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BREWET D'INVENTION PERFECTIONNEMENTS AUX MECANISMES AUTOMATIQUES D'AMENEE DE LA MATIERE DEVANT CONSTITUER DES SOUS-CAPES OU DES CAPES, POUR MACHINES A FABRIQUER LES CIGARES @
La présente invention est relative aux machines à fabriquer les cigares, et a plus particulièrement trait aux mécanismes automatiques d'amenée de la matière devant constituer les sous-capes ou les capes pour machines à fabriquer les cigares fonctionnant à grande vitesse,
Dans les machines à fabriquer les cigares utilisées jusqu' ici, une feuille de tabac est étalée par l'opérateur sur une table à découper pourvue d'une matrice ayant la configuration requise pour découper une cape ou une sous-cape de la forme désirée,
de sorte que le rendement de la machine dépend de l'expérience et de la rapidité de l'opérateur lorsqu'il place la dite feuille de tabac de la manière indiquée. L'invention a principalement pour but d'amener automatique-
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ment la matière devant constituer les capes ou les sous-capes (ou les deux) sous la forme d'une bande, ou à partir d'un magasin, sous la forme de feuilleso Ce résultat peut être obtenu en utilisant une bande de tabac qui a été réduit en pâte et mis sous forme de feuilles et, dans le cas de la matière devant constituer les sous-capes, on peut utiliser à la place du papier ou du papier crêpe, et en l'amenant entre deux séries de rouleaux d'entraînement disposées de chaque côté de la table à découper,
en déroulant la bande d'une bobine montée folle et en l'enroulant à nouveau sur une bobine actionnée d'une manière intermittenteo L'avancement de la bande est réglé de façon qu'elle soit avancée et ensuite arrêtée pendant que les rouleaux d'entrainement mentionnés ci-dessus descendent et la tendent sur la matrice et la table à découper, Ensuite une série de rouleaux à découper passe sur la matrice et découpe une cape ou une sous-cape, suivant le cas.
Les rouleaux à découper s'effacent alors et le portesous-capes ou le porte-cape saisit la partie ainsi découpée et l'amène aux mécanismes à rouler la poupée ou à appliquer les capes, respectivemento Les rouleaux d'entraînement s'élèvent ensuite et la bande est à nouveau avancée suffisamment pour permettre qu'une nouvelle ébauche soit découpée, le même cycle d'opérations se répétant périodi- quement.
Toutefois, la matière devant constituer les capes ou les sous-capes peut être empilée, sous la forme de feuilles, dans un magasin; ces feuilles sont entraînées à partir du bas de la pile par un rouleau rotatif en forme de segment, elles sont saisies par un mécanisme automatique s'engageant avec les extrémités de la feuille qui est ainsi avancée, et elles sont tendues et déposées sur la table à découper les capes ou les sous-capes.
L'invention a également pour objet un appareil de pulvérisation qui fonctionne, pendant que le déplacement de la bande est interrompu, pour pulvériser sur cette dernière une solution d'une matière aromatisante d'une composition appropriée. Ce résultat peut être obtenu en actionnant le dit appareil de pulvérisation par le même dispositif de commande que celui actionnant les dispositifs d'avancement de
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la bande devant constituer les capes ou sous-capes. De cette manière, la dite bande est humectée suivant des zônes qui coïncident éventuellement avec la table à découper, et la solution adhérant à la cape ou sous-cape découpée dans cette bande améliore l'arome du cigare.
L'invention a encore pour but de former des empreintes dans le tabac réduit en pâte et en feuilles, utilisé pour former la matière devant constituer les capes ou sous-capes; ces empreintes forment un dessin qui simule ou ressemble à du tabac en feuilles de la qualité ou du genre désiré. Dans ce but, la bande passe entre une série de rouleaux dont les périphéries présentent le dessin voulu pour simuler la qualité ou genre désiré de tabac, ce dessin étant obtenu par tout procédé approprié de gravure ou de photogravure et la dite bande se trouve de ce fait gaufrée. De préférence, la bande est tirée entre les rouleaux gravées en se rendant à la table à découper, de façon que le dessin qui y est formé ne puisse être abîmé lorsqu'on enroule à nouveau la dite bande.
A cet effet,,l'invention consiste en certaines constructions et combinaisons d'organes décrites en détail ci-après @
Dans le dessin annexé :
La fig, 1 est une vue en plan partielle d'une machine de type courant à fabriquer les cigares, pourvue du présent mécanisme automatique d'amenée de la matière devant constituer des sous-capes et des capes,
La fige 2 est une vue en plan détaillée du dit mécanisme automatique'd'amenée de la matière devant constituer les sous-capes, et du dispositif à découper les sous-capes.
La fig. 3 est une vue de côté du mécanisme représenté fig. 20
La fige 4 est une vue détaillée, à plus grande échelle de la commande intermittente utilisée pour faire avancer la bande de matière devant constituer les sous-capes.
La fig. 5 est une vue en bout du mécanisme automatique d'avancement de la matière devant constituer les capes, cette vue étant faite suivant la ligne 5-5 de la fige 1.
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La fig. 6 est une vue en plan d'un dispositif pour gaufrer le tabac réduit en pâte et en feuilles, utilisé pour former la matière devant constituer les sous-capes ou les capes.
La figa 7 est une vue de côté du dit dispositif,-
La fig. 8 est une vue en plan partielle d'une machine à fabriquer les cigares, pourvue d'une forme modifiée de mécanisme d' avancement de la matière devant constituer les sous-capes, afin d' amener des ébauches ou feuilles, à partir d'un magasin dans lequel elles sont empilées, jusqu'à la table à découper les sous-capes de la machine.
La fig. 9 est une vue de côté partielle de ce mécanisme et est faite suivant la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fige 10 est une vue de côté d'un dispositif représenté fige 8 pour balayer la partie de la feuille en excès restant sur la table à découper après que la sous-cape a été découpée dans-la dite feuille.
Dans la mise en oeuvre de l'invention, il est prévu une table à découper pourvue d'une matrice à découper, de moyens automatiques pour amener et tendre la bande de matière sur la dite matrice et la dite table, un mécanisme coopérant avec la matrice pour découper dans la dite bande de matière tendue une cape ou sous-cape, et des moyens pour entrainer de la dite matrice et de la table à découper la cape ou sous-cape qui a été découpée.
Dans la construction préférée, les dispositifs d'avancement et tendeur comprennent une bobine entrainée d'une manière intermittente pour amener sur la matrice une bande de matière devant constituer les capes ou sous-capes, des séries de rouleaux d'entraînement disposées de chaque coté de la dite table à découper, la bande étant enfilée entre les séries de rouleaux, et un mécanisme pour abaisser les rouleaux afin de tendre la bande sur la matrice et la table à découper pendant que l'avancement de la bande est interrompu;
suivant une autre disposition, les dispositifs d'avancement et tendeur peuvent comprendre un magasin supportant une pile de feuilles, un rouleau rotatif en forme de segment agissant pour faire avancer la
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feuille la plus basse de dessous la base de la pile, et un mécanis- me pour saisir la dite feuille pendant qu'elle est ainsi avancée, et pour la tendre et la déposer sur la matrice et la table à découper.
La construction de ces divers dispositifs et organes peut être modifiée dans de larges limites sans sortir pour cela du cadre de l'invention, car les constructions particulières choisies pour décrire l'invention ne constituent que quelques unes des nombreuses formes de réalisation possibles de cette dernière. L'invention n'est donc pas limitée aux détails précis des constructions décrites et représentées icio
Un rouleau R d'une matière appropriée devant constituer des sous-capes, telle que du tabac réduit en pâte ou en feuilles, du papier ou du papier crêpe, est supporté sur un arbre 22 porté par une console 23, qui est fixée à une table 24 reposant sur les bâtis latéraux 25 de la machine, une collerette 26, présentée par une extrémité de l'arbre 22, retenant le rouleau R en position.
La bande de matière B devant constituer les sous-capes est déroulée du rouleau R à l'aide d'une bobine 10 actionnée d'une manière intermittente, et sur laquelle la bande est enroulée à nou- veau après avoir passé entre une série de rouleaux d'entrainement 11 et 12, sur une table à découper 15 et entre une seconde série de rouleaux d'entraînement 13 et 14.
Les rouleaux 11,12 et 13 sont montés sur des axes portés par des consoles 27 et 28 en forme d'U, respectivement fixées aux extrémités supérieures de tiges coulissantes verticales 29 et 30, dont les extrémités inférieures sont reliées par une barre 31 action- née à l'aide d'une came. Les tiges 29 et 30 sont guidées dans des . portées 32 et 33 de consoles 34 et 35 supportées par la table 24.
Une rainure-came, ménagée dans une face d'une came 36 montée sur un arbre à cames 37 de la machine, est attaquée par un galet 38 por- té par un levier 39 ayant son point d'appui sur un arbre 40 supporté par les bâtis latéraux 25, le levier 39 étant relié à la barre 31 par une tige 41. Le levier 39 reçoit un mouvement d'oscillation de la came 36 pour imprimer un mouvement de montée et de descente aux
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tiges 29 et 30, l'abaissement des tiges obligeant les rouleaux 11, 12 et 13, 14 à fendre la bande B sur la table à découper 15, et le mouvement de montée des tiges obligeant les dits rouleaux à soulever la bande B jusqu'à une position B' (fig.3) écartée de la table à découper, afin de permettre que la dite bande soit avancée.
La table à découper 15 est de la forme usuelle et est pourvue d'une matrice à découper 16, un coulisseau 17 étant disposé dans cette dernière. Après que la bande B a été tendue sur la table 15 par les rouleaux 11,12 et 13,14, un bras oscillant 19, portant deux rouleaux à découper 20 et 21, peut être amené au-dessus de la matrice 16 pour découper une sous-cape dans la partie de la bande B surplombant la table 15.
Le bras 19 est fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 57, à l'extrémité inférieure duquel est assujetti un bras 58 (fig. 2) relié, par un joint à rotule, à une extrémité d'une biel le 59 qui est articulée, à son autre extrémité, à un levier 60 portant un galet 61 engagé dans une rainure-came ménagée dans une face d'une came 62 calée sur l'arbre 370
Sur l'arbre à cames 37 est également montée une came 42 présentant une rainure-came dans laquelle est engagé un galet 43 porté par un levier 44 ayant son point d'appui sur l'arbre 40 et relié, par une tige 45, à un bras oscillant 46 fixé à un arbre 47 supporté par une console 48. Un secteur denté 49, monté sur l'arbre 47, est en prise avec une roue d'engrenage 50 montée folle sur un arbre 51 supporté dans la console 48.
Une collerette annulaire 55 présentée par la roue d'engrenage 50, qui constitue l'organe de commande d'un embrayage à rouleaux de friction, reçoit le moyeu saillant 52 de la bobine 10, qui constitue l'organe commandé de l'embrayage (fig. 4).
Le moyeu 52 est claveté sur llarbre 51 et présente des encoches en forme de coin dans lesquelles sont disposés des galets 54 qui sont normalement pressés vers les sommets des encoches par des ressorts.56 logés dans des évidements pratiqués dans le moyeu 52. Lorsque la roue d'engrenage 50 tourne dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, fig. 4, correspondant au sens des aiguilles d'une
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montre dans la fig. 3, les galets 54 se coincent entre le rebord 55 et les parois des évidements 53, faisant ainsi tourner le moyeu 52 et l'arbre 51, faisant avancer la bande B sur la table à découper 15 et l'enroulant à nouveau sur la bobine 10. Lorsque la roue d'engrenage 50 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, figo 4, les galets 54 sont libérés et la roue d'engrenage tourne folle.
Lorsque la sous-cape a été découpée sur la table 15, le coulisseau 17 est soulevé de la manière usuelle, afin d'amener la sous-cape jusqu'à un porte-sous-cape à aspiration 18 de toute construction connue appropriée. Le porte-sous-cape 18 est monté fou sur un axe 63 porté par l'extrémité supérieure d'un bras 64 fixé à une extrémité d'un arbre oscillant (non représenté) actionné par une came, et est destiné à déposer la sous-cape sur la courroie 85 d'un mécanisme à rouler les poupées de cigares (fig.l).
Pendant l'opération de découpage de la sous-cape, durant laquelle la bande B reste immobile, une solution aromatisante est projetée par pulvérisations sur la dite bande pour augmenter son arome. Le dispositif de pulvérisation consiste en un tuyau à air 64' (fig. 3) qui est relié, par une soupape de réglage 65 et un tuyau 66, à un compresseur d'air, ou à une source d'air sous pression.
Le tuyau 64' comporte une soupape de commande 67 qui est ouverte par un levier 68 monté sur un pivot 69 fixé au bâti de la machine, le levier 68 portant un galet 70 qui est périodiquement actionné par une pièce 71 fixée à la périphérie de la came 42, et pourvu d' une vis réglable qui attaque et pousse la tige 73 de la soupape 67 pour ouvrir cette dernière lorsque le galet 70 est soulevé par la came 71. Un collier 74, disposé près de l'extrémité inférieure du tuyau 64', s'engage avec une extrémité du levier 68 et empêche celui-ci de retomber trop bas lorsqu'il n'est pas en prise avec la came 71.
Un tuyau 75,communiquant avec la partie supérieure du tuyau 64', est relié au tuyau 76 d'un appareil de pulvérisation 77 ; le tuyau 76 présente, à son extrémité inférieure, un gicleur 78 et porte, à son extrémité supérieure, un pointeau réglable 79 destiné à régler la solution aromatisante S débouchant du gicleur 78 et pro-
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jetée sur la bande B. Le tuyau 64' comporte une soupape de sûreté 80 qui est réglée de façon à s'ouvrir dans le cas où la pression de l' air dépasserait une limite prédéterminée.
Le tabac constituant la tripe des poupées est placé sur une bande d'avancement sans fin 81 (fig. 1) et est avancé sous la rangée de roues en étoile 82 qui égalisent la masse de tabac et font avancer la couche de tabac devant constituer la tripe jusqu'à une seconde rangée de roues en étoile qui amènent le tabac contre une série de doigts mesureurs espacés l'un de l'autre. Après que le volume voulu de tabac pour former une charge de densité prédéterminée a été pressé contre les doigts mesureurs, la bande 81 et les roues en étoile sont arrêtées et la charge est détachée de la masse de tabac par un mécanisme à découper 83.
Une série de doigts 82c amène la dite charge à un organe 84, d'où la charge est chassée dans la boucle de la courroie 85, et la sous-cape déposée sur cette courroie par le porte-sous-cape 18 est alors enroulée autour de la charge pour former la poupée de cigare. La poupée ainsi formée est amenée, par un dispositif de transport 86, à un dispositif à rouler 87 dans lequel la poupée est roulée entre un tambour et une pièce concave ; en sortant du dispositif à rouler, la poupée est amenée, par un dispositif de transport approprié, à un mécanisme à conformer 88 dans lequel ses extrémités sont comprimées suivant la forme voulue et sont ensuite taillées ou rognées.
La poupée est alors amenée du mécanisme à conformer, par un dispositif de transport, à un mécanisme 89 d'application de la cape, où une cape est enroulée en spirale autour de la poupée.
Etant donné que les mécanismes à rouler les poupées et d' application des capes sont bien connus dans la technique, une description plus détaillée de ces mécanismes n'est pas nécessaire pour la compréhension de la présente invention.
Un bande de matière W devant constituer les capes, et qui peut être formée de tabac réduit en pâte et en feuilles, est déroulée d'un rouleau R' (figso 1 et 5), à l'aide d'une bobine 91 actionnée d'une manière intermittente, et passe entre une série de rouleaux d'
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entrainement 92,93, sur une table à découper 96, et entre une seconde série de rouleaux d'entraînement 94, 95. La table à découper 96 peut être de la forme usuelle et est pourvue d'une matrice à découper, un coulisseau étant disposé dans cette dernière. Un bras oscillant 97, portant deux rouleaux à découper 98, 99, peut 'être amené au-dessus de la matrice au moment voulu pour découper une cape dans la bande W.
Les moyens pour actionner le bras 97 sont analogues à ceux décrits pour actionner le bras oscillant 19 du dispositif à découper les sous-capes, et le coulisseau est destiné à être soulevé à la manière connue pour présenter la cape découpée à un porte-cape 90.
Le rouleau R' est supporté sur un arbre 100 porté par une console 101, qui est fixé à une table 102 portée par les bâtis latéraux de la machine à fabriquer les cigares. Les rouleaux 92, 93, et 94,95 sont montés sur des axes portés par des consoles 103 et 104 en forme d'U, respectivement fixées aux extrémités supérieures de tiges coulissantes 105 et 106, dont les extrémités inférieures sont reliées à une barre 107 actionnée par une came (figo 5). Les tiges 105 et 106 sont guidées dans des portées de consoles 108 et 109 fixées à la table 102. Une came 110, montée sur un arbre à cames 111 de la machine, actionne un galet 112 porté par un levier 113 ayant son point d'appui sur un arbre 114 et relié, par une tige 115, à la barre 107. Le levier 113 reçoit un mouvement d'oscillation pour soulever et abaisser la barre.107 et les rouleaux 92, 93 et 94, 95.
Lorsque les rouleaux 92,93 et 94,95 sont abaissés, la bande W est tendue sur la table à découper 96, pendant que les rouleaux à découper 98, 99 sont déplacés au-dessus de cette table pour découper une cape dans la partie de la bande W surplombant la table à découper 96, et, lorsque les rouleaux sont soulevés, la bande W est soulevée au-dessus de la table 96, comme montré en lignes ponctuées dans la fig. 5, de façon qu'elle puisse être avancée par la bobine 91.
L'arbre 111 porte également une came 116 qui actionne le galet 117 porté par un levier 118 ayant son point d'appui sur l'ar-
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bre 114 et relié, par une tige 119, à un bras oscillant 120 fixé à un arbre supporté par une console 121. L'arbre porte un secteur denté 122 en prise avec une.roue d'engrenage 123 montée folle sur un arbre 124 supporté dans la console 121.
La roue d'engrenage 123 constitue l'organe de commande d'un embrayage à billes ou à galets, ou autre type d'embrayage agissant dans un seul sens, disposé entre la roue d'engrenage 123 et la bobine 91, de la même manière que l'embrayage est disposé entre la roue d'engrenage 50 et la bobine 10 du dispositif d'avancement des sous-capes, la bobine 91 étant de ce fait actionnée d'une manière analogue pour faire avancer la bande W d'une façon intermittente.
Le porte-cape 90 peut être de la forme usuelle, et est destiné à recevoir une cape de la table à découper 96, et à la distribuer de la manière ordinaire sur la poupée placée dans le mécanisme 89 d'application des capes.
Le mécanisme décrit ci-dessus pour faire avancer des bandes de matière devant constituer des capes ou des sous-capes (ou les deux) peut être appliqué à des machines à fabriquer des cigares comportant plusieurs tables à découper des capes ou des sous-capes (ou les deux) et montées sur une tourelle rotative,
En se reportant maintenant aux figs. 6 et 7, lorsque du tabac réduit en pâte et en feuilles est utilisé pour former la matière devant constituer des sous-capes ou des capes, ce tabac peut être convenablement gaufré pour simuler du tabac en feuilles. A cet effet, la bande, lorsqu'elle est déroulée du rouleau R, passe entre une paire de rouleaux 130 et 131, qui sont convenablement entraînés.
Pour gaufrer la bande, un des rouleaux présente, en relief, le dessin de la qualité ou genre de tabac que l'on désire simuler, et l'autre rouleau présente un dessin analogue en creux. Lorsque la bande doit être gaufrée pour lui donner l'aspect de tabac en feuilles, les deux rouleaux peuvent présenter un dessin creux. Les dessins voulus peuvent être formés sur les rouleaux par un procédé de gravure ou par photogravure. La bande en passant entre les dits rouleaux sera gaufrée de façon à ressembler à du tabac ordinaire en feuilles,
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Les rouleaux gaufreurs peuvent être établis suivant différents modèles, de façon que la bande ressemble à du tabac en feuilles de la qualité ou du genre que le fabricant est accoutumé à utiliser ou qu'il désire employer.
Dans les figso 8,9 et 10, on a représenté une forme modifiée de dispositif pour amener à la table à découper la matière devant constituer les sous-capes, Dans cette disposition,des feuilles formées de tabac réduit en pâte sont empilées dans un magasin 132 de toute construction convenableo Les feuilles ont une dimension prédéterminée et sont légèrement plus grandes que la matrice à découper.
La table à découper 15 supporte un bâti 133 portant des .arbres 134, 135,136 et 137, et sur une extrémité de l'arbre 134 est calée une roue conique 138 en prise avec une roue conique 139 fixée à un arbre 140. L'arbre à cames 37 (figo 8) actionne l'arbre 140 à l'aide d'une commande par chaîne. Une roue à chaine 141, montée sur l'arbre 134, actionne une chaine 142 passant sur une roue à chaîne 143 portée par l'arbre 135. L'arbre 134 porte également une came 144 dans une des faces de laquelle est ménagée une rainure came dans laquelle est engagé un galet 145- porté par un levier coudé 146 ayant son point d'appui sur l'arbre 136.
L'autre bras du levier 146 est relié, par une tige 147, à un levier 148 monté à pivot sur l'arbre 137, l'extrémité supérieure du levier 148 étant reliée, par une bielle 149, à une patte 150 présentée par une barre transversale 151. Des bras de transport 152 et 153 sont montés sur des broches verticales fixées dans les extrémités de la barre 151.
L'arbre 135' porte également un rouleau 154, formé de caoutchouc ou autre matière analogue, ou recouvert de caoutchouc, de feutre ou substance semblable, et présentant une partie en saillie et en forme de segment destinée à venir en contact avec la feuil le la plus basse contenue dans le magasin et à la faire avancer vers des preneurs '155 et 156 portés par les bras de transport 152 et 1531, respectivement. Les preneurs consistent en des mâchoires inférieures fixées à la partie inférieure des bras de transport, et
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en des mâchoires supérieures pressées par des ressorts et articulées aux bras de transport.
Lorsque les preneurs viennent dans la position montrée fig. 9, des queues présentées par les mâchoires pressées par des ressorts viennent en contact avec une plaque verticale fixe 155a, et les mâchoires supérieures sont ainsi séparées des mâchoires inférieures pour admettre entre elles une feuille avancée par le rouleau 154. La feuille étant ainsi amenée aux preneurs, la came 144, par l'intermédiaire des organes de liaison précédemment mentionnés, fait avancer les bras de transport 152 et 153, après quoi les mâchoires supérieures pressées par des ressorts se referment sur la feuille et la maintiennent. La feuille S est ainsi amenée dans une position S', comme indiqué fig. 8, dans laquelle elle se trouve au-dessus de la table à découper 15.
Un peu avant d'atteindre la position S', des galets 156' et 157, portés par les queues des bras de transport 152 et 153, viennent respectivement en contact avec des cames fixes 158 et 159,de sorte que les bras de transport re- çoivent un mouvement d'oscillation vers l'extérieur en opposition à l'action d'un ressort de traction reliant les bras (fig. 8). Les bras en se déplaçant extérieurement tendent la feuille sur la table à découper 15, et l'aspiration qui est exercée sur cette table maintient la feuille tendue en position sur cette dernière, tandis que les preneurs glissent sur la feuille pendant que les bras de transport poursuivent leur mouvement d'oscillation vers l'extérieur.
La feuille étant ainsi placée sur la table à découper, les bras de transport 152 et 153 reviennent à leur position primitive et sont simultanément tirés intérieurement par le ressort de traction qui les relie. A ce moment, les deux rouleaux à découper 20 et 21 roulent sur la matrice 16 de la table à découper et découpent une sous-cape dans la feuille tendue S'; après avoir effectué cette opération de découpage, les rouleaux à découper reviennent à leur position inactive. Une brosse rotative 160 passe sur la table à découper et balaye la partie de la feuille S' qui reste sur la dite table après que la sous-cape qui y a été découpée, a été amenée à un portesous-cape approprié.
Un bras 161, portant la.brosse 160, est fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre oscillant vertical 162, à l'extré-
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mité inférieure duquel est assujetti un bras 163 convenablement re- lié, par un joint à rotule, à une extrémité d'une bielle 164, dont l'autre extrémité est articulée à un levier 165 portant un galet 166 engagé dans une rainure-came ménagée dans une came 167 calée sur l'arbre 37. Le bras 161 supporte un arbre 168, sur l'extrémité exté- rieure duquel la brosse est montée, et à l'autre extrémité de cet arbre est fixée une roue conique 169 en prise avec une roue conique fixe 170 disposée suivant le même axe que l'arbre 162 et fixée à une console 171 supportant l'arbre 163.
Pendant le mouvement d'oscilla- tion du bras 161, la brosse 160 reçoit un mouvement de rotation des roues coniques pour enlever de la table à découper 15 la partie de la feuille S' qui y reste, le bras revenant ensuite à sa position primitive. Bien que le dispositif représenté figs. 8 à 10 ait été décrit comme étant un mécanisme servant à faire avancer et à décou- per des sous-capes, la même construction peut être employée pour faire avancer et découper des capes.