Caisse enregistreuse L'invention a pour objet une caisse enregis treuse destinée à enregistrer des entrées à un seul article et des entrées à plusieurs articles, ainsi que leur total, et comprenant un totalisa teur addition<B>-</B>soustraction, des touches de commande pour additionner des nombres dans le totalisateur addition- soustraction ou les en soustraire, et une pièce de commande de tota lisation qui commande la machine pour des opérations de sous@total et de total.
La caisse enregistreuse est caractérisée par le fait qu'un mécanisme de blocage est commandé de telle sorte, par les touches de commande additives et par la pièce de commande de totalisation, que l'une desdites touches de commande, cor respondant à une somme remise, est bloquée et ne peut pas être enfoncée tant qu'on n'a pas introduit au moins un nombre additive- ment dans le totalisateur addition-soustraction et qu'un sous-total n'a pas été recueilli de ce dernier. Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la caisse enre gistreuse faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique du cla vier de la caisse enregistreuse.
La fig. 2 représente, à échelle réduite, une partie d'un mécanisme d'entraînement par mo teur et de déclenchement. La fig. 3 est une vue détaillée d'un méca nisme de déplacement latéral d'un totalisateur addition-soustraction.
La fig. 4 est une coupe exécutée sur la gauche de l'une des colonnes de touches de montants, représentant une partie d'un méca nisme différentiel et des indicateurs associés à cette colonne.
La fig. 5 est une vue en coupe d'une co lonne de touches de transactions et du méca nisme différentiel correspondant. La fig. 6 représente un mécanisme d'inter- verrouillage entre une touche de la somme remise et le levier de totalisation pour obliger à enregistrer au moins un article et à faire une opération de sous-total positif à la suite de cet enregistrement ou à la suite de plusieurs enregistrements successifs, qui laisse le totali sateur addition-soustraction en position posi tive, avant que la touche de somme remise puisse être enfoncée.
La fig. 7 est une vue schématique d'un ticket imprimé par la caisse enregistreuse, sur lequel on peut voir que plusieurs articles ont été achetés, qu'un remboursement a été effec tué au bénéfice de l'acheteur, et que l'acheteur a remis, pour le règlement, la somme exacte demandée. La fi-. 8 représente un ticket imprimé par la caisse enregistreuse, sur lequel on peut voir que plusieurs articles ont été achetés et que le client a remis, au moment du règlement, une somme supérieure à la somme due; on y voit également le montant de la monnaie à rendre, calculé par la caisse.
La fig. 9 est une vue détaillée d'une barre de commande de verrouillage de la colonne de transactions, telle qu'elle est commandée par le levier de totalisation.
La fig. 10 représente une bande de contrôle imprimée par la caisse enregistreuse ; on y voit quelques détails des opérations au cours desquelles les tickets des fig. 7 et 8 ont été imprimés.
La fi,' 11 est une vue détaillée d'un méca nisme destiné à bloquer la barre motrice et empêcher qu'elle ne soit enfoncée lorsque le levier de totalisation est dans la position de total d'articles. ' La fig. 12 représente une partie du levier de totalisation et une partie d'un mécanisme de commande de cycle.
La fi-. 13 représente une partie d'un mé canisme de déclenchement de la caisse enre gistreuse.
Les fig. 14 et<B>15</B> représentent une partie d'un dispositif pour déverrouiller le mécanisme de déclenchement de la caisse enregistreuse.
La fig. 16 représente la commande par solde débiteur du mécanisme de déclenchement de la caisse et l'interverrouillage entre la touche Change et la touche Pas de Change .
La fig. 17 représente comment est com mandé le mécanisme de transfert vers l'ordre décimal inférieur à partir de l'ordre supérieur sous l'influence d'un mécanisme de découvert (ou de solde débiteur), et représente un loquet de solde débiteur.
La fig. 18 représente un mécanisme de solde débiteur du totalisateur addition- soustraction sur le groupe supérieur de totalisateurs. La fig. 19 est une vue schématique du dis positif de déverrouillage de solde débiteur et de la came de déplacement de totalisateur addition-soustraction.
La fig. 20 est une vue, en agrandissement, du dispositif d'impression et d'avancement de la bande de contrôle.
La caisse enregistreuse représentée com prend plusieurs totalisateurs d'addition, un par catégorie d'opérations commerciales, et un tota lisateur addition- soustraction destiné à tota liser les articles de chaque opération séparée, ce dernier étant vidé à la fin de chaque opéra tion à plusieurs articles et après chaque opéra tion à un seul article. Le totalisateur addition- soustraction est disposé sur un groupe supérieur de totalisateurs.
Ces totalisateurs sont actionnés par un mé canisme différentiel sous l'influence des touches de montants, de manière à mettre en position un dispositif indicateur et des mécanismes d'im pression de ticket et de bande de contrôle. Le mécanisme d'impression du ticket n'est pas représenté ici, car il peut être de n'importe quel type approprié.
Toutes les touches de transactions sont motrices, ainsi que la barre motrice habituelle. En d'autres termes, l'enfoncement de l'une quelconque de ces touches déclenche le fonc tionnement de la caisse, pourvu qu'une touche de vendeur ait été enfoncée préalablement à l'enfoncement de l'une quelconque desdites touches de transactions, sans qu'il soit néces saire d'enfoncer la barre motrice.
Lorsque l'une des touches de vendeur est enfoncée, elle demeure enfoncée jusqu'à ce qu'elle soit libérée par la touche de rappel de cette rangée ou par l'enfoncement d'une autre touche de vendeur, de sorte qu'il est inutile pour l'employé d'enfoncer sa propre touche au début de chaque nouvelle opération comprise dans une série. Cependant, la caisse comporte des interverrouillages destinés à empêcher que les touches Change et Pas de Change ne soient enfoncées alors que le levier de tota lisation est dans sa position d'addition, ou posi tion normale. La touche Somme remise est bloquée, elle aussi, avec le levier de tota lisation en position d'addition, jusqu'à ce qu'une opération de sous-total ait fini d'être exécutée.
Dans l'exemple particulier choisi, les tou ches de transactions sont utilisées pour des produits divers, tels que Viande , Légu mes , Taxe , Pas de Change , Somme remise , Remboursement , et Change .
La barre moteur est utilisée lorsque l'on introduit des sommes correspondant à de l'épi cerie, et, par conséquent, elle porte l'inscription Epicerie .
Des groupes de totalisateurs avant et ar rière permettent d'accumuler les diverses caté gories d'entrées, mais comme ces totalisateurs sont de construction connue et ne sont pas indispensables à la compréhension de la pré sente invention, ils ne sont ni représentés ni décrits ici. Il n'y a pas de totalisateur associé à la touche Pas de Change , ni à la touche Somme remise et ni à la touche Change .
Lorsque des articles de vente sont enregis trés dans la caisse sous l'influence des touches de transactions, ils sont transmis additivement au totalisateur addition-soustraction. La somme au comptant remise par le client et qui est enregistrée à l'aide de la touche Somme remise est entrée soustractivement dans le totalisateur addition- soustraction. Par consé quent, le montant de la monnaie qui doit être rendue au client et qui est indiqué et imprimé par une opération de total dans le totalisateur addition-soustraction, apparait sous la forme d'un total négatif.
En vue de libérer la caisse pour cette opération de totalisation, on enfonce la touche Change ou la touche Pas de Change . La disposition est telle que lorsque le totalisateur addition-soustraction contient un total négatif, seule la touche Change peut être enfoncée. Cependant, si le client remet la somme correspondant exactement à ses achats, le total figurant dans le totalisateur addition-soustraction est égal à zéro et, dans ce cas, seule la touche Pas de Change pourra être enfoncée.
<I>Séquence des opérations</I> La séquence des opérations, lorsque la caisse est utilisée comme calculateur de mon naie à rendre est la suivante En premier lieu, l'opérateur enfonce la touche de vendeur convenable (colonne de gauche, fig. 1). Les touches de montants sont ensuite enfoncées, puis la touche de transaction voulue. Si la transaction porte sur -de l'épicerie, c'est la barre motrice Epicerie qui est en foncée.
Lorsque tous les articles ont été enregistrés, l'opérateur amène le levier de totalisation à la position de sous-total et enfonce la barre mo trice. Ceci provoque l'impression du sous-total sur le ticket et sur la bande de contrôle, ainsi que l'apparition de la somme aux indicateurs. Les articles individuels sont imprimés sur le ticket seulement.
Le levier de totalisation est automatique ment ramené à sa position normale, pendant cette opération de sous-total.
L'opération suivante consiste à enregistrer, à l'aide des touches de montants, le montant de la somme remise en paiement par le client et à enfoncer la touche Somme remise dans la colonne des touches de transactions. Ceci provoque l'impression du montant de la somme remise sur le ticket, ainsi que sur la bande de contrôle et soustrait ce montant du montant figurant dans le totalisateur addition-soustrac- tion, et qui auparavant était apparu comme sous-total.
L'opération suivante consiste à amener le levier de totalisation à la position de totalisation d'articles, puis à enfoncer la touche Change pourvu que la somme remise soit supérieure au montant de la vente (c'est-à-dire au sous- total ci-dessus). A ce moment, si la somme remise est égale au montant de la vente, la touche Pas de Change , et celle-la seule ment, pourra être enfoncée.
Pendant .une opé ration où la touche Change est enfoncée, le montant de la monnaie à rendre et le mot Change apparaissent à l'indicateur et l'in dication correspondante est imprimée sur la bande de contrôle et sur le ticket. Celui-ci est émis, le tiroir s'ouvre, et le totalisateur addi- tion-soustraction est remis à zéro.
La caisse enregistreuse est pourvue des interblocages suivants La barre motrice Epicerie est bloquée quand le levier de totalisation est dans sa posi tion de totalisation d'articles.
La touche Change et la touche Pas de Change sont bloquées et ne peuvent pas être enfoncées quand le levier de totalisation est dans la position d'addition. Ces deux tou ches sont interverrouillées @de telle sorte que lorsque l'une d'entre elles est enfoncée, l'autre ne peut pas l'être, et inversement.
Il faut qu'une opération de sous-total, avec un montant positif dans le totalisateur d'arti cles, précède chaque opération de Somme remise . En d'autres termes, il faut qu'il y ait une somme positive dans ce totalisateur avant que l'on puisse enfoncer la touche Somme remise .
Si, après avoir fait le sous-total, on a des articles taxables, on compose le montant de la taxe sur le clavier et on enfonce la touche Taxe et alors le montant se trouve ajouté dans le totalisateur d'article, puis on effectue un autre sous-total de manière à faire appa raître aux indicateurs la somme due par le client.
Si, à cet instant particulier, il faut égale ment rembourser à un client, par exemple la valeur de bouteilles consignées et rendues, ou de bons-primes, ou d'autres causes de réduc tion, on compose sur le clavier le montant du remboursement et l'on enfonce la touche Remboursement , ce qui provoque une opé ration de soustraction et, après cette opération, on peut faire un autre sous-total pour voir ce que le client doit. <I>Mécanisme opératoire</I> La caisse enregistreuse représentée est amé nagée pour être entraînée par un moteur élec trique d'un type bien connu et, par suite, on n'a représenté qu'une partie du mécanisme d'embrayage du moteur.
Le mécanisme d'embrayage comprend un disque 57 (fig. 2) actionné par ressort et monté sur un pivot 58. Le disque 57 porte un bloc 59 qui est normalement en contact avec l'extrémité avant 60 d'un bras 61 qui est monté sur un pivot 62 du bâti de la caisse. Un bras 63, fixé au bras 61, porte un ergot 64 qui repose normalement sur un rebord incurvé 65 d'un bras 66 qui pivote sur un arbre 67 d'en traînement d'imprimerie, lequel tourillonne dans le bâti du mécanisme d'impression.
Le bras 66 est relié par une bielle 68 à un bras 69 calé sur un arbre 70 de déclenche ment qui traverse toute la caisse.
Lorsque le bras 69 est basculé dans le sens dextrorsum (fig. 2) pour déclencher la caisse, comme expliqué plus loin, le bras 66 est écarté dans le sens dextrorsum de l'ergot 64, ce qui permet à un ressort 71, fixé au bras 63 et à un goujon (non représenté), d'écar ter du bloc 59 du disque 57 à ressort, l'extré mité 60.
Le mouvement dans le sens dextrorsu-m du bras 63 est limité par une butée 72 portée par le bâti de la caisse. Lorsque le bras 61 est libéré du bloc 59, le disque 57 est déplacé dans le sens dextrorsum par un ressort (non représenté), créant entre le moteur et le crabot d'entraînement une liaison efficace qui pro voque le fonctionnement de la caisse enregis treuse.
Un arbre principal 50 d'entraînement est commandé à partir d'un pignon 73 (fig.- 2) fixé au crabot d'entraînement. Ce pignon 73 engrène avec un pignon intermédiaire 74 monté fou sur un pivot 75 porté par le bâti latéral de la caisse. Sur le pignon 74 est claveté un pignon 76 qui engrène avec un pignon 77 calé sur l'arbre principal d'entraînement 50. Le pi gnon 76 engrène également avec un pignon 78 calé sur l'arbre 67 du mécanisme d'impression. L'arbre principal 50 d'entraînement et l'arbre 67 font un tour complet pendant une opération d'addition.
Le bras 61 est ramené en position de ver rouillage à la fin du fonctionnement de la caisse par un disque 79 claveté sur l'arbre 67. Ce disque 79 porte un ergot 80 qui entre en contact avec un bord recourbé 81 du bras 63 pour ramener le bras 61 et arrêter la caisse. Ceci permet le retour du bras 66 et, en consé quence, de l'arbre de déclenchement 70 jus qu'à leur position d'origine.
<I>Touches de vendeurs</I> Comme on peut le voir à la fig. 1, -le clavier comprend, à sa partie gauche, quatre touches de vendeurs 82, une touche de rappel 83, cinq colonnes de touches de montants 84, une colonne de touches de transactions 85, une barre motrice 86, et un levier de totalisation 87.
Les touches de vendeurs sont adaptées, d'une manière connue, pour libérer l'arbre 70 de déclenchement de la caisse, de telle sorte que ce dernier puisse être libéré par l'enfonce ment de l'une quelconque des touches de trans actions 85 ou par la barre motrice 86.
<I>Barres motrices</I> La barre motrice 86 est utilisée dans Tes opérations d'addition (ventes d'épicerie par exemple), pour libérer la caisse et choisir le totalisateur dans lequel sont accumulées les sommes payées pour des articles d'épicerie achetés. Pendant les opérations de sous-total, la barre motrice 86 déclenche le fonctionne ment de la caisse et ne choisit aucun totalisa teur pour addition.
<I>Levier de totalisation</I> Le levier de totalisation 87 est adapté pour pouvoir être déplacé vers le haut ou vers le bas dans une fente 119 (fig. 1) jusqu'à des positions marquées par des inscriptions dispo sées le long de sa rainure.
Le levier 87 est utilisé, d'une manière connue, dans le but de déterminer dans la caisse des opérations telles que addition, sous- total, et total.
La caisse enregistreuse représentée est du type appelé machine pour ventes à articles multiples (ou accolade), et chacune des trans actions particulières, que ce soit une transaction à un seul article ou une transaction à plusieurs articles, est totalisée, une fois la transaction achevée, par abaissement du levier 87 de tota- lisation d'un cran de sa position d'addition, dans laquelle il est représenté, à la fig. 1, à sa position de total d'articles.
A l'occasion du calcul de la monnaie à rendre, bien entendu, comme mentionné plus haut, après que les divers articles, tels que viande, produits divers, épicerie, ont été enre gistrés, l'opérateur place le levier 87 de tota lisation vers le haut, d'un cran, jusqu'à la position de sous total, puis il enfonce la barre motrice 86, ce qui provoque un fonctionnement de la caisse ayant pour but de faire apparaître aux indicateurs, dont il est parlé plus loin, le montant des achats du client.
En supposant que ce montant soit de 3 francs et que le client présente un billet de 5 francs, l'opérateur compose 5 sur les touches de montants 84, puis enfonce la touche Somme remise , ce qui déclenche le fonctionnement de la caisse. La somme de 5 apparaît aux indicateurs et est imprimée.
Puis l'opérateur amène le levier de totalisateur 87 à la première position au-dessous de la position d'addition, qui est la position de totalisation d'articles, et enfonce la touche Change , tandis que l'état négatif du totalisateur provoque le blocage de la tou che Pas de Change , qui ne peut plus âtre enfoncée. Lors de l'enfoncement de la touche Change 85, la caisse est déclenchée pour une opération de total dans le totalisateur d'ar ticles, opération vers la fin de laquelle le levier de totalisation 87 se trouve automatiquement ramené à sa position normale d'addition.
En outre, le tiroir-caisse s'ouvre, le ticket sort et les indicateurs font apparaître le montant de la monnaie à rendre, en l'occurrence 2 francs. Pendant cette dernière opération, la caisse en registreuse a calculé le montant de la monnaie à rendre sur les 5 francs que le client avait remis à l'opérateur de la caisse.
On remarquera que, vers la fin de l'opéra tien dans laquelle le levier de totalisation 87 a été monté d'un cran à la position de sous total, le levier aura été .ramené automatique ment à -sa position d'addition.
Tout le mécanisme de la caisse enregis treuse est contenu dans un coffre 114, dont une partie est représentée à la fig. 4. <I>Mécanisme de déclenchement</I> <I>de la caisse enregistreuse</I> Grâce à certains mécanismes d'interver- rouillage, la touche 85 Pas de Change et la touche 85 Change ne peuvent pas être enfoncées lorsque le levier de totalisation est en position d'addition.
La touche 85 Somme remise > ne peut, le levier de totalisation 87 étant dans la posi tion d'addition, être enfoncée que lorsqu'un sous-total a été effectué, c'est-à-dire seulement lorsque le levier de totalisation 87 a été amené à la position de sous-total et que le sous-total des sommes présentes dans le totalisateur addi- tion-soustraction a été effectué, lequel sous- total doit avoir une valeur positive. Si la somme accumulée dans le totalisateur addition-sous- traction a une valeur négative au moment où le levier de totalisation 87 est amené à la position S. T.
, par exemple du fait que les remboursements dus au client sont supé rieurs aux prix de ses achats, la caisse ne peut pas être déclenchée par .enfoncement de la barre motrice 86 en raison du découvert contenu dans le totalisateur. C'est donc à la touche Change qu'il faut avoir recours. Cependant, s'il y a une somme positive dans le totalisateur addition-soustraction au moment où le levier de totalisation 87 est amené à la position de sous-total, la caisse peut être dé clenchée par enfoncement de la barre motrice 86.
Alors, au moment où le levier 87 est ramené automatiquement à sa position normale d'addition pendant cette opération, la touche Somme remise se trouve débloquée, de sorte que l'employé se trouve en :mesure de recevoir la somme offerte par le client, de la porter sur les touches de montants et d'enfon cer la touche 85 Somme remise<B> ,</B> ce qui déclenche la caisse. La somme remise par le client apparaît alors aux indicateurs et est imprimée.
Après cela, l'opérateur amène le levier de totalisation à la première position au-dessous de la position d'addition, c'est-à- dire à la position de .total d'articles et ce mouve ment débloque soit la touche Change , soit la touche Pas de Change selon le mon- tant de la somme qui a été remise par le client. Si le client a fait l'appoint - c'est-à- dire a offert la somme exacte qui lui était demandée - c'est la touche 85 Pas de Change qui est débloquée et qui peut être enfoncée.
Si, par contre, la somme présentée par le client est supérieure au montant de la vente, seule la touche 85 Change peut être enfoncée et cette opération fait apparaître le montant de la monnaie que le client doit se voir rendre, montant que la caisse calcule automatiquement. Si, d'un autre côté, la somme offerte correspond exactement au montant de la vente et que, lorsqu'on enfonce la touche Pas de Change , le levier de totalisation 87 est à la position de total d'articles, le tota lisateur d'articles est remis à zéro et ce sont les chiffres 0,00 correspondant à la valeur présente dans le totalisateur, qui apparaissent,
indiquant qu'il n'y a pas de monnaie à rendre au client.
On décrira en détail, dans ce qui suit, le dispositif grâce auquel l'enfoncement de l'une quelconque des touches de transactions 85 ou de la barre motrice 86, libère la machine en vue de son fonctionnement.
Pour ce déclenchement, il est nécessaire que l'arbre 70 soit libéré (fig. 2) afin qu'il puisse tourner dans le sens dextrorsum par un moyen qui sera décrit ultérieurement, afin de libérer le bras de crabot 61 pour libérer le crabot de moteur, grâce à quoi le moteur peut entrainer la caisse de la manière précédemment décrite.
On décrira tout d'abord les moyens grâce auxquels l'enfoncement de la barre motrice 86 peut libérer la caisse en vue de son fonction nement (voir particulièrement les fig. 11, 13, 14 et 15). La barre motrice Epicerie 86 est fixée de manière démontable sur une coulisse 130 supportée par deux boutons 131 qui font saillie dans des ouvertures <B>132</B> pratiquées dans la coulisse 130 et montés sur le bâti latéral de droite 92 de la caisse. La barre 86 est maintenue en position non enfoncée par un ressort 133.
La coulisse 130 est articulée à un bras pivotant 135, articulé à une biellette 136 comportant une fente 137 (fig. 14) qui entoure un ergot 138 fixé sur un bras 139 qui pivote sur un arbre 140 porté par les bâtis latéraux 92 et 93 de la caisse (voir aussi fig. 5). Le bras 139 porte un ergot 141 (fig. 13, 14 et 15) qui repose dans une encoche d'un cliquet 142 de déclenchement.
Un ressort 143 maintient ce cliquet 142 en prise avec l'ergot 141, de telle sorte que l'extrémité de droite du cliquet 142 repose immédiatement en face d'un ergot à méplat 144 fixé à un bras 145, lui-même calé sur l'arbre 70 de déclenchement de la caisse.
Lorsqu'on enfonce la barre 86 d'épicerie, le bras 135, la biellette 136, le bras 139 et l'ergot 141 coopèrent pour soulever le cliquet de déclenchement 1.42 dans le sens senestror- sum et l'extrémité avant du cliquet de déclen chement se trouve éloignée de l'ergot aplati 144, de telle sorte que l'arbre 70 de libération devient libre de tourner dans le sens dextror- sum d'une manière connue, afin de libérer la caisse en vue de son fonctionnement. L'ergot 144 vient alors se placer sous l'extrémité de droite du cliquet de déclenchement 142 et le ressort 133 ramène immédiatement la barre motrice 86 à sa position normale.
Vers la fin de l'opération, l'arbre 70 fran chit, en tournant dans le sens senestrorsum, sa position de repos ou d'origine, d'une ma nière connue, et, en conséquence, l'extrémité aplatie de l'ergot 144 s'écarte du cliquet 142 de déclenchement.
Toutes les fois que l'une quelconque des touches de transactions 85 est enfoncée, une barre classique (non représentée) est déplacée et un bras 127, pivotant sur l'arbre 140, est basculé dans le sens senestrorsum (fig. 13). Le bras 127 comporte une fente 128 dans laquelle fait saillie un ergot 129 du bras 139.
Lorsque le bras<B>127</B> tourne dans le sens senestrorsum, l'ergot<B>129</B> est déplacé vers la gauche, ce qui bascule le bras 139 dans le sens senestrorsum de telle sorte que son ergot, 141 soulève le cliquet 142 de déclenchement, comme expliqué plus haut, libérant l'arbre 70 et provoquant<B>le</B> fonctionnement de la caisse. <I>Levier de totalisation</I> Le levier de totalisation 87 est représenté à la fi-. 12 dans sa position normale, qui est la position d'addition. Ce levier 87 comporte une fente-came 171 dans laquelle agit un galet 172 porté par un levier 173 pivotant en 174.
Sur un bras opposé 175 du levier 173 est pratiqué, sur un bord, un chemin de came 176. Une biellette 177, pivotant aussi en 174 et passant au-dessus du levier 173, comporte un chemin de came 178, complémentaire du chemin 176, formé dans son rebord. Les ca mes 176 et 178 coopèrent pour constituer une rainure-came complète. Un ressort 179, accro ché à un bouton 180 du bras 175, est égale ment accroché à un bouton 181 porté par la biellette 177, de manière à retenir assemblées ces deux pièces, avec le bouton 181 maintenu en contact avec l'extrémité supérieure du bras 175.
Cette disposition permet la réalisation d'un mécanisme à cames souple, capable de céder et d'éviter tout dommage à la caisse dans le cas où l'une quelconque des pièces serait bloquée au moment où le levier de totalisation est amené à quitter sa position d'addition. Une manivelle 185, calée sur un arbre 186, porte un galet 187 qui se loge dans la rainure-came formée par les chemins de came complémentaires 176 et 178.
Lorsque le levier de totalisation 87 est amené de sa position d'addition à la position de totalisation d'articles (accolade), la rainure came 171 .fait basculer le levier 173 dans le sens senestrorsum, et le bras 175, en même temps que la biellette 177, fait basculer la manivelle 185 et l'arbre 186 dans le sens dextrorsum.
Le mouvement initial du levier 87 pro voque le retour de l'arbre 70 de déclenchement à sa position normale pendant les opérations de sous-total et de total. <I>Blocage de la barre motrice</I> Comme expliqué plus haut, lorsqu'on effec tue un sous-total (c'est-à-dire quand le levier de totalisation 87 est amené de sa position normale à la première position au-dessus de la position d'addition), on enfonce la barre motrice 86 pour libérer la caisse en vue de son fonctionnement.
Cependant, lorsque le levier de totalisation 87 est amené à sa première position au-dessous de la position d'addition, qui est la position de totalisation d'articles, il est nécessaire d'em pêcher tout enfoncement de la barre motrice 86 pendant que le levier de totalisation 87 est dans cette position de total.
Pour arriver à ce résultat, le levier de tota lisation 87 (fig. 11 et 12) est articulé à une biellette 210 dont l'extrémité inférieure est ar ticulée à un bras 211 calé sur un arbre 212, lequel est porté par les bâtis latéraux 92 et 93 de la caisse enregistreuse.
Sur l'arbre 212 est également fixé un bras 213 qui comporte une fente 214 avec laquelle coopère un ergot 215 porté par un levier 216 qui peut pivoter en 217 sur le bâti 92.
Selon les fig. 11 et 12, les pièces sont dans leur position normale, avec le levier de totalisation 87 dans sa position centrale d'ad dition.
Toutes les fois que l'on amène le levier de totalisation 87 à la position de totalisation d'articles, la biellette 210 fait basculer le bras 211 et l'arbre 212 dans le sens dextrorsum et le bras 213 bascule de même. Pendant ce der nier mouvement, l'ergot 215 est amené dans une partie enfoncés 218 de la fente 214, faisant ainsi basculer le levier-216 dans le sens dextror- sum.
Sur le levier 216 pivote l'extrémité infé rieure d'une biellette 220 dont l'extrémité su périeure est articulée à un bras 221 lequel, à son tour, est monté pivotant sur le bouton inférieur 131 sur lequel la coulisse 130 glisse.
Le mouvement dextrorsum du levier 216 soulève la biellette 220 et fait basculer le bras 221 dans le sens dextrorsum, amenant une arête 222 de ce dernier sous un ergot 223 porté par la coulisse 130 sur laquelle est montée la barre motrice 86 Epicerie .
Il résulte clairement de la description ci- dessus que, toutes les fois que le levier de totalisation 87 est amené à la position de tota- lisation d'articles (accolade), le bras 221 se trouve amené sous l'ergot 223, empêchant ainsi tout mouvement rentrant de la coulisse 130 et -de la barre motrice 86, de sorte que celle-ci ne pourra pas être enfoncée quand le levier de totalisation sera dans cette posi tion.
<I>Retour automatique du levier de totalisation</I> <I>de la position de totalisation d'articles</I> <I>et de la position de sous-total d'articles</I> <I>à la position d'addition</I> Après avoir effectué le total général défi nitif des articles dans une opération portant sur plusieurs articles, plus le montant de la taxe sur lesdits articles, si certains d'entre eux y sont assujettis, le levier de totalisation est ra mené automatiquement de la position Total accolade à la position d'addition, et il est également ramené automatiquement de sa posi tion de sous-total d'articles à la position d'ad dition, ces deux retours automatiques se pro duisant d'une manière connue et qui, par consé quent, ne sera pas rappelée ici.
<I>Mécanisme différentiel</I> <I>de touches de montants</I> Le mécanisme différentiel des touches de montants est bien connu, et il suffira de rap peler que toute touche 84 (fig. 4) qui a été enfoncée, règle de manière correspondante un entraîneur 282 comportant trois séries de dents, comme 330, avec lesquelles un totalisateur dûment sélectionné peut être mis en prise. Le réglage donné à l'entraîneur 282 se commu nique à une biellette 322.
La biellette 322 est articulée, à son extré mité supérieure, à un secteur denté 323 fixé à l'un des manchons d'une série de manchons emboités 324, montés sur un arbre 325 porté par les bâtis latéraux 92 et 93. Chacun des secteurs 323 est adapté pour commander un mécanisme indicateur qui choisira, parmi tous les indicateurs, ceux qui correspondent à la valeur des touches enfoncées. Ce mécanisme indicateur sera décrit plus loin.
Une extrémité inférieure de la biellette 322 est reliée à un bras (non représenté) fixé à l'un des manchons d'une série de manchons emboî tés, grâce auxquels un mécanisme imprimeur de type connu est réglé de manière correspon dante.
Le secteur denté 330 actionne le totalisa teur d'articles situé sur le groupe supérieur, qui consiste en pignons d'addition 333 (fig. 19) et pignons de soustraction 334. Ce totalisateur d'articles est porté par un type de bâti coulis sant latéralement 335 (fig. 3).
Les totalisateurs sont mis en prise avec .les entraîneurs 282 (fig. 4) et en sont dégagés de manière connue.
Toutes les fois que l'un des pignons 333 ou 334 du totalisateur addition-soustraction du groupe supérieur passe de 9 à 0 , un mécanisme de report se trouve déclenché, le quel mécanisme provoque l'addition de 1 dans le pignon totalisateur de l'ordre d'unités immédiatement supérieur. Sur l'entraîneur dif férentiel 282 peut pivoter un bras de report 340 associé au secteur denté 330. Chaque bras 340 possède deux dents .analogues aux dents du secteur denté différentiel 330, qui sont adap tées pour effectuer les reports de retenues, d'une manière connue.
<I>Indicateurs</I> Le mécanisme indicateur de la caisse re présentée est d'un type connu et une brève description suffit.
Il y a deux groupes d'indicateurs (fig. 4) 345 pour chacune des colonnes de touches de montants 84. L'un des groupes est visible de l'avant de la caisse, l'autre groupe est visible de l'arrière de la caisse. Il existe de même deux groupes d'indicateurs associés aux tou ches de transactions 85. Ces derniers ne sont pas représentés, mais ils sont, à l'indication qui y figure près, identiques aux indicateurs re présentés à la fig. 4 et associés aux touches de montants. Par conséquent, comme tous ces indicateurs sont montés de manière analogue, on n'a représenté que le groupe associé à l'une des colonnes de touches de montants.
Les groupes d'indicateurs 345 sont portés dans un chariot 347 et reposent sur les re bords 348 d'un curseur ou baladeur 349 qui peut coulisser sur des galets 350 montés sur des axes 351 portés par des plaques 352 fixées aux plaques de bâti 92 et 93 par des vis 353. Le baladeur 349 comporte des .dents 354 qui engrènent avec le secteur denté 323, lui-même réglé par l'enfoncement de l'une des touches de montants 84.
De cette manière, le chariot 347, portant les groupes d'indicateurs 345, est mis différentiellement en position de manière à amener un indicateur approprié 345 (un dans le groupe avant et un dans le groupe arrière) en relation de coopération avec un dispositif de levage d'indicateurs comprenant un cadre de levage 357, avec saillies 358 à son avant et à son arrière, et adapté pour soulever l'indi- cateur sélectionné et l'amener en position vi sible. Avant que les chariots 347 aient été positionnés différentiellement, les indicateurs exposés pendant l'opération précédente ont été abaissés à leur position normale par les cadres 357.
Les indicateurs 345 sont visibles à travers des ouvertures 355 pratiquées à l'avant et à l'arrière du coffre 114.
Chacun des secteurs 323 comporte des en coches d'alignement 359 avec lesquelles co opère un aligneur 360, solidaire de bras paral lèles 361 fixés à un arbre 362.
L'arbre 362 tourne dans le sens senestror- surn (fig. 4) pour dégager l'aligneur 360 des segments 323 avant que les secteurs ne soient mis en position, puis, une fois que les secteurs ont été mis en position, l'arbre 362 tourne dans le sens dextrorsum de manière à engager l'ali- gneur 360 dans les encoches 359 et à aligner les secteurs dentés 323 dans les positions ac quises.
Un autre mécanisme d'alignement est des tiné à aligner directement les baladeurs 349 du chariot des indicateurs 347. Cet aligneur 363 a la forme d'une cornière. A l'alignement de chacun des baladeurs 349, l'aligneur 363 comporte une fente qui guide .les baladeurs dans leurs mouvements, ainsi qu'une dent d'alignement 364 qui coopère avec des dents 365 formées dans le baladeur 349. L'aligneur 363 est fixé à chacune de ses extrémités à la partie horizontale d'un bras 366 qui tourne sur des pivots 367 montés sur les plaques 352.
Sur les bras 366 sont articulées des biellettes 368, articulées à des bras (non représentés) fixés à l'arbre 362 qui est basculé pour faire fonctionner l'aligneur 360 et, en conséquence, les aligneurs 363 interviennent pour régler et aligner les chariots d'indicateurs 347. <I>Touches et mécanisme différentiel</I> <I>des transactions</I> La rangée des touches de transactions (fig. 1 et 5) comprend huit touches 85 portant des mentions appropriées.
Chacune de ces touches est munie d'un ergot 105 (fig. 5) pouvant faire basculer l'arbre 70 (fig. 16) jus qu'à la position de libération, d'une manière connue. Ces ergots 105 coopèrent aussi avec une détente de blocage 108, portée par des bras 109 et 110 (fig. 5) montés sur le bâti des touches 104.
La détente 108 est munie de nez de blocage 111 dont l'un, quand la détente est- déplacée vers la droite d'une ma nière connue (fig. 5), lors du déclenchement de la caisse, vient se placer au-dessus .de l'ergot 105 de la touche enfoncée, les autres nez se trouvant au-dessous du reste des ergots 105 des touches non enfoncées, empêchant ainsi ces dernières touches d'être enfoncées tout en bloquant en position enfoncée celle des touches 85 qui, en particulier, a été utilisée.
Chacune des touches 85 est en outre pour vue d'un autre ergot 115 (fig. 9) qui est dans l'alignement axial des ergots 105. Ces ergots <B>115</B> coopèrent avec des tétons 116 de butée faisant partie d'une barre d'interverrouillage 117 montée coulissante sur des boutons 118, qui à leur tour sont portés par le bâti des touches 104. La barre 117 est représentée à la fia. 9 dans sa position normale, dans laquelle les butées 116 sont directement au-dessous des ergots 115 des touches Change et Pas de Change pour empêcher l'enfoncement de l'une ou l'autre de ces touches lorsque le levier de total 87 est dans la position d'addition.
Cette barre d'interverrouillage peut âtre déplacée par le levier de totalisation 87 d'une manière qui sera décrite plus loin. Pendant le fonctionnement de la caisse, qui est consécutif à l'enfoncement de l'une quel conque des touches 85 de transactions (fig. 5), une biellette 416 est mise, d'une manière con nue, dans une position correspondante.
L'extrémité supérieure de la biellette 416 est reliée à un secteur denté 417 fixé sur le manchon le plus à l'intérieur d'une série de manchons emboités 324,- ceci dans le but de donner à l'indicateur voulu une position cor respondant à celle des touches qui a été enfon cée. Le secteur denté 417 engrène avec des dents 418 d'un baladeur d'indicateur 419 (semblable au baladeur d'indicateur 349).
Les indicateurs 345 associés à la colonne des transactions portent des inscriptions cor respondant à celles des touches.
L'extrémité inférieure de la biellette 416 est reliée à un bras 420 fixé à un manchon 421 monté sur l'arbre 212, lequel porte des organes positionnant des caractères pour les rangées de touches de montants. Le manchon 421 porte aussi un secteur denté 423 destiné à mettre en position des roues à caractères 633 (fig. 20) pour imprimer, sur le ticket et sur la bande de contrôle, des caractères correspondant à la touche 85 qui a été enfoncée, ainsi que des caractères correspondant à la barre motrice 86.
L'aligneur 360 sert aussi à aligner les sec teurs dentés d'entrainement d'indicateurs 417, comme on peut le voir à la fig. 5.
La biellette 416 et le bras 420, grâce à des moyens décrits plus loin, font fonctionner un mécanisme de déplacement de totalisateur connu, pour sélectionner le totalisateur conve nable dans un groupe de totalisateurs (non re présenté), placé en position antérieure, selon celle des touches de la rangée des touches de transactions qui aura été enfoncée.
En d'autres termes, chacune des touches de transmetteurs 85 désignées par Viande , Légumes , Divers , Taxe et Rem boursement , sélectionne l'un des totalisateurs du groupe avant de totalisateurs pour que s'y accumulent les sommes correspondant aux touches de montants qui sont enfoncées en même temps que la touche 85 de transaction. Sur ce groupe avant de totalisateurs se trouve aussi un autre totalisateur dans lequel s'accumule la totalité des sommes associées à l'épicerie,
toutes les fois que la barre motrice d'épicerie 86 est enfoncée pendant une opéra tion d'addition.
Les moyens pour sélectionner ce totalisateur particulier dans le groupe avant sous l'influence de la barre motrice d'épicerie 86, sont les sui vants. Etant donné que dans cette caisse, on n'a pas prévu l'habituel mécanisme d'arrêt à zéro avec les touches 85 de transactions, toutes les fois que la barre motrice 86 est enfoncée dans une opération d'addition pour déclencher la caisse, le mécanisme différentiel d'opération représenté à la fig. 5 va jusqu'à la limite de son mouvement ascendant, qui est à la position de 9 , déplaçant ainsi la biellette 416 d'une quantité correspondante. La butée de zéro re présentée à la fig. 5 a une destination spéciale expliquée plus tard.
Les liaisons destinées à déplacer un bâti de totalisateur avant 339 sont partiellement représentées à la fig. 6. Sur le manchon 421, qui est réglé sous l'influence de la biellette 416 (fig. 5), est fixé un secteur denté 424 (fig. 6) qui engrène avec une crémaillère 425 fixée à une barre coulissante 426 portée par des pivots à vis 427 (dont un seul est représenté à la fig. 6). La barre 426 présente un rebord à angle droit 428 dans lequel est pratiqué un chemin de came destiné à donner un mouve ment latéral à une barre de déplacement de totalisateur 429 qui est en contact avec le bâti de totalisateur 339, d'une manière bien connue.
Quant au dispositif destiné à déplacer le bâti de totalisateur du totalisateur d'articles, on voit que le bâti portant la désignation 335 (fig. 3) se déplace pour sélectionner soit les pignons d'addition 333, soit les pignons de soustraction 334 sous l'influence du mécanisme différentiel des opérations.
Le bâti 335 du totalisateur addition-sous- traction possède un ergot 441 qui s'engage dans un trou pratiqué dans un bras de déplacement de totalisateur 442 qui pivote en 443 sur un support 444 soutenu par des barres 445 elles- mêmes portées par les bâtis latéraux 92 et 93. Le bras de déplacement 442 pivote autour du pivot 443 pour déplacer le bâti de totalisateur 335 de la position d'addition à la position de soustraction et vice versa, selon que la barre motrice 86 a été enfoncée ou non, ou selon celle des touches 85 qui a été enfoncée.
Le bras de déplacement 442 porte un galet 446 qui pénètre dans une piste-came 447 pra tiquée dans une came 448 à tambour partiel. Cette piste-came 447 est représentée aux fig. 3 et 19. La came 4448 à tambour partiel est fixée au manchon 324 qui met aussi en position l'indicateur d'opérations (fig. 5) et qui est réglé à partir de la biellette 416, sous l'influence des touches 85 de transactions.
La piste-came 447, comme on peut le voir à la fig. 19,a une forme telle que lorsque le mécanisme différentiel associé aux touches de transactions est arrêté dans l'une des positions 0, 1 ou 2, le pignon de soustraction 334 est à l'alignement des entraîneurs différentiels 330 et, quand la came 448 est déplacée, sous l'in fluence des touches, de la quatrième position à la huitième position incluse, et à la neuvième position sous l'influence de la barre motrice 86, le pignon d'addition 333 est en ligne avec l'en traîneur différentiel 330.
Comme on peut le voir par la fig. 19, la position 4 est la position Pas de Change , la position 3 est une posi tion neutre, la position 2 est la position Rem boursement et la position 1 est la position Change . Par conséquent, lorsque l'on en fonce la touche de remboursement, le pignon de soustraction 334 du totalisateur addition- soustraction est maoeuvrable par l'entraîneur différentiel (fig. 19).
De même, quand la touche Change est enfoncée, le -totalisateur est dé placé pour aligner le pignon de soustraction 334 avec l'entraîneur 330.
Lorsque le mécanisme différentiel est ar rêté dans la position de zéro par un moyen qui sera exposé plus loin, toutes les fois que la touche Somme remise est enfoncée, la came 448 de déplacement de totalisateur est mise à la position de soustraction.
Sur la came 448 est fixé un secteur denté d'alignement 449 (fig. 3) dans lequel vient se placer l'aligneur 360, afin de maintenir ferme- ment et d'une manière précise le tambour-came 448 dans la position qui lui a été donnée.
L'extrémité de gauche du bras de déplace ment 442 comporte .deux doigts 450 (un seul a été représenté) qui pénètrent dans des fentes pratiquées dans des supports 451 (un seul a été représenté) afin de supporter et de guider l'extrémité de gauche du bras de déplace ment 442. <I>Commande du</I> différentiel <I>des opérations</I> <I>par le levier de totalisation</I> En 393 (fig. 5 et 16) pivote un bras 455 qui comporte à son extrémité extérieure une fente dans laquelle s'engage un ergot 456 porté par une pièce du mécanisme différentiel des opérations, de manière à être positionné en conséquence.
Le bras 455 est solidaire d'une plaque secteur 457 comportant un épaulement 458 coopérant avec un doigt 459 porté par un bras 460 qui pivote en 461 et qui est nor malement maintenu en contact avec une butée 462 portée par le levier de totalisation 87 grâce à un ressort 463. En fig. 5 et 16, le levier de totalisation 87 occupe sa position d'addition, position dans laquelle la butée 462 retient le doigt 459 en position non efficace.
Lorsque le levier de totalisation 87 est amené à sa position de total d'articles, la butée 462 est amenée en face d'une encoche 465 pratiquée dans le bras 460 et le ressort 463 fait alors basculer le bras 460 dans le sens senestrorsum et amène le doigt 459 sur le trajet de l'épaulement 458 de la plaque secteur 457, lequel épaulement correspond à la qua trième position, de manière à mettre de même la biellette 416 dans sa quatrième position, donc aussi le mécanisme indicateur et le méca nisme imprimeur, qui tous deux vont indiquer qu'à cet instant c'est un total d'articles qui a été effectué.
En outre, cette position donnée au diffé rentiel déplace la came-tambour 448 jusqu'à sa quatrième position, ce qui a pour effet d'amener le pignon d'addition 333 à l'aligne ment de l'entraîneur différentiel 330. Toutes les fois que le levier de totalisation 87 est amené à la position de sous-total, la butée 462 du levier 87 se trouve en face d'une encoche 466 du bras 460, et le ressort 463 amène le doigt 459 en relation de coopération avec l'épaulement 458.
Le bras différentiel 455 est, par conséquent, arrêté dans la quatrième position, et la biellette 416 commande alors les indicateurs et le mécanisme imprimeur pour leur faire indiquer qu'un sous-total a été effec tué à ce moment, en même temps que la came- tambour 448 sélectionne le côté positif du totalisateur addition-soustraction.
Si, à cet ins tant, il n'y a pas de somme positive dans le totalisateur addition-soustraction, du fait, par exemple, qu'il aurait été fait au client un rem boursement d'une valeur supérieure à celle de ses achats, on pourrait enfoncer seulement la touche Change parce que la touche Pas de Change se trouve alors bloquée, comme expliqué plus loin. On a déjà indiqué que la touche Change sélectionne le côté né gatif du totalisateur addition-soustraction, en obligeant le :différentiel des opérations à s'ar rêter dans la position N 1.
<I>Mécanisme de découvert</I> Comme indiqué précédemment, toutes les fois qu'il est fait un remboursement supérieur à la somme qui a été introduite dans le côté positif du totalisateur, il y a découvert ou solde négatif. Egalement, toutes les fois que la somme remise est supérieure au montant des achats, et que l'on inscrit la somme remise dans la caisse, cette somme se trouve ajoutée dans la partie négative .du totalisateur et, par conséquent, un découvert apparait.
Ce mécanisme de découvert est le suivant. Sur le côté du pignon d'addition 333 de l'ordre le plus élevé (fig. 18 et 19), du côté positif du totalisateur addition-soustraction, se trouve fixé un disque 482 portant à sa périphérie une saillie 483.
Dans les opérations de soustraction, le tota lisateur addition-soustraction est .déplacé jus qu'à la position indiquée à la fig. 19, position dans laquelle les pignons négatifs 334 sont en prise avec l'entraineur différentiel 330 et tour nent dans le sens dextrorsum, ce qui donne un mouvement de rotation dans le sens inverse au pignon 333. Ainsi, la roue positive de l'ordre le plus élevé passe de 0 à 9 lorsqu'il se produit un découvert.
Lorsque la roue positive 333 passe de 0 à 9 dans un découvert, le disque 482 tourne dans le sens senestrorsum, et la saillie 483 coopère alors avec une saillie 481 d'un bras 487 pour faire basculer ce dernier dans le sens dextrorsum.
Le bras 487 est fixé par un moyeu 486 à un second bras 485, et le tout est supporté par un axe 488 (fig. 18) porté à l'une de ses extrémités par une plaque pendante 284 prévue pour l'ordre supérieur et, à son autre extrémité, par un support 489 également fixé à une plaque pendante 284. Les bras 485 et 487 portent une tringle 490 sur laquelle s'em manche un bras fourchu 491 calé sur un arbre 492 pivotant dans le bâti latéral de gauche 93 de la caisse et dans la plaque pen dante 284 de l'ordre le plus élevé.
On voit donc que les bras 485 et 487 peuvent tous deux basculer solidairement dans le sens dextrorsum et la tringle 490, coopérant avec le bras 491, fait basculer ce dernier et l'arbre 492 dans le sens dextrorsum (fig. 18).
Pour aligner les bras 485 et 487, un plon geur 503 est monté coulissant dans un ressaut 504 du support 489. L'extrémité supérieure du plongeur 503 a la tête crantée, qui s'engage sur un ergot 505 porté par le bras 485. Un ressort 506 enroulé autour du plongeur 503 et comprimé entre le ressaut 504 et la tête du plongeur, maintient constamment ce der nier en prise avec l'ergot 505.
Lorsque les bras 485 et 48 7 sont basculés dans le sens dextrorsum, le plongeur 503 bascule dans le sens inverse autour de son pivot, d'une distance proportionnelle à l'étendue totale de mouvement communiquée, dans le sens dextror- sum, auxdits bras, et dans la position ainsi atteinte le plongeur 503 retient ces bras jusqu'à ce que le découvert ait été enlevé du totalisateur addition-soustraction.
Pendant l'opération de calcul :de la mon naie à rendre, les pignons négatifs 334 sont toujours remis à zéro, et les pignons positifs 333 sont tous remis à 9 . Pendant la pre- mière opération d'addition consécutive à une opération de calcul de monnaie, les roues de totalisateur sont ramenées vers la droite, où la saillie 483 du disque 482 est à l'alignement d'une saillie 484 du bras 485.
Pendant cette première opération d'addition, la roue d'addi tion de l'ordre le plus élevé 333 passe -de 9 à 0 , du fait que le mécanisme de report est déclenché dans tous les ordres, à la suite de la première entrée additive, de sorte que la saillie 483 entre en contact avec la saillie 484 pour faire basculer les bras 485 et 487 dans le sens senestrorsum et les ramener à la position représentée à la fig. 18, et, par l'in termédiaire de la tringle 490, communiquer un mouvement analogue au bras 491 et à l'ar bre de découvert 492.
Le mécanisme habituel et bien connu de 1 fugitif est actionné par l'arbre 492, quand celui-ci est basculé par le disque 482, pour ajouter une unité dans l'ordre le plus bas du totalisateur, afin de permettre l'impression des soldes négatifs réels.
Brièvement décrit, ce mécanisme comprend, fixé sur l'arbre 492 (fig. 18) un bras à four chette 510 qui s'engage sur un ergot 511 (fig. 17) porté par un bras fourchu 512 pivo tant sur une tringle 513 portée par les bâtis de la caisse.
Le bras 512 s'engage sur un ergot 514 porté par un bras 515 qui pivote sur l'arbre 492. Ce bras 515 porte un ergot 516 qui pénètre dans une fente 517 d'une biellette 518 pivotant en 519 sur un bras 520 fixé à un court arbre 521. Sur l'extrémité de l'arbre 492 est monté un galet 522 qui coopère avec une arête 523 de la biellette 518.
En effet, toutes les fois que l'arbre 492 est basculé dans le sens dextrorsum, comme décrit plus haut, lors qu'il se présente un découvert, le bras 510 fait basculer le bras 512 dans le sens senestror- sum et ce bras, du fait qu'il est en prise avec l'ergot 514, fait basculer le bras 515 dans le sens dextrorsum (fig. 17) et l'ergot 516 fait alors basculer la biellette 518 dans le sens senestrorsum autour de son pivot 519, et pendant ce temps, l'arête 523 de la biellette 518 entre en contact avec le galet 522.
Le mouvement du bras 515 se poursuivant, l'ergot continue à déplacer la biellette 518 et oblige la biellette à jouer le rôle d'une genouillère et à forcer le bras 520, auquel elle est atta chée, et l'arbre 521, dans le sens senestrorsum (fig. 17).
Sur l'autre extrémité de cet arbre 521, associé au mécanisme de report de retenues des unités (colonne des unités ou colonne de l'ordre le plus bas), se trouve un bras 530 qui porte un ergot plat 531 lequel, d'une manière connue, entre en contact avec un épaulement d'un dispositif de débrayage (non représenté) du secteur de report 340 (fig. 4) de sorte que, lorsque l'arbre 521 bascule dans le sens senestrorsum, l'ergot 531 s'écarte de l'épaulement et le secteur de report se referme contre les dents de l'entraîneur (par exemple les dents 331), de manière à effectuer le re port des unités d'une manière connue lorsque l'entraîneur 282 est ramené à la position de repos.
<I>Blocage de la machine en cas de découvert</I> Toutes les fois qu'il se présente un décou vert dans le totalisateur addition-soustraction, qu'il soit dû à l'introduction du montant d'une somme remise ou au fait qu'il a été inscrit dans la caisse le montant d'un remboursement supérieur au montant se trouvant dans le totalisateur, un mécanisme intervient pour em pêcher le fonctionnement de l'arbre 70 de libération de la caisse sauf si ce fonctionnement est provoqué par l'enfoncement de la touche Change .
Ce blocage de l'arbre de libération 70 de la caisse est représenté plus particulièrement à la fig. 16. L'état de blocage n'est préparé que lorsqu'il se produit un découvert dans le tota lisateur addition soustraction, et il ne devient effectif que lorsque le levier 87 de totalisation est amené soit à sa position de sous-total d'ar ticles, soit à sa position de total d'articles, de manière à empêcher le mouvement dextrorsum de l'arbre 70, et, en conséquence, la libération de la caisse par enfoncement de l'une quel conque des touches 85, à l'exception de la touche Change . Un crochet 541, faisant partie intégrante du bras 515,
est normalement en prise avec un ergot 542 (fig. 16) porté par un levier 543 pivotant en 544. Ce levier comporte un doigt 545 normalement retenu contre un ergot 546 du bras 460 par un ressort 547.
Une bielle 550, pivotant sur l'ergot 542, est par ailleurs articulée à un bras 551 qui pivote sur l'arbre 140. Un étrier 552 relie le bras 551 à un bras 553 qui porte un ergot 554, lequel fait saillie dans une fente pratiquée dans un bras 555 muni d'un doigt 556 pouvant être amené en face d'un bras 557, lequel est calé sur l'arbre 70 de libération de la caisse.
De la lecture de ce qui précède, il résulte que toutes les fois que le crochet 541 est dégagé de l'ergot 542, le ressort 547 fait basculer le levier 543 dans le sens senestrorsum (en admettant comme préalable que le levier de totalisation a été retiré de la position d'ad dition de manière à écarter l'ergot 546 du doigt 545 qui est sur le levier 543), amenant ainsi la bielle 550 à faire basculer le bras 551, l'étrier 552 et le bras 553 dans le sens se- nestrorsum, après quoi l'ergot 554 fait basculer le bras 555 et amène le doigt 556 en face du bras 557 de l'arbre 70 de libération de la caisse,
bloquant ainsi cet arbre toutes les fois qu'il y a un découvert dans le totalisateur addi- tion-soustraction, quand le levier de totalisation est en dehors de sa position d'addition, soit en position de sous-total d'articles, soit en position de total d'articles.
A la fig. 16, les pièces sont représentées dans leur position normale. Le bras 553 com porte aussi un ergot 560 qui est saisi par un crochet pratiqué sur l'extrémité supérieure d'une barre coulissante 570, montée sur des boutons 571 portés par le bâti 104 des touches de transactions. La barre 570 comporte un ressaut 572 qui est normalement au-dessous de l'ergot 115 de la touche 85 Change et un ressaut 573 qui, normalement, n'est pas au- dessous de l'ergot 115 de la touche Pas de Change .
Lorsque le bras 553 bascule dans le sens senestrorsum (comme expliqué plus haut), l'er got 560 pousse la barre coulissante 570 vers le bas pour amener le ressaut 573 directement au-dessous de l'ergot 115 de la touche Pas de Change et, en même temps, pour amener une fente 574 de la barre 570 au-dessous de l'ergot<B>115</B> de la touche Change .
Les pièces étant dans cette position, la touche Change peut être enfoncée pour libérer la caisse et, lorsque cet enfoncement se produit, son ergot 115 entre en contact avec la paroi supérieure de la fente 574 et soulève la barre 570 pour faire basculer le bras 553 dans le sens dextrorsum, après quoi le bras 555 est basculé de même, éloignant le doigt 556 du bras 557 de l'arbre 70 de libération de la caisse. Par conséquent, la caisse peut être libérée par enfoncement de la touche Change toutes les fois qu'il y a un découvert dans le totalisateur addition-soustraction et que le levier de totalisation est, soit dans sa- position de sous-total, soit dans sa position de total d'ar ticles.
S'il n'y a pas de découvert dans la caisse, le ressaut 572 empêche tout enfoncement de la touche Change .
Interverrouillage <I>entre le levier de totalisation</I> <I>et les touches Change et Pas de Change </I> Un dispositif est prévu pour que le mou vement du levier 87 de totalisation pour attein dre, soit la position de sous-total, soit la posi tion de total d'articles, débloque les touches Change et Pas de Change et bloque toutes les autres touches 85 de la colonne des touches de transactions.
Sur le levier 87 de totalisation (fig. 6) est fixée une plaque 575 comportant une fente came 576 dans laquelle pénètre un ergot 577 (fig. 9) appartenant à un renvoi de sonnette 578, lequel pivote sur une tringle 285. Le renvoi de sonnette 578 porte également un ergot 579 qui fait saillie dans une encoche- baïonnette 580 d'un renvoi de sonnette 581 pivotant sur un axe 582. Le renvoi de son nette 581 porte également un ergot 583 sur lequel s'engage un crochet 584 pratiqué sur l'extrémité inférieure de la barre d'inter ver rouillage 117.
Selon la fig. 9, on peut voir que toutes les fois que le levier 87 de totalisation est déplacé soit vers le haut, soit vers le bas, la plaque- came 575, par l'intermédiaire de sa fente 576, fait basculer le renvoi de sonnette 578 dans le sens senestrorsum, faisant ainsi basculer dans le sens senestrorsum le renvoi de son nette 581 d'une quantité suffisante pour que les ressauts 116 s'éloignent des touches Change et Pas de Change , et pour amener tous les autres ressauts qui sont au- dessus de la :
touche Change sous les ergots des autres touches, empêchant ainsi l'enfonce ment de l'une quelconque d'entre elles, lorsque le levier 87 de totalisation n'est pas dans sa position d'addition. <I>Commandes exercées par la touche</I> <I> Somme remise </I> La touche 85 Somme remise commande certaines opérations de la caisse. Toutes les fois que cette touche est enfoncée, le méca nisme différentiel (fig. 5) associé à la colonne des opérations est arrêté dans sa position de zéro pour sélectionner le côté négatif du tota lisateur addition-soustraction.
Selon la fig. 6, l'ergot 115 de la touche Somme remise est normalement en contact avec un bossage 590 d'une coulisse 591 sup portée par des boutons 592 portés par le bâti de touches de la colonne de touches de chiffres de l'ordre le plus bas.
L'extrémité inférieure de la coulisse 591 comporte une fourchette qui s'engage sur un ergot 593 porté par un levier spécial d'arrêt à zéro 594 qui pivote sur la tringle 285.
Un ressort 595, attaché à la coulisse 591, retient la coulisse 591 en position haute (fig. 6), retenant ainsi le levier d'arrêt à zéro 594 hors du trajet de mouvement de l'extré mité du bras 455 (fig. 16) qui est relié à une pièce du mécanisme différentiel des opérations.
On a aussi prévu un mécanisme qui em pêche l'enfoncement de la touche Somme remise tant qu'on n'a pas introduit au moins un montant positif dans le totalisateur d'ar ticles et qu'une opération de sous-total n'a pas suivi cette opération d'addition ou plusieurs opérations successives qui laissent le totalisateur addition-soustraction à l'état positif.
L'enfoncement de la touche 85 Somme remise (fig. 6), lorsque celle-ci a été rendue libre d'être ainsi enfoncée, comme expliqué plus loin, par l'intermédiaire de l'ergot 115 déplace la coulisse 591 vers le bas et fait basculer le levier spécial d'arrêt à zéro 594 dans le sens dextrorsum pour l'amener sur le trajet de l'extrémité avant du bras 455 en liaison avec le différentiel des opérations,
pour provoquer l'arrêt de ce différentiel en position de zéro et sélectionner le côté négatif du tota lisateur addition- soustraction. Cependant, ce mouvement du levier 594 est normalement empêché par un ergot 600 (voir fig. 6) du levier 594 d'arrêt à zéro, lequel ergot est en contact avec une arête 601 d'une coulisse 602, articulée à un renvoi de sonnette 603 qui pi vote en 604 sur le bâti de la caisse. La cou lisse 602 est guidée dans ses mouvements par un bouton 599 fixé au bâti de la caisse.
Le renvoi de sonnette 603 est retenu dans sa position normale par un ressort 605 et il est articulé à une biell 606 entourant l'arbre à cames principal 50 et portant un galet 607 qui coopère avec une came 608 calée sur l'arbre principal d'entraînement 50.
Etant donné que le levier de butée à zéro 594 ne peut pas se déplacer à ce moment-là, il en résulte que, par suite de la forme de l'extrémité de la fourchette de la coulisse 591 qui entoure l'ergot 593, cette coulisse ne peut descendre et par suite la touche Somme remise ne peut pas être enfoncée.
Pendant chaque cycle de la caisse, l'arbre 50, comme indiqué précédemment, exécute un tour complet dans le sens dextrorsum (fig. 6) et la came 608 déplace la bielle 606 vers la droite pour faire basculer le renvoi de son nette 603 dans le sens senestrorsum. Ceci sou lève la coulisse 602 et éloigne l'arête 601 de la face arrière de l'ergot 600 du levier 594 d'arrêt à zéro. Dans une opération d'addition, la coulisse 602 est ramenée à sa position nor male par le ressort 605. Sur le côté de la barre à coulisse 426 est fixée une barre 609 compor tant un ressaut 610 dans la position corres- pondant à la quatrième position de mouvement de la barre 426.
En conséquence, quand le renvoi de sonnette 603 est basculé dans le sens senestrorsum au cours d'une opération de sous-total, un pivot à vis 611 qui y est fixé se trouve soulevé d'une quantité correspondante et, quand la barre 426 s'arrête dans la qua trième position, sous l'influence du doigt 459 (fig. 5 et 16) au cours d'une opération de sous total, le ressaut 610 se trouve alors sous le pivot à vis 611 et empêche tout mouvement de retour du renvoi de sonnette 603 et de la coulisse 602 qui serait provoqué par le res sort 605, maintenant ainsi l'arête 601 en posi tion haute et éloignée de la face arrière de l'ergot 600 du levier d'arrêt à zéro 594.
Le ressort 605 sert à retenir le pivot à vis 611 soit en contact avec la barre 609 soit en contact avec le sommet du ressaut 610, selon le cas.
Etant donné que la barre 426 et la barre 609 sont amenées à la quatrième position par l'intermédiaire de la biellette 416 (fig. 5), la quelle demeure dans la position qui lui a été donnée en dernier à la fin de chaque fonction nement de la caisse, le ressaut 610 est main tenu dans sa position acquise à la fin de l'opé ration de sous-total. En conséquence, à ce moment, l'arête 601 demeure en dehors du trajet de l'ergot 600 du levier d'arrêt -à zéro 594. De la sorte, la touche Somme remise est libre d'être enfoncée de manière à déplacer le levier 594 d'arrêt à zéro dans le sens dextror- sum pour stopper le mécanisme différentiel des opérations en position de zéro.
Le ressort 605 maintient l'ergot 611 en contact soit avec la barre 609, soit avec le sommet du ressaut 610, selon le cas.
Un autre interverrouillage est prévu qui empêche le levier 594 d'arrêt à zéro d'être déplacé dans le sens dextrorsum tant qu'on n'a pas enregistré un article additif ou une série d'articles additifs qui laissent le totalisateur addition-soustraction à l'état positif avant l'exé cution d'un sous-total et ce mécanisme com prend un loquet 612, pivotant sur un arbre 613 porté par les bâtis 92 et 93 de la caisse, et sur lequel est calé un bras 614.
Le loquet 612 porte un ergot 615 contre lequel est retenu un doigt 616 d'un bras 617 par un ressort de torsion 618 dont une extré mité est en contact avec l'ergot 615 du lo quet 612, tandis que l'autre extrémité du res sort 618 est en contact avec un ergot 619 du bras 617, de manière à réaliser une liaison flexible. Le bras 617 pivote sur l'arbre 613.
Le loquet 612 est maintenu contre l'ergot 456 (voir aussi fig. 16) par un ressort de torsion 620 dont une extrémité est en contact avec un ergot 621 du bras 617 tandis que l'autre extrémité dudit ressort est en prise avec une ergot radial 622 de l'arbre 613. Le res sort 620 fait basculer le loquet 612 et le bras 614 dans le sens senestrorsum lorsque l'ergot 456 est déplacé vers le haut par le mé canisme différentiel des opérations.
L'ergot 456 est représenté à la fig. 6 dans sa position normale, position dans laquelle il retient le loquet 612 en position de verrouil lage, empêchant ainsi tout mouvement du levier 594 d'arrêt à zéro.
Cependant, lorsque l'on introduit un nom bre dans le côté positif du totalisateur addition- soustraction, le bras différentiel 455 (fig. 16) est basculé dans le sens dextrorsum, comme exposé précédemment, et l'ergot 456 (fig. 6) est, par conséquent, déplacé vers le haut pour libérer le bras 614 et lui laisser subir l'influence du ressort 620. Une fois que le bras 614 a été basculé dans le sens dextrorsum par le res sort 620, il demeure dans cette position et il n'est ramené, d'une manière connue, que pen dant une opération de total d'articles.
Ainsi, à la fin d'un enregistrement à un seul article, ou à la fin de l'enregistrement du dernier d'une série d'articles multiples, le loquet 612 libère l'ergot 600 du levier 594 d'arrêt à zéro, de sorte que, après exécution de l'opération de sous-total, la touche Somme remise peut être enfoncée. Comme décrit plus loin, le re tour du bras 614 pendant le premier cycle d'une opération de sous-total qui tend à se produire sous l'influence d'un dispositif à res sort d'une manière connue, se trouve empêché.
Par conséquent, étant donné que le loquet 612 et l'arête 601 de la coulisse 602 sont éloignés de l'ergot 600, l'opérateur peut en registrer le montant de la somme présentée dans la caisse et déclencher ladite caisse par enfoncement de la touche 85 Somme re mise .
L'extrémité supérieure du bras 614 porte un galet 623 qui pénètre dans une fente 624 d'un bras 625 pivotant en 626 sur la plaque pendante de droite 284. Lorsque le bras 614 est basculé dans le sens senestrorsum sous l'in- fluence de son ressort 620, de la manière dé crite plus haut, le galet 623, du fait qu'il est en prise avec la fente 624, fait basculer le bras 625 dans le sens dextrorsum, amenant ainsi un ergot aplati 627 au-dessus d'un épaulement 628 de la came 575 précédemment décrite, solidaire du levier 87 de totalisation. Par conséquent,
lorsque le levier 87 est déplacé vers le haut et amené à sa position de sous-total, l'épaulement 628 oblige le bras 625 à coulisser vers le haut sur l'ergot 626 (il y a une fente 629 prévue à cette fin), amenant ainsi un doigt 630 derrière le galet 623 et empê chant ainsi tout mouvement dans le sens dextrorsum du bras 614 pendant que le levier 87 de totalisation est dans sa position de sous- total.
Lorsque le levier 87 de totalisation est ramené à sa position normale d'addition à la fin d'une opération de sous-total, le bras 625, par suite de la pesanteur, descend le long de l'ergot 626 et, quand le bras 614 est ramené en arrière jusqu'à sa position représentée à la fig. 6, l'ergot aplati 627 se trouve dégagé de l'épaulement 628 de la came 575. Cependant, comme déjà indiqué, le bras 614 et le loquet 612 restent dans leur position senestrorsum jusqu'à ce qu'une opération de sous-total ait été exécutée.
<I>Impression</I> La fig. 7 représente un ticket 634 illus trant l'un des types d'opérations imprimés par la caisse enregistreuse.
La fig. 8 représente un autre ticket 631 illustrant un autre type d'opération imprimé par la caisse, tandis que la fig. 10 représente un fragment de la bande de contrôle 632 im primée par la caisse enregistreuse.
Le ticket de la fig. 7 montre que le client a acheté pour 3 francs de viande, 0,20 fr. de produits, et 0,20 fr. d'épicerie, ce qui fait un total de 3,40 francs. L'opérateur a fait un sous-total et a imprimé 3,40, somme qui a été imprimée non seulement sur le ticket 634 mais aussi sur la bande de contrôle, à la ligne du bas de la fig. 10. Puis il a été fait au client un remboursement de 0,10 fr., remboursement qui a été imprimé sur le ticket de la fig. 7 ainsi que sur la bande de la fig. 10, à l'avant dernière ligne.
Un second sous-total a été effectué, ce qui a donné 3,30, somme qui a été imprimée sur le ticket 634 ainsi que sur la bande à la troi sième ligne en partant du bas (fig. 10). Le client a alors présenté à l'employé la somme exacte (le client a fait l'appoint) soit Fr. 3,30, et cette somme, désignée par les lettres <I>AT a</I> été imprimée sur le ticket 634, ainsi que sur la bande 632, à la quatrième ligne avant la fin (voir fig. 10).
Puis l'opérateur a amené le levier de totalisation 87 à la position de total d'ar ticles (accolade) et, étant donné que la touche Change 85 était verrouillée, l'opérateur a enfoncé la touche Pas de Change , de sorte que c'est la somme 0,00 qui a été imprimée sur le ticket 634 ainsi que sur la bande 632 à la cinquième ligne en partant :du bas de la fig. 10. On remarquera qu'aucun des articles (viande, légumes, etc.) n'a été inscrit sur la bande de contrôle 632.
Le ticket 631 de la fig. 8 montre que le client a acheté pour 0,77 fr. d'épicerie, puis 0,60 fr. d'épicerie, puis encore 1,50 fr. d'épice rie, tous articles qui sont imprimés sur le ticket 631, mais qui ne sont pas imprimés sur la bande 632. Puis l'opérateur a effectué le sous-total de ces divers articles, soit 2,87 fr. qui ont été imprimés et indiqués sur le ticket 631 ainsi que sur la bande 632, à la troisième ligne à partir du haut. Le client a alors présenté à l'em ployé une somme de 3,00 fr. (somme remise), et cette somme a été imprimée sur le ticket 631 <I>(AT)</I> ainsi que sur la bande 632 à la deuxième ligne à partir.du haut.
Le levier 87 de totali- sation a alors été amené à la position de total d'articles (accolade). La seule touche du clavier qui, à ce moment-là, ne soit pas bloquée est la touche Change , et l'opérateur enfonce cette dernière, ce qui provoque l'impression de la somme de 0,13 fr. (montant de la monnaie à rendre), sur le ticket 631 ainsi que sur la bande 632, à la rubrique Ch .
Le dispositif d'impression du ticket et de la bande de contrôle comprend les roues à caractères 633 dont une, seulement, a été re présentée, et en partie, à la fig. 20. Le méca nisme de marteau et le mécanisme d'avance sont connus et ne seront examinés ici que brièvement, notamment une partie :du méca nisme d'impression de la bande et une partie du mécanisme d'avance de la bande, ainsi que certaines des commandes destinées à pro voquer l'impression et l'avance de cette bande de contrôle.
Etant donné qu'il est souhaitable de ne rien imprimer sur la bande de ce qui concerne le détail des opérations individuelles (viande, lé gumes, épicerie, taxes, etc.), il a été prévu un dispositif pour empêcher que la bande n'avance pendant l'enregistrement desdites opérations, ainsi qu'un moyen pour empêcher le fonction nement du marteau pendant ces mêmes opéra tions, afin qu'elles ne soient pas imprimées sur la bande. Ce mécanisme est représenté à la fig. 20.
La bande de contrôle 632 est débitée par un rouleau d'alimentation 640 et elle passe sur des rouleaux de guidage 641 et vient s'enrouler sur une bobine réceptrice 642. Le dispositif destiné à faire tourner la bobine -642 dans le sens senestrorsum pour faire avancer la bande comprend une roue à rochet 643, entraînée par un cliquet 644 porté par un bras 645 fixé à un levier 646 auquel est accroché un ressort 647 qui tient un ergot 648 appuyé contre un bras 649 calé sur un arbre 650. Sur l'arbre 650 est également calé un bras 651 relié par une biellette 652 à un levier 653 pivotant en 654.
Ce levier porte des galets 655, 656 qui coopè rent avec des cames 657 et 658, respectivement, fixées à un arbre 659 d'entrainement d'impri merie. Cet arbre est entrainé dans le sens dextrorsum à chaque cycle de fonctionnement à partir de l'arbre principal d'entraînement 50 par l'intermédiaire d'engrenages 660, 661 et 662, ce dernier étant calé sur l'arbre princi pal 50.
Pendant la rotation de l'arbre 659, le levier 653 déplace la biellette 652 vers la gauche et fait basculer les bras 651 et 649 dans le sens senestrorsum, après quoi, pendant certaines opérations qui seront énumérées ci-après, le ressort 647 oblige l'ergot 648 à suivre le bras 649, faisant ainsi basculer le levier 646 et le bras 645 dans le sens dextrorsum, ce qui abaisse le cliquet d'avance 644 juste un peu au-delà d'un intervalle de dents de la roue dentée 643.
Lorsque le levier 653 est ramené à sa position de repos par les cames 657 et 658, la biellette 652 fait basculer les bras 651 et 649 dans le sens dextrorsum jusqu'à leur position normale, sur quoi le bras 649 entre en contact avec l'ergot 648 et fait basculer le levier 646 et le bras 645 dans le sens senestror- sum, obligeant ainsi le cliquet 644 à faire tour ner la roue à rochet 643 dans le même sens d'un cran de mouvement et à faire avancer la bande 632 en l'enroulant sur la bobine réceptrice 642.
Pendant l'enregistrement des articles cou rants tels que viande, légumes, etc., le mou vement ci-dessus du levier 646 sous l'influence du ressort 647 est empêché par le moyen sui vant.
Une lèvre - 670 fait partie intégrante du levier 646. Cette lèvre est maintenue contre un doigt 671 d'un bras 672 par le ressort 647. Le bras 672 pivote en 673 sur le bâti d'impri merie (non représenté).
Toutes les fois que le mécanisme différentiel des transactions est mis en position sous l'in fluence de la touche Change , de la touche Remboursement , de la touche Somme remise , ou de la touche Pas de Change qui correspondent aux positions 1, 2, 3 et 4 du différentiel des transactions, le doigt 671 est écarté de la lèvre 670 pour permettre le fonctionnement du levier 646 et du bras 645 sous l'influence du ressort 647, de la manière qui a été décrite plus haut.
Le dispositif servant à écarter le doigt 671, lorsque le différentiel des opérations est amené sur l'une de ses positions 1, 2, 3 et 4, com prend un secteur denté 675, calé sur un court arbre 676 qui est supporté par le bâti d'impri merie (non représenté) et par le bâti latéral de gauche de la caisse. Sur cet arbre 676 est également fixé un disque 677 comportant une arête 678 qui coopère avec un galet 679 d'un bras 680 fixé sur l'arbre 673 précédemment décrit.
Cette arête 678 a une longueur suffi sante pour coopérer avec le galet 679 lorsque le mécanisme différentiel des opérations fait tourner le secteur denté 675 par l'intermédiaire de liaisons convenables, lorsque ledit méca nisme différentiel est mis sur sa première, sa deuxième, sa troisième, ou sa quatrième posi tion, et, dans l'une quelconque de ces positions, cette arête 678, par l'intermédiaire du galet 679, fait basculer le bras 680 dans le sens senestrorsum ce qui, à son tour, fait tourner le bras 672 dans le même sens et éloigne le doigt 671 de la lèvre 670 du levier 646.
Par conséquent, le ressort 647 peut intervenir pour armer le bras 645 et le mettre dans la position qui permettra au cliquet 644 de faire tourner la roue à rochet 643 dans le sens senestrorsum et faire avancer la bande de contrôle lors -du mouvement de retour du levier 653 à sa posi tion normale, de la manière précédemment dé crite.
Ce galet 679 est retenu contre le disque 677, et le doigt 671 est tenu en position haute en face de la lèvre 670 grâce à un ressort 681, relié à un bras 682 qui est solidaire du bras 680.
Comme indiqué plus haut, toutes les fois que le levier 87 de totalisation est amené à sa position de sous-total ou à sa position de total d'articles, il est souhaitable d'imprimer les sous-totaux et les totaux sur la bande de contrôle et il est donc par conséquent également nécessaire de faire avancer cette dernière. On se rappellera que l'arbre 212 est actionné par le levier de totalisation 87, comme on peut le voir à la fig. 12, toutes les fois que le levier de totalisation est monté vers sa position de sous-total ou descendu vers sa position de total d'articles,
par l'intermédiaire de la biellette 210 et du bras 211.
Sur cet arbre 212 est fixé un bras 685 qui comporte une encoche 686 dans laquelle repose normalement un ergot 687 d'un bras 682, qui est maintenu dans cette encoche par un res sort 681.
Toutes les fois que le levier de totalisation est monté à sa position de sous-total ou des cendu à sa position de total d'articles, l'arbre 212 tourne soit dans le sens senestrorsum, soit dans le sens dextrorsum, respectivement, après quoi le bras 685 chasse l'ergot 687 de l'en coche 686. Cet ergot 687 est porté par un bras 688 qui pivote en 689 sur le bâti d'impri merie (non représenté).
Ce bras 688 porte aussi un ergot 690 contre lequel est maintenue en contact une arête<B>691</B> du bras 682 par le ressort<B>681.</B> Par conséquent, toutes les fois que l'ergot 687 est chassé de l'encoche 686, le bras 688 est basculé dans le sens dextrorsum, après quoi l'ergot 690 fait basculer le bras 682 et le bras 680 qui en est solidaire dans le sens inverse et ce mouvement du bras 680 fait basculer le bras 672 dans le sens dextrorsum et écarte le doigt 671 de la lèvre 670, de sorte que le ressort 647 peut actionner le levier 646 et le bras 645 de la manière précé demment décrite, pour armer le cliquet d'avance 644 et le rendre prêt à faire avancer la bobine 642, pendant chaque opération de sous-total et de total d'articles,
lorsque le levier 653 est ramené à sa position normale. <I>Mécanisme de marteau d'impression</I> On n'a représenté qu'un seul des mar teaux 692 destinés à provoquer l'impression de la bande de contrôle 632. Le mécanisme d'actionnement dudit marteau est bien connu et il suffira de rappeler que pendant chaque opération d'addition, le marteau est armé puis déclenché pour venir imprimer sur la bande 632, un dispositif étant prévu pour empêcher que ce marteau ne soit armé pendant les opé rations de la caisse au cours desquelles les articles (viande, etc.) sont enregistrés additive- ment. Cependant,
le marteau intervient de la manière habituelle quand il s'agit d'enregistrer un remboursement, le montant de la somme remise, ainsi que pendant l'impression des to taux ou sous-totaux.
Le mécanisme destiné à commander le marteau 692 est relié directement au méca nisme de commande d'avance de la bande 632 qui vient d'être décrit et, par conséquent, toutes les fois que la bande avance, le marteau est actionné, tandis qu'inversement lorsque la bande n'avance pas le marteau n'est pas ac tionné.
L'extrémité supérieure du bras 682 porte un ergot 693 qui pénètre dans une fente pra tiquée dans une coulisse 694 montée sur des boutons 695 portés par le bâti d'imprimerie. Cette coulisse 694 comporte un doigt 696 qui repose sous une saillie 697 du marteau 692 et tant que ce doigt 696 est dans la position représentée, le marteau 692 ne peut pas être armé et, par conséquent, ne peut pas non plus être déclenché et lancé en avant, et il ne se produira aucune impression sur la bande de contrôle.
Cette coulisse 694 est déplacée vers la gauche toutes les fois que le doigt 671 est retiré de la lèvre 670, lorsque les bras 682 et 680 sont actionnés dans le sens senestrorsum, et ce dernier mouvement est commandé par l'arête-came 678 du fait que le différentiel des transactions est mis dans des positions diffé rentes, comme on peut le voir, ainsi que du fait que le levier de totalisation 87 déplace l'arbre 212 par l'intermédiaire du bras 688, comme décrit précédemment.
Par conséquent, toutes les fois que le mé canisme d'avance de la bande de contrôle 632 est rendu inopérant, le mécanisme de marteau destiné à l'impression sur la bande est rendu inopérant lui aussi. Inversement, toutes les fois que le mécanisme d'avance de bande fonc tionne, le marteau est libéré et peut intervenir, de sorte qu'une impression se trouve réalisée sur la bande de contrôle.