Machine à emballer
La présente invention a pour objet une machine à emballer par l'application de flans de carton sur des récipients en mouvement, à raison de plusieurs récipients par flan.
Dans les machines à emballer habituelles du type auquel se rapporte la présente invention, des récipients, principalement des boîtes et des bouteilles, sont acheminés en deux rangées, alignés transversalement. Un flan est alors amené à recouvrir un certain nombre de récipients, après quoi ce flan est plié autour des récipients et fixé à ceux-ci, les récipients étant en inter-engagement avec le carton. Les machines connues présentent différents inconvénients. Ceux-ci résident dans le problème de l'alimentation des flans de carton en synchronisme avec le mouvement des récipients, afin d'assurer un alignement convenable des flans de carton et des récipients.
Lorsque les récipients sont constitués par des boîtes, les rebords de scellement de deux boîtes adjacentes longitudinalement, dans la rangée, ont une tendance à se chevaucher de telle sorte que les boîtes ne sont plus dans une position convenable pour être logées dans le carton.
Le but principal de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.
La machine suivant l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend un mécanisme d'alimentation en flans de carton, comprenant un magasin, des moyens saisissant les flans, un support pour lesdits moyens saisissant les flans, un bras de positionnement monté de façon à pouvoir osciller en un mouvement l'approchant et l'éloignant dudit magasin, ledit bras de positionnement étant articulé sur ledit support, et des moyens reliés audit support pour faire basculer celui-ci autour de ladite articulation, lorsque ledit bras de positionnement oscille.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et une variante.
La fig. 1 est une vue en plan d'une machine à emballer, dans laquelle seuls des détails spécifiques de la machine comprenant des caractères de l'invention ont été illustrés en détail.
La fig. 2 est une coupe verticale longitudinale partielle, à échelle agrandie, suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, et montre plus particulièrement les détails du mécanisme d'acheminement et d'application du flan de carton.
La fig. 3 est une coupe horizontale partielle à échelle agrandie de la machine, au voisinage du magasin de flans de carton, et représente des détails particuliers de construction de ce magasin.
La fig. 4 est une coupe verticale transversale partielle, à échelle agrandie, suivant la ligne 44 de la fig. 3, et montre la manière particulière dans laquelle des boîtes sont déplacées le long d'un chemin prédéterminé, en deux rangées.
La fig. 5 est une vue longitudinale verticale schématique montrant le mécanisme d'entraînement des différents éléments de la machine qui sont considérés comme nouveaux.
Les fig. 6, 7 et 8 sont des vues en élévation longitudinale schématique illustrant des étapes du processus d'enlèvement d'un flan de carton du magasin et de son transfert sur les rouleaux d'alimentation.
La fig. 9 est une coupe longitudinale partielle, à échelle agrandie, passant par le centre de la machine et qui montre la façon particulière dont les flans de carton sont amenés sur plusieurs boîtes et la manière dont l'espacement des flans de carton est maintenu.
La fig. 10 est une coupe verticale longitudinale partielle montrant la manière dont le dispositif élastique de maintien est supporté par le diviseur central.
La fig. 1 1 est une vue latérale en élévation partielle montrant la manière dont le convoyeur d'évacuation coopère à la fois avec le carton et avec la boîte d'emballage terminée.
La fig. 12 est une vue en élévation partielle, à échelle agrandie, d'une variante de la machine particulièrement adaptée pour la réalisation d'emballages dans lesquels les récipients sont constitués par des bouteilles.
Afin de permettre une compréhension complète des opérations de la machine suivant l'invention sans avoir à décrire en détail tous les éléments de la machine nécessaires pour la formation d'un emballage de plusieurs récipients au moyen d'un flan de carton, le fonctionnement général de la machine objet de la présente invention est décrit ci-après:
Les récipients à emballer sont amenés dans la machine en deux rangs tout proches les uns des autres, mais néanmoins nettement séparés. Les récipients adja
cents transversalement sont alors alignés et engagés
ensemble dans la machine. Ces récipients étant déplacés
à une vitesse prédéterminée, un flan de carton est également acheminé et placé de manière à recouvrir les récipients.
Lorsque les récipients sont constitués par des bouteilles, les flans de carton présentent des ouvertures pour les cols des bouteilles et leur partie centrale est simplement glissée sur les cols des bouteilles. Cela résoud le problème de l'alignement. Lorsque les récipients sont constitués par des boîtes ou autres, la partie centrale des flans de carton est placée de façon à recouvrir les récipients, après quoi les parties extérieures du flan sont pliées vers le bas le long des récipients et, à ce moment, un inter-engagement est assuré entre les récipients et le carton partiellement formé. Les réci
pients et le carton se déplacent alors ensemble dans le mécanisme dans lequel les panneaux de fond du carton sont pliés dans leur partie débordant des récipients et
sont engagés les uns dans les autres d'une manière qui ne constitue pas un caractère de la présente invention.
Pour la description de l'appareil pour l'inter-engagement des panneaux de fond du carton, on se référera au brevet U. S. A. no 2 986 857 délivré le 6 juin 1961.
On se référera maintenant à la fig. 3 en particulier, dans laquelle un flan de carton est représenté, désigné d'une façon générale par 20, pour lequel la machine suivant l'invention est particulièrement adaptée quoique cette machine puisse être légèrement modifiée pour utili
ser des flans de carton différents. Le flan de carton 20 correspond généralement au flan de carton décrit dans le brevet U. S. A. no 2986 857 et en diffère principalement par la forme de son bord festonné. il est à remar
quer que le flan de carton 20 comprend un panneau supérieur 21, situé au centre, une paire de panneaux latéraux adjacents 22 et une paire de panneaux de fond 23 et 24. Les panneaux de fond 23 et 24 sont munis de moyens d'inter-engagement du type représenté et décrit dans le brevet U. S.
A. no 2 986 857. ll est admis, dès lors, qu'une description plus détaillée n'est pas nécessaire du fait que la présente invention est étrangère à la manière dont les panneaux de fond 23 et 24 sont fixés l'un à l'autre.
La machine à emballer est désignée, d'une façon générale, par 25 et comprend un bâti 26. La machine 25, à
son extrémité gauche, est munie d'une paire de chaînes convoyeuses 27 qui sont disposées côte à côte. Les éléments convoyeurs 27 sont organisés de manière à supporter et à déplacer de la gauche vers la droite deux rangées de récipients, principalement les boîtes C. Les boîtes C sont délivrées à partir des éléments convoyeurs 27 sur des supports en forme de rubans allongés 28.
Pendant le mouvement des boites C sur les éléments convoyeurs 27 et sur les supports 28, les boîtes sont guidées le long de deux chemins prédéterminés. Ce guidage des boîtes C est réalisé par un diviseur central 29 disposé verticalement et par des guides extérieurs. Les gui
des extérieurs, comme le montre le mieux la fig. 4, comme prennent une paire de barres de guidage inférieures 30 et une paire d'éléments de guidage supérieurs 31 qui
sont de section droite en forme de cornières.
I1 est désiré que les boîtes adjacentes transversale-
ment soient alignées et que les boîtes soient convenable
ment espacées. A cet effet, sur chaque côté des chemins
le long desquels se déplacent les boites, est disposé un
convoyeur d'alimentation, désigné d'une façon générale
par 32, chaque convoyeur d'alimentation 32 correspondant à une rangée de boites. Le convoyeur d'alimenta
tion 32 comprend simplement un pignon d'entraînement
33 et un pignon fou 34 qui sont espacés l'un de l'autre
d'une distance correspondant au chemin des boîtes.
Adjacente au chemin des boîtes se trouve une barre de
guidage allongée 35. Une chaîne sans fin 36 passe sur
les pignons 33 et 34 et sur la surface de guidage de la
barre de guidage 35, la portion de cette chaîne sans fin
36 passant le long d'une partie centrale de la barre de
guidage 35 étant parallèle à la course ou au chemin le
long duquel se déplacent les boîtes. La chaîne conF
voyeuse 36 porte plusieurs chiens 37 d'espacement et
d'acheminement des boîtes, destinés à espacer conve
nablement les boîtes C sur les supports 28 et à déplacer
les boîtes ainsi espacées le long des supports 28. La
barre de -guidage 35 de chaque unité d'alimentation 32
présente une encoche élargie 38 ménageant un jour dans
un but qui sera décrit plus loin de façon détaillée.
Un magasin distributeur de flans de carton, désigné
d'une façon générale par 40, s'étend au-dessus du
chemin des boîtes C, au voisinage des unités d'alimenta
tion 32. Le magasin 40 comprend un bâti principal 41
qui s'étend transversalement sur le bâti 26 et qui est
supporté par celui-ci par une paire de montants 42 et de bras 43. I1 est à remarquer que les bras 43 sont réglables
sur les montants 42 afin de permettre de modifier la hauteur du magasin 40.
Une paire de bras s'étend longitudinalement vers le bas de la machine à partir du bâti 41, ces bras étant dé
signés par 44. Une traverse 45, destinée à supporter les
flans de carton, est montée de façon réglable entre les
extrémités des bras 44 éloignées du bâti 41. Le support
45 est réglé par rapport aux bras 44 au moyen de fentes
46 ménagées dans les bras 44 et de moyens de serrage 47 qui peuvent être débloqués, passant dans ces fentes
46. Le support 45 présente une paire de chevilles d'arrêt
48 limitant le mouvement des flans de carton 20 vers la
droite, vu dans la fig. 3. Un bras réglable 49 est porté par chacun des bras 44 et est maintenu en place par un
bloqueur 50 qui traverse la fente 46 et une fente trans
versale 51 du bras correspondant 49. Les bras 49 sont
réglés de façon à pouvoir recevoir les angles antérieurs
des flans de carton 20.
Le bâti 41 présente, fixé sur lui, un bras central 52
qui est légèrement engagé au-dessous du bord de fuite
du flan de carton 20, en son centre. Le bras 52 porte un organe de guidage dirigé vers le haut 53. D'autres
organes de guidage 54 sont portés par le bâti 41 à partir
des bras de support 55. De cette façon, une pile de flans
de carton 20 peut être facilement placée dans le magasin
40 de manière que le flan de carton inférieur puisse en
être facilement retiré. Concernant le mouvement des
flans de carton à partir du magasin 40, on se référera à
la fig. 2 dans laquelle les parties du magasin 40 coopé
rant avec les flans de carton présentent des arêtes arron
dies, telles qu'en 56, destinées à faciliter l'extraction du
flan de carton inférieur.
La machine 25 comprend une paire de guides extérieurs pour les cartons et de supports 57 qui sont repré sentés le mieux dans la fig. 3. Après qu'un flan de carton 20 soit retiré du bas de la pile logée dans le magasin 40, ses extrémités reposent sur les supports 57 et le flan de carton 20 est entraîné d'une manière qui sera décrite ci-après.
Afin de faciliter le transfert du flan de carton 20 du magasin 40 sur les supports 57 et pour l'amener aues- sus d'un nombre prédéterminé de boîtes C, une paire d'unités de rouleaux d'alimentation est prévue, désignée d'une façon générale par 60. Chaque unité de rouleaux d'alimentation 60 comprend un rouleau fou 61, inférieur, porté par un élément 62 monté sur, et partiellement à l'intérieur du guide correspondant 31. Un rouleau supérieur plus grand 63 est placé au-dessous du rouleau d'alimentation 61 et est pressé contre ce dernier de telle manière que les rouleaux 61 et 63 fassent avancer les flans de carton entre eux. Le rouleau d'alimentation 63 est entraîné de la façon qui sera décrite ci-après.
En se référant maintenant à la fig. 2, on voit qu'y sont illustrés les détails d'un mécanisme d'alimentation en flans de carton désigné d'une façon générale par 64.
Le mécanisme 64 comprend un arbre transversal 65 qui est monté de façon pivotante dans des blocs de palier 66 (fig. 5) portés par le bâti 26. L'arbre 65 porte, monté sur lui de façon réglable, une paire de bras oscillants 67 qui peuvent se déplacer d'une position dans laquelle ils sont situés au-dessus de l'horizontale dans une position dans laquelle ils sont situés au-dessous. Chaque bras oscillant 67 porte, fixé sur lui au moyen d'une cheville de pivot 69, un support 68, de telle manière que ce support puisse basculer par rapport au bras oscillant 67 correspondant.
Chaque support 68 est en deux pièces et est muni d'un dispositif intermédiaire de réglage 70, de construction habituelle. A l'extrémité supérieure de chaque support 68 est montée une cupule de succion 71 destinée à saisir le flan inférieur 20 du magasin 40. La cupule de succion 71 est munie d'une tubulure de succion 72 laquelle est reliée à un mécanisme à soupape, non représenté, et est actionnée en synchronisme avec la machine 25, d'une manière usuelle.
L'extrémité supérieure de chaque support 68 est également munie d'un bras 73 présentant une fente 74.
Un organe de serrage 75 est monté de façon réglable dans la fente 74 et porte une tige dirigée vers le haut 76, formant poussoir.
L'éxtrémité inférieure de chaque support 68 est munie d'un tâteur de came 77 qui se déplace le long d'une came 78 supportée par un élément transversal 80 du bâti fixé au bâti 26 d'une façon usuelle. I1 est à remarquer que la came 78 présente une partie rectiligne supérieure 81, une oreille 82 et une partie rectiligne inférieure 83, l'oreille 82 étant raccordée par des courbes avec les parties rectilignes 81 et 83. Le tâteur de came 77 est normalement maintenu en contact avec la came 78 par l'action du support 68 et par l'élément porté par celui-ci qui le fait tourner dans le sens des aiguilles d'une montre sur la cheville de pivotement 69. Cependant si cela est désiré, des moyens élastiques adéquats pourront être prévus pour presser le tâteur de came 77 contre la came 78.
L'arbre transversal 65 est muni d'une manivelle 84 qui est alignée avec la came rotative 85. La manivelle 84 porte un tâteur de came 86 qui coopère avec la came 85. La manière dont la came 87 est supportée et entraînée sera décrite ci-après.
On se référera maintenant aux fig. 6, 7 et 8, dans lesquelles le fonctionnement du mécanisme 64 est illustré en détail. Se référant tout d'abord à la fig. 6, on voit que le bras oscillant 67 approche sa position supérieure et que la cupule de succion 71 correspondante est engagée sur le flan inférieur 20 du magasin 40. Lorsque la came 85 tourne, le bras oscillant 67 est encore légèrement déplacé vers le haut, de telle sorte que la cupule de succion correspondante 71 est partiellement écrasée et est étroitement appliquée sur le flan de carton inférieur.
Lorsque la came 85 continue à tourner, le bras 67 se déplace vers le bas d'où il résulte que le support correspondant 68 est également déplacé vers le bas. Lorsque le bras oscillant 67 se déplace vers le bas, la cheville de pivotement 69 est déplacée vers la gauche. En même temps, le tâteur de came 77, qui court le long de la partie inférieure de la partie rectiligne 81 de la came 78 est déplacé vers la gauche. I1 en résulte que la cupule de succion 71 se déplace à la fois vers le bas et vers la gauche, comme cela est indiqué par les flèches se trouvant au-dessous du magasin 40. I1 en résulte que le flan de carton inférieur est glissé vers la gauche dans le magasin 40, hors des rebords le supportant.
En se référant maintenant à la fig. 7, on voit que la suite du mouvement vers le bas du bras oscillant 67 a pour efffet un nouveau basculement de la cupule de succion 71 vers la gauche, en même temps que vers le bas.
A ce moment, le tâteur de came 77 court le long de l'oreille 82 de la came 78. Le bras oscillant 67 atteint alors sensiblement la position horizontale.
Dans la fig. 8, on voit que, lorsque le bras oscillant 67 se déplace au-delà de la position horizontale représentée à la fig. 7, la cheville de pivotement 69 se déplace alors vers la droite. En même temps, le tâteur de came 77 quitte la partie inférieure de l'oreille 82 et se déplace vers la gauche. I1 en résulte que la cupule de succion 71 est alors rapidement déplacée vers la droite tout en étant encore déplacée vers le bas à une vitesse relativement lente. La relation entre la cupule de succion 71 et les rouleaux d'alimentation 61 et 63 est telle que le bord droit du flan de carton 20 porté par les cupules de succion 71 est engagé entre les rouleaux d'alimentation 61 et 63.
Le dispositif de soupape commandant le vide dans la cupule de succion 71 est actionné à ce moment pour interrompre la dépression, de telle sorte que la cupule de succion 71 abandonne le flan de carton 20. Cependant, alors que le flan de carton 20 est abandonné par la cupule de succion 71 il est porté par chacun des supports 68, le bras poussoir 76 adjacent à chaque cupule de succion 71 s'engageant sur le bord de fuite du carton 20 et assurant son engagement entre les rouleaux 61 et 63.
La partie centrale de la machine 25 est munie d'un mécanisme d'alimentation en flans de carton combiné avec un mécanisme de pliage désigné d'une façon générale par 87. Afin de faciliter le support de l'unité 87, le bâti 26 présente une plaque transversale 88 supportée par la partie principale du bâti par des montants 89.
La plaque porte une paire de blocs de paliers 90, espacés transversalement, dans lesquels un arbre 91 est monté rotativement. Chaque extrémité de l'arbre 91 porte, monté sur elle, un manchon de palier 92 qui porte un bras flottant 93. Chaque bras flottant 93 est muni, à son extrémité gauche, d'un arbre 94 sur lequel est monté rotativement un pignon 95. Le pignon 95 est solidaire d'un des rouleaux d'alimentation 63, comme le montre la fig. 1. L'arbre 91 porte une paire de pignons 96 qui sont alignés avec les pignons 95. Une chaîne sans fin 97 est montée sur chaque paire de pignons 95 et 96 et est entraînée par le pignon correspondant 96.
Afin d'assurer que le chemin inférieur de la chaîne sans fin 97 soit parallèle aux extrémités supérieures des boîtes C, comme cela est clairement représenté à la fig. 9 il est prévu une barre de guidage 98 pour chaque chaîne sans fin 97. Chaque barre de guidage 98 est portée par son bras flottant correspondant 93 au moyen d'une paire de tiges courtes 100. I1 est également à noter que chaque chaîne sans fin 97 est munie de plusieurs languettes-poussoirs 101 qui coopèrent avec les bords de fuite des flans de carton 20 et déplacent ceux-ci à la même vitesse que les boîtes C. n apparaît clairement de la fig. 9 que chaque flan de carton 20 est déplacé entre les rouleaux d'alimentation 61 et 63 pour venir se placer au-dessus d'un groupe de boîtes C, à une vitesse légèrement supérieure jusqu'à ce qu'il passe entre les rouleaux 61 et 63.
A ce moment, le bord de fuite du dernier flan de carton 20 est amené dans une position telle qu'il peut être en engagement avec une des languettes d'alimentation 101.
Afin d'assurer un engagement convenable du flan de carton 20 avec les extrémités supérieures des boîtes C, il est prévu une paire de rouleaux inférieurs de maintion 102, à raison d'une paire pour chaque rangée de boîtes
C. Chaque rouleau inférieur de maintien 102 est porté par un support 103 qui dépend d'une plaque transversale 104. Les extrémités de la plaque 104 sont montées de façon réglable sur des tiges 105 (fig. 1) qui s'étendent vers le haut à partir du bâti 26.
ll est à remarquer que les barres flottantes ou éléments de bâti 93 ne sont pas seulement sollicités vers le bas par la pesanteur, mais sont pressés élastiquement vers le bas. Cela est obtenu grâce à un bras dirigé vers le haut 105', sur chaque barre flottante 93, dont la partie supérieure est munie d'une oreille 106 à laquelle est accrochée l'extrémité d'un ressort de tension 107.
L'extrémité inférieure de chaque ressort de tension 107 est accrochée à une oreille dirigée vers le haut 108 portée par la plaque ou barre 104.
L'arbre 91 porte également un second jeu de barres flottantes 109. Les barres 109 sont montées rotativement par rapport aux arbres 91 de telle sorte qu'elles peuvent pivoter librement sur l'arbre 91 alors que cet arbre tourne. Les barres flottantes 109 portent un arbre transversal 110 sur lequel sont montés, adjacents aux extrémités extérieures de celui-ci, des rouleaux presseurs 111 qui coopèrent avec les bords extérieurs du panneau supérieur 21, afin d'assurer un engagement convenable de celui-ci avec les boîtes situées au-dessous. Les extrémités extérieures de l'arbre 110 sont munies de lames de pliage 112 qui plient les parties extérieures du flan de carton 20 vers le bas le long des côtés de boîtes.
Vu la configuration fendue du flan de carton 20, il apparaît que, lorsque ce dernier est plié le long des boîtes C, le flan de carton est alors en inter-engagement avec les boîtes de telle sorte que celles-ci et le flan de carton se déplacent alors comme une unité, l'avance des boîtes étant réalisée par l'intermédiaire du flan de carton au moyen des languettes d'alimentation 101. L'arbre 110 est entraîné par l'arbre 91 au moyen d'une chaîne 113 qui passe sur un pignon 114 de l'arbre 91 et sur un pignon 115 de l'arbre 110.
Afin que les rouleaux presseurs 111 puissent coopérer positivement avec le flan de carton, une des barres flottantes 102 est munie d'une barre 116 qui s'étend en direction de la plaque 104. La barre 116 présente une oreille 117 qui est alignée avec une oreille 118 de la plaque transversale 104. L'oreille 117 porte une vis de réglage 120 qui règle la hauteur des rouleaux presseurs 111. De plus, un ressort de tension 121 s'étend entre la barre 116 et la plaque 104 pour maintenir élastiquement les rouleaux presseurs 111 vers le bas, dans la position désirée.
En se référant à la fig. 1, on voit que des convoyeurs d'évacuation sont disposés le long des côtés des boîtes, ces convoyeurs d'évacuation étant désignés d'une façon générale par 122. Chaque convoyeur 122 est muni, à son extrémité gauche, vu dans la fig. 1, d'un pignon d'entraînement 123 et d'un pignon fou 124. D'au tres pignons (non représentés) sont montés à l'extrémité opposée du convoyeur d'évacuation 122. Une chaîne convoyeuse sans fin 125 est entraînée sur tous les pignons du dispositif évacuateur 122 et a un de ses chemins qui s'étend parallèlement au chemin des boîtes.
La chaîne convoyeuse sans fin 125 porte plusieurs languettes 126 qui sont particulièrement destinées à coopérer simultanément avec les panneaux latéraux 22 du carton. ll convient de relever que la vitesse du déplacement des languettes 126 est telle que les emballages terminés, qui sont désignés d'une façon générale par 127, sont rapidement évacués du reste du mécanisme 25.
ll est à noter qu'immédiatement après que le flan de carton 20 ait été plié vers le bas le long des faces latérales des boîtes, le pliage des panneaux de fond 23 et 24 débute, et que les panneaux de fond sont engagés l'un dans l'autre de façon à former un carton terminé. Les moyens de pliage et d'engagement des panneaux de fond peuvent être ceux qui sont décrits dans le brevet
U. S. A. susmentionné no 2 986 857.
Du fait que les moyens de pliage et d'inter-engagement des panneaux de fond ne sont pas nouveaux et ne sont pas directement liés avec les éléments de la machine 25 qui sont considérés comme nouveaux, ils n'ont pas été spécialement représentés ou décrits ici.
La manière dont les différentes composantes de la machine 25 sont entraînes est clairement représentée aux fig. 1 et 5. En se référant d'abord à la fig. 1, on voit que les convoyeurs 32 let 122 des parties gauches de la machine sont reliés à la chaîne d'entraînement 128.
Cette chaîne d'entraînement 128 passe sur un pignon 129 qui est fixé à l'arbre d'entraînement 130 du pignon 33. La chaîne d'entraînement 128 passe également sur un pignon 131 qui est fixé à l'arbre d'entraînement 132 du pignon 123.
En se référant maintenant à la fig. 5 en particulier, on voit que le convoyeur 32, à la droite de la machine, a son pignon d'entraînement 33 porté sur un arbre d'entraînement dirigé vers le haut 133 qui est pivoté de façon convenable dans un support 134 porté par le bâti 26. L'extrémité inférieure de l'arbre d'entraînement 133 est munie d'un pignon conique 135 en prise avec un autre pignon conique 136 porté par un arbre horizontal 137. L'arbre horizontal 137 est également pivoté dans un support 134 et porte la came 85.
La partie inférieure de l'arbre d'entraînement 133, au-dessus du pignon conique 135, est munie d'un pignon 138 par lequel est entraînée une chaîne d'entraînement 140 qui correspond à la chaîne d'entraînement 128. Le convoyeur 122 disposé à droite de la machine présente un arbre d'entraînement vertical 141 qui correspond à l'arbre d'entraînement 132. L'arbre d'entraînement 141 est pivoté convenablement et est muni à son extrémité inférieure d'un pignon 142 par lequel la chaîne 140 est entraînee. Le pignon d'entraînement 123 est porté par l'arbre d'entraînement 141, sensiblement à mi-hauteur.
L'extrémité supérieure de l'arbre d'entraînement 123 s'étend à travers une boîte d'entraînement à angle droit 143. L'extrémité droite de l'arbre d'entraînement 91 s'étend également dans une boîte d'entraînement à angle droit 143 de telle sorte que les arbres 91 et 141 sont accouplés l'un à l'autre.
Aucun accouplement particulier n'a été représenté entre les convoyeurs de la partie gauche de la machine et de la partie droite de celle-ci. Cependant, il est entendu que tous ces convoyeurs doivent être entraînés en synchronisme. Le couplage peut être réalisé en assurant l'entraînement de l'arbre d'entraînement 132 par l'arbre d'entraînement 91' par l'intermédiaire d'une boîte d'entraînement à angle droit similaire à la boîte d'entraîne ment à angle droit 143. D'autre part, les moyens pour entraîner simultanément les chaînes convoyeuses 125 des deux convoyeurs 122 peuvent être acouplées. Il apparaît clairement que, dans la mesure où la présente invention est en cause, la manière dont I'entraînement simultané des convoyeurs se trouvant sur les côtés opposés de la machine est réalisé est sans importance.
Il convient de relever que, lorsque les boîtes sont déplacées, elles ont une tendance à se presser les unes contre les autres, ce qui pourrait provoquer le chevauchement des rebords des boîtes adjacentes. I1 en résulterait que l'extrémité supérieure des boîtes ne serait plus dans un plan commun, mais disposée de façon irrégulière. Cela est indésirable pour l'emballage final, les flans de carton 20 étant dimensionnés de telle manière qu'ils enveloppent étroitement les boîtes lorsqu'elles sont positionnées convenablement, leur face supérieure dans un plan commun. On a constaté que ce chevauchement longitudinal des boîtes adjacentes peut être facilement évité au moyen d'éléments de maintien agissant vers le bas, disposés sur chaque rangée de boîtes.
En se référant à la fig. 10, on voit que chaque rangée de boîtes est munie d'un élément de maintien agissant vers le bas désigné d'une façon générale par 144. Ces éléments de maintien agissant vers le bas 144 comprennent des blocs de montage 145 qui sont fixés au moyen d'éléments de serrage 146 sur les côtés opposés du diviseur central 29. Il est à noter que le diviseur central 29 présente une partie gauche, vu dans la fig. 10, qui est de plus grande hauteur que la partie principale. Cette partie gauche est désignée, d'une façon générale, par 147 et c'est sur elle que les blocs 145 sont fixés. Il convient également de noter que les blocs 145 sont proportionnés de telle manière que les éléments de maintien agissant vers le bas 144 sont sensiblement alignés avec les rangées de boîtes passant entre eux.
Chaque élément de maintien agissant vers le bas 144 est du type à lame élastique et, dans sa forme d'exécution préférée, comprend trois lames élastiques 148, 149 et 150. La lame élastique 150 est beaucoup plus longue que les lames 148 et 149 et est disposée au-dessous. La lame élastique 149 se termine généralement au droit du centre du rouleau d'alimentation 61. La lame élastique 148 est relativement courte mais assure la rigidité nécessaire de l'élément de maintien 144 à son extrémité antérieure. Il apparaît que, lorsque les boîtes passent au-dessous de l'élément de maintien agissant vers le bas 144, elles sont légèrement secouées, vu leur mouvement irrégulier, et pressées vers le bas par l'action des éléments de maintien agissant vers le bas 144, de sorte que lorsque le flan