<Desc/Clms Page number 1>
" Procédé et machine à faire des tronçons de fil métallique pourvus d'un oeillet"
La présente invention est relative à un procédé pour faire des tronçons de fil métallique pourvus d'un oeillet, à partir d'un rouleau de fil.
Il est connu de faire passer un fil déroulé à par- tir d'un rouleau dans un tube recourbé en forme de U qui tourne autour de l'axe vertical de celle de ses ailes par laquelle le fil pénètre, l'âme de ce U ayant une longueur égale à la moitié de la longueur du tronçon à¯pourvoir d'un oeillet. A sa sortie de l'autre aile de l'U, le fil est amené à passer autour de broches de pliage parallèles à l'axe de rotation de l'U et diamétralement opposées l'une à l'autre par rapport à cet axe.
Le redressement du fil est @ réalisé pendant cette rotation par le fait qu'un oeillet primitivement fait à l'extrémité du fil à dérouler a été engagé autour d'une broche et que le déroulement est freiné de façon à tendre le fil entre l'U et la broche autour
<Desc/Clms Page number 2>
de laquelle l'oeillet formé est engagé. Lorsque le fil est replié de cette façon, on introduit une des branches d'une paire de ciseaux entre les deux parties voisines du fil près de la broche où le fil vient d'être plié et on fait fai- re ensuite à la broche de pliage quelques tours autour d'un axe parallèle à celui du fil plié.
Par suite de la position occupée par la branche susdite des ciseaux, il y a torsion des parties entre elle et la broche de pliage en rotation avec formation d'un oeillet,* Après cette formation, on coupe la partie du fil qui aboutit à l'oeillet précédent, de sorte que le dernier oeillet formé sert de point de fixa- tion au fil en cours de traitement et permet le redressement et le pliage du tronçon suivant. Ce dernier pliage est effectué autour de la broche qui vient de servir de point d'attache au tronçon précédent et c'est cette dernière bro- che qui va servir à tordre le fil pour former l'oeillet après intervention d'une deuxième paire de ciseaux dont une des branches est introduite entre les deux parties du fil qui doivent être tordues.
La présente invention a comme objet un procédé dans lequel les diverses opérations nécessaires à l'obtention d'un tronçon de fil pourvu d'un oeillet se succèdent dans un autre ordre.
Dans le procédé suivant l'invention, on redresse le fil déroulé par son passage entre des galets, on cisaille le fil à longueur voulue pendant qu'on arrête son entraîne- ment, on amène le tronçon ainsi formé en un autre endroit pendant qu'on entraine un nouveau tronçon de fil au delà de la cisaille, en ce nouvel endroit, on plie une extrémité du tronçon autour d'une broche perpendiculaire à l'axe du tronçon et jusque contre la partie non pliée de celui-ci, on immobilise l'extrémité du,bout replié ainsi que la partie non pliée, on fait faire quelques tours à la broche
<Desc/Clms Page number 3>
susdite autour d'un axe parallèle à l'axe du tronçon non plié, et on libère L'extrémité du bout replié. ainsi que de la partie non pliée.
L'invention a également comme objet une machine permettant d'exécuter ce procédé dans des conditions par- ticulièrement avantageuses.
La machine suivant l'invention comprend un redres- seur du fil déroulé, un dispositif d'entraînement du fil, une cisaille dont la fermeture est provoquée par une came mise en mouvement pendant un arrêt du fil en cours de déroulage, par suite de la poussée de celui-ci contre une butée mobile qui recule à l'encontre d'une force de rappel et qui est en liaison mécanique avec un dispositif amené, par son déplace- ment concomitant à celui de la butée, à entraîner un arbre à cames portant la came susdite, la dite liaison mécanique provoquant également, par son déplacement sous la poussée du fil, la mise hors d'action du dispositif d'entraînement du fil, un dispositif de pliage d'un bout de chaque tronçon de fil autour d'une broche perpendiculaire à l'axe du tronçon, pliant cette extrémité jusque contre la partie non pliée du tronçon,
un dispositif de pinçage temporaire de l'ex . trémité du bout replié ainsi que de la partie non pliée et un dispositif de mise en rotation de quelques tours de la broche de pliage autour d'un axe parallèle à l'axe du tronçon pendant le pinçage, ces différents dispositifs étant com- mandés par des cames mises en rotation sous la commande de la butée mobile repoussée par le fil à longueur voulue pour être cisaillé.
La puissance nécessaire pour entraîner cette ma- chine est de loin inférieure à celle indispensable pour entraîner des machines connues effectuant le même travail.
De plus, en un temps donné, elle permet de fabriquer plus de fils avec oeillet que les machines connues. Les oeillets
<Desc/Clms Page number 4>
qu'elle réalise sont mieux faits que ceux obtenus antérieure- ment. Enfin, elle est beaucoup moins dangereuse pour le personnel qui doit la conduire par le fait qu'elle ne comprend pas, comme les machines connues, un bras rotatif de grande dimension en dessous duquel on doit s'introduire pour enlever les fils avec oeillet qui sont tombés, les uns avec leur oeillet à un bout, par exemple à droite, et les autres avec leur oeillet à l'autre bout, par exemple à gauche.
Suivant une forme de réalisation particulière du dispositif d'entraînement du fil, la liaison mécanique susdite comprend un bec d'encliquetage qui, pendant l'avancement du fil jusque contre la butée susdite, maintient hors d'action un mécanisme sollicité en permanence vers une position pour laquelle un galet servant à l'entraînement du fil est éloigné de celui-ci lorsque ce mécanisme entre en action.
La mise en rotation de l'arbre à cames susdit au moment voulu est avantageusement réalisée par le fait que sur cet arbre est montée folle une couronne dentée tournant d'un mouvement de rotation continu et formant corps avec une roue à rochet avec laquelle peut coopérer un cliquet porté par l'arbre à cames, le dit cliquet étant constamment sollicité à occuper une position pour laquelle il est en prise avec la roue à rochet, par un ressort qui prend appui sur un plateau calé sur l'arbre à cames, le dit cliquet étant dégagé de la denture de la roue à rochet à chaque tour de l'arbre à cames au moyen d'une butée qui est éloignée momentanément de la position pour laquelle le cliquet est dégagé, sous la commande de la butée mobile repoussée par le fil à longueur voulue pour être cisaillé.
Afin de faciliter l'actionnement correct de la butée qui déclenche les diverses opérations quand elle est re- poussée par le fil à longueur,voulue, la machine comprend un guide pour le fil jusqu'au voisinage de cette butée.
<Desc/Clms Page number 5>
Dans le but d'uniformiser les oeillets, on a prévu sur la machine, dans la position de formation des oeillets, un dispositif qui repousse longitudinalement le tronçon de fil contre une butée fixe aussitôt qu'il est arrivé dans cette position.
Le pliage est avantageusement réalisé par le fait que la machine comprend un galet de pliage animé d'un mouvement alternatif autour de la broche de pliage depuis une position en arrière du tronçon de fil à plier et du côté de la broche de pliage vers lequel se trouve l'extrémité du tronçon de fil à plier jusqu'en avant du tronçon de fil à plier, contre celui, ci et du côté opposé à l'extrémité susdite.
Suivant une forme de réalisation particulière, le dispositir de pinçage susdit comprend une mâchoire fixe et une mâchoire mobile portée par un levier repoussé vers la position de pinçage temporaire du tronçon de fil et de son ex- trémité repliée, par une came mise en rotation sous la com- mande de la butée mobile repoussée par le fil à longueur voulue pour être cisaillé.
Suivant une forme de réalisation particulière du dispositif de mise en rotation de la broche de pliage en vue de former l'oeillet, la broche de pliage est montée sur un arbre dont l'axe est parallèle à celui du fil replié à pourvoir d'un oeillet et cet arbre est solidaire d'un pignon qui, par un secteur denté mis en rotation sous la commande de la butée mobile repoussée par le fil à longueur voulue pour être cisaillé, peut être amené à faire un nombre complet de tours.
L'éjection de l'oeillet formé est avantageusement réalisée par un éjecteur prévu près de la broche de pliage, le dit éjecteur étant commandé par une came mise en rota- tion sous la commande de la butée mobile repoussée par le fil à longueur voulue pour être cisaillé,
<Desc/Clms Page number 6>
La machine suivant l'invention est en outre avan- tageusement complétée par un dispositir de recueillement temporaire des fils avec oeillet maintenu dans une position hors du trajet de chute de ces fils par une basée mobile avec un instrument de pesage qui porte un dispositif collecteur, jusqu'à ce qu'un poids déterminé de fils avec oeillet soit recueilli, le dispositif de recueillement temporaire étant amené à ce moment sur le trajet de chute des fils avec oeil- let,
sous l'effet d'une solli/citation permanente vers cette position.
D'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui représentent schématiquement et à titre d'exemple seulement, une forme de réalisation de la machine suivant l'invention.
La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine.
La figure 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle, de la partie supérieure de gauche de la machine représentée à la figure 1, après enlèvement d'un carter visible à cette dernière figure.
La figure 5 est une vue latérale dans le sens de la flèche X de la figure 1 du mécanisme contrôlant le déclenche- ment automatique de différences opérations nécessaires à la formation d'un oeillet lorsque le fil en cours de déroulage est arrivé à longueur voulue.
La figure 4 représente en élévation latérale une partie du dispositif d'entraînement du fil et le dispositif de contrôle de la mise en rotation d'un arbre à cames.
La figure 5 représente, à plus grande échelle, une partie de la figure 4.
La figure 6 représente, d'une façon semblable, une autre partie du dispositif de contrôle de la mise en rotatin
<Desc/Clms Page number 7>
de l'arore à cames.
La figure 7 ést une vue en perspective de la partie supérieure de gauche de la machine représentée à la figure 1.
La figure 8 est une vue latérale du dispositif de commande de la cisaille.
Les figures 9 à 18 représentent différents organes dans les positions relazives qu'ils occupent sur l'arbre à cames susdit, ainsi que les positions relatives des galets qu'ils commandent.
La figure 19 est une vue latérale du dispositif de commande du guide du fil à cisailler.
La figure 20 est une vue latérale du dispositif de contrôle de la position du fil en attente.
La figure 21 est une vue en plan du dispositif de commande du galet de pliage.
La figure 22 est une vue de face de l'arbre portant la broche de pliage et d'un des éjecteurs du fil pourvu de son oeillet.
La figure 23 est une vue latérale du dispositif de commande d'un poussoir pour le fil intervenant au cours du pliage de celui-ci.
La figure 24 est une vue latérale du dispositif de commande de la pince pour le fil dont on forme un oeillet.
La figure 25 est une vue de face de l'extrémité de l'arbre servant à former l'oeillet par sa rozation, cette extrémité étant opposée à celle portant la broche de pliage.
La figure 26 est une vue latérale du dispositif de commande du verrouillage de l'arbre formant l'oeillet par sa rotation.
La figure 27 est une vue latérale du dispositif de commande d'un des deux genres d'éjecteurs du fil pourvu de son oeillet.
La figure 28 est une vue latérale du dispositif de
<Desc/Clms Page number 8>
pesée automatique d'une botte de fils avec oeillet.
La figure 29 est une vue en perspective du dispositif de commande à la main de l'arrêt de l'entraînement du fil en cours de déroulage.
La figure 30 est une vue latérale du dispositif de mise hors d'action de la cisaille.
La figure 31 est un diagramme représentant la suite chronologique des opérations effectuées par la machine sui- vant l'invention.
Dans ces différentes figures, les différents éléments sont représentés dans la position qu'ils occupent immédiate- ment avant le déclenchement du cisaillage.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
La machine représentée à la figure 1 comprend un dispositif 2 servant à redresser un fil 3 déroulé d'une façon continue à partir d'une bobine 4 en passant dans une rainure 5 (figure 2) ménagée à la périphérie d'un disque 6.
Un dispositif redresseur de ce genre peut être d'un type quelconque, par exemple, du type dans lequel le fil passe successivement entre des galets disposés de part et d'autre de lui.
La machine comprend,en outre, un dispositif d'entraî- nement du fil constitué par deux galets 7 et 8 entre lesquels il passe, une cisaille logée en 9 dont la fermeture est pro- voquée par une came mise en mouvement pendant un arrêt du fil en cours de déroulage. Cet arrêt est dû à l'éloignement des galets d'entraînement 7 et 8, commandé par la poussée du fil 3 contre une butée mobile située à l'extrémité de droite de la machine représentée à la figure 1.
Cette butée mobile est désignée par 10 à la figure 3. Elle est calée sur un pivot 11 qui pivote dans le sens de la flèche A lorsque le fil repousse la butée mobile 10. Le
<Desc/Clms Page number 9>
pivot porte un bras 12 auquel est articulée une bielle 13 autre connectée, d' /part', à un bras 14 calé sur une tige 15.
Un autre bras 16 solidaire du bras 14 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 17. La tige 15, qui pivote dans le sens de la flèche B lorsque le fil repousse la butée mobile 10, s'étend jusqu'à l'extrémité de gauche de la machine de la figure 1. Elle porte à un certain endroit un bec d'encli- quetage 18 (figure 4) qui, avant que la butée mobile 10 ne soit repoussée par le fil, sert de butée à une saillie 19 portée par une tige 20 de longueur réglable. Cette tige est articulée à un levier 21 pivotant en 22 et soumis dans le sens de la flèche 0 à l'action d'un ressort 23.
La tige 20 est également articulée à un levier 24 pivotant en 25 et dont un bras 26 sert de came pouvant repousser.un galet 27 lorsque ; le bec d'encliquetage 18 est dégagé de sa position d'encli- quetage par suite de la rotation de la tige 15 dans le sens de la flèche B.
Le galet 27 est monté sur un bras 28 qui pivote en 29 et qui est soumis à l'action d'un ressort 30 dans le sens de la flèche D. La tension de ce ressort peut être réglée par le déplacement axial d'une tige filetée 31. Le bras 28 porte le galet d'entraînement 8.
Il résulte de ce qui précède que, lorsque le bec d'encliquetage 18 est éloigné de la saillie 19, le ressort 23 en se détendant provoque le soulèvement du galet d'entraî- nement 8 à rencontre du ressort 30 par l'intermédiaire du bras 21, de la tige 20, du levier 24, du galet 27 et du bras 28. Par conséquent, le fil cesse d'être entraîné aussitôt qu'il a repoussé la butée mobile 10.
En même temps qu'il est déplacé dans le sens de la flèche 0 sous l'action du ressort 23, le bras 21 entraîne par une butée 32 un levier 33 qui pivote en 34. Ce levier porte un bec d'enclenchement 35 (figures 4 et 5) qui, avant son
<Desc/Clms Page number 10>
déplacement sous l'action du ressort 23, sert de butée à un bras 36 solidaire d'une tige 37 (figures 4 et 6) dont une partie 38 peut jouer le rôle de cliquet par rapport à la denture 39 d'une roue à rochet solidaire d'une roue dentée 40 tournant de façon continue dans le sens de la flèche E. Cette roue dentée est entraînée par un pignon 41 (figure 7) calé sur un arbre 42 portant une roue conique 43 engrenant avec un pignon conique 44 solidaire d'une poulie 45 sur laquelle passe une poulie 46 entraînée par un moteur 47.
Le bras 36 (figures 4 et 5) est constamment solli- cité par un ressort 48 qui prend appui sur un plateau 49 calé sur un arbre 50. Celui-ci porte un grand nombre de cames dont il sera plus spécialement question plus loin.
Lorsque le bras 36 est retenu par le bec d'enclen- chement 35, le cliquet 38 est maintenu en dehors du trajet 'suivi par la denture de la roue à rochet 39. Aussitôt que le bec d'enclenchement 35 est éloigné du bras 36, le cll quet 38 est engagé dans cette denture sous l'action du ressort 48 et le plateau 49 se met à tourner en même temps que l'arbre à cames 50. Lorsque celui-ci a effectué un tour, il est arrêté à nouveau, parce que le bec d'enclen- chement 35 est venu se replacer sur le trajet du bras 36 de la façon qui sera expliquée plus loin. A partir de ce moment, la roue dentée 40, qui est montée folle sur le plateau 49, tourne seule sous la commande du pignon 41.
Le ressort 48 est maintenu entretemps sous ten- sion, parce que le plateau 49 porte un bec d'arrêt 51 qui bute, lorsqu'il tend à tourner en sens inverse de la flèche E, contre une butée 52 pivotant en 53 et sollicitée par un ressort 54 à rester en contact avec la périphérie du plateau 49.
La cisaille 9 (figures 1 et 7) comprend une
<Desc/Clms Page number 11>
mâchoire fixe 55 (figure 8) et une mâchoire mobile 56.
Celle-ci est solidaire d'un levier 57 connecté par une bielle 58 à un levier 59 pivotant en 60. Ce dernier levier est constamment sollicité par un ressort 61 à occuper une posi- tion pour laquelle la cisaille est ouverte. Il porte un galet 62 qui peut être repoussé par une came 63 (figures 8 et 9) de façon à fermer la cisaille à l'encontre du ressort 61.
Etant donné que le mouvement de l'arbre à cames 50 dépend de la rencontre du fil à cisailler avec la butée mobile 10 et que la came 63 est appliquée contre le galet 62 au moment où cette rencontre se produit, on voit que le cisaillage est provoqué pendant l'arrêt du fil, immédiatement après cet arrêt.
La machine comprend également un guide pour le fil à cisailler qui conduit celui-ci jusqu'au voisis nage de la butée mobile 10. Ce guide est constitué par deux lattes 64 et 65 (figures 2 et 19). Ces deux lattes peuvent être aloi- gnées l'une de l'autre pprés cisaillage du fil. La latte 65 est, par exemple, fixe, tandis que la latte 64 est portée par des bras 66 calés sur une tige 67 portant également un bras 68. Celui-ci est articulé à une bielle 69 qui est articulée, d'autre part, à un levier 70 pivotant en 71 et portant un galet 72 Un ressort 73 prenant appui contre une butée fixe 74 et contre un collier 75 de la bielle 69 repousse constamment celle-ci dans le sens de la flèche F et tend, par conséquent, constamment à maintenir la latte 64 contre la latte 65.
Le galet 72 peut être repoussé par une came 76 (figures 13 et 19) solidaire de l'arbre à cames 50 de façon à déplacer la bielle 69 en sens inverse de la flèche F et, par conséquent, à éloigner la latte 64 de la latte 65.
Les deux lattes 64 et 65 sont disposées de façon que l'une, 64, surplombe légèrement l'autre, 65. La latte 64
<Desc/Clms Page number 12>
présente une rainure 77 dans laquelle le fil peut passer lorsque les deux lattes 64 et 65 sont en contacta
Afin d'éviter que le fil qui vient d'être cisaillé puisse accidentellement rester coincé dans la rainure 77, la machine comprend, en outre, un poussoir 78 qui facilite le dégagement du tronçon de fil hors de la rainure 77 pendant que les lattes sont éloignées l'une de l'autre. Ce poussoir est actionné dans le sens de la flèche G pendant l'ouverture des lattes, par un nez 79 solidaire de la tige 67.
Lorsque le tronçon de fil qui vieit d'être cisaillé et qui est dégagé des lattes 64 et 65 tombe, il est retenu, avant son arrivée à l'endroit de la machine om il doit être muni d'un levier, par des butées dites "butées d'attente".
Ces butées d'attente sont constituées par des ergots 80 pénétrant entre des guides 81 et 82 qui conduisent le fil vers l'endroit où 11 doit être muni d'un oeillet. Ces ergots sont placés à faible distance de. la position occupée par le fil lorsqu'on le munit d'un oeillet, afin que lorsqu'ils sont éloignés de leur position d'attente du fil, celui-ci s'immobilise immédiatement après son arrivée dans cette der- nière position.
Les ergots 80 (figures 8 et 20) s'effacent momenta- nément pour permettre au fil de tomber dans la position de formation de l'oeillet, sous la commande d'une came 83 (figures 12 et 20). Ils reviennent dans leur position d'attente du fil pour arrêter le tronçon suivant dans sa chute depuis sa position de cisaillage, sous l'action d'un ressort de rappel 83. Cette came 83 est portée par l'arbre à cames 50 et elle agit sur un galet 84 monté sur un bras 85 calé sur une tige 86 et portant les ergots 80. La tige 86 porte un certain nombre de bras 85 pourvus d'ergots 80 répartis sur toute la longueur du tronçon de fil cisaillé.
Les guides 81 et 82 conduisent le fil à munir d'un
<Desc/Clms Page number 13>
oeillet jusque près d'une broche de pliage 87 (figures 2, 21 et 22) Avant d'effectuer le pliage, le tronçon de fil arrivé dans la position de formation de l'oeillet est ramené vers la gauche de la machine de la figure 1 jusque contre une butée fixe 88 (figure 22) de façon que la longueur du bout de fil à plier soit toujours la même.
A cet effet, la machine comprend au niveau de forma- tion des oeillets, un galet 89 animé d'un mouvement de rota- tion continu et sur lequel un tronçon de fil à munir d'un oeillet repose suffisamment pour être entraîné par ce galet jusque contre la butée fixe 88, Ce galet 89 est solidaire d'un pignon conique, invisible à la figure 2, qui engrène avec un autre pignon conique, qui est également invisible, et qui est solidaire d'un arbre 90 portant une poulie 91. Sur celle-ci passe une courroie croisée 92 entraînée par une poulie 93 calée sur l'arbre 42 tournant d'une façon continue.
Afin d'effectuer le pliage du bout de tronçon de fil, avant la torsion donnant lieu à l'oeillet, la machine comprend un gale de pliage 94 (figures 21 et 22) animé d'un mouvement alternatif autour de la broche de pliage 87, depuis une position en arrière du tronçon de fil à plier et du côté de la broche de pliage vers lequel se trouve l'extrémité du tronçon de fil à plier jusqu'en avant du tronçon de fil à plier, contre celui-ci et du côté opposé à l'extrémité susdite.
En d'autres termes, dans la vue en plan de la figure 21, le galet de pliage 94 doit passer d'une position en arrière de la broche de pliage 87, à gauche de cette broche, puis en avant de celle-ci et enfin à droite de cette dernière jusqu'au moment où il a poussé le bout de fil qu'il vient de plier jusque contre la partie de ce fil à droite de la broche 87, qui n'a pas été pliée/
Le galet de pliage 94 est porté par une tringle 95 entraînée par un bouton 96 monté excentriquement dans
<Desc/Clms Page number 14>
un plateau 97 animé d'un mouvement de rotation alternatif inférieur à un tour. Ce plateau est, par exemple, solidaire d'un pignon 98-engrenant avec une crémaillère 99 articulée en 100 à l'extrémité d'un levier 101 qui pivote en 102.
Ce levier porte un galet 105 qui est engagé dans la rainure d'une came double 104 portée par un plateau 105 calé sur l'arbre à cames 50. Cette came occupe une position angulaire comprise entre les lignes en traits interrompus 106 de la figure 17. Cette position est cnoisie de façon que le déplacement du galet de pliage 94 soit effectué immédiate- ment après que le tronçon de t'il à plier est venu occuper la positon de formation de l'oeillet.
La tringle 95, qui est entraînée par le bouton excentré 96, coulisse dans un palier 107 monté excentri- quement sur un deuxième plateau 108 semblable ou plateau 97, l'axe de tourilonnement de ce palier 107 étant excentré de la même quantité que l'axe du bouton d'entraînement 96 de la tringle. Le mouvement de rotation du plateau 97 est transmis au plateau 108 par le fait que ces plateaux sont des plateaux dentés engrenant avec un pignon intermédiaire 109.
Pour éviter que la partie du fil qui ne subit pas le pliage se bombe vers l'arrière pendant le pliage, on a prévu dans la machine suivant l'invention un poussoir 110 (figure 23) pivotant en 111 et qui, pendant le pliage, est amené contre le tronçon de fil au voisinage de la broche de pliage. Le déplacement du poussoir 110 est pro- voqué par une came 112 (figures 15 et 23) qui rencontre un galet 113 porté par le poussoir 110. Un ressort de rappel 114 tend constamment à éloigner le poussoir 110 de la posi- tion pour laquelle il sert de guide au tronçon de fil pen- dant le pliage de l'extrémité de celui-ci.
La machine suivant l'invention comprend également
<Desc/Clms Page number 15>
un dispositif de pinçage temporaire de l'extrémité du bout replié ainsi que de la partie non pliée du tronçon de fil à munir d'un oeillet. Ce dispositif de pinçage comprend une mâchoire fixe 114 et une mâchoire mobile 115 (figures 2 et 24) portée par un levier 116 pivotant en 117. Ce levier est cons- tamment sollicité par un ressort 118 à occuper une 'position pour laquelle la mâchoire 115 est éloignée de la mâchoire 114. La mâchoire mobile peut être repoussée vers la position de pinçage temporaire du tronçon de fil et de son extrémité pliée par une came 119 calée sur l'arbre à cames 50 et agissant sur un galet 119' porté par le levier 116.
Le galet de pliage 94 présente une rainure circulaire 120 (figure (22) à hauteur du fil à plier. L'extrémité de celui-ci est repoussée vers cette rainure circulaire 120 pendant le pliage, dans le cas où le fil à plier se trouve au-dessus du niveau de cette rainure, par un plan incliné 121 que la tringle 95 présente vers l'avant.
La broche de pliage 87 est montée sur un arbre 122 (figures 2, 7, 22 et 25) dont l'axe est parallèle à celui du fil replié autour de la broche 87 et qui doit être pourvu d'un oeillet. Cet arbre 122 est solidaire d'un pignon 123 (figures 2, 7, 10 et 25). Ce pignon peut engrener, à un moment donné, avec la denture d'un secteur denté 124. Celui-ci est calé sur l'arbre à cames 50. La longueur de la partie dentée du secteur 124 correspond à un multiple de la longueur péri- phérique du pignon 123 Dans le cas représenté, la première longueur vaut trois fois la seconde. Il en résulte que l'ar- bre 122 fait exactement trois tours sur lui-même pendant que son pignon 123 est en prise avec le pignon 124.
Comme pendant la rotation de l'arbre 122, le tronçon de fil et son extrémité repliée sont maintenus immobiles par la pince 114- 115, il se forme un oeillet à l'extrémité du fil en traitement.
Au cours de la formation de cet oeillet, la distance
<Desc/Clms Page number 16>
entre la broche de pliage 87 et la pince 114-115 est réduite sous l'effet de la torsion du fil par le fait que l'arbre 122 peut glisser axialement dans ses paliers 125 (figure 23) à l'encontre d'un ressort 126 (figures 2, 7 et 25.)
Afin que l'arbre 122 soit toujours dans la même position et que, par conséquent, la broche 87 se présente toujours verticalement pour le pliage du fil, il est calé sur cet arbre un plateau 127 (figures 2 et 26) à la périphérie duquel est ménagée une encoche 128 dans une position angulaire telle que lorsque la broche 87 est verticale, l'encoche vient se placer en regard d'un bec d'enclenchement 129 qui est sollicité en permanence par un ressort 130 de façon à y pénétrer.
Ce bec a été éloigné du plateau 127 depuis le début de la rotation de l'arbre 122 jusqu'après le commencement du dernier tour de celui-ci par une came 131 calée sur l'arbre à cames 50 qui peut repousser un galet 132 monté sur un bras 133 portant le bec 129 et pivotant en 134.
Lorsque le fil est pourvu de son oeillet, il doit être éjecté, afin de pouvoir être remplacé par un nouveau fil à équiper d'un oeillet. L'éjection de l'oeillet formé est réalisée au voisinage de la broche de pliage 87 par un éjecteur constitué par un levier 135 (figure 22) pivotant en 136 par rapport à l'arbre 122. Ce levier est constamment sollicité par un ressort 137 à occuper la position dans la- quelle il est représenté et pour laquelle il est à la base de la broche 87 Au monent où l'éjection de l'oeillet se produit, une came 138 figure 16) calée sur l'arbre à cames 50 repousse dans le sens de la fleche H un galet 139 porté par un des bras du levier 135.
Au même moment, le fil qui, dans la position de formation de l'oeillet, était logé au fond de crochets 140 dont l'un est visible à la figure 2, est éjecté vers le haut , par des éjecteurs 141 (figures 1 et 27) calés sur une
<Desc/Clms Page number 17>
tige 142. Celle-ci est solidaire d'un bras 143 connecté à une bielle 144 guidée sensiblement; suivant son axe et portant un galet 145. Celui-ci est repussé au moment où l'éjection doit se produire par une came 146 (figure 11 et 27) calée sur l'arbre à cernes 50. Les éjecteurs 141 présentent avantageusement une partie coudée 147 de façon que, pendant leur mouvement d'éjec- tion, ils ne puissent rencontrer le tronçon de fil libéré de la position d'attente par l'effacement des ergots 80.
Le levier 135 présente une partie sensiblement hori- zontale engagée autour de la broche 87.
La surrace supérieure de cette partie est, toutefois, lagerement inclinée vers le haut, de façon que, lorsque le fil à plier est repoussé vers la gauche par le galet 89 jusque contre la butée 88, ce fil soit amené au niveau de la rainure circulaire 120.
Lorsque les différentes opérations nécessaires au cisaillage du fil et à la formation de l'oeillet ont été dé- clenchées, il importe de ramener dans leur position d'origine les différents organes qui ont concouru à l'accomplissement de ces opérations, ai-in de pouvoir être remis en service dans les mêmes conditions que précédemment lorsqu'un nouveau tronçon de fil viendra repousser la butée mobile 10.
A cet effet, l'arbre à cames 50 porte une came 164 (figures 4 et 10) qui se trouve, par exemple, derrière le sec teur denté 124 de la figure 10. Cette came repousse, à un moment donné, un galet 165 porté par le levier 21, ce qui a comme conséquences de remettre le ressort 23 sous tension et de ramener la saillie 19 de la tige 20 au-dessus du bec d'encliquetage 18 de la tige 15. Ce bec d'encliquetage reprend alors immédiatement sa position d'encliquetage sous l'action du ressort de rappel 17 de la figure 3.
En même temps, le levier 33 pivote sous l'action de son propre poids en sens inverse de celui dans lequel il a
<Desc/Clms Page number 18>
pivoté au moment où. le ressort 23 s'est détendu. Par consé- quent, le bec d'enclenchement 35 vient se remettre sur le trajet suivi par le bras 36 contrôlant la position du cliquet 38 par rapport à la denture de la roue à rochet 39 (figures 4 et 5) , Comme ceci se passe avant que l'arbre à cames 50 ait accompli un tour complet, tous les éléments qui inter- viennent dans le cisaillage du fil et la formation des oeillets sont donc amenés à réoccuper leur position d'origine.
La machine représentée comprend, en outre, un dispositif qui peut recueillir temporairement des fils avec oeillet qui viennent d'être fabriqués par la machine. Ce dispositif comprend un certain nombre de bras coudés 148 (figures 1, 2, 7 et 28) calés sur une tige 149 s'étendant sur toute la longueur de la machine. Ces bras sont sollicités en permanence par un ressort 150 agissant sur un bras 151 calé sur la tige 149, à occuper une position pour laquelle ils recueillent les fils avec oeillet qui viennent d'être fabriqués. Toutefois, ils sont normalement maintenus hors de cette position de recueillement par une butée mobile 152 (figures 1 et 28) portée par un instrument de pesage et coopérant avec un bras 153 également calé sur la tige 149.
L'instrument de pesage représenté à la figure 1 est une bascule 154 qui, par l'intermédiaire d'un support 155, porte un collecteur des fils traités qui est constitué par une latte 156 portant des fers recourbés 157 dans les- quels les fils terminés sont recueillis. Lorsqu'un poids déterminé de fils est recueilli par le collecteur susdit, le plateau de la bascule descend d'une quantité telle que la butée mobile 152 cesse de retenir le bras 153. A ce moment, les bras coudés 148 viennent se mettre sur le trajet de chute des fils fabriqués, sous l'action du ressort 150.
On a donc, de cette façon, pesé automatiquement un nombre déterminé de fils pour lequel la bascule a été réglée en
<Desc/Clms Page number 19>
fonction du poids individuel de chaque fil. Pendant qu'on lie ces fils en botta, les fils qui continuent à être fa- briqués par la machine sont recueillis par les bras coudés 148 et, même si le poids de ces fils devient important, le dispositif de recueillement temporaire reste en place parce que, lorsqu'il a été amené dans cette position de recueille- ment sous l'action du ressort 150, un dispositff d'enclenche- ment 158 s'est engagé automatiquement dans une encoche 159 ménagée dans un disque 160 solidaire de la tige 149.
Pour faire passer dans le collecteur 156 - 157 les fils recueillis temporairement dans les bras coudés 148, il suffit de dégager le dispositif d'enclenchement 158 de l'encoche 159, par exemple, en appuyant sur une pédale 161 qui pivote en 162 et qui est reliée par une bielle 163 au dispositif d'enclen- chement 158.
On peut alors replacer le bras 153 en arrière de la butée mobile 158, éventuellement en appuyant temporai- rement sur la bascule, pour permettre le passage du bras 153 en arrière de la butée mobile 152
Si un dérangement se produit dans la machine, par exemple, si un fil en cours de déroulage ne pénètre pas dans la rainure 77 entre les lattes 64 et 65, il importe de pou- voir arrêter le déroulage'et, éventuellement, de pouvoir former un oeillet sur un tronçon de fil qui ne provient pas directement de la rainure 77, comme dans le cas du fonctionne- ment automatique de la machine.
Pour arrêter instantanément le déroulage du fil, il est prévu un levier 166 (figure 22) qui pivote en 167 et qui peut repousser un autre levier 168 pivotant en 169 quand on le fait basculer dans le sens de la flèche J. Au cours de ce basculement, une bielle 170 est déplacée dans le sens de la flèche K, et fait basculer, à son tour, un levier 171 pivotant en 172..Ce levier soulève ainsi une tige 175 qui est guidée verticalement. Cette tige aboutit légèrement en
<Desc/Clms Page number 20>
dessous du bras 28. Il en résulte que le basculement du levier 166 dans le sens de la flèche J a comme effet d'éloi- gner le galet 8 du galet 7 (figure 1).
Comme on peut le constater, ce mécanisme n'esz pas actionné lorsque le galet 8 est soulevé automatiquement par suite de la poussée du fil contre la butée mobile 10. La forme de la partie du levier 168 qui vient en contact avec le levier 166 est telle que ces deux leviers restent arcboutés l'un contre l'autre lorsque le galet 8 a été éloigné de sa position d'entraînement. Le préposé à la machine peut donc abandonner librement le levier 166 pour s'occuper du déran- gement qu'il a constaté.
Si on désire former un oeillet sur un tronçon de fil que l'on place directement dans la position de formation de'l'oeillet, il faut mettre hors d'action le dispositif (la cisaillage et, éventuellement, le dispositif d'ouverture des lattes 64 et 65 et il faut, en outre, déclencher la mise en mouvement de l'arbre à cames 50 sans qu'un fil vienne repousser la butée mobile 10.
Ceci peut être réalisé en appuyant sur une pédale 174 (figures 1 et 30) qui pivote en 175 et qui est connectée par une bielle 176, constamment sollicitée vers le bas par un ressort 177, à un bras 178 calé sur une tige 179. Celle- ci pivote alors dans le sens de la fléche L. Elle porte une fourche dont les deux branches 180 servent à entraîner des broches 181 solidaires d'un manchon 182 engagé sur l'arbre à cames 50. Ce manchon, qui peut coulisser le long de l'arbre à cames 50, est entraîné en rotation avec celui-ci et porte la came 65 (figure 9) commandant la fermeture de la cisaille.
Par son déplacement axial, la came 63 passe à côté du galet 62 au cours de sa rotation. Dans le cas où on désire éviter en même temps l'ouverture des,lattes 64 et 65, on doit monter la came 76 (figure 13) sur le même manchon. Le déplacement
<Desc/Clms Page number 21>
axial de la came 76 fait également passer celle-ci à côté du galet 72..
La tige 179 porte également un bras 183 disposé de façon à être abaissé lorsque le bras 178 est soulevé par la bielle 176. Le bras 183 aboutit au-dessus du levier 33 de la figure 4. Il en résulte que lorsqu'on appuie sur la pédale 174, on déplace en même temps le levier 33 comme le fait la bielle 32 lorsque le ressort 23 se détend.
La libération du bras 36 par le bec d'enclenchement 35 déclenche la série des opérations nécessaires à la forma- tion de l'oeillet sans la fermeture de la cisaille et l'ou- verture des lattes 64 et 65, puisque les cames actionnant ces organes ont été mis hors d'action par le déplacement axial du manchon 182.
A la figure 31, on a représenté dans un diagramme les différentes opérations dans l'ordre chronologique à partir du moment où la rencontre du fil à cisailler avec la butée mobile.10 fait provoquer la mise en rotation automa- tique de l'arbre à cames 50.
Au niveau 184, la largeur de la surfacé 185 indique la durée de mise en mouvement des organes de la cisaille.
Au niveau 186, la largeur de la surface 187 indique la durée de la mise en mouvement de la latte 64 par rapport à la latte 65. Cette mise en mouvement commence en. même temps que celle de la cisaille et finit vers le même moment.
Pendant que ces opérations sont exécutées à propos d'un fil que nous dénommerons fil a, la machine effectue le pliage d'un fil que nous dénommerons fil b et qui a été ci- saillé au cours de l'opération de cisaillage précédente,
La durée totale du mouvement du galet de pliage 94 est indiquée au niveau 188 par la largeur de la surface 189.
Comme on peut le constater, ce mouvement a commencé un certain temps avant le déclenchement du cisaillage. Il se
<Desc/Clms Page number 22>
termine en mène temps que celui-ci.
Peu de temps après le commencement du pliage, le poussoir 110 vient buter contre le tronçon de fil en cours de pliage. La durée du contact du poussoir 110 et du tronçon de fil est indiquée au niveau 190 par la largeur de la surface 191. Ce contact est établi un pou après le commencement du mouvement de pliage et il cesse un peu après la fin de ce dernier mouvement.
Aussitôt que le galet de pliage 94 a cessé son mou- vement, la pince 114-115 se ferme. La durée du mouvement de fermeture, celle de la fermeture proprement dite et celle du mouvement d'ouverture de cette pince est indiquée au ni- veau 192 par la largeur de la surface 193.
Pendant la fermeture de la pince 114-115, on pro- voque le dégagement du bec d'enclenchement 129 hors de l'encoche 128 de façon à permettre la mise en rotation de l'arbre 122 portant la broche de pliage 87 Le tenps pendant lequel le bec d'enclenchement 129 est maintenu éloigné du plateau 127 est indiqué au niveau 194 par la largeur de la surface 195.
Aussitôt après que le bec d'enclenchement 129 est dégagé de l'encoche 128, l'arbre 122 est mis en rotation pour former l'oeillet. La durée de cène rotation est indiquée au niveau 196 par la largeur de la surface 197.
Pendant que l'oeillet est ainsi formé, le ressort 23 est remis sous tension par la came 164, puis maintenu sous tension par le bec d'encliquetage 18. En même temps, le galet d'entraînement 8 est ramené au contact du galet d'en- traînement 7 et, par conséquent, le fil redressé dans le dispositif redresseur 2 est, à nouveau, entraîné. La durée de cet entraînement jusqu'au cisaillage suivant est indiquée au niveau 198 par la largeur de la surface 199.
Aussitôt que l'oeillet est formé, le fil pourvu de
<Desc/Clms Page number 23>
cet oeillet est éjecté , d'une part, par les éjecteurs 141 et, d'autre part, par ie levier 135. La durée du mouvement des éjecteurs 141 est indiquée au niveau 200 par la largeur de la surface 201 et celle du mouvement du bras 135 au niveau 202 par la largeur de la surface 203.
.après cette éjection, le fil a, qui, au moment de son cisaillage et de l'ouverture de la latte 64, est tombé dans la position d'attente, est libéré de cette position et tombe dans la position de formation de l'oeillet, La durée du mou- vement des ergots 80 permettant cette libération est repré- sentée au niveau 204 par la largeur de la surface 205.
Les surfaces 185' 187. 189' et 191' désignent, parmi les opérations de la série suivante, celles qui ont été désignées respectivement ci-avant 185, '187, 189 et 191.
REVENDICATIONS
1. Procédé pour faire des tronçons de fil métallique pourvus d'un oeillet, à partir d'un rouleau de fil, c a r a c - t é r i s é é en ce qu'on redresse le fil déroulé par son passage entre des galets, en ce qu'on cisaille le fil à longueur voulue pendant qu'on arrête son entraînement, en .ce qu'on amene le tronçon ainsi formé en un autre endroit pendant qu'on entraîne un nouveau tronçon de fil au delà de la ci- saille, en ce qu'en ce nouvel endroit on plie une extrémité du tronçon autour d'une broche perpendiculaire à l'axe du tronçon et jusque contre la partie non pliée de celui-ci, en ce qu'on immobilise l'extrémité du bout replié, ainsi que la partie non pliée et en ce qu'on fait faire quelques tours à la broche susdite autour a'un axe parallèle à l'axe du tronçon non plié,
et en ce qu'on libère l'extrémité du bout replié ainsi que de la partie non pliée.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.