BE447682A - - Google Patents

Description

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  "Machine à colorer et en particulier à noircir les bords des feuilles de papier" 
La présente invention est relative à une machine des- tinée à remplacer le travail manuel de mise en deuil ou en couleur des feuilles de papier. jusqu'à présente, les bords des feuilles de papier sont noircia par une ouvrière qui passe un tampon imbibé d'encre sur une pile de feuilles qui ont d'abord été placées succes- sivement en retrait l'une par rapport à l'autre dans le sens d'une diagonale d'une quantité correspondant à la lar- geur du bord noirci désiré.

   La mise en place exacte des feuilles de papier constitue une opération longue et   diffi-   cile, surtout lorsque le bord noirci désiré est de faible largeur. cette opération doit être recommencée quatre fois pour obtenir une feuille dont les quatre bords sont noircis sur les deux faces de la   feuille.   



   La présente invention a pour objet une machine destinée à remplacer cette opération manuelle par une opération mécanique beaucoup plus rapide. 

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   La machine suivant l'invention comprend un dispositif faisant avancer en-dessous d'unenreur les feuilles de pa- pier disposéea l'une sur l'autre chacune en retrait dans le sens d'avancement par rapport à la précédente, d'une quantité correspondant à la largeur du bord coloré désira. 



   Dans une machine de ce genre, l'avancement des feuilles peut être réalisé d'une façon continue et uniforme. Dans ce cas, il y a lieu d'introduire les feuilles dans la ma- chine à des intervalles de temps égaux, ce qui, en pra- tique, ne peut être effectué qu'au moyen d'un appareil du type connu sous le nom de margeur automatique. 



   Si l'introduction des feuilles dans la machine doit être faite à la main, on a intérêt à provoquer l'avancement intermittent des feuilles. 



   Dans ce cas, la machine suivant l'invention comprend avantageusement, d'une part, un dispositif faisant avancer les feuilles de papier d'une manière intermittente d'une quantité correspondant à la largeur du bord coloré désiré et, d'autre part, un dispositif de guidage en forme deV contre lequel on peut placer chaque nouvelle feuille sur la précédente après le premier avancement intermittent de celle-ci, ces deux dispositifs étant mobiles par rapport aux feuilles à traiter, à l'endroit de la mise en place de celles-ci, de façon que le guide soit écarté des feuil- les pendant chaque avancement et que le dispositif d'a- vancement soit écarté des feuilles à l'endroit où. on place les nouvelles feuilles contre le   guide,   pendant la mise en place de chaque nouvelle feuille. 



   La mise en place à la vue d'une feuille en retrait par rapport aux autres déjà en place et qui sont fixes est donc remplacée par   la   mise en place d'une feuille contre une butée, sur les feuilles précédentes fixes qui avancent ensuite en même temps que la nouvelle feuille qui vient   1,   

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 d'être placée, d'une quantité correspondant au bord désiré. 



   Afin que les feuilles déjà en place l'une par rapport   à l'autre   soient maintenues sûrement dans leur position relative désirée, il est prévu que le dispositif   d'avance-   au repos ment des feuilles soit appliqué contre les feuilles avant l'écartement du dispositif de guidage et que le dispositif de guidage soit appliqué sur les feuilles avant l'écartement du dispositif d'avancement,immobilisé. 



   Suivant une forme de réalisation avantageuse, le dis- positif d'avancement est constitué par des roulettes por- tées par des arbres, mis en rotation d'une manière inter- 
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 mit-tente. 



   Afin que la machine puisse noircir des bords de largeurs différentes, il est prévu que le mécanisme d'actionnement du dispositif d'avancement soit entraîné d'une manière in- termittente à vitesse constante par un arbre moteur tournant sans arrêta par l'intermédiaire d'un dispositif dont la course motrice est réglable. 



   Suivant une forme de réalisation particulière de la machine suivant l'invention, le dispositif de guidage et la partie du dispositif d'avancement qui peut être écartée des feuilles sont   constamment   sollicités à   tre   écartés des feuilles et sont appliqués sur celles-ci sous l'action de cames. 



   Afin d'assurer un entraînement parfait des feuilles sans pression exagérée sur celles-ci, dans le cas où le dispositif d'avancement comprend des roulettes portées par des arbres, la machine suivant   1+invention   comprend.$, en regard de chaque roulette, un poussoir sollicité .vers la roulette correspondante, de façon à presser les feuilles de papier en cours d'avancement dans la machine. 



   L'uniformité de la pression d'application des poussoirs est avantageusement assurée par le fait que les poussoirs 

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 correspondant aux roulettes portées par un même arbre, sont montés sur des palonniers   eux-mêmes   portés par une ou plusieurs séries   dautres   palonniers jusqu'à un palonnier final soumis à   l'action   d'un ressort. 



   Dans le but de permettre un bon maintien des   feuilea   de papier pendant leur encrage, il est prévu d'utiliser un dispositif d'encrage appliquant l'encre sur le papier par un déplacement de l'encreur transversalement à la direction d'avancement du papier. 



   En outre afin de profiter de la mise en place des feuilles qui a été nécessaire pour l'encrage de deux bords sur une face, il est prévu de disposer un autre disposi- tif d'encrage de l'autre côté de la pile de papier en cours d'avancement. Cet autre dispositif d'encrage a comme effet d'encrer deux bords sur l'autre face des feuilles de papier. Il suffit donc de deux passages des feuilles dans cette machine pour que les quatre bords soient noircis sur chacune des faces des feuilles. 



   L'introduction des feuilles dans la machine peut être effectuée à la main ou automatiquement au moyen d'un mar- geur. 



   On a toutefois intérêt à   utiliser à   cet effet un dis- positif particulier   comprenant   en avant du dispositif de guidage en forme de   V   une table au contact de laquelle les feuilles de papier sont déplacées jusque contre une des ailes du V parallèlement à l'autre aile, le dispositif d'avancement des feuilles de papier dans ce dispositif étant réalisé et commandé de façon à amener une feuille de papier dans l'angle du   V   pendant que celui-ci est appliqué sur les feuilles précédentes et que le dispositif   d'avan-   cement des feuilles au delà du V est écarté de ces   euxlles   à l'endroit de la mise en place. 



   Suivant une forme de réalisation avantageuse, le 

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 dispositif d'avancement des feuilles jusque contre le gui- de en V est constitué par des taquets passant dans des rainures de la table et articulés par rapport à des bandes sans fin montées en dessous de la table, les dits taquets étant   constamment   sollicités à occuper leur position d'entraînement mais pouvant être rabattus en dessous de la surface supérieure de la table par des butées de position réglable disposées de façon à provoquer le rabattement à l'endroit voulu pour que la feuille entraînée soit à ce   moment   au fond du guide en v. 



   D'autres particularités et détails de l'inven- tion apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire et qui représentent schéma- tiquement une forme de réalisation d'une machine suivant l'invention. 



   La figure 1 est une vue, en perspective, d'une partie de la machine suivant l'invention. 



   La figure 2 est une vue latérale de la machine suivant la figure 1, dont certains éléments n'ont pas été représentés. 



   La figure 3 est une vue en plan de cette même partie dont certains éléments n'ont pas été représentés. antérieure 
La figure 4 est une vue de face de la partie/de la machine représentée aux figures 2 et 3. 



   La figure 5 est une vue de face de la partie médi 
La figure 6 est une vue en perspective du dis- positif entrainant le mécanisme d'actionnement du   dispo-   sitif d'avancement des feuilles. 



   La figure 7 est une vue en perspective du méca- nisme utilisé pour provoquer le soulèvement et l'abais- sement du guide en V et des roulettes d'entraînement des feuilles à l'endroit de la mise en place de celles-ci dans la machine. 

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   La figure 8 représente schématiquement le profil et la position relative de quelques cames de la machine suivant l'invention. 



   La figure 9 est une coupe parallèle à la direction d'avancement des feuilles dans la machine,à travers, les arbres situés à l'entrée de la machine. 



   La figure 10 est une vue en élévation du disposi- tif employé pour solliciter uniformément les poussoirs sur lesquels reposent les feuilles de papier. 



   La figure 11 est une vue en plan du premier dis- positif encreur ainsi que d'une partie du deuxième dispo- sitif encreur. 



   La figure 12 est une coupe suivant la ligne XII- XII de la figure 1. 



   La figure 13 est une vue en perspective du dispo- sitif servant à l'introduction du papier dans la machine. 



   La figure 14 représente en perspective un détail de ce dispositif. 



   Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques. 



   Dans ce qui suit, il sera plus spécialement ques- tion d'une machine à endeuiller le papier, c'est-à-dire à noircir les bords des feuilles de papier. Il va de soi que la couleur de l'encre ne modifie en rien le fonctionne- ment de la machine et que tout ce qui est signalé dans le présent brevet à propos dtune machine à endeuiller le papier, est applicable à une machine à colorer en une cou- leur quelconque les bords des feuilles de papier. 



   En principe, la machine représentée   comprend.,   d'une part, un dispositif faisant avancer les feuilles de papier d'une manière intermittente d'une quantité correspondant à la largeur du bord noirci qu'on désire obtenir tout autour de la feuille et, d'autre part, un 

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 dispositif de guidage en forme de 7 contre lequel on peut placer chaque nouvelle feuille sur la précédente après le premier avancement intermittent de celle-ci. Ces deux dispositifs sont en outre mobiles par rapport aux feuilles à endeuiller, à l'endroit de la mise en place de celles-ci. 



  Cette mobilité est assurée de façon que le guide en V soit écarté des feuilles pendant chaque avancement de celles-ci et que le dispositif d'avancement soit écarté des feuilles à l'endroit de la mise en place de colles-ci contre le guide pendant la mise en place de chaque nou- velle feuille.. 



   Le dispositif devancement de la machine, repré- senté aux dessins, est constitué par des roulettes 2 (figures 1 et 2) portées par des arbres 3 mis en rotation d'une manière intermittente. (les roulettes 2 n'ont pas été représentées à la figure 30. L'entraînement des arbres 3 est réalisé par l'intermédiaire de pignons hélicoïdaux 4 calés sur ces arbres et engrenant avec une vis sans fin 5 portée par un arbre 6. Celui-ci stétend tout le long de la machine et est   entraîné   lui-même d'une manière inter- mittente, à vitesse constante. Son mouvement de rotation lui est communiqué à partir d'un arbre moteur 7 (figure 6) tournant sans arrêt à vitesse constante. Sur cet arbre, sont calées des cames 8, 9 et 10.

   Ces cames peuvent   coulis-   ser parallèlement à l'axe de l'arbre 7, de façon que l'une ou l'autre d'entre elles puisse être amenée en contact avec un galet   11.   Dans les différentes figures,   c'est   la came 10 qui est en contact avec ce galet. Celui-ci est porté par une bielle   12   guidée par l'arbre 7 et connecté à une manivelle 13 solidaire d'un secteur denté   14   engre- nant avec un pignon 15 monté fou sur l'arbre 6.

   Ce pignon est solidaire de la partie centrale 16   d'un   mécanisme d'entraînement en sens unique dont l'autre partie consti- 

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 tuée par une couronne 17 peut être entraînée dans le sens de la flèche X par l'intermédiaire de billes 18, maintenues par des ressorts 19 au contact du chemin de roulement formé à la périphérie de la partie centrale 16 et de la surface de saillies   20   solidaires de la couronne 17, ces dernières surfaces allant en se rapprochant de la surface de la partie centrale 16 quand on les parcourt dans le sens de la flèche X. 



   Les billes 18 sont au nombre de trois et sont es- pacées à 120  l'une de l'autre, de sorte que la poussée radiale qu'elles exercent sur la couronne 17 pendant l'en- traînement de celle-ci est équilibrée par rapport à l'axe de l'arbre 6 sur lequel cette couronne est calée. 



   Le galet 11 est de position réglable sur la bielle 12. Son pivot 21 peut, à cet effet, être immobilisé en un point quelconque d'une coulisse 22 ménagée dans la bielle 12. 



   Si on suppose que l'arbre 7 tourne dans le sens de la flèche Y et occupe la position représentée à la fi- gure 6, le galet 11 et la bielle 12 sont repoussés dans le sens de la flèche Z, cette bielle restant guidée par l'arbre 7 au cours de ce déplacement, grâce au fait qu'une de ses extrémités est formée de deux branches 23 entre lesquelles l'arbre   7   passe.

   Ce déplacement de la bielle 12 provoque le pivotement de la manivelle 13 et du secteur denté 14 dans le sens de la flèche   U.   Ce pivotement a com- me effet de tendre un ressort 24 dont une extrémité est connectée à un lien souple 25 qui s'enroule sur une partie d'un   tambour   26 solidaire du secteur denté 14 
Ce déplacement du secteur 14 provoque une rotation du pignon denté 15 en sens inverse de la flèche X, sans qu'il s'ensuive une rotation dans le même sens de la cou- ronne circulaire 17 et de l'arbre 6. ceux-ci restent 

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 immobiles grâce au fait qu'une bande de frein 27 est maintenue appliquée sur la couronne 17 sous l'action d'un   ressort 28.    



   Lorsque le sommet   29   de la came 10 a dépassé le galet 11, le secteur denté 14 tourne en sens inverse de la flèche U sous l'action du ressort de rappel 24. A ce moment, le mécanisme d'entraînement en sens unique est entraîné dans le sens de la flèche X et provoque la ro- tation des roulettes 2. pour chacune des cames 8, 9 et 10 pouvant être amenée en contact avec le galet 11, on peut, en outre, faire varier l'amplitude de l'oscillation du secteur denté 
14 en modifiant progressivement la longueur utile de la manivelle 13.A cet effet, la bielle 12 porte un bouton 30 qui peut être immobilisé en chacun des points d'une cou- lisse 31 ménagée dans la manivelle. cette coulisse a la forme d'un arc de cercle, dont le centre se trouve sur l'axe de   l'arbre 7   pour une position donnée de la mani- velle.

   De cette façon, pour cette position, en déplaçant le bouton 30 dans la coulisse, on ne modifie pas la posi- tion angulaire du secteur denté 14 et on ne fait pas tourner les roulettes 2. 



   La mise en place exacte de chaque nouvelle feuille par rapport à la précédente est réalisée en faisant buter cette feuille contre les deux ailes d'un dispositif de guidage en forme de V 32. Pour que celui-ci ne contrarie pas l'avancement des feuilles pendant que les roulettes 
2 tournent au contact de celles-ci, il est prévu de le monter sur une tige 33 dont les extrémités sont portées par des leviers 54 (figures 1,2 et 3).   cornue   on peut s'en rendre compte notamment à la figure 7, ou on a re- présenté un seul des leviers 34, celui-ci pivote en 35 et est constamment sollicité par un ressort 36 agissant 

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 sur une biellette 136 de façon que le guide en V   32   soit écarté des feuilles à traiter. 



   La biellette 136 porte un galet 37 dont le pivot 38 peut être immobilisé dans   l'une -ou   l'autre des positions d'une coulisse 39 ménagée dans cette biellette. L'extrémité libre de celle-ci forme une fourche 40 entre les branches de laquelle passe un arbre 107 tournant d'un mouvement de rotation continu à vitesse constante. Cet arbre 107 est entraîné par   l'arbre 7   par l'intermédiaire de pignons hé- 
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 licoldeux 108 et 109 (figure 4). 



   Sur l'arbre 7 est calée une came 41. Lorsque le bossage de cette came est en contact avec le galet 37, le guide en V 32 est appliqué contre les feuilles. 



   Les roulettes 2 qui provoquent le commencement du mouvement d'avancement des feuilles à endeuiller sont mon- tées sur des arbres 3, de façon à pouvoir être écartées des feuilles de papier déjà placées au moment de la mise en place d'une nouvelle feuille. Cet écartement est rendu nécessaire par le fait que certaines de ces roulettes sont disposées dans l'angle du guide en V, près du sommet de celui-ci,   comme   on peut le voir aux figures 2,3 et 11. 



  Cette disposition des roulettes est nécessaire pour pro- voquer l'entraînement de feuilles de très petit format. 



   Il est à remarquer en outre que pour assurer un   entraînement   convenable dans la bonne direction, on a avantage à utiliser au voisinage du sommet du V au moins deux roulettes d'entraînement assez espacées l'une de l'autre pour empêcher une déviation des feuilles de papier par rapport à la direction d'avancement désirée. 



   Si les roulettes dans l'angle du V n'étaient pas soulevées au moment de la mise en place d'une nouvelle feuille, on ne pourrait pas effectuer cette mise en place jusqu'au fond de l'angle du V. 

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   D'autre part, pour que les feuilles déjà mises en place restent constamment maintenues dans la position relative qu'elles doivent occuper, il est prévu d'appliquer le guide en V sur les feuilles avant d'écarter de celles-ci au repos au repos les   roulettes/et   d'appliquer ces   roulettes%contre   les feuilles avant que le guide en V ne soit écarté de celles- ci. De cette façon, les feuilles ne sont jamais libres de se déplacer l'une par rapport à l'autre. 



   Pour qu'il en soit ainsi, il suffit de donner des longueurs et des positions relatives voulues au bossage de la came 41 et à celui d'une came 42   (figures 7   et   8)   utilisée pour provoquer le   déplacement   des arbres 3 por- tant les roulettes qui doivent être écartées des feuilles: de papier pendant la mise en place d'une nouvelle feuille. 



   Ces arbres sont, à cet effet, portés par un balan- cier 45 suspendu à l'extrémité   44   d'un levier 45 pivotant en 46, Ce levier 45 est connecté à une bielle 47 portant un galet 48 roulant au contact de la came   42.   Ce galet 48 est de position réglable sur la bielle 47 grâce à une coulisse 49 ménagée dans cette bielle pour le passage d'un pivot 50 du galet, qui peut être immobilisé en n'importe quel point de cette coulisse. La bielle 47 est sollicitée par un ressort 51 dans un sens correspondant à l'écartement des roulettes 2 des feuilles de papier à faire avancer. Ces roulettes sont'appliquées sur le papier lorsque le bossage de la came 42 vient en contact avec le galet 48 au cours de 1a rotation de l'arbre 7. 



     .il   la figure 8, on voit clairement que les angles Ó   et1 ,   correspondant respectivement à l'abaissement du guide en V 32 et des deux premières rangées de roulet- tes 2, se recouvrent partiellement, de façon qutà aucun moment les feuilles de papier ne soient libres. 



   Il est à remarquer que pendant le soulèvement du 

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 guide en V 32, les feuilles en dessous de celui-ci tendent à le suivre par suite de l'élasticité du tas de feuilles et, par conséquent, la dernière feuille qui vient d'être mise en place contre la face antérieure du V tend à rester contre celle-ci.

   Pour qu'elle soit sûrement entraînée par les roulettes, on peut donner au mouvement de soulèvemen du guide en V une amplitude suffisante pour que le bord inférieur de ce guide ne puisse plus être en contact avec les feuilles, nais on a jugé préférable de ne donner à ce mouvement de soulèvement qu'une amplitude relativement réduite et de disposer en avant du guide en V une butée   portée par une tige solidaire des balanciers 43 et /dont le niveau inférieur est en dessous du bord inférieur   du guide en V lorsque celui-ci est soulevé au maximum. Le niveau inférieur de cette butée doit évidemment être tel   qu'il   ne provoque plus le coincement du tas de feuilles à entraîner par les roulettes. Une telle butée est représen- tée en 137 à la figure 1. 



   A la figure 8, on a également représenté en Ó l'angle décrit par l'arbre 7 pendant que les roulettes 2 tournent, on constate que cet angle est plus petit que   l'angle?   et se trouve entièrement à l'intérieur de celui-ci Il en est ainsi parce que les pignons hélicoïdaux 4, mon- tés sur les arbres 3, ne sont en prise avec les pignons hélicoïdaux 5, montés sur l'arbre 6, que pendant l'abais- sement des arbres 3 et que la rotation de l'arbre 6 dans le sens de la flèche X sous l'action du ressort de rappel 24 de la figure 6. n'a lieu que pendant une partie du temps où. les arbres 5 sont abaissés. 



   Pour que, lors de l'abaissement des arbres 3, les- pignons 4 soient toujours dans une position d'engrénement convenable par rapport aux pignons 5, les arbres 3 qui peuvent être soulevés, sont soumis à l'action permanente d'un frein. Ce frein est représenté à la figure 9 sous la 

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 forme d'une lame 52 jouant le rôle d'un levier et maintenue appliquée sous l'action d'un ressort 82 contre le dessus d'un des arbres 3 portant le balancier 43 et contre le dessous de l'autre arbre 3 porté par ce balancier. 



   Les arbres 3 portés par le balancier 43 sont à une distance l'un de l'autre moindre que le diamètre de ces roulettes, comme on peut s'en rendre compte à la figure 11. 



  En outre, ces roulettes sont disposées dans des plans différents mais voisins d'un arbre à l'autre. Par cette disposition, on peut rapprocher l'un de l'autre les points d'entraînement des feuilles, de papier. 



   Etant donné que les feuilles de papier à endeuiller, disposées comme il a été décrit plus haut, forment par leur superposition un tas dont la hauteur décroît du coin anté- rieur des feuilles vers les coins latéraux, lorsque les. grganes d'entraînement sont constitués par des roulettes portées par des arbres rigides et rectilignes, il faut, pour assurer une pression d'application convenable des rou- lettes sans pression exagérée pouvant donner lieu à des marques dans le papier, prévoir pour 1a pile de papier en mouvement, un support dont la forme s'adapte à la forme de   ,la   pile lorsque la face supérieure de celui-ci est main- tenue plane. Or, cette forme varie non seulement avec le format des feuilles de papier, mais avec l'épaisseur de celles-ci et la largeur des bords à noircir.

   On ne peut donc pas prévoir un support ayant une forme fixe déterminée si on veut pouvoir traiter dans la machine des feuilles de for- mats différents, d'épaisseurs différentes et présentant un bord noirci d'une largeur variant d'un cas à l'autre. Pour permettre le traitement de feuilles de ce genre, on a prévu, suivant l'invention, d'utiliser en regard de chaque roulet- te, un poussoir 53 sollicité vers la roulette correspon- dante, de façon à presser les feuilles de papier en cours 

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 d'avancement dans la machine. Ce poussoir prend donc automatiquement une position qui est fonction de l'épaissen du tas de feuilles à l'endroit où il se trouve. 



   La sollicitation des poussoirs 53 vers les   roulett   2 portées par les arbres 3. pourrait être réalisée par des ressorts agissant   indépendemment   sur chacun de ces pous- soirs, mais le réglage de chacun de ces ressorts devrait être fait dans chaque cas particulier d'application, ce qui constituerait une complication. 



   Pour éviter cet inconvénient, en même   temps   que pour simplifier la construction de la machine,. on a prévu de monter les poussoirs correspondant aux roulettes por- tées par le même arbre, sur des palonniers 54 (figures 4 et 10), eux-mêmes portés par une ou plusieurs séries d'au- tres palonniers 55. Ceux-ci sont en relation avec un palon- nier final 56 par l'intermédiaire de ressorts 37 et 58 montés aux extrémités de ce palonnier final 56. La tension de ces ressorts 57 et 58 est réglable par le déplacement d'une vis 59. 



   Grâce à cette disposition, la pression   dappli-   cation des poussoirs contre les feuilles de papier est la même pour tous les poussoirs. Le réglage de cette pression est obtenu en agissant sur une des vis 59. Il est à remarquer qu'un seul ressort du genre des ressorts 57 et 58 pourrait être prévu entre le palonnier final 56 et l'un ou l'autre des deux palonniers prenant appui contre ses extrémités, mais l'emploi de deux ressorts donne lieu à une plus grande souplesse sans utilisation d'un ressort de très grande longueur.

   Le nombre de séries de palonniers entre le palonnier final 56 et les palon- niers 54 prenant appui contre les poussoirs, dépend évi- demment du nombre de poussoirs que la machine comporte dans le sens perpendiculaire à la direction d'avancement      

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 des   feuilles.   



   Il est à remarquer que pour pouvoir introduire les feuilles de papier dans la machine, il est indispen- sable que les poussoirs qui se trouvent à l'endroit de la mise en place des feuilles occupent une position fixe. 



   Pour la mise en route d'une fabrication, on re- pousse les poussoirs vers le bas au delà de la position correspondant à la forme du tas de feuilles engagées dans la machine et on les bloque dans cette position, par exemple, au moyen de vis   60   (figures 4 et 10). On dispose ensuite à la main une série de feuilles   comme   la machine doit les disposer et on place les feuilles ainsi disposées à l'entrée de la machine. On libère ensuite les poussoirs, puis on les bloque par les vis 60 dans leur nouvelle position. 



   L'alignement convenable des poussoirs 53, afin obliquement que ceux-ci n'entraînent pas les feuilles de papier, est réalisé en guidant ces poussoirs suivant une grande lon- gueur parallèlement à la direction d'avancement du papier. 



   A la figure 3, où les poussoirs 53, les roulettes 2 et les arbres 3 n'ont pas   été.représentés,   on voit que la longueur des guides des poussoirs dans la direction d'avancement du papier, est égale à environ cinq fois la largeur de ces poussoirs. 



   L'encrage des feuilles de papier est réalisé au moyen d'un dispositif non représenté aux figures 1 et 5, appliquant l'encre sur le papier par un déplacement de tampons encreurs 61 (figure   11)   transversalement à la direction d'avancement du papier. 



   Les tampons encreurs sont, par exemple, montés sur une bande sans fin 62 (figures 4 et 11) passant sur des poulies 63. Celles-ci sont portées par un châssis 64 sup- porté par un galet 65 monté à l'extrémité d'une tige 66 coulissant verticalement dans un guide 67. Cette tige porte un galet 68 maintenu au contact d'une came 69 sous 

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 l'action d'un ressort   70   agissant sur le châssis 64. La came 69 est calée sur l'arbre 107. La position de cette came et l'amplitude de son bossage sont telles que le dispositif d'encrage soit écarté des feuilles de papier pendant l'avancement de celles-ci et ne soit appliqué sur ces dernières que pendant l'arrêt des feuilles. 



   A la figute 8, on a représenté en Ó la position et l'amplitude du bossage de la came 69, en fonction de la position et de l'amplitude du bossage des cames 41, 42 et 10. On voit que l'angle Ó est plus petit que   l'angle-/-   correspondant à l'abaissement du guide en V pendant   l'immo-   bilisation du papier et qu'il est en outre entièrement compris dans cet angle Ó, C'est le même angle Ó qui représente la position et l'amplitude du creux de la came 42 correspondant au soulèvement des roulettes 2 à l'en- droit de la mise en place des feuilles. 



   L'encrage transversal du papier permet de traiter des feuilles de dimensions très différentes. 



   La réalisation de cet encrage pendant l'immobili- sation du papier a pour but d'éviter que de l'encre soit repoussée entre les feuilles au cours de l'avancement du papier. Il est à   remarquer(en   outre que pour éviter qu'au cours de l'encrage transversal, même pendant l'immobilisa- tion du papier, de l'encre soit refoulée dans la moitié de.la pile de papier qui est parcourue par les tampons encreurs des bords de cette pile vers le milieu de celle- ci, il est prévu de disposer une cache 138 (figure 12) sur cette moitié. De cette façon, pour un déplacement dans le sens de la flèche R des tampons 61, l'encrage n'a lieu que du milieu de la pile vers l'autre bord latéral de celle- ci.

   Dans ce cas, il faut évidemment prévoir un deuxième dispositif d'encrage transversal pour lequel les tampons encreurs circulent en sens inverse de ceux du premier 

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 dispositif, une cache semblable à la première étant dispo- sée sur la moitié de la pile qui a déjà été encrée. 



   La cache 138 représentée à la figure 12 est constituée par   ltâme   d'un fer U 139 qui sert de guide aux tampons 61, cette âme ayant été enlevée à l'endroit où l'encrage doit avoir lieu. 



   Lorsque le dispositif d'encrage est constitué par des tampons encreurs tels que les tampons 61 décrits plus haut, qui sont mobiles transversalement par rapport à la direction devancement en étant entraînés par une bande sans fin 62, on a intérêt à utiliser du côté de la pile de papier opposé à celui où se fait l'encrage, un support dont la forme est adaptée à la variation d'épaisseur de cette pile de son milieu vers ses bords. 



   Au lieu de faire supporter les feuilles de papier à l'endroit de l'encrage directement par des poussoirs tels que ceux décrits ci-avant, on préfère les supporter au moyen d'une tôle souple 140 repoussée par les pous- soirs 53. cette tôle, qui repose, par exemple, sur des lattes 141 portées par les poussoirs, présente avanta- geusement, le long du bord par lequel elle est abordée par le papier avançant dans la machine, un rebord dirigé de façon à s'écarter du papier et présentant des traits de scie qui assurent la souplesse indispensable de la tôle. 



   La machine représentée comprend en outre un troi-   sième   et un quatrième dispositifs   d'encrage   qui sont dis- posés du côté de la pile de papier opposé à celui où se trouvent le premier et le deuxième dispositïfs. Grâce à ces troisième et quatrième dispositifs, on peut encrer deux nouveaux bords des feuilles sur la face opposée de celles-ci, sans nouvelle mise en place des feuilles dans la   machine.   Ces troisième et quatrième dispositifs 

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 d'encrage sont en tous points semblables aux premier et deuxième dispositifs d'encrage. 



   Afin d'assurer l'encrage suivant une surface plane, il a été prévu de disposer les roulettes d'entraînement2 du même côté que les dispositifs d'encrage et les poussoirs mobiles du côté opposé. 



   C'est ce qui explique que dans la partie droite de la figure 2, les poussoirs sont représentés au-dessus des roulettes 3 au lieu de l'être en dessous   cornue   dans la partie de gauche. 



   La mise en rotation des poulies 63 est effectuée à partir de l'arbre 107 par une courroie 71 passant sur une poulie 72 calée sur l'arbre 107(figure 2) et sur une poulie 73 calée sur un arbre 74 (figures 1,2 et 11). celui-ci entraîne un engrenage hélicoïdal   75   (figure 11) en prise avec un autre engrenage hélicoïdal 76. celui-ci est calé sur un arbre 77 portant un engrenage 78. Ce der- nier engrène avec un engrenage 79 qui communique son mouve- ment à un engrenage 8C calé sur un arbre 81 portant la pou- lie 65, L'engrenage 78 engrène également avec un engrenage   142   calé sur un arbre 143 portant un rouleau encreur 144 qui plonge dans une cuve   145-. Un   rouleau distributeur 146 calé sur l'arbre 77 transmet l'encre du rouleau encreur 144 aux tampons encreurs 61. 



   L'arbre 74 porte un deuxième engrenage hélicoïdal 147 dont les dents sont orientées en sens inverse de celles de l'engrenage 75. Cet engrenage 147 fait donc tourner un autre engrenage   hélicoïdal   148 en sens inverse de l'engre-   nage 76.    



     L'engrenage   148 actionne donc un dispositif d'en- orage adjacent en sens inverse de celui dont il vient d'être question. 



   La mise en place des feuilles est avantageusement 

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 réalisée au moyen d'un dispositif que la machine présente en avant du guide en V 32 et qui est représenté plus spé- cialement à la figure 13. 



   Ce dispositif comprend une table 83 au contact de laquelle les feuilles de papier sont déplacées dans le sens de la flèche W jusque contre   l'aile   84 du guide en V 32. Le déplacement dans le sens de la flèche W est paral- lèle à l'autre aile 85 du guide en V. 



   L'avancement est provoqué par des taquets 86 passant dans des rainures   87   de la table. Ces taquets sont solidaires de manchons 88 (figure   14),   montés fous sur des tiges 89 entraînées par des chaînes 90 (figure 13). Un res- sort 91 (figure   14),   enroulé en hélice autour de la tige 89. a une de ses extrémités engagée dans une alvéole 92 de la tige, L'autre extrémité   93   de ce ressort applique le taquet 86 correspondant contre une saillie 94 de la tige 89. Grâce à ce montage, les taquets 86 sont toujours exactement dans la position désirée par rapport aux tiges 89 qui les portent. 



   Les taquets 86, qui sont constamment sollicités à occuper leur position d'entraînement des feuilles sous l'action des ressorts 91, peuvent être rabattus en dessous de la surface supérieure de la table 83 par des butées de position réglable disposées de façon à provoquer le rabat- tement des taquets à l'endroit voulu pour que les feuilles entraînées soient à ce moment au fond du guide   en 7 152.   



  Ces butées sont portées par la table 83 dont la position peut être réglée par un déplacement parallèle à la direc- tion W d'avancement des feuilles. Elles sont constituées par l'extrémité 95 (figure 13) des rainures 87, la plus proche du guide en V 32, 
La table 83 est pourvue vers le haut, d'une part, d'un rebord. 96 dirigé dans le prolongement de l'aile 85 

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 du guide en V 32 et, d'autre part, d'un rebord 97 de posi- tion réglable. Ce rebord est incliné par rapport au rebord 96, de façon à se rapprocher de celui-ci vers le guide en V 32 jusqu'à une distance correspondant à une des   dimen-   sions des feuilles de papier. 



   Le rebord 97 peut être maintenu dans. différentes positions par rapport à la table 83 grâce à des rainures 98 dans lesquelles passe un boulon 99, passant également dans des trous 100 ce la table. La longueur des rainures 98 est au moins égale à la distance entre les trous 100, de façon à pouvoir faire occuper toutes les positions désira- bles au rebord 97. 



   Il est évident que l'invention n'est pas exclusi- vement limitée à la forme de réalisation représentée et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes. 



   Il va de soi, par exemple, qu'en principe   on.pour-   rait faire avancer les feuilles d'une manière continue et nouvelles uniforme et amener les/feuilles à des intervalles de temps égaux au contact des organes dtavancement. Cette amenée des feuilles pourrait, par exemple, être réalisée au moyen d'un dispositif prémargeur du genre de celui représenté à la figure 13 et dont la vitesse d'avancement serait plus grande que celle des feuilles à colorer. 



   On peut également concevoir que les organes d'a- vancement des feuilles soient constitués autrement que par des roulettes-.

Claims (1)

1. R E V E N D I C A TI O N S 1. Machine à colorer et en particulier à noircir les bords des feuilles de papier, car a c t é r i s é e <Desc/Clms Page number 21> en ce qu'elle comprend un dispositif faisant avancer en dessous d'un encreur les feuilles de papier disposées l'une sur l'autre chacune en retrait dans le sens d'avan- cement par rapport à la précédente, d'une quantité cor- respondant à la largeur du bord coloré désiré.

   2. Machine suivant la revendication 1, c a r a c- t é r i s é e en ce qu'elle comprend un dispositif faisant avancer les feuilles de papier d'une manière in- termittente d'une quantité correspondant à la largeur du bord coloré désiré et, d'autre part, un dispositif de guidage en forme de V contre lequel on peut placer chaque nouvelle feuille sur la précédente après le premier avan- cement intermittent de celle-ci, ces deux dispositifs étnt mobiles par rapport aux feuilles à traiter, à l'en- droit de la mise en place de celles-ci, de façon que le guide soit écarté-des feuilles pendant chaque avancement et que le dispositif d'avancement soit écarté des feuilles à l'endroit où on place les nouvelles feuilles contre le guide, pendant la mise en place de chaque nouvelle feuille.

   3, Machine suivant la revendication 2, car a c- t é r i s é e en ce que le dispositif d'avancement des feuilles est appliqué au repos contre les feuilles avant l'écartement du dispositifde guidage et en ce que le dispositif de guidage est appliqué sur les feuilles avant l'écartement du dispositif d'avancement immobilisé.

   4, Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 3 ou 3, c a r a c t é r i s é e en ce que le . dispositif devancement est constitué par des roulettes portées par des arbres, Mis en rotation d'une manière intermittente.

   5. Machine suivant les revendications 2 et 4, c a r a c t é r i s é e en ce que les arbres portant les roulettes sont mis en rotation d'une manière intermittente. <Desc/Clms Page number 22>

   6, Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 4 ou 5, c a r a c t é r i s é e en ce que les roulettes susdites sont très rapprochées l'une de l'autre près du sonnet du guide en V.

   7. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 2 à 6, c a r a c t é r i s é e en ce que le dis- positif d'avancement attaque les feuilles à faire avancer en deux points assez espacés de leur coin antérieur pour empêcher une déviation des feuilles de papier par rapport à la direction d'avancement.

   8, Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 2 à 7, car a c t é r i s é e en ce que le dis- positif d'avancement des feuilles est débrayé du mécanisme qui l'actionne par le mouvement qu'il effectue pour s'écar- ter des feuilles.

   9. Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions a à 8, c a r a c t é r i s é e en ce que le mécanisme d'actionnement du dispositif d'avancement est entraîné d'une manière intermittente à vitesse constante par un arbre mo- teur tournant sans arrêt, par l'intermédiaire d'un disposi- tif dont la course motrice est réglable.

   10. Machine suivant la revendication 9. c a r a c- t é r i s é e en ce que le dispositif à course réglable susdit comprend des cames interchangeables calées sur un arbre moteur à vitesse de rotation continue et uniforme et pouvant être amenées séparément en contact avec un galet dont le déplacement provoque le déplacement du mécanisme d'actionnement susdit.

   11. Machine suivant la revendication 10, c a - r a c t é r i a é e en ce que le galet susdit est porté par une bielle guidée par l'arbre portant les cames et connectée à une manivelle solidaire d'un secteur denté engrenant avec un pignon solidaire d'un mécanisme d'entraî- <Desc/Clms Page number 23> nement en sens unique qui, lorsqu'il est entraîné, provoque l'entraînement du mécanisme d'actionnement susdit.

   12. Machine suivant la revendication 11, c a- r a c t é r i s é e en ce que le galet susdit est de posi tion réglable sur la bielle qui le porte.

   13. L'échiné suivant l'une ou l'autre des reven- dications 11 ou 12, c a r a c t é r i s é e en ce que la bielle susdite est connectée à la manivelle susdite par l'intermédiaire d'un bouton pouvant être immobilisé en différents points d'une coulisse, de façon à faire varier progressivement la longueur utile de la manivelle et, par conséquent, l'amplitude du mouvement d'oscillation du secteur denté.

   14. Machine suivant la revendication 13, c a - f a c t é r i s é e en ce que la coulisse susdite a la forme d'un arc de cercle dont le centre se trouve sur l'axe de l'arbre portant les cames, pour une position donnée de la manivelle.

   15. Machine suivant la revendication 14, c a - r a c t é r i s é e en ce que la coulisse susdite est ménagée dans la manivelle.

   16. Machine suivant l'une ou l'autre des revenai- cations 11 à 15, c a r a c t é r 1 s é e en ce que le mécanisme d'entraînement en sens unique susdit est cons- tamment freiné.

   17. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 2 à 16,' Car a c t é r i s é e en ce que la partie du mécanisme d'avancement qui s'écarte des feuilles est constamment soumise à l'action d'un frein.

   18. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 2 à 17, c a r a c t é r i s é e en ce que le dispositif de guidage et la partie du dispositif d'avance- ment qui peut être écartée des feuilles sont constamment <Desc/Clms Page number 24> sollicités à être écartés des feuilles et sont appliqués sur celles-ci sous l'action de cames.

   19. Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 3 à 18, c a r a c t é r i s é e en ce que les rou- lettes provoquant l'avancement à l'endroit de la mise en place des feuilles, sont montées sur deux arbres portés par un balancier dont le pivot peut être éloigné des feuilles.

   20. Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 3 à 19. c a r a c t é r i s é e en ce que les arbres susdits sont à une distance l'un de l'autre moindre que le diamètre des roulettes, tandis que celles-ci sont disposées dans des plans différents mais voisins d'un arbre à l'autre.

   21. Machine suivant la revendication 17 et l'une ou l'autre des revendications 19 ou 20, car a c t é r i s é e en ce qu'une lame jouant le rôle d'un levier est maintenue appliquée sous l'action d'un ressort contre le dessus d'un des arbres portés par le balancier et contre le dessous de l'autre arbre porté par ce balancier.

   22 Liachine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 4, 5, 6, 1±, 20. 21, c a r a c t é r i s é e en ce qu'elle comprend, en regard de chaque roulette, un poussoir sollicité vers la roulette correspondante, de façon à pres- ser les feuilles de papier en cours d'avancement dans la machine.

   23. liachine suivant la revendication 22, c a r a c - t é r i s é e en ce que les poussoirs correspondant aux roulettes portées par un même arbre sont montés sur des pa- pionniers eux-mêmes portés par une ou plusieurs séries d'au- tres palonniers jusqu'à un palonnier final soumis à l'action d'un ressort.

   24. Machine suivant la revendication 23, c a r a c - t é r i s é e en ce que palonnier final est soumis à <Desc/Clms Page number 25> chacune de ses extrémités à l'action d'un ressort.

   25, Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 23 ou 24, c a r a c t é r i s é e en ce que la tension des ressorts susdits est réglable.

   26. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 22 à 25, c a r a c t é r i s é e en ce que lea poussoirs susdits sont guidés suivant une grande longueur parallèlement à la direction d'avancement du papier.

   27. Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 22 à 26, car a c t é r i s é e en ce que des moyens de calage des poussoirs sont prévus pour ceux de ces poussoirs correspondant aux roulettes qui peuvent être écartées des feuilles de papier.

   28. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations précédentes, car a c t é r i s é e en ce qu'elle est pourvue d'un dispositif d'encrage appliquant l'encre sur le papier par un déplacement de l'encreur transversa- lement à la direction d'avancement du papier.

   29, Machine suivant la revendication 28, c a r a c- t é r i s é e en ce que la pile de feuilles de papier est maintenue à plat, parallèlement à la direction de dé- placement de l'encreur, du côté où l'encrage est effectué.

   30. Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 28 ou 29. c a r a c t é r i s é e en ce que le dis- positif d'encrage est écarté du papier pendant l'avance- ment de celui-ci et n'est appliqué sur ce dernier que pendant l'arrêt.

   31. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 28 à 30, c a r a c t é r i s é e en ce qu'elle comprend plusieurs dispositifs d'encrage agissant chacun du milieu de la pile de papier vers les bords latéraux de celle-ci.

   32. machine suivant l'une ou l'autre des revendi- <Desc/Clms Page number 26> cations 28 à 31, c a r a c t é r i s é e en ce que chaque dispositif d'encrage est constitué par un tampon, encreur mobile transversalement par rapport à la direction d'avan- cement, en regard d'une tôle souple supportant les feuilles de papier et repoussée vers celle-ci par des poussoirs tels que ceux existant en regard des roulettes devancement.

   33.Machine suivant la revendication 32, c a r a c- t é r i s é e en ce que la tôle souple susdite présente le long du bord par lequel elle est abordée par le papier, un rebord dirigé de façon à s'écarter du papier et présen- tant des traits de scie qui assurent la souplesse indispen- sable de la tôle.

   34. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations précédentes, c a r a c t é r i s é e en ce qu'elle présente des dispositifs d'encrage de part et d'autre de la pile de papier en cours d'avancement.

   35, Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 2 à 34, c a r a c t é r i s é e en ce qu'en avant du dispositif de guidage en forme de V, est disposée une table au contact de laquelle les feuilles de papier sont dépla- cées jusque contre une des ailes du V, parallèlement à l'au- tre aile, le dispositif d'avancement des feuilles de papier dans ce dispositif étant réalisé et commandé de façon à ame- ner une feuille de papier dans l'angle du V pendant que celui ci est appliqué sur les feuilles précédentes et que le dispositif d'avancement des feuilles au delà du V est écarté de ces feuilles à l'endroit de la mise en place.

   36, Machine suivant la revendication précédente, c a r a c t é r i s é e en ce que la table susdite est pourvue vers le haut, d'une part, d'un rebord dirigé dans le prolongement de l'aile du V à laquelle les feuilles sont déplacées parallèlement et, d'autre part, d'un rebord de position réglable incliné par rapport au premier rebord. <Desc/Clms Page number 27> de façon à se rapprocher de celui-ci vers le guide en V jusqu'à une distance correspondant à une des dimensions de la feuille de papier.

   37, Machine suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 35 ou 36, car a c t é r i s é e en ce que le dispositif d'avancement des feuilles de papier jusque con- tre le guide en V est constitué par des taquets passant dans des rainures de la table et articulés par rapport à des bandes sans fin montées en dessous de la table, lesdits taquets étant constamment sollicités à occuper leur posi- tion d'entraînement mais pouvant être rabattus en dessous de la surface supérieure de la table par des butées de po- sition réglable disposées de façon à provoquer le rabatte- ment à l'endroit voulu pour que la feuille entraînée soit à ce cornent au fond du guide en V.

   38, Machine suivant la revendication 37, c a - r a c t é r i sé e en ce que les butées susdites sont portées par la table dont la position peut être réglée par un déplacement parallèle à la direction d'avancement des feuilles.

   39. Machine suivant les revendications 37 et 38, c a r a c t é r i s é e en ce que les butées susdites sont constituées par l'extrémité des rainures susdites, la plus proche du guide en V.

   40. Machine suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 37 à 39. c a r a c t é r 1 s é e en ce que chaque taquet est solidaire d'un manchon monté fou sur une tige entraînée par des chaînes, un ressort enroulé en hélice autour de la tige, et dont une extrémité est engagée dans une alvéole de celle-ci, appliquant le taquet contre une saillie de la tige.

   41 Machine telle que décrite ci-dessus ou repré- sentée aux dessins ci-annexés.