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Machine comptable L'invention se rapporte à une machine comptable.
Dans les machines antérieurement connues qui comportent un organe d'entraînement unidirectionnel commandé par des organes de commande du chariot pour actionner un mécanisme de déclenchement automatique de la machine, un tel déclenchement ne pouvait jusqu'à présent s'effectuer que lorsque le chariot se déplaçait vers l'avant.
La machine comptable faisant l'objet de l'invention comprend un chariot mobile pour support d'enregistrement, un mécanisme d'entraînement pour entraîner le chariot dans les sens direct et inverse, des organes de commande montés sur le chariot dans des positions de colonnes prédéterminées, des mécanismes de tabulation directe et inverse indépendants destinés à coopérer avec les organes de commande pour disposer le chariot dans des positions de colonnes choisies et commander le mécanisme d'entraînement de manière à déterminer le sens d'entraînement du chariot, un levier de déclenchement automatique de la machine, et un organe d'entraînement mis en action par certains des organes de commande,
de même qu'il est mis en action directement dans un certain sens par fonctionnement du mécanisme de tabulation directe de manière à entraîner le levier de déclenchement automatique quand le chariot est entraîné dans le sens direct. Cette machine est en outre caractérisée en ce que ledit organe d'entraînement est également entraîné dans ladite direction au moyen d'un mécanisme d'entraînement auxiliaire normalement inactif, lequel peut être rendu actif par certains des organes de commande afin d'entraîner directement par le mécanisme de tabula- tion inverse, afin de déclencher automatiquement la machine pour permettre son fonctionnement quand le chariot est entraîné dans le sens inverse.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique en plan du clavier de la machine.
La fig. 2 est une élévation de face d'une partie d'un mécanisme servant à contrôler le mouvement de tabulation du chariot mobile dans un sens ou dans l'autre et à faire démarrer le fonctionnement automatique de la machine sous la commande du chariot mobile.
La fig. 3 est une vue en plan du mécanisme de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue en élévation de face d'une partie du mécanisme servant à contrôler le mouvement de tabulation du chariot mobile dans un sens ou dans l'autre.
La fig. 5 est une coupe partielle, vue de droite, représentant une portion du chariot mobile de la machine.
La fig. 6 est une vue de détail d'une portion du mécanisme servant à faire démarrer le fonctionnement automatique de la machine quand le chariot mobile se déplace dans le sens de tabulation inverse ou vers la droite.
La fig. 7 est une élévation vue de droite d'une partie du mécanisme entraîné par le chariot mobile, dans des positions de colonnes prédéterminées, pour faire démarrer le fonctionnement de la machine.
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La fig. 8 est une vue de détail, vue de l'arrière de la machine, montrant l'ensemble d'une transmission hydraulique servant à déplacer le chariot mobile dans le sens de tabulation et montrant un solénoïde servant à inverser l'action de cette transmission hydraulique.
La fi-. 9 est une élévation vue de droite de la transmission hydraulique, avec arrachement partiel de manière à montrer plus clairement le mécanisme réversible servant à entraîner le chariot mobile dans le sens de tabulation. La fig. 10 est un détail d'une partie du mécanisme de commande de tabulation inverse. La fig. 11 est un détail d'un commutateur contrôlé par la touche d'espacement vers l'arrière. Description générale La machine représentée est du type de celle décrite dans le brevet suisse No 281791 auquel on peut se référer pour obtenir une description plus complète des mécanismes qui ne concernent pas directement la présente invention et ne sont décrits dans le présent exposé qu'en termes généraux.
Le mécanisme de la machine représentée est disposé entre deux bâtis principaux de gauche et de droite (non figurés), eux-rilêmes fixés sur une base 25 (fig. 8 et 9). Ces bâtis principaux sont maintenus à distance convenable l'un de l'autre par divers cadres, tiges et barres transversales qui les aident à supporter le mécanisme de la machine. Ce dernier est contenu dans un coffre 26 (fil. 1) lui-même fixé au bâti de la machine.
Le clavier de la machine comporte des touches de commande servant à commander les fonctions à la fois de la section addition et de la section machine à écrire de la machine. Le clavier d'addition ou de montant 27 comprend des rangées de touches de montants 28 (fig. 1) et deux rangées de touches d'impression 29. Ces dernières contrôlent la position de roues imprimeuses correspondantes, de manière à imprimer l'information de nature descriptive ou autre sur un support d'enregistrement. Une touche de rappel manuelle 30 sert à relâcher, avant le fonctionnement de la machine, l'une quelconque des touches de montants 28 ou des touches d'impression 29 ayant été abaissée.
Avant la fin du cycle opératoire, un mécanisme de libération automatique des touches relâche, suivant la manière habituelle, les touches de montants 28 ou d'impression 29 qui ont été abaissées.
La machine représentée comporte six totalisateurs (non figurés) du type addition-soustraction, prévus pour recevoir des montants positifs ou négatifs composés avec les touches de montants 28. L'un des six totalisateurs est un totalisateur X ou de dépassement qui sert, en coopération avec les autres, à transposer les quantités complémentaires de dépassement contenues dans les autres totalisateurs en quantités négatives réelles de manière à obtenir des enregistrements imprimés convenables desdites quantités. Les autres totalisateurs sont respectivement numérotés de 1 à 5.
Chacun des cinq totalisateurs est muni d'un indicateur de dépassement ou découvert 131 (fi-. 1) visible à travers une ouverture correspondante d'un panneau avant du boîtier de la machine ; l'indicateur fonctionne de manière à mettre en évidence un signal distinctif quand le totalisateur correspondant passe au négatif et à faire connaître cet état de dépassement à l'opérateur.
La présente machine est munie d'un chariot mobile 31 déplaçable latéralement (fig. 2 et 5). Ce chariot est monté de manière à pouvoir subir un dépla- cëment horizontal vers la droite et vers la gauche suivant des chemins eux-mêmes fixés au bâti de la machine. Le chariot mobile 31 est muni d'un cylindre rotatif (non figuré) servant à supporter le matériau d'enregistrement en position convenable par rapport au mécanisme d'impression, de manière à permettre l'impression.
Dans la présente machine, les diverses fonctions de tous les totalisateurs peuvent être commandées par le chariot mobile suivant des positions de colonnes choisies à l'avance. Ces fonctions comportent l'addition, la soustraction, le sous-total, le total et le dépassement ou découvert automatique.
En plus du contrôle des fonctions des totalisateurs par le chariot mobile, le totalisateur No 1 ou de solde est muni de touches de commande 32 servant à commander les fonctions d'addition, de soustraction, de solde partiel et de solde. De même, une touche manuelle 33 de solde créditeur sert à commander manuellement la fonction de dépassement dans le totalisateur N 1. Cette touche de solde créditeur peut être utilisée en relation soit avec la touche de solde partiel, soit avec la touche de solde 32, pour effectuer des opérations de dépassement en connection avec le totalisateur N 1.
Quand un dépassement se produit dans le totalisateur M, 1, il en résulte un blocage empêchant l'abaissement des touches de solde partiel et de solde 32, de manière à avertir ultérieurement l'opérateur que ce totalisateur a subi un dépassement. Toutefois, ces touches peuvent être débloquées au moyen d'un levier poussoir 34 (fig. 1) dont le fonctionnement permet l'abaissement de la touche de solde partiel ou de solde en même temps que celui de la touche de solde créditeur 33. De même, dans certains modes de fonctionnement, on désire que la touche d'addition 32 du totalisateur No 1 reste abaissée de manière à le sélectionner pour une opération d'addition à chaque cycle de la machine.
Pour obtenir ce résultat, un levier déplaçable 35 (fig. 1) voisin de la touche peut être poussé vers l'intérieur de manière à verrouiller la touche d'addition dans sa position abaissée jusqu'à ce qu'on ramène le levier 35 à sa position extérieure ou normale.
Dans certains casa il est souhaitable que la sélection des totalisateurs au moyen du chariot mobile ne
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puisse s'effectuer. A cet effet, on peut abaisser une touche de non-sélection 36 de manière à mettre hors service des commandes des totalisateurs par le chariot mobile suivant des positions de colonnes choisies à l'avance.
La partie de gauche du clavier 27 (fig. 1) comporte encore d'autres touches de commande, à savoir une touche de sous-total 37 dont l'abaissement prépare les totalisateurs en vue des opérations de prise de sous-total ; une touche d'inversion 38, dont l'abaissement inverse la fonction d'addition ou de soustraction des totalisateurs pour permettre d'effectuer les corrections, et une touche sans symbole 39, qui empêche l'impression de symboles quand le chariot mobile sert à choisir et à commander les fonctions des totalisateurs. La touche de non-sélection 36 et la touche sans symbole 39 sont en liaison élastique, c'est-à-dire que l'abaissement de l'une rappelle l'autre si cette dernière a été préalablement abaissée, et vice versa.
Un levier déplaçable 40 sert à verrouiller soit la touche de non-sélection , soit la touche sans symbole 39, de manière à empêcher leur libération automatique à la fin du fonctionnement de la machine et leur libération manuelle au moyen de la touche 30.
La machine représentée comprend trois barres motrices : une barre principale 41, une barre verticale 42 et une barre de saut 43, situées à l'extrémité de droite du clavier 27 de la machine comptable (fig. 1) et qui peuvent servir au déclenchement manuel de la machine en vue de son fonctionnement. En outre, le chariot mobile 31 peut servir à faire démarrer des opérations automatiques quand il se déplace dans des positions de colonnes choisies à l'avance, comme on l'expliquera ci-après. La barre motrice principale 41 sert habituellement à faire démarrer les opérations de la machine.
La barre motrice verticale 42, outre qu'elle libère la machine pour son fonctionnement, fait également tourner d'un, de deux ou de trois espaces le cylindre supporté par le chariot mobile 31 de manière à effectuer les espacements de ligne du support d'enregistrement qu'elle porte. La barre motrice de saut 43, outre qu'elle libère la machine pour son fonctionnement, commande également la fonction de libération par bonds du chariot mobile, de manière à tabuler vers l'avant dans certaines positions de colonnes en sautant des positions de colonnes intermédiaires jusqu'à une position de colonne choisie à l'avance.
Les barres motrices 41, 42 et 43, en plus de ces fonctions, peuvent servir à contrôler automatiquement d'autres fonctions de la machine, y compris le mouvement de _tabulation directe ou inverse du chariot mobile 31, la rotation du cylindre pour espacement de ligne du support d'enregistrement et l'ouverture et la fermeture du système d'introduction par l'avant du chariot mobile. Un levier à main 44, disposé immédiatement à la droite des barres motrices 41, 42 et 43, sert à en modifier les fonctions.
Les touches de commande de la partie de droite du clavier 27 (fig. 1) comportent une touche 45 com- mandant la goulotte d'introduction du papier et qui peut servir à ouvrir ou à fermer à volonté cette goulotte, et une touche 46 de libération du chariot qui déclenche le mécanisme d'échappement du chariot mobile de manière à permettre le déplacement de ce dernier soit vers l'avant, soit dans le sens de retour.
Les touches de commande de la machine comptable comportent également une touche de ta- bulation 52 qui, lorsqu'elle est abaissée, fonctionne de manière à provoquer la tabulation vers l'avant du chariot mobile 31, une touche de tabulation inverse 47 qui, lorsqu'elle est abaissée, sert à provoquer la tabulation inverse du chariot mobile, et enfin une touche non automatique 48 qui, quand elle est abaissée, met hors de service le mécanisme de démarrage automatique de la machine, actionné par le chariot pour des positions de colonnes prédéterminées.
La touche non automatique 48 est une touche du genre restant enfoncé sauf lorsqu'on la rappelle par une touche de libération 49 qui sert à en provoquer à volonté la libération manuelle. La machine comptable comprend trois compteurs d'articles 50 dont les roues sont visibles à travers des ouvertures du clavier 27. Ces compteurs tiennent un compte automatique de certains articles à mesure qu'ils entrent dans les totalisateurs de la machine. Chaque compteur d'articles 50 est muni d'un bouton de remise au zéro 51, servant à effectuer à volonté leur remise à zéro.
La machine représentée est équipée d'une machine à écrire complète servant à imprimer des données de nature descriptive ou autres sur le support d'enregistrement porté par le cylindre. Le clavier de la machine à écrire est situé immédiatement devant le clavier 27 de la machine comptable (fia. 1) et comporte un ensemble complet de touches de nombres et de lettres 54, qui entraîne des barres impri- meuses correspondantes servant à imprimer les données sur le matériau d'enregistrement. La machine à écrire comprend également la barre d'espacement habituelle 55 servant à l'espacement des lettres du chariot mobile quand on n'utilise pas les touches 54, comme, par exemple, entre les mots, entre les nombres, etc.
Le clavier de la machine à écrire comporte de même une touche d'espacement arrière 56 qui provoque l'inversion du sens du mouvement du chariot mobile et, quand on l'utilise en même temps que les touches 54 ou que la barre d'espacement 55 provoque l'espacement de lettres dans le sens inverse du chariot mobile tant que ladite touche d'espacement inverse est maintenue abaissée.
Toutes les autres barres d'impression de la présente machine sont contenues dans une corbeille à caractères qui peut être déplacée au moyen d'une touche de décalage 57 de la position inférieure à une position supérieure d'impression dite position de majuscule. Le clavier de la machine à écrire comporte également, à son extrémité de droite, une touche d'alimentation en papier 58 contrôlant l'espacement de lignes du matériau d'enregistrement,
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une touche de tabulation 59 contrôlant le mouvement direct de tabulation du chariot mobile et trois touches de tabulation inverse 60, 61 et 62, contrôlant le mouvement de tabulation inverse du chariot s mobile.
Mécanisme d'entraînement de la machine Des touches marche et arrêt 63, situées à l'extrémité de gauche du clavier de la machine à écrire, font fonctionner un mécanisme de commutation contrôlant le passage du courant vers un moteur 64 d'entraînement de la machine (fig. 8). Le moteur 64 comporte un arbre 65 qui tourne de manière continue quand la touche marche 63 est abaissée. Sur l'arbre 65 est fixé un engrenage 66 qui entraîne une roue dentée satellite 67, elle-même fixée à un arbre 68 tourillonné dans le boîtier qui renferme le moteur 64. Un pignon 69, fixé à l'arbre 68 et tournant avec lui, entraîne un pignon 70 (fig. 7 et 8) fonctionnant de concert avec un disque d'entraînement d'embrayage 71, auquel il est fixé.
Ce dernier est monté libre sur un arbre à cames principal 72 tourillonné dans le bâti de la machine. Le disque d'entraînement d'embrayage 71 comporte à sa périphérie plusieurs encoches d'entraînement équidistantes disposées de manière à coopérer avec les dents d'un chien d'entraînement 73, fixé sur un arbre court 74 tourillonné dans un coussinet d'un disque 75 entraîné par l'embrayage et comportant un moyeu 76, lequel est fixé à l'arbre à cames principal 72. Un segment 77, actionné par le chien 73, est fixé à l'arbre 74, et il comporte des dents qui engrènent avec des dents correspondantes d'une partie en forme de segment d'un bras de commande d'embrayage 78 supporté rotativement sur le moyeu 76.
Un ressort 79 sollicite le bras 78 dans le sens dextrorsum pour maintenir normalement un prolongement inférieur en contact élastique avec un bras de déclenchement 80 fixé à un arbre court 81 tourillonné dans le bâti de la machine. Un bras 82, également fixé à l'arbre 81 (fig. 7), comporte une extrémité supérieure fourchue engageant librement un goujon 83 d'un prolongement inférieur d'un levier 84 fixé à un arbre court 85 tourillonné dans le bâti de la machine.
Un mane- ton 86, également fixé à l'arbre 85 et comportant une extrémité supérieure fourchue, engage librement un goujon 87 d'une glissière de déclenchement 88 montée de façon mobile au moyen de deux fentes parallèles qu'elle comporte et qui coopèrent avec des goujons correspondants 89 fixés dans le bâti de la machine. On n'a représenté que l'une de ces fentes et l'un de ces goujons. Un ressort 90 tire dans le sens senestrorsum le levier 84, l'arbre 85 et le mane- ton 86.
Le levier 84 pousse à son tour le bras 82, l'arbre 81 et le bras 80, dans le sens dextrorsum. Le levier 84, l'arbre 85 et le maneton 86, sous l'action du ressort 90, poussent vers l'avant la glissière 88 de manière à maintenir normalement un épaulement formé sur son bord inférieur en contact élastique avec un goujon carré 91 fixé à l'extrémité avant d'un levier 92 pivotant sur un goujon 93, lui-même fixé dans le bâti de la machine. Un ressort 98, tendu entre les leviers 92 et 84, sollicite le levier 92 dans le sens dextrorsum de manière à maintenir normalement le goujon 91 sur le trajet de l'épaulement de la glissière 88.
Le goujon 91, en coopération avec cet épaulement (fig. 7), fait que la glissière maintient normalement le bras 80 sur le trajet de l'extrémité inférieure du bras de commande d'embrayage 78 afin de maintenir le chien d'embrayage 73 normalement dégagé du disque d'entraînement 71, comme le montre la fig. 7. Un prolongement crochu du levier 92 est situé au-dessous d'une équerre 94 d'un bras 95 pivotant sur une barre de déclenchement 96 comportant à son bord supérieur une partie relevée. Le levier 92 coopère avec l'équerre 94 et la partie relevée est située au-dessous d'une équerre 97 recourbée vers l'extérieur à partir de la tige de la barre motrice principale 41 et coopère avec cette équerre (voir également fig. 1).
L'abaissement de la barre motrice 41 en vue de déclencher le fonctionnement de la machine (fig. 1 et 7) oblige l'équerre 97 à abaisser la barre 96 et le bras 95. L'équerre 94 fait alors basculer dans le sens senestrorsum le levier 92 contre l'action du ressort 98, de manière à dégager le goujon 91 de l'épaulement de la glissière 88 et à livrer cette dernière glissière et les parties connexes à l'action du ressort 90. Celui-ci fait alors basculer le levier 84, l'arbre 85 et le maneton 86 dans le sens senestror- sum, de façon à déplacer la glissière 88 vers l'avant. Le bras 82, l'arbre 81 et le bras 80 sont basculés dans le sens dextrorsum, de manière à écarter le bras 80 du trajet de l'extrémité inférieure du bras 78.
Ceci libère le bras 78 et permet l'action du ressort 79 qui le fait immédiatement basculer dans le sens dextrorsum, ce qui, à son tour, fait basculer le segment 77, l'arbre 74 et le chien 73 dans le sens senestrorsum, pour engager le chien dans l'une des encoches du disque d'entraînement 71. Du fait que ce dernier tourne de manière continue, l'engagement du chien 73 permet au disque d'entraîner le chien et les parties connexes, y compris le bras 78, de concert avec le disque entraîné par l'embrayage 75 et l'arbre à cames principal 72 dans le sens dex- trorsum (fig. 7).
Vers la fin d'une révolution dans le sens dex- trorsum de l'arbre à cames principal 72 et des parties connexes, une came (non figurée) fixée à l'arbre engage un galet (non figuré) monté sur un prolongement vers l'arrière 99 (fig. 7) du bras 82 pour ramener le bras, l'arbre 81 et le bras 80 dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 90 de manière à amener le bras 80 sur le trajet du bras 78. Celui-ci, quand il est bloqué contre toute rotation ultérieure, dégage le chien 73 du disque 71 pour arrêter la rotation de l'arbre à cames 72.
Le bras 82 ramène simultanément le levier 84, l'arbre 85, le maneton 86 dans le sens dextrorsum et la glissière 88 vers l'arrière jusqu'à ce que l'épaulement de la glissière
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échappe au goujon 91 du levier 92. Ce goujon engage alors l'épaulement de manière à maintenir dans leur position rétablie la glissière et les pièces connexes.
Un mécanisme de non-répétition connu (non figuré) fonctionne automatiquement au cas où la barre motrice 41 est maintenue en position abaissée à la fin d'un cycle de fonctionnement, de manière à faire basculer le bras 95 et l'équerre 94 dans le sens dextrorsum hors de la course de l'extrémité avant du levier 92, de façon à ne pas interférer avec le mouvement de retour du levier pour engager le goujon 91 avec l'épaulement de la glissière 88 et empêcher ainsi la répétition inutile de cycles de fonctionnement de la machine.
La barre motrice verticale 42 (fig. 1) et la barre motrice de saut 43 fonctionnent exactement de la même façon que la barre motrice principale 41 quand on les enfonce, ce qui abaisse à son tour la barre 96 pour faire démarrer le fonctionnement de la machine.
L'arbre à cames principal 72 (fig. 7) actionne tout le mécanisme de la machine comptable, à l'exception du chariot mobile qui est mis en mouvement d'une manière qui sera décrite ci-après. Une seule révolution dans le sens dextrorsum de l'arbre à cames principal est suffisante pour que la machine effectue un type quelconque d'opérations, y compris l'addition, la soustraction et le total.
Le moteur d'entraînement principal 64 est connecté au mécanisme de la machine à écrire qu'il entraîne. Chariot mobile Le chariot mobile 31 est monté pour permettre son déplacement horizontal dans un sens et dans l'autre suivant un rail tubulaire horizontal (non figuré) monté au voisinage de son extrémité arrière et qui engage des galets correspondants montés sur une barre (non figurée) et fixés au bâti de la machine. La partie avant du chariot mobile 31 (fig. 5) comporte, fixé à son bâti, un support 102 auquel est elle-même fixée une barre d'échappement 103 s'étendant à peu près sur toute la longueur du chariot.
La face postérieure de la barre d'échappement 103 comporte une gorge recevant plusieurs rouleaux 104 ro- tativement supportés par des goujons eux-mêmes fixés au bord supérieur d'une plaque 105 connectée au moyen de divers goujons et vis à une cornière 106, elle-même fixée au bâti de la machine. La barre 103 et les rouleaux 104 aident le rail tubulaire et ses rouleaux correspondants à supporter le chariot mobile 31 pour permettre son déplacement horizontal.
Le chariot mobile 31 est déplacé dans le sens de tabulation avant et arrière au moyen d'une transmission hydraulique, elle-même entraînée par le moteur principal 64. La transmission hydraulique est contenue dans un boîtier moulé 107 (fig. 8 et 9) fixé à la base 25 de la machine et entraînée par un arbre 108 tourillonné dans le boîtier et connecté par un embrayage à tenon et à mortaise 109 à l'arbre 68. L'arbre 68 est en alignement axial avec l'arbre 108 et entraîné de façon continue par le moteur principal 64. Une vis sans fin (non figurée) est fixée à l'arbre 108 et engrène avec une autre vis (non figurée) elle-même fixée à l'extrémité extérieure d'un arbre de transmission hydraulique 110 (fig. 9) tou- rillonné dans le boîtier 107.
Un pignon conique 111, fixé à l'extrémité intérieure de l'arbre 110, engrène avec un pignon conique 112 fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 113 rotativement supporté dans le boîtier 107.
Un organe d'entraînement d'embrayage 114 fixé au voisinage de l'extrémité inférieure de l'arbre 113 coopère avec un organe d'entraînement d'embrayage associé 115 qu'il entraîne. Ce dernier comporte un moyeu 116 tournant librement sur l'arbre 113. Le fond du boîtier 107 forme réservoir contenant une quantité suffisante d'un liquide approprié pour recouvrir les pièces 114 et 115 et constituer une liaison hydraulique entre elles, la rotation de l'organe d'entraînement 114 dans le liquide produisant celle de l'organe 115 de manière élastique de concert avec lui. Le moyeu 116 (fig. 9) de l'organe d'entraînement d'embrayage 115 comporte une encoche en forme de mortaise qui engage un tenon porté par un moyeu libre sur l'arbre 113 et d'une seule pièce avec un engrenage 117.
Ce dernier entraîne un pignon 118 rotativement supporté sur le diamètre extérieur d'un coussinet 119 fixé à une plaque-couvercle 120, elle- même montée dans le boîtier 107 et constituant un couvercle pour le réservoir formé dans le boîtier. Le pignon 118 entraîne un pignon (non figuré), lui- même connecté par un coussinet libre sur un goujon fixé dans le couvercle 120,à un pignon associé 121 qui entraîne un pignon 122 dans le sens inverse du pignon 118. Ces pignons, comme on va l'expliquer ci-après, servent à entraîner le chariot mobile 31 dans les sens direct et inverse.
Le pignon 122 est en alignement axial avec l'engrenage 118 et monté libre sur la surface externe d'un coussinet 123 fixé à une cornière 127, elle- même fixée au couvercle 120. Les pignons 118 et 122 portent respectivement des goujons de couplage 124 et 125 disposés de manière à engager un index de couplage déplaçable 126 fixé au voisinage de l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 128 tourillonné dans les coussinets 119 et 123 et dans un coussinet d'une plaque 133 formant couvercle supérieur de l'ensemble de transmission hydraulique.
Outre qu'il peut tourner, l'arbre 128 (fig. 9) peut également être déplacé verticalement de manière à déplacer l'index de couplage 126 pour le mettre en coopération ou le libérer des goujons 124 ou 125, comme on l'expliquera ci-après. Un pignon 129 fixé à l'arbre 128 engrène avec un grand pignon 130 fixé à un arbre vertical 131 dont l'extrémité inférieure est supportée à rotation dans un alésage pratiqué dans un goujon fixé au couvercle 120 et dont l'extrémité supérieure est supportée rotativement
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dans un coussinet 132 fixé dans la plaque couvercle 133.
L'extrémité supérieure de l'arbre 131 comporte une encoche d'embrayage engagée par un tenon formé à l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 134 dont l'extrémité inférieure est supportée rotati- vement dans le coussinet 132 et dont l'extrémité supérieure est tourillonnée dans un coussinet fixé à une cornière 135 elle-même fixée au bâti de la machine. Un pignon 136, fixé à l'extrémité supérieure de l'arbre 134, engrène avec les dents d'une crémaillère 137 fixée par une glissière 138 au chariot mobile 131. Cette glissière se prolonge sensiblement sur toute la longueur du chariot mobile afin de l'entraîner dans les sens de tabulation directe et inverse.
L'arbre de couplage 128 est déplaçable verticalement au moyen d'un collier à saignée 141 connecté de manière réglable à l'extrémité supérieure de l'arbre au moyen d'écrous de serrage 142 filetés. La saignée du collier 141 est engagée par un goujon de déplacement 143 fixé dans un maneton 144 lui-même fixé à l'extrémité de gauche d'un arbre court 145 tourillonné dans un moyeu 146 fixé à une cornière 147, elle-même fixée au fond de la base 25 de la machine. Un moyeu 148 fixé à l'extrémité de droite de l'arbre 145 connecte en position fixe l'un par rapport à l'autre un maneton 149 et un bras de butée 150. Le maneton 149 (fig. 8 et 9) est relié par une biellette 151 à un maneton associé 152, à son tour lié fixement par un moyeu à un bras 153.
Ce moyeu pivote sur un goujon 154 fixé à la cornière 147. L'extrémité de droite du bras 153 se prolonge dans une lumière formée par des jambes se prolongeant vers le bas d'une armature déplaçable verticalement 156 d'un solénoïde 157 mû électriquement et fixé à la cornière 147. Le maneton 153 est connecté à pivot aux jambes en question par un goujon 155 engageant librement un trou pratiqué à l'extrémité de droite du maneton.
Le bras de butée 150 porte un goujon 159 (fig. 8) qui traverse une fente en forme d'arc de la cornière 147 et sert à limiter le mouvement du bras 149 de l'arbre 148, du maneton 144 et du goujon 143 de manière à déterminer l'étendue du mouvement de déplacement vertical communiqué à l'arbre 128 par le solénoïde 157 et par un ressort 158 tendu entre le maneton 152 et la cornière 147. Quand le solénoïde 157 n'est pas sous tension, le ressort 158 tire vers le bas l'armature 156 et dans le sens dex- trorsum le maneton 150 et l'arbre 145 (fi-. 8) pour amener normalement le goujon 159 en contact avec l'extrémité inférieure de la fente.
Il en résulte que le maneton 149, l'arbre 145 et le maneton 144 maintiennent normalement l'arbre 128 et l'index de couplage 126 dans leur position basse dans laquelle l'index coopère avec le goujon 124 du pignon 118. Du fait que celui-ci (fig. 9) tend à entraîner le chariot mobile vers la droite (ou sens inverse) il est, par suite, évident que dans des conditions normales, c'est-à-dire quand le solénoïde 157 n'est pas sous tension, l'organe de couplage 126, en coopération avec le goujon 124, tendra, par l'intermédiaire de la chaîne d'embrayage comportant le pignon 136 et la crémaillère 137 (fig. 9), à entraîner élastique- ment le chariot mobile vers la droite ou sens de retour.
Le solénoïde 157 peut être mis sous tension soit au moyen d'un commutateur commandé par le mécanisme de tabulation directe, soit par le moyen d'un commutateur commandé par la touche d'espacement arrière 56 (fia. 1 et 11) comme on l'expliquera ci- après. Le solénoïde 157, quand on le met sous tension par la fermeture de l'un ou l'autre des commutateurs, déplace vers le haut l'armature 156 (fig. 8 et 9) de manière à faire basculer l'arbre 145 dans le sens senestrorsum contre l'action du ressort 158.
Le mouvement senestrorsum de l'arbre 145 élève le maneton 144 qui, par l'intermédiaire du goujon 143 en coopération avec le collier à saignée 141, déplace vers le haut l'arbre 128 pour entraîner l'index de couplage 126 hors de contact avec le goujon 124 et l'amener en contact avec le goujon 125 du pignon 122 qui tourne en sens inverse du pignon 118 et, par conséquent, tend à entraîner le chariot mobile vers la gauche ou sens direct.
Dès que les commutateurs de commande du solénoïde 157 sont ouverts, le ressort 158 renvoie immédiatement l'armature 156 vers le bas et l'arbre 145 dans le sens dextrorsum (fig. 8) de manière à déplacer l'arbre 128 (fi-. 9) vers le bas pour déplacer de nouveau l'index de couplage 126 vers le bas à sa position normale. Dans cette position, il coopère avec le goujon 124 qui tend, par l'intermédiaire de la transmission hydraulique, à déplacer le chariot mobile vers la droite ou sens de retour.
Mécanisme d'échappement du chariot Le chariot mobile 31 (fig. 2 et 3) est freiné dans son mouvement communiqué par la transmission hydraulique au moyen d'un mécanisme d'échappement comprenant deux jeux de cliquets d'échappement 161 et 162 qui coopèrent avec des dents ménagées dans le bord inférieur de la barre d'échappement 103. La machine représentée est prévue principalement pour utiliser la langue arabe qui s'écrit de la droite vers la gauche, c'est-à-dire en sens inverse de la langue française. Du fait que la machine était initialement prévue pour utiliser cette dernière langue, on a dû modifier le mécanisme d'entraînement du chariot pour le déplacer dans la direction communément appelée sens de retour , c'est- à-dire vers la droite.
Par conséquent, comme on l'a expliqué ci-dessus, la transmission hydraulique de la présente machine fonctionne normalement de manière à entraîner le chariot mobile dans le sens de retour, c'est-à-dire vers la droite, mais ce mouvement est empêché par les cliquets d'échappement 161 et 162 en coopération avec les dents de la barre 103. Le fonctionnement des touches 54 de la machine à écrire ou de la touche d'espacement 55 met
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en action les cliquets d'échappement 161 et 162 de manière à permettre au chariot mobile 31 de laisser échapper 5>, c'est-à-dire de se déplacer de l'espace d'une lettre vers la droite chaque fois qu'on abaisse l'une de ces touches ou la barre d'espacement.
Si cela est utile ou souhaitable, on peut inverser le sens de déplacement du chariot mobile 31 au cours des opérations de machine à écrire, en abaissant la touche d'espacement inverse 56 (fig. 1 et 11). Ceci provoque l'engagement d'un bloc 163 de ladite touche et la fermeture d'un commutateur 164 d'inversion de la transmission hydraulique fixé au bâti de la machine à écrire.
Du fait que le commutateur 164 est connecté dans le circuit du solénoïde 157 d'inversion de la transmission hydraulique (fig. 8 et 9), le solénoïde est mis sous tension et déplace vers le haut l'index de couplage 126 hors de la position de coopération avec le goujon 124 et en position de coopération avec le goujon 125, de manière à inverser l'action de la transmission hydraulique qui tend alors à pousser le chariot mobile dans un sens de tabulation direct, c'est-à-dire vers la gauche. L'utilisation des touches 54 de machine à écrire et de la barre d'espacement 55, alors que la touche d'espacement inverse 56 est maintenue abaissée, oblige le chariot mobile à effectuer des espacements de lettres vers la gauche ou sens de tabulation direct.
Le relâchement de la pression exercée sur la touche d'espacement inverse livre celle-ci à l'action d'un ressort de manière à ouvrir le commutateur 164 et à couper ainsi le circuit du solénoïde d'inversion 157. Ceci permet au ressort 158 de ramener l'index de couplage 126 vers le bas à sa position normale dans laquelle il coopère avec le goujon 124.
Les cliquets d'échappement 161 et 162 (fi-. 2) peuvent être amenés en position inactive- par abaissement de la touche de libération du chariot 46 (fig. 1) permettant ainsi le déplacement manuel dans un sens ou dans l'autre du chariot mobile quand le moteur d'entraînement ne tourne pas et libérant également le chariot mobile pour permettre son mouvement vers la droite ou sens de retour quand le moteur d'entraînement tourne. Mécanisfne de commande de la tabulation directe Un second commutateur 165 (fig. 2 et 3), monté sur la barre 106, sert à contrôler le fonctionnement du solénoïde d'inversion 157 par le mécanisme de tabulation directe.
Le commutateur 165 est normalement maintenu ouvert par un goujon 166 porté par un doigt 167 fixé à l'extrémité de gauche d'un levier de tabulation directe 168 fendu de manière à engager rotativement et de façon déplaçable un goujon 169 fixé à la barre 106. Des ressorts 170 et 171 sollicitent le levier 168 respectivement vers la droite et dans le sens dextrorsum pour maintenir normalement le bord de gauche et le fond d'une marche 172 ménagée sur le levier en contact élastique avec un goujon carré 173 fixé à la barre 106. Un prolongement vers le bas voisin de la marche 172 est disposé de manière à être engagé par l'extrémité supérieure d'un bras 174 porté par un levier élévateur 175 libre sur un goujon 176 fixé dans la barre 106.
Le levier 175 est disposé de manière à être entraîné dans le sens dextrorsum (fi-. 2) sous la commande des barres motrices 41, 42 et 43 et sous la commande de la touche de tabulation 52 de diverses quantités, de manière à faire basculer à son tour le levier 168 dans le sens senestrorsum pour dégager la marche 172 du goujon 173. Ceci permet au ressort 170 de déplacer le levier 168 vers la droite, ce qui, en combinaison avec le mouvement de rotation du levier, fait basculer vers le bas le goujon 166 pour permettre la fermeture du commutateur 165.
Ceci met sous tension le solénoïde d'inversion 157 suivant la manière expliquée ci- dessus, ce qui provoque l'inversion de l'action du mécanisme d'entraînement hydraulique de manière à pousser le chariot mobile dans le sens direct, c'est- à-dire vers la gauche.
Le mouvement élévateur du levier 175 et du bras 174 soulève simultanément un bras de butée 177 qui pivote sur un goujon 178 également vers le haut, de concert avec lui, dans le trajet d'une ou plusieurs butées de tabulation directe 179 (fig. 2 et 5) portées par une série de tabulateurs 180 du chariot disposés sélectivement le long d'une réglette 181 par engagement avec les saignées convenables d'une série de saignées équidistantes ménagées aux bords supérieur et inférieur de la réglette 181.
Celle-ci s'étend sensiblement sur toute la longueur du chariot mobile et est reliée de manière amovible à la barre d'échappement 103 au moyen d'orifices qu'elle comporte en coopération avec des boulons pivotants 182 portés par des cornières à encoches, elles-mêmes fixées à la barre d'échappement 103, ce qui fournit ainsi un moyen pratique pour retirer commodément la réglette 181 et son assemblage de tabulateurs 180 et pour les remplacer par une réglette différente portant des tabulateurs prévus pour un autre travail comptable ou une branche d'activité différente d'un certain système mécanographique.
L'élévation ou le déplacement dans le sens se- nestrorsum et vers la droite du levier 168 (fig. 2), comme on l'a expliqué ci-dessus, provoque l'engagement d'un goujon 183 qui le prolonge vers le bas avec un prolongement inférieur 184 d'un levier 185 de débrayage de l'échappement monté libre sur le goujon 169 et fait basculer dans le sens senestror- sum le levier de manière à pivoter les cliquets d'échappement 161 et 162 hors de contact avec les dents de crémaillère dans la barre d'échappement 103, ce qui libère le chariot mobile pour permettre son mouvement de tabulation directe.
Quand le chariot mobile arrive dans la position de colonne choisie, la butée correspondante 179 vient en contact avec le levier de butée 177 et déplace le levier et le levier de tabulation 168 vers la gauche contre l'action du ressort 170, jusqu'à ce que la marche 172
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dépasse le goujon 173. Le ressort 171 ramène alors le levier 168 vers le bas ou dans le sens dextrorsum à sa position normale (fig. 2). La remise en place du levier 168 permet le rétablissement dans le sens dex- trorsum ou vers le bas du levier d'échappement 185, de manière à rendre efficaces les cliquets d'échappement 161 et 162 qui engagent les dents d'échappement de la barre 103 afin de maintenir le chariot mobile 31 dans la position de colonne choisie.
Le mouvement de retour du levier 168 fait également en sorte que le goujon 166 ouvre le commutateur 165 pour couper le circuit du solénoïde d'inversion 157 (fig. 8 et 9). Le ressort 158 ramène alors l'index de couplage 126 à sa position normale ou vers le bas, comme le montrent les figures. Mécanisme de commande de tabulation inverse Un mécanisme à peu près analogue au mécanisme de tabulation directe sert à effectuer et à commander le mouvement de tabulation du chariot mobile vers la droite ou sens de retour dans diverses positions de colonnes choisies à l'avance.
Ce mécanisme comprend un levier de commande de tabulation 187 (fig. 4 et 10) muni d'une fente pour engager de manière rotative et déplaçable par translation un goujon 188 fixé à la barre 106. Des ressorts 189 et 190 sollicitent le levier 187 vers la gauche et dans le sens senestrorsum respectivement pour maintenir normalement une arête de droite, constituée par une marche 191 ménagée dans le levier 187, en liaison élastique avec un goujon carré 192 fixé à la barre 106. L'extrémité de gauche d'un levier élévateur 193 qui pivote sur un goujon 194 fixé à la barre 106, est sous-jacente à la marche 191 avec laquelle elle coopère.
L'extrémité de gauche du levier 193 est également sous-jacente avec une arête inférieure formée sur l'extrémité de gauche d'un levier 195 et avec laquelle elle coopère. Le levier 195 pivote sur un goujon 196 fixé au levier 187. Une arête inférieure du levier 195 est située au- dessus d'un goujon carré 197 avec lequel elle coopère. Le goujon 197 est fixé à un levier de butée de tabulation inverse 198, qui pivote également sur le goujon 196. Un ressort 199, tendu entre les leviers 195 et 187, les sollicite dans des sens opposés pour maintenir normalement le goujon 197 en contact élastique avec l'arête inférieure pratiquée sur le levier 195.
L'extrémité de droite du levier élévateur 193 (fig. 4) est reliée à pivot à une barre de manoeuvre 200 entraînée par le mécanisme de tabulation inverse sous la commande des barres motrices 41, 42 et 43 (fig. 1), de la touche de tabulation inverse 47 et des touches de tabulation inverse de la machine à écrire 60, 61 et 62, pour faire basculer le levier 193 dans le sens dextrorsum. Ce mouvement soulève le levier 187 également dans le sens dextrorsum, de manière à dégager la marche 191 du goujon 192 pour libérer le levier 187 et permettre l'action des ressorts 189 et 190 qui le déplacent immédiatement vers la gauche.
Le mouvement élévateur dans le sens dex- trorsum du levier 193 élève également le levier 195 qui, par l'intermédiaire du goujon 197, soulève le levier de butée 198 dans le sens dextrorsum pour amener une arête de butée 201 (fig. 10) du levier 198 sur le trajet d'une des butées d'une série de tabulateurs d'inversion 202 (fig. 2 et 5) portés par certains des blocs 180 déterminés à l'avance.
Un prolongement inférieur formé à l'extrémité de droite du levier 187 (fig. 2 et 4) est relié à pivot par un goujon 203 à l'extrémité supérieure d'un maneton 204 fixé sur un arbre 205 tourillonné dans le bâti de la machine. Un maneton 206 est également fixé à l'arbre 205 et porte un goujon 207 qui traverse une ouverture ménagée dans un levier 208 monté libre sur le goujon 176. L'extrémité de gauche du levier 208 est sous-jacente à une équerre 209 portée par le levier de libération d'échappement 185.
Le mouvement de déplacement vers la gauche du levier 187, quand le levier 193 l'élève (fig. 4), comme on l'a expliqué ci-dessus, fait basculer le ma- neton 204, l'arbre 205 et le maneton 206 dans le sens senestrorsum, faisant en sorte que le goujon 207 engage l'arête inférieure de l'ouverture pratiquée dans le levier 208 et faisant basculer le levier dans le sens dextrorsum. Le levier 208 fait basculer à son tour le levier d'échappement 185 dans le sens senestrorsum pour libérer les cliquets d'échappement 161 et 162 (fig. 2 et 3), comme on l'a déjà expliqué à propos du mécanisme de tabulation directe.
Le dégagement de ces cliquets libère le chariot mobile 31 pour permettre le mouvement de tabulation vers la droite ou sens de retour, jusqu'à ce que la butée 202 appropriée entre en contact avec l'arête de butée 201 (fig. 4 et 10). L'achèvement du mouvement de retour du chariot mobile ramène les leviers 195, 198 et 187 vers la droite et vers le bas ou dans le sens senestrorsum, de manière à engager de nouveau la marche 191 avec le goujon 192 pour maintenir ces pièces dans leur état de repos.
Le rétablissement en position de repos du levier 187 permet aux cliquets d'échappement 161 et 162 (fig. 2 et 3) d'engager à nouveau les dents de crémaillère de la barre 103 pour achever le mouvement de tabulation inverse du chariot mobile et le maintenir dans la position de colonne choisie.
On a prévu des butées de tabulation inverse 202 correspondant à plusieurs longueurs différentes (fig. 2, 4, 5 et 10) et l'on peut soulever sélectivement le levier 198 de diverses quantités pour amener l'arête de butée 201 sur le trajet de certaines des butées 202 ou de leur totalité.
La quantité de mouvements d'élévation communiquée au levier 198 est commandée par le levier élévateur 193 qui, à son tour, peut basculer de quantités variables, sous l'action du mécanisme de tabulation inverse, lequel opère sous la commande des barres motrices 41, 42 et 43 (fig. 1), de la touche de tabulation inverse 47 et des touches de tabulation inverse 60, 61 et 62 de la machine à écrire, pour commander sélectivement la position de
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colonne du chariot mobile 31, tandis qu'il se déplace vers la droite ou sens de retour.
Le mouvement de tabulation du chariot mobile dans les sens direct et de retour peut, de même, être commandé d'une manière connue par le chariot mobile lui-même dans des positions de colonnes choisies à l'avance.
Quand le chariot mobile 31 est hors tabulateurs, c'est-à-dire quand il n'est pas situé de manière appropriée dans une position de colonne, le mécanisme de déclenchement de la machine est mis hors service et reste dans cet état jusqu'à mise en place correcte du chariot mobile dans une position de colonne. Cette caractéristique est commandée par des taquets 211 (fig. 4 et 5) montés dans chacun des blocs de commande 180. Quand le chariot mobile est correctement placé dans une position de colonne, l'un des taquets 211 engage un prolongement angulaire vers le haut 212 d'un levier 213 pivotant sur le goujon 188 et fait basculer dans le sens senestror- sum le levier contre l'action d'un ressort 214.
Le mouvement dans le sens senestrorsum du levier 213 soulève une bielle 215 de façon à positionner le mécanisme de déclenchement de la machine afin de pouvoir le faire démarrer. Quand le levier 213 occupe sa position non abaissée représentée en fig. 4, le mécanisme de déclenchement est débrayé par rapport aux barres motrices 41, 42 et 43 (fig. 1) ou au chariot mobile dans des positions de colonnes choisies à l'avance, comme on l'expliquera ci-après.
Le levier 213 (fig. 4) est également disposé pour basculer dans le sens senestrorsum par abaissement de la touche de non-sélection 3 6 (fig. 1) et ce de la manière suivante: un doigt 216, qui prolonge l'extrémité de gauche du levier 213, est sous-jacent à un goujon 217 que porte l'extrémité de droite d'un levier 218 qui pivote sur un goujon 219 fixé à la barre 206. Un bras 221, entraîné par l'abaissement de la touche de non-sélection 36, est sous-jacent à l'extrémité de gauche du levier 221 et l'abaissement de cette touche de non-sélection fait en sorte que le bras 221 bascule le levier 218 dans le sens dex- trorsum à l'encontre de l'action d'un ressort 220 (fig. 4).
Par suite, le goujon 217, coopérant avec le doigt 216, fait basculer dans le sens senestrorsum le levier 213 pour mettre hors service le mécanisme de déclenchement de la machine. Mécanisme de déclenchement On décrira maintenant le mécanisme de déclenchement automatique de la machine pour sa mise en route quand le chariot mobile arrive dans certaines positions de colonnes prédéterminées, tandis qu'il se déplace soit dans le sens de tabulation directe, soit dans le sens de tabulation inverse.
Dans des positions de colonnes du chariot dans lesquelles on désire provoquer automatiquement un cycle de fonctionnement de la machine, le tabulateur 180 (fig. 2 et 5) correspondant à cette colonne porte un goujon de déclenchement 222 qui coopère avec une surface se prolongeant vers le haut 223 portée par un levier de déclenchement 224 qui pivote sur le goujon 188. Le levier 224 porte un goujon 225 engagé dans une fente ménagée dans un prolongement vers le haut d'un levier 226 pivotant sur un goujon 227 fixé au bâti de la machine. Un prolongement vers la droite du levier 226 comporte une arête plate 228 sous-jacente à un épaulement formé sur l'extrémité supérieure d'une barre de déclenchement 229 (voir également fig. 7) et coopérant avec ladite barre.
Cette dernière pivote à son extrémité inférieure sur un goujon 230 porté par le levier de déclenchement 92. La barre 229 comporte, au voisinage de son extrémité supérieure, une fente dans laquelle s'engage un goujon 231 porté par un prolongement vers le haut d'une biellette 232 qui porte sur un prolongement inférieur un goujon 233. Ce dernier s'engage dans une encoche pratiquée à l'extrémité interne d'une barre 234 montée de façon à permettre un mouvement de translation supplémentaire horizontal grâce à des fentes parallèles qu'elle comporte et qui coopèrent avec des goujons fixes 235. On a représenté seulement l'une de ces fentes et l'un de ces goujons.
L'extrémité de droite de la biellette 232 est reliée à une glissière (non figurée) qui, à son -tour, est commandée par le mécanisme de découvert correspondant aux différents totalisateurs. De cette façon, la barre 229 tourne dans le sens dextrorsum quand il se produit un dépassement ou découvert dans l'un des totalisateurs et s'écarte du trajet de l'arête 228 du levier 226 (fig. 2), de sorte que, dans les conditions normales, le mécanisme de déclenchement automatique ne fonctionne pas quand un totalisateur est en état de découvert.
Le levier 224 (fig. 2) porte un goujon 238 qui supporte de manière pivotante un levier d'entraine- ment 237 tiré dans le sens senestrorsum par un ressort 239 pour maintenir normalement un goujon 240 en contact élastique avec le bord supérieur du levier 224. Un épaulement formé sur un prolongement crochu 241 du levier 237 est disposé -de manière à coopérer avec un épaulement similaire formé sur un prolongement crochu 242 du levier 168 pendant le mouvement de tabulation directe du chariot mobile.
L'élévation du levier 168 (fig. 2) par le levier 175, comme expliqué précédemment, et la translation simultanée vers la droite du levier 168 quand la marche 172 se déplace sur le goujon 173, permet le déplacement vers la droite de l'épaulement formé sur le crochet 241. Le mouvement de tabulation directe du chariot mobile dans une position de colonne où se trouve un tabulateur 180 avec un des goujons de déclenchement 222, fait que le goujon, en coopération avec le prolongement 223, abaisse dans le sens senestrorsum les leviers 224, 237, pour amener l'épaulement formé sur le crochet 241 sur le trajet de l'épaulement formé sur le crochet 242.
Le mouvement de rétablissement vers la gauche du levier 168, obtenu par engagement de l'une des butées de tabulation directe 202 avec l'arête de butée
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du levier 177, fait que le crochet 242, en coopération avec le crochet 241, déplace vers la gauche les leviers 224 et 237 (fig. 2) sur le goujon 188. Ce déplacement vers la gauche du levier 224 fait basculer, par l'intermédiaire du goujon 225, le levier 226 dans le sens senestrorsum de sorte que l'arête 228, en coopération avec l'épaulement formé sur l'extrémité supérieure de la barre 229 (voir également fig. 7) déplace la barre vers le haut pour faire basculer dans le sens senestrorsum le levier 92 contre l'action du ressort 98.
On libère ainsi la glissière 88, comme expliqué précédemment, pour faire démarrer la machine de la manière déjà exposée à propos des barres motrices 41, 42 et 43 (fi-. 1).
Comme on l'a déjà expliqué, quand il se produit un dépassement dans l'un des totalisateurs, la biel- lette 232 (fi-. 2 et 7) fait basculer l'extrémité supérieure de la barre 229 et l'amène hors de la course de l'arête 228 du levier 226, pour empêcher normalement le déclenchement automatique de la machine quand un totalisateur est à l'état de dépassement. Toutefois, dans ces conditions, l'épaulement formé sur l'extrémité supérieure de la barre 229 reste sur le trajet d'un prolongement vers le haut 243 d'une glissière d'entraînement 244 montée de manière dé- plaçable sur l'extrémité de droite du levier 226 au moyen de fentes parallèles ménagées dans la glissière et coopérant avec des goujons correspondants portés par le levier 226.
Une fente verticale ménagée dans l'extrémité supérieure de la glissière 244 est en prise avec un goujon 245 porté par un bras d'un levier coudé 246 pivotant sur un goujon 247 fixé au bâti de la machine. Dans une encoche ménagée dans l'autre bras du levier coudé 246 s'engage un goujon 248 porté par l'extrémité de droite du levier 224. D'une manière connue, on peut utiliser des goujons 222 à grand ou petit diamètre, l'un ou l'autre de ces goujons servant à entraîner la barre 229 quand elle est sur le trajet de l'arête 228, c'est-à-dire quand les totalisateurs ne sont pas à l'état de dépassement.
Toutefois, un goujon à grand diamètre 222 communique un mouvement dans le sens senestror- sum plus important au levier 224 que ne le fait un goujon à petit diamètre, de telle sorte que le goujon 248 (fig. 2) bascule le levier coudé 246 dans le sens dextrorsum d'une quantité suffisante pour déplacer vers la gauche la glissière 244, ce qui déplace le prolongement 243 qui se trouve normalement à droite de l'épaulement porté par la barre 229 et en position de non-coopération avec cette barre, pour l'amener sur le trajet de l'épaulement.
Le déplacement vers la gauche du levier 224 quand le chariot arrive dans une position de colonne choisie à l'avance, oblige ledit prolongement, en coopération avec l'épaulement porté par la barre 229,à déplacer la barre vers le haut pour déclencher automatiquement la machine et la mettre en route quand un totalisateur se trouve en état de dépassement. Un mécanisme peut faire basculer le levier 226 (fig. 2) dans le sens senestrorsum pour déclencher la machine quand le chariot mobile se déplace vers la droite ou sens de retour.
Le prolongement vers le haut du levier 226 (fig. 2 et 6) porte un goujon carré 250 disposé de manière à coopérer avec un crochet 251 formé sur l'extrémité de droite d'un levier coudé 252 pivotant sur un goujon 253 porté par l'extrémité supérieure d'un levier 254, lequel pivote sur un goujon 255 fixé à la barre 106. Un prolongement vers le bas du levier 254 porte un goujon 256 qui coopère avec un prolongement vers le bas 257 du levier de commande de tabulation inverse 187 (fig. 4). Le levier coudé 252 porte un goujon 258 qui s'engage dans une fente de l'extrémité inférieure d'une biellette 259 dont l'extrémité supérieure est fendue pour recevoir un goujon 260 du levier de commande de déclenchement 224.
Un ressort 261 sollicite vers le haut et vers la droite le levier coudé 252, de façon à maintenir normalement un doigt 262, qui le prolonge vers le haut, en contact élastique avec un goujon fixe 263, et à pousser normalement dans le sens dextrorsum le levier 254 pour maintenir le goujon 256 en contact élastique avec le prolongement 257. Dans des conditions normales, les fentes de la biellette 259, en coopération avec les goujons correspondants 258 et 260, maintiennent le crochet 251 au-dessous du goujon carré 250, comme le montre la fig. 6, malgré l'action du ressort 261.
Comme déjà expliqué, dans une opération de tabulation inverse du chariot mobile, le levier 193 soulève le levier 187 de manière à dégager la marche 191 du goujon 192 pour libérer ce levier et permettre son déplacement vers la gauche sous l'action du ressort 189. Le déplacement vers la gauche du levier 187 retire le prolongement 257 du contact avec le goujon 256, de façon à permettre au ressort 261 (fig. 6) de déplacer le levier coudé 252 et le levier 254 respectivement vers la droite et dans le sens dextrorsum, afin d'amener le crochet 251 sous le goujon 250 et en contact avec le goujon. A cet instant, le levier coudé 252 ne peut pas tourner dans le sens senestrorsum du fait que dans le fond de la biellette 259 s'engage le goujon 260 du levier 224.
Par la suite, le mouvement senestrorsum du levier 224, au moment où il est engagé par l'un des goujons 222 (fig. 2) soulève le goujon 260, éliminant le freinage de la biellette 259 et permettant au ressort 261 de faire basculer le levier coudé 252 dans les sens senestrorsum (fi-. 6) pour mettre en contact le crochet 251 avec le goujon 250. Immédiatement après le rétablissement vers la gauche du levier 187 par contact de la butée de tabulation inverse 202 (fié. 4 et 12) avec la surface de butée 201, comme on l'a expliqué précédemment, le prolongement 257, en coopération avec le goujon 256, fait basculer dans le sens senestrorsum sur son goujon de pivot 253 le levier 254.
Ce mouvement du levier 254 déplace vers la gauche le levier coudé 252, de telle sorte
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que le crochet 251, en coopération avec le goujon 250, bascule dans le sens senestrorsum le levier 226. De cette manière, l'arête 228, en coopération avec l'épaulement porté par l'extrémité supérieure de la barre 229 (fig. 7), soulève la barre de la manière expliquée précédemment pour faire basculer le levier 92 dans le sens senestrorsum contre l'action du ressort 98, de manière à provoquer une opération automatique de la machine au moment du mouvement de tabulation inverse du chariot mobile.
Après un basculement du levier 226 suffisant pour faire démarrer la machine, le contact du doigt 262 avec le goujon 263 (fig. 2 et 6) ramène en position normale (vers le bas ou dans le sens dextror- sum) le levier coudé 252 et le crochet 251 sous le goujon 250 et en relation de non-coopération avec ce goujon, comme on l'a représenté, de façon à ne pas interférer avec le fonctionnement normal du levier au moment de la fabulation directe du chariot mobile. Le mouvement de retour vers la droite du levier 187, par l'intermédiaire de la biellette 259 (fig. 6), aide en outre au rétablissement du levier coudé 252 en position normale, position dans laquelle il ne coopère pas avec le goujon 250.
Comme le fonctionnement du mécanisme de déclenchement automatique de la machine dépend d'un fonctionnement du mécanisme de tabulation inverse suivant le choix d'une position de colonne donnée, quand le chariot se déplace dans le sens inverse, la machine ne sera alors pas automatiquement déclenchée pendant un mouvement de retour complet jusqu'à la position de départ.