CH363296A - Emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, et procédé de fabrication de cet emballage - Google Patents

Emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, et procédé de fabrication de cet emballage

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CH363296A
CH363296A CH588460A CH588460A CH363296A CH 363296 A CH363296 A CH 363296A CH 588460 A CH588460 A CH 588460A CH 588460 A CH588460 A CH 588460A CH 363296 A CH363296 A CH 363296A
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CH588460A
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J Harwood Kenneth
L Peterson Leroy
M Enloe Kenneth
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Kimberly Clark Co
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B65CONVEYING; PACKING; STORING; HANDLING THIN OR FILAMENTARY MATERIAL
    • B65HHANDLING THIN OR FILAMENTARY MATERIAL, e.g. SHEETS, WEBS, CABLES
    • B65H45/00Folding thin material
    • B65H45/12Folding articles or webs with application of pressure to define or form crease lines
    • B65H45/24Interfolding sheets, e.g. cigarette or toilet papers
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B65CONVEYING; PACKING; STORING; HANDLING THIN OR FILAMENTARY MATERIAL
    • B65BMACHINES, APPARATUS OR DEVICES FOR, OR METHODS OF, PACKAGING ARTICLES OR MATERIALS; UNPACKING
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Description


  
 



  Emballage comprenant une pile. de feuilles pliées de papier de soie crêpé,
 et procédé de fabrication de cet emballage
 La présente invention a pour objets un emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, par exemple des feuilles pour les soins du visage, et un procédé de fabrication de cet emballage.



   Des feuilles de papier crêpé pour les soins du visage, constituées par un papier dont le poids de base (non crêpé) est d'environ 10,2 à 17 g/m2, chaque feuille présentant deux plis, ont été largement utilisées ces dernières années. Ces feuilles sont généralement enfermées dans des cartons permettant de tirer les feuilles une à une,   celleswi    étant pliées d'une certaine manière dans le carton. Ces emballages donnent naissance à des difficultés par suite des variations dans la netteté des plis et dans la quantité d'air enfermée entre les feuilles, les piles variant considérablement de hauteur.

   Lorsqu'une pile d'une hauteur inférieure à la hauteur maximum est emballée dans un carton, la pile est souvent très loin de remplir ce dernier.   I1    peut en résulter un dérangement sérieux de la pile pendant le transport et la manutention des cartons. En outre, il y a beaucoup de place perdue dans les cartons. Par ailleurs, si la pile remplit étroitement le carton, il peut être difficile de tirer les feuilles.



   L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients.



   L'emballage objet de la présente invention, notamment pour des feuilles destinées aux soins du visage, est caractérisé en ce que les feuilles sont disposées en contact intime les unes avec les autres de manière que la pile présente une hauteur à l'état non contraint sensiblement inférieure à la hauteur normale d'une pile dont les feuilles sont placées librement les unes sur les autres.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'emballage faisant l'objet de l'invention et illustre, également à titre d'exemple, des mises en oeuvre du procédé pour leur fabrication.



   La fig. 1 est une vue latérale schématique d'une extrémité d'une machine à fabriquer le papier.



   La fig. 2 est une vue schématique d'une installation de rembobinage et de calandrage du papier.



   La fig. 3 est une vue latérale schématique de mécanismes de pliage, de coupe, de compression et d'humidification.



   La fig. 4 est une vue schématique partielle, à plus grande échelle, d'une partie représentée à la fig. 3.



   La fig. 5 est une vue en perspective, à plus grande échelle, d'une autre partie représentée à la fig. 3.



   La fig. 6 est une vue schématique d'un dispositif de commande.



   La fig. 7 est une vue en perspective d'une première forme d'exécution de l'emballage.



   La fig. 8 est une vue en perspective d'un autre mécanisme de pliage.



   La fig. 9 est une vue schématique en élévation d'une variante de l'installation représentée à la fig. 2.



   La fig. 10 est une vue des feuilles enchevêtrées produites par le mécanisme représenté à la fig. 8.



   La fig.   1 1    est une vue en perspective d'une seconde forme d'exécution de l'emballage.



   Les fig. 12a, 12b et 12c sont des vues latérales d'une pile de feuilles dans divers stades du procédé.



   Les fig. 13 et 14 sont des vues, à grande échelle, montrant les fibres de papier avant et après la compression de la pile.  



   Les fig. 15 à 23 sont des diagrammes relatifs à diverses mises en   oeuvre    du procédé.



   La fig. 10 montre une pile 1 de feuilles 2 de papier de soie, par exemple un papier crêpé destiné aux soins du visage. Les feuilles individuelles présentent un poids de base (non crêpé) d'environ 12 à 13,5 g/m2 et comprennent deux plis qui sont entremêlés avec les plis des feuilles adjacentes de manière à permettre une   dispensation -des    feuilles de la manière habituelle. Chaque   feuille    non pliée a une dimension de 22,9 X 25,4 cm et une pile peut comprendre, par exemple, 400 plis (200 feuilles) présentant une hauteur, à l'état non contraint et non comprimé, comprise entre 6,3 et 11,4 cm.

   La hauteur exacte dépendant de plusieurs facteurs, par exemple du type de la pulpe de bois dont le papier est fait, du procédé de fabrication du papier utilisé, de l'âge de la feuille, du degré de crêpage, de la température et de la teneur en humidité de la feuille, et en particulier des conditions mécaniques impliquées dans la fabrication de la feuille et des plis.



   La fig.   1 1    montre un carton 3 contenant une pile 1 de feuilles et présentant une ouverture de dispensation limitée par une ligne de perforation 4.   



  On n voit que le carton n'est que partiellement rempli    par la pile de feuilles, parce qu'un seul carton est utilisé, d'une hauteur d'approximativement 11,4 cm, pour loger des piles présentant toutes les hauteurs possibles entre un minimum et un maximum.   I1    est évident que le carton ne loge de manière idéale que les piles qui présentent approximativement la hauteur maximum rencontrée, et avec des piles d'une hauteur inférieure le carton peut présenter un espace non utilisé d'environ   50 0/o.   



   On a trouvé que si une pile de feuilles d'un papier crêpé est soumise à une force notable dans la direction de sa hauteur, c'est-à-dire perpendiculairement au plan des feuilles, la pile peut être considérablement comprimée. Après relâchement de cette force, la pile ne se dilate pas à sa hauteur initiale, mais seulement dans une mesure limitée et susceptible d'être déterminée. On a trouvé aussi que ces forces peuvent être appliquées également à des piles de feuilles de hauteurs très variables, et qu'après le relâchement de la force, la dilatation limitée de la pile donne des hauteurs qui sont sensiblement égales, de sorte que des piles de hauteurs initiales très variables peuvent être réduites à des hauteurs   détermir    nées et sensiblement égales.

   On peut ainsi éliminer les pertes de place dans les cartons et diminuer le volume de la marchandise lors de l'emmagasinage et du transport, et réduire la quantité de cartons nécessaire pour emballer des piles d'un nombre de feuilles déterminé. On a trouvé également que par l'application à de   telles-piles,    de forces de compression déterminées et contrôlées, on obtient un papier de qualité supérieure pour les soins du visage. Un facteur important pour déterminer la qualité d'une feuille destinée aux soins du visage est le   toucher   de la feuille, c'est-à-dire sa douceur, sa flexibilité et sa souplesse.

   On fait intervenir aussi dans la détermination de la qualité des feuilles le bruit que l'oreille peut percevoir en maniant ces   feuilles,    les feuilles dures produisant ordinairement plus de bruit que les feuilles douces et veloutées.



  Le procédé envisagé vise à fournir une feuille présentant d'excellentes caractéristiques au toucher, telles que la douceur, mais sans entraîner'des effets défavorables sur les autres propriétés. Ces caractéristiques peuvent être dues largement à   l'affaisse-    ment des bosses relativement pointues du crêpage, au travail effectué sur la feuille et au repassage de la surface de cette feuille. En même temps, la compression de la pile de feuilles n'affecte pas de manière défavorable le taux d'absorption, la capacité d'absorption ou la résistance de la feuille qui sont des facteurs importants pour la qualité commerciale du produit.

   Non seulement la compression n'altère pas la facilité de distribution des feuilles, mais en fait elle favorise cette distribution, peut-être par suite d'une liaison interfaciale entre les feuilles successives qui favorise le retrait des feuilles.



   Cette action tend aussi à augmenter la résistance du papier probablement par   l'unification    des feuilles due au fait que les fibres des plis engagés les uns avec les autres s'entremêlent. On tend ainsi à réduire également la séparation des plis.



   Les exemples suivants illustrent les forces et les pressions qui peuvent être appliquées à des piles de feuilles dans le but de donner des piles d'une hauteur réduite permanente, de manière qu'elles se logent facilement dans des cartons dont la hauteur est inférieure à celle qui serait autrement nécessaire sans cette compression.



   La première pile comprend 400 feuilles à l'état absolument sec,   d'une    dimension d'environ 21,9 X 24,6 cm et pesant au total 328 g. Au cours de la production, ce poids peut varier de 10   o/o    en plus ou en moins par suite des conditions variables rencontrées dans la fabrication. La hauteur avant compression de la pile peut varier entre 6,35 et 11,4 cm et il est en conséquence nécessaire de comprimer les feuilles si on veut les emballer dans des cartons de 5,1 ou de 6,35 cm de hauteur. Si l'équilibre des feuilles en ce qui concerne l'état d'humidité est obtenu dans un lieu d'emmagasinage présentant une humidité relative de 50    /o,    de manière que les piles présentent une teneur en humidité d'environ   6,2 %,    les piles peuvent être comprimées à une hauteur d'environ 1,4 à 1,6 cm.

   La pile est alors soumise à une compression d'environ 52,5 kg/cm2. Après relâchement de cette pression, la pile se dilate immédiatement jusqu'à une hauteur de 3,5 cm environ, et après 7 jours la hauteur peut atteindre 4,8 cm si aucune contrainte n'est exercée. La pile peut alors entrer librement dans un carton de 5,1 cm de hauteur. Toutefois, si la pile est amenée à l'état d'équilibre dans un lieu d'emmagasinage présentant une humidité relative de   20O/o,    sa teneur en humidité est d'environ 5   O/o.    On applique une pression de 98 kg   /cm2 à la. pile qui prend alors la même hauteur que dans l'exemple précédent.

   Cela. est encore vrai pour une pile amenée en état d'équilibre dans une atmosphère présentant une humidité relative de 75    /o.    Cette pile a alors une teneur en humidité de 9,2   oxo    et doit être comprimée à une pression plus basse,   environ 17, 5    kg/cm2.



   Les fig. 15, 16 et 17 montrent la hauteur moyenne en centimètres reprise par élasticité en fonction du temps de compression indiqué en secondes pour des piles de 400 plis (200 feuilles à deux plis) d'un papier de soie pour les soins du visage, comprimées à une hauteur de 1,4 cm. Les fig. 15, 16 et 17 concernent respectivement des piles de papier qui ont été amenées en état d'équilibre dans des atmosphères d'humidité relative de 50, 20 et 75    /o.    Ces piles présentent, dans l'état non comprimé, des hauteurs variant de 6,3 à 9,5 cm. Les pressions appliquées aux piles pour obtenir le degré de compression représenté sont d'environ 52,5 kg/cm2 pour les piles dans une atmosphère d'humidité relative de 50 et de 20   O/o,    et d'environ 33,6 kg/cm2 pour les piles dans une atmosphère d'humidité relative de 75    /o.   



   La fig. 15 montre qu'immédiatement après le relâchage de la pression maximum sur les piles (à une hauteur de 1,4 cm), les piles se dilatent à une hauteur d'environ 3,7 cm quand la compression a été maintenue pendant une seconde, et à une hauteur d'environ 3,3 cm quand la compression maximum a été maintenue pendant deux secondes ou plus. Cinq minutes après le relâchement de la compression, ces piles se sont dilatées en moyenne jusqu'à une hauteur de 4,1 cm environ, avec seulement de légères différences dues aux temps variables de maintien de la compression maximum.

   Ensuite, la dilatation se continue à une vitesse progressivement inférieure jusqu'au bout de sept jours, les piles s'étant dilatées jusqu'à une hauteur moyenne de 4,8 cm.   I1    est clair que ces piles, qui devraient être emballées normalement dans des cartons d'environ 10 cm de hauteur, peuvent être emballées maintenant dans des cartons de 5,1 cm de hauteur, leur dilatation à partir de l'état comprimé n'entraînant pas un resserrement inhabituel des piles dans les cartons. Cependant quand la compression a été maintenue pendant une seconde seulement, il peut éventuellement se produire un certain serrage de la pile dans le carton.



   La fig. 16 est semblable à la fig. 15 et montre les effets de la compression sur des piles amenées en état d'équilibre dans une atmosphère d'une humidité relative de 20   solo.    Par suite de l'humidité diminuée, la hauteur de dilatation après relâchement de la compression est un peu plus grande que pour les piles placées dans une humidité relative de 50   o/o    et on a trouvé en effet que cette condition d'humidité est moins avantageuse quand la compression se fait à une pression d'environ 52,5 kg/cm2. Les
 piles amenées à l'état d'équilibre dans une humidité relative de 20   o/o    sont facilement comprimées à une hauteur de 1,4 cm, mais après une heure environ à partir du relâchement, les piles se sont dilatées jusqu'à une hauteur qui assure un léger serrage des piles dans un carton de 5,1 cm.

   Cependant, si les piles amenées en état d'équilibre avec une humidité relative de   20  /o    sont comprimées sous une pression d'environ 28 kg/cm2, les feuilles qui en résultent sont d'un toucher exceptionnellement fin et peuvent être dispensées très facilement depuis les cartons.



   La fig. 17 montre les résultats correspondants pour une série de piles amenées en équilibre dans une humidité relative de 75 %.   I1    est clair que ces piles ne montrent pas l'élasticité et la dilatation des piles précédemment envisagées, et en fait la dilatation complète est pratiquement achevée une heure après le relâchement de la force de compression. n faut noter aussi qu'une pression notablement inférieure est suffisante pour réduire ces piles à une hauteur de   1,4 cm    sous compression, la pression étant d'environ 17,5 kg/cm2.



     I1    est clair d'après ce qui précède et d'après les figures qu'une période significative de maintien de la compression maximum, une seconde par exemple, est nécessaire afin de maintenir la dilatation subséquente dans les limites désirées, tandis que le maintien de cette période au-delà d'une ou deux secondes n'augmente pas sensiblement les qualités recherchées.   I1    est clair aussi que la teneur en humidité des piles affecte matériellement la force de compression nécessaire pour obtenir la compression désirée et le degré voulu de dilatation subséquente.

   On a trouvé que les piles essayées, amenées en équilibre pour les humidités relatives indiquées précédemment, présentent les teneurs en humidité suivantes, l'équilibre étant   atteint    pratiquement dans le nombre maximum de jours indiqué
Humidité Teneur en humidité après
 relative 3 jours 4 jours 5 jours 7 jours   
 20 % 4,5 % 5,0 %   
 50 % 6,0 % 6,2 %
 75 % 7,0 % 8,8 % 9,2 %
 Bien que les théories et les résultats physiques ne soient pas connus complètement, il appert que la dilatation subséquente des piles est largement due à une entrée d'air dans et entre les feuilles, ce qui permet au papier de reprendre partiellement sa configuration crêpée (le rapport de crêpage initial étant de préférence d'environ 105 à   130%)    et aux fibres individuelles de regagner partiellement leur configuration initiale.

   Cela est visible aux fig. 13 et 14 qui montrent les différences dans l'alignement et la configuration des fibres, et l'espacement entre des feuilles adjacentes 2b, 2c, 2d, et 2e, avant la compression et après la dilatation qui suit la compression. Les dimensions relatives de la pile non comprimée de la fig. 13 sont seulement approximatives. La fig. 14 montre la courbure des fibres dila  tées qui résulte de la compression du crêpage dans les feuilles, de même que la réduction de l'espace entre les feuilles de papier adjacentes. Les feuilles crêpées 2b et 2c forment un papier crêpé à deux plis, et les feuilles 2d et 2e forment un second papier. La réduction permanente de la hauteur de la pile est probablement due en partie aussi à un plissement semi-permanent des bords pliés des papiers lors de la compression des piles.



   Ce qui précède montre que l'opération préférée implique une compression de la pile des feuilles de papier crêpé jusqu'à une hauteur comprise entre 10 et 22   o/o    de la hauteur initiale, le maintien de cette compression pendant une période d'environ une seconde, le relâchement de la compression, et ensuite l'emballage des piles dilatées, celles-ci présentant une teneur en humidité ne dépassant pas de préférence 10   o/o    environ.

   Quand elle est appliquée à une pile de 400 plis d'un papier pour les soins du visage, la compression se fait de préférence jusqu'à une hauteur de 1,4 cm, ce qui demande une pression d'environ   52,5 kg/cm2.    La pile et l'emballage des feuilles présentent alors des avantages particuliers quant à leur qualité, économisent beaucoup de matière et diminuent les frais de transport et d'emmagasinage.



   Supposons que la compression soit effectuée sur des papiers présentant une teneur en humidité préférée de 5,5    /0.    La table suivante indique, à titre d'exemple, le jeu en   mfllimètres    entre des platines de compression et les pressions correspondantes appliquées aux piles de papiers pliés pour emballer ces papiers dans des cartons de diverses dimensions, de manière que les piles soient emballées suffisamment librement dans les cartons pour permettre une dispensation aisée, même en supposant que les cartons remplis sont emmagasinés dans une atmosphère de forte humidité, par exemple 75   O/o,    produisant une croissance relativement grande des piles après l'emballage. Les jeux entre les platines, concernant des piles de 200 plis (ou 100 feuilles présentant deux plis), sont aussi indiqués dans chaque cas.



   Plis hauteur jeu en jeu   (200 plis)    pressions
 carton   rnrn      en mm      kg/cm'   
 200 3,8 cm 10,2 10,2 18,9
 400   5,1    cm 15,8 7,9 54,6
 400 5,7 cm 17,8 8,9 32,2
 600 8,9 cm 27,2 9,2 29,1
 Le papier utilisé pour confectionner les feuilles ainsi que d'autres facteurs peuvent évidemment varier, de sorte qu'on peut s'attendre à une variation de + 10 % par rapport aux pressions indiquées ci-dessus. Dans l'exemple donné, les divers jeux concernent des piles pesant environ 328 g pour 400 plis à l'état absolument sec. Les feuilles pliées présentent une surface d'environ 270 cm2 de dimensions 21,9 X 24,6 cm2. L'épaisseur des feuilles utilisées est de 0,1 mm.



   La relation entre le jeu des platines dans la compression des piles (sur la base de 200 plis, et la pression appliquée par les platines à la pile est représentée par les graphiques des fig. 18 et 19.   I1    faut noter que la pression varie fortement pour les hautes pressions et les jeux relativement faibles, et relativement faiblement pour des jeux relativement grands et des pressions relativement petites.



   Bien qu'on utilise de préférence un papier d'une teneur en humidité de 5,5   O/o    environ, la même hauteur finale peut être obtenue à partir d'autres teneurs en humidité. Par exemple, pour des teneurs en humidité de 4 % et de 10 %, les jeux et les pressions suivants peuvent être utilisés pour obtenir la même hauteur des piles comprimées.



  Dimensions 200 plis Pression 200 plis Pression
 carton jeu pour pour 4   O/o    jeu pour   pour 10 e/o   
   40/o d'humid.    d'humid.   10 Olo d'humid.    d'humid.
 cm cm   kg/cm    cm   kg/cm   
 3,8 0,825 46,2 1,3 4,2
 5,1 0,685 94,5 1,1   9,8   
 5,7 0,735 74,9 1,2 7,0
 8,9   0,760    64,8 1,2 6,3
 La qualité de la soie est indiquée approximativement par une mesure arbitraire de la raideur.



  La fig. 20 montre la relation entre le jeu G en centimètres des platines pour une pile de papiers pliés à 200 plis et la raideur résultante du papier de soie. L'échelle relative à la raideur est telle qu'une raideur supérieure à 3 peut être considérée généralement comme défavorable pour des papiers destinés aux soins du visage, tandis que les raideurs inférieures sont satisfaisantes. Les raideurs inférieures à 2 ou 2,5 sont même très satisfaisantes. I1 faut remarquer sur le graphique que pour des jeux très faibles, la raideur résultante du papier s'élève au-dessus de 3, et ainsi que ces jeux et les hautes pressions qu'ils impliquent sont à déconseiller. On voit bien sur le graphique qu'on peut utiliser des jeux plus grands (et par conséquent des pressions plus faibles) avec des teneurs en humidité plus élevées pour obtenir la même raideur.



   Pour que les piles de papier de soie restent comprimées de manière permanente dans le but d'économiser de l'espace, il faut utiliser des pressions notables (pour des jeux sensiblement inférieurs à la hauteur initiale de la pile non comprimée). La fig. 21 montre la relation entre le jeu et la hauteur ultime d'une pile de papiers de soie pliés de 200 plis. La hauteur est mesurée 14 jours après la compression et après l'emmagasinage des piles dans une humidité relative élevée de 75    /0.    Comme on peut le voir, si le jeu est de 1,3 cm pour des piles à une humidité de 10    /0,    la hauteur est réduite d'environ 5,1 cm   (non comprimé) à environ 3,0 cm. De même, d'autres lectures de la hauteur peuvent être faites sur le graphique de la fig. 21.



   La fig. 22 montre les variations de hauteur de piles de papiers de soie de 200 plis que   l'on    peut obtenir pour des conditions de compression diverses dépendant du jeu utilisé pendant la compression. Par exemple, quand on utilise un jeu de 2,5 cm, la variation de hauteur d'un certain nombre de piles après 14 jours est d'environ 0,87 cm. Par ailleurs, la variation de hauteur des piles non comprimées est de 1,6 cm. Comme la variation est beaucoup plus faible si le jeu est diminué, il est évident que l'emballage des piles après compression peut se faire dans des cartons de dimensions plus faibles que ceux nécessaires pour permettre de grandes variations de la hauteur des piles.



   Une raideur au-dessus de 3 environ est généralement considérée comme défavorable pour des papiers destinés aux soins du visage. Il est entendu qu'il faut obtenir une réduction ultime substantielle de la hauteur du tissu afin de rendre le stade de compression économiquement intéressant. Une réduction de la hauteur d'environ 5,1 cm à 4,5 cm par exemple (pour la pile de papiers pliés de 200 plis relative à la fig. 21), rend le stade de compression économiquement avantageux. On voit à la fig. 21 que les jeux qui doivent être utilisés sont inférieurs à 2,3 cm, 1,8 cm et 1,6 cm pour une   humidité    relative de 10    /0,    5,5   o/o    et 4    /o,    pour une hauteur ultime de 4,5 cm. Par ailleurs, la fig. 20 montre que si les jeux sont trop faibles, il en résulte une raideur désavantageuse.

   Pour des raideurs inférieures à 3, les jeux doivent être supérieurs à environ 1,1 cm, 0,75 cm et 0,69 cm pour des teneurs en humidité de 10    /0,    5,5   o/o    et 4   O/o    respectivement. En conséquence, pour une teneur en humidité de 4   O/o,    le jeu doit être compris de préférence entre 0,69 et 1,6 cm, pour une teneur en humidité de 5,5   o/o    entre 0,76 cm et 1,8 cm, et pour une teneur en humidité de 10   a/o    entre 1,1 cm et 2,3 cm, pour une pile de 200 plis.



  Les pressions correspondantes, lues sur les courbes des fig. 18 et 19, sont approximativement de 94,5 à 1,96 kg/cm2 pour une humidité de 4   O/o,    de 62,3 à 1,05 kg/cm2 pour une humidité de 5,5 %, et de 9,8 à 0,28 kg/cm2 pour une humidité de 10    /o.   



   Des limites correspondantes de la pression existent pour d'autres humidités du papier soumis à la compression. Ces limites sont indiquées par le graphique de la fig. 23. En plus des limites de pression mentionnées plus haut, on peut voir sur la fig. 23 que les limites de pression désirées sont approximativement de 1,26 à 70 kg/cm2 pour une humidité de 5    /0,    de 0,875 à 50,4 kg/cm2 pour une humidité de 6    /0,    de 0,63 à 35 kg/cm2 pour une humidité de   7  /0,    de 0,49 à 23,8 kg/cm2 pour une humidité de
   8%,    de 0,35 à   15,4kg/cm2    pour une humidité de   9 %,    et de 0,21 à 6,3 kg/cm2 pour une humidité de    110/o.   



   La fig. 1 montre schématiquement une machine à fabriquer le papier du type Fourdriner compre   nant un tambour de séchage zen américain   10 à    l'extrémité de la machine. Un arbre 12 s'étend à travers le tambour et peut tourner avec le tambour dans des paliers 13 qui sont fixés à un bâti 11. Le tambour 10 est mis en rotation par un moteur 14 qui est connecté à l'arbre 12. Une hotte de chauffage 15 est fixée au bâti   1 1    et s'étend autour de la partie supérieure du tambour 10, des entrées et des sorties pour l'air chaud étant ménagées dans la hotte et permettant l'entrée et la décharge d'air ou d'un autre milieu de chauffage appliqué à la hotte.



   Une bande W de papier humide destinée à être séchée est portée par une bande de feutre 16 qui se déplace autour de rouleaux de feutre 17. La bande de papier W est forcée contre la surface du tambour 10 par un rouleau de pression 18 monté à rotation dans des consoles 19 fixées à un bras 20.



  Ce bras pivote sur le bâti 11 et le rouleau de pression 18 est poussé contre la surface du tambour 10 par un moteur hydraulique 21 à cylindre et piston qui agit sur le bras 20.



   La bande de papier W est séparée de la surface du tambour 10 par une lame 22 qui est maintenue en contact avec la surface du tambour 10. La bande
W de papier crêpé provenant du tambour 10 est enroulée pour donner un rouleau    tendre     24 monté sur un mandrin 25 supporté à rotation par des montants 26. Le mandrin 25 est entraîné par un moteur 27.



   Dans la transformation des papiers de soie pour les rendre propres au nettoyage et aux soins du visage, on utilise un rembobineur 28 (fig. 2). Les papiers comprennent de préférence deux plis provenant d'une réserve de papier crêpé et, par conséquent, pour former une bande de deux plis, on utilise deux rouleaux 24 montés rotativement de manière à permettre le dévidage des bandes respectives, ces bandes étant superposées l'une à l'autre. Le rembobineur comprend une série de rouleaux de calandre 29, 30 et 31, des rouleaux fous 32 et deux rouleaux 33 et 34 disposés en contact avec un rouleau     dur      35 formé par les bandes W qui ont passé dans le rembobineur. Les rouleaux tendres 24 sont entraînés chacun par un moteur électrique 36, et les rouleaux 29, 30 et 31 sont entraînés respectivement par des moteurs 37, 38 et 39.

   Le rouleau 33 est entraîné par un moteur électrique 40.



   Après calandrage dans le rembobineur 28, le papier est plié par le mécanisme représenté à la fig. 3. Des bandes W' sont tirées à partir de rouleaux durs 35a et passent autour de rouleaux 41 sur un certain nombre de courroies transporteuses 42 qui comprennent des moyens de pliage 43 des bandes W'. Les rouleaux durs 35a sont constitués simplement par des segments coupés dans les rouleaux durs 35 à   l'aide    de moyens non représentés, la bande W donnant ainsi les bandes   W' relative-     ment étroites. Les bandes passent alors sous des rouleaux 44 et sur une courroie transporteuse principale 45 disposée sur des rouleaux 46, les diverses bandes étant alimentées successivement sur la courroie 45 selon la longueur de   celle-ci    et le nombre de rouleaux et de courroies 42.

   Chacune des courroies 42 passe sur des poulies 47 et 48 disposées en face des rouleaux 41 et 44 respectivement et est entraînée par un mécanisme   d'entraînement    à une vitesse identique à celle de la courroie 45.

 

   La bande W' provenant d'un rouleau 35a passe entre un rouleau 41 et une courroie 42 qui passe sur la poulie 47, puis elle quitte la courroie 42 pour passer sur un rouleau 49 qui est surélévé par rapport à la courroie 42. Sous l'influence combinée d'un rouleau 44 et de la courroie 42 adjacente, la bande est alors tirée vers le bas sur un plateau de formation 50 (fig. 4) monté immédiatement au-dessus de la surface supérieure de la courroie 42 au moyen d'une tige 51, montée elle-même dans des consoles 52 portées par un plateau incliné 53 qui constitue un support pour la partie supérieure de la courroie 42.



   L'extremité avant 54 de chacun des plateaux 50 est courbée vers le haut pour recevoir la bande
W' qui se déplace vers le bas depuis le rouleau 49 correspondant,   la- iargeur    de chaque plateau de formation 50 étant égale à la la mise à la terre et l'armature 94 est connectée à l'entrée d'un amplificateur 97. Un autre condensateur 98, qui constitue un condensateur de référence, est également connecté à l'entrée de l'amplificateur 97. Un moteur 99 comprend un induit 100, un enroulement d'excitation 101 et un enroulement de commande 102 qui est connecté à la sortie de l'amplificateur 97.

   L'induit 100 est connecté par un arbre 103 à un élément variable du condensateur 98, et    le moteur 99 et l'amplificateur 97 sont nt agencés de    manière que l'induit 100 tourne dans un sens ou dans l'autre de manière à déplacer l'élément mobile du condensateur 98 dans un sens tel et sur un angle tel que la capacité du condensateur 98 corresponde à celle du condensateur 96. La position de l'élément mobile du condensateur 98 correspond ainsi à la capacité du condensateur 96 et est une indication de cette capacité et par conséquent du degré d'humidité qui existe dans la bande W'.



   Le moteur 99 est connecté à une commande pneumatique 104 destinée à modifier la pression de l'air dans un conduit 105 connecté au cylindre 91 de manière à changer le rapport de vitesses à travers le mécanisme 73 selon les changements de l'humidité de la bande. La commande pneumatique 104 comprend une came 106 qui est connectée à l'arbre 103 du moteur 99. Un bras 107 suiveur de came chevauche la came 106 et est agencé pour commander la décharge de l'air à partir d'une tuyère 108 à l'extrémité d'un conduit d'air 109 qui est connecté à une source 110 d'air sous pression. Le conduit 109 présente un étranglement 111 et le conduit 105 est connecté au conduit 109 entre l'étranglement 111 et la tuyère 108. Un soufflet 112 est connecté à l'une de ses extrémités au conduit 105 et est empêché de se déplacer axialement à cette extrémité.

   L'autre extrémité du soufflet est fixée à un bras 113 qui pivote en 104, et un ressort de compression 115 agit sur le bras 113 en sens contraire du soufflet 112. Les conduits 105 et 109 comportent certaines parties flexibles de manière que la tuyère 108 puisse se déplacer avec le bras 113 quand ce dernier suit la came 106.



   Un mécanisme sensible à la lumière est utilisé pour détecter une rupture éventuelle de la bande
W' afin de réduire automatiquement la vitesse du rouleau 71 quand une telle rupture se produit. Ce mécanisme comprend une cellule   photcélectrique    116 disposée au-dessous de la bande W' et une source. de lumière 117 opposée à cette cellule et disposée au-dessus de la bande W'. La cellule 116 est connectée par un amplificateur ordinaire 118 à un électro-aimant 119 agencé pour   actionner    une soupape 120. Cette dernière comprend un piston 121 présentant une rainure circonférentielle 122 qui est disposée de manière que la soupape 120 complète le conduit 105 quand l'électro-aimant 119 est au repos.

   La soupape 120 est connectée à une source 123 d'air sous pression, et elle est agencée de manière que cette source 123 soit connectée au moteur 89 à travers une partie du conduit 105 quand l'élec  troaimant    119 est excité.



   Le papier, après avoir été coupé pour former les piles 65, est comprimé par un mécanisme représenté à la fig. 4. Ce mécanisme comprend des platines 124 montés sur des chaînes 125 et 126, la chaîne 125 s'étendant autour de roues 127 et 128 et la chaîne 126 autour de roues 129 et 130. Une came 131 est montée de manière à pouvoir agir sur la chaîne 125, et une came 132 est montée de même pour agir sur la chaîne 126. Les roues opposées 127 et 129 sont entraînées par des moteurs 133 et 134.



   Les piles 65 de papier, après avoir été comprimées dans le mécanisme qui vient d'être décrit, sont emballées dans des cartons 135 présentant chacun une ouverture 136 dans leur face supérieure. Les piles sont placées dans les cartons 135 de manière que les plis 57 et 58 soient disposés vers le haut, afin que l'usager puisse les atteindre à travers l'ouverture 136 et saisir   l'un    ou l'autre de ces plis 57, 58 de la feuille supérieure dans le but de retirer cette dernière du carton 135.



   La machine à fabriquer le papier du type Fourdriner fonctionne de la manière connue, amenant la bande W sur la bande de feutre 16 qui passe sur les rouleaux 17 et 18. La bande W est transférée du rouleau 18 sur le tambour 10, puis elle est séparée de ce dernier par la lame 22 et enroulée sur le mandrin 25 pour former le rouleau tendre 24. De la vapeur sous pression est envoyée dans le tambour de séchage 10 pour le chauffer, affin de sécher partiellement la bande W quand elle passe autour de ce tambour. La vitesse de la machine à fabriquer le papier et la température du tambour 10 sont déterminées de manière qu'une quantité déterminée d'humidité reste dans la bande W quand elle quitte le tambour 10 sous l'action de la lame 22. De préférence, la bande W doit présenter une teneur en humidité comprise entre 3 et   4%    quand la bande est séparée du tambour 10.

   L'humidité dans la bande
W peut être déterminée par des méthodes de mesure connues, par exemple par pesage de la bande avant l'élimination complète de son humidité. La teneur en humidité peut têre abaissée en augmentant la température du tambour 10 et/ou en diminuant la vitesse de la machine, tandis qu'on peut obtenir une augmentation de la teneur en humidité en diminuant la température du tambour 10 et/ou en augmentant la vitesse de la machine. La lame 22 crêpe la bande W dans une certaine mesure quand la bande est séparée du tambour 10, et le crêpage peut être de l'ordre de 120%, ce qui revient à dire que la bande- est diminuée de longueur par l'action de la lame 22 jusqu'à moins de la moitié de sa longueur quand elle   ést    placée sur le tambour 10.

   La lame 22, au cours du fonctionnement, ondule la bande en la crêpant et produit des bosses et des  creux dans la bande, les bosses étant relativement pointues et hautes comparativement à l'épaisseur du papier.



   Le rembobineur 28 peut être utilisé avec un rouleau 24 ou plusieurs rouleaux 24 simultanément.



  Si deux plis sont recherchés dans le produit fini, on utilise deux rouleaux 24 comme représenté à la fig. 2. La bande W est tirée de chaque rouleau 24 et passe consécutivement entre les rouleaux 29, 30 et 31, et elle est finalement enroulée en un rouleau dur 35. Les rouleaux 29, 30 et 31, disposés par paire, présentent une zone de pincement entre eux de manière à comprimer et calandrer la bande quand elle passe entre ces rouleaux. En outre, les divers rouleaux du rembobineur 28 qui sont connectés aux moteurs 36 à 40 sont entraînés de telle façon que la bande soit étirée quand elle passe dans le rembobineur, l'allongement total étant de préférence tel qu'il diminue le crêpage des   120  /0    précédemment mentionnés à   200/0    environ.

   La bande est alors étirée à nouveau, pratiquement de manière à reprendre sa longueur initiale, pour présenter finalement, quand elle est enroulée sur le rouleau dur 35, une longueur de 20   O/o    plus courte seulement que sa longueur initiale. Le nouvel allongement de la bande par le rembobineur et l'action de calandrage exercée par les rouleaux   29,30    et 31, agissant avec pression sur la bande quand elle passe entre eux, ont pour effet de rendre les feuilles très douces et molles, de sorte que ces feuilles présentent les qualités recherchées pour les soins du visage.

   Pratiquement, tout   l'allongement    (environ les 95 % dans le rembobineur) est obtenu de préférence entre les rouleaux tendres 24 et les premiers rouleaux de pression 29, les autres rouleaux de pression 30 et 31 fonctionnant principalement comme rouleaux de calandrage, de sorte que la bande est non seulement douce et molle, mais qu'elle présente en outre une surface unie.



   Le mécanisme de pliage représenté à la fig. 3 permet d'obtenir la pile 59 de bandes W'pliées en C.



  Chaque bande W' passe entre les rouleaux 41 et 47 et ensuite sur un rouleau 49, entre les plateaux de formation triangulaires 55 et sur la partie avant courbée 54 du plateau de formation 50. Ces plateaux 55 rabattent les plis 57 et 58 de la bande W', et la partie avant inclinée 54 du plateau 50 maintient plane la partie centrale 56 de la bande. La bande W' sous sa forme en C passe ensuite entre les rouleaux 44 et 48 qui permettent d'obtenir un pli permanent dans la bande sur chacun de ses bords, et les bandes W' ainsi pliées sont déplacées par   Ia    courroie transporteuse 45 pour former la pile 59.



   Le mécanisme de coupe 60 agit alors pour couper la pile 59 en piles 65. Les organes de pression 61 viennent en contact avec la pile 59 en des points espacés quand la roue 62 tourne avec le déplacement de la pile 59, et chaque fois qu'un organe de pression 61 est opposé à la platine 64, le couteau 63, correspondant est déplacé vers le bas de manière à venir en contact avec la platine 64 et à couper ainsi la bande W' pour former les piles 65.



   Le dispositif humidificateur pour chacun des rouleaux 35a est agencé de manière à augmenter l'humidité de la bande W' à partir de ce rouleau afin que la teneur en humidité soit comprise entre 4 et   12 %,    et de préférence égale à   10 %.    La brosse 68 est entraînée par le moteur 70 à vitesse constante et vient en contact avec le rouleau 71 qui fonctionne à la manière d'un rouleau doseur. L'eau est maintenue à un niveau constant dans la cuve 72 et le rouleau 71 trempe dans cette eau. La brosse 68 en contact avec le rouleau 71 recueille un peu d'eau de la surface de ce rouleau et la projette à travers la fente 69 dans le coffret. 67 sur la bande
W'.

   La vitesse de rotation du rouleau 71 peut être modifiée afin de modifier la quantité d'eau recueillie par le rouleau 71 depuis la cuve 72 et transférée sur la brosse 68, ce qui modifie ainsi le débit de l'eau projetée par la brosse 68 à   travers    la fente 69 sur la bande W' et modifie la variation d'humidité assurée dans la bande par le dispositif humidificateur 66. La tête 93 fonctionne comme élément détecteur pour augmenter la vitesse de rotation du rouleau 71 si la bande W' est trop sèche, augmentant ainsi la quantité d'eau appliquée à la bande pour amener son humidité à la valeur déterminée désirée, et fonctionne au contraire pour réduire la vitesse de rotation du rouleau 71 pour diminuer la quantité d'eau appliquée à la bande W' quand la teneur en humidité de cette bande est trop élevée.



   On a vu que la tête 93 comprend deux armatures opposées 94 et 95, et si l'humidité dans la bande
W' est trop faible, la capacité entre les armatures est trop faible. L'amplificateur 97 fonctionne, si la capacité du condensateur 96 est trop basse, de façon à diminuer de manière correspondante la capacité   ducondensateur    98 en faisant tourner de la quantité correspondante l'induit 100 du moteur 99. La position angulaire de la partie mobile du condensateur 98, incidemment, indique l'humidité relative qui existe dans la bande W'. L'induit 100 en tournant fait tourner la came 106 connectée à cet induit et ouvre plus complètement la tuyère 108, par suite du mouvement du levier 107 qui suit la came 106.

   De l'air sous pression est envoyé dans le conduit 109, et quand la tuyère 108 est ainsi ouverte plus complètement, la pression de l'air dans le conduit 109, entre   l'étranglement    111 et la tuyère 108, est réduite.



  L'air sous pression dans le conduit 105 connecté à cette partie du conduit 109 est envoyé sur le piston 90 dans le cylindre 91 pour modifier le fonctionne ment du mécanisme 73 à vitesse variable, et cette réduction de la pression d'air dans le conduit 105 permet au ressort 92 d'agir et de déplacer le piston 90 vers la gauche en regardant la fig. 6.



   Le soufflet 112, à la même pression que le conduit 105, est, dans ces conditions, moins actif dans
 son action d'équilibrage du ressort 115, de sorte que  le ressort 115 ramène la tuyère 108 à proximité étroite du bras 107 avec la tuyère 108, et le soufflet déplace le levier 113 autour du pivot 114.



  L'équilibre est ainsi restauré entre la force exercée sur le levier 113 par le ressort 115 et la force exercée sur ce même levier par le soufflet 112, maintenant la pression dans le conduit 105, à une certaine valeur plus basse déterminée, correspondant à la rotation de la came 106.



   L'électro-aimant 119 est supposé non excité dans les conditions qui viennent d'être décrites, et le conduit 105 est ainsi complété entre la tuyère 108 et le piston 90. La réduction de la pression d'air dans le conduit 105 permet au ressort 92 de déplacer le piston 90 et le levier 79, et de déplacer ainsi les parties mobiles 77 des poulies dans des sens opposés pour diminuer le diamètre effectif de la poulie 75 et augmenter le diamètre effectif de la poulie 74.



  Si les vitesses des rouleaux 46, et ainsi des poulies 83, 84 et 74 et de l'arbre d'entraînement 81, restent inchangées, les vitesses de l'arbre 82, des poulies 86 et 87 et du rouleau 71 sont ainsi augmentées.



  Le rouleau 71 draine une plus grande quantité d'eau de la cuve 72, et la brosse 68 soutire- cette quantité d'eau au rouleau 71 et la projette sur la bande W' de manière à augmenter l'humidité de cette dernière.



  Ainsi, la tête de detection 93, en détectant par capacité une moindre teneur en humitité dans la bande
W'; permet d'augmenter la vitesse du rouleau 71 par l'intermédiaire des connexions électriques et des dispositifs pneumatiques, afin d'augmenter l'humidité dans la bande W'pour compenser la déficience en humidité et ramener celle-ci à une valeur déterminée.



   Inversement, si l'humidité dans la bande W' est trop forte, les parties de la tête de détection 93 et des dispositifs électriques et penumatiques de commande sous la dépendance de la tête 93 fonctionnent de manière opposée pour réduire la vitesse du rouleau 71 et ainsi la quantité d'eau projetée sur la bande W' par la brosse 68, afin de diminuer l'humidité dans la bande   W" jusqu a    la valeur déterminée désirée.



   La fonction de la cellule photo-électrique 116 est de produire une réduction de la vitesse du rouleau 71 si une rupture se produit dans la bande W', de manière à éviter qu'une quantité trop grande d'eau soit projetée par les brosses 68 dans ces conditions.



  Si la bande W' se rompt, la cellule photo-électrique est excitée et, par l'intermédiaire de l'amplificateur 118, elle actionne l'électro-aimant 119. Ce dernier, une fois excité, déplace le piston 121 de la soupape 120 de manière à connecter la source 123 d'air sous pression au moteur 89 par une partie du conduit 105. La pression d'air est alors augmentée sur le piston 90 et déplace ce dernier contre l'action du ressort 92, afin d'augmenter le diamètre effectif de la poulie 75 et diminuer celui de la poulie 74. Le mécanisme 73 à vitesse variable agit ainsi en réduisant la vitesse du rouleau 71 dans ces conditions.



   Les forces d'origine électrique et pneumatique dans le dispositif humidificateur pour tous les rouleaux 35a sont telles que les brosses 68 projettent juste assez d'eau à travers les fentes 69 pour élever la teneur en humidité des bandes   W' uniformément    et dans le domaine compris entre 4 et 12    /0,    et de préférence   10 0/o    environ.



   Les piles 65, après découpage, passent entre les platines 124 qui sont rapprochées les unes des autres par les cames 131 et 132, de sorte que les piles sont comprimées à une hauteur considérablement plus faible qu'avant la compression. Les piles se dilatent à nouveau dans une certaine mesure après avoir passé entre les platines 124, puis ces piles 65 sont emballées dans les cartons 135.



   Le papier est maintenu à une teneur en humidité inférieure à 4   O/o    et de préférence entre 3 et 4   O/o    quand il passe à travers le rembobineur 28, car l'action de calandrage du rembobineur comprime la bande, la raidit et l'aplatit si la teneur en humidité de la bande est très au-dessus de cette valeur.



  Une telle action de compression, de raidissement et d'aplatissement produit un papier impropre à l'emploi pour les soins du visage. Une partie du raidissement peut être due au fait que la teneur anormale en humidité du papier en lui-même et en dehors tend à relâcher de manière anormale le crêpage de la bande. Une tension suffisante doit être maintenue sur la bande afin d'obtenir un rouleau dur 35 uniforme, et cette tension est utile aussi pour étirer le crêpage aux teneurs en humidité élevées des bandes W produisant la raideur et l'aplatissement. En outre, il est souvent nécessaire d'emmagasiner les rouleaux durs 35 avant de les utiliser dans le pliage du papier.

   Si les rouleaux 35 présentent une teneur en humidité relativement élevée, de l'ordre de 9 à 10   O/o    par exemple, on remarque que le papier tend à se comprimer de lui-même, particulièrement au centre du rouleau, pendant l'emmagasinage. Quand il est ainsi comprimé, le papier devient dur et raide.



  Par conséquent, la bande W passe dans le rembobineur 28 et est emmagasinée sous forme d'un rouleau dur présentant une teneur en humidité relativement basse, par exemple   4%    ou moins. Avec cette teneur, le rembobineur fonctionne comme prévu, c'est-à-dire qu'il adoucit le papier et le rend souple et mou, et le papier reste dans cet état quand il est emmaganisé en rouleaux durs présentant cette teneur en humidité.



   On a trouvé qu'on obtient une qualité de papier améliorée Si, pour la compression, la teneur en humidité est relativement élevée, de l'ordre de 4 à   12 %,    et de préférence   10 %.    Comme une forte teneur en humidité est indésirable dans le papier pendant le calandrage dans le rembobineur 28 et l'emmagasinage sous forme des rouleaux durs 35, il faut ajouter de l'eau à la bande pour élever sa teneur en humidité à 10 % quand le papier est tiré des rouleaux durs 35a. Les stades du pliage, du coupage et de la compression du papier forment un processus  continu, et par conséquent la compression est effectuée sur le papier ayant cette teneur en humidité.



  La compression du papier, à cette teneur relativement haute en humidité, permet d'utiliser des pressions relativement faibles et un appareillage de compression relativement léger et économique. Le papier présente une qualité meilleure quand il est comprimé à haute teneur en humidité, comparativement aux papiers comprimés à des teneurs en humidité relativement basses, particulièrement par le fait que la compression lui donne une plus grande douceur (due à ce qu'une plus grande proportion du crêpage est éliminée) et, en même temps, une moindre raideur dans les feuilles. La feuille est molle par suite du calandrage à de faibles niveaux d'humidité et, quand la compression se produit, la feuille reste molle comme produit final.

   On a remarqué un autre avantage dû à ce que les   piles.65    se dilatent subséquemment à une moins grande hauteur quand elles ont été comprimées à des teneurs en humidité relativement élevées que lorsque la compression s'est effectuée à de faibles teneurs en humidité. Par conséquent, on risque moins, quand les piles sont emballées dans les cartons 135, que ces piles remplissent éventuellement les cartons.



   Les feuilles représentées à la fig. 7 sont pliées en C et présentent deux plis 57 et 58 qui ont été ramenés sur la partie principale 56 de chaque feuille.



  Pour prélever une feuille individuelle dans le carton 135, il faut saisir par l'ouverture 136 l'un ou l'autre des plis 57, 58. La distance maximum à laquelle on peut facilement extraire une feuille à travers l'ouverture 136 est d'environ 10 cm. Les feuilles sont comprimées en forme de C de manière à réduire la hauteur de la pile à moins de 10 cm, à partir d'une hauteur initiale d'environ 20 cm à l'état non comprimé, ce qui permet d'utiliser environ 400 feuilles simples ou 200 feuilles à deux plis dans le même carton sans nécessiter un carton ayant sensiblement une hauteur double (20 cm pour 800 feuilles simples ou 400 feuilles à deux plis) et qui ne permettrait pas une extraction aisée des feuilles inférieures et proches du fond du carton de la manière décrite ci-dessus, par suite de sa hauteur excessive.



  De la même façon, 500 feuilles comprimées   n'exi-    gent qu'une hauteur de 6 cm, et 600 feuilles comprimées une hauteur de 7,3 cm. Les dimensions correspondantes des cartons sont respectivement 6,3 cm et 7,6 cm de manière à laisser un léger jeu entre la partie supérieure de la pile et la face supérieure du carton.



   Au lieu d'ajouter de l'humidité à la bande W' juste avant de la plier, on peut ajouter cette humidité à la bande W juste avant son enroulement sous forme du rouleau dur 35. Dans cette variante, le coffret 67 contenant la brosse rotative 78 est disposé au-dessous de la bande W entre les rouleaux 31 et 32 du rembobineur 28, comme le montre la fig. 9. La poulie 83 est connectée dans ce cas à   l'un    des rouleaux 31 et entraînée par ce dernier.



  La tête 93 est disposée en arrière du coffret 67, à proximité du rouleau 32, et le dispositif humidificateur fonctionne comme précédemment pour augmenter la teneur en humidité de la bande. Cependant,   dans    ce cas, l'humidité est de préférence maintenue au-dessous du niveau de 10 à   12 %    précédemment mentionné, pour des raisons qui seront décrites plus loin.



   Que l'humidité soit ajoutée à la bande avant l'enroulement en rouleaux durs 35 ou après, le papier peut être plié d'une autre façon qu'en C. Le mécanisme représenté à la fig. 8 permet ce nouveau pliage.



   Ce mécanisme comprend un certain nombre de plateaux de pliage 150 de gauche et de plateaux de pliage 151 de droite. Les plateaux 150 et 151 sont disposés alernativement de manière qu'un plateau de pliage de droite suive un plateau de pliage de gauche, et vice versa. Les rouleaux durs 35 obtenus dans le rembobineur 28 sont coupés en segments par tout mécanisme approprié, et les rouleaux durs segmentés 152 sont montés sur les côtés opposés des plateaux 150 et 151, sur des supports 153. La bande
W' provenant d'un rouleau 152 passé sur une barre de pliage 154 disposée obliquement pour chacun des plateaux de pliage de gauche, et une autre bande passe sur une barre de pliage 155 opposée à la première pour chacun des plateaux de droite.

   Chaque bande W' s'étend ensuite sur une barre 156 à l'extrémité avant de chaque plateau 150 et 151 et audessous des plateaux qui plient la bande, ces bandes suivant ensuite une trajectoire 157.



   Chacun des plateaux de pliage de droite 151 comprend une partie plane 158 inclinée et s'étendant transversalement à la trajectoire 157, une partie plane 159 inclinée et s'étendant parallèlement à la trajectoire 157, et une partie plane 160 horizontale qui chevauche la trajectoire 157. La partie 160 est limitée par un bord rectiligne 161 et s'étend obliquement à travers la trajectoire 157. Les plateaux de gauche 150 comportent des parties 158a, 159a,   1 60a,    et   161 a    qui correspondent respectivement aux parties 158, 159, 160 et 161 des plateaux 151 mais, comme le montre le dessin, les plateaux de gauche sont inversés, les parties   1 59a    étant opposées aux parties 159 par rapport à la trajectoire 157.



   En fonctionnement, une bande   W' passe    au-delà de run des rouleaux 152 sur les barres de pliage 154 et 156 et sous un plateau de pliage 150 de gauche. Les barres 154 et 156 ont pour rôle de modifier la direction de déplacement de la bande. Celle-ci, en passant sous le plateau 150, présente une moitié ou un pli   1 52a    (fig. 10) passant sous la partie plane   1 58a    dans la trajectoire 157, et une autre moitié ou pli 152b passant sous la partie plane 159a, sous la partie horizontale   1 60a    et à travers le bord oblique 161 dans la trajectoire 157. Le plateau 150 fonctionne ainsi de manière à plier la seconde moitié de la bande en-dessous de la première moitié qui passe sous la partie 158a disposée dans la trajectoire 157.  



   Un plateau de pliage 151 de droite est disposé juste en arrière du plateau 150 de gauche dans la trajectoire 157, et le pli supérieur 152a provenant du plateau 150 précédent est entraîné sur la partie horizontale 160 du plateau 151. La bande est pliée par le plateau 151 pratiquement de la même façon que par le plateau 150, sauf que le pli est fait dans le sens opposé. Une moitié ou un pli 152c de la bande provenant d'un rouleau 152 passe au-dessous de la partie 158 du plateau 151 et est ainsi disposée à la partie supérieure du pli supérieur   1 52a    produit par le plateau 150 précédent. L'autre moitié de la bande provenant du rouleau 152 passe sous la partie 159 et ensuite sous la partie horizontale 160, et elle est pliée en dessous par le bord oblique 161.

   Par le fait que le pli supérieur de la bande provenant du plateau 150 précédent passe sur la partie horizontale 160 du plateau 151, la moitié droite 152d de la bande sur le plateau 151 est pliée non seulement dessous la moitié gauche 152c de la bande sur le plateau -151, mais encore dessous le pli supérieur 152a provenant du plateau de droite 150 précédent.



  Ainsi, les deux plateaux produisent une pile de papiers entremêlés présentant des plis supérieur et inférieur 152a et 152b provenant du plateau 150 de gauche, et des plis. supérieur et inférieur   1 52c    et   1 52d    provenant du plateau 151 de droite, les plis 152c et 152d étant respectivement au-dessus et au-dessous du pli supérieur 152a provenant du plateau 150.



   Ensuite, les plateaux alternés de gauche et de droite 150 et 151 fonctionnent chacun de façon à former des plis juste au-dessous du pli supérieur provenant du plateau   précédent,    de manière à produire une pile de feuilles entremêlées telle que celle représentée à la fig. 10 comprenant des plis 152a à 152g.



   Ce mécanisme de pliage est disposé juste en avant de l'organe de coupe 60 et le dispositif de compression comprend les courroies 125 et 126.



  L'organe de coupe 60   cqupe    la bande entremêlée comme le montre la fig. -10 en plusieurs piles, et ces piles sont alors comprimées par le mécanisme de compression précédemment décrit en connexion avec les piles 65 de feuilles pliées en C. Les piles entremêlées comprimées sont ensuite emballées dans les cartons de dispensation 3 (fig. 11) présentant chacun une fente 4 dans sa face supérieure à travers laquelle les feuilles peuvent être retirées une à une. Comme les feuilles sont entremêlées, le retrait de la feuille supérieure produit en retrait partiel de la feuille qui la suit immédiatement à travers la fente 4, de sorte que la feuille suivante peut être facilement saisie.



   La bande W doit présenter de préférence une teneur en humidité inférieure à   5  /0,    et avantageusement entre 3 et 4    /0,    quand elle est séparée du tambour 10, et cette teneur est de préférence maintenue quand le papier passe à travers le rembobineur 28. Dans ce cas, si les rouleaux durs 35 présentent une teneur en humidité relativement élevée, par exemple de l'ordre de 9 ou 10   0/o,    le papier tend à se comprimer de lui-même pendant l'emmagasinage, particulièrement au centre du rouleau.



  Par conséquent, quand l'humidité est ajoutée à la bande W avant qu'elle soit enroulée pour donner le rouleau dur 35, la teneur en humidité est de préférence élevée seulement à 5,5   O/o    environ, bien qu'une teneur comprise entre 4,5 et 6,5   O/o    soit satisfaisante.   I1    faut remarquer que si les rouleaux durs 35 sont utilisés immédiatement, la teneur en humidité du papier peut être augmentée à des valeurs plus élevées - 10 % ou plus - et le produit comprimé est de bonne qualité Avec une teneur en humidité d'environ 5,5   O/o    dans les rouleaux durs 35, cette teneur n'augmente ni ne diminue pratiquement dans une atmosphère présentant les degrés d'humidité ordinaires. 

   Pour cette teneur en humidité, les rouleaux sont en équilibre avec cette atmosphère dans laquelle ils sont emmagasinés et dans laquelle les feuilles terminées sont utilisées. L'humidité des rouleaux durs reste donc pratiquement inchangée.   I1    est avantageux que les rouleaux durs présenten 



  Dans ce cas, bien que les feuilles puissent constituer un seul pli, on utilise de préférence des feuilles à deux plis qui tendent à être plus douces et moins raides qu'une feuille à un pli.



   Les feuilles entremêlées sont utilisées en les retirant une par une du carton 3 à travers la fente que présente ce dernier, formée par la ligne de perforation 4. Le retrait d'une feuille amène automatiquement le pli supérieur de la feuille suivante partiellement à travers la fente, de sorte que cette nouvelle feuille est facile à saisir. La liaison interfaciale qui existe entre les plis des feuilles adjacentes, due à la compression, assure le tirage de la feuille suivante à travers la fente, et cette liaison interfaciale est particulièrement importante pour les feuilles entremêlées décrites dans lesquelles il n'existe pas de liaisons entre les feuilles adjacentes.
  

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, caractérisé en ce que les feuilles sont disposées en contact intime les unes avec les autres de manière que la pile présente une hauteur à l'état non contraint sensiblement inférieure à la hauteur normale d'une pile dont les feuilles sont placées librement les unes sur les autres.
    REVENDICATION II Procédé de fabrication de l'emballage selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on comprime une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé dans une direction sensiblement perpendiculaire aux feuilles, et on relâche la pression de manière que la pile soit sensiblement à l'état non contraint, la pression appliquée à la pile étant telle que la hauteur de la pile à l'état non contraint après que la pression a été relâchée est sensiblement inférieure à la hauteur initiale de la pile avant la compression, les feuilles présentant une teneur en humidité maintenue dans des limites déterminées pendant le déroulement du procédé.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les feuilles sont en contact intime les unes avec les autres par le fait qu'elles ont été pressées les unes contre les autres.
    2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les feuilles présentent un poids de base à l'état non crêpé compris entre 10,2 et 17g/m2, et en ce que les feuilles sont entremêlées par paires de plis pour former la pile.
    3. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pile est logée dans un carton présentant une hauteur sensiblement égale à la hauteur de la pile de feuilles dans l'état non contraint.
    4. Emballage selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que le carton présente une ouverture de dispensation permettant le retrait individuel à la feuille à la partie supérieure du carton.
    5. Emballage selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que le carton présente une hauteur comprise entre 2,5 et 3,8 cm pour une pile de 200 plis.
    6. Emballage selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que la pile comprend des feuilles qui, avant l'emballage dans le carton, ont été pressées ensemble.
    7. Emballage selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que chacune des feuilles comprend un pli tourné vers le haut qui peut être saisi par l'usager à travers ladite ouverture.
    8. Emballage selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que le carton présente une hauteur de 10,2 cm.
    9. Emballage selon la revendication I, caractérisé en ce que les feuilles sont pliées chacune en forme de C et comprennent deux plis chevauchant une partie centrale.
    10. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les feuilles présentent une teneur en humidité comprise entre 4 et 12 /o.
    11. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on utilise des feuiUes présentant, pendant tout le procédé, une teneur en humidité inférieure à une teneur perceptible au toucher.
    12. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on utilise des feuilles présentant une teneur en humidité inférieure à 10 O/o.
    13. Procédé selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce qu'on utilise des feuilles présentant une teneur en humidité inférieure à 7 O/o.
    14. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on comprime la pile pendant une période d'au moins une seconde.
    15. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on applique à la pile une pression telle que, pendant la compression, la hauteur de la pile soit réduite à 1,4 cm pour 400 plis.
    16. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'on applique à la pile une pression d'autant plus élevée que la teneur en humidité est plus faible.
    17. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce que les limites inférieure et supérieure de la pression appliquée à la pile tombent de 1,96 à 0,21 kg/cm2 et de 94,5 à 6,3 kg/cm2 respectivement quand la teneur en humidité des feuilles varie de 4 à ll0/o.
    18. Procédé selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce que les limites inférieure et supérieure de la pression appliquée à la pile tombent de 1,54 à 0,77 kg/cm2 et de 84 à 42 kg/cm2 respectivement quand la teneur en humidité des feuilles varie de 4,5 à 6,5 /o.
    19. Procédé selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce que la pression appliquée à la pile est comprise entre 1,05 et 62,3 kg/cm2 pour des feuilles présentant une teneur en humidité de 5,5 /o.
    20. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on produit les feuilles en crêpant le papier à partir d'un tambour de séchage d'une machine à fabriquer le papier, à une teneur en humidité relativement basse, on calandre et on étire ensuite le papier, et on ajoute de l'humidité au papier après le calandrage et l'étirage, mais avant la compression.
    21. Procédé selon la sous-revendication 20, caractérisé en ce qu'on crêpe le papier à partir du tambour de séchage à une teneur en humidité de 4% et en ce qu'on ajoute au papier une quantité d'humidité qui élève sa teneur en humidité entre 4,5 et 6,5%.
    22. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on comprime la pile en rapprochant l'une de l'autre deux platines entre lesquelles se trouve la pile, les platines étant déplacées ensemble pour se trouver entre une distance limite supérieure de 16,0 mm et de 22,9 mm et une distance limite inférieure de 6,8 mm et de 10,6 mm, pour 200 plis, pour des teneurs en humidité variant de 4 à 10 /o.
    23. Procédé selon la sous-revendication 22, caractérisé en ce qu'on déplace les platines de manière qu'elles se trouvent à une distance comprise entre 7,6 mm et 17,7 mm pour 200 plis, pour une teneur en humidité de 5,5 O/o.
    24. Procédé selon la sous-revendication 23, caractérisé en ce qu'on utilise des feuilles présentant chacune une épaisseur de 0,1 mm et pesant 328 g pour 400 plis à l'état absolument sec, et une surface de 270 cm2 quand elles sont pliées.
    25. Procédé selon la revendication II, caractérisé en ce qu'on forme les feuilles à partir de rouleaux d'une bande de papier, en pliant un pli de cette bande à travers un autre pli de la bande et en pliant successivement les autres bandes de la même façon, un pli de chaque bande successive étant plié à travers le pli restant de la bande successive et aussi à travers un pli de la bande précédente, les bandes de papier entremêlées étant coupées ensuite pour former des piles de papier de soie.
    Kimberly-Clark Corporation Mandataires: Dériaz, Kirker & Cie, Genève
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