisme commandé par l'état algébrique du totalisateur de solde pour empê cher le déclenchement automatique de la machine quand ledit totalisateur est en état négatif ou de solde débiteur, la fig. 27 est une vue fragmentaire d'une extré mité du totalisateur de groupe, la fig. 28 est une élévation, côté gauche, d'une partie du mécanisme de sélection d'un totalisateur de groupe particulier, destiné à recevoir le total d'un solde débiteur prélevé dans le totalisateur de solde,
la fig. 29 est une vue de détail du mécanisme destiné à maintenir élastiquement les groupes de totalisateurs, soit en position embrayée, soit en position débrayée, et du mécanisme de réarmage des reports, la fig. 30 est une élévation, côté gauche, du mécanisme de commande des opérations de total dans le totalisateur de solde, la fig. 31 est une vue de détail d'une des pla ques mobiles de support de l'arbre du totalisa teur de solde, la fig. 32 est une vue de détail d'une partie du mécanisme palpeur de la fig. 4,
la fig. 33 est une vue de détail d'une partie du mécanisme commandé par une touche de total, pour passer outre à la commande effectuée par les organes d'arrêt du chariot sur le dépla cement latéral du totalisateur de solde.
<I>Bâtis et mécanisme d'entraînement</I> Les mécanismes principaux de la machine représentée, y compris le mécanisme du clavier, le mécanisme d'entraînement, le mécanisme imprimeur et le chariot mobile, sont supportés par des bâtis de droite et de gauche 50 et 51 (fig. 5B et 7), à leur tour fixés à une base de machine 52. La base 52, en coopération avec divers bâtis transversaux, barres et tiges, sup porte et maintient les deux bâtis principaux 50 et 51 parallèles entre eux et à distance conve nable l'un de l'autre. Le mécanisme de la machine est contenu dans un coffre 53 (fig. l ) fixé aux bâtis et à la base.
La machine est munie d'un chariot mobile 54, déplaçable latéralement (fig. <I>1, 5A</I> et 5B) et comprenant des bâtis ou logements terminaux de droite et de gauche, reliés à l'arrière par une cornière en Z, 55 et une plaque de fond 56. Ils sont reliés à l'avant par une barre horizon tale 57 fixée en ses extrémités opposées à deux cornières angulaires 58 (dont une seule est figurée), lesdites cornières étant à leur tour fixées aux bâtis terminaux correspondants du chariot. Le chariot 54 est supporté de façon mo bile sur la machine par un rail tubulaire 59, fixé à la plaque de fond 56 et glissant sur des rouleaux 60, à leur tour montés à rotation sur une barre 61 fixée aux bâtis principaux 50 et 51.
Le rail 59 est maintenu en contact précis avec chaque rouleau 60 par plusieurs galets angulaires 62 disposés de part et d'autre du rouleau, certains de ces galets étant montés directement sur le bord supérieur de la barre 61, et les autres sur des goujons fixés dans la barre 61. Le bord avant du chariot est supporté de façon mobile au moyen d'une gorge longitu dinale de la barre 57, dans laquelle s'engagent plusieurs rouleaux 63 montés sur une plaque 64, à son tour fixée au bâti de la machine.
Une crémaillère longitudinale 65 (fig. 5B) est fixée à la partie inférieure de la cornière 55 et ses dents sont en prise avec un pignon 66 fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 67, tourillonné à son extrémité supérieure sur une plaque 68 fixée à la barre 61, et à son extrémité inférieure dans la partie terminale supérieure d'un boîtier de transmission hydraulique 71, fixé à la base 52 de la machine. Un pignon à large face 69 est fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 67 et engrène avec un pignon décalable d'inversion 70 tourillonné dans le boîtier 71.
Le pignon 70 peut être connecté à l'un ou l'autre de plusieurs leviers entraînés reversible- ment (non figurés), qui sont à leur tour entraînés non-positivement au moyen d'un mécanisme de transmission hydraulique connu.
Quand le pignon 70 occupe sa position supérieure, comme le montre la fig. 5B, il entraîne l'arbre 67 et le chariot vers la gauche ou sens de tabulation et, quand il est décalé vers le bas, il entraîne l'arbre 67 et le chariot vers la droite ou sens de retour de tabulation. Le mécanisme de trans mission hydraulique de déplacement du chariot dans le sens de tabulation et dans le sens de retour de tabulation est mû par un moteur électrique à mouvement continu (non figuré), fixé à la base 52 de la machine et qui entraîne également le mécanisme de la machine compta ble.
Les mouvements de tabulation, à la fois dans le sens direct et dans le sens rétrograde, sont commandés par un échappement (non figuré) qui engrène avec les dents du bord inférieur de la barre 57 (fig. 1 et 5A), ledit échappement pouvant être commandé soit à la main, au moyen des barres motrices et des autres touches de commande, soit automa tiquement au moyen du chariot mobile, suivant des positions de colonnes choisies à l'avance, comme on l'expliquera de façon plus détaillée dans la suite.
Une réglette à taquets 72, fixée de façon amo vible à la barre 57 (fig. 1 et 5A), comporte plu sieurs taquets 73 disposés suivant des positions de colonnes choisies à l'avance du chariot. Ces taquets portent des plaques de commande 74 qui coopèrent avec des doigts palpeurs 75 pour commander les diverses fonctions de la machine.
Ils peuvent, de même, être munis de languettes de tabulation aller et retour, qui commandent les mouvements de tabulation aller et retour du chariot de façon à placer celui-ci suivant des positions de colonnes, choisies à l'avance, tandis qu'il se déplace dans un sens ou dans l'autre, une languette servant à bloquer le mécanisme de déclenchement de la machine et, si on le désire, une autre languette servant à enclencher automatiquement le fonctionnement de la machine.
La réglette 72, avec son ensemble de taquets de commande 73, peut être aisément enlevée de la machine et remplacée par une autre réglette comportant d'autres taquets disposés suivant des positions de colonnes différentes, et avec une disposition différente de plaques de commande 74 et des autres lan guettes de commande, de faon à adapter rapidement la machine à un travail comptable différent. De même, les taquets 73 peuvent rapidement être réglés dans une position quel conque de la réglette 72, pour disposer commodé ment les positions de colonnes. du chariot de façon à les accorder avec les divisions de différents types de matériaux d'enregistrement.
Un cylindre 76 (fig. 1, 5A et 5B) est monté rotativement dans le bâti 54 du chariot, pour supporter le matériau d'enregistrement, par exemple une feuille de journal 77, et le main tenir en position d'impression. Cette feuille de journal, dans ce cas, est déroulée d'un cylindre d'approvisionnement 78, supporté par le chariot, et amenée de l'arrière en dessous et autour du cylindre 76. La feuille de journal 77 est maintenue en contact avec la face du cylindre au moyen de galets de pression postérieurs 79 et antérieurs 80.
Outre qu'elle comporte ce dispositif postérieur d'alimentation en matériau d'enregistrement, la machine est munie d'une trémie frontale d'alimentation pour guider un matériau d'enregistrement, par exemple des cartes de compte 81 (fig. 5A et 5B) autour de la partie avant du cylindre 76 et en position d'impression. La trémie frontale comporte un guide d'alimentation antérieur basculable 82 qui, quand il occupe la position de fermeture représentée en traits pleins à la fig. 5A, maintient le matériau d'enregistrement frontal 81 en position d'impression autour du cylindre 76.
Le guide 82 est mobile de la position fermée à la position ouverte, représentée en trait mixte (fig. 5A) et, au cours de ce mouvement, les galets de pression antérieurs 80 sont écartés de la face du cylindre et, en coopération avec le guide 82, ils constituent une gorge d'alimen tation frontale qui dirige la carte de compte 81 autour de la partie antérieure du cylindre et dans un guide descendant 83, situé à l'arrière du chariot. Le bord inférieur du guide 82 forme une ligne de guidage servant à ajuster la ligne désirée du matériau d'enregistrement, de façon à la disposer convenablement pour l'impression par les caractères imprimants.
Les galets antérieurs 80 et le guide 82 sont déplacés de la position fermée à la position ouverte et vice versa, par l'intermédiaire d'un mécanisme comprenant un tube 84 (fig. 5B) tourillonné dans le bâti du chariot et connecté par plusieurs goupilles à une tige 85, qui glisse entre les faces parallèles de deux blocs 86 montés pivotants sur une plaque 87, laquelle est décalée d'une position à une autre, pour manaeuvrer la trémie frontale, par l'intermédiaire d'un embrayage de type connu (non figuré) qui connecte la plaque 87 au moteur à mouvement continu.
L'espacement ligne par ligne du matériau d'enregistrement, alimenté de l'avant ou de l'arrière et supporté par le cylindre 76, peut être obtenu par rotation de ce dernier dans le sens dextrorsum (fig. 5A et 5B), par l'intermédiaire d'un mécanisme comprenant un tube 88 tou- rillonné dans le bâti du chariot et connecté par des goupilles 89 à une tige 90, qui est maintenue en contact élastique avec un rouleau d'entraî nement 91 monté sur un bras 92 fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 93 tourillonné dans la plaque 68 et dans la base 52.
L'extrémité inférieure de l'arbre 93 est connectée, par l'in termédiaire d'une bielle d'accouplement, à un mécanisme d'embrayage connu (non figuré) pour embrayer cet arbre avec le moteur à mou vement continu. Les embrayages de la trémie frontale et le mécanisme d'espacement de lignes peuvent être actionnés à la main au moyen de barres motrices de la machine ou au moyen de touches de commande correspondantes. Ils peuvent aussi être actionnés automatique ment au moyen du chariot dans des positions de colonnes choisies à l'avance, pour ouvrir ou fermer la trémie d'alimentation frontale et faire tourner le cylindre, pour produire l'espacement des lignes du matériau d'enregis trement qu'elle supporte, comme tout ceci est d'ailleurs bien connu.
<I>Clavier</I> Le clavier comprend un ensemble complet 96 (fig. 1, 2 et 5A) contenant plusieurs rangées de touches de montants 97, une série de touches de date 98, des touches de symboles 99 et une touche de tabulation 103, ensemble qui peut être inséré dans la machine ou en être retiré en un seul bloc. Les touches de date 98 sont du type qui restent normalement enfoncées, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas rappelées à la fin de chaque' opération.
Toutefois, une touche de non-répétition 110 est prévue pour les touches de date et, quand on l'abaisse, elle libère automatiquement ces dernières vers la fin du fonctionnement de la machine, de façon que l'impression de la date ne soit pas répétée dans les opérations successives. De même, une touche de rappel 109 est prévue pour libérer toutes les touches de date abaissées, à l'exception des touches d'années, quand la machine est au repos. Les touches d'impression de symbole 99 sont dans la même rangée que les touches d'années et peuvent être utilisées pour imprimer des symboles, à des fins d'iden tification, sur le matériau d'enregistrement, à côté des montants.
Les touches de montants 97 sont du type élastique et, par suite, l'abaisse ment d'une touche dans une rangée particu lière libère toute touche préalablement abaissée de cette rangée.
Le clavier de la machine comporte également une barre de déclenchement en vertical 100, une barre principale 101 et une barre de déclen chement de saut 102, situées à droite des touches de montants 97. Ces barres peuvent être abais sées à la main pour mettre la machine en marche. Outre qu'elle déclenche le fonctionnement de la machine, la barre 100 fait, de même, tourner le cylindre pour produire un espacement de lignes du matériau d'enregistrement qu'elle supporte.
La manoeuvre de la barre motrice principale 101 provoque normalement la tabu- lation du chariot d'une position de colonne à la suivante, et la manoeuvre de la barre de saut 102, outre qu'elle met la machine en marche, fait également progresser, par bonds, le chariot d'une position de colonne à une autre position de colonne choisie à l'avance, par l'intermé diaire de positions de colonne interposées.
Un levier manuel 108 (fig. 1 et 2), qui traverse la plaque du clavier, peut être ajusté dans trois positions pour commander le fonctionnement et déterminer les fonctions de la barre motrice principale 101. Quand le levier 108 est dans sa position supérieure 1, la barre motrice principale 101 fonctionne normalement pour faire démarrer la machine et permettre le mou vement de tabulation du chariot 54 d'une posi tion de colonne à la suivante. Quand ce levier 108 est dans sa position centrale 2, la fonction tabulatrice de la barre motrice principale 101 est rendue inopérante.
Enfin, quand le levier de commande<B>108</B> est dans sa position 3, ou position inférieure, la barre motrice principale 101, outre qu'elle déclenche les opérations de la machine, embraye également le mécanisme de rotation du cylindre et produit l'espacement de lignes du matériau d'enregistrement enroulé autour du cylindre 76.
Les barres motrices 100, 101 et 102 (fig. 1) s'abaissent en deux étapes, connues sous les noms de toucher et de maintien , et fonctionnent suivant la manière expliquée ci- dessus quand on les abaisse suivant l'étape normale ou de toucher dans laquelle elles sont abaissées et immédiatement libérées. Dans l'abaissement de maintien , la pression est maintenue sur ces barres après leur abaissement, et elles sont ainsi rendues actives pour comman der des fonctions différentes de celles qui sont commandées par abaissement en toucher .
Dans la présente forme d'exécution, l'abaisse ment de maintien de la barre 100 n'en change pas les fonctions et, par conséquent, opère comme on l'a expliqué ci-dessus à propos de l'abaissement normal ou de toucher . L'abaissement de maintien de la barre motrice principale 101, quand le levier 108 occupe sa position supérieure 1, entraîne la tabulation du chariot dans le sens de retour et l'espacement de lignes de la platine. L'abais sement de maintien de la barre de saut 102 ne modifie pas la fonction de cette barre et, par conséquent, la machine fonctionne suivant la manière expliquée à propos de l'abaissement normal, ou de toucher .
Quand le levier de commande 108 est en position centrale 2, l'abaissement de maintien de la barre motrice principale 101 fait fonction ner le mécanisme d'espacement de lignes et déclenche la machine. Quand le levier 108 occupe sa position 3, ou position inférieure, l'abaisse ment de maintien de la barre motrice prin cipale<B>101</B> ne modifie pas la fonction normale de celle-ci et, par conséquent, dans ce cas, le mécanisme d'espacement de lignes par le cylin dre est rendu efficace. L'abaissement de main tien de la barre de saut 102 modifie la com mande que cette barre exerce sur le mécanisme de tabulation, faisant en sorte que le chariot effectue une tabulation par bond d'une position de colonne à une autre position de colonne différente,
prise parmi celles qui sont choisies par l'abaissement normal, ou de toucher de la barre de saut, c'est-à-dire en sautant plu sieurs positions de colonne. Dans cette forme d'exécution, le levier 108 commande seulement la barre motrice principale 101 et n'a aucun effet sur la barre 100 et sur la barre de saut 102.
On peut libérer à la main le chariot pour permettre son mouvement aller de tabulation, en abaissant la touche de tabulation 103 (fig. 1 et 2), qui a pour fonction de tabuler le chariot d'une position de colonne à la suivante. De même, le mouvement inverse ou de retour de tabulation du chariot d'une position de colonne à la précédente peut être commandé par une touche de tabulation inverse 104 manaeuvrable à la main.
Une touche 105 de libération du cha riot permet de déclencher l'échappement du chariot, de façon que celui-ci puisse être déplacé dans un sens ou dans l'autre tant que la touche 105 est maintenue en position abaissée. La machine est également munie d'une touche 106 (fig. 1 et 2) dont l'abaissement provoque la fermeture ou l'ouverture de la trémie d'ali mentation frontale, suivant la position dans laquelle se trouve cette dernière, quand on abaisse la touche. La libération automatique de la machine par le chariot en des positions de colonnes choisies à l'avance peut être empê chée par l'abaissement d'une touche dite non- automatique 107.
La touche 107 est une touche à position abaissée verrouillée, c'est-à- dire qu'elle n'est pas relâchée automatiquement à la fin du fonctionnement de la machine, et rend inopérant le mécanisme de déclenchement de la machine tant qu'elle reste abaissée. Une touche de rappel 112, située immédiatement au-dessous de la touche non-automatique 107, permet de libérer la première si désiré.
Les fonctions de la machine peuvent, en outre, être commandées par des bossages de com mande portés par quatre glissières à position ajustable (non figurées), comme il est connu d'ailleurs et qui sont mises en place sous la commande des barres de déclenchement<B>100,</B> 101 et 102, et sous la commande du chariot mobile suivant les positions de colonnes prédé terminées, de manière à obtenir les résultats nécessaires suivant le travail comptable parti culier auquel la machine est destinée.
Une touche de rappel 111 permet de libérer à la main les touches de montants abaissées 97, et les touches de symboles 99, chaque fois que la machine est au repos. Quand la touche de non-répétition de date 110 est abaissée, la touche de rappel 111 fonctionne également pour libérer toutes les touches de date 98 abaissées quand la machine est au repos.
Le clavier de la machine comporte égale ment un jeu complet de touches de commande des fonctions du totalisateur de solde, à savoir une touche d'addition 113 (fig. 1 et 2), une touche de soustraction 114 et une touche de total 115, lesquelles, quand elles sont utilisées seules, remettent à zéro le totalisateur de solde et, quand elles sont utilisées en même temps qu'une touche de sous-total 116, produisent une opération de sous-total dans le totalisateur de solde. Un verrou à main 117 permet de verrouiller la touche d'addition 113 en position abaissée, de façon que cette touche puisse être utilisée comme touche à position abaissée verrouillée.
Une touche de total 118 permet de préparer tous les totalisateurs du groupe de totalisateurs sélectionnés sous la commande du chariot pour une opération de prise de total, et, comme la touche de total 115 du totalisateur de solde, cette touche peut être utilisée en même temps qu'une touche de sous-total<B>116</B> pour préparer n'importe quel totalisateur de groupe choisi pour une opération de lecture ou de sous-total.
Le clavier comporte également une touche de non-sélection 119, dont l'abaissement rend inactif le mécanisme commandé par le chariot pour la sélection et la préparation des divers totalisateurs pour les diverses fonctions. Un levier à main 120 permet de verrouiller la touche de non-sélection 119 en position abaissée, de façon qu'elle ne soit pas automatiquement rappelée à la fin du cycle de la machine. Une touche d'inversion 121 permet d'inverser les fonctions d'addition et de soustraction à la fois dans le totalisateur de solde et dans les totalisateurs de groupe, dans le but d'effectuer des corrections et pour tous autres usages.
Cette touche agit seulement au moment où la sélection et les fonctions des divers totalisa teurs sont contrôlées par le chariot, alors qu'elle est inactive quand lesdites fonctions sont contrôlées par- les touches de commande 113 à 116 incluse, et par la touche de commande 118. <I>Mécanisme</I> différentiel <I>des montants</I> Une rangée de touches de montants, repré sentée en fig. 5A, et son mécanisme différentiel, sont décrits pour illustrer l'ensemble du clavier de montants, les rangées ayant des structures analogues et fonctionnant exactement de la même façon.
Les touches de montants 97 (fig. 5A) sont supportées, à glissement vertical, par une plaque de cloisonnement correspondante 124, qui fait partie du bâti du clavier. Des ressorts compressibles (non représentés) appuient vers le haut sur les touches 97 pour les maintenir en position non abaissée. Chacune des touches 97 comporte une goupille 125 qui coopère avec une arête d'entraînement correspondante ména gée dans une lumière d'une plaque<B>126</B> de commande d'arrêt à.zéro. Les goupilles 125 comportent des arêtes supérieures aplaties, qui coopèrent avec des mentonnets angulaires portés par des prolongements correspondants d'une détente flexible 127.
Ces mentonnets angulaires se terminent par des épaulements de verrouillage qui, en coopération avec les arêtes supérieures aplaties de la détente 127, maintiennent les touches en position abaissée. Les goupilles 125 comportent de même des arêtes aplaties à leurs faces inférieures, qui coopèrent avec des dents de verrouillage corres pondantes formées dans des ouvertures ména gées dans une détente à verrouillage 128. Celle-ci, ainsi que la plaque de commande 126 et la détente flexible 127 sont montées à glissement horizontal sur la plaque de cloisonnement 124, suivant la manière habituelle.
Un ressort 129, tendu entre la plaque de commande 126 et la détente flexible 127, appuie sur lesdites plaques vers l'arrière et vers le haut, respectivement, pour maintenir normalement les arêtes d'en traînement angulaires des ouvertures de la plaque de commande 126 en contact élastique avec les goupilles correspondantes 125, et pour maintenir normalement les mentonnets an gulaires d'entraînement correspondants sur les prolongements de la détente flexible 127 en contact élastique avec ces mêmes goupilles 125.
L'abaissement d'une des touches de mon tants 97 fait que sa goupille 125, en coopération avec le mentonnet angulaire de la détente 127, déplace cette dernière vers l'arrière contre l'action du ressort 129 et, après le passage de l'arête supérieure de la plaque de la goupille au-delà de l'épaulement du prolongement, le ressort 129 ramène la détente vers l'avant sur une faible distance pour verrouiller l'épaulement prévu sur l'arête plate, de manière à maintenir abaissée la touche 97. L'abaissement d'une autre touche de montants 97, alors qu'une touche de montants a déjà été abaissée, oblige la goupille de cette dernière touche abaissée à déplacer la détente vers l'avant pour libérer la touche préalablement abaissée, constituant ce qu'on appelle un clavier flexible.
La détente d'arrêt 128 comporte un prolongement vers le haut 130 à bec arrondi, qui est maintenu en contact élastique avec une saillie 131, fixée à un arbre de verrouillage de touches 132, tou- rillonné dans le bâti du clavier, sous l'action d'un ressort 133 tendu entre le prolongement et la saillie.
Au début du fonctionnement de la machine le mouvement, dans le sens dextrorsum, de l'arbre de verrouillage de touches<B>132</B> (fig. <I>5A),</I> entraîne, par l'intermédiaire du ressort 133, élastiquement de concert la détente 128 vers l'arrière pour amener les dents des ouvertures de la détente en dessus des arêtes inférieures plates correspondantes des goupilles 125, pour verrouiller toutes les touches non abaissées et les empêcher d'être abaissées pendant le fonc tionnement.
Vers la fin du cycle de fonctionne ment, l'arbre 132 est renvoyé dans le sens senes- trorsum, pour déplacer la détente 128 vers l'avant jusqu'à la position dans laquelle elle est inopérante et, simultanément, un arbre de rappel 134, tourillonné dans le bâti du clavier, reçoit un mouvement de libération de touche dans le sens senestrorsum. Ceci a pour effet, par l'intermédiaire d'un bras coopérant avec le prolongement supérieur correspondant de la détente flexible 127, de déplacer celle-ci vers l'arrière contre l'action du ressort 129, de manière à dégager l'épaulement de l'arête supé rieure plate de la touche de montants abaissée,
ce qui libère cette dernière et permet l'action de son ressort, qui la ramène immédiatement, par un mouvement vers le haut, à la position non abaissée. L'arbre de rappel 134 fonctionne dans les opérations d'addition et de soustraction, pour libérer les touches de montants abaissées 97 à la fin du fonctionnement de la machine. Toutefois, dans les opérations de total et de sous-total, l'arbre en question reçoit son mou vement libérateur senestrorsum au début du fonctionnement de la machine, pour libérer toute touche de montants abaissée par inad vertance avant une telle opération.
Chacune des touches de montants 97 (fig. 5A) porte, fixé à l'extrémité inférieure de sa tige, un goujon carré 135 qui coopère avec un épau- lement de butée correspondant 136 constitué par des degrés progressifs ménagés sur une glissière 137, connectée à une biellette corres pondante 138, dont l'extrémité antérieure s'engage dans une lumière d'espacement latéral d'une barre 139, montée dans le bâti du clavier. La glissière 137 est reliée de manière amovible à la biellette 138 au moyen d'un loqueteau 140 (fig. 5A et 6) articulé sur un goujon 141 de ladite glissière.
Ce loqueteau est poussé dans le sens dextrorsum par un ressort 142 pour main tenir normalement un épaulement 143 porté par son extrémité postérieure, sur le trajet d'une dent 144 fixée à la biellette 138. Dans les opéra tions d'addition et de soustraction, la glissière 137 et la biellette 138 fonctionnent de concert en va-et-vient et, dans ces conditions, le loqueteau 140 reste en contact avec la dent 144.
Comme on l'a expliqué précédemment, l'arbre de rappel de touches 134 (fig. 5A et 6) reçoit le mouvement dans le sens senestrorsum au commencement des opérations de total et de sous-total pour libérer toute touche de montants 97 qui aurait été abaissée par inad vertance. Ce mouvement senestrorsum de l'arbre 134 fait en sorte qu'un bras 145 (fixé sur l'arbre et pivotant en 146 à l'extrémité supérieure d'une barre 147 comportant une lumière à sa partie inférieure dans laquelle s'engage un goujon de guidage 148 de la plaque de cloisonne ment 124) déplace la barre 147 vers le bas.
Ce mouvement fait entrer en contact une arête dirigée vers le bas 149 de la barre 147 avec une oreille recourbée 150 portée par le loqueteau 140 et fait basculer celui-ci dans le sens senes- trorsum contre l'action du ressort 142. Il en résulte que l'épaulement 143 est déplacé et s'écarte du trajet de la dent 144, de façon à déconnecter la glissière 137 de la biellette 138, afin que la glissière puisse rester fixe, tandis que la biellette se déplace vers l'arrière pour être mise en position sous la commande du pignon totalisateur sélectionné, suivant une manière qu'on expliquera ci-après.
Ceci consti tue une précaution supplémentaire pour empê cher l'impression d'un total erroné au cas où une touche abaissée quelconque manquerait à être libérée, puisque la biellette 138 est réglée indépendamment par le pignon totalisateur dans les opérations de total et de sous-total.
Une fois que le loqueteau 140 a été dégagé, comme on vient de l'expliquer, et que la biel- lette 138 s'est déplacée vers l'arrière, indépen damment de la glissière 137, le mouvement de retour dans le sens dextrorsum de l'arbre 134 relève la barre 147 qui libère le loqueteau 140 pour permettre l'action du ressort 142 qui le ramène dans le sens dextrorsum jusqu'à ce qu'un de ses prolongements<B>151</B> vienne en contact avec un goujon de la glissière 137 auquel est connectée une extrémité du ressort 142. Ceci maintient le loqueteau 140 sur le trajet de la dent 144, de façon que ces deux pièces coopèrent convenable ment au cours du mouvement de retour de la biellette 138 vers l'avant.
Le retour vers l'avant de la biellette 138 oblige la dent 144 à passer sous l'épaulement 143 du loqueteau 140.
Au voisinage de l'extrémité antérieure de la biellette 138 (fig. 5A et 6) est fixé un bloc d'arrêt à zéro 152, dont le bord supérieur coopère avec les dents d'un loqueteau de zéros 153 monté librement sur une tige 154 supportée par le bâti du clavier. Un prolongement recourbé vers le haut du loqueteau 153 est maintenu en contact élastique avec l'extrémité de la plaque de com mande d'arrêt à zéro 126 par un ressort 155 tendu entre le prolongement et un goujon de la plaque de commande.
L'abaissement de l'une des touches de montants 97 fait en sorte que la goupille 125 de touche coopère avec une arête d'entraînement correspondante de l'ouverture de la plaque 126 pour décaler celle-ci vers l'avant contre l'action du ressort 129, de telle sorte que la plaque de commande bascule le loqueteau de zéro 153 dans le sens senestrorsum pour écarter les dents qu'il porte du bloc d'arrêt 152, libérant ainsi la biellette 138 pour un mouvement de mise en place vers l'arrière, comme on l'expliquera ci-après.
Si aucune touche de montants 97 s'est abaissée dans la rangée représentée à la fig. <I>5A,</I> le loqueteau de zéro 153 reste efficace et, en coopération avec le bloc 152, maintient la biel- lette 138 dans sa position avant ou zéro, comme le montre la figure. Dans les opérations de total ou de sous-total, il est nécessaire de libérer le loqueteau de zéro 153 pour permettre le mouve- ment vers l'avant de la biellette 138 de façon qu'elle puisse être positionnée sous la commande du totalisateur sélectionné et ceci est obtenu au moyen du mouvement dans le sens senestrorsum de l'arbre de rappel des touches 134 vers le commencement des opérations de total ou de sous-total.
Ce mouvement a pour effet, par l'in termédiaire d'un bras (non figuré) fixé sur ledit arbre, en coopération avec un prolongement d'entraînement vers le haut de la plaque de com mande 126, de décaler la plaque de commande vers le haut contre l'action du ressort 129, pour faire basculer le loqueteau de zéro 153 dans le sens senestrorsum à sa position inefficace, ce qui libère la biellette 138 qui peut effectuer son mou vement de mise en place vers l'arrière. Une ouverture de l'extrémité postérieure de la biellette 138 (fig. 5A) engage librement un goujon 157 d'un segment 158 monté à jeu sur un arbre 159 supporté par le bâti de la machine.
Le segment 158 est connecté de manière pivotante par une bielle d'accouplement 160 à un secteur d'impression 161 connecté librement à l'extré mité supérieure d'un bras 162, à son tour supporté rotativement par un arbre 163 touril- lonné dans le bâti de la machine.
L'arbre 162 est connecté à un bras d'entraînement 164 par gou pilles et lumières, et un cliquet anti-rebond 165, en coopération avec un ressort relativement fort d'entraînement 166 du secteur d'impression, constitue une connexion élastique entre les bras 162 et 164 pour empêcher le rebond du secteur d'impression 161 après l'impulsion d'im pression, éliminant ainsi le danger d'abîmer le matériau d'enregistrement. Le bras d'entraîne ment 164 comporte une dent normalement enga gée avec un cliquet 167 de l'organe d'impression monté dans le bâti de la machine.
Une autre dent du bras 164 coopère avec une dent formée sur l'extrémité supérieure d'un cliquet d'élimination de zéros 168 (fig. 5A) monté librement sur une tige supportée par le bâti de la machine, et comportant une queue s'étendant vers le bas, qui coopère avec un goujon 170 porté par le seg ment 158.
Un ressort<B>169</B> tend à faire tourner le cliquet 168 dans le sens dextrorsum pour le maintenir normalement dans sa position efficace. Un ressort relativement fort<B>171</B> (fig. 5A), tendu entre le segment 158 et une plaque de ressort connectée à un étrier 172 supporté entre des bras analogues 173 (dont un seul a été figuré) du bâti de support, ce bras étant monté librement sur l'arbre 159, maintient normalement une sur face postérieure du segment 158 en contact élas tique avec une surface antérieure de l'étrier 172.
Celui-ci est entraîné, par le mécanisme d'entraî nement principal de la machine, d'abord vers l'arrière et, par l'intermédiaire du ressort<B>171</B> qui commande ensemble le segment 158, la biellette 138 et la glissière 137 (fig. 5A et 6) jusqu'à l'arrêt du mouvement dans les opérations d'addition et de soustraction par le goujon 135, quand la touche de montants 97 abaissée vient en contact avec le degré correspondant 136 de la glissière<B>137.</B> Ceci empêche de continuer le mou vement de la biellette<B>138</B> et, par l'intermédiaire du segment 158, met en place le secteur d'impres sion<B>161</B> suivant la valeur de la touche de mon tants abaissée.
L'étrier 172 continue alors son mouvement vers l'arrière, tendant le ressort<B>171.</B> Le mouve ment initial du segment 158 dans le sens senes- trorsum oblige le goujon 170 à basculer le cliquet d'élimination de zéros 168 dans le sens senes- trorsum contre l'action du ressort 169, de façon à écarter la dent dudit cliquet du trajet de la dent du bras d'entraînement 164.
Une fois que l'étrier 172 a terminé son mou vement initial vers l'arrière et que le secteur d'impression 161 a été mis en place, comme on l'a expliqué ci-dessus, le cliquet 167 est basculé dans le sens senestrorsum en s'écartant des dents du bras 164 pour libérer ce dernier et le bras satellite 162 pour permettre l'action du res sort 166 qui déplace vers l'avant le secteur d'impression 161, obligeant ce dernier à venir en contact, tout d'abord, avec le ruban encreur (non figuré) puis avec le matériau d'enregistre ment porté par le cylindre 76, produisant ainsi l'impression de la valeur de la touche de mon tants 97 abaissée.
Le mouvement d'impression dans le sens dextrorsum du bras 164 (fig. 5A) est interrompu par une arête 174 qui vient en contact avec une barre d'arrêt<B>175</B> portée par le bâti du dispositif d'impression. Toutefois, la connexion flexible constituée par le cliquet anti- rebond 165 et par le ressort 166 permet au bras 162 et au secteur d'impression 161 d'être déplacés indépendamment du bras 164 sur une courte distance nécessaire pour compléter l'im pulsion d'impression.
Dès que la course d'impres sion est terminée, le ressort 166, par l'intermé diaire du cliquet 165, renvoie le bras 162 et le secteur d'impression 161 à une courte distance du cylindre, de façon que tout rebondissement du secteur d'impression soit amorti par le cli- quet 165 et le ressort 166.
Le segment 158 comporte, sur son pourtour extérieur, des dents d'alignement 176 qui coo pèrent avec une barre d'alignement 177 s'éten dant entre des bras analogues 178, dont l'un seulement a été figuré, fixés sur un arbre d'aligne ment 179 tourillonné dans le bâti de la machine. Un bras de came 180, également fixé sur l'arbre d'alignement 179, est connecté à un bras satel lite 181 monté librement sur l'arbre 179, au moyen d'un ressort 182 relativement puissant, de façon à constituer une connexion qui puisse céder au cas où l'organe d'alignement 177 trébuche accidentellement sur l'une des dents d'alignement 176.
Les bras 180 et 181 portent des galets qui coopèrent respectivement avec les péri phéries de cames jumelées 183 et 184 fixées sur un arbre à cames principal 185 tourillonné dans des cornières qui dépendent de la surface infé rieure de la base 52. Cet arbre à cames effectue une rotation dans le sens dextrorsum (fig. 5A) à chaque opération de la machine.
Après que le segment<B>158</B> a été mis en place sous la commande de la touche de montants abaissée 97, comme on l'a expliqué ci-dessus, et avant le fonctionnement du secteur d'impression 161, l'organe d'aligne ment<B>177</B> reçoit un mouvement initial dans le sens dextrorsum, au moyen des cames 183 et 184, de façon à engrener avec les dents 176 pour fixer le segment 158 et le secteur d'impression 161 en positions fixes pendant le mouvement d'impres sion.
Quand aucune touche de montants 97 n'est abaissée dans le clavier représenté à la fig. 5A, le segment 158 reste à sa place, c'est-à-dire à la position zéro, comme on l'a figuré et, par suite, le cliquet d'élimination de zéros 168 reste capable de bloquer le fonctionnement du bras 164 quand le cliquet 167 est libéré, pour empêcher l'impres sion de zéros dans toutes les colonnes dans les quelles aucune touche de montants n'est abais sée.
Dans tous les types d'opérations, il est souhaitable que les zéros dans toutes les rangées inférieures s'impriment et, pour obtenir ce résul tat, le cliquet 168 est mécaniquement lié au cli- quet de la rangée inférieure voisine et, quand le cliquet 168 se déplace dans le sens senestrorsum, par suite du mouvement du segment 158 en dehors de sa position de repos, il bascule le cli- quet de la rangée inférieure pour l'écarter des dents correspondantes de son bras d'entraîne ment 164.
Ainsi, le bras est libéré de telle sorte que le mouvement d'impression se trouve com muniqué au segment d'impression de l'ordre inférieur pour y enregistrer un zéro, et cet effet se communique à tous les ordres inférieurs.
Le fonctionnement des bras d'impression 162 et des secteurs correspondants 161 peut être commandé par le chariot mobile suivant des positions de colonnes choisies à l'avance, au moyen de plaques de commande 74 en coopéra tion avec des doigts palpeurs correspondants 75 qui, à leur tour, commandent la mise en place d'un étrier de non-impression 187 (fig. 5A) en relation avec un prolongement supérieur du bras 164. La surface interne de l'étrier est graduée de la manière voulue pour constituer des degrés qui commandent la manoeuvre des bras 164 et de leurs secteurs d'impression correspon dants 161.
Dans ce cas, la longueur de la plaque de commande 74 (fig. 5A) commande le mouve ment vers l'intérieur de l'étrier 187 pour déter miner si un ou plusieurs des degrés de commande qu'il porte coopèrent avec les prolongements correspondants des bras 164.
Le mouvement des secteurs d'impression 161 peut être, en outre, commandé au moyen du chariot mobile, suivant des positions de colonnes choisies à l'avance, par l'intermédiaire de doigts- cames réglables 189 (fig. 5A) montés dans les tabulateurs 73. Les doigts 189 peuvent être réglés à partir d'une position normale de repos jusqu'à deux positions actives pour commander le mouvement d'un levier d'entraînement 190 qui coopère avec eux.
Le levier 190 coopère avec un étrier de commande d'impression 188 auquel il est connecté, ce dernier coopérant à son tour avec les prolongements des bras d'impression 162 pour empêcher le mouvement d'impression dans le sens senestrorsum de ces bras quand l'étrier est mis en place sur les prolongements corres pondants. Comme dans le cas de l'étrier 187, l'étrier 188 peut comporter des entailles suivant les dispositions désirées de- façon que, quand le doigt 189 est ajusté pour imprimer un mouve ment partiel au levier 190, certaines surfaces entaillées de l'étrier 188 puissent coopérer avec les prolongements correspondants des bras 162 pour empêcher leur mouvement d'impression.
Quand le doigt-came 189 est réglé de façon à communiquer un mouvement complet au le vier 190, l'étrier 188 tout entier peut coopérer avec les prolongements des bras d'impression 162 pour empêcher leur mouvement d'impression et celui des secteurs d'impression correspon dants 161.
La biellette 138 (fig. 5A et 5B) est connectée de manière pivotante par une bielle 192 à un levier correspondant 193 monté librement sur un arbre 194 supporté par le bâti de la machine. Un prolongement vers le bas du levier 193 porte un goujon 195 qui s'engage dans une lumière verti cale 196 de l'extrémité antérieure d'une crémail lère d'entraînement 197 supportée de façon à pouvoir glisser horizontalement dans des pro longements vers le haut d'une base accessoire 198 fixée à la base principale 52. La crémaillère 197 est maintenue dans les lumières de la base accessoire 198 au moyen de barres horizon tales 199 et 200 qui sont fixées à des arêtes de coussinets formées sur la base accessoire 198.
<I>Totalisateurs et leur commande</I> Des dents d'embrayage 201 (fig. 5B) formées sur le bord supérieur de la crémaillère d'en- trainement 197 sont disposées de manière à venir en prise avec des dents formées sur un pignon totalisateur de solde principal 202 (voir égale ment la fig. 7) correspondant au même ordre. Ce pignon est à rotation sur un arbre tubulaire 204 supporté de façon à pouvoir se déplacer hori zontalement avec un bâti de totalisateur de solde 205. Le bâti 205 peut se déplacer verticale- ment pour embrayer et débrayer le pignon 202 et la crémaillère 197 en temps utile, suivant le type d'opération à exécuter.
Le pignon princi pal 202 de l'ordre qu'on est en train de décrire engrène constamment avec un pignon totalisa teur auxiliaire satellite 203 et se meut en sens inverse. Ce dernier est supporté rotativement par un arbre tubulaire 207 monté dans le bâti de totalisateur de solde 205, de façon â permettre un mouvement de sélection horizontal et un mou vement d'embrayage et de débrayage vers le haut et vers le bas, de concert avec le pignon 202.
Le pignon 203 comporte des dents qui sont dis posées de manière à engrener avec les dents 201 de la crémaillère 197 au cours des opérations de solde débiteur dans le totalisateur de solde, de façon à commander la mise en place des organes d'entraînement et du secteur d'impression 161 qui lui est relié, pour provoquer l'impression sur le matériau d'enregistrement d'un montant négatif réel correspondant au découvert, comme on l'expliquera d'une manière plus détaillée dans la suite.
Les dents 201 de la crémaillère d'entraîne ment 197 coopèrent de même avec des dents d'un pignon d'ordre correspondant 208 d'une série de totalisateurs de groupe, supportés rota- tivement par un arbre tubulaire 209, à son tour monté de manière à pouvoir se déplacer hori zontalement pour sélectionner les différentes séries de totalisateurs de groupe, grâce à un bâti totalisateur 210 mobile verticalement de façon à embrayer et débrayer le pignon totalisateur choisi 208 avec la crémaillère d'entraînement 197.
Le bâti totalisateur de groupe 210 peut com prendre quatre séries de pignons 208, ou la machine peut être munie d'un nombre quel conque de séries de ces pignons jusqu'à un total de huit, si cela s'avère nécessaire pour le système comptable pour lequel on utilise la machine.
Dans la présente machine est incorporé un second bâti totalisateur de groupe 212 repré senté à la fig. 5B en traits mixtes et qui peut comporter un maximum de huit séries de pignons 211 destinés à coopérer avec les cré maillères d'entraînement de montants 197, exactement comme dans le cas du groupe 210. Dans les opérations d'addition et de sous traction, le groupe de totalisateurs 209 est d'abord décalé horizontalement pour aligner ses pignons 208 avec les crémaillères d'entraîne ment 197, de façon à recevoir le montant posé sur ces dernières.
Dans les opérations d'addition, une fois que la crémaillère d'entraînement 197 (fig. 5A et 5B) a été mise en place par la touche de montants abaissée et après que l'étrier de bâti 172 a terminé son mouvement initial vers l'arrière, un mouvement d'embrayage vers le bas est communiqué au bâti 210 pour qu'il embraye le pignon choisi 208 avec la crémaillère d'entraînement 197 avant d'effectuer son mou vement de retour vers l'avant. Ce dernier mou vement fait avancer le pignon dans le sens d'addition pour y enregistrer la valeur de la touche de montants abaissée. Après que la cré maillère d'entraînement 197 a terminé son mou vement de retour vers l'avant, un mouvement de débrayage vers le haut est communiqué au bâti totalisateur de groupe 210 pour débrayer le pignon 208.
Pour les opérations de soustraction, le bâti totalisateur de groupe 210 est déplacé vers le bas avant le mouvement initial de la crémaillère d'entraînement 197 et ce mouvement fait alors tourner le pignon totalisateur de groupe embrayé correspondant 208 dans le sens inverse, ou de soustraction, jusqu'à ce que le mouvement vers l'arrière de la crémaillère d'entraînement soit interrompu parla touche de montants abaissée 97 ce qui soustrait dudit pignon 208 la valeur correspondant à la touche abaissée.
Une fois que la crémaillère d'entraînement 197 et l'étrier 172 ont terminé leurs mouvements initiaux vers l'arrière, un mouvement de débrayage vers le haut est communiqué au bâti totalisateur 210 pour débrayer le pignon 208 de la crémaillère d'entraînement 197 avant qu'elle effectue son mouvement de retour, après quoi cette dernière est renvoyée par l'étrier 172 vers l'avant jusqu'à sa position normale, ou zéro, comme on l'a figuré.
Ce qu'on a dit ci-dessus à propos du mouve ment d'embrayage et de débrayage du pignon totalisateur 208 dans les opérations d'addition et de soustraction s'applique également au tota- lisateur de solde 205 et au second bâti totalisa teur de groupe 212, dont les pignons sélection nés 211 sont entraînés, dans les opérations d'addition et de soustraction, exactement suivant la manière expliquée pour le totalisateur de groupe 210.
Dans les opérations de sous-total et de total, le groupe totalisateur 209 (fig. 5B) est déplacé d'abord dans une direction horizontale pour aligner la série choisie de pignons 208 avec les crémaillères d'entraînement 197 et, comme dans les opérations de soustraction, le bâti totalisa teur 210 reçoit un mouvement d'embrayage vers le bas de façon à embrayer le pignon correspon dant 208 du totalisateur choisi avec la crémaillère d'entraînement 197 avant son mouvement initial.
Comme on l'a expliqué précédemment, le mou vement initial dans le sens senestrorsum de l'arbre de rappel de touches 134, au moment du début des opérations de sous-total et de total (fig. 5A), déplace vers le bas la barre 147 pour débrayer le loqueteau 140 de la dent 144, de façon à séparer la glissière d'arrêt de touches 137 de la biellette d'entraînement de montant 138, de telle sorte que la biellette peut se placer sous la commande du pignon totalisateur choisi. .
De même, le mouvement initial, dans le sens senestrorsum, de l'arbre de rappel de touches 134 déplace la plaque de commande 126 vers l'avant, suivant la manière expliquée précédemment, pour faire basculer le loqueteau de zéro 153 dans le sens senestrorsum jusqu'à sa position inactive, pour libérer la biellette d'entraînement 138 et permettre son mouvement de mise en place vers l'arrière.
Le mouvement initial, vers l'arrière, de la biellette 138 et de la crémaillère d'entraîne ment 197 fait tourner le pignon totalisateur correspondant choisi 208 en sens inverse jusqu'à ce que ce mouvement soit arrêté par une longue dent du pignon qui vient en contact avec la glis sière de report des dizaines correspondante, comme on l'expliquera plus loin, ce qui ramène au zéro le pignon et positionne la crémaillère d'entraînement 197 et la biellette 138 de manière correspondante. Cette position est transmise par le segment 158 au secteur d'impression 161. La manaeuvre du secteur 161 enregistre la valeur du montant prélevé du pignon totalisateur sur le matériau d'enregistrement placé sur le cylindre.
Dans les opérations de total, le bâti totalisateur de groupe 210 reçoit son mouvement de débrayage vers le haut avant le mouvement de retour de la crémaillère d'entraînement 197 et, par consé quent, le pignon 208 reste à l'état zéro.
Dans les opérations de sous-total, le pignon correspondant 208 reste embrayé avec la cré maillère 197 pendant son mouvement de retour et est remis à son état initial. Après que la cré maillère 197 a terminé son mouvement de retour, un mouvement de débrayage est transmis au bâti 210 pour débrayer le pignon 208 de la cré maillère d'entraînement 197.
Les opérations de total et de sous-total sont exécutées dans le totalisateur de solde 205 et dans le totalisateur de groupe 211 exactement suivant la manière expliquée à propos du tota lisateur de groupe 210, à l'exception des opéra tions de total et de sous-total négatifs, opérations dans lesquelles, comme expliqué précédemment, un mouvement de déplacement latéral est com muniqué à l'arbre principal 204 et à l'arbre auxiliaire 207 pour déplacer le pignon princi pal 202 en dehors de son alignement avec la crémaillère d'entraînement 197 et déplacer simul tanément le pignon d'accumulation satellite auxiliaire 203 jusqu'à l'amener en alignement avec la crémaillère d'entraînement.
Le pignon auxiliaire 203 est alors embrayé avec cette der nière avant son mouvement initial vers l'arrière, mouvement qui fait tourner le pignon dans le sens de la soustraction et fait tourner simultané ment le pignon satellite 202 dans le sens de l'addition jusqu'à l'arrêt dans une position cor respondant au zéro, par des butées fixes qui sont alignées avec les pignons 202 quand ces derniers sont décalés, de façon à ne plus être alignés avec la crémaillère d'entraînement 197. Ceci posi tionne la crémaillère d'entraînement 197 et le secteur d'impression correspondant 161 suivant le solde négatif réel sur le pignon correspondant du totalisateur de solde.
Toutefois, comme cela est habituel dans ce type de totalisateur de solde, le pignon des unités 202 est incorrect d'une unité et l'on corrige cet état de choses par l'entrée d'un chiffre, qu'on appelle souvent l'unité fugitive, et que l'on entre par soustraction dans le pignon des unités 202 quand le totalisateur de solde passe par la valeur zéro alors qu'il se déplace dans le sens de soustraction. Au cas où le pignon totalisateur de solde 202 passe par la valeur zéro tandis qu'il se déplace dans le sens d'addition, c'est-à-dire passe d'un état de découvert à un état positif, l'unité fugitive est entrée additive- ment dans le pignon des unités 202 pour corriger l'erreur d'un chiffre dans ledit pignon.
Dans les opérations de sous-total à solde débiteur, le pignon auxiliaire 203 reste en contact avec la etémaillère d'entraînement 197 pendant son mouvement de retour vers l'avant pour ramener le pignon satellite principal 202 à son état pri mitif, tandis que dans les opérations de total à solde débiteur, le pignon auxiliaire 203 est dégagé de la crémaillère d'entraînement 197 après avoir terminé son mouvement vers l'arrière et avant d'effectuer son mouvement de retour et, par suite, le pignon et son pignon satellite restent à l'état zéro.
On utilise un seul mécanisme de report de dizaines pour toutes les séries de pignons totali sateurs 208 dans le bâti totalisateur de groupe 210, et les pignons totalisateurs sont alignés avec ce mécanisme de report quand on les déplace pour les aligner avec les crémaillères d'entraîne ment 197. Le mécanisme de report est normale ment en position d'addition, dans laquelle une dizaine est entrée additivement dans les ordres supérieurs quand le pignon d'ordre inférieur voisin passe par zéro, tandis qu'il tourne dans le sens d'addition sous l'action de la crémaillère d'entraînement 197. La sélection d'un totalisa teur de groupe pour une opération de soustrac tion provoque le déplacement du mécanisme de report de la position d'addition à la position de soustraction.
Quand un pignon d'ordre infé rieur tourne sous l'action de la crémaillère d'en traînement 197 dans un sens de soustraction passant par zéro, une dizaine est soustraite de l'ordre supérieur voisin. Dans les opérations de sous-total, le mécanisme de report reste en posi tion d'addition et ses dents de déclenchement coopèrent avec la longue dent de la série choisie de pignons totalisateurs 208 pour bloquer le pignon dans la position zéro quand on les fait tourner en sens inverse sous l'action du mouve ment vers l'arrière des crémaillères d'entraîne ment 197 (fig. 5A et<I>5B),</I> suivant la manière expliquée ci-dessus.
<I>Totalisateur de solde</I> _ Les totalisateurs de solde et de groupe décrits ici ont plusieurs traits généraux communs ana logues à ceux d'autres machines bien connues de la titulaire.
Le totalisateur de solde 205 (fig. 5B, 7 et 20) est supporté par un bâti comprenant une plaque de droite 215, une plaque de gauche 216 et une plaque centrale 217 fixées à la base auxiliaire 198. Le bâti totalisateur de groupe 210 est analogue à celui du totalisateur de solde et comporte une plaque de droite 218 (fig. 26) analogue à la plaque correspondante 215 et des plaques cen trale et de gauche qui sont analogues aux plaques correspondantes 216 et 217 respectivement.
Les plaques de droite 215 et 218 des totalisateurs de solde et de groupe et les plaques terminales de gauche correspondantes 216 sont, en outre, fixées en relation constante l'une avec l'autre par des barres d'attache de droite et de gauche 219 et 220 qui y sont fixées et qui, à leur tour, sup portent des traverses 221, 222 et 223 (fig. 5B) contribuant également à aider la fixation desdites plaques qui sont séparées par un intervalle fixe. Les barres 219 et 220 sont fixées à leurs extré mités antérieures par des vis 224 aux extrémités postérieures des bâtis principaux voisins corres pondants 50 et 51.
L'arbre 204 qui supporte les pignons totalisateurs de -solde 202 (fig. 7) est décalé horizontalement dans des paliers 225 et 226 respectivement, fixés dans une plaque de support de droite 227 et une plaque de support de gauche 228 et dans un palier 229 fixé à une plaque de support centrale 230. Les plaques 227, 228 et 230 sont montées de façon à permettre le mouvement d'embrayage et de débrayage verti cal au moyen de lumières verticales dans les plaques fixes 215, 216 et 217, lumières dans les quelles s'engagent les surfaces aplaties des paliers 225, 226 et 229 et, en outre, par les bords supérieurs des plaques 227, 228 et 230 qui s'engagent dans des saignées annulaires corres pondantes des traverses 221, 222 (fig. 5B et 20).
Les plaques 227, 228 et 230 peuvent en outre se déplacer verticalement au moyen de lumières qui y sont pratiquées et dans lesquelles s'engage un arbre d'embrayage et de débrayage 231 du tota lisateur, tourillonné dans des paliers dans les plaques<B>215,</B> 216 et 217. Les plaques 227, 228 et 230 supportent, de manière rotative, un arbre d'alignement de totalisateur 232 (fig. 7) dont les extrémités opposées s'ajustent étroitement dans des lumières verticales pratiquées dans les plaques 215, 216 et 217.
En se référant aux fig. 7 et 21, deux paires de manivelles 233 sont fixées sur l'arbre d'em brayage 231; chaque paire supporte une tige 234 en alignement radial exact. La tige et le bras d'embrayage 231 fonctionnent de concert comme une seule tige. La tige de droite 234 (fig. 7 et 31) porte un galet 235 qui s'engage dans une lumière d'entraînement 236 de la plaque de droite 227 et la tige de gauche 234 porte un galet ana logue 235 (fig. 7) qui s'engage dans une lumière analogue (non figurée) de la plaque de gauche 228.
En se référant aux fig. 7, 10 et 29, une mani velle 237 est fixée au voisinage de l'extrémité de gauche de l'arbre d'embrayage et de débrayage <B>231.</B> L'extrémité arrière d'une bielle d'accou plement 238 est connectée, de manière pivotante, à ladite manivelle et son extrémité avant est connectée à rotation à l'extrémité inférieure d'un bras 239 monté à jeu sur une tige 240 supportée par le bâti de la machine. L'extrémité arrière d'une bielle 241 est connectée, de manière pivo tante, au bras 239 et son extrémité avant com porte une lumière dans laquelle s'engage à glis sement une tige 242 supportée par le bâti de la machine.
Un crochet d'embrayage 243 est monté de manière pivotante sur la bielle 241 et poussé dans le sens senestrorsum par un ressort 244 (fig. 10) tendu entre le crochet et un prolonge ment vers le haut de la bielle 241 pour maintenir normalement un goujon de butée porté ce cro chet en contact avec le bord supérieur de la bielle 241 pour mettre en place ledit crochet en rapport de coopération avec une barre d'em brayage et de débrayage 245.
La barre 245 peut glisser horizontalement dans des fentes paral lèles du bâti de la machine et chaque extrémité de la barre est connectée à des biellettes jume- lées 246 dont les extrémités avant sont connectées de manière pivotante à un bras 247 et à un levier 248 fixés sur un arbre court 249 tourillonné dans le bâti de la machine. Le levier 248 porte des galets 250 qui coopèrent, respectivement, avec le pourtour de cames jumelées 251 et 252 fixées sur l'arbre à cames principal 185 et faisant une révolution dans le sens senestrorsum, de concert avec l'arbre, comme le montre la fig. 10, à chaque opération de la machine.
Le crochet d'embrayage 243 comporte une queue 253 qui coopère avec un levier ou un doigt de com mande 254 (fig. 10 et 11) portant un goujon 309 qui s'engage dans une lumière d'un prolonge ment vers l'arrière, en forme de crochet, d'une glissière de commande 308 positionnée sous la commande de touches de commande du totali sateur de solde et du chariot mobile, suivant les positions de colonne de ce dernier. La glis sière 308 oblige le levier de commande 254 à coupler la barre à la biellette d'embrayage 241 en temps utile, suivant le type d'opération en cours d'exécution.
La barre 245 est entraînée par les cames 251 et 252 (fig. 10), tout d'abord vers l'avant de la position représentée en deux étapes, puis vers l'arrière, ou sens de retour, également en deux étapes. La barre 245, au cours de son mouve ment vers l'avant, déplace également vers l'avant la bielle 241 qui, par l'intermédiaire de la bielle d'accouplement 238, bascule la manivelle 237 de l'arbre 231 (fig. 10 et 29) dans le sens dextrorsum, comme on l'a figuré, et dans le sens senestrorsum, comme le montre la fig. 31.
Le mouvement dans le sens senestrorsum de l'arbre 231 (fig. 31), de la manivelle 233 et de la tige 234 fait en sorte que les galets 235, en coopération avec les lumières d'entraînement 236, décalent les plaques 227, 228 et 230 supportant l'arbre 204 pour embrayer vers le bas les pignons totalisateurs de solde avec les crémaillères d'entraînement de montants 197, et ce au temps approprié au type d'opération en cours d'exécution.
Le mouvement de retour vers l'arrière de la barre d'embrayage 245 (fig. 10) ramène en position l'arbre 231 dans le sens senestrorsum (fig. 10) (ou dans le sens dextror- sum selon fig. 31) pour débrayer les pignons du totalisateur de solde des crémaillères d'entraine- ment de montants 197, au temps approprié au type d'opération.
Le fonctionnement et la commande du méca nisme d'embrayage et de débrayage du méca nisme de totalisateur comprenant la barre 245 <B>(fi-.</B> 10), le crochet 243, le levier 254 et la glis sière 308 sont connus et l'on ne fera pas de description plus détaillée de ce mécanisme.
Il existe dix ordres dénominatifs de touches de montants 97 et de leurs crémaillères d'entraî nement correspondantes 197, et de même, il existe dix ordres dénominatifs de pignons tota lisateurs de solde principaux 202 (fig. 5A et 5B), et leurs pignons satellites 203 qui, comme on l'a expliqué précédemment, s'engrènent avec ces derniers et sont, par conséquent, toujours en rela tion de complément avec les pignons correspon dants principaux 202.
L'arbre tubulaire 207, qui porte les pignons auxiliaires 203, est supporté à glissement à ses extrémités opposées dans des paliers de pla ques 227 et 228. Deux bras identiques 255 (fig. 7 et 22), s'étendant sur les arbres tubulai res 204 et 207, et fixés sur ceux-ci, font glisser horizontalement les arbres en relation fixe l'un par rapport à l'autre pour déplacer la série choisie de pignons totalisateurs de soldé 202 ou 203 et les amener en alignement avec les crémaillères d'entraînement correspondantes 197.
Dans les opérations d'addition, les pignons principaux 202 du totalisateur de solde (fig. 5A 5B, 7et20) sont embrayés avec les crémaillères d'entraînement de montants 197 après que celles- ci ont terminé leur mouvement initial et ont été positionnées sous la commande des touches de montants abaissées 97. Le mouvement de retour vers l'avant des crémaillères d'entraînement fait tourner les pignons 202 dans le sens d'addition ou dextrorsum pour y entrer la valeur des touches de montants abaissées, et produit à la fin du fonctionnement de la machine le débrayage du pignon 202 par rapport aux crémaillères d'entraînement.
Dans les opérations de soustrac tion, les pignons 202 sont embrayés avec les crémaillères d'entraînement de montants<B>197</B> avant leur mouvement initial, mouvement qui provoque le positionnement des crémaillères d'entraînement par les touches de montants abaissées, tandis qu'au cours de leur mise en place elles font tourner les pignons princi paux 202 dans le sens de soustraction ou senestrorsum, pour en soustraire la valeur corres pondant aux touches abaissées.
Dans les opérations de sous-total, les pignons principaux 202 sont embrayés avec les crémail lères d'entraînement de montants 197 avant leur mouvement initial, mouvement qui fait tourner en sens inverse les pignons (sens senestrorsum) jusqu'à ce que leurs longues dents viennent en contact avec une dent de report correspon dante 258 (fig. 24) qui, dans ce cas, sert de butée pour poser les pignons en position zéro et mettre en place les crémaillères d'entraînement de mon tants et les secteurs d'impression correspon dants<B>161</B> (fig. 5A).
Dans les opérations de sous- total, les pignons 202 restent embrayés avec les crémaillères d'entraînement de montants pen dant leur mouvement de retour vers l'avant, mouvement qui ramène les pignons de leur posi tion originale pour conserver le total qu'ils contiennent. Les opérations de total sont ana logues aux opérations de sous-total décrites ci- dessus, sauf que les pignons 202 sont débrayés des crémaillères 197 avant leur mouvement de retour et que, par suite, les pignons restent à l'état zéro.
Quand le totalisateur de solde passe à l'état négatif, il s'établit un état qui a pour effet, dans les opérations de total et de sous-total, de faire décaler horizontalement l'arbre 204, pour les pignons totalisateurs principaux 202 (fig. 7 et 20), et l'arbre 207 pour les pignons totalisateurs auxiliaires 203, de façon à aligner le pignon auxiliaire 203 avec une crémaillère d'entraîne ment de montants 197. Les décalages des pignons totalisateurs principaux 202, pour les écarter de l'alignement d'avec les crémaillères d'entraîne ment de montants, déplacent simultanément les longues dents des pignons pour les aligner avec une butée fixe 259 de solde négatif (fig. 20 et 21) ménagée sur une plaque d'ordre correspon dante 260.
Les plaques 260 sont décalées vers le haut et vers le bas avec les tiges 234, en coopéra tion avec des lumières d'entraînement 261 qu'elles portent, qui ont le même contour que les lumières d'entraînement 236 (fig. 31) et, par conséquent, ces plaques 260 sont déplacées vers le haut et vers le bas de concert avec les pla ques 227 et les arbres totalisateurs 204 et 207.
Dans les opérations de total et de sous-total négatif, les pignons auxiliaires 203 engrènent avec les crémaillères d'entraînement de mon tants 197 (fig. 5A et 5B) avant leur mouvement initial vers l'arrière, mouvement qui fait tourner les pignons en sens inverse ou senestrorsum. Ceux-ci font tourner, à leur tour, leurs pignons principaux correspondants 202 dans le sens d'addition ou dextrorsum jusqu'à ce que les longues dents qu'ils portent viennent en contact avec les butées 259 pour mettre en place les cré maillères d'entraînement, suivant le solde négatif vrai établi sur les pignons.
Les crémaillères d'entraînement positionnent, à leur tour, les secteurs d'impression correspondants 161 pour provoquer l'impression du solde négatif réel sur le matériau d'enregistrement supporté par le cylindre 76. II existe une plaque 260 (fig. 7 et 21) pour chaque ordre dénominatif du totalisateur de solde et une plaque similaire pour chaque ordre du totalisateur de groupe 210. <I>Mécanisme de report des dizaines</I> Un mécanisme de report des dizaines, qui coopère avec la série choisie de pignons totalisa teurs, permet de transférer les chiffres des dizaines des ordres inférieurs aux ordres supé rieurs dans les opérations d'addition, et pour soustraire une dizaine des ordres supérieurs dans les opérations de soustraction.
Le mécanisme de report décrit ici est d'un type connu et ne sera décrit que brièvement, en rapport avec le totalisateur de solde.
Chaque ordre dénominatif, à l'exception du plus bas, possède un segment de report 262 (fig. 20) comportant des dents qui coopèrent avec les dents des pignons totalisateurs princi paux 202. Le segment de report 262 de l'ordre représenté à la fig. 20 est monté de manière pivotante sur un goujon 263, dans une plaque d'ordre correspondante 264, montée de façon à glisser verticalement entre les barres 221 et 222 et sur les arbres 231 et 232.
Une arête arquée sur le bord droit du segment de report 262 comporte une encoche dans laquelle s'engage un loqueteau de libération de segments 265 monté à jeu sur un goujon 266 de la plaque 264 et poussé dans le sens dextrorsum de façon à entrer en contact élastique avec l'encoche, sous l'action d'un res sort 267. Un prolongement de droite du loque teau 265 porte un goujon 268 qui coopère avec une arête 269 sur l'extrémité supérieure d'un bras de manoeuvre d'un loqueteau correspon dant 270 pivotant sur un goujon 271 dans la plaque d'ordre correspondante 260 (fig. 21).
Le bras 270 porte un goujon 272 comportant une surface plate qui coopère avec l'extrémité d'un cliquet de déplacement de report 273 monté à jeu sur un arbre de déplacement de report 274 supporté rotativement dans les plaques 227, 228 et 230 (fig. 7) et-dans les plaques d'ordre 260. Un bras 277 (fig. 20) d'une seule pièce avec le cliquet 273 comporte, dans son extrémité infé rieure, une lumière qui coopère avec un goujon de butée 278 de la plaque de déplacement cor respondante 260 comportant la butée 259 déjà mentionnée, qui coopère avec la longue dent du pignon totalisateur correspondant 202, dans les opérations d'addition, de soustraction et de total.
Un ressort 275, tendu entre le bras 270 et le cliquet 273, tire le bras dans le sens senestrorsum, tandis que le cliquet et le bras correspondant 277 sont poussés dans le sens dextrorsum pour main tenir normalement le bord postérieur de la lumière du bras 277 en contact élastique avec le goujon de butée 278.
Le bord supérieur d'une plaque 279 (fig. 20) comporte une surface arquée 280 qui coopère avec un bras de déplacement 281 fixé sur l'ar bre 274. Une manivelle 282, fixée au segment de report 262, porte un goujon 283 auquel est connectée l'extrémité inférieure d'un ressort 284, dont l'extrémité supérieure est reliée à un étrier élastique 285, s'étendant sur la longueur du tota lisateur à travers des ouvertures 286 et 287 pra tiquées respectivement dans les plaques 260 et 264.
L'étrier 285 est monté de manière à permettre un mouvement de basculement de la position d'addition à la position de soustraction, et vice versa, au moyen de trois manivelles 288 (fig. 22 et 23) fixées à l'étrier et montées de manière pivotante sur les goujons 263 qui fournissent, de même, un support pivotant aux segments de report correspondants 262. Les extrémités anté rieures de trois bielles de décalage 289 embrayent de manière pivotante l'étrier 285. Leurs extré mités arrière pivotent aux extrémités supé rieures de trois manivelles 290 fixées à l'arbre de déplacement de report 274.
Dans la fig. 20, la dent de déclenchement 258 et l'étrier 285 sont figurés en position d'addition, et l'on décrira maintenant les organes permet tant de faire basculer cette dent et l'étrier de la position d'addition à la position de soustraction et vice versa. Un bras 292, portant des gou jons 293 et 294, est fixé à l'extrémité de droite de l'arbre 274 (fi-. 11) et coopère avec une surface arquée du bord inférieur d'un bras de manoeu- vre 295 monté à jeu sur un goujon 296 porté par une glissière 297 montée de façon à permettre un mouvement de glissement angulaire au moyen de lumières qui y sont pratiquées, en coopération avec un palier disposé sur les arbres 231 et 274.
La glissière 297 comporte une lumière dans son bord avant dans laquelle s'engage un goujon 298 d'un bras de manoeuvre 299 fixé à l'arbre d'em brayage 231 qui tourne, tout d'abord dans le sens dextrorsum, comme le montre la fig. 11, pour déplacer la glissière 297 vers le bas, puis dans le sens senestrorsum pour ramener la glis sière vers le haut. Un ressort 300 pousse le bras 295 dans le sens senestrorsum pour main tenir normalement un épaulement pratiqué dans une encoche de son bord avant, en contact élastique avec un goujon de butée 301 fixé dans la glissière 297.
Le bras 295 porte un goujon 302 qui coopère avec un doigt porté par 303 une biellette 304 montée de façon à permettre son mouvement de déplacement horizontal au moyen d'une lumière voisine de son extrémité postérieure, en coopération avec un palier de l'arbre 231, et au moyen d'une lumière voisine de son extrémité antérieure qui fait s'engager un goujon 305, fixé dans le bâti de la machine, dans une rainure correspondante. Un ressort 306 tire la biellette 304 vers l'avant pour maintenir normalement une oreille recourbée 307 qu'elle porte en contact élastique avec un bec porté par l'extrémité arrière de la glissière de commande 308 du totalisateur de solde.
Celui-ci, comme on l'a expliqué précédemment, est mis en place sous la commande des touches de commande des totalisateurs de solde 113, 114 et 115 (fig. 1 et 2) ou au moyen du chariot mobile suivant des posi tions de colonnes choisies à l'avance. La glis sière 308 comporte une lumière au voisinage de son extrémité arrière, dans laquelle s'engage le goujon 309 porté par un prolongement inférieur du levier 254 (fig. 10 et 11) et met en place le levier 254 par rapport à la queue 253 du crochet d'embrayage 243 pour commander le mouve ment d'embrayage et de débrayage du totalisa teur de solde, suivant la manière expliquée précédemment.
Dans les opérations d'addition, la glissière 308 est positionnée à une distance substantielle en avant de celle de la fig. 11, de façon à permettre au ressort 306 d'entraîner vers l'avant la biel- lette 304 d'où il résulte que le doigt 303 entre en contact avec le goujon 302 et fait basculer dans le sens dextrorsum le bras 295, contre l'action du ressort 300, ce qui déplace la surface arquée du bord inférieur du bras et l'écarte du parcours du goujon 294 du bras 292.
Cette mise en place du bras 295 se produit avant le mouvement initial ou d'embrayage de l'arbre 231, mouvement qui, par l'intermédiaire du bras 299, déplace vers le bas la glissière 297 faisant en sorte que la surface arquée du bras 295 entre en contact avec le goujon 294 et bascule le bras 292 et l'arbre 274 dans le sens senestrorsum à partir de la position de soustraction montrée en fig. 11, jusqu'à la position d'addition montrée - en fig. 20.
Ce mouvement, au cours duquel l'arbre 274 et le doigt 281 se déplacent dans le sens dextrorsum (en fig. 20),a pour effet, par l'intermédiaire des manivelles 290 (fig. 21), de déplacer vers l'avant les bielles d'accouplement 289, de sorte que les bielles basculent la manivelle 288 et l'étrier 285, également dans le sens dextrorsum, de la position de soustraction, représentée en trait mixte aux fig. 20 et 22, à la position d'addi tion, représentée en trait plein. Dans cette posi tion, le ressort 284, qui s'étend entre l'étrier et le segment de report 262, pousse le segment dans le sens senestrorsum, ou d'addition.
Les plaques 264 (fig. 20) qui portent les seg ments de report 262 comportent des lumières d'entraînement 310 qui coopèrent avec une tige d'embrayage 234. Le mouvement initial de l'arbre d'embrayage 231 fait en sorte que la tige, en coopération avec les lumières d'entraîne ment 310 et avec les lumières d'entraînement 261 dans les plaques 264 et 260, respectivement, pour l'ordre qu'on est en train de décrire, décale les plaques vers le bas, d'abord de concert, et les lumières 236 (fig. 31) des plaques 227, 228 et 230, lumières qui sont analogues, quant à leurs con tours, aux lumières 261,
obligeant lesdites pla ques et le totalisateur de solde 202 à se déplacer vers le haut et vers le bas de concert avec ladite plaque 260. Comme on l'a expliqué précédem ment, les plaques 227, 228, 230, 260 et 264 se déplacent vers le bas de concert dans le sens d'embrayage jusqu'à ce que les dents des pignons principaux 202 commencent à engrener avec les dents correspondantes de la crémaillère 197 et, qu'au cours de ce mouvement, le segment de report 262 reste en contact avec le pignon totalisateur correspondant 202 pour s'assurer que celui-ci ne soit pas déplacé au cours de son mouvement d'embrayage.
Après que les dents des pignons 202 ont commencé à engrener avec les dents de la crémaillère d'entraînement 197, la lumière 310 (fig. 20), en coopération avec la tige 234, décale la plaque 264 vers le haut pour dégager les dents du segment de report 262 des dents des pignons totalisateurs 202 et, en même temps, pour engager le goujon 283 dans une encoche 311 (fig. 24) formée dans la plaque 260 pour empêcher le segment 262 de se déplacer pendant que ce dernier est dégagé des pignons totalisateurs correspondants 202.
Comme on l'a expliqué précédemment, dans les opérations d'addition, le pignon 202 est engagé avec la crémaillère d'entraînement de montants 197 après qu'elle a terminé son mou vement initial vers l'arrière pour être mise en place sous la commande des touches de montants abaissées, et le mouvement de retour vers l'avant de la crémaillère en question fait tourner les pignons 202 dans le sens dextrorsum ou d'addi tion.
Si, pendant la rotation dans le sens dextror- sum du pignon 202, la longue dent qu'il porte entre en contact au passage avec la dent de déclenchement 258, le bras 277 et le cliquet 273 sont basculés dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 275, jusqu'à ce que le cliquet sorte du parcours de la surface plate du gou jon 272.
Ceci libère l'arbre 270 et permet l'action du ressort 2,75 (fig. 24) qui fait immédiatement basculer le bras dans le sens senestrorsum jusqu'à ce qu'une surface plate du bras vienne en contact avec une tige de réarmage de report 312 suppor tée à l'extrémité inférieure de plusieurs mani velles 313 (fig. 20), fixées à leur tour sur un arbre de réarmage 314 supporté à rotation dans les plaques 215, 216 et 217 (fig. 7).
Après que la crémaillère d'entraînement 197 a terminé son mouvement de retour vers l'avant dans les opérations d'addition, l'arbre 231 et la tige 234 sont rappelés en position dans le sens dextrorsum et ce mouvement fait que la tige rappelle les plaques 227, 228, 230 et 260 vers le haut et, en même temps, déplace la plaque 264 vers le bas pour débrayer le pignon totalisateur 202 de la crémaillère d'entraînement correspondante 197 et embrayer de nouveau le segment de report 262 avec le pignon totalisateur.
Le mouvement de retour vers le haut. de la plaque 260 et de la plaque satellite 264 fait en sorte que le gou jon 268 (fig. 24) entre en contact avec les sur faces 269 de l'extrémité supérieure du bras 270 de façon à basculer le loqueteau 265 dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 267 <B>(fi-.</B> 20) pour dégager le loqueteau de l'encoche du segment de report 262 de l'ordre supérieur adjacent, une fois que le segment a été embrayé à nouveau avec les dents du pignon totalisateur correspondant 202.
La continuation du mou vement vers le haut des plaques 260, 264, 227, 228 et 229 débraye les dents du pignon totalisa teur 202 d'avec la crémaillère d'entraînement correspondante et, par suite, le ressort 284 est à même de faire basculer le segment de report 262 de l'ordre supérieur voisin de la valeur d'une dent dans le sens senestrorsum. Ce segment, à son tour, entraîne d'une dent dans le sens d'addition le pignon totalisateur correspondant pour transférer une dizaine à partir de l'ordre inférieur adjacent.
Au début de l'opération suivante de la machine, le mouvement initial dans le sens senestrorsum de la tige de déplacement 312 et de l'arbre de rappel 314 (fig. 20) a pour effet d'amener la tige en contact avec le bras de report 270 déclenché et de le ramener dans le sens dextrorsum jusqu'à ce que le goujon 272 ait dépassé l'extrémité du cliquet 273, à la suite de quoi le cliquet 273 est ramené par le res sort 275 sur le parcours du goujon, de façon à verrouiller le bras 270 dans sa position de retour et à déplacer la dent mobile 258 pour la ramener sur le parcours de la longue dent du pignon totalisateur correspondant 202.
De même, dans l'opération suivante de la machine, le segment de report déclenché 262 est rétabli à sa position normale ou centrale après avoir été débrayé du pignon totalisateur correspondant 202 par les surfaces courbes voisines de l'encoche<B>311</B> de la plaque correspondante 260 (fig. 20 et@24). Après qu'il a été ainsi remis en place, le loqueteau 265, sous l'action de son ressort, s'engage à nouveau dans l'encoche du segment pour le maintenir en position normale.
Dans les opérations de soustraction, la glis sière 308<B>(fi-.</B> 11) est soumise à un mouvement relativement faible de mise en place vers l'avant et, par suite, la biellette 304 reste sensiblement dans la position des figures, dans laquelle le doigt 303 n'entre pas en contact avec le gou jon 302, et par conséquent le bras mobile 295 reste sur le parcours du goujon 293.
Le déplace ment vers le bas du coulisseau 297 au début des opérations effectuées par la machine, engage la surface recourbée du bras 295 avec le goujon 293 et fait basculer dans le sens dextrorsum le bras 292 et l'arbre 274, comme le montre la fig. 11 (ou dans le sens senestrorsum, suivant la fig. 20) de la position d'addition à la position de soustraction, comme le montre la fig. 25.
Ce mouvement de l'arbre 274 et de l'index<B>281</B> est tel que ce dernier, en coopération avec la sur face 280 de la plaque 219, bascule la plaque et la dent 258 dans le sens dextrorsum, de façon à déplacer cette dent de la position d'addition, représentée à la fig. 20, à la position de sous traction, représentée à la fig. 25.
Le mouvement dans le sens senestrorsum de l'arbre 274 de la position d'addition à la position de soustraction, de même, fait en sorte que les manivelles 290 (fig. 22), en coopération avec les bielles d'accou plement 289, basculent les manivelles 288 et également l'étrier 285 dans le sens senestrorsum de la position d'addition, représentée à la fig. 20 en trait plein, à la position de soustraction, représentée en trait mixte.
Comme on l'a expliqué précédemment, dans les opérations de soustraction, le pignon 202 du totalisateur de solde s'engage avec une crémail lère d'entraînement de montants 197 correspon dante, avant qu'elle effectue son mouvement initial vers l'arrière, qui a pour effet de faire tourner le pignon dans le sens de soustraction ou senestrorsum de façon à le mettre en position suivant la touche de montants abaissée. Si le pignon 202 passe par le zéro pendant sa rotation dans le sens de soustraction ou senestrorsum, la longue dent qu'il porte engrène avec la dent de déclenchement 258 (fig. 25) et fait basculer le cliquet 273 jusqu'à le dégager du goujon 272 et mettre en place le mécanisme de report pour l'ordre supérieur voisin.
Le bras 270 se dégage du verrou 265 (fig. 24) comme on l'explique à propos des opérations d'addition, de façon à libérer le segment de report 262, pour l'ordre supérieur voisin, permettant l'action de son ressort 284 qui, dans ce cas, oblige à son tour le segment à faire tourner le pignon de totalisa- de la machine pour actionner l'arbre 314 et comporte une manivelle 320 (fig. 26) fixée à l'arbre 231 et portant un goujon 321 qui coopère avec un prolongement vers le bas d'un bras 322, analogue au bras de droite 316, pivotant sur un goujon de la plaque 215. Ce bras 322 possède un prolongement vers le bas qui coopère avec un goujon et une manivelle 323 fixée à l'arbre 314.
Chacun des bras 316 et 322 est muni d'un res sort 324 qui les pousse dans le sens senestrorsum, comme le montre la fig. 26, pour maintenir normalement les prolongements des bras en contact élastique avec les goujons des manivelles correspondantes<B>319</B> et 323.
Le fonctionnement de l'arbre d'embrayage 231 du totalisateur, vers le début du fonctionne ment de la machine, oblige les goujons corres pondants 315 et 321 à s'engager dans les bras correspondants 316 et 322 et à faire basculer les bras tout d'abord dans le sens dextrorsum, comme le montrent les fig. 20 et 26.
Les bras 316 et 322 font à leur tour basculer les manivelles correspondantes 323 et l'arbre de réarmage 314 dans le sens senestrorsum, de sorte que la tige 312 engage les bras de report 270 déclenchés et les ramène par un mouvement dans le sens dextror-
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teur principal, pour assurer que les dents des pignons principaux soient convenablement engre nées avec celles des crémaillères d'entraînement correspondantes 197 et des segments de re port 262.
Le mécanisme d'alignement comprend deux tiges 327 coopérant avec les dents des pignons du totalisateur auxiliaire 203, supportées de manière à pouvoir tourner par une série de bras i identiques 328, pivotant à leur tour sur des goujons 329 fixés aux plaques d'ordres corres pondantes 260. Les tiges 327 s'engagent dans des lumières 330 d'une série de bras de manoeu- vre <B>331</B> fixés sur l'arbre d'alignement 232, et maintenant les tiges 327 en alignement axial à mesure qu'on les engage et qu'on les dégage des dents des pignons du totalisateur auxiliaire 203.
Une manivelle 332 (fig. 26) est articulée, par l'intermédiaire d'une bielle d'accouplement 333, à l'extrémité supérieure d'un bras 334 libre sur un goujon 335 supporté par des cornières qui dépendent du support 52<B><I>(fi-.</I></B> 5A). Cette mani velle est fixée à l'extrémité droite de l'arbre 232 (fig. 26). Le bras 334 (fig. 26) est lié, par un goujon 336,à un levier à came 337 libre sur le goujon 335, et portant des galets 338 et 339 qui coopèrent avec les périphéries de cames jumelées 340 et 341, fixées sur l'arbre à cames princi pal 185.
Un organe d'alignement 342, muni de dents qui coopèrent avec des disques d'aligne ment 343 montés à l'extrémité de droite de l'arbre 204, pour aligner la série de pignons sélectionnés 202 ou 203 avec les crémaillères d'entraînement de montants correspondants 197, est également fixé à l'extrémité de droite de l'arbre 232 (fig. 7 et 26).
A peu près au début de chaque opération de la machine, la rotation des cames 340 et 341 (fig. 26) fait basculer le levier 337 et le bras 334 dans le sens dextrorsum et ce mouvement, par l'intermédiaire de la bielle d'accouplement 333, bascule la manivelle 332, l'arbre 232 et l'ali- gneur 342 dans le sens senestrorsum, pour débrayer ce dernier des disques 343 et libérer l'arbre totalisateur 204 pour lui permettre un mouvement de sélection horizontale.
En même temps que le débrayage de l'organe d'aligne ment 342, le mouvement dans le sens senestror- surn de l'arbre 232 et des bras 331 (fig. 20 et 22) fait basculer vers le bas ou dans le sens senestror- sum les tiges 327 pour qu'elles embrayent les dents des pignons des totalisateurs auxiliaires 203 afin de maintenir ces pignons et les pignons associés principaux 202 en alignement conve nable, au cours du déplacement horizontal de sélection du totalisateur convenable.
Avant le mouvement initial vers l'arrière des crémaillères de commande de montants 197, les cames 340 et 341 (fig. 26) ramènent en position de repos le levier 337 et le bras 334 par un mouvement dans le sens senestrorsum qui, par l'intermédiaire de la bielle d'accouplement 333 et de la mani velle 332, fait basculer l'arbre 232 dans le sens dextrorsum pour réembrayer l'organe d'aligne ment 342 avec les disques d'alignement 343 et, en même temps, dégager les tiges 327 (fig. 20) des dents des pignons auxiliaires 203, afin de libérer ceux-ci pour leur permettre d'être entraî nés par les crémaillères de commande de mon tants 197.
<I>Mécanisme de rappel en position</I> initiale Un mécanisme de rappel à ressort permet de maintenir élastiquement l'arbre d'entraîne ment 231 (fig. 7, 10 et 29) aux limites de son mouvement dans un sens ou dans l'autre. Une came de positionnement 344, dont le bord de travail coopère avec un galet 345 monté sur un bras 346 libre sur un tourillon 347 fixé à une plaque de support d'arbre d'entraînement 348 elle-même fixée à la base 52 et au bâti principal de gauche 51, est fixée à l'extrémité de gauche de l'arbre d'entraînement 231.
Un ressort rela tivement puissant 349, tendu entre le bras 346 et un goujon fixé dans la plaque 348, tire le bras 346 dans le sens dextrorsum, pour maintenir normalement le galet 345 en contact élastique ferme avec l'arête de la came 344. Le contour de cette dernière est tel que le galet 345, sous l'action du ressort 349, maintient élastiquement la came et l'arbre 231 dans l'une ou l'autre des positions extrêmes de leur mouvement de balan cier. La plaque 348<B>(fi-.</B> 7), outre qu'elle supporte le bras 346, supporte également de manière à lui permettre de tourner, l'extrémité de gauche de l'arbre d'embrayage 231 du totalisateur de solde.
<I>Mécanisme de l'unité fugitive</I> Dans un totalisateur de solde du type décrit ci-dessus, il est nécessaire de prévoir ce qu'on appelle un mécanisme d'enregistrement d'une unité fugitive pour corriger l'état algébrique des pignons totalisateurs 202, quand le montant qui y est contenu passe d'une valeur positive à une valeur négative. Un-solde débiteur dans le tota lisateur de solde fait tourner le pignon d'ordre supérieur dans le sens de soustraction de la position zéro à la position neuf et, au cours de cette rotation, la longue dent portée par ce pignon culbute le cliquet correspon dant 273 (fig. 21), qui libère le bras de report correspondant 270 de façon à l'entraîner par son ressort 275, suivant la manière expliquée à pro pos des ordres inférieurs du totalisateur.
Le fonctionnement du bras 270 fait basculer le loqueteau 'correspondant 265 (fig. 24) et le dégage d'une encoche de verrouillage ménagée dans un segment 350 (fig. 21) pour l'unité fugi tive, segment qui pivote sur un goujon corres pondant 263 fixé dans la plaque correspon dante 264 (fig. 20). Le segment 350 fonctionne comme le segment de report 262, décrit en se référant à la fig. 20, et porte l'un des goujons 283 qui lui correspond, auquel est connectée une extrémité d'un ressort opératoire 284, dont l'autre extrémité est connectée à l'étrier 285.
Dans les opérations de soustraction, l'étrier 285 est dans la position de gauche (fig. 21) figurée en trait mixte et la libération du loque teau 265 de l'encoche du segment 350 permet la manoeuvre dudit segment sous l'action du ressort 284. De cette manière, le segment se déplace dans le sens dextrorsum, suivant le mouvement décrit à propos des segments de report 262 dans les opérations de soustraction. Le goujon 283 porté par le segment 350 coopère avec des parois opposées d'une encoche 351 pratiquée dans un bras 352, qui pivote sur le goujon 263 pour le segment 350.
Un prolon gement crochu du bras 352 est relié par une bielle 353 à une manivelle 354, fixée à un arbre de commande de découvert 356 tourillonné dans les plaques 215,<B>216,</B> 217 et 348 (fig. 7). L'arbre 356 se prolonge à travers le bâti du totalisateur et porte, fixée sur son extrémité de droite (fig. 23), une manivelle 357 reliée par une bielle 358 à un bras 359 tournant sur le goujon 263, qui constitue le centre de rotation du segment de report 360 de l'ordre le plus bas. Ce segment est identique par son contour et sa fonction aux segments de report 262 et comporte des dents qui coopèrent avec celles du pignon totalisateur principal 202 de l'ordre le plus bas afin de transférer les chiffres d'unités fugitives dans le pignon de l'ordre le plus bas.
Les pièces 357, 358 et 359 ont le même contour et la même fonction que les pièces correspon dantes 354, 353 et 352, et coopèrent avec elles pour transférer les unités fugitives dans le pignon totalisateur de l'ordre le plus bas 202. Le segment 360 (fig. 22 et 23) porte un des goujons 283 et un autre goujon 362 qui s'engage avec les parois opposées d'une encoche 361 du bras 359, pour former une liaison active entre le bras et le seg ment.
Un levier articulé à genouillère 363 (fig. 26), comportant à son extrémité inférieure une fente dans laquelle s'engage un goujon porté par l'extrémité supérieure d'un levier articulé satel lite 364 libre sur un goujon 365 dans la plaque 215, est fixé à l'extrémité de droite de l'arbre de solde négatif 356. Un ressort 366 est connecté entre l'extrémité supérieure du levier 363 et l'extrémité inférieure du levier satellite 364, de façon à constituer une connexion élastique à dépassement de centre des leviers, connexion qui maintient l'arbre de solde négatif 356 aux limites extrêmes de son mouvement dans les deux sens.
Le mouvement, dans le sens dextrorsum, du segment 350 (fig. 21), sous l'action du ressort 284, oblige le goujon 283, en coopération avec la paroi avant de l'encoche 351, à faire basculer le bras 352 également dans le sens dextrorsum, celui-ci à son tour, par l'intermédiaire de la bielle 353, faisant basculer la manivelle 354, l'arbre 356 et la manivelle 357 (fig. 22 et 23) dans le sens senestrorsum. Le mouvement de cette dernière fait basculer, grâce à la bielle 358, le bras 359 de l'ordre le plus bas, dans le sens dextrorsum, faisant en sorte que l'épaulement arrière de l'encoche 361, en coopération avec le goujon 362,
bascule le segment 360 dans le même sens. Ce mouvement du segment 360 fait tourner le pignon 202 de l'ordre le plus bas de la valeur d'une dent dans le sens de soustrac tion pour corriger l'état algébrique du pignon, de façon que, dans les opérations de total et de sous-total négatifs, le solde passif réel soit imprimé sur le support d'enregistrement.
Si, après un solde débiteur ou négatif dans le totalisateur de solde, on ajoute une somme suffisante pour renverser le découvert, la longue dent du pignon 202 de l'ordre le plus élevé déclenchera de nouveau le cliquet 273 (fig. 21) de façon à libérer le segment 350 et à permettre sa man#uvre par le ressort 284, comme on l'a expliqué ci-dessus.
Dans ce cas, le ressort 284 et l'étrier 285 sont en position d'addition, comme le montrent les lignes en trait plein de la fig. 21 et, par suite, le segment 350 est ainsi actionné dans le sens senestrorsum. De ce fait, le goujon 283 renvoie le bras 352 également dans le sens senestrorsum, et ce mouvement, par l'intermédiaire de la série de mécanismes décrite ci-dessus, sera communiqué au bras de l'ordre le plus bas 359 (fig. 22 et 23), lequel revient de concert dans le sens senestrorsum. Le mouvement senestrorsum du bras 359 obligera l'encoche 361, en coopération avec le goujon 283,
à faire tourner le segment également dans le sens senestrorsum de façon qu'il fasse avancer de la valeur d'une dent le pignon 202 de l'ordre le plus bas dans le sens d'addition pour corriger l'état algébrique du pignon d'ordre le plus bas quand le totalisateur de solde devient de nouveau positif. <I>Commande du déclenchement</I> automatique <I>de</I> <I>la machine paf le mécanisme de découvert</I> Un mécanisme commandé par l'état algé brique du totalisateur de solde ou de découvert permet de bloquer le mécanisme de déclenche ment automatique de la machine du type à commande de chariot lorsque le totalisateur de solde est à découvert, afin que cet état du tota lisateur soit signalé à l'attention de l'opérateur.
Un crochet 368, fixé à l'extrémité de droite de l'arbre de solde négatif 356 (fig. 26), est disposé pour coopérer avec un épaulement 369 d'une glissière 370 montée de façon mobile au moyen d'une lumière située près de son extré mité arrière, dans laquelle s'engage l'arbre 231, et au moyen d'une lumière dans son extrémité avant, dans laquelle s'engage un goujon 371 fixé dans le bâti principal de droite. La glissière 370 porte un goujon 372 qui coopère avec l'ex trémité supérieure d'un doigt d'entraînement 373 monté librement sur le goujon 335 et com portant un prolongement vers l'avant qui porte un galet 374 coopérant avec la périphérie d'une came 375 fixée sur l'arbre à cames principal 185.
Un ressort 376 tire la glissière 370 vers l'avant et celle-ci, par l'intermédiaire du goujon 372 et du levier 373, maintient le galet 374 en contact élastique avec la périphérie de la came 375. Un levier 377 pivote sur la glissière 370 et un prolongement de ce levier 377 porte un goujon 378 qui s'engage dans une lumière verticale ménagée dans une barre de déclenchement 379 dont l'extrémité inférieure est articulée à un levier de déclenchement 380 de la machine qui, à son tour, est mécaniquement lié à un embrayage principal (non figuré) qui connecte le mécanisme d'entraînement de la machine à un moteur d'en traînement, ainsi qu'il est bien connu.
Un pro longement vers le bas du levier 377 porte un goujon 381 qui s'engage dans une lumière horizontale d'une glissière 382 montée de façon mobile au moyen de lumières horizontales qui y sont pratiquées, en coopération avec des goujons fixes. Un ressort 383 tire la glissière 382 vers l'avant pour maintenir normalement une surface d'entraînement de son extrémité avant en contact élastique avec un goujon 384 fixé dans la tige de la touche Non-Automatique 107 (fig. 1 et 2). L'extrémité supérieure de la barre 379 comporte un épaulement 385 qui coopère avec un levier 367 actionné par le chariot mobile 54 (fig. 1) suivant des positions de colonnes choisies à l'avance, d'une manière connue.
Quand le chariot mobile actionne le levier 367 (fig. 26), celui-ci, en coopération avec l'épau lement 385, lève la barre 379 pour faire basculer le levier 380 dans le sens senestrorsum, ce qui déclenche le mécanisme d'embrayage principal qui entraîne la machine pour un cycle de fonc- tionnement. Le déclenchement automatique de la machine sous la commande du chariot mobile peut être rendu inopérant quand on abaisse la touche Non-Automatique 107, ce qui fait que le goujon 384, en coopération avec la surface d'entraînement de la barre 383, déplace la barre vers l'arrière contre l'action du ressort 383, et déplace le levier 377 et la glissière 370 vers l'arrière, contre l'action du ressort 376.
Le mouvement vers l'arrière du levier 377 fait, par l'intermédiaire du goujon 378, basculer la barre 379 dans le sens dextrorsum, pour écarter l'épaulement 385 du parcours du levier 367, de façon que la manoeuvre de ce der nier par le chariot mobile n'élève pas la barre 379 et, par conséquent, que l'organe de déclen chement automatique de la machine soit mis hors service, tant que la touche Non-Automa- tique 107 est verrouillée en position abaissée.
La touche Non-Automatique 107 reste verrouillée jusqu'à ce qu'une touche de déclen chement 112 (fig. 1 et 2) soit abaissée à la main pour la livrer à l'action de son ressort habituel (non figuré) qui ramène immédiatement la touche par un mouvement vers le haut dans sa position non abaissée.
Dès que le fonctionnement de la machine est commencé, la rotation de la came 375 (fig. 26) fait basculer le levier 373 dans le sens dextrorsum pour déplacer vers l'arrière la glissière 370 afin de déplacer l'épaulement 369 au-delà du crochet 368 et, vers la fin du cycle, la came 375 permet au ressort 376 de ramener la glissière 370 dans sa position normale que représente la fig. 26, dans laquelle l'épaulement 369 est en dehors du parcours du crochet 368.
Le mouvement initial vers l'arrière de la glissière 370 déplace de concert le levier 377, le faisant basculer avec la barre 379 dans le sens dextror- sum pour éloigner l'épaulement 385 du trajet du levier 367 et ce, pendant l'intervalle de temps au cours duquel la glissière 370 et la barre 379 occupent leur position arrière, quand s'effectue l'action des roues du totalisateur de solde.
Si un solde négatif se produit dans le totali sateur de solde, l'arbre de solde négatif 356 et le crochet 368 basculent dans le sens senestror- sum, comme on l'a expliqué précédemment, pour placer le crochet 368 sur le trajet de l'épaulement 369, de façon à empêcher le mou vement de retour vers l'avant de la glissière 370, du levier 377 et de la barre 379 sous l'action de la came 375 et du ressort 376. Ceci maintient l'épaulement 385 de la barre 379 en dehors du parcours du levier 367 et, par conséquent, le fonctionnement automatique de la machine sous la commande du chariot mobile est rendu impos sible, ce qui attire l'attention de l'opérateur sur le fait que le totalisateur de solde est à décou vert.
Si, après avoir été à découvert, le totalisa teur de solde redevient positif, l'arbre 356 revient dans le sens senestrorsum, en écartant le cro chet 368 du trajet de l'épaulement 369 et permet de nouveau le déclenchement automatique de la machine sous la commande du chariot mobile.
Le mécanisme de déclenchement de la ma chine et la commande par le chariot mobile sont déjà connus en soi.
<I>Mécanisme de déplacement du totalisateur de solde</I> Comme on l'a expliqué précédemment, les pignons principaux 202 (fig. 7 et 20) du totali sateur de solde sont normalement alignés avec les crémaillères d'entraînement de montants 197.
Toutefois, quand le totalisateur de solde est à découvert, il s'établit un certain état par lequel la sélection dudit totalisateur pour une opération de total ou de sous-total produit, soit au moyen du chariot mobile suivant des positions de colonnes déterminées, soit au moyen de touches de commande du totalisateur de solde, le dépla cement vers la droite de l'arbre principal 204 et de l'arbre auxiliaire 207, comme on le voit à la fig. 7, de façon à aligner les pignons auxiliaires 203 du totalisateur de solde avec les crémaillères d'entraînement de montants 197. Le mécanisme de déplacement ou de décalage du totalisateur de solde dans les opérations de total négatif et de sous-total négatif est représenté de façon plus claire aux fig. 7, 10, 12 et 14.
L'arbre 204 des pignons 202 du totalisateur principal est fileté à son extrémité de gauche de façon à recevoir une paire de disques filetés de décalage 386 et 387, dont les faces extérieures coopèrent respectivement avec.des goujons de décalage 388 et 389 montés dans une paire de bras 390 et 391 (fig. 14). Ceux-ci pivotent sur des goujons 392 et 393 fixés à une plaque de sup port 394 (fig. 7), elle-même assujettie au bâti 52 de la machine, et ils sont convenablement séparés du bâti au moyen de plusieurs moyeux à épaule ment 396, dont un seulement a été figuré.
On peut obtenir un réglage convenable des disques de décalage 386 et 387 par rapport aux gou jons de décalage correspondants 388 et 389, en faisant tourner dans un sens ou dans l'autre et une fois qu'ils sont mis convenablement en place, ils peuvent être fixés et immobilisés au moyen d'écrous de verrouillage correspondants 397 (fig. 7). Les extrémités supérieures des goujons 392 et 393 se prolongent dans des orifices pra tiqués dans une plaque de support supérieure 395 ayant le même contour que la plaque infé rieure 394, la plaque supérieure contribuant, avec la plaque inférieure 394, à supporter rigide ment le mécanisme de décalage du totalisateur.
Les goujons 388 et 389 (fig. 7, 10, 12 et 14) portés par les bras 390 et 391 se prolongent vers le bas à travers les bras et une ouverture pratiquée dans la plaque 394 et supportent à rotation des leviers d'exploration 398 et 399. Un ressort 400 tendu entre les bras 390 et 391 les sollicite dans des directions opposées, c'est-à-dire, respectivement, dans un sens dextrorsum et dans un sens senes- trorsum, comme on le voit à la fig. 14, de façon à maintenir normalement les surfaces entaillées du bord extérieur du levier 398 en contact élas tique avec des goujons d'arrêt 401 et 402 dépen dant de la surface inférieure de la plaque 394,
et de façon à maintenir normalement les surfaces entaillées analogues du levier 399 en contact élastique avec des goujons d'arrêt correspon dants 403 et 404 qui dépendent également de la surface inférieure de la plaque 394. Des goujons d'entraînement 405 et 406 entrent en contact avec les surfaces d'entraînement d'un étrier 407 (fig. 12 et 13) pivotant en son centre sur un goujon 408, lui-même porté par une glissière d'entraînement 409 montée de façon mobile au moyen de lumières longitudinales 410 qui y sont pratiquées (une seule de ces lumières est figurée) en coopération avec des goujons à vis 411 (fig. 8, 10 et 13) fixés dans le bâti 52 de la machine, ces goujons d'entraînement 405 et 406 étant solidaires des bras 390 et 391,
respective ment. La glissière 409 est supportée de façon mobile entre les têtes de vis 411 et les surfaces polies des coussinets formés sur le bâti 52. La partie inférieure de droite de la glissière 409 (fig. 8) porte un goujon 412 qui s'engage dans une lumière d'un levier d'entraînement 413 monté à jeu sur le goujon 249 et portant des galets 414 et 415 qui coopèrent respectivement avec les périphéries de cames jumelées 416 et 417 fixées à l'arbre à cames principal 185. Un ressort 418 tire en avant la glissière 409 de façon à rattraper le jeu qui peut exister entre la glis sière, le levier 413 et les cames 416 et 417 et absorber tous les chocs qui peuvent résulter du décalage du totalisateur d'une position à une autre.
Le levier d'exploration 398 comporte à ses extrémités opposées des doigts palpeurs 421 et 422 et le levier 399 comporte à ses extrémités opposées des doigts palpeurs 423 et 424. Les doigts 421 et 423 coopèrent avec la périphérie d'une came de sélection 425 montée sur un goujon 426 tourillonné dans un moyeu dépen dant de la plaque 394 (fig. 10). Les doigts 422 et 424 (fig. 14) coopèrent avec la périphérie d'une came de sélection 427 montée sur un goujon 428 tourillonné dans un moyeu qui dépend de la plaque 394. Dans ce cas, on peut faire varier la position de la came de sélection 427, et elle reste constamment dans la position du dessin, dans laquelle elle est ancrée par un goupille 429 qui va de la came à la plaque 394.
La came de sélection 425 peut être mise en position soit sous la commande du chariot mobile, suivant des positions de colonnes prédéterminée soit sous la commande de touches de commande du totalisateur de solde. La came 425 porte une goupille 430 (fig. 10, 12 et 14) qui s'engage libre ment dans une ouverture pratiquée dans l'extré mité arrière aplatie d'une corde à piano 431 dont l'extrémité avant est connectée de manière pivotante au moyen d'une goupille 432 (fig. 30) à l'extrémité inférieure d'un levier 433 tournant sur la tige 240.
Un ressort 434 tire le levier 433 dans le sens senestrorsum pour maintenir nor malement une arête arquée 435 de son bord avant, en contact élastique avec un galet 436 (fig. 10) porté par un levier 437 monté à jeu sur le goujon 249. Un ressort relativement puis sant 438 sollicite le levier 437 dans le sens senes- trorsum, de façon à maintenir normalement un galet 439 qu'il porte en contact élastique avec la périphérie d'une came 440 fixée sur l'arbre à cames principal 185.
Le levier 433 (fig. 30) comporte un prolongement supérieur à épaule ment 441 coopérant avec un goujon carré 442 de l'extrémité inférieure d'un levier 443 monté à jeu sur une tige 444 supportée par le bâti de la machine. Un ressort 445 tire le levier 443 dans le sens senestrorsum, de façon à maintenir un goujon 446 qu'il porte en contact élastique avec un épaulement formé sur un bras 447. Le bras 447 est monté librement sur la tige 444 et com porte une lumière dans laquelle s'engage un goujon 448 d'un bras d'un étrier 449 monté à jeu sur une tige 450 supportée par le bâti de la machine.
L'autre bras de l'étrier 449 comporte un prolongement 451 qui recouvre l'extrémité de gauche d'un levier sensible 452 et coopère avec ce levier qui est connecté au doigt palpeur correspondant 75 (fig. 5A) qui, comme on l'a expliqué précédemment, coopère avec les pla ques de commande 74, de façon à contrôler les fonctions du totalisateur de solde.
Une corde à piano 454 (fig. 30) relie le levier 433 à un prolongement inférieur d'un levier 455 monté à jeu sur l'arbre 231 et compor tant un prolongement recourbé 456 à son extré mité supérieure, qui coopère avec une surface périphérique 457 d'un bras d'arrêt 458 fixé à l'arbre de solde négatif 356.
Comme le montre la fig. 30, le bras d'arrêt 458 et l'arbre 356 sont dans un état positif dans lequel la surface 457 s'oppose au mouvement dans le sens senestror- sum des leviers 455 et 433 sous l'action du ressort 434 quand le levier de came 437 (fig. 10) est actionné au commencement du fonctionne ment de la machine par la came 440 et, dans ce cas, aucun mouvement de déplacement ne sera communiqué au totalisateur de solde.
Par consé quent, il est évident que, quel que soit le type d'opération de la machine en cours, soit sous la commande du chariot mobile, soit sous la com mande de touche de commande de solde négatif, aucun mouvement de déplacement, suivant la manière décrite ci-dessus, ne sera communiqué aux arbres du totalisateur de solde 204 et 207 tant que celui-ci sera dans un état positif et, par conséquent, les pignons plus 202 resteront alignés avec leur crémaillère d'entraînement de montants correspondants 197.
Cependant, à l'ar rivée du solde débiteur dans le totalisateur de solde, l'arbre 356 et le bras 458 sont basculés dans le sens dextrorsum (fig. 30) jusqu'à la position figurée en trait mixte, de façon à déplacer la surface 457 au-dessous et en dehors du parcours du prolongement 456 pour libérer les leviers 455 et 433 et leur permettre un mouvement dans le sens senestrorsum au début de la manoeuvre du levier de came 437 (fig. 10).
Comme on l'a expliqué précédemment, le levier explorateur 452 (fig. 30 et 32) est relié à celui des doigts palpeurs 75 correspondant qui palpe le bord inférieur de la plaque de commande correspondante 74 montée sur le tabulateur 73 qui, comme on l'a expliqué précédemment, peut être disposé, suivant une combinaison quelcon que voulue, le long de la réglette 72 (fig. 5A), en accord avec les divisions en colonnes du maté riau d'enregistrement utilisé dans un système comptable particulier. Les plaques de com mande 74 qui coopèrent avec le doigt 75 (fig. 32) du totalisateur de solde peuvent être disposées suivant quatre longueurs, de manière à com mander les différentes fonctions du totalisateur de solde.
La plaque la plus longue, ou de longueur T , conditionne le totalisateur de solde pour une opération de total, la plaque dont la longueur vient immédiatement en dessous, ou plaque de longueur S , conditionne le totalisateur de solde pour une opération de soustraction, la plaque de longueur suivante A conditionne le totalisateur de solde pour une opération d'addition, et la plaque la plus courte, de lon gueur O , conditionne le totalisateur de solde pour une opération de non-addition.
La plaque de contrôle 74 la plus longue ou de longueur T , en coopération avec le doigt palpeur 75, maintient le levier 443 (fig. 30) et le goujon carré 442 dans leur position dextrorsum, comme le représente la figure, de façon à maintenir le goujon en dehors du parcours de l'épaule- ment 441, ce qui fait que le levier 433 peut basculer dans le sens senestrorsum dès le com mencement du mouvement du levier 437 (fig. 10) pourvu que le totalisateur de solde soit dans un état négatif dans lequel le bras 458 se trouve en dehors du parcours du prolongement 456.
Le mouvement initial dans le sens senestrorsum du levier 433, sous l'action du ressort 434, par l'in termédiaire de la bielle 431 (fig. 10 et 14), fait basculer la came de sélection 425 dans le sens senestrorsum pour déplacer les arêtes de com mande 459 et 460 de la came en coopération avec les doigts 421 et 423 des leviers palpeurs 398 et 399.
Aussitôt après, le mouvement initial vers l'avant de la glissière 409 (fig. 8 et 13) sous l'action des cames 416 et 417, et par l'intermé diaire de l'étrier 407, fait basculer les bras 390 et 391 (fig. 14) et les goujons 388 et 389 basculent vers l'intérieur, de façon à obliger les palpeurs 398 et 399 à explorer les cames 425 et 427 pour mettre en position les goujons suivant le contour de la came.
Les goujons 388 et 389 (fig. 10, 12 et 14), en coopération avec les disques corres pondants 386 et 387, déplacent vers la droite l'arbre 204 du totalisateur de solde, comme le montre la fig. 7, de façon que les pignons prin cipaux 202 soient écartés de leur alignement avec les crémaillères d'entraînement 197 et, simulta nément, à déplacer le pignon auxiliaire corres pondant 203 pour l'aligner avec ladite crémail lère d'entraînement 197.
Une plaque de commande quelconque 74 (fig. 30 et 32) plus courte que la longueur T permet un mouvement suffisant du doigt pal peur 75 pour faire basculer le bras 447 et le levier 443 dans le sens senestrorsum sous 'la commande du ressort 445, sur une distance suffisante pour déplacer le goujon carré 442 et l'amener sur l'épaulement 441, ce quia pour effet finalement d'empêcher le mouvement dans le sens senestrorsum du levier 433 et, par consé quent, dans ce cas, même si le totalisateur de solde se trouve à l'état négatif, le mouvement du levier 433 sera empêché et, par suite,
les pignons principaux 202 du totalisateur de solde resteront alignés avec les crémaillères d'entraînement de montants 197. Un mécanisme commandé par la touche de total 115 du totalisateur de solde (fig. 1 et 2) permet de bloquer le mouvement senestrorsum du levier 443 (fig. 30 et 33), afin de maintenir le goujon carré 442 en dehors du parcours de l'épaulement 441, quelle que soit la longueur de la plaque 74 (fig. 32) qui coopère avec le doigt palpeur 75. Ce mécanisme comporte un épaule ment 463 du levier 443, qui coopère avec un doigt 464 fixé sur un arbre 465 tourillonné dans le bâti de la machine.
A l'arbre 465 est fixée une manivelle 466 (fig. 33) à laquelle est connectée d'une manière pivotante une bielle 467 articulée à son extrémité à un bras 468 monté à jeu sur un goujon 469, lui-même fixé dans le bâti principal de gauche 51. Le bras 468 comporte un chemin de came 470 qui coopère avec un goujon 471 fixé dans la tige de la touche de total 115 du totalisateur de solde.
L'abaissement de cette touche 115 fait en sorte que le goujon 471, en coopération avec la lumière 470, bascule le bras 468 dans le sens dextrorsum, mouvement qui, par l'intermédiaire de la bielle 467, est communiqué à la manivelle 466, à l'arbre 465 et au doigt 464, et déplace ce dernier pour l'ame ner sur le parcours de l'épaulement 463, de façon à bloquer le mouvement senestrorsum du levier 443 (fig. 30) sous la commande du chariot mobile, et de façon à maintenir le goujon 442 en dehors du parcours de l'épaulement 441.
Ceci permet le mouvement initial dans le sens senes- trorsum du levier 433, dans le cas où un solde négatif du totalisateur de solde aurait écarté le bras 458 du parcours du prolongement 456 pour obliger l'arbre du totalisateur de solde 204 à se déplacer vers la droite (fig. 7) et à aligner les pignons du totalisateur auxiliaires 203 avec les crémaillères d'entraînement de montants 197 dans les opérations de total négatif.
Quand le levier 433 (fig. 30) est bloqué dans son mouvement initial, dans le sens senestror- sum, la came 425 occupe la position représentée à la fig. 14, de façon que les surfaces de com mande 461 et 462 coopèrent avec les doigts 421 et 423 des leviers palpeurs 398 et 399, si bien que le mouvement vers l'avant de la glissière 409 (fig. 13) oblige les goujons 388 et 389, en coopé ration avec leurs disques 386 et 387 (fig. 7), à mettre en position l'arbre 204, comme dans le cas de la figure, de façon que les pignons du totalisateur principal 202 soient alignés avec les crémaillères d'entraînement de montants 197.
<I>Mécanisme d'inversion de</I> fônction Un mécanisme commandé par le mouvement initial, dans le sens senestrorsum, du levier 433 (fig. 30) permet d'inverser les fonctions d'addi tion et de soustraction dans le totalisateur de groupe choisi dans les opérations de total néga tif. Le bord antérieur 472 du levier 433 coopère avec un goujon 473 porté par une bielle 474 articulée, par son extrémité postérieure, à un bras 475 monté à jeu sur la tige 240.
L'extrémité antérieure de la bielle 474 est articulée avec une manivelle 476 fixée sur un arbre 477 tourillonné dans le bâti de la machine et qui porte également un bras 478 comportant à son extrémité anté rieure une lumière dans laquelle s'engage un goujon 479 porté par un levier 480 lui-même monté à jeu sur une tige 481 supportée par le bâti de la machine. Un prolongement antérieur du levier 480 coopère avec un goujon 482 porté par un bras de manaeuvre 483 du mécanisme d'inversion, monté à jeu sur l'arbre 481.
Le goujon 482 et le bras 483 commandent, d'une manière connue, un mécanisme qui peut inverser la nature algébrique des entrées effectuées dans les totalisateurs autres que le totalisateur de solde, sous la commande de la touche Inver sion 121 (fig. 1 et 2) et qui, dans le cas présent, peut de la même façon commander les crochets d'engagement individuels243 (fig.10) pour inver ser les fonctions d'addition et de soustraction du totalisateur de groupe sélectionné.
Le mouve ment initial, dans le sens senestrorsum, du levier 433 (fig. 30) oblige la surface 472, en coopération avec le goujon 473, à déplacer vers l'avant la bielle 474, mouvement qui fait basculer dans le sens dextrorsum la manivelle 476, l'arbre 477 et le bras 478, contre l'action d'un ressort 484.
Le mouvement dans le sens dextror- sum du bras 478 fait basculer le levier 480 dans le sens senestrorsum et celui-ci, à son tour, fait basculer le goujon 482 et également le bras 483 dans le sens senestrorsum pour inverser les fonctions d'addition et de soustraction du tota- lisateur de groupe choisi, suivant une manière connue.
La touche Inversion 121 (fig. 1 et 2) actionne le bras 483 auquel elle est connectée, d'une manière connue, de façon à fournir des moyens de contrôle manuels de la nature algé brique des entrées dans les totalisateurs de groupe chaque fois qu'on le désire. <I>Commande de déplacement du ruban</I> Dans les opérations de total négatif, il est souhaitable que le montant du découvert soit imprimé d'une couleur distincte, par exemple rouge, afin qu'on puisse l'identifier commodé ment comme élément de solde débiteur.
Ce résultat est obtenu automatiquement sous la commande du levier 433 (fig. 30) au cours de son mouvement initial dans le sens senestrorsum. Un bras 486 est fixé à l'arbre 477 et comporte un prolongement antérieur situé en dessous d'un goujon 487 (fig. 10) porté par une glissière de commande 488 de déplacement du ruban montée de façon à permettre un mouvement de déplace ment vertical dans le bâti de la machine.
Le mouvement initial vers l'avant du levier 433 fait basculer dans le sens dextrorsum l'arbre 477 et le bras 486, suivant la manière expliquée précé demment, de façon à dégager les prolongements antérieurs du goujon 487 pour libérer la glis sière 488 et la soumettre ainsi à l'action d'un ressort (non figuré) qui la déplace immédiate ment vers le bas. Cette glissière, suivant la manière habituelle connue, commande ainsi le mécanisme élévateur d'encrage du ruban qui soulève le ruban, lequel est amené dans une position pour laquelle la partie de ce mécanisme qui imprime en rouge est alignée avec le secteur d'impression, imprimant ainsi en rouge le mon tant du total du solde négatif.
<I>Commande du totalisateur de solde</I> <I>par les touches d'addition et de soustraction</I> L'actionnement du levier 433 (fig. 30) est, d'autre part, commandé par les touches d'addi tion 113 et de soustraction 114 (fig. 1 et 2) du totalisateur de solde, quand celui-ci est dans un état négatif, pour s'assurer que le levier 433 est néanmoins bloqué dans son mouvement dans le sens senestrorsum dans ces opérations, de façon que les pignons du totalisateur principal 202 (fig. 7) restent alignés avec les crémaillères d'en- trainement de montants 197 pour en recevoir les entrées.
Un bras 489 fixé sur l'arbre 477 (fig. 10 et 30) comporte un pied 490 qui coopère avec un goujon carré 491 fixé à un levier 492 monté à jeu sur la tige 481. Le levier 492 porte un goujon 493 qui coopère avec un prolongement vers l'ar rière 494 d'une glissière de commande 495 qui est déplacée vers l'arrière par la touche d'addi tion 113 et la touche de soustraction 114 du totalisateur de solde débiteur quand ces touches sont abaissées. Le mouvement vers l'arrière de la glissière 495, quand on abaisse soit la touche d'addition 113, soit la touche de soustrac tion 114, fait basculer le levier 492 dans le sens dextrorsum pour déplacer le goujon carré 491 sous le pied 490.
Ceci empêche le mouvement en sens dextrorsum du bras 489 de l'arbre 477 et de la manivelle 476, de telle sorte que cette dernière, par l'intermédiaire de la bielle 474 et du goujon 473, bloque le mouvement initial dans le sens senestrorsum du levier 433 quand l'une ou l'autre de ces touches est abaissée, quelle que soit la position du levier 433 (fig. 30), par une plaque de commande 74 de longueur T (fig. 32), comme on l'a expliqué ci-dessus, pour s'assurer que les pignons principaux 202 du totalisateur de solde restent alignés avec les crémaillères d'entraînement de montants quand on effectue les fonctions d'addition et de sous traction dans le totalisateur de solde, lorsqu'il est à l'état négatif.
Le bloquage du mouvement dans le sens dextrorsum de l'arbre 477 et du bras 478, comme on l'a expliqué ci-dessus, empêche également le fonctionnement du mécanisme d'inversion quand on effectue les fonctions d'addition et de sous traction dans le totalisateur de solde, si ce dernier est à l'état négatif. De même, le bloquage du mouvement dans le sens dextrorsum du bras 486 maintient également la glissière 488 (fig. 10) dans sa position supérieure pour empêcher le déplace ment du ruban encreur vers la position d'impres sion en rouge.
Toutefois, dans certains cas, il est souhaitable que tous les éléments de la soustrac tion soient imprimés en rouge et, s'il en est ainsi, on peut disposer de la touche de soustrac tion 114 pour faire déplacer le ruban encreur à la position d'impression en rouge de façon que tous les éléments de soustraction du totalisateur de solde soient imprimés en rouge.
*Ce qu'on a dit ci-dessus au sujet des opéra tions de total négatif s'applique également aux opérations de sous-total négatif. Le mécanisme commandé par la touche de total 115 fonctionne exactement de la même façon dans les opérations de sous-total négatif. La seule différence est que la touche de sous-total 116 commande le méca nisme qui oblige les pignons auxiliaires 203 du totalisateur de solde à rester engrenés avec les crémaillères d'entraînement correspondantes 197 pendant leur mouvement de retour vers l'avant, pour ramener les pignons et les pignons corres pondants du totalisateur principal 202 dans leur position initiale.
<I>Mécanisme</I> totalisateur <I>de groupe</I> Comme on l'a mentionné précédemment, la présente machine est munie d'un bâti de totali- sateûrs de groupe (fig. 5A-5B) qui supporte quatre séries de pignons totalisateurs de groupe (ou d'accumulation) 208, chaque série compor tant un pignon 208 pour chaque ordre de valeur, monté sur l'arbre totalisateur 209 qui, comme l'arbre du totalisateur de solde 204, peut être déplacé horizontalement dans le bâti 210, per mettant d'aligner la série sélectionnée de pi gnons 208 avec les crémaillères d'entraînement de montants 197 qui les entraînent.
Tandis que la présente machine est munie de quatre séries de pignons totalisateurs de groupe 208, il est naturellement possible d'en disposer davantage, sur l'arbre 209, par exemple huit séries de pignons et, comme on l'a expliqué précédem ment, on peut ajouter un autre bâti 212 de tota lisateurs de groupe qui peut également porter huit séries de pignons totalisateurs de groupe 211, le bâti totalisateur 212 étant identique en tous points au bâti totalisateur de groupe 210.
Le bâti totalisateur de groupe 210 est muni d'un mécanisme d'embrayage et de débrayage per mettant de déplacer le bâti totalisateur vers le haut et vers le bas pour être embrayé et débrayé par rapport à la série choisie de pignons 208 et aux crémaillères d'entraînement de montants 197 au moment opportun, suivant le type d'opération effectuée. Ce mécanisme est identique en tous points à celui du totalisateur de solde et, par conséquent, ne sera décrit que brièvement.
Le mécanisme d'embrayage et de débrayage du totalisateur de groupe 210 comporte un arbre d'embrayage et de débrayage 498 (fig. 5B, 10, 16 et 29) auquel est fixée une manivelle 499 articulée, par l'intermédiaire d'une bielle 500, à un bras 501 analogue au bras 239 du totalisateur de solde.
Une bielle 502 articulée au bras 501 (fig. 29) porte un crochet d'embrayage et de débrayage correspondant 503, bielle et crochet coopérant avec la barre d'embrayage et de débrayage 245, exactement de la même façon que celle qu'on a expliquée pour les pièces correspondantes 241 et 243 (fig. 10) du totalisateur de solde. Le crochet 503 du totalisateur de groupe est com mandé par un levier identique en tous points au levier 254 du totalisateur de solde, la mise en place de ce levier étant, à son tour, commandée par le chariot mobile suivant des positions de colonnes choisies à l'avance dans les opérations d'addition, de soustraction et de total.
On peut également commander, au moyen de la touche de total<B>118</B> (fig. 1 et 2), les fonctions de total dans les totalisateurs de groupe, touche utilisée seule pour conditionner le totalisateur de groupe choisi en vue d'une opération de total, tandis qu'elle sera utilisée en coopération avec la touche de sous-total 116 pour conditionner le totalisa teur de groupe choisi en vue d'une opération de sous-total.
L'arbre d'embrayage 498 (fig. 16 et 17) est connecté, par l'intermédiaire de plusieurs manivelles 497, à une tige d'embrayage de tota lisateurs 504 qui coopère avec des chemins de came pratiqués dans les plaques extrêmes et intermédiaire du totalisateur, afin de communi quer un mouvement d'embrayage et de débrayage à la série choisie de pignons 208 du totalisateur de groupe, suivant la manière expliquée pour le totalisateur de solde.
Chaque ordre de valeur des totalisateurs de groupe, à l'exception des pignons 208 correspon dant à l'ordre le plus bas, est muni d'un segment 505 (fig. 16) de report des dizaines correspon- dant. Ce segment est actionné par un ressort 506 disposé entre le segment et un étrier 507 qui se déplace de la position d'addition à la position de soustraction, et vice-versa, exactement sui vant la manière expliquée à propos de l'étrier correspondant 285 (fig. 20) du totalisateur de solde.
Le segment de report 505 est bloqué dans son mouvement de report produit par le res sort 506, grâce à un verrou 508 débrayé par un bras 509 quand le pignon inférieur voisin 208 passe par la valeur zéro et la longue dent qu'il porte engrène la dent d'une plaque de verrouil lage 510 connectée à un cliquet 511 monté à jeu sur un arbre de commande addition-soustrac- tion 513 et fait basculer ledit cliquet de façon à le débrayer d'un goujon porté par le bras 509 pour libérer le bras et le soumettre à l'action de son ressort d'entraînement, comme le montre la fig. 18.
La plaque 510 est déplacée de la posi tion d'addition à la position de soustraction, et vice-versa, au moyen d'un doigt de décalage<B>512</B> fixé à l'arbre 513 qui est tourillonné dans le bâti totalisateur de groupe et mobile vers le haut et vers le bas, de concert avec l'arbre totalisateur 209 et les pignons 208 (fig. 16).
L'arbre de commande de report 513 est déplacé de la position d'addition à la position de soustraction, et vice-versa, au moyen d'une glissière 514 (fig. 10 et 11) analogue à la glis sière 297 et mécaniquement reliée à l'arbre 498 par un bras analogue- au bras 299 fixé sur l'arbre et portant un goujon qui coopère avec une lumière pratiquée dans la glissière 514. Celle-ci porte un bras<B>515</B> qui coopère avec un goujon porté par un bras 516 fixé à l'arbre 513. Le bras 515 (fig. 10 et 11) est positionné par rapport aux goujons du bras<B>516,</B> par l'intermédiaire d'un doigt 517 d'une bielle de totalisateur de groupe 518 qui a le même contour et fonctionne de la même façon que la bielle de commande 304 du totalisateur de solde.
Cette bielle est com mandée dans sa mise en place au moyen d'une glissière de commande pour les totalisateurs de groupe. Cette glissière (non figurée) est analogue à la glissière 308 (fig. 11) du totalisateur de solde.
Dans les fig. 10 et 11, les arbres 274 et 513 et leurs bras correspondants 292 et 516, sont représentés dans la position de soustraction. Si les bielles 304 et 518 sont bloquées dans leur mouvement vers l'avant par leur glissière corres pondante de commande 308, les bras 295 et 515 restent dans la position figurée; par conséquent, les arbres 274 et 513 restent en position de sous traction.
Dans les opérations d'addition et de total, les glissières de commande 308 se dépla cent vers l'avant sous la commande soit du chariot mobile, soit de leur touche de commande respective et, par ce mouvement, permettent aux bielles 304 et 518 de se déplacer de concert avec elles, d'où il résulte que les bras 295 et 515 sont basculés dans le sens dextrorsum en position de conditionnement d'addition et, au moment du mouvement vers le bas des glissières de com mande 297 et 514, font basculer les bras corres pondants 292 et 516 et les arbres de commande de report 274 et 513 dans le sens senestrorsum de la position de soustraction à la position d'ad dition.
Dans la<B>fi-.</B> 16, le totalisateur de groupe est représenté en position d'embrayage partiel pour opération d'addition et, dans la fig. 17, il est représenté en position d'embrayage complet pour ce genre d'opérations. La fig. 18 montre le déplacement et la manoeuvre du mécanisme de report des dizaines dans les opérations d'addi tion des totalisateurs de groupe et la fig. 19 mon tre le déplacement et la man#uvre du mécanisme de report pour les opérations de soustraction.
Les totalisateurs de groupe comprennent une tige de rappel de report 519 (fig. 16, 17, 18 et 19) qui fonctionne exactement de la même manière que la tige correspondante 312 (fig. 20) prévue pour le totalisateur de solde, afin de ramener les bras de déclenchement 509 dans leur position de repos, au début du fonctionnement de la machine.
Mécanisjne <I>de sélection des totalisateurs de groupe</I> L'arbre 209 (fig. 16) qui supporte de manière pivotante les pignons 208 des totalisateurs de groupe peut être décalé horizontalement de façon à aligner la série sélectionnée avec les crémail lères d'entraînement de montants 197 et les segments de report correspondants 505. Le mécanisme de commande du décalage sélectif de l'arbre 209 est analogue à bien des points de vue au mécanisme de sélection décrit à propos du totalisateur de solde et l'on se contentera donc d'en donner une description brève.
L'arbre 209 (fig. 10, 12 et 15) de totalisateurs de groupe est muni de disques de décalage 520 et 521 qui coopèrent avec des goujons de déca lage 522 et 523 portés par des bras 524 et 525 montés à jeu sur des goujons 526 et 527 fixés dans la plaque 394. Les goujons 522 et 523 se prolongent à travers les bras correspondants et supportent des leviers palpeurs correspondants 528 et 529 comportant, respectivement, des doigts palpeurs 530, 531, 532 et 533 destinés à explorer les surfaces de- commande de cames de com mande correspondantes 534 et 535. La came 534 est supportée par le goujon 428.
La came 535 pivote sur un goujon 536 supporté par la plaque 394 et la position des surfaces de commande qu'elle porte peut être réglée en relation avec les doigts palpeurs correspondants 531 et 533 au moyen du chariot mobile, suivant ses posi tions de colonnes prédéterminées. Un ressort 537 (fig. 12 et 15), tendu entre les bras 524 et 525, sollicite ceux-ci dans des sens opposés pour maintenir normalement les surfaces entaillées des parties postérieures des leviers 528 et 529 en contact élastique avec des goujons d'arrêt 538 et 539 fixés dans la plaque 394.
Les bras 524 et 525 portent, respectivement, des goujons 540 et 541 disposés de façon à entrer en contact avec des surfaces actives d'un étrier 542 (fig. 13) monté libre sur un goujon 543 fixé à la glissière 409. Cette dernière se déplace tout d'abord vers l'avant et revient vers l'ar rière dans sa position normale sous l'action du mécanisme de la fig. 8, comme on l'a expliqué ci-dessus et, pendant le mouvement initial vers l'avant de l'étrier 542, ce dernier, en coopération avec les goujons 540 et 541, fait basculer les bras 524 et 525 respectivement dans le sens senestrorsum et dans le sens dextrorsum,
faisant ainsi en sorte que les doigts des leviers palpeurs 528 et 529 palpent les surfaces de commande des cames 534 et 535 et mettent en place, en consé quence, les goujons 522 et 523. Les goujons 522 et 523 coopèrent à leur tour avec les disques 520 et 521 pour déplacer l'arbre des totalisateurs de groupe de façon à aligner la série de leurs pignons 208, correspondant aux surfaces de commande effectives des cames 534 et 535, avec les crémaillères d'entraînement de mon tants 197 et les segments de report 505.
Comme on l'a mentionné précédemment, la came 534 (fig. 15) est fixe et, par conséquent, les doigts palpeurs 530 et 532 coopèrent tou jours avec les surfaces de commande respec tives 544 et 545 de cette came. Au contraire, la came de commande 535 est réglable sous la commande du chariot et, par suite, les doigts palpeurs 531 et 533 peuvent coopérer avec l'une quelconque de quatre surfaces de commande de la came pour sélectionner les quatre séries de pignons totalisateurs de groupe 208.
Au cas où plus de quatre séries de pignons totalisateurs de groupe sont portées par un seul arbre, on peut également disposer la came 534 de façon qu'elle puisse prendre une ou plusieurs positions sous la commande du chariot mobile, suivant des positions de colonnes choisies à l'avance ou sous la commande de touches de contrôle des totalisateurs de groupe.
Le mécanisme de positionnement de la came 535 (fig. 10 et 15) comporte une corde à piano 546 effectuant une liaison articulée entre la came et un levier 547 monté à jeu sur la tige 240. Un prolongement antérieur en forme de crochet du levier 547 comporte une lumière dans laquelle s'engage un goujon 548 (fig. 4) porté par le prolongement postérieur d'un levier 549 monté libre sur le goujon 450. Un prolongement antérieur du levier 549 est situé en-dessus de l'extrémité gauche d'un levier pal peur 550 (fig. 3) monté à jeu sur un goujon 551 fixé dans un cadre transversal de la machine et coopère avec ce levier.
Un ressort 555 sollicite le levier 547 dans le sens senestrorsum et le levier 549 dans le sens dextrorsum, pour main tenir normalement l'extrémité antérieure du levier 549 en contact élastique avec le levier 550. Ce dernier est tiré dans le sens senestrorsum par un ressort 552 (fig. 3) pour maintenir normale ment une surface polie de son bord inférieur en contact élastique avec une glissière 553 d'ac- tionnement du mécanisme palpeur et montée de façon à pouvoir effectuer un mouvement vertical dans la machine.
Un prolongement vers la droite du levier 550 pivote à l'extrémité infé rieure d'un doigt palpeur 554 dont l'extrémité supérieure coopère avec une plaque de<I>com-</I> mande correspondante 74 (voir également fig. 1) portée par les tabulateurs 73 qui, comme on l'a expliqué, sont placés dans des positions de colonnes choisies à l'avance du chariot mobile. Au début de chaque opération, la glissière 553 se déplace vers le bas (fig. 3) pour permettre un mouvement palpeur dans le sens senestrorsum du levier 550 sous l'action des ressorts 552 et 555.
Ceci oblige les extrémités du doigt 554 à palper les surfaces de commande de la plaque de commande effective 74, plaçant ainsi le levier 550, le levier 549 et le levier 547 (fig. 10 et 4) en conséquence pour positionner convenablement la came de sélection 535.
Comme on l'a expliqué, les plaques de com mande 74 (fig. 3) peuvent avoir une longueur choisie parmi quatre longueurs dont la plus longue est T ou longueur totale, celle dont la longueur vient immédiatement en dessous S ou soustraction, la suivante A ou addition, la plus courte étant O ou non-addition. La came 535 (fig. 15) comporte des surfaces de commande qui possèdent des degrés correspon dant aux diverses longueurs des plaques de commande.
Quand une plaque de commande 74 de longueur T se trouve en regard de l'extré mité supérieure du doigt palpeur 554 (fig. 3), aucun mouvement n'est communiqué aux leviers 550 et 547 (fig. 10) et, par suite, le levier 547, par l'intermédiaire de la corde 546, positionne la came de sélection 535 comme le montrent les fig. 12 et 15.
Dans ce cas, la maneeuvre des leviers 524 et 525 par la glissière 409 et l'étrier 542 (fig. 13) fait en sorte que les goujons 522 et 523, en coopération avec leurs disques respectifs 520 et 521, déplacent l'arbre totalisateur 209 jusqu'à sa position extrême de droite (fig. 27) pour aligner la quatrième série ou série de gauche des pignons totalisateurs de groupe 208 avec les crémaillères d'entraînement de mon tants 197.
D'une manière analogue, une plaque de commande 74 de longueur S déterminera la mise en place de la plaque de commande 535 par l'intermédiaire du mécanisme palpeur du totalisateur de groupe de façon que la paire suivante de- surfaces de commande qu'elle porte se trouve vis-à-vis des doigts 531 et 533.
La manazuvre de la glissière 409 et de l'étrier 542 (fig. 13) a pour effet que les leviers palpeurs 528 et 529 commandent la mise en position des dis ques 520 et 521 et de l'arbre 209 des totalisateurs de groupe (fig. 7, 16 et 27) de façon que la troi sième série des pignons totalisateurs de groupe 208 qu'il porte soit alignée avec les crémaillères d'entraînement de montants 197.
D'une manière analogue, une plaque de commande de lon gueur A provoquera l'alignement de la seconde série des pignons totalisateurs de groupe 208 avec les crémaillères d'entraînement de montants 197, et une plaque de commande de longueur O provoquera l'alignement de la première série de droite des pignons totalisa teurs de groupe avec les crémaillères d'entraîne ment de montants 197 pour leur coopération dans le type d'opération d'addition, soustrac tion et prise de total en cours d'exécution dans le totalisateur de groupe choisi. Vers la fin de chaque opération, le mouvement de retour vers le haut de la glissière 553 (fig. 3) ramène en position normale le levier 550 et le mécanisme associé, contre l'action des ressorts 555 et 552.
<I>Mécanisme</I> d'alignement <I>des totalisateurs de</I> <I>groupe.</I>
La fig. 27 est une vue longitudinale partielle de l'arbre 209 des totalisateurs de groupe, mon trant les deux ordres dénominatifs inférieurs des quatre séries de pignons 208 et leurs crémaillères d'entraînement correspondantes 197.
Après l'alignement de la série sélectionnée de pignons 208 avec les crémaillères d'entraîne ment de montants 197, suivant la manière expliquée ci-dessus, ces pignons sont fixés en position alignée par une série de disques d'aligne ment 556 fixés à l'extrémité de droite de l'arbre totalisateur de groupe 209 en coopération avec les dents d'alignement d'un organe d'aligne ment 557 fixé sur un arbre d'alignement 558 tourillonné dans le bâti du totalisateur de groupe (fig. 26 et 27). Une manivelle 559, égale ment fixée sur l'arbre 558, est articulée par une bielle 560 à la manivelle 332 et à la bielle 333 de l'arbre d'alignement du totalisateur de solde 232.
Normalement, les dents de l'organe d'aligne ment 557 engrènent avec les disques 556 quand la machine est au repos et, au début de chaque opération, le mécanisme représenté à la fig. 26 fait basculer l'organe d'alignement dans le sens senestrorsum jusqu'à le débrayer des disques 556 de façon que l'arbre 209 et les pignons 208 puissent être positionnés par rapport aux cré maillères d'entraînement 197 (fig. 27).
Après l'alignement de la série choisie avec les cré maillères d'entraînement 197, comme on l'a expliqué ci-dessus, l'organe d'alignement 557 est ramené dans le sens senestrorsum en prise avec les disques 556 de façon à aligner et à maintenir la série choisie de pignons contre tout déplace ment pendant le fonctionnement de la machine.
Un bras 561 empêche de tourner l'arbre 209 (fig. 26 et 27) et les pièces connexes. Le bras 561 est fixé sur l'arbre 209 et comporte une lumière dans laquelle s'engage un goujon de guidage 562 fixé à la plaque de droite 218. Une barre d'ali gnement fixe 563 (fig. 16) est solidaire des plaques d'ordre intermédiaires du bâti du tota lisateur lequel, comme les plaques similaires 260 (fig. 21) du totalisateur de solde, se déplacent de haut en bas de concert avec l'arbre 209 et les pignons totalisateurs de groupe 208, pour empê cher les séries de pignons 208 (fig. 16 et 27) non alignés avec les crémaillères 197 de tourner.
La barre d'alignement 563 est munie de lumières de dégagement 564 pour chaque ordre dénomi- tif. Ces lumières sont alignées avec les cré maillères d'entraînement de montants correspon dantes 197, de façon que la série choisie de pignons totalisateurs de groupe 208 puisse être entraînée dans un mouvement de rotation par les crémaillères d'entraînement et, inversement, les séries non choisies de pignons totalisateurs de groupe soient maintenues en position fixe. Les dents des pignons 208 peuvent glisser libre ment sur la barre d'alignement 563 quand l'arbre totalisateur de groupe 209 est décalé horizontale ment pour la sélection, en vue de leur embrayage avec les crémaillères d'entraînement de mon tants 197.
L'arbre d'alignement 558 (fig. 16, 26 et 27) qui, comme on l'a expliqué précédemment, se déplace de haut en bas de concert avec l'arbre totalisateur de groupe 209, comporte plusieurs bras 565 qui supportent une barre d'aligne ment 566 qui fonctionne en synchronisme avec l'organe d'alignement 557 (fig.26)etcoopère avec les dents de pignons totalisateurs de groupe 208 pour empêcher ceux-ci d'être décalés pendant qu'ils embrayent et débrayent d'avec les dents des crémaillères d'entraînement 197 et des seg ments de report 505.
<I>Sélection automatique des totalisateurs</I> Le mécanisme commandé par le totalisateur de solde, lorsqu'il est à l'état négatif, est prévu pour sélectionner automatiquement une série particulière de pignons totalisateurs de groupe 208 (fig. 16 et 27), afin de recevoir le montant du découvert quand on effectue une opération de total négatif dans le totalisateur de solde.
En se référant aux fig. 10, 28 et 30, il est bien entendu que, quand le totalisateur de solde est dans un état positif, l'arbre de solde débiteur 356 et le bras 458 occupent la position figurée en trait plein, si bien qu'ils empêchent le mouvement dans le sens senestrorsum des leviers 455 et 433, sui vant la manière expliquée précédemment. Quand le totalisateur de solde est en découvert, l'arbre de solde négatif 356 et le bras 458 occupent la position représentée en trait mixte à la fig. 30 et, par conséquent, n'empêchent pas le mouvement dans le sens senestrorsum des leviers 455 et 433.
Le bras 458 porte un goujon 568 situé en dessous d'un goujon 569 d'un bras d'arrêt 570 monté à jeu sur l'arbre de solde négatif 356. Le bras 570 comporte une surface de butée 571 qui coopère avec un prolongement recourbé 572 ménagé à l'extrémité supérieure d'un levier 573, ayant le même contour que le levier 455, et monté à jeu sur l'arbre 231. L'extrémité inférieure du levier 573 est connectée d'une manière pivotante par une corde à -piano 574 au levier 547 qui, comme on l'a expliqué précédemment, com mande la sélection des quatre séries de pignons totalisateurs 208 montés sur l'arbre totalisa teur 209.
Une surface interne 575 du bras 570 coopère avec un goujon 576 d'un bras 577 monté librement sur l'arbre de solde négatif 356 et connecté de manière pivotante par une bielle 578 au levier 443 (fig. 28 et 30) qui, comme on l'a expliqué précédemment, empêche également le mouvement de sélection dans le sens senestror- sum du levier 433 dans toutes les opérations, excepté les opérations de total.
Quand le totalisateur de solde est dans un état positif, le goujon 568 (fig. 28) du bras 458, en coopération avec le goujon 569, maintient le bras d'arrêt 570 dans sa position supérieure, comme le représente la figure, dans laquelle la surface 571 est au-dessus du prolongement 572 et en dehors du contact de ce dernier. Par suite, le bras d'arrêt 570 n'a aucune action sur les leviers 573 et 547 dans leur mouvement de sélection de l'une quelconque des quatre séries de pignons des totalisateurs de groupe.
Toute fois, lorsqu'il se produit un solde débiteur dans le totalisateur de solde, l'arbre 356 et le bras 458 viennent dans la position figurée en trait mixte en fig. 30 et, dans cette position, le goujon 568 permet le déplacement du bras d'arrêt 570 sous l'influence de la pesanteur, dans le sens dextror- sum, de façon à placer la surface de butée 571 en regard du prolongement 572 pour déterminer l'étendue du mouvement de sélection dans le sens senestrorsum du levier 573.
De ce fait, le levier 573, par l'intermédiaire de la corde 574, commande également le mouvement de sélection dans le sens senestrorsum du levier 547 pour que celui-ci, par l'intermédiaire de la bielle d'accou plement 546 (fig. 10 et 15) positionne la came 535 et ses degrés correspondant à la position S de la fig. 32, c'est-à-dire en regard des doigts 531 et 533 des leviers 528 et 529.
L'actionnement des bras 524 et 525, après la mise en place décrite ci-dessus de la came 535, amène les goujons 522 et 523 en coopération avec les disques 520 et 521, ce qui commande de manière appropriée le mouvement de décalage horizontal de l'arbre totalisateur de groupe 209 (fig. 27) pour aligner la seconde série de pignons totalisateurs de groupe 208 avec les crémaillères d'entraînement de montants 197, de façon que le montant négatif réel résultant de l'opération de total négatif, soit enregistré dans cette seconde série de pignons totalisateurs de groupe.
Dans le cas où des opérations d'addition, de soustraction et de non-addition sont effectuées dans le totalisateur de solde, lorsqud celui-ci est à l'état négatif, il est souhaitable que le bras 570 (fig. 28 et 30) soit empêché de commander le mouvement de sélection de la ligne totalisatrice de groupe et ce résultat est obtenu de la manière suivante.
On se rappellera, en se référant à la fig. 30, que le levier 443 est basculé dans le sens senes- trorsum dans les opérations d'addition, de soustraction et de non-addition pour amener le goujon carré 442 sur l'épaulement 441, pour empêcher le mouvement de déplacement dans le sens senestrorsum du levier 443, mouvement qui, par l'intermédiaire de la bielle 578 (fig. 28) basculerait le bras 577 dans le sens senestrorsum, de telle sorte que le goujon 576, en coopération avec les surfaces 575,
basculerait le bras 570 également dans le sens senestrorsum pour écarter la surface de butée 571 du parcours du prolon gement 572, de façon que le bras d'arrêt 570 n'ait aucune action sur le mouvement de mise en place des leviers 573 et 547. Ainsi, ce dernier est mis en place sous la commande du chariot mobile. Le goujon 576 du bras 577, en coopéra tion avec une surface antérieure 579 d'un pro longement en forme de V du bras d'arrêt 570, empêche le dépassement du bras, quand celui-ci bascule dans le sens senestrorsum, soit sous l'action du goujon 576, soit sous l'action du goujon 568 du bras 458.
Comme on l'a expliqué précédemment, l'arbre totalisateur de groupe 209 (fig. 27) peut contenir huit séries de pignons 208, et dans ce cas, le décalage horizontal de l'arbre d'une position extrême à l'autre peut provoquer un rebond qui peutfaireéventuellement trébucher l'organe d'ali gnement 557 sur les disques d'alignement 556 et, dans certains cas extrêmes, provoquer l'ali gnement de la mauvaise série de pignons tota lisateurs de groupe avec les crémaillères d'en traînement de montants 197. Pour empêcher cet inconvénient, un dispositif anti-rebond a été prévu pour l'arbre 209.
Le disque de décalage 521 monté sur l'arbre 209 (fig. 9 et 10) est étroitement entouré par des doigts formés sur le bord postérieur d'une pla que anti-rebond 581 comportant deux goujons 582 qui portent chacun un galet (non figuré) qui s'engage dans une lumière 583 formée dans une cornière 584. Celle-ci est fixée par une vis 585 dans une lumière formée dans un goujon 586 fixé à la face extérieure d'une plaque de support de gauche 589 pour l'arbre totalisateur de groupe 209 et identique en tous points à la plaque correspondante de gauche 208 (fig. 7) du totalisateur de solde.
Une entretoise à fric tion 587, de forme allongée (fig. 9), est disposée entre la surface supérieure de la plaque<B>581</B> et la surface inférieure de la cornière 584, et une entretoise analogue 587 repose sur la surface supérieure de ladite cornière. L'entretoise 587 comporte des trous espacés qui s'adaptent sur les goujons 582. Des ressorts compressibles (non figurés), s'adaptant chacun séparément sur chacun des goujons 582, sont comprimés entre l'entretoise supérieure 587 et des écrous 588 vissés sur les extrémités supérieures des goujons 582, et ces ressorts peuvent être comprimés de manière appropriée par les écrous pour obtenir le degré de frottement désiré entre les entretoises 587 et les faces de la cornière 584 et, par consé quent, l'effet de freinage requis sur la plaque 581.
A mesure que l'arbre 209 et les disques 520 et 521 se déplacent d'une position à l'autre, l'en semble de la plaque 581, des entretoises 587, des goujons 582 et des ressorts compressibles glisse le long de la cornière 584 pour amortir toute tendance de l'arbre 209 à rebondir quand il se déplace d'une position extrême à l'autre. La machine peut être utilisée pratiquement pour un type quelconque de système de compta bilité dans lequel les soldes précédents sont repris et enregistrés dans le totalisateur de solde et les montants sont additionnés aux soldes précédents et soustraits de ceux-ci pour obtenir un nouveau solde qui, si on le désire, peut être entré dans l'un des totalisateurs de groupe.
De même, certains des montants plus ou moins qui sont additionnés aux anciens sol des et soustraits de ceux-ci, peuvent être entrés, simultanément, soit positivement, soit négati vement dans des totalisateurs de groupe diffé rents pour maintenir un total séparé de ces diffé rents éléments. Un système du type esquissé ci-dessus peut être adapté pour être utilisé par les diverses sections d'un magasin, par exemple, ou autres affaires de détail de même nature.
Un autre exemple typique d'application de la machine décrite peut consister dans la passation périodique de comptes chèques séparés par des établissements bancaires. En règle générale, tous les relevés de comptes actifs sont enregistrés chaque semaine et, dans la passation de tels comptes, l'ancien solde est obtenu à partir de la carte de compte du client, composé sur le clavier de montants et entré dans le totalisateur de solde. Ce nouveau solde peut également être entré, en même temps, dans l'un quelconque des tota lisateurs de groupe dans lequel on conserve ainsi le total courant des nouveaux soldes.
Ensuite, les chèques tirés par le client sur son compte sont soustraits de l'ancien solde et, de même, les dépôts faits par ledit client sont additionnés à ce solde et, comme précédemment, les chèques peuvent être, simultanément, entrés dans l'un des totalisateurs de groupe de façon à conser ver un total courant de tous les éléments de débit. De même, les dépôts peuvent être entrés, simul tanément, dans l'un des totalisateurs de groupe de façon à conserver un total courant de tous les éléments de crédit.
Après avoir entré tous les éléments de chèques et de dépôts dans le totalisateur de solde, on effectue une opération de balance dans le totalisateur de solde pour obtenir un nouveau solde qui est simultanément imprimé sur le compte du client et, si on le désire, peut être entré dans l'un des totalisateurs de groupe de façon à maintenir un total courant de tous les nouveaux soldes.
Si, pendant le calcul du compte chèques du client, les chèques dépassent les dépôts d'une valeur suffisante pour créer un découvert dans le totalisateur de solde, ce fait est signalé à l'opé rateur par le débrayage automatique du méca nisme de déclenchement de la machine. Toute fois, si on le désire, l'opérateur peut continuer à effectuer la passation de l'écriture du compte chèques particulier en utilisant les barres de déclenchement manuelles et déclencher les opé rations de la machine.
Si, à la fin de la passation du compte du client, ce compte reste à décou vert, l'exécution d'une opération de total négatif dans le totalisateur de solde provoquera l'im- pression du solde négatif réel ou de découvert sur la carte de compte du client et, simultané ment, le mécanisme représenté à la fig. 28, sélectionnera automatiquement un totalisateur de groupe particulier pour recevoir le montant du total des découverts, de façon à maintenir un total courant de ces totaux négatifs.
D'après la description relativement brève qui précède de son fonctionnement, on comprendra aisément que la machine décrite est très simple et peut être adaptée à peu près à n'importe quel type de systèmes comptables dans lesquels les débits sont soustraits d'un solde préalable et dans lesquels les crédits sont additionnés à ce solde pour calculer un nouveau solde. De même, les différents éléments appliqués dans les calculs de divers comptes séparés peuvent être distribués aux différentes séries de totalisateurs de groupe de façon à donner un total général de chacun de ces éléments.