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BREVET D'INVENTION " Perfectionnements aux peigneuses "
La présente invention est relative aux peigneuses pour fibres textiles .
Dans le Brevet anglais No 16. 001 du 9 Août 1901, au nom de John William NASMITH , on a décrit et représenté deux rouleaux d'arrachage dont l'un. le rouleau d'arrachage supérieur* ,va et vient en roulant sur l'autre rouleau, ou rouleau d'arracha- ge inférieur, qui tourne dans des paliers fixes, Lorsqu'il a roule jusqu'à la position arrière, le rouleau d'arrachage supérieur dirige la nappe, en train d'être ramenée en vue du rattachage, vers le cylindre peigneur rotatif, qui le lisse vers le bas autour de la périphérie du rouleau d'arrachage inférieur. La course de roulement du rouleau d'arrachage supérieur vers l'avant éloigne ce rouleau de la pince qui avance.
La machine construite suivant le brevet antérieur
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précité, qui est la peigneuse " Nasmith " maintenant bien connue,, a augmenté beaucoup la production en comparaison avec la pei- gneuse Heilmann entérieure, mais la longueur de nappe ramenée ou reculée contre le cylindre peigneur rotatif est néanmoins limitée ,et comme il faut, en vue d'un bon rattaohage, que cette longueur soit un peu plus grande que la moitié de celle du bout de nappe arrachée, la longueur de ce bout, et par conséquent la production de la machine, sont limitées dans une mesure oorres. pondante.
Si la longueur de nappe ramenée ou reculée est supérieure à une longueur bien déterminée, le cylindre entratne de bonnes fibres qui passent dans les déchets et, même lorsqu' une telle longueur est limitée à des valeurs pratiques, ce fait occasionne une perte faible mais perceptible
L'objet de la présente invention est de prévoir, dans les peigneusas du type faisant l'objet du brevet anglais préoi- té, une construction et une disposition simples de pièces grâce auxquelles la production de la machine est grandement augmentée et, en outre, la perte sus-mentionnée de bonnes fibres est en- tièrement évitée.
A cet effet, l'invention comprend deux rouleaux d'arrachage disposés et fonctionnant, par rapport au oylin- dre peigneur, de façon que, après l'arrachage et avant que l'ex- trémita de la nappe reçoive son mouvement de recul en vue du rattachage, le rouleau d'arrachage supérieur roule vers le bas derrière le rouleau d'arrachage inférieur, ce dernier étant déplacé en bloc à l'écart du cylindre peigneur pour permettre ce mouve- ment de roulement du rouleau d'arrachage supérieur, La génératrice de contact des deux rouleaux s'éloigne ainsi positivement du cylindre dans une mesure suffisante pour que, lors du.
recul, le bout de la nappe soit dirigée à l'écart dudit cylindre Ce mouvement du rouleau d'arrachage supérieur vers le bas peut, en fait, continuer dans une mesure telle, par rapport
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au rouleau d'arraohage Inférieur, que la génératrice de contact déplacée vers l'extérieur dirige le bout reculé de la nappe de façon à l'éloigner du cylindre.
L'accroissement de longueur du bout ramené de nappe et l'accroissement de longueur du bout arraché et destiné à être rattaché sur le bout ramené sont ainsi rendus pratiquement possibles, ce qui augmente la production de la peigneuse
Dans la mise en pratique de l'invention, le rouleau d'arrachage supérieur du brevet anglais précité coopère avec le rouleau d'arrachage inférieur de la même façon que celle décrite dans ce brevet c'est-à-dire que, lorsque le rouleau d'arraoha. ge supérieur a tourné en arrière, il roule à nouveau vers l'avant, pendant l'arrachage et le rattaohage, devant la pince avançante de la machine, puis roule à nouveau en arrière, lorsque le ratta chage et l'arrachage ont été effectués ,
Les desiderata de la présente invention sont satisfaits par toute forme d'appa- reil qui permet à oette suite d'opérations d'être réalisée tout en permettant le retrait en bloc du rouleau d'arrachage infériez et son- retour au point de rattachage de telle manière que la longueur entière du bout de nappe reculé est préSente en ce point pour le rattaohage, et en permettant aussi la chute du rouleau d'arrachage supérieur derrière le rouleau d'arrachage inférieur au moment où ce dernier s'éloigne du cylin dre peigneur'.
De préférence, la pression que les -rouleaux doivent exercer l'un sur l'autre dans l'arrachage est appliquée au rouleau d'arrachage supérieur pendant la période d'arrachage seulement et, lorsque le rouleau d'arrachage supérieur tombe derrière le rouleau inférieur, cette pression est réduite à une valeur suffisante pour maintenir les deux rouleaux en contact pendant leur mouvement rela tif.
On décrira ci-après avec plus
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de détails .une façon oommode d'appliquer cette pression variable,
Pour mieux faire comprendre 3'invention, on déorira ci-* après, en se référant aux dessins annexés, un ensemble très commode et très pratique de pièces permettant de la réaliser ,
Sur ces dessins :
Fig. 1 et 2 sont des coupes partielles d'une des têtes d'une peigneuse, .toutes les pièces mécaniques représentées existant aussi de l'autre côté de la tâte
Fig. 3 est une vue en plan partielle de quelques.. unes des pièces de la fige 2.
Fig. 4 est une vue schématique montrant la position des rouleaux d'arrachage au commencement de l'arrachage,
Les fige 1 et 2 sont identiques exoepté que la fig.2 montre les rouleaux d'arrachage dans la position de recul et* par conséquente dans un but de clarté, on n'a pas représenté sur la fige 2 certains des détails mécaniques de la fig.1.
Le rouleau d'arrachage inférieur D et deux rouleaux transporteurs C, C' sont montés dans un palier 1 fixé par un boulon 2 à une entretoise reliant deux jambes 3 dont l'une est visible sur les fige 1 et 2 . Les jambes 3 pivotent autour d'un axe 4 , une vis 5 permettant de régler la hauteur 'dU rouleau D. A chaque jambe est fixé rigidement un axe 6 relié par une bielle 7 à une pièce 7a qui peut pivoter autour d'un axe 8 fixé dans un levier 9 calé sur l'arbre 10. Le mouvement de l'arbre 10 est commandé de la manière habituelle par une came de forme convenable montée dans la têtière de la machine, un mou- vement de va-et-vient étant ainsi communiqué au palier 1 .
Un arbre 11, également actionné par un dispositif à came de la têtière est monté dans un palier 12 fixé au bâti, ce palier servant aussi à supportE,r un axe fixe 13. Sur l'arbre 11 est calé un levier 14 auouel un bras 15 est fixé de façon réglable par un
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boulon 16. Des vis montées dans des pattes 14a venues de fonte avec le levier 14 permettent d'effectuer ce réglage et d'aligner le rouleau d' avec D. Dans l'extrémité supérieure du bras 15 est fixé un axe 17 engagé dans une fente ouverte d'un levier 18 ( fige 1 et 2) .
Une des extrémités du levier 18 porte un palier servant à supporter les pivots extrêmes du rouleau d'arrachage supérieur d',et l'autre extrémité dudit le** vier est percée pour recevoir un boulon B qui sera décrit ciaprès avec plus de détail et dont l'enlèvement permet de démonter aisément le levier 18 et le rouleau d' de la machine , Sur 1*axe 17 pivote un support 19 qui présente un bossage tour.. né 20 ( fig. 3) sur lequel pivote un levier fourchu 21, le boulon B servant à verrouiller le levier 18 et le support 19 l'un à l'autre, Le levier 21 est muni d'une saillie 22 qui reçoit l'extrémité carrée du boulon B et maintient ce boulon en position pendant le fonctionnement, Une vis de blocage 36 est vissée dans le carré du boulon B.
On décrira maintenant l'ensemble à ressorts représenté à gauche des fig. 1 et 2 et dont le rôle est à-exercer sur le rouleau d'arrachage supérieur d' une pression variable corres- 'pondant à la position et au mouvement dudit rouleau.. L'extré mité fourchue du levier 21 embrasse un bloc 23 à travers lequel passe librement l'extrémité d'une tige 24 , La tige 24 est entourée par un ressort à boudin robuste 25 prenant appui par son extrémité supérieure contre le bloc 23 et par son extré mité inférieure contre un bloc 26 déplaçable sur la tige 24.
Celle-ci pivote par son extrémité inférieure sur un axe 27 fixé dans le levier 88 qui pivote lui-même autour d'un axe 29 fixé dans le bâti de la machine. Sur l'axe 13 pivote un alfiquet 30 qui présente une fente dans laquelle s'engage ltaxe 27 solidaire du levier 28, celui-ci et ltensemble à ressorts étant ainsi
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maintenue'dans la position de travail dans les conditions normales .Un levier 31, pivotant aussi autour de l'axe 13, porte un axe 32 qui reçoit l'extrémité inférieure d'une tige 33 autour de laquelle est enroulé un ressort à boudin léger 34 intercalé entre une face de dessous du support 19 et une face de dessus d'un collet 33a monté de façon réglable sur la tige 33.
Une biellette 35 reliant les axes 32 et 27 permet de libérer l'un et l'autre des ressorts 25 et 34 lorsqu* il est nécessaire de démonter le levier 18 et le rouleau d' pour le ré-approvisionnement et le remplacement du. rouleau par un autre. En -vue de ce démontage, lorsque le cliquet 30 a été relevé, on peut fajre pivoter le levier 28 vers la gauche autour de l'axe 29, l'axe 32 étant entraîné dans ce mouvement..
Aussitôt que des éorous de retenue 37 entrent en contact avec le bloc 23, le ressort n'a plus d'action et le levier fourchu 21 peut être tiré vers le bas jusqu'à ce que la saillie 22 ait été dégagée du boulon B, celui-ci pouvant alors être enlevé, Lors du pivotement du levier 28, le levier 31 est aussi entraîné et, par l'intermédiaire de la biellette 35 , supprime la pression exercée par le ressort 34 sur le support 19.
Le boulon B est ensuite dégagé du levier 18 : et la fente ouverte permet d'enlever ce dernier et le rouleau de*
Dans le fonctionnement de la machine, pendant l'arra. chae le rouleau D reste dans la position des fige 1 et 4 alors vue, comme décrit dans le brevet susmensionné,le rouleau supérieur d' roule autour de D en s'éloignant de la pince N qui avance, c'est-à-dire ou'il passe de la position de fig. 4 à celle de fig. 1.
La pince N se retire et la se*. paration s'effectue, laissant le bout arrière de la nappe arraché comme indiqué en T , ( fig. 1.) A ce moment, le mécanisme actionné par l'arbre 10 entre en action pour éloigner le
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palier 1, et par suite le rouleau d'arrachage inférieur D et les rouleaux transporteurs C, C', du cylindre peigne).?* Y c'est- à-dire faire passer ces organes de la position de la fig. 1 à celle de la figé 2, pendant que le rouleau d'arrachage supérieur d' commandé à partir de l'arbre 11 par l'axe 17 et le levier 18, tombe derrière le rouleau D jusqu'à ce que son centre soit des- oendu au niveau ou légèrement au-dessous, de celui dudit rouleau
D et que l'extrémité arrière de la nappe arrachée se trouve en T2 (fig.
2). Un peu avant que le rouleau D ait atteint sa posi- tion extérieure représentée sur la fig.2, sa rotation s'inverse, ce rouleau tournant dans le sens de la flèche de cette figure.Ce rouleau reste momentanément dans sa position extérieure extrè me, et pendant cette courte période de repos, le recul du bout .-: de nappe qui a commencé pendant son mouvement vers l'extérieur, se termine$ ou presque, et la nappe vient occuper la position in- diquée par la ligne pointillée prolongée T3, à une bonne distance du couvercle 38 du cylindre. Les rouleaux sont alors ramenés à la position de la fig. 4 et le fonctionnement recommence .
Les mouvements en bloc du rouleau d'arrachage supérieur sont permis librement en raison du fait que ce rouleau est monté dans le levier 18 qui pivote autour de l'axe 17 et que ce dernier se meut autour de l'axe de l'arbre 11 ( fig. 1 et 3). Pen- dant ces mouvements, la pression exercée sur le rouleau d'arra- chage supérieur d' est réglée par les ressorts de la manière que l'on va maintenant décrire .
Lorsque le rouleau d' passe de la position de la fig.4 à celle de la fig. 1 et réciproquement, le ressort 25 est com- primé et les écrous 37 sont repoussés à l'écart du bloc 23. Par contre lorsque le rouleau d'commence à tomber de la position de la fig.4 à celle de la fig.2, l'extrémité extérieure du levier
21 s'élève et le bloc 23 entre en contact avec les éorous 57.La
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vis 36 quitte alors le levier 21.
Seule la légère pression du ressort 34 s'exerce maintenant sur le rouleau d' pour le maintenir en contact avec le rouleau D ,Lorsque le rouleau d' remonte de nouveau à partir de la position représentée sur la fig. 2 et est sur le point d'atteindre celle de la fige 4, la vis de réglage 36 entre de nouveau en contact avec le levier 21 et l'oblige à s'éloigner des écrous 37 , faisant ainsi entrer de nouveau en jeu la pression plus grande du ressort 25 .