BE466755A - - Google Patents

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BE466755A
BE466755A BE466755DA BE466755A BE 466755 A BE466755 A BE 466755A BE 466755D A BE466755D A BE 466755DA BE 466755 A BE466755 A BE 466755A
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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
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Description


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  "Perfectionnements aux métiers à filer " 
La présente invention est relative aux métiers à filer pour fibres d'écorce telles que fibres de lin, de chanvre et de jute etpour fibres longues defeuilles tel- les que celles du sisal, du manille et de la ramie. 



   Jusqu'à ces dernières années, il était de pratique courante d'alimenter de tels métiers avec de la mèche provenant de bobines. Les inventions décrites dans le 'brevet belge n  389.340 et dans le brevet britannique n  509.493 ont, toutefois, permis de supprimer le banc à broches et de transformer directement le ruban en fil dans   un.   métier à filer sans faire usage de barrettes   (gills),   

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 le ruban étant   délivre  à la   fête   d'étirage du métier à partir de pots qui doivent   nécessairement   être   placés     sa#   le sol, à l'arrière du bâti , Les avantages indiscu- tables de la transformation directe du ruban en fil sont par suite, liés à,

     l'inconvénient   de   néc'essiter   un assez grand espace occupé au sol. 



   Dans le métier   'ci   filer objet de l'invention, le ruban est   transforme   directement en fil, mais, au lieu   d'tre   tiré de pots, ledit ruban est tiré de rouleaux. L'alimenta- tion d'un métier à filer au moyen de ruban de fibres d'écor- ce ou de fibres de feuilles longues à partir de bobines est, à la connaissance de la demanderesse, tout-à-fait nouvelle. 



   Cette façon de procéder procure   l'avantage   considéra- ble que les ballots   d'approvisionnement     peuvent   être places dans un râtelier au-dessus de la tête d'étirage du métier à filer et qu'ils n'occupent pas une partie de grande valeur du sol ou plancher. 



   Un autre   avantage   réside dans le fait qu'un tel râ- telier peut   être     charge   de l'avant, ce qui fa it que l'ou-   vrier   n'a jamais besoin d'aller derrière le métier, Ceci donne aussi la possibilité de construire un métier à double face auquel cas la   réduction'd'encombrement   sur le sol   devient  considérable. 



   Les rouleaux de ruban sont Montés de manière qu'ils   puissent     tourner'   Ils peuvent être commandésde manière que le ruban soit   délivra  aux cylindres de retenue du métierpar l'effet de leur rotation, celle-ci pouvant être aussi la   conséquence   d'une traction exercée sur le ruban. 



   Dans le premier cas, on peut utiliser une pièce rotati- 

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 ve existant sur le   rnétier,   par exemple l'un ou l'autre des cylindres de retenue, comme dispositif de   commander   dans une variante, on peut utiliser un dispositif spécial de commande) par exemple des cylindres ou des courroies sans fin, sur ou contre lesquels portent les rouleaux de ruban. 



   Dans le second cas, il faut prendre des précautions pour être certain que le ruban résistera à la traction. 



  Deux précautions que l'on peut prendre consistent, soit à munir les rouleaux, de roulements anti-friction (à billes, à galets,   etc..) ,   soit à s'assurer que la distance du- point 'de pincement des cylindres de retenue- au point où le ruban quitte un rouleau n'est pas supérieure à la lon- gueur moyenne de soie des fibres du ruban. 



   En tous cas, le métier doit être muni d'un mécanisme d'arrêt qui-agit, lorsque le fil en cours de filage se rompt, pour arrêter l'alimentation. Lorsqu'on utilise des rouleaux commandés, le mécanisme d'arrêt doit produire l'un des trois effets suivants , permettre au rouleau de résister au mouvement de rotation ; obliger l'organe de commande à s'arrêter, provoquer l'interruption de la liaison d'entraînement du rouleau par l'organe de   comman-   de..

   Lorsqu'on utilise desrouleaux mis en rotation par la traction du ruban, la fonction du mécanisme   d'arrêt ,   est seulement de maintenir le ruban du côté de sortie du rouleau à ruban car la rotation du rouleau cesse lorsque la traction du'ruban cesse elle-même Lorsqu'on utilise des rouleaux   tnontés   sur roulements anti-friction, il peut arriver qu'un rouleau continue à tourner après que la 'traction du ruban a cessé . Un''peut surmonter cette tendance en disposant un léger frein tel, par exemple, qu'une légère bande de métal mince suspendue à une partie convenable du 

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 EMI4.1 
 métier et reposant 1Óc;èrew:Jnt sur la surface du rouleau. 



   On a constate que l'application   d'un   tel frein   l'user   est avantageux, aussi,   pour   qu'elle assure une rotation   régulière   d'un rouleau monté sur roulements anti-friction quand le ruban est tiré  dutit     rouleau.   



   Pour   permettre   de mieux   comprendre   l'invention et 
 EMI4.2 
 pour en faciliter la 818e en oeuvre, on s'a décrira mainto- nant, en sc référant au dessin annexe., quelques exemples de nctisrs a filer pacfectioD.n3 conforiiëment a l'invention. 



  Sur ce   dessin :   
 EMI4.3 
 La fig. 1 est une coupe transversale d'un tactier à double face illustrant la réduction cl'cnco4!brc);1(mt au sol qui est  obtenue ;   
Les fig. 2 et 2A   sont     des   coupes   transversales   partiel- 
 EMI4.4 
 18G mu ntr2.:::t un rouleau ii ruban C'l\'Ü'Hldd par le cylindrs d retenue entraîneur ? i l'interr.1ÚU::lÍrc du cylindre de retenue entraîne et illustrant le foiictiamie;i=e;at du mecanis- t;lC d' urrt ; Les fig. 3 et 5A sont des coupes tJ2.11SV'ç;,['s;.lcs partiel- les ilU:'ltr111t un rouleau Î;. ruban cu i,.r,r1d: airt;:t'>t :,.l:;t par le cylindre ,le retenue Gntrjîneur et 11.L .1;!ît le fonctionna- ...ont du né eé. n 1 c i,i d'arrêt;

   Les s f :1= . 4 et bzz1 , les 11" 1 r . 5 et 5A, les 1 ±' 1 ;j . 6 et 6A et les fiS- 7 et 7A sont des coupes transversales partielles iaal'itW,::it diverses dispu.3itions de rouleau a ruban c(,\ll",rrd6 par un cylindre entraîneur   spécialement   prévu et illustrant le fonctionnement du   me canisse     d'arrêt;   
Les fig. 8 et 8A et les fig. 9 et 9A sont des coupes transversales partielles montrant un rouleau à ruban   comman-   
 EMI4.5 
 d0 ptlr une paire de cylindres entraîneurs prévus spsciale- ment et illustrant le fonctionnement de divers modes de 
 EMI4.6 
 réalisation de mécanismes d-'arrêt ' 

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Les fig. 10 et 10A sont des coupes partielles montrant un rouleau à ruban commandé par une courroie sans fin et illustrant le fonctionnement du mécanisme d'arrêt;

   
Les fig. Il , 11A et   Il:8   sont,  respectivement,une   coupe transversale partielle et des vues en élévation partielles montrant un rouleau à ruban commande par un cylindre entraîneur qui est arrêté par l'action du mé- canisme d'arrêt; 
Les fig. 12 et 12A, enfin, sont des coupes transver- sales partielles montrant un rouleau à ruban   monte   sur des roulements ànti-friction. 



   Le métier à filer représenté sur le dessin convient pour le filage de ruban de jute . Il est à double face;   autrement   dit, il   comporte   le long de sa face avant exac- tement autant de séries de'broches 1 que le long de   saface   arrière. 



   La tête d'étirage disposée au-dessus de chaque broche comprend une paire de cylindres de  retenue 2,    3,   une paire de cylindres étireurs 4, 5 et un cylindre interraédiaire 6 ä "tirage glissant" , ou "slip-draft" , du type représenté dans le brevet britannique n  509,493. 



   Le fil 8 est filé sur les bobines   10   qui, une fois garnies, sont levées sur le chariot 12 et remplacées par des bobines vides 14. 



   Le ruban, qui est filé directement sous forme de fil est amené aux cylindres de retenue 2, 3 à partir des rouleaux 16 disposés au-dessus d'eux. 



   L'alimentation en ruban à partir des rouleaux'16 et le fonctionnement général du métier seront décrits en détail plus loin. Le point important sur lequel il convient d'appuyer pour l'instant c'est la faible surface de planches occupé par le métier. 

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 EMI6.1 
 



  Les métiers à filer le ruban, cottiuie on l'a déjà mentionne, Salit :ùiiJ8utÚ, snruban s. partir -:le pots reposant sur le plancher <., l'arrière de la 'machine. GOS métiers. sont <.. Ll(1.: seule face et on dispose habituellement, 00[;1:,,13 on le voit en 18 sur la fi' L, une triple rincée de pots placés Gtl nuinconcs, il faut ::141:a=ier un espace suffisant pour qu'un ouvrier puisse enlever un pot vide et le remplacer par un plein lorsque cela eut nécccisaire.

   On voit,par suite,'que l'utilisation d'un métier a. double face tel que celui représente permet une emportante ccor.oa.ii , d surface de plancher, Lotte econouie dccbuls de l'utilisation de   rouleau:-:   source d'alimentation en ruban.   Etant   donne que ces   rouleaux   sont   montés   au-dessus des cylindres 
 EMI6.2 
 de retenue, ils n' OCC;U:;JC1:t' i:'-UC:Ul10 partie du planche et l'au- vrier n'a jamais besoin d'aller   derrière   Le   métier   pour en avoir soin, comme c'est le cas avec les pots. 



   Le   Métier     représente   sur toutes .les figures, sauf 
 EMI6.3 
 sur les fig, 8 et 8A est muni d'un mécan'isme d'arrêt du .sonrG dont il est question dans le brevet français nc 776.4à7 de la domandcrezse, . Ce mécanisme d'arrêt comporte un tâteur ou détecteur 20 pivotant en 21 et qui repos== sur le fil 8 tant que ce dernier n'est pas rompu, A un levier 22 à contrepoids articule sur le métier en 23 est 
 EMI6.4 
 suspendu un levier a qui est normalement tnaintonu par le détecteur 20 dans la position rclrse:zte:e sur le coté souche dc la fi. 1.

   Lorsque le fil I se rompt , le détecteur pi- vote dans le sens des aiguilles d'une montre et il se trouve dégagé du levier 22 qui pivote à son tour et qui, par l'in-   termédiaire   de la came 24 montée sur lui, écarte le cylindre de retenue 3 de son cylindre d'entraînement 2 contre   l'action   antagoniste du contrepoids 25. La position à laquelle se trouvent amenés les organes est représentée sur le côté droit dela fig. 1. 



  Dans le mode particulier de réalisation du mécanisme 

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 d'arrêt qui est représenté sur la   fig. -l,   la came 24 sert. aussi à pincer le ruban 26 qui provient du rouleau 16 contre le cylindre presseur de   retanae   3, de telle manière que les cylindres étireurs 4,5 ne puissent plus continuer à tirer le ruban à travers la tête d'étirage. 



   Dans l'organisation représentée sur les fig. 2 et 2A, le rouleau 16 à partir duquel le ruban est tiré repose sur le cylindre de retenue presseur 3 par lequel il est ainsi commandé. Son arbre 28 est engagé, à chacune de ses extrémités, dans une. encoche 30 d'un levier 32, lés 'deux leviers 32 pivotant sur le métier en 34 et formant 'un râte- lier. Les leviers de râtelier 32 servent ainsi à maintenir le rouleau 16 pressé sur le cylindre de retenue '3. 



   Lorsque, le fil 8 se rompt, le détecteur 20 pivote   dans.''le'  sans des aiguilles d'une montre en s'écartant de la position représentée sur la fig. 2, ce qui fait que le levier 22A est libéré et que, sous l'action de son contre-. poids   33,'il   pivote dans le sens des aiguilles d'une mon- tre pour venir dans la position représentée sur la fig. 2A. 



  Dans ce mouvement, la came 24 dudit levier vient contre une saillie 36 du levier presseur 38 et fait pivoter ce dernier en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet d'écarter le cylindre deretenue 3 du cylindre de retenue 2 et de faire cesser le contact assurant l'en- traînement. Le cylindre de retenue 2 est commandé de manière continue et le cylindre de retenus 3 est commandé par contact avec lui, ce qui fait que, lorsque le mécanisme d'arrêt agit; le cylindre 3 cesse d'être commandé et par- suite le ruban cesse aussi   d'être   tiré du rouleau 16. 



   L'organisation représentée sur les fig. 3 et 3A diffère essentiellement de celle représentée sur les   fig. 2   et 2A par le fait que le rouleau   à   ruban 16 repose normalement   en   contact avec le cylindre de retenue 2 qui est commandé de      manière continue. 

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   Lorsque le fil 8 se rompt, le levier 22a est   libéré     par   le détecteur 20 et est amené à pivoter pour venir dans la   position   représentée sur la fig.   3A,   position dans   1,-,.quel-   le le   cylindre   de retenue 3 a   pivote et   a cesse   d'être   en contact   d'entraînement     aveu   le cylindre deretenue 2 et dans   laquelle   le levier   presseur   38 pivote vers le haut.

   Dans ce plvotement, la saillie 40 du levier 38 vient en contact avec le rouleau à ruban 16 et le soulève   en   supprimant ainsi le contact d'entraînement avec le cylindre do retenue 2,les bras 32 de râtelier pivotant en mâme temps vers le haut tout en retenant lerouleau dans leurs encoches 30. En passant du rouleau 16 aux cylindres deretenue   2,   3 , le ruban passe par dessus un bossage 41 du pivot 23 du contrepoids 22.   Quand   le   mécanisme     d'arrêt   agit, ce bossage sert, comme on le voit eux la fig. 3A à maintenir   le   ruban hors de contact avec la cylindre de retenue 2 qui continue à tourner.

   Comme le ruban est aussi   pince par   la saillie 40, il est efficacement ma intenu et n'est pas tiré par l'action des parties rotatives du métier. 



   . 



   Dans les deux dispositions ci-dessus   décrites,le   rouleau   2, ruban   est   commande   par l'un ou l'autre des cylindres de re- tenue, autrement dit par une partie rotative existant déjà sur le métier. Mais, en général, il est plus commode de prévoir un   organe rotatif   spécial pour   commander   le rouleau à ruban. 



   Une telle organisation est   représentée   sur la fig. 1. 



  Ici le râtelier est constitué   par   des bras 32 qui s'inclinent vers le haut et vers l'avant du métier et qui sont fixes ; autrement dit , ils ne sont pas montes de   manières,   exécuter un mouvement de pivotement comme dans la disposition repré- sentée sur les fig. 2 et 3. chaque rouleau 16 'repose,par son arbre 28, sur ses bras et en raison de la pente de 

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 ceux-ci, reste en contact avec un cylindre42 qui est animé d'un mouvement continu de rotation par l'intermédiaired'une transmission par courroie ou par chaîne 44. 



   Lorsque le fil se rompt, le mécanisme d'arrêt agit de la manière déjà décrite, ce qui fait que les organes viennent occuper les positions représentées sur le côté droit de la fig. 1. On voit que le levier presseur 38 du cy- lindre de retenue a pivoté vers le haut et que, dans ce mou- vement de pivotement, il est venu buter contre la queue d'un levier 46 qui pivote sur le métier en 48. Ce levier présente un bras 50 faisant saillie sur lui et comportant une face supérieure en dent de scie qui se trouve   aine 1/19. menée   en contact avec le rouleau 16. La rotation de ce dernier est immédiatement arrêtée par la venue en prise. avec lui de la surface en dent de scie du bras 50 et, par le fait qu'il est poussé vers -le haut des bras de râtelier 32, il est mis hors de contact avec le cylindre entraîneur 42.      



   Les bras de râtelier 32 sont pourvus à leurs extrémités externes d'une encoche 52 qui estdestinée à recevoirun rouleau de réserve, comme on le' voit sur le côté droit de la fig. 1. Ce rouleau peut être mis en place dans les encoches 
52 des que le rouleau 16   devient'   assez petit, de telle ma-   nière   que le nouveau rouleau soit immédiatement prêt à être utilisé quand le rouleau   duquel le   ruban est tiré est épuisé. 



   Les fig. 4 et 4A montrent une organisation qui, d'une manière générale, est semblable à celle représentée sur la fig. 1. Les principales différences consistent ici dans le , 'fait que le levier 46 est actionné , non par le levier pres- seur 38 mais par une tige 54 fixée au levier à contrepoids 
22 du mécanisme d'arrêt et que le ruban est tiré du côté      

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 avant du rouleau à ruban 16 au lieu del'êtredu côté ar- rière, comme sur la fig. 1. Dans ce cas, le levier 46 fait saillieà l'avant du   entier   pour que   l'opérateur   puissele soulever et mettre le rouleau 16 hors  de   contact   d'entraî-   nement avec le cylindre 42 lorsqu'il le désire. 



   Dans la   disposition.représentée   sur les fig. 5 et 6A, le rouleaux ruban 16   repose   sur des bras de râtelier fixes 32 et il est, ici aussi, commandé par contact avec un cylindre entraîneur 42 spécialement prévu. En cas de rup- ture du fil, la rotation du rouleau est arrêtée par l'in- terposition d'une plaque 56 entre le dit rouleau et le cy- lindre 42. Comme on le voit , la plaque 56 est montée sur une barre 58 qui forme un crochet autour du levier presseur 38, à son   extrémité   inférieure, et qui passe à travers le bâti 59 du métier . Lorsque le levier pres- seur 38 pivote vers le haut sous l'action du mécanisme   d'arrêt,   la barre 58 est soulevée et la plaque 56 vient sé- parer le rouleau à ruban de son arcane de   commande.   



   Dans la disposition représentée sur les fig. 6 et   6A,   le rouleau   à   ruban 16 repose sur une paire de cylindres 60, 61. Le cylindre 60 est commandé de manière continue. 



  Le cylindre 61 est fou et est monté sur une extrémité d'un levier 62. Il est maintenu en contact avec le rouleau   à   ruban 16 par le contrepoids 63 prévu à l'autre extrémité dudit levier 62 et il supporte normalement le rouleau 16 dans la position représentée sur la fig. 6. Lorsque le mécanisme d'arrêt agit, en cas de rupture du fil, le levier presseur 38 pivote vers le haut et vient en contactavec le levier 62 qu'il fait pivoter pour l'amener à la position représentée sur la fig.   6A.   Le   support   arrière du rouleau 16 est ainsi écarté, ce qui fait que le rouleau se déplace vers l'arrière pour---venir dans la position de la fig. 6A 

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 dans laquelle son arbre 28 repose contre la branche arrière des leviers de râtelier 32 en forme d'U.

   En se replaçant pour venir dans cette position, le rouleau 16 cesse d'être en contact avec son rouleau de commande 60 et vient sur la console fixe 64 en forme de cornière. Son mouvement de rotation est ainsi arrêté et le ruban est maintenu hors de contact avec le cylindre 61 par une tige de guidage. 



   Dans la disposition représentée sur les fig. 7 et   7A,   le rouleau 16 est également commandé par contact avec un cylindre 42 entraîné d'un mouvement continu spécialement prévu, cylindre contre lequel il est   normal épient     maintenu   par l'effet de la pesanteur . Son arbre 28 repose sur des leviers de râtélier 32 pivotant en 33 et dont l'un porte par son extrémité externe sur le levier presseur 38.

   Quand ce dernier pivote vers le haut par suite du fonctionnement du mécanisme d'arrêt, les leviers de râtelier 32 pivotent de la même manière, ce qui fait que le rouleau 16 est soulevé jusqu'à ce qu'il puisse rouler pour cesser d'être en con- tact avec son cylindre entraîneur 42 ; il vient alors dans la position représentée sur la fig. 7A, position dans laquelle il est maintenu par l'effet de la pesanteur. 



   Dans l'organisation représentée sur les fig. 8 et 8A, le rouleau 16 est supporté par deux cylindres 66 constamment commandés. Le mécanisme d'arrêt est ici quelque peu diffé- rent de celui représenté sur les autres figures . Le détec- teur 20 repose normalement sur le fil 8 dans la position représentée sur lé fig. 8. Il est monté de manière à pivoter en 68 sur un prolongement 70 du levier presseur 38. Lorsque le fil se rompt, le détecteur 20 pivote en sens inverse des aiguilles d'une   mo'ntre,   ce qui amène son bras 72, s'étendant vers   .l'avant,   en contact avec une roue   à   rochet 74 montée pour tourner avec le cylindre "slip-draft" 6.

   Le cliquet 76 prévu sur le bras 72 vient en prise avec les dents du rochet et   le ?   détecteur 20 est repoussé vers la droite, ce qui fait que   le*,     -il-   

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   levier   press sur   38   est   oblige   de pivoter autour de son pivot 39, comme on le voit sur   la fig.     8A.   Le levier presseur 
 EMI12.1 
 38 comporte un a rolon,n;ae:a 78 dirigé vers le haut,prolon- cerH1nt qui est ainsi .pousse vers le haut et mis en oontact avec le rouleau 16. Ce dernier se trouve soulevé de cette manière et cesse d'être en contact d'entra!net'1ent avec ses cylindres 66; il repose sur   l'extraite   de forme du bras 78.

   Le pivotement, vers le haut, du leveer presseur 
 EMI12.2 
 38 a esalement pour effet du libérer le levier à contrepoids 80 qui tourne autour de son pivot 81, ce qui amène son oreille 82 en contact avec le cylindre de retenue pres- seur 3 et ce qui pince le ruban 26 contre ledit cylindre. 



  Son bras 83 sert à maintenir le levier presseur 38 dans la position déplacée représentée sur la fig. 8A. 



   L'organisation représentée sur les fig. 9 et 9A res- semble  à   celle des fig. 8 et 8A en ce sens que le rouleau 
 EMI12.3 
 16 est esaleinent monté sur deux c3rl,indrex 66 commandes posi- tiversent . Le u6canisllio d'arrêt utilise ici est du cantre représente sur les '"i. 1 8. 7, \:lais i1 ait de uianierc différente pour arrêter le rouleau 16. Ici, le levier presseur 38 est entoure   par   une tige 82   guidée     dans   un trou du bâti 59 du métier.

   La tige 82 se termine en pointe 
 EMI12.4 
 ;, son e=;tréi;i1¯.té supérieure, ce qui fait ;u:.,lorscr,ue le i:i <;a #1 s!.ie d'rrôt 23it, le levier prc-3seur 38 est t i< n 1 jié d'un LOtn-O"lcnt de pivot eujnt vers le haut et l'extrémité pointue monte et se pique dans le rouleau 16, co#1ce on le voit sur la fi. 9A, en G\a,;JGcl1s,!1t aimi ledit rouleau de <,ontii=u3r ?D. tourner sous l'action des cylindres entraîneurs 66 et cola   sans   que le   rouleau     ce=se     d'être   en   contact     avec   lesdits cyliadres. 



   Dans la disposition   représentée   sur les fig. 10 et   10A   le rouleau 16, comme dans certaines des dispositions pré-   cédèrent   décrites, est   monte   sur des bras de râtelier se-      cillants 32, niais il repose sur une courroie sans fin 84 

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 entraînée de manière continue et qui le   commande.   Le ruban passe sur une tige 65 guidée dans son parcours vers les cylindres de retenue . Les bras de râtelier 32 compor- tent des bras 86 courbes faisant saillie vers le bas et pourvus de dents de crémaillère 87.

   Lors du fonctionne- ment du mécanisme d'arrêt, le levier pres seur 38 pivote vers le haut, ce qui, fait que son extrémité 88 vient en prise avec les dents de crémaillère   87   et fait.pivoter les leviers de râtelier 32 pour les amener à la position représentée sur la fige 10A, position dans   laquelle,comme   on le voit, le rouleau 16 a été soulevé et dégagé de son organe 84, le ruban 26 étant maintenu écarté de l'organe de   commande   par la tige de guidage 65. 



   Dans l'organisation représentée sur les fig. 11, 11A et 11B, le rouleau 16 est commandé par contact, avec le cylindre 42 qui est entraîné de manière positive . Lorsque la mécanisme d'arrêt agit, la commande est interrompue, non, comme dans les cas précédents, par le fait que le) rou- leaù est écarté de son organe de commande ou par le fait que le mouvement dudit rouleau est empêché, mais bien par débrayage ou interruption de la commandedu cylindre 42. 



  Ceci est rendu possible par l'incorporation d'un embrayage (ou accouplement) 90 dans la commande du cylindre 42. Ce dernier tourne librement sur un arbre 96 commandé par une courroie ou par une chaîne 44, mais son mouvement le long de l'arbreest empêché. Il comportedes dents 92 sur sa face extrême (voir fig. 11A et 11B) . Ces dents viennent en prise avec des dents correspondantes formées sur le manchon 94, monté de manière à pouvoir glisser sur l'arbre 96 et entraîné par la clavette 98 sur ledit arbre. Les dents 92 ont¯ une forme telle que le manchon 94 tende à être poussé 1.e long de l'arbre 96 pour cesser'   d'étre   en      

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   coptact   avec le cylindre 42.

   Cette tendance est normalement   surmonte   e par la butée de   l'extrémité   inférieure du levier 100 contrele   cote   du levier presseur 38. Lorsque le mécanis- 
 EMI14.1 
 nc d'arrêt le Isvier presseur 38 pivote vers le haut et vient en regard de l'encoche 102 du levier 100. ce der- nier est par suite   libre   de tourner en sans inverse des ai- guilles d'une montre et autourde son pivot 104 dans une mesure suffisante pour permettre aux dents 92 de cesser d'être 
 EMI14.2 
 en contact d' trC\!nc,Jlont les unes avec les autres. La rota- tion du cylindre 42 ct, par suite, celle du rouleauruban 16 est ainsi   arrêtée.   
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  Dans toutes les dispositions ci-dessus d(;rites,lo rouleau 16 est cohiciande, l'alimentation des cylindres de retenue en ruban étant la conséquence de la rotation du rouleau . Les fig. 12 et   12A     centrent   une organisation dans laquelle le rouleau 16 tourne sous l'effet de la traction 
 EMI14.4 
 du ruban cXdrcée sur celui-ci par 1<::8 cylindres de retenue du lwitier. Dans 1c nodc de réalisation figure, l'arbre 28 du rouleau 16 est muni d'un rou13,))cr:t anti-friction 104.Une telle disposition fonctionne de 1-'lanière satisfaisante avec du jute dc ;¯u:a.l.t,1 ; norr.!ale.ent élevée .

   Il est difficile d'établir un roulc,.Lu ruban qui soit p,rfaitc4mnt, 4quii iirrµ . et, avjc un l' oulc\Jl,.mt trs libre tcl que celui Lirvu ici , Otl 0. v ia s t a t que le rouleau no tourne pas à une vitesse uniforme par 11îf t d : la t1'a cti on du ruban. On peut C o1'1'i- ger très sii.,plcni(-,nt ce défaut en disposant un loger frein affectant la :forc.ica d'une Ictère bande de ulétal 106 qui pend de la barre 108 et qui repose sur la surface du rouleau 16. 



  Avec un ruban do o nnc: qualité, l'utilisatior d'un roulaient anti-friction n'est pas   absolument   essentielle, mais si l'on   emplois   un roulement ordinaire, il est essentiel que 
 EMI14.5 
 la distance entre le e point. de pincement des cylindres de 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 retenue et le point où le ruban est tiré du   rouleau   ne dé- passe pas la longueur moyenne de soie des fibres dans le ruban . Si cette limite' est dépassée, il existe un-grave danger de rupturedu ruban entre les cylindres de retenue et le rouleau à ruban.

Claims (1)

  1. RESUME ----------- L'invention a pour objet un métier à filer présentant les caractéristiques suivantes prises isolément ou en combinaison : 1 ) Le métier permet la transformation directe du ruban de fibres d'écorce et de feuilles longues en fil, le ruban étant tiré de rouleaux montés ; de manieraà pouvoir tourner, dans un râtelier que l'on peut charger de l'avant du métier: la rotation.'d'un rouleau cesse lorsqu'un mécanisme d'arrêt agit par l'effet de la rupture du fil; 20) la rotation des rouleaux est commandée par un organe rotatif existant sur le métier ; 3 ) l'organe rotatif existant sur le métier et qui commande les rouleaux est un organe dont la rotationest arrêtée quand un mécanisme d'arrêt entre enjeu ;
    4 ) Les rouleaux reçoivent un mouvement de rotation d'un-organe de commande spécialement prévu è cet effet; 5 ) les rouleaux reçuivent un mouvement de rotation par un contact de surface avec un cylindre commandé de manière continue ; 6 ) les rouleaux reçoivent un mouvement de rotation par un contact de surface avec une courroie sans fin comman- dée de maniera continue ; 7 ) les rouleaux sont montés sur un arbre commandéet reçoivent de cette manière un mouvement de rotation; <Desc/Clms Page number 16> 8 ) dans un métier tel que spécifié sous 4 à 7 , EMI16.1 1* Elécanistno d'arrêt empêche positivement le rouleau de tourner ;
    9 ) dans un métier tel que spécifié sous 4 à 7 , le mécanisme d'arrt, lorsqu'il entre en jeu, oblige l'or- EMI16.2 ganse de coûunande c à, s'arrêter; 10 ) dans le uzêrse métier spécifie sous 4 70, la mécanisme d'arrêt, lorsqu'il entre en action, interrompt la liaison de COHlt,!?, n1c: entre le rouleau et son organe de cO\ll\J18.nde; 11 ) dans un métier tel que spécifié suus 9 ) , le EMI16.3 mécanisais d'arrêt agit sur un embrayage ou accotüf?lemcnt; 12 ) dans un Métier filer tel que spécifie sous EMI16.4 10 ) , le aécanisine d'arrêt agit pour écarter 1;; rouleau de son organe de com:.ardc;
    13 ) les rouleaux d'un métier à fixer tel que spéci- EMI16.5 fié sous 1 ) sont aniaiës d'un mouvement de rotation provo- que par la traction exercée sur le ruban allant à la tête d'étirage ; 14 ) dans un métier tel que spécifié sous 13 ), les EMI16.6 rouleaux sont montés sur des rOU1Gmcllts anti-friction; 15 ) dans un métior tel que spécifié sous 13 ) ou 14 ), la distance du point de pincement des cylindres de retenue au point où le ruban est tiré d'un rouleau est inférieure à la longueur moyenne de soie des fibres; 16 ) dans le métier à filer spécifié sous 14 ), la EMI16.7 rotation des rouleaux est suur(iise e à l'action d'un frein.
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