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Machine à écrire avec roue à caractères opérée au moyen d'un clavier normal
La présente invention concerne une machine à écrire avec roue à caractères opérée au moyen de touches, L'élément nouveau, créé par cette invention, réside dans le fait que le. déplacement rotatoire et le retour à la position normale de la roue à caractères, de même que le mouvement de frappe de celle- ci, se produisent automatiquement au moyen d'une tension à res- sort qui, de son côté, résulte de la tension du ressort du cha- @ riot.
La tension du ressort peut, d'autre part, être provoquée par la pression exercée sur les touches, Cette innovation four- nit la possibilité de construire une machine à écrire avec roue à caractères qui, tout en n'exigeant qu'une brève et légère pression des touches, permet d'atteindre une grande vélocité dactylographique, A part ces caractéristiques principales, la- - maohine présente toute une série d'innovations, consignées dans le dessin, notamment le fait que la roue à caractères effectue
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la frappe pendant le retour des touches vers leur position normale, et le dispositif en vertu duquel la roue caractères est amenée à produire la frappa, puis il reprendre sa po- sition normale, sous l'action d'un ressort dont la détente,
tout en se poursuivant en sens unique, provoque successivement ces deuxmouvements. Une autre innovation concernant cette machine, c'est sa commande au moyen de touches à glissière et le dispositif particulier d'arrêtage de la roue à caractè- res au moyen d'un peigne mobile effectuant un mouvement de va-et-vient au-dessous des touches et dont la caractéristique nouvelle réside dans le fait que le nombre dès cames est in- férieur à celui des barrettes de touche qu'il doit rencontrer.
Le dessin ci-joint représente, à titre d'exemple, le fonctionnement de la machine à écrire inventée. Une touche cède sous la pression du doigt. La barrette de touche (1), reposant dans les entailles des guidages (60), s'avance en descendant sur un plan incliné suivant un angle déterminé, ce qui entraîne la descente du'butoir (14) de la barrette de touche dans le passage prévu'pour le peigne à mouvement de va-et-vient (12). La touche ainsi déplacée fait basculer la pièce (16) nontée de façon à pouvoir effectuer un mouvement de rotation.
La pièce (16) est pourvue d'un raccord (17) articulé qui s'avance au Bernent où la pièce (16) fait bascula et qui met en rotation la pièce (19). Celle-ci suivant un mode connu, moyennant deux dents s'engremant alternativement sur la crémaillère du chariot, fait avancer ce dernier 1. raison d'une dent. La corde (24) cemmandée par un ressort assure, suivant un dispositif connu, la traction du chariot. Le bottier du ressort du chariot (25) est muni de dents.
A chaque détente du ressort les dents du bottier opèrent l'abaissement de la pièce (27) dont la pointe fait tourner le bras (30) autour de son axe (57), ce qui fait remonter l'organe de machine (38) et aboutit à la tension du ressort (49). Le basouleur (16), simultanément, commquique à la pièce (54), à
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l'aide du butoir (56). un mouvement de rotation qui entraîne le Cliquet (52) et le place au-dessous do la pièce (38) empêchant ainsi la détente du ressort (49). Les dents (26) du bottier du ressort (25), opérant au moment de la rotation
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l" abaissement des pibooo (27) et (30), 'pro"roquent en mtme temps la rotation de la. pièce (32),montre sur la pibce (58), et l tentra.:tnent au moyen de la. pointe (29) montée sur le bras (30).
La pièce (32) fait glisser la pibee (35) qui est munie d'une fourchette (34). Le cliquet (36) est Chassé dans le butoir de la. piee (35), aBchant de ce fait la. détente du ressort (55 qui est en liaison arec la..gice (53 )t La tourh*tte (Z4)# en se délaçant, rencontre les pointes (6) et (7) du segment (8) qutelle fait pivoter et qu'elle renvoie ainsi dans sa position primitive. Le segment (8) s'engrène au moyen de la petite roue dentée (9), fixée (48) sur l'axe de
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la roue fi. oaractérea et rmêne également celle-ci (la) dans sa position prim 1;1ve.
Les dents du bottier du ressort (25) abaissent le cliquet (27) Jusqu'au moment oh, rencontrant la pointe (1), celui-ci décrit un mouvenwnt de rotation qui o- père le dégagement de son butoir par rapport aux dents (26)
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du bottier dont il s tag1 t. Un ressort da pression assure à ce moment pr4sis le relt1Vem.ent de la pointe (60), ce qui améne les 'bras (30) et (32) dans leur position normale et chasse le butoir du cliquet (27) dans l'engrenage de la dent suivante du bottier (25).
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L'axe (48) de la roue a caractères est fixé au point (62) sur un arbre oscillant. Cet arbre (47), susceptible de rotation, est monté dans les guidages (61). La petite roue dentée (9), fixée sur 1'axe de la roue & caractères, et s'engrenant sur le segment (8), se;trouve à un point de l'axe (48) qui correspond en ligne droite avec les peints de palier (61).
Cette disposition permet à la petite...roue dentée (9) de rester en contact avec le segment (8), et de maintenir d'une manière constante et parfaite son engrenage avec les dents de celui-ci,
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malgréle mouvement de bascule de l'axe de la roue à carac- tres (48), L'arbre (47) est pourvu de deux pointes dont l'une (46) se dirige en haut et l'autre (45) en bas, (Dessin No.2)..
La pièce (38) est munie, en haut, d'un butoir (40) et, en bas, d'un butoir 41 dont le modèle comporte un cliquet mobile, Quand la machine est à l'état de repos, le cliquet (41) est en contact avec la pointe (45). (Dessin No,2), Apres que la touche du clavier a cédé à la pression du doigt, la barrette de touche (1) est ramenée dans sa position normale au moyen de la bascule (16). Cette bascule (16) est partagée en son milieu et se compose ainsi de deux branches, l'une à droite, l'autre à gauche. La branche de gauche, munie d'un ressort, obéit indé- pendamment à la commande du clavier, qui la pousse en avant.
Par contre, la branche de droite de la bascule (46) entratne toujours la branche de gauche. L'organe de machine (33) porte une pièce (5), oscillante, dont l'une ou l'autre des deux ex- trémités se relève suivant que l'une ou l'autre des deux branches de la bascule (16) aura été frappée au moyen de la touche.
De cette façon la pièce (5), opérant comme une bascule, est mise en contact tantôt avec l'une (6), tantôt avec l'autre (7) des pointes du segment (8). Le retour de la barrette de tou- .. che (1) vers sa position primitive entraîne en même temps celui de la pièce (16) et permet au raccord (17) de provoquer, au moyen du butoir (18), la rotation du cliquet (36), ce qui dégage la pièce (33).
Le ressort (35) se détend à ce moment-là . ' et ramène la pièce (33) dans sa position primitive, ce qui occasionne la rencontre de l'une des deux pointes (6) et (7) avec la bascule (5) ¯ suivant qu'on aura frappé une touche de droite, ou de gauche, du clavier,, et suivant que l'une ou l'autre des extrémités de la bascule (5) rencontre ces pointes -' et - 1 fait décrire au segment (8) une rotation de gauche à droite, si c'est la pointe inférieure, ou de droite à gauche, si c'est la pointe supérieure qui est touchée.
Le mouvement de rotation n'évolue cependant que jusqu'au moment où l'une des dents du peigne (12), entratné par le segment (8), au moyen de la poin-
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te (11), rencontre la barrette de touche qui vient d'être mise en mouvement, Chacune des dents du peigne (12) correspond à tout un groupe de touches. Les quatre dents disposées de chaque coté du peigne, à droite et à gauche, occupent à. l'état de repos des positions dont la distance varie par rapport à la touche la plus rapprochée d'elles.
Cela détermine des différences dans les mouvements correspondants du peigne,, suivant la touche qui intervient, Quand la roue à caractères est en position pour une lettre déterminée, la bascule (16), en poursuivant son mouvement de retour, entraîne le retour de la pièce (54) montée sur pivot, ce qui dégage la pièce (38) par rapport au cliquet (52), et la ramené en bas par le moyen du ressort (49), En effectuant ce mouvement, le butoir (41) de la pièce (38) frappe la pointe (45) et, de ce fait, la roue à caractères (10) atteint le cylindre à papier, Au dernier moment qui précède la rencontre de la roue à caractères avec le cylindre à papier, le cliquet (41), heurtant la pointe (44), cesse d'intervenir.
Apres que la roue à caractères a atteint le cylindre à papier et que l'empreinte a été produite, le butoir (40) de la pièce (38) est mis en contact, au-dessus du centre de rotation de l'axe de la roue à caractères, avec la pointe (46), repousse celle-ci et provoque la rotation de l'arbre (47) dans le sens du retour, tout en ramenant Itaxe de la roue à caractères dans sa position de repos. Cet enchaînement de mouvements se répète sous la commande de chacune des autres touches.
La dessin N,3 représente un autre type de construction de la machine à écrire de cette invention. Lorsqu'une touche (62) intervient, la barrette de touche (1) s'avance conformément à ce qui a été décrit plus. haut,, et les guidages des barrettes (51) sont garnis de petits galets pour assouplir le jeu du clavier. Les bascules (2), à droite et à gauche, présentent, en ar- rière, un pont @ (37) qui vient s'appliquer derrière la languette (38) de la barrette à touche intervenue, Pour les barrettes de touche restées au reposa le pont (37) se trouve devant
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les languettes (38), ce qui bloque les touches non intervenues aussi longtemps que la barrette mise en aotion n'a pas repris sa position primitive.
Le mouvement d'avancement des bascules (2) entraine an mouvement similaire, en avant, du. raccord (3), ce qui provoque la rotation de la pièce (4) dont la dent supérieure vient s'engrener sur l'une des dénis de la roue à déclic.(33). La pièce (4) dégage simultanément le cliquet (5) de sa position commandée par la dent d'arrêt, ce qui provoque la descente de la pièce (6) à laquelle le aliquet est fixé. La planchette (19), commandée par le ressort (45) de rappel, se trouve de ce fait dégagée à son tour. La planchette (19) présente au point (70) une pièce (23) montée sur pivot. La pièce (23), dont le milieu est creux, présente sur ses côtés droit et gauche des entailles.
A l'état de repos, l'une des pointes (26), fixées au segment (25), est logée dans une de ces entailles. La chute de la plan- chette (19) entraine celle de la pièoe (23), qui renoontre la pointe (27) et provoque ainsi la rotation du segment (25). La rencontre avec la bascule (2) de gauche amène une déviation de la pièce (23) vers la gauche.,En effet, la pièce (42) imprime à la pièce (43) un mouvement de rotation, et déplace au. moyen du. raccord (44) la pièce (23) vers la gauche. Cette déviation aboutit à la rencontre avec la pointe (26), ce qui fait pivoter le segment (25) vers la droite. Une petite roue dentée (34), fixée sur l'axe de la roue à déclic (33), est engrenée sur la crémaillère du chariot.
La propulsion de la bascule (2) et de la pièce (3) entraîne dans la même direction le cliquet 8 qui dépasse légèrement le cliquet (9). Le cliquet (7) est chassé simultanément dans l'entaille (3a) de la pièce (3). Le cliquet (9) sert de support à la pièce (10) qui, de son côté, retient la pièce (12).
Le cliquet (16) est monté sur la pièce (12) et, au moyen de son butoir, s' engrène sur la partie inférieure de l'axe de
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la roue à caractères (20). Pendant le retour de la barrette de touche (1) et de la pièce (3) le cliquet (8) rencontre le cliquet (9). Celai-ci décrit un mouvement de rotation et dégage le bras (10) qui, commandé par le ressort (36), pivote et dégage simultanément le bras (12). Les deux pièces (12) et (6) ont le ur pivot au point (13). La partie (12), dégagée, subit l'effet du ressort (35) qui l'oblige à descendre, et au moyen du cliquet (16) dont elle est pourvue elle atteint l'axe de la roue à caractères (20) au-dessous du centre de rotation de celui-ci.
La roue à carac. (41) atteint le cylindre à papier (31). Le butoir (15), également monté sur la pièce (12) et qui vient frapper soit l'axe de la roue à caractères, audessus du centre de rotation, soit la pointe (22), au-dessus de l'arbre (21), ramène à la position normale l'axe de la roue à caractères. La propulsion et le retour de la roue à caractè- res dans ce type de construction sont assurés par un ressort unique (35), suivant le même principe qui a été mis en évi- dence dans la construction décrite en premier lieu.
La pièce (3) arrêtée par le cliquet (7), après l'élimination du cliquet (9), reste dans cette position jusqu'au moment ou le bras (12), pendant sa chute, fait pivoter le cliquet (7) au dernier moment, au moyen de son butoir (14), après que la roue à caractères a opéré l'empreinte.
Ceci permet à la tige (3) de se dégager, et la pièce (4), cédant à la traction exercée par le ressort de la bascule (2) se dégage, elle aussi de la dent de la roue à déclic (33), ce qui entrâine également le dégagement de la petite roue (34).
Celle-ci pivote sous l'action de la crémaillère du chariot jusqu'au point où le cliquet (5), qui était tombé sur une dent, reprend sa position normale et ramène aussi le bras (6) dans sa position primitive. (La position primitive est circonscrite vers le haut au moyen d'une pointe de dégagement). Le bras (12), de son coté, obéissant au bras (6) qui est muni d'une pointe d'entraînement, est ramené lui aussi à sa position normale.
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La pièce (10) est également ramenée à sa position normale par le bras (6) qui, pendant son retour, opère en outre le rétablissement de la planchette (19) dans sa position primitive.
D'antre part, les surfaces de ohoo (65) de la planchette (19) rencontrent les pointes (26) du segment (25) qui reprend de ce fait sa position normale, et la roue à caractères retourne ainsi, elle également, dans sa position primitive. Le bras (12) est relié à la pièce (53) qui s'engrène sur la petite roue (54).
11 en résulte que l'axe (59) profilé en vis sans fin, met en mouvement le ruban encré. Le segment (25), dans le dessin No.3, se termine en fourchette dont les branches (61) sont arrondies afin d'assurer les compensations nécessaires lors des rotations du segment qui, d'une lettre à l'autre, doit toujours pivoter sons un même angle.
Les types de construction décrits plus haut, relatifs à la machine à éctire de cette invention, sont équipés de touches à glissière, conformément aux dessins. Ces touches à glissière sont maintenues dans leur position normale au moyen de bras à ressort (63) aménagés sur un palier collectif (66) lesquels ramènent ces touches à leur position primitive aussitôt qu' elles ont été frappées. Les touches à glissière n'ont cepen- dant d'antre but que celui de simplifier la construction de la nachine.
La commande de la machine à écrire de cette in- vention petit également s'opérer au moyen de touches à pivot, du type normal, et dont les barrettes de touches montées sur pivot, assurent suivant un mode @ au. moyen de poussoirs, et sous la pression des touches, le déplacement, en avant, des pièces basculantes (2) (dessin No.2), on (16) (dessin No.l).
Dans ce cas,les touches à pivot sont pourvues en bas, comme dans les constructions décrites plus haut, de butoirs que touchent les dent du peigne de réglage (12) (dessin 1) ou (27) (dessin 3).
Outre les types de construction décrits ci-dessus, et toujours en vue des applications du principe de l'invention,
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notamment la commande automatique de la roue à caractères,il y a lieu. d'envisager encore d'autres types de construction pour la machine à écrire que cela oonoerne, types qui diffèrent des précédents en ce que la commande pourra n'être que par- tiellement automatique, Le dessin No.4 illustre une oonstruo- tion de cet autre type. Suivant cette conception la roue à caractères obéit à une oommande manuelle, moyennant pression ou poussée sur une touche, suivant un mode connu., pour une lettre déterminée.
Par oontre, le ressort du. ohariot ramené alors la r.à o. à sa position primitive, aussitôt que l'em- pnte est produite. Sous la pression d'une touche (69) (des- sin No. 4) l'organe de machine (17), monté sur pivot (29) décrit un mouvement rotatif, tandis que les barrettes,de touches viennent frapper de leurs bras (32) le rebord en biais, ou profilé en escalier, de la pièce (17) et provoquant la rotation de celle-ci. La forme profilée de lapièce (17) sert à oompen- ser le mouvement de la touche par rapport aux diverses rota- tions de la roue à caractères.
La rotation de la pièce (17) provoque ainsi, par l'intermédiaire du raccord (20), des ro- tations du segment (25), tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, sous la commande manuelle, suivant que les touches du oôté droit du olavier agissent rencontrent la pièce (17), ou. que les touches de gauche rencontrent la pièce (18). Avant que les touches n'atteignent de leurs poussoirs (32) la pièce (17), ou (18), la pièce (2) provoque le glissement de lapièce (3), tout oomme dans les constructions décrites ci-dessus (dessin No.3), et met en rotation la pièce (4) dont le poussoir, con- formément à la désaription déjà fournie, s'engrène aux l'une des dents de la roue à déclic (33) et dégage de cette roue (33) le oliquet qui s'arrète à la dent suivante de la roue (33),
et placée plus bas, en dégageant le bras (6).
@ Celui-ci, conformément à ce que montra le dessin No.3 dégage également la planohette (19) que la fraction du ressort (45)
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fait descendre. C'est seulement à ce moment là que le trajet nécessaire en vue de la rotation du segment et, par là, de la roue à caractères, est dégagé. Le segment (25), conformément au dessin No.4, pivotera, obéissant à la commande manuelle, jusqu'au point où le peigne de réglage (27) rencontre la barrette de touche mise en action. Pendant le retour de la touche, la roue à caractères opère l'empreinte et reprend sa position normale de la. manière qui est décrite par le dessin No.3. Il en est de mime pour la mobine lorsqu'elle reprend sa position positive.
Le dessin No.3 en indique le mécanisme. Le segment (25), au moment où la planchette (19) remonte à sa position normale, renoontre les angles (23) de celle-ci avec les pointes (35ce qui ramène le segment à sa position primitive.
Le dernier type de construction prévoit, il est vrai, l'automaticité de la frappe de la roue à caractères et de son retour (par rotation) à sa position première, automaticité obtenus du fait que le ressort du chariot remonte (tend) le ressort de la commande des empreintes opérées par la roue à a., et ramené celle-ci à sa position primitive, mais le réglage de la roue à caractères par rapport à la lettre voulue se fait au. moyen d'une commande manuelle, ce qui dispense le ressort (45) de la nécessité d'être très fort, tout en ménageant considérablement le ressort du chariot.
Ce ressort du. chariot pourra être ménagé encore davantage, si le type de construction de la machine à écrire dontil s'agit prévoit uniquement le remontage du ressort de la commande des empreintes de la roue à caractères au moyen dev le tension du chariot. Par contre, le réglage de la roue à caractères et le retour de celle-ci à la position normale résultent d'un effort manuel, les organes de machine (17) et (18)(dessin 4) étant pourvus de ressorts qui se tendent sous la pression que la main exerce sur la touche, tandis que le segment (25) effectue simultanément sa rotation correspondante. Quand:- la touche se dégage, les
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ressorts des pièces (17) et (18) opèrent le retour du égaient (25) à la position normale.
Dans ce cas la planchette (19) (dessin 4) devient superflue* Par contre, le mécanisme prévu pour assurer les frappes au moyen de la roue à caractères et le retour de celle-ci à l'état de repos est pareil à celui que représente le dessin No.3 à savoir: le ressort de commande pour les frappes de la roue à caractères se remonte au moyen du. chariot et se-dégage, vonformément à la description faite, en même temps que la touche du clavier.
Pour ce qui concerne l'automatioité des frappes effectuées par la roue à caractères, la possibilité supplémentaire existe pour tous les types de construction de produire à la main la tension da ressort né- cessaire pour assurer ces frappes et pour ramener à sa posi- tion initiale la roue à caractères. En effet, la pression appliquée à une touche (dessin 3) amène la barrette de touche (1) à soulever le bras (12) par l'intermédiaire de la basoule (2) et de la pièce (3) qui s'y rattache (au moyen d'une pointe spéciale), et à tendre le ressort (35). lesreste des mouvements mécaniques évolue ensuite conformément à la description faite (dessin 3):
le cliquet (5) se dégage de la roue à déclic (33) sous la/poussés de la pièce (4) et se loge sur la dent suivante, située plus bas; la roue à caractères, suivant la description faite plus haut, effectue une rotation en obéissant à la pièce (33) et au ressort (45). Aussitôt que la touche du clavier se dégage, le ressort (35) se détend, et le bras (12), suivant la description donnée plus haut, amène la roue à caractères à fournir l'empreinte et à reprendre sa position normale.
Après que la r.à o. a effectué l'empreinte, le bras (12), par l'intermédiaire de son butoir (14) dégage le cliquet (7) de la pièce (3) qui y était restée accrochée, ce qui permet à la pièce (4) de dégager définitivement la roue à cliquet (33) que le chariot fait engrener avec la dent suivante. Le oliquet (5) s'élève à son tour, et la roue à caractères, conformément à la description fournie, pivote et reprend sa position initiale.
Oepemdant, le bras (12) reste en bas, dans ce cas, Jusqu'au
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moment où une nouvelle pression de touche le relève pai l'intermédiaire de la pièce (3). Dans cette dernière combinaison les cliquets (9) et (8) sont superflus. Afin d'assurer au bras (12) une mobilité plus grande par rapport à l'endroit où il rencontre l'axe de la roue à caractères, on peut monter son pivot à droite de la pièce (3), ou. déplacer le point de palier indiqué (23) encore plus vers la gauche. Dans le cas de la construction dont il s'agit ici, il est en outre possible de supprimer tout à fait le ressort (35) du bras (12), en combinant le bras (12) avec la pièce (3) de telle sorte qu'une pointe de la pièce (3) pénètre dans une fente transversale de bras (12).
Dans ce oas, la roue à caractères effectue l'empreinte et reprend sa position hormale en obéissant à la commande à ressort (70) de la bascule (2), commande dont le ressort se remonte et se détend simultanément avec les mouvements correspondants de pression et de dégagement des touches du clavier, de sorte que le ressort qui remet les touches en place provoque en même temps les mouvements de frappe et de retour de la roue à caractéres.
On obtient le même résultat en supprimant complètement le ressort (70) de la bascule (2) et en conservant le ressort (35) du bras (12). Dans ce case le bras (12) repoassera lui-même la pièce (3) et la bascule (2), ce qui replace les barrettes de touche dans leur position normale.
Les dessins expliqués ici ne représentent, bien entendu, que des types de construction relatifs à une machine à écrire de la présente invention. Les idées qui sont à la base de la machine à écrire de cette invention peuvent naturellement donner lieu à des types de construction dif- férants et qui ne sont pas mentionnés ici.