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Mécanisme pour l'entraînement du papier dans les tabulatrices.
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Cette invention concerne lesmécanismes d'entraînement du papier et, plus particulièrement, un mécanisme pour produire un déplacement de grande longueur d'une bande de papier dans les machines comptables enregistreuses et les tabulatrices.
Le but principal de l'invention est de perfectionner ces mécanismes à certains points de vue qui ser'ont indiqués en dé- tails ci-après.
Certaines machines comptables utilisent, comme on le sait, des bandes de papier très larges et comportent un cylindre de frappe, des rouleaux d'entraînement et des organes annexes très longs et lourds. Lorsque le.papier doit être.entraîné' sur une grande longueur, les organes sont mus rapidement et arrêtés brus- quement, de sorte que le mécanisme est soumis à des efforts vio- lents. Un but de l'invention est, de construire ce mécanisme de façon qu'il soit très robuste et qu'il permette en même temps un réglage exact de la longueur d'entraînement du papier.
Deux modes de réalisation de l'invention sont représentés sur les dessins annexas à titre d'exemples.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale prise par le côté droit d'un dispositif d'entraînement prolongé' du papier
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commandé à la main, la manette étant représentée dans une position intermédiaire.
La fig. 2 est une vue en élévation de face de ce dispo- sitif.
La fig. 3 est une vue en plan partielle sur le dessus, d'après la fig. 1, montrant le mode de réglage du mécanisme pour ces longueurs d'entraînement différentes du papier.
La fig. 4 est une vue en élévation latérale prise par le coté gauche du mécanisme, certaines parties étant représentées en. coupe ou arrachées.
La fig. 5 est une vue en coupe verticale d'après la fig. 1, prise d'avant en arrière suivant l'axe du pignon principal.
Les figs. 6 et 7 sont des vues en coupe suivant la ligne 6-7 de la fige 2, prises dans le sens des flèches, la manette étant placée dans la position de départ en fig. 6, et commen- çant son mouvement de retour en fig. 7.
La fig. 8 est une vue en élévation partielle montrant le mécanisme réglé pour assurer à chaque cycle de fonctionnement un entraînement du papier dtune même longueur.
Les figs. 9, 10 et 11 représentent une variante de réali- sation, dans laquelle ltentrainement en grande longueur du pa- pier est effectué automatiquement par le dispositif d'entraîne- ment d'une tabulatrice du type POWERS, commandée par des cartes perforées. '
La fig. 9 est une vue en élévation latérale partielle, à échelle réduite, prise pur le coté gauchde la machine.
La fig. 10 est une vue en élévation latérale partielle du mécanisme, avec certaines parties arrachées et d'autres parties représentées en coupe s.ivant la ligne 10-10 de la fig. 11.
La fig. 11 est une vue en élévation de dos à une échelle plus petite que celle de la fig. 10, certains organes étant supposés arrachés.
Dans les figs. 1 à 7, le mécanisme représenté est supposé
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.réglé pour assurer un entraînement compensa du papier.
Si l'on examine tout d'abord les figs. 1 à 8 des dessins, 20 désigne la pièce principale de droite du bâti de la téta d'une tabulatrice du type POWERS, et 21 les porte-caractères déplaçables pour l'impression sur un cylindre de frappe 22 (Fig.2). L'arbre 23 de ce cylindre est monté à rotation dans les paliers d'extrémités 24 d'un chariot se déplaçant sur des glissières à roulement reposant sur des supports 25 faisant partie du bâti principal. Le cylindre de frappe est mis en rotation, pour former l'interligne, à l'aide d'un cliquet 26 (Fig. 4) et d'un rochet 27; il est maintenu élastiquement dans le sens de la rotation par un cliquet d'arrêt 28 coopérant avec un pignon denté 30.
Le mécanisme d'entraînement prolongé comporte un pignon 31 solidaire de l'arbre 23 du cylindre: de.frappe 22 et actionné par un grand pignon 32 dont le moyeu. 33 (Fig. 5) est monté à rotation sur un tourillon à gradins 34 fixé sur un palier 24 du chaiiot. Le pignon 32 est engagé entre les branches 35 et 36 d'une sorte d'étrier monté à pivotement sur le tourillon 34.
Les branches de cet étrier sont reliées rigidement entre elles par un axe 37 à épaulement et tête, sur lequel tourne un pignon 38 toujours en prise avec le pignon 32. Un pignon de blocage 40 à encoches périphériques, solidaire du pignon 38, est agencé pour coopérer avec un verrou de blocage positif formé par un carré 41 partant d'un levier de blocage 42 articulé', en 43 sur la branche 36 de l'étrier et dégagé par un ressort 44. Ce levier de blocage 42 est agencé pour être bloqué- positivement par sa coopération avec un cliquet 45 articulé en 46 sur cette branche 36 et amené en prise par le ressort 44.
L'étrier 35-36 est tiré vers l'avant, pour l'entraînement du papier dans le sens de l'avancement, par une manette 46, arti- culêe sur le coté gauche de la branche 36 sur l'axe 37. Cette manette peut pivoter librement sur cet axe selon une amplitude
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limitée par une broche 47 (Fig. 4) partant de la ,branche 36 de l'étrier, et en prise avec une ouverture 48 pratiquée dans la manette. Un ressort 50, accroché sur des broches solidaires de la branche 36 et de la manette 46, maintient normalement celle-ci dans la position relative représentée sur le dessin.
Lorsque cette manette est actionnée, elle pivote tout Sabord autour de son axe vers la position représentée en traits mixtes sur la fige 1, après quoi la manette et l'étrier 35-36 pivotent en bloc vers l'ayant. Une broche 51 révue sur la manette 46 est normalement en prise avec une encoche 52 pratiquée dans le levier de blocage 42 mais, lorsque la ;*nette est déplacée vers l'avant autour de son axe, cette broche se dégage de l'encoche, longe la tranche supérieure de ce levier, amène celui-ci en prise avec le pignon 40 et le bloque en prise avec ce pignon.
En consé- quence, lorsque le manette est déplacée angulairement vers l'avant, les pignons 40 et 38 sont bloqués en rotation sur l'axe 37, et le pignon 32 est obligé de tourner avec l'étrier 35-36, en faisant tourner le cylindre de frappe pour faire avancer le papier.
Le mouvement de pivotement vers l'avant de la manette 46 est arrêté par une broche 53 montée sur une platine 54 fixée sur le palier 2'du chariot par le tourillon 34 et bar d'autres éléments.
.il. le. fin du mouvement de pivotement vers l'avant, la broche est tout d'abord heurtée par la queue 55 du cliquet 45, ce dernier étant ,-,lors dégagé de la manière indiquée par la fig. 7. L'étrier est ensuite arrêté par une de ses branches 35, 36 qui vient buter sur la broche, l'instant où l'étrier est arrêté, la manette 46 est tirée par la main de l'opérateur vers la position antérieure, la broche 51 maintenant le cliquet de blocage 42 en prise avec le pignon 40, ce qui empêche tout déplacement ultérieur des organes sous l'action de l'inertie, quoique le cliquet 45 soit dégagé.
Lorsque l'opérateur libère la manette, son ressort la rappelle vers l'arrière en la faisant pivoter autour de son axe 37, la broche 51 étant en même temps ramenée au-dessus de l'encoche du
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levier 42. Ce dernier peut alors se dégager du pignon 40 et libérer le pignon 38. La fig. 7 montre la position des organes à ce moment. Le pignon étant débloqué, l'étrier 35-38 et la manette 46 sont rappelés vers l'arrière dans la position de départ (Fig. 6 et 8) par un ressort 56 (Figs. 4 et 5) enroulé sur le tourillon 34, le pignon 32 restant immo- bile et le pignon 38 roulant librement sur ce pignon 32. Pour plus de clarté, les fige. 1, 2, 4 et 5 représentent les or- ganes au milieu de la oourse de retour.
Pendant le mouvement de rappel, l'étrier 35-36 est arrêté par un bec prévu sur la branche 36 et venant heurter un toùril- Ion 57 solidaire d'une platine 58 articulée sur le tourillon 34, sur lequel elle peut être réglée de la manière décrire ci- après, en vue du réglage de l'amplitude du déplacement et de la longueur d'entraînement du papier. un secteur denté fixe 60 est monté par son moyeu 61 (Fig. 5) sur l'extrémité décolle- tée du tourillon 34; il est muni d'un bras orienté vers l'avant et relia. à la broche fixe 53 par une bielle .!il, pour être bloqué en rotation par rapport'au tourillon 34.
La platine 58 es't mon- tée librement sur le moyeu 61 et est appliquée contre la face extérieure du secteur 60 par un ressort de compression 63, en- roulé sur le moyeu 61 et logé dans un capuchon 64, fixé sur l'ex- trémité décolletée du moyeu par une vis 65, portée par l'extré- mité du tourillon 34. Ce capuchon ne s'étend pas jusqu'à la pla- tine 58, de sorte que cette dernière peut être légèrement écar- tée à la main du secteur 60 (Fig. 3).
La partie périphérique du seoteur est xnunie de dents 66, et sur la face intérieure de la platine 58 (Fige. 3 et 4) est rivée une plaquette 67 munie de dents destinées à venir en prise, avec les dents 66. La platine 58 est réglée par le fait qu'elle est écartée du secteur 60 , (Fig.3) de façon que la plaquette 67 soit dégagée des dents 66.
La platine 58 est ensuite déplacée angulairement vers la position de réglage désirée et libérée, de façon que le ressort 63 puisse rappeler cette platine 58 et l'appliquer dans sa position norma-
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le contre le secteur 60, position dans laquelle les dents de la plaquette 67 reviennent en prise avec les dents 66 et maintiennent la position de réglage.
Pour assurer un entraînement compensé du papier, un dispositif est prévu pour amener l'ensemble du levier de blo- cage 42 et du carré 41 en prise avec le pignon 40 à la fin du mouvement de retour de l'étrier 35-36. @ cet effet (Fig.6) une broche 68 partant d'une branche du levier 42 est agencée pour heurter une branche 70 partant du tourillon 57, juste avant le .logent où la branche 35 de l'étrier est arrêtée par ce tourillon, obligeant ainsi le levier de blocage à prendre sa position de blocage, dans laquelle il est maintenu par le cliquet 45.
Ce mode de fonctionnement, appelé dans le présent cas "entraînement compensé", est généralement employé lorsqu' une bande de papier doit être imprimée et ultérieurement décou- pée en factures ou relevés de même longueur, par exemple d'une longueur cigale à 24 interlignes. Pour ce cas, la platine 58 est réglée pour produire un mouvement de rotation du cylindre de frappe égal à 24 interlignes.. Si la manette est tirée vers l'avant dans la position des organes que montre la fig. 6, le papier est entraîné de la première ligne d'une facture jus- qu'à la prenière ligne de la -facture suivante.
Mais on imprime généralement un nombre variable de lignes sur la première fac- ture, en faisant avancer le cylindre de frappe d'un interligne à la fois à l'aide du cliquet d'espacement 26 formant les inter- lignes (Fig. 4). Ces @ouvements font tourner les pignons 31 et 33 et, comme l'étrier 35-36 est bloqué sur le pignon 33, /avancera celui-ci ainsi que la manette/de la valeur d'un interligne à @ la fois avec cet étrier. :.près l'impression de la dernière ligne, l'opérateur tire la manette jusqu'à la fin de sa course angulaire pour amener ainsi la première ligne de la facture suivante au niveau du point d'impression.
Pour assurer une longueur d'entraînement uniforme du papier. un levier d'arrêt 70 peut être amené par pivotement dans la
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position indiquée en traits mixtes en fig. 6 et en traits pleins en fig. 8, position dans laquelle il n'est pas heur- té par la broche 68. En conséquence, le levier de blocage 42 n'est pas amené' dans la position de blocage pendant le mouvement de retuur, et le pignon satellite 38 peut tourner librement sur son axe. Dans cette position de réglage, le cylindre de frappe 22 peut donc être actionné en rotation par le cliquet d'interligne ou d'une autre manière, enne pro- duisant qu'un mouvement de rotation du pignon 38 sans faire avancer l'étrier 35-36.
A la fin d'une colonne de chiffres, la manette 46 peut être tirée vers l'avant, en faisant avancer le papier d'une longueur uniforme, déterminée par le réglage de la platine 58. Lorsque la manette 45 est actionnée dans ce sens, elle oscille d'abord sur son axe ou tourillon 34, la broche 51 amenant alors le levier de blocage 42 en prise de la manière décrite. Sur la fig. s, le secteur 60 est sup- posé. enlevé pour plus de clarté.
Pour le réglage de la branche 70 de la manière indiquée, la broche de butée 57 est montée à rotation dans un bossage , de la platine 58, et sur son extrémité libre est fixée une platine métallique 71 portant à son extrémité un barillet 72 dans lequel est monté le piston à ressort usuel 73 dont l'ex- trémité intérieure est destinée à s'engager dans l'un des deux trous 74 pratiqués dans la platine 58. L'opérateur peut tirer le piston 73 vers l'extérieur pour faire tourner la platine 71, le tourillon 57 et la branche 70 d'une position vers l'autre, et pour les bloquer en permettant au piston 73 de s'engager- dans le trou approprié 74. Une butée 75 empêche une trop grande amplitude de pivotement de la platine 71..
Dans un dispositif d'entraînement de grande longueur de ce genre, le pignon d'entraînement 31 solidaire de l'arbre du cylindre de frappe a généralement un diamètre très infé- rieur à celui du cylindre, pour assurer une amplitude de rotation suffisante pour le but envisagé, sans qu'il en résulte
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un mouvement de rotation excessif du pignon d'entrainement
32, ou sans qu'il suit nécessaire de donner à ce pignon un diamètre excessif,. Par exemple, si le rochet d'interligne 28 comporte trente dents et si le pignon 31 est également muni de trente dents, les dents de ce dernier et du pignon
32 deviennent tellement petites qu'elles ne peuvent avoir la résistance mécanique nécessaire.
On a construit des dis- positifs d'entraînement du papier de ce genre qui ont occa- sionné des perturbations par rupture des dents. De même, lorsque les pignuns sont actionnés par un cliquet, les dents sont tellement rapprochées les unes des autres qu'il est dif- ficile d'obtenir que le cliquet s'engage exactement dans la dent avec laquelle il doit engrener pour assurer l'amplitude de déplacement correcte du papier. Ces difficultés sont évi- tées par le dispositif décrit. Si le rochet d'interligne 28 comporte trente dents par exemple, il suffit de prévoir sur le pignon 31 quinze dents seulement. Dans l'exemple indiqué il en résulte un pas 24 correspondant pour les pignons 31, 32 et 38. Ce pas assure une résistance mécanique suffisante pour le but envisagé. Chaque dent du rochet 28 correspond à une demi-dent des pignons.
Le oignon de blocage 40 mesure un dia- mètre très supérieur à celui du pignon 38 et porte un nombre de dents égal à deux fois celui dudit pignon, de sorte qu'une dent du pignon de blocage correspond à une déni-dent du pignon 38 et à une dent du rochet d'interligne 28. D'après les dessins, le pignon 38 est muni de douze dents, tandis que le pignon de blocage 40 en comorte vingt-quatre. Mais, étant donné que le pignon de blocage a un diamètre relativement grand, le pas de ces vingt-quatre dents est suffisant pour faciliter l'engrène- ment du carré 41 avec l'encoche appropriée.
Si, dans l'agencement décrit, la platine 58 ne pouvait se déplacer qu'avec des angles correspondant au pas des dents du pignon 33, le déplacement angulaire d'un intervalle de dent de cette platine produirait une différence de deux interlignes
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dans l'entraînement du papier. Pour permettre le réglage du mécanisme en vue de l'obtention d'un entraînement jusqu'à la limite de la capacité., les dents 66 du secteur 60 reçoivent la moitié, du pas des dents du pignon 32, de sorte que la pla- tine 58 peut être réglée sur des moitiés d'intervalles de ce pignon, ce qui correspond à des interlignes simples du cylindre de frappe. P-ur assurer ce résultat sans efforts excessifs et sans rupture- des petites dents 66,-on a prévu le dispositif de réglage décrit de la platine 58.
La plaquette dentée 67, (Fig.4) est munie d'une tranche concave dans laquelle sont taillâes quelques dents engrenant avec les dents 66 du secteur, de sorte que l'effort est reparti sur plusieurs dents. un autre dispositif comportant quelques-unes des caractéristiques de l'in- vention est représenté sur les figs. 9 et suivantes, ce disposi- tif étant destiné à être actionné, non pas à la main, mais auto- matiquement.
80 désigne la paroi principale verticale de gauche du bâti d'une tabulatrice de type Powers, dont le chariot est représenté sur la.fig. 1. Dans cette machine, des cartes perforées sont prélevées l'une après l'autre à même un emplage pour être explo- rées, les indications étant imprimées sur le cylindre de frappe 22. La machine comporte un arbre d'entraînement 82, qui exécute un tour de rotation complet pour chaque carte explorée. Dans le présent exemple, le dispositif d'entraînement en grande longueur du papier est moté sur l'extrémité de gauche du chariot. Ce mé- canisme comporte un certain nombre d'organes sensiblement simi- laires à ceux du premier mode de réalisation., Ces organes sont donc désignés, par les mêmes chiffres de référence.
Un pignon 31 solidaire de l'arbre du cylindre de frappe est actionné, par un pignon 32 qui est monté à rotation sur un tourillon fixe 83 et avec lequel engrène un pignon satellite 38 monté à rotation sur 'deux leviers 84 et 85 assemblés rigidement entré eux par un axe 86 qui, comme l'axe 37, fait office d'axe de rotation du pignon 38. Sur le levier 85 est articulée l'extrémité supérieure d'une
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bielle 87 dont l'extrémité inférieure est articulée sur une des branches d'un levier coudé 88, et dont l'autre branche porte un tourillon 89 sur lequel est articulée une bielle 90 actionnée par un maneton 91 solidaire d'un plateau 92 fixé sur l'extrémité de gauche de l'arbre d'entraînement 82.
Le levier coudé 88 est articulé sur un tourillon 93 d'une platine fixe 94 rendue solidaire du flasque latéral 80 du bâti de la machine. L'agencement est tel que l'étrier 84-85-86 puisse osciller d'un angle déterminé à chaque cycle de fonctionnement de la machine.
Dans ce -iode de réalisation de l'invention, le mécanisme n'est pas actionné par une manette, ni arrêté brusquement par une butée comme dans le premier mode de réalisation, mais exé- cute des mouvements synchronisés par le levier condé, la bielle 90 et le maneton 91. Ce dispositif ne présente donc pas les mêmes risques de dépassement, et le verrouillage positif assuré par le carré 41 en prise avec le pignon encoché 40, prévu dans le premier mode de réalisation de l'invention, n'est pas néces- saire dams le présent cas. Le pignon encoche est donc remplecé par un rochet ordinaire 95 avec lequel coopère un cliquet 96 articulé en 97 sur la branche 84 de l'étrier et sollicité par un ressort 98.
Ce ressort est agencé de telle manière que, lorsque le cliquet est en prise avec le rochet, ledit ressort se trouve sur le côté postérieur du tourillon 97. Bais le cli- quet peut être rabattu vers l'avant de la manière représentée sur la fig. 9, jusqu'à ce que la broche d'accrochage du ressort vienne se poser sur la tranche supérieure de la branche 84. Dans cette position, le ressort se trouve à l'avant du tourillon et sert à maintenir le cliquet en prise avec le rochet. On voit donc que le dispositif d'entraînement du papier sur une grande longueur est ainsi immobilisé.
L'agencement est tel que, lors de la course montante de 1' étrier 84, 85, 86, le pignon 38 ait tendance à rouler sur le pignon 32, mais que ce mouvement soit empêché par le cliquet 96.
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Le pignon 32 est ainsi astreint à se déplacer avec l'étrier et à entraîner le papier. Pendant la course descendante de 1 Strier, le pignon 38 ruule sur le pignon 32, étant donné que ce mouvement n'est pas bloqué par le cliquet 96. Le pignon 32 ne tourne donc pas et le papier est entraîna sur une lon- gueur déterminée à chaque cycle de fonctionnement de la machine.
Dans lrexemple particulier représenté sur les dessins, cette longueur est égale à dix-sept interlignes qui est le nombre nécessaire dans ce cas,. La machine peut être employée à l'en- traînement d'une bande de papier destinée à être découpée ulté- rieurement en feuilles ou en cartes de cette longueur, une seule ligne étant imprimée sur chaque fe uille.
Dans ce mode de réalisation, comme dans le premier, le pi- gnon 31 ne porte que la moitié du nombre de dents prévu, sur le pignon d'espacement interligne, et le rochet 95 porte un nombre de dents égal à deux fois celui du pignon 38. Ce méca- nisme présente dono le même avantage que l'autre, c'est-à-dire qu'il comporte des engrenages suffisamment robustes pour résis- ter aux efforts. En même temps, une dent du rochet 95 corres- pond à une dent du pignon d'interligne, de sorte qu'on peut faire avancer le papier d'un nombre d'interlignes impair. Il y a lieu de noter que, pour l'emploi qui vient d'être décrit, les organes, destinés à régler l'amplitude du déplacement, c'est-à-dire le secteur 60, la platine 58, etc.;,., ne sont pas nécessaires.
Pour cet emploi, la bielle 90 peut être reliée au levier coudé 88 par un tourillon et, dans ce cas, le ressort de rap- pel 34 (Fig. 5) n'est pas nécessaire. Mais dans l'exemple re- présenté sur les dessins, un dispositif est prévu pour faire varier automatiquement la longueur d'entraînement, et le tou- rillon 89 est en'prise avec une coulisse loo pratiquée dans la bielle 90, le ressort étant employé' pour assurer le rappel de l'étrier 84-85. Ce mécanisme est destiné à permettre l'im- pression sur une feuille de deux lignes prises sur deux cartes
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différentes. En d'autres termes, chaque feuille reproduit les enregistrements de deux cartes consécutives.
Dans ce cas par- ticulier, la longueur totale d'une feuille est égale à vingt- et-un interlignes tels qu'ils sont déterminés par le pignon or- dinaire 27 d'espacement interligne 27, et les deux lignes im- primées sur lu feuille sont séparées l'une ae l'autre de quatre interlignes. En partant de la position d'impression de la première ligne sur une feuille, le papier est entraîné, après l'impression de cette première ligne, de quatre in.erlignes pour 1'impression de la deuxième ligne. Ensuite le papier avance de dix-sept interlignes pour la mise en place de la première ligne de la feuille suivante. Ce mode de fonctionne- ment est assuré par le mécanisme qui sera décrit ci-après.
Les différents organes sont proportionnés de façon qu'une course complète de l'étrier 8-85. entratne le papier sur une longueur égale à dix-sept interlignes. Mais, après chaque cycle de fonctionnement, ces organes sont arrêtés pendant la course de retour après avoir reculé de quatre interlignes, le complément de la course de la bielle 90 étant absorbé par la coulisse 100 glissant à vide sur le tourillon 89.
Le dispositif produisant l'arrêt des organes pendant la course de retour est essentiellement constitué par un cliquet 101 articulé sur un axe fixe 102 qui, dans l'exemple représenté, est formé par la tête prolongée de l'un des boulons qui fixent la platine 94 sur le flasque 80 du bâti de la machine, Le cli- quet est rappelé par un ressort 103. La bielle 87 est munie d'un talon 104 qui, dans cet exemple, est formé par une patte en tôle fixée sur cette bielle par une vis 105 en prise avec une rainure permettant le réglage. Le cliquet est lui-même muni d'un talon 106 placé de manière à arrêter la bielle après un mouvement de rappel égal à quatre interlignes.
Dans l'exemple représenté, ce cliquet est commandé pa-r un trou spécial percé dans l'une des cartes. Le cliquet est alors tiré dans sa position de travail par son ressort 103, et est
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rabattu vers la position de repos par un câble Bowden action- né lui-même par la carte.
A cet effet, le cliquet est muni d'une branche orienté vers l'arrière et sur laquelle est pré- vue une butée 107 destinée à être soulevée par une broche 108 actionnée par le câble Bowden 110 , La douille de guidage 111 de cette broche est montée sur un support Ils, dont le moyeu 113 est fixé par une vis de réglage sur l'axe les. Le câble Bowden 110 se prolonge vers l'intérieur du bâti 80, où son autre extrémité se termine par une douille 114, de la- quelle une broche 115 émerge vers le bas pour être soulevée par un câble Bowden fixé sur le côté extérieur de l'extrémité de gauche de l'interprétateur. Il n'a pas été jugé nécessaire d'indiquer tous les détails de ce mécanisme,
étant donné que le câble Bowden peut être agencé d'une manière appropriée quel- conque pour être actionné par un trou spécial de la carte per- forée.
Le mode de fonctionnement du mécanisme est le suivant :
Dans la machine à laquelle l'invention doit être appliquée d'après les dessins, la carte est explorée dans la deuxième moitié d'un cycle de fonctionnement, et les aiguilles qui s'en- gagent dans ses trous produisent l'élévation de câbles Bowden qui atteignent l'extrémité, supérieure de leur course à la fin du cycle et sont ensuite bloqués.. Ces câbles se maintiennent dans leur position élevée presque jusqu'à la fin du cycle sui- van,t. Ils sont ensuite rappelé.* et peuvent/retomber, sauf si la carte suivante préserite un trou au même endroit. Le câble Bowden 110 s'élève à peu près dans les derniers 60 d'un cycle et .reste dans cette position presque jusqu'à, la fin du cycle suivant. L'impression a lieu à environ 160 de ce cycle suivant.
La manivelle 91-92 est réglée pcur produire la course libre (course montante) de l'étrier 84-85 après l'impression, cette course se terminant peu.après la fin du cycle, par exemple à 20 après La fin de ce cycle.
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Le trou spécial est prévu sur la deuxième,carte de chaque paire. Au début du cycle, où les indications enregistrées sur la carte sont imprimées, le cliquet 101 est donc dégagé du talon d'arrêt 104, et il est maintenudégagé presque jusqu'à la fin du cycle. Il retourne ensuite à la position de blocage parce que la première carte de la paire suivante, qui doit être explorée à ce moment, ne présente pas le trou spécial. En conséquence, lorsque l'étrier 84-85 retourne vers la position de départ, le cliquet se trouve dans sa position inactive, et la bielle 87 et l'étrier sont entièrement rappelés vers .la position infé- rieure.
Les indications de lu deuxième carte ayant été impri- mées, l'étrier s'élève et produit l'entraînement de grande lon- gueur du papier sur dix-sept interlignes, de sorte que la pre- mière ligne de la deuxième feuille est amenée au niveau du point d'impression. Lorsque la bielle 87 descend au début du cycle suivant, elle est arrêtée après un déplacement du cliquet 101 correspondant à quatre interlignes, la bielle 90 coulissant ensuite à vide par sa coulisse 100 sur le tourillon 89.
Dans la dernière partie de ce cycle, à la fin du jeu de la coulisse 100, l'étrier 84-85 ayant commencé sa course montante plus cuurte, le cliquet loiest de nouveau débrayé, de sorte que le déplace- ment suivant du papier est de nuuveau de grande longueur, ainsi qu'il vient d'être décrit.
Il est bien entendu que, suns s'écarter du principe de l'in- vent-ion, on pourra imaginer (le nombreuses autres variantes et des modifications de détails.