Mécanisme d'échappement pour chariot d'une machine à écrire, permettant d'obtenir à volonté plusieurs grandeurs d'espacement Le mécanisme commandant le déplacement du chariot d'une machine à écrire, de manière à obtenir un espacement régulier des caractères imprimés, est appelé le mécanisme d'échappement. Comme on le sait, les caractères utilisés dans une machine à écrire sont de largeurs différentes, de sorte qu'il est avan tageux, afin d'obtenir une écriture harmonieuse, de dispôser d'un mécanisme d'échappement permettant d'obtenir un espacement variable des caractères im primés.
L'objet de la présente invention est un mécanisme d'échappement pour chariot d'une machine à écrire, permettant d'obtenir à volonté plusieurs grandeurs d'espacement. Ce mécanisme comprend un arbre, une roue d'échappement solidaire de cet arbre, une ancre d'échappement portant les cliquets d'échap pement et de retenue de ladite roue, un pont d'échap pement actionné par des barres à caractères de la machine et destiné à commander ladite ancre, un pignon destiné à venir en prise avec la crémaillère du chariot.
Il se distingue des mécanismes connus par le fait que ledit pignon est susceptible de tourner librement sur ledit arbre et est solidaire en rotation d'une deuxième roue d'échappement dont les cli- quets d'échappement et de retenue sont portés par ladite première roue, de manière à permettre l'ac couplement de celle-ci au pignon, des moyens étant prévus pour commander les cliquets d'échappement de la première et de la deuxième roue d'échappe ment, ces moyens étant mis en action par des moyens de sélection commandés par chacune des touches du clavier, de façon à obtenir un échappement donnant un espacement qui soit fonction de chaque caractère commandé par lesdites touches.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du méca nisme objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation latérale du mécanisme en position de repos, certaines parties étant coupées. La fig. 2 montre, à plus grande échelle, une par tie de la fig. 1.
Les fig. 3 et 4 sont deux élévations frontales représentant deux parties du mécanisme de la fig. 1. La fig. 5 est une coupe suivant V-V de la fig. 2. La fig. 6 montre, à plus grande échelle, deux positions de fonctionnement de certains organes du mécanisme.
Les fig. 7 à 10 montrent quelques variantes du levier de touche.
Le mécanisme d'échappement qui est décrit ci- après est commandé par un mécanisme de frappe. Ce dernier comprend pour chaque barre à caractères 1, munie d'un caractère supérieur la et d'un caractère inférieur<B>lb,</B> un levier de touche 2 et des leviers intermédiaires 3 et 4. La barre 1, le levier de touche 2 et les leviers intermédiaires 3 et 4 sont reliés entre eux par des tirettes 5, 6 et 7 et articulés respective ment en 8, 9, 10 et 11. Un ressort 12, agissant sur le levier 4, tend à maintenir le levier de touche 2 appuyé contre une butée 13. Le levier de touche 2 doit son nom au fait qu'il porte une touche 14.
A proximité de son point de pivotement 9, le levier de touche 2 présente deux becs 15 et 16 (fig. 9, 10) de forme différente, destinés à coopérer avec deux barres transversales, respectivement 17 et 18, faisant partie du mécanisme d'échappement. Les barres 17 et 18 sont portées par des leviers 19 et respectivement 20, articulés en 21 sur un sup port 100 mobile verticalement. Ces barres portent chacune un bras 22, respectivement 23, les reliant par l'intermédiaire d'une tringle 24, respectivement 25,à un bras d'un levier à deux bras 26, respecti vement 27, articulé en 28.
Le second bras du levier 26 est relié, par l'inter médiaire d'une tirette 29,à un levier 30 pivoté en 31 sur une plaquette 32 fixée à un support 33 (voir fig. 4). Le pivotement du levier 30 est limité entre deux tétons 34 et 35 solidaires de la plaquette 32. Un ressort 36 tend à maintenir le levier 30 appuyé contre le téton 34. Le levier 30 comprend un ergot 37 engagé dans une encoche 38 d'une bascule 39 montée sur un axe 40 solidaire du support 33. Un ressort 41 tend à la maintenir dans la position repré sentée à la fig. 1.
La bascule 39 est susceptible d'être déplacée axialement sur l'axe 40, de manière à occuper deux positions extrêmes, de droite et de gauche, représentées respectivement en trait plein et en pointillé à la fig. 4. Toutefois, le ressort 36 tend, par l'intermédiaire du levier 30, de l'ergot 37 et de l'encoche 38,à maintenir la bascule dans la position représentée en trait plein. Cette bascule 39 présente deux bras 39a et 39b (fig. 4) dont le dernier com prend, à son extrémité, une butée 42, destinée à coopérer avec un pont d'échappement 43 (fig. 1).
Ce dernier 43, guidé par le support 100 et un doigt 44 solidaire de celui-ci, est maintenu en position de repos, représentée à la fig. 1, par un resort 45.
Le second bras du levier 27 est relié, au moyen d'une tirette 46,à un bras d'un levier 47 à deux bras (fig. 3), articulé sur une vis 48 et portant, à l'extré mité de son autre bras, une butée 49 destinée à retenir un cliquet d'échappement 50 coopérant avec une roue d'échappement 58. Près de l'extrémité de son bras relié à la tirette 46, le levier 47 présente une ouverture allongée 59 dans laquelle est engagée une butée 60 destinée à limiter son pivotement. Un ressort 112 tend à maintenir le levier 47 dans la posi tion représentée en trait plein à la fig. 3.
Le cliquet 50 est monté, de manière habituelle, sur une ancre d'échappement 51 pivotée en 52 et y est mobile perpendiculairement et parallèlement au plan du dessin (fig. 1). Un ressort 53 le maintient dans la position représentée à la fig. 1, l'obligeant à suivre les mouvements de l'ancre 51, un deuxième ressort, non représenté, tendant à l'appuyer contre la butée 49 lorsqu'il est dégagé de la roue 58.
Un ressort 54 s'oppose au pivotement de l'ancre 51 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (fig. 1), pivotement limité par appui de la partie Slc de l'ancre contre une butée 55. L'ancre 51 comprend deux bras 51a et<I>51b,</I> dont le premier porte une butée 56 destinée à coopérer avec le bras 39b de la bascule 39, le second portant une dent 57 destinée à servir de cliquet de retenue pour la roue d'échap pement 58. La roue d'échappement 58 est fixée sur un arbre creux 61 susceptible de tourner dans un palier 62 aménagé dans un support 63 et muni d'un roule ment à billes 62a.
Un pignon 64 destiné à coopérer avec la crémaillère du chariot, non représentée, est monté fou sur l'arbre 61 à l'avant de la roue 58 (à droite, sur les fig. 1 et 2) entre un épaulement 61 a de l'arbre 61 et une bague élastique 99. Une deuxième roue d'échappement 65 est rendue soli daire en rotation du pignon 64. Le nombre de dents de la roue 58 et le nombre de dents de la roue 65 sont dans le rapport 3 : 2 ; en l'occurrence, les roues 58 et 65 comprennent respectivement 21 et 14 dents. Par conséquent, les déplacements du chariot déter minés par lesdites roues, respectivement 58 et 65, sont inversement proportionnels à leurs nombres de dents.
Ils sont donc dans le rapport 2 : 3 et corres pondent respectivement à 2 et 3 unités d'espacement, si l'on définit cette dernière comme étant la moitié du déplacement que le chariot effectue quand la roue 58 tourne d'une dent. Quant au pignon 64, il peut avoir n'importe quel nombre de dents ; en l'occur rence, il est le même que celui de la roue 65. Des cliquets d'échappement 66 et de retenue 67 de la roue 65 (voir fig. 3) sont fixés pivotants, respective ment en 68 et 69, sur la roue 58.
Le cliquet 66 porte une dent 66a et est soumis à l'action d'un ressort 70 qui tend à maintenir la dent 66a engagée dans la denture de la roue 65. Le cliquet 67 présente également une dent 67a et est soumis à l'action d'un ressort 71 qui tend à maintenir la dent 67a écartée de la denture de la roue 65. Le cliquet 66 est pro longé en arrière au-delà de son point de pivotement 68 par une partie 66b destinée à coopérer avec la partie avant 67b du cliquet 67.
Dans la partie avant de l'arbre creux 61 (à droite sur les fig. 1 et 2) est logé un piston 72 dont une extrémité dépasse de l'arbre 61 et présente un épau lement 72a. Un ressort 73, prenant appui entre ce dernier 72a et l'arbre 61, tend à maintenir le piston 72 dans la position représentée au dessin. Près de son autre extrémité, le piston 72 présente une enco che 72b formant rampe. Une bille 74 est logée dans cette encoche 72b et y est maintenue par un pous soir 75 coulissant dans une ouverture radiale 76 ménagée dans l'arbre 61 et dans le moyeu de la roue 58. Le poussoir 75 est soumis à l'action du ressort 71 par l'intermédiaire du cliquet 67 (fig. 3).
Dans la partie arrière de l'arbre 61 (à gauche sur les fig. 1 et 2) est logé un second piston 77 dont une extrémité dépasse de l'arbre 61 et présente un épaulement 77a. Un ressort 78 prend appui entre ce dernier 77a et l'arbre 61 pour maintenir le piston 77 dans la position représentée au dessin. Entre l'ex trémité du piston 77, située à l'intérieur de l'arbre 61, et un poussoir 79 susceptible de coulisser dans une ouverture radiale aménagée dans l'arbre 61 et dans le moyeu de la roue 58, est placée une bille 80.
Le poussoir 79 est constamment soumis à l'action du ressort 70 (fig. 3) par l'intermédiaire du cliquet 66 et d'une partie 81 solidaire de ce dernier et située sur la face opposée de la roue 58. La face du pous soir 79 qui est en contact avec la bille 80 forme un angle avec l'axe géométrique de l'arbre 61.
Une roue à rochet 8-2 (fig. 1 et 5) est fixée au moyen de deux écrous 83 et 84 sur l'arbre 61, près de son extrémité arrière. Le nombre de dents de cette roue 82 est un sous-multiple des nombres de dents des roues 58 et 65 ; en l'occurrence il est égal à 7.
La roue 82 coopère avec un cliquet 85 fixé à l'une des extrémités d'un axe 86 susceptible de tour ner dans un support 87. Un ressort 101 tend à main tenir le cliquet 85 en prise avec la roue 82. A l'autre extrémité de l'axe 86 est fixé un bras 88 relié, par l'intermédiaire d'une tringle 89,à un bras d'un levier coudé 90 pivoté en 91. Ce même bras du levier 90 est relié, par l'intermédiaire d'une tringle 92,à un cliquet 93 (fig. 3) articulé en 94 à l'extrémité d'un levier 95 articulé autour du palier 62. Un ressort 96 tend à maintenir le levier 95 dans la position repré sentée au dessin.
L'autre bras du levier 90 (fig. 1) est relié, par l'intermédiaire d'une tirette 97 au levier 26. Ce dernier comprend une ouverture allongée 98 dans laquelle est articulée la tirette 97. Une deuxième tirette 102, articulée dans une ouverture allongée 103 du levier 90, relie ce dernier à un bras d'un levier coudé 104. L'autre bras du levier 104 est relié, par l'intermédiaire d'une tirette 105,à une barrette 106 solidaire de la bascule 39. Un ressort 113 tend à maintenir le levier 104 dans la position représentée au dessin.
Le levier 90 est, en outre, relié, par l'inter médiaire d'une tringle 107, au levier de la touche de marche arrière, non représentée au dessin.
Un levier recourbé 108 (fig. 1), situé en arrière en regard du piston 77, est articulé en 109. Ce levier 108 comprend un bec 110 destiné à coopérer avec le ressort 53. Un ressort 111 tend à maintenir le levier 108 dans la position représentée au dessin.
Le mécanisme d'échappement décrit permet d'ob tenir trois grandeurs différentes d'espacement, cor respondant respectivement à deux, trois et quatre _ unités d'espacement. L'espacement le plus petit est obtenu lorsque la roue 58 est libérée pour tourner d'un angle égal à celui compris entre deux dents adjacentes, tandis que le plus grand espacement est donné pour une rotation deux fois plus grande de la roue 58. L'espacement moyen, qui vaut trois unités, est obtenu par la rotation de la roue 65 d'un angle égal à celui correspondant au passage d'une dent à la suivante. Dans ce dernier cas, la roue 58 reste immobile.
La grandeur d'espacement obtenue est détermi née par les positions qu'occupent respectivement le levier 47 (fig. 3) et la bascule 39 (fig. 4). Lorsque ces deux pièces sont placées dans les positions repré sentées en traits pleins aux fig. 3 et 4, on obtient la plus petite grandeur d'espacement qui est égale à deux unités. La commande du mécanisme d'échap pement est effectuée par le pont 43 (fig. 1) qui est déplacé par l'action d'un bossage 1c de la barre 1 à caractères sur son extrémité<I>43a.</I>
La barre à caractères 1 est commandée, de façon connue, par une touche 14 dont l'abaissement fait tourner le levier de touche 2 autour de 9. Ce mou vement est transmis à la barre à caractères 1 par l'intermédiaire des tirettes 7, 6 et 5 et des leviers 4 et 3, ces derniers tournant dextrorsum, tandis que la barre à caractères effectue une rotation senestror- sum. Lorsque la barre à caractères approche de sa position de frappe, son bossage 1c bute contre l'ex trémité 43a du pont 43 et déplace ce dernier contre l'action du ressort 45.
L'extrémité 43b du pont 43 exerce alors une poussée sur la butée 42, qui est fixée sur le bras 39b de la bascule 39 (fig. 3), ce qui fait tourner cette dernière- autour de son axe 40. Le bras 39b agit sur la butée 56 de l'ancre 51 et fait tourner cette dernière autour de 52, contre l'action du ressort 54, jusqu'à ce que la partie 51c soit arrê tée par la butée 55. Le mouvement de l'ancre 51 provoque, de manière connue, l'engagement du cli- quet de retenue 57 entre les dents de la roue 58 et le dégagement du cliquet d'échappement 50.
Ce der nier est déplacé, par un ressort non représenté, jus qu'à ce qu'il rencontre la butée 49 du levier 47, de sorte .qu'il vient se placer de l'autre côté de la dent de la roue 58 qu'il retenait.
Après la frappe, la barre 1 revient à sa position de repos en libérant le pont 43, de sorte que les mouvements décrits ci-dessus se font en sens inverse. Le cliquet de retenue 57 libère la roue 58, qui peut tourner d'un angle correspondant à l'espacement d'une dent, sous l'effet de la traction du chariot, pen dant que le cliquet 50 d'échappement reprend la position indiquée à la fig. 3, qui est déterminée par une butée non représentée. La rotation effectuée par la roue 58 permet ainsi de se déplacer de deux unités d'espacement.
Lorsque, au moment de la frappe, le levier 47 a été déplacé par la tirette 46 de façon à occuper la position représentée en traits mixtes à la fig. 3, le fonctionnement décrit ci-dessus se reproduit de façon identique, à l'exception près que le cliquet d'échap pement 50 effectue un déplacement plus grand jus qu'à ce qu'il heurte la butée 49 du levier 47. Il en résulte que, lorsque le cliquet de retenue 57 libère la roue 58, cette dernière effectue une rotation cor respondant à l'espacement de deux dents jusqu'à ce que le cliquet 50 soit ramené dans la position repré sentée.
Le chariot se déplace donc d'une valeur dou ble de celle obtenue dans le cas précédent, ce qui correspond à quatre unités d'espacement.
Pour obtenir un déplacement de trois unités d'es pacement, la bascule 39 doit se trouver dans la posi tion représentée en traits mixtes à la fig. 4. De cette façon, son bras 39b ne peut plus rencontrer la butée 56 de l'ancre 51 et cette dernière reste donc immo bile pendant la frappe. Dans cette position, le bras 39a de la bascule 39 se trouve en face du piston 72 de sorte que, lorsque le pont 43 fait osciller la bas- cule 39, ce piston 72 est déplacé vers l'intérieur de l'arbre 61, contre l'action du ressort 73.
Le déplacement du piston 72 provoque, grâce à la forme de l'encoche 72b, un déplacement de la bille 74 à l'intérieur de l'ouverture radiale 76 et, par conséquent, un glissement du poussoir 75 vers l'ex térieur de celle-ci. Le poussoir 75 appuie contre le cliquet de retenue 67 et le fait pivoter dextrorsum (fig. 3) autour de 69, contre l'action du ressort 71, ce qui provoque l'engagement de la dent 67a entre les dents de la roue 65.
En même temps, la partie avant 67b du cliquet 67, appuyant contre la partie arrière 66b du cliquet 66, fait pivoter celui-ci senes- trorsum, contre l'action du ressort 70, ce qui pro voque le dégagement de la dent<I>66a</I> des dents de la roue 65.
Après que la frappe a été effectuée, la barre 1, revenant dans sa position de repos, libère le pont 43, lequel reprend la position représentée au dessin sous l'action du ressort 45. Ceci provoque des mou vements inverses des cliquets 66 et 67, leur permet tant de reprendre la position représentée au dessin. La roue 65 tourne d'une dent, sous l'action de -la traction effectuée par la crémaillère du chariot sur le pignon 64. Comme la roue 65 a 14 dents, la rota tion qu'elle effectue est une fois et demie plus grande que la plus petite rotation d'échappement que peut effectuer la roue 58 qui a 21 dents. On obtient donc une avance du chariot valant trois unités d'espace ment.
Le déplacement du levier 47 (fig. 3) est com mandé par l'intermédiaire de la tirette 46, du levier 27, de la tringle 25, du bras 23 et de la barre 18. Le levier 47 est déplacé contre l'action de son res sort 112 lorsque le bec 16 du levier de touche 2 agit sur la barre 18.
Le déplacement latéral de la bascule 39 est com mandé par le bec 15 du levier de touche 2, ce bec agissant sur la barre 17 pour provoquer, par l'inter médiaire du bras 22, de la tringle 24 et du levier coudé 26, un déplacement vers le haut de la tirette 29. Cette dernière fait tourner le levier 30 autour de 31 contre l'action du ressort 36 afin de déplacer latéralement la bascule 39 en la faisant coulisser sur l'axe 40. On voit que la grandeur de l'espacement est déterminée par l'action des becs 15 et 16 sur les barres 17 et 18 respectivement. Lorsque aucun des becs 15 et 16 n'est actif au cours de la frappe, on obtient le plus petit espacement, qui vaut deux uni tés.
L'action du bec 15 assure un espacement de trois unités et celle du bec 16 donne un espacement de quatre unités.
La fi-. 6 représente, à plus grande échelle, l'ex trémité du levier de touche 2 et montre que, lorsque le support 100 occupe la position indiquée en trait plein, l'abaissement du levier 2 est accompagné d'un déplacement de la barre 17 qui est poussée par le bec 15. Cette position du support 100 permet la frappe avec le caractère lb en obtenant un espace ment de trois unités. Lorsque le support 100 est amené, par des moyens non représentés, dans sa posi tion basse indiquée en traits mixtes à la fig. 6, la barre 17 ne peut plus être déplacée par le bec 15, tandis que la barre 18 se trouve sur le chemin du bec 16.
Cette position du support 100 permet la frappe avec le caractère la et l'espacement obtenu vaut quatre unités.
Les fig. 7 à 10 représentent différentes formes d'exécution du levier de touche 2 permettant d'ob tenir différentes combinaisons d'espacement.
Le levier de touche 2 représenté à la fig. 7 ne comprend aucun des becs 15 et 16, de sorte que pour les deux positions du support 100, on obtient l'espacement minimum, qui vaut deux unités.
Le levier 2, représenté à la fig. 8, comprend deux becs 15 et 16 de forme modifiée, de manière à obtenir pour le caractère la un espacement de trois unités et pour le caractère 1 b un espacement de quatre unités.
Le levier 2, représenté à la fig. 9, ne comprend qu'un bec 15, de sorte que pour le caractère lb, on obtiendra un espacement de trois unités et pour le caractère la un espacement de deux unités.
Le levier 2, représenté à la fig. 10, comprend également un seul bec 16, de sorte que pour le carac tère 1 b l'espacement obtenu sera de deux unités, et pour le caractère<I>1 a de</I> quatre unités.
Il va sans dire qu'on pourrait prévoir d'autres variantes du levier de touche 2 permettant d'obtenir d'autres combinaisons d'espacement pour les carac tères 1 a et<B><I>lb.</I></B>
Pour la marche arrière du chariot, le fonction nement du mécanisme est le suivant L'abaissement de la touche de marche arrière, non représentée, provoque un déplacement à gauche de la tringle 107 (fig. 1) et, par conséquent, la rota tion dextrorsum du levier 90.
Le levier 90 agit simultanément sur les tringles 89 et 92, sur la tirette 97 et, avec un certain retard, grâce à l'ouverture allongée 103, sur la tirette 102. Par l'intermédiaire de la tringle 89 et du bras 88, il provoque la rotation dextrorsum de l'axe 86 (fig. 5) et, par conséquent, le dégagement du cliquet 85 de la roue 82.
Par l'intermédiaire de la tringle 92, il fait tourner le cliquet 93 (fig. 3) autour de 94, l'enga geant dans la roue 58, de manière à effectuer la rotation de celle-ci, de deux dents, dans le sens de la marche arrière du chariot et, par conséquent, un retour de ce dernier de quatre unités d'espacement, par l'intermédiaire de la roue 65 et du pignon 64. Par l'intermédiaire de la tirette 97, du levier 26, de la tirette 29 et du levier 30, il provoque le déplace ment de la bascule 39 dans la position représentée en pointillé à la fig. 4.
Enfin, par l'intermédiaire de la tirette 102, il provoque la rotation dextrorsum du levier 104, contre l'action du ressort 113, ce qui, par l'intermédiaire de la tirette 105 et de la barrette 106, fait pivoter senestrorsum la bascule 39 (fig. 1). Le bras 39a de cette dernière effectuant une poussée sur le piston 72, provoque une suite de mouvements des organes 74, 75, 67 et 66, ce qui, après le relâche ment de la touche de marche arrière, a pour consé quence la rotation de la roue 65, d'une dent et, par conséquent, l'avancement du chariot de trois unités d'espacement, tout ceci de la manière expliquée plus haut.
Le chariot effectue donc deux mouvements suc cessifs de sens opposés. Tout d'abord un déplace ment en arrière de quatre unités d'espacement, puis un avancement de trois unités d'espacement, la somme de ces deux mouvements étant donc un dépla cement en arrière d'une unité d'espacement.
Le déplacement manuel du chariot est obtenu de la manière suivante Par des moyens appropriés, on agit sur le levier 108 de manière à le faire pivoter dextrorsum (fig. 1), sur son pivot 109, contre l'action du ressort 111. Le levier 108, effectuant une poussée sur le piston 77, déplace celui-ci vers l'intérieur de l'arbre 61, contre l'action du ressort 78. Le déplacement du piston 77 provoque, grâce à la bille 80 et la face 79a du pous soir 79, un glissement de ce dernier vers l'extérieur.
Le poussoir 79 appuyant contre la partie 81 solidaire du cliquet 66 fait pivoter ce dernier (fig. 3), contre l'action du ressort 70, de manière à dégager la dent 66a des dents de la roue 65. D'autre part, le bec 110 du levier 10-8 provoque, par l'intermédiaire du ressort 53, le dégagement du cliquet 50 des dents de la roue 58. Dès ce moment, le chariot peut être déplacé à volonté dans les deux sens. Il est impor tant que, à la fin de chacun de ces déplacements, la position relative des roues 58 et 65 soit toujours celle permettant un départ correct du chariot. Ceci est obtenu au moyen de la roue 82.
En effet, cette dernière étant solidaire en rota tion de la roue 58 et comprenant un nombre de dents qui est sous-multiple des nombres de dents des roues 58 et 65, la position relative de ces der nières permettant un départ juste est définie par l'en gagement du cliquet 85 entre deux dents de la roue 82.
Par conséquent, lorsque, au commencement du déplacement manuel du chariot, le cliquet 85 ne se trouve pas entre les dents de la roue 82 (le cas repré senté à la fig. 5), la rotation du pignon 64 provoque, grâce à la friction existant entre ce dernier et l'arbre 61, la rotation de celui-ci et, par conséquent, de la roue 82 jusqu'à ce que le cliquet 85 soit engagé entre deux dents de celle-ci. Dès ce moment, l'arbre 61 est arrêté, seuls le pignon 64 et la roue 65 sont entraînés par le chariot, puisque la roue 58 est montée fixe sur l'arbre 61.
Le mécanisme fonctionne également de la ma nière décrite ci-dessus lorsqu'on effectue une tabu- lation.
On pourrait, bien entendu, apporter de nom breuses modifications au mécanisme représenté et l'espacement le plus grand pourrait, par exemple, être obtenu par un échappement simultané des deux roues 58 et 65. Dans ce cas, on pourrait remplacer la butée mobile 49 par une butée fixe de façon que l'échappement de la roue 58 ait toujours la même valeur.