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pour : PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA FABRICATION DES ETRIERS DESTINES A LA CONSTRUCTION EN BETON MRME.
L'invention a pour objet une machine permettant de fabriquer avec un tres grand débit et de manière absolu- ment automatique les étriers entrant dans la construction en béton armé qui comprennent trois coudes de 180 les
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le,. J}(..oN. t 2l&J- Zl é' Ké coudes d'extrémité étant rabattus l'un sur l'autre,Dans cette machine, les barres non coupées sont introduites de façon continue, tandis que les étriers terminés sont éjectés de manière continue. de @
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lÉmnOE2unmaL ioprès la formation des coudes d'extrémitésur la tige coupée de longueur par la machine elle-même, au moyen de deux plateaux pivotants, cette tige est amenée par les plateaux eux-mêmes entre les organes qui forment le coude central.
Ces organes comprennent un chariot mobile
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transversalement relativement à la pièce en oeuvre muni de deux leviers de pliage qui sont ramenés l'un vers l'autre pendant l'opération de pliage, lesquels rabattent chacun des bras latéraux de coude central de part et d'autre d'une forme d'axe vertical.
Les fig. 1, 2, 3,4 représentent les différentes phases d'une opération dans une machine automatique suivant l'invention.
La fig. 5 est une vue en plan de la machine automatique suivant l'invention.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne A-B de la fig. 5.
Les fig. 7, 8,9 représentent les détails d'exécution des dispositifs destinés à amener la tige depuis la position dans laquelle on cintre les extrémités, jusqu'à la position dans laquelle on forme sur celle-ci le coude central.
La. fig. 10 est une coupe suivant la ligne C-D de la fig. 6.
La fig. 11 est une vue en perspective destiné à montrer le dispositif qui pousse la barre dans la machine et la coupe à la longueur voulue.
Avec cette machine on forme d'abord sur la barre 16 les deux coudes d'extrémité. On utilise dans ce but deux plateaux horizontaux 20,21 munis chacun d'une forme cen- trale 23,24 et d'un tenon 25,26. Ces deux plateaux tournent respectivement dans le sens des flèches f3 f4. Si l'on place la barre dans la positio. représentée dans la fig. l, on voit qu'aune rotation d'un demi-tour de chaque plateau a pour effet de former les deux coudes d'extrémité de la barre 16.
A ce moment on dégage par un procédé approprié @ la barre des plateaux 21, et on utilise pour former le coude central une forme verticale 27 On amène la région centrale de la barre au contact de la forme 27 et par des pressions exercées suivant les flèches P,P' on la rabat progressivement
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de part et d'autre de la forme 17 de manière à donner à l'é- trier sa forme définitive (voir fig. 4). Il suffit à ce moment de l'enlever de la machine. Les figures 15 et suivan- tes représentent schématiquement à titre d'exemple une ma- chine destinée à l'exécution du procédé. Elle se compose d'un banc 28 supporté par les pieds supports 29 et 30, sur lequel les. deux chariots 31, 32 sont montés de manière à coulisser dans le sens longitudinal du dit banc.
Le chariot 31 porte l'axe vertical 20' du plateau 20; le chariot 32 porte l'axe vertical 21 du plateau 21. Le mouvement de rotation des deux plateaux est commandé au moyen de l'arbre 34 mû par moteur ou par la roue manivelle 33, et des engrenages coniques
36, 37, 38, 39 . Les deux chariots 31 et 32 portent également les dispositifs destinés à couper la barre à la longueur voulue ; ces dispositifs seront décrits plus loin.
On a représenté sur la fig. 6 en 16', la position surélevée dans laquelle la barre recevra sa forme définitive.
Il est donc nécessaire d'amener la barre dans cetet position en la dégageant des organes de pliage portés par les plateaux
20 et 21. Le plateau 20 comporte dans ce but les dispositifs représentés dans les figures 17,18.19. (Le plateau 21 com- porte naturellement des dispositifs identiques). Ces disposi- tifs comportent un bossage 40 formé sur le chariot 31 qui, par l'intermédiaire du doigt 41 fixé sur le platea. 20 soulève au moment voulu ce plateau, contre l'action du ressort de rappel 42. En même temps le ressort 43 maintient le téton 25 dans sa position basse.
Il en résulte que le plateau 20 prend la position représentée en pointillé (fig.6) en dégageant complètement la barre 16. A ce moment, le dispositif formant le coude central vient en prise avec la barre 16
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par le galets 57 et 58 de telle manière que celle-ci se trouve maintenue entre les galets et la forme 27. Le bossage 40 est réalisé de telle manière que, aussitôt que la barre 16 est ainsi maintenue, le plateau 20 revienne dans sa position basse. Le dispositif formant le coude central se compose ainsi qu'on l'a déjà dit de la forme 27 et de l'organe destiné à exercer les efforts latéraux P, P' (fig. 43). La forme 27 est montée dans le support 45 fixé sur le banc 28.
Elle peut coulisser verticalement dans le support 45 et la rainure came 46 de forme appropriée a pour effet de dégager vers le bas la forme 27 de l'étrier terminé, de mànière à permettre son éjection, L'organe 44 destiné à rabattre les deux branches de l'étrier de part et d'autre de la forme 27 se compose d'un chariot 48 monté de manière à coulisser transversalement dans les glissières 48' sur lequel sont articulées les branches horizontales 49,50 d'un dispositif en forme de ciseaux. Ces branches sont articulées sur le pivot 51 porté par le chariot 48. Le ressort 52 a tendance à maintenir constamment écartées les deux branches de ciseaux.
Pendant le rabattement de la barre 16 de part et d'autre de la forme 27, le rapprochement des deux branches
49 et 50 est commandé par les rails de guidage 53,54 sur lesquels s'appuient les galets 55,56 portés respectivement par chacune des branches 49,50. Ces branches portent en outre les galets 57, 58 qui viennent au contact de la barre 16. Ce sont ces galets qui, pendant la course utile du chariot 48, exercent sur la barre 16 les efforts P, P' (fig. 3). Le mouvement de va-et-vient du manneten 82 du chariot 48 3 est commandé (fig. 10) par l'arbre 34 par 1 ' intermédiaire ) {du balancier à coulisseau 60 et de la biellette 61 contre l'action du ressort 81.
Le dispositif destiné à faire avancer les tiges dans la machine et à les couper à la longueur voulue est
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représenté en perspective dans la fig. 11. Le chariot 31 porte à l'une de ses extrémités le dispositif de cisaille- ment 63 et le chariot 32 à l'autre extrémité la butée 64. La longueur de la tige sectionnée sera donc à chaque instant égale à la distance comprise entre ces deux disposi- tifs.
Il sera possible de régler cette distance au moyen de l'arbre muni du volant de commande 80, présentant deux @ filetages à pas contraires 66, 65 en prise respectivement avec les écrous 68,69 fixés respectivement sur les chariots 31,32, L'engrenage 36 claveté sur l'arbre 34 mais qui peut prendre relativement à lui un déplacement longitudinal, et qui est maintenu entre la joue 31' du chariot 31 et l'engrenage 37 accompagnera le chariot 31 dans son déplacement. De même, l'engrenage 38 suivra le déplacement du chariot 32. Dans ce déplacement la distance de l'axe du plateau 2o au dispositif de sectionnement 63 ainsi que celle de l'axe du plateau 21 à la butée 64 ne seront pas modifiées. Par suite la longueur des boucles d'extrémités (voir fig. 5 et 6) ne sera pas modifiée.
Le dispositif de sectionnement 63 se compose d'un plateau 63' tournant autour d'un axe horizontal monté sur le support 64. Il porte une ouverture en forme d'arc de cercle 69 dont le fond est à bord tranchant 70 et constitue une des deux lames de la cisaille.
Le support 64 a la forme d'un plateau accolé au précédent qui présente un oeil prolongé par un tube de guidage 71, les bords de cet oeil formant la contre-lame de la cisaille. La rotation du plateau tournant 63' est commandée par l'arbre 34 par l'intermédiaire d'une trans- mission non représentée. La barre non coupée 74 destinée à la fabrication des étriers est poussée constamment dans le sens de la flèche f6 par un dispositif comprenant par
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exemple deux roues 72,73 qui l'entraînent à frottement doux et le poussent vers la machine. Elle est guidée par le tube 71.
Les roues 72 et 73 sont commandées par l'arbre moteur 34 au moyen de transmissions que, pour plus de simplicité, on n'a pas représentéesur le dessin, Le fonctionnement de la machine est le suivant: lorsque, après qu'ils sont libérés de la tige précédente, les plateaux 20 et 21 arrivent approximativement dans la position de la fig. 1, la partie antérieure75 de l'ouver- ture 69 vient en regard de la barre 74. Cecce-ci est alors projetée rapidement par les roues 72 et 73 à travers la dite ouverture 69 de manière à venir occuper la position repré-
1 sentée en fig. 21; puis le bord tranchant 70 du plateaux tournant 63' en coopération avec celui du plateau.-fixe 64 effectue le sectionnement de la barre.
A partie de ce moment, la partie coupée qui se trouve entre le plateau 63' et la butée 64 est façonnée comme cela a été décrit dans ce qui précède; la partie extérieure (à gauche du plateau 63' sur la figure 21 rencontre une région pleine du plateau et ne peut avancer dans la machine jusqu'à ce que de nouveau, l'ouverture 69 se présente devant elle.
Pendant ce temps d'arrêt, les roues 72 et 73 patinent sur la tige 74 sans l'entraîner.
La machine a été décrite dans le cas de l'applica- tion aux étriers de béton armé. Il va sans dire qu'on pourrait l'utiliser toutes les fois qu'on aurait à former avec une tige de fer des dispositifs de forme semblable, même si la tige utilisée avait un diamètre ou une longueur très différente de ceux des étriers employés dans les constructions en béton armé.