CH273081A - Machine à agrafer. - Google Patents

Machine à agrafer.

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CH273081A
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Societe De Construction D Cie
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Soc D Construction D Outillage
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    • B42BOOKBINDING; ALBUMS; FILES; SPECIAL PRINTED MATTER
    • B42BPERMANENTLY ATTACHING TOGETHER SHEETS, QUIRES OR SIGNATURES OR PERMANENTLY ATTACHING OBJECTS THERETO
    • B42B4/00Permanently attaching together sheets, quires or signatures by discontinuous stitching with filamentary material, e.g. wire

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Description


  Machine à agrafer.    Dans les machines à agrafer dans les  quelles on est conduit à régler ou à faire va  rier la longueur des pointes de l'agrafe, pour  tenir compte de l'épaisseur variable des  ouvrages ou matières à agrafer, on assurait  jusqu'ici ce réglage par le déplacement du  seul mécanisme de coupe du fil, tandis que  le mécanisme d'avance du fil restait dans une  position fixe par rapport à l'axe des organes  de formation de l'agrafe. Il en résultait que,  dans toutes les machines existantes, le fil ne  pouvait pas être guidé à l'intérieur d'un  conduit fermé sur toute la distance qui  sépare le mécanisme d'avance du mécanisme  de coupe et qu'on était ainsi obligé de laisser  subsister un certain espace libre le long du  quel le fil n'était pas guidé.

   Dans ces condi  tions, lorsque le fil, poussé par le mécanisme  d'avance, éprouvait une difficulté à pénétrer  dans les organes de formation de l'agrafe,  par suite d'un mauvais redressage ou     d'une     légère bavure produite à la coupe, ce fil for  mait des boucles ou flambait dans l'espace  où il n'était pas guidé, ce qui avait pour  effet d'enrayer la machine. Ceci constituait  un grave inconvénient de toutes les machines  connues, en raison des pertes de temps occa  sionnées par la remise en marche de la ma  chine.

   Cet inconvénient est d'autant plus  gênant qu'on tend actuellement à utiliser de  plus en plus des     machines    à têtes     agrafeuses     multiples où l'enrayage d'une seule tête    agrafeuse suffit pour arrêter toute la     machine.     En outre, .le risque d'enrayage s'augmente  du fait que c'est précisément lorsque le     fil          utilisé    est     fin,    et par conséquent peu résis  tant, que l'intervalle le long duquel le     fil    n'est  pas guidé est grand, parce que c'est avec  un     fil    fin qu'on confectionne les agrafes les  plus courtes,

   laissant donc subsister un inter  valle     particulièrement    grand sans guidage  du     fil    entre le mécanisme d'avance et le       mécanisme    de coupe.  



  Selon la présente invention, on évite cet  inconvénient à l'aide d'une machine à agrafer,  du genre dans lequel une tête couseuse, com  portant un pousseur et des     coudeurs,    est       alimentée    par un mécanisme d'avance du       fil    qui forme les agrafes, ce mécanisme  d'avance comportant une     cisaille    qui tron  çonne le fil à la longueur désirée et un méca  nisme dresseur du fil, machine qui est carac  térisée par le fait que le mécanisme d'avance  du fil et le mécanisme de coupe dudit     fil    sont  montés sur un bâti, à distance fixe l'un de  l'autre,

   le bâti étant déplaça     ble    selon la       direction        d'alimentation    du fil par rapport  à la tête couseuse.  



  Le dessin annexé, à titre d'exemple non       limitatif,    représente une forme d'exécution  de la machine à agrafer selon l'invention:  La     fig.    1 est une vue en élévation, avec  coupe partielle suivant l'axe     longitudinal,         du mécanisme de commande des organes de  pliage et d'enfoncement de l'agrafe, ce  mécanisme étant représenté dans sa position  au point mort haut.  



  La fig. 2 est une vue semblable avec  coupe suivant le même axe que dans la  fig. 1, mais lé mécanisme étant représenté  au point mort bas, cette figure comportant,  en outre, une coupe partielle, également sui  vant l'axe     longitudinal,    du mécanisme de  commande de la coupe du fil.  



  La fig. 3 est une coupe suivant la ligne  III-III de la fig. 1 et donnant un exemple  de commande de la machine au moyen d'un  excentrique.  



  La fig. 4 est une coupe suivant la ligne  IV-IV de la fig. 1 et montrant l'appareil de  coupe du fil.  



  La fig. 5 est une coupe suivant la ligne  V-V de la fig. 1 et montrant le mécanisme  d'avance du fil.  



  Les fig. 6 et 7 sont des coupes suivant la  ligne VI-VI de la fig. 5 et montrant la  position des organes d'avance du fil respec  tivement au point mort haut et au point  mort bas.  



  Les fig. 8 et 9 sont des diagrammes indi  quant comment s'obtient la variation de  l'avance du fil en fonction de la position du  mécanisme d'avance du fil.  



  La fig. 10 est une vue de détail de la  roue libre du mécanisme d'avance du fil.  



  L a f i g. 11 est une coupe en long verticale  par l'axe du mécanisme de formation de  l'agrafe.  



  La fig. 12 est une coupe horizontale du  même mécanisme suivant la ligne XII-XII  de la fig. 11.  



  Dans la forme de réalisation de la machine  à agrafer représentée     sur    le dessin annexé,  cette machine comporte tous les perfectionne  ments ci-dessus énoncés, ainsi qu'on le verra  par la description qui va en être faite     ci-          après.     



  Dans cette machine, une tête couseuse 1  contient la coulisse de commande 2 qui se  meut à l'intérieur de cette tête couseuse 1  et qui transmet son mouvement au méca-    nisme 3 de formation de l'agrafe, au méca  nisme 4 de commande de la coupe du     fil    et  au mécanisme 5 d'avance du fil.  



  Le mouvement de la coulisse de com  mande 2 peut être donné par un excentrique,  comme dans l'exemple de la fig. 3. Dans cet  exemple, la tête couseuse 1 est fixée sur un  bâti 6 qui porte un arbre 7 actionné à son  autre extrémité par un moteur avec l'inter  médiaire d'un embrayage non représenté.  L'arbre 7, supporté par un roulement à billes  8 fixé au bâti 6 par la rondelle 9, porte un  excentrique 10 claveté sur lui. Le maneton 11  de l'excentrique 10 actionne la coulisse de  commande 2 par l'intermédiaire de la bielle  12, articulée en 13 sur la coulisse 2. La cou  lisse de commande décrit donc un mouve  ment rectiligne alternatif qui pourrait tout  aussi bien lui être donné par un autre méca  nisme tel que: levier, coulisse, came, etc.  



  La     coulisse    de commande 2     (fig.    1 et 2)  porte     un    axe 14     sur    lequel est     articulée    la  bielle "15, elle-même     articulée    par son axe  16 sur la genouillère 17. La genouillère 17  peut tourner sur un axe<B>18</B> porté par le     levier     19. Ce levier 19 est     articulé    sur l'axe 20 qui  est     fixe    dans la tête couseuse 1. Le levier 19       s'appuie    par son talon 21 sur une- butée 22  de la tête 1.

   D'autre part, le levier 19 est       maintenu    en position par le     piston    23 poussé  par le ressort 24 dont la pression peut être  réglée par la vis à bouton moleté 25. D'autre  part, la genouillère 17 comporte un axe 26  sur lequel est articulée la bielle     de@genouillère     27, elle-même articulée à son autre extrémité  sur la     coulisse    28 des     coudeurs    par l'axe 29.

    La coulisse 28 des     coudeurs    porte à. son  extrémité- inférieure une -pièce 30 fixée sur  la     coulisse    et dans laquelle sont     fixés    les       coudeurs    31 dont le rôle est-de plier le fil  sur le     mandrin    décrit plus     loin,    de façon  à former les deux pointes de l'agrafe.  



  La     coulisse    de commande 2 porte, fixée  sur elle, une pièce 32 dans laquelle est vissé  un écrou 33     qui        forme    logement pour un  ressort 34. Le ressort 34 fait pression sur une       coulisse    centrale 35 qui est maintenue en  position par rapport à la     coulisse    de coin-      mande 2 par son talon 36 qui prend appui  sur le talon 37 de la pièce 32. La coulisse  centrale 35 porte à sa partie inférieure le  pousseur central 38 dont le rôle est d'en  foncer, dans la matière à agrafer, l'agrafe qui  a été formée par les coudeurs 31.    Dans son mouvement de descerte, la  coulisse de commande 2, par l'intermédiaire  de la bielle 15, fait tourner la genouillère 17  autour de l'axe 18.

   La genouillère 17 pousse  donc, par l'intermédiaire de la bielle 27, sur  la coulisse 28 portant les coudeurs 31, obli  geant ainsi ceux-ci à couder le     fil    qui se trouve  dans le mandrin et à descendre sur la matière  à agrafer en tenant entre eux l'agrafe prête  à être enfoncée. Ce mouvement de descente  des couleurs 31 se produira jusqu'à ce que  les trois axes 18, 26 et 29 soient à peu près  en ligne droite. A ce moment, étant donné la  position prise par la bielle 15 (fig.2), le  mouvement de descente de la coulisse de  commande 2 ne donnera plus à la genouillère  17 qu'un léger mouvement de rotation qui  amènera l'axe 26 à très peu de distance de  part et d'autre de la ligne des axes 18 et 29.

    Pendant cette dernière partie de la course  de la coulisse de commande 2, les couleurs  resteront donc à très peu de chose près immo  biles en pressant sur la matière à agrafer.  Mais, d'autre part, la coulisse de commande 2  entraîne dans son mouvement la coulisse 35  portant le pousseur 38. Celui-ci viendra donc  enfoncer dans la matière l'agrafe qui se trouve  entre les couleurs 31 pendant que ceux-ci  restant immobiles maintiendront la matière à  agrafer. Si, d'autre part, l'épaisseur de la  matière à agrafer est plus forte que celle pour  laquelle la machine a été réglée, on voit nette  ment sur la fig. 2 que, l'axe 29 étant arrêté  par la matière, le mouvement de la     coulisse     de commande 2 aura pour     effet    de faire re  monter l'axe 18 porté par le levier 19.

   Ce  mouvement de levier 19 fera fléchir le ressort  24. De même, la surépaisseur de matière  aura pour effet de faire fléchir le ressort 34  lorsque le pousseur 38 aura enfoncé complè  tement l'agrafe.    Afin d'éviter que, en cas de surépaisseur,  le pousseur 38 ne fasse pénétrer trop profon  dément le dos de l'agrafe dans les matières  tendres, la coulisse 35 comporte un talon 39  qui vient s'appuyer sur le talon 40 de la cou  lisse 28 des coudeurs lorsque le pousseur 38  est au même niveau que les coudeurs 31.  



  La tête couseuse I comporte à sa partie  inférieure une glissière 41 (fig. 1 et 5). Sur  la tête couseuse 1 est fixée une pièce 42 qui  comporte également une glissière 43. Les  glissières 41 et 43 maintiennent le bâti de  fil 44 qui peut se rapprocher ou s'éloigner de  l'axe des organes de     coudage    et d'enfonce  ment de l'agrafe décrits plus haut. La posi  tion du bâti de fil 44 est réglée suivant la  longueur des pointes de l'agrafe désirée par  le moyen suivant. Le bâti de     fil    44     comporùe     un bossage 45     (fig.    5 et 6) dans lequel se  visse la     vis    de réglage 46 qui, à son autre       extrémité,    porte un bouton moleté 47 gou  pillé sur elle.

   La vis 46 prend appui par son  renflement 48 sur le chapeau 49 fixé sur la  tête couseuse 1.  



  Le bâti de     fil    44 porte les organes d'avance  du     fil    qui sont les suivants     (fig.    5, 6, 7): Le  bâti de fil 44 porte un chapeau 50 formant  coussinet pour l'axe 51. Le pignon de com  mande 52 peut tourner     librement    sur l'axe  51 et porte, fixé sur lui, le boîtier -53 qui  comporte deux talons symétriques 54. Le  rochet de roue libre 55 fixé sur l'axe 51 est  entraîné dans un seul sens par la cage de roue  libre 56 par l'intermédiaire des galets 57  poussés par les ressorts 58     (fig.    10). Dans  l'autre sens, la cage 56 tourne folle     sur    le  rochet 55 sans l'entraîner.

   La cage de roue       libre    56 comporte deux taquets     symétriques     59 qui se trouvent en face des     talons    54 du  boîtier 53. Un ressort spiral 60 prenant  appui, d'une part, en 61 sur le boîtier 53 et,  d'autre part, en 62 sur la cage - 56, tend à       maintenir    en contact les talons 54 du boîtier  53 et les taquets 59 de la cage 56. D'autre  part, la cage de roue libre 56 comporte une  butée 63 qui peut venir     prendre    appui sur  l'extrémité 64 d'une vis de réglage 65 portée  par le bâti de     fil    44. La     vis    de réglage 65 a      pour but d'amener les deux pointes de  l'agrafe exactement à la même longueur lors  du réglage de la machine.

    



  Le rochet 55 et l'axe 51 tournent dans le  coussinet 66 du bâti de fil 44. Le rochet 55  comporte un entraîneur 67 qui est en prise  avec l'engrenage 68. L'engrenage 68 porte,  fixé sur lui, le galet d'avance 69. L'ensemble  formé par l'engrenage 68 et le galet 69, qui  est fixé contre le rochet 55 par la vis 70, tour  ne donc avec le rochet 55 et seulement dans  le sens     d'entraînement    donné par la roue  libre, c'est-à-dire dans le sens d'avance du  fil.  



  Le bâti de fil 44 (fig. 1 et 5) porte un axe  71 sur lequel pivote le levier 72. Ce levier  72 porte à une de ses extrémités l'axe 73 sur  lequel tourne l'engrenage 74, en prise avec  l'engrenage 68, et qui porte le galet 75. A  l'autre extrémité du levier 72 agit le ressort  76 qui prend appui sur le bossage 77 du bâti  de fil 44. La clé 78 est fixée sur l'axe 79 com  portant une came 80 qui peut prendre appui  sur un bossage 81 du bâti de fil 44. Le  ressort 76 a pour     effet    de faire pivoter le  levier 72 autour de l'axe 71 et de serrer le  fil entre les galets 69 et 75. La clé 78 permet,  par l'intermédiaire de la came 80, de com  primer le ressort 76 et d'écarter les galets 69  et 75 pour permettre l'introduction du fil  dans la machine.  



  La commande du mécanisme d'avance  du fil est réalisée par les moyens suivants:  La coulisse de commande 2 (fig. 1 et 3)  porte un axe 82 sur lequel     s'articule    la bielle  83 qui transmet son mouvement au levier  en secteur 84 par son axe 85. Le levier en  secteur 84 (fig. 6 et 7), dont l'axe 86 tourne  dans la tête couseuse 1, engrène avec le  pignon intermédiaire 87 qui lui-même tourne       sur    l'axe 88 également porté par la tête     cou-          seuse    1. Le pignon 87 engrène à son tour avec  la crémaillère 89 qui coulisse dans une  rainure de la tête couseuse 1 et qui transmet  son mouvement au pignon de commande  52 (fig. 5).  



  Le bâti de fil 44 porte également le méca  nisme de coupe du fil représenté dans les    fig. 1, 2 et 4. Dans la rainure 90 pratiquée  dans le bâti de fil 44 peut se déplacer une  coulisse 91 qui porte la cisaille rectangulaire  92 dans laquelle est ménagé le canal 93 dans  lequel le fil passe. La coulisse 91 est main  tenue dans la rainure par les barrettes 94 et  97 fixées sur le bâti de fil 44. Sur la barrette  94 est fixé le couteau 95 qui prend appui sur  le talon 96 de la barrette 94. Lorsque la  coulisse 91 monte, le fil qui se trouve dans  le canal 93 se trouve cisaillé par le couteau 95.  



  La commande du mouvement de la cou  lisse 91 est assurée par la pièce 98 qui glisse  dans une rainure de la tête couseuse 1. La  coulisse 91 possède un talon 99 qui est engagé  dans une rainure 100 de la pièce 98. La cou  lisse 91 reçoit donc son mouvement quelle  que soit sa position par rapport à la pièce 98.  La pièce 98 porte à sa partie supérieure une  rainure dans laquelle peut se déplacer le  verrou 101 maintenu en position par le  ressort 102. D'autre part, l'axe 86 du levier  en secteur 84 possède une came 103 et un  alvéole 104. Enfin, la cisaille 92 est prolongée  par le guide-fil 105 qui possède un conduit  entièrement fermé 106 qui guide ainsi com  plètement le fil depuis sa sortie des galets 69  et 75 jusqu'à la cisaille 92     (fig.    1).  



  L'avancement du fil, donné par la des  cente de la     coulisse    de commande 2, est       terminé    au     point    mort bas,     c'est-à-dire    dans  la position de la     fig.    2. La     coulisse    2 remonte  en     entraînant    le levier 84 et l'axe 86.

   La  came 103 vient en contact avec le verrou 101  et soulève la pièce 98 qui provoque la coupe  du     fil.    En arrivant au point mort haut     (fig.    1),  la butée 107 portée par le pignon 87     vient    en  contact avec le talon 108 de la pièce 98, obli  geant celle-ci à descendre et, par conséquent,  à ouvrir la cisaille pour une nouvelle avance  du fil. Mais dans ce mouvement de la pièce  98, le verrou 101 est venu se loger dans  l'alvéole 104 de l'axe 86     (fig.    1).

   Lors du  mouvement en sens inverse de l'axe 86,  l'arête de cet alvéole vient buter sur l'extré  mité du verrou 101 et chasse celui-ci sans  provoquer de mouvement de la pièce 98.     Puis     lorsque la came 103 a dégagé son passage,      le verrou 101 poussé par le ressort 102 re  prend sa position indiquée à la fig. 2 et il est  prêt à accomplir la coupe du fil.  



  Le fonctionnement du mécanisme d'avance  du fil est le suivant: Le bâti de fil 44 étant,  par exemple, dans     une        certaine    position et  la coulisse de commande au point mort haut,  dans les conditions de la fig. 6, la coulisse  de     commande    2, en descendant, fait tourner  le levier 84 et le pignon 87 qui entraîne la  crémaillère 89 vers la gauche de la figure.  La crémaillère 89 entraîne à son tour le  pignon 52 qui est solidaire du boîtier 53  (fig. 5).

   Le boîtier 53 (fig. 6) va donc tourner,  mais dans la première partie de sa rotation,  son mouvement n'aura pas d'autre effet que  de détendre le ressort spiral 60 qui le relie à  la cage de roue libre 56.A partir du moment  où le talon 54 du boîtier 53 viendra en  contact avec le taquet 59 de la cage 56, le  boîtier 53 entraînera la cage 56 et celle-ci,  par le coincement des galets 57 de la roue  libre (fig. 10), fera tourner le rochet 55 et le  galet d'avance 69 (fig. 5). Ce mouvement se  produira jusqu'à ce que la coulisse de com  mande 2 arrive au point mort bas (position  de la fig. 7). L'avance de fil se produira donc  non pas sur la totalité de la rotation du  boîtier 53, mais seulement à partir du mo  ment où le boîtier 53 entraîne la cage 56  par son talon 54.

   Ceci a été représenté sur le  diagramme de la fig. 8 où l'angle de rotation  du boîtier 53 est représenté en A et l'angle de  rotation de la cage 56 produisant l'avance  du fil est représenté en B.  



  Dans la course de retour, les mouvements  se font en sens inverse (fig. 7). Le boîtier 53  tire sur la cage 56 par le ressort spiral 60 et  l'entraîne avec lui jusqu'à ce que la butée 63  de la cage 56 vienne en contact avec la vis  de butée 64. A ce moment, la cage 56 s'arrête  et le boîtier 53 continuant son mouvement  tend le ressort spiral 60 jusqu'à ce que la  coulisse de commande 2 arrive au point  mort haut (fig. 6). Mais, dans le mouvement  de retour de la cage 56, les galets de roue  libre 57 se décoincent, et le rochet 55 ainsi  que le galet d'avance 69 restent immobiles,    les forces de     frottement    dues à la pression     sur     le galet 69 étant de beaucoup supérieures à  celles des galets 57 sur la cage 56.  



  En ce qui     concerne    le diagramme de la  fig. 8, on a vu que la rotation du boîtier 53  correspond à l'angle A, alors que l'avance du  fil ne correspond qu'à l'angle B déterminé par  la position du talon 54 au point mort bas de  la coulisse 2 et de la butée 64. On supposera  maintenant qu'on déplace le bâti de fil 44  pour obtenir un autre débit de fil et qu'on  le rapproche de l'axe du mécanisme de for  mation de l'agrafe, comme le montre le  diagramme de la fig. 9.  



  L'angle de rotation A du boîtier 53 aura  toujours la même amplitude que précédem  ment, puisque la valeur de cet angle est  déterminée par la     course    de la     coulisse    de  commande 2     qui    est     invariable,.    mais le dé  placement du bâti de     fil    44 a eu     pour    effet  de faire tourner le     pignon    52 sur la crémail  lère 89 d'un certain angle C dans le     sens    de  la flèche.

   Le mouvement du boîtier 53 sera  donc décalé lui aussi de cet angle C par rap  port à la position de la     fig.    8, tout en con  servant la même     amplitude.    La position du  talon 54 au point mort bas de la coulisse 2  ayant varié de l'angle C et la butée étant  restée à la même place, le nouvel angle     Bl     d'avance du     fil    devient égal à l'angle B pré  cédent     moins    l'angle C.  



  Mais l'angle C correspond à un déplace  ment du bâti de     fil    égal à x. Le diamètre du  galet d'avance 69 étant double du diamètre  primitif du pignon 52, la     diminution    C de  l'angle de rotation correspondra à une dimi  nution d'avance du     fil    de 2x, ce qui est né  cessaire pour que les pointes de la nouvelle  agrafe restent de même longueur.  



  Le même raisonnement peut être fait  lorsque le bâti de fil 44 s'éloigne de l'axe du  mécanisme de formation de l'agrafe.   Le bâti de fil 44 porte     enfin    le redresseur de  fil qui va être décrit ci-après. Le bâti 44 com  porte un bossage -109     (fig.    1) dans lequel est  fixé un     guide-fil    110 percé d'un conduit- 111  dans lequel passe le     fil.    Le guide-fil 110 com  porte une - tête cylindrique 112 sur laquelle      le bâti du redresseur 113 est fixé. Le bâti 113  porte trois rouleaux cylindriques 114 tour  nant sur les axes 115 fixés dans le bâti 113.  D'autre part, le bâti 113 comporte une glis  sière dans- laquelle se trouve la coulisse 116  qui peut être réglée par la vis à bouton moleté  117.

   La coulisse 116 porte deux rouleaux  cylindriques 118 tournant sur les axes 119  fixés dans la coulisse 116. Cette coulisse 116  est disposée de façon que ses rouleaux 118  s'intercalent entre les rouleaux 114 du bâti  113. Enfin, le bâti 113 porte un talon 120  dans lequel est disposé un guide 121 pour  l'entrée du     fil.       Le fil, introduit dans le guide 121, passe  entre les rouleaux 118 et 114 et entre ensuite  dans le guide 110 avant d'arriver aux galets  d'avance 69 et 75. Le redressage du fil s'opère  par action sur le bouton 117 qui rapproche  les rouleaux de redressage. Le bâti de re  dresseur 113 peut tourner sur la tête cylin  drique 112 et il est serré en place par la vis  122.

   Il peut donc être réglé de manière que  son plan de redressage, déterminé par le  plan des rouleaux 118 et 114, coïncide avec  le plan de courbure du fil, quelle que soit  la position de la bobine de fil. D'autre part,  le bâti de     redresseur    est placé avant les galets  d'avance 69 et 75, de façon que ceux-ci  tirent sur le fil qui passe dans le redresseur.  Enfin, le guide 121, le conduit 111 et le con  duit 106 sont en ligne droite, de façon à éviter  de courber à nouveau le fil après son passage  dans le redresseur.    Le mécanisme de formation de l'agrafe,  représenté dans les fig. 11 et 12, comporte  un support 123 fixé sur la tête couseuse 1.  Dans une rainure du support 123 se meut le  mandrin 124 qui comporte une rainure 125  dans laquelle le fil arrive.

   Le fil est serré par  une pince 126 mobile autour d'un axe 127  du mandrin 124. La pince 126 comporte une  partie formant came 128 et un talon 129.  Elle est en outre poussée par le ressort 130  qui prend appui sur le mandrin 124. Un ver  rou 131, mobile dans une rainuré du mandrin  124 et poussé par lé ressort 132, peut venir    au-dessus du talon 129 de la pince 126 et  tenir celle-ci ouverte.  



  Le verrou 131 est commandé par le levier  133 mobile autour de l'axe vertical 134 fixe  dans le mandrin. Le levier 133 agit sur le  verrou 131 par son bras 135 qui s'engage  dans une rainure pratiquée dans le verrou 131  et il reçoit son mouvement d'une pièce 136  qui coulisse dans une rainure 137 pratiquée  dans la tête couseuse 1. La pièce 136 com  porte une boutonnière 138 et est commandée  par un ergot 139 fixé sur la crémaillère de  commande de fil 89, à chaque fin de course  de ladite crémaillère.  



  La pièce 136 peut également venir se  placer devant le talon 140 du mandrin 124,  de façon à empêcher celui-ci d'avancer sous  l'effet du ressort 141 qui pousse constam  ment le mandrin vers les coudeurs 31.  



  Si on considère le mécanisme dans la  position du point mort haut de la coulisse  de commande 2, le mandrin 124 poussé par  le ressort 141 a son talon 140 dégagé du  bord 144 du support 123 qui a été repoussé  en même temps que la pièce 136 par l'ergot  139 de la     crémaillère    89. La     rainure    125 du       mandrin    124, dans laquelle se trouve un  morceau de fil, tenu par la pince 126, est       exactement    en dessous. des rainures     31a    des       coudeurs    31     (fig.    11).

   Ces rainures sont pra  tiquées dans les     coudeurs    31 verticalement  pour former et maintenir les pointes de l'a  grafe jusqu'à l'enfoncement de celles-ci dans  la matière à agrafer. Les     coudeurs    31 dans  leur mouvement de descente plient le     fil    en  formant ainsi les deux pointes de l'agrafe.

    Le pousseur 38 qui     coulisse    dans les rainures       31a    des     coudeurs    31 descend également et  lorsque son plan     incliné    142     vient    en contact  avec la came 128 de la pince 126, le pousseur  38 fait pivoter celle-ci sur son axe 127, et le  bec de la pince lâche le dos de l'agrafe qui  se trouve dans les     coudeurs    31. Mais dans ce  mouvement, le talon 129 est venu au-dessous  du verrou 131 et celui-ci, poussé par le ressort  132, avance au-dessus du talon 129, tenant  ainsi la pince 126 ouverte.

        Le pousseur 38, continuant sa course,  fait reculer le mandrin 124 lorsque son plan  incliné 142 vient en contact avec le plan  incliné 143 du mandrin 124, et amène ainsi  la rainure 125 du mandrin en face du conduit  93 de la cisaille 92 (fig. 1). Le mouvement de  descente de la coulisse 28 porteuse des     cou-          deurs    31 et de la coulisse 35 portant le pous  seur 38 se poursuit jusqu'à ce que les trois  axes 18, 26 et 29 de la     genouillère    soient à peu  près alignés. A ce moment, la coulisse 28 est  arrêtée et les     coudeurs    31 sont en contact  avec la matière à agrafer.

   Le mouvement de  la coulisse 35 portant le pousseur 38 continue  seul et le pousseur 38, appuyant sur le dos  de l'agrafe dont les pointes se trouvent     dans     les rainures 31a des coudeurs 31, enfonce  lesdites pointes dans la matière à agrafer.  



  On a vu plus haut que, dans le mouve  ment de descente de la coulisse 2, le fil avance,  il va donc pénétrer dans la rainure 125 du  mandrin 124 sans être gêné par la pince 126  qui est ouverte. En fin de course descendante  de la coulisse 2, correspondant à la fin de  l'avance du fil, l'ergot 139 de la crémaillère 89  venant pousser sur la pièce 136 oblige celle-ci  à agir sur le levier 133 qui repousse ainsi le  verrou 131 vers l'arrière (fig. 12). Dans ce  mouvement, le verrou 131 libère le talon  129 de la pince 126 et celle-ci, poussée par  le ressort 130, vient serrer le fil qui se trouve  dans la rainure 125 du mandrin 124. Mais la  pièce 136 est également venue se placer  devant le talon 140 du mandrin 124, em  pêchant celui-ci d'avancer sous l'effet du  ressort 141.  



  Au début de la course de retour de la  coulisse 2, le fil est coupé comme il est dit  plus haut, et le mandrin 124 tient par sa  pince 126 un morceau de fil destiné à l'agrafe  suivante. En fin de course de retour de la       coulisse    2, le pousseur 38 a dégagé la came  128 de la pince 126 et les     coudeurs    sont  remontés au-dessus de la rainure 125 du       mandrin    124, laissant ainsi la     possibilité    au  morceau de fil non plié de passer au-dessous  d'eux. A ce moment; l'ergot 139 de la cré  maillère 89 venant agir sur l'extrémité 145    de la pièce 136 déplace celle-ci vers la droite  et le mandrin 124, dont le talon 140 se trouve  libéré, avance sous l'effet du ressort 141.

    Le mandrin 124 vient alors se placer dans la  position initiale permettant la formation  d'une nouvelle agrafe.  



  Il est facile de constater que la machine  ci-dessus décrite comporte des mécanismes  d'avance et de coupe qui occupent une po  sition fixe l'un par rapport à l'autre, ce qui  a pour effet que le     fil    peut être guidé positi  vement sur toute la distance qui sépare ces  deux mécanismes. Si, par suite d'un     redres-          sage    imparfait du fil ou d'une coupe défec  tueuse à la suite, par exemple, de l'usure de  la     cisaille,    des boucles ou des déformations  consécutives au flambage du     fil    ont tendance  à se produire,     elles    ne peuvent apparaître  qu'entre la cisaille et les organes de forma  tion de l'agrafe.

   Or, à cet endroit, la cisaille  coupant les boucles ou parties ayant subi  un flambage, ces boucles ou parties déformées  du fil ne peuvent plus provoquer l'enrayage  de la machine.    De même, dans la machine représentée,  on utilise le déplacement même du bâti por  tant les mécanismes d'avance et de coupe  du fil pour régler la longueur de     fil    nécessaire  à la confection d'une agrafe, et cela dans des  conditions telles que les deux pointes de  l'agrafe aient toujours toutes les deux la  même longueur. On obtient ce résultat     parti-          culièrement    avantageux en faisant correspon  dre à un déplacement donné du bâti une va  riation de longueur du fil qui est double de  ce déplacement.

   Autrement dit, si le bâti  s'éloigne des organes de formation de l'agrafe  d'une quantité x, la longueur de fil débitée  augmente de 2x, chacune des pointes de  l'agrafe se trouvant augmentée de x.  



  Alors que dans toutes les machines     exis-          tantes,    le redressement du fil se fait au moyen  d'un appareil redresseur fixe qui est placé soit  avant .le mécanisme d'avance du fil, soit  après ce mécanisme, le plan dans lequel il  assure le     redressage    restant donc toujours le  même, alors que le plan dans lequel le     fil    se      courbe est variable suivant que l'axe de 1a  bobine de fil est vertical, horizontal ou in  cliné, il s'ensuit que le redressage se fait d'une  manière défectueuse     dans    un très grand  nombre de cas, et que la présence de l'appa  reil redresseur ne fournit souvent qu'un  résultat     illusoire.    De plus,

       dans    les machines  où le redresseur de fil est placé avant le  mécanisme d'avance, le fil est guidé, après  le redresseur, dans un conduit courbe qui  a pour effet de courber à nouveau le fil qui  aurait pu être redressé. Dans les machines       connues    où le redresseur est placé après le  mécanisme d'avance, le fil reste dans un  conduit droit, mais comme il est poussé vers  le redresseur, c'est-à-dire est introduit dans  ce redresseur en étant poussé,     il    a tendance  à     flamber    ou à former des boucles dans ce  dernier.  



  Dans la machine ci-dessus décrite et  représentée, au contraire, le redresseur de     fil     est orientable de telle sorte que son plan  de redressage puisse-être     mis    en     coïncidence     avec le plan de courbure du     fil,    à la volonté  du conducteur de la machine et quelle que  soit la position de l'axe de la bobine de fil       dans    l'espace.

   D'autre part, le     redresseur    est  placé avant le mécanisme d'avance. et de       manière    que ce dernier tire sur le     fil    qui tra  verse le     redresseur.    Par ce moyen, on évite le  flambage du     fil    et à partir du moment où  le     fil    sort du redresseur et jusqu'au moment  où     il    arrive dans les organes de formation  de l'agrafe, il passe dans des conduits de  guidage     positif,    tous disposés suivant une  même     ligne    droite.  



  On sait qu'il existe, d'autre part, des  machines à agrafer dans lesquelles les mouve  ments de tous les organes qui participent à  la formation de l'agrafe dérivent d'un seul  mouvement alternatif, obtenu soit par un  excentrique, soit par un levier, une     coulisse,     une came ou tout autre mécanisme équiva  lent fournissant un mouvement alternatif.    Dans les machines à agrafer existantes  présentant cette particularité, les organes de  pliage du     fil    et d'enfoncement de l'agrafe    descendent toujours à la même distance,  réglée d'avance, de la     bigorne    sur laquelle  est placé l'ouvrage à agrafer. Ces machines  n'admettent donc pas de variations de l'é  paisseur de l'ouvrage.

   Ce sont d'ailleurs des  machines ne permettant que des travaux  relativement simples et qui, en     particulier,     ne s'adaptent pas à l'agrafage d'ouvrages ou  de matières dont l'épaisseur peut varier  accidentellement, comme c'est le cas, par  exemple, dans les boîtes en bois déroulé où  il peut arriver que l'épaisseur des feuilles de  bois varie et où il peut se produire, par une  coïncidence, qu'on ait à agrafer ensemble  deux parties exceptionnellement     -minces    ou  exceptionnellement épaisses toutes les deux.

    De telles variations de l'épaisseur de l'ou  vrage à agrafer, même lorsqu'elles ne sont  pas très importantes quand on les considère  individuellement, peuvent devenir trop gran  des pour permettre un bon fonctionnement  des agrafeuses connues dans lesquelles les  organes de formation et d'enfoncement de  l'agrafe descendent toujours à la même dis  tance de la bigorne. Car si, par suite d'une  épaisseur excessive des éléments à agrafer,  ces organes ne descendent pas par rapport  à la bigorne, à la distance pour laquelle ils  sont réglés, le fonctionnement de l'agrafeuse  s'interrompt par     suite    du blocage des organes  mobiles de l'agrafeuse et de formation de  l'agrafe sur les éléments à agrafer ou du  calage du moteur de commande de l'agra  feuse.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Machine à agrafer, dans laquelle une tête couseuse, comportant un pousseur et des coudeurs, est alimentée par un mécanisme d'avance du fil qui forme les agrafes, ce mécanisme d'avance comportant une cisaillé qui tronçonne le fil à la longueur désirée et un mécanisme dresseur du fil, caractérisée par le fait que le mécanisme d'avance du fil et le mécanisme de coupe dudit fil sont montés sur un bâti, -à distance fixe l'un de l'autre, le bâti étant déplaçable selon la direction d'alimentation du fil par rapport à la tête couseuse.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1. Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que des moyens de liaison sont prévus entre la tête couseuse et le bâti porteur des mécanismes d'avance et de coupe, ces moyens agissant sur le dispositif de réglage de la longueur du fil débité par le mécanisme d'avance entre deux coupes successives. 2. Machine à agrafer selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif de réglage du mé canisme d'avance inflige aux déplacements du fil une variation double de la variation des distances dudit mécanisme et de la tête couseuse. 3.
    Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que la distance fixe qui sépare le mécanisme d'avance de la cisaille est garnie par des organes de guidage continu du fil. 4. Machine à agrafer selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que le mouvement d'avance du fil est provoqué par le mouvement de montée et de baisse des organes de la tête couseuse, ces derniers étant reliés au mécanisme d'avance par un embiellage qui attaque le maneton d'un secteur denté agissant sur une roue de commande d'une crémaillère, ladite crémaillère attaquant le pignon d'un disque d'avance entraînant le fil, pignon dont le diamètre primitif est égal à la moitié du diamètre du disque d'avance,
    un dispositif sélecteur de mouvement étant interposé entre ledit pignon et ledit disque. 5. Machine à agrafer selon la revendica tion et les sous-revendications 1 et 4, carac térisée par le fait que le dispositif sélecteur de mouvement comprend une roue libre et des taquets solidaires du boîtier de roue libre qui attaquent des taquets portés par une cage libre commandant le disque d'avance, ces derniers taquets étant arrêtés en position de retour, au repos, par un talon d'appui régla ble sur lequel ils sont rappelés par un ressort solidaire de la cage libre, d'une part, et du boîtier de rtiue libre, d'autre part, ledit ressort tendant à assurer le contact desdits taquets. 6.
    Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que la tête cou- seuse comprend des coudeurs dont le mouve ment est guidé par un embiellage qui com porte une genouillère, la genouillère formant un limiteur d'efforts, grâce à son appui sur une butée élastique réglable, pour l'appui des coudeurs sur les-surfaces à agrafer. 7.
    Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que la tête cou- seuse comprend une pièce d'appui et d'en foncement constituant un pousseur des agrafes formées, pousseur qui est manoeuvré dans un guide, l'appui dans le guide étant fait avec interposition d'un système élastique limiteur d'efforts. 8.
    Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que la tête couseuse comprend une pince automatique de maintien du tronçon de fil destiné à for mer l'agrafe, ladite pince se présentant en face du canal de débit du fil à la sortie de la cisaille lors de l'alimentation. 9. Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que les mouve ments de la tête couseuse sont provoqués par un système bielle-manivelle, la bielle étant articulée sur la douille d'appui du pousseur. 10.
    Machine à agrafer selon la revendi cation et les sous-revendications 1 et 4, caractérisée par le fait que les mouvements de la cisaille, qui se déplace en regard d'un couteau fixe, sont provoqués par la rotation de l'axe du secteur denté, axe qui comporte une surface de came pour soulever la cisaille et une surface de verrouillage sur laquelle s'engage un verrou mobile élastiquement et transversalement par rapport à la tige de soulèvement de la cisaille dans laquelle ce verrou est engagé. 11.
    Machine à agrafer selon la revendica tion et la sous-revendication 7, caractérisée par le fait que le pousseur comporte un épaulement d'appui sur une butée portée par les coudeurs, de façon à éviter que le pousseur n'enfonce trop profondément l'a- grate dans des matières tendres. 12. Machine à agrafer selon la revendica tion, caractérisée par le fait que le bâti por teur des mécanismes d'avance et de coupe est muni en amont du mécanisme d'entraîne ment, d'un redresseur de fil au travers du quel passe ledit fil qui est tiré dans ledit redresseur par ledit mécanisme d'avance. 13.
    Machine- à agrafer selon la revendica tion et la sous-revendication 12, caractérisée par le fait que le mécanisme de redressement du M est orientable par pivotement dans une douille coaxiale au canal de guidage du fil à l'entrée du mécanisme d'avance. 14. Machine à agrafer selon la revendica tion. et les sous-revendications 12 et 13, carac térisée par le fait qu'un canal rectiligne est disposé à la sortie du redresseur dans la douille pivotante de ce dernier et de faon axiale dans ladite douille, ce canal étant aligné sur le canal de guidage prévu entre la cisaille et le mécanisme d'avance.
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