Machine de bureau actionnée par moteur La présente invention a pour objet une machine de bureau actionnée par moteur, selon la revendication du brevet principal, c'est-à-dire comprenant un organe destiné à être actionné par des moyens d'entraînement actionnés par le moteur, et des moyens à came normalement inactifs et agencés pour devenir actifs au moyen d'une touche de com mande afin de rendre les moyens d'entraîne ment périodiquement effectifs pour transmettre l'entraînement audit organe et produire son opération répétée, lesdits moyens à came com prenant une came en rotation continue, un suiveur de came disposé normalement en dehors de la trajectoire de ladite came de ma nière à n'être pas engagé avec elle,
et des moyens de déplacement connectés à ladite touche de commande pour produire un dépla cement relatif entre ladite came et ledit sui veur pendant la rotation continue de la came, de manière que le suiveur soit déplacé dans une position active dans la trajectoire de la came pour être actionné périodiquement par elle et rendre, à son tour, lesdits moyens d'en traînement effectifs pour transmettre l'entraî nement audit organe. La machine faisant l'ob jet de la présente invention est caractérisée en ce que ledit organe à actionner est une barre de poussée d'un mécanisme de marche arrière. Un but de l'invention est d'obtenir des opérations répétées de marche arrière au moyen d'un organe continuellement en mou vement, tel qu'une came rotative.
Un autre but est de prévoir un suiveur, pour ladite came, occupant normalement une position telle que la came ne puisse pas venir en prise avec celui-ci, en combinaison avec un dispositif servant à provoquer un déplacement relatif entre la came et le suiveur de manière à amener celui-ci sur le trajet de la came.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue, partie en éléva tion et partie en coupe verticale, d'avant en arrière ; la fig. 2 est une vue de détail, en perspec tive, d'un suiveur de came ; la fig. 3 est une vue partielle, partie en coupe verticale par la ligne irrégulière 3-3 de la fig. 1, et partie en élévation, cette vue re présentant les pièces d'un mécanisme d'échap pement et d'un mécanisme de marche arrière dans leur position normale ou inactive ;
la fig. 4 est une vue partielle, partie en coupe verticale et partie en élévation, mon trant le mécanisme d'échappement et le méca- nisme de marche arrière représentés à la fig. 3, mais dont les pièces occupent leur position active ; la fig. 5 est une coupe horizontale par tielle, montrant le mécanisme à came déter minant le fonctionnement répété et le disposi tif de commande conjugués, ainsi que les or ganes de liaison transmettant le mouvement, quelques-unes des pièces étant représentées en plan, vues par-dessus, toutes les pièces étant représentées dans leur position inactive ;
la fig. 6 est une vue partielle, partie en élévation et partie en coupe par la ligne 6-6 de la fig. 5, montrant un mécanisme de traction de biellette et à genouillère, les pièces étant représentées dans leur position normale et à une échelle agrandie ; la fig. 7 est une vue semblable à celle de la fi-. 6, mais représentant les pièces dans leur position active ; la fig. 8 est une vue de détail, en perspec tive, d'un levier coudé faisant partie du méca- nisme de commande d'un suiveur de came;
la fig. 9 est une vue, en perspective, d'une applique supportant une extrémité de l'arbre du suiveur de came ; la fi g. 10 est une vue semblable à celle de la fig. 6, mais montrant une articulation à genouillère équipée avec une variante de butée ; la fig. 11 est une vue de détail, en perspec tive, de la butée représentée à la fig. 10 ; la fi-. 12 est une vue schématique mon trant les organes de liaison de commande pour transmettre l'entraînement d'un moteur élec trique à un élément d'entraînement, et plus particulièrement un rouleau à échappement, ainsi qu'un mécanisme à came déterminant la répétition des opérations.
La forme d'exécution représentée au des sin comprend un bâti principal A, sur lequel un chariot B, équipé avec un rouleau C, est monté de manière à effectuer les mouvements d'espacement des lettres et de retour au moyen d'un rail supérieur 1 fixé au chariot et roulant sur des billes 2, disposées de manière à rou ler, à leur tour, sur un rail inférieur 3, repo sant sur le bâti.
Le chariot peut être entraîné vers la gau che, c'est-à-dire dans le sens correspondant à l'espacement des lettres, par tout mécanisme approprié, par exemple par un barillet de res sort 4 et un ruban de traction de toute réalisa tion connue.
Pour commander l'avancement du chariot dans le sens voulu pour l'espacement de lettres de manière que chaque déplacement corres ponde à l'emplacement d'une lettre, le chariot est équipé avec une crémaillère 6, pouvant coopérer avec un mécanisme d'échappement désigné dans son ensemble par D. La crémail lère 6 est portée par une barre 7 munie de bras 8-8, articulés sur le chariot en 9-9, et sollicités par des ressorts 10-10 pour tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, comme le montre la fig. 1, de manière à maintenir normalement la crémail lère en prise avec un pignon d'échappement 11.
La barre 7 et la crémaillère 6 peuvent être animées d'un mouvement angulaire vers le haut par tout dispositif approprié (non représenté), de manière que la crémaillère 6 soit dégagée du pignon 11 pour permettre de faire avancer le chariot à la main de la manière usuelle. Le pignon 11 est accouplé par un dispositif à ro chet (non représenté) avec une roue d'échap pement 12, tourillonnée en 13 sur un bâti ou une applique d'échappement 14.
L'applique 14 est équipée avec des vis de support, en forme de cône, 15-15, s'engageant dans des logements de support de forme cor respondante, ménagés dans des oreilles de montage 16-16 faites d'une seule pièce avec une plaque d'échappement à bascule 17 pou vant effectuer un mouvement angulaire. La plaque 17 est équipée avec le chien fixe usuel 18 et le chien mobile 19, articulés sur la pla que, par exemple en 20, et sollicités de ma nière à tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, comme le montrent les fig. 3 et 4, par un ressort 21 interposé entre un talon 22 du chien mobile et une oreille 23 de la plaque basculante 17.
Une vis de butée 24 est vissée dans un bossage ou une patte 25 du dos de la plaque 17 et l'on peut en régler la position pour déterminer la limite du mouvement angulaire du chien mo bile 19, lorsque celui-ci rencontre une dent de la roue d'échappement 12. Un cliquet 26 d'arrêt de la roue d'échappement, articulé en 27 sur la plaque basculante 17, est sollicité en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 28 interposé entre des oreilles 29 et 30 du cliquet 26 et la pla que 17 respectivement.
Lorsque la plaque basculante 17 oscille par un mouvement alternatif, les chiens 18 et 19 coopèrent avec la roue d'échappement 12, de manière connue, afin d'effectuer les mou vements différentiels du chariot pour assurer l'espacement désiré des lettres.
Le mécanisme de marche arrière peut être de tout type connu, à l'exception du méca nisme moteur qui le fait fonctionner. Comme le montrent les fig. 3 et 4, une biellette de poussée 31, mobile verticalement et pouvant être actionnée par une force motrice de la manière qui sera décrite plus loin, est articu lée à son extrémité supérieure, par exemple en 32, sur un levier coudé 33 monté de manière à basculer autour d'un pivot 34 porté par une applique fixe 34a. Un bras basculant 35, dont l'extrémité supérieure est articulée sur une barre de poussée 36, par exemple en 37, est également monté de manière à basculer autour du pivot 34 et indépendamment du levier coudé 33. La barre 36 est bifurquée de ma nière à former un bras supérieur 36a et un bras inférieur 36b.
Le bras supérieur 36a porte une cheville 38 s'engagea_nt dans une saignée 39 ménagée dans une applique 40 fixée à l'applique ou au bâti d'échappement 14 et portant une dent 41 dirigée vers le haut et pouvant coopérer-avec les dents de la cré maillère 6 d'une manière qui sera décrite plus loin. Le bras inférieur 36b de la barre 36 s'étend derrière l'applique 40, comme le mon tre la fig. 3, et le bras supérieur 36a s'étend en avant de l'applique 40 de manière que les bras 36a et 36b, disposés sur des côtés oppo- sés de l'applique 40, guident la barre de pous sée 36 dans son mouvement alternatif dans le sens du déplacement du chariot.
Pour trans former le mouvement de bascule du levier coudé 33 d'abord en mouvement basculant, puis en mouvement alternatif de la barre de poussée 36, le levier coudé porte un talon 33a pouvant venir en prise avec une saillie 36c de la barre de poussée 36. Un ressort 42, interposé entre une cheville 43, portée par la barre 36 et un bras 44 de l'applique 40, main tient normalement la barre de poussée 36 et le bras basculant 35 dans les positions repré sentées à la fig. 3.
Une butée de roue d'échappement 45 est fendue pour recevoir la cheville 43 de la barre 36 et une vis d'arrêt de réglage 46 est également portée par la barre 36, la disposi tion étant telle que la butée 45 puisse être amenée à une position variable longitudinale- ment par rapport à la barre 36, puis bloquée dans la position de réglage.
Un levier 47 de blocage de la crémaillère est monté, de manière à basculer sur une che ville de pivot de réglage 48, portée par l'appli que 40, et il est muni d'une partie d'extrémité supérieure arquée 47a se trouvant au-dessus de la barre antérieure du rail, mais maintenue normalement hors de prise avec cette barre du rail par un ressort 49 interposé entre une oreille 50 du levier de blocage 47 de la cré maillère et une oreille 51 de l'applique 40.
Les pièces occupent normalement les posi tions représentées à la fig. 3. Pendant la frappe, le mécanisme d'échappement D est actionné de la manière usuelle pour permettre à la roue d'échappement 12 et au pignon 11 de tourner, pas à pas, dans le sens de la flè che a pour provoquer les mouvements du cha riot correspondant à un espacement de lettre. Pour provoquer une marche arrière du chariot pour un seul espacement, la biellette de pous sée 31 est déplacée vers le haut d'une manière qui sera décrite plus loin, afin de faire bascu ler le levier coudé 33 et le bras 35 et de dé placer ainsi la barre de poussée 36 vers la droite de la fig. 3.
Pendant la première partie du mouvement de la barre de poussée 36 vers la droite, la cheville 38 s'écarte de l'extrémité inclinée de gauche de la saignée 39, ménagée dans l'applique 40, de sorte que la barre 36 peut être déplacée librement vers le haut par le ressort 42 et par le moment de rotation imposé à cette barre 36 par le talon 33a du levier coudé 33. De cette manière, la dent 41 de la barre 36 est amenée dans un intervalle entre les dents de la crémaillère d'échappement 6.
Pendant le mouvement de la barre 36 vers la droite, l'extrémité de droite du bras inférieur 36b de la barre de poussée vient également rencontrer l'organe 47 de blocage de la cré- maillère et elle fait tourner cet organe autour de son pivot dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de manière à amener sa partie supérieure arquée 47a en prise avec le sommet de la barre 7, ce qui empêche tout mouvement de cette barre vers le haut. En même temps, la butée 45 de la roue d'échap pement est amenée à la position représentée à la fig. 4, de manière à empêcher toute rota tion de la roue d'échappement 12 en arrière.
La continuation du mouvement de la barre de poussée 36 vers la droite, la dent 41 de cette barre étant en prise avec la crémaillère 6, pro voquera le déplacement du chariot de l'espa cement d'une lettre vers la droite, c'est-à-dire dans le sens contraire à l'espacement normal des lettres ou encore dans le sens de la marche arrière, qui sera permis par l'accouplement à rochet entre la roue d'échappement 12 et le pignon 11. Lorsque les pièces sont revenues des positions représentées à la fig. 4 aux posi tions normales représentées à la fig. 3, par un mouvement descendant de la biellette de poussée 31, l'accouplement à rochet entre la roue d'échappement et le pignon maintient le chariot dans la position de retour en- arrière jusqu'à laquelle il a été amené.
D'une façon générale, un seul mouvement alternatif vertical de la biellette de poussée 31 et le mouvement conséquent d'espacement uni que du chariot en arrière sont effectués par un dispositif actionné par une force motrice de type connu. Ce dispositif, actionné par une force motrice, et désigné dans son ensemble par E, est mis en action par l'abaissement d'une touche de marche arrière F pouvant être actionnée à la main. La force motrice est transmise, du dispositif à force motrice, par un train d'organes de liaison d'entraînement G.
La réalisation et la disposition des pièces sont telles qu'une impulsion motrice, engendrée rapidement, soit transmise à la bielle de pous sée 31, lorsque la touche de marche arrière F est abaissée, par un dispositif amortisseur fai sant partie du train d'organes de liaison G, de manière à soulever cette bielle et à actionner, de la manière décrite précédemment, le méca nisme de marche arrière avec lequel elle est combinée.
Le mécanisme E, entraîné par une force motrice, comprend un élément moteur qui fonctionne continuellement et des organes de liaison d'entraînement pouvant être comman dés et qui restent normalement au repos ou inactifs, mais qui peuvent être actionnés par l'opérateur pour effectuer la liaison d'entra?- nement active entre l'élément ou organe mo teur se mouvant continuellement et le train d'organes de liaison G.
L'élément d'entraîne ment est, de préférence, un élément tournant continuellement et, plus particulièrement, une pièce d'échappement dentée, rouleau ou barre, 52, qui _ peut avoir une forme connue et qui peut être entraînée dans le sens de la flè che b à la fig. 1 par tout dispositif approprié, mais, de préférence, par un moteur électri que M.
Le dispositif d'entraînement des organes de liaison G comprend un dispositif de com mande 53 qui s'étend d'avant en arrière le long de la machine à écrire et au-dessus de l'élément 52. L'organe de commande 53 est articulé, par exemple en 54, sur un levier 55, en un point décalé par rapport au montage à pivot 56 du levier, sur une traverse fixe 57 du bâti. L'organe de commande est muni d'une pièce 58 qui s'étend vers l'avant et qui fait saillie sous une plaque de butée ou plaque de guidage 59 montée sur le bâti A, de manière à s'étendre parallèlement au rouleau à échap pement 52.
Un ressort 60, interposé entre l'ex trémité antérieure de l'organe de commande 53 et une plaque d'ancrage 61, sollicite élastique- ment l'organe de commande, de manière à le faire tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, et il maintient ainsi cet organe de commande dans la position repré sentée à la fig. 1, position dans laquelle son extrémité antérieure 58 s'appuie sur la plaque de butée ou de guidage 59. Une autre butée 62 est disposée au-dessous de la butée 59 et elle est fendue pour recevoir et guider à cou lissement l'extrémité inférieure de la partie de l'organe de commande 58.
Le levier 55 est maintenu normalement dans sa position inac tive, représentée à la fig. 1, par un ressort de rappel 63, interposé entre une oreille 64 du levier et une plaque d'ancrage 65 montée sur la traverse fixe 57 du bâti au moyen de vis, dont une est représentée en 66. Le levier 55 porte une saillie de butée 67, avec laquelle une bande fixe de butée 68 peut venir en prise pour limiter le mouvement de retour du levier sollicité par le ressort 63.
Pour appliquer une impulsion motrice au train d'organes de liaison d'entrainement G, l'organe de commande 53 est relié opérative- ment, mais indirectement, à l'organe d'entraî nement 52, l'organe de commande lui-même ne venant jamais en prise avec l'élément d'en- trainement. Le mécanisme servant à effectuer cette liaison de fonctionnement comprend un cliquet 69 jouant le rôle d'organe intermé diaire et articulé, par exemple en 70, sur l'or gane de commande.
Un ressort 71, ancré sur l'organe de commande 53 et relié au cliquet 69, sollicite celui-ci pour le faire tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre, de manière à déplacer son double appen dice denté 69a pour l'amener en prise avec le rouleau d'échappement 52. Normalement, le cliquet est maintenu hors de prise avec le rouleau d'échappement par l'action de retenue d'un élément de commande ou de détente 72. articulé en 73 sur l'organe de commande 53. Dans la position normale de la détente, l'ex trémité postérieure de celle-ci vient en prise avec une surface de maintien 74 prévue sur le cliquet, de manière à empêcher le ressort 71 de faire basculer le cliquet 69 pour l'ame ner en prise avec l'organe d'entraînement 52.
Le cliquet 69 est muni d'une came inclinée 75 de remise en position, située exactement au-dessous de la surface de maintien 74 et actionnée par la détente pour faire basculer le cliquet en sens inverse du mouvement des ai guilles d'une montre, de manière à le ramener ainsi à sa position inactive normale.
Le dispositif commandé par l'opérateur pour produire une seule liaison active entre l'élément d'entraînement 52 et l'organe de com mande 53, comprend la touche de marche ar rière F, articulée, par exemple, en 76 sur le bâti A et pouvant être actionnée à la main. La touche F porte une saillie 77 dirigée vers le haut et disposée derrière un bras 78 d'un le vier de commande 79, articulé en 80 sur une traverse 81 montée sur le bâti. Le levier 79 porte un autre bras 82, sur lequel un chien mobile ou aileron 83 est articulé en 84.
Un ressort 85 sollicite le chien mobile 83 pour le faire basculer dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, afin de le retenir élas- tiquement dans sa position normale de repos contre une butée d'arrêt 86 portée par le bras de levier 82. Le chien 83 peut basculer en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à partir de la position représentée à la fig. 1, mais il ne peut pas se mouvoir dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à partir de cette position.
Un ressort de rappel 87, interposé entre la touche F et un bras court 88 du levier 79, maintient élas- tiquement ce levier 79 et 1a_ touche F dans leur position normale. Lorsque les pièces oc cupent leur position normale, le ressort 87 maintient le levier 79, de manière que l'ex trémité inférieure du chien mobile 83 se trouve au-dessus d'une oreille de contact 89 portée par l'organe de commande 53, et il maintient la touche F, de manière qu'une saillie 90, por tée par cette touche et dirigée vers l'avant, s'appuie sur une butée d'amortissement 91.
Le fonctionnement est le suivant. Lorsque la touche de marche arrière F est abaissée, le levier 79 tourne dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour amener l'aile ron 83 à pousser l'organe de commande 53 vers le bas jusqu'à une distance initiale suffi- santé pour amener la détente 72 en prise avec la butée 62. Ceci a pour effet que la détente tourne autour de son pivot 73 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de ma nière à dégager le cliquet 69, cette pièce étant ensuite amenée par le ressort 71 en prise avec le rouleau d'échappement 52.
Le rouleau d'échappement entraîne alors le cliquet 69 et l'organe de commande 53 en bloc, de manière à faire basculer le levier 55 et à actionner le mécanisme de marche arrière par le train d'or ganes de liaison G. Lorsque le cliquet 69 est maintenu hors de prise du rouleau d'échappe ment 52, le ressort 60 soulève l'organe de commande 53 pour amener la détente 72 en prise avec la butée supérieure 59 de remise en position de la détente.
Ceci fait tourner la détente 72 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, de manière à déplacer son extrémité postérieure pour l'amener contre la face de came 75 du cliquet 69, face qui assure la remise en position, ce qui a pour effet de ramener ce cliquet à sa position inac tive. Les pièces du mécanisme E sont alors ramenées à leur position normale par le res sort 63, après qu'un seul espacement de mar che arrière a été effectué.
Des moyens sont prévus pour régler ou faire varier le nombre des impulsions d'entrai- nement engendrées par le mécanisme moteur E. Cette variation ou ce réglage est effectué en limitant de façon variable le degré auquel les dents de l'appendice 69a du cliquet de l'organe de commande s'engagent dans les in tervalles entre les dents du rouleau d'échappe ment 52 sous l'action du ressort 71, lorsque la retenue de la détente 72 sur le cliquet 69 cesse.
Dans le mode de réalisation représenté, l'organe de commande 53 est pourvu d'un élé ment ou doigt d'arrêt 92, dirigé vers le bas et disposé en avant d'une pièce d'arrêt dirigée vers le bas, talon ou doigt 93 du cliquet 69, et normalement hors de contact avec cette pièce.
Lorsque le ressort 71 fait tourner le cliquet 69 dans le sens du mouvement des ai guilles d'une montre, de manière à engager les dents de l'appendice 69a du cliquet dans les intervalles entre les dents du rouleau d'échappement, la butée de cliquet 93 se meut vers la butée 92 de l'organe de commande, butée qui peut occuper une position telle qu'elle soit rencontrée par la butée 93 pour arrêter le mouvement de bascule du cliquet 69 avant que les dents de ce cliquet arrivent jusqu'au fond des intervalles entre les dents du rouleau d'échappement.
En faisant varier la position de l'une des butées 92, 93, par exem ple en incurvant la butée 92, de manière à la rapprocher ou à l'écarter de la butée 93, on peut faire varier la distance, la profondeur d'engagement des dents du cliquet dans les intervalles libres entre les dents du rouleau d'échappement. En conséquence, on peut faire varier l'angle dont le rouleau d'échappement tourne lorsqu'il est en contact avec le cliquet, ce qui détermine le degré d'entraînement du cliquet 69 et de l'organe de commande 53 par le rouleau d'échappement 52.
On peut utiliser tout dispositif approprié pour régler la posi tion de l'une des butées 92, 93 par rapport à l'autre, mais, dans le mode de réalisation re présenté, la butée 92 est réalisée d'une seule pièce avec l'organe de commande 53, de ma nière que l'on puisse la courber pour la rap procher ou l'écarter de la butée 93.
Dans les machines à écrire ou machines analogues, dans lesquelles la totalité ou une partie des organes à actionner, par exemple les barres à caractère, le mécanisme de rappel du chariot, le mécanisme tabulateur, le mécanisme d'échappement, ainsi que le mécanisme de marche arrière, sont actionnés au moyen d'un moteur, il peut être désirable d'utiliser des moyens pour faire varier ensemble l'impor tance de l'entramement des divers cliquets de commande correspondant au cliquet 69 et combinés avec l'autre mécanisme mentionné.
On peut obtenir ce résultat en utilisant une barre de dégagement 94 montée sur le bâti principal, de manière à s'étendre sous les ex trémités antérieures de tous les organes de commande correspondant à l'organe de com mande 53, représenté à la fig. 1. Tous dispo sitifs appropriés (non représentés) peuvent être utilisés pour faire basculer d'une manière ré glable ou faire varier autrement la position de la barre de dégagement 94, de manière que cette barre soit rencontrée par les extrémités inférieures des organes de commande pour commander le moment de dégagement, par rapport au rouleau d'échappement, des cliquets combinés des organes de commande.
Toutes les pièces de la forme d'exécution décrite jusqu'ici sont connues. La partie nou velle sera décrite ci-après.
Une biellette de traction 95 est articulée en 96 sur le levier 55 et, en 97, sur un dispo sitif à genouillère, désigné dans son ensemble par 98. La biellette 95 est constituée par deux pièces<I>95a - 95b,</I> reliées l'une à l'autre pour des mouvements coulissants limités par des té tons à tête 99 fixés sur la partie de biellette <I>95a</I> et s'engageant, à travers des saignées res pectives 100, dans la partie de biellette 95b. Un ressort 101, interposé entre une oreille 102 de la partie de biellette 95a et une oreille<B>103</B> de la partie de biellette 95b, sollicite les deux parties de biellette pour les amener aux posi tions relatives représentées aux fig. 1 et 6 dans lesquelles ces pièces peuvent être considérées comme étant contractées.
Lorsque le méca nisme à force motrice E est actionné de la manière précédemment décrite pour faire bas culer le levier 55 en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre à la fig. 1, la partie de biellette 95a est tirée en avant de manière à transmettre l'effort d'entraînement par l'intermédiaire du ressort 101 à la partie de biellette 95b, ce qui fait que celle-ci se meut également vers l'avant et exerce un effort amorti sur le pivot 97 pour actionner le dis positif à genouillère 98.
Le dispositif à genouillère 98 comprend une biellette supérieure 104, articulée en 97 sur la partie de biellette 95b, et articulée aussi en 97 sur le sommet d'une biellette inférieure de genouillère 105, dont l'extrémité inférieure est articulée en 106 sur une partie fixe 107 du bâti. Le sommet de la biellette supérieure de la genouillère 104 est articulé en 108 sur l'ex trémité inférieure de la biellette de poussée 31, mentionnée plus haut dans la description du mécanisme de marche arrière. Le pivot 108 est guidé de manière à effectuer des mouve- ments verticaux dans une saignée 109 ména gée dans une applique 110, fixée par des vis 111 à la partie 107 du bâti.
Le pivot 108 n'est représenté que d'une façon générale aux fig. 1, 5, 6, 7 et 10, mais il est représenté plus en détail à la fig. 3. Comme le montre la fig. 3, le pivot 108 com prend une vis 112 qui traverse un manchon 113 à rebord, ce manchon s'étendant à travers l'extrémité inférieure de la biellette de poussée 31 et à l'extrémité supérieure de la biellette 104 de la genouillère. L'extrémité filetée 114 de la vis 112 reçoit un écrou 115 comprenant un organe de guidage cylindrique 115a qui s'étend à travers la saignée 109 dans l'applique 110 et qui vient porter sur un épaulement 116 de la vis 112.
Une cale d'espacement 117 est interposée entre l'applique 110 et la biellette supérieure 104_ de la genouillère. La disposi tion est telle que le pivot 108 assure un mou vement pivotant relatif entre l'extrémité infé rieure de la biellette de butée 31 et l'extrémité supérieure de la biellette supérieure 104 de la genouillère et permet aussi, à la biellette de butée 31, de se mouvoir verticalement.
Normalement, le ressort de rappel 63, re présenté à la fig. 1, maintient la biellette de traction 95 dans sa position de retrait ou dans la position représentée aux fig. 1 et 6, les biel- lettes de la genouillère 104 et 105 étant rela tivement affaissées ou occupant la position dans laquelle la genouillère est infléchie. Le mouvement des parties 104 et 105 de biellette de la genouillère pour venir occuper ces posi tions et l'importance du mouvement de retrait de la biellette 95 sous l'action du ressort 63 sont limités par la rencontre d'une oreille de butée 118 de la biellette inférieure 105 de la <RTI
ID="0007.0025"> __ genouillère avec un doigt de butée 119 de la biellette supérieure 104 de la genouillère.
Le fonctionnement est le suivant: lorsque le mécanisme E est actionné pour imprimer au chariot un seul déplacement en arrière, la biellette 95 est tirée vers l'avant de manière à raidir le mécanisme à genouillère 98 en faisant mouvoir ses biellettes 104 et 105 pour les faire passer des positions relatives, représen tées à la fig. 6, aux positions relatives repré- sentées à la fig. 7, ceci ayant pour effet de soulever la biellette de butée 31 et d'actionner le mécanisme de marche arrière.
L'action de redressement du dispositif à genouillère 98 est limitée par la rencontre de l'oreille de butée 118 de la biellette inférieure 105 avec un arrêt 120, porté par la biellette supérieure 104 de la genouillère. La rencontre de l'oreille de butée 118 avec l'arrêt 120, telle qu'elle est représentée à la fig. 7, n'entraîne pas un arrêt brusque de l'organe de commande 53, en traîné par une force motrice, et des pièces mentionnées, car le ressort 101 peut céder de manière à permettre à la partie de biellette 95a, au levier 55 et à l'organe de commande 53 de continuer à effectuer un léger mou vement vers l'avant.
La fi-. 10 représente une variante de réali sation du dispositif à genouillère, variante dans laquelle la biellette inférieure 105' de la genouillère est munie d'un organe d'arrêt 121 ayant une partie inférieure 122 rivée en 123 sur la biellette 105'. L'organe d'arrêt 121 pos sède une partie souple en forme de bras 124 partant du pied 122 et munie, à son extrémité libre, d'une pièce 125 en forme d'U servant de contact, pouvant venir rencontrer le doigt de butée 119 et l'arrêt 120 de la biellette supé rieure 104 de la genouillère. L'organe d'arrêt 121 est, de préférence, en tôle élastique capa ble de céder et de constituer un amortisseur, lorsque la pièce 125 servant de contact vient rencontrer l'arrêt 120 ou le doigt de butée 119.
Un dispositif déterminant les opérations répétées, pouvant être actionné cycliquement et désigné dans son ensemble par H est utilisé pour faire en sorte que le cliquet 69 du méca nisme E à force motrice vienne en prise à plusieurs reprises avec le rouleau d'échappe ment 52 de manière à effectuer des opérations répétées du mécanisme 3, du dispositif à ge nouillère 98, de la pièce de butée 31 et du mécanisme de marche arrière, pour effectuer le nombre désiré de mouvements différentiels pas à pas.
De préférence, le dispositif H détermi nant la répétition des opérations comprend une pièce actionnée cycliquement, telle qu'une came lobée tournant continuellement et dispo sée de manière à transmettre le mouvement par un dispositif<I>ad hoc,</I> normalement inactif et désigné dans son ensemble par 1, pour ame ner le cliquet de commande 69 en prise avec le rouleau d'échappement 52.
Le dispositif H déterminant la répétition des opérations comprend une came 126 à deux lobes 127 et 128, montée à rotation sur un arbre 129 pouvant être tourillonné sur le bâti A de la machine de toute manière appro priée. De préférence, la came 126 est dispo sée de manière à tourner continuellement sous l'action du moteur M qui actionne également le rouleau d'échappement 52. Comme le montre la fi-. 12, le moteur M possède une poulie 130 qui entraîne une courroie 131 passant autour d'une poulie 132 solidaire d'une poulie 133. Une courroie 134, qui passe autour de la pou lie 133, est aussi entraînée autour d'une pou lie 135, solidaire de l'arbre de came 129 pour faire tourner la came.
Une poulie 136, égale ment solidaire de l'arbre de came 129, entraîne une courroie 137 qui passe autour d'une pou lie 138, solidaire du rouleau d'échappement 52. Grâce à cette disposition, le moteur M en traîne, à la fois, la came 126 et le rouleau d'échappement 52, les diamètres relatifs des diverses poulies étant tels que la came 126 et le rouleau d'échappement 52 tournent à des vitesses relatives assurant un fonctionnement efficace.
Les organes de liaison 1 transmettant le mouvement comprennent un levier suiveur de came 139 fixé à un arbre 140. L'arbre 140 est monté de manière que des mouvements de bascule puissent lui être imprimés par une applique 141 fixée à une partie 142 du bâti par des vis<B>111,</B> et par une applique 143 fixée à une partie 144 du bâti par des vis 145. Le levier suiveur 139 est équipé avec un galet suiveur 146 normalement déplacé latéralement hors du trajet des lobes 127 et 128 de la came et étant maintenu dans cette position par un ressort 147 interposé entre le levier suiveur de came 139 et l'applique 143.
Une biellette en fil métallique 148 est arti culée en 149 sur l'extrémité supérieure du levier suiveur 139, et en 150 sur un bras 151 fixé à un arbre 152, tourillonné à une extré mité dans une partie fixe 153 du bâti et, à son autre extrémité, d'une manière analogue ou de toute manière appropriée. Des colliers 154 et 155, fixés à l'arbre 152 sur des côtés opposés de la partie 153 du bâti, empêchent tout mouvement longitudinal de l'arbre 152. Un bras 156 est également fixé à l'arbre 152, l'extrémité inférieure de ce bras étant articulée en 157 sur une biellette 158 présentant à son extrémité antérieure une saignée 159 recevant, à coulissement, une cheville 160 prévue à l'extrémité inférieure d'un bras 161 dirigé vers le bas et solidaire de la détente 72.
Le fonctionnement est le suivant: lorsque le levier suiveur de came 139 est déplacé d'une manière qui sera décrite plus loin, de manière à amener le galet suiveur 146 sur le trajet des lobes de came 127 et 128, la rencontre suc cessive de ces lobes de came avec le galet 146 aura pour effet que le levier suiveur 139 sera animé, à plusieurs reprises, d'un mouvement de bascule vers l'avant et vers l'arrière par un ressort 162 interposé entre le levier suiveur 139 et une pièce d'ancrage fixe 163.
Le mou vement de bascule en avant du levier suiveur 139 fait mouvoir la biellette 148 de manière à agir, par le levier 151, pour faire tourner l'arbre 152 et le bras 156 dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre à la fi-. 1, ce quia pour effet que l'extrémité postérieure de la saignée 159 vient s'appliquer contre la cheville 160 et fait tourner la détente 72 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre, pour dégager le cliquet 69 et lui permettre de venir en prise avec le rouleau d'échappe ment 52. Ainsi qu'on l'a expliqué plus haut, ceci provoque le fonctionnement de l'organe de commande 53, de la biellette de traction 95, du dispositif à genouillère 98 et de la biellette de butée 31, de manière à effectuer un mouvement pas à pas du mécanisme de marche arrière.
Lorsque le lobe de came, ren contré par le galet 146, se déplace au-delà du galet, le ressort 162 ramène le levier suiveur 139 en arrière, ainsi que ses pièces conju guées, jusqu'à leur position normale. Lorsque le galet 146 sera rencontré de nouveau par un lobe de came, le mécanisme E et les piè ces qui le relient au mécanisme de marche arrière auront été ramenés à leur position nor male, de sorte qu'une nouvelle mise en prise d'un lobe de came avec le galet suiveur 146 provoquera la répétition des opérations.
Si la détente 72 est dégagée, de la manière décrite précédemment, par un mouvement de poussée exercé de haut en bas sur l'organe de commande 53 entre des périodes d'engage ment d'un lobe de came avec le galet suiveur 146, les organes de liaison et de transmission de mouvement 1 ne gêneront pas le mouvement de la détente 72, parce que le dispositif à mouvement perdu constitué par la saignée 159 de la biellette 158 et la cheville 160 du bras de détente 161 permet à la détente de bascu ler, même lorsque la biellette 158 n'est pas déplacée vers l'avant.
Un dispositif pouvant être actionné par l'opérateur et comprenant la touche F, men tionnée plus haut, est utilisé pour mettre en action le dispositif 1 de transmission de mou vement, dispositif qui est normalement inac tif, afin de transmettre le mouvement du dis positif à came H déterminant la répétition du fonctionnement au cliquet intermédiaire 69 pour que celui-ci vienne en prise avec le rou leau d'échappement 52 et soit actionné par ce rouleau. Comme le montrent les fig. 1 et 5, une butée 164 se trouvant à l'extrémité an térieure du prolongement 90 du levier de tou che est disposée au-dessus d'une oreille 165, d'un levier 166 articulé en 167 sur une appli que 168 fixée à une traverse fixe du bâti 169, et capable de venir en prise avec cette oreille.
Une biellette en fil métallique 170 est articu lée à son extrémité antérieure en 171 sur le levier 166 et son extrémité postérieure est articulée en 172 sur un bras 173 d'un levier coudé 174 articulé en 175 sur une partie 142 du bâti. Un autre , bras 176 du levier coudé 174 possède une partie 177 en forme d'appen dice arrondi et disposée près d'une tête 178 de l'arbre 140 du suiveur de came.
Le fonctionnement est le suivant : lorsque la touche F est abaissée, la butée 164 est ap- puyée de haut en bas sur l'oreille 165 pour faire tourner le levier 166 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à la fig. 1, ce qui a pour effet que la biellette 170 est tirée vers l'avant pour faire tourner le levier coudé 174 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à la fig. 5, et fait en sorte que l'appendice arrondi 177 du levier coudé 174 appuie sur la tête 178 de l'arbre 140 du suiveur de came et déplace cet arbre, ainsi que le bras suiveur 139, de manière à amener le galet suiveur 146 sur le trajet de la came 126.
Ceci fait que le galet suiveur de came 146 et le levier 139 sont actionnés à différentes reprises par les lobes de came 127 et 128 tant que la touche F est maintenue abaissée, entraînant ainsi des entrées en prise répétées du cliquet intermédiaire 69 avec le rouleau d'échappement 52 et un fonctionne ment répété de la biellette de poussée de mar che arrière 31 de la manière précédemment décrite. <I>Fonctionnement</I> Normalement, le rouleau d'échappement 52 et la came 126 tournent continuellement et les autres pièces occupent les positions repré sentées à la fig. 1.
Pour effectuer un seul mouvement de marche arrière du chariot B, on abaisse la touche F, puis on la relâche im médiatement. Ceci fait tourner le levier 79 et pousse l'aileron 83 vers le bas pour abais ser l'organe de commande 53 et pour amener l'extrémité antérieure de la détente 72 en prise avec la butée 62, ce qui fait tourner la détente et dégage le cliquet intermédiaire 69, de manière qu'il puisse être déplacé par le ressort 71 et amené en prise transitoire avec le rouleau d'échappement 52.
En conséquence, l'organe de commande 53 et la biellette d'amortissement 95 sont entraînés en avant pour redresser les biellettes 104 et 105 de la genouillère et faire monter la biellette de pous sée 31 pour provoquer une seule opération du mécanisme de marche arrière de la manière décrite plus haut.
Lorsque l'on désire effectuer un certain nombre de mouvements répétés de marche ar- rière, pas à pas, du chariot B, on abaisse la touche F et on la maintient abaissée pendant une durée qui dépend du nombre de mouve ments de marche arrière pas à pas que l'on désire obtenir.
L'abaissement de la touche F fait tourner le levier 166 et exerce une trac tion en avant sur la biellette 170 pour faire tourner le levier coudé 174 et déplacer l'arbre 140 du suiveur de came, de manière à amener le galet suiveur 146 sur le trajet d'opération de la came<B>126.</B> Chaque fois que le galet 146 est rencontré par un lobe 127, 128 de la came, le levier suiveur 139 tourne de manière à transmettre le mouvement par la biellette 148, le bras 151, l'arbre 152, le bras 156 et la biellette 158 au bras 161 de la détente 72, ce qui dégage le cliquet 69 et permet au ressort 71 de l'amener en prise avec le rouleau d'échappement 52.
Ceci a pour effet que le cliquet intermédiaire 69 et l'organe de com mande 53 sont déplacés en avant, de manière à actionner la biellette de poussée 31 de mar che arrière de la manière décrite précédem ment, après quoi le cliquet 69 est mis hors de prise du rouleau d'échappement 52 et les pièces retournent à leur position normale sous l'action des ressorts 63 et 162. Le galet sui veur de came 146 est ramené à sa position normale pendant que le lobe suivant de la came s'approche et, lorsque ce dernier lobe de la came vient en prise avec le galet 146, les opérations se répètent. Ainsi, pour chaque cycle d'opérations du dispositif H détermi nant la répétition des opérations et pouvant être actionné cycliquement, le chariot B effec tuera un mouvement de marche arrière d'un pas.
Lorsque l'on désire que le chariot B n'ef fectue qu'un seul mouvement de marche ar rière, l'opérateur doit abaisser la touche F et la lâcher très rapidement. Il serait possible d'abaisser et de lâcher la touche F pendant que le galet suiveur 146 est en contact avec une partie inférieure de la came 126 et avant que le lobe 127 ou 128, qui s'approche, ren contre ce galet 146. En conséquence, le fait d'abaisser la touche F et de la lâcher rapide ment pourrait ne pas provoquer un mouve- ment de marche arrière du chariot B sous l'action de la came de commande 126 déter minant la répétition des opérations.
Toutefois, même le fait d'abaisser et de lâcher très rapi dement la touche F entre des cycles d'opéra tions de la came 126, c'est-à-dire entre des laps de temps pendant lesquels le galet 146 est en prise avec un lobe de came, doit iné vitablement effectuer une seule mise en prise du cliquet 69 avec le rouleau d'échappement par l'intermédiaire du dispositif de commande d'opération unique, comprenant le levier 79 et l'aileron 83, indépendamment du fonction nement du dispositif H de répétition des opé rations. En effet, deux dispositifs de com mande peuvent être actionnés tous les deux par la touche F pour provoquer, respective ment, la marche arrière d'un seul pas et une répétition de marches arrière respectivement.
Le dispositif de commande comprenant le levier 79 et l'aileron 83 provoque un seul mouvement de marche arrière, tandis que le dispositif de commande comprenant le levier 166, la biellette 170 et le levier 174 régit le fonctionnement répété de la marche arrière.