Machine comptable La présente invention se rapporte à une machine comptable.
On connaît déjà des machines munies d'un cha riot porte-papier d'enregistrement destiné à être déplacé d'une manière alternative entre deux posi tions de colonnes. Mais ces machines ont l'inconvé nient d'exiger le réglage individuel par l'opérateur de chaque élément de support d'enregistrement intro duit dans la machine, sur sa ligne d'impression cor recte. Elles doivent comporter un mécanisme pour absorber les chocs et les rebondissements du chariot et leur fabrication est relativement coûteuse.
Le pre mier inconvénient a une importance spéciale lors que, par exemple, le support d'enregistrement à introduire dans le chariot est constitué par des chè ques destinés à être imprimés sur leur partie prin cipale et sur leur souche, car l'opérateur doit passer un temps excessif à l'introduction et au réglage de chaque chèque sur la ligne d'impression désirée.
La machine comptable faisant l'objet de l'inven tion, comprenant une platine, des porteurs de carac tères actionnés au cours de chaque cycle de la ma chine, de manière à imprimer sur une ligne pré déterminée d'un support d'enregistrement, un dispo sitif permettant de communiquer un mouvement alternatif au support d'enregistrement entre deux positions de colonnes, et un mécanisme d'entraîne ment de ce dispositif,
est caractérisée en ce que ledit dispositif comprend un châssis de déplacement alter natif disposé entre les porte-caractères et la platine et entrainé par un mécanisme d'entraînement de ma nière telle que le support d'enregistrement soit déplacé alternativement de sa première position de colonnes à la seconde pendant un premier cycle, puis ramené à la première position de colonnes au cours d'un second cycle, ces deux cycles constituant deux cycles consécutifs de fonctionnement de la machine,
les porteurs de caractères étant mis en oeu- vre une fois au cours de chaque cycle pour imprimer des données à la fois dans la première et dans la seconde position de colonnes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine comptable fai sant l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue, en perspective, vue de la partie avant gauche ; la fig. 2 est une vue du côté droit, le coffre étant enlevé ; la fig. 3 est une vue de l'extrémité arrière du côté gauche de la machine, avec coffre enlevé ; la fig. 4 est une vue de l'arrière, également sans coffre ; la fig. 5 est une vue de détail en perspective de parties des mécanismes de déplacement alternatif, de maintien des cartes et de platine ;
la fig. 6 est une vue éclatée en perspective repré sentant les. organes de déclenchement, les organes permettant l'exécution d'une opération automatique à deux cycles et le mécanisme de normalisation ; la fig. 7 est une vue de détail en élévation-laté- rale d'un organe d'entraînement ; la fig. 8 est une vue détaillée, en élévation laté rale, d'un cliquet d'entraînement et d'un mécanisme de détente de la fig. 7.
Le bâti de la machine représentée comprend une plaque latérale-verticale de gauche 20 (fig. 3 et 4), une plaque latérale-verticale de droite 21 (fig. 2, 4 et 6), une plaque arrière de renforcement 22 (fig. 4 et 5), une entretoise inférieure 23 (fig. 6) reliant les plaques latérales de gauche et de droite.
La machine est normalement entraînée de ma nière à introduire des données composées sur son clavier, dans un totalisateur, à l'abaissement d'une barre motrice, les données étant introduites dans le totalisateur au cours d'un seul cycle de fonctionne ment de la machine.
<I>Mécanisme d'entraînement principal</I> Un moteur électrique 24 (fig. 3), lorsqu'il est sous tension, fait tourner dans le sens senestrorsum un arbre tronqué 25, sur lequel est monté libre un plateau de manivelle 26. Sur celui-ci pivote une biel- lette 27, dont l'autre extrémité est articulée à un bras d'un levier coudé 28 monté libre sur un arbre d'entraînement arrière 29. Un disque 30, fixé sur l'arbre 29, comporte une encoche 31 dans laquelle s'engage un axe de. roulement 32 d'un levier 33 qui pivote à l'extrémité arrière de la biellette 27.
Un fort ressort 34 s'étendant entre l'extrémité arrière du levier 33 et un goujon 35a du levier coudé 28, main tient le galet 32 dans l'encoche 31, si bien que, lors qu'on fait basculer le levier coudé 28, il entraîne l'arbre d'entraînement arrière 29. Cette liaison peut être libérée, afin d'empêcher d'endommager le mé canisme au cas où la machine perd de sa vitesse. Une rotation senestrorsum complète du plateau 26 constitue un cycle de la machine et, en effectuant une telle rotation, l'arbre d'entraînement arrière 29 bascule tout d'abord dans le sens dextrorsum, puis dans le sens senestrorsum, comme le montre la fig. 3.
A la fig. 3, on voit que le plateau de manivelle 26 porte un cliquet 37 monté à pivot sur ledit pla teau et qui est déplacé dans le sens senestrorsum autour de son pivot 38 en reliant le plateau de mani velle 26 à l'arbre à entraînement par moteur 25. Ce mouvement senestrorsum du cliquet 37 (fig. 3) est provoqué par la tension d'un ressort 39, sauf si le cliquet est retenu. Lorsque la machine est au repos, un bras 41 d'un levier à trois branches 35, fixé à un arbre 40, empêche l'engagement du cliquet 37.
Lorsque la machine est libérée ou déclenchée comme on le décrira dans la suite, le levier à trois branches 35 bascule dans le sens senestrorsum, en fig. 3, ou dans le sens dextrorsum, en fig. 6, à laquelle on se référera maintenant.
Un levier 43, fixé à l'extrémité de droite de l'arbre 40, comporte une languette 44 qui, lorsque la machine est au repos, s'engage dans un épaule ment supérieur 45 d'un verrou de déclenchement 46. Le verrou de déclenchement pivote sur un gou jon 47 supporté par un bâti auxiliaire non figuré. Si ce verrou 46 peut pivoter dans le sens dextrorsum (fig. 6), l'arbre 40 peut alors tourner dans le même sens en réponse à l'action d'un ressort 36, reliant ainsi l'arbre à entraînement par moteur 25 au pla- teau de manivelle 26 (voir fig. 3).
Ce même mouve ment du levier 43 provoque la fermeture d'un com mutateur (non figuré) placé dans un circuit d'ali mentation électrique (non figuré) aboutissant au mo teur.
En se référant à la fig. 3, on voit que, lorsque le plateau de manivelle 26 tourne et s'approche de sa position de repos, une surface 49 d'un bras 48 du plateau vient en contact avec un galet 50, dépla çant ainsi le levier à trois branches 35 dans le sens dextrorsum, en fig. 3, et dans le sens senestrorsum, en fig. 6, d'où il résulte qu'un goujon 51 du levier 43 vient en contact avec le verrou de déclenchement 46, ce qui fait passer son épaulement 45 sous la languette 44 qui a été élevée jusqu'à la position de verrouillage par déplacement du levier 43.
La machine est équipée d'une barre motrice 55 (fig. 1) qui comporte des tiges 56 et 57 s'étendant vers le bas sur le côté droit de la machine. L'extré mité inférieure de la tige 56 comporte un pied 58 (fig. 2) qui repose sur le sommet d'un goujon 59 d'un levier coudé 60 pivoté en 61 sur un levier de déclenchement 62 de la machine. Le levier 62 pivote sur la plaque de droite 21 au moyen d'un goujon 63. Un bras s'étendant vers le haut du levier coudé 60 comporte une languette reposant contre un bras s'étendant vers le haut du levier de déclenchement de la machine 62.
Cette languette est maintenue en contact avec le bras s'étendant vers le haut du levier de déclenchement 62 de la machine, au moyen d'un ressort 64 s'étendant entre le bras s'étendant vers le haut du levier 60 et une languette 65 d'un bras s'étendant vers l'avant du levier de déclenchement 62 de la machine. La languette de déclenchement 65 du levier de déclenchement 62 repose contre le bord supérieur de la plaque latérale de droite 21 où elle est maintenue élastiquemen.t par un ressort 66. Lorsqu'on abaisse la barre motrice 55, le levier 60 bascule dans le sens dextrorsum, entraînant le levier de déclenchement 62 de la machine dans le même sens.
Un bras 67 s'étendant vers le bas du levier de déclenchement 62 de la machine comporte une lan guette recourbée vers la gauche 68 (fig. 6) sur la quelle pivote une biellette 69, qui est articulée par son autre extrémité en 70 à un levier 71. L'extré mité de gauche de ce dernier entre en contact avec une ouverture du verrou de déclenchement 46 et son extrémité de droite comporte une fente 72. Le levier 71 est supporté à pivot en 73 sur la traverse 23.
11 s'ensuit que, lorsque la barre motrice- est abais sée, la biellette 69 est tirée vers l'avant et le levier 71 est basculé dans le sens senestrorsum (fig. 6), ce qui déclenche la machine et commence un cycle de fonctionnement.
A la fin d'un cycle, les pièces sont rappelées dans leur position normale, sauf si la barre motrice est maintenue abaissée ou si le levier 71 est maintenu en position déclenchée à l'aide d'autres organes, comme on l'expliquera dans la suite qui, lorsqu'ils interviennent, font poursuivre à la ma chine son fonctionnement cyclique. <I>Mécanisme de manipulation du papier</I> En se référant à la fig. 1, on voit que la machine présente vers l'extrémité arrière une série de barres à caractères 75 -qui représentent la valeur des mon tants composés sur le clavier dans une opération particulière donnée.
Les caractères portés par les barres effectuent une impression à peu près à mi- cycle. Ces caractères impriment, par l'intermédiaire d'un ruban encreur 76, sur un support d'enregistre ment maintenu dans un bâti à mouvement alternatif et sur une bande de papier enroulée sur une platine comme on. va maintenant le décrire.
En se référant aux fig. 4 et 5, on voit qu'une barre de support 77 d'un chariot à papier traverse la machine et est supportée par la plaque de renfor- forcement arrière 22. Une plaque de support de gau che 78 pour le rouleau de papier est boulonnée sur la barre de support 77, ainsi qu'une plaque de sup port de droite 79. Entre les plaques 78 et 79 et dans ces plaques est fixée une tige 80 sur laquelle pivote une pièce 81 sollicitée par un ressort vers un man drin de support 82 du rouleau de papier, maintenu par les plaques 78 et 79, au moyen d'un ressort non figuré.
La fonction de la pièce 81 est d'appuyer con tre le rouleau de papier porté par le mandrin 82, de manière à empêcher les à-coups. Une barré de gui dage 83 à section droite en forme de U s'étend égale ment entre les plaques 78 et 79. Les branches de l' U sont légèrement recourbées l'une vers l'autre. Cette barre de guidage est fixée aux plaques 78 et 79 au moyen. de goujons 84a et 85a. La bande de papier est amenée sur la périphérie de la barre de guidage 83 et envoyée vers le bas à partir de cette barre et autour de la partie arrière d'une platine 85 qui est montée sur mandrin 86 traversant les plaques 78 et 79.
Une roue à rochets dentée 87, fixée à l'extrémité de gauche du mandrin 86 de la platine (fig. 3), entre en contact avec un cliquet 88 qui pivote sur un levier 89 monté libre sur le mandrin 86. Le cliquet 88 est sollicité de manière constante par un ressort 90, si bien que sa dent se déplace vers les dents de la roue à rochet 87. Quand la machine est au repos, un prolongement du cliquet 88 vient reposer contre une butée 91 qui maintient la dent du cliquet 88 hors contact avec la roue à rochet dentée 87.
Une biellette 92 pivote sur le levier 89. Son extrémité inférieure est fourchue de manière à venir en prise avec un goujon 93 porté par une biellette 94. Celle-ci comporte une fente dans laquelle s'en gage un goujon 95 de la plaque latérale de gauche 20. La partie inférieure 96 de la biellette 94 repose sur un galet 97 fixé sur une plaque elle-même fixée au disque 30. Un ressort 98 s'étendant entre un gou jon de la biellette 94 et le goujon 95 tire vers le bas la biellette 94. Mais cette dernière est normalement retenue par le contact de sa partie 96 avec l'axe de roulement 97.
Au cours du premier demi-cycle d'une opération de machine, le galet 97 se déplace dans le sens dextrorsum autour de l'arbre arrière 29, per mettant le mouvement vers le bas de la biellette 94, ce qui provoque l'encliquetage perdu du cliquet 88 sur la roue à rochet 87.
Dans la dernière moitié du cycle de la machine, le galet 97 établit de nouveau le contact avec le pied 96 et lève la biellette 94, de manière à communiquer un mouvement d'alimentation à la platine 85 par l'intermédiaire du cliquet 8,8 et de la roue à rochet 87. Un levier 99, qui pivote sur l'extrémité supé rieure de la biellette 94, pivote également en 100 sur la plaque latérale de gauche 20.
Lorsque la machine est prête à exécuter des opé rations de deux cycles au cours desquelles une carte d'enregistrement est déplacée alternativement d'une position initiale à une seconde position et ramenée à sa position, initiale, cette carte reçoit une impres sion dans les deux positions. et il est nécessaire de débrayer le mécanisme d'alimentation de la platine au cours du premier des cycles, de manière à per mettre une seconde impression par-dessus la pre mière au cours du second cycle, empêchant ainsi l'apparition sur la bande de papier de deux impres sions relatives à la même entrée.
Le mécanisme de débrayage de l'alimentation de la platine, au cours du premier cycle d'une opération de déplacement al ternatif d'une carte d'enregistrement à deux cycles sera maintenant décrit.
Un bras 101 pivote en 102 sur la plaque latérale de gauche 20. L'extrémité de ce bras est normale ment sous-jacente à une languette recourbée 103 du levier 99, lorsque la machine est prête à exécuter des opérations de déplacement alternatif à deux cycles, si bien que le levier est maintenu dans cette position, la biellette 94 pouvant seulement se mou voir vers le bras d'une quantité insuffisante pour permettre l'entrée en contact du cliquet 88 avec la dent suivante de la roue à rochet 87, empêchant ainsi la progression de la platine.
Le bras 101 est maintenu élastiquement en contact au moyen d'un goujon 103 qu'il porte, avec un bras 104 d'un étrier de non-espacement 105, pivotant également en 100 sur la plaque du bâti 20. Le goujon 103 et le bras 104 sont sollicités constamment en contact récipro que par un ressort 107. En se référant à la fig. 6, l'étrier 105 traverse le haut de la machine et pivote en 106 sur la plaque latérale de droite 21. Un bras 109 s'étend vers le bas et vers l'arrière à partir de l'extrémité de droite de l'étrier 105.
Il repose sur un goujon 110 fixé à l'extrémité supérieure d'une biel lette 111 que l'on décrira en détail dans la suite (voir aussi fig. 2).
Selon la fig. 3, on voit qu'un ressort 112 tire le bras 101 dans le sens dextrorsum et, par l'intermé diaire du ressort 107, déplace l'étrier de non-efface- ment dans le sens senestrorsum, comme le montre la figure, pour maintenir le bras 109 (fig. 6) en con tact avec le goujon 110.
La biellette 111 est levée au cours de la seconde moitié du premier des deux cycles d'une opération à deux cycles et reste en posi- tion soulevée jusqu'à la première moitié du second cycle, si bien que la platine ne progresse pas au cours du premier cycle, mais seulement au cours du second.
<I>Mécanisme de déplacement alternatif</I> En se référant aux fig. 4 et 5, on voit que les plaques de support 78 et 79 et une pochette à cartes 113 qui s'ouvre vers le haut sont fixées à la platine à papier. La paroi latérale arrière 114 de la pochette présente des languettes recourbées 115 et<B>116</B> qui saisissent librement une tige 117 comportant le long de son bord supérieur une encoche longitudinale 118 et dont l'extrémité de gauche 119 est recourbée vers le bas et vers l'arrière. Cette extrémité est éga lement couplée à une extension vers le haut et vers l'avant 120 d'une tige 121 qui se prolonge vers la droite à travers les plaques de support 78 et 79.
L'ossature composée des tiges 117 et 121 peut, par conséquent, être déplacée de la gauche vers la droite, et vice versa, par rapport à la pochette à cartes 113 et par rapport à la platine 85, ces deux dernières restant fixes. Des étriers 122 et 123 portent des prolongements 124 et 125 de mise en mouvement alternatif et de guidage des cartes, ces étriers étant réglables le long de l'encoche 118 de manière à loger une carte de largeur désirée. Si on laisse tom ber une carte dans la pochette 113 et si l'on déplace l'ossature de la gauche vers la droite, et vice versa, la carte est déplacée horizontalement par rapport à la platine 85.
Des ouvertures 126 sont ménagées dans la pochette 113, de telle sorte que le caractère puisse être imprimé sur la surface du support d'en registrement qui s'appuie sur la platine 85. Du fait que la carte portée par la pochette à cartes 113 est placée entre le caractère et la bande de papier four nie par le rouleau de papier qui est placé sur le mandrin 82, on doit avoir recours à des organes fai sant imprimer sur une bande les données imprimées sur la carte d'enregistrement.
Une manière d'obtenir ce résultat consiste à enrouler en double le rouleau de papier, le côté verso de la bande surjacente étant enduit d'une matière de report qui établit un signe distinctif sur la bande sous-jacente de la manière habituelle.
Une fourchette de déplacement alternatif 127 est montée sur la tige 121 et est fixée par une gou pille 128. Une branche faisant saillie vers le bas de la fourchette 127 engage un goujon 129 de l'ex trémité supérieure d'un levier 130 qui pivote sur la plaque de renforcement arrière 22, au moyen d'un pivot 131. La fourchette 127 traverse une fente 132 de la barre de support du chariot 77. L'ossature de déplacement alternatif est figuré en position normale à gauche à la fig. 5. Elle est maintenue dans cette position par un ressort 133 qui s'étend entre la pla que de renforcement arrière 22 et le levier 130.
Une biellette<B>136</B> pivote sur un levier coudé<B>135,</B> qui pivote lui-même sur la plaque de renforcement ar rière 22. La biellette<B>136</B> est munie, à son extré- mité de gauche, d'une fente 137 dans laquelle pénè tre un goujon 134 porté par le levier 130. Ce gou jon est normalement maintenu dans la fente, comme le montre la fig. 5, au moyen d'un ressort puissant 140, tendu entre un goujon 138 de la biellette 136 et un goujon 139 du levier 130.
Si le levier coudé 135 bascule dans le sens senestrorsum (fig. 5), il provoque le basculement senestrorsum du levier 130, du fait que le ressort 140 est plus puissant que le ressort 133, jusqu'à ce que l'ossature de déplace ment alternatif se trouve dans la position la plus à droite, comme on le voit de l'avant de la machine, et que la fourchette de déplacement alternatif se trouve à l'extrémité de droite de la fente 132. Ceci provoque le déplacement de la carte d'enregistrement contenue dans la pochette 113, de façon que son extrémité se trouve en position d'impression.
Un disque d'entraînement 145 est monté libre ment pour tourner sur l'arbre d'entraînement arrière 29 (voir fig. 2, 4, 6, 7 et 8). Six goupilles d7entraî- nement 146 (fig. 6, 7 et 8), destinées à entrer en contact avec un cliquet d'entraînement 147 qui pi vote sur un bras d'entrainement 148, lui-même gou pillé à l'arbre arrière 29, sont disposées en cercle sur sa face de droite, comme on le voit de l'avant de la machine.
Un ressort 149 s'étend entre un goujon 150 du cliquet 147 et un goujon 151 de la plaque d'entraînement 148, de manière à maintenir élasti- quement un épaulement 152 du cliquet d'entraînement 147 dans une position propre à entrer en contact avec l'une des goupilles 146. La plaque d'entraîne ment 148 oscille tout d'abord dans le sens senestror- sum, puis dans le sens dextrorsum (fig. 8), au cours de chaque opération de machine sous l'action de l'arbre d'entraînement arrière 29.
Au cours de la rotation senestrorsum de la pla que d'entraînement 148, l'épaulement 152 du ch quet 147 est écarté de l'une des goupilles 146 jus qu'à ce que, à peu près à la fin de la rotation senes- trorsum de la plaque d'entraînement 148, le cliquet 147 soit poussé vers l'extérieur par la goupille sui vante 146 et que l'épaulement 152 passe brusque ment derrière cette dernière goupille.
La plaque d'en- trainement 148 commence alors à tourner dans le sens dextrorsum, entraînant avec elle le cliquet 147 et faisant en sorte que ce dernier mette en rotation le disque d'entraînement 145, qui tourne ainsi d'un angle de 60o au cours de la seconde moitié de cha que cycle.
Un levier coudé de détente 154 (fig. 2), dont le bras de prolongement arrière est muni d'un goujon 155, lequel repose contre la périphérie du disque d'entraînement 145 et y est maintenu élasti- quement par un ressort 156 (qui s'étend entre le bras dirigé vers le haut du levier coudé 154 et une pièce élastique d'encrage 157), est monté rotativement sur un goujon 153 supporté par le bâti.
Le disque d'en- trainement 145 comporte des encoches 158 dispo sées sur toute sa périphérie et dans lesquelles le goujon 155 vient reposer, après déplacement du dis que de 60,, au cours du cycle, maintenant ainsi de manière élastique le disque d'entraînement 145 en position correcte. Trois goupilles 159 espacées cir culairement de 120o partent du côté gauche du dis que d'entraînement 145, deux d'entre elles étant visibles sur la fig. 6. Ces trois goupilles, au cours de chaque autre cycle, font basculer un levier de dé clenchement de mouvement alternatif 160, égale ment monté sur le goujon 153.
Le bras qui se pro longe vers l'arrière et vers le haut de ce levier entre en contact avec les goupilles 159 lorsqu'elles vien nent buter contre ledit levier, une par une, au cours de chacun des deuxièmes cycles. Un doigt 162 s'éten dant vers l'arrière du levier 160 pénètre dans une fente 163 du levier coudé 135 (voir fig. 4) et comme le levier 160 bascule à chacun des deuxièmes cycles, le levier coudé 135 bascule dans le sens senestror- sum (en fig. 4) pour tirer la biellette<B>136</B> vers la droite de la machine, comme on le voit de l'avant, ce qui a pour effet de basculer le levier 130 dans.
le sens senestrorsum (en fig. 4), pour déplacer de ma nière alternative le bâti composé des pièces 117 et 121, qui entraîne la carte dans la position extrême de droite, par rapport à la platine. Lorsque le levier d'entraînement du mouvement alternatif n'est pas maintenu en position de fonctionnement par une goupille 159 du disque d'entraînement 145, le mé canisme de mouvement alternatif est ramené dans la position normale par le ressort 133. Ceci consti tue alors le mécanisme d'entraînement du dispositif à mouvement alternatif.
On décrira ensuite le méca nisme de commande qui, avec le mécanisme de mou vement alternatif, commande l'impression cyclique et les opérations, de non-addition. On prévoit également des moyens pour réaliser deux cycles d'opérations de la machine, automatiquement, sans devoir action ner deux fois le mécanisme de déclenchement manuel.
<I>Mécanisme de commande à deux cycles</I> Un levier 164, dont l'extrémité inférieure est introduite dans la fente 72 du levier 71 (fig. 6) et qui est mobile de manière à déclencher la machine, pi vote sur la plaque d'ossature latérale de droite 21 (fig. 2 et 6). En faisant basculer le levier 164 dans le sens senestrorsum comme le montrent les fig. 2 et 6, on donne au levier 71 son mouvement de dé clenchement de la machine. Un levier coudé 165 (voir aussi fig. 7), pivote également sur la plaque d'ossature de droite 21.
Son bras s'étendant vers le haut se trouve derrière un goujon 166 du levier 164 et en contact avec ce goujon, et son bras, s'étendant vers le bas se trouve derrière gn goujon 167 du bras d'entraînement du mouvement alternatif 160 et en contact avec ce goujon.
Lorsque le bras 160 est basculé dans le sens dextrorsum, par l'une des gou pilles 159, le levier coudé 165 est basculé dans le sens senestrorsum, ce qui a pour effet de faire pivo ter le levier 164 dans le sens senestrorsum et de maintenir le levier 171 en position de déclenchement, jusqu'à ce que le bras d'entraînement du mouve ment alternatif 160 puisse retourner à la position normale du fait du mouvement du disque d'entraî nement 145. Ainsi, après mise en fonctionnement de la machine par la barre motrice 155, elle exécute deux cycles de fonctionnement automatiquement. Le mouvement de rappel du levier 1,64 dans sa posi tion normale est facilitée par un ressort 168.
<I>Opération d'impression répétée automatique</I> <I>à deux cycles</I> Un mécanisme connu maintient les touches d'in troduction de données, lorsqu'elles sont abaissées, à l'état actif jusqu'à ce qu'elles soient libérées par le basculement d'un étrier de libération de touches 170 (fig. 2) dans le sens dextrorsum, à la fin d'un cycle de machine. Du fait que dans une telle ma chine, les touches commandent l'importance de mou vement des barres à caractères, elles doivent être maintenues à l'état abaissé au cours des deux cycles de fonctionnement de manière à obtenir deux im pressions du même montant.
Le mécanisme de bas- culement de l'étrier 170 comprend un levier 170a qui pivote sur une plaque latérale de droite 191 du clavier et qui reçoit un mouvement dextrorsum au cours de la première moitié d'un cycle et un mou vement senestrorsum à la fin d'un cycle. Sur l'ex trémité avant du levier de libération de touches 170a pivote un cliquet de déviation 171 qui entraîne un goujon 172 de l'étrier 170 au cours de son mouve ment dextrorsum, ce qui a pour effet de faire bascu ler l'arceau de libération de touches 170, d'où il résulte que le levier 170a peut se déplacer vers sa position de repos.
Le cliquet de déviation pivote sur le levier de rappel de touches 170a autour d'un axe 173 qui fait saillie vers la droite à partir du levier 170a. Un crochet 174, qui se trouve sur le trajet du goujon 173, pivote sur la plaque d'ossature latérale de droite 21. Le crochet 174 est constamment solli cité dans le sens senestrorsum autour de son pivot par un ressort 175, fixé entre le crochet et le levier de déclenchement 62.
Un goujon 176 du crochet 174 pénètre dans une fente de l'extrémité avant d'une biellette 177. L'ex trémité arrière de la biellette 177 comporte égale ment une fente dans laquelle pénètre un goujon du bras s'étendant vers le haut du levier 160 (voir fig. 6).
Immédiatement après le commencement du pre mier cycle d'une opération à deux cycles, le levier de rappel des touches 170a peut, d'une manière connue, tourner dans le sens dextrorsum jusqu'à ce qu'il soit arrêté par le crochet 174 dans une position dans laquelle le cliquet 171 ne peut éviter le gou jon 172.
Au cours de la seconde moitié du premier cycle, le levier 160 bascule dans le sens dextrorsum, comme expliqué précédemment et, par l'intermé diaire de la biellette 177, fait également tourner le crochet 174 dans le sens dextrorsum. Toutefois, le crochet 174 est disposé de telle manière que le mouvement dextrorsum ne soit pas suffisant pour libérer le goujon 173 du levier de rappel 170a, de manière à empêcher son mouvement dextrorsum jus qu'à un instant du cycle où ce dernier commence à effectuer son mouvement de rappel senestrorsum,
sous la commande de son mécanisme de rappel connu qui est mis en aeuvre à peu près à la fin de chaque opération de machine. Par conséquent, lors que le cliquet de déviation 171 ne peut éviter le goujon 172 au cours du premier cycle, l'étrier de rappel de touches 170 n'est pas actionné.
Après le commencement de la première moitié du second cycle, comme le crochet 174 n'a pas été écarté du trajet du goujon 173, le cliquet 171 passe devaqt le goujon 172, si bien que, à peu près à la fin de la seconde moitié du cycle, lorsque le levier de rappel de touches 170a est rétabli dans le sens senestrorsum, l'étrier 170 est basculé dans le sens dextrorsum pour libérer toutes les touches de mon tants abaissées.
Pour éviter toute possibilité pour le crochet 174 (qui est également ramené dans sa posi tion active au cours de la seconde moitié du second cycle) d'empêcher le rétablissement du levier de rap pel 170a, il est prévu une arête-came sur sa partie s'étendant vers l'avant et cette arête vient sur le tra jet du goujon 173.
Lorsque le goujon 173 entre en contact avec l'arête-came, le crochet 174 est poussé dans le sens dextrorsum, contre la tension du res sort 175, le goujon 176 se déplaçant vers l'arrière le long de la fente avant de la biellette 177 jusqu'au moment où le goujon 173 dépasse l'arête-came, lais sant le ressort 175 exercer son action de rappel dans le sens senestrorsum, sur le crochet 174.
<I>Mécanisme de non-addition</I> Selon la fig. 6, on voit qu'un goujon 178 du bras s'étendant vers le haut d'un levier coudé 179 qui pivote sur la plaque latérale de droite en 180, sert à commander le mécanisme d'embrayage du totalisateur d'une manière connue. Le goujon est figuré en position inactive à la fig.'6, mais en faisant basculer le levier<B>179</B> dans le sens senestrorsum, le goujon 178 est placé de manière à empêcher l'em brayage du totalisateur.
Dans les opérations à deux cycles, dans lesquelles le mécanisme de déplacement alternatif est mis en action, le basculement du levier d'entraînement d'un mouvement alternatif 160 au cours de la seconde moitié du premier cycle soulève la biellette 111 qui pivote à son extrémité avant, en entraînant avec elle un goujon 181, lequel se trouve sur le bras s'étendant vers l'arrière du levier 179, plaçant ainsi le goujon 178 en position efficace et l'y laissant jusqu'à la dernière moitié du second cycle. Ceci provoque la non-addition, par la machine, du montant au cours du second cycle.
Le levier d'en- trainement 160 est rappelé dans la position normale vers la fin du second cycle et la biellette 111 est abaissée à cet instant, amenant le goujon 178 en position inefficace. Un levier manuel 182 sert à accomplir la même fonction, lorsque la machine est préparée pour les, opérations à cycle unique, dans lesquelles le mécanisme de déplacement alternatif ne doit pas nécessairement fonctionner. Le levier 182 pivote sur la plaque latérale de droite.
Une biel- lette de non-addition 183, qui pivote à son extrémité inférieure en 184 sur une plaque de commande de non-addition 185, elle-même pivotée sur la plaque latérale de droite, est articulée à l'extrémité infé rieure du levier 182.
Si l'on pousse vers l'arrière, sur le haut du levier 182, on provoque le soulèvement de la biellette de non-addition 183 et son basculement senestrorsum autour du goujon 184 et la surface arrière d'une en coche<B>186</B> de la biellette de non-addition 183 vient en contact avec le goujon 178 et fait basculer le levier 179 dans le sens senestrorsum, de façon que le goujon 178 soit amené en position efficace pour déclencher une opération de non-addition de la machine. La fente 187 de la biellette 111 permet d'effectuer cette opération.
<I>Mécanisme de préparation de la machine</I> <I>pour des opérations à cycle unique</I> <I>sans mouvement</I> <I>du châssis de déplacement alternatif</I> En se référant à la fig. 1, on voit un levier 190 qui, lorsqu'on le pousse vers l'arrière, provoque la préparation de la machine, de manière telle qu'elle effectue des opérations à cycle unique qui ne dépla cent pas l'ossature ou châssis de déplacement alter natif, qu'elle provoque le déplacement de la platine à chaque opération et que la libération des touches se fasse à la fin de chaque opération de la machine.
Le levier 190 pivote sur la plaque latérale 191 (fig. 2) du clavier et comporte sur un bras s'étendant vers le bas un goujon 192 qui, à la fig. 2, a été représenté en contact avec un levier 193 pivotant en 180 sur la plaque latérale de droite, ce qui main tient le levier 193 dans la position du chariot de déplacement alternatif à deux cycles. Si le levier 190 est basculé dans le sens dextrorsum en fig. 2, le goujon 192 vient reposer dans une partie 194 du levier 193. Le levier 193 comporte une partie s'éten dant vers l'arrière, munie d'un goujon 195 sur lequel pivote une pièce de commande angulaire 196.
Lors que le levier<B>190</B> bascule dans le sens dextrorsum, le levier 193 bascule dans le sens senestrorsum, ce qui soulève le goujon -195 et la pièce de commande angulaire 196. L'extrémité supérieure de la pièce de commande 196 porte un goujon 197, sous-jacent au bras<B>109</B> de l'étrier de non-espacement 105, décrit précédemment.
Par conséquent, lorsque le levier 193 bascule dans le sens senestrorsum par suite du dépla cement du levier 190, l'étrier 105 bascule dans la position inefficace de manière à permettre la pro gression de la bande de papier par la platine, au cours de chaque cycle de machine. L'extrémité infé rieure de la pièce de commande 196 pivote sur un levier 198, pivotant lui-même en 153. Sur le bord inférieur arrière de la pièce 196 se trouve un cro chet 199 qui, lorsqu'il est soulevé, entre en contact avec un goujon 200 de la biellette 177, sollicitant ainsi vers l'arrière la biellette 177 pour rendre ineffi cace le crochet 174, permettant ainsi le rappel des touches au cours de chaque cycle de la machine.
Du fait de la liaison à broches et à fentes de la biel- lette 177, avec le bras d'entraînement de déplace- ment alternatif 160, le mouvement vers l'arrière de ce dernier ne communique aucun mouvement senes- trorsum au levier 164 par l'intermédiaire du goujon 167, du levier coudé 165 et du goujon<B>166,</B> si bien que le déclenchement automatique d'une opération de machine se trouve empêchée.
Le levier 198 est basculé dans le sens dextrorsum et un goujon 201 qu'il porte, lequel se déplace dans une fente 202 d'un levier 203 qui pivote sur la plaque latérale de droite en 204, provoque le basculement dans le sens dextrorsum du levier 203 autour de son pivot et une surface 205 qu'il porte vient en contact avec un goujon 206 du cliquet d'alimentation 147, faisant basculer celui-ci en position inefficace, de telle sorte que le mécanisme de déplacement alternatif ne fonc tionne pas.
Du fait que le disque d'entraînement 145 ne se déplace pas, le levier d'entraînement de déplacement alternatif 160 n'est pas basculé et la machine n'ef fectue que des opérations à cycle unique.