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" Perfectionnements aux machines à composer "
La présente invention se rapporte à des systèmes à composer et à des appareils à employer aveu ceux-ci et plus particulièrement à des perforateurs et compteurs, qui peu- vent être utilisés pour préparer un ruban perforé pour la commande automatique de machines à composer,du type dans lequel la coulée des caractères se fait par lignes.
Des machines à composer, du type particulier auquel se rapporte la présente invention, comportent les matrices à caractères habituelles et aussi des " espaces " extensibles ou matrices de justification, qui comprennent une partie, qui est analogue à et présente le contour d'une matrice à caractère et qui est disposée suivant la ligne de matrices, habituellement entre chaque série de matrices à oaractères oonstituant un mot, et sur cette partie est articulée,de façon à pouvoir coulisser, une partie en forme de coin .
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Au moyen de ces parties en forme de coin, on règle l' épais- seur des matrices de justifioation entre certaines limites avant d'effectuer l'opération de ooulée.
Dans ces oonditions, il est très désirable d'avoir un dispositif compteur, qui indiquera à l'opérateur l'épais- seur totale des matrices employées dans une ligne pendant l'opération de composition, et le nordore ainsi que l'épais- seur minimum, l'épaisseur maximum et l'épaisseur variable des matrices de justification dans la ligne.
Il est de tendance actuelle, dans la construction de nouveaux corps de composition, d'affecter chaque caractère à un certain groupe d'une largeur définie. Par exemple , il a été oonstaté qu'il est désirable de diviser les caractères les plus larges en dix-huit (18) unités relatives, et de répartir les caractères dans onze groupes définis en se ba- sant sur les dimensions suivantes correspondant à 6,7,8,9, 10, 11,12,13,14, 15 et 18 unités relatives. Dans ce système 18 unités relatives équivalente à la dimension fixée pour l'Em du corps oonsidéré.
Le "a" de bas de casse serait, par exemple, affecté au groupe 11, indépendamment du corps ou genre de composition, ce qui signifie qu'un "a" de bas de oasse présente une largeur équivalant à onze unités relatives, l'unité n'étant pas une dimension réelle,mais simplement une fraction de la dimension Em dans le corps particulier de composition dont elle constitue une partie.
Pour effectuer la totalisation ou le oomptage exact des matrices dans la ligne composée, l'appareil suivant la présente invention est disposé de façon à compter des frac- tions, exprimées en dix-huitièmes de la dimension Em fixée, et non des dimensions réelles, Par suite, l'appareil peut être utilisé pour une dimension quelconque de composition, à condition seulement que les caractères correspondants dans les divers corps de composition appartiennent aux mêmes grou- pes d'unités relatives, et qu'on choisisse un t'espace " in-
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terchangteable, pouvant s'adapter à la dimension Em fixée du oorps de composition.
Un but essentiel de la présente invention est d'obtenir un perforateur et compteur à clavier, dans lesquels l' opéra- tion de oomptage est réalisée avec une précision extrême,et qui sont souples à un degré tel qu'ils peuvent être utilisés pour un corps quelconque de composition, indépendamment de SES dimensions, avec les caractères répartis suivant des groupes semblables au point de vue des nombres d'unités relatives.
Un autre but de la présente invention consiste à obtenir un perforateur et compteur à clavier, qui soient d'une oonstruc- tion simple, d'un fonctionnement sûr et efficace à toutes les vitesses, en particulier à des vitesses élevées,et d'une fabrication peu coûteuse.
La présente invention concerne essentiellement un dispo- sitif à clavier destiné à être employé dans la préparation de rubans perforés, dont les perforations représentent des li- gnes de composition, et aussi à tenir compte du nombre de oa- ractères ou matrices de la composition, de telle manière que dans une ligne d'une longueur déterminée d'avance, la partie ou longueur d'une ligne restant à remplir ou compléter pourra toujours être détenninée. Le dispositif suivant l'invention oomprend un olavier, dont les touches sont disposées de façon semblable au olavier habituel des machines à écrire.
Dans le bâti du dispositif sont montés deux mécanismes sélecteurs,dont l'un commande un perforateur et dont l'autre commande un oompteur; ce dernier a peur rôle de totaliser les épaisseurs des;caractères ou matrices constituant la ligne et d'indiquer à l'opérateur que l'épaisseur totale approche d'une longueur de ligne déterminée d'avance.
L'invention est déorite ci-après de façon détaillée, en référence aux dessins ci-joints, dans lesquels :
La fig. 1 est une vue en perspective d'un perforateur
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et compteur à olavier suivant l'invention.
La fig. 2 est une vue en perspective représentant la dis- position des leviers à touches et des mécanismes sélecteurs.
La fig. 3 est une vue en élévation longitudinale du dis- positif de barres sélectrices du perforateur.
La fige 4 est une vue en élévation longitudinale du dispositif de barres sélectrices du compteur.
La fig. 5 est une vue schématique en ooupe verticale, mm- trant le perforateur et le mécanisme de transmission.
La fige 6 est une vue en perspective d'un dispositif d'enclenchement commandé d'un contact placé dans le circuit de divers électro-aimants.
La fig. 7 est une vue en coupe verticale, montrant une forme de réalisation modifiée du dispositif de barres de butée.
La fig. 8 est une vue en coupe longitudinale de l'arbre de commande à came.
La fig. 9 est une vue en élévation, montrant le méoanis- me compteur des épaisseurs de matrices dans la position normale de non-fonctionement.
La fig. 10 est une vue en coupe verticale longitudinale de la butée, avec dispositif amortisseur, de la crémaillère faisant partie de ce mécanisme compteur.
La fig. 11 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 11-11 de la fige 9.
La fige 12 est une vue en ooupe suivant la ligne 12-12 de la fig. 8, montrant le dispositif d'échappement du mécanis- me compteur.
La fig. 13 est une vue en élévation du mécanisme d'espa- oement arrière du ruban.
La fige 14 est une vue en perspective du méoanisme comp0- teur des épaisseurs de matrices.
La fige 15 est une vue en élévation, correspondant à la
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fig. 9, montrant le mécanisme compteur dans l'une de ses positions de fonctionnement.
La fige 16 est une vue schématique des circuits électri- ques servant à actionner le dispositif suivant la présente invention.
La fig. 17 est une vue partielle en coupe transversale du dispositif, au voisinage du mécanisme indicateur.
La fig. 18 est une vue partielle arrière du cadran in- dicateur.
La fige 19 est une vue partielle avant du mécanisme in- dicateur.
La fige 20 est une vue en élévation avant du cadran indicateur.
La fig. 21 est une vue en perspective arrière du méca- nisme indicateur.
La fig. 22 est une vue en perspective avant du mécanis- me indicateur.
La fig. 23 est une vue en coupe suivant la ligne 23-23 de la fig. 19.
En référence à la fig. l, le bâti 1 comporte à l'avant un clavier, comprenant des leviers à touches 2,.pouvant être actionnes par des touches 3. Les leviers à touches 2 s'éten- dent vers l'intérieur du bâti 1 et, comme représenté sur la fige 2, sont supportés à pivot sur un axe commun 4, formant pivot, monté de façon appropriée dans le bâti. Un levier 5, produisant 1 e décalage du clavier, et un levier 6 empêchant ce décalage , ne sont pas supportés par l'axe oomnun, tonnant pivot, 4, mais sont montés indépendamment dans le bâti 1 sur des pivots 7 et 8, respectivement . Chacun des leviers à tou- ohes 2 comporte un ressort de rappel 9, servant à ramener le levier correspondant dans sa position normale après qu'il a été actionné.
A côté de chacun des leviers à touches, excepté des le-
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viers à touches remplissant des fonctions spéciales,parmi les- quels les leviers de décalage et de non-décalage du olavier ,5 et 6, est disposée une barre-code 12, supportée de façon à pouvoir coulisser à son extrémité avant sur un tenon 13 soli- daire du levier à touche correspondant. L'extrémité arrière de chaque barre-code 12 est supportée sur une tige commune, for- mant pivat, 14 montée dans une pièce oscillante 15, supportée sur un arbre-pivot 16, convenablement tourillonné dans le bâti 1.
A l'extrémité arrière des leviers à touches 5 et 6 sont articulées des bielles 17 et 18, respectivement, qui à leur tour sont articulées à des consoles 19 et 21, fixées à l'ar- rière et à l'avant, respectivement, de la pièce oscillante 15. La pièce 15 peut ainsi osciller vers l'avant et vers l'ar- rière sous l'action des leviers 5 et 6, respectivement. Lors- que oette pièce 15 oscille, toutes les barres-oode 12 sont déplacées simultanément. Cette disposition a pour but de consti- tuer un mécanisme de décalage, destiné à effectuer un chan- gement dans le fonctionnement du mécanisme compteur,pour cor- respondre aux caractères du haut de casse ou du bas de case se.
La partie avant du bord inférieur de chacune des barres code 12 comporte des saillies, qui ooopèrent avec une série de barres ééleotrioes,disposées en dessous des leviers à tou- ohes, transversalement à ceux-ci. Ces barres sélectrices font partie de dispositifs sélecteurs 23 et 24. Le dispositif sélec- teur 23 comprend plusieurs paires de barres de permutation 25 et 26, dont les bords supérieurs comportent des encoches. Cha- que paire de barres de permutation 25 et 26 repose sur une paire de pièces oscillantes 27 et 28 (fig. 3) qui sont montées sur des axes communs 31 et 32, respectivement. Chaque pièce oscillante 27 et 28 comporte une oreille, dirigée en avant, pour supporter une barre 25, et une autre oreille, dirigée
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en arrière, pour supporter la barre 26 correspondante.
Les pièces oscillantes 27 et 28 sont artioulées en 33 et 34, respeotivement, à une barre horizontale 35, qui comporte à son extrémité de gauche une oreille 36, destinée à s'engager dans une encoche, ménagée dans un levier correspondant 37. Les barres de permutation 25 et 26 sont guidées, de façon à ne pas pouvoir se déplacer latéralement, dans des fentes ap- propriées de pièces d'extrémité 38 et 39 (fig. 2). Les le- viers 37 sont montés à pivot sur un pivot commun 41 (figs.
2 et 5), supporté dans le bâti 1, et leurs extrérnités supé- rieures peuvent s'engager dans des encoches ménagées dans des barres 42, servant à repousser les poinçons.
Le dispositif sélecteur 24 comprend une série de barres 43, dont chacune est supportée par une paire de pièces msoil- lantes, en forme de leviers d'angle, 44 et 45 (figs. 2 et 4) qui sont montées à pivot sur des axes-pivots 46 et 47,bespec- tivement. Chaque pièce oscillante 44 et 45 comporte une oreille 48, dirigée en arrière ; surces oreilles sont sup- portées les barres 43. Si on le désire, les leviers d'angle 44 et 45 peuvent être disposés, par rapport aux barres 43, de manière semblable à la disposition des pièces oscillantes 27 et 28 relativement aux barres 25 et 26 sur la fig. 3.
Les extrémités des bras, dirigés vers le bas, des leviers d'an gle 44 et 45 sont articulées à une barre horizontale 49, qui s'étend au-delà de l'articulatione gauche et dont l'extrémi- té comporte une oreille 51, pouvant s'engager dans une enoo- che ménagée dans un levier correspondant 52, en forme de Y; une série de ces leviers en Y sont montés sur un axe commun, formant pivot, 50, supporté dans le bâti 1. Les barres 43 sont maintenues dans une position relative d'espacement et sont guidées, de façon lllpouvoir ooulisser dans des peignes 53, montés sur le bâti du dispositif séleoteur 24 (fig. 2).
Le fonctionnement des leviers à touches et des mécanis-
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mes sélecteurs est le suivant. Lors de l'abaissement d'une touche 3, son levier 2 tournera autour de l'axe-pivot 4, en surmontant l'action du ressort 9 et viendra en engagement avec les bords supérieurs de barres de permutation 25 et 26, qui seront ainsi abaissées. pour chaque touche abaissée, des bar- res de permutation seront actionnées suivant une combinaison diff érente.
Lorsqu'une barre de permutation 25, par exemple, est abaissée, son bord inférieur vient en engagement avec des oreilles 54 des pièces oscillantes 27 et 28, en faisant ainsi osciller ces dernières autour de leurs pivots 31 et 32, en produisant en même temps un déplacement vers le haut des autres oreilles de ces pièces oscillantes, et par conséquent un déplacement vers le haut de la barre de permutation 26 correspondante . Ce déplacement de la barre 26 vers le haut est rendu possible par le fait que le bord supérieur de la barre 26 comporte des encoches en des points où le bord supé- rieurde la barre 25 n'en comporte pas, et inversement. Les barres de permutation sont guidées, de façon à se déplacer verticalement, par les pièces de guidage 38 et 39.
Les barres de permutation 25, qui ont été abaissées par le levier à touohe 2, font osoiller les pièces oscillantes correspondantes 27 et 28, qui à leur tour font pivoter la barre correspondante 35 vers la droite, en faisant ainsi tour- ner les leviers correspondants 37 en sens inverse des aiguil- les d'une montre et en déplaçant vers la gauche les barres 42, destinées à repousser les poinçons, en amenant ainsi ces bar- res 42 en dessous des poinçons 55 (fig. 5).
Un électro-aimant 56 sera alors excité par la fermeture
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d'un oirouit,oornne indiqué sur la fig. 16, partant du pôle p.#Hi- tif de la batterie,passant par les conducteurs 319 et 321, par le contact 322 (lorsqu'il est fermé) , par l'enroulement de l'électro-aimant 56, par le conducteur 323, par le contact 178 et de là à la terre. L'excitation de l'électro-aimant 56 fait
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pivoter l'armature 57 dans le sens des aiguilles d'une montre, en repoussant les barres 42 vers le haut contre les poinçons 55, de façon à perforer le ruban 61. En même temps que s'effec- tue l'opération de perforation, le cliquet 58 se déplace vers le haut de façon à venir en prise aveo la dent suivante sur la roue à rochet 59.
Lorsque l'électro-aimant est désexcité, le ressort 62 tire le oliquet 58 vers le bas, en faisant tour- ner d'une dent la roue à rochet 59 et le rouleau d'entraîne- ment 63(qui sont tous deux fixés sur le même arbre 64) de manière bien oonnue, en faisant ainsi avanoer le ruban 61, de façon à l'amener en place pour l'opération de perforation suivante. De cette manière, le ruban est perforé conformément à la manipulation du levier à touche 2. Les barres 25 préoé- demment abaissées seront ramenées dans leur position relevée par la manipulation de la touche suivante, à condition que le trou correspondant ne doive pas être perforé, car le levier à touohe actionné viendra en engagement avec la partihaute d'une barre 26.
Si le trou correspondant doit être perforé, la barre 25 restera dans sa position'abaissée.
En même temps que la manipulation d'un levier à touche se produit le mouvement de rotation de la barre-oode 12 cor- respondante autour de l'axe-pivot 14 ; ce mouvement est effectué au moyen de la liaison par tenon et encoche 13 entre la barre 12 et le levier à touche 2, comme précédemment dé- orit.
Ce mouvement de la barre-code 12 amène l'une des sail- lies ou dents 65, qui se trouve en regard d'une barre sélectri- ce correspondante 43, en contact avec celle-ci de façon à pro- duire l'abaissement de cette barre lectrice,en produisant ainsi un mouvement de rotation angulaire des leviers coudés 44 et 45 en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 4) de façon à déplacer la barre 49 vers la droite; ce mouvement est communiqué au levier en Y 52 correspondant, de façon à le faire tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, en
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surmontant l'action de son ressort 66.
Comme indiqué sur la fige 5, les bras 67 et 68 de chaque levier en Y 52 sont disposés de ,façon à venir en engagement aveo des saillies 71 et 72, respectivement, d'un levier de transmission 73 coopérant avec chaque levier en Y,52. Chaque levier de transmission 73 se trouve en alignement vertical avec le levier en Y 52 situé par dessous et est monté à pivot sur un axe-pivot 74, commun aux leviers en Y et supporté par un étrier 75, monté à pivot sur un axe 76. L'étrier 75 oompor- te à une extrémité un bras 77, dirigé vers le haut, qui coo- père avec le bras 78 du levier-armature 79, qui est monté à pivot en 82 sur le bâti 83. Le mouvement du levier-armature 79 est limité par un goujon 84, qui est engagé dans un trou de plus grand diamètre ménagé dans le levier-armature 79.
L'étrier 75 tend normalement à tourner dans le sens des aiguil- les d'une montre sous l'action d'un ressort 85, attaché à une extrémité de l'étrier 75, l'autre extrémité du ressort étant attachée à une tige 86 montée dans le bâti 83. Ce mouvement angulaire de rotation de l'étrier 75 tend à communiquer,par l'intermédiaire du bras 77, un mouvement angulaire dans le sens opposé au levier-armature 79, en maintenant ainsi le le- vier 79 contre le goujon de butée 84. Chacun des leviers de transmission 73 comporte une tête 87; engagée dans une fente d'une barre de butée 88 correspondant à ce levier ; il est pré- vu une barre de butée 88 pour chacun des leviers de transmis.. sion 73 .
Ces barres de butée 88 occupent une position normale telle que représentée sur la fig. 5 et sont montées de façon à pouvoir coulisser sur des tiges 86 et 91. Dans leur positicn de fonctionnement, les saillies 71 ou 72 des leviers de trans mission 73 sont disposées directement au-dessus des bras 67 ou 68, respectivement, des leviers en Y, 52. Par suite, lorsque l'électro-aimant 92 est excité, le levier-armature 79 est attiré et, par l'intermédiaire du bras 78, communique un mou-
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vement de rotation en sens inverse des aiguilles d'une mon- tre à l'étrier 75. Les leviers 73 sont par suite amenés en engagement avec les leviers en Y 52.
Les saillies 72 des le- viers de transmission 73 viennent en engagement aveo les bras 68 des leviers en Y 52 et font tourner ces leviers de transmission 73, autour de leurs saillies 72 comme point d'appui, en sens inverse des aiguilles d'une montre, et les barres de butée 88 sont repoussées vers la gauche.
Lorsqu'un levier en Y 52 a été choisi et qu'il a tourné en sens inverse des aiguilles d'une montre en surmontant l'action du ressort 66, l'éleotro-airnant de transmission 92 est excité simultanément en communiquant ainsi à l'étrier de transmission 75 en mouvement de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Toutefois, le bras 67 du levier en Y choisi viendra alors en engagement aveo la saillie 71 du levier de transmission 73 oorrespondant, et le mouvement angulaire de rotation de létrier 79, en se poursuivant,fera tourner le levier de transmission 73 dans le sens des aiguil- les d'une montre, autour de sa saillie 71 comme point d'ap- pui; la barre de butée 88 oorrespondante sera ainsi déplacée vers la droite, de sorte que son extrémité de droite fera saillie dans le trajet d'une crémaillère 93 (fig. 9), dont l'aotion sera expliquée ci-après. Les barres de butée 88 sont disposées de façon à être maintenues dans leurs posi- tions de droite ou de gauche au moyen de la pression exercée sur elles par des lames-ressorts individuelles 94, oonvena- blement portées sur la barre 95 du bâti 83 .
La orémaillère 93 est montée de façon à pouvoir ooulis- ser sur une glissière 96 et est reliée à ooulisse à celle- ci par des pièces de guidage 97 (fig. 11). Au-dessus de la crémaillère 93 (fig. 15) est disposée une roue 98, qui est. montée de façon à pouvoir tourner sur un arbre de oomnande 101 (figs. 5 et 8); cette roue sert à compter les épaisseurs
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des motrices ou les nombres d'unités relatives des différents oaraotères. L'arbre de commande 101 est Oonvenablement touril- lonné dans des paliers 102 et 103 supportés dans des consoles 104 et 105, montées sur le bâti 1. Sur l'arbre 101 est monté librement, au voisinage de la console 104, un manchon 106.
La console 104 est ainsi disposée entre la roue oompteuse 98 et le manohon 106. Entre le manchon 106 et la oonsole 105 est fixé sur l'arbre 101 un manchon 107.
Le manchon 106 oomporte , près de son extrémité de droite (fig. 8), une bride 108, à laquelle sont fixés, au moyen de vis, une roue dentée 109 et un disque 111. Le manohon 106 comporte également une paire de rainures à olavette, diamé- tralement opposées, qui s'étendent à partir de son extrémité de gauche approximativement jusqu'à la bride 108 et qui sont destinées à recevoir des saillies correspondantes ménagées sur une paire de disques 112 et 113, montés de façon à pouvoir
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ooulisser sur ce manchon 106, de sorte que ces disques 112 et dl, -1- 113 tournent aveote manchon 106. Une pièce 114, comprenant dee parties solidaires l'une de l'autre, à savoir une came 115 et un disque d'arrêt 116 , est interposée entre les disques 112 et 113.
Les rôles de la came 115 et du disque d'arrêt 116 seront expliqués ci-après. Entre la pièce 114 et ohaoun des disques adjacentes 112 et 113 est disposé un disque de friction 120, en matière appropriée, La partie du manchon 106 voisine du disque 112 , est filetée pour recevoir un écrou 117 et un contre-écrou 118. Contre le disque 113 prend appui un ressort à boudin 119, dont le degré de compression peut être- réglé au moyen d'un collier 122, vissé sur le manohon 106.
Avec cette disposition, la pièce 114 est supportée dans une position réglable par le manchon 106 et est reliée par friction
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à celui-ci.
La bride du manchon 107 oonstitue une partie d'un accouplement de friction, composé d'un disque d'entraînement 123,
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de disques en matière de friotion 124, et d'un disque 125.
Une pression est communiquée à cet accouplement de friction au moyen d'un ressort à boudin 126, à compression réglable au moyen d'un éorou 127 porté par le manohon 107. Une liaison d'entraînement est réalisée entre la roue dentée 109 et
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1 (aocoup1ement qui vient d'être dcrit par l'intermédiaire d'une oreille 128, solidaire du disque 111 et -Yctans une enooohe correspondante ménagée dans le disque 123.
Un mouvement oontinu de rotation est communiqué à la roue dentée 109 par un moteur électrique par l'intermédiaire d'un pignon 129, et un mouvement de rotation semblable est ainsi communiqué au manchon 106 et au disque de commande 123.
Un rnouvement de rotation de la pièce 114 est toutefois empê - ché par un oliquet d'échappement 131 (fig. 12). Le manchon 107 et l'arbre 101, qui tendent constamment à tourner,en sont empêchés par le dispositif d'échappement, qui ooopère avec la roue oompteuse 98. Lorsque ce dispositif d'échappement, qui comprend la orémaillère 93 et le cliquet 133 (fig. 9) est actionné, la roue oompteuse 98 peut touner d'angles variables qui dépendent de oelle des barres de butée 88 qui sont ac- tionnées. L'arbre 101 s'étend vers la droite au-delà de la console 105 et porte à son extrémité de droite un pignon 132, fixé sur cet arbre, qui commande le fonctionnement du mécanisme indicateur.
Comme déjà indiqué, les matrices, utilisées dans les machines à composer par lignes, sont d'épaisseurs différentes étant donné que les caractères correspondants ont des lar- geurs variables, par conséquent, le nombre de caractères, qu'encourra loger dans une partie queloonque d'une ligne, varie aveo les épaisseurs des divers caractères employés.
Le dispositif servant à compter ou tataliser les épaisseurs des matrioes, employées dans la composition de la ligne, va maintenant être décrit. En raison de-;sa relation aveo la
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roue dentée 109, la roue compteuse 98 tend continuellement à tourner. Toutefois, son mouvement de rotation est commandé en temps normal par le oliquet 133 et la crémaillère 93, l'une ou l'autre de oes pièces étant en prise aveo la roue oompteuse 98 pendant l'opération de comptage.
En résumé, pendant l'opération de comptage, le cliquet 133 et la crémaillère 93 sont actionnés de façon à amener la crémaillère 93 en prise avec la roue oompteuse 98, et le oli- quet 133 hors de prise avec cette roue oompteuse 98, de fa- çon sensiblement simultanée (un léger chevauchement est pré- vu pour empêcher l'échappement de la roue compteuse 98); ceci a pour effet de permettre à la roue compteuse 98 d'entraîner la crémaillère 93 vers la droite (fig. 14) jusqu' à ce qu'elle soit arrêtée par l'une des barres de butée 88, qui a été choisie;
à ce moment le cliquet 133 est à nouveau amené en prise avec la roue compteuse 98, et la crémaillère 93 est amenée hors de prise aveo cette roue oompteuse 98, de façon sensiblement simultanée, en empêchant ainsi un mouvement ultérieur de rotation de la roue compteuse 98 pendant que la crémaillère 93 retourne dans sa position initiale.
Le mouvement de rotation ou d'échappement de la roue compteuse 98 (figs. 9, 14 et 15) est commandé par la crémail- lère 93 et le cliquet 133. Comme précédemment décrit, la cré- maillère 93 est montée à coulisse sur la glissière 96,'qui est supportée à pivot sur la console 134, solidaire du bâti 1. La crémaillère 93 comporte une paire d'oreilles 135 et 136. L'o- reille de droite 136 (fig. 14) coopère avec les barres de butée 88, tandis que l'oreille de gauche 135 coopère avec un levier de retour en position 137, soumis à l'action d'un res- sort 142 et monté à pivot en 138 sur une console 139. La ten- sion du ressort 142, qui agit sur le levier de retour 137, . peut être réglée au moyen d'une vis 143, montée dans la oonso- le 139.
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Le cliquet 133 est monté à pivot en 130 sur la console 104 et tend à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort 144, dont une extrémité est attachée à l'extrémité supérieure du cliquet 133 et dont l'autre extrémité est attaohée à une pièce 145. Le oliquet 133, qui comporte une partie dentée 146, est ainsi maintenu en prise avec les dents de la roue compteuse 98 au moyen du ressort 144. Une butée, de position réglable 147, permet toutefois de régler le degré d'engrènement entre la partie dentée 146 du cliquet et la roue oompteuse, o'est-à-dire qu'il est désirable d'empêcher les dents du cliquet 133 de venir à fond en prise avec les dents de la roue compteuse 98, pour les empêcher de se détériorer par suite d'un coin- oement.
Le oliquet 133 comprend une partie 148, dirigée vers le bas et munie d'une extrémité faisant saillie latéralement 150 (figs. 9 et 15), destinée à coopérer avec l'extrémité de la glissière 96 de la crémaillère 93. Le oliquet 133 comprend également un bras 149, à l'extrémité extérieure duquel est articulée l'une des extrémités d'une bielle 152, dont l'au- tre extrémité est articulée à l'extrémité d'un levier 153, qui est monté à pivot en 154 sur la glissière 96 de la oré- maillère 93. L'extrémité opposée du levier 153 est articulée au bras 155 d'un levier de commande 156, qui est supporté à pivot en 157 sur la console 104. Le levier de commande 156 oomprend également deux bras 158 et 159. A l'extrémité du bras 158 est monté un galet 161, qui ooopère avec la came 115.
Un galet 162 est également monté à l'extrémité du bras 159 du levier de commande 156 et est destiné à coopérer avec une paire de bossages de came 163 et 164, diamétralement opposés l'un à l'autre, qui sont fixés sur la face de la came 115. La came 115 comporte deux surfaces à profil de came sem- blables, car deux opérations complètes sont effectuées pen-
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dant un tour complet de la oame 115, c'est-à-dire qu'il suf- fit, pour une opération complète, d'un mouvement de rotation d'un demi-tour de l'arbre et de la came, ce qui augmente la vitesse de fonctionnement de l'appareil.
Au début du mouvement de rotation de la came 115, la périphérie de cette came agit sur le galet 161, de façon à com- muniquer un mouvement pivotant., dans le sens des aiguilles d'une montre, au levier de commande 156. Le bras 155 du levier de commande 156 est ainsi soulevé et le levier 153 est ainsi animé d'un mouvement angulaire de rotation autour de son articulation avec la bielle 152, en soulevant ainsi le pivot 154 entre le levier 153 et la glissière 96 de la crémaillère 93. La glissière 96 est par suite soulevée de façon à amener la crémaillère 93 en prise avec la roue comp- teuse 98.
En continuant à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, le levier de commande 156 fait tourner le levier 153 autour de son pivot ou articulation 154 comme point d'ap- pui; la bielle 152 reçoit ainsi un déplacement vers le bas, qui à son tour communique un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre au oliquet 133 autour de son pivot 130, en surmontant l'action du ressort 144.
La partie d'extrémité 150, faisant saillie latéralement, du bras 148 du cliquet 133 est alors située en dessous de l'extrémité de la glissière 96 de la crémaillère 93 (fig. 15) de façon à as- surer, pendant le fonctionnement suivant du dispositif d'é- chappement, que le oliquet 133 viendra en prise avec la roue oompteuse 98 avant que la orémaillère 93 vienne hors de pri- se avec cette roue oompteuse 98, de manière à empêcher l'é- chappement ou mouvement intempestif, de la roue 98 qui pour- rait autrement se produire. En fait, la partie 150 du cliquet 133 remplit le rôle d'un oigane de sûreté.
La roue compteuse 98, qui tend constatent à tourner en raison du fait qu'elle est fixée à l'arbre 101, est ainsi
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rendue libre de façon à pouvoir tourner ; lacrémaillère 93, étant libre de se déplacer, est alors entraînée vers la droite jusqu'à ce que son oreille 136 soit arrêtée par l'une des barres de butée 88. A ce moment, le bossage de oame 133 agit sur le galet 162, de façon à inverser brusquement le sens de rotation du levier de commande 156. La glissière 96 de la crémaillère 93 ne peut pasêtre abaissée à ce mo- ment ; puisque son extrémité avant est accrochée par la par- tie latérale saillante 150 du cliquet 133.
Par conséquent,le levier 153 est animé d'un mouvement angulaire de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son pi- vot 154, de telle sorte que la bielle 152 est soulevée,ce qui permet au cliquet 133 de tourner en sens inverse des ai- guilles d'une montre, sous l'action de son ressort 144, et de venir en prise avec la roue oompteuse 98, en même temps que la partie latérale saillante 150 du bras 148 du oliquet 133 est amenée hors d'engagement aveo la glissière 96 de la oré- maillère 93.
Le mouvement angulaire de rotation du levier de comman- de 156, en se poursuivant en sens inverse des aiguilles d'une montre,fait alors tourner le levier 153 autour de son arti- culation aveo la bielle 152, en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à amener la crémaillère 93 hors de prise aveo la roue oompteuse 98. La crémaillère 93 est ensui- te amenée sous l'influence du levier de retour en position 137 actionné par son ressort 142, et est entraînée vers la gauche jusqu' à ce qu'elle rencontre sa butée 165; le choc est amorti par un ressort à boudin 166, travaillant à la compression (figs. 9, 10, 14 et 15).
Le dispositif amortisseur est représenté plus clairement sur la fige 10, sur laquelle on voit que la butée 165 oom- prend une)tige cylindrique 167, qui est filetée à son extré- mité libre et qui peut passer à travers et au-delà d'une
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oreille verticale 168 de la glissière 96. Sur la tige 167 de la butée,entre l'oreille 168 et la butée 165, est monté un manohon 169, et celui-ci est entouré par le ressort à boudin 166, travaillant à la compression. Par suite, toute pression exercée contre la butée 165 dans une direction axiale sera supportée par le ressort à boudin 166. Le mouvement du manohcn 169, et par suite de la butée 165, est réglé par un écrou et un contre-écrou, montés sur la partie d'extrémité filetée de la tige 167.
Un dispositif limiteur de course 171 (fig. 14) est prévu pour la glissière 96 de la crémaillère 93, de façon à restreindre le déplacement de la glissière 96 vers le haut, pour empêoher les dents de la crémaillère 93 de venir en pri- se à fond avec les dents de la roue oompteuse 98.
On se rendra compte de 1utilité des dispositifs limiteurs de course 147 et 171 si l'on considère que le fonctionnement du mécanisme est très rapide et que les mouvements des différents organes sont très brusques et qu'il est par conséquent possible que les dents de la crémaillère 93 et du clique 33 se coincent dans les dents de la roue oompteuse 98, la finesse ou peti- tesse des dents de ces divers organes étant nécessaire par sui- te de la précision exigée pour l'opération de comptage.
En outre, la butée 171, par son action limitative sur la glis- sière 96 de la crémaillère 93, joue un rôle important dans le fonctionnement de la crémaillère 93, en supprimant le frot- tement de cette crémaillère 93 sur sa glissière 96; ce frot- tement existerait autrement si la crémaillère 93 pouvait être poussée en prise aveo la roue oompteuse 98, et rendrait le mécanisme d'un mouvement lent ou même empêcherait son mouve- ment si la pression était trop forte.
De même, par suite du mouvement rapide de la crémaillè- re 93 et du choc brusque de son oreille 136 contre une barre de butée 88 choisie, il est prévu un dispositif amortisseur
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pour ce ohoo; ce dispositif amortisseur est logé dans la boî- te 121 et empêche le rebondissement de la crémaillère 93 lorsqu'elle vient frapper contre les barres de butée 88 ; le choc est absorbé par un ressort à boudin 200, travaillant à la compression, qui est enroulé autour d'un poussoir 140, comportant une extrémité élargie 141 et une extrémité filetée portant un écrou et un contre-éorou;
le ressort 200 est com- primé entre l'extrémité élargie 141 et la paroi de la boite 121, et le mouvement du poussoir 140 est lirnité par l'éorou fixé sur celui-ci . Le support 151 des barres de butée 88 est guidé par des vis 160, engagées dans des trous allongés mé- nagés dans oe support, et peut ainsi ooopérer avec le dis- positif amortisseur. L'emploi du dispositif amortisseur sup- prime également l'éventualité d'une déformation ou même d'un cisaillage des extrémités des barres de butée 88.
Pour accroître la vitesse de fonctionnement de l'appa- reil décrit, il est prévu un mécanisme d'échappement,par lequel l'amplitude du mouvement de rotation de la came de commande 115, nécessaire pour effectuer une opération oomplè- te, est limitée à 180 ou une demi-révolution; c'est pourquoi comme déjà mentionné, la came 115 comporte deux surfaces à profil de came semblables.
Le gouvernent de rotation de l'arbre 101 est commandé par le dispositif d'échappement actionné électromagnétiquement, représenté sur les figs. 1 et 12. Comme il a été déorit,la pièce 114 comprend deux parties solidaires l'une de l'au- tre, à savoir une partie à profil de came 115 et un disque d'arrêt 116; ce dernier comporte à sa périphérie deux dents diamétralement opposés, puisque deux opérations complètes sont effectuées pour chaque tour complet de la pièce 114.
Comme représenté sur la fige 12, avec le disque d'ar- rêt 116 coopère une pièce d'échappement 131 ; qui est articulés à la console 172 montée sur le bâti 1. Le disque d'arrêt 116 tend normalement à tourner en sens inverse des aiguilles
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d'une montre (fig. 12), et la pièce d'échappement 131 est en temps normal maintenue en prise avec la dent inférieure 173 du disque d'arrêt 116 par l'action du ressort 174, dont une extrémité est attachée à la pièce d'échappement 131 et dont l'autre extrémité est attachée au prolongement 175 de la console 172.
Une armature 176, d'une seule pièce avec l'organe d'é- chappement 131, coopère avec l'électro-aimant 177, qui est également convenablement monté sur la console 172. Lorsque l'électro-aimant 177 est excité , l'armature 176 esatti- rée par celui-ci, en faisant ainsi tourner légèrement la pièce d'échappement 131 en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à amener le bras inférieur de cette pièce d'échappement 131 hors de prise avec la dent 173 du disque d'arrêt 116; le disque d'arrêt et la came 115 peuvent ensuite tourner dans le sens indiqué par la flèche, jusqu'à ce que la dent 173 du disque soit arrêtée par le bras supérieur de la pièce d'échappement.
Lorsque l'électro-aimant 177 est désexcité, la pièce d'échappe,-ment 131 revient dans sa posi- tion initiale sous l'action de son ressort 170 ,de façon à amener son bras supérieur hors de prise aveo la dent 173 et à amener son bras inférieur dans le trajet de l'autre dent 174 du disque 116. L'électro-aimant 177 est excité par la fermeture d'un contact 178 (fig. 16), commandé par chacun des leviers à touches 2.
Par suite, le déclenchement du mouvement de rotation de la pièce 114 est commandé par chacune des touches, et l'am- plitude du mouvement de rotation de cette pièce 114 (à sa- voir, un demi-tour pour chaque opération) est commandée par le mécanisme d'échappement . Toutefois, il est prévu un dis-
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positif pour interrompre le oirouit de 1'électro-aimant d' ol.- pement 177 pendant certaines opérations -par exemple pour certaines fonctions, qui, dans la présente application, appar-
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tiennent à des opérations autres que des opérations de comp- tage - pendant lesquelles l'opération de comptage n'est pas néoessaire.
Les leviers à touches, qui commandent ces fono- tions, agissent sur une paire additionnelle de barres sélec- trines 179 (fig. 2) , qui à leur tour agissent sur la barre horizontale 181. L'extrérnité de droite de la barre 181 est disposée latéralement de façon à ooopérer aveo un contact 182, fermé en temps normal, qui est monté de façon appropriée dans le bâti. Par suite, lorsqu'une touche correspondant à une fonotion spéciale est abaissée , le contact 178 (qui est invariablement actionné) est fermé, mais le contact 182 est ouvert en même temps ou un peu avant, de sorte que le méca- nisme d'échappement est rais hors de fonctionnement,pendant que les autres opérations, commandées par la touche à fonc- tion spéciale abaissée, s'effectuent de façon ininterrom- pue.
Pour assurer l'excitation des divers électro-aimants de commande, malgré la vtesse de manipulation des touches par eur l'opérat, il a été prévu un dispositif d'enclenchement commandé pour le contact prinoipal; ce dispositif d'enolen- ohement est destiné à être automatiquement déclenché seule- ment après l'excitation oomplète ou effective des électro- aimants.
Chacun des leviers à touohes commande une seule barre sélectric180 (fig. 2), qui est invariablement actionnée chaque fois qu'un levier à touche est abaissé. Un levier 183, associé aveo la barre sélectrice 180, est monte sur l' axe- pivot 41, et l'extrémité inférieure de ce levier est arti- culée à une barre horizontale 184, semblable aux barres 35 coo- pérant avec les leviers 37, comme représenté sur la fig. 3.
L'extrémité supérieure du levier 183 oomporte une'partie la- térale 185 et une partie angulaire 186. Une vis de contact 187 est supportée dans une position réglable sur la partie
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angulaire 186, de façon à coopérer aveo le ressort de contact 178, convenablement porté par la partie 83 du bâti.
Le levier 183 tend normalement à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (sur la fig. 6), sous l'action du ressort 188, et est ainsi maintenu contre une butée 190, mon- tée sur le bâti des barres sélectrices; le contact 178 est par suite ouvert en temps normal. Un loquet 189, desti- né à coopérer avec la partie latérale 185 du levier 183, est supporté, de façon à pouvoir tourner, sur le tenon 191 et tend à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort 192. Ce loquet 189 eomprend éga- lement un bras vertical, auquel est articulée l'une des ex- trérnités de la bielle 193, dont l'autre extrémité est arti- culée au bras 78 du levier-armature 79.
Chaque fois qu'un levier à touche est abaissé, le le- vier 183 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, ensurmontant l'action du ressort 188, de façon à produire la fermeture du contact 178. Le levier 183 est maintenu dans cette position, et le contact 178 est maintenu fermé, par le fait que le loquet 189 vient en engagement avec la partie latérale 185 du levier 183. Ceci a pour but d'assu- rer l'excitation de l'électro-aimant de perfortation 56, de l'éleotro-aimant de transmission 92, et de l'électro-aimant d'échappement 172, dans le cas où l'opérateur abandonnerait trop rapidement le levier à touche. Il est par conséquent évident que la durée d'excitation de ces électro-aimants est indépendante de la manipulation des leviers à touches.
Toutefois, lorsque l'électro-aimant de transmission 92 est excité, l'attraction du levier armature 79 produira l'entraî- ne-ment de la bielle 193 vers la gauche (sur la fige 6); ce mouvement sera communiqué au loquet 189, en faisant tourner celui-ci en sens inverse des aiguilles d'une montre, de fa- çon à dégager le bras de ce loquet de la partie latérale 185
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du levier 183, en libérant ainsi ce levier 183, qui sera ensuite ramené dans sa position normale, en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, par le ressort 188.
Conformément à l'invention, il est prévu un mécanisme indicateur qui indique la relation entre le total des épais- seurs des matrices dans une ligne de composition et la som- me des intervalles détermines par les " espaces Ce mé- oanisme indicateur ne totalise pas, c'est-à-dire ne fait pas la somme des dimensions réelles des matrices, mais comp- te des proportions ou fractions, et on peut par suite utili- ser un seul cadran pour un genre queloonque de oomposition à oondition que les caractères soient repartis dans des groupes semblables au point de vue du nombre d'unités rela- tives.
Ce mécanisme indicateur est représenté sur les figs. 17 à 23. Sur la fige 17, le pignon 132, dont il a été préoé- demment question , est représenté en prise avec le pignon 201, qui comprend un moyeu 202. Le mouvement de rotation de ce pignon 132 est commandé de façon variable par le mécani- me compteur, et son mouvement de rotation, d'amplitude variable, est transmis par le pignon 201 à une aiguille ou index 203. La rouedentée 201 est montée, de façon à pouvoir tourner, sur un bout d'arbre 204, fixé rigidement sur une console 205. Le bout d'arbre 204 supporte, suivant son axe, une tige 206, dont l'extrémité de gauche comporte une bride 207 et dont l'extrémité opposée comporte une partie filetée.
Le bout d'arbre 204 est muni, à son extrémité extérieure, d'un bride destinée à constituer un support approprié pour la roue dentée 201, et est convenablement assemblé à la console 205 au moyen d'un écrou 208 et d'un contre-écrou 209. Un dis- que de friction 211 est supporte à l'extrémité de la tige 206 voisine de la bride 207 et comporte une fente 212 (fig.
18), destinée à recevoir une paire d'oreilles, diamétralement
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opposées, 213 et 214, d'une seule pièce avec le moyeu 202 de la roue dentée 201. Le disque 211 peut ainsi tourner avec la roue dentée 201. L'index ou aiguille 203 est interposé entre le disque 211 et une bride 215, d'une seule pièce avec le moyeu 202, et peut s'adapter par dessus les oreilles 213 et 214. L'index 203 est en temps normal Maintenu serré entre le disque 211 et la bride 215 par un ressort à boudin 216,
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travaillant à la compression, supporté par la tige 206; la pr6-&- sion exercée par le ressort 216 peut être modifiée au moyen de l'écrou de réglage 217. De cette manière, le mouvement de rotation de l'index 203 correspond à celui de la roue den- tée 201.
Un électro-aimant 218, convenablement monté sur la oonsole 205 ,comporte un levier-armature 219, pivoté en 221 sur la monture 222 de l'électro-aimant. L'armature 219 porte à une extrémité une vis de réglage 223, qui est disposée sensiblement suivant l'axe de la tige 206. Cette vis 223 est en temps normal maintenue oontre l'extrémité de la tige 206 au moyen d'un res sort 224, attache à un prolongement 225 de l'armature 219 par l'une de ses extrémités et à un mentant 226 par son autre extrémité.
Lorsque l'électro-aimant 218 est excité par la fer- meture d'un circuit (fig. 16) ,- partant du pôle positif de la batterie et passant par les conducteurs 318 et 329, par l'en-
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roulement de 1lectrc-airrsant 218, par le contact 285 (loTsqdà est fermé), par les conducteurs 331, 328, 325 et 323, pour revenir par le contact 178 à la terre,- l'attraction de l'ar- mature 219, produite par l'électro-aimant, provoquera en sur- montant l'action du ressort 216, le déplacement de la tige 206, d'une distance suffisante pour faire cesser la pression entre le disque 211 et la bride 215, de façon à permettre à l'index 203 de revenir dans sa position oorrespondant au début d'une ligne de composition.
La console 205 (fig. 17) comporte une partie verticale 227, sur laquelle est supporté, dans une position réglable,
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un cadran indicateur, en forme de secteur ou d'éventail, 228 (figs. 20, 21 et 22). Ce cadran 228 est maintenu par un écrou 229 sur un pivot, autour duquel il peut tourner légèrement; l'amplitude de son mouvement angulaire est limitée,comme représenté en 231 (fig. 19), par une vis solidaire du ca- dran 228 et engagée dans une fente ménagée dans la partie 227 de la console 205. Comme représenté sur les figs. 1,18 et 21, l'index 203 comporte, à son extrémité libre, une partie repliée sur elle-même, disposée de façon à se dépla- cer le long du bord courbe du cadran 228.
La partie inté- rieure annulaire de l'index 203, par laquelle celui-ci est monté à pivot, oomporte, sur une fraction de sa périphérie une série de saillies 232 ; ces saillies sont déviées alter- nativement en sens opposé, de façon à constituer une gorge, analogue à celle d'une poulie, pour recevoir une corde flexiole 233, dont une extrémité est attachée à l'index et dont l'autre extrémité est attachée à l'extrémité d'un le- vier 234, servant à produire le retour en position de l'in- dex. Ce levier 234 est monté à pivot sur une console 235,soli- daire du bâti 1, et oomporte un petit bras 236, à l'extré- mité duquel est attachée l'une des extrémités d'un ressort 237, produisant le retour en position de l'index; l'autre extrémité de ce ressort est attachéeà un support 238.
Il est par conséquent évident que lorsque l'électroai- niant 218 est excité de façon à faire cesser la pression du ressort 216 sur le disque 211, l'index 203 sera libre de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre(figs. 18 et 21), sous l'action du ressort de rappel 237, jusqu' à ce qu'il soit arrêté par une butée de position réglable 239. La butée 239, dans la forme de réalisation considérée, comprend une partie présentant sensiblement la forme d'un Y; les ex- trémétés des bras 241 et 242 de cette butée comportent des oreilles latérales 243 et 244, respectivement. La tige 245
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comporte, près de son extrémité, une paire de saillies laté- rales 246 et 247, disposées de façon à pouvoir s'engager étroitement dans une fente courbe 248, ménagée dans le ca- dran 228.
La tige 245 de la pièce en Y comporte également , entre les oreilles 246 et 247, un trou taraudé destiné à recevoir une vis 249 (fig. 20), dont la tête présente un dia- mètre tel qu'elle s'étend au-delà de la fente 248, de sorte que le serrage de cette vis 249 immobilisera la butée 239, en permettant de régler la position de oe tte butée.
A la jonotion des bras 241 et 242 de la pièce en forme de Y est pivotée une pièce de butée 251, disposée de façon à pouvoir se déplacer entre les oreilles 243 et 244. La piè- ce de butée 251 porte un tenon 252, contre lequel peut venir frapper l'index 203. La butée, telle que décrite,est des- tinée à permettre un réglage étendu de sa position pour une longueur minimum de la fente 248, en conservant ainsi la ri- gidité du cadran 228.
Pour que le comptage puisse être précis et que le nom- bre d'épaisseurs différentes de matrices puisse être minimum, chaque Em, constituant l'unité de mesure de la composition, est divisée en dix-huit unités relatives égales ; il a été constaté que ce nombre (dix-huit) est un nombre convenable.
Des matrices, d'une épaisseur correspondant à certains nom- bres d'unités relatives, ne pont pas employées, o'est-à-dire qu'il n'y a pas de matrices aussi minces que 1,2,3,4 ou 5 unités relatives; d'autre part, il a été constaté que onze épaisseurs différentes constituent un nombre d'épaisseurs suffisant en pratique. Pour compenser l'intervalle résultant de lomission ou du non emploi de groupes correspondant à des épaisseurs de 16 à 17 unités relatives, il est prévu des piè- ces intercalaires 230 (fig. 14). Une pièce de butée fixe 240 est prévue pourle groupe correspondant à 18 unités relatives.
Chaque dent de la roue oompteuse 98 correspond à une unité relative.
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Il est bien connu dans l'art typographique que le degré de justification possible dans une ligne de matrices assemblées est déterminé par le nombre d'espaces contenues dans cette ligne. Comme il a été précédemment mentionné, un espace oom- prend une partie en forme de matrice, dans laquelle est mon- tée de façon à pouvoir coulisser une partie en forme de coin.
L'extensibilité de l'espace est déterminée par la différence entre l'extrémité mince et l'extrémité épaisse de la partie en forme de coin. Par suite, pour que l'espace puisse servir de façon efficace à justifier une ligne de composition,la différence entre le-total ou somme des épaisseurs des matrices dans la ligne de composition et la longueur déterminée d' avan oe de la ligne doit être égale, ou de préférence inférieure, à cette différence mentionnée d'épaisseur, ou extensibilité de l'espace; c'est-à-dire que, lorsqu'on fait coulisser la partie en forme de coin dans la partie en forme de matrice, qui est maintenue en alignement aveo le reste des matrices dans la ligne, elle tendra à ë remplir " l'intervalle laissé libre entre la dernière matrice et le calibre représentant la longueur de la ligne de composition.
Ainsi, aussi, on ob- tient un résultat semblable lorsque deux ou un plus grand nombre d'espaoes ont été insérées dans la ligne; dans ce oas les espaces permettront de justifier la ligne lorsque la dif- férenoe entre la somme eu total des épaisseurs des matrices et la longueur de la ligne est inférieure à la somme des dif- férenoes dépaisseurs ou extensibilité des espaces.
Dans le fonctionnement à la main d'une machine à oompo- ser, l'opérateur, manipulant le clavier, peut observer l'ensem- ble formé par les matrices et les espaces dans l'élévateur servant à l'assemblage et déterminer ainsi personnellement la possibilité de justification de la ligne. Au contraire,dans le fonctionnement automatique d'une machine à composer au moyen d'un ruban perforé, la justification doit être détermi-
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née d'avance; la présente inventionàxxÈ*x3am a par oonséquent prévu un dispositif, qui indiquera en tout temps avec exacti- tude la relation entre le total des épaisseurs des matrices dans une ligne et le degré total d'extension assuré par les espaces.
Comme représenté sur la fig. 20, le oadran 228 comporte, près de son bord courbe, une graduation ou une série d'indioa- tions représentant le nombre de Em dans une ligne de longueur maximum. Comme il a été précédemment indiqué, l' extrémité, re-
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N"".2.0 pliée sur elle-màwme de 1 index 203 se déplace le lang du boni du oadran de gauche à droite, vers zéro , sous l'action de la totalisation des épaisseurs des matrices par le mécanisme compteur, par suite, la distance à partir de l'index 203 jusqu'au zéro indique la partie laissée vide dans la ligne et qui doit être remplie avec des matrices, lorsque la ligne ne contient pas d'espaces. Au contraire, lorsque des espaces sont insérées dans la ligne, la partie de celle-ci restant à remplir varie avec le nombre d'espaces insérées.
Ainsi,pour indiquer la possibilité de justification de la ligne composée, il est prévu une paire d'index 253 et 254, la distanoe entre les index 253 et 254 indiquant la degré d'extensibilité des espaces. Comme la distance à partir du zéro de la graduation jusqu'à l'index 254 représentedla somme des extrémités étroi- tes de tous les espaces (qu'il y en ait un ou plusieurs) dans la ligne, et comme la distance à partir du zéro jusquà l'index 253 représente la somme des extrémités les plus lar- ges des espaces, il est évident que la distance entre les ind@ 253 et 254 représente la différence entre ces sommes, c'est-à dire le degré d'extensibilité des espaces contenues dans la ligne.
Par oonséquent, la partie laissée vide, dans la ligne à remplir, lorsque des espaces y sont insérées, est repré-
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sentée par la distanoe entre l'index 203 et un point quelcon- que entre les index 253 et 254. pour produire le déplacement différentiel des index 253 et 254 vers la gauche (à partir de la position zéro), il est prévu le mécanisme représenté sur la fig. 19. Les in- dex 253 et 254 sont montés, de façon à pouvoir tourner,sur un bout d'arbre 255, qui est monté sur la partie 227 de la console 205 suivant l'axe de la tige 206 (fig. 23).
Les in- dex 253 et 254 présentent une forme en U à leurs extrémités servant à leur montage sur leur pivot, de façon à être sup- portés convenablement sur l'arbre 255, et comportent égale- ment des parties en forme de seoteur dentée 256 et 257, ces secteurs dentés engrènent aveo des secteurs dentés 258 et 259, respectivement, montés à pivot sur l'axe 261 ; fixé dans la oonsole 227. Un secteur à dents de rochet 262 est soli- daire du secteur denté 258. Le secteur denté 269 est relié par l'intermédiaire d'une fente et d'une vis , en 263, au secteur denté 258 , du façon à se déplacer avec oelui-oi.
Les seoteurs dentés 258 et 259 et le secteur à dents de ro- ohet 262 tendent en temps normal à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 19), sous l'action du res- sort 264, attaché au secteur 258 et au bâti 1.
Le secteur à dents de rochet 262 ooopère avec un oli- quet 265, articulé au levier d'espacement 266 (figs. 1 et 17). Le levier d'espacement 266 est articulé à la barre ou touche d'espacement 260 (fig. 1), semblable à oelle uti- liséeur les machines à écrire ordinaires. L'abaissement du levier d'espacement 266 produit un déplacement correspon- dant, vers le bas, du oliquet 265, qui est maintenu élasti- quement en prise avec le secteur à dents de rochet 262 par un ressort 267, attaché à. une pièce de guidage appropriée 268.
Chaque fois que le levier d'espacement est actionné ou
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abaissé, le secteur à dents de rochet 262 avance, en surmcn- tant l'action du ressort 264, d'une distanoe égale à une dent de rochet, et un mouvement angulaire oorrespondant est com- muniqué aux index 253 et 254.
Les seoteurs dentés 256 à 259, inclusivement (fig. 19), sont déterminés de façon à communi- quer aux index 253 et 254 un mouvement différentiel tel qu'à chaque fois que le secteur à dents de roohet 262 avanoe d'nne dent , l'index 253 sera déplaoé d'une distance oorres- pondant à l'extrémité étroite de l'espace,et l'index 254 sera déplacé d'une distanoe correspondant à l'extrémité large de l'espaoe. En outre, le pas des dents du secteur à dents de rochet 262 est déterminé de gaçon à s'adapter à la dimen- sion de l'espace employée avec la dimension fixée pour le corps de oomposition utilisé, et par suite les pièces 258, 259 et 262, étant solidaires l'une de l'autre, peuvent être rendues interchangeables.
Une détente 269, montée à pivot en 271 sur la oonsole 272, fixée à la partie 227 du bâti, ooopére avec la denture de rochet 262 et avec le cliquet 265 pour empêcher le secteur à dents de roohet 262 de revenir en arrière lorsque le cli- quet 265 est amené en,prise aveo une dent suivante de ce seo- teur 262; cette détente 269 maintient ainsi les index 253 et 254 dans la nouvelle position où ils viennent d'être ame- nés. En référence à la fig. 17, le levier de fin de ligne ou levier actionnant l'élévateur 273, est relié par une bielle 274 au levier auxiliaire 275, monté à pivot en 276 sur la oon- sole 205.
Le levier 275 oomprend un bras latéral 277, à l'ex-- trémité duquel est articulée la tige de déclenchement 278, dont l'extrémité supérieure est reliée par un joint sphéri- que au bras 279 de la détente 269. Lorsqu'on agit sur le levier de fin de ligne 273, - qui a pour effet, comme il sera expliqué ci-après, de ramener l'appareil tout entier à sa position initiale eu position de commencement de ligne,-
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un déplacement vers le bas est communiqué à la tige 278, qui fait ainsi tourner la détente 269 (fig. 19) en sens inverse des aiguilles d'une montre, en surmontant la tension du ressort 281.
La détente 269 est ainsi amenée hors de prise avec le seoteur à dents de roohet 262 et agit sur le prolongement 282 du oliquet 265, pour amener également le cliquet 265 hors de prise avec le secteur 262. Pendant que le cliquet 265 et la détente 269 sont ainsi momentanément hors de prise avec le secteur à dents de roohet 262, celui-ci peut tourner libre- ment en sens inverse des aiguilles d'une montre, sous l'ao- tion du ressort 264, de manière à communiquer un mouvement angulaire dans le sens opposé aux index 253 et 254 , qui sont ainsi ramenés dans leur position zéro, oontre une butée de position réglable 283, montée sur la console 272. Le levier 275 comprend un bras 284, qui coopère avec une paire de oon- tacts 285, intercalés dans le circuit qui commande l'éleotro- aimant 218.
Un prolongement 286 du levier 275 permet le fonc- tionnement d'un compteur de lignes 287, représenté sur la figure 21.
Il est en effet désirable que l'opérateur, au cours de la préparation du ruban perforé destiné à être utilisé dans des machines à composer, soit informé du nombre de lignes de oomposition qu'il a préparées sur le ruban. Ceci est impor- tant pour que les bobines de ruban puissent avoir la même di- mension, et aussi pour avertir l'opérateur qu'il a préparé une lcngueur de ruban suffisante pour un nombre de lignes de composition propre à remplir la galée. ceci est particuliè- rement important dans la composition de textes illustrés,où les illustrations sont intercalées dans le texte ; dans ce cas, l'opérateur reqoit habituellement des instructions écri- tes concernant la longueur de chaque ligne, pour éviter que le texte empiète sur les illustrations.
Conformément à l'invention il est prévu un dispositif
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automatique par lequel l'opérateur sera informé en tout temps du nombre de lignes de composition qu'il a préparées.
Une bielle 288 (fig. 21) articulée à l'extrémité du bras 286 prolongeant le levier 275, sert à actionner un levier 289 du dispositif compteur 287, qui peut être d'un des types courants bien connus. Le dispositif compteur 287 est de préférence disposé de façon à pouvoir être mente sur une console appropriée 291 au voisinage du dispositif indioa- teur. Lorsque le levier de fin de ligne 273 est aotioné, un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une mon- tre est communiqué au levier 275 qui, par l'intermédiaire de la bielle 288 (fig. 21), communique un mouvement de ro- tation dans le sens des aiguilles d'une montre au levier 289, fixé sur l'arbre de commande du compteur 287, de façon à entraîner les indicateurs dans celui-ci de la manière ha- bituelle.
Il est par suite clair que chaque fois que la tou- che de fin de ligne, ou touche commandant le méoanisme élé- vateur, est actionnée, cette manipulation est enregistrée dans le compteur 287. Ce compteur 287 comporte un levier 292, qui a pour rôle, lorsqu'il est actionné, de ramener les indi- oateurs du compteur à leur position zéro.
Comme la partie de la ligne à remplir avec des matrices à caractères varie avec le nombre d'espaces utilisées dans la ligne, et comme le nombre d'espaces employées dans la li- gne détermine le degré de justification nécessaire, il est évident que lorsqu'on emploie plus d'espaces dans une ligne il peut être placé un nombre moindre de matrices à caractères dans la même ligne, de sorte qu'il devient nécessaire dans ce cas? avertir plus tôt l'opérateur que la ligne va atteindre une longueur convenable pour permettre une justif i cation automatique; cet état est indiqué par l'allumage d'une lam- pe-signal 293.
En d'autres mots, l'allumage d'une lampe-signal 293 apprend à l'opérateur, lorsque l'index ou aiguille 203,
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oorrespondant au total des épaisseurs des matrices.est prêt à se déplacer dans la région de la graduation indiquée par les index 253 et 254, qu'il arrive dans la zône de justifioa- tion de la ligne. Comme cette zône varie avec le nombre d'es- paoes dans la ligne, le moment'auquel le signal fonotionne doit également varier.
Le méoanisme servant à actionner la lampe-signal 293 est représenté sur les figs. 19, 22 et 23, et comprend une pièce 294, présentant sensiolement la forme d'un U, montée à pivot sur un bras 295 solidaire de la oonsole 227. La pièce 294 oomprend un bras 296, dirigé vers le bas, qui est des- tiné à aotionner une paire de contacts 297 intercalés dans le circuit de la lampe-signal. Sur la pièce 294 est montée, de façon à pouvoir pivoter, une pièce 298, dont chacune des extrémités porte un galet , 301 et 302, respectivement.
L'index 253 (fig. 19 et 22) comprend une partie à profil àe oame 303, qui agit sur le galet 302. Il est également à re- marquer (fig. 18) que l'index ou aiguille 203 oomprend une partie à profil de came 304, qui agit sur le galet 301. L'am- plitude du mouvement de rotation de la pièce 294 dépend par suite de l'aotion combinée des parties à profil de oame 303 et 304 sur la pièce à mouvement pivotant 298.
Pour indiquer l'état de décalage ou de non déoalage du clavier, o'est-à-dire si le olavier est prât à perforer et à compter des caractères correspondant au haut de casse ou au bas de casse,il est prévu un voyant 305 (fig. 1 et 22) supportée à pivot sur une oonsole 306, montée sur le bâti 1.
Le voyant comprend essentiellement une partie courbe portant deux couleurs, de préférence le rouge et le blanc; l'une des couleurs est destinée à indiquer l'état de déoalage, et l'autre couleur à indiquer l'état de non décalage du olavier.
Un couvercle (non représenté) reoouvre le mécanisme monté sur le bâti de l'appareil, à l'exception du cadran indicateur 228, .qui fait saillie à travers le couvercle de façon à
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être visible à l'opérateur. Une ouverture est ménagée dans le oouverole au voisinage du voyant 305, de sorte qu'une par- tie seulement de celui-ci peut être vue à travers cette ou- verture ou fenêtre par l'opérateur. Le voyant est disposé de manière à être amené en pivotant dans l'une ou l'autre de deux positions par le méoanisme de décalage représenté sur la f ig. 2.
En référence plus particulièrement à la fig. 22, au bras 307 du voyant 305 est articulée une bielle 308, dont l'autre extrémité est articulée à l'extrémité extérieure du bras 309, qui, comme représenté sur la fig. 2, est fixé à la pièce osoil- lante 15. Lorsque cette pièce oscillante est actionnée et amenée dans sa position de déoalage ou de non décalage, le voyant 305 sera actionné et déplaoé de façon oorrespondante.
Pour déplacer la pièce oscillante 15 dans sa position de décalage ou position arrière, l'opérateur agit sur le le- vier à touche 6, qui tourne ainsi autour de son axe-pivot 8, en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 2), de façon à communiquer, par l'intermédiaire de la bielle 18 et du bras 21, un mouvement angulaire de rotation en sens opposé à la pièce oscillante 15 autour de son pivot et au bras 309.
Ce mouvement du bras 309 produit un déplacement de la bielle 308 vers la gauche (fig. 22); cette bielle communique à son tour un mouvement de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre au voyant?05, de sorte que la partie rouge de ce voyant se présente derrière l'ouverture ou fenêtre ménagée dans le couvercle.
L'opérateur est ainsi informé que les barres-code 12 ont été déplacées de façon à effectuer le compta- ge des épaisseurs de matrices oorrespondant à des caractères du haut de casse. pour déplacer ou ramener la pièce oscillante 15 dans la position de non décalage ou position avant, l'opérateur agit sur le levier à touche 5, qui tourne autour de son axe-pivot
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7 en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 2),de façon à communique, par l'intermédiaire de la bielle 17 et du bras 19, un mouvement angulaire de rotation en sens in- verse à la pièce oscillante 15 et au bras 309.
Par suite de ce mouvement du bras 309, la bielle 308 est déplacée vers la droite (fig. 22), de façon à communiquer un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre au voyant 30@, qui présente sa partie blanche en regard de l'ouverture ou fenêtre dans le couvercle, en indiquant ainsi à l'opéra- teur que l'appareil est en état de compter ou totaliser les épaisseurs de matrioes correspondant à des caractères du bas de oasse.
Dans la forme de réalisation considérée, chaque b arre- oode 12 comporte deux dents ou saillies 65, disposées de telle manière que lorsqu'une de ces dents se trouve dans sa posi- tion relative de ooopération avec la barre sélectrice 43 correspondante, l'autre dent sera disposée au-dessus et d'un côté de la barre sélectrice correspondante, de façon à ne pas se trouver dans la position relative de coopération aveo oel- le-ci, jusqu'à ce que la barre-oode considérée soit dépla- cée dans son autre position.
Par suite, lorsque les barres- oode 12 occupent leur position avant ou position de non dé- calage (fig. 2), la dent 65 de chaque barre-oode 12, qui cor- respond à l'épaisseur d'un caractère du bas de casse, sera prête à agir; et, lorsque les barres-code 12 occupent leur position arrière ou position de décalage, les autres dents de ces barres-oode, qui correspondent aux épaisseurs des oa- ractères du haut de oasse, seront prêtes à agir à leur tour.
Un dispositif d'enclenchement a été prévu pour maintenir le mécanisme de décalage, y compris le voyant 305, dans la position de déoalage ou de non déoalage. Ce dispositif d'en- olenohement comprend une pièce 311 , fixée à la bielle 308 et comportant une saillie 312 en forme de V, qui agit sur un
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galet 313, porté par l'extrémité d'un levier 314, formant détente, monté à pivot sur une console appropriée 315 fixée sur le bâti 1. Le levier 314 oanprend un bras 316 ,à l'ex- trémité duquel est attaohée l'une des extrémités d'un ressort 317, dont l'autre extrémité est attachée à un montanfixe.
Comme représenté sur la fig. 22, le levier-détente 314 tend normalement à tourner dans le sens des aiguilles d'une mon- tre, de sorte que le galet 313 exerce constamment une pres- n sion contre la pièce 311, en empêchai ainsi un déplacement accidentel du mécanisme de décalage et en ne permettant son déplacement que lors de la mmipulation des leviers de dé- oalage 5 ou 6.
Le circuit éleotrique, servant à commander les diverses fonctions de l'appareil, est représenté sur la fig. 16, sur laquelle les divers éléments sont placés sensiblement de la même manière qu'ils apparaîtraient dans une vue en plan de l'appareil. Le circuit oorrespondant au moteur électrique 317 passe, du pôle positif de la batterie, par le conducteur 318, par l'enroulement du moteur 317, au pôle négatif de la batterie. Le circuit de l'éleotro-aimant de perforation 56 passe, du pôle positif de la batterie, par les conducteurs 319 et 321, par le contact 322 aotionné'à la main, par l'en- roulement de 1'électro-aimant 56, par le conducteur 323, par le contact 178 à la terre.
Le circuit de l'électro-aimant de transmission 92 passe, du pôle positif de la batterie,par les conducteurs 319 et 324, par l'enroulement de l'électro- aimant 92, par les conducteurs 325 et 323, et ensuite par le contact 178 à la terre.Le circuit de l'électro-aimant d'éohap- pement 177 passe, du pôle positif de la batterie, par les conducteurs 319, 324 et 326 , par l'enroulement de l'éleo- tro-aimant 177, par le conducteur 327, par le contact fermé en temps normal 182, par les conducteurs 328,325 et 323, par le contact 178 à la terre. Le circuit de la lampe-signal
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293 passe du pôle positif de la batterie, par la lamp0e 293 et le contact 297 (lorsqu'il est fermé), à la terre.
Le circuit de l'électro-aimant 218 de déclenchement de l'index passe,du pôle positif de la batterie, par les oonduoteuss 318 et 329, par l'enroulement de l'électro-aimant 218, par le contact 285 (lorsqu'il est fermé), ensuite par les conducteurs 331, 328, 325 et 323 , par le contact 178 à la terre.
On se rendra oompte de l'utilité du contact 322, action- né à la main, si l'on considère qu'à certains moments, il est nécessaire pour l'opérateur de compter la partie restant li- bre dans la ligne qu'il est en train de oomposer,pour déter- miner si le texte y rentrera. A cet effet, il doit pouvoir mettre hors d'action le mécanisme perforateur sans agir sur le mécanisme oom pteur. Par conséquent, lorsqu'il désire effectuer cette opération de comptage de la partie de ligne restant libre, il interrompt ou ouvre simplement le contact 322 et oontinue comme s'il composait la ligne, et s'il oonsta- te que la ligne sera convenablement justifiée, informe le contact 322 e@ répète cette dernière opération, qui cette fois agira sur le mécanisme perforateur.
Cette opération répé- tée agira également sur le méoanisme compteur; mais, comme la possibilité de justification de la ligne a déjà été détermi- née, le fonotionnement répété du mécanisme oompteur n'a dans ce cas aucune importance.
Dans le fonctionnement de l'appareil, il s'écoule un petit intervalle de temps entre la fermeture des contacts 182 et 284 et du contact principal de commande 178, de sorte que les circuits, commandés par les contacts 182 et 284, peuvent être d'abord préparés et ensuite établis par la fermeture du contact principal 178, Ce contact principal de oommande 178 est muni d'une résistanoe 332 et d'un condensateur 333 pour sa protection oontre des étinoelles. Le contact 182 est actionné par la barre 181 du méoanisme sélecteur,également
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représentée sur la fig. 2.
Cette barre 181 est actionnée seulement lors de la manipulation d'une touche à fonction spéciale; à ce moment, le mécanisme d'échappement, qui déclenche le fonctionnement du mécanisme compteur, est mis hors d'action par suite de l'interruption du circuit d'ex- oitation de l'électro-aimant 177.Le contact 285 est ao- tionné par le bras de levier 284 (fig. 17) lors de l'abais- sement de la touche du levier de fin de ligne ou levier actionnant le mécanisme élévateur 273; dans ce cas, l'élec- tro-aimant 218 est excité, de façon à faire cesser la pres- sion exercée sur l'index 203 par le ressort 216, en permet- tant ainsi à l'index de revenir à sa position initiale ou position de commencement de ligne.
Il est à certains moments désirable d'inverser le sens du mouvement du ruban, pour effectuer une correction sur oelui-oi. Cette opération est effectuée à la main, et il est prévu un nouveau dispositif (fig. 13) pour la réaliser.
Le rouleau d'entraînement 63 et la roue à roohet 59 (fig. 5) sont montés sur le même arbre 64, sur l'extrémité extérieu- re duquel est fixée une roue en étoile 334 (fig. 13). Avec cette roue en étoile 334 coopère un levier 335, formant détente , dont un bras porte à son extrémité un galet 336, tandis qu'à son autre bras est attaché un ressort 337, qui tend en temps normal à faire tourner le levier 335 dans le sens des aiguilles d'une montre. Sur l'arbre 64 est montée librement une pièce à profil de came 338, qui oomporte un bras 339, destiné à s'engager dans une encoche ménagée dans une pièce 341.
Cette pièce 341 comporte également des boutonnières, par l'intermédiaire desquelles elle est montée à coulisse sur une paire de vis 342 ; est maintenue en temps normal dans sa position haute par un ressort 345 qui,étant attaché au bras 344 de la came 338, tend à faire tourner
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oette pièce 338 en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à communiquer, par l'intennédiaire du bras 339, un déplacement vers le haut à la pièce 341. Cette pièce 341 oomprend également une partie, formant poussoir, 345, qui, lorsqu'on n'abaisse, fait tourner la pièce à profil de aame 338 dans le sens des aiguilles d'une montre, en repous- sant ainsi vers l'extérieur le goujon 346, solidaire du oli- quet 58(fig. 5).
Sur une partie 347, dirigée vers le bas et en avant, de la pièce 341 est monté à pivot un oliquet 348, destiné à venir en prise avec la roue en étoile 334, de façon à produire un mouvement de rotation pas à pas de celle-ci, chaque fois que la pièce 341 est abaissée. Le cliquet 348
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est maintenu élastiquement contre une butée 349 par un ressoit 2e 351, de telle manière que lorsque la pièce 341 (.tourne à sa position haute après avoir été abaissée, le oliquet 348 oéde- ra, de telle manière que la roue en étoile 334 restera dans la position où elle a été amenée.
Par suite, en même temps que se produit l'action de la oame 338 sur le goujon 346, destinée à amener le oliquet 58 hors de prise aveo la roue à roohet 59, l'arête du cliquet 348 agit sur l'une des pôintes de la roue en étoile 334 , de façon à faire tourner cette roue dans le sens des aiguilles d'une montre. Chaque fois que la pièce 341 est ainsi abaissée, l'arbre d'entraînement 64 tourne d'un pas dans le sens opposé ou sens de rotation des aiguilles d'une montre, pour effectuer le mouvement inverse ou " espacement en arrière " du ruban.
La fig. 7 représente une forme de réalisation modifiée de la disposition des barres de butée; dans cette variante, des barres de butée 352, analogues aux barres de butée 88, constituent une partie de leviers coudés 353, qui sont ao- tionnés directement par les leviers à touches au lieu de l'être par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission.Les leviers coudés 353 sont supportés par un axe-pivot 354, oon-
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venablement monté dans des consoles 355. Au bras, dirigé vers le*bas, de chaque levier d'angle 353 est attaohée l'une des extrémités d'un ressort oorrespondant 356, dont l'autre extrémité (non représentée) est attachée au bâti.
Chaque le- vier d'angle 353 tend par suite en temps normal à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action de son res- sort 356. Lorsqu'un levier à touche est abaissé, l'un des le- viers d'angle 353 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, en surmontant l'action du ressort 356, de façon à amener l'extrémité de droite de son bras horizontal 352 dans le trajet de l'oreille de butée 136 sur la crémaillère 93. Le déplacement des leviers d'angle 353 est empêché par la détente ou loquet 357, qui est constitué par un levier, présentant une forme générale en U, monté à pivot sur une paire de pivots 358.
Cette détente 357 porte également un axe 359, sur lequel sont montés des galets antifriction 361, dont chacun est destiné à ooopérer avec un bras latéral correspon- dant 362, d'une seule pièce avec chaque levier d'angle 353.La détente 357 est en temps normal rappelée contre les bras 362 des leviers d'angle par le ressort 363, dont la tension est telle qu'elle surmonte la tension d'un des ressorts 356,cor- respondant aux leviers d'angle 353. Par suite, lors de la sé- leotion d'une barre de butée 352, oelle-ci sera maintenue dans la position choisie par la détente 357 jusqu'à ce qu'une autre barre de butée quelconque soit ohosie à son tour.
La construction de l'appareil ayant ainsi été décrite de façon détaillée, la description de sélections particulières au moyen des touches et la description des diverses opérations qui en résultent feront mieux comprendre le mode de fonction- nement général de l' appareil.
En référence à la fig. 1, les touches? comportent des indications (non représentées) analogues à celles des claviers bien connus des machines à écrire, avec deux séries d'indica-
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tions, l'une oorrespondant au bas de casse et l'autre au haut de casse. En supposant que les barres-code 12 (fig. 2) se trouvent dans leur position avant, ou position oorrespondant au bas de casse, et qu'un levier à touche 2 a été aotionné, les barres 25 et 26 du méoanisme séleoteur 23 seront action- nées suivant une combinaison de permutation déterminée,et l'une des barres 43 du méoanisme s éleoteur 24 sera simultané- ment abaissée.
La sélection des barres 25 et 26 effectuera, par l'intesmédiaire des pièces oscillantes 27 et des barres horizontales 35, la sélection des leviers 37 et de barres 42, repoussant les poinçons 55, suivant des combinaisons de per- mutation correspondantes.
En même temps, l'une des saillies 65 de la barre-oode 12 choisie provoquera l' abaissement de la barre 43 du mécanisme sélecteur 24 qui représente l'épaisseur de la matrioe oorres- pondant non seulement à la touche actionnée, mais aussi à l'état de déoalage des barres-code 12 ; c'est-à-dire que cha- que touche représente deux caractères (sauf les touohes à fonctions spéciales), un caractère dans le bas de casse et un dans le haut de oasse;
ces caractères peuvent éventuellement être d'épaisseurs différentes et exigent par suite la séleo- tion d'une barre oompteuse 43 différente, de façon à actionnée différemment le mécanisme compteur, l'abaissement de la barre 43 produira, par l'intermédiaire des leviers 44 et 45 et de la barre horizontale 49, un mouvement d'oscillation du levier en Y 52 correspondant. En même temps que l'abaissement des barres 25, 26 et 43 choisies se produira l'abaissement de la barre universelle 180 (fig. 2), qui, près de la fin de la course de la touche, effectue la fermeture du contact princi- pal de commande 178 (fig. 6).
Le moment de la fermeture de ce contact 178 est réglé par la vis 187 de manière à assurer la sélection préalable des leviers 37 et 52 et des barres 42 repoussant les poinçons.
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La fermeture du constact 178 (fig. 16) détermine presque en même temps l'excitation de l'éleotro-aimant de perforation 56, de l'électro-aimant de transmission 92 et de l'éleotro- aimant d'échappement 177 (il est naturellement bien entendu que la fermeture du contact 322, actionné à la main a eu lieu avant le fonctionnement de l'appareil). L'excitation de l'é- leotro-aimant 56 détermine la perforation et l'avancement du ruban 61.
L'excitation de l'électro-aimant 92 détermine la transmission du mouvement du levier en Y 52 choisi à la barre de butée 88 correspondante, de la manière suivante: l'électro-
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aimant 92 provoque, par l' attraotio9du levier-aimature 79, un mouvement angulaire de rotation de celui-ci dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 5), de façon à communiquer un mouvement de rotation en sens opposé à l'étrier 75. Comme le levier en Y 52 ohoisi a osoillé vers la gauche, son bras 67 est situé en dessous du bras 71 du levier de transmission 73.
Par suite, le mouvement de l'étrier 75 amène le bras 71 en egagement avec le bras 67, et par conséquent le levier 73 tourne, autour de l'extrémité du bras 71 comme point d'appui, de façon à produire un déplacement de la barre de butée 88 correspondante vers la droi t e, en l'amenant ainsi dans le tra- jet de l'oreille 136 de la crémaillère 93.
L'excitation de l'éleotro-aimant d'échappement 177 per- met à la came de commande 115 de tourner de 180 de façon à amener le cliquet 133 hors de prise avec la roue oonpteuse 98, et à amener la crémaillère 93 en prise avec cette roue comptas- se 98 (fig. 15); la roue ocmpteuse est ainsi rendue libre et peut communiquer un déplacement tangentiel à la crémaillère 93 ; ce mouvement est arrêté lorsque l'oreille 136 renoontre la barre de butée 88 qui a été choisie.
L'amplitude du mouve- ment de rotation de la roue oompteuse 98 et laourse de la orémaillère 93 sont déterminées par la barre de butée parti- oulière 88 qui a été choisie, et sont proportionnelles à l'é-
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paisseur de la matrice oorrespondant au leviea touche qui a été abaissé. Ce mouvement est transmis par l'arbre 101, le pignon 132 et la roue dentée 201 (fig. 23) à l'index 203 et est indiqué sur le oadran 228.
Le cycle des opérations mentionnées jusqu'à leur achèvement, de façon à ramener les divers dispositifs à leur position initiale, pour recommencer un cycle suivant d'opé- rations, a été décrit. Par l'abaissement de touches à carac- tères suivantes, l'index 203 avancera le long du oadran proportionnellement aux épaisseurs des matrices correspon- dant aux touches abaissées.
Si l'on désire perforer et compter un caractère du haut de casse, il est d'abord nécessaire d'abaisser'le levier de décalage 6 ; dans ce cas, la pièce oscillante 15 (fig. 2) oscillera en arrière et les barres-code 12 occuperont leur position arrière. Comme cette opération de décalage est une " fonction spécial" , à laquelle ne correspond pas la mise en place d'une matrice, aucune opération de comptage n'est nécessaire. Par conséquent, puisque l'opération de perfora- tion s'effectue comme d'habitude, il devient nécessaire de mettre hors d'action le mécanisme compteur.
A oet effet, il est prévu une paire additionnelle de barres de permutation 25 et 26, qui ne peuvent être ao- tionnées que par des leviers à touches " à fonotion spécia- le" . Par suite, lorsqu'un levier à touche à fonction spéoia- le (comme, dans le cas considéré, le levier à touche de déca- lage 6) est actionné, il produit, par l'intermédiaire de la barre horizontale correspondante 181, analogue aux barres 35 et 49 (figs. 2 et 16), l'ouverture du contact 182, fermé en temps normal.
Par oonséquent, la fermeture du contact prin- cipal de commande 178 (qui est actionné invariablement)éta- blira, dans ce cas, seulement les circuits pour l'éleotro-ai-' mant de perforation 56 et l'électro-aimant de transmission
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92. L'excitation de l'éleotro-airnant de perforation 56 provo- que l'opération de perforation, c'est-à-dire le poinçonnage et l'entraînement ou avancement du ruban 61, de la manière normale.
L'électro-aimant de transmission 92 est toujours ac- tionné en même temps que l'électro-aimant de perforation 56, dans le but de produire le déclenchement du contact principal de commande 178 (fig. 6). par suite, l'abaissement des touohes à oaraotères,après la manipulation du levier de déoalage 6, fera fonctionner les divers dispositifs d'une manière semblable à oelle suivant la- quelle ils fonotionnaient avant la manipulation de ce levier de décalage 6, sauf que les méoanismes oompteur et indicateur seront actionnés à des degrés différents par la manipulation du même levier à touche.
Lorsque la touche ou barre d'espacement 260 est abaissée, le levier d'espacement 266 est actionné, et des barres 25 et 26, suivant une combinaison de permutation différente, sont actionnées de façon à placer dans une position oorrespondante les barres 42 repoussant les poinçons 55. Comme cette opéra- tion d'espacement est " une fonotion spéciale " , aucune barre-oode 12 n'est nécessaire , car le mécanisme dompteur n'est pas actionné. Toutefois comme la perforation produite dans le ruban, correspondant à oet espacement, a pour effet,dans la machine de ooulée, de déclencher un espace pour son in- sertion dans la ligne de matrices oonstituant la composition, une preuve de ce fait doit être fournie sur l'indicateur du dispositif à olavier.
On emploie à cet effet la paire d'index 253 et 254 qui sont déplacés différentiellement , comme il a été décrit pré- oédemment , oonformément au nombre d'espaces utilisées dans la ligne et conformément au degré total d'extensibilité de ces espaces. Les deux index 253 et 254 ooopèrent aveo l'index 203 pour avertir l'opérâtes, au moyen de la lanpe-
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signal 293, qu'il approche d'une longueur de ligne " justi- fiable
Lorsqu'on est arrivé à une ligne de longueur " justifia- ble" , il est nécessaire de ramener tout l'appareil à sa position initiale ou position de commencement de ligne.
A cet effet, on abaisse la touche de fin de ligne ou touche de commande du mécanisme élévateur, qui actionne le levier à touche 273 (fig. 17), de façon à produire, par l'intermédiai- re du levier 275, la fermeture du contact 285 et le mouve- ment de la tige 278. La fermeture du contact 285 permet l'ex- citation de l'électro-aimant 218, ce qui a pour effet de faire cesser la pression sur l'index ou aiguille 203 et de lui permettre de revenir à sa position initiale. Le mou- vement de la tige 278 met les cliquets 269 et 265 hors de prise aveo le secteur à dents de rochet 262, de façon à per- mettre aux index 253 et 254 de revenir dans leur position initiale.
Comme la touche actionnant le mécanisme élévateur est aussi une touche 9 " fonction spéoiale ", aucune barre-code 12 ne oorrespond à cette touche, et par suite le mécanisme compteur n'est pas affecté par l'abaissement de cette tou- che. Cependant, une perforation est produite dans le ruban 61, et a pour effet de produire, dans la machine de coulée, le fonotionnement du mécanisme élévateur ; l'élévateur chargé est soulevé dans la position de déchargement de la ligne de matrices, après quoi la ligne de matrices et d'espaoes oonsti- tuant la composition est placée dans la position de coulée.
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