Machine à écrire. La présente invention se rapporte à une machine à écrire pourvue d'un mécanisme d'avance de ruban, d'un mécanisme d'impres sion à caractères et d'un mécanisme de com mande pour actionner ce mécanisme d'impres sion.
Suivant l'invention, cette machine à écrire présente encore un mécanisme de commande entraîné indépendamment par un dispositif moteur et destiné à actionner le mécanisme d'avance de ruban, ce mécanisme de com mande étant mis en action par suite de l'ac- tionnement du mécanisme d'impression.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fia. 1 est une coupe verticale d'une ma chine à commande mécanique montrant le mé canisme commandant les mouvements d'oscil lation du ruban.
La fig. 2 est une élévation verticale mon trant le dispositif moteur actionnant le méca nisme d'avance du ruban associé à la bobine de gauche.
La fig. 3 est un détail montrant le méca nisme d'avance du ruban de la fig. 2 en posi tion inversée.
La fig. 4 est. une vue à grande échelle du mécanisme commandant les mouvements d'oscillation du ruban représenté sur la fig. 1 et montrant ce mécanisme à la position assu rant la frappe dans la zone inférieure du ruban. ha fig. 5 est un plan du mécanisme de la fia.
La fig. 6 montre le mécanisme de la fig. 4 réglé pour assurer la frappe sur la bande mov enne du ruban.
VLa fi--. 7 montre le mécanisme de la fig. 4 réglé pour assurer la frappe sur la région supérieure du ruban.
La fig. 8 montre le mécanisme de la fi-. 4 à la position assurant la frappe sur stencil. La fi(,. 9 est une vue de détail de l'axe inverseur.
La fig. 10 est une vue en plan du dispo sitif de support pivotant de la bobine de gauche.
On voit sur la fi-. 1 une coupe verticale d'une machine à écrire actionné par un mo teur.
Les barres porte-touches 10 sont articulées sur une tige transversale 11 et guidées à leur extrémité intérieure par un peigne à touches approprié 12, les touches étant rappelées par des ressorts 13. Les barres 10 commandent un mécanisme moteur comprenant un rouleau ou tambour moteur 14 tournant normalement dans le sens de la flèche lors du fonctionne ment de la machine. Chaque touche com mande son propre mécanisme de commande dont chacun coopère avec le rouleau moteur 14 pour actionner les barres porte-type cor respondantes 15.
Le mécanisme de commande comprend un levier 16 (fig. 1) présentant une profonde encoche 16a au moyen de laquelle ce levier peut pivoter sur une barre d'appui 17 indi viduelle réglable en position longitudinale clans .la barre de support 1.8. La barre de support 18 est fendue en 18a pour recevoir à la fois les leviers 16 et l'extrémité arrondie des barres d'appui 17 associées. Les leviers 16 sont maintenus appliqués contre les barres d'appui 17 correspondantes par des ressorts 19 ancrés à des oreilles prévues sur les barres 17.
L'extrémité supérieure de chacun des leviers 16 est reliée par une biellette 20 à un bras 15a porté par la barre porte-types asso ciée 15. La fi,-. 1 ne représente qu'une barre porte-type 15 et un seul levier 16 avec les élé ments associés, mais il doit être entendu qu'il est prévu un jeu d'éléments semblables pour chaque touche de caractère 10 de la machine.
Les barres porte-type sont montées à pivo tement. au moyen d'un fil métallique d'arti culation 21 de forme incurvée (fig. 1) dans un secteur circulaire 22 de forme usuelle fixé à la corbeille porte-type usuelle (non repré sentée) et faisant partie de celle-ci. Cette cor beille peut être mobile pour permettre l'im pression des caractères supérieurs, ou bien ce peut être le chariot 23 qui est prévu mobile verticalement dans le même but. Le secteur 22 peut être muni du guide-type usuel 24 et.
du guide oscillant 25 du ruban guidé verti- ealement sur le guide-type 24 et occupant normalement la position de la fig. 1 où il se trouve en dessous de la ligne d'impression. Le vibreur -est actionné et commandé par des moyens que l'on va décrire plus loin.
Chaque mécanisme de commande com prend, outre le levier 16, une came 26, en forme de L, articulée en 16b sur le levier 16 et rappelée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre par un ressort 27 ancré à une oreille de la came 26, d'une part, et à une oreille du levier 16 de l'autre. Le sous-levier 16 présente un prolongement. 16c sur lequel est monté en 16d à pivotement et à coulisse ment un levier intermédiaire 28 présentant un sabot. décalé 28a appliqué contre la came 26 et un autre sabot analogue<B>'</B>8b s'appli quant contre un talon 10a de la barre porte- touche 10.
Le levier intermédiaire 28 est rap pelé dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort 29 ancré à une oreille du levier intermédiaire 28, d'une part, et, d'autre part, à une butée 16e prévue sur le .prolonge ment. 16c; ce ressort. maintient. également le levier intermédiaire 2Q dans sa position de gauche (fig. 1) avec le pivot 16d placé dans l'extrémité de droite de la fente par l'inter médiaire de laquelle le levier 28 est monté sur l'axe 16d.
L'abaissement de la touche 10 fait osciller le levier intermédiaire 28 dans le sens inverse des aiguilles (fig. 1) et fait tourner, par l'in termédiaire du sabot 28n, la came 26 dans le sens des ai;#uilles, mettant ainsi en prise le bord dentelé 26a de la came avec le rouleau moteur 11 qui l'entraînera désormais.
Le rou leau moteur fait alors tourner la came 26 et, par suite de l'excentricité du bord de la came par rapport à l'axe 16b, le levier 16 va oscil ler dans le sens des aiguilles en opposition à la tension du ressort 19, actionnant par suite la barre porte-type, et vient se placer en posi tion d'impression. Vers la fin de l'actionne- ment de la came 26 par le rouleau moteur, lin bec 16f de la. came 26 attaque une lame élastique réglable 30a faisant partie du peigne élastique 30 et est. ainsi arrêté.
Ainsi qu'il est général dans les machines à écrire, le mécanisme de commande n'en traîne pas la barre porte-type sur toute la course jusqu'au point d'impression, et le mé canisme de commande n'est pas accouplé à l'organe d'entraînement pendant toute la du rée du cycle;
le réglage de la lame de ressort 30a est tel que le bec 16f frappe la lame avant que la barre porte-type n'ait atteint le point d'impression, et la barre porte-type dé- erit le reste de son parcours en vertu de l'iner tie du mécanisme de commande et de sa pro pre vitesse acquise. L*instant où cette action a lieu est déterminé par un réglage vertical de la lame de ressort 30a. au moyen d'une vis de réglage 31 individuelle à chaque lame de res sort, 30a;
on prévoit une lame de ressort pour chacune des unités motrices. Les lames élasti ques 30a font partie d'un ressort en forme de peigne 30 fixé à la barre de support 18. Ce peigne élastique 30 est. également fendu pour assurer l'entretoisement et le guidage des barres d'appui réglables 17.
Lorsque le bec 16f frappe la lame de res sort 30a, le bord actif 26a de la came se dé gage du rouleau moteur 14 par un mouvement de translation, faisant coulisser le bec 16e vers la droite (fig. 7) par-dessus la lame de ressort 30a. Aussitôt que le bord 26a de la came est dégagé du rouleau moteur 14, le ressort 27 ramène vivement la came 26 à la position représentée sur la fig. 1 par rapport au levier 16.
Pendant l'actionnement de la barre porte- type 15 par le mécanisme de commande 16, le levier intermédiaire 28 est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre. Si la barre porte-touche 10 est maintenue abaissée, l'extré mité de gauche du talon 28b du levier inter médiaire attaque le côté droit du talon 10a., et les pièces demeurent à cette position aussi longtemps que la touche est maintenue abais sée, empêchant ainsi le mécanisme de com mande de répéter son fonctionnement.
On prévoit un léger débattement entre le talon 10a et le talon 28b dans la position normale des éléments, de sorte que la barre porte- touche 10 étant. libérée, le ressort 29 ramène vivement le levier intermédiaire 28 à la posi tion de la fig. 1, permettant un nouvel échap pement du mécanisme de commande à la suite de l'abaissement de la touche.
Dans les machines à écrire, le mécanisme de ruban et le vibreur de ruban sont en géné ral actionnés par des barres universelles qui sont ou bien directement mues par le méca nisme de commande ou qui sont actionnée.. par les touches ou certains organes de trains de transmission entre les barris porte-type et les touches. Le mécanisme de ruban est ac tionné par un mécanisme de commande dis tinct qui est simplement rendue opérante par le fonctionnement. clés mécanismes de com mande 16 des barres porte-type par l'inter médiaire d'une barre universelle actionnée par les mécanismes de commande.
Sur .le bâti de la. machine (fi,-. 1 et 2) pi vote un arbre transversal 32 sur lequel, est montée une barre universelle 33 avant la forme d'une palette. Celle-ci est attaquée par des becs 16g faisant partie des leviers 16 de telle sorte que chaque fois qu'un mécanisme de commande 16 se trouve actionné, la barre universelle 33 est. entraînée dans le sens in verse des aiguilles (fi-. 1 et 2) contre la tension d'un ressort de rappel 33a ancré à la barre universelle 33. Ce mouvement de la barre 33 sert à déclencher un mécanisme<B>de</B> commande désigné par la référence générale 34 sur la fig. 2.
Ce mécanisme de commande 34 comprend (fig. 2) un cadre ou bâti approprié pivotant en 35a sur une pièce fixe 35 convenablement. montée sur le bâti principal de la machine. Une came elliptique 34a pivote en 34b clans le bâti du mécanisme clé commande 34, et cette came est munie de deux doigts 34e dia métralement opposés par rapport au pivot 34û et dont l'un ou l'autre est normalement atta qué par un bras 34c7 articulé en 34e dans le bâti du mécanisme de commande 34.
Ce bras 34d est rappelé dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort de torsion 34f enroulé partiellement autour de l'axe de pi votement 34e et aecroehé à des pattes du bras 34d, d'une part, et au bâti du mécanisme de commande 34 de l'autre.
Sur l'axe 34e (fig. 2) pivote également un levier de déclenchement 347 présentant un talon décalé 341c qui coopère avec l'une de deux ergots 34i prévues sur la came 34a en deux points diamétralement opposés par rap port à l'axe 34b de la came.
Le levier 34d soumis à. l'action du ressort appuie sur l'un des doigts 34c.# et tend ainsi à faire tourner la came 34a dans le sens des aiguilles, mainte nant ainsi l'ergot 34i en contact avec le talon 34h.; dans cette position des éléments, il existe un faible jeu entre le bord actif de la came 34cr et un flasque de phis grand diamètre 14a faisant. corps avec le rouleau moteur 14 ou rapporté sur celui-ci.
La barre universelle 33 est reliée par une biellette 36 (fig. 2) au levier de déclenche- ment 34g, de sorte qu'un déplacement im primé à la barre universelle 33 dans le sens inverse clés aiguilles d'une montre par les mécanismes de commande 16 communique au levier de déclenchement S4g un mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre, dé- eaeeant le talon 341 de l'er@@ot 34i.
En même temps, un talon 34,j du levier de déclenc'iiP- ment 34g s'interpose dans la trajectoire du second ergot 34i. L'arbre 32 est muni à ses deux extrémités de bras 32a dont l'un est. relié par une biellette 37 à un talon prévu dans le bâti du mécanisme clé commande 34. Lorsque la came elliptique 34a est libérée de la manière qu'on vient de dire, sa partie active vient en prise avec la partie 14a. du rouleau moteur<B>14</B> qui, dès lors, l'entraîne dans le sens des aiguilles d'une montre (fi-. 2).
Par suite de ].'excentricité de la came 34a., le bâti .du mécanisme de commande 34 revoit ainsi un mouvement basculant dans le sens des aiguilles entraînant la biellette 37 vers le haut et faisant osciller l'arbre 32 dans le sens inverse des aiguilles.
Le mécanisme de commande 34 est. rappelé par un ressort 35a (fig. \?) ancré, d'une part, au bâti du mécanisme de commande et, d'autre part, à une natte du bâti 35. La course de rappel est limitée par un tampon élastique <B>35e</B> sur lequel vient porter le bâti porte-came et qui est monté sur le bâti 35.
A chacun des bras 32a. est articulée une bielle 38 correspondant à chacune des bobines de ruban, ces bielles actionnant deux méca nismes d'avance du ruban 19, correspondant à chacune des bobines. Le dessin représente le mécanisme d'avance du ruban du côté gauche de la machine; il sera entendu que les deux mécanismes sont de construction similaire et qu'il suffira de n'en décrire qu'un. Les flas ques latéraux 39 du bâti principal présentent une large échancrure 39a (fig. 1) pour loger les bobines; la bobine de gauche étant dési gnée par 40 sur les fig. 2 et 3.
Le mécanisme d'avance et d'inversion du ruban pour chaque bobine est monté sous forme d'une unité auto nome dans l'échancrure 39a du flasque de bâti 39 associé, par l'intermédiaire d'une plaque 41 vissée en 42 au flasque 39.
Sur la plaque 41 (fig. '_', 3 et 10) est rivé un axe épaulé 41a qui constitue l'un des axes de tourillonnement de la bobine porte-ruban 40, l'autre axe étant constitué par un axe 12a pratiqué clans l'extrémité d'un bouton 42a porté par la lame clé ressort 43, monté rigide ment au moyen de vis de serrage 44 sur une équerre 41b faisant. corps avec la plaque 41. En saisissant. le bouton 42 à la main (fig. 10) et en le tirant. vers la droite, on peut aisé ment mettre en place la bobine porte-ruban dans la machine ou l'en extraire.
La bielle 38 correspondant à la bobine 40 de gauche est reliée à l'un des bras d'un levier 45 (fig. 2 et 3) pivotant sur un axe 46 porté par la plaque 41. L'un des bras du le vier 45 porte en 45a un cliquet d'avance arti- culé 47 rappelé par un ressort 48 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le cliquet d'avance 47 est en tôle et présente un bec décalé 47a qui attaque une denture de rochet 40a de forme usuelle taillée dans les joues de la bo bine porte-ruban 40 lorsque le mécanisme d'avance est dans l'état voulu pour faire avan- eer le ruban sur la, bobine de gauche, comme l'indique la fig. 2.
Il est évident que chaque fois qu'une barre porte-type 15 est. actionnée par son méca nisme de commande 16, la barre universelle <B>33</B> est elle aussi actionnée et rend opérant le mécanisme 34 de la manière décrite plus haut pour communiquer une oscillation à l'arbre 32, chassant ainsi les deux bielles 38 vers le haut et vers la gauche. Si le cliquet 47 de la fie. 2 est. en prise avec la denture 40a, ce déplacement des bielles 38 entraîne un déplacement du levier 45 associé au cliquet 47 dans le sens des aiguilles faisant ainsi avancer la bobine 38 dans le sens des aiguilles.
On comprendra que les leviers 40 des deux mécanismes d'avance recevront un mouvement d'oscillation chaque fois qu'un mécanisme clé commande 16 agit pour action ner une barre porte-type 15, mais que le fait de savoir si une bobine porte-ruban est ae- tionnée ou non par son cliquet 47 dépend de ce que le cliquet a ou non la possibilité -d'en trer en prise avec la denture de rochet 40a, On prévoit. des moyens pour permettre aux cliquets 47 d'attaquer la denture 40a des bobines en alternance, de manière à assurer l'avance de l'une des bobines jusqu'à épuise ment de l'autre, puis à rendre l'autre bobine en mesure d'avancer;
ce mécanisme est com mandé par la tension engendrée dans le ruban lors de l'épuisement de la bobine folle. Un levier 50 pivote en 49 sur la plaque 41 et une plaque 51 est articulée en 51a à ce levier, la forme de la plaque 51 ressemblant quelque peu à celle de la lettre G retournée de droite à gauche. Sur la plaque 51 pivote en 51b un bras intermédiaire 52 relié par une biellette élastique 53 à l'un des bras d'un levier ten deur 54 articulé en 41c sur la plaque 41.
Le levier tendeur 54 présente un talon guide- ruban 54a dans lequel est pratiquée une fente guide-ruban ouverte 44b (fig. 10), ce levier étant rappelé dans le sens des aiguilles contre une butée 41b par un ressort 55.
La fig. 3 montre la bobine 40 de gauche à l'état de rotation libre, c'est-à-dire que le ruban R se déroule de cette bobine et que le cliquet 47 est dégagé. Le ruban étant fixé à la bobine, il viendra un moment où ce ruban ne pourra plus se dérouler de la bobine 40 et se trouvera ainsi immobilisé: il tendra alors à. se redresser et fera basculer le levier 54 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 3). En raison de la présence de la biel- lette élastique 53, le levier intermédiaire 52 basculera dans le sens des aiguilles pour entrer dans la trajectoire d'un talon décalé 45b du levier 45.
En conséquence, l'oscilla tion suivante du levier 45 entraînera pour la plaque 51 un déplacement de bas en haut à partir de sa position de la fig. 3. La plaque <B>51</B> comprend un long talon décalé 51c corres pondant à la barrette transversale du G, dis posé entre le cliquet 47 et la denture 40a, de telle sorte qu'à la position de la fig. 3, le cli- quet ne peut pas attaquer la denture;
mais lorsque le bati 51 a été déplacé vers le haut, comme on vient de le voir jusqu'à la posi- tion de la fig. 2, le cliquet 51 pourra rentrer en prise avec la denture 40a. Le cliquet 47 peut alors effectivement entraîner la bobine 40 lors de chaque oscillation du levier 45 dans le sens des aiguilles, comme sur la fig. 2, qui montre le mécanisme .d'avance de la bo bine de gauche à ,l'état actif.
Afin d'empêcher tout mouvement rétro grade de la bobine entraînée par le cliquet opérant 47, on prévoit un cliquet 56 de cons truction assez semblable à celle du cliquet 47 et également attaqué par le talon 51e. Le cli- quet 56 est rappelé dans le sens inverse des aiguilles par un ressort 57 ancré à un talon de la plaque 51, d'une part, et à un talon du cliquet de l'autre. Le cliquet 56 est arti culé sur un taquet fixe 58 fixé à la plaque 51 par une vis 59, le taquet 57 étant empêché de tourner sur la plaque 41 par une butée prévue sur ce taquet et pénétrant dans im trou de la plaque 41.
A la plaque 41 est relié au moyen d'une articulation avec jeu 60a (fig. 2, 3 et 9), un bras 60 monté sur un axe transversal 61 tou- rillonnant. dans le bâti. La. plaque 61 de la bobine de droite (non représentée) est de même reliée en 62a à un bras 62 disposé à l'autre extrémité de l'axe 61, à côté de la. plaque 41 pour le mécanisme d'avance de la bobine de droite, de telle sorte que les axes 60a, 62a correspondant respectivement aux deux bobines soient décalées d'environ 180" sur l'arbre 61 (fig. 9).
Il est évident que lorsque la plaque 51 se déplace de bas en haut de sa position de la fig. 3 à celle de la fig. 2, de la manière décrite, la plaque 51 de la bo bine de droite sera entraînée de haut en bas, dégageant. ainsi les cliquets 47 et 56 de la bobine de droite d'avec sa denture 40a, et libérant la bobine qui désormais tourne folle. Cet état des éléments peut être compris d'après les fig. 2 et 3 en regardant la fig. 3 comme représentant le mécanisme de la bo bine de droite.
Il est évident que le levier de commande de tension 54 de la bobine libre place cette bobine à l'état d'entraînement chaque fois que la bobine s'épuise et qu'une tension suffisante s'établit dans le ruban pour déplacer son levier tendeur 54 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Pour permettre à l'opérateur d'inverser le sens de l'avance du ruban, on munit les le viers 50 de poussoirs 50a que l'opérateur peut manipuler de bas en haut ou de haut en bas suivant les besoins.
Afin de maintenir les plaques 51 à leurs positions de déplacement alterné, on prévoit sur le bras 62 un prolongement 62b (fig. ?, 3 et 9) qu'attaque l'une des branches d'un res sort de genouillère 63 dont l'autre branche s'articule sur un axe 64 (7.u bâti.
Le ressort de genouillère 63 est relativement rigide, de sorte que le levier d'actionnement 45 et le levier intermédiaire 52 de l'une ou de l'autre des bobines 40 n'ont qu'à soulever la plaque 51 associée un peu au-delà .du point mort du ressort genouillère 63, pour que celui-ci place vivement les plaques 51 à leur autre position.
L'un des avantages du mécanisme de ru ban décrit consiste en ce qu'il exerce sur le mécanisme de commande des barres à type une charge très faible mais constante, notam ment pendant les périodes d'inversion du ru ban. En effet, dans les mécanismes de ruban ordinaires, la puissance tout entière néces saire pour assurer l'inversion du mécanisme d'avance du ruban impose au mécanisme des barres porte-type une charge supplémentaire et, par suite, la barre porte-type donne, pen dant. les inversions du ruban, une impression plus légère qu'ailleurs; cela est plus spéciale ment vrai dans le cas des machines à écrire actionnées par un moteur dans lesquelles la force de frappe est indépendante de l'action de l'opérateur sur les touches. Ce défaut est dû au fait que les unités motrices actionnant.
les barres sont réglées de manière à donner une frappe uniforme des caractères lorsque l'une des bobines tourne librement, ce qui est le cas normal en dehors des brèves périodes d'inversion du ruban. Il s'ensuit que la charge supplémentaire imposée nu mécanisme de com mande des barres au moment. de l'inversion exerce sur lui un excès de charge considérable et ralentit le fonctionnement des barres porte- type dans une mesure suffisante pour qu'elles rie puissent plus fournir qu'une impression légère. Si le mécanisme du ruban est très lent dans ses inversions, comme c'est très souvent le cas dans la. pratique, il peut arriver que l'impression de plusieurs caractères soit plus légère que celle des autres.
Par contre, étant donné que le mécanisme de commande 3.1 fonctionne constamment sous une puissance file mais relativement élevée et que cette puissance s'applique directement au mécanisme du ruban, le ruban s'inverse immé diatement et l'excès de charge s'exerce sur le rouleau moteur 1.1 qui contient à cet effet un excédent de puissance considérable, et cet excès ne s'applique pas à l'un quelconque des trains de commande des barres porte-type.
Le flasque 14a du rouleau moteur qui entraîne le dispositif à came 34 présente un diamètre un peu plus grand que le corps principal du rouleau, afin que le mécanisme du ruban soit entraîné à une vitesse un peu plus grande que la barre porte-type; on est ainsi assuré de ce que le ruban sera entièrement avancé avant que la barre porte-type suivante n'ait atteint sa position d'impression, ainsi que de l'inversion immédiate du ruban, réduisant ainsi au minimum la frappe de plusieurs caractères successifs sur le même point de ruban.
Le guide oscillant 25 du ruban (fig. 1) est actionné par un mécanisme représenté en bas et à gauche de cette figure, et que les figures de 4 à 8 représentent dans plusieurs positions successives auxquelles on peut l'ame ner par réglage à. la main.
Sur le bâti principal, vers le milieu de la machine, est monté un petit bâti 65 vertical et présentant. un talon 65a sur lequel pivote le levier 66 dont l'extrémité est. reliée par une bielle 67 au guide de ruban 25. Sur le levier 66 s'articule une biellette 68 qui constitue avec une biellette semblable 69 une genouillère, l'articulation commune de la genouillère 68, 69 étant reliée par une biellette de commande 70 à un levier de commande 71 articulé en 65T sur le bâti 65.
Le bras inférieur du levier 71 est relié par une tringle 72 à la barre uni verselle 33 près du milieu de celle-ci. Comme la barre universelle 33 est actionnée dans 1e sens des aiguilles d'une montre, à chaque im pression clé caractère la tringle 72 sera pous sée vers la gauche selon les figures de 4 w 8, faisant basculer le levier 71 dans le sens des aiguilles et tirant la biellette 70 vers la droite.
Cette action tend à redresser la genouillère 68, 69 et à faire par suite basculer le levier 66 dans le sens inverse des aiguilles pour soule ver la bielle 67 ainsi que le guide 25. lie ni veau jusqu'auquel monte le guide 25 dépend de la position de l'articulation de l'extrémité inférieure de la biellette de genouillère 69.
cet effet, la biellette 69 est articulée cri 73a sur un levier de commande 73 fixé à un arbre 74 tourillonnant dans la plaque 65. L'arbre 74 s'étend vers le flasque latéral de gauche 39 (fig. 5) et est muni d'un bras 75 relié par une bielle 76 à une touche ou ta blette de commande 77. Cette tablette peut osciller dans un plan vertical sur un axe 77a monté sur un étrier 78 fixé au bâti principal. En faisant basculer la tablette 77 vers le haut ou vers le bas sur son axe 77a, on peut ainsi déplacer à volonté la bielle 67 vers la, droite ou vers la gauche pour commander en consé quence le mouvement du guide.
Normalement, l'axe commun de la genouillère 68, 69 est coaxial avec l'arbre 74, de sorte que le mouve ment d'oscillation du ruban n'est pas per turbé par la manipulation de la tablette 77.
En dehors de la position normale esca motée du guide 25, pour laquelle le ruban R est disposé en dessous de la ligne d'impres sion, il existe quatre autres positions possi bles pour le guide clé ruban, à savoir une position stencil pour laquelle le ruban n'est pas déplacé assez loin pour s'interposer dans la trajectoire des barres porte-type, et trois autres positions pour lesquelles le type vient frapper l'une des trois zones suivantes du ru ban: une zone ou bande le long du bord supé rieur, une zone ou bande moyenne et une zone ou bande le long du bord inférieur, per mettant ainsi .d'assurer l'épuisement du ruban.
La fig. 4 montre la position du mécanisme pour laquelle le guide de ruban est soulevé jusqu'au niveau qui suit le niveau minimum, assurant la frappe à travers la bande supé rieure voisine du bord supérieur du ruban. Il est. évident que, par suite de l'angle cons tant du levier 71 dans son mouvement sous l'effet de la barre universelle 33, l'axe com mun des biellettes 68, 69 et 70 ne déplace le levier 66 de bas en haut que d'une quantité relativement faible sur la fig. 4, par suite du fait que l'axe inférieur 73a occupe la deuxième position à partir .du bas parmi les quatre positions possibles qu'il peut prendre sous la commande du levier 73.
Si l'on fait alors basculer le levier 73 d'une faible quan tité dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, l'axe 73a se relève à la position de la fig. 6 pour laquelle l'angle relatif des biel- lettes 68, 69 est plus grande. Dans cette posi tion, le mouvement constant communiqué à l'axe commun de la genouillère 68, 69 par la bielle 70 fera monter le levier 66 d'une dis tance phis grande que sur la fig. 4 et la frappe s'effectuera à travers la bande moyenne du ruban.
Le levier 73 étant basculé de la distance maximum dans le sens inverse des aiguilles d'une montre comme sur la fig. 7, l'axe 73c, est soulevé encore plus haut et le guide de ruban est lui aussi soulevé d'une nouvelle quantité, de sorte que la frappe se fera dans la zone inférieure du ruban. Enfin, le levier 73 étant placé à la position de la fig. 8, la genouillère 68, 69 est presque re dressée et le mouvement de l'axe commun n'exerce que très peu d'effet pour soulever le levier 66.
En fait, le levier 66 est d'abord légèrement soulevé puis légèrement abaissé et ce mouvement ne suffit pas à lever le guide de ruban à un niveau suffisant pour élever le ruban jusqu'au niveau de la ligne d'im pression, cette position étant par suite utilisée pour la frappe en stencil. Cette position est appelée position stencil.
Le levier 70 est maintenu à ces diverses positions par un levier à ressort 7 9 pivotant en<B>65e</B> sur le bâti 65 et rappelé dans le sens des aiguilles par un ressort 81 ancré, d'une part, à un talon du levier 79 et de l'autre à un talon formé dans un bras 73b du levier 73. Le bras à ressort 79 porte un galet 79a qui peut s'engager clans l'une ou l'autre de deux encoches<I>73c, 73d</I> pour maintenir le levier 73 dans la position de la fig. 4 ou dans celle de la fig. 6 respectivement.
Le levier 73 com porte des laitées rabattues 73e et 73f qui ser vent non seulement à limiter l'angle de rota tion du levier 73 à 45 environ, mais aussi à retenir élastiquement le levier dans ses posi tions extrêmes grâce au coincement du galet 79a entre les talons et le bord du levier 73. Pour réduire le bruit dû à la chute du guide 25, le bâti 65 présente un bras 65c. portant un tampon élastique 65b en caoutchouc ou en matière plastique synthétique élastique de caractéristiques appropriées.