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"Perfectionnements aux métiers à filer "
La présente invention est relative aux métiers à filer pour fibres d'écorce telles que fibres de lin, de chanvre et de jute etpour fibres longues defeuilles tel- les que celles du sisal, du manille et de la ramie.
Jusqu'à ces dernières années, il était de pratique courante d'alimenter de tels métiers avec de la mèche provenant de bobines. Les inventions décrites dans le 'brevet belge n 389.340 et dans le brevet britannique n 509.493 ont, toutefois, permis de supprimer le banc à broches et de transformer directement le ruban en fil dans un. métier à filer sans faire usage de barrettes (gills),
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le ruban étant délivre à la fête d'étirage du métier à partir de pots qui doivent nécessairement être placés sa# le sol, à l'arrière du bâti , Les avantages indiscu- tables de la transformation directe du ruban en fil sont par suite, liés à,
l'inconvénient de néc'essiter un assez grand espace occupé au sol.
Dans le métier 'ci filer objet de l'invention, le ruban est transforme directement en fil, mais, au lieu d'tre tiré de pots, ledit ruban est tiré de rouleaux. L'alimenta- tion d'un métier à filer au moyen de ruban de fibres d'écor- ce ou de fibres de feuilles longues à partir de bobines est, à la connaissance de la demanderesse, tout-à-fait nouvelle.
Cette façon de procéder procure l'avantage considéra- ble que les ballots d'approvisionnement peuvent être places dans un râtelier au-dessus de la tête d'étirage du métier à filer et qu'ils n'occupent pas une partie de grande valeur du sol ou plancher.
Un autre avantage réside dans le fait qu'un tel râ- telier peut être charge de l'avant, ce qui fa it que l'ou- vrier n'a jamais besoin d'aller derrière le métier, Ceci donne aussi la possibilité de construire un métier à double face auquel cas la réduction'd'encombrement sur le sol devient considérable.
Les rouleaux de ruban sont Montés de manière qu'ils puissent tourner' Ils peuvent être commandésde manière que le ruban soit délivra aux cylindres de retenue du métierpar l'effet de leur rotation, celle-ci pouvant être aussi la conséquence d'une traction exercée sur le ruban.
Dans le premier cas, on peut utiliser une pièce rotati-
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ve existant sur le rnétier, par exemple l'un ou l'autre des cylindres de retenue, comme dispositif de commander dans une variante, on peut utiliser un dispositif spécial de commande) par exemple des cylindres ou des courroies sans fin, sur ou contre lesquels portent les rouleaux de ruban.
Dans le second cas, il faut prendre des précautions pour être certain que le ruban résistera à la traction.
Deux précautions que l'on peut prendre consistent, soit à munir les rouleaux, de roulements anti-friction (à billes, à galets, etc..) , soit à s'assurer que la distance du- point 'de pincement des cylindres de retenue- au point où le ruban quitte un rouleau n'est pas supérieure à la lon- gueur moyenne de soie des fibres du ruban.
En tous cas, le métier doit être muni d'un mécanisme d'arrêt qui-agit, lorsque le fil en cours de filage se rompt, pour arrêter l'alimentation. Lorsqu'on utilise des rouleaux commandés, le mécanisme d'arrêt doit produire l'un des trois effets suivants , permettre au rouleau de résister au mouvement de rotation ; obliger l'organe de commande à s'arrêter, provoquer l'interruption de la liaison d'entraînement du rouleau par l'organe de comman- de..
Lorsqu'on utilise desrouleaux mis en rotation par la traction du ruban, la fonction du mécanisme d'arrêt , est seulement de maintenir le ruban du côté de sortie du rouleau à ruban car la rotation du rouleau cesse lorsque la traction du'ruban cesse elle-même Lorsqu'on utilise des rouleaux tnontés sur roulements anti-friction, il peut arriver qu'un rouleau continue à tourner après que la 'traction du ruban a cessé . Un''peut surmonter cette tendance en disposant un léger frein tel, par exemple, qu'une légère bande de métal mince suspendue à une partie convenable du
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métier et reposant 1Óc;èrew:Jnt sur la surface du rouleau.
On a constate que l'application d'un tel frein l'user est avantageux, aussi, pour qu'elle assure une rotation régulière d'un rouleau monté sur roulements anti-friction quand le ruban est tiré dutit rouleau.
Pour permettre de mieux comprendre l'invention et
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pour en faciliter la 818e en oeuvre, on s'a décrira mainto- nant, en sc référant au dessin annexe., quelques exemples de nctisrs a filer pacfectioD.n3 conforiiëment a l'invention.
Sur ce dessin :
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La fig. 1 est une coupe transversale d'un tactier à double face illustrant la réduction cl'cnco4!brc);1(mt au sol qui est obtenue ;
Les fig. 2 et 2A sont des coupes transversales partiel-
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18G mu ntr2.:::t un rouleau ii ruban C'l\'Ü'Hldd par le cylindrs d retenue entraîneur ? i l'interr.1ÚU::lÍrc du cylindre de retenue entraîne et illustrant le foiictiamie;i=e;at du mecanis- t;lC d' urrt ; Les fig. 3 et 5A sont des coupes tJ2.11SV'ç;,['s;.lcs partiel- les ilU:'ltr111t un rouleau Î;. ruban cu i,.r,r1d: airt;:t'>t :,.l:;t par le cylindre ,le retenue Gntrjîneur et 11.L .1;!ît le fonctionna- ...ont du né eé. n 1 c i,i d'arrêt;
Les s f :1= . 4 et bzz1 , les 11" 1 r . 5 et 5A, les 1 ±' 1 ;j . 6 et 6A et les fiS- 7 et 7A sont des coupes transversales partielles iaal'itW,::it diverses dispu.3itions de rouleau a ruban c(,\ll",rrd6 par un cylindre entraîneur spécialement prévu et illustrant le fonctionnement du me canisse d'arrêt;
Les fig. 8 et 8A et les fig. 9 et 9A sont des coupes transversales partielles montrant un rouleau à ruban comman-
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d0 ptlr une paire de cylindres entraîneurs prévus spsciale- ment et illustrant le fonctionnement de divers modes de
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réalisation de mécanismes d-'arrêt '
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Les fig. 10 et 10A sont des coupes partielles montrant un rouleau à ruban commandé par une courroie sans fin et illustrant le fonctionnement du mécanisme d'arrêt;
Les fig. Il , 11A et Il:8 sont, respectivement,une coupe transversale partielle et des vues en élévation partielles montrant un rouleau à ruban commande par un cylindre entraîneur qui est arrêté par l'action du mé- canisme d'arrêt;
Les fig. 12 et 12A, enfin, sont des coupes transver- sales partielles montrant un rouleau à ruban monte sur des roulements ànti-friction.
Le métier à filer représenté sur le dessin convient pour le filage de ruban de jute . Il est à double face; autrement dit, il comporte le long de sa face avant exac- tement autant de séries de'broches 1 que le long de saface arrière.
La tête d'étirage disposée au-dessus de chaque broche comprend une paire de cylindres de retenue 2, 3, une paire de cylindres étireurs 4, 5 et un cylindre interraédiaire 6 ä "tirage glissant" , ou "slip-draft" , du type représenté dans le brevet britannique n 509,493.
Le fil 8 est filé sur les bobines 10 qui, une fois garnies, sont levées sur le chariot 12 et remplacées par des bobines vides 14.
Le ruban, qui est filé directement sous forme de fil est amené aux cylindres de retenue 2, 3 à partir des rouleaux 16 disposés au-dessus d'eux.
L'alimentation en ruban à partir des rouleaux'16 et le fonctionnement général du métier seront décrits en détail plus loin. Le point important sur lequel il convient d'appuyer pour l'instant c'est la faible surface de planches occupé par le métier.
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Les métiers à filer le ruban, cottiuie on l'a déjà mentionne, Salit :ùiiJ8utÚ, snruban s. partir -:le pots reposant sur le plancher <., l'arrière de la 'machine. GOS métiers. sont <.. Ll(1.: seule face et on dispose habituellement, 00[;1:,,13 on le voit en 18 sur la fi' L, une triple rincée de pots placés Gtl nuinconcs, il faut ::141:a=ier un espace suffisant pour qu'un ouvrier puisse enlever un pot vide et le remplacer par un plein lorsque cela eut nécccisaire.
On voit,par suite,'que l'utilisation d'un métier a. double face tel que celui représente permet une emportante ccor.oa.ii , d surface de plancher, Lotte econouie dccbuls de l'utilisation de rouleau:-: source d'alimentation en ruban. Etant donne que ces rouleaux sont montés au-dessus des cylindres
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de retenue, ils n' OCC;U:;JC1:t' i:'-UC:Ul10 partie du planche et l'au- vrier n'a jamais besoin d'aller derrière Le métier pour en avoir soin, comme c'est le cas avec les pots.
Le Métier représente sur toutes .les figures, sauf
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sur les fig, 8 et 8A est muni d'un mécan'isme d'arrêt du .sonrG dont il est question dans le brevet français nc 776.4à7 de la domandcrezse, . Ce mécanisme d'arrêt comporte un tâteur ou détecteur 20 pivotant en 21 et qui repos== sur le fil 8 tant que ce dernier n'est pas rompu, A un levier 22 à contrepoids articule sur le métier en 23 est
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suspendu un levier a qui est normalement tnaintonu par le détecteur 20 dans la position rclrse:zte:e sur le coté souche dc la fi. 1.
Lorsque le fil I se rompt , le détecteur pi- vote dans le sens des aiguilles d'une montre et il se trouve dégagé du levier 22 qui pivote à son tour et qui, par l'in- termédiaire de la came 24 montée sur lui, écarte le cylindre de retenue 3 de son cylindre d'entraînement 2 contre l'action antagoniste du contrepoids 25. La position à laquelle se trouvent amenés les organes est représentée sur le côté droit dela fig. 1.
Dans le mode particulier de réalisation du mécanisme
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d'arrêt qui est représenté sur la fig. -l, la came 24 sert. aussi à pincer le ruban 26 qui provient du rouleau 16 contre le cylindre presseur de retanae 3, de telle manière que les cylindres étireurs 4,5 ne puissent plus continuer à tirer le ruban à travers la tête d'étirage.
Dans l'organisation représentée sur les fig. 2 et 2A, le rouleau 16 à partir duquel le ruban est tiré repose sur le cylindre de retenue presseur 3 par lequel il est ainsi commandé. Son arbre 28 est engagé, à chacune de ses extrémités, dans une. encoche 30 d'un levier 32, lés 'deux leviers 32 pivotant sur le métier en 34 et formant 'un râte- lier. Les leviers de râtelier 32 servent ainsi à maintenir le rouleau 16 pressé sur le cylindre de retenue '3.
Lorsque, le fil 8 se rompt, le détecteur 20 pivote dans.''le' sans des aiguilles d'une montre en s'écartant de la position représentée sur la fig. 2, ce qui fait que le levier 22A est libéré et que, sous l'action de son contre-. poids 33,'il pivote dans le sens des aiguilles d'une mon- tre pour venir dans la position représentée sur la fig. 2A.
Dans ce mouvement, la came 24 dudit levier vient contre une saillie 36 du levier presseur 38 et fait pivoter ce dernier en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet d'écarter le cylindre deretenue 3 du cylindre de retenue 2 et de faire cesser le contact assurant l'en- traînement. Le cylindre de retenue 2 est commandé de manière continue et le cylindre de retenus 3 est commandé par contact avec lui, ce qui fait que, lorsque le mécanisme d'arrêt agit; le cylindre 3 cesse d'être commandé et par- suite le ruban cesse aussi d'être tiré du rouleau 16.
L'organisation représentée sur les fig. 3 et 3A diffère essentiellement de celle représentée sur les fig. 2 et 2A par le fait que le rouleau à ruban 16 repose normalement en contact avec le cylindre de retenue 2 qui est commandé de manière continue.
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Lorsque le fil 8 se rompt, le levier 22a est libéré par le détecteur 20 et est amené à pivoter pour venir dans la position représentée sur la fig. 3A, position dans 1,-,.quel- le le cylindre de retenue 3 a pivote et a cesse d'être en contact d'entraînement aveu le cylindre deretenue 2 et dans laquelle le levier presseur 38 pivote vers le haut.
Dans ce plvotement, la saillie 40 du levier 38 vient en contact avec le rouleau à ruban 16 et le soulève en supprimant ainsi le contact d'entraînement avec le cylindre do retenue 2,les bras 32 de râtelier pivotant en mâme temps vers le haut tout en retenant lerouleau dans leurs encoches 30. En passant du rouleau 16 aux cylindres deretenue 2, 3 , le ruban passe par dessus un bossage 41 du pivot 23 du contrepoids 22. Quand le mécanisme d'arrêt agit, ce bossage sert, comme on le voit eux la fig. 3A à maintenir le ruban hors de contact avec la cylindre de retenue 2 qui continue à tourner.
Comme le ruban est aussi pince par la saillie 40, il est efficacement ma intenu et n'est pas tiré par l'action des parties rotatives du métier.
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Dans les deux dispositions ci-dessus décrites,le rouleau 2, ruban est commande par l'un ou l'autre des cylindres de re- tenue, autrement dit par une partie rotative existant déjà sur le métier. Mais, en général, il est plus commode de prévoir un organe rotatif spécial pour commander le rouleau à ruban.
Une telle organisation est représentée sur la fig. 1.
Ici le râtelier est constitué par des bras 32 qui s'inclinent vers le haut et vers l'avant du métier et qui sont fixes ; autrement dit , ils ne sont pas montes de manières, exécuter un mouvement de pivotement comme dans la disposition repré- sentée sur les fig. 2 et 3. chaque rouleau 16 'repose,par son arbre 28, sur ses bras et en raison de la pente de
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ceux-ci, reste en contact avec un cylindre42 qui est animé d'un mouvement continu de rotation par l'intermédiaired'une transmission par courroie ou par chaîne 44.
Lorsque le fil se rompt, le mécanisme d'arrêt agit de la manière déjà décrite, ce qui fait que les organes viennent occuper les positions représentées sur le côté droit de la fig. 1. On voit que le levier presseur 38 du cy- lindre de retenue a pivoté vers le haut et que, dans ce mou- vement de pivotement, il est venu buter contre la queue d'un levier 46 qui pivote sur le métier en 48. Ce levier présente un bras 50 faisant saillie sur lui et comportant une face supérieure en dent de scie qui se trouve aine 1/19. menée en contact avec le rouleau 16. La rotation de ce dernier est immédiatement arrêtée par la venue en prise. avec lui de la surface en dent de scie du bras 50 et, par le fait qu'il est poussé vers -le haut des bras de râtelier 32, il est mis hors de contact avec le cylindre entraîneur 42.
Les bras de râtelier 32 sont pourvus à leurs extrémités externes d'une encoche 52 qui estdestinée à recevoirun rouleau de réserve, comme on le' voit sur le côté droit de la fig. 1. Ce rouleau peut être mis en place dans les encoches
52 des que le rouleau 16 devient' assez petit, de telle ma- nière que le nouveau rouleau soit immédiatement prêt à être utilisé quand le rouleau duquel le ruban est tiré est épuisé.
Les fig. 4 et 4A montrent une organisation qui, d'une manière générale, est semblable à celle représentée sur la fig. 1. Les principales différences consistent ici dans le , 'fait que le levier 46 est actionné , non par le levier pres- seur 38 mais par une tige 54 fixée au levier à contrepoids
22 du mécanisme d'arrêt et que le ruban est tiré du côté
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avant du rouleau à ruban 16 au lieu del'êtredu côté ar- rière, comme sur la fig. 1. Dans ce cas, le levier 46 fait saillieà l'avant du entier pour que l'opérateur puissele soulever et mettre le rouleau 16 hors de contact d'entraî- nement avec le cylindre 42 lorsqu'il le désire.
Dans la disposition.représentée sur les fig. 5 et 6A, le rouleaux ruban 16 repose sur des bras de râtelier fixes 32 et il est, ici aussi, commandé par contact avec un cylindre entraîneur 42 spécialement prévu. En cas de rup- ture du fil, la rotation du rouleau est arrêtée par l'in- terposition d'une plaque 56 entre le dit rouleau et le cy- lindre 42. Comme on le voit , la plaque 56 est montée sur une barre 58 qui forme un crochet autour du levier presseur 38, à son extrémité inférieure, et qui passe à travers le bâti 59 du métier . Lorsque le levier pres- seur 38 pivote vers le haut sous l'action du mécanisme d'arrêt, la barre 58 est soulevée et la plaque 56 vient sé- parer le rouleau à ruban de son arcane de commande.
Dans la disposition représentée sur les fig. 6 et 6A, le rouleau à ruban 16 repose sur une paire de cylindres 60, 61. Le cylindre 60 est commandé de manière continue.
Le cylindre 61 est fou et est monté sur une extrémité d'un levier 62. Il est maintenu en contact avec le rouleau à ruban 16 par le contrepoids 63 prévu à l'autre extrémité dudit levier 62 et il supporte normalement le rouleau 16 dans la position représentée sur la fig. 6. Lorsque le mécanisme d'arrêt agit, en cas de rupture du fil, le levier presseur 38 pivote vers le haut et vient en contactavec le levier 62 qu'il fait pivoter pour l'amener à la position représentée sur la fig. 6A. Le support arrière du rouleau 16 est ainsi écarté, ce qui fait que le rouleau se déplace vers l'arrière pour---venir dans la position de la fig. 6A
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dans laquelle son arbre 28 repose contre la branche arrière des leviers de râtelier 32 en forme d'U.
En se replaçant pour venir dans cette position, le rouleau 16 cesse d'être en contact avec son rouleau de commande 60 et vient sur la console fixe 64 en forme de cornière. Son mouvement de rotation est ainsi arrêté et le ruban est maintenu hors de contact avec le cylindre 61 par une tige de guidage.
Dans la disposition représentée sur les fig. 7 et 7A, le rouleau 16 est également commandé par contact avec un cylindre 42 entraîné d'un mouvement continu spécialement prévu, cylindre contre lequel il est normal épient maintenu par l'effet de la pesanteur . Son arbre 28 repose sur des leviers de râtélier 32 pivotant en 33 et dont l'un porte par son extrémité externe sur le levier presseur 38.
Quand ce dernier pivote vers le haut par suite du fonctionnement du mécanisme d'arrêt, les leviers de râtelier 32 pivotent de la même manière, ce qui fait que le rouleau 16 est soulevé jusqu'à ce qu'il puisse rouler pour cesser d'être en con- tact avec son cylindre entraîneur 42 ; il vient alors dans la position représentée sur la fig. 7A, position dans laquelle il est maintenu par l'effet de la pesanteur.
Dans l'organisation représentée sur les fig. 8 et 8A, le rouleau 16 est supporté par deux cylindres 66 constamment commandés. Le mécanisme d'arrêt est ici quelque peu diffé- rent de celui représenté sur les autres figures . Le détec- teur 20 repose normalement sur le fil 8 dans la position représentée sur lé fig. 8. Il est monté de manière à pivoter en 68 sur un prolongement 70 du levier presseur 38. Lorsque le fil se rompt, le détecteur 20 pivote en sens inverse des aiguilles d'une mo'ntre, ce qui amène son bras 72, s'étendant vers .l'avant, en contact avec une roue à rochet 74 montée pour tourner avec le cylindre "slip-draft" 6.
Le cliquet 76 prévu sur le bras 72 vient en prise avec les dents du rochet et le ? détecteur 20 est repoussé vers la droite, ce qui fait que le*, -il-
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levier press sur 38 est oblige de pivoter autour de son pivot 39, comme on le voit sur la fig. 8A. Le levier presseur
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38 comporte un a rolon,n;ae:a 78 dirigé vers le haut,prolon- cerH1nt qui est ainsi .pousse vers le haut et mis en oontact avec le rouleau 16. Ce dernier se trouve soulevé de cette manière et cesse d'être en contact d'entra!net'1ent avec ses cylindres 66; il repose sur l'extraite de forme du bras 78.
Le pivotement, vers le haut, du leveer presseur
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38 a esalement pour effet du libérer le levier à contrepoids 80 qui tourne autour de son pivot 81, ce qui amène son oreille 82 en contact avec le cylindre de retenue pres- seur 3 et ce qui pince le ruban 26 contre ledit cylindre.
Son bras 83 sert à maintenir le levier presseur 38 dans la position déplacée représentée sur la fig. 8A.
L'organisation représentée sur les fig. 9 et 9A res- semble à celle des fig. 8 et 8A en ce sens que le rouleau
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16 est esaleinent monté sur deux c3rl,indrex 66 commandes posi- tiversent . Le u6canisllio d'arrêt utilise ici est du cantre représente sur les '"i. 1 8. 7, \:lais i1 ait de uianierc différente pour arrêter le rouleau 16. Ici, le levier presseur 38 est entoure par une tige 82 guidée dans un trou du bâti 59 du métier.
La tige 82 se termine en pointe
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;, son e=;tréi;i1¯.té supérieure, ce qui fait ;u:.,lorscr,ue le i:i <;a #1 s!.ie d'rrôt 23it, le levier prc-3seur 38 est t i< n 1 jié d'un LOtn-O"lcnt de pivot eujnt vers le haut et l'extrémité pointue monte et se pique dans le rouleau 16, co#1ce on le voit sur la fi. 9A, en G\a,;JGcl1s,!1t aimi ledit rouleau de <,ontii=u3r ?D. tourner sous l'action des cylindres entraîneurs 66 et cola sans que le rouleau ce=se d'être en contact avec lesdits cyliadres.
Dans la disposition représentée sur les fig. 10 et 10A le rouleau 16, comme dans certaines des dispositions pré- cédèrent décrites, est monte sur des bras de râtelier se- cillants 32, niais il repose sur une courroie sans fin 84
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entraînée de manière continue et qui le commande. Le ruban passe sur une tige 65 guidée dans son parcours vers les cylindres de retenue . Les bras de râtelier 32 compor- tent des bras 86 courbes faisant saillie vers le bas et pourvus de dents de crémaillère 87.
Lors du fonctionne- ment du mécanisme d'arrêt, le levier pres seur 38 pivote vers le haut, ce qui, fait que son extrémité 88 vient en prise avec les dents de crémaillère 87 et fait.pivoter les leviers de râtelier 32 pour les amener à la position représentée sur la fige 10A, position dans laquelle,comme on le voit, le rouleau 16 a été soulevé et dégagé de son organe 84, le ruban 26 étant maintenu écarté de l'organe de commande par la tige de guidage 65.
Dans l'organisation représentée sur les fig. 11, 11A et 11B, le rouleau 16 est commandé par contact, avec le cylindre 42 qui est entraîné de manière positive . Lorsque la mécanisme d'arrêt agit, la commande est interrompue, non, comme dans les cas précédents, par le fait que le) rou- leaù est écarté de son organe de commande ou par le fait que le mouvement dudit rouleau est empêché, mais bien par débrayage ou interruption de la commandedu cylindre 42.
Ceci est rendu possible par l'incorporation d'un embrayage (ou accouplement) 90 dans la commande du cylindre 42. Ce dernier tourne librement sur un arbre 96 commandé par une courroie ou par une chaîne 44, mais son mouvement le long de l'arbreest empêché. Il comportedes dents 92 sur sa face extrême (voir fig. 11A et 11B) . Ces dents viennent en prise avec des dents correspondantes formées sur le manchon 94, monté de manière à pouvoir glisser sur l'arbre 96 et entraîné par la clavette 98 sur ledit arbre. Les dents 92 ont¯ une forme telle que le manchon 94 tende à être poussé 1.e long de l'arbre 96 pour cesser' d'étre en
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coptact avec le cylindre 42.
Cette tendance est normalement surmonte e par la butée de l'extrémité inférieure du levier 100 contrele cote du levier presseur 38. Lorsque le mécanis-
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nc d'arrêt le Isvier presseur 38 pivote vers le haut et vient en regard de l'encoche 102 du levier 100. ce der- nier est par suite libre de tourner en sans inverse des ai- guilles d'une montre et autourde son pivot 104 dans une mesure suffisante pour permettre aux dents 92 de cesser d'être
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en contact d' trC\!nc,Jlont les unes avec les autres. La rota- tion du cylindre 42 ct, par suite, celle du rouleauruban 16 est ainsi arrêtée.
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Dans toutes les dispositions ci-dessus d(;rites,lo rouleau 16 est cohiciande, l'alimentation des cylindres de retenue en ruban étant la conséquence de la rotation du rouleau . Les fig. 12 et 12A centrent une organisation dans laquelle le rouleau 16 tourne sous l'effet de la traction
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du ruban cXdrcée sur celui-ci par 1<::8 cylindres de retenue du lwitier. Dans 1c nodc de réalisation figure, l'arbre 28 du rouleau 16 est muni d'un rou13,))cr:t anti-friction 104.Une telle disposition fonctionne de 1-'lanière satisfaisante avec du jute dc ;¯u:a.l.t,1 ; norr.!ale.ent élevée .
Il est difficile d'établir un roulc,.Lu ruban qui soit p,rfaitc4mnt, 4quii iirrµ . et, avjc un l' oulc\Jl,.mt trs libre tcl que celui Lirvu ici , Otl 0. v ia s t a t que le rouleau no tourne pas à une vitesse uniforme par 11îf t d : la t1'a cti on du ruban. On peut C o1'1'i- ger très sii.,plcni(-,nt ce défaut en disposant un loger frein affectant la :forc.ica d'une Ictère bande de ulétal 106 qui pend de la barre 108 et qui repose sur la surface du rouleau 16.
Avec un ruban do o nnc: qualité, l'utilisatior d'un roulaient anti-friction n'est pas absolument essentielle, mais si l'on emplois un roulement ordinaire, il est essentiel que
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la distance entre le e point. de pincement des cylindres de
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retenue et le point où le ruban est tiré du rouleau ne dé- passe pas la longueur moyenne de soie des fibres dans le ruban . Si cette limite' est dépassée, il existe un-grave danger de rupturedu ruban entre les cylindres de retenue et le rouleau à ruban.
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"Improvements in spinning looms"
The present invention relates to spinning machines for bark fibers such as flax, hemp and jute fibers and for long leaf fibers such as those of sisal, manila and ramie.
Until recent years, it was common practice to feed such looms with wick from reels. The inventions disclosed in Belgian Patent No. 389,340 and in British Patent No. 509,493 have, however, made it possible to do away with the pin bed and to convert the ribbon directly into yarn in a. spinning loom without using gills,
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the ribbon being delivered to the drawing party of the loom from pots which must necessarily be placed on the ground, at the rear of the frame, The indisputable advantages of the direct transformation of the ribbon into yarn are therefore, linked to,
the disadvantage of requiring a fairly large space occupied on the ground.
In the spinning loom which is the subject of the invention, the ribbon is transformed directly into yarn, but, instead of being drawn from pots, said ribbon is drawn from rolls. The feeding of a spinning machine with bark fiber sliver or long sheet fibers from spools is, to the knowledge of the Applicant, quite new.
This procedure has the considerable advantage that the supply bales can be placed in a rack above the drawing head of the spinning machine and that they do not occupy a valuable part of the machine. floor or floor.
Another advantage is that such a rack can be loaded from the front, so that the worker never needs to go behind the loom. This also gives the possibility of build a double-sided loom in which case the reduction in footprint on the floor becomes considerable.
The rolls of tape are mounted so that they can rotate. They can be controlled so that the tape is delivered to the retaining cylinders of the loom by the effect of their rotation, which can also be the consequence of a pull exerted. on the ribbon.
In the first case, a rotating part can be used.
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ve existing on the rnétier, for example one or the other of the retaining cylinders, as a control device in a variant, a special control device can be used) for example endless cylinders or belts, on or against which carry the rolls of ribbon.
In the second case, care must be taken to be certain that the tape will withstand tensile strength.
Two precautions that can be taken consist either in providing the rollers with anti-friction bearings (ball, roller, etc.), or in ensuring that the distance from the pinch point of the cylinders of retained at the point where the ribbon leaves a roll is no longer than the average floss length of the ribbon fibers.
In any case, the loom must be provided with a stop mechanism which acts, when the thread being spun breaks, to stop the feed. When using controlled rollers, the stop mechanism must produce one of three effects, allowing the roller to resist the rotational movement; force the control unit to stop, cause the roller drive linkage to be interrupted by the control unit ..
When using rolls which are rotated by the tape pull, the function of the stop mechanism is only to keep the tape on the output side of the tape roll because the roll rotation ceases when the tape pull stops. Even when using rollers mounted on anti-friction bearings, it may happen that a roller continues to rotate after the tape traction has ceased. One '' can overcome this tendency by providing a slight brake such as, for example, a slight strip of thin metal suspended from a suitable part of the
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loom and resting 1Óc; èrew: Jnt on the surface of the roll.
It has been found that the application of such a brake the user is advantageous, also, so that it ensures a regular rotation of a roller mounted on anti-friction bearings when the tape is drawn from said roller.
To better understand the invention and
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in order to facilitate the 818th implementation thereof, a few examples of pacfectioD.n3 spinning nctisrs in accordance with the invention will now be described with reference to the accompanying drawing.
On this drawing :
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Fig. 1 is a cross section of a double-sided tactier illustrating the reduction cl'cnco4! Brc); 1 (ground mt which is obtained;
Figs. 2 and 2A are partial cross sections-
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18G mu ntr2.:::t a roll ii tape C'l \ 'Ü'Hldd by the driving retaining cylinder? i the interrupt.1ÚU :: lÍrc of the retaining cylinder entails and illustrating the faithictiamie; i = e; at of the mechanism; lC of urrt; Figs. 3 and 5A are sections tJ2.11SV'ç;, ['s; .lcs partial- ilU:' ltr111t a roll Î ;. ribbon cu i, .r, r1d: airt;: t '> t:,. l:; t by the cylinder, the retainer Gntrjîneur and 11.L .1;! ît the functiona- ... have born. n 1 c i, i stop;
The s f: 1 =. 4 and bzz1, the 11 "1 r. 5 and 5A, the 1 ± '1; j. 6 and 6A and the fiS- 7 and 7A are partial cross sections iaal'itW, :: it various rolls available. a ribbon c (, \ ll ", rrd6 by a drive cylinder specially provided and illustrating the operation of the stop canisse;
Figs. 8 and 8A and fig. 9 and 9A are partial cross sections showing an ordered tape roll.
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d0 ptlr a pair of specially designed drive cylinders illustrating the operation of various modes of
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realization of 'stop' mechanisms
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Figs. 10 and 10A are partial sections showing a tape roll driven by an endless belt and illustrating the operation of the stop mechanism;
Figs. II, 11A and II: 8 are, respectively, a partial cross section and partial elevation views showing a tape roll driven by a drive roll which is stopped by the action of the stop mechanism;
Figs. 12 and 12A, finally, are partial cross sections showing a tape roll mounted on anti-friction bearings.
The spinning machine shown in the drawing is suitable for spinning jute ribbon. It is double-sided; in other words, it comprises along its front face exactly as many series of pins 1 as along its rear face.
The drawing head disposed above each spindle comprises a pair of retaining cylinders 2, 3, a pair of drawing cylinders 4, 5 and a "slip-draft", or "slip-draft" intermediate cylinder 6. type shown in UK Patent No. 509,493.
The thread 8 is spun on the spools 10 which, once filled, are lifted on the carriage 12 and replaced by empty spools 14.
The tape, which is spun directly in the form of yarn, is fed to the retaining rolls 2, 3 from the rollers 16 arranged above them.
The feeding of tape from the rollers 16 and the general operation of the loom will be described in detail later. The important point on which it is advisable to press for the moment is the small surface of boards occupied by the trade.
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The ribbon-spinning looms, as we have already mentioned, Salit: ùiiJ8utÚ, snruban s. to leave -: the pots resting on the floor <., the back of the 'machine. GOS trades. are <.. Ll (1 .: single face and we usually have, 00 [; 1: ,, 13 we see it in 18 on the fi 'L, a triple rinsed of pots placed Gtl nuinconcs, we need :: 141: provide sufficient space for a worker to remove an empty pot and replace it with a full one when necessary.
We see, therefore, 'that the use of a loom has. double-sided such as the one shown allows a large ccor.oa.ii, d floor area, Lotte saves dccbuls from the use of roller: -: ribbon supply source. Since these rollers are mounted above the cylinders
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of restraint, they do not OCC; U:; JC1: t 'i:' - UC: Ul10 part of the board and the worker never needs to go behind the loom to take care of it, as this is the case with the jars.
The profession represents in all the figures, except
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on figs, 8 and 8A is provided with a stopping mechanism of the .sonrG referred to in French patent nc 776.4 to 7 of the domandcrezse,. This stop mechanism comprises a feeler or detector 20 pivoting at 21 and which rests == on the wire 8 as long as the latter is not broken. A counterweight lever 22 articulated on the loom at 23 is
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suspended a lever a which is normally tnaintonu by the detector 20 in the locked position: zte: e on the stump side of the fi. 1.
When the wire I breaks, the detector pivots in the direction of clockwise and is released from the lever 22 which in turn pivots and which, by means of the cam 24 mounted on it , separates the retaining cylinder 3 from its drive cylinder 2 against the antagonistic action of the counterweight 25. The position to which the members are brought is shown on the right side of fig. 1.
In the particular embodiment of the mechanism
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stop which is shown in FIG. -l, the cam 24 is used. also to pinch the tape 26 which comes from the roller 16 against the retanae pressing roll 3, so that the stretch rollers 4,5 can no longer continue to pull the tape through the drawing head.
In the organization shown in Figs. 2 and 2A, the roller 16 from which the tape is drawn rests on the presser retaining cylinder 3 by which it is so controlled. Its shaft 28 is engaged, at each of its ends, in one. notch 30 of a lever 32, the two levers 32 pivot on the loom at 34 and form a rasp. The rack levers 32 thus serve to keep the roller 16 pressed onto the retaining cylinder '3.
When the wire 8 breaks, the sensor 20 pivots in the clockwise direction away from the position shown in FIG. 2, which means that the lever 22A is released and that, under the action of its counter-. weight 33, 'it rotates clockwise to come into the position shown in fig. 2A.
In this movement, the cam 24 of said lever comes against a projection 36 of the presser lever 38 and rotates the latter counterclockwise, which has the effect of moving the retaining cylinder 3 away from the retaining cylinder 2. and to stop the contact ensuring the drive. The retaining cylinder 2 is continuously controlled and the retaining cylinder 3 is controlled by contact with it, whereby when the stop mechanism acts; cylinder 3 ceases to be controlled and therefore the tape also ceases to be drawn from roller 16.
The organization shown in FIGS. 3 and 3A differs essentially from that shown in FIGS. 2 and 2A in that the tape roll 16 normally rests in contact with the retaining cylinder 2 which is continuously controlled.
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When the wire 8 breaks, the lever 22a is released by the detector 20 and is caused to pivot to come into the position shown in FIG. 3A, position in 1, -, where the retaining cylinder 3 a pivots and ceases to be in driving contact with the retaining cylinder 2 and in which the presser lever 38 pivots upward.
In this plvotement, the projection 40 of the lever 38 comes into contact with the tape roller 16 and lifts it, thus removing the driving contact with the retaining cylinder 2, the arms 32 of the rack pivoting at the same time upwards all the way. by retaining the roll in their notches 30. Passing from the roller 16 to the retaining cylinders 2, 3, the tape passes over a boss 41 of the pivot 23 of the counterweight 22. When the stop mechanism acts, this boss serves, as is see them in fig. 3A to keep the tape out of contact with the retaining cylinder 2 which continues to rotate.
As the tape is also gripped by the protrusion 40, it is effectively held by me and is not pulled by the action of the rotating parts of the loom.
.
In the two arrangements described above, the tape roller 2 is controlled by one or the other of the retaining rollers, in other words by a rotating part already existing on the loom. But, in general, it is more convenient to provide a special rotary member for controlling the tape roll.
Such an organization is shown in FIG. 1.
Here the rack is formed by arms 32 which tilt up and towards the front of the loom and which are fixed; in other words, they are not mounted in any way, execute a pivoting movement as in the arrangement shown in figs. 2 and 3. each roller 16 'rests, by its shaft 28, on its arms and due to the slope of
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these, remains in contact with a cylinder 42 which is driven by a continuous rotational movement through the intermediary of a belt or chain transmission 44.
When the thread breaks, the stop mechanism acts in the manner already described, so that the members come to occupy the positions shown on the right side of FIG. 1. It can be seen that the presser lever 38 of the retaining cylinder has pivoted upwards and that, in this pivoting movement, it has come up against the tail of a lever 46 which pivots on the loom at 48. This lever has an arm 50 projecting from it and having a sawtooth upper face which is located at the groin 1/19. brought into contact with the roller 16. The rotation of the latter is immediately stopped by the engagement. with it from the sawtooth surface of the arm 50 and, by being pushed upwards from the rack arms 32, it is brought out of contact with the driving cylinder 42.
The rack arms 32 are provided at their outer ends with a notch 52 which is intended to receive a reserve roll, as seen on the right side of FIG. 1. This roller can be placed in the notches
52 as soon as the roll 16 becomes small enough, so that the new roll is immediately ready for use when the roll from which the tape is drawn runs out.
Figs. 4 and 4A show an organization which, in general, is similar to that shown in FIG. 1. The main differences here consist in the fact that the lever 46 is actuated, not by the pressure lever 38 but by a rod 54 fixed to the counterweight lever.
22 of the stop mechanism and the tape is pulled from the side
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front of the tape roll 16 instead of on the rear side, as in fig. 1. In this case, the lever 46 protrudes in front of the whole so that the operator can lift it and put the roller 16 out of driving contact with the cylinder 42 when desired.
In the arrangement shown in FIGS. 5 and 6A, the tape roll 16 rests on fixed rack arms 32 and is, here also, controlled by contact with a specially provided drive roll 42. In the event of a wire breakage, the rotation of the roller is stopped by the interposition of a plate 56 between said roller and the cylinder 42. As can be seen, the plate 56 is mounted on a bar. 58 which forms a hook around the presser lever 38, at its lower end, and which passes through the frame 59 of the loom. When the pressure lever 38 pivots upwards under the action of the stop mechanism, the bar 58 is raised and the plate 56 comes to separate the tape roller from its control arcane.
In the arrangement shown in FIGS. 6 and 6A, the tape roll 16 rests on a pair of rollers 60, 61. The roll 60 is continuously driven.
The cylinder 61 is idle and is mounted on one end of a lever 62. It is held in contact with the tape roller 16 by the counterweight 63 provided at the other end of said lever 62 and it normally supports the roller 16 in the cylinder. position shown in fig. 6. When the stop mechanism acts, in the event of a break in the thread, the presser lever 38 pivots upward and comes into contact with the lever 62 which it rotates to bring it to the position shown in FIG. 6A. The rear roller support 16 is thus moved apart, which causes the roller to move rearwardly to come into the position of FIG. 6A
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wherein its shaft 28 rests against the rear branch of the U-shaped rack levers 32.
By moving back to come into this position, the roller 16 ceases to be in contact with its control roller 60 and comes onto the fixed bracket 64 in the form of an angle. Its rotational movement is thus stopped and the tape is kept out of contact with the cylinder 61 by a guide rod.
In the arrangement shown in FIGS. 7 and 7A, the roller 16 is also controlled by contact with a cylinder 42 driven by a specially provided continuous movement, a cylinder against which it is normal to watch maintained by the effect of gravity. Its shaft 28 rests on rack levers 32 pivoting at 33 and one of which bears by its outer end on the presser lever 38.
When the latter rotates upward as a result of the operation of the stopper mechanism, the rack levers 32 pivot in the same manner, so that the roller 16 is lifted until it can roll to stop rolling. be in contact with its driving cylinder 42; it then comes into the position shown in FIG. 7A, position in which it is maintained by the effect of gravity.
In the organization shown in Figs. 8 and 8A, the roller 16 is supported by two constantly controlled cylinders 66. The stop mechanism here is somewhat different from that shown in the other figures. Detector 20 normally rests on wire 8 in the position shown in fig. 8. It is mounted so as to pivot at 68 on an extension 70 of the presser lever 38. When the thread breaks, the detector 20 rotates counterclockwise, which brings its arm 72, s 'extending forward, in contact with a ratchet wheel 74 mounted to rotate with the slip-draft cylinder 6.
The pawl 76 provided on the arm 72 engages the teeth of the ratchet and the? detector 20 is pushed to the right, so that the *, -il-
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lever pressed on 38 is forced to pivot around its pivot 39, as seen in fig. 8A. The presser lever
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38 comprises an a rolon, n; ae: a 78 directed upwards, prolonging which is thus. Pushes upwards and brought into contact with the roller 16. The latter is raised in this way and ceases to be in contact with its cylinders 66; it rests on the form extract of the arm 78.
The upward pivoting of the presser lever
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38 has the effect of releasing the counterweight lever 80 which rotates around its pivot 81, which brings its lug 82 into contact with the pressure retaining cylinder 3 and which clamps the tape 26 against said cylinder.
Its arm 83 serves to maintain the presser lever 38 in the displaced position shown in FIG. 8A.
The organization shown in FIGS. 9 and 9A resembles that of FIGS. 8 and 8A in that the roller
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16 is esaleinent mounted on two c3rl, indrex 66 posi- tiversent controls. The stop device used here is from the creel shown on the '"i. 1 8. 7, \: there is a different way to stop the roller 16. Here, the presser lever 38 is surrounded by a rod 82 guided in a hole in the frame 59 of the loom.
Rod 82 ends in a point
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;, its e =; tréi; i1¯.té superior, which makes; u:., whencr, ue the i: i <; a # 1 s! .ie of rrôt 23it, the prc-3sor lever 38 is ti <n 1 jié of a LOtn-O "lcnt of pivot upwards and the pointed end goes up and is pricked in the roller 16, co # 1ce we see it on the fi. 9A, in G \ a, ; JGcl1s,! 1t liked said roller <, ontii = u3r? D. To rotate under the action of the driving rolls 66 and so without the roller being in contact with said cylinders.
In the arrangement shown in FIGS. 10 and 10A the roller 16, as in some of the preceding arrangements described, is mounted on twisting rack arms 32, but it rests on an endless belt 84
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continuously trained and who controls it. The tape passes over a rod 65 guided in its path towards the retaining cylinders. Rack arms 32 have curved arms 86 projecting downwardly and provided with rack teeth 87.
During operation of the stop mechanism, the presser lever 38 rotates upward, whereby its end 88 engages the rack teeth 87 and rotates the rack levers 32 to bring them together. in the position shown on the pin 10A, position in which, as can be seen, the roller 16 has been lifted and released from its member 84, the tape 26 being kept away from the control member by the guide rod 65.
In the organization shown in Figs. 11, 11A and 11B, the roller 16 is controlled by contact, with the cylinder 42 which is positively driven. When the stopping mechanism acts, the control is interrupted, no, as in the previous cases, by the fact that the) roller is moved away from its control member or by the fact that the movement of said roller is prevented, but indeed by disengaging or interrupting the control of cylinder 42.
This is made possible by the incorporation of a clutch (or coupling) 90 in the control of the cylinder 42. The latter rotates freely on a shaft 96 controlled by a belt or a chain 44, but its movement along the cylinder. tree is prevented. It has teeth 92 on its end face (see Figs. 11A and 11B). These teeth engage with corresponding teeth formed on the sleeve 94, mounted so as to be able to slide on the shaft 96 and driven by the key 98 on said shaft. The teeth 92 are shaped such that the sleeve 94 tends to be pushed along the shaft 96 to stop being in contact.
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coptact with cylinder 42.
This tendency is normally overcome by the stop of the lower end of the lever 100 against the side of the presser lever 38. When the mechanism
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nc stop the Isvier presser 38 pivots upwards and comes opposite the notch 102 of the lever 100. the latter is therefore free to turn without reverse of the hands of a watch and around its pivot. 104 to an extent sufficient to allow the teeth 92 to cease to be
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in contact with trC \! nc, Jlont with each other. The rotation of the cylinder 42 ct, therefore, that of the tape roll 16 is thus stopped.
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In all of the above arrangements, the roll 16 is consistent, the supply of the retaining rolls with tape being a consequence of the rotation of the roll. Figures 12 and 12A center an arrangement in which the roll 16 rotates under the effect of traction
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tape cXdrcée on it by 1 <:: 8 lwitier retaining cylinders. In 1c embodiment figure, the shaft 28 of the roller 16 is provided with a rou13,)) cr: t anti-friction 104. Such an arrangement works satisfactorily with jute dc; ¯u: alt , 1; norr.! ale.ent high.
It is difficult to establish a roll, .Lu ribbon which is p, rfaitc4mnt, 4quii iirrµ. and, with a l 'oulc \ Jl, .mt very free such as that seen here, Otl 0. v ia s t was that the roller did not turn at a uniform speed by the t1'a cti on of the tape. We can c o1'1'i- ger very sii., Plcni (-, nt this defect by arranging a brake housing affecting the: forc.ica of a jaundice band of uletal 106 which hangs from the bar 108 and which rests on the surface of the roller 16.
With a do o nnc: quality tape, the use of an anti-friction roller is not absolutely essential, but if you are using an ordinary bearing, it is essential that
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the distance between the th point. pinch cylinders
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hold and the point where the ribbon is pulled from the roll does not exceed the average floss length of the fibers in the ribbon. If this limit is exceeded, there is a serious danger of the tape breaking between the retaining rolls and the tape roll.