Machine à écrire à tête imprimante La présente invention concerne une machine à écrire à tête imprimante.
La tête imprimante comporte un assortiment com plet de caractères disposés sur sa surface.
En matière dactylographique, il est bien connu qu'une partie du bruit des machines à écrire habi tuelles provient des barres porte-caractères qui sont de masse réduite et dont la vitesse est élevée. Le bruit de l'impression peut être réduit sensiblement grâce à l'emploi d'une tête imprimante de masse élevée et dont la vitesse est réduite.
La machine à écrire selon l'invention comporte un porte-papier, une tâte imprimante sur laquelle les caractères sont disposés de telle sorte qu'un seul caractère à la fois puisse être amené en position d'impression, un élément supportant cette tête im primante pour lui permettre à la fois d'effectuer un mouvement parallèle au porte-papier ainsi qu'un mou vement d'oscillation l'amenant en et hors contact d'impression avec le porte-papier, et plusieurs leviers de touches.
Cette machine est caractérisée par un mécanisme de sélection destiné à amener un carac tère prédéterminé en position d'impression, et un mécanisme d'impression destiné à faire osciller la tête d'impression pour l'amener au contact du cha riot porte-papier, les deux mécanismes étant com mandés au moyen desdits leviers de touches.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine suivant l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de la ma chine après enlèvement du capot.
La fig. 2 est une vue prise par le plan 2 - 2 de la fig. 1. La fig. 2B est une vue en perspective d'une partie d'un mécanisme de décalage.
La fig. 2C est une vue en élévation, à plus grande échelle, de l'embrayage de décalage représenté sur la fig. 2B.
La fig. 2D est une coupe de l'embrayage de dé calage effectuée suivant le plan 2D - 2D de la fig. 2C. La fig. 3 est une vue en perspective représentant une partie d'un mécanisme de contrôle de la. sé lection. La fig. 3A est une coupe de l'embrayage de fonc tionnement cyclique effectuée à travers le plan 3A - 3A de la fig. 3.
La fig. 4A est une vue en perspective représen tant les cames de sélection. La fig. 4B est un prolongement de la fig. 4A comportant un embrayage à une seule révolution et un embrayage de décalage.
La fig. 4C est une vue schématique en perspec tive des fils commandant la rotation d'une tête dIm- pression à un seul élément.
La fig. 4D est une vue schématique en perspec tive des fils commandant une opération de décalage de la tête d'impression à un seul élément.
La fig. 4E est un tableau de codification.
La fig. SA est une vue en perspective représen tant le mécanisme de repérage de la platine.
La fig. 5B est une vue de côté de la came de repé rage et des cliquets coopérant avec celle-ci, prise suivant le plan 5B - 5B de la fig. SA. La fig. 6 est une vue en perspective représentant un mécanisme de retour du chariot.
La fig. 7 est une vue en perspective représentant un mécanisme d'espacement en arrière.
La fig. 8 est une vue en perspective représentant la barre d'espacement et le mécanisme d'échap pement.
La fig. 9 est une vue en perspective représentant le mécanisme de tabulation. La fig. 9A est une vue, à plus grande échelle, du mécanisme de blocage de la tabulation en position débloquée.
La fig. 9B est une vue en perspective, à plus grande échelle, du mécanisme de blocage de la tabu- lation en position bloquée.
La fig. 10 est une vue en perspective représen tant la tête porte-caractéère et l'assemblage du support.
La fig. 11 est une vue en perspective du support de la tête montrant la came d'impression.
La fig. 12 est une vue explosée en perspective de la platine, du guide-papier et du bâti qui lui sert de support.
La fig. 13 est une vue explosée en perspective, représentant le mécanisme d'entraînement du ruban. La fig. 14 est un schéma de distribution. Si l'on se réfère au dessin, on voit que l'on y a représenté une machine à écrire 2 comportant un corps 4, un élément 6 d'entraînement du papier et un porte-caractères mobile 8 à un seul élément, qui traverse l'élément 6 d'entraînement du papier et effectue successivement l'impression de colonnes sui vant le mode normal d'impression.
La tête porte- caractères 8 prend appui sur un chariot 10 qui est mobile le long de rails de guidage 12, 14 parallè lement à l'élément d'entraînement du papier. Sous cet aspect, la présente machine à écrire n'est pas cou rante en ce sens que l'élément d'entrainement du papier demeure immobile tandis que l'élément d'im pression se déplace.
La machine à écrire est également munie des leviers de touches habituels 16, comportant respec tivement leurs touches particulières. On a indiqué sur la fig. 2 que les leviers de touches 16 sont mon tés à pivot sur une tige d'appui 20, disposée trans versalement à la machine de la manière habituelle. Lorsqu'un levier de touche oscille dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre à l'intérieur des limites définies par un peigne de guidage habituel 24, il agit sur un levier 22 (il existe un levier 22 pour chaque levier de touche).
Les leviers 22 sont montés à pivot autour de la tige d'appui 26 (qui s'étend transversalement à la machine), de sorte que chaque levier 22 peut à la fois basculer dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la tige d'appui 26 et coulisser transversalement à l'intérieur des limites définies par l'ouverture en forme de rainure 28.
Chaque levier de touche 16 est muni d'un doigt 30 qui agit sur une oreille 32 incurvée vers le haut et faisant saillie hors du levier correspondant 22 avec lequel elle fait corps. En fait, le doigt 30 exerce une poussée sur l'oreille 32 incurvée vers le haut, de manière à faire basculer le levier 22 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la tige d'appui 26 et, ce faisant, -une tige 34, qui est disposée transver salement à la machine, est entraînée vers le bas pour occuper une position de déclenchement, ainsi qu'on va le décrire ci-après.
La tige 34 est utilisée pour déclencher un em brayage qui sera décrit plus loin et provoquer un tiers de révolution d'un arbre sélecteur 36. On re marquera que lorsque le levier 22 a, par basculement dans le sens des aiguilles d'une montre, été amené en position de travail (position en pointillés de la fig. 2), un épaulement de commande 38 est mis en position d'être attaqué par l'un des lobes 40 de l'arbre 36, lobe qui entraîne le levier 22 vers la gauche ainsi qu'on le voit sur la fig. 2, dans les limites de la fente allongée 28.
Lors de ce déplacement du levier 22 vers la gauche, on remarquera que plusieurs doigts de sélection 42, qui font corps avec le levier 22, ont pour effet de faire osciller autour de leurs pivots 46 des tiges de sélection prédéterminées 44. En fait, les doigts de sélection 42 sont disposés suivant une com binaison de sept, de sorte qu'un nombre quelconque de tiges de sélection 44 (allant jusqu'à sept) peuvent être amenées à basculer autour de leurs pivots Tes- pectifs. Cela revient à dire qu'il existe une combi naison particulière des sept doigts pour chaque levier de touche 16.
Chaque touche de sélection 44 est reliée à une biellette de sélection 48 (fig. 3) qui est susceptible de se déplacer vers la droite ainsi qu'on le voit sur la fig. 2, en réponse à l'oscillation de la tige de sé lection qui lui est assignée. Les biellettes de sélection 48 sont à leur tour utilisées pour commander le fonc tionnement de mécanismes d'embrayage qui seront décrits ci-après.
<I>Fonctionnement de l'arbre de sélection</I> Si l'on se réfère à la fig. 3, on voit que l'on y a représenté une courroie 50 qui est entraînée par un moteur (non indiqué) afin de faire tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, ainsi qu'on l'a indiqué par la flèche de la fig. 3, une pou lie de sélection désignée par 52.
La tige 34 est en foncée chaque fois qu'un levier de touche est basculé, cette tige 34 est montée à pivot autour d'un axe 53 d'une pièce coudée en forme de manivelle 54, laquelle prend de son côté appui sur le bâti. L'oscillation de la tige 34 autour de son axe 53 force un cliquet de sélection 56 (attaché à la pièce coudée 54) à quitter le lobe d'une came de sélection primaire 58 (voir fig. 3A). En fait, ainsi qu'on l'a représenté sur la fig. 3A, la poulie 52 peut tourner librement autour de l'arbre de sélection 36. Mais la poulie 52 est reliée par un embrayage de sélection ou embrayage à res sort 60 à l'arbre de sélection 36.
Considéré en détail, l'embrayage de sélection 60 comporte un élément primaire 62 et un élément secondaire 64, l'élément secondaire étant fixé par clavette ou encore par une vis de réglage à l'arbre sélecteur 36, tandis que les éléments primaire et secondaire sont reliés par un ressort hélicoïdal 66. Lorsqu'il occupe la position représentée sur la fig. 3, le ressort hélicoïdal se dé roule pour prendre un large diamètre, permettant ainsi au moyeu de la poulie 52 de tourner librement sur l'arbre 36 ; mais, lorsque l'embrayage à ressort se resserre, il attaque le moyeu de la poulie 52 et entraîne de ce fait l'arbre sélecteur 36.
Le cliquet de sélection 56 (fig. 3) est engagé sur un lobe de l'élément primaire 58 de l'embrayage sélecteur 60 et lorsque, en se soulevant, le cliquet 56 quitte un lobe de l'élément primaire, le ressort 66 se resserre pour provoquer la rotation de l'arbre 36. Ce cliquet complémentaire 68 sert uniquement à empêcher le jeu de l'élément secondaire 64 et assure ainsi la libé ration du ressort 66.lorsque les cliquets occupent la position représentée sur la fig. 3.
Lorsque le cli- quet sélecteur, en se soulevant, s'est dégagé du lobe de l'élément primaire 58, l'arbre sélecteur 36 tourne jusqu'à ce que le cliquet 56 attaque<B>le</B> lobe imm6dia- tement suivant de l'élément primaire 58. Plus pré cisément, si l'on se réfère à nouveau à la fig. 2, on a indiqué que le lobe 40 de l'arbre de sélection 36 exerce sur l'épaulement de commande 38 une poussée destinée à entrainer le levier 22 vers la gauche. Ii y a lieu de remarquer que le levier 22 est maintenu vers le haut et vers la droite sous l'action du ressort 70.
On peut donc considérer que, lorsque le levier 22 est entraîné vers la gauche et dès qu'il a quitté le contact du doigt 30 de déclenchement du levier de touche, le ressort 70 entre en action et tend à entraîner le levier 22 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre autour de l'axe 26, cette action dégageant le levier 22 de l'arbre sélecteur 36 et libé rant ainsi la tige 34 qui, à son tour, ramène le levier de déclenchement 56 à la position représentée sur la fig. 3. Pour assurer ce dégagement, une butée 71 est disposée transversalement à la totalité des leviers 22 afin d'attaquer une oreille jouant le rôle de came 73, qui pousse le levier 22 vers le haut.
En fait, la disposition des pièces est telle que, après que l'arbre sélecteur a effectué 1/9 de révolution, le levier 22 se dégage du doigt de déclenchement 30 et, de ce fait, la tige 34 et par conséquent le cliquet de dé clenchement 56 disposent pour revenir à zéro d'un temps égal aux 2/9 restants d'une révolution de l'ar bre sélecteur 36. On a constaté en cours de fonction nement que la distribution est telle que le cliquet sélecteur 56 est toujours ramené au contact du lobe de l'embrayage à ressort à temps pour assurer un seul tiers de révolution.
Si l'on continue à examiner le fonctionnement de l'arbre sélecteur 36, on peut considérer que, dès que le cliquet sélecteur 56 tombe dans le trajet de l'un des lobes de l'élément primaire 58, le dépla cement de l'élément primaire se trouve interrompu, déroulant ainsi le ressort 66. Cependant, si le cliquet complémentaire 68 n'existait pas, le ressort serait cycliquement tendu et détendu, ce qui provoquerait un cliquetis. Le cliquet complémentaire 68 est monté à pivot et maintenu en position d'engagement par l'entremise d'un ressort.
A la lecture de la description qui précède, on peut considérer qu'une course de touche ou cycle est déterminée par un tiers de révolution de l'arbre sé lecteur 36. Pour répéter la chose, l'oscillation du levier de touche 16 agit sur le levier 22 pour dé clencher un embrayage à ressort afin de provoquer un tiers de révolution de l'arbre sélecteur 36, lequel entraine à son tour le levier 22 vers la gauche pour faire ainsi osciller des barres 44 afin de déplacer les biellettes de sélection correspondantes 48.
Pendant le tiers de révolution de l'arbre sélecteur, les biellettes de sélection 48 choisissent sur la tête d'impression 8 le caractère qu'il y a lieu d'imprimer sur la feuille supportée par l'élément 6 d'entraînement du papier.
Il s'ensuit que sont nécessaires deux opérations distinctes l'une de l'autre : primo, il est nécessaire de choisir le caractère et, secundo, il est nécessaire d'imprimer le caractère choisi. <I>Mécanisme de sélection</I> Ainsi qu'on l'a indiqué sur la fig. 3, il existe sept biellettes de sélection 48 qui peuvent être dépla cées en réponse à l'oscillation des barres de sélec tion 44.
L'une des biellettes, désignée par 48-1, est susceptible de fonctionner avec chaque levier de touche, et son rôle consiste à déclencher un em brayage de sélection, tandis, que les six autres biel- lettes 48-2, 48-4, 48-6, 48-8, 48-10 et 48-12 sont utilisées pour actionner des embrayages à griffes qui, à leur tour, déterminent le résultat qui est produit par l'embrayage de sélection sous la commande de la biellette 48-1.
On se réfèrera maintenant à- la fig. 4B où l'on voit qu'une courroie de sélection 72 est entraînée de manière continue sous la commande d'un moteur (non représenté) pour faire tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre un arbre 74 d'entraînement de l'arbre sélecteur. L'arbre du sélecteur primaire est relié à l'arbre d'un sélecteur secondaire par l'entremise d'un embrayage de sé lection 76. En fait, la biellette 48-1 fait osciller le levier coudé 78 de commande des cycles, qui est monté à pivot autour d'un axe fixe 80 supporté par le bâti.
Lorsque l'avant 82 du levier coudé 78 se dégage par soulèvement de l'embrayage sélecteur 76, ce dernier est mis en état d'actionner l'arbre de sé lection secondaire 84 représenté sur la fig: 4A. L'em brayage de sélection 76 est un embrayage à ressort conventionnel d'un type bien connu dans la technique. En d'autres termes, dès que le doigt 82 est amené par soulèvement à quitter le lobe 83, un ressort situé à l'intérieur de l'embrayage à ressort saisit l'arbre de sélection primaire 74 jusqu'à ce que le doigt 82 attaque à nouveau le lobe 83 pour libérer l'embrayage à ressort. L'embrayage sélecteur 76 est un embrayage à une seule révolution, c'est pourquoi on n'a prévu qu'un seul lobe 83.
L'arbre secondaire 84 supporte un certain nombre d'embrayages à griffes qui sont déclenchés par les biellettes de sélection 48, et les embrayages à griffes sont mis en état de fonctionner avant que l'embrayage sélecteur 76 soit libre d'effec tuer une révolution.
A cet égard, on a prévu des embrayages à griffes désignés par 86-2, 86-4, 86-6, 86-8, 86-10 et 86-12 respectivement, qui sont susceptibles d'entrer en ac tion en réponse au déplacement d'une biellette de sélection correspondante 48. Etant donné que le fonc tionnement de tous les embrayages à griffes est iden tique, on n'en décrira qu'un seul.
En se référant à la fi-. 4A on constate que chaque embrayage à griffes 86 comporte une came 88, une griffe d'attaque 90 et un ressort 92 qui a tendance à maintenir la griffe 90 au contact d'une rainure ou fente 94 courant le long de l'arbre sélecteur secon daire 84.
La griffe 90 est montée à pivot sur un téton 96 porté par la came 88 afin de pouvoir, par oscilla tion, pénétrer dans la rainure de l'arbre de sélection secondaire et se dégager de celle-ci. Dans la posi tion dégagée, ainsi qu'on l'a indiqué sur la fia. 4A, un bec de cliquet de déverrouillage 98 est crocheté derrière la queue de la griffe 90 pour faire osciller cette dernière dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son téton de pivotement 96, libérant ainsi la griffe de la rainure.
Si le cliquet de déverrouillage 98 oscille dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son axe de pivotement 100, la griffe 90 se trouve alors libérée et, sous la commande du ressort 92, se trouve attirée de manière à pénétrer dans la rainure 94 de l'arbre sélecteur secondaire 84, de sorte que, lorsque ce dernier arbre effectue une révolution, la came 88 est également amenée à effec tuer une révolution.
Pour dégager les griffes 90 de la rainure 94 après que la révolution a pris fin, les cliquets de déver rouillage 98 sont, sous l'action d'un ressort, engagés sous les queues des griffes 90 qui leur correspondent. Donc, dès qu'un levier 22 est dégagé de l'arbre sélec teur 36, le cliquet de déverrouillage 98 retourne brusquement dans la position représentée sur la fig. 4A.
La succession des opérations est donc telle que le cliquet de déverrouillage 98 oscille d'abord dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 100 ; la queue de la griffe 90 passe de droite à gauche sous le cliquet de déverrouillage 98 et tombe dans la rai nure 94, après quoi, lorsque la came 88 est amenée à effectuer une révolution sous la commande de l'arbre sélecteur secondaire 84, le cliquet de déver rouillage 98 est ramené dans la position représentée sur la fig. 4A pour saisir la queue de la griffe 90 et la déverrouiller en la dégageant de la rainure 94.
Comme les embrayages à griffes doivent être en prise avant que l'arbre secondaire 84 commence à tourner, la biellette 48-1 est connectée à un levier coudé 78 par un dispositif d'embiellage qui permet aux em brayages à griffes choisis d'être mis en action avant que le bec 82 soit dégagé du lobe 83.
On a indiqué qu'un ressort 92 est utilisé pour amener la griffe à pénétrer dans la rainure 94 de l'arbre sélecteur secondaire. On peut donc considérer que, à moins que la came 88 ne soit empêchée de se déplacer, l'action combinée du ressort 92 et du cli- quet de déverrouillage 98 aura pour résultat de faire tourner la came 88 dans le sens des aiguilles d'une montre, et dès lors la griffe 90 ne sera pas en position de pénétrer dans la fente de l'arbre de sélection secondaire au cours du cycle de travail suivant.
C'est pourquoi un loquet de verrouillage auxiliaire 102 est prévu pour chacun des embrayages à griffes afin d'empêcher la rotation de la came 88 pendant que la griffe 90 est déverrouillée. Cela revient à dire que la came 88 est munie d'une languette 104 et que l'engagement de la languette 104 dans le cliquet de verrouillage 102 empêche la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (ainsi qu'on le voit sur la fig. 4A) mais permet la rotation de la came 88 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre.
De ce fait, vers la fin d'un cycle complet de rotation de la came 88, la languette 104 agit sur le bec du cliquet de verrouillage 102 afin de le soulever mo mentanément contre l'action d'un ressort 103 non représenté. Dès lors, au moment où la languette 104 passe sous le cliquet de verrouillage 102, ce dernier revient brusquement à la position de la fig. 4A. C'est cette action des pièces les unes sur les autres qui bloque la rotation de la came dans le sens des aiguilles d'une montre, maintenant ainsi la griffe dégagée de l'arbre sélecteur secondaire jusqu'à ce que le cliquet de déverrouillage 98 soit actionné par sa biellette 48.
Si l'on passe en revue la suite des opérations, on voit dès lors qu'il existe six embrayages à griffes et un embrayage de cycle. Lors de chaque opération du levier de touche, certaines combinaisons des em brayages à griffes sont mises en prise sous la com mande de leurs leviers respectifs et des biellettes 48. Lorsque les embrayages à griffes ont été mis en prise, l'arbre sélecteur primaire entraîne l'embrayage de sélection 76 pendant un cycle de travail, entraînant de ce fait l'arbre sélecteur secondaire et les cames engagées pendant un cycle de rotation. Cette der nière action a pour but d'assurer un cycle de sélection qui va être décrit maintenant.
Un bras 106 asservi à une came, qui est monté à pivot soit sur le pivot supérieur 108, soit sur le pivot inférieur 110 (suivant son emplacement), est prévu pour chacune des cames 88 respectivement. L'oscillation d'un bras asservi à une came, en réponse à la rotation<I>de la</I> came correspondante, provoque le soulèvement ou l'abaissement (suivant son emplace- ment) d'une poulie 112 portant un fil (poulie suppor tée par un bras 106 asservi à une came), faisant ainsi osciller le bras asservi à la came dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens opposé autour de son pivot<B>108</B> ou 110 respectivement.
Plus précisément, le bras asservi à une came comporte un élément asservi 107 qui est monté de manière à pou voir tourner autour d'un pivot 109 et l'élément as servi chevauche l'une des cames 88 entraînée par l'arbre de sélection secondaire. Cette oscillation des bras asservis aux carnes augmente ou diminue la lon gueur effective d'un fil de sélection 114 (fig. 4C) dont le trajet passe autour des poulies 112.
Si l'on se réfère aux fig. 4C et 4D du dessin, on voit que le chariot 10 est représenté schématique ment comme étant susceptible de se déplacer à tra vers une page d'impression, entre les, marges de gau che et de droite. On a représenté un fil formant des boucles 116, qui passe autour de poulies 118 et 120 et dont une extrémité 122 est fixée au chariot 10 tan dis que son autre extrémité 124 est fixée à une poulie 126 à laquelle est attachée la tête d'impression 8. Dans ce dispositif, la poulie 118 est fixée mais libre de tourner, tandis que la poulie 120 peut à la fois tourner et se déplacer vers la poulie 118 et s'éloigner de celle-ci.
Si les poulies 118 et 120 demeurent dans les positions représentées sur la fig. 4C, le chariot <B>10</B> peut se déplacer entre les marges de gauche et de droite de la page sans aucun déplacement de la poulie 120. Si, tandis que le chariot est stationnaire, un dé placement est communiqué à la poulie 120, la lon gueur de la boucle 116 du chariot augmente ou di minue, et cette variation de la boucle 116 du chariot fait tourner la poulie 126 et provoque de ce fait la rotation de la tête d'impression 8 ainsi qu'on le dé crira plus loin.
La poulie 126 est maintenue par un ressort dans le sens opposé à celui des aiguilles, d'une montre, ce qui fait que, chaque fois que la poulie 120 est écartée de la poulie 118, le ressort fait tourner la poulie 126 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, tandis que chaque fois que la poulie 120 se rapproche de la poulie 118 la poulie 126 tournera dans le sens des aiguilles d'une montre. en opposition au ressort.
Dans cette manière de disposer les pièces, on peut considérer que le changement de longueur du fil de sélection commande la rotation de la poulie 126 et, ainsi qu'on le décrira plus loin, la position de la tête porte-caractères 8. Suivant cette analogie, on peut considérer que toute modification de la longueur du fil de sélection 114, telle qu'elle est commandée par le déplacement des poulies 112, peut être utilisée pour faire varier la position de la tête imprimante. A cet égard il y a lieu d'indiquer que, sur -la moitié d'un élément du type sphérique (tel que celui décrit dans la demande de brevet suisse N 39552),
il existe onze colonnes de caractères minuscules ou bas-de- casse et que, sur l'autre moitié, il existe onze colonnes correspondantes de caractères haut-de-casse ou ma juscules. La colonne centrale de chaque hémisphère est désignée sous le nom de position de repos et, dès lors, la sphère est en état d'effectuer une rotation de cinq colonnes au maximum dans, une direction ou dans l'autre à partir des positions de repos.
Suivant le déplacement des poulies à fils 112, la tête porte- caractères peut tourner (dans les minuscules) dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, d'une à cinq colonnes à partir de la position de repos ; ou encore d'une à cinq colonnes dans les sens des ai- guilles d'une montre.
Dès lors, en ce qui concerne les majuscules, la tête porte-caractères. est d'abord amenée à effectuer une rotation de 1800 pour amener la position de repos des majuscules en position d'im pression préalablement à fa superposition du dépla cement sélectif par colonne.
Ainsi qu'on l'a indiqué dans le brevet précité, la tête imprimante à un seul élément est à la fois sou mise à une rotation et à une inclinaison. Plus pré cisément, il existe quatre rangées de caractères et vingt-deux colonnes de caractères sur la tête porte- caractères et, normalement, la rangée supérieure et la colonne centrale des caractères minuscules cons tituent la position désignée sous le nom de position de repos, qui est maintenue en position d'impression. La rotation de la poulie d'inclinaison, ainsi qu'on l'a indiqué dans le brevet précité, provoque l'inclinaison de la tête, de sorte qu'une autre rangée se trouve amenée en position d'impression.
A cet égard (fig. 4D), une poulie 132 est schématiquement reliée à un brin 134 d'inclinaison du chariot, lequel est relié par une extrémité 136 au chariot tandis que l'autre extrémité 138 est reliée à la poulie 132.
Ici encore, le chariot est mobile entre une marge de gauche et une marge de droite sans aucune rotation de la poulie 132 ; mais, en appliquant un déplacement au sélec teur 140 du fil d'inclinaison, la poulie mobile 142 peut être déplacée par rapport à une poulie fixe 144, provoquant ainsi une rotation de la poulie 132 et une inclinaison correspondante de la tête porte-caractères, ainsi qu'on l'a décrit dans le brevet suisse précité.
Le sélecteur 140 du fil d'inclinaison est mobile sous la commande d'une paire de poulies à fils 146 et 148 qui peuvent être actionnées de la même manière que les poulies à fils 112, à cette différence près que ces deux poulies sont conçues pour faire osciller la tête d'une, deux ou, en combinaison, trois rangées de la tête porte-caractères par rapport à la position de repos, ce qui amène en position d'impression l'une quelconque des rangées. La disposition effective des poulies de sélection est indiquée par les nombres correspondants de 1a fig. 4E.
En se référant à la description du mécanisme de sélection, on retiendra que quatre des poulies à fils 112 sont utilisées pour assurer la sélection de la rota tion et que les deux autres poulies 146 et 148 don nent le total de six poulies de sélection à fils qui sont disponibles pour actionner la tête imprimante. De plus, il existe une poulie de décalage à fil qui sera décrite ultérieurement.
Il doit en outre être entendu que ces poulies à fils sont sous la commande des six biellettes de sélection 48, de sorte que, grâce à une combinaison quelconque des cinq colonnes de rota tion disponibles dans le sens des aiguilles d'une mon tre ou dans le sens opposé et de trois unités de décalage, l'un quelconque des quarante-quatre carac tères peut être amené en position d'impression pour les minuscules ; et, en utilisant la poulie de décalage, toute combinaison de cinq unités de rotation ou de trois unités de décalage des majuscules peut être amenée en position d'impression. Les unités de dé placement concernant chaque caractère sont indi quées sur le tableau de la fig. 4E.
<I>Mécanisme d'impression</I> On a déjà décrit que l'arbre sélecteur secondaire 84 est susceptible d'effectuer une rotation au cours de cycles de 360o. Cette rotation cyclique de l'arbre secondaire est utilisée pour commander l'opération d'impression en montant un pignon 150 (fig. 4A) sur l'arbre secondaire. Le pignon 150 est relié par une courroie dentée 152 à un pignon d'entraînement 154 (dont le diamètre est égal à celui du pignon 150), lequel est à son tour fixé par clavette à un arbre 156, qui constitue le prolongement de l'arbre carré 14, lequel guide le chariot 10 vers l'avant. Grâce à cette construction, il se produit une rotation de l'arbre carré 14 pour chaque rotation de l'arbre se condaire 84.
La rotation de l'arbre carré 14 com mande l'impression.
Plus précisément, la tête 8 (fig. 2 et 11) prend appui sur un élément oscillant 158, lequel est à son tour monté à pivot sur une douille 160 (fig. 10) et prend appui sur le chariot 10. Grâce à cette dispo sition, l'impression a lieu lorsque l'élément oscillant 158 oscille dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la douille 160, forçant ainsi la tête impri mante 8 à venir au contact d'une feuille maintenue par l'élément 6 (fi-. 1) d'entraînement du papier.
Pour assurer le déplacement de l'élément oscillant nécessaire pour effectuer une course d'impression, l'arbre carré 14, ainsi qu'on l'a indiqué sur la fig. 11, fait tourner une came d'impression 162 repré sentée comme comportant un .lobe unique, et l'on a indiqué que la came<B>162</B> est susceptible d'attaquer un élément 164 asservi à la came d'impression et qui fait partie d'une biellette 166, montée de manière à effectuer un mouvement de pivotement autour d'un pivot 168, lequel est à son tour supporté par le bâti. La biellette 166 est également reliée à l'élément oscil lant 158 par le téton de pivotement 170 (fig. 10).
La biellette 166 présente une fente allongée 172, qui permet un déplacement transversal de la biellette 166 par rapport au pivot fixe 168. Grâce à cette construction, il est clair que, lorsque la came 162 effectue une révolution, son lobe fait osciller dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre l'élé ment asservi 164 autour du pivot fixe 168, soulevant ainsi l'élément oscillant 158 de manière à amener l'élément d'impression 8 en contact d'impression avec l'élément 6 d'entraînement du papier. La came d'im- pression 162 est susceptible de coulisser le long de l'arbre 14 et de tourner avec celui-ci.
On remarquera qu'avec cette construction, il est possible d'assurer une modification de la pression ou force d'impression donnée par la course d'impression d'une tête porte-caractères en déplaçant le téton de pivotement 168 vers l'avant ou vers l'arrière dans la fente 172. Entraînement du <I>ruban</I> La machine à écrire est munie d'un mécanisme d'entraînement du ruban, destiné à empêcher un ca ractère d'être imprimé exactement au même point du ruban encreur que les autres caractères. L'en traînement du ruban (fig. 13) est effectué grâce à une came 174 d'entraînement du ruban, montée sur l'ar bre 14 (fig. 11).
La came d'entraînement du ruban est susceptible de coulisser axialement sur l'arbre 14 et de tourner avec lui. Dans ce mécanisme unique d'entraînement du ruban, une paire de bobines 176 et 178 sont montées de manière à pouvoir tourner sur le chariot 10. Le ruban est envoyé en premier lieu sur une bobine, puis sur l'autre en réponse à la rotation de la came 174 d'entraînement du ruban. La came 174 est également utilisée pour commander la position soulevée du ruban, c'est-à-dire le main tenir hors de la portée optique de l'opératrice, puis le soulever pour l'amener en position entre le carac tère d'impression et l'élément d'entraînement du pa pier pendant une course d'impression.
Plus précisément, la came 174 d'entraînement du ruban, lorsqu'elle effectue une révolution en réponse à la révolution de l'arbre 14, remplit les fonctions suivantes en premier lieu elle permet le soulèvement par le ressort 179 du vibreur 180 du ruban, lequel est monté à pivot de manière à pouvoir osciller autour d'une tige de pivotement 182 fixée sur le chariot. Le degré de soulèvement du vibreur 180 du ruban est commandé par la butée manuelle 184 de contrôle de couleur, qui oscille autour d'un point de pivote ment prenant appui sur le chariot 10. Autrement dit, une encoche 183 de la butée de contrôle de couleur peut être amenée à la fois sous la queue 185 du vibreur de ruban 180, déterminant ainsi le degré suivant lequel son extrémité opposée sera soulevée.
La seconde fonction consiste à entraîner le ruban, et celle-ci est accomplie par l'embiellage 186 d'en traînement du ruban, qui est monté sur des pivots 188, 188a, prenant appui dans le chariot 10. La rotation de la came 174 agit sur l'élément asservi 189 pour faire osciller le pivot 188 et simultanément assurer la tension du ressort 179 en vue du soulève ment du ruban. L'entraînement du ruban est effectué par l'extrémité supérieure du doigt 187, qui se dé place avec le pivot 188 et fait osciller la plaque 190 de manière à actionner un mécanisme à cliquet d'un type connu afin de faire tourner l'une ou l'autre roue à rochet à la fois, ce qui amène le ruban encreur devant la position d'impression.
Echannement Lors du fonctionnement d'un mécanisme de ce genre, il est nécessaire d'assurer l'échappement du chariot à chaque course d'impression ainsi que l'échappement du chariot pour donner l'espacement entre les mots. Pour réaliser cet objectif, on a prévu un mécanisme qui fonctionne conjointement avec l'arbre sélecteur secondaire 84 pour assurer l'échap pement normal, et un second mécanisme qui fonc tionne sans qu'il soit question de savoir si l'arbre secondaire 84 tourne ou non, ce qui assure l'espa cement entre mots.
A cet égard, le chariot 10 est muni d'une boucle 194 d'échappement du fil (fig. 8) qui est fixé au chariot et présente également une partie enroulée autour d'une poulie d'échappement 196 et fixée à celle-ci. Les dimensions de la poulie d'échappement 196 sont choisies de telle sorte que moins d'une révo lution complète force le chariot à se déplacer com plètement à travers la page qu'il y a lieu d'imprimer. Les boucles 194 du fil d'échappement comportent le fil 198 et le fil <B>199,</B> dont chacun a une extrémité fixée au chariot 10 et dont l'extrémité opposée est fixée à la poulie d'échappement.
De cette manière, la boucle du fil d'échappement 194 est tendue et agit également en réponse à la rotation de la poulie d'échappement 196 pour déplacer le chariot le long de ses guides.
La poulie d'échappement 196 prend appui sur une extrémité d'un arbre 200, lequel est à son tour monté de manière à pouvoir tourner dans une plaque 202, et une crémaillère circulaire d'échappement ou roue à rochet 204 est supportée par l'extrémité op posée de l'arbre 200. La crémaillère d'échappement 204 est soumise à l'action d'un ressort hélicoïdal 206 qui constitue moteur à ressort, enroulé de telle sorte que la poulie d'échappement 196 a tendance à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, maintenant ainsi le chariot 10 vers la droite comme on le voit sur la fig. 8.
Pour contrôler le régime de l'échappement, un mécanisme à cliquet connu 208 prend appui sur un porte-cliquet 210 qui est fixé à la base de la machine. Lorsque le cliquet est libéré d'une dent de la roue 204, du fait de la tension exercée sur la roue 204 et d'une fente dans le cliquet 208, ce dernier saute une dent et s'engage dans la dent suivante, permet tant à la roue d'effectuer un échappement d'une dent. Ceci constitue un mécanisme connu et on estime qu'il n'est pas nécessaire de le décrire avec plus de détail. Le cliquet 208 est libéré par le levier coudé 212, qui est monté à pivot sur un téton 214 pour pouvoir se déplacer en réponse à la mise en action de la biellette d'échappement 216.
La biellette d'échappement<B>216</B> est à son tour montée sur un élément 218 asservi à l'échappement, lequel est monté à pivot en 220 sur une plaque de base. Le bras 218 asservi à l'échappement porte un galet 222 qui chevauche une came 224 fixée à l'arbre secondaire de sélection 84, ce qui fait que, lors de chaque révolution de ce dernier arbre, la came 224 est mise en rotation, faisant ainsi osciller l'élément 218 asservi à l'échappement, afin de faire osciller le levier coudé 212 et provoquer un- cycle d'échap pement en faisant passer le cliquet 208 par-dessus une dent de la crémaillère et en laissant le chariot avancer d'un espace.
<I>Mécanisme de la barre d'espacement</I> Pour assurer l'espacement entre mots, un espa cement est nécessaire sans qu'il y ait lieu à rotation de l'arbre sélecteur secondaire 84, et cette opération est accomplie par le mécanisme de la barre d'espa cement.
Plus précisément, la touche de barre d'es pacement 226 est supportée par un levier de barre d'espacement 228 qui prend appui comme tous les autres leviers de touches, sur la tige 20 ; ainsi, l'en foncement de la touche de barre d'espacement pro voque une oscillation du levier 228 qui agit sur le levier 230 de la manière précédemment décrite pour faire osciller ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son point de .pivotement, déclenchant ainsi la barre 34 pour provoquer une révolution de l'arbre de sélection 36 qui, ainsi qu'on l'a indiqué précédemment, entrame le levier 230 vers la gauche comme on le voit sur la fig. 8,
faisant de ce fait osciller le levier coudé 234 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre autour de son téton de pivotement 236, ce qui exerce une poussée vers l'avant sur la biellette d'échappement 238, laquelle est à son tour fixée à une extrémité de l'élément 218 asservi à l'échappement, afin de faire osciller celui-ci autour de son pivot 220 et provoquer une opération d'échappement telle que celle qui a déjà été décrite.
<I>Mécanisme d'espacement en</I> arrière En plus du mécanisme représenté sur la fig. 8, on a également prévu le mécanisme d'espacement en arrière tel qu'il est représenté sur la fig. 7. Plus précisément, on a indiqué que la crémaillère d'échap pement 204 peut fonctionner conjointement à un cliquet.240 d'espacement en arrière, dont la forme est connue.
Le cliquet 240 d'espacement en arrière est relié à pivot à un bras 242 d'espacement en ar rière, lequel est à son tour relié à pivot à une console 244 et soumis à l'action du ressort 246, de sorte que le cliquet 240 d'espacement en arrière se trouve maintenu engagé dans la crémaillère d'espacement.
Une biellette 248 relie le cliquet d'espacement en arrière 240 à un levier coudé 250 qui, à son tour, est monté à pivot sur une colonne 252 et une biel- lette 254 relie le levier coudé 250, par l'entremise d'un second levier coudé 256 et d'une autre biellette 258,à un élément oscillant d'espacement en arrière désigné par 260, qui est monté à pivot sur un téton 262 supporté par le bâti de la machine.
L'élément oscillant d'espacement en arrière 260 est relié à une biellette 264, laquelle peut à son tour être déplacée par le levier coudé 266 qui est entraîné par un levier crémaillère 268 agissant sous la commande de l'arbre de sélection 36 ainsi qu'on l'a décrit plus haut. Le levier 268 est de son côté commandé par un enfon cement du levier 270 de touche d'espacement en arrière.
<I>Mécanisme de décalage</I> S'agissant d'un mécanisme de décalage, on doit reconnaître que l'opérateur peut souhaiter laisser la machine à écrire sur les majuscules ou sur les minuscules pendant l'impression d'un grand nombre de caractères. Cela revient à dire que, suivant la po sition de la touche de décalage, la tête imprimante est mise en condition d'effectuer l'impression en majuscules ou en minuscules.
A cet égard - comme dans les machines à écrire connues, une paire de leviers de décalage 272 et 274 sont représentés (fig. 2B, C, D) comme étant montés autour du point d'appui 20, le levier 274 comportant le mécanisme de verrouillage habituel grâce auquel le levier de décalage peut être bloqué en position enfoncée. II doit être entendu que, en enfonçant un peu plus pro fondément le levier 274, le verrou 276 est libéré pour relâcher le levier de touche lorsque l'opérateur retire le doigt.
Dans l'un ou l'autre cas, l'enfoncement du levier de touche 272 (ou du levier de touche 274 agissant par l'entremise de la barre 278 pour provoquer l'oscillation du levier de touche 272 autour de son pivot 20) force le levier 280 à osciller dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son point de pivotement 26, amorçant ainsi une opération de l'arbre sélecteur 36 comme on l'a décrit précédem ment.
Ceci provoque l'entraînement vers la gauche du levier 280 ainsi qu'on le voit sur la fig. 2B pour faire osciller le levier coudé 282 vers la gauche et pousser la biellette 284 dans le sens de la flèche ainsi qu'on le voit sur la fig. 2B. La caractéristique par ticulière de ce mécanisme est telle que, lorsque le levier 280 est entraîné vers la gauche ainsi qu'on le voit sur la fig. 2B, il retombe sous le choc du doigt 286 du levier de décalage comme les autres leviers mais, dans ce cas, le levier 280 ne peut être ramené à sa position de repos tant que le levier de touche 272 est maintenu enfoncé.
En fait, le doigt 286 est conçu de telle sorte que, lorsque le levier 280 est entraîné vers la gauche, ainsi qu'on le voit sur la fig. 2, la languette 288 se place derrière le doigt 286 et, aussi longtemps que le levier de touche est maintenu en position basse, le levier coudé 282 est maintenu dans sa position d'oscillation, maintenant ainsi la biellette 284 vers l'avant en position de travail.
A cet égard, le déplacement vers l'avant de la biellette 284 fait osciller un doigt 287 qui supporte un cliquet de déverrouillage primaire 290 (fig. 2C) monté d'une seule pièce, cliquet qui prend appui sur un pivot 292 pour maintenir le bec 294 du cliquet 290 dégagé du lobe d'une came primaire 296, libé rant ainsi cette dernière, qui se trouve sous la com mande d'un embrayage à ressort, ce qui force la came primaire à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que le ressort attaque le moyeu d'un pignon 298 en rotation constante, qui est en traîné par un pignon 300 porté par l'arbre sélecteur primaire 74.
En attaquant le moyeu du pignon 298, l'embrayage à ressort provoque une rotation destinée à entraîner une came secondaire 302 qui, de son côté, est clavetée sur un arbre 304, provoquant la rotation de cet arbre 304 et par conséquent celle d'un pignon de décalage 306 qui est représenté sur la fig. 4B. On peut remarquer ici qu'il existe une réduction d'engrenage de 2 à 1 entre le pignon 300 et le pignon en rotation constante 298. L'arbre 304 ne tourne donc qu'à la moitié de la vitesse de l'arbre sélecteur primaire 74.
On retiendra que, lorsque la biellette 284 est poussée vers l'avant sous la commande du levier 280, le lobe de la came primaire 296 est attaqué par le bec 295 du doigt 287 après que la came 296 a effectué une demi-révolution. De même, un cliquet 312 est disposé de manière à attaquer une saillie de la came secondaire 302 qui maintient hors de prise le ressort de l'embrayage à ressort.
Il est clair que, chaque fois que la biellette 284 fonctionne, une demi- révolution seulement est communiquée à l'arbre 304 et que cette demi-révolution, en entraînant la came 308 (fig. 4B) grâce à l'interconnexion du pignon 306 et d'un pignon 314 de la came, peut entraîner la came 308 d'une demi-révolution seulement. Et, comme cette came ne comporte qu'un seul lobe décalé de 1800 par rapport à la position de repos, il faut reconnaître qu'une demi-révolution de la came 308 provoquera le changement maximum. La came 308 est en fait reliée à une seconde came (non repré sentée), les deux cames tournant comme un tout formant douille autour de l'arbre de sélection se condaire 84.
La partie saillante de ces cames est utilisée pour faire tourner la tête imprimante 8 de 180,1 en écartant les poulies 309, 310 (fig. 4C) et la maintenir dans la position des majuscules aussi long temps que le levier de touche 272 est maintenu enfoncé.
Lors de la libération du levier 272, le ressort 318 ramène le levier 280 à sa position normale représentée sur la fig. 2B, après quoi la biellette 284 est ramenée à sa position de la fig. 2B, libérant le doigt 287, de sorte que son bec 295 libère la came primaire 296 pour lui permettre d'effectuer une autre demi-révolution jusqu'à ce que son lobe attaque le bec 294 du cliquet de déverrouillage primaire 290. Pendant ce déplacement, grâce au mécanisme déjà décrit, l'arbre 304 effectue une autre demi-révolution pour ramener les cames 308 d'une demi-révolution en arrière vers leur position de repos, après quoi, la tête imprimante est ramenée à sa position de repos des minuscules.
<I>Mécanisme de retour du chariot</I> La poulie d'échappement 196 (fig. 6) qui est la même que celle représentée sur la fig. 8, et la cré maillère d'échappement 204 sont représentées comme pouvant entrer en action sous la commande du cli- quet d'échappement 208. La crémaillère 204 com porte une partie creuse 320 autour de laquelle est enroulé un ruban de traction 322 qui, tournant en suite sur des poulies, aboutit à un élément de com mande 324 actionné par un embrayage.
Le levier 326 de touche de retour du chariot pivote sur la tige d'appui 20 et il porte le doigt habi tuel d'excitation 328, qui agit sur le levier 330 pour faire osciller celui-ci autour de son pivot 26 sous le contrôle de l'arbre sélecteur 36, :lequel fait à son tour osciller le levier coudé 332 pour exercer sur la biellette 334 une poussée destinée à faire osciller le bras 336 dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'un pivot 338 pour exercer une traction sur la plaque 340 de commande de retour du chariot. Ce mouvement fait tomber le bras 342 de la plaque de retour du chariot derrière la butée 344 et la main tient dans cette position jusqu'à ce qu'elle ait été déverrouillée.
Le déplacement vers l'avant de la plaque 340 de commande de retour du chariot agit sur le levier 346 de retour du chariot pour faire osciller le bras coudé 348 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre autour de son pivot 350, poussant ainsi axialament la bobine 352 pour l'ame ner en prise avec l'embrayage à rochet positif désigné par 354.
Cette venue en prise de la bobine 352 avec l'embrayage 354, qui est de son côté entraîné par la poulie 52 sous la commande de la courroie 50 (fig. 3A), force la bobine 352 à enrouler le ruban de traction 322, dont on a dit jusqu'à présent qu'il était enroulé autour du tambour 320, pour ramener la crémaillère d'échappement 204 vers une position normale qui correspondrait à la marge de gauche du chariot 10.
Lorsque la crémaillère d'échappement 204 tourne en direction de la position de la marge de gauche, la butée de marge 356 attaque un téton 358 monté sur la crémaillère 204, ce qui fait osciller la butée de marge 356 et, agissant par l'intermé diaire du levier coudé 360, exerce sur une biellette 362 une traction destinée à libérer le, verrou 342 de retour du chariot, l'éloignant de la butée 344, ce qui ramène la plaque de commande de retour du chariot à sa position normale représentée sur la fig. 6, libé rant l'embrayage 354 et séparant la bobine 352 de la poulie 52.
Il peut être intéressant de signaler en passant que, lorsque la butée 342 est placée derrière la butée 344, l'oscillation du levier coudé 363 exerce une traction sur la biellette 362, de sorte que la traction effectuée sur la biellette 362 fait osciller le levier coudé 360.
Cette traction agit également sur la queue du cliquet 208 pour le dégager de la crémaillère 204, empêchant ainsi le cliquet d'exercer une traction sur la crémaillère pendant l'opération de retour du cha- riot. De plus la traction exercée sur la biellette 362, agissant par l'entremise du levier coudé 360, incline le levier de marge 356 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre par rapport à la position qu'il occupe sur la fig. 6, de sorte qu'il parvient à s'engager sur le téton 358 lorsque ce dernier se déplace vers lui.
C'est dès lors le déplacement de la butée de marge 356 retournant vers sa position de la fi-. 6 qui débloque le verrou 342 de retour du chariot pour dégager la bobine 352 de la poulie 52. <I>Mécanisme de repérage</I> Comme dans les mécanismes connus, cette ma chine à écrire est munie d'une platine 364 (fig. 5A) qui fait partie de l'élément 6 d'entraînement du pa pier. La platine est montée de manière à pouvoir tourner dans les plaques terminales de l'élément 6 d'entraînement du papier. De plus, la platine est pourvue d'une roue à rochet 368 de forme connue.
Pour faire avancer la platine afin d'assurer lé repé rage du papier, la roue à rochet 368 est entraînée par le cliquet 374. Plus précisément, le cliquet 374 est monté à pivot sur un bras de support 376, qui prend lui-même appui sur l'extrémité du bâti au point de pivotement 378. Le bras de support 376, qui pivote à l'extrémité du bâti permet au cliquet 374 d'attaquer les dents de la roue à rochet 368 lorsque la biellette 380 est entraînée verticalement vers le bas, mettant ainsi en rotation la roue à rochet pour faire avancer la platine.
Il est évident qu'un dis positif de réglage connu peut être prévu pour assurer un espacement d'un, deux ou trois interlignes, d'une manière bien connue dans la technique. La biellette 380 est connectée à une biellette auxiliaire 382 par le téton 384 et le ressort 386. De plus, la biellette auxiliaire 382 présente la fente allongée 388, de sorte qu'il peut exister un déplacement relatif entre la biel- lette auxiliaire 382 et la biellette primaire 380.
Plus précisément, lorsque le cliquet 374 heurte une butée (non représentée), empêchant la biellette 380 de des cendre davantage vers le bas même si la biellette auxiliaire 382 effectue un déplacement -supplémen taire, le ressort 386 absorbe la traction provenant de la biellette auxiliaire 382 et la fente 388 coulisse simplement sur le téton 384.
Pour entraîner la biellette 380 vers le bas afin d'assurer le repérage, un bras de manivelle 390 est fixé sur un 'arbre 392 auquel est également fixé un levier coudé 394, relié de .son côté à pivot à une biellette 396 qui est fixée à l'élément 398 asservi à la came de repérage.
Cette dernière pivote autour d'un bouton d'appui 400 (fig. 5B) de telle sorte que la rotation dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre de l'élément asservi à la came de repé rage autour du pivot exerce une traction sur la biel- lette 396 et fait osciller le bras de manivelle 390 (fig. 5A) dans le sens des aiguilles d'une montre, attirant de ce fait la biellette 382 et la biellette 380 de manière à actionner le cliquet 384 pour opérer un mouvement de repérage.
Pour assurer l'oscillation de l'élément 398 asservi à la came de repérage, un excentrique 402, porté par la came 404 est monté de manière à tourner autour de l'arbre 304 à l'intérieur d'une ouverture allongée 408 prévue dans l'élément 398 asservi à la came de repérage.
L'arbre 304 supporte également, de ma nière qu'elle puisse tourner, une roue à rochet 410 qui est à son tour connectée au pignon 298 (fig. 2C), lequel est entraîné de manière continue par le pignon 300, qui a été décrit précédemment à propos du mé canisme de décalage. Lorsque cet organe est en rota tion constante, la roue à rochet 410 peut être atta quée par la griffe 412, laquelle est montée à pivot en 414 sur la came 404.
Il est évident que, lorsque la dent de la griffe attaque la roue à rochet 410, la came 404 tourne et entraîne avec elle l'excentrique 402, faisant ainsi osciller l'élément 398 asservi à la came de repérage. La griffe 412 est commandée de son côté par un cliquet de déverrouillage 416, lequel est à son tour claveté sur, et susceptible de tourner avec l'arbre 418 qui prend appui dans le bâti du chariot.
Il est clair que, lorsque le cliquet de dé- verrouillage 416 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, il se dégage de la queue de la griffe 412, après quoi le ressort 420 amène la griffe à pénétrer dans la roue à rochet pour entraîner la came 404, et cet entraînement se poursuit jusqu'à ce que le cliquet de déverrouillage 416 retombe dans la position représentée sur la fig. 5.
Le cliquet de déverrouillage retombe quelques millisecondes après avoir libéré la griffe 412, assurant ainsi que la griffe sera libérée après avoir effectué une révolution et être retournée sensiblement à la position représentée sur la fig. 5. A ce point de vue, un cliquet 422 est prévu pour s'engager sous un épaulement 424 de la came 404 afin d'empêcher un retour de la came et assurer ainsi que la griffe 412 est maintenue hors de la roue à rochet 410.
Le cliquet de déverrouillage- est commandé par une biellette 426 qui peut se déplacer vers la droite, ainsi qu'on le voit sur la fig. 5, pour faire osciller le cliquet de déverrouillage 416 dans le sens des ai- guilles d'une montre avec l'arbre 418, pour le dégager de la queue de la griffe 412.
La biellette 426 est à son tour commandée par un levier coudé 428 qui comporte un doigt pivotant 430 disposé de manière à être attaqué par le levier 432, d'une manière iden tique à celle décrite à propos des autres leviers, à savoir par enfoncement du levier de touche 434 et rotation de l'arbre de sélection 36.
Si l'on se reporte de nouveau au mécanisme de retour du chariot, il est clair qu'une liaison doit exis ter entre le mécanisme de repérage et le mécanisme de retour du chariot de manière à faire avancer la platine lorsque le chariot est ramené à sa position de marge de gauche. De plus, il est désirable de permettre un repérage indépendant du mécanisme de retour du chariot, et cette interrelation est assurée de la manière suivante. Si l'on se réfère à la fig. 6, on voit que le bras de manivelle 336 est muni d'un prolongement incurvé vers le haut 436, qui est dis posé de manière à attaquer un levier coudé 438 qui est claveté à l'arbre 418.
Il s'ensuit donc que la rota tion du bras de manivelle 336 sous l'action du pro longement 436 fait osciller le levier coudé 438 et l'arbre 418 pour mettre en rotation le cliquet de déverrouillage 416 et provoquer ainsi une opération de repérage. D'autre part, si le mécanisme de repé rage est actionné séparément du mécanisme de re tour du chariot, l'arbre 418 sera mis en rotation lors de l'oscillation du cliquet de déverrouillage 416, étant donné qu'il n'existe pas d'interconnexion positive entre le prolongement 436 incurvé vers le haut et le levier coudé 438, dès lors ce dernier peut tourner librement par rapport au prolongement 436 et, de ce fait, le mécanisme de retour du chariot n'est pas mis en action.
<I>Mécanisme de</I> tabulation Ainsi qu'on l'a décrit à propos du mécanisme d'échappement de la fig. 8, une poulie d'échappement 196 est montée sur un arbre 200 qui est lui-même fixé à une crémaillère d'échappement 204. La cré maillère 204 comporte un certain nombre d'ouver tures 440 (fig. 9) destinées à recevoir des tiges 442. Les tiges 442, ainsi qu'on l'a représenté sur la vue en coupe partielle, sont supportées par le bâti en forme de C qui est constitué par la combinaison de la crémaillère 204 et d'une plaque de base 444.
Cha cun de ces éléments présente des trous alignés, ou ouvertures 440 à raison d'une ouverture pour chaque espacement de colonne de la platine. Si ces tiges sont soulevées, la touche se trouve dès lors en posi tion de jouer le rôle d'une butée de marge, tandis que, si la tige coulisse vers le bas, elle est alors en position de jouer le rôle d'une butée de tabulation ;
enfin, si la tige se trouve en position centrale, elle est neutre et il ne se produit ni retour du chariot, ni tabulation. Une substance assurant la friction, telle que du caoutchouc ou une substance analogue, est montée entre l'élément de base 444 et la crémaillère 204 pour empêcher les tiges de glisser dans un sens ou dans l'autre. Grâce à cette disposition des pièces, suivant la tige 442 qui a été mise en position de butée de tabulation, la rotation de la crémaillère 204 pendant une course de tabulation se trouve inter rompue de la manière suivante.
Un levier d'arrêt de tabulation 446 et un levier de vérification 448 sont montés séparément à pivot en 450 pour pouvoir attaquer les tiges 442 et se dégager de celles-ci (fig. 9A, 9B). Le pivot 450 prend appui sur une anse 452, incurvée vers le haut, laquelle est de son côté fixée à la plaque de base du chariot.
La butée de tabulation 446 et le levier 448 de contrôle de tabu- lation sont amenés comme un tout en position d'en gagement avec les tiges 442 grâce à la biellette 454 et ils sont maintenus dans cette position par un loquet 456 ; ils demeurent dans cette position jusqu'à ce qu'ils en soient libérés par la tige 442 qui vient heur ter la butée de tabulation 446.
Plus précisément, lorsque la tige 442 tourne dans le sens- des aiguilles d'une montre pendant une course de tabulation, la tige heurte la butée de tabulation 446 (fi-. 9B) et l'attire vers la droite le long du trajet de déplacement de la tige 442 pour déverrouiller le loquet 456, après quoi le cliquet d'échappement 208 est ramené vers la crémaillère 204 ainsi qu'on va le décrire ci-après. La butée de tabulation 446 et le levier de contrôle de tabulation 448 sont libérés de leur position d'en gagement avec la tige 442 et ramenés à leur position normale.
Il est clair qu'une liaison doit être établie entre le cliquet 208 et le mécanisme de tabulation pour que la crémaillère 204 soit libre de tourner pendant une course de tabulation. Pour obtenir ce résultat, la biellette 454 est reliée à un levier coudé 458 qui est monté à pivot en 460. Le levier coudé 458 sup porte un téton 462 qui passe dans une fente ménagée dans un second levier coudé 464, lequel pivote à son tour sur un axe 466.
Le levier coudé 464 peut atta quer la queue du cliquet 208, et puisque le téton 462 se trouve du même côté du point d'appui 466 que le bras 464, il est clair que tout déplacement du téton 462 dans le sens de la flèche de la fig. 9 (et de la fig. 9A) fera osciller le cliquet 208 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son point d'appui et le libérera des dents de la crémaillère.
De cette manière, lorsque le cliquet 208 se dé gage des dents de la crémaillère 204 et qu'il est relié avec la butée de tabulation 446 et le levier de contrôle de tabulation 448, il se produit que, lorsque la crémaillère tourne et que la tige 442 est immo bilisée par la butée de fabulation 446, la crémaillère rebondit en arrière.
Cela revient à dire que, après que la tige a heurté la butée de tabulation 446, la crémaillère rebondit suffisamment pour supprimer la friction exercée sur la butée de tabulation, qui peut alors tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre ainsi qu'on le voit sur la fig. 9A, sous l'influence du ressort 468 ; cette action ramène le téton 462 à la position qu'il occupe sur la fig. 9B, et laisse ainsi le cliquet 208 libre de retomber dans la dent de la crémaillère.
Il y a lieu également de retenir que la butée de tabulation 446 n'est pas com plètement sortie du trajet de la tige 442 avant que le cliquet 208 soit retombé dans la crémaillère 204. Il n'existe donc pour la crémaillère d'échappement 204 aucune possibilité d'effectuer une course libre.
Le fonctionnement du mécanisme de tabulation est dès lors essentiellement semblable aux autres opérations décrites jusqu'ici. Plus précisément, l'en foncement d'un levier de touche 470 abaisse le levier 472 pour amener la barre 34 à provoquer la rotation de l'arbre sélecteur 36. Ceci fait osciller le levier coudé 474 pour exercer une traction sur la biellette 476, laquelle fait de son côté osciller le levier coudé 458 et exerce sur le téton 462 une traction destinée à déverrouiller<B>l</B>e cliquet et à mettre le mécanisme de tabulation en position d'engagement avec l'une des tiges 442. <I>Distribution</I> Pour expliquer le fonctionnement de ce méca nisme, on va donner une description d'une opération complète constituée par deux courses d'impression.
En d'autres termes, en partant de l'enfoncement ini tial du levier de touche, on suivra d'un bout à l'autre le fonctionnement du mécanisme de la machine jus qu'à ce que le caractère soit imprimé et que le chariot se soit échappé, achevant ainsi un cycle d'impression. Sur les courbes de la fi-. 14, la distribution dans le temps est indiquée en millisecondes et, pour pouvoir apprécier la véritable valeur de ce méca nisme, il doit être entendu que, dans la frappe à vi tesse très élevée, le régime des caractères est de l'or- d@re de vingt caractères par seconde dans les:
machines connues. Vingt caractères par seconde équivalent à une course d'impression toutes les cinquante millisecondes et, en conséquence, si la machine décrite fonctionne de façon satisfaisante à un régime tel qu'un second levier de touche puisse être enfoncé et fonctionner de façon satisfaisante en moins de cinquante milli- secondes, son fonctionnement sera dès lors supérieur à celui de la machine connue.
En demeurant dans cette ligne d'idées, on -se réfèrera maintenant à la fig. 14, sur laquelle on a indiqué que la poulie 52 de l'arbre sélecteur tourne à 400 tours/minute, tandis que l'arbre sélecteur pri maire 74 est indiqué comme tournant à 1200 tours/ minute.
Ces conditions établies, on a indiqué qu'un levier de touche 16 est enfoncé à la position de référence indiquant 0 milliseconde, l'enfoncement complet s'effectuant en 15 millisecondes. Le levier de touche 16 enfonce la barre 34 pour amorcer une opération de l'embrayage de sélection au cours de la même période de temps, et ce dernier, à 10 milli- secondes, a amorcé un tiers de révolution de l'arbre de sélection 36.
Lorsqu'il commence à fonctionner., l'arbre de sélection 36 déplace le levier 22 pour faire osciller les barres de sélection 44 et le levier 22 effectue sa course complète de travail en 15 milli- secondes. Le déplacement des leviers déclenche à son tour l'embrayage 83 pour amener l'arbre sélec teur secondaire 84 à effectuer une révolution.
On peut également voir que, pendant ces dépla cements, les biellettes 48 ont déclenché les cames de sélection 88. Il doit être entendu que le levier 22, pendant les 10 premières millisecondes, de son fonctionnement, déclenche l'embrayage à une seule révolution 76 pour entraîner l'arbre sélecteur secon daire 84 mais, pendant ces mêmes millisecondes, tandis que l'arbre sélecteur secondaire 84. était dé clenché pour entrer en action, le levier 22 avait déjà fait tomber en position d'engagement les em brayages 90 des cames 88, de sorte que celles-ci sont prêtes à entrer en mouvement dès que l'arbre secondaire 84 commence à se déplacer.
Les cames sélectrices déplacent leur partie saillante pendant 20 millisecondes et demeurent en position saillante pendant 10 millisecondes avant de retourner à leur position de repos.
Simultanément, étant donné que l'arbre sélecteur secondaire 84 tourne, le vibreur de soulèvement du ruban entre en mouvement concurremment à la came sélectrice et le cliquet 186 se déplace concurremment aux cames sélectrices avant que l'élément oscillateur d'impression 158 atteigne la position d'impression. Au moment où l'oscillateur 158 est en position d'im- .pression, les cames sélectrices présentent leur partie saillante, les éléments de soulèvement du ruban sont en position d'impression et l'entraînement du ruban a eu lieu.
A cet instant, soit 48 millisecondes après la mise en route d'une course d'impression, l'élé ment oscillant 158 effectue l'impression du carac tère sur le papier. Juste avant le temps effectif d'im pression de 48 millisecondes, la came 224 a tourné pour amener le cliquet 208 hors de la crémaillère 204 afin d'amorcer l'échappement du chariot.
Etant donné que la crémaillère commence tout juste à se déplacer avant le moment effectif de l'impression, il n'existe pas d'opposition au fonctionnement de ce .mécanisme et l'échappement effectif du chariot prend fin au repère indiquant 85 millisecondes. En fait, 85 millisecondes sont nécessaires à la course d'impression complète d'une barre porte-caractères,
mais l'important est que la course d'impression d'une deuxième barre porte-caractères puisse être amorcée bien avant que l'échappement du chariot soit revenu au repos. Ceci est représenté par les pièces corres pondantes affectées de la lettre a ; par exemple, un second levier de touche désigné par 16a et le méca nisme qui lui est associé portent la lettre a, et cor respondent à la pièce utilisée lors de la première course d'impression, ainsi qu'on l'a représenté sur la fig. 14.
Cela revient à dire qu'une deuxième course d'impression peut être amorcée à un moment quelconque 15 millisecondes après la mise en route de la première course d'impression. On se reportera particulièrement à un deuxième levier de touche l6a, qui est enfoncé 15 millisecondes après le levier de touche 16 et, de ce fait, la barre 34, qui aurait nor malement été ramenée à sa position de repos, est maintenue en position basse par le deuxième levier de touche 16a ;
comme la barre est maintenue en position basse au point où le tiers de révolution de l'arbre sélecteur doit prendre fin, le cliquet de ver rouillage 56 n'est pas en position d'attaquer l'un des épaulements 58 de la came et, en conséquence, l'arbre de sélection effectue un autre tiers de révo lution; il entraîne donc avec lui le levier 22a main tenu en position basse par la deuxième touche, et le déplacement du levier de la deuxième touche est indiqué comme commençant au repère des 60 milli- secondes ;
pendant le déplacement de ce levier, l'ar bre sélecteur secondaire est déclenché pour entrer en action mais, pendant ces mêmes dix millisecondes, les griffes des embrayages 88 ont été amenées dans la rainure de l'arbre 84, si bien que les cames sélec trices sont prêtes à tourner lorsque l'arbre sélecteur secondaire commence à tourner.
Simultanément, ainsi que la chose a été décrite précédemment, le dispositif 180 de soulèvement du ruban commence à fonction ner, l'entraînement du ruban 186 a lieu et l'élément oscillant 158 commence à se déplacer vers la position d'impression environ 14 millisecondes après que l'arbre sélecteur secondaire a commencé à tourner, ce qui correspond au déplacement qui a lieu lors de la première course d'impression ;
au moment où la course d'impression effective a lieu, le chariot est revenu au repos aux 85 millisecondes ainsi qu'on l'a décrit précédemment, si bien que, au moment de l'impact ou deuxième course d'impression, les cames, sélectrices 88A présentent leur partie saillante, le dispositif 180 de soulèvement du ruban est en posi tion et l'entraînement du ruban a eu lieu.
Il résulte de cette description des pièces qu'une course d'impression quelconque qui débute 15 müli- secondes après une course précédente se poursuit jusqu'à achèvement sans qu'il y ait interférence avec la première course d'impression. Toutefois, une troi sième course d'impression ne peut être amorcée dans les 65 millisecondes qui suivent le moment de la première course d'impression.
Si une troisième course est amorcée avant ce moment, il ne se produit aucun choc mais au contraire deux leviers se trouvent en position d'entraînement par l'arbre 36 au même moment et, de ce fait, la combinaison des doigts appliquée sur les deux leviers détermine le caractère qui doit être imprimé.
En cours d'essai et de fonctionnement effectifs, il a été constaté que le présent mécanisme fonc tionne de manière satisfaisante à une vitesse d'im pression d'environ dix-neuf caractères par seconde. <I>Montage de la tête sphérique</I> Il a été dit que les détails de la tête sphérique sont décrits dans le brevet suisse précité. Le tube 9 (fig. 10) sert simplement à disposer la tête sur le chariot, tandis que les arbres concentriques situés à l'intérieur sont libres de tourner dans le tube 9 et leur rotation commande l'inclinaison et la rotation de la tête 8. L'un des arbres intérieurs est relié à la poulie d'inclinaison 132 et l'autre à la poulie de rota tion 126, de sorte que la rotation de ces poulies assure sélectivement la rotation et l'inclinaison de la tête 8.
On a également indiqué qu'il existe pour la tête 8 une position de repos qui est constituée par la rangée supérieure des caractères disposés dans la colonne centrale de la moitié de la tête imprimante affectée aux minuscules. Cette position de repos est maintenue par une paire de ressorts non représentés sur la fig. 10. Plus précisément, des ressorts 478, 480 (fig. 4D, 4C) commandent les poulies 132, 126. Dès lors, lorsque la tête est, par rotation ou incli naison, éloignée de sa position de repos, i1 se produit une traction qui a tendance à ramener la tête vers sa position de repos.
La boucle 116 de rotation du cha riot et la boucle 134 d'inclinaison du chariot tra versent la douille de pivotement 160 et sont ensuite fixées respectivement à la poulie de rotation 126 et à la poulie d'inclinaison 132 de la manière qui a été décrite précédemment.
La douille de pivotement<B>160</B> est montée sur le chariot 10 de telle sorte que l'élément oscillant 158 puisse effectuer un mouvement de pivotement le rap prochant et l'éloignant d'une position d'impression. Les poulies 132 et 126 se déplacent avec l'élément oscillant 158 et l'ensemble pivote autour du centre de la douille de pivotement 160. L'élément oscillant est de son côté déplacé, en réponse au pivotement de la biellette<B>166</B> du fait de la rotation de la came 162 ainsi qu'on l'a décrit précédemment.
Grâce à ce mode de construction, on retiendra particulièrement que le centre de la douille de pivo tement 160 est dans l'alignement de la périphérie de la poulie d'inclinaison 132 et de la poulie de rotation 126, de sorte que les fils qui sont enroulés autour de ces poulies sont simplement soumis à une torsion autour de leur axe propre lorsque la tête est amenée en position d'impression et, grâce à cette action, on a constaté que la boucle assurant la rota tion du chariot et la boucle assurant l'inclinaison du chariot fonctionnent de façon satisfaisante sans rup ture pendant des milliers et des milliers de fois.
Elément <I>d'entraînement du papier</I> L'élément d'entraînement -du papier, désigné par 6 et représenté sur la fig. 12, comporte une base 482 et une paire de plaques latérales 484, 486 qui supportent la platine 364, un déflecteur de papier 488 et un jeu de galets d'entraînement du papier, désignés par 490, en plus de la barre habituelle 492 de maintien du papier, qui est montée à pivot sur des bras 494 et 496 prenant appui de leur côté sur les montants latéraux 484 et 486 respectivement.
La platine 364 est disposée de telle sorte que son axe 498 s'ajuste dans des fentes formant paliers 500 à la manière habituelle pour être verrouillé en place par les oreilles 502 et 504 respectivement.
L'élément 490 constitué par les galets d'entraî nement du papier est de construction connue en ce sens qu'il comporte une tige de base 506 supportant trois bras pivotants 508, 510 et 512, lesquels sup portent au voisinage de leur centre une paire de pièces incurvées 514 et 516 afin de permettre le pivotement des pièces incurvées par rapport à un axe 513 qui relie les bras 508, 510 et 512. Chacune des pièces incurvées porte un arbre avant et un arbre arrière de galets d'entraînement du papier, désignés respec tivement par 518 et 520, les galets d'entraînement étant montés à pivot sur chaque arbre.
Cette cons truction est telle que la rotation de l'arbre 506 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre fait osciller les bras 508, 510 et 512 de manière à abais ser l'arbre 513 ; de ce fait, les pièces incurvées, et par conséquent les galets d'entraînement du papier, sont éloignés de la platine 364 pour diminuer le contact d'entraînement des galets d'alimentation du papier avec la platine. A cet égard, le ressort 522 maintient l'arbre 513 et par conséquent les pièces in curvées 514 et 516 vers le haut, en contact avec 1a platine 364.
I'1 y a lieu d'indiquer que le déflecteur 488 est normalement disposé entre l'ensemble des galets d'en traînement et la platine 364. Le déflecteur est nor malement fixé aux pièces incurvées 514 et 516 de telle sorte que les galets d'entraînement passent par des ouvertures appropriées ménagées dans le déflec teur pour venir au contact de la platine 364.
Lorsque l'arbre 506 bascule dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre ainsi qu'on l'a représenté sur la fig. 12, la pression exercée par les galets d'entraî nement contre la platine est supprimée. Cette rota tion de l'arbre 506 est réalisée à l'aide d'un bras de manivelle 524, disposé de manière à se mettre à tourner en réponse au pivotement d'un levier coudé 526 monté à pivot sur le montant d'extrémité 486.
On a également prévu la suppression de la pres sion par la détente sur la roue à rochet 368 et ce résultat est obtenu en faisant basculer le bras 528, qui est monté à pivot en 530 sur le bâti latéral, le bras 528 portant une détente 532 qui est normale ment à même d'attaquer la roue à rochet 368 mais peut être libérée de celle-ci en faisant osciller le bras de manivelle 528 dans le sens des aiguilles d'une montre, permettant ainsi à la roue 'à rochet 368 de tourner librement. Ceci constitue un mécanisme connu.