FR2497525A1 - Dispositif de blocage de la meche sur les bancs d'etirage des metiers a filer - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE BLOCAGE DE LA MECHE COMPORTANT UN ORGANE DE BLOCAGE QUI, EN CAS DE RUPTURE DU FIL, SE DEPLACE AU POINT DE SERRAGE ENTRE LE CYLINDRE D'ENTREE INFERIEUR ET LE CYLINDRE D'ENTREE SUPERIEUR, SOULEVE LE CYLINDRE SUPERIEUR DU CYLINDRE INFERIEUR, RETIENT LA MECHE ENTRE LUI-MEME ET LE CYLINDRE SUPERIEUR ET L'IMMOBILISE CONTRE TOUT MOUVEMENT D'AVANCE. UN PORTE-MECHE COUPLE AVEC LE DISPOSITIF DE MANOEUVRE DE L'ORGANE DE BLOCAGE PEUT SE DEPLACER DANS UNE POSITION DE RETENUE ET DANS UNE POSITION DE LIBERATION DE LA MECHE, PORTE-MECHE QUI EST ASSOCIE A LA MECHE DANS LA ZONE COMPRISE ENTRE LA PAIRE DE CYLINDRES D'ENTREE 5, 5, LE POINT DE SERRAGE 6, 6 SUIVANT DU BANC D'ETIRAGE, ET QUI EST DISPOSE DE FACON REGLABLE LE LONG DE LA MECHE.

Description

"Dispositif de blocage de la mèche sur les bancs d'étirage

des métiers à filer."

La présente invention concerne un dispositif de blocage de la mèche, prévu sur les bancs d'étirage des métiers à

filer et comportant un organe de blocage qui, en cas de rup-

ture du fil, se déplace et parvient au point de serrage entre

le cylindre d'entrée inférieur et le cylindre d'entrée supé-

rieur, soulève le cylindre supérieur en l'éloignant du cy-

lindre inférieur, retient la mèche entre lui-même et le cy-

lindre supérieur et l'immobilise en la bloquant contre tout

mouvement d'avance.

Il est connu de prévoir, sur les bancs d'étirage des métiers à filer, un dispositif de blocage de la mèche du type décrit ci-dessus (brevet allemand 3 21 196; demande de brevet allemand 20 48 579). La partie non retenue de la mèche en cas de blocage, continue à avancer, mue par les autres paires de cylindres du banc d'étirage qui restent en position

de travail, et il se forme, sur la partie bloquée de la mè-

che, dans la zone comprise entre la paire de cylindres d'en-

trée et le point de serrage suivant dans le sens de l'avance

de la mèche, c'est-à-dire dans la zone amont du banc d'étira-

ge, une barbe de fibres qui constitue le début de la mèche

lorsque le mouvement d'avance de celle-ci reprend après sup-

pression du blocage. Cette barbe de fibres peut présenter des longueurs et des sections très différentes, d'o résultent des conditions préalables également très différentes pour la reprise de la filée. La nature de la matière de la mèche, c'est-à-dire la présence d'une mèche de coton ou d'une mèche

de fil peigné, est une source de différences considérables.

Dans le cas du coton, pour lequel on choisit générale-

ment une longueur de zone amont comprise entre environ 1,5 et 2 fois la longueur moyenne des fibres, et dans le cas duquel le point de serrage qui suit la paire de cylindres d'entrée est en règle générale constitué par un ensemble à tablier ou courroie double qui passe sur une paire de cylindres pleins, la barbe de fibres de la mèche bloquée est finalement dégagée à proximité de la zone amont. Elle s'étend plus ou moins loin en direction du point de serrage suivant, en fonction de la proportion de fibres flottantes qui subsiste encore dans le tronçon de mèche bloqué, c'est-à-dire la proportion de fibres dont les extrémités ne se trouvent, au moment o le blocage intervient, ni dans le dispositif de blocage ni au point de serrage constitué par la paire de cylindres suivants. Une partie des fibres flottantes est en effet entraînée par les fibres qui, le blocage étant effectué, se trouvent déjà au point de serrage suivant, et par celles qui continuent à y

aboutir.

Une mèche de laine peignée comporte, par contre, une part de fibres qui sont nettement plus longues que la zone amont et le point de serrage qui suit la paire de cylindres d'entrée, par exemple un ensemble à tablier double, contient alors pour cette raison au moins un cylindre à canal, ce qui permet d'obtenir que les fibres qui pénètrent dans l'ensemble

à tablier double, mais dont l'autre extrémité se trouve enco-

re entre les cylindres d'entrée, soient tendues mais non

cassées. Lorsque la mèche est bloquée entre le cylindre d'en-

trée supérieur et l'organe de blocage, la barbe de fibres qui

se forme dans la zone amont atteint le point de serrage sui-

vant et s'étend donc jusque dans l'intérieur de l'ensemble à tablier double. La barbe de fibres, qui est donc relativement longue, présente alors une section qui se rétrécit sur cette longue zone. Après suppression du blocage de la mèche en vue d'une reprise de la filée, il s'écoule donc un intervalle de temps relativement long avant que le ruban de fibres qui sort de la paire de cylindres de sortie du banc d'étirage retrouve

sa pleine section qui fournit un fil impeccable.

Avec ces deux matières, on risque en outre que la barbe de la mèche bloquée, qui est complètement ou partiellement

dégagée dans la zone amont, n'aboutisse pas au point de ser-

rage suivant après suppression du blocage, car le mouvement de la mèche se fait par poussée. Bien qu'il soit connu (voir le brevet allemand 3 21 196 déjà mentionné) de disposer dans

la zone amont une tôle de guidage ou chicane destinée à em-

pêcher la chute de la barbe de fibres et à amener celle-ci au point de serrage suivant, ce mouvement d'amenée n'est

cependant pas toujours garanti, car, pendant que la mèche com-

me.ce à se déplacer, ses fibres dégagées, qui subissent un mouvement par poussée,peuvent se heurter à une résistance sur la tôle de guidage et, en s'enroulant par refoulement, soulever la mèche de la tôle de guidage et la faire dévier de la trajectoire correcte. Une autre perturbation possible du guidage du début de la mèche vers le point de serrage

suivant est provoquée par les soufflantes mobiles. Ces appa-

reils, qui se déplacent le long du métier, dirigent un jet d'air de nettoyage vigoureux sur le banc d'étirage, jet d'air

qui peut faire dévier latéralement, en les repliant, la bar-

be de fibres dégagée ou ses parties dégagées, et, le cas

échéant, les faire tomber de la tôle de guidage, même lors-

que celle-ci est, de plus, munie de parois de bordure laté-

rales. Dans tous les cas, on court le risque que la mèche ne s'insère pas au point de serrage suivant, et qu'elle puisse alors aboutir aux éléments tournants du banc d'étirage, être saisie par eux et s'y enrouler. L'utilisation de la tôle de guidage qui soutient le début de la mèche limite en outre, lorsque cette tôle présente la longueur optimale pour le but recherché, la possibilité de réduire la longueur de la zone

amont, qu'il serait nécessaire d'effectuer pour une adapta-

tion à une matière présentant une autre longueur de coupe, et elle impose, le cas échéant, la mise en oeuvre de tôles de guidage de longueurs différentes adaptées aux longueurs

de coupe.

La présente invention a pour objet de supprimer ces

imperfections et de prendre des dispositions simples qui ga-

rantissent qu'une mèche retenue, en cas de rupture du fil, entre le cylindre d'entrée supérieur et l'organe de blocage, s'insère, après suppressin du blocage, au point de serrage du banc d'étirage qui fait suite à la paire de cylindres

d'entrée, même lorsque le début de la mèche a été au préala-

ble exposé à un jet d'air de nettoyage balayant le dessus du

banc d'étirage.

La présente invention permet de résoudre ce problème..,y, par le fait que l'on prévoit un porte-mèche couplé avec le dispositif de manoeuvre de l'organe de blocage et qui peut se déplacer, en même temps que ledit organe de blocage, pour se mettre dans une position de retenue et dans une position de libération de la mèche, porte-mèche qui est associé à la

mèche dans la zone comprise entre la paire de cylindres d'en-

trée et le point de serrage suivant du banc d'étirage, vu dans le sens de l'avance de la mèche, et qui est disposé de

façon réglable le long de la mèche.

Le porte-mèche protège la barbe de fibres dégagée dans la zone amont, ou ses parties dégagées, contre les effets d'une éventuelle soufflante mobile, et retient en outre la barbe jusqu'au redémarrage du mouvement de la mèche. Grâce à la possibilité de réglage qu'offre ce porte-mèche, on peut

lui conférer la position qui est la mieux adaptée à la ma-

tière des fibres dont il s'agit dans chaque cas particulier et à la formation de la barbe de fibres, et, dans le cas du coton, il peut, par exemple, être disposé dans la zone amont de telle manière que, bien que ne saisissant plus les fibres qui sont déjà parvenues au point de serrage suivant et y ont pénétré, il retienne les fibres encore flottantes

dans le tronçon de mèche qui se trouve entre le cylindre su-

périeur et l'organe de blocage. Il se forme alors une barbe de fibres qui s'étend jusqu'à proximité immédiate du point de serrage suivant, o elle pénètre sans perturbation ni incident. Avec une mèche de laine peignée, on peut conférer au porte-mèche une position de réglage dans laquelle il retient encore aussi une grande proportion de fibres flottantes dans le tronçon de mèche qui se trouve entre le cylindre d'entrée supérieur et l'organe de blocage, de sorte que la formation de la barbe de fibres et le rétrécissement de la section de la mèche ne commencent, pour l'essentiel, qu'à partir du

porte-mèche, et qu'après le redémarrage de la mèche, il exis-

te plutôt, en conséquence, à la sortie du banc d'étirage, un ruban de fibres dont la section est pleine et qui convient

pour commencer la filée d'un fil impeccable. En tant qu'élé-

ment destiné à retenir la mèche, le porte-mèche peut, dans le sens de la marche de la mèche, être sensiblement plus court qu'une tôle de guidage qui ne soutient la mèche que sur sa face inférieure. Le porte-mèche peut donc être réglé selon les besoins, que ce soit dans une zone amont longue ou dans

une zone amont courte, sur une gamme étendue.

Selon une caractéristique additionnelle de la présente invention, le porte-mèche est disposé de façon à pouvoir être immobilisé sur un rail porteur parallèle à la mècheet

monté sur le banc d'étirage, un coulisseau, auquel sont asso-

ciés un ressort, qui le pousse dans l'une des directions de glissement, et un verrou, qui le maintient dans la position donnée lorsque le ressort est tendu, et qui peut être mis dans une position de libération par un organe indicateur

d'une rupture du fil, est guidé dans le rail porteur, et le-

dit coulisseau est relié par ajustement des formes à la fois

à l'organe de blocage et au porte-mèche.

Grâce à cette disposition, on réalise un sous-ensemble

qui comprend les éléments essentiels du dispositif de bloca-

ge et de retenue de la mèche et qui peut aussi être monté sur

des métiers déjà en service.

Il est particulièrement avantageux de développer ce

sous-ensemble de telle façon, selon un autre mode de réali-

sation de la présente invention, que le rail porteur soit monté dans un élément-support fixé sur le métier, et ce de telle manière que ledit rail porteur puisse pivoter hors de sa position de fonctionnement ou de service dans le même sens qu'un bras de support qui porte les cylindres supérieurs

du banc d'étirage, et que l'organe de blocage, qui est réa-

lisé sous la forme d'un coin de blocage ou de verrouillage, soit fixé sur le rail porteur et guidé de façon à pouvoir

se déplacer dans le sens de la longueur.

De ce fait, le montage initial des éléments du disposi-

tif de blocage et de retenue de la mèche sur le métier, ainsi que les travaux préparatoires requis, sur les bancs d'étirage

équipés de ce dispositif, à des fins de nettoyage, d'entre-

tien et de transformation, se trouvent simplifiés, et la remise en état consécutive des bancs d'étirage est de même

facilitée.

Grâce au montage orientable du rail porteur dans son élément-support fixé sur le métier, on peut faire sortir ledit rail porteur de la zone de maniement par un mouvement pivotant et le remettre dans sa position de fonctionnement par un pivotement de retour, de la même manière que pour les cylindres supérieurs du banc d'étirage, par le pivotement du bras de support qui les tient, ceci en même temps que les éléments du dispositif de blocage et de retenue de la mèche. Du fait que l'organe de blocage est réalisé sous la forme d'un coin fixé sur le rail porteur et se déplaçant dans le

sens de la longueur, le rail porteur constitue un sous-ensem-

ble complet avec les composants qui y sont prévus de façon fixe, sousensemble qui remplit les fonctions de blocage et de retenue de la mèche, et ce mode de réalisation d'un seul

tenant facilite aussi le montage initial sur le métier.

Dans le cas du dernier mode de réalisation décrit, une

caractéristique additionnelle de la présente invention pro-

pose que le rail porteur soit maintenu, par l'action d'un ressort, dans sa position de fonctionnement ou de service,

laquelle est déterminée par une butée, et qu'il puisse pivo-

ter, contre l'action du ressort, dans une position de non-

fonctionnement ou de mise hors service, déterminée par un

crantage.

Dans ce cas, et selon une caractéristique additionnelle de la présente invention, la butée est constituée par une

surface solidaire du métier et par une contre-surface régla-

ble, prévue sur le rail porteur.

Dans ce dernier cas, et selon une caractéristique de la présente invention, la contre-surface est réalisée sur une vis d'ajustage montée dans un support, lequel est réglable dans le sens de la longueur sur le rail porteur, et destinée

à se mettre en prise avec la surface solidaire du métier, la-

quelle entoure une partie dégagée de la tige de la vis.

Ces trois derniers modes de réalisation garantissent, de façon simple, l'exactitude et la fiabilité des positions

du rail porteur en service et hors service..

Selon une caractéristique additionnelle de la présente invention, la partie de l'organe de blocage qui est guide façon à pouvoir se déplacer sur le rail porteur porte au moins une dent ou son équivalent, qui établit la liaison,

par ajustement des formes, avec une denture du coulisseau.

Grâce à ce mode de réalisation de l'organe de blocage, la -

jonction entre celui-ci et le coulisseau qui le commande est

réalisable de façon simple, dans différentes positions rela-

tives de l'un par rapport à l'autre, ce qui permet d'adapter aisément le dispositif à des bancs d'étirage de différents

types ainsi qu'aux divers réglages possibles d'un banc d'éti-

rage déterminé.

Dans ce cas, et selon une autre caractéristique de la présente invention, une partie (ou un élément) de l'organe de blocage,qui présente le coin de blocage ou de verrouillage,

est disposée de façon à être mobile, dans des limites déter-

minées,perpendiculairement au plan de la zone d'étirage, par rapport à une partie de l'organe de blocage qui est guidée sur le rail porteur, et elle est maintenue par un ressort dans la position limite dans laquelle le coin de blocage ou de verrouillage, qui, dans sa position d'attente, se trouve à l'extérieur du point de serrage de la paire de cylindres d'entrée, repose, par son arête, au-dessous de la face du plan de la zone d'étirage qui est orientée vers le cylindre

inférieur.

Cette disposition garantit que, lorsque l'organe de blocage est prêt à fonctionner dans sa position d'attente,

le coin de blocage ou de verrouillage se trouve avec certi-

tude en dehors du rayon de mouvement de la mèche, et que le coin de blocage, pendant son mouvement vers la position de blocage, se déplace en prenant appui sur le cylindre inférieur

pour atteindre le point de serrage entre la paire de cylin-

dres d'entrée et y pénétrer.

Lorsque le cylindre supérieur se soulève, pendant cette

phase, du cylindre inférieur, aucune charge n'est donc exer-

cée sur le rail porteur.

Selon une autre caractéristique de la présente inven-

tion, et dans le cas qui vient d'être décrit, le rail por-

teur est couplé, en ce qui concerne ses mouvements de pivo-

tement et d'une façon qui permet la transmission des mouve-

ments, avec le bras de support correspondant, qui porte les

cylindres supérieurs du banc d'étirage.

Dans ce dernier cas, une caractéristique additionnelle de la présente invention propose qu'un étrier de couplage, monté sur le bras de support, établisse la jonction avec les

rails porteurs.

Grâce à ces deux derniers modes de réalisation, le manie- ment du dispositif de blocage et de retenue de la mèche se

trouve simpliqué. Etant donné qu!en règle générale les mou-

vements de pivotement de ce dispositif requièrent aussi le pivotement du bras de support des cylindres supérieurs, il est possible, du fait du couplage des mouvements d'imprimer

aux deux rails porteurs, qui, lorsque l'on utilise des cylin-

dres supérieurs jumeaux, sont associés au bras de support,

des mouvements qui correspondent et sont simultanés aux mou-

vements de pivotement dudit bras de support.

Dans le cas de ces modes de réalisation, une caractéris-

tique additionnelle de la présente invention propose que le ressort et le dispositif de crantage associés au rail porteur

soient logés dans un carter, qui est fixé sur une tringle-

support qui porte les bras de support des cylindres supérieurs,

et qu'un appendice relié au rail porteur, et auquel sont as-

sociés le ressort ainsi que l'ergot de cranctage qui détermine la position de crantage du rail porteur, fasse saillie dans

ledit carter.

Selon un autre mode de réalisation de la présente inven-

tion, le porte-mèche présente un élément de maintien ou de retenue qui recouvre la mèche en l'enjambant, et un élément de maintien ou de retenue qui la prend par le dessous et au moins un élément de maintien ou de retenue qest mobile par

rapport à l'autre.

Dans ce cas, et selon une autre caractéristique de la

présente invention, les deux éléments de maintien ou de re-

tenue sont parallèles aux axes des cylindres et sont dispo-

sés de façon à faire librement saillie sur un corps du porte-

mèche. Dans ce cas, et selon une caractéristique additionnelle

de la présente invention, l'élément de maintien ou de rete-

nue qui prend la mèche par le dessous est un plateau, tandis que l'élément de maintien ou de retenue qui recouvre la mèche en l'enjambant est un pivot aplati d'un côté, lequel est logé de façon à pouvoir tourner dans le corps du pcrte-mèche et

est en prise avec une denture du coulisseau par une roue den-

tée montée sur son axe de rotation.

Dans ce dernier cas, une caractéristique de la présente

invention propose que le pivot soit élastique.

Dans le même cas, une autre caractéristique de la pré-

sente invention propose que l'enveloppe du pivot qui main-

tient la mèche soit rendue élastique par une fente transver-

sale pratiquée dans ledit pivot.

Dans le même cas, et selon une autre caractéristique de la présente invention, la face du plateau qui est tournée

vers le pivot présente une gorge destinée à recevoir la mèche.

Selon un autre mode de réalisation de la présente in-

vention l'organe de blocage qui retient la mèche entre lui-

même et le cylindre d'entrée supérieur, soulevé et éloigné

du cylindre d'entrée inférieur, est constitué par une coquil-

le de blocage, connue en soi, qui est posée sur le cylindre d'entrée inférieur et l'entoure partiellement, et qui porte, sur ses deux extrémités axiales, un appendice de couplage, l'un de ces appendices étant relié à un contre-couplage

qui se trouve sur le coulisseau.

La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la

description détaillée de plusieurs modes de réalisation pris

comme exemples non limitatifs et illustrés par le dessin annexé, sur lequel - la figure 1 est une vue latérale, à titre de premier exemple de réalisation, d'un banc d'étirage comportant un dispositif de blocage de la mèche, représenté partiellement éclaté, et un porte-mèche disposé dans la zone amont, dans

les positions qu'ils occupent pendant la marche du banc d'é-

tirage; - la figure 2 est une vue en plan du banc d'étirage, la représentation au-dessous du bras de support et de charge équipé de cylindres supérieurs jumeaux correspondant à celle de la figure 1, le banc d'étirage étant représenté dans une position de réglage qui permet le traitement d'une mèche de coton, tandis que le banc d'étirage représenté au-dessus du bras de support et de charge a une position de réglage qui permet le traitement d'une mèche de laine peignée; les deux représentations montrent le dispositif d blocage de la mèche

dans sa position de blocage et le porte-mèche dans sa posi-

tion de maintien ou de retenue correspondante; - la figure 3 est une vue de face de la tringle-support, selon la ligne III-III de la figure 1;

- la figure 4 est une vue de face du porte-mèche, par-

tiellement éclatée; - la figure 5 est une vue latérale du porte-mèche, selon la ligne de coupe V-V de la figure 4;

- la figure 6 est une vue de face d'un porte-mèche modi-

fié par rapport à celui de la figure 4; - la figure 7 est une vue de face d'un autre mode de réalisation d'un porte-mèche; - la figure 8 est une vue latérale selon la ligne de coupe VIII-VIII de la figure 7; - la figure 9 est une vue latérale, à titre de deuxième exemple de réalisation, d'un banc d'étirage comportant un

rail porteur associé au bras de support prévu pour ses cylin-

dres supérieurs, et destiné à porter les éléments, représen-

tés partiellement en coupe, d'un dispositif de blocage et de

retenue de la mèche, cette figure montrant aussi, partiel-

lement en coupe également, les éléments du dispositif de pi-

votement associé au rail porteur, et un carter, qui, dans cette vue, se trouve devant ces quer, carter qui est prévu pour gure 10), ayant été supprimé et mixtes; - la figure 10 est une vue ligne de coupe X-X de la figure - la figure 11 est une vue cage représenté, éclaté, sur la - la figure 12 est une vue gne XII-XII de la figure 11, de - la figure 13 est une vue

cléments et devrait les mas-

un électro-aimant (voir fi-

seulement esquissé en traits en élévation le long de la 9;

latérale de l'organe de blo-

figure 9;

en coupe, le long de la li-

l'organe de blocage, et de face du bras de support,

avec un étrier de couplage monté sur lui.

24 '75t5 Ainsi que le montrent notamment les figures 1, 2 et 9, une tringle-support 1, fixée sur un métier à filer, porte, attaché sur elle, un appui ou montant 2, dans lequel est maintenu un bras de support et de charge 4, qui peut pivoter autour d'un palier 3, et qui est représenté dans sa position de fonctionnement ou de service. Sont en outre montés sur le bâti du métier des cylindres inférieurs 5, 6 et 7, entraînés de façon. connue et, par conséquent, non représentés en détail,

lesquels peuvent être réglés à volonté à différentes distan-

ces, en ce qui concerne leur entraxe et par rapport à la tringle-support 1, des cylindres supérieurs jumeaux 5' ou 6' ou 7', réglables dans le sens de la longueur dans le bras de

support et de charge 4 et entraînés par les cylindres infé-

rieurs 5, 6, 7 étant associés à ces derniers. Un tablier inférieur 9 (ou courroie) passe sur le cylindre inférieur 6 et sur un pont 8, prévu en amont de celui-ci, et un tablier supérieur 10, qui passe sur le cylindre supérieur 6' et sur

une cage non représentée, est associé au tablier inférieur.

Ce banc d'étirage est traversé, dans le sens de la flèche A du dessin, par une mèche 11, et au fil qui se forme finalement à partir de la mèche étirée et s'enroule sur un tube est associé un casse-fil qui, en cas de rupture du fil, libère un dispositif de blocage de la mèche, lequel porte la référence numérique générale 12 sur les figures 1 et 2, et est représenté, sur la figure 1, dans la position o il ne bloque pas la mèche 11, pour permettre son mouvement

vers la position de blocage représentée sur la figure 2.

L'élément essentiel, qui est connu en soi, de ce dis-

positif de blocage 12 de la mèche est une coquille de blocage 13 posée sur le cylindre inférieur 5 qu'elle entoure sur un

peu plus de la moitié de son pourtour, coquille qui est blo-

quée contre une rotation continue avec le cylindre et dont la paroi longitudinale libre, qui est associée au cylindre supérieur 5', se termine en se rétrécissant par une arête effilée 14. Dans le sens de l'axe, la coquille de blocage 13 est plus longue que le cylindre supérieur 5'. Lorsque ladite coquille de blocage 13 est tournée, de sa position d'attente ou de disponibilité, représentée sur la figure 1, à sa position de verrouillage ou blocage, par une impulsion donnée par le casse-fil en cas de rupture du fil, elle s'insère, par son arête 14, entre la mèche 11 et le cylindre inférieur 5, et ensuite au point de serrage entre la paire de cylindres d d'entrée 5,5'. La coquille de blocage 13 se trouvant alors dans l'impossibilité de poursuivre son mouvement de rotation,

la mèche 11 qui a été soulevée et éloignée du cylindre infé-

rieur 5 repose sur l'arête 14 de ladite coquille de blocage 13, et le cylindre supérieur 5', lui aussi soulevé et éloigné

du cylindre inférieur 5, repose sur la mèche 11 et sur l'arê-

te 14, ce qui fait que la mèche 11 est ainsi retenue et blo-

quée contre toute possibilité de mouvement d'avance. On évi-

te ainsi que, l'extraction du ruban de fibres étiré qui sort de la paire de cylindres de sortie 7, 7' ne se faisant plus après une rupture du fil, le ruban ne continue à en sortir, ruban perdu pour les opérations de transformation ultérieures

et qui peut, de plus, s'enrouler dans cette zone.

Jusqu'à ce point, le dispositif de blocage de la mèche

est connu en soi.

Dans le cas du dispositif représenté sur les figures 1 à 8, les manoeuvres de la coquille de blocage 13, qui ont pour effet de bloquer et de libérer la mèche 11, se font de la

façon suivante.

La coquille de blocage 13, qui est de préférence en matière plastique, porte, à ses deux extrémités axiales, un appendice de couplage 15, qui fait saillie radialement et présente un évidement 16. Une protubérance de couplage 17,

réalisée sur un coulisseau 18, pénètre dans un de ces évide-

ments. Le coulisseau 18, à section rectangulaire, est logé, de façon à pouvoir se déplacer dans le sens de la longueur,

dans un rail porteur 19 à section en U, qui est, lui, régla-

ble dans le sens de la longueur et susceptible d'être immo-

bilisé dans un élément-support 20. Un collier de fixation

21, ouvert d'un côté, et qui peut être monté sur la tringle-

support i et est susceptible d'être fermé ou rétréci par une vis de serrage 22 et, de ce fait, immobilisé dans une posir tion quelconque sur la tringle-support 1, est réalisé sur l'élément-support 20. Ledit élémentsupport 20 comporte en

outre un appendice de fixation 23, prévu pour le rail por-

teur 19, et qui présente un évidement adapté à la section

dudit rail porteur, et un évidement supplémentaire, perpendi-

culaire au précédent, et destiné à recevoir une vis d'assem-

blage 24 avec l'écrou correspondant et une rondelle dentée; voir notamment à cet gard la représentation éclatée de la figure 2, en haut à droite, ainsi que la figure 3, laquelle, contrairement à la représentation de la figure 2, montre le

mode de montage des éléments-supports 20 sur la tringle-sup-

port 1, réalisé-Jentre deux bras de support et de charge voi-

sins. Grâce à la rondelle qui, lorsque la vis 24 est serrée, vientreposer, par son bord denté, sur la face latérale du rail porteur 19, celui-ci est fixé de façon particulièrement

sûre dans l'appendice 23 de l'élément-support 20. Ledit élé-

ment-support 20 est conçu de telle manière, et son mode de

fixation sur la tringle-support 1 est tel, que le rail por-

teur 19, qui est maintenu à l'intérieur de cet élément, s'é-

tend parallèlement au sens de l'avance de la mèche.

Ainsi qu'on le constate notamment sur la figure 1, un

* carter 25, fixé sur le rail porteur 19, contient un électro.

aimant 26 dont l'induit 28, soumis à l'action d'un ressort

à cran d'arrêt 27, présente, à son extrémité libre, un appen-

dice qui constitue un verrou 29. Ce verrou 29 est maintenu, par le ressort à crand'arrêt 27, dans un cran ou une encoche 30, pratiquée dans l'arête longitudinale du coulisseau 18,

dont le tronçon terminal pénètre dans le carter 25. Un appen-

dice, réalisé sur ce tronçon terminal, porte un ressort de compression 31, qui, prenant appui sur la paroi intérieure du carter 25, pousse le coulisseau 18 vers la gauche, selon la représentation de la figure 1, lorsque l'induit 28, avec son verrou 29, est sorti de l'encoche 30, contre l'action du

ressort à cran d'arrêt 27, sous l'effet d'une brève excita-

tion de l'électro-aimant 26. Ledit électro-aimant 26 est branché sur un dispositif commandé par le casse-fil, par l'intermédiaire d'un câble 32 avec fiche mâle 32', lequel est logé dans le rail porteur 19 et sort de l'extrémité de celui-ci qui est tournée vers l'intérieur du métier. Il y a lieu de mentionner que l'impulsion qui provoque l'excitation de l'électro-aimant 26 peut aussi être fournie par un organe de contrôle qui n'est pas directement affecté au fil, par exemple par un organe de contrôle qui enregistre l'arrêt du

curseur de l'anneau de filage, en cas de rupture du fil.

Lorsqu'une rupture du fil a été détectée, le ressort de compression 31 imprime donc au coulisseau 18, qui est alors déverrouillé, un mouvement vers la gauche, par rapport à la représentation de la figure 1, et la protubérance de couplage l7da coulisseau, laquelle se déplace dans le même

sens, fait tourner dans le sens contraire à celui des aiguil-

les d'une montre la coquille de blocage 13 qui, jusqu'à ce

moment-là, se trouvait en position d'attente ou de disponi-

bilité, ceci par suite de la jonctiondb ladite protubérance et de ladite coquille, établie par l'appendice de couplage

et l'évidement 16 de celui-ci. Les mouvements du coulis-

seau 18 et de la coquille de blocage 13 s'arrêtent lorsqu'une

arête 33 du coulisseau 18 heurte une contre-arête 34 réali-

sée sur le rail porteur 19. Dans cette position du coulis-

seau 18, la coquille de blocage 13 se trouve dans la posi-

tion précédemment décrite, o elle coince la mèche 11 entre elle-même et le cylindre supérieur 5' soulevé du cylindre

inférieur 5 et la bloque contre toute possibilité de mouve-

ment d'avance; voir la position des éléments sur la figure 2.

L'arête 33 constitue une partie d'une poignée 35, réa-

lisée sur le coulisseau 18 et qui fait saillie hors du rail porteur 19, poignée à l'aide de laquelle on peut remettre le coulisseau 18 dans la position d'attente du dispositif deU.ocage de la mèche, représentée sur la figure 1, en poussant ledit coulisseau contre l'action du ressort de compression 31. Pendant cette manoeuvre, le verrou 29, qui pénètre dans le trajet de glissement, heurte une surface d'arrêt inclinée 36, formée sur le tronçon terminal du coulisseau 18, et engrène finalement à nouveau dans le cran

ou l'encoche 30.

Le porte-mèche est désigné, sur les figures 1 et 2, par la référence numérique générale 37, et est associé à la mèche 11 dans la zone comprise entre la paire de cylindres d'entrée 5,5' et le point de serrage suivant du banc d'étira-._ ge, dans le sens de l'avance de la mèche, point qui, dans

l'exemple représenté, est constitué par la paire de cylin-

dres 6,61 et l'ensemble à tablier ou lanière 9, 10, qui pas-

se sur cette paire de cylindres. Dans cette zone, c'est-à-- dire dans la zone amont du banc d'étirage, le porte-mèche

est disposé de façon réglable le long de la mèche. Ce résul-

tat est obtenu par le fait que ledit porte-mèche 37 est mon-

té, de façon à pouvoir se déplacer dans le sens de la longueur, sur le rail porteur 19, et qu'il peut être immobilisé en un point quelconque à l'intérieur de la zone amont par serrage

de la vis de serrage 38.

Ainsi qu'on le constate notamment sur la figure 4, le porte-mèche 37 comporte un corps 39, dans lequel est ménagé un évidement adapté aux formes des sections du rail porteur 19 et de la partie du coulisseau 18 qui fait encore saillie hors dudit rail porteur, évidement par lequel le corps du porte-mèche est glissé sur ces éléments 19 et 18. La vis de serrage 38 insérée dans le corps 39 du porte-mèche, avec

l'écrou correspondant et la rondelle dentée, pousse, lors-

qu'elle est serrée, le bord denté de la rondelle contre le rail porteur 19 en établissant un contact solide entre ce dernier et la rondelle, et, de ce fait, une jonction fixe

entre les éléments 19 et 39.

Un plateau 40, réalisé sur le corps 39 du porte-mèche

et qui s'écarte librement de celui-ci, est destiné à pren-

dre la mèche 11 par le dessous et constitue la partie fixe du porte-mèche. Parallèlement à la surface sur laquelle s'étend le plateau 40 et à la face 41 de celui-ci, qui est

tournée vers la mèche 11, un pivot 42, qui constitue l'élé-

ment mobile du porte-mèche et est destiné à enjamber la mèche 11 par le dessus, est logé de façon rotative dans le corps 39 du porte-mèc>e, et fait lui aussi librement saillie par l'une de ses extrémités, ce pivot s'étendant au-dessus de la face 41 du plateau, à peu de distance de celleci, mais étant unilatéralement aplati sur la plus grande partie de sa longueur en saillie ou en porte-à-faux, de sorte que, lorsque ledit pivot 42 se trouve dans une position de réglage de rotation appropriée, qui est représentée sur les figures 4 et 5, il subsiste, entre sa face aplatie 43 et la face 41 du plateau 40, une fente 44 à travers laquelle la mèche 11

peut se déplacer sans entrave. Une roue dentée 45, qui engrè-

ne dans une denture 46 réalisée sur le coulisseau 18, est montée sur la partie du pivot 42 qui se trouve à l'intérieur

du corps 39 du porte-mèche.

Le porte-mèche 37 est fixé sur le rail porteur 19 de telle façon que, dans la position du coulisseau 18 selon la représentation de la figure 1, qui est sa position bloquée par crantage, le dispositif de blocage de la mèche 12 étant dans sa position d'attente, et la roue dentée 45 étant en prise avec la denture 46, le pivot 42 occupe une position de réglage qui assure l'existence d'une fente 44 entre la

face aplatie 43 et la face 41 du plateau.

Le couliEeau 18, dont le crantage saute en cas de ruptu-

re du fil, ce qui lui permet alors de se déplacer, met la coquille de blocage 13, de la manière déjà décrite, dans la position dans laquelle elle bloque la mèche 11, et il impose en même temps, par l'intermédiaire de sa denture 46, à peu pré près la moitié d'un tour à la roue dentée 45 et de ce fait au pivot 42. La surface extérieure non aplatie du pivot 42 est alors proche de la face 41 du plateau 40, et la mèche 11

est retenue dans l'étroite fente qui subsiste alors.

Dans la moitié inférieure de la figure 2, les éléments sont représentés dans la position dans laquelle ils bloquent

ou retiennent une mèche de coton 11. On peut voir que la bar-

be de fibres 11',qui est produite dans la zone amont, lorsque la mèche est bloquée dans le dispositif 12, est maintenue dans le porte-mèche 37 prévu à cet endroit, et ne pourrait donc pas être poussée sur le côté par le jet d'air d'une soufflante destinée à assurer le nettoyage. On constate en outre que la barbe de fibres 11" -s'étend jusqu'à proximité

immédiate du point de serrage suivant, constitué par l'ensem-

ble à tablier ou lanière double 9,10, car la proportion de fibres flottantes qui subsiste dans la barbe de fibres 11" se trouve augmentée par le porte-mèche 37. Ceci garantit donc que, lors de la suppression du blocage de la mèche et de

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la libération simultanée de la barbe de fibres 11' dans le

porte-mèche 37, intervenant, en vue de la reprise de la fi-

lée, par suite d'une manoeuvre opérée sur la poignée 35, la mèche 11, qui se met en mouvement, pénètre entièrement avec toute sa barbe 11' dans l'ensemble à tablier double 9,10.

Sur la moitié supérieure de la figure 2, le banc d'éti-

rage est représenté dans la position de réglage qui corres-

pond au traitement d'une mèche de laine peignée lla. Pour assurer l'adaptation à l'autre longueur de coupe de cette matière, on modifie l'entraxe des cylindres inférieurs 5 et

6, entre eux et par rapport au cylindre de sortie 7, de fa-

çon appropriée, ainsi que celui des cylindres supérieurs 5', 6' et 7'. En outre, on modifie aussi les écarts par rapport

à la tringle-support 1.

Le dispositif de blocage de la mèche 12 et le porte-mè-

che 37 peuvent être réglés de façon simple pour être adaptés à ces autres conditions de travail. Après avoir desserré la

vis de serrage 22, on peut faire pivoter vers le haut l'élé-

ment-support 20 avec le rail porteur 19, qui est fixé sur lui, et avec les éléments que supporte à son tour ledit rail

porteur, ce pivotement se faisant autour de la tringle-sup-

port 1 pour que soit atteinte une position dans laquelle les réglages à effectuer sur les cylindres peuvent se faire

sans gêne. Pendant cette opération, la protubérance de cou-

plage 17 cesse d'être en prise avec l'évidement 16 ménagé dans la coquille de blocage 13. On peut aussi, le cas échéant, retirer complètement le dispositif du métier, en enlevant la

vis de serrage 22. Après avoir à nouveau fixé l'élément-

support 20 et desserré la vis d'assemblage 24, on peut faire glisser le rail porteur 19, avec son coulisseau 18 et la protubérance de couplage 17 de celui-ci, dans la position qui est adaptée à l'autre position du cylindre inférieur 5 et de la coquille de blocage 13, et les immobiliser à cet endroit par serrage de la vis d'assemblage 24. De même, le portemèche 37 peut êtreàiplacé le long du rail porteur 19, après desserrage de la vis de serrage 38, et être à nouveau

fixé, par serrage de ladite vis de serrage 38, dans une po-

sition adaptée à l'autre matière de mèche et à la formation

de la barbe de fibres de cette matière, de sorte que les dis-

positifs 12 et 37 se trouvent finalement disposés en d'autres

points dans l'espace, mais, en ce qui concerne leur fonction-

nement, comme ils sont représentés sur la figure 1 l'un par rapport à l'autre. Lorsque la mèche de laine peignée lla est bloquée, il

se forme, ainsi que cela est représenté sur la partie supé-

rieure de la figure 2, une barbe de fibres 11'a qui s'étend

jusqu'à l'intérieur de l'ensemble à tablier ou courroie dou-

ble, constitué par des courroies ou tabliers supérieur et inférieur 10a, respectivement 9a, et contenant un cylindre supérieur à canal ou conduit 6'a. Grâce au porte-mèche 37,

disposé dans la zone amont, la proportion de fibres flottan-

tes qui, en l'absence du porte-mèche 37, aurait été tirée et arrachée de la mèche bloquée par l'ensemble à tablier double qui continue à fonctionner, et aurait contribué à rétrécir la section de la barbe de fibres à partir du point de blocage 14,5', est encore retenue dans la partie de la

mèche qui, au moment du blocage, sort et dépasse du dispo-

sitif de blocage de la mèche 12. Du fait de la présence du porte-mèche 37, le rétrécissement de section de la mèche et la formation de la barbe de fibres ne commencent par contre qu'à partir dudit porte-mèche 37, de sorte que le ruban de fibres qui ressort de la parie de cylindres de sortie 7,7', après suppression du blocage et de la retenue de la mèche, présente, en conséquence, plutôt sa pleine section, laquelle donne un fil impeccable lors de la reprise de la filée. Le porte-mèche 37 protège en outre, dans la zone amont, qui est plus longue dans le cas des fils de laine peignée, la barbe

de fibres contre les risques de perturbation par les soufflan-

tes de nettoyage, qui sont, dans ce cas, par conséquent plus grands. Dans le porte-mèche 37 précédemment décrit, la mèche est maintenue relativement solidement entre la partie non aplatie de la surface extérieure du pivot 42 et la face 41 du plateau 40, ces éléments sont rigidement associés l'un à

l'autre avec un faible écart approprié.

Le degré de maintien ou de fixation de la mèche dans le porte-mèche 37 peut être adapté, de manière simple, à la

matière de la mèche, aux différences d'épaisseur de celle-

ci, et aux conditions d'étirage et de filage, et être choisi tel que la proportion de fibres flottantes dans la barbe de fibres soit maintenue à zéro ou soit plus ou moins grande. Le porte-mèche 137, représenté sur la figure 6, permet d'obtenir un degré de maintien ou de fixation de la mèche qui est moindre que dans le cas qui vient d'être décrit, car, pour ce porte-mèche, une gorge 47 est pratiquée dans la face du plateau 40 qui est associée au pivot 42. Lorsque le pivot 42 est dans la position de rotation donnée lors du blocage de la mèche, il se forme une fente, due à la gorge 47, entre la surface extérieure du pivot et le plateau 40, fente dans

laquelle la mèche ou la barbe de fibres est, certes, mainte-

nue de façon sure, mais qui fait que des fibres flottantes, - qui se trouvent dans le porte-mèches 137 au moment o inter-' vient le blocage de la mèche, peuvent, la retenue étant moins solide, être encore entraînées par les fibres qui sont déjà parvenuesau point de serrage suivant. La proportion de fibres

flottantes qui subsiste dans la barbe de fibres produite di-

minue en conséquence.

Le résultat est le même avec le porte-mèche 237, repré-

senté sur les figures 7 et 8, dont le plateau 40 présente une face plane 41, comme représenté sur les figures 1 à 5. Le

pivot 142, qui est de préférence en matière plastique, pré-

sente une fente transversale 48, qui confère un caractère d'élasticité à sa surface extérieure de sorte qu'une mèche

qui se trouve entre celle-ci et le plateau 40 n'est pas main-

tenue rigidement mais élastiquement, lorsque le pivot 142 est

dans la position de retenue, ce qui fait que des fibres flot-

tantes peuvent encore être tirées de la mèche maintenue.

On obtient aussi une telle élasticité du maintien ou de

la retenue de la mèche lorsque le pivot est tout entier réa-

lisé sous la forme d'une pièce élastique.

Le dispositif de blocage de la mèche qui est décrit ici, avec son portemèche, peut être sans difficulté et de façon simple monté ultérieurement sur des métiers déjà en service,

notamment parce que le rail porteur 19 réunit en un sous-

ensemble le dispositif qui commande l'organe de blocage 13 et qui le couple avec le porte-mèche 37 (électro-aimant 26,

coulisseau 18) et ledit porte-mèche 37. Ainsi-qu'on le bons-

tate sur la figure 2, le dispositif convient, par un monta-

ge approprié de l'élément-support 20 sur la tringle-support 1, et par un montage approprié du porte-mèche 37 sur le rail

porteur 19, pour être associé à un bras de support et de char-

ge équipé de cylindres supérieurs jumeaux, tant d'un côté que de l'autre, la même coquille de blocage 13 pouvant être également utilisée dans les deux cas, car cette coquille est

munie, à ses deux extrémités axiales, d'appendices de coupla-

ge 15, dont, selon le cas, l'un est relié à la protubérance de couplage 17 du coulisseau 18, ou bien l'autre. Le fait que l'une des extrémités du plateau 40 et du pivot 42, 142

soit libre offre l'avantage de permettre une insertion sim-

ple de la mèche dans le porte-mèche, à travers l'ouverture latérale ainsi formée dans celui-ci, le porte-mèche pouvant

aussi être glissé de façon simple sur la mèche.

Le porte-mèche peut aussi, bien entendu, être utilisé en interaction avec un autre dispositif de blocage de la mèche que celui qui est représenté, par exemple un dispositif de blocage dans lequel, à la place de la coquille de blocage montée -sur le cylindre inférieur, un organe de blocage en

forme de coin est, en cas de rupture du fil, enfoncé ou insé-

ré par pivotement au pioint de serrage formé entre les cylin-

dres d'entrée.

Dans le second exemple de réalisation représenté sur les figures 9 à 13, un appui ou montant 2 est également fixé

sur la tringle-support 1 montée sur le métier, appui ou mon-

tant dans lequel est maintenu un bras de support et de char-

ge 4, qui peut pivoter autour du palier 3 et qui est repré-

senté dans sa position de fonctionnement ou de service. Des cylindres supérieurs 5', 6', 7', maintenus dans le bras de support et de charge 4, sont associés aux cylindres inférieurs

entraînés 5, 6 et 7. Un tablier inférieur 9 passe sur le cy-

lindre inférieur 6 et sur un pont 8 prévu en amont de celui-

ci, et un tablier supérieur 10, qui passe sur le cylindre supérieur 6' et sur une cage non représentée, est associé

audit tablier inférieur 9.

Les éléments du dispositif de blocage et de retenue de la mèche, qui sont associés à la mèche 11, laquelle traverse le banc d'étirage dans le sens de la flèche A, sont disposés sur un rail porteur 119, lequel, à la différence de ce qui est prévu dans l'exemple de réalisation selon les figures 1

à 8 est logé de façon à pouvoir pivoter dans l'élément-sup-

port, désigné de façon générale par la référence numérique

, qui est lui-même fixé sur la tringle-support 1.

A cet effet; le rail porteur 119 est fixé, par son élé-

ment terminal associé àla. tringle-support 1, dans la partie inférieure 50 (figure 10) d'un carter 51, dont le couvercle

en forme de capot 52 recouvre en l'enjambant l'électro-

aimant 126 fixé dans cette partie inférieure, électro-aimant dont l'induit 128 agit en interaction, par son verrou 129, avec un cran ou une encoche du coulisseau 118 guidé dans le

rail porteur 119.

A une surface extérieure latérale du carter 51 est asso-

ciée une plaque d'accouplement 53, qui engrène, par les pro-

tubérances 54 et 55, et par ajustement des formes, dans des renfoncements de la partie inférieure 50 ou, respectivement,

du couvercle 52. La plaque d'accouplement 53 et la partie in-

férieure 50 sont fixées, à l'aide d'un écrou 56, sur un tronçon étagé 57 d'un boulon de palier 58, qui pénètre dans un carter de ressort 59, fixé sur la tringle-support 1, et

y est maintenu de façon à pouvoir tourner. Le carter de res-

sort 59 est, ainsi qu'on peut le voir en particulier sur la figure 9, assujetti sur la tringle-support 1 au moyen d'une bande de serrage 60 et d'un boulon de fixation 61. Dans ledit carter 59 est disposé un ressort de torsion 62, enroulé de façon lâche autour du boulon de palier 58, et qui s'appuie, par une de ses extrémités 62a, sur une arête du carter 59,

tout en agissant, par son autre extrémité 62b, sur un appendi-

ce 63 de la plaque d'accouplement 53, lequel fait saillie à

l'intérieur du carter 59, cette action dudit ressort de tor-

sion 62 s'exerçant de manière à faire pivoter l'appendice 63 et, avec lui, la plaque d'accouplement 53 et le carter 51, avec le rail porteur 119 fixé à l'intérieur de celui-ci, ce pivotement se faisant, par référence à la représentation de

Z49?5!5

la figure 9, dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, autour du point d'appui.. 2onné par le boulon de palier 58. Ce mouvement de pivotement est limité, par une butée, au point o le rail porteur 119 et les éléments du dispositif de blocage et de retenue de la mèche disposés sur lui ont atteint la position de fonctionnement ou de service, dans laquelle ils sont alors maintenus par le ressort de

torsion 62.

La butée pourrait, par exemple, être définie par une arête d'extrémité du jour en forme de fente qui est pratiqué

dans le carter 59, et à travers lequel fait saillie l'appen-

dice 63. Ceci exigerait toutefois que le carter 59 soit fixé, dans une position de rotation déterminée avec la précision

correspondante, sur la tringle-support 1. Les réglages néces-

saires pour définir la position de service se trouvant cepen-

dant facilités si, comme on peut le voir sur la figure 9, la butée est constituée par une surface solidaire du métier et par une contre-surface réglable, prévue sur le rail porteur 119. Comme surface solidaire du métier, on utilise la surface du pcnt 8 qui est tournée vers le rail porteur 119, tandis que la contre-surface 64 est constituée par un collet d'une vis d'ajustage 65, qui est montée sur un support 66, lequel peut se déplacer dans le sens de la longueur sur le rail porteur 119, le collet susmentionné venant reposer, sous l'action du ressort de torsion 62, sur le pont 8. La vis

d'ajustage 65 est maintenue, de façon réglable, dans un fi-

letage prévu dans le support 66, filetage qui peut, par exem-

ple, se trouver dans un écrou 67 inséré de façon fixe dans

ledit support, et ladite vis d'ajustage 65 peut être assujet-

tie, par serrage-à bloc d'un contre-écrou 68 monté sur elle, dans la position de réglage dans laquelle le rail porteur 119 est mis dans sa position de service ou de fonctionnement par la surface du pont 8 et la contre-surface 64 qui repose sur

celle-ci. Du fait du serrage du contre-écrou 68 un effet dy-

namique s'exerce sur le support 66, qui est de préférence une pièce de matière plastique, et qui est guidé sur le rail porteur 119 avec un siège coulissant, cet effet dynamique opérant la transformation du siège coulissant en un ajustement 2497t25 à serrage, et fixant de ce fait le support 66 sur le rail porteur 119. Lorsque, ainsi que cela est représenté, la vis d'ajustage 65 est de plus munie d'une partie de tige 69 qui

fait saillie librement de la contre-surface 64 et qui pénè-

tre dans une surface solidaire du métier, réalisée de façon à l'entourer, par exemple dans un perçage pratiqué dans le pont 8, on obtient, en plus du réglage en hauteur du rail

porteur 119 par rapport au plan de la zone d'étirage, la fi-

xation latérale dudit rail porteur 119, fixation qui, en rai-

son de la grande distance à laquelle elle se fait par rapport au point de fixation du rail porteur 119 dans le carter 51, garantit que ce rail porteur 119 est, dans son ensemble,

maintenu de façon très stable sur le métier. La vis d'ajusta-

ge 65 peut être disposée, dans le support 66, sur le côté du rail porteur 119, ainsi que cela est représenté. Elle peut cependant aussi être placé de façon à traverser complètement

le rail porteur, celui-ci devant alors être muni d'un évide-

ment longitudinal destiné à déterminer la plage de réglage

du support.

Lorsque cela est nécessaire pour des travaux de netto-

yage, d'entretien ou de transformation qui doivent être ef-

fectués sur le banc d'étirage, on peut faire sortir le rail

porteur 119 de la zone des cylindres inférieurs en le fai-

sant pivoter manuellement, contre la force du ressort de torsion 62, autour du point d'appui défini par le boulon de palier 58. Pour pouvoir fixer de façon simple le rail porteur 119 dans une position de nonfonctionnement ou de mise hors service, contre l'action du ressort de torsion 62, on a prévu dans le carter de ressort 59 un dispositif de

crantage qui agit sur l'appendice 63.

A cet effet, une encoche de crantage 70 est pratiquée

dans la surface extérieure de l'appendice 63, surface exté-

rieure à laquelle est associé un ergot de crantage 71, qui

s'insère et est guidé, au moyen de deux appendices 72, les-

quels font saillie de deux surfaces placées en vis-à-vis,

dans des fentes longitudinales des parois du carter de res-

sort 59. Les deux appendices 72 peuvent être constitués par les extrémités libres d'un tourillon inséré dans l'ergot de crantage 71. Ledit ergot de crantage 71 est en outre guidé, par l'extrémité libre d'une tige 73 formée sur lui, dans une ouverture du carter 59. Sur la tige 73 est monté un ressort

enroulé 74, qui s'appuie,.d'une part, sur le carter 59, d'au-

tre part sur l'ergot de crantage 71, et qui maintient celui-

ci, dans son guidage, dans la position terminale représentée des appendices 72, le guidage étant choisi de telle manière que l'ergot de crantage 71 soit éloigné, à la distance d'une

fente, de l'appendice 63, et n'ait pas d'influence sur l'ac-

tion que le ressort de torsion 62 exerce sur le rail porteur 119. Ce n'est que lorsque le rail porteur 119 pivote vers le haut pour se mettre dans sa position de non-fonctionnement ou de mise hors service que l'ergot de crantage 71 vient se trouver en contact avec l'appendice 63. Il est repoussé dans son guidage, contre la force du ressort 74, et s'engage enfin dans l'encoche de crantage 70. Le rail porteur 119 atteint alors sa position de mise hors service, qui est représentée,

sur la figure 9, par la ligne en traits mixtes 75a.

Ceçivotement du rail porteur 119 peut, le cas échéant, n'être possible que lorsque le bras de support et de charge 4 a lui-même pivoté auparavant, avec les cylindres supérieurs

maintenus en lui, dans sa position de mise hors service, la-

quelle est également déterminée par un dispositif-de crantage, et est représentée sur la figure 9 par la ligne en traits mixtes 75b.Dans la zone de pivotement des éléments disposés sur le rail porteur 119, et qui seront encore décrits plus en détail ultérieurement, peuvent se trouver en effet, dans le cas de positions de réglage déterminées, les cylindres supérieurs. Dans ce cas, il serait également nécessaire, pour le retour à la position de service, que ce soit d'abord le rail porteur qui pivote, puis ensuite le bras de support,

Si cet ordre n'était pas respecté dans la séquence des opé-

rations, il pourrait arriver que des éléments entrent en contact les uns avec les autres et qu'on provoque des dégâts

en voulant les dégager par la force. Pour éviter avec cer-

titude de tels incidents, on peut disposer sur le bras de

support des pattes ou dispositifs équivalents, qui font sail-

lie sur les côtés, et qui enjambent les rails porteurs en les empêchant de pivoter vers le haut, tant que le bras de support se trouve dans sa position de service. Lorsque le bras de support et les rails porteurs ont pivoté dans leur position de non-fonctionnement ou de mise hors service, ces pattes ou équivalents ramèneraient également les rails porteurs dans la position de service, au moment du pivotement de retour du

bras de support.

Etant donné que, selon toutes les règles pour les tra- vaux de nettoyage, d'entretien ou de transformation, on doit

faire pivoter les bras de support comme aussi les rails por-

teurs qui leur sont associés des deux côtés, pour les mettre dans la position de non-fonctionnement et les faire ensuite passer à nouveau dans la position de service, on prévoit, pour simplifier les manoeuvres nécessaires à cet effet, un dispositif qui sert à coupler ces éléments du point de vue de leurs mouvements de pivotement. Ce dispositif se compose, comme on peut le voir en particulier sur la figure 13, d'un étrier de couplage 76, monté sur le bras de support et de charge 4, et qui est relié audit bras 4 par ajustement des

formes ou, comme représenté, par un vissage 77. A l'extrémi-

té libre des bras de couplage 78 repliés latéralement à par-

tir de l'étrier 76 sont formées des mâchoires de couplage 79, ouvertes vers un côté, et qui peuvent être pressées, par des crochets de couplage façonnés à leur extrémité libre, sur les rails porteurs 119, qu'elles enserrent alors avec un écart semblable à une fente. Lorsque le bras de support de charge 4 effectue des mouvements de pivotement, et après

qu'ait été surmonté le jeu qui subsiste, pour les rails por-

teurs 119, à l'intérieur des mâchoires de couplage 79, dans le sens du pivotement, du fait de la fente, lesdits rails porteurs 119 sont entraînés simultanément. Le jeu qui existe dans le sens du pivotement, et aussi latéralement par rapport à celui-ci, est prévu pour qu'aucune force capable d'avoir une influence sur la position de service des rails porteurs 119 ne puisse être exercée sur ceux-ci par le bras de support 4 et par l'étrier de couplage 76, et pour que, pendant les processus de pivotement, des déplacements des rails porteurs

119 puissent se produire à l'intérieur de l'étrier de coupla-

ge 76, parce que l'étrier de couplage 76 se déplace autour du

palier 3 du bras de support 4, palier qui est placé à distan-

ce du palier de pivotement 58 du rail porteur 119. La figure

9 montre un point de fixation possible de l'étrier de coupla-

ge 76, qui n'est représenté que partiellement, sur le bras de support et de charge 4. Sur le rail porteur 119 est fixé, de façon réglable dans le sens de la longueur à l'intérieur de la zone amont du

banc d'étirage, un corps 39 d'un porte-mèche 37, cette fixa-

tion étant effectuée à l'aide d'une vis de serrage 38. Sur

le côté du corps 39 du porte-mèche fait saillie un plateau.

, qui prend la mèche 11 par le dessous, et sur ce plateau s'étend un pivot 42, monté de façon rotative dans le corps 39 du porte-mèche et qui fait également librement saillie à partir de celui-ci. Ce pivot 42 présente une face aplatie sur un côté, et entre cette face aplatie 43 et le plateau 40 subsiste une fente 44, à l'intérieur de laquelle la mèche 11 peut se déplacer sans entrave. Le pivot 42 engrène, par une

roue dentée 45 fixée sur lui, avec une denture 146 d'un cou-

lisseau 118 guidé dans le rail porteur 119. Lors du mouve-

ment de celui-ci, qui est décrit plus longuement plus loin, et qui est destiné à actionner le dispositif de blocage et de retenue de la mèche 112, le pivot 42 est tourné de telle manière que la barbe de fibres de la mèche qui est produite dans la zone amont au moment o intervient le blocage de la

mèche est maintenue entre le plateau 40 et la surface exté-

rieure non aplatie du pivot 42.

Sur le rail porteur 119 est en outre disposé le dispo-

sitif de blocage de la mèche, qui est, d'une façon générale, désigné par la référence numérique 112, et qui est réalisé sous la forme d'un élément en une seule pièce, remplissant

toutes les fonctions de blocage et de verrouillage.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 9, lh et 12, l'organe de blocage qui, en cas de blocage de la mèche 11, parvient au point de serrage formé par la paire de cylindres d'entrée 5,5' et y pénètre, organe qui soulève le cylindre supérieur 5' en l'éloignant du cylindre inférieur 5 et qui retient la mèche 11 en la serrant entre lui-même et ledit

cylindre supérieur 5', est un coin de blocage ou de verrouil-

lage 80, qui est fixé sur le rail porteur 119 et est guidé

de façon à pouvoir se déplacer dans le sens de la longueur.

Ce guidage est effectué par une partie en forme de fourche, ou élément de guidage 81, formé à une extrémité du coin de blocage ou de verrouillage 80, qui fait par ailleurs librement

saillie, ledit élément de guidage 81 venant enserrer latéra-

lement le rail porteur 119, dont le profil de coupe est en forme de U, à partir du côté ouvert de celui-ci, et faisant vis-à-vis, par les faces intérieures de ses deux branches 82, aux surfaces extérieures latérales dudit rail porteur 119. L'd lément de guidage 81 est en prise, par ses deux branches 82, avec un carter de coin de blocage 83 fixé sur le rail porteur

119 et est guidé dans celui-ci de façon à pouvoir se déplacer.

Ledit carter de coin de blocage 83 est constitué par l'as-

* semblage d'une partie inférieure de carter 84, qui entoure le rail porteur 119 sur le côté en U ouvert de celui-ci et les

deux côtés des branches du U, et d'un couvercle 85 qui re-

couvre le rail porteur 119 en l'enjambant, sur sa surface qui est alors encore libre. Les deux parties 84 et 85 sont reliées ensemble de façon fixe par une vis 86. Pour limiter le mouvement de l'élément de guidage 81 dans le carter 83, des jours 87 sont pratiqués dans la partie inférieure 84 dudit carter, jours danslesquels engrènent des protubérances 88 formées sur les surfaces extérieures des branches 82 de

l'élément de guidage. La forme intérieure des jours 87 dé-

termine, par rapport à la taille et à la configuration des

protubérances 88, le degré de mobilité de l'élément de gui-

dage 81 à l'intérieur de son logement dans la partie infé-

rieure 84 du carter. La conformation du genre dents de scie que présentent les protubérances 88, et que l'on peut voir

sur la figure 12, permet d'enfoncer de façon simple l'élé-

ment de guidage 81, à partir du bas, dans la partie infé-

rieure 84 du carter, en utilisant l'élasticité propre des branches 82, avant que les éléments ne soient montés sur le rail porteur 119. Dans le carter 83 est inséré un ressort de compression 89, qui prend appui sur le couvercle 85 et qui

agit sur la branche 82 de l'élément de guidage 81 en main-

tenant celui-ci dans la position limite qui est définie lorsque les protubérances 88 s'appuient sur l'une des arêtes

des jours 87. Dans la position de fonctionnement ou de ser-

vice (figure 9) des éléments, le mouvement limité de l'élé-

ment de guidage 81 et du coin de blocage ou de verrouillage 80, mouvement qui vient d'être décrit, se fait, par rapport

au carter de coin de blocage 83, dans le sens perpendicu-

laire au plan du champ d'étirage.

Dans la partie inférieure 84 du carter 83 sont façonnées

des dents 90, qui engrènent dans la denture 146 du coulis-

seau 118, lorsque le carter 83 est fixé sur le rail porteur

119, de sorte que le carter 83 qui, dans sa position de fi-

xation, et conjointement à l'élément de guidage 81 et au coin de blocage ou de verrouillage 80, peut se déplacer

dans le sens de la longueur sur le rail porteur 119, est re-

lié, par ajustement des formes, au coulisseau 118, et parti-

cipe aux mouvements de celui-ci. Lorsque la vis 86 est des- -

serrée, il est possible de faire se mettre en prise, par ajustement des formes, les éléments 90 et 146 en un point

quelconque du coulisseau 118, et donc d'adapter au banc d'é-

tirage la position du dispositif de blocage de la mèche 112.

Comme on peut le voir sur la figure 9, la jonction par

ajustement des formes entre les éléments 90 et 146 est réa-

lisée de telle manière que le coin de blocage ou de verrouil-

lage 80 se trouve, dans la position de service et dans la

position d'attente ou de disponibilité du dispositif de blo-

cage de la mèche, à l'extérieur de la zone de mouvement de

la mèche 11, et que son arête tournée vers la paire de cylin-

dres d'entrée 5, 5' est tenue à distance de ces cylindres

et se trouve au-dessous de la face du plan de la zone d'éti-

rage qui est orientée vers le cylindre inférieur 5. Cette dernière position s'obtient par un réglage correspondant de la vis d'ajustage 65. En cas de signal de rupture du fil,

donné par le casse-fil aux électro-aimants 126, l'électro-

aimant libère le coulisseau 118 qui peut se déplacer, sous

la force du ressort de compression qui lui est associé.

Le carter de coin de blocage 83, dont le mouvement est solidaire de celui du coin de blocage 80, se déplace alors en direction de la paire de cylindres d'entrée 5, 5', et le coin de blocage 80 vient d'abord oe mettre en contact, par

son arête tournée vers le cylindre inférieur 5, avec ce cy-

lindre, et glisse sur celui-ci. Son élément de guidage 81 se déplace alors contre l'action du ressort de compression 89, à l'intérieur de sa limite dans le carter de coin de bloca- ge 83. Le coin de blocage 80 et son élément de guidage 81 peuvent aussi exécuter un mouvement basculant qui facilite le glissement, lorsque, ainsi que cela est représenté, les

protubérances 88 présentent un faible jeu latéral, par rap-

port à leur mouvement de déplacement, à l'intérieur des

jours 87.

Lors de ce mouvement de glissement, le coin de blocage vient se mettre en contact avec la mèche 11, et soulève, tandis que son mouvement se poursuit, et en s'appuyant sur

le cylindre inférieur 5, le cylindre supérieur 5' le cylin-

dre supérieur 5' qu'il éloigne du cylindre inférieur. La mè-

che 11 est alors, le mouvement du coin de blocage ayant pris fin, coincée entre ledit coin de blocage 80 et le cylindre

supérieur 5' à l'arrêt, et est bloquée contre toute possibi-

lité de mouvement d'avance. Simultanément à ce blocage, le

coulisseau 118 déplace aussi le porte-mèche 37 dans la posi-

tion de maintien ou de retenue de la barbe de fibres produi-

te. Le mode de réalisation et de disposition des éléments qui a été décrit permet d'obtenir, avec certitude, que la force nécessaire pour soulever le cylindre d'entrée 5' ne peut pas s'exercer comme une force de flexion agissant sur le rail porteur 119, mais est seulement appliquée, avec le

soutien du coin de blocage 80, sur le cylindre d'entrée 5.

Le fait que le coin de blocage 80 s'appuie sur le cy-

lindre inférieur 5 en rotation soutient le mouvement du coin

de blocage. Dans la position de blocage, ledit coin de bloca-

ge 80 est finalement tiré par le cylindre inférieur, étant

donné qu'il est comprimé,.ur celui-ci par le cylindre supé-

rieur. Ce mouvement de traction imprimé au coin de blocage

fait se soulever le cylindre supérieur.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de blocage de la mèche, prévu sur les bancs d'étirage des métiers à filer et comportant un organe

de blocage qui, en cas de rupture du fil, se déplace et par-

vient au point de serrage entre le cylindre d'entrée infé- rieur et le cylindre d'entrée supérieur, soulève le cylindre supérieur en l'éloignant du cylindre inférieur, retient la

mèche entre lui-même et le cylindre supérieur et l'immobili-

se en la bloquant contre tout mouvement d'avance, caractérisé par un porte-mèche (37, 137, 237) couplé avec le dispositif de manoeuvre de l'organe de blocage (13,80) et qui peut se déplacer, en même temps que ledit organe de blocage, pour se mettre dans une position de retenue et dans une position de libération de la mèche (11, lia), porte-mèche qui est associé à la mèche 11, lia) dans la zone comprise entre la paire de

cylindres d'entrée (5,5') et le point de serrage (6,6') sui-

vant du banc d'étirage, vu dans le sens de l'avance de la mèche, et qui est disposé de façon réglable le long de la mèche.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le porte-mèche (37, 137, 237) est disposé de façon

à pouvoir être immobilisé sur un rail porteur (19,119) paral-

lèle à la mèche (11, lIa) et monté sur le banc d'étirage, en

ce qu'un coulisseau (18, 118), auquel sont associés un res-

sort (31), qui le pousse dans l'une des directions de glisse-

ment, et un verrou (29,129), qui le maintient dans la posi-

tion donnée lorsque le ressort (31) est tendu, et qui peut

être mis dans une position de libération par un organe indi-

cateur d'une rupture du fil, est guidé dans le rail porteur (19,119) et en ce que ledit coulisseau (18,118) est relié par ajustement des formes à la fois à l'organe de blocage

(13,80) et au porte-mèche (37,137, 237).

3.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 ou 2, caractérisé en ce que le porte-mèche (37,137,237) pré-

sente un élément de maintien ou de retenue qui recouvre la mèche (11, lia) en l'enjambant, et un élément de maintien ou de retenue qui la prend par le dessous, et en ce qu'au moins un élément de maintien ou de retenue est mobile par rapport

à l'autre.

4.- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en

ce que les deux éléments de maintien ou de retenue sont pa-

rallèles aux axes des cylindres et qu'ils sont disposés de

façon à faire librement saillie sur un corps (39) du porte-

mèche.

5.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications

3 ou 4, caractérisé en ce que l'élément de maintien ou de retenue qui prend la mèche (11, lia) par le dessous est un plateau (40), tandis que l'élément de maintien ou de retenue qui recouvre la mèche en l'enjambant est un pivot (42, 142) aplati d'un côté, lequel est logé de façon à pouvoir tourner dans le corps (39) du porte-mèche et est en prise avec une denture (46) du coulisseau (18) par une roue dentée (45)

montée sur son axe de rotation.

6.- D.spositif selon la revendication 5, caractérisé

en ce que le pivot est élastique.

7.- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'enveloppe du pivot qui maintient la mèche (11, lia)

est rendue élastique par une fente transversale (48) prati-

quée dans ledit pivot (142).

8.- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la face du plateau (40) qui est tournée vers le pivot (42) présente une gorge (47) destinée à recevoir la mèche

(11, lia).

9.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 8, caractérisé en ce que l'organe de blocage qui retient

la mèche (11, lia) entre lui-même et le cylindre d'entrée su-

périeur (5'), soulevé et éloigné du cylindre d'entrée infé-

rieur (5), est constitué par une coquille de blocage (13),

connue en soi, qui est posée sur le cylindre d'entrée infé-

rieur (5) et l'entoure partiellement, et qui porte, sur ses deux extrémités axiales, un appendice de couplage (15), l'un de ces appendices étant relié à un contre-couplage (17) qui

se trouve sur le coulisseau (18).

10.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé

en ce que le rail porteur (119) est monté dans un élément-

support (120) fixé sur le métier, et ce de telle manière que ledit rail porteur (119) puisse pivoter hors de sa position de fonctionnement ou de service dans le même sens qu'un bras de support (4) qui porte les cylindres supérieurs (5', 6', 7') du banc d'étirage, et en ce que l'organe de blocage, qui est réalisé sous la forme d'un coin de blocage ou de verrouillage (80), est fixé sur le rail porteur et

guidé de façon à pouvoir se déplacer dans le sens de la lon-

gueur.

11.- Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le rail porteur (119) est maintenu,par l'action d'un ressort (62), dans sa position de fonctionnement ou de service (figure 9), laquelle est déterminée par une butée, et qu'il peut pivoter, contre l'action du ressort, dans une position de non-fonctionnement ou de mise hors service (75),

déterminée par un crantage (70, 71).

12.- Dispositif selon la revendication 11, caractérisé

en ce que la butée est constituée par une surface (8) soli-

daire du métier et par une contre-surface (64) réglable, pré-

vue sur le rail porteur (119).

13.- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la contre-surface (64) est réalisée sur une vis

d'ajustage (65) montée dans un support,.(66), lequel est ré-

glable dans le sens de la longueur sur le rail porteur (119),

et destinée à se mettre en prise avec la surface (8) solidai-

re du métier, laquelle entoure une partie dégagée (69) de la

tige de la vis.

14.- Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 10 à 13, caractérisé en ce que la partie (83) de l'or-

gane de blocage qui est guidée de façon à pouvoir se déplacer sur le rail porteur (119) porte au moins une dent (90) ou son équivalent, qui établit la liaison, par ajustement des formes,

avec une denture (146) du coulisseau (118).

15.- Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 10 à 14, caractérisé en ce qu'une partie (ou un élé-

ment) (81) de l'organe Lez blocage, qui présente le coin de blocage ou de verrouillage (80), est disposée de façon à

être mobile, dans des limites déterminées, (87, 88), perpen-

diculairement au plan de la zone d'étirage, par rapport à une partie (83) de l'organe de blocage qui est guidée sur le rail porteur (119), et qu'elle est maintenue par un ressort (89) dans la position limite dans laquelle le coin de blocage ou de verrouillage (80), qui, dans sa position d'attente, se

trouve à l'extérieur du point de serrage de la paire de cy-

lindres d'entrée (5, 5'), repose, par son arête, au-dessous de la face du plan de la zone d'étirage qui est orientée

vers le cylindre inférieur (5).

16.- Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 10 à 15, caractérisé en ce que le rail porteur (119) est couplé, en ce qui concerne ses mouvements de pivotement et d'une façon qui permet la transmission des mouvements,

avec le bras de support (4) correspondant, qui porte les cy-

lindres supérieurs (5', 6', 7') du banc d'étirage.

17.- Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'un étrier de couplage (76), monté sur le bras de support (4), établit la jonction avec les rails porteurs

(119).

18.- Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions 10 à 17, caractérisé en ce que le ressort (62) et le dispositif de crantage (70, 71) associés au rail porteur (119) sont logés dans un carter (59), qui est fixé sur une tringle-support (1) qui porte les bras de support (4) des cylindres supérieurs (5', 6', 7'), et en ce qu'un appendice (63) relié au rail porteur (119), et auquel sont associés

le ressort (62) ainsi que l'ergot de crantage (71) qui dé-

termine la position de crantage du rail porteur (119), fait

saillie dans ledit carter (59).