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Appareil d'alimentation , en articles nous formes de feuillea ,des machines de tous genres et notamment des presses typographiques,
La présente invention se rapporte à des appareils d'alimentation en articles sous la forme de feuilles et notamment à des appareils capables d'alimenter en feuilles individuelles , prises sur une pile de feuillets, des pres- ses typographiques et/eu des machines à plier, à découper, à encoller, à envelopper et autres machines similaires ,
Un appareil établi conformément à l'invention peut fonctionner à grande vitesse sans altérer la précision
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ni le contra*le rigoureux des feuilles traitées;
il peut aussi s'adapter avec une égale facilité à l'alimentation en feuilles de format, d'épaisseur et de qualité variables, Un tel appareil se distingue par sa simplicité , qui, non seulement le rend facile à s'assimiler par les opéra- teurs , mais encore permet de le fabriquer à bas prix et de le maintenir en service pendant de longues durées pour une dépense minime . La conception et la construction d'un appareil de l'invention le rendent aisément réglable soit pour l'alimentation en feuilles individuelles , sépa- rées , soit pour l'alimentation en feuilles se recouvrant partiellement, suivant le procédé de transport dit "alimen- tation à recouvrement continu ".
On a déjà suggéré, dans le cas d'une alimenta- tion en feuilles individuelles effectuée d'une pile de feuillets à une machine telle que presse typographique , de prévoir très avantageusement un organe faisant partie du dispositif d'alimentation et que l'on désigne ci-après par l'organe de retenue de la pile,La fonction de cet organe est d'exercer continuellement une pression relative- ment légère sur le sommet de la pile, ou tout au moins pen- dant la période de travail complète d'un seoond disposi- tif tel que preneur de feuilles , agissant sur le feuillet extrême supérieur, ou pendant le temps qu'un jet d'air est insufflé vers les bords des feuillets du haut de la pile ,
Cet organe de retenue aide à éviter le dérangement ou l'entratnement intempestif des feuillets situés immédia- tement au-dessous de la feuille en train d'être enlevée mécaniquement ; il empêche également un déplacement latéral de ces feuillets .
On a aussi proposé de combiner l'emploi d'un or- gane de retenue du type oi-dessus défini, avec un élément
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entratneur de feuilles muni d'une partie venant en prise avec la feuille, o'est-à-dire un organe préhenseur sus- oeptible d'entraîner le feuillet extrême supérieur de la pile et de le mouvoir d'une seule pièce dans un plan hori- zontal, de manière à le dégager complètement de l'organe de retenue, un mode de réalisation d'un tel élément en- traîneur de feuilles, surtout,s'est largement répandu , Il comporte un élément rotatif ou roue munie de suceurs, cette roue pouvant tourner autour d'un axe horizontal au-dessus de la pile,
de telle manière qu'elle entre en prise aveo le feuillet extrême supérieur et le fait adhérer à sa périphérie par effet de succion, la rotation concomi- tante de la roue déplaçant alors cette feuille latéralement par friction et la retirant de dessous l'organe de retenue de la pile ,
Jusqu'à présent, on a toutefois employé la comble naison d'un organe de retenue avec des moyens entraînant les feuillets un à un sous cet organe , seulement dans des dispositifs d'alimentation en feuilles distribuées "en sé- rie" à une presse ou un transporteur,l'alimentation " en sé- rie" impliquant un certain espaoe entre les feuillets suo- cessifs , pour la distinguer du mode d'alimentation à recouvrement continu .
La raison de cet état de choses tient au fait que chaque organe préhenseur et entraîneur proposé et employé antérieurement avait une disposition telle, par rapport à l'organe de retenue et à d'autres éléments es- sentiels de l'appareil d'alimentation, que chaque feuille successive pouvait être happée uniquement par son bord avant ou bord conducteur .
On n'a pas réalisé ,dans ces dispositifs, l'alimentation en feuilles à recouvrement continu d'une presse typographique, à l'aide d'un transpor- .
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teur , car les champs d'action des moyens preneurs et en- traîneurs empiéteraient sur la mise en place des feuilles successives sur le transporteur ,
Conformément à la présente invention, il est possible de conserver les particularités très avantageuses des dispositifs d'alimentation en feuilles du type général rappelé plus haut, c'est-à-dire de conserver l'organe de re- tenue et les moyens qui enlèvent la feuille latéralement au-dessous de cet organe , la combinaison de ces divers moyens s'étant avérée d'un emploi extrêmement favorable dans l'alimentation en feuilles séparées .
Mais, en même temps, grâce à une conception nouvelle de ces principaux éléments, et en modifiant leur disposition par rapport au transpor- teur , ainsi qu'en leur adjoignant certains organes addi- tionnels , on peut tout aussi bien faire l'alimentation à reoouvrement continu des feuilles successives .
Les avantages de l'alimentation à recouvrement continu sont bien connus et n'ont pas besoin d'être exposés en détail , On recherche ce mode d'alimentation principa- lement en vue de permettre un débit plus rapide des feuil- les tout en assurant une correspondance réciproque parfai- te des feuillets successivement passés, soit au cylindre de pression d'une presse ou à l'extrémité réceptrice du transporteur dans le cas d'une machine à plier ou analogue.
Le nombre de feuilles véhiculées sur le transporteur entre les moyens de séparation et d'alimentation , et le méaanis- me destiné à recevoir ces feuilles en dernier lieu, est accru en comparaison du nombre de feuilles disposées entre ces mêmes organes dans une alimentation " en série" . De plus, l'action des moyens séparateurs et d'enlèvement des feuillets reste en synohronisme avec celle des organes entraîneurs , ceux-ci entraînant une seule feuille pour
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chaque feuille prise par les moyens séparateurs et dtenl- vement .
Considérée sous son aspect le plus général ,l'in- vention ne se limite à aucune disposition réciproque pré- déterminée de l'organe de retenue, des moyens d'enlèvement et des moyens d'avancement des feuilles, elle s'étend , au contraire, à toute disposition appropriée de ces divers éléments entre eux et par rapport au transporteur récep- teur.
Néanmoins , il y a un grand intérêt pratique à éta- blir l'organe de retenue, conformément à l'invention , de telle manière qu'il entre en prise avec la partie mar- ginale antérieure de la feuille extrême supérieure de la pile !., autrement dit la partie marginale que l'on pourrait nommer le bord conducteur puisqu'il entre le premier dans le transporteur destiné à conduire la feuille vers le mécanisme d'impression ou analogue .
Il est également désirable en pratique, de disposer le mécanisme entraîneur , c'est -à-dire le mécanisme qui retire les feuilles une à une de dessous l'organe de retenue , de telle manière qu'il surmonte et agisse sur le bord postérieur de la feuille à déplacer, ce bord de la feuille arrivant en der- nier lieu dans le transporteur . on peut avantageusement combiner le mécanisme entraîneur avec celui qui fait avan- oer les feuilles , ce qui permet d'utiliser un seul organe preneur de feuille aux deux fins d'enlever la feuille de dessous l'organe de retenue et de la faire avancer ou tout au moins d'amorcer son avance vers le transporteur.
La construction d'une disposition de ce genre offre le ma- ximum de simplicité parce que le transporteur peut alors faciement être alimenté aussi bien en feuilles à recouvrement
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continu qu'en feuilles séparées ,
Une autre particularité de l'invention réside dans l'aménagement des divers éléments constitutifs du mécanisme d'entraînement et d'avance avec ses moyens de commande ou de mise en marche, cet aménagement permettant audit mécanisme d'être réglé sans inconvénient en ce qui concerne le support de la pile de feuilles et le transporteur pour l'alimentation en feuilles de dimensions différentes, sans qu'il soit nécessaire de démonter aucune partie de 1' appareil pour effectuer ce réglage , En effet,
la liai- son motrice entre la source d'énergie et le mécanisme oom- mandant l'organe preneur de feuilles est de nature élasti- que , ce qui permet à un opérateur non spécialiste de régler facilement la machine en vue de l'alimentation en feuilles dont la largeur et la longueur varient beau- coup .
On peut procéder à un tel réglage à n'importe quel moment et sans se préoccuper des positions relatives occupées par les parties mobiles du mécanisme dans leurs nombreux cycles de mouvement ,et sans devoir recourir à des méoa- nismes auxiliaires compliqués , servant à faciliter le réglage , L'appareil objet de l'invention réalise donc l'alimentation en feuilles, d'un cylindre de pression d'une presse typographique, par exemple, soit " en série" , soit par recouvrement continu , sans le concours de dispositifs retenant les feuilles ou de doigts presseurs qui, alterna- tivement, agissent sur la pile de feuilles et la libèrent.
L'appareil d'alimentation comporte , en plus des moyens de traction et d'avance des feuillets , un transporteur et des organes commandant ce -----------
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transporteur.à une vitesse plus ou moins grande suivant que l'opérateur désire obtenir une alimentation "en série" ou à recouvrement continu. Les moyens de commande du transporteur sont établis de telle sorte que, par un simple changement de dimensions de certaines parties, on peut varier à l'origine la distance dont les feuilles se recouvrent dans l'alimentation à recouvrement.
Il est encore possible d'adapter lesdits moyens de commande du transporteur à un réglage du mouvement des feuilles, à partir des moyens entraîneurs et d'avance jusqu'au cylindre de pression de la machine, de telle sorte que l'on ait la faoulté de faire une impression dite "double rolling" dans l'industrie typographique. Ce procédé consiste principalement à diminuer de moitié le nombre de feuilles sans changer la vitesse de la presse. II en résulte naturellement que le cylindre de pression tourne quatre fois sur lui-même (dans le cas d'une presse "à deux tours") pour chaque impression au lieu de deux fois, ce qui permet au dispositif d'encrage de répartir l'encre plus uniformément sur la surface des clichés, avant l'impression.
Le mécanisme destiné à saisir les feuilles, les retirer de dessous l'organe de retenue et à les faire avancer vers le transporteur, présente lui- même des caractéristiques nouvelles. Il comporte des moyens qui fontparcourir un circuit fermé prédéter- miné, à un élément preneur, de préférence du type à succion. Ces moyens sont établis de telle sorte que l'organe preneur, en. se rapprochant de la feuille supérieure de la pile, s'abaisse verticalement, ou perpendiculairement à la feuille, et n'a donc pas ten- danoe à déplacer le feuillet latéralement, dans ce
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mouvement d'approche.
Différentes formes de mécanisme commandant le preneur de feuille dans son cycle de mouvement peuvent généralement se combiner avec le dis- positif d'alimentation, par exemple avec un organe preneur établi et disposé de manière à entrer en prise avec les bords conducteurs ou antérieurs des feuilles et non, cornue à l'ordinaire, avec leurs bords postérieurs.
De nombreuses particularités nouvelles de l'in- vention seront décrites ci-dessous en détail. On peut signaler ici que l'invention concerne notamment un moyen nouveau, mobile avec l'organe preneur, suscep- tible d'exercer une action élastique sur les bords postérieurs des feuilles de la pile, ce qui aide l'opérateur à placer correctement l'organe de retenue par rapport à la pile et maintient le feuillet de sommet en superposition exacte sur la pile. Ce moyen nouveau, à son tour, coopère avec les organes preneur, entraîneur et d'avance, à la séparation de la feuille, en particulier quand les feuillets de la pile sont légers et poreux, et, par suite, plus sujets à être entraînés par deux à la fois au liai d'un seul.
On facilite la séparation de la feuille ex- trême supérieure d'avec les feuilles sous-jacentes de la pile en produisant un soufflage d'air continu sur les bords postérieurs de quelques feuilles dansle haut de la pile, ce soufflage ayant pour but de "décoller" ces feuilles et de soulever en quelque sorte le feuillet de sommet vers le preneur à succion tout en donnant à ce feuillet une position dans laquelle il adhérera aisément au preneur lors de sa descente. Rien ne
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paralyse ou n'altère l'effet du soufflage d'air, car les parties marginales postérieures des feuilles se soulèvent librement sous son influence, l'appareil ne comportant pas d'organe exerçant une pression de haut en bas sur la pile au voisinage de sa tranche arrière.
La suppression de tout organe 'en prise avec la pile ou agissant sur l'arête postérieure de celle-ci rend superflu un réglage exact du contrôle en hauteur, les feuilles étant soulevées par le jet d'air, d'une quantité suffisante pour permettre l'adhérence au preneur à succion et l'efficacité de celui-ci, en toutes circonstances, malgré de faibles variations de la distance entre la base du suceur et le sommet de la pile compacte, lorsque le suceur est à sa position la plus basse. Cela est particulièrement avantageux lorsque la pile des feuilles à traiter est irrégulière avec une surface supérieure inégale, par exemple, lorsque la pile comporte un grand nombre de feuilles dont seules certaines parties ont été préalablement im- primées.
Le soufflage d'air a, en outre, pour fonction de faire planer chaque feuille en avant vers le trans- porteur, après sa séparation de la pile, le preneur à succion étant en prise avec le bord arrière de la feuille pendant une partie de son parcours et con- trôlant ainsi la vitesse du mouvement. Ce soufflage d'air facilite du même coup l'introduction du bord conducteur de la feuille dans le transporteur, en maintenant ledit bord à une hauteur telle qu'il passe librement au-dessus de l'organe de retenue à la partie antérieure des feuilles empilées. On peut utiliser d'autres moyens en lieu et place du soufflage d'air pour séparer les bords postérieurs des fauilles de dessus.
Quel que soit le moyen utilisé pour séparer les bords postérieurs des feuilles entre eux, soufflage d'air ou
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autre dispositif, il convient d'établir l'organe de re- tenue de manière telle qu'il ne puisse pas entrer en contact avec le bord antérieur de la feuille et, par suite, arrêter son mouvement d'avance pendant l'alimen- tation .
La description qui va suivre , en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif d'un mode de réalisation , fera mieux comprendre de quelle manière l'invention peut être réalisée, les par- ticularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant bien entendu partie de celle-ci,
La fig, 1 est une élévation en bout de la partie supérieure du bâti supportant l'appareil d'alimen- tation des feuilles, montrant les principaux éléments du mécanisme .
La fig. 2 est une vue en plan , de dessus du même appareil .
La fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 2 .
La fig. 4 est une coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 1 .
La fig. 5 est une élévation , vue en bout, fragmentaire de l'appareil représenté sur la fig. l, avec arrachement partiel laissant voir les détails, cet appareil comportant une partie du mécanisme de cent* mande destiné à l'alimentation .
La fig. 6 est une élévation de côté du mé- canisme de commande, pour un observateur situé à droite de la fig. 1 .
La fig. 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 5 .
La fige 8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la fig. 5 .
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La fig, 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 3 ,montrant les conduits de succion du mécanisme preneur de feuilles ,
La fig. 10 est une coupe suivant la ligne la-10 de la fig. 3 .
La fig, 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la fig. 2 ,
La fig. 12 est une coupe suivant la ligne 12-la de la fig, 9 ,
La fig, 13 est une élévation de cote quelque peu schématique, représentant les principaux organes du mé- canisme d'actionnement des preneurs de feuilles, une partie du transporteur y étant aussi visible .
Les fige 14 à 19 sont des vues analogues représen- tant l'organe preneur de feuilles dans les prinoipales positions qu'il occupe dans l'accomplissement de son oy- cle de mouvement.
La fig. 20 est un diagramme du chemin parcouru par l'élément preneur de feuilles du dispositif d'ali- mentation ,
Les fig. 21 et 22 montrent, de façon un peu sohématique, les positions relatives du mécanisme pre- neur de feuilles, du transporteur et du oylindre impri- meur de la presse, la fig, 21 représentant une suite de feuillets à recouvrement oontinu sur le transporteur et la fig. 22,par contre, une suite ou série de feuillets séparés, passant vers le cylindre de pression, les deux figures montrant en définitive le mécanisme d'alimenta- tion en feuilles , réglé pour l'alimentation par recou- vrement oontinu et pour celle dite " en série ".
- Disposition d'ensemble -
L'appareil d'alimentation en feuilles , dont un mode de réalisation est représenté sur le dessin, est destiné surtout à une presse typographique . Les divers
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organes actifs sont montés sur un bâti de même largeur que le bâti de la presse utilisée corrélativement, ce bâti pouvant toutefois être notablement plus étroit si on le désire ;
l'appareil d'alimentation est alors, dans son ensemble, placé à l'extrémité de la presse et dans cette position alimente directement en feuilles le cylindre de pression , On a représenté un appareil éta- bli plus particulièrement pour faire avancer des feuil- les dans une presse d'un type bien connu, mais il va de soi , qu'en modifiant la construction et en donnant de nouvelles proportions aux organes , l'appareil peut s'adapter facilement à l'alimentation de presses appar- tenant à tous les types et de toutes dimensions , voire à des machines autres que des presses .
Tous les organes de l'appareil sont montés sur un bâti principal oomportant deux membrures latérales
10 et 11 , reliées par des traverses . une table 12 à feuillets , réglable verticalement,porte une pile de feuilles S devant alimenter la machine . La référence
13 désigne l'élément preneur , normalement en prise avec la partie marginale postérieure d'une feuille ( la feuille extrême supérieure de la pile S). Le mécanisme dont fait partie cet élément preneur et qui lui fait accomplir un mouvement déterminé en rapport avec sa fonction , repose sur un châssis secondaire , de référence générale M. L'organe de retenue appliquant vers le bas le bord antérieur de la feuille au sommet de la pile, est représenté en 14 . C désigne le transporteur et P, le cylindre de pression de la presse .
La référence
D se rapporte à un carter contenant les moyens de comman- de du mécanisme monté sur le châssis secondaire M, ledit mécanisme servant à l'actionnement de l'organe preneur, On notera que le transporteur C ,continuellement
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en fonctionnement, a pour r8le de recevoir et de faire progresser une feuille d'alimentation introduite vers son extrémité réceptrice à n'importe quel instant.
Les moyens de commande impriment à ce transporteur une vitesse uniforme, de sorte que chaque feuille ar- rive vers le cylindre de pression à vitesse constante après avoir été conduite dans le transporteur, L'organe preneur de feuilles
13 occupe, au cours d'un cycle opératoire, les positions successi- ves représentées sur les figures 13 à 19, un point donné de la cou- pelle de succion 13 se déplaçant de la positionµ,qui est celle de la fige 19,en suivant la flèche x,successivement vers les points b,o et d correspondant aux positions des figures 1415 et 16.
Ensui- te l'élément preneur se meut en sens contraire et passe par les points et b pour retourner à la position a ,La figure 17 représen te l'élément preneur 13 au point de la figure 20, lors de son mouvement de retour; la tige 18 montrant ce preneur au point b, tan- dis que la fig, 19 montre le preneur, de retour, au point e après s'être déplacé en direction de la flèche y.
On voit sur la fig. 13 une feuille de papier S1 dans la position qu'elle occupe immédiatement après son dégagement du suceur 13, le bord conducteur de la feuille ayant pénétré dans le transporteur C et le bord postérieur tombant sous la coupelle de succion 13, Dès lors commence la descente du suceur vers le feuillet suivant S2, puis son déplacement vers les positions suc- cessives représentées sur les figure 14 et 15 pour atteindre la position représentée sur la figure 16, où le preneur est vu en contact avec la feuille S2 près de sa marge postérieure.
A ce point s'établit un vide partiel dans le preneur à succion, de sorte que la feuille y adhère fortement, Alors le preneur 13 monte (fig, 17), oscille en arrière vers la position représentée sur la tige 18 , afin de dégager la feuille S2 de l'organe de retenue 14, et se déplace ensuite en avant jusqu'à la position visible sur la tige 19 où la feuille va être relâchée par suite du rétablissement de le. pression atmosphérique dans le suceur.
La figure 19 représente le preneur l3 à la fin de sa course de travail, mais juste avant le relâchement du feuillet,
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Le mécanisme preneur de feuilles qui vient d'être décrit sucointement fonctionne en synchronisme avec la presse typographique, en particulier avec le cy- lindre de pression P. Le transporteur intermédiaire C est actionné à l'une des nombreuses vitesses prédétermi- nées, de telle manière que, l'alimentation pouvant indif- féremment s'opérer en série ou à recouvrement continu, une nouvelle feuille est enlevée de la pile et mise en alimentation à l'instant où le cylindre de pression re- foule la feuille précédemment alimentée, la presse débarras- sant le transporteur à la cadence précise d'arrivée des feuilles dans l'extrémité réceptrice du transporteur.
-Mécanisme élévateur de la table support de pile -
On va maintenant décrire en détail les divers mécanismes dont les fonctions ont été définies sommaire- ment ci-dessus. Comme dans plusieurs types usuels d'ap- pareils d'alimentation, la table à papier 12 peut se dé- placer verticalement, sous l'action de moyens d'élevage automatiques, au fur et à mesure de l'enlèvement des feuil- les une à une du sommet de la pile de papier S. On remar- quera sur les figures 1, 3 et 4 que la table à papier 12 est supportée à ses extrémités par des chaînes 20 passant chacune sur une roue dentée 21 située au-dessus de la pile, et de même, autour d'une roue dentée ou poulie (non représentée) au dessous de ladite table.
Ces chaînes sans fin sont fixées respectivement aux points 22 et 23 à la table porte-pile. Les roues à chaîne 21 sont calées sur un arbre horizontal 24 dont les extré- mités tourillonnent dans des paliers logés sur les mem- brures latérales 10 et 11. La rotation de l'arbre 24 permet d'élever ou d'abaisser la table porte-pile de la quantité voulue, au moyen des chaines qui sont actionnées simultanément et de la même quantité.
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Lorsque la machine est en marche, la montée de la table portant une pile de feuilles est entièrement automatique pendant que l'appareil d'alimentation enlève ces feuilles. L'un des moyens provoquant automatiquement la montée de la table, comprend l'organe 14 mentionné plus haut et qui, en fait, remplit une double fonction: il retient abaissée la partie marginale antérieure des feuilles de la pile S; en outre c'est une jauge ou indi- cateur de la hauteur de la pile, qui met en branle le mécanisme provoquant la montée de la pile quand des feuilles sont enlevées du sommet de cette dernière, en vue de donner chaque fois à la feuille supérieure de la pile, la position permettant son entrée en prise avec l'orifice suceur 13.
Cet organe 14 a la forme d'un bras ou d'un levier dont une extrémité est fixée sur un arbre oscillant transversal 25, l'autre extrémité surmontant la pile et reposant sur elle. L'arbre 25 porte également un bras 26 s'étendant en arrière jusqu'au dessous de l'arbre 24 destiné au levage de la table à papier. A son extrémité libre, le bras 26 est articulé à une tige de poussée verticale 27, filetée à sa partie supérieure sur laquelle se visse l'écrou de réglage ou manchon 28.
La faoe supérieure de l'écrou de réglage 28 supporte un galet 29 perforé pour le libre passage de la partie supérieure de la tige de poussée 27; ce galet est monté latéralement sur un loquet 30. Ce loquet peut pivoter autour de l'axe 31, fixé à la membrure latérale 11. L'extrémité libre du loquet sert de butée à une goupille demi-ronde 32, fixée à l'extrémité, inférieure du levier 33, susceptible de pivoter autour d'un axe court 34 que porte la membrure latérale 11, Un pignon
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denté 35, monté fou sur l'axe 34, engrène avec une roue dentée 36 calée sur l'arbre 24. La rotation du pignon 35 est rendue solidaire de celle d'une roue à roohet 37 et un cliquet d'avance 38, monté à l'extrémité supérieu- re du levier 33, s'engage dans l'une on l'autre des en- coches du rochet.
Les oscillations du levier 33 font tourner le rochet au moyen du cliquet. Quand le rochet tourne en sens contraire des aiguilles de montre, le pignon 35 en fait autant, mais la roue 36 tourne dans le sens des aiguilles de montre, ainsi que l'arbre 34 qui en est solidaire et les roues à chaîne auxquelles les chaînes 20 sont suspendues, ce qui provoque la mon- tée de la table porteuse de pile.
Un bras de poussée 40 est articulé à l'extré- mité supérieure du levier 33; l'autre extrémité du bras 40 constitue une fourchette dans laquelle s'engage un arbre rotatif 41. L'arbre 41 porte un plateau d'exoen- trique 42, dont la périphérie vient en contact avec un galet 43 sur le bras 40 quand le bras de poussée se déplace en bas et à droite (fig.4). Normalement, le bras de poussée 40 et son galet 43 sont maintenus dans la position représentée grâce au loquet 30 qui empêche la goupille 32 de se mouvoir à gauche sous l'action du ressort de compression 45, le levier 33 et la barre 40 étant ainsi maintenus immobiles.
Toutefois, au fur et à mesure de l'enlèvement des feuilles au sommet de la pile, l'organe 14 s'abaisse progressivement tout en oscillant vers le bas en sens contraire des aiguilles de montre, permettant ainsi à l'arbre 25 de tourner dans le même sens. Ce mouvement a pour effet d'abaisser graduellement le levier 26 plus long et la tige de poussée 27 attenan-
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te, ce qui permet au loquet 30 de s'abaisser progressive- ment par rotation autour de son pivot 31 dans le sens des aiguilles de montre. Finalement, par suite de l'abaisse- ment du loquet, son extrémité libre vient au dessous de la goupille 32 et libère celle-ci, de sorte que le ressort 45 fait osciller le levier 33 et ramener le cliquet 38 en arrière d'une dent.
Simultanément avec le mouvement du levier 33, le bras de poussée 40, relié à l'extrémité supérieure du dit levier, s'abaisse et le galet 43 vient dans le ohamp d'action de l'excentrique 42, le contact de ces deux organes s'effectuant du même coup ou après rotation de l'excentrique, selon la position de l'excentrique à l'instant où le loquet 30 libère la goupille 32. En tou- tes circonstances, le galet s'approche de l'arbre 41 et permet au cliquet 38 d'entrer en prise avec une nouvelle dent, puis ce galet est repoussé vers le haut, entraînant le cliquet 38 dans sa course, avançant ainsi le rochet et faisant monter la table à papier.
Quant la table à pile monte, le levier 14, le levier 26 et la tige de poussée 27 s'élèvent en même temps, le loquet 30 osoil- lant ainsi vers le haut et s'arrêtant enfin dans la position correspondant au blocage du mouvement de la goupille 32 comme précédemment. De la sorte après chaque opération du roohet et montée de la table porte-pile, le système de leviers décrit ci-dessus est immobilisé jusqu'à ce qu'un nombre déterminé de feuilles ait été enlevé et le loquet 30 se soit abaissé suffisamment pour libérer la goupille 32.
On a construit et proposé jusqu'à ce jour plusieurs types de mécanismes automatiques poùr table porte-pile. La nouveauté du mécanisme objet de l'inven- tion réside seulement dans la disposition du doigt 14
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de retenue de la pile qui maintient les bords antérieurs des feuilles de papier empilées sur la table et qui, de ce fait, coopère avec le soufflage et le preneur à suc- cion dans les opérations d'avancement, cet organe jouant le rôle additionnel de détecteur de l'abaissement du ni- veau de la pile et provoquant son relèvement par intermit- tences, en temps utile.
- Dispositif preneur de feuilles et sa commande,-
On va décrire maintenant en détail le disposi- tif destiné à ôter la feuille supérieure du sommet de la pile et à faire avancer cette feuille vers le transpor- teur. La référence D désigne le carter sur lequel sont montées certaines parties de la commande de ce dispositif.
Ce carter comprend une plaque de fonte parallèle aux membrures latérales 10 et 11 et approximativement à mi- distance de celles-ci. Il est fixé à une barre transver- sale de support 51 dont les extrémités sont encastrées dans les membrures latérales; il repose de façon analo- gue sur l'arbre 24 destiné au levage de la table à pa- pier et sur l'arbre à came 41; ces deux arbres touril- lonnent dans des paliers des membrures latérales et pas*- sent dans des paliers qui les guident dans le carter D.
Le bord horizontal inférieur du carter D est pourvu d'une barre de support 53 passant au dessus de la table à papier et s'étend à une certaine distance vers l'ar- rière, au delà du déplacement vertical pris par la table à papier. Cette barre de support a, de préférence, une section rectangulaire mais peut avoir toute forme appropriée.
Le chassis secondaire désigné par ? présente une rainure allongée ou logement de section rectangulai-
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re pour recevoir la barre de support 53, à laquelle le retiennent des contre-clavettes supérieure 55 et infé- rieure 56 qui recouvrent la rainure recevant la barre de support et empêchent les déplacements latéraux du châssis secondaire par rapport à la barre. Le châssis secondaire coulisse librement sur le support 53 où sa position est réglable; une vis de pression 57 (fig.l) peut l'assujet- tir ou le fixer dans toute position désirée de réglage.
Le châssis secondaireM supporte le mécanisme dont font partie les éléments preneurs 13 de feuilles et le carter D porte le mécanisme destiné à l'actionnement de ces éléments, les deux mécanismes étant reliés entre eux de telle manière que l'on peut faire fonctionner l'en- semble du dispositif preneur et de progression des feuil- les sans tenir compte de la position du chassis secondai- re M sur son support 53.
On a déjà précisé que la figure 20 représente le chemin parcouru dans son mouvement par l'élément pre- neur de feuilles 13. Parti du joint a, le preneur se meut vers le point!, en passant par les points b et c; il s'approche ainsi de la feuille à prendre et à faire avancer, puis il entre à son contact au point d. Le pre- neur 13 est ensuite obligé de rétrograder suivant le même chemin en passant donc par les points c.b. et et accomplit ainsi un cycle de mouvement complet. La course de travail du preneur est naturellement la course de retour, du point d au point a, pendant laquelle une feuille de papier est prise et transportée, la feuille étant saisie quand le preneur est au point d, et déposée quand cet organe a regagné le point a.
En conséquence, le mécanisme destiné à mouvoir l'élément preneur est
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obligatoirement établi pour lui imprimer des mouvements horizontaux et verticaux.
Un levier basculant 60, de direction générale horizontale, susceptible de basculer autour d'un axe horizontal, permet le mouvement vertical du preneur 13.
Le mouvement bascUlaire de ce levier s'opère donc autour d'un arbre 61 qui traverse une oreille 62 formant partie du chassis secondaire, et deux bras parallèles 601 et 602 du levier basculent qui bifurque à l'une de ses ex- trémités et possède ainsi un bras de chaque côté de l'oreille 62, ce que montre la fig.2. A l'extrémité du bras 601 s'accroche un ressort 63 dont l'autre extrémité est fixée au chassis secondaire; ce ressort tend à faire basculer le levier 60 en sens contraire des aiguilles de montre (fig.3) et à maintenir l'extrémité du bras de levier 602 en contact avec la surface horizontale de butée 64 du chassis secondaire M, dans une position vi- sible sur les figures 13,14, 18 et 19.
En vue de conférer à l'élément preneur 13 le déplacement horizontal désiré, on l'a suspendu au levier basculant par l'intermédiaire d'un support oscillant, articulé au dit levier, et qui peut osciller en avant et en arrière du dispositif d'alimentation. Ce support oscillant, est indiqué en 65. Il porte à son tour, à son extrémité inférieure, un support de preneurs basculant, au moyen duquel les organes preneurs 13 peuvent basculer autour d'un axe horizontal en parcourant un arc de cercle de faible rayon lors du fonctionnement du dispo- sitif.
Ce dernier déplacement additionnel augmente le mouvement horizontal accompli au total par l'élément preneur qui effectue ainsi plus faoilement la séparation
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de la feuille et sa décharge, les mouvements basculai- res du support de preneurs s'accomplissant à des instants donnés par rapport aux oscillations du support 65 et aux mouvements du levier basculant 60, Il est visible que le levier basculant 60 porte à son extrémité avant un axe horizontal 67 et que l'extrémité supérieure du support basculant 65 est bifurquée, ses deux bras présentant des ouvertures alignées pour le passage de cet axe de rota- tion. Le support basculant des preneurs comporte un organe cylindrique creux 68, horizontal, à extrémités fermées, guidé dans une ouverture horizontale et cylin- drique traversant l'extrémité inférieure du support oscillant.
Des manchons 69 et 69' sont clavetés sur les extrémités de l'organe tubulaire 68; chacun d'eux présen- te une perforation radiale dans laquelle s'engage un court tuyau 70, respectivement 70', ceux-ci se terminant à leur extrémité libre par un preneur à succion 13. Il peut y avoir un ou plusieurs preneurs à succion fixés au support rotatif 68. Le support oscillant 65 est for- mé avec un conduit 71 qui communique constamment avec l'intérieur du tube 68 par une ouverture transversale allongée 72 de ce tube, assurant un passage permanent.
Le tube 68, de même, communique constamment avec l'in- térieur de chaque élément preneur 13, par les tuyaux 70.
Quand on provoque une dépression dans le conduit 71, celle-ci se transmet dans les preneurs 13 ; en fanotionne- ment, une telle dépression est périodiquement établie et supprimée.
Le support oscillant 65 présente un bras 75 s'étendant en avant à partir de son extrémité supérieu-
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re. Ce bras est relié par un axe de rotation 76 à un plot 77 susceptible de coulisser sur une barre horizon- tale 78 qui, quand le dispositif fonctionne dans son ensemble, effectue des mouvements contrôlés de montée et de descente; cette barre coopère avec les moyens trans- mettant l'effort de commande,du mécanisme de commende au mécanisme d'actionnement de l'élément preneur. La barre 78 reste horizontale et parallèle à la barre de support 53 pendant tout son cycle de mouvement, ce qui permet un ajustage du chassis secondaire M et de son mécanisme le long du support 53 tout en conservant constamment sa liaison impérative avec ce mécanisme.
Le support oscillant 65 porte sur un côté, directement sous la barre 78, un gaJet 80 établissant puis interrom- pant un contact, par suite des montées et descentes de la barre de commande quand le dispositif est en marche, comme on le décrira ci-après.
En se reportant à la figure 12, on voit que le manchon 691, monté à un bout du support basculant 68 des preneurs, est pour vu de deux taquets 82 et 83, de direction sensiblement radiale. Le taquet 83 s'applique normalement sur une goupille d'arrêt 84, solidaire de l'extrémité inférieure du support 65. Un ressort de tension 85, re- liant l'extrémité du taquet 82 à une goupille 86, tend toujours à tourner le manchon 691 et le tube 68 solidai- re, dans le sens des aiguilles de montre et maintient ainsi le contact entre le taquet 83 et la goupilla d'ar- rêt 84. Le taquet 82 porte un galet 87 d'axe horizontal, placé directement sous une came horizontale 88, fixée au chassis secondaire M, et qui peut être désignée comme la came à basculer le support des preneurs.
On voit que,
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lors d'une traction du support 65 vers le haut, le galet 87 vient en contact avec le profil inférieur de la came 88 qui produit alors un mouvement basculaire du support tubulaire 68 des preneurs en sens oontraire des aiguilles de- montre, contre l'action du ressort 85 (fig.12). Lors- que le support oscillant s'abaisse et dégage le galet 87 du profil inférieur de la came 88, le ressort 85 entre en action et tourne le support tubulaire jusqu'à ce que le taquet 83 touche la goupille d'arrêt 84. Dans cette posi- tion, on le remarquera, les bords périphériques des pre- neurs ou coupelles à succion 13 sont sensiblement dans un plan horizontal. de
On se reporte maintenant aux figures/13 à 20.
La figure 19 montre la barre d'actionnement 78 à sa posi- tion la plus haute'et le support oscillant 65 à sa dévia- tion maximum vers l'avant. L'extrémité 602 du levier bas- culant repose sur la surface d'appui 64 et l'on voit le galet 87 en contact avec l'extrémité extérieure de la came 88 après s'être éloigné du centre en se déplaçant le long du profil courbe de cette came, le ressort 85 étant alors tendu. L'arbre 68 support des preneurs bas- culants et les manchons 69, 691 sont disposés de telle manière que les bords périphériques des preneurs à sucs- sion 13 se trouvent dans un plan assez faiblement incli- né, ce qui évite de fléchir notablement la feuille S1.
La came 88 a pour fonction de contrôler la position angu- laire de l'arbre 68 support des preneurs basculants pen- dant l'oscillation vers l'avant du support général 65, afin que le plan des périphéries inférieures des suceurs ne diverge pas sensiblement du plan horizontal. Dans cet- te position, la communication entre les suceurs et la
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source de dépression est coupée, la pression atmosphérique se rétablit dans les suceurs qui relâchent alors la feuil- le Sl dont le bord conduoteur a été introduit dans le transporteur.
La figure 13 représente la barre d'actionnement 78 dans une position un peu plus basse, les preneurs ayant commencé leur descente, du fait que l'oscillation en arrière du support 65 s'est amorcée, le galet 87 étant revenu d'une courte distance le long de la surface direc- trice courte de la came 88, mais le ressort 85 étant en- core tendu.
La barre d'actionnement 78, poursuivant son mouvement descendant, amène sa surface inférieure au contact du galet 80, comme indiqué sur la fig. 14, et la barre 78 oesse de faire osciller le support 65 vers l'ar- rière, en transmettant l'effort nécessaire au bras 75 du- dit support, à partir du plot coulissant 77 ; en effet, dès cet instant, la barre agit sur le support oscillant en deux points situés de côtés différents; par rapport à son axe d'oscillation, à savoir sur le plot coulissant et sur le galet 80. Pendant la suite du mouvement des- cendant de la barre d'actionnement, la position angulaire du support pendulaire 65 est invariable et sa descente est possible seulement en raison de la faculté du levier basculant 60 d'effectuer un mouvement basculaire qui débute dès que la barre d'actionnement touche le galet 80.
En continuant à descendre, la barre d'actionnement 78 abaisse le galet 87 hors du contact de la came 88, de sorte que le ressort 85 agit efficacement pour tourner le support des preneurs jusqu'à ce que les bords périphé- riques de ceux-ci soient dans un plan horizontal ou soient
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parallèles au plan de la surface supérieure de la pile de feuillets. C'est la position que doivent occuper les bords des preneurs quand la feuille extrême supérieure est prise. La figure 16 représente la barre d'actionne- ment 78 dans sa position la plus basse, les suceurs étant en contact avec le feuillet du sommet de la pila et la succion venant d'être établie.
Les figures 17,18 et 19 représentent les po- sitions occupées par les divers organes pendant les phases du mouvement d'alimentation accompli par les preneurs, On remarquera en particulier que sur la fig. 18 le mécanisme preneur a tiré en arrière le bord postérieur de la feuil- le S1 et l'a incliné en le remontant. Cette particularit& n'a pas pour seul but d'enlever le bord antérieur de la feuille du dessous de l'organe de retenue 14, mais elle est encore destinée à séparer le bord arrière de cette feuille, du bord postérieur de la feuille suivante S2, et à permettre au souffle d'air provenant de l'appareil souffleur B, de pénétrer entre les feuilles S1 et S2 et de les séparer l'une de l'autre sur toute leur étendue.
Cette ventilation fait aussi flotter la feuille supérieure 1 / d'alimentation S1, de telle sorte que pendant le /d'alimentation par l'élément preneur, le bord antérieur de cette feuille s'élève facilement pour passer dans le transporteur, ainsi que le montre la fig. 13.
L'air est soufflé, on vient de le préciser, à partir d'un appareil à tuyère B et ce soufflage est conti- nu pendant l'action du dispositif d'alimentation en feuilles. La tuyère à air ou appareil de soufflage B est suspendue au dessous du chassis secondaire M auquel il est fixé, de préférence au moyen d'une courte pièce tubulaire filetée 95 dont la partie supérieure se visse
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dans l'extrémité inférieure d'une cavité 96 ménagée dans le chassis auxiliaire. L'extrémité inférieure de cette pièce tubulaire se visse dans une perforation que pré- sente la face supérieure de l'appareil souffleur B et communique ainsi avec le canal horizontal 961 dans l'ap- pareil B.
Une plaque déviatrice 97 est articulée à l'ap- pareil souffleur B ; sert à contrôler le courant d'air et à le diriger de la façon la plus efficace pour agir sur la feuille supérieure de la pile, à séparer des feuilles restantes, On fixe la plaque de guidage 97 dans toute position de réglage désirée, à l'aide d'une vis de blocage 98.
Les organes qui provoquent les oscillations verticales de la barre 78 sont portés par le carter D.
Des axes 100 et 101, fixés dans ce carter, servent d'axes de rotation à deux leviers de transmission; ce sont lelevier à trois bras 102 monté sur l'axe 100 et le levier à trois bras 103 monté sur le tourillon 101.
Une bielle 104 relie les bras parallèles descendants de ces leviers et les oblige à effectuer des mouvements angulaires égaux, simultanément. L'un des bras du levier 102 est articulé à la tige d'actionnement 78 en 105 et un bras équipollent du levier 103 est articulé à la barre 78 au point 106. Il est donc évident que les mouve- ments oscillatoires de ces leviers sont égaux et simulta- nés et provoquent dLs mouvements ascendants et descendants de la barre d'actionnement 78 en direction à peu près verticale.
Un ressort 107, agissant sur un bras montant du levier 102, tend à tourner les deux leviers dans le sens des aiguilles de montre (fig. 11) et oblige le galet 108, monté fou sur le bras montant du levier 103 à s'appliquer constamment contre une came 110 solidaire
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de l'arbre à came 41 mentionné plus haut.
0'est pourquoi la rotation de l'arbre 41 et de la came 110 provoque les mouvements angulaires, décrits ci-devant, des leviers ain- si que les mouvements ascendants et descendantsde la barre d'actionnement affectée au fonctionnement des preneurs, - Transporteur et son mécanisme de commande,-
Le transporteur utilisé pour la propulsion des feuilles vers la machine typographique ou la presse peut varier dans ses détails de construction, suivant un mode de réalisation avantageux, il peut comporter une série de rubans sans fin 112, parallèles, dont le brin supérieur passe au-dessus d'une table de transporteur 113 convena- blement supportée par le bâti; ces brins passent aussi sur et des rouleaux indiqués en 114/ 115, le rouleau 114 recevant la commande et le rouleau 115 étant commandé ou pouvant tourner fou. La référence 116 désigne un rouleau tendeur de type usuel.
Les références 117 et 117' indiquent des gui- des supérieurs et inférieurs pour les bords conducteurs des feuilles en cours-d'alimentation, les guides 117 étant fixés à la face de dessous de la barre support 51 et le guide 117' étant monté de façon.appropriée sur le bâti et la table du transporteur.
Les figures 5 à 8 représentent le mécanisme commandant l'arbre à poulie 118 du transporteur, Une roue à chaîne 120, montée solidairement sur un manchon 121 constitue la source d'où la force motrice est prélevée pour entraîner le transporteur et pour commander l'arbre à came 41. Une chaîne (non figurée) relie cette roue à tout organe susceptible de l'actionner à la vitesse voulue et en synchronisme avec la commande de la presse, Cette roue peut opportunément recevoir son mouvement directe- n
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ment à partir d'une seconde roue à chaîne montée sur une partie tournante du mécanisme de commande de la presse. Le manchon 121 tourne dans un coussinet 122 d'un palier 123 ménagé dans la membrure latérale 10 du bâti.
Une roue dentée 124, clavetée à l'extrémité extérieure du manchon
121, engrène avec une roue correspondante 125, suscepti- ble de tourner autour d'un manchon qui entoure l'extrémi- té de l'arbre à poulie 118 du transporteur. Les dents de la roue 125 engrènent,de leur coté, avec celles d'un pignon 126 monté fou sur un tourillon 127 implanté laté- ralement dans la membrure latérale 10; ce pignon 126 fait tourner la roue dentée 128 fixée à l'extrémité exté- rieure de l'arbre à came 41. Il est clair, par suite, que l'arbre à came 41 est toujours relié impérativement à la roue de commande 120 par chaîne, au moyen du train d'engrenage décrit ci-dessus.
Il oonvient de noter que l'arbre à poulie 118 du transporteur présente un prolongement rétréci 1181 sur lequel est fixée une roue d'engrenage 129. Le mouve- ment de rotation de la roue dentée 125 peut se transmet- tre à la roue 129 et à l'arbre 118 du transporteur, par l'intermédiaire d'un embrayage interposé entre les faces respectives en regard de ces roues, et visible olairement sur la fig. 7. La plus grande roue 125 porte une couronne d'embrayage en relief 130 et la plus petite roue 129, une couronne intérieure correspondante 131, dont la pé- riphérie est formée avec plusieurs segments plats 132, sensiblement tangentiels ;
billes ou des rouleaux 133 sont disposés entre la surface cylindrique intérieure de l'anneau 130 et les éléments de surface tangentiels de la couronne d'embrayage 131. Quant la roue 125 tourne dans
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le sens de la flèche R (figure 7),les rouleaux 133 mettent l'anneau extérieur 130 en prise avec la pièce à facettes 132 au moyeu, de sorte que la roue dentée 129 et l'arbre 118 sont mis en rotation. Dans le cas ou d'au- tres moyens tendraient à entraîner l'arbre 118 également; dans le sens de la flèche R, mais à une vitesse angulaire supérieure à celle que la commande imprime à la roue 125, l'embrayage se débraye .
L'entraînement indépendant de la roue 129, à partir de la roue à chaîne 120, est réalisé au moyen de l'engrenage intercalaire 135, fixé à l'extrémité de l'arbre court 136, qui passe et tourne dans le manchon de support 121. L'extrémité intérieure de l'arbre 136 porte un moyeu 137 dont une perforation excentrique 138, parallèle à l'axe de l'arbre, sert de guide à un coulis- seau d'accouplement 139 qu'une poignée 140 permet de dé- placer longitudinalement dans la perforation 138. Cette perforation 138 peut être mise en regard d'une ouverture en forme d'arc 141 ménagée dans l'épanouissement de l'ex- trémité intérieure du manchon 121.
Lorsque ces ouvertures se correspondent, on peut pousser intérieurement l'organe d'accouplement 139 vers la roue à chaîne 120 pour l'en- gager dans l'ouverture 141 et relier impérativement le moyeu 137 et le manchon 121. Cette opération étant effec- tuée, la roue à chaîne 120 commandera, simultanément le manchon 121 et l'arbre 136, du fait que l'engrenage 135 mettra en rotation la roue 129 calée sur l'arbre 118, Mais la roue 129 tournera à une vitesse nettement supérieure à celle de la roue 125, parce que la roue d'engrenage 135 a un diamètre plus grand que la roue de commande 124, la roue commandée 129 ayant, par contre, un diamètre no- tablement inférieur à celui de la roue commandée 125.
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Que le moyeu 37 soit ou non accouplé au manchon 121, l'arbre à came 52 est entraîné, à une vitesse constante, pour autant que la roue à chaîne 120 garde une vitesse de rotation invariable. Quand le coulisseau d'accouple- ment 139 est hors de prise, l'arbre à poulie 118 du transporteur est commandé au moyen de l'embrayage pré- cédemment décrit, à une vitesse de rotation donnée; mais lorsque l'on a enfoncé le coulisseau d'accouplement 139 et que la roue à chaîne 120 entratne positivement l'ar- bre court 136, l'entraînement de l'arbre 118 s'effectue à une vitesse plus élevée, par exemple le double de la vitesse de l'arbre 52, l'embrayage 132-133 à roue libre n'assurant plus la transmission entre les roues 129 et 125 .
Le mécanisme décrit ci-dessus permet de mo- difier la vitesse d'alimentation en feuilles par le transporteur sans changer la fréquence à laquelle le mécanisme séparateur et de propulsion introduit les feuil- les dans le transporteur. L'opérateur a ainsi la faculté d'alimenter la presse en feuilles desservies séparément par le transporteur, comme on le voit sur la fig.22, ou, en diminuant la vitesse des bandes sans fin du transpor- teur, de réaliser une alimentation en feuilles à recou- vrement continu ainsi que le montre la fi g. 21. On peut, en outre modifier le mécanisme de commande du transpor- teur et des arbres à cames si l'on désire que les feuil- les soient fournies en alimentation continue mais en se recouvrant sur des distances différentes.
Il est évident que l'on peut utiliser pour le genre de mécanisme décrit, plusieurs autres types de commandes en remplacement de ceux mentionnés pour obtenir le résultat cherché,
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- Dispositifs pneumatiques -
On peut'se servir de n'importe quel compres- seur convenable pour produire dans le dispositif souf- fleur un oourant d'air sous pression, aussi n'en a-t-on représenté auoun. Il suffit de préciser que l'air est amené par un conduit approprié, à une botte de contrôle
145, fixée à la membrure 10 du bâti, une valve rotative
146 pouvant servir à contrôler le volume et la pression de l'air allant vers le souffleur.
Un conduit tubulaire flexible 147, relie la botte à soupape 145 et le châssis seoondaire M, l'extrémité du conduit la plus éloignée de la boite à soupape se raccordant au tube 148 (sur le dit châssis) qui communique aveo le distributeur d'air comprimé 96.
Il est, de même, possible d'utiliser n'im- porte quelle pompe aspirante à contrôle par soupape, en vue de provoquer une dépression inférieure à la pression atmosphérique dans le canal 71 prévu dans le support os- cillant 65. Une telle pompe est reliée à une botte à val- ve 149, que porte la membrure 11 du bâti, et la valve de contrôle 150 de cette botte permet de régler le degré de suooion. La sortie de la botte à soupape 149 oommuni- que aveo un tube flexible 151 dont l'extrémité opposée se raccorde à une tubulure 152, fixée au support oscil- lant 65 et qui est en communication aveo le canal 71 dans ce support. Les tubes flexibles 147 et 151 autori- sent l'ajustage du châssis secondaire par rapport aux oscillations du support 65, sans interrompre l'arrivée d'air comprimé ni la liaison aveo la source de vide.
Organes accessoires.
La barre de traverse 155, visible sur les fi- gures 1, 2, 3 s'étend sous le châssis secondaire M, au- quel elle est fixée en son milieu. Cette barre est placée
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horizontalement et parallèlement au bord postérieur de la table à papier. Des plots curseurs 156, montés sur cette barre, peuvent,à volonté, être rapprochés ou éloi- gnés du châssis secondaire. Chaque plot porte une pièce pendante 157 susceptible d'effectuer un coulissement vertical limité dans le bloc. Chaque pièce pendante
157 présente un court prolongement latéral 158, de di- rection horizontale, sur lequel se monte un doigt élas- tique plat 159, de direction ascendante.
Ces doigts élas- tiques servent à aider l'opérateur à placer le châssis secondaire M, de telle manière que le mécanisme preneur associé à ce châssis occupe une position oorreote, en ce qui concerne la prise des feuilles, au-dessus de la mar- ge postérieure sur la table à papier. Lors de cette mise en place, l'opérateur fait avancer progressivement le châssis secondaire, jusqu'à ce que les doigts élastiques touchent la tranche verticale postérieure de la pile et, une fois ce contact établi, il met le preneur à succion en position de travail par rapport à la pile de feuilles.
Les doigts flexibles 159 ne servent pas seu- lement d'éléments de guidage dans l'ajustage précis du châssis secondaire M, mais sont également utiles dans l'a- limentation des feuilles, en particulier des feuilles lé- gères, qui sont relativement minces et déformables. En effet, lorsque le suceur 13 se retire à sa position la plus haute d'enlèvement, les coins de la feuille qu'il enlève viennent toucher les doigts flexibles 159. Si légers soient-ils, ces doigts élastiques offrent néan- moins une résistance suffisante pour dévier latéralement les bords d'une feuille relativement mince et pour in- ourver ou ointrer efficacement le bord postérieur de la feuille.
La courbure ainsi produite aide à séparer la feuille à prendre d'un second feuillet qui aurait pu adhérer à sa surface inférieure, surtout quand les
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feuilles sont minces et poreuses, de sorte que l'ao- tion du suoeur se fait sentir non seulement sur la feuil- le du sommet de la pile, mais encore, à un degré limité, sur la seconde feuille.
Au contraire, quand le mécanisme d'alimentation travaille sur des feuilles relativement compactes, non poreuses, et assez épaisses, le bord pos- térieur de chaque feuillet, aura tendance à dévier les doigts flexibles 159, lorsque le suceur attirera ledit feuillet vers l'arrière, comme on le voit, par exemple sur la fig. 18. Les doigts flexibles retourneront à leur position verticale après que les feuillets auront été entraînés en avant, conformément à la figure 19.
On peut à volonté substituer aux doigts flexibles 159 des organes rigides, montés à pivotement et offrant une résistance élastique en position vertica- le.
Les curseurs pendants 157 sont situés au- dessus du bord postérieur da la table à papier, de sorte que par suite de la diminution de hauteur de la pile et de la montée de la table à papier, les extrémités infé- rieures de ces curseurs pourraient entrer au contact de la surface supérieure de la table. Cest pourquoi lors de l'enlèvement des quelques feuilles restantes de la pile, les supports de doigts flexibles s'élèvent pro- gressivement jusqu'à disparition complète de la pile.
Quand la table à papier est abaissée, les doigts flexi- bles et leurs supports retombent automatiquement à leur position la plus basse, représentée sur la fig.l.
On remarquera que l'organe de retenue 14, agissant de haut en bas sur la pile, est muni d'une patte descendante 14t d'une pièce avec lui, et qui s'étend à proximité immédiate de la tranche antérieure de la pile reposant sur la table à papier. Cette patte descendante
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de l'organe de retenue est destinée à prévenir une avance intempestive des feuilles si, pour une raison quelconque, les feuilles supérieures de la pile sont soumises à une force tendant à les faire avancer. Il est donc évident que l'organe de retenue 14 assume des fonc- tions multiples. Sa principale fonction consiste à faci- liter la séparation des feuilles en exerçant une pres- sion modérée sur les marges antérieures des feuilles de dessus de la pile.
Cet organe agit, en somme, de manière à sauvegarder la compacité de la pile avec la- quelle il est continuellement en prise pendant que le preneur à succion.ou autre élément d'enlèvement, opère le retrait de la feuille extrême supérieure en la déga- geant de dessous ledit organe de retenue.
Ainsi qu'on la précédemment expliqué, l'orga- ne de retenue comprend aussi un élément du mécanisme élévateur de la pile. On vient de préciser que cet or- gane est formé avec une butée limitant le déplacement en avant des feuillets supérieurs de la pile, dans le cas où une force imprévue amorcerait un tel déplacements
Le comportement des divers éléments actifs du dispositif d'alimentation ressort clairement de la description ci-dessus. L'alimentation du transporteur puis de tout mécanisme tel que presse, machine à plier ou à découper, etc... s'effectue aisément aveo des feuilles de formats, poids et qualités variables. Par de simples manipulations, on peut adapter le mécanisme de l'invention soit à l'alimentation "en série" soit à l'alimentation "à recouvrement continu".
Dans le cas où la construction du méoanisme est établie en premier lieu pour l'alimentation en feuilles très grandes, on peut ne jamais vouloir alimenter ces feuilles en série, .séparément. Dans une te lle éventualité, le mécanisme de
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commande du transporteur à changement de vitesse Peut être établi en sorte que l'on puisse facilement modifier la longueur de recouvrement des feuilles. En pratique courante, toutefois, on ut ilise le mécanisme de change- ment de vitesse en vue de réaliser au choix l'alimenta- tion en série ou à. recouvrement continu.
REVENDICATIONS.
1. Appareil d'alimentation en articles sous forme de feuilles, des machines de tous genres et no- tamment des presses typographiques comportant une table de support pour une pile de feuilles, mobile verticalement, caractérisé par le fait qu'un organe de retenue étant disposé au-dessus de la table et pouvant assurer un con- pendant tact successivement avec chaque feuille de la pile/que la table monte et que les feuilles quittent le sommet de la pile, des organes d'enlèvement viennent en prise aveo chaque feuille qui touche l'organe de retenue, puis retirent cette feuille de dessous l'organe de re- tenue, latéralement dans une première direction et la déplaoent ensuite dans une autre direction vers un trans- porteur ou organe similaire.
2. Appareil d'alimentation selon la revendica- tion 1 , caractérisé par le fait que les organes d'en... lèvement qui retirent une à une les feuilles de dessous l'organe de retenue, dans une première direction, dépla- cent ensuite la feuille par dessus l'organe de retenue et alimentent ainsi un méoanisme imprimeur ou similaire.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.