Caisse enregistreuse La présente invention a pour objet une caisse enregistreuse.
La caisse enregistreuse selon l'invention. com prend un totalisateur, des organes de réglage pour le totalisateur, un mécanisme de report des dizai nes, et des moyens pour l'alignement des roues du totalisateur. Elle est caractérisée par un mécanisme d'entraînement susceptible de provoquer la mise en contact de chacun d'une série de cliquets de report de dizaines avec une roue correspondante du tota lisateur, de sorte que chaque roue soit alignée pen dant une opération de la caisse, par un organe de contrôle pour chaque cliquet, organe normalement susceptible de retenir ledit cliquet contre l'action d'un organe d'entraînement,
et par un mécanisme de déclenchement dudit organe de contrôle, agissant lors de l'action de report de dizaine d'une roue de l'ordre décimal précédent, de façon que le cliquet soit soumis à l'action de l'organe d'entraînement, et qu'il soit ainsi entraîné pour avancer d'un pas la roue correspondante.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la caisse enregistreuse fai sant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue latérale de droite d'un cla vier de touches de montant et de la partie d'un mécanisme contrôlant les butées à zéro ; la fig. 2 est une vue latérale de droite de l'un des organes à réglage différentiel, de la roue de totalisa teur d'articles associée et des mécanismes d'accouple ment et de report des, dizaines associés ; la fig. 3 est une vue latérale de droite d'un cla vier de touches de commande de la caisse et d'un mécanisme de commande de l'embrayage du totali sateur d'articles avec les organes à réglage diffé rentiel ;
la fig. 4 est une vue latérale de gauche du mé canisme de commande des organes différentiels au cours des opérations de total, en position normale ; la fig. 5 est une vue latérale de gauche du mé canisme de la fig. 4 dans la position qu'il prend à la suite de l'abaissement d'une touche de commande de total ;
la fig. 6 est une vue latérale de gauche du méca nisme de la fig. 4 dans la position qu'il prend lors que l'organe- différentiel a été mis en place en con formité avec le montant accumulé sur la roue de totalisateur d'articles associée ; la fig. 7 est une vue latérale de droite d'un mé canisme de mise hors service des butées à zéro au cours des opérations, de total ; la fig. 8 est une vue latérale de droite du méca nisme de report des dizaines ;
la fig. 9 est une vue latérale de droite du méca nisme de report des dizaines en position déclenchée ; la fig. 10 est une vue latérale de droite du méca nisme de report des dizaines lorsque le cliquet de report est en contact avec une roue de totalisateur d'articles, avant report.
La caisse enregistreuse représentée comporte plusieurs rangées de touches de montant, chaque ran gée contrôlant la mise en place différentielle d'un bras à réglage différentiel monté rotatif sur un arbre commun et comportant un premier secteur denté, disposé de manière correspondante pour déclencher un mécanisme d'impression et un second secteur denté, lequel, par l'intermédiairé d'un grand pignon d'accouplement,
est normalement couplé à une roue totalisatrice d'articles montée à côté de chaque bras à réglage différentiel pour tourner autour de l'arbre. commun.
L'enfoncement de l'une des touches de montant positionne un goujon porté par sa tige sur le trajet du bras différentiel correspondant, si bien que, au moment où la caisse fonctionne, le bras tourne jus qu'à mise en contact d'un mécanisme de verrouil lage, de type connu et monté sur le bras, avec le goujon de touche de manière à dégager le bras de son organe d'entraînement.
Ce mouvement du bras différentiel est communiqué à la roue totalisatrice ad jacente par l'intermédiaire du pignon d'accouplement et le débrayage de ce dernier, à un moment ultérieur du cycle, provoque automatiquement le contact d'un cliquet de report des dizaines combiné avec un organe d'alignement, avec la roue totalisatrice d'ar ticles de manière à maintenir cette dernière en posi tion convenable, tandis que le bras différentiel est rappelé à sa position normale.
Au contraire, si la roue totalisatrice de l'ordre immédiatement inférieur a provoqué le déclenchement du mécanisme de report de l'ordre considéré, le cliquet de report et d'alignement peut faire progresser la roue totalisa trice d'articles associée de l'espace d'une dent, de manière à y introduire une unité.
Une rangée de touches de commande est pour vue de trois touches motrices, prévues respective ment pour commander l'introduction d'articles uni ques, les opérations d'introduction d'articles et les opérations de total d'articles.
La touche de commande Article unique est prévue pour commander le grand pignon d'accouple ment de chaque rangée de montants, de façon que le pignon reste accouplé pendant tout lé cycle de la caisse, si bien que, malgré l'introduction du montant établi sur le clavier dans le totalisateur d'articles au cours du mouvement de réglage du bras différentiel, ce montant en sera éliminé au rappel du bras diffé rentiel.
La touche de commande Accolade (articles multiples) sert à commander le grand pignon d'ac couplement de chaque rangée de montants de façon qu'il reste accouplé au cours du mouvement de réglage du bras différentiel et soit amené en position de débrayage au cours du rappel de ce bras de façon à introduire ainsi dans le totalisateur d'articles le montant établi composé sur le clavier.
La touche de commande de Total sert à com mander le grand pignon de couplage de chaque ran gée de montants de manière qu'il soit dégagé du bras différentiel et du totalisateur d'articles au commen- cement d'une opération de caisse, pour permettre la mise en place différentielle du premier jusqu'à un point commandé par le dernier et soit remis en con- tact avant rétablissement du bras de manière à re mettre le totalisateur d'articles au zéro.
Un méca nisme actionné par l'abaissement de la touche < To tal sert à mettre hors service les butées à zéro et à mettre en action un mécanisme de dégagement des verrous des bras différentiels au cours de l'opération de caisse, lorsque les bras différentiels prennent une position qui représente le montant contenu dans le totalisateur d'articles.
On décrira maintenant plus en détail les divers mécanismes de la caisse nécessaires à la compré hension de la présente invention.
La caisse représentée comporte plusieurs rangées de touches de montants (non figurées) d'un type connu, et une rangée de touches de commande. L'abaissement de l'une quelconque de ces dernières déclenche un cycle de fonctionnement de la caisse d'une manière connue en soi.
La rangée de touches. de commande comprend une touche 50 Article unique (fig. 3) servant à commander l'introduction des. articles uniques dans un totalisateur non représenté mais de type connu comportant plusieurs roues, de valeurs.
Une touche Accolade 51 sert à commander l'introduction des articles multiples qui composent une transaction de ce genre, à la fois dans le totalisateur usuel et dans un totalisateur d'articles, comme on l'indiquera dans la suite, tandis qu'une touche Total > 52 sert à commander les opérations de total dans le totalisa teur d'articles sous la commande de la touche < Ac colade 51, à la fin d'une transaction à articles multiples, comme on l'expliquera dans la suite.
Chaque rangée de montants est d'un type connu et comporte neuf touches de montants, montées élas- tiquement sur un bâti désigné d'une manière géné rale par 53 (fig. 1). La tige de chaque touche de montant porte un goujon 54 faisant saillie latérale ment et pénétrant dans une fente associée 55 d'une pièce fixe 56 du bâti 53. Comme tous les bâtis 53 de chaque rangée sont identiques, on n'en décrira qu'un seul.
Chaque goujon 54 traverse également une ouver ture d'une glissière de verrouillage de touche 57 montée à glissement sur deux axes 58 fixés dans le bâti, chaque goujon coopérant avec une arête-came 59 de la glissière pendant l'abaissement de la tou che de montant correspondante pour déplacer la glissière vers le haut.
Lorsque la touche est complè tement abaissée, le goujon 54 dépasse l'arête-came 59 et un ressort (non figuré) sollicite la glissière 57 vers le bas, un épaulement 60 de la glissière venant se placer au-dessus du goujon 54 de manière à ver rouiller ce dernier et par conséquent à verrouiller la touche en position abaissée.
Un goujon en saillie 61 est fixé à la glissière 57 et présente un méplat nor malement hors de contact d'un bras recourbé 62 fixé à un arbre de déclenchement 63, lequel exécute un mouvement dextrorsum au déclenchement d'un cycle de caisse et qui revient à sa position normale d'une manière connue à la fin d'un cycle de caisse.
Ainsi, lorsque la glissière 57 est poussée vers le haut, le goujon 61 vient en position de blocage par rap port au bras recourbé 62 dans une position moyenne de l'abaissement de la touche pour bloquer le bras et empêcher le fonctionnement. Au contraire, après abaissement complet d'une touche et au cours du cycle opératoire, le bras recourbé 62 accroche le goujon 61 pour empêcher le mouvement de la glis sière 57, d'une part, et l'abaissement d'une touche de montant quelconque,
d'autre part. Le rappel de l'arbre de déclenchement 63 dans le sens senestror- sum à la fin d'un cycle de caisse fait en sorte qu'une arête-came de l'organe recourbé 62 déplace la glis sière 57 vers le haut contre l'action de son ressort, écartant ainsi l'épaulement 60 du goujon 54 d'une touche abaissée quelconque, cette dernière étant alors rappelée vers le haut d'une manière connue.
Une glissière de commande de butée à zéro 64 est également montée dans chaque bâti de touches 53 et présente une arête-came 65 sur le trajet de chaque goujon 54, la glissière 64 étant également mon tée à glissement sur les goujons 58. Un goujon 66, disposé sur le trajet du mouvement de basculement senestrorsum d'un cliquet d'arrêt à zéro 67 monté à pivot sur un axe 68 fixé dans le bâti 53, fait saillie latéralement à partir de l'extrémité inférieure de la glissière 64.
Le cliquet d'arrêt à zéro 67 est norma lement maintenu dans la position de la fig. 1 par un goujon 69 du cliquet, lequel goujon entre en contact avec l'extrémité d'un bras. 70 relié par un manchon au bras recourbé 62.
Un ressort de torsion 71 solli cite constamment le cliquet 67 dans le sens senesr trorsum et, lorsque l'arbre de déclenchement 63 est basculé dans le sens dextrorsum, comme on l'a men tionné ci-dessus, le bras 70 oscille également dans le même sens, ce qui permet au ressort 71 de faire tourner dans le sens senestrorsum le cliquet 67 pour l'amener en contact avec le goujon 66. Ce mouve ment est insuffisant pour déplacer le nez du cliquet d'arrêt à zéro 67 hors du trajet d'un verrou du mé canisme différentiel.
Au contraire, à l'abaissement de l'une quelconque des touches de montants, son gou jon 54 déplace vers le haut la glissière 64, soulevant le goujon 66 et l'écartant du trajet du mouvement senestrorsum du cliquet 67 pour permettre à ce der nier de basculer dans le sens senestrorsum de toute la quantité de mouvement permise par le bascule- ment dextrorsum du bras 70, mouvement qui est suffisant pour écarter le cliquet 67 du trajet du ver rou du mécanisme différentiel.
Au rétablissement en position normale de l'arbre 63, le bras 70, par con tact avec le goujon 69, rappelle le cliquet d'arrêt à zéro 67 dans la position représentée.
<I>Mécanisme différentiel</I> La plus grande partie des mécanismes différen tiels de la caisse, dont un existe pour chaque rangée de montants, sont d'un type connu et, par consé quent, on ne donnera qu'une description brève de la construction générale de l'un de ces mécanismes. Un bras différentiel 72 (fig. 2) est monté libre ment sur l'arbre principal 73 de la caisse et com porte un verrou 74 monté à pivot en 75 sur son côté arrière. Ce verrou est destiné à coopérer avec un goujon 54 (fig. 1) d'une touche de montant abaissée.
Le verrou 74 (fig. 2) est sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 76 fixé entre un gou jon 77 du verrou 74 et un goujon d'une plaque de verrouillage 78 qu'on décrira plus loin. Le verrou 74 est maintenu normalement dans la position repré sentée par un goujon 79 qu'il porte, lequel entre en contact avec le bec 80 du cliquet d'arrêt à zéro 67. Dans cette position, un goujon 81, également fixé au verrou 74, entre en contact avec la plus basse des encoches de verrouillage 82 (fig. 1) pratiquées dans la pièce 56.
Lorsque le cliquet 67 (fig. 2) bascule complètement dans le sens senestrorsum, écartant ainsi le bec 80 du goujon 79, le ressort 76 exerce son action pour faire tourner le verrou 74 dans le sens dextrorsum de manière à écarter le goujon 81 de l'encoche la plus basse 82 jusqu'à ce que le gou jon 77 entre en contact avec une arête du bras diffé rentiel 72. Dans cette position, une arête 83 du ver rou 74 est située sous le bec 84 de la plaque de verrouillage 78 comme on peut le voir à la fig. 5.
La plaque de verrouillage 78 est montée pivo tante sur un goujon 85 du même côté du bras dif férentiel 72 que le verrou 74 et comporte une enco che 86 dans laquelle pénètre normalement une tige universelle 87 qui est commune à toutes les plaques de verrouillage et en contact avec elles et qui accom plit un mouvement alternatif suivant un arc concen trique à l'arbre principal 73, au cours de chaque opération de la caisse, et ce d'une manière connue.
A chaque opération, la tige 'universelle 87 reste fixe au cours des premiers 20o de rotation de l'arbre prin cipal 73 et se déplace dans le sens dextrorsum envi ron au cours des 90,1 suivants, de manière à com muniquer sa course d'entrainement ; elle demeure en position extrême de sa course pendant 750, puis est ramenée en position normale au cours des 900 suivants, si bien que la position normale est atteinte au bout de 275 de rotation de l'arbre principal 73.
L'encoche- 86 est normalement placée de manière à être concentrique à la tige universelle 87 qu'elle entoure partiellement et la paroi de délimitation infé rieure 88 de l'encoche est recourbée de manière à constituer une arête-came, comme on l'indiquera plus loin.
Au cours des entrées additives, après rotation du verrou 74 dans le sens dextrorsum de manière à mettre en place son arête 83 sous le bec 84 de la plaque de verrouillage 78, la tige universelle 87 com mence son mouvement dextrorsum autour de l'arbre principal 73 pour entraîner le bras différentiel 72 jusqu'à son contact excentrique à l'intérieur de l'en coche 86 ; le bec 84 de la plaque de verrouillage 78 est étroitement associé à l'arête 83 du verrou 74.
Ce mouvement se poursuit jusqu'à l'instant où le bec 89 du verrou 74 entre en contact avec un goujon 54 (fig. 1) d'une touche de montant abaissée. Lorsque ceci se produit, par suite du mouvement continu du bras différentiel 72 (fig. 2), le verrou 74 bascule dans le sens senestrorsum, écartant l'arête 83 du bec 84 de la plaque de verrouillage 78 et lui présentant un creux 90 (fig. 5), de façon que le goujon 81 s'introduise de nouveau dans l'une des fentes de ver rouillage 82 (fig. 1).
Dès que le creux 90 (fig. 2) est présenté au bec 84, sous la poussée combinée de la tige universelle 87 et du ressort 76, la plaque de verrouillage 78 est entraînée dans le sens senes- trorsum et le bec pénètre dans le creux pour ver rouiller le verrou 74 dans sa position dextrorsum selon fig. 6, ou dans sa position senestrorsum selon fig. 2.
De même, à la rotation, de la plaque de ver rouillage 78, l'encoche 86 vient sensiblement en posi tion concentrique avec l'arc parcouru. par la tige uni verselle 87 de manière que cette dernière soit déga gée pour terminer sa course d'entraînement.
Au cours du mouvement de rappel de la tige universelle 87, celle-ci rencontre la paroi inférieure 88 de l'encoche 86 de la plaque de verrouillage 78 et fait basculer .cette dernière dans le sens dextror- sum,
écartant ainsi le bec 84 du creux 90 pour per mettre la rotation du verrou 74 dans le sens dextror- sum sous l'action du ressort 76 dès que le bras dif férentiel 72 a été rappelé dans le sens senestrorsum d'une manière suffisante pour dégager le goujon 81 de son encoche de verrouillage 82 (fig. 1). La tige universelle 87 (fig. 2) termine alors son mouvement de rappel à sa position normale, entraînant avec elle le bras différentiel 72.
Lorsque l'arbre de déclenche ment 63 (fig. 1) de la caisse oscille dans le sens senestrorsum au-delà de sa position normale, la glis sière 57 est sollicitée vers le haut par la pièce re courbée 62 pour permettre le rappel de la touche de montant abaissée, écartant ainsi le goujon 54 du trajet de la glissière 64, laquelle est rappelée vers le bas dans sa position normale sous l'action de son ressort.
En même, temps, le bras 70 de l'arbre de déclenchement 63 entre en contact avec le goujon 69 et rappelle le cliquet d'arrêt à zéro 67 dans le sens dextrorsum, jusqu'à sa position normale. Le rappel dextrorsum du cliquet 67 provoque le contact de son bec 80 avec le goujon 79 (fig. 2) pour entraî ner dans le sens senestrorsum le verrou 74 jusqu'à sa position normale représentée à la fig. 2.
Le bras différentiel 72 est muni d'un secteur denté 91 qui engrène de manière connue (non repré sentée) avec un train d'engrenages qui règle la posi tion des roues de caractères pour imprimer les données sur un ticket et sur une bande de contrôle habituelle. Une paire de biellettes 93, 94 représen tées en trait mixte et couplées à un bras 95 s'éten dant vers l'arrière et connecté à un secteur d'entraî nement du totalisateur, pivotent en 92 à l'extrémité arrière de chacun des bras différentiels 72.
Les biel- lettes 93, 94 sont montées de manière à communi quer un mouvement autour de son axe, d'une ma nière connue, au secteur d'entraînement. Ce dernier entre en contact avec le totalisateur habituel dans les opérations d'addition au cours du mouvement de rap pel de la tige universelle 87.
Les tambours indicateurs habituels avant et ar rière (non figurés) sont mis en place par chaque bras différentiel 72 par l'intermédiaire d'une biel- lette 96 représentée en trait mixte et articulée en 97 à un levier 98 qui pivote en 99 sur chaque bras différentiel 72. Les mécanismes de rappel et de réglage d'indicateurs sont bien connus et ne sont pas décrits ici.
Un autre secteur denté 100 est ménagé sur le bras. différentiel 72 et il peut être accouplé sélecti vement à une roue totalisatrice d'articles 101 montée librement sur l'arbre principal 73. On décrira main tenant le mécanisme de commande de l'accouplement des bras différentiels aux roues totalisatrices d'ar ticles.
<I>Commande de l'embrayage du mécanisme différentiel</I> <I>avec le totalisateur d'articles</I> Une roue totalisatrice d'articles 101 est associée à chaque bras différentiel 72 et est montée librement sur l'arbre principal 73. Les roues totalisatrices 101 sont normalement embrayées avec les secteurs dentés 100 des bras différentiels 72 et en sont débrayées sélectivement sous la commande de la touche Ac colade 51 (fig. 3) au cours de l'introduction des articles séparés qui composent une transaction à arti cles multiples et au cours d'un total prélevé sur le totalisateur d'articles sous la commande de la touche Total 52.
Plusieurs plaques. basculables 103 associées cha cune avec chacun des mécanismes différentiels de montant et supportant chacune un grand pignon de couplage 104 pouvant tourner librement autour d'un goujon 105 et normalement en contact avec le sec teur denté 100 et les dents de la roue totalisatrice d'articles 101 pour accoupler cette dernière avec le bras différentiel 72, sont montées librement sur une tige 102 (fi-. 2) s'étendant entre les bâtis latéraux de la caisse.
Un cliquet d'alignement 106 sollicité par un ressort de torsion 107 en contact avec le pignon d'accouplement 104 maintient ce dernier en alignement correct, tandis qu'il est dégagé de la roue totalisatrice d'articles 101 et du bras différentiel 72 ; le cliquet 106 est monté rotativement sur l'extrémité inférieure de la plaque 103.
Un goujon 108 fixé à l'extrémité supérieure de chaque plaque 103 est engagé dans une fente en forme d'arc 109 d'un cli- quet de report des dizaines et d'alignement combiné 110, cliquet situé dans le même plan que la roue tbtalisatrice d'articles 10l et ayant une dent 111 nor malement dégagée des dents de la roue.
Le cliquet 110 est muni d'une fente supplémentaire en arc 112 dans laquelle se déplace une tige 113 de manière à fournir un point de pivotement et à permettre le mouvement du cliquet pour qu'il effectue le report des dizaines dans les roues d'articles, comme on l'expliquera dans la suite. Un ressort 114 fixé entre un goujon 115 du cliquet 110 et un goujon 116 de la plaque 103 sollicite cette dernière dans le sens senestrorsum de manière à provoquer le contact de la dent 111 avec la roue 101 et à maintenir le pignon d'accouplement 104 en position débrayée quand cela est permis.
La plaque 103 est normalement maintenue de façon que le pignon 104 soit en position accouplée, comme le montre la fig. 2, par une came 117 gou pillée sur un arbre 118 et normalement en contact avec un galet 119 porté par la plaque 103. L'arbre 118 oscille alternativement tout d'abord dans le sens dextrorsum, puis dans le sens contraire, au cours des opérations de la caisse déclenchées sous la com mande de la touche Accolade 51 et de la touche Total 52. Ce mouvement dégage le bossage de la came 117 du galet 119.
De son côté, la plaque 103 bascule dans le sens senestrorsum de manière que le bossage de la came 117 s'engage sous un galet supplémentaire 120 de la plaque 103. Le mou vement senestrorsum de la plaque 103 dégage le pignon 104 des dents du secteur denté 100 et de la roue totalisatrice d'articles 101 et établit le contact de la dent 111 du cliquet 110 avec les dents de cette dernière. Le mouvement de rappel senestrorsum de l'arbre 118 rétablit les pièces dans leur position nor male.
On décrira maintenant le mécanisme de déplace ment alternatif de l'arbre 118 sous la commande des touches 51 et 52 (fig. 3). Chaque touche de com mande 50, 51 et 52 est montée à glissement dans un bâti latéral de droite de la caisse au moyen de fentes allongées 121 des tiges desdites touches dans lesquelles pénètrent des goujons 122 fixés dans le bâti latéral. Chaque touche de commande est pous sée élastiquement vers le haut par des ressorts, non figurés vers une position supérieure normale, déter minée par les limites des extrémités inférieures des fentes 121 dans lesquelles s'engagent les goujons 122.
Les touches 50, 51 et 52 sont respectivement munies de goujons 123, 124, 125 qui, lorsque les touches sont abaissées, coopèrent avec une plaque de commande 126 à trois positions qui pivote sur un axe 127 du bâti latéral de droite. On a représenté la plaque 126 dans la position occupée pour effec tuer des entrées d'articles uniques, c'est-à-dire dans la position dans laquelle elle est toujours placée à l'abaissement de la touche Article unique 50 par coopération du goujon 123, soit avec une arête- came 128, soit avec une arête-came 129, suivant la dernière de ses deux autres positions dans laquelle elle se trouvait.
Si, au cours d'une opération immé diatement antérieure, on a abaissé la touche 50 d'ar ticle unique, le goujon 123 se meut alors librement dans une encoche 130 de la plaque 126 sans lui communiquer le mouvement. Le goujon 124 de la touche Accolade 51 coopère avec une arête-came unique 131 de la plaque 126 et, à l'abaissement de la touche 51, la plaque 126, si elle n'est pas déjà dans la position d'accolade, est déplacée dans le sens dextrorsum jusqu'à pénétration du goujon 124 dans l'encoche 132.
Le goujon 125 de la touche de total 52 coopère également avec une arête-came unique 133 de la plaque 126 et, à l'abaissement de la tou che 52, la plaque 126, si elle ne se trouve pas déjà dans la position de total, est poussée dans le sens dextrorsum jusqu'à ce que le goujon 125 pénètre dans une encoche 134.
Une biellette 136, qui comporte à son extrémité inférieure un goujon 137 traversant successivement une fente allongée 138 d'un levier de man#uvre 139, l'ouverture de commande 140 d'un levier de total 141 et une ouverture de commande 142 d'un levier de spécification 143, pivote sur un axe 135 de la plaque 126.
Les leviers 139, 141 et 143 sont montés rotativement sur un axe 144 disposé dans le bâti latéral de droite et les leviers 141 et 143 possèdent chacun un axe de roulement 145 (on a représenté seulement l'axe du levier 143) coopérant respective ment avec des chemins de came 146, 147, sur un côté d'un disque 148 fixé sur l'arbre principal 73. Le levier de man#uvre 139 possède également une encoche 149 dans laquelle s'engage un goujon 150 d'un bras 151 fixé à l'arbre 118, la came de com mande 117 (voir également la fig. 2) étant également fixée à cet arbre 118.
Dans une opération d'enregistrement d'un article unique, le mécanisme décrit ci-dessus fonctionne de la manière suivante: l'abaissement de la touche Article unique 50 positionne la plaque 126 comme le montre la fig. 3. Dans cette position, le goujon 137 de la biellette 136 est disposé centrale ment dans. la fente 138 du levier de man#uvre 139.
La rotation dextrorsum de l'arbre 73 et du disque 148 fait basculer dans le sens dextrorsum le levier de total 141 et le ramène à sa position normale, puis le levier d'accolade 143 bascule dans le sens senes- trorsum et revient à sa position normale.
Le mou vement vers la droite ainsi communiqué aux extré mités inférieures des leviers 141, 143, ne peut dépla cer vers la droite le goujon 137 et le levier de man#uvre 139, du fait que, lorsque le goujon 137 est disposé centralement dans la fente 138, l'ouver ture de chacun des leviers 141, 143 se trouve en face du côté gauche du goujon 137.
Ainsi, aucun mouvement n'est communiqué à l'arbre 118 et, en conséquence, le pignon d'accouplement 104 (fig. 2) reste en contact avec le bras différentiel 72 et avec la roue totalisatrice d'articles 101, pendant toute l'opération de la caisse,
si bien qu'un montant quel- conque introduit dans cette dernière au cours du mouvement d'entrainement de la tige universelle 87 s'en trouve automatiquement libéré au cours de son mouvement de rappel.
Afin d'enregistrer les divers montants d'une transaction à articles multiples, on abaisse la touche Accolade 51 (fig. 3), ce qui déplace la plaque 126 dans le sens dextrorsum à partir de la position représentée et ce qui abaisse le goujon 137 dans la fente 138 jusqu'à une position dans laquelle il est situé à droite d'une surface d'entraînement 152 de l'ouverture de commande 142 du levier d'accolade 143.
Dans cette position, lorsque le levier 143 bas cule dans le sens senestrorsum sous l'action du che min de came 147, le goujon 137 est déplacé vers la droite, entraînant avec lui le levier de manoeuvre 139. Le mouvement antérieur du levier de total 141 est incapable de déplacer vers la droite le goujon 137 du fait que son ouverture de commande 140 n'a aucune surface d'entraînement en face du goujon 137, tandis que ce dernier se trouve dans sa position inférieur.
Ainsi le levier de manoeuvre 139 fait bas culer le bras<B>151</B> et l'arbre<B>118</B> dans le sens dex- trorsum et dans le sens senestrorsum aux instants appropriés pour dégager le pignon d'accouplement 104 (fig. 2) après entraînement de la tige universelle 87 et pour l'embrayer à nouveau après achèvement du mouvement de rappel de la tige universelle 87.
Par conséquent, Ie pignon d'accouplement 104 est dégagé au cours de l'impact de rappel de la tige uni verselle 87, si bien que les montants introduits dans la roue totalisatrice d'articles 101 au cours du mou vement dextrorsum du bras différentiel 72, restent établis dans la roue 101 au cours du mouvement de rappel senestrorsum du bras différentiel.
La touche de total 52 (fig. 3) sert à comman der les opérations de total du montant existant dans les roues totalisatrices d'articles après introduction d'une série d'entrées séparées effectuées sous la com mande de la touche Accolade 51. L'abaissement de la touche Total 52 fait en sorte que son axe 125 entre en contact avec l'arête-came 133 et bas cule la plaque 126 dans le sens senestrorsum, soule vant ainsi la biellette 136 et mettant en place le gou jon 137 dans la partie supérieure de la fente 138.
Dans cette position, une arête d'entraînement 153 du levier de total 141 coopère avec le goujon<B>137.</B> Au basculement senestrorsum du levier 141, le gou jon 137 est entraîné vers la droite en même temps que le levier de man#uvre 139, au commencement d'une opération de caisse, ce qui verrouille l'arbre 118 dans le sens dextrorsum pour dégager le pignon d'accouplement 104 (fig. 2), lequel est de nouveau embrayé avant le mouvement de rappel de la tige universelle 87.
Ainsi, au cours du mouvement d'en traînement de la tige universelle 87, la roue totali satrice d'articles 101 est débrayée du bras différen tiel 72, mais elle est à nouveau embrayée au cours de son mouvement de rappel.
Un mécanisme connu en soi sert à empêcher le contact du totalisateur habituel avec ses segments entraîneurs au cours de la prise d'un total à partir du totalisateur d'articles.
<I>Mécanisme de report des dizaines</I> Entre les dents < 9 et 0 de chacun des cinq groupes de dix dents de chaque roue totalisatrice d'articles 101 (fig. 2), se trouve un goujon de report 154. Un cliquet de déclenchement 155 de chaque ordre de valeur des roues totalisatrices 101 coopère avec les goujons 154. Tous les cliquets 155 pivotent sur la tige 113. A chacun d'eux est fixée, par l'inter médiaire d'un manchon 156, une plaque de déclen chement 157 comportant un bec 158.
Chaque cliquet 155 commande le fonctionnement de la dent 111 du cliquet correspondant à la roue 101 de l'ordre de valeur immédiatement supérieur du totalisateur d'ar ticles.
Un certain. nombre de plaques de verrouillage 160, dont chacune est associée à chacune des pla ques de déclenchement 157, sont montées librement. sur un arbre 159. Chaque plaque de verrouillage comporte un épaulement 161 normalement en con tact avec le bec 158 de la. plaque de déclenchement 157, ce contact étant maintenu par un ressort 162 tendu entre les plaques. Les plaques de verrouillage 160 comportent également un bec 163 faisant saillie vers le haut.
A chaque plaque de verrouillage 160 est fixée, par l'intermédiaire d'un manchon, une plaque de rappel 164 comportant un bras de levier 165 faisant saillie vers l'avant (lequel est situé sous le goujon 115 de son cliquet correspondant 110 et coopère avec ledit goujon) et un bras pendant 166. Une pla que de libération 167, ayant un bras pendant 168 et un doigt 169 faisant saillie vers le haut, est située à côté de chaque plaque de rappel 164 et montée librement sur l'arbre 159.
Les faces arrière des doigts 169 sont déplacées angulairement de manière pro gressive, comme l'indiquent d'une manière générale les lignes en pointillés 170, si bien que, au cours des opérations de report, les transferts sont effectués suc cessivement de l'ordre de valeurs le plus bas à l'or dre le plus haut. Les doigts 169 sont normalement situés sous des goujons 171 des extrémités supérieu res de leurs cliquets correspondants 110 de manière à constituer normalement des butées dans leur course vers le bas.
Une plaque d'entraînement 172, com portant un goujon limiteur et entraîneur 173 contre lequel vient normalement buter le bras pendant 168 de la plaque de libération 167 sous l'action d'un res sort 174 fixé entre des goujons des plaques 167 et 172, est fixée à l'arbre 159. Une telle plaque 172 est associée à chaque mécanisme de report.
Un bras pendant 175 (fig. 8), auquel est fixée à pivot une extrémité d'un curseur 176, dont l'autre extrémité comporte une fente 177 dans laquelle s'en gage un collier de l'arbre principal 73 de la caisse, est fixé à l'arbre 159 environ en son milieu. Le cur seur 176 porte deux galets séparés 178 et 179 qui coopèrent respectivement avec des cames 180,<B>181</B> fixées à l'arbre principal 73.
Le temps d'action du curseur 176 est tel que, au déclenchement d'une opération de caisse au cours de laquelle l'arbre 73 tourne de 3600, le curseur reste dans la position figurée jusqu'à environ 125o. A ce moment, le bos sage de la came 180 et la dépression correspondante de la came 181 obligent le curseur 176 à commen cer à se déplacer vers la droite. Environ pendant les 1150 suivants, c'est-à-dire jusqu'à 2400, le curseur 176 continue à se déplacer vers la droite et il reste dans sa position extrême de droite jusqu'à environ 270 ;
à ce moment, intervient un creux dans la péri phérie de la came 180 et un bossage correspondant de la came 181, si bien que le curseur 176, le bras 175 et l'arbre 159 commencent à être rappelés vers la gauche et à tourner dans le sens dextrorsum res pectivement.
Le rouleau 179 rencontre alors un bord d'attaque de la came 181, ce qui, avec la présenta tion d'une dépression correspondante de la came 180 au galet 178, déplace le curseur 176 qui passe par sa position normale jusqu'à une position extrême de gauche, laquelle est atteinte environ à 3250 de la rotation de l'arbre principal 73. De 325 à 3550 envi ron, le curseur 176 est rappelé de sa position ex trême de gauche à sa position normale dans laquelle il reste jusqu'à l'opération suivante de la caisse.
Ainsi, le curseur 176, au cours de chaque opération de caisse, par l'intermédiaire du bras 175, fait bas culer l'arbre 159 tout d'abord dans le sens senestror- sum, puis dextrorsum, au-delà de sa position initiale, puis le ramène dans sa position initiale dans le sens senestrorsum. On décrira maintenant la caisse à propos d'une opération dans laquelle s'effectue un report.
Au début d'une opération d'introduction d'article, les plaques 103 et les goujons 108 occupent la posi tion de la fig. 2, c'est-à-dire que les pignons d'ac couplement 104 sont en contact avec les secteurs dentés 100 des bras différentiels 72 et des roues tota lisatrices 101, les dents des cliquets 110 étant main tenues hors du contact de ces dernières.
Lorsqu'un goujon 154 entre en contact avec le cliquet de déclenchement 155 et le fait basculer dans le sens senestrorsum au cours de l'enregistrement d'un montant dans la roue totalisatrice d'articles 101, au cours d'une opération de report à partir d'un ordre de valeurs inférieur, la plaque de déclenche ment 157 se déplaçant de concert avec le cliquet de déclenchement 155 dégage son,
bec 158 de l'épau lement 161 et la plaque de verrouillage 160 se dé place dans le sens senestrorsum sous l'action du res sort 162 de manière à amener son bec 163 sous la plaque de déclenchement 157, comme le montrent les fig. 9 et 10.
Le mouvement senestrorsum de la plaque de verrouillage 160 est communiqué à la plaque de rappel 164 et cette dernière bascule de manière à abaisser son bras 165 à partir de la posi tion dans laquelle il se trouve sous le goujon 115 et à provoquer le contact de son bras 166 avec le goujon 173 de la plaque d'entraînement 172 (comme le montre la fig. 9).
Le cliquet 110 est maintenant libre d'effectuer un léger mouvement de descente à partir de la position de la fig. 9 jusqu'à celle de la fig. 10 dans laquelle le goujon découpé 171 repose sur la surface de butée du doigt 169 de la plaque de libération 167. La plaque 103 bascule alors dans le sens senestrorsum, comme expliqué précédemment, de manière à provoquer le contact de la dent 111 avec les dents de la roue totalisatrice d'articles 101.
Au mouvement initial dans le sens senestrorsum du bras 175 (fig. 8) et des plaques d'entraînement 172, ces dernières agissent sur les plaques de libération 167 de façon qu'elles déplacent en série leurs doigts de butée 169 à partir de la position dans laquelle ils se trouvent sous les goujons découpés 171. Lors qu'une opération de report a été déclenchée par l'action d'un cliquet de report 155, d'où résulte la libération des cliquets 110, quand le doigt 169 est écarté de sa position sous le goujon 171, le ressort 114 tire le cliquet 110 vers le bas.
Ce dernier intro duit alors une unité dans la roue 101 de l'ordre im médiatement supérieur, les plaques de libération 167 mises en action étant alors bloquées, car leur mou vement de rappel dextrorsum se trouve être empê ché à cet instant par les parties plates des goujons 171 qui entrent en contact avec leurs surfaces posté rieures. Les plaques 103 sont maintenant basculées dans le sens dextrorsum, comme indiqué ci-dessus, de ma nière à dégager les dents 111 des cliquets 110 des roues totalisatrices d'articles 101.
Après dégagement des dents 111, le curseur 176 (fig. 8) fait basculer le bras 175 (fig. 8), l'arbre 159 et les plaques d'entrai- nement 172 (fig. 2) qui lui sont fixées, dans le sens dextrorsum au-delà de la position normale.
Au cours de ce mouvement des plaques d'entraînement 172, les goujons 173 qu'elles portent font basculer dans le sens dextrorsum les plaques de rappel 164, leurs bras 165 entrant en contact avec les goujons 115 des cliquets 110 dans leur position entraînée et les soulevant au-delà de leur position normale de façon que les goujons 171 livrent les plaques de libération 167 à l'action des ressorts 174.
Les plaques 167 bas culent dans le sens dextrorsum sous l'action des res sorts 174 jusqu'à ce qu'elles entrent de nouveau en contact avec les goujons 173. Au cours du mouve ment dextrorsum des plaques de rappel 164, les pla ques de verrouillage 160 sont de même rétablies. Ce mouvement de rappel dégage les becs 163 des pla ques de déclenchement 157 et ces dernières se dé placent légèrement au-delà de la position dans laquelle leurs épaulements 161 entrent de nouveau en contact avec les. becs 158 des plaques de déclen chement 157.
Finalement, le curseur 176 (fig. 8) ramène les plaques d'entraînement 172 dans le sens senestror- sum jusqu'à leur position normale, permettant ainsi au bras 165 de retourner légèrement dans le sens senestrorsum,
jusqu'à ce que les épaulements 161 entrent de nouveau en contact avec les becs 158 des plaques de déclenchement 157 pour maintenir les cliquets 110 dans leur position normale et faire tour ner les organes de libération 167 en vue de remet tre en place leurs doigts 169 au-dessous des goujons 171. <I>Mécanisme de débrayage</I> <I>des cliquets d'arrêt à zéro</I> <I>(Opération de total d'accolade)</I> On décrira maintenant le mécanisme de débrayage des cliquets d'arrêt à zéro de chaque rangée de mon tants au déclenchement d'une opération de total d'articles.
La touche Total 52 (fig. 7) est munie d'un prolongement vers le bas 182, lequel entre en con tact avec un galet 183 monté sur un bras 184 fixé à un arbre 185 qui s'étend entre les bâtis latéraux de la caisse. Un bras supplémentaire 186, fixé à l'arbre 185, est articulé à une biellette 187 suppor tée à glissement à son extrémité de droite par une traverse 188 et tirée vers la gauche par un fort res sort 189.
Le prolongement 182, en bloquant le galet 183, empêche la rotation dans le sens dextrorsum de l'arbre 185 sous l'action du ressort 189 et maintient ainsi un galet 190 monté sur la biellette 187 hors de coopération avec une came<B>191</B> fixée sur l'arbre principal 73 de la machine.
Plusieurs leviers 192, à raison d'un pour chaque rangée de montants, sont également fixés sur l'arbre 185. Un prolongement de chacun d'eux vers l'avant est sous-jacent à un goujon 193 (fig. 1) fixé à l'ex trémité inférieure de chaque glissière d'arrêt à zéro 64.
A l'abaissement de la touche Total 52, l'épau lement 182 s'écarte du galet 183, livrant la liaison mécanique mentionnée ci-dessus à l'action du ressort 189, de façon telle que la biellette 187 se déplace vers la gauche jusqu'à ce que le galet 190 vienne en contact avec la came 191, l'arbre 185, le bras 184 et les leviers 192 tournant dans le sens dextrorsum. Le galet 183 se déplace devant le prolongement 182 de manière à verrouiller la touche Total 52 dans sa position abaissée.
Les prolongements vers l'avant des leviers 192 (fig. 1) entrent en contact avec les goujons 193 et les soulèvent, de sorte que les glissiè res 64 sont également soulevées, ce qui écarte les goujons 66 du trajet du mouvement senestrorsum des cliquets d'arrêt à zéro 67. L'abaissement de la touche Total 52 provoque le déclenchement d'un cycle de caisse d'une manière connue et fait bascu ler l'arbre de déclenchement 63 dans le sens dex- trorsum pour libérer les cliquets d'arrêt à zéro de la manière décrite ci-dessus.
La came 191, lorsque l'ar bre principal 73 tourne dans le sens dextrorsum, agit sur le galet 190 pour rappeler la biellette 187 vers la droite, ramenant ainsi l'arbre 185, le bras 184 et les leviers 192 dans le sens senestrorsum jusqu'à ce que le galet 183 libère la touche 52, laquelle re vient en position normale sous l'action d'un ressort (non figuré). Dans cette position normale, son pro longement 182 vient de nouveau devant le galet 183.
<I>Mécanisme de débrayage du verrou</I> différentiel <I>(Opération de total d'articles)</I> On décrira maintenant le mécanisme qui débraye des dispositifs de verrouillage différentiels au cours de leur mouvement d'entraînement dans les opéra tions de total d'articles.
La roue totalisatrice d'articles 101 (fig. 2) de chaque ordre de valeurs est munie de cinq jeux de dix dents, dont chaque jeu est défini par les goujons de report 154, comme indiqué ci-dessus.
A la fin d'une série d'enregistrements individuels d'articles multiples, l'un des cinq goujons 154 est placé dans l'arc décrit par un mouvement complet du bras différentiel 72 à partir de sa position nor male jusqu'à sa position extrême de manoeuvre, con formément au montant existant sur la roue totalisa trice d'articles<B>101.</B>
Lorsqu'une opération de total commence par suite du basculement dans le sens senestrorsum des cliquets d'arrêt à zéro 67, chaque verrou 74 place sa surface 83 sous le bec 84. Comme indiqué pré cédemment, le pignon d'accouplement 104 est dé gagé au début d'une opération de total, si bien que le bras différentiel 72 peut se déplacer librement dans le sens dextrorsum (fig. 2), d'où il résulte que la roue totalisatrice d'articles 101 est maintenue par la dent de report et d'alignement 111.
Un levier de détente 195, sensiblement en forme de Y, pivote sur un goujon 194 à l'avant (fi-. 2) de chaque bras différentiel 72. Une tension dans le sens dextrorsum est appliquée à ce levier grâce à un res sort 196 disposé entre le levier et le bras différen tiel. Un axe de galet 197 du levier 195 est situé au- dessus d'une came 198 (fig. 1) connectée par un manchon au levier 192.
Un goujon à épaulement 199 est fixé à la partie supérieure du levier 195 et est normalement en contact avec le haut de deux encoches 200, 201 (fig. 4) formées dans un levier de commande de verrouillage 202 qui pivote sur un goujon 203 du bras différentiel 72.
Le levier 202 est sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 204 fixé entre le levier et le bras différentiel et main tenu dans la position de la fig. 4 par un galet 205 qui entre en contact avec une arête-came 206 (fig. 1) du levier 192.
Un bras de déverrouillage 208 et un cliquet d'évitement 209, ce dernier étant sollicité dans le sens dextrorsum (en fia. 4) par un ressort 210 dis posé entre le cliquet 209 et un goujon 211 du levier 202 de manière à maintenir normalement le cliquet en contact avec le goujon 211, pivotent sur un axe de traverse 207 du levier de commande de verrouil lage 202. Le bras de déverrouillage 208 repose nor malement sur un collier 212 de l'axe 203.
Dans cette position, son extrémité de droite est située juste au- dessous d'un goujon 213 du verrou 74 lorsque ce dernier a basculé jusqu'à sa position senestrorsum à la libération du cliquet d'arrêt à zéro 67, comme indi qué ci-dessus. Une arête-came 214 de son extrémité de gauche se trouve normalement hors du trajet de la rotation des goujons de report des dizaines 154.
Quand on enfonce la touche Total 52 (fig. 3 et 7), le mouvement dextrorsum communiqué à l'ar bre 185 fait en sorte que la came 198 place une arête inférieure sous le galet 197, écartant ainsi le bloc malgré le mouvement dextrorsum du levier 195 (fig. 2) sous l'action du ressort 196.
Au même mo ment, le levier 192 déplace le galet 205 vers la droite (fig. 1) ou vers la gauche (fig. 4), faisant bas culer le levier de commande de verrouillage 202 dans le sens senestrorsum, comme le montre cette dernière figure, d'où il résulte que son encoche 200 se déplace vers le haut et s'écarte du trajet du gou jon 199 et que son encoche 201 vient sur le trajet dudit goujon et entre en contact avec lui (fig. 5),
de manière à retenir positivement le levier 202 dans sa position senestrorsum pendant environ les<B>110</B> pre miers degrés de rotation de l'arbre principal 73 (fig. 7), après quoi le rappel progressif du levier 202 est rendu possible par le mouvement de la biellette 187 vers la droite, ce qui provoque le retour de l'arbre 185 dans sa position normale.
La rotation senestror- sum du levier 202 (fig. 4) amène l'extrémité de gau che du bras 208 dans la position représentée à la fig. 5, dans laquelle le bec du cliquet d'évitement 209 et l'arête-came 214 sont tous deux amenés sur le trajet des goujons de report 154 de la roue tota- lisatrice d'articles 101.
Comme on le voit, un goujon 154 est situé en une position représentant la valeur zéro ou un cer tain montant, suivant la position de la roue totalisa trice d'articles 101.
Si l'on suppose qu'un montant existe sur la roue totalisatrice d'articles 101, lorsque le bras différen tiel 72 se déplace dans le sens senestrorsum, le cli- quet d'évitement 209 s'efface tout d'abord devant le goujon 154, puis l'arête-came 214 rencontre le gou jon, de telle sorte que le bras 208 est déplacé dans le sens senestrorsum. Au moment de ce mouvement senestrorsum du bras 208, son extrémité de droite, en coopération avec le goujon 213,
fait basculer le verrou 74 dans le sens dextrorsum jusqu'à la posi tion de la fig. 6, permettant ainsi la libération de la plaque de verrouillage 78 de la tige universelle 87 qui continue son mouvement d'entraînement. Le mouvement de la plaque de verrouillage 78 provo que le contact d'une arête 215 (fig. 2) avec le goujon 199 et le fait basculer, ainsi que le levier 195, dans la position de la fig. 6 dans laquelle elle est dégagée de l'encoche 201 du levier 202, d'où il résulte que ce dernier est libéré pour pouvoir, dans la suite,
bas culer dans le sens dcxtrorsum lorsque le bras 192 de l'arbre 185 est rappelé. Par conséquent, à cet instant, le bras différentiel est positionné suivant le montant contenu dans la roue totalisatrice d'articles.
Au cours de l'arrêt antérieur au mouvement de rappel de la tige universelle 87, la roue totalisatrice d'articles 101 est de nouveau embrayée avec le bras différentiel 72 et la dent 111 est écartée de la roue 101, si bien que, au cours du mouvement de rappel de la tige universelle, la roue totalisatrice d'articles 101 est rappelée à sa position, zéro et le montant qui en est extrait est établi sur les indicateurs et sur les roues à caractères, comme indiqué précédemment.
Si aucun montant n'est enregistré sur la roue totalisatrice d'articles 101, un goujon 154 se trouve dans une position représentant la valeur zéro en face de l'arête-came 214 du bras de débrayage 208, le bras différentiel 72 étant en position normale, comme l'indique la fig. 4.
Ainsi, lorsque le levier 202 tourne dans le sens senestrorsum sous l'action du levier 192, par l'intermédiaire de l'axe de galet 205, l'arête-came 214 du levier 208 est de nouveau forcée contre le goujon 154 et le cliquet d'évitement 209 se déplace au-dessus du goujon de façon que celui-ci soit en quelque sorte emprisonné et que le mouvement du bras différentiel 72 s'en trouve em pêché.
L'arête-came 214 glisse le long de l'axe 154 pour faire tourner le bras de débrayage 208 dans le sens senestrorsum, de manière à déclencher le verrou 74, comme indiqué précédemment.