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"Machine à colorer et en particulier à noircir les bords des feuilles de papier"
La présente invention est relative à une machine des- tinée à remplacer le travail manuel de mise en deuil ou en couleur des feuilles de papier. jusqu'à présente, les bords des feuilles de papier sont noircia par une ouvrière qui passe un tampon imbibé d'encre sur une pile de feuilles qui ont d'abord été placées succes- sivement en retrait l'une par rapport à l'autre dans le sens d'une diagonale d'une quantité correspondant à la lar- geur du bord noirci désiré.
La mise en place exacte des feuilles de papier constitue une opération longue et diffi- cile, surtout lorsque le bord noirci désiré est de faible largeur. cette opération doit être recommencée quatre fois pour obtenir une feuille dont les quatre bords sont noircis sur les deux faces de la feuille.
La présente invention a pour objet une machine destinée à remplacer cette opération manuelle par une opération mécanique beaucoup plus rapide.
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La machine suivant l'invention comprend un dispositif faisant avancer en-dessous d'unenreur les feuilles de pa- pier disposéea l'une sur l'autre chacune en retrait dans le sens d'avancement par rapport à la précédente, d'une quantité correspondant à la largeur du bord coloré désira.
Dans une machine de ce genre, l'avancement des feuilles peut être réalisé d'une façon continue et uniforme. Dans ce cas, il y a lieu d'introduire les feuilles dans la ma- chine à des intervalles de temps égaux, ce qui, en pra- tique, ne peut être effectué qu'au moyen d'un appareil du type connu sous le nom de margeur automatique.
Si l'introduction des feuilles dans la machine doit être faite à la main, on a intérêt à provoquer l'avancement intermittent des feuilles.
Dans ce cas, la machine suivant l'invention comprend avantageusement, d'une part, un dispositif faisant avancer les feuilles de papier d'une manière intermittente d'une quantité correspondant à la largeur du bord coloré désiré et, d'autre part, un dispositif de guidage en forme deV contre lequel on peut placer chaque nouvelle feuille sur la précédente après le premier avancement intermittent de celle-ci, ces deux dispositifs étant mobiles par rapport aux feuilles à traiter, à l'endroit de la mise en place de celles-ci, de façon que le guide soit écarté des feuil- les pendant chaque avancement et que le dispositif d'a- vancement soit écarté des feuilles à l'endroit où. on place les nouvelles feuilles contre le guide, pendant la mise en place de chaque nouvelle feuille.
La mise en place à la vue d'une feuille en retrait par rapport aux autres déjà en place et qui sont fixes est donc remplacée par la mise en place d'une feuille contre une butée, sur les feuilles précédentes fixes qui avancent ensuite en même temps que la nouvelle feuille qui vient 1,
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d'être placée, d'une quantité correspondant au bord désiré.
Afin que les feuilles déjà en place l'une par rapport à l'autre soient maintenues sûrement dans leur position relative désirée, il est prévu que le dispositif d'avance- au repos ment des feuilles soit appliqué contre les feuilles avant l'écartement du dispositif de guidage et que le dispositif de guidage soit appliqué sur les feuilles avant l'écartement du dispositif d'avancement,immobilisé.
Suivant une forme de réalisation avantageuse, le dis- positif d'avancement est constitué par des roulettes por- tées par des arbres, mis en rotation d'une manière inter-
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mit-tente.
Afin que la machine puisse noircir des bords de largeurs différentes, il est prévu que le mécanisme d'actionnement du dispositif d'avancement soit entraîné d'une manière in- termittente à vitesse constante par un arbre moteur tournant sans arrêta par l'intermédiaire d'un dispositif dont la course motrice est réglable.
Suivant une forme de réalisation particulière de la machine suivant l'invention, le dispositif de guidage et la partie du dispositif d'avancement qui peut être écartée des feuilles sont constamment sollicités à tre écartés des feuilles et sont appliqués sur celles-ci sous l'action de cames.
Afin d'assurer un entraînement parfait des feuilles sans pression exagérée sur celles-ci, dans le cas où le dispositif d'avancement comprend des roulettes portées par des arbres, la machine suivant 1+invention comprend.$, en regard de chaque roulette, un poussoir sollicité .vers la roulette correspondante, de façon à presser les feuilles de papier en cours d'avancement dans la machine.
L'uniformité de la pression d'application des poussoirs est avantageusement assurée par le fait que les poussoirs
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correspondant aux roulettes portées par un même arbre, sont montés sur des palonniers eux-mêmes portés par une ou plusieurs séries dautres palonniers jusqu'à un palonnier final soumis à l'action d'un ressort.
Dans le but de permettre un bon maintien des feuilea de papier pendant leur encrage, il est prévu d'utiliser un dispositif d'encrage appliquant l'encre sur le papier par un déplacement de l'encreur transversalement à la direction d'avancement du papier.
En outre afin de profiter de la mise en place des feuilles qui a été nécessaire pour l'encrage de deux bords sur une face, il est prévu de disposer un autre disposi- tif d'encrage de l'autre côté de la pile de papier en cours d'avancement. Cet autre dispositif d'encrage a comme effet d'encrer deux bords sur l'autre face des feuilles de papier. Il suffit donc de deux passages des feuilles dans cette machine pour que les quatre bords soient noircis sur chacune des faces des feuilles.
L'introduction des feuilles dans la machine peut être effectuée à la main ou automatiquement au moyen d'un mar- geur.
On a toutefois intérêt à utiliser à cet effet un dis- positif particulier comprenant en avant du dispositif de guidage en forme de V une table au contact de laquelle les feuilles de papier sont déplacées jusque contre une des ailes du V parallèlement à l'autre aile, le dispositif d'avancement des feuilles de papier dans ce dispositif étant réalisé et commandé de façon à amener une feuille de papier dans l'angle du V pendant que celui-ci est appliqué sur les feuilles précédentes et que le dispositif d'avan- cement des feuilles au delà du V est écarté de ces euxlles à l'endroit de la mise en place.
Suivant une forme de réalisation avantageuse, le
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dispositif d'avancement des feuilles jusque contre le gui- de en V est constitué par des taquets passant dans des rainures de la table et articulés par rapport à des bandes sans fin montées en dessous de la table, les dits taquets étant constamment sollicités à occuper leur position d'entraînement mais pouvant être rabattus en dessous de la surface supérieure de la table par des butées de position réglable disposées de façon à provoquer le rabattement à l'endroit voulu pour que la feuille entraînée soit à ce moment au fond du guide en v.
D'autres particularités et détails de l'inven- tion apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire et qui représentent schéma- tiquement une forme de réalisation d'une machine suivant l'invention.
La figure 1 est une vue, en perspective, d'une partie de la machine suivant l'invention.
La figure 2 est une vue latérale de la machine suivant la figure 1, dont certains éléments n'ont pas été représentés.
La figure 3 est une vue en plan de cette même partie dont certains éléments n'ont pas été représentés. antérieure
La figure 4 est une vue de face de la partie/de la machine représentée aux figures 2 et 3.
La figure 5 est une vue de face de la partie médi
La figure 6 est une vue en perspective du dis- positif entrainant le mécanisme d'actionnement du dispo- sitif d'avancement des feuilles.
La figure 7 est une vue en perspective du méca- nisme utilisé pour provoquer le soulèvement et l'abais- sement du guide en V et des roulettes d'entraînement des feuilles à l'endroit de la mise en place de celles-ci dans la machine.
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La figure 8 représente schématiquement le profil et la position relative de quelques cames de la machine suivant l'invention.
La figure 9 est une coupe parallèle à la direction d'avancement des feuilles dans la machine,à travers, les arbres situés à l'entrée de la machine.
La figure 10 est une vue en élévation du disposi- tif employé pour solliciter uniformément les poussoirs sur lesquels reposent les feuilles de papier.
La figure 11 est une vue en plan du premier dis- positif encreur ainsi que d'une partie du deuxième dispo- sitif encreur.
La figure 12 est une coupe suivant la ligne XII- XII de la figure 1.
La figure 13 est une vue en perspective du dispo- sitif servant à l'introduction du papier dans la machine.
La figure 14 représente en perspective un détail de ce dispositif.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
Dans ce qui suit, il sera plus spécialement ques- tion d'une machine à endeuiller le papier, c'est-à-dire à noircir les bords des feuilles de papier. Il va de soi que la couleur de l'encre ne modifie en rien le fonctionne- ment de la machine et que tout ce qui est signalé dans le présent brevet à propos dtune machine à endeuiller le papier, est applicable à une machine à colorer en une cou- leur quelconque les bords des feuilles de papier.
En principe, la machine représentée comprend., d'une part, un dispositif faisant avancer les feuilles de papier d'une manière intermittente d'une quantité correspondant à la largeur du bord noirci qu'on désire obtenir tout autour de la feuille et, d'autre part, un
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dispositif de guidage en forme de 7 contre lequel on peut placer chaque nouvelle feuille sur la précédente après le premier avancement intermittent de celle-ci. Ces deux dispositifs sont en outre mobiles par rapport aux feuilles à endeuiller, à l'endroit de la mise en place de celles-ci.
Cette mobilité est assurée de façon que le guide en V soit écarté des feuilles pendant chaque avancement de celles-ci et que le dispositif d'avancement soit écarté des feuilles à l'endroit de la mise en place de colles-ci contre le guide pendant la mise en place de chaque nou- velle feuille..
Le dispositif devancement de la machine, repré- senté aux dessins, est constitué par des roulettes 2 (figures 1 et 2) portées par des arbres 3 mis en rotation d'une manière intermittente. (les roulettes 2 n'ont pas été représentées à la figure 30. L'entraînement des arbres 3 est réalisé par l'intermédiaire de pignons hélicoïdaux 4 calés sur ces arbres et engrenant avec une vis sans fin 5 portée par un arbre 6. Celui-ci stétend tout le long de la machine et est entraîné lui-même d'une manière inter- mittente, à vitesse constante. Son mouvement de rotation lui est communiqué à partir d'un arbre moteur 7 (figure 6) tournant sans arrêt à vitesse constante. Sur cet arbre, sont calées des cames 8, 9 et 10.
Ces cames peuvent coulis- ser parallèlement à l'axe de l'arbre 7, de façon que l'une ou l'autre d'entre elles puisse être amenée en contact avec un galet 11. Dans les différentes figures, c'est la came 10 qui est en contact avec ce galet. Celui-ci est porté par une bielle 12 guidée par l'arbre 7 et connecté à une manivelle 13 solidaire d'un secteur denté 14 engre- nant avec un pignon 15 monté fou sur l'arbre 6.
Ce pignon est solidaire de la partie centrale 16 d'un mécanisme d'entraînement en sens unique dont l'autre partie consti-
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tuée par une couronne 17 peut être entraînée dans le sens de la flèche X par l'intermédiaire de billes 18, maintenues par des ressorts 19 au contact du chemin de roulement formé à la périphérie de la partie centrale 16 et de la surface de saillies 20 solidaires de la couronne 17, ces dernières surfaces allant en se rapprochant de la surface de la partie centrale 16 quand on les parcourt dans le sens de la flèche X.
Les billes 18 sont au nombre de trois et sont es- pacées à 120 l'une de l'autre, de sorte que la poussée radiale qu'elles exercent sur la couronne 17 pendant l'en- traînement de celle-ci est équilibrée par rapport à l'axe de l'arbre 6 sur lequel cette couronne est calée.
Le galet 11 est de position réglable sur la bielle 12. Son pivot 21 peut, à cet effet, être immobilisé en un point quelconque d'une coulisse 22 ménagée dans la bielle 12.
Si on suppose que l'arbre 7 tourne dans le sens de la flèche Y et occupe la position représentée à la fi- gure 6, le galet 11 et la bielle 12 sont repoussés dans le sens de la flèche Z, cette bielle restant guidée par l'arbre 7 au cours de ce déplacement, grâce au fait qu'une de ses extrémités est formée de deux branches 23 entre lesquelles l'arbre 7 passe.
Ce déplacement de la bielle 12 provoque le pivotement de la manivelle 13 et du secteur denté 14 dans le sens de la flèche U. Ce pivotement a com- me effet de tendre un ressort 24 dont une extrémité est connectée à un lien souple 25 qui s'enroule sur une partie d'un tambour 26 solidaire du secteur denté 14
Ce déplacement du secteur 14 provoque une rotation du pignon denté 15 en sens inverse de la flèche X, sans qu'il s'ensuive une rotation dans le même sens de la cou- ronne circulaire 17 et de l'arbre 6. ceux-ci restent
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immobiles grâce au fait qu'une bande de frein 27 est maintenue appliquée sur la couronne 17 sous l'action d'un ressort 28.
Lorsque le sommet 29 de la came 10 a dépassé le galet 11, le secteur denté 14 tourne en sens inverse de la flèche U sous l'action du ressort de rappel 24. A ce moment, le mécanisme d'entraînement en sens unique est entraîné dans le sens de la flèche X et provoque la ro- tation des roulettes 2. pour chacune des cames 8, 9 et 10 pouvant être amenée en contact avec le galet 11, on peut, en outre, faire varier l'amplitude de l'oscillation du secteur denté
14 en modifiant progressivement la longueur utile de la manivelle 13.A cet effet, la bielle 12 porte un bouton 30 qui peut être immobilisé en chacun des points d'une cou- lisse 31 ménagée dans la manivelle. cette coulisse a la forme d'un arc de cercle, dont le centre se trouve sur l'axe de l'arbre 7 pour une position donnée de la mani- velle.
De cette façon, pour cette position, en déplaçant le bouton 30 dans la coulisse, on ne modifie pas la posi- tion angulaire du secteur denté 14 et on ne fait pas tourner les roulettes 2.
La mise en place exacte de chaque nouvelle feuille par rapport à la précédente est réalisée en faisant buter cette feuille contre les deux ailes d'un dispositif de guidage en forme de V 32. Pour que celui-ci ne contrarie pas l'avancement des feuilles pendant que les roulettes
2 tournent au contact de celles-ci, il est prévu de le monter sur une tige 33 dont les extrémités sont portées par des leviers 54 (figures 1,2 et 3). cornue on peut s'en rendre compte notamment à la figure 7, ou on a re- présenté un seul des leviers 34, celui-ci pivote en 35 et est constamment sollicité par un ressort 36 agissant
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sur une biellette 136 de façon que le guide en V 32 soit écarté des feuilles à traiter.
La biellette 136 porte un galet 37 dont le pivot 38 peut être immobilisé dans l'une -ou l'autre des positions d'une coulisse 39 ménagée dans cette biellette. L'extrémité libre de celle-ci forme une fourche 40 entre les branches de laquelle passe un arbre 107 tournant d'un mouvement de rotation continu à vitesse constante. Cet arbre 107 est entraîné par l'arbre 7 par l'intermédiaire de pignons hé-
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licoldeux 108 et 109 (figure 4).
Sur l'arbre 7 est calée une came 41. Lorsque le bossage de cette came est en contact avec le galet 37, le guide en V 32 est appliqué contre les feuilles.
Les roulettes 2 qui provoquent le commencement du mouvement d'avancement des feuilles à endeuiller sont mon- tées sur des arbres 3, de façon à pouvoir être écartées des feuilles de papier déjà placées au moment de la mise en place d'une nouvelle feuille. Cet écartement est rendu nécessaire par le fait que certaines de ces roulettes sont disposées dans l'angle du guide en V, près du sommet de celui-ci, comme on peut le voir aux figures 2,3 et 11.
Cette disposition des roulettes est nécessaire pour pro- voquer l'entraînement de feuilles de très petit format.
Il est à remarquer en outre que pour assurer un entraînement convenable dans la bonne direction, on a avantage à utiliser au voisinage du sommet du V au moins deux roulettes d'entraînement assez espacées l'une de l'autre pour empêcher une déviation des feuilles de papier par rapport à la direction d'avancement désirée.
Si les roulettes dans l'angle du V n'étaient pas soulevées au moment de la mise en place d'une nouvelle feuille, on ne pourrait pas effectuer cette mise en place jusqu'au fond de l'angle du V.
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D'autre part, pour que les feuilles déjà mises en place restent constamment maintenues dans la position relative qu'elles doivent occuper, il est prévu d'appliquer le guide en V sur les feuilles avant d'écarter de celles-ci au repos au repos les roulettes/et d'appliquer ces roulettes%contre les feuilles avant que le guide en V ne soit écarté de celles- ci. De cette façon, les feuilles ne sont jamais libres de se déplacer l'une par rapport à l'autre.
Pour qu'il en soit ainsi, il suffit de donner des longueurs et des positions relatives voulues au bossage de la came 41 et à celui d'une came 42 (figures 7 et 8) utilisée pour provoquer le déplacement des arbres 3 por- tant les roulettes qui doivent être écartées des feuilles: de papier pendant la mise en place d'une nouvelle feuille.
Ces arbres sont, à cet effet, portés par un balan- cier 45 suspendu à l'extrémité 44 d'un levier 45 pivotant en 46, Ce levier 45 est connecté à une bielle 47 portant un galet 48 roulant au contact de la came 42. Ce galet 48 est de position réglable sur la bielle 47 grâce à une coulisse 49 ménagée dans cette bielle pour le passage d'un pivot 50 du galet, qui peut être immobilisé en n'importe quel point de cette coulisse. La bielle 47 est sollicitée par un ressort 51 dans un sens correspondant à l'écartement des roulettes 2 des feuilles de papier à faire avancer. Ces roulettes sont'appliquées sur le papier lorsque le bossage de la came 42 vient en contact avec le galet 48 au cours de 1a rotation de l'arbre 7.
.il la figure 8, on voit clairement que les angles Ó et1 , correspondant respectivement à l'abaissement du guide en V 32 et des deux premières rangées de roulet- tes 2, se recouvrent partiellement, de façon qutà aucun moment les feuilles de papier ne soient libres.
Il est à remarquer que pendant le soulèvement du
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guide en V 32, les feuilles en dessous de celui-ci tendent à le suivre par suite de l'élasticité du tas de feuilles et, par conséquent, la dernière feuille qui vient d'être mise en place contre la face antérieure du V tend à rester contre celle-ci.
Pour qu'elle soit sûrement entraînée par les roulettes, on peut donner au mouvement de soulèvemen du guide en V une amplitude suffisante pour que le bord inférieur de ce guide ne puisse plus être en contact avec les feuilles, nais on a jugé préférable de ne donner à ce mouvement de soulèvement qu'une amplitude relativement réduite et de disposer en avant du guide en V une butée portée par une tige solidaire des balanciers 43 et /dont le niveau inférieur est en dessous du bord inférieur du guide en V lorsque celui-ci est soulevé au maximum. Le niveau inférieur de cette butée doit évidemment être tel qu'il ne provoque plus le coincement du tas de feuilles à entraîner par les roulettes. Une telle butée est représen- tée en 137 à la figure 1.
A la figure 8, on a également représenté en Ó l'angle décrit par l'arbre 7 pendant que les roulettes 2 tournent, on constate que cet angle est plus petit que l'angle? et se trouve entièrement à l'intérieur de celui-ci Il en est ainsi parce que les pignons hélicoïdaux 4, mon- tés sur les arbres 3, ne sont en prise avec les pignons hélicoïdaux 5, montés sur l'arbre 6, que pendant l'abais- sement des arbres 3 et que la rotation de l'arbre 6 dans le sens de la flèche X sous l'action du ressort de rappel 24 de la figure 6. n'a lieu que pendant une partie du temps où. les arbres 5 sont abaissés.
Pour que, lors de l'abaissement des arbres 3, les- pignons 4 soient toujours dans une position d'engrénement convenable par rapport aux pignons 5, les arbres 3 qui peuvent être soulevés, sont soumis à l'action permanente d'un frein. Ce frein est représenté à la figure 9 sous la
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forme d'une lame 52 jouant le rôle d'un levier et maintenue appliquée sous l'action d'un ressort 82 contre le dessus d'un des arbres 3 portant le balancier 43 et contre le dessous de l'autre arbre 3 porté par ce balancier.
Les arbres 3 portés par le balancier 43 sont à une distance l'un de l'autre moindre que le diamètre de ces roulettes, comme on peut s'en rendre compte à la figure 11.
En outre, ces roulettes sont disposées dans des plans différents mais voisins d'un arbre à l'autre. Par cette disposition, on peut rapprocher l'un de l'autre les points d'entraînement des feuilles, de papier.
Etant donné que les feuilles de papier à endeuiller, disposées comme il a été décrit plus haut, forment par leur superposition un tas dont la hauteur décroît du coin anté- rieur des feuilles vers les coins latéraux, lorsque les. grganes d'entraînement sont constitués par des roulettes portées par des arbres rigides et rectilignes, il faut, pour assurer une pression d'application convenable des rou- lettes sans pression exagérée pouvant donner lieu à des marques dans le papier, prévoir pour 1a pile de papier en mouvement, un support dont la forme s'adapte à la forme de ,la pile lorsque la face supérieure de celui-ci est main- tenue plane. Or, cette forme varie non seulement avec le format des feuilles de papier, mais avec l'épaisseur de celles-ci et la largeur des bords à noircir.
On ne peut donc pas prévoir un support ayant une forme fixe déterminée si on veut pouvoir traiter dans la machine des feuilles de for- mats différents, d'épaisseurs différentes et présentant un bord noirci d'une largeur variant d'un cas à l'autre. Pour permettre le traitement de feuilles de ce genre, on a prévu, suivant l'invention, d'utiliser en regard de chaque roulet- te, un poussoir 53 sollicité vers la roulette correspon- dante, de façon à presser les feuilles de papier en cours
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d'avancement dans la machine. Ce poussoir prend donc automatiquement une position qui est fonction de l'épaissen du tas de feuilles à l'endroit où il se trouve.
La sollicitation des poussoirs 53 vers les roulett 2 portées par les arbres 3. pourrait être réalisée par des ressorts agissant indépendemment sur chacun de ces pous- soirs, mais le réglage de chacun de ces ressorts devrait être fait dans chaque cas particulier d'application, ce qui constituerait une complication.
Pour éviter cet inconvénient, en même temps que pour simplifier la construction de la machine,. on a prévu de monter les poussoirs correspondant aux roulettes por- tées par le même arbre, sur des palonniers 54 (figures 4 et 10), eux-mêmes portés par une ou plusieurs séries d'au- tres palonniers 55. Ceux-ci sont en relation avec un palon- nier final 56 par l'intermédiaire de ressorts 37 et 58 montés aux extrémités de ce palonnier final 56. La tension de ces ressorts 57 et 58 est réglable par le déplacement d'une vis 59.
Grâce à cette disposition, la pression dappli- cation des poussoirs contre les feuilles de papier est la même pour tous les poussoirs. Le réglage de cette pression est obtenu en agissant sur une des vis 59. Il est à remarquer qu'un seul ressort du genre des ressorts 57 et 58 pourrait être prévu entre le palonnier final 56 et l'un ou l'autre des deux palonniers prenant appui contre ses extrémités, mais l'emploi de deux ressorts donne lieu à une plus grande souplesse sans utilisation d'un ressort de très grande longueur.
Le nombre de séries de palonniers entre le palonnier final 56 et les palon- niers 54 prenant appui contre les poussoirs, dépend évi- demment du nombre de poussoirs que la machine comporte dans le sens perpendiculaire à la direction d'avancement
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des feuilles.
Il est à remarquer que pour pouvoir introduire les feuilles de papier dans la machine, il est indispen- sable que les poussoirs qui se trouvent à l'endroit de la mise en place des feuilles occupent une position fixe.
Pour la mise en route d'une fabrication, on re- pousse les poussoirs vers le bas au delà de la position correspondant à la forme du tas de feuilles engagées dans la machine et on les bloque dans cette position, par exemple, au moyen de vis 60 (figures 4 et 10). On dispose ensuite à la main une série de feuilles comme la machine doit les disposer et on place les feuilles ainsi disposées à l'entrée de la machine. On libère ensuite les poussoirs, puis on les bloque par les vis 60 dans leur nouvelle position.
L'alignement convenable des poussoirs 53, afin obliquement que ceux-ci n'entraînent pas les feuilles de papier, est réalisé en guidant ces poussoirs suivant une grande lon- gueur parallèlement à la direction d'avancement du papier.
A la figure 3, où les poussoirs 53, les roulettes 2 et les arbres 3 n'ont pas été.représentés, on voit que la longueur des guides des poussoirs dans la direction d'avancement du papier, est égale à environ cinq fois la largeur de ces poussoirs.
L'encrage des feuilles de papier est réalisé au moyen d'un dispositif non représenté aux figures 1 et 5, appliquant l'encre sur le papier par un déplacement de tampons encreurs 61 (figure 11) transversalement à la direction d'avancement du papier.
Les tampons encreurs sont, par exemple, montés sur une bande sans fin 62 (figures 4 et 11) passant sur des poulies 63. Celles-ci sont portées par un châssis 64 sup- porté par un galet 65 monté à l'extrémité d'une tige 66 coulissant verticalement dans un guide 67. Cette tige porte un galet 68 maintenu au contact d'une came 69 sous
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l'action d'un ressort 70 agissant sur le châssis 64. La came 69 est calée sur l'arbre 107. La position de cette came et l'amplitude de son bossage sont telles que le dispositif d'encrage soit écarté des feuilles de papier pendant l'avancement de celles-ci et ne soit appliqué sur ces dernières que pendant l'arrêt des feuilles.
A la figute 8, on a représenté en Ó la position et l'amplitude du bossage de la came 69, en fonction de la position et de l'amplitude du bossage des cames 41, 42 et 10. On voit que l'angle Ó est plus petit que l'angle-/- correspondant à l'abaissement du guide en V pendant l'immo- bilisation du papier et qu'il est en outre entièrement compris dans cet angle Ó, C'est le même angle Ó qui représente la position et l'amplitude du creux de la came 42 correspondant au soulèvement des roulettes 2 à l'en- droit de la mise en place des feuilles.
L'encrage transversal du papier permet de traiter des feuilles de dimensions très différentes.
La réalisation de cet encrage pendant l'immobili- sation du papier a pour but d'éviter que de l'encre soit repoussée entre les feuilles au cours de l'avancement du papier. Il est à remarquer(en outre que pour éviter qu'au cours de l'encrage transversal, même pendant l'immobilisa- tion du papier, de l'encre soit refoulée dans la moitié de.la pile de papier qui est parcourue par les tampons encreurs des bords de cette pile vers le milieu de celle- ci, il est prévu de disposer une cache 138 (figure 12) sur cette moitié. De cette façon, pour un déplacement dans le sens de la flèche R des tampons 61, l'encrage n'a lieu que du milieu de la pile vers l'autre bord latéral de celle- ci.
Dans ce cas, il faut évidemment prévoir un deuxième dispositif d'encrage transversal pour lequel les tampons encreurs circulent en sens inverse de ceux du premier
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dispositif, une cache semblable à la première étant dispo- sée sur la moitié de la pile qui a déjà été encrée.
La cache 138 représentée à la figure 12 est constituée par ltâme d'un fer U 139 qui sert de guide aux tampons 61, cette âme ayant été enlevée à l'endroit où l'encrage doit avoir lieu.
Lorsque le dispositif d'encrage est constitué par des tampons encreurs tels que les tampons 61 décrits plus haut, qui sont mobiles transversalement par rapport à la direction devancement en étant entraînés par une bande sans fin 62, on a intérêt à utiliser du côté de la pile de papier opposé à celui où se fait l'encrage, un support dont la forme est adaptée à la variation d'épaisseur de cette pile de son milieu vers ses bords.
Au lieu de faire supporter les feuilles de papier à l'endroit de l'encrage directement par des poussoirs tels que ceux décrits ci-avant, on préfère les supporter au moyen d'une tôle souple 140 repoussée par les pous- soirs 53. cette tôle, qui repose, par exemple, sur des lattes 141 portées par les poussoirs, présente avanta- geusement, le long du bord par lequel elle est abordée par le papier avançant dans la machine, un rebord dirigé de façon à s'écarter du papier et présentant des traits de scie qui assurent la souplesse indispensable de la tôle.
La machine représentée comprend en outre un troi- sième et un quatrième dispositifs d'encrage qui sont dis- posés du côté de la pile de papier opposé à celui où se trouvent le premier et le deuxième dispositïfs. Grâce à ces troisième et quatrième dispositifs, on peut encrer deux nouveaux bords des feuilles sur la face opposée de celles-ci, sans nouvelle mise en place des feuilles dans la machine. Ces troisième et quatrième dispositifs
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d'encrage sont en tous points semblables aux premier et deuxième dispositifs d'encrage.
Afin d'assurer l'encrage suivant une surface plane, il a été prévu de disposer les roulettes d'entraînement2 du même côté que les dispositifs d'encrage et les poussoirs mobiles du côté opposé.
C'est ce qui explique que dans la partie droite de la figure 2, les poussoirs sont représentés au-dessus des roulettes 3 au lieu de l'être en dessous cornue dans la partie de gauche.
La mise en rotation des poulies 63 est effectuée à partir de l'arbre 107 par une courroie 71 passant sur une poulie 72 calée sur l'arbre 107(figure 2) et sur une poulie 73 calée sur un arbre 74 (figures 1,2 et 11). celui-ci entraîne un engrenage hélicoïdal 75 (figure 11) en prise avec un autre engrenage hélicoïdal 76. celui-ci est calé sur un arbre 77 portant un engrenage 78. Ce der- nier engrène avec un engrenage 79 qui communique son mouve- ment à un engrenage 8C calé sur un arbre 81 portant la pou- lie 65, L'engrenage 78 engrène également avec un engrenage 142 calé sur un arbre 143 portant un rouleau encreur 144 qui plonge dans une cuve 145-. Un rouleau distributeur 146 calé sur l'arbre 77 transmet l'encre du rouleau encreur 144 aux tampons encreurs 61.
L'arbre 74 porte un deuxième engrenage hélicoïdal 147 dont les dents sont orientées en sens inverse de celles de l'engrenage 75. Cet engrenage 147 fait donc tourner un autre engrenage hélicoïdal 148 en sens inverse de l'engre- nage 76.
L'engrenage 148 actionne donc un dispositif d'en- orage adjacent en sens inverse de celui dont il vient d'être question.
La mise en place des feuilles est avantageusement
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réalisée au moyen d'un dispositif que la machine présente en avant du guide en V 32 et qui est représenté plus spé- cialement à la figure 13.
Ce dispositif comprend une table 83 au contact de laquelle les feuilles de papier sont déplacées dans le sens de la flèche W jusque contre l'aile 84 du guide en V 32. Le déplacement dans le sens de la flèche W est paral- lèle à l'autre aile 85 du guide en V.
L'avancement est provoqué par des taquets 86 passant dans des rainures 87 de la table. Ces taquets sont solidaires de manchons 88 (figure 14), montés fous sur des tiges 89 entraînées par des chaînes 90 (figure 13). Un res- sort 91 (figure 14), enroulé en hélice autour de la tige 89. a une de ses extrémités engagée dans une alvéole 92 de la tige, L'autre extrémité 93 de ce ressort applique le taquet 86 correspondant contre une saillie 94 de la tige 89. Grâce à ce montage, les taquets 86 sont toujours exactement dans la position désirée par rapport aux tiges 89 qui les portent.
Les taquets 86, qui sont constamment sollicités à occuper leur position d'entraînement des feuilles sous l'action des ressorts 91, peuvent être rabattus en dessous de la surface supérieure de la table 83 par des butées de position réglable disposées de façon à provoquer le rabat- tement des taquets à l'endroit voulu pour que les feuilles entraînées soient à ce moment au fond du guide en 7 152.
Ces butées sont portées par la table 83 dont la position peut être réglée par un déplacement parallèle à la direc- tion W d'avancement des feuilles. Elles sont constituées par l'extrémité 95 (figure 13) des rainures 87, la plus proche du guide en V 32,
La table 83 est pourvue vers le haut, d'une part, d'un rebord. 96 dirigé dans le prolongement de l'aile 85
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du guide en V 32 et, d'autre part, d'un rebord 97 de posi- tion réglable. Ce rebord est incliné par rapport au rebord 96, de façon à se rapprocher de celui-ci vers le guide en V 32 jusqu'à une distance correspondant à une des dimen- sions des feuilles de papier.
Le rebord 97 peut être maintenu dans. différentes positions par rapport à la table 83 grâce à des rainures 98 dans lesquelles passe un boulon 99, passant également dans des trous 100 ce la table. La longueur des rainures 98 est au moins égale à la distance entre les trous 100, de façon à pouvoir faire occuper toutes les positions désira- bles au rebord 97.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusi- vement limitée à la forme de réalisation représentée et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.
Il va de soi, par exemple, qu'en principe on.pour- rait faire avancer les feuilles d'une manière continue et nouvelles uniforme et amener les/feuilles à des intervalles de temps égaux au contact des organes dtavancement. Cette amenée des feuilles pourrait, par exemple, être réalisée au moyen d'un dispositif prémargeur du genre de celui représenté à la figure 13 et dont la vitesse d'avancement serait plus grande que celle des feuilles à colorer.
On peut également concevoir que les organes d'a- vancement des feuilles soient constitués autrement que par des roulettes-.
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"Machine for coloring and in particular for blackening the edges of sheets of paper"
The present invention relates to a machine intended to replace the manual work of mourning or coloring sheets of paper. so far, the edges of the sheets of paper have been blackened by a worker who runs an ink-soaked swab over a stack of sheets which have first been placed successively back from each other. in a diagonal direction by an amount corresponding to the width of the desired blackened edge.
The exact placement of the sheets of paper is a long and difficult operation, especially when the desired blackened edge is narrow. this operation must be repeated four times to obtain a sheet whose four edges are blackened on both sides of the sheet.
The present invention relates to a machine intended to replace this manual operation with a much faster mechanical operation.
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The machine according to the invention comprises a device for advancing below a feeder the sheets of paper arranged one on top of the other each set back in the direction of advance with respect to the previous one, by a quantity corresponding to the width of the colored edge desired.
In such a machine, the advancement of the sheets can be carried out in a continuous and uniform manner. In this case, it is necessary to introduce the sheets into the machine at equal time intervals, which, in practice, can only be carried out by means of an apparatus of the type known under the automatic feeder name.
If the introduction of the sheets into the machine is to be done by hand, it is in the interest of causing the sheets to advance intermittently.
In this case, the machine according to the invention advantageously comprises, on the one hand, a device for advancing the sheets of paper intermittently by an amount corresponding to the width of the desired colored edge and, on the other hand, a V-shaped guide device against which each new sheet can be placed on the previous one after the first intermittent advancement of the latter, these two devices being movable relative to the sheets to be treated, at the place of the positioning of these, so that the guide is moved away from the sheets during each advance and the advancement device is moved away from the sheets where. the new sheets are placed against the guide, during the placement of each new sheet.
The placement in sight of a sheet set back from the others already in place and which are fixed is therefore replaced by the placement of a sheet against a stop, on the previous fixed sheets which then advance at the same time. time that the new leaf that comes 1,
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to be placed, by an amount corresponding to the desired edge.
In order that the sheets already in place with respect to each other are securely held in their desired relative position, it is provided that the device for advancing the resting sheets of the sheets is applied against the sheets before the separation of the sheet. guide device and that the guide device is applied to the sheets before the separation of the advancement device, immobilized.
According to an advantageous embodiment, the advancement device consists of rollers carried by shafts, rotated in an inter-
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mit-tent.
In order that the machine can blacken edges of different widths, it is provided that the actuating mechanism of the advancement device is driven in an intermittent manner at constant speed by a motor shaft rotating without stopping by means of 'a device whose driving stroke is adjustable.
According to a particular embodiment of the machine according to the invention, the guide device and the part of the advancement device which can be moved away from the sheets are constantly urged to be moved away from the sheets and are applied to them under the cam action.
In order to ensure perfect drive of the sheets without excessive pressure on them, in the case where the advancement device comprises rollers carried by trees, the machine according to the invention comprises. $, Facing each roll, a pusher urged .vers the corresponding roller, so as to press the sheets of paper being advanced in the machine.
The uniformity of the application pressure of the plungers is advantageously ensured by the fact that the plungers
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corresponding to the rollers carried by the same shaft, are mounted on lifting beams themselves carried by one or more series of other lifting beams to a final lifting beam subjected to the action of a spring.
In order to allow good maintenance of the sheets of paper during their inking, it is planned to use an inking device applying the ink to the paper by moving the inker transversely to the direction of advance of the paper. .
In addition, in order to take advantage of the positioning of the sheets which was necessary for the inking of two edges on one side, it is planned to place another inking device on the other side of the stack of paper. in progress. This other inking device has the effect of inking two edges on the other side of the sheets of paper. Two passes of the sheets are therefore sufficient in this machine for the four edges to be blackened on each side of the sheets.
The sheets can be fed into the machine by hand or automatically by means of a feeder.
It is however advantageous to use for this purpose a particular device comprising, in front of the V-shaped guide device, a table in contact with which the sheets of paper are moved against one of the wings of the V parallel to the other wing. , the device for advancing the sheets of paper in this device being designed and controlled so as to bring a sheet of paper into the angle of the V while the latter is applied to the preceding sheets and the device for advancing cementation of the leaves beyond the V is removed from these themlles at the place of installation.
According to an advantageous embodiment, the
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device for advancing the sheets up to the V-shaped guide consists of cleats passing through grooves in the table and articulated with respect to endless belts mounted below the table, said cleats being constantly urged to occupy their driving position but can be folded below the upper surface of the table by adjustable position stops arranged so as to cause the folding to the desired location so that the driven sheet is at this time at the bottom of the guide by v.
Other features and details of the invention will become apparent from the description of the drawings appended hereto and which diagrammatically represent an embodiment of a machine according to the invention.
Figure 1 is a perspective view of part of the machine according to the invention.
Figure 2 is a side view of the machine according to Figure 1, some elements of which have not been shown.
FIG. 3 is a plan view of this same part, certain elements of which have not been shown. previous
Figure 4 is a front view of the part / machine shown in Figures 2 and 3.
Figure 5 is a front view of the middle part
FIG. 6 is a perspective view of the device driving the actuation mechanism of the sheet advancement device.
FIG. 7 is a perspective view of the mechanism used to cause the lifting and lowering of the V-guide and the rollers for driving the sheets at the place of their placement in the sheet. machine.
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FIG. 8 schematically represents the profile and the relative position of a few cams of the machine according to the invention.
Figure 9 is a section parallel to the direction of advance of the sheets in the machine, through the shafts at the entrance to the machine.
Figure 10 is an elevational view of the device employed to uniformly bias the pushers upon which the sheets of paper rest.
Figure 11 is a plan view of the first inking device as well as part of the second inking device.
Figure 12 is a section taken along line XII-XII of Figure 1.
Figure 13 is a perspective view of the device for introducing paper into the machine.
FIG. 14 shows in perspective a detail of this device.
In these different figures, the same reference notations designate identical elements.
In what follows, there will be more specifically a question of a machine for mourning the paper, that is to say for blackening the edges of the sheets of paper. It goes without saying that the color of the ink in no way modifies the operation of the machine and that everything which is indicated in the present patent concerning a paper mourning machine, is applicable to a coloring machine in any color around the edges of the sheets of paper.
In principle, the machine shown comprises., On the one hand, a device for advancing the sheets of paper intermittently by an amount corresponding to the width of the blackened edge which it is desired to obtain all around the sheet and, on the other hand, a
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7-shaped guide device against which each new sheet can be placed on the previous one after the first intermittent advancement of the latter. These two devices are also movable with respect to the leaves to be mourned, at the place of their placement.
This mobility is ensured so that the V-shaped guide is separated from the sheets during each advancement of the latter and that the advancement device is separated from the sheets at the place of the installation of adhesives against the guide during the placement of each new sheet.
The device for advancing the machine, shown in the drawings, consists of rollers 2 (Figures 1 and 2) carried by shafts 3 rotated intermittently. (the rollers 2 have not been shown in FIG. 30. The drive shafts 3 is achieved by means of helical pinions 4 wedged on these shafts and meshing with a worm 5 carried by a shaft 6. That -It extends all along the machine and is itself driven intermittently at constant speed. Its rotational movement is communicated to it from a motor shaft 7 (figure 6) rotating continuously at constant speed This shaft has cams 8, 9 and 10.
These cams can slide parallel to the axis of the shaft 7, so that one or the other of them can be brought into contact with a roller 11. In the various figures, it is the cam 10 which is in contact with this roller. This is carried by a connecting rod 12 guided by the shaft 7 and connected to a crank 13 integral with a toothed sector 14 engaging with a pinion 15 mounted idly on the shaft 6.
This pinion is integral with the central part 16 of a one-way drive mechanism, the other part of which constitutes
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killed by a crown 17 can be driven in the direction of arrow X by means of balls 18, held by springs 19 in contact with the raceway formed at the periphery of the central part 16 and the surface of the projections 20 integral with the crown 17, these latter surfaces approaching the surface of the central part 16 when they are traversed in the direction of the arrow X.
The balls 18 are three in number and are spaced 120 from each other, so that the radial thrust which they exert on the ring 17 during the drive thereof is balanced by relative to the axis of the shaft 6 on which this ring gear is wedged.
The roller 11 has an adjustable position on the connecting rod 12. Its pivot 21 can, for this purpose, be immobilized at any point on a slide 22 formed in the connecting rod 12.
If it is assumed that the shaft 7 rotates in the direction of arrow Y and occupies the position shown in FIG. 6, the roller 11 and the connecting rod 12 are pushed back in the direction of the arrow Z, this connecting rod remaining guided by the shaft 7 during this movement, thanks to the fact that one of its ends is formed of two branches 23 between which the shaft 7 passes.
This movement of the connecting rod 12 causes the pivoting of the crank 13 and of the toothed sector 14 in the direction of the arrow U. This pivoting has the effect of tensioning a spring 24, one end of which is connected to a flexible link 25 which s 'wound on a part of a drum 26 integral with the toothed sector 14
This displacement of the sector 14 causes a rotation of the toothed pinion 15 in the opposite direction of the arrow X, without resulting in a rotation in the same direction of the circular crown 17 and of the shaft 6. stay
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stationary thanks to the fact that a brake band 27 is kept applied to the crown 17 under the action of a spring 28.
When the top 29 of the cam 10 has passed the roller 11, the toothed sector 14 rotates in the opposite direction of the arrow U under the action of the return spring 24. At this time, the one-way drive mechanism is driven. in the direction of the arrow X and causes the rotation of the rollers 2. for each of the cams 8, 9 and 10 which can be brought into contact with the roller 11, it is also possible to vary the amplitude of the toothed sector oscillation
14 by gradually modifying the useful length of the crank 13. For this purpose, the connecting rod 12 carries a button 30 which can be immobilized at each of the points of a slide 31 provided in the crank. this slide has the shape of an arc of a circle, the center of which is on the axis of the shaft 7 for a given position of the crank.
In this way, for this position, by moving the button 30 in the slide, the angular position of the toothed sector 14 is not modified and the rollers 2 are not rotated.
The exact positioning of each new sheet relative to the previous one is achieved by making this sheet abut against the two wings of a V-shaped guide device 32. So that the latter does not interfere with the advancement of the sheets. while the wheels
2 rotate in contact with them, it is planned to mount it on a rod 33 whose ends are carried by levers 54 (Figures 1, 2 and 3). retort, this can be seen in particular in FIG. 7, where only one of the levers 34 has been shown, the latter pivots at 35 and is constantly urged by a spring 36 acting
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on a connecting rod 136 so that the V-shaped guide 32 is separated from the sheets to be treated.
The link 136 carries a roller 37, the pivot 38 of which can be immobilized in one or the other of the positions of a slide 39 formed in this link. The free end thereof forms a fork 40 between the branches of which passes a shaft 107 rotating with a continuous rotational movement at constant speed. This shaft 107 is driven by the shaft 7 via heel pinions.
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licoldeux 108 and 109 (figure 4).
A cam 41 is wedged on the shaft 7. When the boss of this cam is in contact with the roller 37, the V-shaped guide 32 is applied against the sheets.
The rollers 2 which cause the beginning of the advancement movement of the leaves to be mourned are mounted on shafts 3, so as to be able to be moved away from the sheets of paper already placed at the time of placing a new sheet. This spacing is made necessary by the fact that some of these rollers are arranged in the angle of the V guide, near the top of the latter, as can be seen in Figures 2, 3 and 11.
This arrangement of the rollers is necessary in order to cause the feeding of very small sheets.
It should also be noted that to ensure a suitable drive in the right direction, it is advantageous to use near the top of the V at least two drive rollers sufficiently spaced from each other to prevent deflection of the sheets. of paper in relation to the desired direction of advance.
If the casters in the corner of the V were not raised when placing a new sheet, this placement could not be carried out to the bottom of the corner of the V.
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On the other hand, so that the sheets already in place remain constantly maintained in the relative position that they must occupy, provision is made to apply the V-shaped guide to the sheets before moving away from them at rest at the end. rest the rollers / and press those rollers% against the sheets before the V guide is pulled away from them. This way, the leaves are never free to move relative to each other.
For this to be the case, it suffices to give desired lengths and relative positions to the boss of the cam 41 and to that of a cam 42 (Figures 7 and 8) used to cause the movement of the shafts 3 bearing the rollers which must be moved away from the sheets: of paper while placing a new sheet.
These shafts are, for this purpose, carried by a balance 45 suspended from the end 44 of a lever 45 pivoting at 46, This lever 45 is connected to a connecting rod 47 carrying a roller 48 rolling in contact with the cam 42 This roller 48 has an adjustable position on the connecting rod 47 by virtue of a slide 49 formed in this connecting rod for the passage of a pivot 50 of the roller, which can be immobilized at any point on this slide. The connecting rod 47 is biased by a spring 51 in a direction corresponding to the spacing of the rollers 2 of the sheets of paper to be fed. These rollers are applied to the paper as the boss of cam 42 contacts roller 48 during rotation of shaft 7.
Fig. 8, it can be seen clearly that the angles Ó and 1, corresponding respectively to the lowering of the V-guide 32 and the first two rows of rollers 2, partially overlap, so that at no time the sheets of paper are not free.
It should be noted that during the lifting of the
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V guide 32, the sheets below it tend to follow it due to the elasticity of the pile of sheets and, therefore, the last sheet which has just been placed against the anterior face of the V tends to stay against it.
So that it is surely driven by the rollers, we can give the lifting movement of the V guide a sufficient amplitude so that the lower edge of this guide can no longer be in contact with the sheets, but it has been judged preferable not to to give this lifting movement a relatively small amplitude and to have in front of the V guide a stop carried by a rod integral with the rockers 43 and / whose lower level is below the lower edge of the V guide when the latter ci is raised to the maximum. The lower level of this stop must obviously be such that it no longer causes jamming of the pile of leaves to be driven by the rollers. Such a stop is represented at 137 in FIG. 1.
In FIG. 8, also represented by Ó the angle described by the shaft 7 while the rollers 2 are rotating, it can be seen that this angle is smaller than the angle? and lies entirely inside it This is so because the helical gears 4, mounted on the shafts 3, only engage with the helical gears 5, mounted on the shaft 6, for the lowering of the shafts 3 and that the rotation of the shaft 6 in the direction of the arrow X under the action of the return spring 24 of FIG. 6 only takes place during part of the time when. the shafts 5 are lowered.
So that, when the shafts 3 are lowered, the pinions 4 are always in a suitable meshing position with respect to the pinions 5, the shafts 3 which can be raised are subjected to the permanent action of a brake. . This brake is shown in figure 9 under the
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shape of a blade 52 playing the role of a lever and held applied under the action of a spring 82 against the top of one of the shafts 3 carrying the balance 43 and against the underside of the other shaft 3 carried by this pendulum.
The shafts 3 carried by the balance 43 are at a distance from each other less than the diameter of these rollers, as can be seen in Figure 11.
In addition, these rollers are arranged in different planes but neighboring from one tree to another. By this arrangement, it is possible to bring the sheet feed points of paper closer to one another.
Since the sheets of paper for mourning, arranged as described above, form by their superposition a heap whose height decreases from the front corner of the sheets towards the side corners, when the. The drive bodies are made up of rollers carried by rigid and rectilinear shafts. In order to ensure a suitable application pressure, rollers without excessive pressure which could give rise to marks in the paper, must be provided for the stack of moving paper, a support the shape of which adapts to the shape of the stack when the upper face thereof is held flat. However, this shape varies not only with the format of the sheets of paper, but with the thickness of these and the width of the edges to be blackened.
It is therefore not possible to provide a support having a fixed fixed shape if it is desired to be able to process in the machine sheets of different formats, of different thicknesses and having a blackened edge of a width varying from case to case. other. In order to allow the processing of sheets of this type, provision has been made, according to the invention, to use, opposite each roller, a pusher 53 biased towards the corresponding roller, so as to press the sheets of paper into Classes
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advancement in the machine. This pusher therefore automatically takes a position which is a function of the thickness of the pile of leaves at the place where it is located.
The biasing of the pushers 53 towards the rollers 2 carried by the shafts 3 could be achieved by springs acting independently on each of these pushers, but the adjustment of each of these springs should be made in each particular case of application, which would constitute a complication.
To avoid this drawback, at the same time as to simplify the construction of the machine ,. provision has been made to mount the pushers corresponding to the rollers carried by the same shaft, on lifting beams 54 (FIGS. 4 and 10), themselves carried by one or more series of other lifting beams 55. These are in connection with a final lifter 56 by means of springs 37 and 58 mounted at the ends of this final lifter 56. The tension of these springs 57 and 58 is adjustable by the displacement of a screw 59.
By virtue of this arrangement, the pressure for applying the pushers against the sheets of paper is the same for all the pushers. The adjustment of this pressure is obtained by acting on one of the screws 59. It should be noted that a single spring of the kind of springs 57 and 58 could be provided between the final lifter 56 and one or the other of the two pedals. bearing against its ends, but the use of two springs gives rise to greater flexibility without the use of a very long spring.
The number of series of lifting beams between the final lifting beam 56 and the lifting beams 54 resting against the push rods obviously depends on the number of push rods that the machine has in the direction perpendicular to the direction of advance.
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leaves.
It should be noted that in order to be able to introduce the sheets of paper into the machine, it is essential that the pushers which are located at the place where the sheets are placed in position occupy a fixed position.
To start a production, push the pushers down beyond the position corresponding to the shape of the pile of sheets engaged in the machine and lock them in this position, for example, by means of screw 60 (figures 4 and 10). A series of sheets are then placed by hand as the machine should arrange them and the sheets thus arranged are placed at the inlet of the machine. The pushers are then released, then they are blocked by the screws 60 in their new position.
The proper alignment of the pushers 53, so that they do not drive the sheets of paper obliquely, is achieved by guiding these pushers along a long length parallel to the direction of paper advance.
In FIG. 3, where the pushers 53, the rollers 2 and the shafts 3 have not been shown, it can be seen that the length of the guides of the pushers in the direction of advance of the paper is equal to approximately five times the width of these pushers.
The inking of the sheets of paper is carried out by means of a device not shown in Figures 1 and 5, applying the ink to the paper by a movement of the ink pads 61 (Figure 11) transversely to the direction of advance of the paper. .
The ink pads are, for example, mounted on an endless belt 62 (Figures 4 and 11) passing over pulleys 63. These are carried by a frame 64 supported by a roller 65 mounted at the end of the roller. a rod 66 sliding vertically in a guide 67. This rod carries a roller 68 held in contact with a cam 69 under
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the action of a spring 70 acting on the frame 64. The cam 69 is wedged on the shaft 107. The position of this cam and the amplitude of its boss are such that the inking device is separated from the sheets of paper while they are advancing and is only applied to them while the sheets are stopping.
In FIG. 8, the position and the amplitude of the boss of the cam 69 are shown in Ó, as a function of the position and the amplitude of the boss of the cams 41, 42 and 10. It can be seen that the angle Ó is smaller than the angle - / - corresponding to the lowering of the V-guide during the immobilization of the paper and that it is moreover entirely included in this angle Ó, It is the same angle Ó which represents the position and the amplitude of the hollow of the cam 42 corresponding to the lifting of the rollers 2 at the place where the sheets are placed.
The transverse inking of the paper makes it possible to process sheets of very different sizes.
The purpose of carrying out this inking while the paper is immobilized is to prevent ink from being pushed back between the sheets during the advancement of the paper. It should be noted (furthermore that in order to prevent that during the transverse inking, even during the immobilization of the paper, ink is pushed back into half of the stack of paper which is traversed by the ink pads from the edges of this stack to the middle thereof, provision is made to have a cover 138 (figure 12) on this half. In this way, for a displacement in the direction of the arrow R of the pads 61, 1 The inking takes place only from the middle of the stack towards the other side edge thereof.
In this case, it is obviously necessary to provide a second transverse inking device for which the inking pads circulate in the opposite direction to those of the first.
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device, a cover similar to the first being placed on the half of the stack which has already been inked.
The cover 138 shown in FIG. 12 is constituted by the core of a U-iron 139 which serves as a guide for the buffers 61, this core having been removed at the place where the inking is to take place.
When the inking device consists of inking pads such as the pads 61 described above, which are movable transversely with respect to the direction of advance by being driven by an endless belt 62, it is advantageous to use the side of the stack of paper opposite to that where the inking is done, a support whose shape is adapted to the variation in thickness of this stack from its middle to its edges.
Instead of supporting the sheets of paper at the location of inking directly by pushers such as those described above, it is preferred to support them by means of a flexible sheet 140 pushed back by the pushers 53. this sheet, which rests, for example, on slats 141 carried by the pushers, advantageously has, along the edge by which it is approached by the paper advancing in the machine, an edge directed so as to move away from the paper and having saw cuts which ensure the essential flexibility of the sheet.
The machine shown further comprises a third and a fourth inking devices which are disposed on the side of the stack of paper opposite to that where the first and second devices are located. Thanks to these third and fourth devices, it is possible to ink two new edges of the sheets on the opposite face thereof, without re-positioning the sheets in the machine. These third and fourth devices
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inking devices are in all respects similar to the first and second inking devices.
In order to ensure the inking along a flat surface, provision has been made to arrange the drive rollers 2 on the same side as the inking devices and the movable pushers on the opposite side.
This explains why in the right part of FIG. 2, the pushers are shown above the rollers 3 instead of being retorted below in the left part.
The pulleys 63 are set in rotation from the shaft 107 by a belt 71 passing over a pulley 72 wedged on the shaft 107 (figure 2) and over a pulley 73 wedged on a shaft 74 (figures 1,2 and 11). this drives a helical gear 75 (FIG. 11) in mesh with another helical gear 76. the latter is wedged on a shaft 77 carrying a gear 78. The latter meshes with a gear 79 which communicates its movement. to a gear 8C wedged on a shaft 81 carrying the pulley 65, the gear 78 also meshes with a gear 142 wedged on a shaft 143 carrying an inking roller 144 which plunges into a tank 145-. A distributor roller 146 wedged on the shaft 77 transmits the ink from the ink roller 144 to the ink pads 61.
The shaft 74 carries a second helical gear 147, the teeth of which are oriented in the opposite direction to those of the gear 75. This gear 147 therefore turns another helical gear 148 in the opposite direction of the gear 76.
The gear 148 therefore actuates an adjacent storm device in the opposite direction to that which has just been discussed.
The placement of the sheets is advantageously
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produced by means of a device which the machine presents in front of the V-shaped guide 32 and which is shown more specifically in FIG. 13.
This device comprises a table 83 in contact with which the sheets of paper are moved in the direction of arrow W up to the flange 84 of the V-guide 32. The movement in the direction of arrow W is parallel to the flange 84. other wing 85 of the V guide.
The advance is caused by cleats 86 passing through grooves 87 of the table. These cleats are integral with sleeves 88 (Figure 14), mounted idle on rods 89 driven by chains 90 (Figure 13). A spring 91 (figure 14), wound helically around the rod 89. has one of its ends engaged in a socket 92 of the rod, The other end 93 of this spring applies the corresponding latch 86 against a projection 94 of the rod 89. Thanks to this assembly, the tabs 86 are always exactly in the desired position with respect to the rods 89 which carry them.
The tabs 86, which are constantly urged to occupy their position for driving the sheets under the action of the springs 91, can be folded down below the upper surface of the table 83 by adjustable position stops arranged so as to cause the folding the tabs at the desired location so that the drawn sheets are at that moment at the bottom of the guide at 7 152.
These stops are carried by the table 83, the position of which can be adjusted by a displacement parallel to the direction W of advance of the sheets. They are formed by the end 95 (figure 13) of the grooves 87, the closest to the V-shaped guide 32,
The table 83 is provided upwards, on the one hand, with a rim. 96 directed in the extension of the wing 85
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of the V guide 32 and, on the other hand, of an adjustable flange 97. This rim is inclined with respect to the rim 96, so as to approach the latter towards the V guide 32 up to a distance corresponding to one of the dimensions of the sheets of paper.
The ledge 97 can be held in. different positions relative to the table 83 by virtue of grooves 98 in which a bolt 99 passes, also passing through holes 100 in the table. The length of the grooves 98 is at least equal to the distance between the holes 100, so that the rim 97 can occupy all the desired positions.
It is obvious that the invention is not exclusively limited to the embodiment shown and that many modifications can be made in the form, the arrangement and the constitution of some of the elements involved in its realization, provided that these modifications are not inconsistent with the purpose of each of the following claims.
It goes without saying, for example, that in principle it would be possible to advance the sheets in a continuous and new manner uniformly and to bring the sheets at equal time intervals into contact with the advancing members. This supply of the sheets could, for example, be carried out by means of a pre-widther device of the type shown in FIG. 13 and whose speed of advance would be greater than that of the sheets to be colored.
It is also conceivable that the members for advancing the sheets are constituted other than by rollers.