Machine comptable La présente invention se rapporte à une machine comptable. La forme d'exécution qui sera décrite à titre d'exemple est une machine destinée à porter en compte et à conserver trace de divers types d'opérations de position dans les banques ainsi que d'autres types d'opé rations rencontrées dans le système bancaire.
Il est de pratique courante, dans les entre prises bancaires, de tenir à jour quotidienne ment chaque compte individuel, cette tenue à jour comprenant la reprise du solde précédent, la soustraction des débits représentés par les chèques tirés sur le compte, l'addition des cré dits (par exemple les dépôts) et la confection du total constituant le nouveau solde.
Au moment de la passation des écritures, les comptes sont imprimés sur un document combiné formant à la fois relevé de compte et carte comptable, les deux parties pouvant être séparées l'une de l'autre par le centre, le relevé étant envoyé par poste ou remis au client tan dis que la carte de compte est conservée par la banque dans ses dossiers. Sur ce document combiné relevé - carte de compte sont imprimés le montant de chaque chèque à mesure qu'il est déduit, le montant des dépôts à mesure qu'ils sont effectués, la date, et le solde demeu rant au compte du client.
L'analyse courante de nombreux comptes en banque dans les services comptables des banques semble montrer que ces comptes sont gérés de manière satisfaisante ; autrement dit, la balance quotidienne moyenne doit pouvoir refléter un bon solde créditeur permettant de calculer correctement les frais de gestion et donnant des renseignements valables du point de vue crédit.
Cependant, il se peut que sciemment, ou inconsciemment, les déposants se servent de leur compte en banque d'une manière peu com patible avec une saine gestion bancaire. Tel serait, par exemple, le cas du client qui tire des chèques mais qui ne donne la couverture suffisante que le jour même où ils sont pré sentés au paiement.
Les documents comptables de la banque montreraient que les balances convenables ont été maintenues en ce qui concerne ces comptes. A première vue, le compte en question pré senterait toutes les caractéristiques d'un compte intéressant du point de vue bancaire.
Or, toute la question est précisément de savoir si un tel compte est bien intéressant du point de vue bancaire et si la carte comp table est bien le reflet de la vérité. En effet, au moment même où le chèque est présenté au paiement, le solde réel du compte est peut- être insuffisant pour le payer, de sorte qu'en fait, jusqu'à ce que le dépôt de couverture nécessaire soit effectué, le chèque se trouve tiré à découvert et, dans ces conditions, la banque doit faire payer au client une rede vance spéciale pour le service rendu.
L'exacte vérité au sujet de l'état d'un tel compte n'est vraiment mise en lumière que lorsque l'état de découvert apparaît avant qu'un dépôt quelconque n'ait été porté en compte.
La machine comptable faisant l'objet de l'invention comprend un totalisateur addition- soustraction, dès touches de commande pour déclencher la machine et déterminer les fonc tions de la machine, un dispositif de blocage commandé par le totalisateur addition-sous- traction de manière à bloquer la machine lors que ledit totalisateur passe à l'état de décou vert, et un dispositif neutralisant actionné par l'enfoncement d'une touche déterminée de commande en combinaison avec l'une des autres touches de commande.
Elle est carac térisée par le fait que le dispositif de blocage est préparé en vue d'être actionné lorsque le totalisateur addition -soustraction arrive au découvert, mais est empêché d'être ainsi ac tionné par un dispositif de verrouillage qui n'est rendu inopérant que lors de l'enfonce ment de certaines desdites touches de com mande. Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine comptable faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique du cla vier de la machine.
La fig. 2 est une vue schématique d'un indicateur, montrant la date, le nombre de chèques, les montants, et les types d'opération.
La fig. 3 est une vue partielle, de face, représentant une partie du mécanisme de dé couvert ou solde négatif et son influence sur le mécanisme de déclenchement de la ma chine.
La fig. 4 est une élévation latérale d'une partie de la rangée des touches de transactions, montrant un mécanisme d'interrupteur associé à cette rangée particulière et destiné à être fermé lors de l'enfoncement de l'une quelcon- que des touches de cette rangée, à l'exception de la touche Découvert .
La fig. 5 est une vue de détail du méca nisme actionné soit par la touche Chèque , soit par la touche Dépôt en combinaison avec l'enfoncement de la touche Découvert , après blocage automatique de découvert, en vue de libérer la machine pour son fonctionne ment. La fig. 6 est un détail du mécanisme de découvert du totalisateur addition- soustraction porté par le groupe supérieur de totalisateurs. La fig. 7 représente une partie de la com mande de la touche Découvert sur le mé canisme de blocage de déclenchement de la machine.
La fig. 8 représente une partie du dispositif de commande de découvert destiné à empêcher le déclenchement de la machine par les tou ches de totalisation associées au totalisateur addition- soustraction, lorsque le totalisateur addition- soustraction est à l'état négatif ; elle représente aussi une partie d'un déclencheur à solénoïde du mécanisme de déclenchement de la machine. La fig. 9 représente le reste du mécanisme de commande de découvert de la fig. 8. La fig. 10 est un détail d'un dispositif ra menant en position d'origine le mécanisme de découvert représenté en fig. 8 et 9.
La fig. 11 est un détail du verrou de dé couvert qui détermine le mécanisme de déclen chement de la machine.
La fig. 12 est un fac-similé d'une feuille combinée comprenant le relevé de compte et le compte proprement dit, imprimés par la ma chine représentée et décrite, feuille dans la quelle l'impression des découverts n'a pas été effectuée.
La fig. 13 est un fac-similé analogue, mais montrant les découverts imprimés.
La fig. 14 est une vue détaillée d'un levier de rappel de touches montrant comment ce levier agit sur le mécanisme de blocage pour rendre ce dernier inopérant lorsque la touche enfoncée se trouve libérée.
La machine représentée est pourvue d'un mécanisme d'impression en colonnes situés à l'avant de la machine et destiné à inscrire si multanément des données identiques dans plu sieurs colonnes de feuilles insérables formant à la fois relevé de compte et carte de compte, pendant un même et seul cycle de fonctionne ment du mécanisme imprimeur.
La partie principale de la machine repré sentée est bien connue et ne fera donc l'objet ici que d'une description sommaire.
La machine représentée comporte plusieurs rangées de touches de montants destinées à introduire des nombres dans les divers totali sateurs dont la machine est pourvue et à don ner à des roues à caractères des positions correspondantes, afin que ces roues puissent imprimer les sommes sur un matériau à ins criptions.
La machine comporte aussi une rangée de touches de transactions, destinées à introduire des nombres positifs ou négatifs dans les tota lisateurs, et une rangée de touches de symboles, destinées à provoquer l'impression de symboles correspondants aux divers types d'opérations effectuées. La machine comporte aussi une rangée de touches de total, qui agissent sur certains éléments de la machine au cours des opérations de sous-total et de remise à zéro: Certaines des touches de la rangée des to taux et les touches de la rangée des trans actions, quand on les enfonce, déclenchent la machine par des moyens électriques compre nant de petits interrupteurs (micro-contacts) d'une manière connue.
La machine représentée est pourvue de deux groupes de totalisateurs, à savoir un groupe supérieur et un groupe arrière. Le groupe supérieur supporte le totalisateur de solde ou de balance, que l'on appelle souvent cross-footer et qui est employé pour cal culer des totaux positifs et négatifs en vue d'aboutir à un solde.
Le groupe arrière de totalisateurs porte, par exemple, quatre totalisateurs, dont deux sont des totalisateurs addition -soustraction, ou cross-footers , l'un servant à conserver le total des opérations de débit ou de tchèques et l'autre servant à conserver le total des opéra tions de crédit ou de dépôt.
<I>Clavier</I> Dans le clavier de la machine (fig. 1), les deux rangées de touches de gauche 150 sont utilisées pour poser les jours du mois à impri mer sur la feuille combinée relevé-compte. Les quatre rangées suivantes 151 sont utilisées pour poser le nombre de chèques.
Les dix rangées suivantes 152 sont utili sées pour poser les nombres représentant les sommes ou montants, pour relever les soldes, pour porter les chèques ou les dépôts ou tous autres renseignements relatifs aux opérations bancaires.
Les touches 153 de la rangée suivante, ou rangée des symboles, ne servent que de touches d'impression; elles servent à poser les sym boles nécessaires sur la feuille combinée.
Dans la rangée des touches de transactions la touche 154 Reprise découvert est utili .- sée quand le solde du compte à relever est à découvert, c'est-à-dire débiteur.
La touche 157 Dépôt est employée pour enregistrer les dépôts, qui viennent s'ad ditionner positivement au côté positif du tota lisateur de solde.
La touche 158 Découvert est utilisée pour débloquer le dispositif de blocage de découvert de façon que la machine puissé être déclenchée lorsqu'il y a un découvert dans le totalisateur de solde, lorsque ladite touche 158 est enfoncée en conjonction avec la- touche 157 Dépôt ou la touche 159 Chèque de la rangée des transactions. Cette touche 158 est aussi enfoncée en conjonction avec une touche 165 Indication solde lorsqu'il y a un dé couvert dans la machinr,, afin d'indiquer le montant du découvert (balance débitrice).
La touche Chèque 159 est utilisée pour entrer en compte tous les chèques ou débits. Les sommes introduites par l'intermédiaire de cette touche sont automatiquement soustraites du totalisateur de solde. La touche 162 Reprise de solde est utilisée pour reprendre l'ancien solde sur la feuille combinée avant les écritures et cette touche, lorsqu'elle est ainsi enfoncée, sélec tionne le côté positif du totalisateur de solde.
Les touches 163 à 168 de la rangée des touches de total sont utilisées dans les opéra tions de total ou de sous-total.
La touche 163 Nouveau Solde est uti lisée pour faire apparaître la nouvelle balance après que toutes les opérations ont été portées en compte. Cependant, si cette nouvelle ba lance est débitrice (découvert), la machine ne se déclenche pas lors de l'enfoncement de la touche Nouveau Solde , tant que la touche 158 Découvert n'a pas été enfoncée d'abord.
La touche Sous-total Solde 164 est uti lisée pour imprimer le solde sans le faire dis paraître du totalisateur.
La touche 165 Indication Solde est uti lisée pour mettre l'indicateur de fig. 2 en état d'indiquer la balance se trouvant dans le tota lisateur de solde après que les diverses écri tures ont été passées.
La touche 166 Sous-total Rangée 1 est utilisée avec la touche 154 Reprise décou vert , la touche 157 Dépôt , la touche 159 <B> </B>Chèque<B> </B> et la touche 162 Reprise de Solde pour effectuer le sous-total des som mes accumulées dans les totalisateurs corres pondants du groupe arrière de totalisateurs.
La touche 167 Total Rangée 1 est uti lisée en combinaison avec les touches de la rangée des transactions pour tirer les totaux généraux des totalisateurs respectifs.
La touche 168 Nouveau Solde N. T. est utilisée pour vider le totalisateur de solde sans transfert à aucun autre totalisateur, lorsque ledit totalisateur de solde a été utilisé pour lister soit des chèques, soit des dépôts. <I>Rangée des touches de</I> transactions Le mécanisme différentiel des touches de transactions est de construction bien connue et n'est, par conséquent, pas décrit ici.
Chacune des touches de cette rangée porte un ergot 61 (fig. 4), à l'exception de la touche <B> </B>Découvert<B> </B> 158. Chaque ergot 61 est à même de coopérer avec une encoche asso ciée 62 et d'une barre de déclenchement de machine 63 qui est articulée à son extrémité supérieure à un bras 64, pivotant en 65 sur un bâti des touches 66, et articulée à son ex trémité inférieure à un bras (non représenté).
Lorsque l'une quelconque des touches de transactions, à l'exception de la touche 158 Découvert , est amenée à sa position en foncée et est verrouillée dans cette position d'une manière connue, le bras 64 (fig. 4), au moyen d'un ergot 74 porté par lui et qui est en contact avec un doigt 75 d'un- bras 76 pivotant sur une tringle 77, fait basculer le bras 76 dans le sens dextrorsum (fig. 4). Le bras 76 est aussi solidaire d'un bras 78 por tant un ergot 79 relié à une biellette 80 arti culée en 81 à un bras 82 qui pivote lui-même sur un arbre 30 de déclenchement de la ma chine.
Le bras 82 porte une lèvre recourbée 83 (fi-. 4), coopérant avec un poussoir d'inter rupteur 84 qui actionne un micro-contact 85 monté sur un support 86 porté par le bâti de la machine.
Lorsque les touches de transactions sont dans leur position normale, non enfoncée, un jeu, indiqué en 87, est laissé entre la lèvre 83 et l'extrémité du poussoir 84 d'interrupteur.
Lorsqu'on enfonce l'une quelconque des touches de transactions, à l'exception de la touche Découvert <B>158,</B> l'ergot 61 associé à la touche enfoncée déplace la barre 63 vers le bas et le bras 64 se trouve alors basculé dans le sens senestrorsum (fig. 4). L'ergot 74 bascule le bras 76 dans le sens dextrorsum, de telle façon que la biellette 80 se soulève et fasse basculer le bras 82 dans le sens dextror- sum pour que la lèvre 83 actionne le poussoir 84 d'interrupteur.
Lorsque l'interrupteur 85 est fermé, un circuit se trouve établi à travers un solénoïde (non représenté) afin d'actionner le mécanisme de déclenchement de la machine, de sorte que l'arbre de mise en marche de la machine 30 se trouve actionné dans le sens dextrorsum, d'une manière connue. <I>Rangée de touches de total</I> Chacune des touches de total<B>163</B> à 168 (fig. 1 et 8) comporte un ergot 90 présentant un plat, coopérant avec une détente de retenue habituelle (non représentée).
Les ergots 90 des touches 163, 164, 165 et 168 coopèrent avec des encoches angu laires 100 et les ergots 90 des touches 166 et 167 coopèrent avec une encoche recti ligne 101 d'une barre d'actionnement 102, montée coulissante sur des goujons 103 portés par un bâti des touches (non représenté). Un ressort 104 maintient normalement le côté gauche des encoches 100 contre les ergots 90 des touches 163, 164, 165 et 168. Chaque touche de total est maintenue en position nor male par un ressort de compression 105 (l'un d'entre eux est représenté associé à l'une des touches).
La barre d'actionnement 102 porte un ergot 110 sur lequel s'engage un bras four chu 111, pivotant sur la tringle 77. Au bras 111 est relié, par l'intermédiaire d'un moyeu 112, un bras 113 lui-même relié par une biellette 114 à un bras<B>115</B> pivotant sur l'arbre 30 de déclenchement de la machine. Le bras 115 porte une lèvre recourbée<B>116</B> coopérant avec un poussoir d'interrupteur<B>117.</B>
Lorsque l'une quelconque des touches 163, 164, 165 ou 168 est enfoncée, son mouvement descendant oblige son ergot 90 à abaisser la barre de commande 102, ce qui fait basculer le bras 111 ainsi que le bras 113 dans le sens senestrorsum et la biellette 114 fait alors bas culer le bras<B>115</B> dans le sens senestrorsum, obligeant la lèvre<B>116</B> à entrer en contact avec le poussoir 117 et à le déplacer vers le haut afin de fermer les contacts d'un micro- contact 118, le solénoïde précédemment men tionné se trouvant alors excité et provoquant le déclenchement de la machine.
Quand l'une des touches 166 ou 167 est enfoncée, comme les ergots 90 de ces touches coopèrent avec l'encoche rectiligne 101, la barre 102 n'est pas déplacée et, en consé quence, le poussoir du micro-contact<B>117</B> n'est pas actionné. Le mécanisme différentiel des montants est bien connu, et n'est, par conséquent, pas décrit ici. Il suffit d'indiquer que ce mécanisme com mande la mise en position des indicateurs vi sibles 298 (fig. 2).
<I>Verrou de détection d'un découvert</I> La machine représentée comprend un dis positif qui, sous l'influence du totalisateur de solde ou de balance, provoque le blocage de la machine lorsque l'on tente de comptabiliser un chèque ou un dépôt immédiatement après une opération au cours de laquelle le totalisa teur de balance manifeste un solde négatif ou découvert.
Dans les machines connues pour la posi tion des comptes dans les banques, la touche de découvert se trouve immédiatement bloquée lorsqu'un solde à découvert apparaît dans le totalisateur de balance. Par contre, dans la ma chine représentée, lorsqu'un- découvert apparaît dans le totalisateur de balance, la touche Dé couvert 158 ne se trouve pas bloquée contre l'enfoncement, étant donné qu'il est nécessaire d'enfoncer cette touche en conjonction avec la touche Chèque <B><I>159,</I></B> la touche Dépôt s> 157, la touche Sous-total Solde 164, ou la touche Indication Solde 165,
en vue de déclencher un fonctionnement de la machine immédiatement après une opération au cours de laquelle se produit un découvert.
Sur le côté d'une roue 300<I>de</I> l'ordre le plus élevé (fig. 3 et 6), côté positif du totali sateur de balance, est fixé un disque 402 com portant une saillie 403 sur son pourtour. Lors de la soustraction, le totalisateur de balance est déplacé de la position représentée en fig. 3 vers la gauche, position dans laquelle une roue négative 301 se trouve en prise avec un en traîneur différentiel de montants 205.
La roue 301 tourne dans le sens dextrorsum (en fig. 6) en communiquant un mouvement de rotation dans le sens contraire à la roue positive 300 pour faire tourner cette dernière à l'envers, ainsi qu'il est connu, de telle manière que la roue positive de l'ordre supérieur passe de 0 à 9 lorsqu'un découvert se produit. Lorsque la roue positive 300 passe de 0 à 9 au cours d'un découvert, le disque 402 tourne dans le sens senestrorsum et la saillie 403 coopère avec une saillie 437 pratiquée sur un bras 407 pour faire basculer ce dernier dans le sens dextrorsum.
Le bras 407 est fixé par un moyeu 406 à un second bras 405, ces deux bras et le moyeu étant tous trois montés sur une tige 408 (fig. 6) portée à une de ses extrémités par une plaque 329 qui supporte le différentiel de montants de l'ordre le plus élevé et à son autre extrémité par un support 409 fixé éga lement à la plaque 329. Les bras 405 et 407 portent une tringle 410 qui est encadrée par un bras 411 fixé à un arbre 412 qui touril- lonne dans un bâti de gauche et dans une plaque-support 333 du différentiel des trans actions.
On voit donc que les bras 405, 407 bas culent tous les deux dans le sens dextrorsum et la tringle 410, coopérant avec le bras 411, fait basculer ce dernier et tourner l'arbre 412 dans le sens dextrorsum. Un bras 415 (fig. 7), pivotant sur une tringle 390, porte un ergot 417 qui est saisi par l'un des bras d'un levier 418 monté fou sur l'arbre 77. L'autre bras du levier 418 coopère avec un ergot 420 fixé sur une barre 421 montée coulissante sur un ergot 422 à l'une de ses extrémités et pivo tant à son autre extrémité sur un bras 423 qui, à son tour, pivote en 424.
La barre de commande 421 comporte une saillie angulaire 426 qui est normalement maintenue contre un ergot 61 que présente la la touche Découvert<B> </B> 158, par un res sort 427. Un ressort 428, relié au levier 415, maintient normalement l'extrémité supérieure du levier 418 en contact avec l'ergot 420 de la barre de commande 421.
Lorsqu'on enfonce la touche Découvert 158, après qu'un découvert s'est produit, la barre de commande 421 est déplacée vers la gauche (fig. 7) et fait basculer le levier 418 dans le sens senestrorsum, ce qui, à son tour, fait basculer le levier 415 dans le sens dextror- sum. Ce mouvement du levier 415, par l'inter médiaire de son ergot 417, rend inopérant le mécanisme de blocage de découvert, lequel fait basculer l'arbre de rappel de touches 30 d'une manière qui sera décrite plus loin.
Pour aligner les bras 405, 407, un pous soir 433 (fig. 6) est monté coulissant dans un bossage 434 d'un support 409. L'extrémité supérieure du poussoir 433 comporte une tête crantée qui s'engage sur un ergot 435 porté par le bras 405. Un ressort 436, enroulé au tour du poussoir 433 et comprimé entre le bossage 434 et la tête du poussoir, maintient constamment ce dernier en contact avec l'er got 435. Lorsque les bras 405, 407 sont bas culés dans le sens dextrorsum, le poussoir 433 pivote autour de son support dans le sens senestrorsum et dans la position ainsi atteinte, le poussoir 433 retient lesdits bras jusqu'à ce que le découvert ait été enlevé du totalisateur de balance.
Lorsque le total négatif à recueillir dans le totalisateur de balance a été extrait, le tota lisateur est de nouveau déplacé vers la gauche (fig. 3) s'il n'est pas déjà dans cette position, d'une manière classique et connue, de manière à mettre en prise le côté négatif du totalisateur (roue 301) lorsque le totalisateur vient en prise avec les entraîneurs différentiels des mon tants 205. Ce déplacement latéral du totalisa teur de balance positionne le disque 402 dans une position telle que la saillie 403 se trouve en face de la saillie 437 du bras 407.
Une fois que le totalisateur de balance a été mis en prise avec les entrameurs différentiels 205 et que la roue négative 301 est déplacée par eux dans le sens senestrorsum, le disque 402 se déplace d'un même mouvement dans le sens dextrorsum et, étant donné qu'à ce moment la saillie 437 du bras 407 est dans sa position dextrorsum, ou position de découvert (fig. 6), la saillie 403 du disque 402 ne peut pas venir en contact avec la saillie 437.
Pendant une opération de solde négatif, les roues négatives 301 sont toutes remises à zéro et les roues positives 300 sont toutes mises à 9 . Pendant la première opération d'addition qui suit une opération à solde né gatif, les roues de totalisateur sont déplacées vers la droite (fig. 3) et, dans cette position, la saillie 403 du disque est alignée avec la saillie 404 du bras 405. La roue 300 de l'or dre supérieur passe de 9 à 0 étant donné que le mécanisme de report est déclen ché dans toutes les rangées, de la plus basse à la plus élevée, lors d'un enregistrement additif.
Lorsque la roue positive de l'ordre supérieur passe de 9 à 0 , la saillie 403 entre en contact avec la saillie 404 pour ramener les bras 405 et 407 dans le sens senestrorsum jus qu'à la position représentée à la fig. 6 et, par l'intermédiaire de la tringle 410, communique un mouvement semblable au bras 411 et à l'arbre de découvert 412.
Si la Banque désire permettre l'entrée en compte d'un dépôt dans le totalisateur de solde après un découvert et après notation dudit dé couvert, ce dépôt est additionné dans le tota lisateur de solde avant que la balance ne soit faite et, s'il est assez élevé, l'état du totalisa teur de solde va de nouveau se trouver inversé, passant du négatif au positif, de sorte que les pièces de découvert déclenchées sont ramenées comme expliqué plus haut.
Le mécanisme usuel du 1 fugitif est actionné par l'arbre 412 d'une manière connue lorsqu'il est basculé par le disque 403, de telle sorte que le solde négatif réel puisse être im primé.
Lorsqu'un découvert se présente dans le totalisateur de solde et que l'arbre de décou vert 412 (fig. 9 et 11) est basculé dans le sens dextrorsum comme précédemment décrit, un bras crochu 466 monté fou sur l'arbre 412 est, lui aussi, basculé dans le sens dextrorsum. En vue de communiquer au bras 466 un tel mou vement plus grand que celui qu'à ce moment reçoit l'arbre 412, il est prévu entre l'arbre et le bras un dispositif d'entraînement indirect, qui comprend un bras 467 fixé sur l'arbre 412. Le bras 467 est en priseOavec un ergot 468 fixé sur un autre bras 469 monté fou sur une tringle 390. Le bras 469 est en prise avec un ergot 470 du bras 466.
La partie en crochet du bras 466 est normalement en prise avec un ergot 471 fixé sur un levier 472 monté fou sur la tringle 390. Un ressort 473 tend constam ment à faire basculer le levier 472 dans le sens senestrorsum, mais en est normalement empê ché par le fait que le bras crochu 466 est en prise avec l'ergot 471. Le levier 472 porte un ergot 474 qui est saisi par un bras 475 monté fou sur l'arbre 77. Le bras 475 est fixé, par un moyeu, à un autre bras 476 (fig. 3 et 9) comportant une arête 477 qui, normalement, se trouve hors du trajet d'un bossage 478 d'un bras 479 fixé à l'arbre 30 de déclenchement.
Lorsque le bras 466 est dégagé de l'ergot 471, le ressort 473 ne peut pas basculer le levier 472 dans le sens senestrorsum parce qu'un. bras 480 (fig. 8), fixé par un moyeu au levier 472, porte un ergot 481 qui coopère avec une arête de contact 482 d'un bras 483 monté fou sur l'arbre 77. Un ressort 484 maintient normalement le bras 483 en position de coopération avec l'er got 481 du bras 480. Un-doigt 485 du bras 111 coopère avec la face inférieure d'un ergot 486 du bras 483.
Lorsque la barre 102 est déplacée vers le bas lors de l'enfoncement de l'une quelconque des touches 163, 164, 165 ou<B>168,</B> elle fait basculer le doigt 485 dans le sens senestror- sum, de telle sorte que ce dernier coopère avec l'ergot 486 pour faire basculer le bras 483 dans le sens senestrorsum et dégager son arête 482 de l'ergot 481.
Lorsque ceci se produit, le ressort 473 fait basculer le bras 480 et le levier 472 dans le sens senestrorsum ce qui, par l'intermédiaire de l'ergot 474, fait pivoter les bras 475 et 476 suffisamment dans le sens dextrorsum pour amener l'arête 477 de ce dernier sur le trajet du bossage 478 du bras 479, en vue d7empê- cher le mouvement dextrorsum du bras men tionné en dernier et de l'arbre 30 de déclen chement, empêchant ainsi le déclenchement du fonctionnement de la machine.
Un jeu 119 (fig. 8) est prévu entre la lèvre 116 et l'extrémité du poussoir<B>117.</B> Ce jeu est tel que le dégagement de l'arête 482 par rap port à l'ergot 481 se produit avant que le pous soir 117 n'ait été poussé suffisamment pour provoquer le contact qui entraîne le déclenche ment de la machine.
Cependant, si la touche Découvert 158 est appuyée préalablement à l'enfoncement de l'une quelconque des touches de total 163, 164, 165 et<B>168,</B> l'ergot 417 du bras 415 (fig. 7) est mis dans une position telle qu'il coopère avec une arête 491 du bras 475 (fig. 9) et em pêche tout mouvement dans le sens dextrorsum de ce bras 475 et du bras 476, permettant ainsi le mouvement dextrorsum du bras 479 et de l'arbre 30 qui déclencheront le fonctionnement de la machine pour effectuer un nouveau solde lorsqu'on enfonce soit la touche 163, soit la touche 168.
Etant donné que les touches de total 166 et 167 n'ont aucune influence déterminante sur le groupe supérieur de totalisateur, la barre 102 est découpée de façon que, lors de l'enfonce ment de l'une de ces touches, les ergots 90 portés par elles n'exercent aucune action de came sur ladite barre 102.
Vers la fin du fonctionnement de la ma chine, l'arbre de déclenchement 30 reçoit une impulsion dans le sens senestrorsum, comme déjà exposé. Lorsque ceci se produit, un bras 492 (fig. 10), calé sur l'arbre 30, fait basculer, par l'intermédiaire d'une bielle 493 et d'un er got 494 porté par le levier 472, ledit levier 472 et l'arbre 390 suffisamment dans le sens dextrorsum pour que de nouveau l'ergot 481 (fig. 8) soit mis en prise avec l'arête 482 du bras 483.
Lors du mouvement senestrorsum de l'arbre 412 pour retourner à sa position nor male, le bras en forme de crochet 466 revient en prise avec l'ergot 471 du levier 472, comme on peut le voir à la fig. 9. <I>Détection d'un découvert</I> Si l'on faisait une tentative pour porter un chèque en compte par enfoncement de la tou che Chèque 159 ou un dépôt par enfon cement de la touche Dépôt 157 lorsqu'il y a un découvert dans le totalisateur de solde, la libération de l'ergot 481 par le mouvement du levier 483, grâce à un dispositif qui sera décrit plus loin, va permettre au ressort 473 de faire basculer le levier 472 dans le sens senestror- sum,
ce qui fait basculer le bras 475 et le bras 476 dans le sens dextrorsum pour amener l'arête 477 du bras 476 en face de la lèvre 478 du bras 479 qui est fixé à l'arbre 30 de déclen chement de la machine. En conséquence, la machine ne peut pas être déclenchée et l'opé rateur se trouve immédiatement averti du fait que le totalisateur de solde contient un décou vert. Il en informe alors le comptable qui dé cide, selon la politique suivie par la Banque si, pour ce client particulier, le découvert doit ou non être imprimé sur la carte comptable. Si le découvert doit être imprimé, on enfonce la tou che de Découvert 158 en combinaison avec la touche de Sous-total Solde 164.
Une fois que le solde partiel du découvert a été imprimé ou n'a pas été imprimé, selon les instructions données par la Banque, l'opéra teur peut continuer à comptabiliser un chèque ultérieur ou un dépôt dans le totalisateur de solde. Cependant, ceci doit être effectué par l'enfoncement combiné de la touche Décou vert 158 et de la touche Chèque 159 si c'est un autre chèque que l'on désire porter en compte, ou par l'enfoncement combiné de la touche Découvert 158 et de la touche Dé pôt 157 si c'est un dépôt que l'on désire en écritures.
Lorsque la touche Chèque 159 ou la touche Dépôt 157 sont enfoncées sans que la touche Découvert ait été enfoncée, cette touche 157 ou 159 est retenue en position en foncée par la détente de retenue habituelle (non représentée), et doit être libérée avant que la touche 158 puisse être enfoncée, par l'emploi de l'habituel bouton de rappel des touches de montants 521 (fig. 14) qui rend la détente inopérante d'une manière connue.
Le bouton 521 est également relié à un levier 522 pivotant en 523 sur le bâti de la machine. Sur le levier 522 est articulée une biellette 524 comportant une encoche 525 dans laquelle fait saillie iffn ergot 526 d'un bras .527 fixé à l'arbre 30 de déclenchement de la ma chine.
Lorsque le bouton 521 est déplacé vers le bas pour libérer la touche enfoncée 157 ou 159, le levier 522, par l'intermédiaire de la biellette 524 et de l'ergot 526, fait basculer le bras 527 et l'arbre de déclenchement 30 dans le sens senestrorsum (fia. 9, 10 et 14) faisant ainsi basculer les bras 479 (fia. 9) et 492 (fia. 10) eux aussi dans le sens senestrorsum. Ce mouvement du bras 492, par l'intermédiaire de la bielle 493, fait basculer le levier 472 et le bras 480 (fia. 8) dans le sens dextrorsum contre l'action du ressort 473, afin de ramener l'ergot 481 à sa position normale, représentée à la fia. 8.
Le ressort 484 ramène le bras 483 à ce moment, afin de verrouiller de nouveau le bras 480 et le levier 472 dans leur position normale.
Le mouvement dextrorsum du levier 472 (fia. 9), par l'intermédiaire de l'ergot 474, fait basculer les bras 475 et 476 et écarte l'arête 477 du bras 476.
Une barre de commande 511 (fia. 5) est associée à la touche Dépôt 157 et à la tou che Chèque<B> </B> 159. Cette barre pivote sur des bras 512 et 513 et comporte deux bossages angulaires 514,<B>515,</B> correspondant à des ergots 69 de la touche Dépôt 157 et de la tou che Chèque 159, respectivement, grâce à quoi la barre 511 est poussée vers le bas lors que l'une quelconque de ces touches est enfon cée.
Un bras 516 est solidaire de la barre de commande<B>511</B> et porte un bouton 517 dis posé de façon que lorsque la barre 511 est déplacée vers le bas, il entre en contact avec un bras 518 qui est fixé au levier 483 afin de faire basculer ledit bras 518 dans le sens senestrorsum, en même temps que le bras 483. Lorsque le bras 483 est ainsi basculé, il libère l'ergot carré 481 et le ressort 473 (fia. 5 et 9) fait alors basculer le bras 472 dans le sens senestrorsum ce qui, comme expliqué précé demment, amène l'arête 477 du bras 476 à se placer en face de la lèvre 478, empêchant ainsi tout mouvement de l'arbre 30 de déclen chement de la machine.
Le jeu 87 (fia. 4) prévu entre la lèvre 83 et le poussoir 84 est tel que l'arête 482 (fia. 5) du bras 483 se trouve retirée de l'ergot 481 avant que le poussoir 84 n'ait été enfoncé suf fisamment pour provoquer le déclenchement de la machine. Les fig. 12 et 13 représentent une carte 532 qui combine le relevé de compte et le compte du client.
A la fia. 12 le compte mon tre toutes les opérations comptables relatives à un certain client, opérations au cours des quelles on a d'abord relevé et reporté le solde, puis divers chèques ont été émis, divers dépôts ont été effectués, mais sur ce relevé aucun découvert n'apparait. Ce relevé et ce compte sont du modèle produit par une machine ne comportant pas le blocage de détection auto matique de découvert qui vient d'être décrit ci-dessus.
Par contre, à la fia. 13, les découverts affé rents aux opérations sont imprimés et ces dé couverts apparaissent en 533 et en 535 sur le relevé et en 534 et 536 sur le compte.
Ces découverts sont imprimés lorsque la touche Découvert 158 et la touche Sous- total Solde 164 sont enfoncées pour provo quer le déclenchement de la machine en cas de découvert.
L'impression sur le relevé et sur le compte des fia. 12 et 13 est réalisée grâce à un dispo sitif d'impression approprié et connu.