Procédé pour relier un bloc de feuilles libres présentant chacune une rangée de trous, et machine pour la mise en #uvre dudit procédé. Cette invention se rapporte à un procédé pour relier un bloc de feuilles libres présen tant chacune une rangée de trous, à l'aide d'un relieur constitué d'un fil formé en hélice.
Ce procédé est caractérisé en ce qu'on place le bloc de feuilles sur un support, en ce qu'on met en place chaque rangée de trous superposée de façon que la ligne passant par les centres de ceux-ci ait une forme arquée, en ce qu'on serre ensuite les feuilles ensemble sur le support et en ce qu'on introduit le relieur en hélice à travers les rangées clé trous du bloc de feuilles.
L'invention a aussi pour objet une ma chine pour la mise en rouvre du procédé ci- dessus indiqué. Cette machine est caractérisée en ce qu'elle comprend une table adaptée pour recevoir un bloc de feuilles libres pré sentant une série de trous successifs disposés en une rangée le long du côté de reliure du bloc, des organes de mise en position des feuilles montés sur des organes de support pivotants, actionnables pour mettre en place les feuilles du bloc de façon que les rangées de trous successifs forment des passages con formés sensiblement selon la courbure du re lieur en hélice qui doit y être introduit,
des moyens actionnables pour faire entrer lesdits organes de mise en position dans les rangées de trous du bloc pour l'opération de mise en place et pour retirer lesdits organes après que les rangées de trous ont été mises en place, un dispositif de serrage pour serrer le bloc de feuilles sur la table, des organes d'amenée d'un relieur en hélice pour le faire passer à travers les trous alignés après que lesdits organes de mise en position aient été retirés et au moins un dispositif pour couper le re lieur à une longueur déterminée et pour cour ber ses extrémités de façon à fixer le relieur en place sur le bloc de feuilles.
Une forme d'exécution de la machine fai sant l'objet de l'invention est décrite ci-dessus, à titre d'exemple, en regard du dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 est une vue en élévation de l'arrière de la. machine.
La fig. 2 est une coupe verticale suivant une ligne passant à peu près au milieu de la machine.
La. fi,. 3 est. une vue sensiblement pareille à la fig. 2, niais en regardant en sens opposé. La fig. 4 est. une vue arrière en élévation de la partie supérieure de la machine, cer taines clés parties étant omises pour montrer la disposition des éléments de coupe et clé courbure et des appareils connexes.
La fi-. 5 est. une vue arrière de détail agrandie, en partie en coupe, de la matrice de conformation et des dispositifs pour gui der le fil à. travers le bloc.
La fig. 6 est une coupe transversale ver ticale suivant 6-6 de la fig. 5. La fig. 7 est une coupe horizontale de la machine, montrant en plan le mécanisme pour commander l'amenée et la conformation du fil.
La fig. 8 est une coupe suivant 8-8 de la fig. 7.
La fig. 9 est une élévation de devant de détail du mécanisme compteur représenté en fig. 7 pour régler la durée de l'alimentation du fil.
La fig. 10 est une vue de détail agrandie d'une partie du mécanisme représenté en fig. 3, mais en regardant dans le sens opposé, vue illustrant la manière dont les organes pour réarranger les feuilles du bloc opèrent pendant la poussée initiale de la poignée de commande, en avant.
La fig. 11 est une vue semblable à la fig. 10, montrant les parties dans une poli- tion d'avancement et montrant aussi en poin tillé la position du mécanisme d'arrangement des feuilles en fin de course de la poignée de commande, en avant.
La fig. 12 est une coupe du mécanisme de coupe et de courbure suivant 12-12 de la fig. 13.
La fig. 13 est une élévation de devant d'un élément de coupe et de courbure.
La fig. 14 est une élévation latérale de l'élément représenté en fig. 13.
La fig. 15 est une élévation de devant de la partie d'extrémité supérieure de l'autre élé ment de coupe et de courbure.
La fig. 16 est une élévation arrière en coupe partielle du mécanisme d'embrayage à broches pour commander l'opération de l'ar bre à came principal.
La fig. 17 est une vue en plan de dessous, en partie en coupe et en partie enlevée, du mécanisme pour commander le réglage de la partie arrière de la table.
La fig. 18 est une élévation latérale du mécanisme représenté en fig. 17.
La fig. 19 est une élévation latérale d'une partie des appareils destinés à faire fonction ner la machine et à l'arrêter. La fig. 20 est une élévation latérale d'une partie du mécanisme pour commander l'opé ration du calibre latéral.
La fig. 21 est une coupe transversale selon 21-21 de la fig. 22.
La fig. 22 est une vue semblable à la fig. 20, montrant la position d'une partie du mécanisme d'actionnenient du guide latéral après que ce mécanisme a été mis en action, et la fig. 23 est une vue en plan de dessus, en coupe partielle, de la partie avant de la table de fonctionneraient de la machine, repré sentant les mécanismes pour régler la position latérale ou avant-arrière de la machine.
Dans les dessins (voir notamment la fig.1), le chiffre 1 désigne le fil métallique dont sont faits les relieurs, ce fil étant tiré d'une bobine 2 qui est montée sur la hase de la machine et qui est destinée à contenir une longueur considérable de fil, de manière à pouvoir débiter suffisamment de fil pour la formation d'un nombre considérable d'élé ments relieurs en hélice. Le fil 1 s'élève à par tir de la bobine 2 dans une coupelle d'huile 3 qui est de préférence remplie de coton ou autre matière absorbante saturée d'un lubri fiant léger qui adhère aux surfaces externes du fil pendant le passage de celui-ci à travers la coupelle et qui facilite le passage du fil à travers la machine.
Le fil passe ensuite à tra vers deux séries de rouleaux redresseurs 4 et 5 à gorge (voir fig. 1 et 2) qui suppriment tous nmuds ou coudes du fil. En quittant les rouleaux 4 et 5, le fil passe à travers un tube de guidage 6 placé entre une paire de rou leaux d'amenée 7 et 8;
ces derniers tirent, le fil de la bobine ? et le poussent. en haut dans d'autres organes d'amenée_, notamment dans un tube de guidage 9 et dans une matrice de conformation en hélice qui est indiquée de manière générale par le chiffre 10 (voir fig. 5) et qui se compose d'un bloc ayant un alésage 11 disposé perpendiculairement au tube de guidage 9.
On voit à. la fig. 5 que le tube 9 passe dans la matrice 1_(1 et est en com munication avec l'alésa-e 11. (le celle-ci. L'ex trémité de sortie du tube de guidage 9 coni- niunique aussi avec l'entrée dîme gorge in- terne hélicoïdale 12 ménagée dans la paroi de l'alésage et s'enroulant à gauche, quand on regarde la fig. 5, vers l'extrémité de sortie de l'alésage 11. A travers cet alésage passe un mandrin 13 qui s'effile quelque peu de façon que son extrémité intérieure s'adapte exacte ment dans l'alésage 11, tandis que son autre extrémité est espacée Cie la partie de paroi de cet alésage présentant la gorge interne 12.
De la sorte, le mandrin 13 est supporté dans l'alé sage 11 par son extrémité intérieure et son extrémité extérieure agit avec la gorge in terne 12 pour conformer le fil amené par la matrice à la Forme hélicoïdale.
Le mandrin 13 est mobile le long de l'alé sage 11 pour son réglage par rapport à la gorge hélicoïdale 12 à l'aide d'une tige file tée 14 qui est reliée à l'extrémité intérieure de l'arbre et s'étend au-delà de l'extrémité intérieure du bloc de matrice 10 et un écrou 15 est adapté pour porter contre la face ter minale connexe de la matrice 10. L'extrémité extérieure du mandrin ou arbre 13 porte une pièce on pilote 16 en forme de bouchon ayant dans sa surface externe une gorge hélicoïdale 17 dans laquelle sont amenées les spires de l'hélice formée par la gorge 12, la gorge 17 du pilote 16 guidant le fil formé en hélice en avant à l'endroit où ce fil sera enfilé dans les trous du bloc.
Le fil, en quittant l'extrémité avant du pilote 16, passe au-dessus du bloc, puis vers le bas dans le premier trou de la série de trous perforés le long du bord de reliure du bloc. Avant l'en trée de ce fil dans les trous du bloc, ceux-ci sont d'abord alignés en arc par un mécanisme qui sera expliqué plus complètement ci-après. Lorsqu'une longueur suffisante de fil a été délivrée pour donner un élément relieur com plet, un mécanisme de coupe et de courbure entre en action pour couper la partie de fil enfilée dans les trous à sa longueur conve nable et courber ses extrémités d'une manière qui sera expliquée aussi plus complètement ci-après.
A ce point de vue, il sera signalé dès maintenant que l'extrémité saillante exté rieure du pilote 16 est découpée pour ména- ger un espace dans lequel le mécanisme de coupe et de courbure à cette extrémité de la machine peut pénétrer pour effectuer ses opé rations.
En déplaçant le pilote 16 par rapport à la matrice 10 au moyen de la tige 14 et de l'écrou 15, des variations du pas du fil et du diamètre du trou ménagé dans la matrice peuvent être effectuées. Ainsi, en réglant l'écrou 15 de manière due le pilote 16 soit éloigné légèrement de la matrice 10, le tour ou spire du fil hélicoïdal sortant de celle-ci dans la région du col du mandrin 13 sera allongé, tandis qu'en réglant le pilote 16 vers la matrice 10, ce tour ou spire sera comprimé. Cet allongement ou cette compression du fil sera suffisant pour corriger de petites inexac titudes dans le fil en hélice conformé par la matrice 10 et ces corrections ne sont pas in fluencées par la gorge hélicoïdale 17 du pilote qui est plus large que le diamètre du fil.
De petits réglages peuvent aussi être exécutés sur l'extrémité de sortie de la gorge 17 du pilote 16 par rapport au premier trou de la, série de trous du bloc. Le pilote 16, aussi bien que la matrice 10, peut être réglé en variant. la position de la matrice 10 dans son guide de support ou console 18, la. matrice étant main tenue dans sa position réglée au moyen du boulon. à main fileté 1.9 qui passe à travers une ouverture taraudée du sommet de la con sole ou bloc 18 et dans un passage de guidage clans lequel est placée la matrice 10.
, Le mécanisme pour aligner les trous du bloc à relier est réglé par une poignée A qui, comme le montrent clairement les fig. 1 et ", est supportée sur les extrémités extérieures d'une paire de bras B. Les autres extrémités des bras B sont reliées fixement à une tige C qui s'étend lon--itudinalemeiit à l'arrière de la machine et est supportée à rotation à ses extrémités par deux paliers-consoles 20, 21 (fig. 1).
Les paliers-consoles 20, 21 sont mon tés à coulisse et à rotation sur une paire (le fusées ou tiges espacées et dirigées longitudi nalement, qui sont assujetties fixement au bâti de la machine et dont un seul se voit, en fig. 1, cette tige étant indiquée par le chiffre 22. L'arbre C et la tige 22 au côté gauche de la machine, quand on regarde la fig. 1, sont séparés. La tige 22,à droite de la machine sur cette figure, est cependant reliée à l'arbre C par une barre 24 qui est assujettie fixement à l'arbre ou tige 22, mais est mo bile par rapport à l'arbre C qui la traverse.
Entre la barre 24 et le bras de poignée adja cent B de la poignée d'actionnement se trouve un ressort hélicoïdal 25 entourant l'arbre C et qui pousse normalement l'ensemble ou cha riot comprenant la poignée A, les bras B, B et l'arbre C vers le côté opposé de la machine. A l'arbre C est assujettie fixement entre les consoles 20 et 21 une console de support allongée 26 sur la surface supérieure de la quelle est montée une plaque 27, comme le montrent plus clairement les fig. 2, 10 et 11. La partie de bord avant de la plaque 27 fait saillie en avant au-delà du bord avant de la console 26 et porte, fixée dessus, une série d'organes en forme de crochets surplombant la plaque 27, et les extrémités crochues 29 s'étendent en avant à partir du bord avant de la plaque 27.
Chacune des extrémités cro chues 29 est d'un rayon déterminé par le dia mètre du relieur en hélice, de façon à pouvoir être engagée dans les trous et est de préfé rence du même diamètre. Les extrémités cro chues 29 sont aussi décalées du même degré que le pas des spires du relieur en hélice à introduire. Ainsi, lorsque ces extrémités 29 sont introduites dans les trous du bloc, elles arrangeront chaque série de trous de manière à définir un passage qui ait la même cour bure que la partie courbe ou segment du relieur en hélice qui passe à travers.
Cette opération est obtenue en imprimant un mouvement en avant à la poignée A. Au moment où la poignée A est déplacée en avant pour amener les extrémités crochues 29 des organes 28 dans les séries de trous du bloc D, celui-ci se trouve non serré sur la table de travail 23 de la machine avec son bord de reliure contre deux organes d'arrêt ou de gui- clage 30, 30 (fig. 4 et 10).
Lorsque les extré mités avant libres 29 des organes 28 s'enga- gent dans la ou les séries de trous ménagés le long du bord de reliure du bloc, comme le montre la fig. 11, les pages libres du bloc sont déplacées clé manière que les trous de chaque série forment un passage en arc sui vant la configuration des extrémités crochues 29 et sont aussi décalés du même degré que le pas de ces extrémités. Dans leur passage à travers les trous des feuilles superposées du bloc, les crochets arrangent ainsi ces trous à la forme désirée et en même temps libèrent les trous de toute matière qui a pu y être retenue par suite du forage ou du poinçon nage de ces trous.
Du fait que les extrémités libres des organes 28 sont pointues, les extré mités crochues dans leur passage à travers les différentes séries de trous du bloc aligne ront d'abord les trous sensiblement à. la posi tion correcte avant de les arranger en forme de segment d'hélice.
L'arbre C et la console 26 sont enfermés dans une enveloppe E clé forme cylindrique, qui est attachée par ses extrémités aux con soles de support 20, 21 (fi-. 1, 10 et 11). Sur l'enveloppe E est montée une paire d'or ganes effectuant le serrage, comprenant deltS vis de réglage 37, 31 qui sont engagées à. file tage et s'étendent à travers les consoles 32, 32 assujetties à la surface externe de l'enveloppe E, ces vis de réglage 31, 31 étant fixées dans leur position de réglage par rapport aux con soles 32, 32 par les écrous d'arrêt usuels.
Les extrémités avant en saillie des -vis de réglage 31, 31 sont disposées pour venir en engage- ment avec lune paire de plongeurs 33, 33 pres sés par ressort pour les abaisser, ces plon geurs étant. disposés à chaque extrémité ,lu corps de serrage 34 (voir fi-. 1 et 11, et plus particulièrement cette dernière qui montre, par des contours en pointillé, la manière dont les vis de réglage viennent en engagement avec ces plongeurs).
Les plongeurs 33, 33 reposent normale ment sur les extrémités supérieures de deux guides de serrage 35, 35 pour maintenir le corps de serrage 34 dans la position levée, comme le montrent les fi-. 1 et 10 des des sins. Le corps de serrage 34, dont les extré- mités peuvent coulisser dans les rainures op posées des guides de serrage 35, 35, est muni entre ces guides d'un organe de serrage ou sabot 36 (fig. 10) propre à venir en engage ment avec la surface supérieure d'un bloc D placé sur la table 23 lorsque les plongeurs 33, 33 sont abaissés ou retirés par les vis de ré glage 31, 31, comme le montre le contour en pointillé de la fig. 11.
Le sabot 36 est relié au corps de serrage 34 par une paire d'or ganes de guidage 43, 43, en forme de T (fig. 1 et 10), qui sont montés à coulisse dans un chemin de guidage 37, en forme de T, ménagé le long du bord longitudinal inférieur du corps 34 de la pièce de serrage. Le sabot 36 est relié de manière réglable à chacun des organes 43, 43, en forme de T, au moyen d'un boulon 44 dont la tête est placée dans une fente transversale 36' ménagée dans la surface inférieure du sabot 36, comme le montre la fig. 1l et dont la tige s'élève à tra vers le sabot et clans la partie de corps verti cale de l'organe de guidage en T, de façon que le sabot 36 puisse se déplacer en avant et en arrière par rapport à ces organes et serrer ainsi le corps de serrage 34.
Lorsque le sabot 36 est convenablement réglé, les bou lons 44, 44 sont serrés pour assujettir le sabot en position.
Dans le bras avant du chemin de guidage 37 en<B>T</B> est montée, entre les deux organes de guidage en T, une crémaillère 38 dont les extrémités sont en prise avec les organes de guidage espacés 43, 43 disposés sur le sabot 36. Les dents de la crémaillère 38 sont en prise avec un pignon 39 disposé sur l'extré mité inférieure d'une tige 40 qui vient en prise avec un écrou d'arrêt 41 reposant sur une surface horizontale du corps de serrage 34, l'extrémité supérieure de la tige 40 étant munie d'un volant à main 42 à l'aide duquel on petit faire tourner le pignon.
On voit ainsi que le sabot 36 est réglable à, la fois dans une direction longitudinale et dans les deux sens transversaux pour obtenir une position exacte du sabot 36 par rapport aux extrémités cro chues ou doigts de mise en position 29. Le sabot 36 est pourvu le long de son bord arrière d'un rebord en saillie présentant unie série de fentes ouvertes 45 ménagées dedans, de telle manière que, quand le corps de ser rage est en position sur le bloc, comme le montre le contour pointillé de la fig. 11, ces fentes s'alignent avec les trous du bloc.
Dans cette partie du sabot 36, les parties en saillie ou dents formées par les fentes 45 seront nuises en position entre les séries de trous donnant ainsi un support ferme ou un moyen de serrage pour les parties des feuilles coin- prises entre les trous de celles-ci. Les fentes 45 sont. formées chacune de manière à avoir un angle moyen de l'liéIice et sont de largeur suffisante pour lie pas gêner soit le retrait des doigts de mise en position 29, soit l'enfi lage du relieur dans les trous du bloc.
On comprendra par ce qui précède que, lors de la poussée de la poignée l'1 en avant, les doigts \?9 de mise en position s'engagent d'abord dans les séries de trous du bloc D pour les disposer dans la forme convenable pour recevoir le relieur en hélice. Lorsqu'on a déplacé la poignée A en avant, de manière que les vis de réglage 31, 31 viennent en engagement avec les plongeurs à ressort 33, 33, comme le montre le contour pointillé de la fig. 11, ces plongeurs sont abaissés, déter minant ainsi le coulissage du corps de serrage 34 dans le guide 35, 35 et amenant le sabot 36 en engagement avec le dessus du bloc D.
Ainsi, à la fin du mouvement avant de la poi gnée -1, les feuilles du bloc auront été dispo sées de manière que les trous de celui-ci soient à la forme convenable pour recevoir le relieur en hélice et les feuilles du bloc ainsi arran gées sont. serrées dans leurs positions de ré glage sur la table 23 de la. machine par le sabot 36 du corps de serrage 34. La poignée A est. alors déplacée en arrière par l'opéra teur pour retirer les doits de mise en posi tion 29 des trous du bloc et, pendant ce mouvement arrière, les doigts 29 s'élèvent à travers les fentes 45 du sabot 36.
En raison du fait que le bloc est serré en position, de manière que les surfaces internes des trous du bloc soient relativement fixes, les doigts 29, pendant leur mouvement extérieur ou de retour étant dirigés dans le sens du pas des trous, déplacent latéralement le chariot, dont la poignée fait partie, contre l'action du res sort 25, celui-ci ramenant aussitôt le chariot à sa position normale après que les crochets se sont détachés des trous du bloc.
Le déplacement arrière de la poignée t1 fait aussi venir un bras d'actionnement 46 (fig. 1 et 19) assujetti fixement à l'extré mité de gauche de l'arbre C quand on re garde la fig. 1, en engagement avec l'extré mité libre d'un levier de départ 47 monté à pivot en 47' sur un bâti latéral de la machine, pour déclencher l'avancement et la conforma tion du fil, comme il a été expliqué précé demment. Lorsque le levier de départ 47 a été poussé en avant par la poignée A à l'aide du bras 46, il déplace un levier 48 qui est monté à pivot entre ses extrémités sur les consoles 49 et est relié par son extrémité exté rieure au levier 47 au moyen d'une biellette 50.
L'autre extrémité ou extrémité intérieure du levier 48 porte un coin 51 (fig. 1) qui commande la mise en action d'un embrayage à broches de construction courante, tel que représenté par exemple en fig. 16, désigné de manière générale par le chiffre 52. Le dépla cement du levier 48 provoqué par le mouve ment avant du levier 47 fait retirer le coin 51 (qui est semblable au coin 51' de la fig. 16, mais placé en un endroit différent par rap port à l'embrayage 52), hors du trajet d'une oreille d'arrêt 53 montée sur une broche 54 disposée sur l'organe mâle 58 de l'embrayage 52. La broche 54 est normalement poussée par un ressort 55 vers la plaque femelle d'em brayage 56 qui est montée à rotation sur un arbre à came principal 59 et comporte un cer tain nombre d'entailles 57 propres à recevoir l'extrémité extérieure de la broche 54.
Lors que cette broche repose dans une entaille 57, l'organe femelle 56 de l'embrayage 52 est réuni à l'organe mâle 58 de cet embrayage et à l'arbre à came principal 59 auquel est atta ché fixement l'organe mâle d'embrayage 58. A l'organe femelle 56 est assujettie fixe ment une roue hélicoïdale 66 montée à rota- tion sur l'arbre 59, laquelle roue est en prise avec une vis sans fin 65 assujettie à un arbre transversal 63. Cet arbre 63 est monté à ses extrémités dans des paliers disposés sur la boîte 64 de l'engrenage réducteur et est relié à un moteur 60 (fig. 1) qui est monté sur le bâti de la machine à l'aide d'une poulie 62 assujettie à cet arbre et reliée par une cour roie 61 à une poulie portée par l'arbre du moteur 60.
On voit ainsi que, quand la broche 54 s'engage dans une entaille 5 7 de l'organe femelle d'embrayage 56, l'arbre 59 est. relié au moteur 60 par la roue hélicoïdale 66, la vis sans fin 65, l'arbre 63, la poulie 62 et la courroie 61, et est mis en rotation au moyen de ces connexions. La rotation de l'arbre 59 fait tourner une série<B>(le</B> cames assujetties à lui, après quoi .différents mécanismes com mandés par ces cames sont mis en action.
Revenant au coin 51, on voit que celui-ci est. en engagement avec l'oreille 53 an départ de chaque cycle d'opérations de la machine et pendant cet engagement la surface de came maintient, par l'oreille 53, la broche 54 pres sée élastiquement dans la position de retrait avec son extrémité extérieure hors de prise avec l'entaille 5 7 de l'organe femelle d'em brayage, supprimant ainsi la liaison de l'arbre à came 59 avec le moteur 60.
Lorsque le levier 47 est actionné lors de la poussée de la poignée<B>A</B> en arrière pour retirer le coin 51 hors du trajet de l'oreille 53, la broche 5.1 est libre de s'engager dans une entaille asso ciée 57 pour relier l'arbre 59 dans la position d'entraînement par le moteur 60 et faire com mencer par cet arbre son mouvement de rota tion, cet arbre tournant d'un tour complet pour chaque cycle d'opérations de la machine.
Dès que l'oreille 53 se déplace au-delà du coin retiré 51, celui-ci revient à sa position nor male d'avancement où il se trouve encore sur le trajet de l'oreille 53 par le fait que la poi gnée d'actionnement A, après cette opération, est ramenée à sa position de départ, relâchant ainsi la pression du bras d'actionnement 46 sur le levier 47. Lorsque l'arbre 59 tourne, l'oreille 53 vient en prise avec le second coin 51' représenté en fig. 16 et est mise en posi- tion par le coin 51 suivant un angle d'envi ron 90 de l'organe mâle d'enclenchement 58.
Si le coin 51' n'a pas été retiré, l'oreille 53 sera poussée, par la face de came du coin 51', vers l'extérieur contre la tension de son res sort associé 55, séparant la broche 54 de l'en taille en prise 57 et supprimant 1a liaison d'entraînement de l'arbre 59 avec le moteur 60. Pendant cette rotation initiale clé 90 de l'arbre 59, certaines des cames montées sur cet arbre font entrer en action certains méca nismes.
Les cames montées sur l'arbre 59 compren nent une paire (le cames du dispositif de ser rage 70, 70, une came 71 d'actionnement du couteau, une came 72 élévatrice du couteau et une came 73 clé commande du rouleau d'ame née. lia première de ces cames entrant en action pendant le mouvement rotatif de l'arbre 59 est la came 73 qui commande l'ac tion des rouleaux d'amenée 7 et 8 pour four nir le fil 1 de la bobine 2 à la matrice 10 et amener la partie de ce fil conformée en hélice aux trous du bloc D. Les rouleaux d'amenée sont entraînés continuellement pendant l'opé ration de la machine, mais sont normalement dans la position (le séparation, de manière à être inactifs pour fournir le fil à la matrice de conformation 10.
Le mouvement rotatif est communiqué au rouleau d'amenée 7 à partir du moteur 60 (fig. 1) qui, comme il a été expliqué, est relié à l'arbre transversal 63 par la courroie 61 et la roue de poulie 62. Sur l'arbre 63 est assujetti un engrenage 74 qui engrène avec un engrenage 75 monté à rotation sur une fusée 76 assujettie par une extrémité clans un bossage 77 ménagé sur la boîte d'engrenage 64, comme il est représenté plus clairement en fig. 3. L'engrenage 75 est solidaire d'une poulie 78 qui porte l'extrémité supérieure d'une courroie 79 (fig. 1 et 3), l'extrémité inférieure de celle-ci étant portée par une poulie 80 montée sur un arbre trans versal 81 monté à rotation sur un palier 82 (fig. 2).
L'arbre 81 porte aussi une poulie à cône 88 qui est reliée au moyen d'une cour roie 89 à une poulie à cône 90 disposée sur l'arbre 91 auquel est relié le rouleau d'ame née 7.
Par ce mécanisme, le rouleau d'amenée 7 est maintenu en liaison constante avec le mo teur 60 et est ainsi entraîné continuellement pendant la marche de celui-ci. Le mouvement rotatif continu est communiqué an rouleau d'amenée 8 à partir de l'arbre 91 au moyen d'un engrenage 92 qui est monté sur cet arbre e1: qui engrène avec l'engrenage 93 assujetti à l'arbre 9.1 auquel est assujetti aussi le rou leau d'amenée 8, comme il est représenté plus clairement en fig. 7.
Pendant le mouvement. rotatif des rouleaux d'amenée 7 et 8, une ten sion équilibrée sur les deux courroies 79 et 89 est obtenue par le montage de l'arbre 81 sur le palier de support 82 qui est en forme clé levier coudé. Comme le montre plus claire ment la fig. 1, un bras de support 82 est tendu par un ressort 83 qui est relié à un montant réglable 84 et l'autre bras de ce support est relié au point 86à une extrémité d'une biellette 85 qui est supportée à son autre extrémité par une console 87 fixée au bâti de la. machine.
Le montant 8.1 est relis aussi de manière réglable par sa partie 84' à la biellette 85 et supporte rigidement l'extré mité libre de la biellette 85 dans sa position réglée. Ainsi, la tension initiale appliquée aux courroies 79 et 89 est obtenue par l'interiué- diaire du montant réglable 84 et de la biel- lette 85, tandis qu'une tension égalisatrice est appliquée par l'intermédiaire .du ressort 83.
L'actionnement de la came 73 met en action le mécanisme qui rend actifs les rou leaux d'amenée 7 et 8 à rotation continue pour fournir le fil à la matrice de conforma tion 10 pendant une période suffisante pour réaliser la. conformation et l'enfilage à travers le bloc D d'un relieur en hélice de longueur prédéterminée.
Au moment du départ du cycle d'opérations et avant que l'arbre 59 soit mis en rotation de la manière expliquée pré cédemment, la came 73 est à la position repré sentée en fi-. 2, avec un rouleau de came 95 reposant sur mie partie de la came immé diatement avant la partie de surface éléva trice ou surface externe de la partie 73' en forme de dent de la came, étant entendu que la came 73 tournera dans le sens de la flèche indiquée sur cette came.
Lorsque l'arbre 59 commence son mouve ment rotatif, la surface élévatrice de la partie de came 73' se déplace dans le sens indiqué par la flèche et fait rouler le rouleau de came 95 en montant sur cette surface, élevant ainsi ce rouleau de came et la biellette 96, disposée verticalement, et sur laquelle il est pivoté. La biellette 96 est munie à son extrémité infé rieure d'une partie fourchue qui chevauche une partie réduite 98 (fig. 16) d'un collier 99 monté sur l'arbre 59 près de la came 73, de sorte que cette extrémité fourchue 97 de la biellette 96 est limitée avec coulissement entre le collier 99 et la came 73.
L'extrémité supérieure de la biellette 96 est articulée à l'extrémité extérieure d'un levier 100 dont l'autre extrémité est supportée à rotation et à coulisse sur un arbre 101 qui est lui-même supporté à coulisse dans un palier 102.
Comme le montre plus clairement la fig. 8, l'arbre 101 est, muni entre le levier 100 et un second levier 103 monté aussi à pivot sur cet arbre, d'une partie élargie de forme rectangu laire 104 disposée pour être redue dans des évidements ménagés dans les faces opposées des extrémités formant moyeux des leviers 100 et 103 et relier ainsi ces leviers ensemble, de manière qu'ils fonctionnent à la faon d'un levier coudé sur l'arbre 101. Les fentes prati quées dans les moyeux des leviers 100 et 103 s'évasent chacune vers leurs extrémités exté rieures pour permettre aux leviers d'être dé placés par rapport à la partie élargie 104. Ainsi, le levier 100 est en mesure d'être dé connecté de la partie 104 et de tomber lorsque la came 73 a tourné au-delà de son point le plus haut.
Le levier 103, cependant, restera dans sa position de déplacement pendant la période où la biellette 96 et le levier 100 reviennent à leurs positions normales et jus qu'à ce que le levier 103 soit déplacé davan tage pour revenir à sa position normale de repos, d'une manière qui sera décrite plus complètement ci-après.
L'élévation de la biellette 96 fait que les leviers 100 et 103, qui sont à ce moment réunis par la partie servant de clavette 104 de l'arbre 101, tournent dans le sens des aiguilles d'une montre, en regardant la fig. 2, et dé place ainsi une biellette 105, reliée à l'autre extrémité du levier 103 (fig. 2, 7 et 8), lon gitudinalement vers le devant de la machine. La biellette 105 est reliée à son extrémité avant, par un joint universel 106, au levier de commande 107 qui, comme le montre plus clairement la fig. 7, est articulé entre ses extrémités au point désigné par 108 et porte, à son extrémité avant un rouleau de came 109.
Ainsi, lorsque la biellette 105 est dépla cée vers le devant de la machine, le levier 107, par la connexion à joint universel 106, sera amené à pivoter autour du point 108 vers la position indiquée en pointillé (fig. 7) et amène ainsi le rouleau de came 109 porté par lui à venir en engagement avec l'organe (le came 110 et à le presser contre lui, cet organc étant disposé sur l'extrémité libre d'un levier 111 pour faire déplacer celui-ci à la position indiquée en pointillé (fig. 7) autour de son pivot 112. Le levier 111, près de son extré mité à pivot, porte une saillie 113 en forme de came qui est normalement en engagement avec la face adjacente d'un bloc 114 monté à coulisse dans un guide 115, l'engagement du bloc 114 avec la saillie de came 113 étant maintenu au moyen du ressort 116 (fig. 8).
Le bloc 114 porte l'arbr e 91 sur lequel est monté le rouleau d'amenée 7.
Il est évident, d'après -ce qui précède, que l'élévation de la biellette 96 par la eaine ï ï et le déplacement résultant du levier 111 à. la position en pointillé représentée en. fig. 7 font que la saillie de came 113 pousse le bloc 114 à gauche, quand on regarde les fi.-. 7 et 8, à l'encontre de la tension du ressort 116, por tant ainsi l'arbre 91. et le rouleau d'amenée 7 ver- le rouleau d'amenée 8 monté sur l'arbre 94 et mettant ces rouleaux en état de coopé rer pour fournir le fil. vers la. matrice 10 de conformation de l'hélice.
Le pivot 11? du levier 111 comprend une goupille qui passe en travers d'un bloc 117 monté dans le che- min de guidage du guide 115. Le bloc 117 est assujetti en position de manière réglable dans ce guide au moyen d'un organe à vis réglable 118 qui passe à travers la fermeture terminale adjacente du guide 115 et est mu nie d'un écrou d'arrêt qui s'engage contre la face externe clé cette fermeture, l'extrémité saillante clé l'organe 118 étant pourvue d'un volant à main par lequel peut être obtenu le réglage de cet organe. Avec cette construc tion, il est possible, cependant, d'effectuer un réglage de l'amplitude du mouvement du bloc 114 et, par conséquent, du rouleau d'ame née 7 pour tenir compte d'épaisseurs varia bles du fil à fournir à la matrice de confor mation 10.
Au moment où les deux rouleaux d'ame née 7 et 8 ont été mis ainsi en état de coopé rer pour saisir le fil et le fournir, la came 73 aura été tournée par l'arbre 59 à son point le plus haut, clé sorte qu'aussitôt après le rouleau de came 95 et la biellette 96 retom bent à leurs positions normales, le rouleau de came 95 venant en engagement avec la partie de cane e 73 en arrière \clé la partie 73' de celle-ci en forme (le dent. Avec le retour de la biellette 96, le levier 100 revient de même à sa position normale la plus basse.
Comme il a été dit précédemment, le mouvement de retour du levier 100 est rendu possible à cause (le la forme de sa liaison avec la partie servant de clavette 104 de l'arbre 101, le levier 100 étant relâché de cette partie 104 et interrompant ainsi sa liaison positive avec l'arbre 101 et par conséquent avec le levier 103.
Le levier 103 non seulement amène les rouleaux 7 et 8 en état clé coopération clé la manière décrite ci-dessus, mais encore met en marche un dispositif compteur pour régler la durée de la période pendant laquelle ces rou leaux restent en coopération en mène temps que les rouleaux d'amenée 7, 8 commencent à fournir le fil à la matrice de conformation 10. Le dispositif compteur comprend un montant l33 (fig. 7 et 9) monté sur le levier 107 qui est, comme il a été expliqué, commandé par le levier 103 à l'aide de la biellette 105 et du joint universel 106.
Le montant 133 porte un rouleau 132 rotatif sur son extrémité supé rieure, lequel est disposé pour venir en enga gement avec la surface inférieure d'un sabot 131 prévu sur l'extrémité extérieure d'un levier 130 qui est supporté à pivot entre ses extrémités en 129 sur une paire d'oreilles ver ticales espacées, formées sur une console 126 assujettie au bâti de la machine. L'autre extrémité du levier 130 repose sur l'extrémité supérieure d'un arbre 128 disposé verticale ment, qui est. monté à coulisse et à rotation dans une paire de bras clé support ménagés sur la console de support 126 et est poussé normalement à sa position la plus élevée au moyen d'un ressort hélicoïdal reposant entre le bras de support inférieur et une bobine 127 assujettie à l'arbre 128 entre ces bras.
L'extré mité inférieure de l'arbre 128 est munie d'un plateau d'embrayage 124 disposé pour s'en gager contre un plateau d'embrayage 123 monté sur l'extrémité supérieure d'un arbre qui est monté à rotation dans une boîte de palier fermée 122 supportée par le bâti de la machine. A l'arbre portant le plateau 123 est assujettie aussi une roue hélicoïdale 121 qui est en prise avec une vis sans fin 120 dis posée sur l'arbre 94 du rouleau d'amenée, comme le montre clairement la fig. 7. Comme l'arbre 94 tourne continuellement, la vis sans fin 120, la roue hélicoïdale 121 et le plateau d'embrayage 123 sont mis en rotation con- tinue.illue.
On voit clone que quand le rouleau 132 du montant 133 vient en prise avec Je sabot 131, le levier 130 pivote an point 129 pour dépla cer l'arbre 128 vers le bas d'une quantité suf fisante pour amener le plateau 121 en prise a@-ec le plateau l23. Le montant 133 est. monté sur le levier 106 de telle manière due la prise des deux plateaux 123, 1-1 a lieu en même temps que les rouleaux d'amenée 7 et S sont J e rmés par la saillie 113 du levier 111 et com- melicelit la fourniture du fil à la.
matrice de conformation. Comme le plateau d'embrayage 'l <B>23</B> est mis en rotation continue par l'arbre 9', lavis sans fin 120 et la roue hélicoïdale 121, l'accouplement des deux plateaux 123, 124 entraîne l'arbre 128 en rotation.
Le plateau d'embrayage 124 présente, sur sa surface périphérique supérieure, une rai nure cireulaire 134 (fig. 7 et 9) qui est de section en T et à l'intérieur de laquelle est mise en position à coulisse la tête d'un boulon 135' en T qui porte par un filetage un bouton ou poignée 135. Le boulon 135' et le bouton 135 peuvent être déplacés dans la rainure 134 en T à toute position désirée en dévissant d'abord le bouton 135, puis en déplaçant à la main ces éléments. Toutefois, lorsque ces pièces sont convenablement réglées, elles sont assujetties fixement en position par rapport à la rainure en T par vissage du bouton 135 vers le bas contre la surface supérieure du plateau d'embrayage 124.
La position du bou lon 135' et du bouton 135 sera déterminée par l'espace de temps pendant lequel les rouleaux d'amenée 7 et 8 doivent coopérer. Dans le mouvement rotatif du plateau d'embrayage 124, le bouton 135 est déplacé en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 7, et est amené en engagement avec l'extrémité extérieure d'un bras oscillant libre 136 (fig. 7) qui est monté à rotation à son autre extrémité sur l'arbre 128. Le bras oscil lant libre 136 est relié au levier 107 au moyen d'une biellette 137 qui est reliée par une extrémité à l'extrémité extérieure de ce bras oscillant libre et par son autre extrémité à l'extérieur d'un prolongement 138 disposé sur le levier 107.
Ainsi, l'appui du bouton 135 sur le bras oscillant libre 136 fait tourner celui-ci en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 7, pour faire déplacer la biellette 137 vers la gauche, quand on regarde cette figure, et faire ainsi tourner le levier 107 en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son pivot 108 en arrière vers sa position normale ou de départ.
L'extrémité libre du levier 107 porte, reliée en un point adjacent au joint universel 106 et de préférence à ce joint, comme le mon trent les fig. 7 et 9, une extrémité d'un ressort 139 qui est relié par son autre extrémité à l'extrémité libre du levier 111. Par cette dis position, le ressort 139 est disposé sur un côté du pivot 108 du levier 107 dans les positions normales de départ des leviers 107 et 111. Mais lorsque le levier 107 oscille dans le sens des aiguilles d'une montre à la position en pointillé de la fig. 7 de la manière expliquée ci-dessus, le ressort 139 oscille pareillement dans le même sens, de sorte qu'il est mis en position de l'autre côté du point pivot 108 et dans cette position le ressort est tendu et se trouve sous une tension accrue.
Ainsi, lorsque le levier 107 revient à sa position normale sous l'influence de la biel- lette 137, du bras oscillant libre 136 et du bouton 135, le ressort 139, dès qu'il a été ra mené au-delà du pivot 108, commencera par une action brusque à amener immédiatement le levier 107 à sa position normale de départ. Comme résultat de cette action, il se produit un relâchement immédiat de la pression exer cée par le rouleau de came 109 sur l'extré mité libre du levier 111, ce qui permet au levier 111 de revenir à sa position normale de départ.
En revenant à sa position de dé part, le levier 111 à son tour retire la saillie de came 113, relâchant ainsi la pression de celle-ci sur le bloc 114 et permettant au res sort 116 de déplacer ce bloc vers la droite, quand on regarde les fig. 7 et 8. Le déplace ment du bloc 114 par le ressort 116 sépare les deux rouleaux d'amenée 7 et 8 de leur entraînement et les rend inactifs pour conti nuer la fourniture du fil à la matrice de con formation 10.
Le mouvement de retour du levier 107 fait aussi que le rouleau 132 quitte l'extrémité d'entrée du sabot 131, permettant ainsi à l'extrémité libre du levier 130 de retomber à sa position normale par son propre poids. Le retour du levier 130 à. sa position normale fait que son autre extrémité déplace l'arbre 128 pour couper l'entraînement entre les plateaux d'embrayage 124 et 123. A l'arbre<B>128</B> est assujettie, entre les deux bras de paliers espa cés disposés sur la console 126, une bobine<B>127</B> munie d'un ressort hélicoïdal qui est attaché à la console 126, de telle sorte qu'il s'enroule lorsque le plateau d'embrayage 121 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 7, pendant la période de fourniture des rouleaux 7 et 8.
Lorsque le plateau 124 est relâché du plateau 123, toute fois, le ressort hélicoïdal tendu ramène immé diatement le plateau 124 et, par suite, le bou ton 135 à leurs positions de départ pour le commencement d'un nouveau cycle d'opéra tions, tel qu'il a été décrit précédemment.
Lorsque l'arbre 59 a tourné des premiers 90 , la came 73 a été tournée à une position où le rouleau de came 95 et, par suite, la biellette 96 ont été libres de retomber à leurs positions normales, comme il a été expliqué précédemment. A la fin de cette partie du cycle de l'arbre 59, l'oreille 53 est venue en engagement avec le second coin 51' (fig. 15), ce qui retire l'oreille 53 contre la tension de son ressort 55, enlevant ainsi la broche 54 de son entaille 57 dans laquelle elle était engagée dans l'organe d'embrayage femelle 56 et libé rant l'arbre 59 de son entraînement par le moteur 60.
Cette opération a lien en même temps que les rouleaux d'amenée 7 et 8 ont commencé la fourniture du fil à la matrice de conformation 10 et l'arbre 59 restera libéré du moteur 60 pendant toute la période de fourniture des rouleaux 7 et 8 et jusqu'à ce que le levier 107 ait été ramené à sa position normale ou de départ par le mécanisme comp teur décrit ci-dessus.
Lorsque le levier 107 a été ramené à sa position normale, le mécanisme entre en jeu pour retirer le coin 51' du trajet de l'oreille 53, permettant ainsi à la broche 54 de péné trer dans une entaille 57 de l'organe d'em brayage femelle 56 et rétablissant l'entraîne ment de l'arbre 59 par le moteur 60. L'arbre 59 continue alors son mouvement rotatif sur les 270 restant de son cycle, à la fin clé quoi l'oreille 53 reviendra en prise avec le coin 51 pour séparer cet arbre du moteur 60.
Pendant les derniers 270 du mouvement de l'arbre 59, la came 72 élévatrice du couteau entre en action pour élever le mécanisme de coupe à la position pour couper les extrémités du fil, la came 71 d'actionnement du couteau fait agir ce mécanisme de coupe pour couper les fils et en même temps courber les extrémités coupées, et les cames 70, 7 0 d'actionnement de serrage entrent en jeu pour élever l'organe de ser rage 36 du dessus du bloc, de manière à per mettre à l'opérateur de l'enlever et de placer un nouveau bloc en position pour le cycle sui- vaut d'opérations clé la machine.
Le mécanisme pour relier de nouveau l'arbre 59 au moteur 60, pour permettre aux opérations ci-dessus d'être accomplies par les cames 70, 70, 71 et 72, comprend un bras 140 à pivot qui est artieulé en 140' à la boîte d'engrenage 64 et porte à son extrémité exté rieure le coin 51', comme il est représenté plus clairement en fig. 16. L'extrémité extérieure du bras 140 est aussi reliée par une biellette 141 à un levier 142 qui est articulé entre ses extrémités sur une console 143 placée au som met de la boîte d'engrenage 6.1. Le levier 142 est maintenu normalement pour placer le coin 51' sur le trajet de l'oreille 53 par un ressort. 114 monté dans un siège ménagé dans la con sole 143.
Le mouvement pivotant. du levier 142 contre la tension du ressort 144 pour reti rer le coin 51.' du trajet de l'oreille 53 est effectué au moyen d'un sabot 115 (fig. 8) qui est disposé sur l'autre extrémité du levier 142 et prévu pour être pris et abaissé par un rou leau 1.16 disposé sur le côté inférieur de la biellette 105 lorsque celle-ci est déplacée en arrière à sa position normale lorsque le levier 107 est en train. d'être ramené à sa position normale par le ressort 139.
Le rouleau 146 est pressé par ressort, de sorte que, dans le mouvement avant du levier 105, la tête de celui-ci vient. en prise avec une surface (le came ménagée sur le sabot. 1-15 et est repoussée en arrière contre la tension de ce ressort jusqu'à ce que le rouleau s'écarte du sabot 145 à la fin du mouvement avant de la biellette 105, le sabot 145 étant construit de manière que, lors du mouvement arrière de la biellette 105, le rouleau 146 vienne en prise avec la surface externe supérieure du sabot. 115 pour l'abaisser, comme il a été expli qué précédemment. Comme il a été dit, le re trait du coin 51' permet à la broche 54 de venir s'engager dans l'entaille 57 et de relier ainsi l'arbre 59 au moteur 60.
Lorsque l'arbre 59 tourne, la came 72 élévatrice du couteau déplace une biellette 147 (fig. 3) en longueur au moyen du rouleau de came 148 monté sur cette biellette. La biellette 147 est pourvue d'une extrémité fourchue qui chevauche l'arbre 59 entre la came 72 et la boîte d'engre nage 64 et à son autre extrémité elle est reliée à une barre 152 qui est supportée sur les extrémités extérieures de deux bras oscillants 149, 149. Les autres extrémités de ces bras sont assujetties à un arbre oscillant 153 qui est supporté à rotation dans des paliers 150, 150 reliés aux bâtis latéraux de la machine, comme le montre plus clairement la fig. 1.
A la barre 152 sont reliées fixement des biel- lettes espacées désignées par 151, qui s'éten dent vers le haut à partir de la barre 152 et sont reliées à leurs extrémités supérieures à la face inférieure d'une tablette 154. Le mou vement de cette tablette 154 est limité au sens vertical à l'aide de deux guides terminaux 155, 155 qui sont entaillés pour recevoir des languettes ménagées sur les extrémités exté rieures de la tablette 154.
On verra donc que, quand la came 72 tourne, la biellette 147 est déplacée longitudi nalement dans une direction ascendante par sa connexion avec la came au moyen du rou leau de came 148, faisant ainsi tourner la barre 152 et les bras oscillants 149 en sens inverse des aiguilles d'une montre quand on regarde la fig. 3, élevant ainsi les biellettes 151 pour élever la tablette 154 de sa position la plus basse dans les guides 155. Lorsque la tablette 154 est élevée, elle élève une paire d'éléments de coupe et de courbure qui sont indiqués de manière générale en fig. 1 et 3 par le chiffre 156 et sont montés à coulisse sur le bâti de la machine, comme il sera expli qué plus complètement ci-après.
La came 72 présente une surface 72' qui est concentrique à l'arbre 59 et fait rester la tablette 154 dans sa position la plus élevée pendant une période prédéterminée pendant que l'arbre 59 et la came 72 sont mis en rota tion. Pendant cette période de stationnement, la came 71 vient en action pour actionner les dispositifs de coupe et de courbure 156 pour couper le fil en hélice conformé et, immédiate ment après, courber les extrémités du fil en dedans, achevant ainsi la formation du fil hélicoïdal de reliure et empêchant que le re lieur en hélice ne se sépare du bloc.
La came 71 est prise par un rouleau de came 157 (fig. 3) qui est monté sur Lin bras 158 entre les extrémités de celui-ci. Le bras 158 est relié à pivot par une extrémité à une oreille 159 ménagée sur la boîte d'engrenage 64 et est relié par son antre extrémité à l'extrémité inférieure d'une biellette 160 dis posée à peu près verticalement. L'extrémité supérieure de la biellette 160 est reliée à l'extrémité avant extérieure d'un bras 161 assujetti fixement à une barre carrée 162, di rigée longitudinalement à la machine. Les extrémités de la barre 162 sont de forme cylindrique et sont montées à rotation dans des paliers portés par le bâti de la machine.
Entre les extrémités de la barre 162 se trouve une paire de leviers réglables 163 (fig. 3 et 4) dirigés vers l'arrière de la ma chine, de manière que leurs extrémités exté rieures soient en position au-dessus de la ta blette 154. Les leviers 163 sont écartés d'une distance à peu près égale à la largeur du bloc à relier.
On voit ainsi que lorsque la came 71 approche de son point élevé, pendant la. pé riode de stationnement de la tablette 154, le bras 158 est mis en rotation vers le haut autour de son pivot 159 pour élever la biel- lette 160, et faire pivoter le bras 161 vers le haut et tourner l'arbre 162 en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 3, et abaisser ainsi les extrémités exté rieures des leviers 163 qui, pendant ce mou vement vers le bas, actionnent les niécaiüs,.nes de coupe 156 associés à. eux.
Les dispositifs de coupe 156, comme on le voit plus clairement en fig. 12 à 14, compren nent un corps 165 présentant sur sa face avant une fente en queue d'aronde 166 qui s'étend transversalement à. la planchette 15-1 et s'incline sur la verticale suivant Lui angle correspondant à l'angle de pas de l'hélice. Dans la fente 166 est monté à coulisse un bloc 167 en queue d'aronde avec lequel est formée solidairement une partie de bloc cou lissante 168 s'étendant transversalement an bloc 167.
La partie 168 de cet organe est mon tée à coulisse dans un chemin de guidage 169 dirigé longitudinalement et ménagé dans une partie descendante 170 (fig. 11) prévue le long du bord arrière de la table de travail. Ainsi, l'élément (le coupe 156 peut être dé placé le long de la table par le déplacement de la partie de bloc 168 clans le chemin de guidage 169 et le corps 165 peut être déplacé dans une direction transversale inclinée par rapport au chemin de guidage 169 au moyen du bloc 167 coulissant dans le chemin 166.
Les dispositifs de coupe 156 sont placés à chaque extrémité du bord de reliure du bloc et, lorsqu'ils ont été convenablement disposés pour les opérations à effectuer, ils sont assu jettis dans cette position par tous moyens appropriés tels que les vis de réglage 171. Le mouvement incliné ascendant du corps 165 de ces éléments pour amener les dispositifs de coupe et de courbure portés par eux en con tact avec le relieur en hélice enfilé dans le bloc est obtenu par la prise de la tablette 154 par les têtes des vis de pression réglables 165', 165' vissées dans les extrémités du bas du corps 165 de ces éléments, comme il est repré senté clairement en fig. 11.
Un organe ou prolongement 30 est soli- claire de l'extrémité supérieure du corps 165 de chaque élément. Ce prolongement 30 est sensiblement parallèle à la ligne centrale lon gitudinale de la fente 166. Le prolongement 30 est de section sensiblement triangulaire, dont la face avant en coin est propre à péné trer entre les spires de l'hélice dans le mouve ment ascendant du corps 165 du dispositif de coupe 156 sous l'action de la tablette 154, de manière à ne pas déranger les parties du fil en hélice qui s'étendent en arrière à partir du bord de reliure du bloc.
A l'autre extrémité de la partie supérieure du corps 165 de chacun des dispositifs de coupe est prévu un prolongement 181, dirigé vers le haut, qui est pourvu sur sa face avant d'une paire d'organes de guidage 179 et 180 disposés pour passer de chaque côté d'une des spires du fil dans le mouvement ascendant du corps 165 du dispositif de coupe. Les extré mités supérieures des organes 179, 180 sont chanfreinées ou évasées pour permettre l'accès facile de la spire entre ces organes, et. les corps de ces organes sont écartés d'une distance dé passant légèrement le diamètre du fil, de sorte que la spire s'adapte facilement entre eux sans jeu excessif. A la fin du mouvement.
ascendant du corps 165 du dispositif, les deux organes 179 et 180 sont placés près de l'extré mité supérieure de la spire avec la partie supérieure de la spire entre ces organes, les extrémités inférieures de ces organes étant placées en un point situé au-dessus de l'axe de la spire, comme le montre la fig. 13.
Directement en dessous de l'organe 180 est assujettie au corps 165, par exemple par des vis de réglage 171, une lame fixe<B>1.73</B> du dis positif de coupe. Cette lame et l'organe de guidage 180 sont alignés et s'étendent suivant un angle sensiblement égal à l'angle de pas de la spire. A. la lame fixe 173 du dispositif de coupe est associée une lame mobile ou cou teau 175 placée normalement sous l'organe de guidage 179 et qui est solidaire de l'extrémité supérieure d'un bras 176 solidaire d'une par tie de support. 176' passant à travers une ouverture du corps 175 du dispositif et sup portée à rotation dans cette ouverture.
L'ex trémité arrière de la partie 176' fait saillie à l'extérieur au-delà de la surface arrière du corps 165 du dispositif et porte, assujettie à elle, une extrémité d'un bras 177 qui s'étend le long de la partie supérieure du dispositif et son extrémité libre fait saillie extérieure ment sur un côté de celui-ci. Le bras 177 est maintenu normalement dans sa position la plus élevée, comme le montrent les fig. 13 et 11, au moyen d'un ressort hélicoïdal 182 qui est placé entre l'extrémité extérieure de ce bras et un prolongement ménagé à l'arrière de l'élément. A l'extrémité libre extérieure du bras<B>177</B> est reliée à. pivot une bague allongée descendante 178 à travers laquelle passe l'extrémité extérieure d'un levier 163 (fig. 3 et 11).
Il est évident par ce qui précède que, quand le levier 163 pivote vers le bas au moyen de l'arbre 162, son extrémité libre s'en gage avec l'extrémité inférieure de la bague allongée 178 et pousse cette bague vers le bas, faisant ainsi pivoter par le bras 177 la lame mobile ou couteau 175 vers la lame fixe 173 et coupant la partie de l'hélice comprise entre les surfaces coupantes de ces lames.
Lorsque la lame 175 continue son mouvement entre la lame fixe 173 et l'organe de guidage ou en clume 180, la partie de fil immédiatement au- dessus du point de sectionnement est courbée autour du bord inférieur gauche de l'enclume 180, quand on regarde la fig. 13, et étendue en dedans vers les spires adjacentes du bloc, de manière à être placée à peu près parallèle ment à l'axe du fil en hélice, comme il est in diqué par la partie terminale en pointillé dé signée par l' en fig. 5.
Les deux dispositifs de coupe 156, 156 sont sensiblement de construction pareille, sauf que dans le dispositif de droite, quand on regarde la fig. 4, la lame mobile est placée pour ba- laer l'extrémité supérieure de la lame fixe, comme le montre la fig. 13, de sorte que la partie courbée en saillie vers l'intérieur est reliée à une partie de spire s'élevant vers le haut (voir la partie en pointillé désignée par l' en fig. 5). Le dispositif de coupe sur la gauche de la machine, quand on regarde la fig. 4, comprend les dispositifs de coupe et de courbure inversés, c'est-à-dire que les deux organes de courbure sont placés sous les or ganes de coupe et que leurs positions par rap port au corps 165 sont interverties.
Ceci est représenté en fig. 15 où les organes de cour bure 179' et 180' correspondent aux organes de courbure 179 et 180, respectivement, repré sentés en fig. 13, et les organes de coupe 173' et 175' de cette figure correspondent aux organes de coupe 173 et 175, respectivement, représentés en fig. 13.
Référence étant faite plus particulièrement à la fig. 15, on voit que l'organe de courbure 180' est placé sous la lame fixe 173' et en ali- gnement avec elle, tandis que l'organe de cour bure 179' est placé sous la larve mobile 175' et en alignement avec elle. On remarquera que les organes sont disposés de telle sorte que la lame 175' se déplace en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde cette figure, au lieu de se déplacer dans le sens des aiguilles, comme le fait la lame 175 représentée en fig.
13 et, par suite, qu'elle coupera et courbera le fil en sens opposé de l'élément de la fig. 13, de sorte qu'à la tin des opérations de coupe et de courbure, les deux extrémités coupées et courbées du fil seront placées en dedans des extrémités de la pièce en hélice et seront dirigées l'une vers l'autre. Au moment où ces opérations auront lieu, le rouleau de came 148 aura traversé la partie de came 72', terminant ainsi la période de stationnement et permettant à la tablette 7.54 de tomber par son propre poids.
Le corps 165 de chaque élément de coupe 156, toute fois, est maintenu dans sa position élevée au moyen d'un ressort de friction 183 (fig. 12') qui est placé dans un évidement ménagé dans la face interne de l'organe de guidage 167 et porte contre la face adjacente du corps 165 du dispositif de coupe.
A la suite des opérations de coupe et de courbure décrites ci-dessus, les deux cames identiques 70, 70 montées sur les extrémités de l'arbre 59 font élever le serrage 34 du bloc par leur engagement avec les rouleaux de came ménagés sur deux bras de leviers espa cés 190 assujettis par leurs extrémités à une barre ou arbre 191 s'étendant le long de la machine et monté à rotation dans les paliers 1.92.
Comme le montre phis clairement la fig. 2, l'extrémité arrière ou libre de chacun des leviers 190 est normalement poussée vers le bas par un ressort de tension 194 relié par son extrémité supérieure à l'extrémité libre de son levier associé 190 au moyen d'une biel- lette descendante 193 et par son extrémité inférieure à un ancrage réglable 195 disposé sur le bâti de la machine.
Les extrémités libres des leviers 190 sont aussi reliées aux extrémités inférieures de biellettes 196 dispo sées à peu près verticalement, lesquelles, à leurs extrémités supérieures, sont reliées à pi vot aux broches de support 197 disposées à chaque extrémité du corps 31 de serrage.
On voit ainsi que lorsque les extrémités libres des leviers 190 pivotent vers le haut au moyen des cames 70, 70, les biellettes 196 sont élevées à l'encontre de la tension de leurs ressorts associés 194 pour élever le corps de serrage 34 à une position où les organes de maintien 33, 33 pressés par ressort et mé nagés sur ce corps sont en mesure de se dé placer vers l'extérieur sous la tension de leurs ressorts associés et de venir en engagement avec le dessus des guides 35, 35 qui suppor tent à coulisse le corps de serrage et main tiennent ainsi le corps de serrage dans sa po sition levée.
Dans la suite de la rotation de l'arbre 59, les parties élevées des cames 70, 70 dépassent les rouleaux associés avec les bras de leviers 190, de sorte que, quand les organes 33, 33 pressés par ressort sont poussés par les boulons filetés 31, 31, comme il a été expliqué précédemment, le corps de serrage relâché 31 avec son mécanisme associé est libre de tom ber à une position déterminée par l'épaisseur du bloc de feuilles D placé sur la table.
Avec le corps de serrage 34 est élevée aussi une barre d'amortissement et de guidage 198 (fig. 5 et 6) qui est articulée librement au pied du corps de serrage au moyen de deux bras terminaux solidaires 199, 199. Lorsque le corps de serrage 34 est relâché par l'abaissement des broches à ressort 33, 33, la barre tampon ou amortisseuse 198 tombe en position au-dessus du bord de reliure du bloc, au-delà de la série de perforations pratiquées dans celui-ci et en position pour être au- dessus d'une partie de relieur en hélice lors que celui-ci est introduit à travers le bloc.
L'organe amortisseur 198 comporte une série de fentes 197 qui sont décalées dans le même degré que l'angle de pas de l'hélice et sont assez profondes pour que l'hélice, lors qu'elle est introduite à travers le bloc, ne vienne pas en contact avec les surfaces in- ternes de ces fentes, mais avance librement au travers. Les fentes sont chanfreinées à l'ar rière pour permettre à l'extrémité avant de l'hélice (le reliure de pénétrer librement dans ces fentes progressivement à mesure qu'elle est avancée à travers les perforations alignées du bloc.
L'organe 198 restera dans cette posi tion sur le bord de reliure du bloc jusqu'à ce que les éléments de coupe et de courbure 156, 156 soient élevés par la tablette 154; à ce moment, les parties de guidage 30, 30 de ces éléments prennent l'organe 198 et le bascu lent vers le haut autour des bras 199. L'or gane amortisseur 198 reste dans cette posi tion de basculement sur les organes de gui dage 30, 30 des éléments de coupe jusqu'à ce que le sabot de serrage ait été élevé, après quoi il est libre de retomber à une position horizontale.
La machine comprend aussi un calibre latéral 217 (fig. 2) pour mettre en position correcte le bloc de feuilles sur la table, de façon que les séries de perforations soient en position convenable pour recevoir les doigts en forme de crochet 29 lorsque la poignée est poussée cri avant par l'opérateur. Le cali- br e latéral 21"i est commandé par la. poignée al à l'aide d'un bras d'actionnement 200 (fig. 20) qui est assujetti par son éxtrémité supérieure au support. 20 associé avec l'élé ment de poignée.
L'extrémité inférieure des cendante du bras 200 s'engage contre l'extré mité supérieure d'un levier oscillant 201 qui est monté à rotation sur l'arbre 153, l'extré mité inférieure de ce bras oscillant étant re liée à une extrémité d'une biellette 202 qui est articulée par son autre extrémité à une partie décalée ou bras 203 d'un levier coudé 205. Le levier coudé 205 est articulé au bâti de la machine en 201. L'autre bras du levier coudé est relié à l'extrémité inférieure d'une tige réglable 206 qui s'élève à travers Lui sup port<B>207</B> assujetti au bâti de la machine et. est muni à son extrémité supérieure d'un joint universel 209 qui relie cette extrémité de la tige à un bras 210 d'un levier coudé.
Sur la tige 206 est disposé, entre le support<B>207</B> et le joint universel 209, un ressort hélicoïdal 208 prévu pour maintenir normalement la tige 206 et, par suite, les parties reliées men tionnées clans la position représentée cri fig. 20. Le levier coudé 210 est articulé en 211 sur le support 212 monté sur le bâti de la machine. Le bras 213 du levier coudé 210 s'étend vers le haut et est muni à son extré mité libre d'un rouleau 214 qui est placé dans une entaille ménagée sur la face inférieure du bloc 215. Ce bloc 215 s'étend à travers une entaille 220 ménagée dans la table 221 et à son extrémité supérieure, qui est de section réduite, elle s'étend à travers une plaque cou lissante 216.
Cette plaque 216 est montée pour le mouvement longitudinal dans une paire de chemins ou plaques angulaires 218 (fig. 20) qui forment des guides pour l'organe coulis sant 216. L'extrémité avant de cet organe porte la plaque 217 de calibrage de l'amenée.
D'après ce qui précède, on voit que quand on fait pivoter d'abord la poignée A en avant, le bras 200 porté par le support 20 s'engage contre l'extrémité supérieure du levier oscil lant 201 supporté librement et fait tourner le levier en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 20, pour déplacer la biellette 202 reliée à l'extrémité inférieure de ce bras oscillant en avant ou vers la droite, comme le montre la fig. 22. Le mouvement avant de la biellette 202 fait pivoter le levier 205 autour de son pivot 204 en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde les fig. 20 et 22, en le mettant à la position indiquée en fig. 22, où il est arrêté dans une position de point mort jusqu'à ce qu'il en soit déplacé comme on l'expliquera ci-après.
Le mouvement pivotant du levier coudé 205 tire la tige 206 vers le bas contre la ten sion du ressort 208, faisant ainsi pivoter le bras 210 du levier coudé, relié par le joint universel à l'extrémité supérieure de la biel- lette 206, vers le bas autour de son pivot 211. Le mouvement descendant du bras 210 fait retirer par le bras 213 relié à lai, à l'aide du rouleau 214, le bloc 215 et le coulisseau 216. La plaque de calibrage 217 montée sur l'extrémité interne du coulisseau 216 est ainsi retirée du bord adjacent 222 de la table 23 de la machine. Lorsqu'un bloc de feuilles est placé sur la table 23, la plaque de calibrage 217 est dans sa position d'avancement total à Lune distance prédéterminée du bord 222 de la table.
Cette distance entre les deux parties peut être réglée en tournant la vis de calibrage 223, de façon que les perfo rations du bloc à relier soient dans la posi tion convenable pour recevoir facilement les extrémités des doigts \_'9 lorsque la poignée de commande est tournée en avant par l'opé rateur.
Le mouvement avant de la poignée de commande A retire la plaque de calibrage 217 hors de contact avec le bloc juste avant la pénétration des crochets 29 clans les trous du bloc, la distance de retrait de la plaque de calibrage 217 étant de préférence au moins égale au pas compris entre les spires adja centes du relieur pour permettre aux Bro chets 29 de déplacer les pages du bloc laté ralement sans intervenir darLs la mise en place des trous du bloc. Les positions dans lesquelles ont été placés les organes mention- liés ci-dessus, qui ont été actionnés par la. poussée de la poignée 4 en avant, sont main tenues pendant toute la. durée de l'amenée du fil en hélice, la coupe et la courbure des extrémités de ce fil.
Sur le levier oscillant 201 est. disposée une goupille 225 qui peut s'engager dans une fente ménagée dans un loquet 226 qui est supporté à pivot entre ses extrémités sur Lin bras oscillant 227 assujetti à l'arbre 153 d'ac- tionnement de la tablette. Le loquet 226 est normalement poussé vers une goupille d'arrêt 228 au moyen d'un ressort 229 qui est relié par une extrémité au loquet 226 entre la goupille 228 et son point de connexion à pivot avec le bras 227 et par son autre extrémité à un prolongement 230 assujetti à l'arbre 153.
L a position normale chi bras oscillant 201 avec le loquet et son mécanisme d'actionne nient décrits ci-dessus est représentée en fig. 20. Lorsque le bras oscillant 201 pivote en 'sens inverse des aiguilles d'une montre pour retirer la plaque de calibrage 217, comme on l'a décrit ci-dessus, la goupille 225 a été déplacée vers la gauche à la position représentée en fig. 22, la goupille et le bras oscillant 201 qui la porte étant maintenus dans cette position du fait que le levier condé 205 est arrêté au point mort, comme on l'a expliqué précédemment.
Lorsque l'arbre 153 est tourné pour élever la tablette 154, le bras 227 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 20, pour amener la fente du loquet 226 en prise avec la goupille 225, mettant ainsi en position ces parties, de telle sorte que, quand les opéra tions de coupe et de courbure du relieur en hélice sont achevées, les parties sont placées pour être basculées, comme le représente la fig. 22.
Lorsque la tablette 154 revient à sa posi tion la plus basse, le bras 227, à l'aide de l'arbre 153, est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 22, et, par la liaison du loquet 226 avec la goupille 225, force le levier oscillant 201 à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, autour (le l'arbre 153.
Le levier coudé 205, par la liaison à biellette 202 avec le levier oscillant 201, est ainsi tourné dans le sens des aiguilles d'une montre au-delà du point mort, après quoi le ressort sous tension 208 entre en jeu pour chasser brusquement le bras 206 vers le haut, rétablissant ainsi la plaque calibre 217, par le levier condé 210, le bloc 215 et le coulisseau 216, à sa position normale avancée par rapport au bord 222 de la table 23. La plaque calibre 217, par cette action, est rétablie à la position de réception d'un nouveau bloc, ce bloc étant placé debout par l'opérateur contre la face avant de la plaque 217.
Le réglage (le la partie arrière de la table de travail 23 dans le sens vertical est obtenu par le réglage d'une molette 234 qui est assujettie à l'arbre 235 passant en travers de la largeur totale de la table le long de la partie terminale arrière de celle-ci (fig. 17). L'arbre 235 porte, assujettie à. lui en des points espacés, une paire de vis sans fin 233 en prise avec des roues hélicoïdales 232 ren fermées dans des évidements ménagés dans la. partie de bord arrière de la table 23. Les roues hélicoïdales 232 sont montées sur une paire de broches de support 230 (fig. 17 et 18) qui descendent. sous la table et reposent sur une partie fixe 231 du bâti.
Les alésages des roues hélicoïdales 232 comportent des ta raudages dans lesquels se vissent des file tages des broches 230. Ainsi, lorsqu'on règle la. molette 234, le mouvement rotatif commu niqué aux roues hélicoïdales 232 fait déplacer les broches de support 230 le long de l'axe de rotation de ces roues. Les broches 230 présentent des fentes longitudinales 236 dans chacune desquelles pénètre une goupille 237 assujettie à la table et empêchant par cette connexion les broches 230 de tourner avec les roues hélicoïdales 232.
On voit ainsi qu'en manipulant la. molette 234, on peut régler l'extrémité arrière de la table de travail par rapport à. la partie fixe 231 du bâti. dans un sens sensiblement verti cal. L'extrémité de la table doit être réglée à. une position telle que, quand on doit re lier un bloc, de feuilles avec un relieur en hélice de diamètre prédéterminé, le milieu du bloc le long d'une ligne passant. par les cen tres des séries de perforations, comme par exemple la ligne indiquée par le chiffre 238 des fig. 5 et 6, sera approximativement sem blable à l'axe du relieur en hélice lorsque celui-ci est amené au bloc de feuilles.
La. table 23 est placée entre deux parties de table fixes 243, 243 et, comme le montre plus clairement la fig. 23, elle est articulée à ces parties fixes à son extrémité avant au moven d'une paire de pivots 241, 241 qui font saillie sur des prolongements 240, 240 ména gés sur les extrémités avant de la. table 23 et pénètrent. clans des entailles 242, 242 d'une paire de blocs 244 placés aux extrémités avant des parties de table fixes 243, 243.
Les blocs 244, 244 sont faits en métal durci et sont introduits dans des évidements ménagés dans les extrémités avant des par ties de table fixes 243, 243 près de l'extré mité de la table 23. Les entailles 242, 242 des blocs 244, 244 s'étendent. le long des parties de table 243, 243 et permettent le mouve ment des pivots 241, 241 par rapport à eux pour permettre à la table 23 d'être déplacée vers l'axe de la matrice d'hélice 10 ou d'en être éloignée. Entre les extrémités de la table 23 et sur la face inférieure de la partie avant de celle-ci est disposée une paire d'oreilles descendante 246 et 247 entre lesquelles est placé un étrier 248 qui est supporté à pivot dans les oreilles 246, 247 à l'aide d'axes.
A travers le corps de l'étrier 248, et fixée à celui-ci, passe l'extrémité d'une tige 249 d'un organe de réglage, cette tige passant à tra vers et étant vissée dans un bloc 250 qui est assujetti à la partie fixe de la machine, par exemple à la barre 251 qui est solidaire des parties fixes 243, 243 de la table et s'étend en travers du devant de la machine. Sur l'extrémité extérieure de la tige 249 est dis posée une roue à main 252 qui, quand on la met en rotation pour faire tourner la tige 249, détermine des variations de réglage comme entre le bloc 250 et l'étrier 248 et, par suite, le réglage de la table dans le sens avant et arrière par rapport à la tige 249.
Comme il a été expliqué précédemment, les pivots 241, 241 supportant les extrémités de la table sont montés à coulisse dans les blocs de guidage 244, 244, de sorte que ce réglage de la table peut s'effectuer facile ment. De préférence, un écrou d'arrêt 253 ayant une poignée 254 est interposé entre la roue à main 252 et le bloc 250, de façon que l'opérateur, en tournant la poignée 254, puisse arrêter la table dans sa position réglée.
Sur chaque côté de la partie arrière des parties de table fixes 243, 243 fait saillie une paire de supports 255, 255 (voir fig. 2) à travers chacun desquels passe un organe réglable 256 assujetti normalement à la po sition fixe par rapport au support associé 255, par exemple par un écrou d'arrêt. Les organes d'arrêt 256 ont chacun une tête élar gie destinée à être prise par l'enveloppe ou boîte E et qui sert de surface de support pour cette enveloppe E lorsque la poignée de commande A est déplacée en arrière pour mettre en action le mécanisme d'amenée et de courbure de l'hélice. Les surfaces de con tact des têtes des organes 256 peuvent être revêtues de caoutchouc ou finies autrement pour réduire au minimum l'usure et le frotte ment de l'enveloppe E sur ces organes.
Sur l'arbre 25 de la poignée est montée, de manière à être concentrique aux doigts 2@, une plaque 260 en forme d'arc (fig. 1, 3, 10 et 19) qui se déplace à l'unisson des crochets 29 lorsqu'on actionne la poignée de com mande A. Sur le bâti de la machine est dis posé un commutateur électrique 261 (fig. 1 et 19) qui, normalement, n'est pas pris par l'organe 260 en forme d'arc dans les opéra tions normales de la machine.
Mais si les crochets 29 ne pénètrent pas convenablement dans les trous du bloc, par suite d'une mau vaise mise en place de celui-ci ou pour toute autre raison, l'arbre 25 est déplace de sa po sition normale, déplaçant ainsi l'organe en arc 260 par rapport à l'axe de la matrice d'amenée et faisant que cet organe touche le commutateur électrique 261 de façon à fer mer celui-ci. Le commutateur 261 est placé dans un circuit qui comprend un électro aimant 262 (fig. 7 et 8)relié à l'arbre 101 et à la partie élargie à clavette 104 de celui-ci et commandant leur position, cette partie étant dans une position comprise entre les moyeux entaillés et les leviers 100 et 103.
L'électro-aimant 26'' est relié à l'arbre 101 par un levier 263 qui est supporté à pivot entre ses extrémités sur un support 264 assu jetti à une partie fixe de la machine. On voit donc que quand le commutateur 261 est actionné par suite de l'inaptitude des Bro chets à pénétrer convenablement dans les trous du bloc, l'électro-aimant. \362 est actionné pour retirer l'arbre 101 de sa position nor male, retirant ainsi la.
partie élarie 104 < 3 clavette hors de l'évidement du levier 103 et supprimant, par suite, la liaison ri-ide levier coudé entre les leviers 7.00 et 103.
Ainsi, lorsque la. biellette 96 et le levier 100 sont actionnés par la came 73, ce mouvement n'est pas transmis au levier 103 par suite de la suppression de la liaison opérative entre les leviers 100 et 103 et le mécanisme qui, ordinairement, commanderait, les rouleaux d'amenée pour fournir le fil, est maintenu à l'état statique, de sorte due le cycle d'opéra tions de la machine est achevé sans que le fil soit fourni à travers le bloc.
A l'extrémité libre du levier 263 est dis posé un rouleau 265 qui porte contre une biellette 266 et commande le mouvement (le celle-ci, biellette qui est reliée par une extré mité au coin 51' et à son autre extrémité comporte une fente 267 disposée pour rece voir une goupille 268 placée sur une tige ou biellette de poussée 96. Normalement, la liaison entre la biellette 96 et le coin 51' est interrompue du fait que la fente 267 ne remit pas la goupille 268, mais en est écartée, comme le montre la fig. 8.
Mais lorsque l'électro-aimant 262 est actionné pour pousser le levier 263 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot 264, quand on regarde la fig. 8, la roue 265, placée sur l'extrémité extérieure du levier 263, cède pour permettre à la fente 267 de recevoir et arrêter la saillie ou goupille 268.
Le levier 96 est alors relié au coin 51', de sorte que, quand la biellette 96 est actionnée par la came 73, la biellette 266 est amenée à retirer le coin 51' de sa position normale de retenue par rapport à l'oreille 53, permettant ainsi à la broche 54 de pénétrer clans l'entaille de l'or gane femelle 56 de l'embrayage, établissant l'entrainement (le l'arbre 59 par le moteur et permettant à la machine de continuer et ache- vers son cycle (le mouvements sans toutefois, comme il a été expliqué précédemment, per mettre au fil en hélice d'être amené au bloc.
Lorsque l'électro-aimant 262 est actionné, des moyens viennent en action pour rétablir la position normale de l'arbre 101 par rap port aux leviers 100 et 103, (le faon due, lorsqu'on place de nouveau (les blocs sur la machine, celle-ci puisse (le nouveau fonction ner de manière normale. Le moyen pour effectuer ceci comprend un levier coudé 270 qui est supporté à pivot en 271 dans une partie fixe (le la machine et porte un bras 272 qui est relié à l'armature 273 de l'électro aimant au moyen d'une biellette 274.
L'extré mité extérieure du levier coudé 272 commande un commutateur 275 qui est ouvert lorsque l'électro-aimant 262 est actionné par suite de la fermeture du commutateur 261, coupant ainsi le circuit dans lequel est intercalé l'élec- tro-aimant 262.
Le mouvement rotatif communiqué au le vier coudé 270 fait déplacer le bras 276 de celui-ci vers le bas sur la trajectoire d'une goupille<B>277</B> disposée sur une tige de poussée 160 qui est reliée à la came 71 par le levier 158 et le rouleau à came 157, comme le montre la fig. 3. Ainsi, lorsque la tige de poussée 160 est déplacée vers le haut pendant l'achève ment du cycle de la machine, la saillie 277 touche le bras 276 du levier coudé 270 et fait pivoter ce levier autour de son point clé pivo tement 271 pour l'amener à sa position nor male, le plongeur 273 de l'électro-aimant 262, le levier 263 et l'arbre 101, avec la partie élargie 10-1 à clavette, étant ramenés à leurs positions de départ.
On comprend, d'après la description ci- dessus, que quand la machine est en action et prête à recevoir un bloc à. relier, la poignée de commande .1 est à la position représentée en fig. 2, 3 et 10. Le corps 165 des éléments 156 de coupe et de courbure et, par suite, les organes de guidage 30 disposés dessus sont dans leur position la plus élevée, comme le montre la fig. 1.0, et la plaque latérale de gui- clage 217 est dans sa position d'avancement total.
Le moteur 60 est en marche et fait tourner constamment les rouleaux d'amenée 7 et 8 et le plateau d'embrayage 123 du méca nisme compteur, comme il a été décrit précé- demment. L'organe de serrage 31 est main tenu à sa position élevée inactive par les plon geurs 33 à, ressort qui reposent sur les surfaces supérieures des guides de serrage 35, 35, comme le montre la<U>fi-.</U> 1.
Les méeanismes de la machine étant ainsi mis en état de marche, l'opérateur place un bloc de feuilles sur la table 23 de la machine de faeon que son bord arrière de reliure, per foré, soit disposé debout contre deux organes (le guidage 30, 30 des éléments de coupe et de courbure 156 et qu'un bord latéral soit. disposé contre l'organe de guidage latéral 217. Le bloc de feuilles sera ainsi en position, de faon que ses perforations soient en mesure de rece voir facilement les extrémités des doigts cro chus 29 lorsque l'opérateur déplace la poignée de commande en avant. L'opérateur saisit alors la poignée A et la pousse à une position en avant.
Pendant le mouvement avant initial de la poignée A, le bord avant de la plaque 27 sur laquelle sont montés les organes 29 s'engage contre les parties 181, 181' des deux éléments de coupe et de courbure 156, 156 pour abaisser les corps 165, 165 de ces élé ments contre la pression de frottement de leurs ressorts associés 183 dans une mesure telle que les têtes des boulons 165' sont ame nées en contact avec les surfaces supérieures de la tablette d'actionnement 154.
En même temps, le bras 200, porté par le support 20, vient contre l'extrémité supérieure du levier oscillant 201 supporté librement et fait tour ner le levier en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 20, pour dé placer la biellette 202 reliée à l'extrémité infé rieure de ce levier oscillant et en avant ou vers la droite, comme le montre la fig. 22, jusqu'à ce que le bras du levier coudé 205 auquel est reliée la tige réglable 206 ait été déplacé à la position de point mort.
Pendant ce mouve ment du levier coudé 205, le bras 206 est tiré vers le bas à l'encontre de la tension du res sort 208, déterminant ainsi, à l'aide du méca nisme associé, le retrait de la plaque latérale de calibrage 217 à distance du bloc placé sur la table.
Avec les organes de guidage 30, 30 et 217 enlevés, le bloc est en condition permettant le déplacement des pages par les crochets 29 sans intervention. Juste après l'enlèvement de ces organes de guidage, comme la poignée A se déplace en avant, les doigts 29 pénètrent dans les trous de la partie de bord de reliure du bloc et pendant que la poignée A se déplace de la position indiquée en traits pleins en fig. 11 à la position indiquée en pointillé sur cette figure, ces crochets conforment chaque série de trous successifs, de manière à définir un passage présentant une courbure corres pondant à la courbure de la partie ou segment courbe du relieur en hélice passant à travers.
Juste avant l'arrivée de la poignée .l à la po sition en pointillé de la fig. 11, les organes filetés 31, 31 actionnant le serrage viennent en engagement avec les plongeurs 33, 33 pres sés par ressort, du dispositif de serrage 34 et les poussent en avant à l'encontre de la ten sion de leurs ressorts associés.
Lorsque la poi gnée aura atteint la position en pointillé re présentée en fig. 11, les plongeurs pressés par ressort auront été retirés suffisamment pour s'écarter des surfaces supérieures des guides 35, 35, le serrage 34 tombant alors par son propre poids, de sorte que le sabot. 36 vient au repos sur la page de dessus du bloc avec les entailles 45 du bord arrière en saillie de ce sabot en position, de manière que les par ties saillantes ou dents formées par les en tailles soient en position entre les séries de perforations du bord de reliure du bloc. Comme les entailles 45 sont alignées avec les trous 185 ménagés dans le bloc 23' reposant.
sur le bord arrière de la table 23, les dents formées par les entailles 185 de cet organe 23' prises avec les entailles 45 du sabot 36 serrent ainsi fermement ensemble et donnent un sup port ferme pour les parties de bord de reliure des feuilles comprises entre les trous de celles-ci.
En même temps, la barre 198 tombe en po sition au-dessus de la partie de bord extérieure du bord de reliure du bloc au-delà. des séries de trous ménagés dans celui-ci et en position pour surplomber une partie du relieur en hélice lorsqu'elle est introduite à travers le bloc, comme le montrent plus clairement les fig. 5 et 6. La poussée avant. de la poignée A retire ainsi le dispositif de guidage pour l'opé rateur lorsque celui-ci place le bloc sur la table, réarrange ou reforme le bloc de façon que les trous de celui-ci aient la forme désirée pour la fourniture du relieur au bloc et serre fermement les pages du bloc en position réar rangée.
A ce propos, il sera noté que les cro chets 29 qui sont non réglables sont les point focaux pour tous les réglages de la machine. Par exemple, le calibre latéral 217 est réglé de manière que, quand le bloc est placé sur la table contre ce guide, les trous du bloc soient amenés en regard des crochets 29. Les entailles 45 du sabot de serrage 36 et les entailles 185 du bloc 23' placé à l'arrière (le la table 23 sont (le même en regard des cro chets 29. Le réglage de l'arrière de la table et aussi de sa position avant-arrière est fait de même pour assurer la mise en regard des crochets 29 avec les trous du bloc et la mise en position convenable de ces trous par les crochets 29.
Ainsi, lorsque le bloc, dans sa condition de forme, est serré entre le sabot de serrage 36 et le bloc 23', les trous du bloc et les différentes parties agissantes sont en cor respondance convenable pour la réception du fil en hélice à introduire clans ces trous.
L'opérateur déplace ensuite la poignée A en arrière pour retirer les crochets 29 des trous du bloc. litant donné que le bloc est alors serré en position (le manière que les surfaces internes des trous du bloc soient rela tivement fixes, les doigts 29 pendant leur mouvement extérieur ou de retour sont guidés à came dans la direction du pas des trous pour déplacer le chariot dont fait partie la poignée A vers mi côté à l'encontre de la tension du ressort 25, celui-ci ramenant immé diatement le chariot à sa position normale après que les crochets se sont écartés des trous du bloc.
La poussée de la poignée A en arrière fait venir le bras d'actionnement 46 en contact avec le levier (le départ 47 qui, lorsqu'il est actionné, retire le coin 51 du mé canisme d'embrayage à broches 52 hors du trajet de l'oreille d'arrêt 53, permettant ainsi à la broche 54 pressée par ressort de s'enga ger dans une entaille 57 (le l'organe femelle 56 de l'embrayage 52 et (le relier ainsi l'arbre à came principal 59 en position d'entraîne ment par le moteur 60, de la manière décrite précédemment.
Pendant la première rotation de 90 de l'arbre 59, la came 73 de commande du rou leau d'amenée vient, en action et fait tourner le levier 107 dans le sens des aiguilles d'une montre à la position représentée en pointillé en fig. 7. Par suite de ce mouvement du le vier 107, le levier 777 est tourné pour mettre la saillie 113 de celui-ci en prise avec le cou- lisseau 114 et la déplacer contre la pression de son ressort 116 d'une quantité suffisante pour mettre les rouleaux d'amenée 7 et 8 en position de coopération pour amener le fil vers la matrice de conformation 10 de l'hélice.
En même temps, le rouleau 132 disposé sur le levier 107 vient en prise avec le sabot 131 du levier 130 pour faire pivoter ce levier, de ma nière que le plateau d'embrayage l24 vienne en prise à friction avec le plateau 123 à ro tation continue, mettant en mouvement le mé canisme compteur au moment où les rouleaux d'amenée 7 et 8 sont rendus actifs pour four nir le fil.
Les rouleaux d'amenée 7 et 8 dans leur position active fournissent le fil 1 de la bobine 2 à la matrice 10 où ce fil est con formé par la rainure interne 12 (fig. 5) à, la forme hélicoïdale, puis amené à la rainure hélicoïdale 17 du pilote 16 qui amène le fil a -Lui point. où il sera amené vers le bas au pre mier trou du bloc immédiatement adjacent à l'extrémité du pilote 16.A mesure que l'ame née et la conformation du fil continuent, le fil passe successivement à. travers les embou chures évasées ou en forme de cloche des entailles 197 de la barre amortisseuse <B>198,
</B> puis, par les entailles 45 de l'organe de ser rage 36, à travers les trous réarrangés du bloc et sort par les entailles ménagées dans la barre 23' dirigée longitudinalement, en posi tion le long du bord arrière (le la table 23.
Il sera évident, d'après la fig. 5, que le fil. pénètre dans les trous du bloc immédiatement après avoir quitté le pilote 1.6, de sorte que le bloc lui-même forme en fait une continua tion du pilote 16, réduisant ainsi au minimum les vibrations du fil en hélice pendant ce mouvement. (l'amenée.
Toute possibilité du fil de vibrer pendant cette amenée est évitée par la barre 7.95 qui fonctionne comme barre amortisserise on tampon pour éliminer cette possibilité. Pendant la période de temps où le fil en hélice est introduit. à, travers les trous du bloc, le bouton 135 de l'appareil compteur se déplace en sens inverse des aiguilles d'une montre, quand on regarde la fig. 7, jusqu'à ce qu'il soit amené en prise avec le bras oscillant libre 136 et après cette prise,
le bras 136 est déplacé dans le même sens pour faire commencer par la biellette 137 le mouvement de retour du levier 107.
Dès que le ressort 139 a été déplacé au- delà du point pivot 108 du levier 107 pen dant le mouvement de retour de celui-ci, il entre en action pour ramener le levier 107 à sa position normale par un mouvement brus que. En même temps, il ramène le levier 111 à sa position normale par un mouvement brusque, retirant ainsi presque instantané ment la saillie 113 et permettant au ressort 116 de déplacer le bloc de guidage 114 à sa position normale, rendant ainsi inactifs les rouleaux d'amenée 7 et 8 pour la suite de la fourniture du fil.
En même temps, le rouleau 132 est séparé du sabot 131, permettant ainsi au levier 130 de tomber à sa position normale de repos par son propre poids et débrayant, par conséquent, les deux plateaux d'em brayage 124 et 123 pour arrêter le mécanisme compteur. Le bouton 135, après ce débrayage des plateaux, sera aussitôt ramené à sa posi tion normale de départ par l'action de son ressort hélicoïdal associé.
L'arbre 59 aura achevé les premiers 90 de sa révolution au moment où les rouleaux d'amenée 7 et 8 et le mécanisme compteur ont été arrêté et à la fin de cette partie de son cycle il aura été rendu inactif par l'engage ment de l'oreille 53 avec le second coin 51' du mécanisme d'embrayage 52 à broches. Pen dant le mouvement de retour du levier 107, le rouleau 146 porté par la biellette 105 vient en contact avec le sabot 145 de l'extrémité extérieure du levier 142 pour l'abaisser contre la pression de son ressort associé 144, séparant ainsi le coin 51' de l'embrayage à broches 52 pour permettre à l'arbre 59 de continuer son mouvement rotatif.
Pendant les derniers 270 du mouvement de l'arbre 59, la came 72 élévatrice du cou teau entre en jeu pour lever la tablette 154 de la position représentée en fig. 11 à une position où les corps 165 des éléments de coupe et de courbure 156 sont mis en position comme le montrent les fig. 3 et 10. Pendant ce mouvement d'élévation, les organes de gui- dage 30 des éléments 156 passent entre les parties arrière des spires du relieur en hélice, et les organes 179 et 180 des éléments de coupe passent de chaque côté des spires par ticulières du relieur qui doivent être coupées.
Pendant la période de stationnement de la came 72, tandis que la tablette 154 est main tenue dans sa position la plus élevée, la came actionnant le couteau entre en jeu pour abais ser les doigts d'actionnement 163 et abaisser ainsi les leviers 177 montés sur ces éléments pour actionner les lames mobiles de coupe 175, 175' de ceux-ci, ces lames pendant leur période de mouvement agissant avec les lames fixes 173, 173' pour couper les spires termi nales du relieur et agissant avec les organes 180, 180' de ces éléments pour courber les extrémités coupées du relieur, de façon qu'elles soient dirigées en dedans du relieur et arrêtent celui-ci dans le bloc.
On remarquera que, du fait que le pilote 16 est coupé (fig. 5) pour permettre à la partie 181 de l'élément de coupe et de cour bure 156, à l'extrémité de droite de la ma chine, quand on regarde la fig. 4, de se dé placer vers le haut sans être gênée, le relieur en hélice sera coupé en fine portion très voi sine de l'extrémité extérieure du pilote 16 et le fil sera ainsi prêt pour pénétrer immédiate ment dans le premier trou d'un nouveau bloc dès que les rouleaux d'amenée 7 et 8 entrent à nouveau en action.
On notera aussi que, pen dant l'élévation de la partie de corps 165 dea éléments de coupe et de courbure 156, les organes de guidage 30, 30 de ceux-ci s'enga gent contre la barre 198 et, la soulèvent à un; position supérieure hors du trajet du méca nisme de coupe et de courbure. Dès que les lames mobiles de coupe 175, 175' ont achevé leur course de coupe, les ressorts 182 associé avec ces éléments ramènent immédiatement. ces lames à leurs positions normales de départ.
Lorsque les opérations de coupe et de cour bure auront eu lieu, la. came 72 permettra à la tablette 154 de tomber par son propre poids. La partie de corps 165 de chaque élé ment de coupe, cependant, est maintenue dan ,; sa position élevée au moyen des ressorts de friction 183.
Tandis que la tablette 154 re vient à sa position la plus basse, le bras oscil lant 227 monté sur l'arbre 153 est mis en rotation dans le sens où il pousse le loquet 226 et, par suite, le levier oscillant 201 dans le sens où ils déplacent la biellette 202 pour amener le levier coudé 205 au-delà du point mort, après quoi le ressort de tension 208 entre en jeu pour chasser brusquement la biel- lette ou barre 206 vers le haut, ramenant ainsi la plaque calibre 217 à sa position normale d'avancement.
A la suite des opérations de coupe et de courbure, les deux cames 77 déterminent aussi l'élévation du dispositif de serrage 34 du bloc de la manière décrite précédemment, jusqu'à ce que les organes plongeurs 33, 33 pressés par ressort se soient encore détachés de l'ex trémité supérieure des guides de serrage 35, 35, après quoi les ressorts associés avec ces organes entrent en action pour les faire avan cer à une position où ils peuvent reposer sur les extrémités supérieures des guides 35, 35 pour retenir le dispositif de serrage 34 dans la position d'élévation.
On voit ainsi que, par suite de ces opéra tions, les parties ont été rétablies à des posi tions pour le départ d'un nouveau cycle d'opé rations et lorsque l'arbre 59 a achevé un tour complet, l'oreille 53 revient en contact avec le coin 51, ce qui détermine la rupture de la connexion d'entraînement de l'arbre 59 avec le moteur 60, maintenant ainsi les parties dans ces positions jusqu'à ce que la poignée A ait été de nouveau actionnée par l'opérateur. Les séries d'opérations de la machine sont extrême ment précises et rapides au point que 600 à 1500 blocs, suivant la longueur du bord de reliure et l'épaisseur des blocs à relier, peu vent l'être en une heure sans pratiquement aucun raté.