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PERFECTIONNEMENTS AUX PRESSES ROTATIVES A IMPRIMER...
L'invention se rapporte aux presses rota-' tives à imprimer à grande vitesse, qui,normalement, fonctionnent à une vitesse périphérique dépassant 66 mètres à la minute et, en particulier, aux pres- ses à imprimer à grande vitesse employées 'au tirage des journaux, dans lesquelles la vitesse péripé- rique peut atteindre 400 mètres à la minute et sur lesquelles plusieurs rouleaux de papier sont
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imprimés simultanément et séparément,rassemblés, puis tranchés et plies en un cahier de feuilles qui constitue le journal.
Dans les presses à imprimer rotatives à grande vitesse du.type mentionné ci-dessus, il est évident que quand tous les cylindres porte- caractères sont de même diamètre et qu'ils sont tous couplés entre eux par engrenage, la corres- pondance des différents rouleaux sera maintenue.
Il en est autrement dans le cas où l'on désire faire passer un rouleau de papier déjà, imprimé en partie et comportant des caractéristiques spéciales de qualité et d'impression dans la matière imprimée qui constitue le produit normal d'une presse à imprimer rotative, de manière à ce qu'il s'y trouve incorporé après l'édition de cette matière (ce rouleau sera, par la suite, désigné sous le nom de : la Matière à intercaler).
Il n'était jusqu'à présent pas possible, dans ce cas,de maintenir, au moyen d'organes mus mécaniquement, la correspondance entre la bande de papier à intercaler et les bandes imprimées dans 'la r otative.
Cette difficulté ne serait pas supprimée même si le diamètre du cylindre servant à l'intro- duction de la matière à intercaler correspondait exactement à celui des cylindres approvisionneurs de la rotative dans le produit de laquelle cette matière doit être incorporée.
Dans des conditions aussi idéales que possible, on constate qu'il se produit un glissement dans l'une ou l'autre direc- tion, du rouleau portant la matière à insérer et comme les résultats de ce défaut s'ajoutent les uns aux autres, la correspondance, correcte
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au début,se perd rapidement et le mauvais fonc- tionnement s'accentue à cause des variations de tens: on des clifférents rouleaux aux différentes phases de l'impression, et du raccourcissement qui est susceptible de se produire dans la ratière à intercaler à la suite de l'impression et même de variations des conditions atmosphériques régnant aux moments de chacune des impressions.
On s'est efforcé de parvenir à un méca- nisme qui assure, pendant l'impression d'un jour- nal, la correspondance entre la bande portant la matière à intercaler et les bandes normales d'un journal. Par exemple, on a proposé un mécanis- me manoeuvrable à la rûain pour commander une poulie à expansion ou pour faire fonctionner un engrenage à vis sans fin permettant d'agir à la main sur l'arrivée du papier portant la matière à intercaler, Avec un tel mécanisme, qui repose entièrement sur l'élément humain, une erreur de correspondance ne peut être rectifiée qu'après examen du journal produit et cette rectification ne peut avoir lieu que par tâtonnements, avec do fréquents ralentisse- Dents de la vitesse de la rotative.
On se refuse à croire que de tels moyens, entraînant une porto de temps, l'examen de la matière imprimée et un gâchage de matériaux, puissent être appliqués à une rotative moderne à grande vitesse.
En outre, dans les brevets anglais n 7.892 déposé le 4 Avril 1902 et 13.363 déposé le 15 Juin 1903, il est suggéré que la correspondan- ce peut être maintenue entre le papier en cours d'impression sur une presse à imprimer et une
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matière à insérer introduite dans ladite presse.
C ' est ainsi que, dans le premier dos deux brevets cités plus haut, il est décrit un appareil prétendu capable do maintenir la correspondance entre un rouleau de matière à introduire et los rouleaux normaux d'une presse rotative à grande vitesse, par des moyens purement mécaniques. Au cours de cette description, il est proposé que la projection de l'une de deux broches dans des trous correspondants prévus dans un des cylindres appro- visionneurs autour duquel est enroulée la matière à intercaler, soit utilisée pour mettre en mouve- ment le mécanisme chargé de maintenir la corres- pondance entre los bandes. La bande de matière à intercaler est munie d'ouvertures espacées qui sont situées hors do coïncidence avec les deux trous du cylindre d'alimentation quand les bandes de papier sont en coïncidence correcte.
Si, toutefois, l'une de ces ouvertures venait à coïncider avec l'un des trous du cylindre approvisionneur, il est dit que la broche corres- pondante peut alors faire saillie en dehors de la surface du cylindre approvisionneur à travers le @ papier et, pondant la rotation du cylindre approvi- sionneur, heurter une roue en étoile, roue dentée qui met en mouvement un mécanisme pour provoquer un mouvement de correction de la position de la bande de matière à intercaler, par rapport aux autres bandes.
Avec une telle construction, on remarquera que c'est une broche relativement légère qui s'engage avec une roue dentée fixe et couplée à un mécanisme correcteur relativement lourd et il s'ensuit que l'effort! imposé à une
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broche de ce genre par un choc brusque sur la roue dentée immobilisée par les pièces pesantes du mécanisme correcteur ne parviendrait pas à faire remplir à ce mécanisme la fonction à laquel- le il est destinéo
On:
remarquera que le fonctionnement du mécanisme décrit aux brevets cités ci-dessus dépend d'un choc brusque donné à un pesant mécanisme correcteur actionné mécaniquement et que celui-ci ne fonctionne que pendant le temps que la broche et la roue dentée, dans le cas d'un des brevets, la roue à rochets et la griffe f dans le cas de l'autre, sont engagés, période qui, surtout dans le premier de ces deux cas, est insuffisante pour permettre un ajustement appréciable.
De plus, il a été observé qu'avec les presses rotatives à grande vitesse qui, dans les installations modernes,peuvent atteindre et même dépasser 18.000 tours à l'heure, un choc soudain serait dommageable à tout dispositif mû mécanique- ment et qu'en conséquence, la machine construite conformément aux brevets cités, même si elle fonctionnait,serait sujette à une détérioration rapide .
Le but de la présente invention est l'obtention de la correspondance correcte d'une bande de matière à intercaler avec une ou plusieurs bandes de papier en impression sur une presse rota-- tive à grande vitesse. On y parvient, conformément à l'invention, par, le fonctionnement combiné d'organes se commandant les uns les autres, dispo- sés sur un chariot et d'organes voisins de ceux-ci, lorsque la correction est nécessaire et pendant une
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période suffisant à Injustement de la bande de matière à intercaler par rapport aux autres bandes.
En d'autres termes; pour l'accomplissement d'une correction,il faut que les organes d'asservissement agissent,ensemble pendant une période suffisante pour que le mécanisme correcteur puisse remplir sa fanc- tion.
Le brevet anglais n 316.956, déposé le 1er Février 1928, prévoit le maintien d'une bande de matière à intercaler en correspondance avec la bande normalement traitée sur une rotative à grande vitesse par des moyens électro-pneumatiques.,
Le principe directeur de cette réalisa- tion consiste dans la disposition d'un transporteur s'engageant avec la bande de matière à intercaler et se déplaçant avec elle à sa vitesse périphérique pendant au moins une période prédéterminée et celle d'un mécanisme correcteur qui, si la matière à intercaler n'est pas en correspondance, est mis en action graduellement et sans choc.
L'un des buts de la présente invention est d'assurer la correspondance d'une bande de matière à intercaler avec la matière qui constitue le produit normal d'une presse rotative à grande vitesse;
Un autre but de la présente invention est d'assurer ,en outre, que les bandes de papier soientmisesimmédiatejent en correspondance par des moyens indépendants de ceux qui sont destinés à maintenir cette correspondance.
Conformément à la présente invention, une presse rotative à grande vitesse comporte des moyens susceptibles d'être actionnés pour l'appro- visionnement continu d'une bande de matière à
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intercaler portant un texte imprimé à l'avance à intercaler, à intervalles réguliers sur toute sa longueur ,,un transporteur (disposé pour s'en- gager avec ladite bande et être entraîné à la même vitesse périphérique que celle-ci pendant une durée dont le minimum est prédéterminé) associés à des organes disposés pour déceler toute variation qui tendrait à mettre la bande de matière à intercaler hors de correspondance avec la matière normalement traitée par la rota- tive et pour assurer, mécaniquement, 1 actionne- ment d'un.
dispositif corrigeant automatiquement la variation mentionnée.
Il doit.être bien compris que la pré- sente invention ne s9appliquo qu'aux presses ro- tatives à grande vitesse, c'est-à-dire dont la vitesse est supérieure à celles des machines qui, par exemple, servent' à l'impression du travail de photogravure.
Selon l'une des dispositions de la présente invention, la bande de matière à interca- ler, qui est disposée pour se marier avec celle des bandes imprimées par la rotative,est munie, sur toute sa longueur d'une série de trous, régu- lièrement espacés, de préférence de formo circu- laire et de diamètre inférieur à 6 mm.5 La bande de matière à intercaler est disposée de manière à s'étendre autour d'une partie d'un cylindre rotatif de transmission qui agit comme transporteur povr la matière à intercaler, de telle sorte que celle-ci est maintenue en contact avec lui pendant un parcours de minimum prédéterminé
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Il doit être entendu, toutefois,
que la matière à intercaler peut être maintenue en contact avec le cylindre-transporteur pendant un parcours plus prolongé, sans que cela influe sur la marche de la machine. Dans ce cas particulier, il est essentiel que le cylindre-transporteur tourne à la même vitesse périphérique que les cylindres- de la rotative et, en fait, qu'il soit entraîné avec ceux-ci. Le mécanisme correcteur est nor- malement rendu inactif quand la matière à interca- ler est en correspondance avec la matière norma- le.
Toutefois, si l'un des repères de cette correspondance dans la bande à intercaler.était- écarté de sa position normale, correspondant à la position correcte de la bande, un passage'.serait créé pour un organe porté sur un côté du rouleau à intercaler, de manière à permettre à celui-ci de faire saillie à travers le papier de cette bande et d'agir graduellement sur un organe dis- posé du côté opposé du papier pendant une période suffisante pour que le mécanisme correcteur puisse être mis en fonctionnement. Il est essen= tiel, conformément à la présente invention, que le papier portant la matière à intercaler soit maintenu pendant le même temps en contact avec la partie du cylindre-transporteur à travers laquelle s'étend cet organe.
L'organe situé sur le côté du papier à intercaler opposé à celui voisin du rouleau-guide est disposé de manière à ce qu'il agisse en liaison effective avec 1(organe porté par le cylindre-transporteur pair- dant une période de temps suffisante pour que le ante
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mécanisme correcteur commandé par ces éléments puisse fonctionner au moins pendant une période équivalente.
Comme exemple de réalisation de l'ob- jet de la présente invention, une presse rotative peut comporter un cylindre-transporteur de lm,20 de circonférence, tournant à une vitesse de 12.000 tours à l'heure, en liaison avec des organes mé- caniques d'ajustement d'un mécanisme correcteur.
Dans ce cas, les organes coopérant disposés de" chaque côté du papier à intercaler comportent, selon une première disposition, une broche sus- ceptible de faire saillié à travers la surface du cylindre-transporteur et du papier à interca- ler et deux leviers obliques situés sur le passage de ladite broche et disposés de manière à être actionnés graduellement par ladite broche entrai- née en rotation par le cylindre-transporteur.
Lesdits leviers sont constitués par des pièces en forme d'arcs s'adaptant à la surface du cylin- dre-transporteur et de longueur correspondant à un arc de, par exemple, 30 . La vitesse du cylindre- transporteur, dans ces conditions est approxima- tivement de 265 mètres à la minute, ou 4m,40,à la seconde. L'emploi d'un levier en arc, s'étendant sur 30 de la surface du cylindre-transporteur de 1m,20 de circonférence et tournant à la vitesse périphérique de 4m,40 à la seconde, permettra à la broche de s'engager avec le levier pendant une période d'1/40 de seconde à chaque tour.
En outre avec los dimensions et vitesses énumérées ci-dessus, il existe une période minimum prédéterminée, pendant laquelle peut être actionné un refais mécanique
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qui, ensuite, maintien le mécanisme correcteur en fonctionnement pour un temps relativement long. On comprendra, par suite, que lorsqu'on emploie une paire de leviers fixes sur le côté de la bande opposé à celui du cylindre-transporteur la longueur de l'arc constituant do tels leviers dépend de la vitesse périphérique du cylindre- transporteur employé; par exemple, pour un cylindre de lm,20 do tour, fonctionnant à 24.000 tours par heure, la longueur du levier de contact sera augmentée, afin de permettre encore l'obten- tion de la période de contact nécessaire à l'efficacité de fonctionnement du relais mécani- que.
L'invention sera mieux comprise à l'aide dos dessins ci-joints, dans lesquels les figures énumérées sont: - la figure 1, une élévation, de côté, d'un mécanisme correcteur conforme à l'invention-; - la figure 2, une coupe horizontale, suivant la ligne 2-2 de la figure 1 et dans laquelle une partie du rouleau do bande à intercaler a été omise; - la figure 3 , une vue en plan du mécanisme situé au-dessus de la ligne 2-2 de la figure 1; - la figure 4, une coupe suivant la ligne 4-4 des figures 1 et 3; - la figure 5, une coupe de détail, à plus grande échelle, suivant la ligne 5-5 de la figure 4; - la figure 6, une coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 5;
- la figure. 7, une coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 1, mottant on évidence la cylindre
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transporteur et le mécanisme qui'lui est asso- cié (dans cette figure, l'organe-guide 30a, -décrit plus bas, a été omis).
- La figure 8 est une côupe suivant la ligne
8-8 de la figure 1, représentant, à plus grande échelle, un détail de cette figure.
- La figure 9 est une représentation schéma- tique d'une partie d'une bande de matière à in- tercaler. Sur cette figure, on a indiqué la liaison entre la bande et les broches portées par le cylindre transporteur.
- La figure 10 est une coupe longitudinale d'une variante de réalisation du cylindre transporteur par rapport à la réalisation repré- sentée figure 1, ainsi que du mécanisme qui lui est associé.
- La figure 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 10; - la figure 12, une coupe suivant la ligne 12-12 de la figure 10; - la figure 13, une élévation de côté d'une variante de la réalisation de mécanisme coirec- teur représentée figure 1; - la figure 14, une vue en plan de la figure 13; - la figure 15, une coupe , à plus grande échelle, suivant la ligne 15-15 de la figure 13, dans laquelle une partie du mécanisme d'embrayage décrit ci-après est représentée en élévation.
- La figure 16 est une coupe suivant la ligne 16-16 de la figure 15; - la figure 17, une coupe suivant la ligne 17-17 de la figure 15 ;
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- la figure 18, une coupe suivant la ligne 18-18 de la figure 15; - La figure 19 représente une partie d'un cylindre-transporteur et du mécanisme associé, tels que représentés figure 15.
- La figure 20 est une coupe transversale du cylindre-transporteur représenté figure 19, suivant la ligne 20-20 de cette dernière figure.
- La figure 21 est une coupe.,horizontale de détail suivant la ligne 21-21 de la figure 19.
- La figure 22 représente schématiquement une partie d'une bande de matière à intercaler; elle met en évidence la liaison entre cette bande et une série de broches portées par le cylindre-transpor- teur qui est représenté aux figures 19 à 21.
Si l'on se reporte aux figures 1 à 9 de ces dessins, une bande de papier préalablement imprimée 1, formant un rouleau la et désignée ci-après sous le nom de "bande à intercaler" est montée sur un axe 2, tournant dans des paliers portés par un bâti 3. La bande à intercaler 1 est disposée de manière à passer entre deuxcylin- dres approvisionneurs 4 et 5 montés à frottement avec elle et portés par des arbres 4a et 5a, tour- nant dans des paliers ménagés dans le bâti 3.
Les cylindres 4 et 5 sont entraînés en rotation par le train d'engrenages 6, 7,8, dont les roues dentées 6 et 7 sont montées sur les arbres 4a et 5a des cylindres 4 et 5, de manière à engrener l'un avec l'autre, la troisième roue dentée 8 étant disposée de manière à engrener avec la roue den- tée 7, et montée sur un manchon 9.. Ce dernier est monté lui-même, de manière à ce qu'il puisse
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tourner, dans un palier du bâti 3. Le manchon 9 est muni d'une poulie à expansion 20, disposée pour être entraînée en rotation par des organes d'entraînement actionnés eux-mêmes par la rota- tive, de la manière indiquée ci-après.
La bande à intercaler 1 est disposée pour s'enrouler en partie autour du cylindre d'approvisionnement 5 et, de là, s'étendre vers le haut, en passant par un cylindre d'ajustement 10, porté par un arbre 11 pouvant tourner dans des paliers prévus dans les leviers 12, qui sont clavetés sur un arbre 13 susceptible de rotation dans des paliers ména- gés dans le bâti principal 3. Les leviers 12 et le cylindre d'ajustement 10 fonctionnent de la façon décrite ci-après de manière à basculer au- tour de l'axe de 1 arbre 13.
La bande à intercaler, à partir du cylindre d'ajustement 10, s'étend vers le bas et entoure en partie le galet-guide 14, puis elle remonte sur un cylindre-transporteur 15, porté par un arbre 17 susceptible de tourner dans des paliers du bâti principal 3. Cette bande 1 est ensuite disposée de manière à entourer le cylin- dre-transporteur 15 sur environ la moitié de son pourtour, puis elle est conduite en prise avec un galet-guide 16, après quoi elle est disposée pour être combinée aux bandes imprimées, sortant de la rotative à grande vitesse, avec lesquelles elle doit être maintenue en correspondance.
De cylindre-transporteur 15 est de périphérie égale à celle d'un cylindre d'impres- sion correspondant appartenant à la rotative à grande vitesse et il est dispoé pour tourner
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à la même vitesse que celui-ci. Une poulie'18 est clavetée sur l'arbre 17 et reliée par une courroie 19 à la poulie extensible 20, prévue sur le manchon 9, de mànière à entraîner en rotation les galets d'entraînement 4 et 5. On remarquera qu'une expan- sion ou une contraction de la poulie 20 aura pour effet une modification de la vitesse à laquelle tour- ne le manchon 9 et, par suite, une modification correspondante de la vitesse à laquelle la bande à intercaler est déroulée du rouleau la par les galets 4 et 5.
Le rouleau-transporteur 15 est muni de deux broches, 21 et 22, dont l'une est représentée en détail à la figure 8. Chacune des broches 21 et 22 est soumise à l'influence d'un ressort 23 qui, en temps normal, force la broche à faire saillie au delà de la surface externe du rouleau-guide 15, jusqu'à une position où un butoir 24, prévu sur la broche elle-même arrive en contact avec une butée 25 prévue à la surface interne du rouleau- transporteur. La bande à intercaler 1 est munie d'une série de perforations également espacées 26 (figure 9), qui sont alignées sur toute sa longueur à des,intervalles correspondant pratiquement aux intervalles de la matière imprimée sur la bande à intercaler.
On remarquera que le double de la dis- tance,entre deux perforations adjacentes 26, comme indiqué par la flèche D de la figure 9, est égal au périmètre du cylindre-guide 15. Les broches 21, 22 sont disposées de telle sorte que leurs axes soient dans un plan perpendiculaire à l'axe du rouleau-guide, mais de telle sorte qu'elles se trouvent à des positions différant légèrement de
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deux positions diamétralement opposées autour du rouleau-transporteur 15 et, pendant le fonctionnement normal de l'appareil, lesdites brôches sont toutes deux hors d'engagement avec les perforations 26 de la bande à intercaler 1, de la manière indiquée schématiquement à la figure
9Comme le rouleau-'transporteur 15 tourne dans la direction de la flèche A (figure 1),
les broches
21 et 22 viennent alternativement s'engager dans la bande à intercaler 1 et sont pressées vers l'intérieur par cette dernière et par une plaque
15a, contre laquelle porte la bande 1, en bandant des ressorts 23 et, aussi longtemps que la bande à intercaler est maintenue en correspondance correc- te, elle maintient elle-même la broche dans sa position rentrée.
Mais si la bande à intercaler glisse hors de correspondance avec le texte produit par la rotative à grande vitesse, les perforations por- tées par cette bande se déplaceront, dans l'une ou l'autre direction, par rapport aux broches 21 et 22 du rouleau-transporteur 15. Si les perfo- rations 26 se déplaçent par rapport au rouleau- transporteur 15, de manière à ce que l'une d'elle vienne correspondre à l'une des broches 21 ou 22, alors la broche après avoir été rentrée par la plaque 15a pourra se projeter à travers la perfo- ration 26. Pendant la suite de la rotation du cylindre-transporteur 15, la broche 21 faisant ainsi saillie sera amenée à s'engager avec l'un des deux leviers arqués 27, 28, qui sont pivotés en 29 sur une barre 30, susceptible de glisser dans des guides 31, montés sur le bâti principal 3.
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L'extrémité libre des leviers 27 et 28 peut glisser dans les guides 30a (figures 1 et 2) La coopération des broches 21 et 22 avec les leviers 27 et 28 est assurée par l'engagement des galets 32, montés chacun à l'une des extré- mités d'un barreau 30 et disposés pour s'engager avec deux surfaces à profil de cames 33, prévues sur les extrémités du cylindre-guide 15. Les cames 33 donnent au barreau 30 un mouvement de va et vient, de manière à déplacer le levier 27, jus- qu'à une position telle qu'il soit manoeuvrable par la broche 21 et à déplacer le levier 28 jusqu'à une position telle qu'il soit manoeuvra- ble par la broche 22.
Quand l'une des broches 21 ou 22 s'étend à travers l'une des ouvertures 26 de la bande à intercaler 1, le levier 27 ou 28, correspondant est déplacé par elle dans la suite de la rotation du cylindre-transporteur, contre l'influence d'un ressort 34, dans la disposition de la flèche Z et ce mouvement est communiqué par deux transmissions Bowden 35, 36,,à l'un des deux leviers fourchus montés sur pivots 37 et 38 (voir figures 3 et 4).
Le mouvement effectué par l'une ou l'autre des transmissions 35, 36 provoque le déplace- ment de celui des leviers à fourche 37 ou 38 qui correspond à celle-ci, dans la direction d'une des flèches B ou C (figure 3) en comprimant un ressort 39. Les leviers 37 et 38 traversent des guides 40 et 41 et constituent des butées pour deux leviers d'embrayage 42 et 43 à fourche qui sont pivotés sur des organes d'embrayage correspondants 44 et 45 disposés de,manière à
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commander par friction un arbre d'embrayage 46 (dans un but qui sera décrit plus bas) monté dans des papiers portés par le bâti 3.
Les leviers d'embrayage 42 et 43 sont normalement maintenus dans les positions indiquées à la figure 4, en bandant les ressorts 47, de telle sorte que les dents 48, prévues sur lesdits leviers,sont main- tenues hors d'engagement par rapport aux encoches correspondantes 49 des colliers 50. Ceux-ci sont chacun clavetés sur un arbre d'entraînement séparé 51,52 monté sur paliers dans le bâti principal 3 .
Les dents 48 sont également maintenues dans ladite position hors d'engagement par rapport à la série d'encoches 49a des colliers 50a montés aux extrémités de l'arbre 46 du régulateur (figures 5 et 6). Les arbres 51,52 sont commandés au moyen des trains d'engrenage 53, 54, respectivement, par un arbre principal 55, qui est disposé de manière à être entraîné en rotation par un moteur électrique 56, La disposition est telle que les arbres 51,52 sont entraînés en sens inverse l'un de l'autre.
L'actionnement de l'un des leviers 37, 38 de la façon décrite, dégage ce levier de l'ex- trémité du levier d'embrayage correspondant 42 ou 43, qui est aussitôt déplacé par le ressort 47 de telle sorte que la dent 48 qui s'y trouve pénè- tre dans l'encpche 49 du collier correspondant 50a, après quoi l'arbre correspondant 51 ou 52 est verrouillé dans sa position d'entraînement de l'axe du régulateur 46, de manière à faire tourner celui-ci dans l'un ou l'autre sens.
Tout déplacement du levier d'embrayage est empêché
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quand le levier d'embrayage 42 tourne avec l'arbre 46 du régulateur, et vice versa, grâce à la disposition sur les leviera fourchus. 37, 38 de verrous 57 actionnés par ressorts, qui, normalement sont disposés de manière à,maintenir une des extrémités desdits leviers d'embrayage engagée avec les leviers fourchus 37 et 38.
La rotation de +'arbre 46 du régulateur, par rapport à celui des leviers d'embrayage 42 et 43 qui n'est pas actionné est permise, grâce aux embrayages à friction 44 et 45.
Après un tour complet de l'arbre 46 du régulateur'et à condition que le levier 37 ou 38, qui a été déplacé, soit retourné à sa position normale, indiquée à la figure 3 sur la trajectoire du levier 42 ou 43 correspondant, le levier d'embrayage qui a été actionné heurte et fait céder le verrou correspondant 57, puis vient buter contre le levier 37 ou 38 oorrespon- dant et il bascule autour de son pivot,grâce à la continuation de la rotation de l'organe d'embrayage 44 ou 45 correspondant, jusqu'à ce que la dent 48 de ce levier soit dégagée des encoches 49 et 49a, de telle sorte que l'arbre 46 du régulateur cesse de tourner. Cet arbre 46 est relié au moyen de l'engrenage oblique 58 un arbre 59 monté dans des paliers verticaux du bâti principal 3.
L'arbre 59 comporte, monté sur lui, une vis sans fin 60 engrenant avec un secteur denté 61, claveté sur l'arbre 13, de telle sorte qu'une rotation de l'arbre 59, dans un sens ou dans l'autre,provoque une rotation cor- respondante de l'arbre 13. Ce mouvement de l'arbre 13 provoque un mouvement corres ondant du galet por fiée
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d'ajustement 10, par rapport au galet d'allé talion 5 et au galet-guide fixe 14, si bien que l'arrivée de la bande 1 à intercaler est accélé- rée ou ralentie de façon correspondant aux mou- vement qu'on vient de décrire.
L'arbre 59 porte, montée sur lui, une seconde vis sans fin, engrenant avec un pignon
63, porté par un arbre 9a. L'arbre 9a comporte une partie filetée 64, disposée pour se visser dans un évidement fileté du bâti principal 3.
L'extrémité libre de l'arbre 9a quis'étend à travers le manchon 9 est pourvue d'une partie conique 65, susceptible de commander, par son fonctionnement, les organes d'expansionde la poulie 30 qui, com- me il a été dit plus haut, fait tourner les galets approvisionneurs 4 et 5. On remarquera que la rotation de l'arbre 59 dans l'un ou l'autre sens provoque un mouvement correspondant de rotation de l'arbre 9a et qu'il en résulte une augmenta- tion ou une diminution du diamètre de la poulie
20, de telle sorte que la vitesse de rotation des galets approvisionneurs 4 et 5 augmente ou di- minue de façon correspondante.
Le fonctionnement de l'ensemble est le suivant :
On suppose que le moteur 56 tourne à une vitesse uniforme et que le cylindre-transporteur tourne à la même vitesse que les cylindres d'impression correspondants d'une presse rotative à grande vitesse, les galets approvisionneurs 4 et 5 tournent à une certaine vitesse prédéterminée pour fournir la bande 1 à intercaler ..la
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matière produite par la presse.A condition que les ouvertures 26 de la bande 1 soient hors d'aligne- ment par rapport aux broches 21 et 22, comme il a été décrit à propos de la figure 9, l'actionne;., ment au mécanisme correcteur n'aura pas lieu.
Mais si la bande 1 glisse hors de correspondance, dans un sens ou dans l'autre, avec la matière imprimée sur les rouleaux,produit normal de la rotative, une des broches 21 ou 22 du cylindre- transporteur fait saillie à travers l'une des ouvertures 26 de la bande 1 et, grâce à la rota- tion du cylindre-transporteur 15, fait basculer autour de son pivot l'un des leviers 27 ou 28 qui lui sont associés. Le mouvement dos leviers 27 , 28 est relativement faible et il est provo- qué par un mouvement des broches 2., 22 sur un arc de longueur relativement grande, ce qui assu- re une action graduelle et aisée du mécanisme.
Le levier 27 ou 28, lorsqu'il est déplacé comme décrit actionne l'une des transmissions Bowden 35, 36 et, par suite, déplace l'un des leviers à fourche 37 ou 38 jusqu'à le dégager du levier d'embrayage 42 ou 43 correspondant. Ledit levier d'embrayage est alors déplacé par le ressort 47, jusqu'à embrayer l'un des arbres 51 ou 52 avec l'arbre 46 du régulateur qui est alors entraîné on rotation et provoque une rotation correspon- dante de l'arbre 59, et, par suite, un déplacement. du galet d'ajustement 10 et une rotation de l'arbre 9a. L'arbre 9a provoque ensuite une modification do la vitesse d'arrivée de la bande 1 à interca- ler, ainsi qu'il a été décrit plus haut'.
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Si une rotation de l'arbre 46 du régula- teur est insuffisante pour rétablir la correspon- dance entre la bande à intercaler 1 et la matière produite par la rotative, la broche 21 ou 22, qui fait saillie par l'ouverture 26 de la bande 1, restera dans cette position pendant la suite de la rotation du cylindre-transporteur et manoeuvre- ra le levier 27 ou 23 correspondant, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la correspondance soit correctement rétablie entre la bande.1 à interca- ler et la matière produite par la rotative.'Les broches 21 et 22 seront alors maintenues à l'inté- rieur du cylindre-transporteur 15 par la pression de la bande à intercaler 1,
de telle sorte que l'actionnement des leviers 27 et 28 n'aura plus lieu
On remarquera que le mouvement décrit en fonctionnement par les leviers 27 et 28, grâce au déplacement, le long d'un arc de cercle assez long, des broches 21 et 22 est analogue au mouve- ment le long d'un arc relativement grand du cylin- dre-transporteur décrit au brevet anglais n 316.956 du 1er Février 1928, cité plus haut, pendant lequel la bande à insérer et la matière produite par la rotative sont hors de correspon- dance et que la mise en correspondance a lieu par des moyens électriques ou pneumatiques.
On remarquer également que l'ensemble de relais mé- caniques utilisé conformément à la présente inven- tion et qui est actionné par les transmissions Bowden 35,36 est analogue au mécanisme à relais électro-pneumatiques décrit au brevet qu'on vient de citer.De même,le mécanisme chargé de la correc-
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tion de la position de la bande à insérer est essentiellement le même que celui décrit au brevet anglais qu'on vient de citer.
L'importance de la correction effectuée chaque actionnement de l'un des leviers 27 ou 28 peut être déterminé par la multiplication des engrenages obliques 58 ou ; de ceux existant entre la vis sans fin 60 et le secteur denté 61 ou entre la vis sans fin 62 et le pignon 63.
Les figures 10, 11 et 12 représentent un cylindre transporteur 15, dans lequel sont disposées des broches 21 et 22, semblables à celles décrites à propos des figures 1 à 9. Tou- tefois, dans la présente variante deréalisation, les broches 21 et 22 sont disposées de manière à faire saillie à l'intérieur du cylindre-transpor- teur 15 et chacune d'elle est reliée au moyen d'une broche coulissant dans une rainure à l'un des bras 66 et 67, pivotés respectivement dans les tiges-poussoirs 68 et 69. Les tiges 68 et 69 sont montées à l'intérieur du cylindre-transpor- teur 15, de manière à pouvoir y glisser longitude nalement et, normalement, elles sont maintenues, dans une position correspondant à celle de la tige 68, telle que représentée à la figure 10, au moyen de ressorts 70.
Chacune des tiges- poussoirs 68-69 est pourvue, extérieurement au au transporteur d'un galet 71, 72. Chacun de ces galets est disposé pour actionner, dans les cir- constances qui seront décrites plus loin, l'un des leviers de commande à pivot 73, 74'. Les organes 73, 74 peuvent basculer sur leurs pivots pour provo- quer un mouvement des transmissions Bowden 35, 36
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qui, à leur tour, sont susceptibles d'agir sur le mécanisme correcteur de façon similaire à l'action des transmissions Bowden décrites à propos des figures 1 à 90 Deux tiges heurtoirs 75, 76 sont emmanchées à glissement dans le transporteur 15 et disposées en alignement avec les tiges-poussoirs 60, 69 respectivement.
L'extrémité extérieure de chacune des tiges-heurtoirs 75, 76 est munie d'un galet 77, 78, disposé pour être actionné , avec compression du ressort 80, par une came 79, montée fixe par rapport au bâti de la machine.
Le fonctionnement de cet ensemble est le suivant :
Lorsque le transporteur 15 tourne, les tiges-heurtoirs 75, 76 sont déplacées à tour de rôle, ,longitudinalement pendant le déplacement suivant des arcs relativement longs, des galets 77, 73, sur la came 79, par rapport au transpor- teur.
Si les broches 21, 22 sont maintenues en- foncées par l'action de la bande 1, par exemple, comme indiqué par la position de la broche 21, à la figure 8, les bras 66 et 67 sont maintenus hors d'alignement avec les tiges-heurtoirs 75 et 76 et il n'y a pas actionnement des tiges 68 ou 69, mais si la bande à intercaler 1 sort de sa correspondance correcte avec la matière imprimée.
produite par la rotative, de la manière décrite à propos des figures 1 à 9, une des broches 21 ou 22 se projettera à travers une ouverture 26 de la bande à intercaler 1 et le bras 66 ou 67 correspondait, sera mis, par suite, en alignement avec la tige-heutoire 67 ou 76 correspondante, de telle sorte que l'actionnement de la dite tige-
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hourtoirpar la came 79 provoque un mouvement de la tige-poussoir 68 ou 69 correspondante, laquellé (à son tour) provoque un mouvement de bascule du levier de commande 73,74 correspon- dant et la mise en marche du mécanisme correc- teur au moyen de la transmission Bowden 35 ou 36, comme décrit ci-dessus.
A la figure 10 la broche 22 est représentée dans la position dans laquelle elle se projette à travers une ouverture 26 de la bande 1 et le bras 67 est dans la position qui fait actionner par la tige- heurtoir 76, la tige-poussoir 69 et le levier 74, quand le transporteur 75 tourne.
On remarquera qu'avec cette construc- tion, les mouvements décrits dans leur fonc- tionnement par les tiges-heurtoirs 75, 76 ont lieu au cours d'une période relativement longue correspondant aux arcs relativement longs décrits par les galets 77,78, dans leur mouvement sur la came 79 et qu'ils sont analogues à la pério- de prédéterminée pendant laquelle a lieu le fonctionnement du dispositif correcteur actionné électro-pneumatiquement décrit au brevet anglais 316.956 déposé le 1er Février 1928 et déjà mentionné ci-dessus. Par suite, le fonctionne.- ment du présent mécanisme accomplit mécaniquement la fonction des appareils décrits audit brevet anglais.
Bien que, dans les exemples cités plus haut, le mécanisme qui décèle les variations dans la correspondance entre la bande à interealer et la matière imprimée produite par la rotation
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soit disposé pour actionner le mécanisme correcteur par l'intermédiaire de transmissions Bowden, on doit comprendre que cet actionnement peut avoir lieu au moyen d'organes producteurs d'impulsions pneumatiques, hydrauliques ou analogues, disposés de manière à effectuer le déplacement nécessaire des leviers fourchus 37 ot 38.
Si l'on se reporto à la variante de cons- truction représentée aux figures 13 à 18, on y verra qu'une bande à intercaler 1 s'étend à partir d'un rouleau la, entre des galets approvisionneurs
4 et 5, puis, vers le haut, sur un galet d'ajuste- ment 10, de là, vers le bas autour d'une partie de la circonférence d'un galet-guide 14 et, ensui- te, autour do la majeure partie de la circonférence d'un transporteur 15 et sur un galet-guide 16, après quoi, la bande est disposée en vue de son association avec la matière imprimée sortant d'une presse rotative à grande vitesso, d'une manière similaire à colle décrite à propos de la figure 1.
Le galet-approvisionneur 5 est disposé en vue de sa mise en rotation, par l'intermédiaire des on- grenages 7 et 8 et d'une poulie extensible 20, par l'arbre 17 du transporteur, d'une façon simi- laire à celle décrite à propos de la figure 1.
Les broches 21,22, dos figures 15 et 17, de môme que les broches décrites à propos des fi- gures 10 et 12 sont portées par le transporteur 15 et, normalement, sont pressées vers l'extérieur du transporteur par des ressorts 23, disposés dans des logements prolongeant les broches, à l'inté- rieur du transporteur 15. Les organes 81,82 sont montés à pivot sur los logements prolongeant les
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broches 21,22 et sont disposés pour pouvoir, lorsque les broches se projettent au dehors de la surface du transporteur de la façon indi- quée, par exemple, pour la broche 21 à la figure 15, remplir l'intervalle correspondant entre l'une des tiges-poussoirs 68 et 69 et l'une des tiges-heurtoirs 75 ou 76, de façon similaire à la disposition décrite à propos de la figure 10..
Les tiges-heurtoirs 75,76 sont actionnées,lors- que le transporteur 15 tourne,par une came 79 fixée au bâti 3 de la machine. Les tiges-poussoirs 63,69, quand elles sont actionnées par les tiges- heurtoirs sont susceptibles de déplacer les basculeurs 83, 84, pivotés sur le transporteur 15 et qui, en basculant, déplacent les broches .
85, 86 qui glissent dans le transporteur 15 en bandant les ressorts 87. ,
Les broches 85,86 sont disposées dia- métralement par rapport au transporteur 15, à des distances radiales différentes de son axe et chacune d'elle est disposée pour s'engager sur des surfaces à profil de cames 88, 89 formées sur un organe 90 (figure 16) en forme de crois-, sant, qui est fixé sur une face d'un bras 91, monté de façon rigide sur un arbre 92, pouvant tourner dans un palier du bâti principal 3 de la machine, .
L'arbre 92 a une disposition telle qu'il se prolonge à travers le bâti principal 3 ' et qu'à l'extérieur de ce bâti un levier à fourche 93 lui est fixé de façon rigide. Le le- vier 93 est muni à ses extrémités e tiges-heurtoirs 94, 95 disposées pour actionner à la façon
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décrite ci-après, des mouvements de sonnerie 96, 97-, pivotés sur le bâti principal 3 et maintenus dans leur position normale par des ressorts 98. Une branche de chacun de ces mouvements de sonnerie
96, 97 est fourchue comme indiqué en 99 et les extrémités de la fourche sont reliées par pivot aux douilles 100 et 101, respectivement, de deux roulements de butée fixés chacun à l'un des élé- ments 102, 103, de deux embrayages à cône.
Les embrayages 102, 103 sont clavetés à un arbre 104; de manière à pouvoir glisser le long de l'axe de celui-ci et l'arbre est monté dans des paliers 105 sur le bâti principal 3. Les autres éléments 106,107 des deux embrayages à cône sont montés fous sur l'arbre 104 et sont réalisés sous forme de pignons obliques,engrenant avec un pignon obli- que 103, monté de façon rigide sur l'arbre 17 du transporteur, de telle sorte que la rotation du transporteur permet la rotation en sens inverses des éléments d'embrayage 106 et 107 .
Une roue dentée est montée rigidement à l'extrémité supérieure de l'arbre 104 et elle engrène avec une roue dentée 110, fixée à l'ex- trémité inférieure d'un des deux arbres filetés 111 qui sont montés verticalement dans des paliers du bâti principal 3. Les arbres 111 sont disposés de manière à se prolonger à travers des paliers filetés de façon similaire et formés dans les coulisseaux 112 dans lesquels sont pratiqués des paliers pour supporter le galet d'ajustement 10.
Les arbres 111 sont accouplés en rotation l'un avec l'autre par l'intermédiaire d'un engrenage angulaima
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re 113 et d'un arbre transversal 114 tournant dans des paliers du bâti principal 3. Deux tiges-guides verticales 115 sont montées sur le bâti 3 et se prolongent à travers des douilles-guides ménagées dans les blocs 112.
L'arbre 114 est relié par un entraînement à chaîne et roue dentée 116 à un arbre 9a qui fonctionne pour commander les mouvements des éléments d'expansion de la poulie 20 d'une manière semblable à celle décrite à propos de la figure 1.
Un évidement 117 est ménagé dans le prolongement de chacune des broches 21, 22,figures 15,17 et 18. L'extrémité libre de l'un des deux bras 118 se prolonge dans cet évidement et l'au- tre extrémité du bras est fixée rigidement à l'une des extrémités d'un arbre 119, pouvant tourner dans des paliers ménagés dans le transporteur 15.,-L'ar- bre 119 se prolonge à travers la face arrière 15 a du transporteur et porte, fixé sur lui-, un bras 120, dont l'extrémité libre est munie d'un galet 121 disposé pour porter sur une cause 122 (figure 18) montée de façon rigide sur le bâti principal 3.
La came 122 est disposée de manière à ce que de la fa- çon décrite plus bas, les broches 21,22 soient retenues ou ramenées à l'intérieur du transporteur 15 pendant une fraction prédéterminée de chaque tour de celui-ci.
Le fonctionnement du mécanise est le sui- vant :
Quand les perforations 26 de la bande 1 sont en correspondance correcte avec le trans- porteur 15 comme indiqué'schématiquement à la fi- gure 9, 'les broches 21, 22;,:'sont empêchées de faire
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saillie à travers lesdites perforations et la came 122 est disposée pour retenir lesdites bro- ches à l'intérieur du transporteur pendant la fraction de la rotation de celui-ci pendant laquel- le il est hors de contact avec la bande.
Mais, si la bande 1 glisse hors de correspondance avec le transporteur dans un sens ou dans l'autre, de telle sorte qu'une perforation 26 de la bande vient à coïncider avec l'une des broches 21 ou 22, ladite broche est alors libre de faire saillie à travers la perforatioh et de déplacer l'organe 81 ou 82 qui lui est relié pour établir la connexion de fonctionnement entre la tige-heurtoir 75 ou 76, correspondante et la tige-poussoir 68 ou 69 ;
de telle sorte que la suite de la rotation du transporteur fait déplacer par la came 79 le basculeur 82 ou 84 correspondant et, avec lui, la broche 85 ou 86 en bandant le ressort 87, jusqu'à ce que ladite broche fasse saillie au- delà do la face arrière du transporteur. Pendant que le transporteur tourne dans la direction in- diquée à la figure 16 par une flèche, la broche en saillie vient s'engager sur une des surfaces à profil de came 88 ou 89 do l'organe en forme de croissant 90 et fait basculer l'arbre 92 et le levier fourchu 93 dans la direction corres- pondante.
L'une des tiges-heurtoirs 94 ou 95 est par suite, amenée à s'engager avec le levier fourchu 96 ou 97 correspondant, le fait basculer et provoque ainsi l'engagement entre eux de ceux des éléments de couplage 102, 106 ou 103, 107 qui correspondent aux mouvemdnts exécutés,de
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telle sorte que l'arbre 104 tourne dans l'un ou l'autre sens et provoque une rotation correspon- dante des arbres filetés 111, par l'intermédiaire des engrenages 109, 110. La rotation des arbres
111, relève ou abaisse le galet d'ajustement 10, de manière à effectuer un ajustement direct de la bande 1 par rapport au transporteur 15.
La rotation consécutive de l'arbre 114 provoque, par 1 intermédiaire du couplage à chaîne-galle
116,un ajustement du diamètre de la poulie et, par suite, un ajustement correspondant de la vitesse de rotation des galets approvisionneurs 4 et 5.
Quand l'une ou l'autre des broches 21 ou 22 a fait saillie à travers une perforation 26 de la bande 1 de la manière décrite, ladite broche est rentrée à l'intérieur du transporteur 15 par l'action de la came 122, comme décrit plus haut, en bandant le ressort 23, quand la surface du transporteur voisine de la broche perdant le contact avec la bande et ne peut plus être que sous l'action dudit ressort au moment où la surface du transporteur voisine de la broche revient en contact avec la bande.
On remarquera que selon cette variante de construction de l'invention le fonctionnement du mécanisme correcteur a lieu pendant une pé- riode relativenent longue, analogue à la période prédéterminée pendant laquelle le fonctionnement du mécanisme correcteur à entraînement électro- pneumatique a lieu selon le brevet anglais n 316.956 déposé le 1er Février 1928 et que, que;,
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par suite, le fonctionnement du mécanisme pré- sentement décrit accomplit mécaniquement les mêmes fonctions que le dispositif selon ce brevet anglais.
Les figures 19 à 22 sont relatives à une variante du mécanisme conforme à l'invention, représenté aux figures 13 à 18. Selon cette variante, les broches 21,22 sont remplacées chacune par une série de dix broches 2:18. ou 22a, de telle sorte que la non correspondance de la bande 1 et du transporteur peut être décélée même quand l'écart survenu est relativement con- sidérable, ou quand il se répète pendant un assez grand nombre de tours du transporteur 15'.
Chaque série de broches, 21a ou 22a est portée par une douille 123, montée à l'intérieur du transporteur 15 et sur chacune des broches s'engage l'extrémité d'un ressort plat 124 qui tend à la pousser vers l'extérieur du transpor- teur.Une encoche 125 est pratiquée dans le pro- longement de chacune des broches 21,22a et sur une pièce 127 est disposé un épaulement 126 qui s'étend dans toutes les encoches de chaque série de broches.' Les épaulements 126 sont moins larges que les encoches 125.
Les pièces 127 sont reliées chacune par un pivot à l'une des extrémités d'un bras de levier 118, fixé sur un arbre 119 de façon similaire à la disposition décrite à propos des figures 13 à 18, de telle sorte que chaque série de broches est attirée d'un bloc vers l'intérieur du trans- porteur 15 quand la partie correspondante de la surface du transporteur est horsl de contact
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avec la bande qui s'enroule sur une partie de cette surface.
La disposition est telle que, quand l'une des séries de broches est libérée par déplacement de la pièce 127, de la façon décrite à propos des figures 13 à 18, chacune des bro- ches peut être déplacée par son ressort pour faire saillie à la surface du transporteur, lorsqu'une des perforations 26 coïncide avec cette broche, comme indiqué à propos de la broche 21 b à la figure 20.
Le prolongement de chacune des broches 21a, 22a est relié par une broche coulissant dans une rainure avec une pièce de liaison 128 sur la tête 129, 130 de chacune des tiges-poussoirs 68,69, si bien que lorsqu'une broche 21a ou 22a fait saillie à la surface du transporteur, la pièce de liaison correspondante 128 est déplacée autour de son pivot jusqu'à s'aligner avec la tête 131 de l'une des tiges-heurtoirs 75 ou 76, de telle sorte qu'à partir de ce moment, l'ac- tionnement de l'une ou l'autre des tiges-heurtoirs de la manière indiquée à propos des figures 13 à 18 provoque l'actionnement de la tige-poussoir 68 ou 69 qui est susceptible de fonctionner, pour mettre en action le mécanisme correcteur, d'une manière analogue à celle décrite à propos des mêmes figures.
Quand la bande 1 est en correspondance correcte avec le transporteur 15 , les broches 21 a et 22a ont, par rapport aux perforations 26 de la bande 1, la position indiquée schématiquement à la figure 22. On comprendra ainsi que le glisse- ment de la bande dans l'une ou l'autre direction
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hors de correspondance avec le transporteur, d'une quantité correspondant à un arc apprécia- ble de la surface de celui-ci sera décélé par les broches 21a, 22a et qu'une mise en action,ou des mises en action successives du mécanisme correcteur seront déclenchées.
On remarquera que le mécanisme qu'on vient de décrire pour tirer les broches à l'inté- rieur du transporteur quand celles-ci sont hors de contact avec la bande peut être appliqué( à l'un quelconque des dispositifs mécaniques dé- crits ci-dessus et de plus, que la forme de réa- lisation comportant les broches multiples 21a, 22a peut également s'appliquer à l'un quelconque de ces dispositifs.
La sensibilité du mécanisme contrôleur de correspondance associé avec le transporteur 15 dans les modes de construction décrits ci- dessus peut être commandée par la relation entre le calibre des broches 21, 22, 21a, 22a et le diamètre des perforations 26 pratiquées dans la bande à intercaler 1. Lesdites perforations peu- vent être d'un calibre correspondant à celui des broches ou supérieur à ce dernier, suivant désir .
Par exemple, les perforations peuvent tre d'un calibre supérieur au double de celui de chaque broche.
D'une façon générale d'ailleurs, il doit être bien entendu que les réalisations décrites ci- dessus et représentées à titre d'exemples sont susceptibles de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, sans atteinte ce qui consti- tue l'esprit de l'invention.
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hors de correspondance avec le transporteur, d'une quantité correspondant à un arc apprécia- ble de la surface de celui-ci sera décélé par les broches 21a, 22a et qu'une mise en action,ou des mises en action successives, du mécanisme correcteur seront déclenchées.
On remarquera que le mécanisme qu'on vient de décrire pour tirer les broches à l'inté- rieur du transporteur quand celles-ci sont hors de contact avec la bande peut être appliqué' à l'un quelconque des dispositifs mécaniques dé- crits ci-dessua et de plus, que la forme de réa- lisation comportant les broches multiples 21a, 22a peut également s'appliquer à l'un quelconque de ces dispositifs.
La sensibilité du mécanisme contrôleur de correspondance associé avec le transporteur 15 dans les modes de construction décrits ci- dessus peut être commandée par la relation entre le calibre des broches 21,22, 21a, 22a et le diamètre des perforations 26 pratiquées dans la bande à intercaler 1. Lesdites perforations peu- vent être d'un calibre correspondant à celui des broches ou supérieur à ce dernier, suivant désir .
Par exemple, les perforations peuvent.tre d'un calibre supérieur au double de celui de chaque broche.
D'une façon générale d'ailleurs, il doit être bien entendu que, les réalisations décrites ci- dessus et représentées à titre d'exemples sont susceptibles de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, sans atteinte à ce qui consti- tue l'esprit de l'invention.