BE501142A - - Google Patents

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BE501142A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41JTYPEWRITERS; SELECTIVE PRINTING MECHANISMS, i.e. MECHANISMS PRINTING OTHERWISE THAN FROM A FORME; CORRECTION OF TYPOGRAPHICAL ERRORS
    • B41J19/00Character- or line-spacing mechanisms
    • B41J19/18Character-spacing or back-spacing mechanisms; Carriage return or release devices therefor
    • B41J19/60Auxiliary feed or adjustment devices
    • B41J19/64Auxiliary feed or adjustment devices for justifying

Landscapes

  • Accessory Devices And Overall Control Thereof (AREA)

Description


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   PERFECTIONNEMENTS RELATIFS AUX MACHINES A ECRIRE. 



   La présente invention a pour objet une machine à écrire susceptible de reproduire avec une grande fidélité de détails l'écriture obtenue en impri- merie, aussi bien en ce qui concerne la longueur des lignes, que les deux marges du texte, l'espacement respectif entre les caractères et entre les mots et la distance entre les lignes ou interligne. 



   Lors de la production d'une telle écriture, on part d'une écriture à la machine ordinaire qui possède par conséquent des lignes de longueur   inégaleo     On   doit produire, en partant de cette écriture à la machine ordinaire, une écri- ture qui représente exactement l'alignement de l'original, mais qui ne comporte que des lignes d'égale longueur ainsi que des distances entre les caractères, les mots et les lignes et une netteté des caractères tels, que l'écriture soit appropriés pour être reproduite par impressiono A cet effet, on produit d'abord une écriture à la machine ordinaire comportant un signe indicateur de la lon- gueur de chacune des lignes..

   On recopie ensuite cette écriture en tenant compte du signe indicateur de.longueur caractérisant la ligne, opération pendant la- quelle le déplacement du chariot lors de l'écriture de chaque ligne est commandé au moyen d'un dispositif spécial, de manière que toutes les lignes inscrites soient de longueur identique. 



   Etant donné que la longueur des différentes lignes est proportion- nelle ou identique à la longueur du trajet que parcourt le chariot pendant 1' inscription de la ligne, on a déjà utilisé les mouvements du chariot dans des machines à écrire connues pour enregistrer la longueur des   ligneso   Les organes indicateurs de la longueur de la ligne inscrite sont alors commandés au moyen du levier d'interligne en tenant compte du fait qu'on fait basculer ce levier après l'inscription de chaque ligne.

   Lorsqu'on commande ainsi l'organe indica- teur au moyen du levier d'interligne, on lui donne une position depuis laquelle il inscrit sur la feuille au début ou en fin de ligne   et}}   de préférence aux deux emplacements., au niveau de la ligne, un signe correspondant à la longueur de la ligne écrite., On choisit de préférence une lettre, étant donné que l'expé- rience montre que les lettres donnent moins lieu à des erreurs de lecture que les chiffres. 

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   On connaît également des dispositifs inscrivant les signes ci-dessus sur le papier, dispositifs comportant une lettre disposée à l'extrémité de la- mes de ressort parallèles entre elles, chacune de ces lames de ressort portant une lettre et les lames de ressort d'un groupe étant fixées au bâti de la ma- chine. Les extrémités inférieures des lames de ressort sont fixées dans un sup- port commun et les extrémités supérieures sont alignées parallèlement au trajet du chariot de la machine et, de préférence, à une hauteur du positionnement correspondant à la frappe des leviers de frappe. De cette manière, les signes indicateurs de longueur des lignes s'inscrivent à la même hauteur que la ligne correspondante.

   Ces dispositifs connus présentent l'inconvénient que la largeur des supports de lettres constitués par les lames de ressorts ne peut être supé- rieure à la longueur d'avancement du chariot correspondant à une frappeo Cet avancement est cependant si faible que l'on ne peut pas réaliser des supports de lettres suffisamment solides pour une utilisation prolongée 
Pour pouvoir obtenir des supports de lettres possédant d'une part une solidité suffisante à une utilisation prolongée et n'opposant, d'autre part, qu'une faible résistance au dispositif de commande, le dispositif con- forme à la présente invention comporte des moyens qui déplacent les lettres indicatrices disposées de manière mobile par rapport au chariot en direction opposée à l'avancement de celui.-ci.

   Ainsi, le déplacement relatif obtenu entre le rouleau de la machine, (et, par conséquent le papier posé sur ce rouleau) et les lettres indicatrices, se trouve augmenté pour chaque avancement du cha- riot et il peut être de préférence rendu deux fois plus grand que l'avancement du chariot, et par conséquent, que le déplacement relatif entre le chariot et le bâti de la machine.

   A cet effet, on peut prévoir des moyens qui actionnent le groupe des supports de lettres indicatrices en relation avec l'avancement du chariot et qui les déplacent à une vitesse identique   à   celle du chariot, mais en direction opposée., Dans ce but, on intercale entre une pièce qui suit les mouvements du chariot et le groupe de supports de lettres indicatrices, un dispositif de multiplication mécanique appropriée Lorsque le rapport de la multiplication est de 1 :1, le déplacement relatif entre le groupe de supports de lettres indicatrices par rapport au signe indicateur de lignes et au chariot est égal au double d'un pas d'avancement du chariot. 



   Il est cependant évident que l'on peut utiliser n'importe quel autre rapport de multiplication et que l'on peut ainsi agrandir à volonté le dit dé- placement relatif. Pour se rapprocher autant que possible de l'aspect d'un texte imprimé, la compensation de longueur ne doit s'appliquer qu'aux lignes qui se prolongent vers le côté droit de la page et   l'avant-dernière   ligne d'un alinéa (le cas échéant, très important), la dernière ligne devant être conser- vée pour marquer une fin d'alinéa dans le texte.

   La différence de longueur entre les lignes ordinaires est en général relativement faible; le dispositif conforme à la présente invention tient suffisamment compte des différences de longueur que l'on rencontre dans la pratique, en estimant la différence maximum rencontrée à   #   10 frappes c'est-à-dire au total a ainsi la pos- sibilité de compenser avec précision au moyen du dispositif, objet de l'inven- tion, des différences par rapport à la longueur de ligne donnée se chiffrant à +10 ou à - 10. Etant donné qu'une longueur de ligne comporte en écriture normale, de 50 à 80 frappes, il suffit que le dispositif soit conçu et monté sur la machine à écrire de manière qu'il ne puisse agir que sur les 20 derniè- res frappes de la ligne inscrite. 



   On monte avantageusement le groupe des supports de lettres juxtapo- sées, en même temps que le dispositif de commande qui s'y rapporte, sur un cadre pouvant être fixé au bâti de la machine ou sur une   plaquer   Les diffé- rents supports de lettres peuvent être commandés par un toc du chariot de la machine, toc qui est de préférence réglable dans le sens du mouvement du chariot et qui a la forme d'un bras de levier pivotant. Le toc coulisse der- rière le groupe de supports de lettres.

   Lorsque le chariot s'arrête en fin de ligne et que l'on actionne le levier d'interligne, le toc commandé par ce levier déplace depuis sa position de repos le support de lettre élastique qui lui fait face et le relâche après avoir tendu le ressort, mouvement qui pro- duit la frappe de la lettre fixée sur le support contre le papier, où elle 

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 inscrit le signe indicateur de longueur de la   ligneo   
La machine à écrire conforme à la présente invention permet de reproduire un texte comportant les signes indicateurs de longueur décrits ci- dessus et dont les lignes sont de longueurs différentes en le reproduisant ligne par ligne, de manière que sur la copie, toutes les lignes d'une même page soient exactement de même longueur. 



   A cet effet, le dispositif conforme à l'invention prévoit des moyens de réglage que l'on actionne avant de copier une ligne suivant la dif- férence de longueur entre la ligne d'origine et une longueur de ligne donnée; ces moyens modifient l'avancement du chariot de la machine de manière que lors de la copie d'une ligne plus courte que la ligne normale, cet avancement soit allongé, et qu'au contraire, lorsque la ligne d'origine est plus longue que la ligne normale donnée, l'avancement du chariot soit diminuée La mesure de la modification de l'avancement du chariot, c'est-à-dire la largeur d'une frap- pe, représente sur toute la longueur de ligne une valeur positive ou négative   (#   y), valeur que l'on choisit de manière que l'on obtienne, lorsque la longueur de ligne donnée comporte n avancements,

   et que la différence entre la longueur de ligne donnée et la longueur d'origine de la ligne à recopier est de + D :   #y. n=#D.   



  Dans cette expression, la nature de la touche actionnée est sans importance (touche de caractère, touche de marche arrière ou barre d'espacement). 



   On connaît déjà des machines à écrire pour compenser la longueur des lignes. Dans cette organisation, on ne relie pas rigidement le chariot et la crémaillère actionnant le chariot pas à pas au moyen de la roue à diviser, mais on donne au contraire au chariot la possibilité de se déplacer par rap- port à la crémaillère dans les deux sens. On limite la longueur de ce déplace- ment dans les deux sens et, on détermine l'augmentation ou la diminution ma- ximum du pas d'avancement du chariot.

   On mesure le déplacement relatif désiré entre le chariot et sa crémaillère au moyen d'un chemin incliné formant avec l'horizontale un angle qui peut varier entre une valeur limite positive et né-   gative.   Une pièce de guidage se déplace le long de ce chemin incliné et avance ou retarde le chariot par rapport à la crémaillère d'un angle d'inclinaison ayant une valeur correspondant à l'angle d'inclinaison respectif du chemin incliné. 



   Ce dispositif connu est peu pratique parce qu'on doit procéder à deux réglages avant de commencer chaque ligne, ce double réglage occasionnant facilement des erreurs. Il faut, en effet, tenir compte lors de la compensa- tion de longueur, de deux facteurs :10 du nombre de frappes que contient la ligne d'origine, et 20 de la différence entre la longueur de la ligne d'origi- ne et une longueur de ligne donnée, tout en tenant compte du caractère positif ou négatif de cette différence. Pour une différence égale des longueurs de li-   gnes,   la modification d'un avancement nécessaire à la compensation dépend en- core du nombre de frappes de la ligne.

   Lorsque, par exemple, l'une des lignes à copier comporte 60 frappes et l'autre 80 frappes, et lorsque la différence des longueurs de lignes à compenser se monte dans les deux cas à + 5, il faut prolonger chaque avancement du chariot, dans le premier cas de 5/60 unités, et dans le deuxième cas de 5/80 unitésoDans le dispositif connu, il faut par conséquent régler par l'une des commandes la différence des longueurs de li- gnes   et,   par l'autre commande, la longueur de   ligne.   Les deux commandes agis- sent sur un dispositif de levier monté entre les commandes et entre le chemin incliné, dispositif dont l'une des extrémités pivote autour d'un tourillon du chariot et dont l'autre extrémité est soumise à l'action du système de levier ci-dessus, la distance comprise entre ces deux points ayant une valeur fixe. 



   Conformément à l'esprit de l'invention dans les machines à écrire qui réalisent une compensation de la longueur des lignes et dans lesquelles le pas d'avancement du chariot est réglé sous l'influence de l'angle   d'incli-   naison d'un chemin incliné suivant la différence de longueur des lignes, le 

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 chemin incliné est relié au margeur par des moyens réglant l'angle d'inclinai- son du chemin, de façon que le déplacement d'au moins un margeur change l'in- clinaison du chemin. Les margeurs sont les curseurs   prévus,''sur   chaque machine à écrire, curseurs avec lesquels on règle le commencement et la fin de la li- gne, autrement dit la largeur des marges sur les deux bords de la feuille. 



   Par contre, conformément à la présente invention, on ne doit action- ner avant de se servir de la machine qu'un seul moyen de commande pour obtenir des longueurs de lignes absolument identiques. L'utilisation de la machine est donc extrêmement simple surtout lorsque l'original à recopier provient d'une machine à écrire qui inscrit à chaque ligne un signe indicateur caractérisant sans   ambiguité   la longueur de la ligne   d'origine.   



   On munit avantageusement la machine travaillant avec le dispositif de compensation. en plus de la commande servant à introduire la longueur de la ligne d'origine dans la machine à recopier, d'une échelle calibrée en rapport avec les signes indicateurs inscrits par la première machine sur l'original. 



  Ce dispositif permet de se passer, dans la machine à écrire conforme à la pré- sente invention, des dispositifs comportant un disque de commande et un levier nécessaires jusqu'à présent pour le réglage des deux facteurs ci-dessus, levier dont il fallait réaliser le réglage par rapport à deux variables. Un mode de réalisation de la présente invention particulièrement avantageux comporte la liaison des deux margeurs avec le chemin incliné au moyen d'articulations, de telle manière que les deux points de liaison puissent être déplacés dans le sens longitudinal du chemin incliné dans les deux directions et que l'un d'eux puis- se être également déplacé perpendiculairement à la direction longitudinale du plan incliné, ce dernier exécutant alors un pivotement autour de l'autre point de liaison.

   Pour des déplacements égaux de l'un des points de liaison en direc- tion transversale, alors l'angle d'inclinaison du plan incliné s'agrandit d' autant plus que les deux points de liaison sont plus proches, et vice-versa. 



   Un texte obtenu par impression présente des distances compensées entre les différents caractères successifs. Le texte obtenu sur une machine à écrire ordinaire ne répond pas à cette condition, étant donné qu'entre autre l'avancement du chariot est toujours le même pour chaque frappe et que les dimensions des différentes lettres mesurées dans le sens de l'avancement de la ligne présentent des longueurs différentes. Pour la commodité de la des- cription, on désigne ci-après la dimension de chaque signe par le terme "volume du caractère". 



   Il s'ensuit que dans l'écriture à la machine on obtient entre deux caractères à petit volume, par exemple, entre un i et un t, un intervalle bien plus grand dans le texte qu'entre deux caractères à grand volume, par exemple, un m et un w; cette particularité permet d'ailleurs de distinguer à première vue l'écriture à la machine courante de l'impression, 
Pour compenser la distance des différents caractères entre eux, on divise selon leur volume les caractères de la machine à écrire conforme à la présente invention en trois catégories au moins et on donne à l'avancement du chariot correspondant aux différents groupes de   caractères, des   valeurs diffé- rentes en rapport avec le volume des groupes, tous les avancements étant cepen- dant des multiples entiers d'une unité de longueur.

   En conséquence, l'avance- ment du chariot correspond chaque fois au volume du caractère que l'on frappe, c'est-à-dire qu'il est plus petit pour un volume pls petit et plus grand pour un volume plus grand. Lorsqu'on subdivise tous les caractères par exemple en trois grou- pes de volumes, le premier groupe contient les caractères du volume le   plus'   petit, le troisième groupe les caractères du volume le plus grand, et tous les autres caractères sont groupés dans le deuxième groupe moyen. L'avancement cor- respondant au premier groupe que l'on désignera ci-après pour plus de commodité par le terme "unité de base" est le plus court, celui du deuxième groupe ayant une longueur double et celui du troisième groupe une longueur triple de   "l'u-   nité de base" correspondant au premier groupe.

   Dans beaucoup de   cas,,une   subdi- vision en trois groupes dans le rapport 1:2:3 est suffisante. Dans ce cas, on peut ranger dans le premier groupe les caractères i, 1, t, ;   etc..  dans le troisième groupe les caractères m, w=   etc.,   tandis que l'on classera dans le 

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 deuxième groupe les autres caractères. Lorsqu'on frappe un caractère du deu- xième groupe, l'avancement du chariot sera deux fois, et lors de la frappe d'un caractère du troisième groupe trois fois, aussi long que lors de la frap- pe d'un caractère du premier groupe. 



   En augmentant le nombre des groupes, on peut donner encore plus de précision à la longueur de l'avancement dans le sens de la ligne. Un autre mo- de de réalisation de l'invention comporte, à cet effet, la subdivision du volu- me d'une frappe dans le sens de la ligne en huit parties identiques entre el- les, avec lesquelles on peut obtenir au total six groupes différents. Le pre- mier groupe comporte les trois premières "unités de base" et contient les ca- ractères les plus étroits, les autres caractères étant rangés selon leur vo- lume dans les cinq autres groupes (3+1, 3+2.... 3+5). On réalise de cette ma- nière une compensation très poussée des intervalles. 



   Le mécanisme de la machine à écrire, conforme à la présente inven- tion, se distingue de celui des machines connues par le fait que l'on prévoit des moyens qui déplacent la roue à diviser lors de la frappe   d'un   caractère d'un nombre de dents qui correspond au nombre d'unités de base du caractère frappé. Dans le mode de réalisation qui correspond au classement de tous les caractères en trois groupes, la roue à diviser est déplacée lors d'une frappe du premier groupe d'une dent, lors d'une frappe du deuxième groupe de deux dents, et lors de la frappe du troisième groupe de trois dents. 



   Dans un autre mode de réalisation comprenant six groupes de volu- mes, la roue à diviser est déplacée lors d'une frappe du premier groupe (le plus petit) de trois dents, et lors d'une frappe de chacun des groupes suivants, d'une dent en plus chaque fois, c'est-à-dire de 4, 5 6, 7 ou de 8 dents. A chacune des "unités de   base('   du caractère (c'est-à-dire à l'espace disponible pour l'inscription d'un caractère dans la ligne) correspond la division d'une dent de la roue à diviser. Lorsqu'on augmente le nombre des groupes, on a avan- tage à augmenter également le nombre des dents de la roue par rapport au nom- bre normalde dents.

   Pour entraîner la roue dentée d'un nombre différent de dents, on donne au cliquet une conformation telle que le cliquet mobile avance d'un pas selon le numéro d'ordre du groupe de volume, pas dont la longueur correspond à une ou plusieurs divisions dentées. A cet effet, on actionne le cliquet mobile au moyen d'organes de commande ayant de préférence la forme de butée, que l'on peut régler suivant l'ordre du groupe de ce caractère depuis le levier de frappe du caractère frappé. Ces organes de réglage sont disposés sur les leviers de frappe. 



   Lorsque la machine fonctionne avec trois groupes de caractères, c'est-à-dire lorsque le chariot se déplace avec trois avancements pas-à-pas différents, on ne dispose les organes de commande que sur les leviers de frap- pe de deux groupes, tandis que les leviers de frappe de l'un des groupes ne portent pas d'organe de contrôle et travaillent de la manière usuelle. Lorsque l'on répartit les caractères d'une machine à écrire courante,   c'est-à-dire   le petit et le grand alphabet, les nombres de 0 ..... à 9 et les différents signes de ponctuation dans les trois groupes ci-dessus, le deuxième groupe est le plus chargé. Le premier et le troisième groupe contiennent un nombre bien moindre de caractères.

   Lorsqu'on prévoit par conséquent la machine à écrire de manière que les caractères du deuxième groupe soient frappés de la manière habituelle,   c'est-à-dire   sans intervention d'organes de contrôle avec un avan- cement pas à pas du chariot déterminé à   l'avance,   on n'a besoin de prévoir les organes de   contrôle   ci-dessus que pour les caractères du premier et du troisième groupe, ces mouvements de contrôle ayant pour mission de raccourcir de moitié, pour les caractères du premier groupe, l'avancement correspondant au deuxième groupe et d'augmenter de moitié, pour les caractères du troisième groupe, l'avancement correspondant au deuxième groupe.

   Etant donné que le nombre des caractères du deuxième groupe est-un multiple des caractères du premier et du troisième groupe réunis, on peut donc réaliser la machine à écrire conforme à la présente invention en lui donnant une construction rela- tivement simple. 



   En dehors de la longueur identique des lignes et de l'espacement 

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 identique des caractères, l'écriture d'imprimerie exige également que l'in- terligne soit considérablement plus reserré que celui de l'écriture à la machine, surtout parce que les caractères utilisés en imprimerie sont sensible- ment plus petits que les caractères courants de machines à écrire. A cet effet, on construit la machine à écrire faisant l'objet de la présente invention de telle manière que l'on puisse obtenir au moins 6 à 7 interlignes qui ne diffè- rent entre eux que par quelques dixièmes de   millimètres.   



   Dans ce but, la machine à écrire conforme à la présente invention comporte, entre l'arbre du rouleau et le cliquet actionnant ce rouleau, une transmission par roue dentée à plusieurs étages dans laquelle on prévoit entre le cliquet actionnant la roue dentée et celle-ci un organe de butée réglable qui détermine l'importance de la rotation de la roue à cliquet. 



   En-réglant de   manière   appropriée cette transmission par roue dentée, on réalise un dispositif permettant de diminuer la révolution du rouleau par rapport à la révolution de la roue à cliquet,   c'est-à-dire   permettant la modi- fication de la course utile du cliquet entre de larges limites. La transmission par roue dentée entre la roue à cliquet et le rouleau est, de préférence, in- terchangeable, de manière à pouvoir écrire pratiquement avec n'importe quel interligne désiré. 



   Pour rapprocher encore plus fidèlement l'aspect de l'écriture de celui de l'écriture obtenue par impression, on doit donner au levier de frappe une force s'appliquant sur le support d'écriture, par exemple le papier, qui est proportionnelle au volume du caractère. A cet effet, on utilise, conformé- ment à l'invention, un levier de frappe articulé de forme particulière, levier qui met à profit la force d'inertieo Les leviers de frappe connus actionnés par force d'inertie sont constitués généralement par un nombre très élevé de leviers, de ressorts, de rivets, et d'autres pièces constituantes et travail- lent avec une force de frappe relativement faible. 



   La présente invention a pour objet la simplification de la cons- truction du levier de frappe agissant par force   d'inertie,   en produisant en même temps une force de frappe proportionnée à la surface du caractère frappant le papier. On obtient une écriture que l'on peut appeler "irrégulière", lorsque des caractères de surface faible, par exemple i,1, t,:   etc...  a frappent le papier avec la même force que des caractères à grande surface, tels que, M ou W. Pour éviter cette irrégularité de l'écriture, le levier de frappe confor- me à l'invention comporte des moyens diminuant la force de frappe en proportion inverse de la surface du caractère. 



   Une difficulté supplémentaire résultant de l'utilisation des leviers de frappe rigides réside dans le fait qu'il faut les ajuster avec une précision extrême pour qu'ils frappent sur le segment, plus précisément, sur le rouleau de manière correcte, cette précision constituant une condition préalable de la reproduction nette du caractère. Cet ajustage des leviers de frappe exige une grande dextérité et beaucoup de temps. Un autre objet de la présente inven- tion est de faciliter l'ajustage des leviers de frappe par des moyens simples. 



   Le levier de frappe, conforme à la présente invention, est constitué par   dème   éléments articulés, dont l'un supportant les caractères peut pivoter sur l'autre entre des butées et se trouve maintenu en position de repos par l'action d'un   ressort,,   
En position de repos, l'élément portant le caractère s'appuie, sous l'action d'un ressort, contre une butée disposée à demeure sur l'autre élément inférieur. 



   L'importance du pivotement du levier lancé sous l'effet de la force d'inertie est limitée par une deuxième butée disposée également à demeure sur l'élément inférieur,butée qui cependant, est de préférence réglable, afin de faciliter l'ajustage du levier portant le caractère. 



   Le ressort maintenant l'élément supérieur en position de repos est constitué de préférence par une lame de ressort fixée sur l'élément infé- rieur, lame dont une extrémité porte sur l'élément supérieur pour le faire 

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 tourner vers l'arrière en l'écartant du rouleau. 



   Dans la composition d'imprimerie généralement utilisée, on compose l'écriture avec des caractères métalliques. Dans beaucoup d'imprimés, en par-   ticulier   dans les quotidiens, les affiches, etc....., on est obligé d'utiliser dans le même texte, et très souvent dans la même ligne, un ou plusieurs gen- res différents de caractères. La constitution d'un stock de caractères   d'im-   primerie en métal, de types et de tailles différents en métal relativement onéreux demande l'immobilisation de capitaux importants. En outre.,   l'emma.ga-   sinage exige beaucoup de place et la manutention en est compliquée. Même dans les établissements travaillant avec des machines à composer, la consommation de métal pour caractères d'imprimerie est très grande et l'installation mécani- que très coûteuse. 



   La présente invention a pour objet un procédé et un appareillage permettant de réaliser la composition d'imprimerie sans utiliser, ni métal pour lettres, ni machines à composer. 



   La mise en oeuvre de la présente invention comporte la production de l'écriture sur fond foncé en caractères clairs, le fond foncé étant de pré- férence noir et les caractères blancs,puis à partir de l'écriture obtenue, la préparation d'un cliché photographique de l'écriture terminée sur un sup- port transparent, par exemple un film et, enfin, à l'aide .de cette image posi- tive, l'obtention de la composition permettant l'impression directe, par exem- ple, sur un cylindre d'imprimerie gravé à l'acide. 



   Etant donné que l'écriture à photographier., conformément à ce pro- cédé, est constituée par des caractères clairs et de préférence blancs disposés sur un fond foncé, de préférence noir, on peut produire les caractères sur un support approprié d'une manière quelconque, par exemple à l'aide de la peintu- re avec de la couleur blanche, à l'aide de l'impression, ou en collant des caches découpés ou produits à   l'emporte-pièce,   etc.. 



   Le dispositif de mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention se compose d'un cadre foncé contenant des barres foncées parallèles entre elles et des porte-caractères qui peuvent être fixés sur ces barres et dont les caractères sont de couleur claire. 



   Sur le dessin annexé, on a représenté, plus en détail, un mode de réalisation de la présente invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif de la portée de l'invention. Sur ce dessin, on a représenté uniquement les parties de la machine à écrire nécessaires à la compréhension de l'invention. 



   La fig. 1 est une vue du dispositif conforme à l'invention et re- présente le dispositif indicateur des longueurs de lignes conforme à l'inven- tiono Sur la machine à écrire, le côté du dispositif reproduit sur le dessin et servant à indiquer la longueur de ligne est tourné vers le côté du rouleau. 



   La fig. 2 est une vue latérale du dispositif de la fig. la 
La fig. 3 est une vue latérale de la partie du chariot supportant le levier d'interligne de la machine à écrire. 



   La fig.. 4 montre la barre de maintien du papier, en position relevée. 



   La fig. 5 est une vue   par=dessus   du dispositif de commande. 



   La fig. 6 représente quatre positions différentes du dispositif oom- mandant les caractères indicateurs. 



   La fig. 7 est une vue en plan du dispositif de réglage du chemin de guidage pour compenser la longueur des lignes. 



   La fig. 7a est une coupe transversale de la barre de guidage. 



   La fig. 8 est une vue latérale partielle du dispositif de réglage. 



   La fig. 9 est un diagramme montrant le fonctionnement du dispositif de réglage. 

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   La figo 10 représente le dispositif de la fig. 7 dans une autre position. 



   La fig. 11 est une vue de face du dispositif de diviseur comportant la roue à diviser qui détermine l'avancemento 
La fig. 12 est une vue en plan de l'arrière du même dispositif. 



   La fig. 13 est une coupe du dispositif diviseur. 



   La fig. 14 est une coupe du dispositif diviseur, le boîtier du cli- quet étant basculé. 



   Les fig. 15, 16 et 17 représentent trois positions différentes du dispositif de la fige 12. 



   La fig. 18 montre la subdivision des espacements en huit parties identiques entre elles. 



   La fig. 19 représente un mode de réalisation du dispositif diviseur pour trois groupes de volume. 



   La fig. 20 est une vue par-dessus d'un mode de réalisation parti- culier de la barre d'espacement. 



   La fig. 21 est une vue latérale d'un détail de construction. 



   La fig. 22 est une vue latérale du système de frappe. 



   La fig. 23 est une vue latérale du dispositif de réglage de l'in- terligne dans la machine à écrire conforme à la présente invention., en position de reposo 
La fig. 24 montre le même dispositif dans une position différente. 



   La fig. 25 représente le dispositif de guidage du ruban. 



   La fig. 26 est une coupe faite par 8-8 de la fige 25. 



   La fig. 27 est une vue par-dessus du mécanisme de réglage du dispo- sitif de la figo 250 
Les fig. 28 et 29 sont deux vues latérales du levier de caractère indicateur. 



   La fig. 30 est une vue latérale d'un détail de construction. 



   La fig. 31 est une vue latérale à plus grande échelle d'un autre détail de construction. 



   La fig 32 est une vue par-dessus du cadre de composition conforme à la présente invention. 



   La fige 33 est une coupe transversale à plus grande échelle d'un détail du dispositif de la fig. 32. 



   La fig. 34 est une vue en perspective à plus grande échelle d'un porte-caractères destiné à être inséré dans le cadre de composition de la fige 32. 



   La fige 35 est une vue latérale d'une barre du cadre de composition représenté sur la fige 32. 



   La fige 36 représente une extrémité de cette barre, à plus grande échelle. 



   Etant donné que la fig. 1 représente le verso du dispositif indi-   cateur  la flèche 1' indique la direction de l'avancement du chariot pendant l'écriture, et la flèche 2' la direction du mouvement du chariot pendant son retour en position de départ, 
Le bâti 64 de la machine à écrire comporte une plaque-support 3; celle-ci est munie de deux guidages parallèles dont l'un est constitué par deux glissières 4 et 4' ou 5 et 5' respectivement qui sont fixées sur la pla- que-support 3 à l'aide de vis 66. Le côté des glissières   4-5'   se faisant face 

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 comporte des rainures en forme de V qui forment chemins pour loger les billes de support 6.

   Entre les glissières de chaque paire de barres, on dispose un support en forme de barre 7 ou 8 respectivement; ces supports, au moyen de rainures en forme de V,   s'appuient   également sur les billes 6 et peuvent être déplacés facilement dans les deux directions.   On   fixe sur le support supérieur 7 une plaque 9 à   l'aide   de vis 10 ; cette plaque 9 porte à son bord inférieur horizontal une denture 11 qui engrène sur une roue dentée 12 pouvant tourner dans la plaque de support 3. On fixe de la même manière une plaque 13 à l'aide de vis 15 sur le support 8 passant entre les glissières 4 et 4'; dans ce mon- tage, le bord supérieur de la plaque 13 porte également une denture 14 engrè- nant sur la roue dentéeLa plaque 13 porte à droite une butée 16 faisant saillie vers le haut. 



   La plaque supérieure 9 porte un évidement rectangulaire 17 à côté duquel on fixe, à l'extrémité supérieure de la plaque   9,   une rangée de lames de ressort 18 disposées parallèlement à l'aide de vis 19 qui les maintiennent. 



  Chacune de ces lames de ressort porte un caractère 20, par exemple, une lettre de l'alphabet, fixé par soudure. Les prolongements latéraux 21 de la plaque 9 portent, à leur extrémité supérieure, des bobines d'enroulement que l'on peut faire tourner à la main à l'aide de têtes moletées 23. Entre ces bobines, on fait coulisser une section du ruban de couleur 24 posé sur les bobines, ce ruban n'étant reproduitsur le dessin que par des pointillés. Le ruban 24 se déroule des bobines 22 devant des porte-rubans 28 qui forment les extrémités des prolongements 21, et qui guident le ruban 24 devant les caractères   (fig.5).   



   Les bobines 22 reposent sur les consoles 29 des prolongements   21.   



  Ces consoles 29 portent une barre de guidage 30 placée en.biais derrière les   caractères 20 ; bord supérieur 31 de cette barre est un peu plus- élevé que   le bord supérieur des caractères   20,   de manière que ces derniers puissent pi- voter en passant avec leur bord supérieur sous la barre 30   (figo   6). La barre de guidage 30 pivote autour d'axes 32 et se trouve maintenue par un ressort de traction 33 dans la position représentée sur la fig.   1.   



   La face externe de la barre de guidage 30 porte des caractères gra- vés A - U qui correspondent chacun aux caractères indicateurs voisins, et qui se trouvent dans le rayon visuel de   l'utilisateur.   



   On relie la plaque 9 par un ressort de traction 25 et par des   gou-   pilles 26 à la plaque de support 3, ce ressort tendant à ramener constamment la plaque supérieure vers la droite. Sur la fig. 1, on a représenté la plaque et sa denture 11 comme se trouvant en leur position extrême de droite et, par conséquent, la plaque 8 et sa denture 14 en position extrême de gauche. On nommera par la suite cette position la position "de départ du dispositif". 



   On fixe le mécanisme que l'on a décrit ci-dessus latéralement à la machine à écrire (fige 1 et 5) de manière que la rangée de caractères 20 vienne se poser exactement à la même hauteur par rapport au rouleau 27 que les caractères donnés par la frappe de la machine à écrire, c'est-à-dire que lors- qu'on actionne les caractères 20, ceux-ci se placent exactement à la hauteur de la ligne que l'on vient de terminer. 



   A proximité de l'extrémité gauche de la barre de maintien du papier 34   (figo     5),   on fixe, sur un manchon 35 pouvant coulisser le long de la barre   34,   un bras de levier 36 dont l'extrémité inférieur   se prolonge'au.   niveau, des caractères 20 (figo 3), de sorte que l'extrémité inférieure 36 du bras de levier   atteint'et   entraîne,   lorsqu'elle   pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, le caractère 20 qui lui fait face. La barre de maintien 34 du papier est fixée de manière connue des deux côtés du rouleau 27 sur des bras de levier 38, de manière à pouvoir pivoter autour des axes 39 disposés sur le châssis du   éhariot   1   (figo   4).

   On prévoit à l'extrémité de la barre 34 de maintien du papier, une poignée 40 qui fait corps avec la barre 34, poignée au moyen de laquelle on peut faire pivoter dans le sens de la montre la barre de maintien de papier (logée de manière articulée entre les bras 38) en même temps que le manchon 35 et le bras de levier 36 fixé sur lui, contre la force exercée par le ressort de traction 43 agissant sur le bras inférieur 42 de la poignée 400 Dans la po- sition représentée sur la fig. 3, le bras de levier 36 qui fait fonction de 

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 taquet pour les caractères 20 est au repos.

   Dans cette position, le bras de levier 36 disposé sur le châssis 1 du chariot, lors des déplacements du cha- riot derrière le groupe de caractères 20 (disposé derrière la plaque de sup- port 3 latéralement par rapport à la machine),- ne vient pas en contact avec les caractères disposés parallèlement au trajet du chariot. 



   On dispose le levier d'interligne 44 sur le châssis 1 du chariot de la manière habituelle pour qu'il puisse pivoter autour de l'axe 45. Le le- vier d'interligne 44 est accouplé à un levier coudé 47 au moyen d'une   chevil-   le 49 passant dans' la fente 48 du levier coudé et fixée au levier d'interligne   44,   l'axe 50 du levier coudé 47 étant situé sur le châssis 1 du chariot. L' extrémité du levier coudé 47 dirigée vers l'avant porte un galet mobile 51 re- posant sur un coulisseau 52 disposé latéralement sur le châssis 1 du chariot. 



  Ce coulisseau est guidé par un axe   53   en forme de vis et une fente 54 sur le côté du châssis 1 du chariot. Le coulisseau 52 est relié au châssis 1 par 1' intermédiaire d'un ressort de traction 55 à une patte 73 du châssis 1 du cha- riot, ce ressort poussant le coulisseau 52 contre le galet 51 dans la position de repos (représentée sur la fig. 5). Le coulisseau 52,qui comporte le cliquet habituel 56 'servant à faire tourner par   à-coups   la roue dentée 57 de commande du rouleau 27 comporte un taquet d'entraînement 67 en forme de galet qui repo- se dans la position conforme à la fig. 5, sur le champ de la poignée   40.   



   Le châssis 1 du chariot comporte une butée 58 qui se trouve sur la trajectoire de la butée 16 faisant saillie vers le haut et fixée sur la plaque 13; cette butée 58 actionne par l'intermédiaire de la butée 16, les plaques 13 et 9 du dispositif conformément à la fig. 1., 
Pour commencer une ligne, on pousse le chariot 27 de la manière ha- bituelle dans sa position extrême à droite, position qui éloigne la butée 58 de la butée 16 dont elle se rapproche pas à pas pendant l'écriture. On monte les deux butées 58 et 16 de manière que la butée 58 vienne en contact avec la butée 16 lorsqu'on inscrit une ligne au moment où le bras de levier 36 se trouve écarté d'une distance légèrement inférieure à deux intervalles avant le premier caractère A faisant partie du groupe de caractères en comptant à partir de la droite. 



   Lors de la frappe suivante d'un levier de caractère ou d'une touche d'intervalle de la machine, le chariot s'avance d'un pas vers la gauche, ce qui fait que la butée 58 se rapproche de la butée 16 et déplace celle-ci d'un pas à droite (figo   1).   La butée 16 entraîne à ce moment la plaque 13 portant la denture 14 en direction de. la flèche 1' et, au moyen de la roue dentée 12, la plaque 9 portant le groupe de caractères en direction de la flè- che 2', c'est-à-dire en sens inverse de la direction du chariot et du bras   36   fixé à celui-ci. Lorsque la ligne inscrite est terminée et lorsqu'on veut écri- re une nouvelle ligne, on repousse le levier d'interligne 44 de la manière habituelle vers la droite en direction de la flèche 59 (fige   5).   



   Le groupe de caractères 18 contient de préférence, par exemple vingt caractères qui correspondent chacun aux vingt dernières frappes de la ligne la plus longue que l'on puisse produire sur la machine à écrire. Lorsqu'on at- teint par conséquent pendant l'inscription de la ligne en comptant de l'extré- mité de la ligne, la vingtième frappe, la butée 58 est venue en contact avec la contrebutée 16 et a entraîné le dispositif de la fig. 1 d'un pas, comme dé- crit ci-dessus, mouvement qui ramène le bras de levier 36 derrière le premier caractère du groupe de caractères 18. On peut encore inscrire dans la même ligne jusqu'à vingt caractères. Lorsque la ligne finit, par exemple à la quatorzième frappe, le bras de levier 36 se trouve derrière le caractère N. 



   Lorsque l'utilisateur repousse alors le levier d'interligne 44 à droite, celui-ci entraîne, à l'aide du pivot 49 et de la fente 48, le levier coudé 47 en le faisant pivoter dans le sens de la montre et il déplace le cou- lisseau 52 au moyen du galet 51 en direction de la flèche 60. Le galet 67 prévu au coulisseau 52 glisse à ce moment sur le champ de la poignée 40 et ap- puie celle-ci vers le basa Dans ce mouvement, la poignée 40 déplace la barre 34 de maintien du papier en même temps que le manchon 35.

   Le levier 36 quitte la position de départ de la fig. 6a pour prendre la position conforme à la 

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 fig. 6b, recourbe le ressort de support de la lettre N vers l'extérieur, se détache de la lettre N pour atteindre la face interne de la barre de guidage 30, fait pivoter celle-ci contrairement à   Inaction   du ressort 33 autour de 1' axe 32 vers l'extérieur (fige 6a), glisse sur le bord 31 de la barre de gui- dage 30 et vient s'appuyer sur la face antérieure de la barre de guidage 30 après le retour de celle-ci à la position de départ au moyen du ressort 33   (figo   6d).

   Lorsque le caractère retombe brusquement de la position selon la fige 6b à la position selon la fig. 6c, il frappe le ruban   24   et, par son   in-   termédiaire, le papier posé sur le rouleau 27, où il inscrit à côté du début de ligne la lettre No   Lorsqu'on   fait pivoter à nouveau le levier d'interligne   44,   le cliquet 56 s'engrène dans la,roue dentée 57 du rouleau après avoir déclenché le fonctionnement du levier 36, comme il est dit ci-dessus, et prépare l'ins- cription de la ligne suivante de manière connue. 



     Lorsqu'on   déplace le chariot à droite pour commencer la ligne sui- vante, le levier 36 glisse le long de la barre de guidage 30 en direction de la flèche 61 et se trouve ramené., après avoir atteint l'extrémité, 62 de la barre de guidage, par   l'action   du ressort de traction 43 au moyen du bras inférieur   42   de la poignée 40 dans la position de départ représentée sur la figo 20 
Dès que la butée 58 commence, à la suite du retour du chariot dans la position de commencement de ligne, son mouvement en direction de la flèche 2' (figo 1), le ressort 25 entre en action et ramène le dispositif, conformé- ment à la fig.

   1, dans la position de départ représentée, pour continuer en- suite seul sa   coursée   Dans la position de départ représentée, la plaque 9 s' appuie contre une butée d'arrêt 63 fixée sur le support 30 
Etant -donné que le chariot et le groupe de caractères 20 se dépla- cent en des directions opposées, les caractères se déplacent, par rapport au papier posé sur le   rouleau.,   d'une distance correspondant à deux avancements du chariot et   l'on   peut par conséquent prévoir une largeur des lames de ressort 18 portant les différents caractères 20, approximativement égale au double d' un pas d'avancement du chariot. 



   Le dispositif conforme à la présente invention peut être adapté facilement sur toutes les machines à écrire habituelles, étant donné que la plaque de support 3 peut être montée très simplement sur le côté gauche d'un bâti ordinaire de machine à écrireo   En   plus de ce montage, on doit encore monter le levier 36 sur la barre de maintien de papier 34 et la butée 58 sur le châssis la La course à vide du coulisseau 52 qui actionne, sur toutes les machines à écrire, le cliquet 56 est en général suffisante pour-effectuer l' inscription des extrémités des lignes sur le papier au moyen des caractères 20 avant que. le cliquet de commande 56 atteigne la roue dentée 57 
On peut aussi utiliser des leviers rigides actionnés par des res- sorts, à la place des lames de ressort 18, et les commander par le système de levier 36 décrit ci-dessus.

   Des essais ont démontré que les caractères de lettres sont particulièrement appropriés pour l'indication des fins de lignes, car ils donnent moins lieu à des erreurs que les caractères de chiffres par exemple, que la mémoire confond plus facilement, mais on peut bien entendu utiliser à la place des lettres n'importe quel autre signe indicateur. On peut remplacer le ruban coloré par du papier carbone, etc.et on peut aussi utiliser à la place des caractères des moyens qui   produisent   par perforation les signes indicateurs sur le papier.

   Aussi, la désignation "caractères" dont on se sert dans la présente description comprend-elle tous les genres d'organes susceptibles de laisser, sur le papier posé sur le rouleau, lorsqu'on les ac- tionne au moyen du mécanisme de commande décrit si-dessus, un signe quelconque marquant la longueur de la ligne. 



   Lorsque, pour une raison quelconque, on ne désire pas utiliser le levier d'interligne pour actionner le dispositif automatique indicateur ci-des- sus, on peut également l'actionner par la poignée 40 à la main, en ramenant vers le bas la poignée 40 (fig. 4) avant le changement de   ligne.,.   

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   Le manchon 35 portant le levier 36 peut coulisser le long de la bar- re de maintien de papier 34, lorsqu'on a débloqué la vis de fixation 75. Ce déplacement du manchon et sa fixation sur la barre 34 permettent de modifier la distance entre le levier 36 et le groupe de caractères 20. 



   Pour pouvoir écrire sur la machine en débrayant le dispositif ci-dessus,on dispose l'extrémité supérieure 68 de la butée 16 coopérant avec la butée 58 du châssis du chariot, de manière qu'elle puisse pivoter autour d' un axe 69, ce qui permet d'éloigner cette partie du trajet que parcourt la bu- tée 58. La mesure d'éloignement de l'extrémité 68 de la butée 16 en direction de la flèche 70 est limitée par le prolongement recourbé vers le bas 7± et 1' éloignement en sens opposé est limité par la butée 72. 



   Contrairement à la machine habituelle dans laquelle le rouleau du . chariot est fixé de manière solidaire sur la crémaillère de commande du chariot, le dispositif conformeà la présente invention comporte la fixation du chariot 1 par rapport à la crémaillère de manière qu'on puisse le déplacer entre des limites données afin de réaliser une accélération (allongement de la ligne) ou un ralentissement (diminution de la ligne). A cet effet, on relie le chariot 1 (qui n'est représenté que sommairement sur la fig. 7) à la crémaillère 75 au moyen des axes 77 coulissant dans des fentes   78.   



   On actionne la crémaillère 75 de manière connue au moyen de la roue dentée 76 et de la roue dentée 79 reliée de manière fixe à celle-ci et dont la denture 80 s'engrène sur la denture 81 de la crémaillère 75.On détermine la lpngueur des fentes 78 d'après l'expérience pratique en les faisant corres- pondre à la longueur maximum de l'augmentation ou de la diminution des lignes respectivement; ces fentes n'ont d'autre mission que de maintenir le chariot 1 en position parallèle par rapport à la crémaillère   75,   le déplacement rela- tif, positif ou négatif, du chariot 1 par rapport à la crémaillère 75 est ob- tenu par une barre de guidage 100. 



   Dans la position représentée en traits pleins, cette barre de gui- dage est horizontale, Elle est formée par une barre dont la coupe est repré- sentée sur la fig. 7a. Elle comporte une fente longitudinale 83 dans laquelle pénètrent deux axes 84 et 85; l'un de ces axes, 84, est relié de la manière habituelle à un coulisseau   87,   au moyen du bras 88, ce coulisseau pouvant se déplacer sur une crémaillère margeuse 86 disposée au long d'une butée de la machine à écrire de manière habituelle. L'axe 85 est relié à l'aide d'un levier 89 au deuxième coulisseau 90 et peut coulisser dans sa fente   longitudinale   91. 



  Les coulisseaux   87   et 90 constituent les margeurs connus de la machine. 



   L'organe de réglage 94 disposé derrière le bâti 74 de la machine et pouvant être déplacé à l'aide des vis réglables 93 et des fentes allongées 92 dans le sens de la flèche 95, porte un bras de guidage 96 percé d'une fente longitudinale 97 qui est traversée par l'axe 85 déjà mentionné. Lorsqu'on élève ou qu'on abaisse le dispositif de réglage 94 à l'aide d'un dispositif qui sera décrit plus loin, le chemin de guidage 82 pivote autour de l'axe fixe 84 et prend une position inclinée. Cette position inclinée est représentée sur la fige 7 en pointillé et sur la fig. 10 en trait plein. La fig. 9 montre deux positions II et III, représentées schématiquement, du chemin de guidage 82, positions qui s'écartent de l'horizontale. 



   On désigne par 118 une rainure latérale prévue dans le chemin de guidage 82, rainure qui constitue le chemin de guidage proprement dito Dans ce chemin de guidage se trouvent les têtes 119 des axes 84 et 85 reliés aux margeurs ou coulisseaux 87 et 90; à côté de ces derniers peut se déplacer un galet 99 tout le long du chemin 118 du guide 82. Ce galet 99 est relié à un levier coudé 100 dont l'extrémité supérieure est reliée à un axe   104;   par son extrémité également articulée à l'aide d'une tige 101 à un axe. On dispose l'axe articulé 104 sur le montant 102 relié de manière fixe à la crémaillère 75. Le galet 99, le pivot 103 et le pivot 104 constituent donc des points de pivotement. 



   On fixe l'axe 105 dans le châssis 1 du chariot représenté sur le dessin par des pointillés, de manière qu'il exécute un mouvement rectiligne 

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 lorsque le chariot se déplace. On fixe l'axe 104 dans une pièce coulissante 176 qui peut être déplacée sur une barre de guidage 177 disposée parallèle- ment au trajet parcouru par le châssis du chariot. On relie de manière fixe les barrettes 102 supportant la crémaillère 75 à cette pièce fixe, de sorte que la pièce coulissante 176 entraine, lors de son déplacement, la crémail- lère 75. On rend possible ce mouvement de la crémaillère 75 à l'aide des fen- tes 78 déjà mentionnées. 



   Un ressort de traction 178 fixé par l'une de ses extrémités au châssis 1 du chariot, attaque le montant de gauche 102, ce ressort cherchant à tirer constamment le chariot vers la droite. 



   Le chemin de guidage 82 est maintenu au milieu à l'aide d'un axe 179 traversant une fente 181 pratiquée dans la paroi arrière 180 de la machine à écrire.La fente 181 est rectiligne et verticale.,On monte   l'axe   84 dans le chemin de guidage 82 et l'axe 179 dans la fente 181, respectivement, avec un jeu ;suffisant pour éviter tout coincement   lorsqu?on   fait pivoter le chemin de guidage 82 autour de l'axe 84 dans la fente rectiligne 181. Etant donné que l'inclinaison que l'on peut donner au chemin de guidage 82 ne dépasse pas en réalité quelques degrés, un jeu relativement faible de ces axes est suffisant pour éviter de tels coincements. 



   Les pièces du dispositif que l'on a décrites ci-dessus sont repré- sentées sur un même plan sur les fig. 7 et 10, bien qu'elles soient montées sur la machine en des plans différents selon les espaces restant disponibles pour le montage. 



   Sur la fig. 7, le chemin de guidage apparaît en position horizonta- le et sur la fige 10 en position inclinée, pour mettre en évidence le dépla- cement du margeur 90 par rapport aux transmissions par leviers (82, 100, 101) décrites ci-dessus et son parcours par rapport au chemin de guidage 82. 



   Lorsque le chemin de guidage 82-118 occupe la position horizontale représentée sur la fig. 7 en traits pleins et que l'on éloigne de manière con- nue la roue dentée 76 avec le cliquet habituel 98 lors de la frappe du levier de frappe, la crémaillère 75 se déplace d'une longueur correspondant à l'im- portance de la révolution de la roue dentée 79 sur la crémaillère 75. L'axe d'articulation 104 se déplace à une vitesse exactement identique et avec l'axe d'articulation 103. Ce mouvement est transmis sans modification par le bras de levier 100, au galet 99, qui se déplace au long du chemin de guidage 118 à une vitesse égale à la vitesse de l'axe d'articulation 104.

   Etant donné que l'axe 105 du-levier articulé 100 se déplace à la même vitesse, il n'exis- te pas de différence entre la vitesse animant le chariot 1 et la- crémaillère 75 et la vitesse périphérique de la roue dentée 79. Dans ce cas, par consé- quent, on ne réalise ni l'allongement ni la diminution de la ligne que l'on vient d'écrire par rapport à la ligne. d'origine. Cette position correspond donc à la "position de départi' du dispositif, position dans laquelle la ma- chine à écrire copie la ligne à la longueur voulue sans accélération ou sans retard du chariot. 



   Lorsque la longueur de la ligne d'origine est plus grande ou plus petite que la longueur prescrite pour la ligne copiée au moyen de la machine conforme à la présente invention, le déplacement du dispositif de réglage 94 donne une inclinaison, au. moyen de l'axe 85 à la barre de guidage 82 (fig. la),de sorte qu'elle constitue un plan incliné pour le rouleau 99. 



  L'importance- de l'angle d'inclinaison de ce plan incliné dépend de la mesure de la différence de longueur entre les deux lignes et de la longueur de   ligne   Le signe positif ou négatif de l'angle dépend du signe de la différence de longueur, c'est-à-dire du fait que la longueur de la ligne d'origine est plus grande ou plus   petite que   la-longueur imposée à la ligne à inscrire,La largeur de la marge n'est pas modifiée pendant son réglage, mais l'axe 85 se déplace dans les fentes 91 et 97 en direction perpendiculaire à la crémaillère 86. 



   On a représenté schématiquement sur la fig. 9 la liaison   cinémati-   que entre les éléments 82, 99,   100   et 101 et la trajectoire du point 104. 



  On a représenté le levier coudé 100 dans la position de départ I en traits 

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 pleins, et dans deux positions inclinées différentes II et III par des poin- tillés. Dans l'un des deux cas, la barre de guidage 82 est déplacée par rapport à la position i dans le sens d'une montre et, dans l'autre cas, dans le sens opposé. Dans les deux cas, on a représenté également les positions du levier coudé 100. L'axe 104 se déplace pendant le fonctionnement de la machine au long de la droite 177, l'axe 105 au long de la droite K du trajet du chariot, les deux lignes droites 177 et K étant parallèles l'une par rapport à   l'autre.   



   Pour plus de commodité, on a admis que, pendant le fonctionnement, le point 99 se déplace de droite à gauche. Lorsqu'on fait pivoter la barre de guidage 82 autour du point 84 dans la position II, le point 99 prend la posi- tion 99'2' (fig.9), le point 103, la position 103'2 et le point 104 la position   104',   c'est-à-dire qu'on produit une avance. Lorsque pendant l'écriture le point 99 atteint le point 99'2' le point 105 se trouve dans la position 196, le point 103 dans la position   103'   et le point 104 dans la position 104'2' La mesure de l'avancement s'accroît donc pratiquement en fonction linéaire pendant le trajet parcouru par le point 105 sur le chemin incliné.

   Etant donné que le point d'articulation 104 est relié de manière fixe à la crémaillère 75, cette articulation déplace la crémaillère depuis la position moyenne représen- tée sur la fig. 7 vers la gauche. Le chariot prend donc un retard correspondant à ce déplacement de la crémaillère 75 et la ligne se trouve raccourcie, étant donné que la longueur de chaque pas d'avancement du chariot est pratiquement raccourcie d'une mesure égale par suite de l'action décrite ci-dessus, prove- nant du guidage obligatoire sur le   chemin, inclinée     Lorsquon   déplace la barre de guidage 82 autour de l'axe d'articu- lation 84 dans la position III, le point 99 passe en 99'3, le point 103 en 103'3 et le point 104 en   104',     c'est-à-dire   qu'il   :

  l'avance   par rapport à la position normale   I.   Lorsque pendant l'écriture le point 99 atteint la position 99"3' le point 105 vient en position 196, le point 103 en position 103"3 et le point 104 en position 104"3' La mesure du retard augmente donc en fonction linéaire pendant le trajet du point 105 parcouru sur le chemin incliné. Comme l'articu- lation est reliée de manière fixe à la crémaillère 75, cette articulation pous- se la crémaillère 75 pendant l'écriture depuis la position moyenne représentée sur la fig. 7 vers la droite.

   L'avance du chariot augmente donc en proportion avec ce déplacement de la crémaillère 75, la ligne est donc allongée, étant donné que la longueur de chaque pas du chariot se trouve augmentée d'une ma- nière pratiquement uniforme, en raison de l'action du guidage obligatoire sur le chemin inclinée 
11 résulte clairement des explications ci-dessus, que l'inclinaison   0(, du   chemin de guidage 82 est directement proportionnelle à la différence de longueur des lignes et, inversement proportionnelle à la longueur des li- gnes.

   Plus la différence à compenser entre la longueur de la ligne à recopier et la longueur de ligne requise est grande, plus la différence de vitesse né-   cessaire   sera grande, et pour des différences de longueurs de lignes égales, il faut que la différence de Vitesses soit d'autant plus grande que la ligne est plus courte, c'est-à-dire que les margeurs mobiles 87 et 90 sont rapprochés. 



   Pour ne pas soumettre le mécanisme des fiches ce commande ci-dessus à une fatigue inutile, il est indiqué de mettre, avant le déplacement de la barre de guidage 82, le galet 99 et l'axe 84 en position coaxiale, ou d'éloi- gner le dispositif de manière que, lors du déplacement du chariot en sa posi- tion extrême sur la gauche pour commencer la ligne, ces deux organes se trouvent superposés-. On dispose donc avantageusement le mécanisme constitué par les barres ou les tiges 82, 100 et 101 de manière symétrique correspondant à celle représentée pour plus de commodité sur la fig. 7, c'est-à-dire,   quon   le dispose du côté gauche. 



   On a représenté sur la fig. 9 les deux positions inclinées II et 

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 III avec des angles Ó exagérés afin de rendre facilement visibles sur le des- sin l'avance et le retard. Etant donné que les différences des longueurs à compenser sont généralement très faibles par rapport à la longueur totale de la ligne, l'angle Ó n'a que quelques degrés dans la pratique générale. Il di- minue avec l'allongement de la ligne, et   vice-versa.   



   L'angle Ó formé par le chemin incliné 82 avec l'horizontale et dont la grandeur dépend de la différence des longueurs à compenser doit être réglé avant la copie de chacune des lignes. On a représenté sur la fige 8, le dispo- sitif de réglage nécessaire, qui déplace l'organe de réglage 94. Comme on l'a décrit ci-dessus, la différence des longueurs est déterminé en unités de frap- pe avant la copie d'une ligne à compenser par rapport à la longueur imposée et les organes de réglage sont prévus de telle manière que leur action entraî- ne l'allongement ou le raccourcissement de la ligne copiée avec la machine conforme à la présente invention par rapport à la ligne d'origine, d'un grand nombre d'unités de volume de caractères. 



   A cet effet, on déplace l'organe de réglage 94 en ligne droite, comme il est dit ci-dessus, au moyen d'une tige dentée 106 et d'un segment denté 107, fixé sur cette tige 106. Le segment denté 107 peut être déplacé à l'extrémité du bras le plus court d'un double levier 109 par rapport à ce bras,et on peut le fixerà l'aide de vis 110, ce qui facilite le réglage exact du segment. a l'aide de la poignée 111 on peut faire pivoter le double levier 109 pas à pas vers le haut ou vers le bas, ce levier se trouvant placé en avant de la machine, de préférence à côté du clavier. Pendant le pivotement du levier 109, son extrémité antérieure se déplace au long du segment 113, segment qui porte sur sa face postérieure   une.denture   112. Un double cliquet monté sur le levier 109 et pivotant autour du pivot 188 coopère avec cette denture.

   Ce double cliquet est constitué essentiellement par un double levier 189 dont l'extrémité supérieure porte un cliquet fixe 194 et l'extrémité in- férieure un cliquet pivotant 115 soutenu par une lame de ressort 190. Le   double cliquet se trouve sous l'action d'un ressort 114 ; ressort est fixé   à l'autre extrémité à un prolongement 191 de la poignée 193 pouvant pivoter autour du pivot 192 sur le levier 109;-de cette façon, la traction de ce res- sort 114 oblige, en position de repos, le cliquet supérieur 194 à s'engréner entre deux dents de la denture 112.Au bras supérieur du double cliquet 189,   on fixe un axe 195 ;

   axe traverse d'abord une fente longitudinale 186 du   levier 109, puis l'évidement en forme de coeur 187 de la poignée et se trouve placé, dans la position de repos représentée, à la pointe inférieure de 1' évidement en forme de coeur. On donne de préférence à la denture 112 des dimen- sions et une division telles que le déplacement du levier 109 au long du segment 113 sur la division d'une dent, entraîne l'allongement ou le raccour- cissement de la ligne inscrite sur la machine. d'un intervalle. 



   On fixe le dispositif à levier décrit ci-dessus sur une platine 185 à l'aide de laquelle on peut le monter sur le côté du bâti de la   machine.   



   On prolonge avantageusement le bras 109 au moyen du segment denté 113 et on prévoit, à cette extrémité, un curseur indicateur 184 se déplaçant sur   la   largeur du segment 113, devant une échelle portée sur, le   segmenta Cette   échelle comporte les signes indicateurs que l'on doit inscrire à l'aide du dispositif conforme aux   figo   1 à 6. 



   Dans la position de repos représentée sur le dessin, le   cliquet   194 est engrèné, le cliquet 115 est hors de prise avec la denture 112. Lors- qu'on abaisse la poignée 111, le cliquet   115   engrène dans la denture 183 et le cliquet 194 se dégage de la denture 112, étant donné que la partie inclinée supérieure de l'évidement en forme de coeur repousse l'axe vers la gauche et entraîne la rotation du double levier 189 dans le sens contraire aux aiguilles d'une montreo On peut abaisser le levier 109 suffisamment loin pour que le cliquet 115 vienne en contact avec la butée latérale 1820 On règle la distance entre cette butée 182 et le cliquet 115 de manière que le pivotement du levier corresponde à la division d'une dent du segment.

   Lorsqu'on lâche la poignée 111, le ressort 114 ramène de nouveau le double cliquet 189 dans la position 

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 représentée sur le dessin, mais abaissée d'une division de denture. 



   Le processus de fonctionnement se reproduit identiquement, lorsqu'on déplace la poignée 111 vers le haut. 



   On garantit l'exacte position du réglage de la compensation des longueurs   .de  'lignes par la possibilité de régler l'axe 108 formant l'axe de rotation du levier 109. A cet effet, on prévoit dans le levier 109 une fente 116 dans laquelle l'axe 108 peut coulisser. On peut, de cette manière, modifier le rap- port de multiplication entre les deux bras. On réalise ainsi des compensations des différences de longueur de lignes atteignant le centième de millimètre. 



  L'axe 108 a la forme d'une vis et coulisse lorsqu'il est relâché dans une fente correspondante de la platine fixe 1850 
Un avantage particulier du dispositif conforme à la présente inven- tion réside dans le fait que l'on obtient la compensation de la longueur de ligne en se basant sur une unité d'espacement de sorte que l'invention s'appli- que, non seulement à des machines à écrire à espacement normal, mais encore à des machines dans lesquelles l'avancement du chariot est adapté au volume du caractère à frapper, étant entendu toutefois que les différents avancements constituent des multiples entiers d'un avancement choisi comme unité. Cette unité d'avancement est la longueur du pas d'avancement le plus court et l'on choisit le développement de la denture 112 de manière qu'une division de dentu- re corresponde à ce pas d'avancement le plus court.

   Le dispositif compensateur de longueur de ligne conforme à l'invention est particulièrement approprié au procédé d'écriture décrit ci-dessus à titre d'exemple, procédé dans lequel on transcrit d'abord le texte original à reproduire de la manière habituelle, c'est-à-dire sans se servir du dispositif de compensation, tout en marquant la longueur de chaque ligne d'écriture. Comme il est dit ci-dessus, on inscrit à côté de chaque ligne sa longueur comptée en unités de frappe, au début ou à l'extrémité, en inscrivant un signe indicateur, par exemple un chiffre ou une lettre.

   Ce signe indique donc le nombre de frappes par lequel la ligne inscrite diffère par rapport à une longueur de ligne donnée, Lorsqu'on utilise par exemple comme signes indicateurs, des lettres, et lorsqu'on admet comme différence de longueur maximum + 10 unités de frappe, on peut admettre par exemple que "A" soit la différence de longueur de -10, "B" la différence de longueur -9... "P" la différence de longueur de +5, "U" la différence de longueur de   +10,   toutes les autres différences de longueur possibles étant automatiquement caractérisées par des lettres différentes de l'alphabet.

   On dispose ces signes indicateurs sur le côté le plus large du segment 113 sous forme d'une échelle au long du trajet du bras de levier le plus long du le- vier 109, ce qui simplifie considérablement le maniement de la machine com- pensatrice de longueurs de lignes.   Lorsqu'on   a réglé une fois pour toutes pour la copie à obtenir les margeurs 87 et 90, il suffit d'amener le curseur indicateur 184, disposé à côté de la poignée 111, en agissant sur le levier 109 en face de la lettre de l'échelle inscrite sur le texte original à côté de la ligne d'origine à titre de signe indicateur de la différence de lon-   gueur.   En conséquence, il suffit pour effectuer la compensation de longueur, de n'actionner qu'un seul organe, à savoir la poignée 111. 



   Simultanément avec la compensation de longueur, on effectue le réglage des distances entre les caractères. A cet effet, le chariot (non re- présenté sur le dessin) à coté duquel est monté à demeure le châssis 197 sur le bâti de machine,est déplacé successivement par la roue dentée 201 calée ainsi que la roue de division 200 sur l'axe commun 202 au long de la crémail- lère 199 de manière connue (fig. 11). Le boîtier de cliquet est disposé dans le cadre 197 entre; les vis 198 de manière à pouvoir pivoter. Le boîtier de cliquet est constitué par deux platines 240 et 241. Les vis 198 empêchent la platine   241   de se déplacer latéralement, ces vis formant en même temps un axe fixe autour duquel le boîtier peut pivoter entre des limites étroites. 



   On prévoit, dans la platine 241, un axe   207   le long duquel la seconde platine 240 peut coulisser entre les butées 209 et 236. On monte à demeure sur la platine 241 le cliquet 205 et, sur la platine 240, le cliquet mobile 204 pivotant autour de l'axe 246. La fig. 12 représente les deux cliquets 

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 en une position dans laquelle ils se recouvrent exactement, lorsqu'ils sont vus latéralement, c'est-à-dire lorsqu'ils se trouvent en position de   départo   Sur la figo 11, on a représenté une position des cliquets dans laquelle le cliquet mobile est déplacé de trois dents depuis la position de départe 
Le cliquet mobile 204 est constitué par un corps en forme de disque 243 qui pivote autour d'un axe 246 fixé dans la platine 240 et qui se trouve placé sous la traction du ressort   244;

     ce ressort qui tend à faire tourner le cliquet mobile 204 (figo 11) contrairement au sens des aiguilles d'une montre, mouvement dans lequel le prolongement 245 du disque 243 s'appuie contre une butée 248 disposée dans la platine 241, de manière articulée, et se trouve sous l'action de la lame de ressort 247. Le disque 243 présente un pan coupé en retrait 254.

   Ce pan coupé s'appuie en position de départ contre la butée 255 de la platine 240, butée qui retient le cliquet mobile 204 dans la posi- tion conforme à la fig. 120 La platine 240 porte un tâteur 212 fixé sur son aile 210, tâteur qui fait saillie latéralement du cadre 1970 
La tige dentée 199 tend à ramener de manière connue, sous l'action du ressort du chariot, la roue à diviser 200 au moyen de la roue de commande 201 constamment en direction de la flèche 203, mouvement qui est empêché par le cliquet mobile 204 engréné dans les dents de la dite roue (figo 12 et 13). 



  On réalise en principe la commande de la roue à diviser 200 et l'avancement pas à pas du chariot de la même manière que dans les machines usuelles. A cet effet, on dispose les deux cliquets 204 et 205 sur deux plans respectifs dif-   férents.parallèles au plan de rotation de la roue de commande ; cescliquets   s'engrènent à tour de rôle dans les dents de la roue à diviser 200. Lorsque le cliquet 205 est engréné dans la roue à diviser 200, le cliquet mobile 204 est hors de prise (figo 14) et vice-versa   (figo   13). Dans l'exemple de réa- lisation choisi, le cliquet fixe est   engréné   dans la roue à diviser lorsque le boîtier de cliquet se trouve en position éloignée   (figo   14).

   Lorsqu'on actionne une touche du clavier, le cliquet mobile 204 pivote vers l'avant et grâce, au pivotement simultané du boîtier du cliquet s'engage dans la dent qui correspond au pas d'avancement suivant du chariota Le cliquet fixe 205 libère en même temps la roue à diviser, et celle-ci tourne dans le sens de la flèche 203 jusqu'à ce que le cliquet mobile 204 atteigne la position représen- tée sur les fig. 12 et 13, moment auquel le cliquet mobile 204 retient à nouveau la roue à diviser en vue d'une nouvelle frappe. Cette coopération en- tre la roue à diviser et le mécanisme des cliquets est connue en elle-même et ne sera pas décrite plus en détail. 



   Tandis que la longueur du pas d'avancement du chariôt reste cepen- dant de valeur constante dans les machines habituelles, cette'longueur dans la machine conforme à la présente invention est variable avec le volume du ca- ractère frappé. 



   A cet effet, on dispose dans le cadre 197 du boîtier de cliquet sur une console 249 autour de l'axe 250 un double levier pivotant. On prévoit sur le bras le plus long 251 de ce levier, cinq crans dont aucun ne fait face, dans la position reproduite   survie   dessin, au tâteur 2120 La tringle 223 at- taque le bras le plus court du levier 252 ;

   cette tringle commande le levier lorsqu'on actionne une touche du claviero On donne au bras 252 du levier une forme et une position telles que le pivotement du double levier 251-252 en di- rection de la flèche 253 modifie de plus en plus en la raccourcissant la cour- se du tâteur 212, lorsque les crans réglables 257-261 viennent l'un après 1' autre à proximité du tâteur 2120 
Le fonctionnement du levier 251-252 est représenté sur les fig. 12, et 15 à   17.227   est une frappe quelconque montée dans la machine de manière habituelle. Sur ce levier est disposée une butée 206 dont une arète inférieure est chanfrainée en 208.

   La distance verticale a de cette butée diffère selon le volume de la lettre indicatrice correspondant au levier de frappe 2270 Dans l'exemple ci-dessus, dans lequel les caractères sont divisés, selon leur volume, en six groupes différents, les leviers de frappe correspondant aux cinq premiers groupes sont munis de butées 206. Cependant, les leviers de frap- pe correspondant à l'un des six groupes ne portent pas les butées 206. Dans 

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 les cinq autres groupes, qui comportent des butées sur les leviers de. frappe, les distances ± diffèrent entre elles selon le groupe. 



   Toutes les butées 206 sont disposées en ligne et sous les butées on dispose une pièce formant traverse 218, pièce commune à toutes les butées. 



  On dispose la traverse 218 pouvant pivoter autour de l'axe 238 sur un double levier 222-232, levier qui est disposé de préférence de manière à pouvoir pivoter autour des axes 221 fixés dans le bâti de la machine 211 aux deux extrémités des leviers de frappe de la machine. L'extrémité de la tige de com- mande 223 attaque l'autre bras 222 du double levier. 



   La traverse 218 est articulée par l'intermédiaire d'une barre 220 avec le levier de changement de frappe 239, de manière que la traverse 218 abandonne sa position perpendiculaire (figo 12) lorsque le levier de change- ment de frappe 239 s'abat, ce mouvement étant effectué avec un angle tel que l'extrémité chanfreinée 208 de la butée 206 passe à côté de l'arète de la traverse sans l'atteindre. 



   Pour plus de commodité, on peut classer toutes les lettres majus- cules en un seul groupe, disposition qui est particulièrement utile lorsqu'on monte la machine avec un petit nombre de groupes seulement, par exemple trois ou quatre, étant donné qu'il en résulte une construction simplifiée ne compor- tant que relativement peu de butées 206. 



   Lorsque, comme dans le mode de réalisation ci-dessus, on prévoit six groupes, on aura avantage à subdiviser les lettres majuscules également en plusieurs groupes. Le mode de réalisation mentionné ci-dessus et, en particulier, le dispositif d'éloignement de la traverse 218, restent sans modification pendant que, dans ce cas, des butées analogues à celles décrites ci-dessus sont prévues également aux leviers de frappe de certains caractères attribués à certains groupes de lettres majuscules, caractères qui, dans la position é- loignée, viennent en contact avec la traverse, et remettent ainsi le levier à encoches 251 dans une position correspondant au volume de la lettre majus- cule frappée 
Dans le mode de réalisation choisi ci-dessus, la   fig.12   représente la position de départ du dispositif.

   Le cliquet mobile 204 et le cliquet fixe 205 se recouvrent, la roue de division 200 tend à pivoter sous l'action du ressort du chariot en direction de la flèche 203, pivotement qui est enrayé par le cliquet 204 venant s'appuyer contre la butée   2550  A ce moment, la pla- tine 240 est repoussée par la butée 255 dans sa position terminale sur le côté gauche (figo 12), position terminale dans laquelle l'aile 256 de la platine 240 pouvant coulisser sur l'axe 207 vient s'appuyer contre la butée 236 de la platine 241. Le cliquet fixe 205 est débrayé et se trouve placé à côté de la denture de la roue de division 200 comme représenté sur la fig. 



    13.  Le tâteur 212 occupe sa position extrême à gauche et aucune encoche ne lui correspond sur le bras de levier 251, bras de levier qui, par conséquent, se trouve également dans sa position de départ. 



   Comme il est dit ci-dessus, le mode de réalisation choisi comporte un volume de caractère divisé en huit parties égales comme il est représenté sur la figure 18, pour les lettres majuscules E et H, pour les lettres minus- cules i, m et d et pour le point d'exclamation :1. Pour les types de caractè- res choisis, la lettre E comporte cinq unités de base, la lettre H, six unités de base, la lettre! trois unités de base, la lettre m huit unités de base, la lettre d quatre unités de base et le point d'exclamation également trois unités de base. On attribue aux lettres du plus petit volume trois unités de base, ce qui correspond à l'avancement le plus court du chariot.

   Tous les au- tres caractères sont divisés suivant leur volume en cinq groupes dont la grandeur augmente successivement d'une unité chaque   fois   le nombre de leurs unités étant,par conséquent,   3 + 1 =   4,3+2=   5,   3+3=6, 3+4=7 et, enfin 3+5=9. On donne   à   la denture de la roue de division 14 et au mécanis- me des cliquets la conformation correspondanteo Pour le pas d'avancement le plus court, le cliquet mobile 204 doit   engréner   trois dents et pour les avan- cements ultérieurs successifs correspondant à l'allongement par groupe, 4, 5, 6, 7 et, enfin 8 dents. 

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   On donne aux encoches du levier à encoches 251 et aux butées 206 sur les leviers de frappe une conformation en rapporta On disposera en con- séquence sur les leviers de frappe des caractères ayant le volume le plus petit les butées 206 avec une distance a plus grande, butées qui par l'in- termédiaire de la traverse 218, du levier 222,232 et de la tige 223, bas- culent le levier à encoche 251 de manière que la dernière encoche 257 vienne se placer sur le trajet du tâteur 212 (figure 15). Lorsqu'on produit une frappe, le boîtier de cliquet bascule de manière connue pour occuper la posi- tion représentée sur la figure 14, le cliquet mobile 204 se dégage de la dent 213 et son emplacement est occupé par le cliquet fixe 205, qui bloque pendant le temps d'avancement le cliquet mobile 204.

   Après le dégagement de la dent, le ressort 244 entre en action et fait basculer d'une part le cliquet mobile 204 autour de l'axe 246, et pousse d'autre part la platine 240 hors de sa position de départ, vers la droite, comme il est représenté sur la figure 12. Mais comme, dans le trajet du tâteur 212, celui-ci rencontre l'encoche 257 et que son trajet est donc limité au chemin le plus court, le déplacement de la platine vers la droite est le plus faible, sa longueur se chiffrant à 3/8 de la distance s prise entre les butées 209 et 210 des platines 240 et 241 dans leur position de départ (figure   12).   En conséquence, le cliquet mobile 204 passera sur trois dents après s'être engréné dans la dent après le bascu- lement du boîtier de cliquet (figure 15).

   La roue de division 200 tournera de trois dents dans le sens de la flèche 203, et s'arrête, conformément à la figure 12, dans la position de départ des cliquets 204 et 205. Le chariot se déplace à ce moment d'un avancement le plus court correspondant aux carac- tères faisant partie du groupe ayant le plus petit volume. La position corres- pondante du levier de frappe est représentée sur la figure 15. La butée 206 ayant la plus grande distance as abaisse au moyen de la traverse verticale 218 l'extrémité droite du levier 232 dans sa position la plus basse. 



   Lorsqu'on désire par exemple écrire la lettre R, on actionne d'abord le levier de changement de frappe 239 dont l'abaissement fait pivoter la tra- verse 218 au moyen de la barre 220 en une position représentée sur la figure 16, de manière que la butée 206 ait à faire un trajet plus long avant   d'attein-   dre la traverse 218, trajet plus long que celui lorsqu'on inscrit la lettre r, auquel cas on n'actionne pas le levier 239, c'est-à-dire que la traverse 218 conserve alors sa position verticale. L'angle de pivotement du levier 232 est, par conséquent, plus petit que l'angle que prendrait le bras de levier 232 si la traverse 218 était verticale.

   Par conséquent, l'éloignement du levier à encoche 251 depuis sa position de départ (conformément   à   la figure 12) est également plus petit que dans le cas de l'inscription de l'r minuscule. Le dis- positif est réglé de telle manière qu'après le pivotement du levier à encoche   251, l'encoche 260 vienne se placer sur le trajet du tâteur 212 ; frapper   l'encoche 260, la platine 240 quitte sa position de départ conforme à la figure 12 d'une distance de 6/8s vers la droite, déplacement qui correspond au volume du caractère R majuscule, volume que l'on a fixé comme il est dit ci-dessus à six unités de base.

   Le cliquet mobile 204 exécute un pas de déplacement cor- respondant à six dents, et s'insère dans la dent 215 de manière que le chariot effectue un pas d'avancement correspondant à six unités de base (ou à six   dents).   La subdivision des encoches sur le levier à encoches 251 est prévue de telle manière que la différence de course entre deux encoches voisines corres- pond à une unité de base conformément à la figure 18.

   La course du tâteur 212, et par conséquent un pas d'avancement du chariot, comportent'donc lors de 1' enclenchement du tâteur 212 sur l'encoche 257 trois unités de base,.et sur 1' encoche 258   3 + 1 = 4   unités de base, sur l'encoche 259 3 + 2 = 5 unités de base, sur l'encoche 260   3 + 3 = 6   unités de base, et enfin sur l'encoche 261   3 + 4 = 7   unités de base, mouvement dans lequel une dent de la roue de division 200 correspond à une unité de base dans la course du tâteur 2120 
Lorsqu'on inscrit l'r minuscule, on n'actionne pas le levier des majuscules 239, la traverse 218 reste en position verticale, et l'amplitude du basculement du levier 232 et par conséquent l'amplitude du pivotement du levier   à   encoches 251 est plus grande,

   l'encoche 258 étant par exemple amenée par pivotement dans le trajet du tâteur 2120 En conséquence, on raccourcit 1' 

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 avancement du chariot de deux unités de base, ce qui correspond au rapport des volumes, étant donné que le volume de l'r minuscule est de deux unités de base plus petit que le volume de l'R majuscule. 



   Lorsqu'on inscrit, par exemple, l'm minuscule ou l'M majuscule, ouun autre caractère classé dans le groupe des plus grands volumes, la position de la traverse reste inaltérée (figure 17) et le levier à encoches 251 conserve sa position conforme à la figure 12. A cet effet, on ne munit pas d'une butée 206 les leviers de frein des caractères qui appartiennent, autant minuscules que majuscules, au groupe du plus grand volume. Le levier à encoches 251 se trouvant alors dans sa position de départ, aucune encoche ne se trouve placée devant le tâteur 2120 La course entière du tâteur 212 comporte 8/8 du trajet s et à l'extrémité de cette course, l'aile 210 de la platine 240 frappe l'aile 209 de la platine 241.

   Dans ce mouvement, le cliquet mobile 204 exécute un pas d'avancement correspondant à huit dents,, s'arrête devant la dent 237 et après avoir pénétré dans la dent   237,   la roue de division 200 retourne dans la posi- tion de départ représentée sur la figure 12. Le chariot accomplit alors son pas d'avancement le plus long comportant huit unités de base. 



   Lorsque, par exemple, l'M majuscule appartient au groupe des plus grands volumes, et l'm minuscule appartient à un autre groupe, et lorsque les deux caractères se trouvent sur les leviers de frappe usuels, la butée 206 du levier de frappe comporte le chanfrein mentionné ci-dessus 208; de cette façon, lorsque la traverse est verticale, la butée 206 abaisse cette traverse d'une longueur a, tandis que lorsqu'on agit sur le levier de changement de frappe, c'est-à-dire lorsqu'on écarte la traverse, la butée 206 ne vient pas en con- tact. 



   Lorsque deux caractères d'un seul et même levier de frappe appartien- nent à deux groupes de volumes différents 257-261, on dispose sur le levier de frappe   227,   deux butées 262 et 263 l'une à côté de l'autre, comme représenté sur la figure 21. Ces deux butées ont des dimensions a différentes et sont disposées sur le levier de frappe de manière que l'une des butées 263 ne puisse atteindre que la traverse verticale 218 et, l'autre butée 262 que la traverse 218 ayant basculé tout en l'abaissant, l'importance de l'abaissement étant différente dans les deux cas, conformément au pivotement désiré du levier   à   encoches 2510 
Plus le nombre de divisions en unités de base d'un pas d'avancement sera grand, plus il sera nécessaire de régler avec précision le dispositif de frappe et le mécanisme de leviers.

   A cet effet, on dispose avantageusement la butée prévue sur le levier de frappe de manière réglable. On représente sur la figure 21 ce mode de réalisation pour les butées 262 et   263,   étant entendu toutefois que l'on peut l'appliquer à toutes les butées 206 correspondant au premier exemple de mise en oeuvre de l'inventiono On dispose la butée 263 sur le levier de frappe 227 de manière qu'elle puisse pivoter autour d'un axe   264.   



  Une petite vis à tête 266 pénètre à travers une fente 265 de la butée, fente qui permet le déplacement de la dite butée entre certaines limites déterminées, la vis ci-dessus pouvant être desserrée et resserrée afin de régler l'amplitude du pivotement de la butée. Un bec   279   facilite l'opération de réglage. En ré- glant la butée 206 au moyen du dispositif ci-dessus, on peut régler avec une grande précision la distance entre l'arète inférieure 277 de la butée 206 et l'arète supérieure de la traverse 218, et par conséquent, la course de la traverse et, en même temps de la tige de commande 223 du mécanisme de réglage. 



   A titre d'exemple, on peut régler l'avance correspondant au groupe des caractères de plus petit volume lorsqu'il s'agit de trois groupes, à 1,3 mmo en attribuant par conséquent au deuxième groupe un avancement de 2,6 mm et au troisième groupe un avancement de 3,9 mmo Comme on choisit dans ce cas, pour la transmission entre les tiges 14 et 11, un rapport 1/1 (voir figure 1), on peut donner, aux lames de ressort 18 une largeur de 2,5 mm., la fente entre deux lames de ressort voisines ayant alors une largeur de 0,05 mmo, distance qui suffit pour assurer l'indépendance du mouvement des lettres indicatrices l'une par rapport à l'autre et que d'autre part, un espacement de 2,5 mm. permet d'employer des lames de ressort 18 (figure 1) qui travaillent avec une 

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 sécurité suffisante.

   Etant donné que la subdivision "t" des groupes de caractè- res, c'est-à-dire la distance entre les centres successifs est de 2,6 mm, soit le double du plus petit pas d'avancement, le bras de levier 36 (figures 3 et 4) se déplace lors de la frappe d'un caractère appartenant au groupe du plus petit volume d'une largeur de caractère 20, lors de la frappe d'un caractère du groupe moyen de deux largeurs de caractères et lors de la frappe d'un carac- tère du troisième groupe,,   énfin,   de la largeur de trois caractères le dispo- sitif effectue par conséquent, dans ce cas également, la mesure exacte de la longueur de   ligne.   



   On peut utiliser le même dispositif conforme à l'invention également sur des machines à écrire ayant une division différente de groupes de volumes. 



  Lorsqu'on augmente le nombre de groupes de volumes par exemple jusqu'à six, ou davantage, on intercale entre les tiges dentées   14   et 11, à la place d'une multiplication dans le rapport 1/1, un rapport plus grand, ce qui permet 1' allongement du pas d'avancement de la plaque 9 par rapport à l'avancement de la plaque 13 dans le rapport correspondant. 



   La régularité de l'écriture de la machine dépend en une certaine mesure de la force avec laquelle on frappe les touches. Lorsqu'on admet que toutes les touches peuvent être actionnées avec une facilité identique, parti- cularité que présentent en général les machines à écrire de qualité, et que l'utilisateur frappe chacune des touches avec la même force, la pression par unité de surface, avec laquelle les caractères viennent frapper le ruban dif- fère cependant en de larges limites. Plus la surface occupée par le caractère sera grande, plus la pression spécifique exercée par lui sur le ruban sera petite. Pour obtenir une écriture présentant une impression en noir uniforme, on devrait donc frapper des caractères à grand volume, par exemple M ou V avec une force sensiblement plus grande que la virgule.

   L'utilisateur ne tient cependant généralement pas compte de cette circonstanceo Le dispositif conforme à la présente invention tient cependant largement compte de cette particularité. 



  Plus grand sera, en effet, l'éloignement du levier à encoche 251, au-dessus des touches, plus la force de frappe nécessaire sera grande. Lorsqu'on inscrit des caractères du plus petit volume, on doit avancer le levier à encoche de sa position de départ représentée sur la figo 12 à sa position conforme à la fig. 14. Ce mouvement nécessite un grand déplacement dans le mécanisme démul- tiplicateur depuis la butée 206 jusqu'au levier à encoches 251, des résistan- ces de frottement d'une durée correspondante devant être surmontées aux axes de pivotement. Les caractères de petit volume correspondant à l'encoche 257 sont donc frappés avec une force sensiblement diminuée par rapport à la force de frappe.

   Le travail nécessaire pour vaincre la résistance de tout le méca- nisme entre la butée 206 et le levier à encoches 251 est d'autant plus petit que l'on éloigne sur une distance plus petite le levier à encoches 251 de sa position de départ conforme à la figure 17 et diminue par conséquent avec le numéro d'ordre du groupe de volume. Il devient nul pour des caractères appartenant aux groupes ayant le numéro d'ordre le plus élevé, c'est-à-dire le plus grand volume, étant donné que, dans ce cas, le mécanisme à leviers entre la traverse et le levier à encoches 251 n'est pas mis en action du tout et que, pratiquement la force de frappe entière apparaît au lieu de frappe du caractère.

   En conséquence, le dispositif conforme à la présente invention effectue la frappe sur le ruban des caractères du plus grand volume avec la plus grande force, celle des caractères d'un volume moindre avec une force moindre, les touches du clavier étant en général frappées avec une force constante. 



   Lorsqu'on ne subdivise les caractères de la machine au lieu de les diviser en six groupes de volume comme dans l'exemple ci-dessus qu'en trois groupes de volume seulement, on peut considérablement simplifier le dispositif, celui-ci restant cependant parfaitement approprié à la production d'une écriture imprimée dans des buts particuliers. Dans ce cas, on ne pré- voit sur les leviers de frappe 227 des butées 206 que pour le premier et le troisième groupe de volume, c'est-à-dire pour les caractères possédant le plus petit et pour les caractères possédant le plus grand volume.

   On donne alors avantageusement à une butée 216 un mouvement rectiligne vers le haut 

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 et vers le bas au moyen de la tringle 223 (figure 19), butée que l'on munit de deux arrêts 217 et 219 à hauteurs différenteso Dans la première des trois positions possibles, l'arrêt supérieur   217   est placé en face du tâteur 212, le cliquet mobile 204 s'avançant d'une dent lors du déclenchement du mécanis- me des cliquets et dans la deuxième position possible, l'arrêt le plus bas 219 se trouve à son tour en face du tâteur 212, le cliquet mobile 204 s'avan- gant lors du déclenchement du mécanisme des cliquets de deux dents. La dis- tance est subdivisée en trois unités de base.

   Lorsque le tâteur 212 est placé sur l'arrêt 217, la platine mobile 224 se déplace d'une unité de base et, lorsque le tâteur 212 se trouve sur l'arrêt 219 de deux unités de base vers la   droiteo   Pour l'inscription des caractères du troisième groupe, on abaisse la butée d'arrêt sous le trajet du tâteur 212 de manière que l'aile 225 de la platine   224   vienne frapper contre l'aile 226 de la platine 228. Le cliquet mobile 204 s'avance de trois dents. La butée-216 est commandée au moyen du levier de frappe de la même manière que celle décrite pour la butée à encoche 251 dans le premier exemple de réalisation ci-dessus. A cet effet, la butée 216 subit un déplacement rectiligne à l'aide de la tige 230 dans le guidage 229, tige comportant à son extrémité supérieure une cuvette 231. 



  Le ressort 241 tend à soulever la tige et, par conséquent, la butée 216 et pousse ainsi la cuvette 231 contre la barre 233 d'un double levier 233-234 pivotant autour de l'axe 235, levier dont l'un des bras 234 attaque à l'axe 235 le bras 223 décrit dans le premier exemple de mise en oeuvre. Les leviers de frappe et la transmission par leviers prévue entre la barre 223 et les butées 206 sur les leviers de frappe sont analogues à ceux représentés dans le premier exemple de mise en oeuvre.

   Les leviers de frappe correspondant aux caractères du premier groupe de volume (le plus petit) comportent des butées 206 de dimension moindre a, et les leviers de frappe attribués aux caractères du troisième groupe de volume (le plus grand) comportent des butées 206, de dimension a plus grande, de sorte que lors de la frappe des caractères du premier groupe de volume, l'arrêt 217 vienne en face du tâteur 212 et que, lors de la frappe des caractères du second groupe de volume, aucune butée ne vienne en face du tâteur 212, étant donné que l'ensemble des butées de frap- pe est abaissé en sa position la plus basse représentée en pointillés sur le dessin. La position de la butée 216 représentée en traits pleins sur le dessin est la position dite de départ.

   Etant donné que les leviers de frappe du deuxième groupe de volume ne comportent aucune butée 206, la frappe d'un caractère de ce groupe conserve à la butée 216 la position reproduite sur le dessin et le tâteur 212 vient alors frapper l'arrêt 2190 
Le cas échéant, et en particulier lorsque les colonnes inscrites sont étroites et comportent par conséquent des lignes coûtes ou que l'on écrit à l'aide de machines conformes à l'invention comportant trois groupes de volume ou encore lorsqu'on utilise des caractères de dimensions très pe- tites, il peut être nécessaire de raccourcir l'intervalle entre deux mots successifs, c'est-à-dire le pas d'avancement du chariot lors de l'utilisa- tion de la barre d'espacement.

   On a représenté sur les figures 12 et 20 un mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention pour le cas où deux espacements de longueurs différentes doivent être intercalés alternati- vement entre les mots d'un   texteo   
A cet effet, on prévoit dans le mode de réalisation respectif deux barres d'espacement, qui sont disposées toutes les deux au long d'une ligne droite commune, à l'emplacement habituel devant le clavier. L'une des barres d'espacement 267 est notablement plus longue que l'autre 268 et se trouve disposée de manière à pouvoir pivoter de la manière habituelle à l'aide des bras de levier 269 sur l'axe 270 par l'intermédiaire du manchon 271.

   Le man- chon 271 porte le bras de levier usuel 272 actionnant le cliquet de la roue d'entraînemento Lorsqu'on frappe la barre d'espacement 267, le chariot par- court une distance normale. La seconde barre d'espacement 268 sensiblement plus courte est disposée dans le prolongement de la barre d'espacement 267 de manière qu'elle appuie sur un doigt 280 fixé sur la barre d'espacement 267, de sorte que l'abaissement de la touche 268 entraîne la barre d'espace- ment 267,tandis que l'on peut actionner la barre d'espacement 267 indépen- 

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 damment de la barre 268.

   La barre d'espacement 268 est fixée au moyen du levier 273 sur un manchon 274 pivotant sur l'axe 270 et se prolonge en outre par le bras 275 sous le mécanisme de réglage de la barre 223 (figure   22).   A l'extrémité du bras de levier, on dispose un petit disque 276 faisant fonc- tion de butée venant se placer en position de départ sous le bras de levier 222 du double levier 222-232 recourbé à cet effet vers le baso La disposition est telle que, lorsqu'on appuie sur la barre d'espacement 268, le bras du levier 222 soit relevé de telle façon qu'après le déclenchement du mécanisme de cliquets de la roue de division, déclenchement obtenu à la suite de   l'abats-.   sement de la barre 267 par la barre 268 et par le mécanisme de leviers 269-   271-272,   la course du tâteur 212 soit limitée.

   Cette limitation, due au levier à encoches 251, réduit la course du tâteur 212 à la moitié de la course libre de ce tâteur 212, lorsqu'on abaisse la barre d'espacement 267 seule. Il est bien entendu que l'on peut choisir à volonté un rapport différent des deux espacements. 



   Dans le dispositif représenté sur les figures 23 et 24, destiné au réglage de l'intervalle, leplus petit interligne pour les caractères les plus pe- tits utilisés en impression est, par exemple,de 0,3 mm., les autresinterli-   gnes réglables   plus grands représentant des multiples de 0,3 mm. 



   Soit 131, l'axe du rouleau, 132 l'axe de la roue de cliquet 133 actionnant la rotation du rouleau. La roue dentée 134 reliée à la roue de cli- quet 133 calée sur l'arbre 132 s'engrène par la roue dentée 136 disposée sur l'arbre 135 et par la roue dentée 137, qui y est reliée, dans la roue dentée 139 calée sur l'arbre 138, roue dentée qui actionne une autre roue dentée 140 calée sur l'arbre 131 du rouleau de la machine. 



   L'extrémité du bras 141 d'un double levier pivotant sur l'arbre 132 comporte un crochet 117 et se trouve reliée au moyen du ressort 142 à l'un des bras 144 d'un levier coudé pivotant autour de l'arbre 1350 L'autre bras 145 du levier coudé comporte à son extrémité une butée constituée par une tête de vis   146.   . 



   Le second bras 143 du double levier pivotant autour de l'arbre 132 comporte une butée formant pivot 158 contre laquelle s'appuie dans sa po- sition de repos représentée sur le dessin, le prolongement 149 du coulisseau   148.'Le   coulisseau 148 coulisse dans des fentes 160 rectilignes par l'inter- médiaire de vis 161 engagées dans ces fentes et fixées au châssis et se trouve maintenu par le ressort 142, par le double levier   141-142   et par la butée 158 dans la position éloignée vers la droite représentée, On peut déplacer le cou- lisseau 146 en actionnant le levier d'interligne 159 au moyen du doigt 163 vers la gauche en direction de la flèche 156. 



   A l'extrémité du bras 143 du double levier, on dispose un cliquet 151 articulé autour de l'axe 150, cliquet qui coopère avec la denture de la roue à cliquet   1330   
L'extrémité du levier 162 pivotant autour de l'arbre 132 conformée en poignée 152, porte une lame de tôle recourbée 153, lame disposée coaxiale- ment à la denture de la roue dentée 133 et que l'on peut déplacer par le mou- vement de la poignée 152 en direction de la flèche 154 au long du trajet du cliquet 151 entre ce dernier et la denture de la roue 1330 
Lorsqu'on fait basculer le levier d'interligne 159 autour de l'axe 155, pour ramener le chariot et pour former un interligne de la manière habi- tuelle, on déplace en même temps, au moyen du doigt   163,   le coulisseau 148 dans la position représentée sur la figure 27.

   Le prolongement 149 du coulis- seau 148 fait pivoter,au moyen de la butée 158, le double levier 143 autour de l'axe 132 dans le sens des aiguilles d'une montre. A ce moment, le ressort 142 se trouve tendu et le rouleau de freinage habituel 157 disposé   à   l'extré- mité du bras 144 du levier coudé pivotant autour de l'axe   135,   presse contre la denture de la roue à cliquet 133 et en empêche la rotation intempestive. 



  Dans la position de la lame de tôle 153 représentée dans l'exemple ci-dessus, le cliquet 151 se déplaçant en même temps que le bras de levier 143, ne peut s'engrener dans les dents de la roue à cliquet 133 et, par conséquent, ne peut 

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 faire avancer la roue avant que le bec de ce cliquet glisse sur la lame de tôle 153. L'arète du cliquet 151 n'atteint les dents de la roue à cliquet 133 que lorsque le double levier 141-143 a déjà pivoté suffisamment pour que le cliquet 151 se dégage de l'extrémité de la lame de tôle 153 et vienne se loger dans la première dent voisine de l'extrémité de la lame de tale.

   A partir de ce moment, le cliquet 151 actionne la roue à cliquet 133 jusqu'à ce que le bras de levier 143 atteigne la butée 146; à cet instant, la roue à cliquet 133 s'arrête.   Lorsqu'on   relâche le levier de commande 159, le ressort   142   le ramène dans sa position de départ représentée au moyen de la butée 158, du prolongement 149 du coulisseau 148 et du doigt 1630 On a repré- senté sur la figure 23 la position du dispositif dans laquelle le bras de levier 143 vient atteindre la butée 146. 



   Lorsqu'on donne à la multiplication par roue dentée un développe- ment tel que la rotation de la roue à cliquet 133 sur une dent corresponde à un interligne de   0,3mm   dans l'écriture, c'est-à-dire qu'en d'autres termes, le papier posé sur le rouleau est- avancé de 0,3 mm, l'avancement de l'inter- ligne comporte autant de fois 0,3 mm. que le nombre de dents dont le cliquet 151 pousse la roue à cliquet 133.

   La hauteur de l'interligne désiré est réglée par un pivotement correspondant de la poignée 152, poignée à côté de laquelle on dispose avantageusement une échelle dont une division correspond à un avancement de l'interligne sur le papier de 0,3 mmo Les essais effectués ont montré qu'on utilise avantageusement un dispositif de réglage comportant les interlignes 0,3; 0,6; 0,9; 1,2; 1,5; 1,8 et enfin 2,1 étant donné que ces interlignes sont généralement suffisants pour reproduire l'écriture imprimée. 



  Il est entendu toutefois que l'on peut prévoir le dispositif pour des inter- lignes différents quelconques, auquel cas il suffit d'intercaler une démulti- plication correspondante par roue dentée entre la roue à cliquet 133 et la roue dentée 140. Le mécanisme de roue dentée constitué par les roues 136, 137 et 139 peut être facilement réalisé de manière interchangeable. 



   On loge le dispositif dans le boîtier 164, boîtier fixé à l'aide de l'équerre 165 sur la machine a écrire. On peut également fixer facilement le dispositif sur les machines courantes   en-remplaçant   la roue à cliquet de ces machines par la roue dentée 140 et en montant à la place du mécanisme à cliquet existant le dispositif nouveau ci-dessus. 



   Comme il a été expliqué ci-dessus, le réglage de très petits inter- lignes est nécessaire parce que l'écriture utilisée en imprimerie est consti- tuée en général par des caractères de faibles dimensions par rapport aux ca- ractères des machines à écrire. Une difficulté consiste dans le fait que l'on ne peut employer en imprimerie que des caractères à bords très nets, tandis que l'on ne peut produire sur les machines à écrire -et en particulier pour les petits caractères - que des caractères ayant des bords plus ou moins flous. 



  La raison réside dans le fait que les fibres de la matière textile constituant le ruban encreur rendent les contours des caractères flous-lors de la frappe. 



  Cette étalement de la couleur sur les bords est d'autant plus visible que le caractère inscrit est petit. 



   On a observé que l'on peut éviter cette difficulté et produire une écriture plus nette lorsqu'on remplace le ruban en matière textile par un ruban constitué par du papier carbone. Dans ce cas, le colorant n'est pas in- séré entre des fibres textiles comme sur les rubans courants, mais se présente sous la forme d'une couche homogène à particules extrêmement fines -étalées sur un support en papier. Les caractères des leviers de frappe frappent directement le verso du papier. On pourrait procéder de manière à poser sur le papier à frapper une feuille de papier carbone et à frapper les caractères sur le verso du papier carbone dont la couche de couleur est tournée vers le papier posé sur le rouleau de la machine. Ce procédé comporte cependant l'inconvénient que l'écriture est cachée par la feuille de carbone et n'est pas lisible pendant le travail. 



    @   
On pourrait utiliser, à la place du ruban en matière textile, du papier carbone sous forme de ruban, de la manière habituelle ; ce procédé ne s'est cependant pas révélé efficace, étant donné que le ruban fait comme on 

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 sait entre les rouleaux un mouvement d'aller et de retour et que l'on utilise plusieurs fois des sections de ruban déjà utilisées préalablement., Ceci n'est pas possible dans le cas de l'utilisation de papier carbone, car, pour obtenir des caractères nets, étant imprimés en couleur suffisamment noire par exemple pour des buts de reproduction photographique, on ne peut utiliser un emplace- ment donné du papier carbone qu'une seule fois pour la frappe. 



   Conformément à la présente invention, on dispose le papier carbone découpé sous forme de bandes sur une bobine et on le fait dérouler automatique- ment par le chariot par sections correspondant à la longueur de chacun des tra- jets du chariot. Dans ce but, on dispose à demeure sur le chariot une pince qui saisit avant le comm,encement de ligne la bande de papier carbone et qui l'entraîne progressivement avec elle ; lorsque la ligne est   terminée   et que 1' on veut ramener le chariot en position de départ pour une ligne nouvelle, le levier d'interligne effectue l'ouverture de la pince de manière à provoquer l'arrêt de la bande de papier carbone déroulé préalablement devant le rouleau et l'empêche de suivre le mouvement de renvoi du chariot.

   Lorsque le renvoi du chariot est accompli et qu'on relâche le levier d'interligne, un ressort ferme à nouveau la pince, qui saisit le papier carbone, et qui en déroule une nouvelle section de la bobine pendant   l'écritureo   Le papier carbone ayant servi une seule fois est évacué de la machine. 



   Cette disposition comporte l'avantage que l'on n'est pas limité quant à la dimension de la bobine de provision,   c'est-à-dire   quant à la lon- gueur de la bande de papier carbone disponible, étant donné que l'on dispose de préférence la bobine de provision à l'extérieur de la machine. On a repré- senté un mode de réalisation de ce dispositif d'écriture au moyen d'une bande de papier carbone sur les figures 25, 26 et 27. On a représenté en 120   la.   bobine comportant une longue bande de papier carbone, bobine montée sur l'axe de bobine 121 et reposant sur la cuvette horizontale 122 reliée au coeur de la bobine.

   La bobine, tourne librement autour de l'axe vertical 123 comme le font les bobines de ruban usuelles des machines à écrire, le dit axe 123 étant cependant situé en dehors du châssis de la machine, de manière que la totalité de la cuvette 122 se trouve également située en dehors du châssis, Bien que la bobine soit située dans un plan horizontal., elle est représentée tournée de 90  sur le dessin. 



   On introduit le ruban de papier carbone 124 latéralement de la droite à côté du rouleau en une direction parallèle au rouleau 27. Le ruban passe par des rouleaux 166 fixés à la cuvette 122 et dans la fourchette 167 du ruban. On dispose sous la partie gauche du châssis de chariot 1 une rainure de guidage prolongée 125, représentée en coupe sur la figure 26, sur le bâti de la machine, rainure qui sert à soutenir le bord inférieur de la bande   124,   la moitié supérieure de la dite bande   124,   émergeant librement du guidage 125.

   Après sa sortie du guidage 125, la bande se dévide dans une corbeille à papier ou   analoguee   On fixe aux fins d'avancement de la bande 124 sur la' partie gauche du châssis de chariot une pince constituée de manière analogue à une tenaille à deux bras, maintenue à l'état fermé par une lame de ressort 126. Le bras 127 de la pince est fixé à l'aide d'un support 128 au châssis 1. Le bras 129 de la pince relié au moyen d'une articulation 130 au bras   127,   porte à son extrémité inférieure une petite garniture de caoutchouc   171,   qui s'appuie sous   l'action   du ressort 126 contre l'extrémité inférieure du bras 127 et qui maintient ainsi la bande 124 par frottement. 



   La pince étant fixée au châssis 1 se déplace en même temps que le chariot. 



   On dispose le déclencheur 172 en face de l'extrémité supérieure du bras   174,   déclencheur actionné par le levier d'interligne 159 représenté sur la figure 27, en opposition à l'action du ressort 126. Lorsqu'on   actionne '   le levier d'interligne 159 en direction de la   flèche .1'13,   et qu'on commence à déplacer ainsi le chariot de sa position   terminale   à gauche, en sa position terminale à droite après la fin de l'inscription d'une ligne, le-déclencheur 172 appuie contre l'extrémité supérieure du bras de levier 129. La pince   s'ou=   vre encore avant le début du mouvement 'du chariot vers la droite.

   La pince 

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 ouverte se déplace ensuite en même temps que le chariot au long de la bande 124 jusqu'à une position immédiatement avant la fourche 167, position de commencement de ligne dans laquelle le chariot rencontre la butée habituelle et l'utilisateur tâche le levier d'interligne. A ce moment, la pince se refer- me sous l'action du ressort 126 et saisit à nouveau la bande de papier carbone. 



  Pendant l'écriture, les différents caractères frappent le verso de la bande de papier carbone encore vierge, qui se déroule successivement du rouleau 120. 



  La section de bande situé à gauche de la pince sort de la-machine pour ne plus être utilisée. 



   Il est bien entendu que les détails mécaniques de construction du dispositif conforme à la présente invention peuvent subir de larges modifica- tions sans que l'on sorte de l'esprit de   l'invention.   On peut ainsi remplacer, par exemple, les moyens cinématiques prévus entre le chemin incliné 82 et la crémaillère, 75, par un système différent de leviers et relier le chemin incliné au chariot par d'autres dispositifs mécaniques connus.

   On peut également supprimer l'organe de contrôle 94 destiné à la modification de l'angle alpha du chemin incliné dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, et on peut actionner en même temps que le dispositif de réglage conforme à la figure 8 le bras 89 du curseur 90 réglant la largeur de fente, curseur qui relie dans ce cas directement, un galet ou un coulisseau disposé sur le bras 89 en liai- son directe avec le chemin incliné 82. 



   On a représenté sur les figures 28 à 31 le levier de frappe de la machine à écrire conforme à la présente invention, constitué par une partie supérieure et une partie inférieure. L'organe inférieur 281 pouvant pivoter dans la machine autour d'un axe 282 a la conformation habituelle et se trouve reliée à l'organe supérieur 283 au moyen d'un pivot ayant la forme d'une tête de vis 284 avec écrou   285,   pivot autour duquel l'organe 283 peut tourner. 



  Cette partie supérieure porte en son extrémité supérieure de la manière habi- tuelle le caractère   286,   qui fait face dans la position. représentée au rouleau 287, sans   l'atteindre.   Dans cette position, la butée 288 faisant corps avec l'organe inférieur 281, butée qui s'avance vers le doigt, repose sur le segment habituel 289 monté à demeure contre une garniture de caoutchouc 290 logée dans un évidement. 



   On peut disposer également une lame de ressort à la place de la garniture de caoutchouc. 



   Dans la position représentée sur le dessin, l'organe supérieur 283 s'appuie contre une butée 291 faisant corps avec l'organe inférieur 281, qui vient s'insérer en position de repos dans une encoche pratiquée dans la partie supérieure, comme représenté sur la figure 28, et qui limite le pivotement de la partie supérieure dans le sens des aiguilles d'une montre. Une lame de ressort 293 s'insère dans une deuxième encoche 292 de la partie supérieure, ressort fixé à la partie inférieure par un rivet   294.   L'encoche 292 est plus basse que le pivot de rotation 284, de sorte que la force exercée par le res- sort 293 contre l'encoche 292 donne à l'organe 283 un moment de rotation agis- sant dans le sens des aiguilles d'une montre et poussant l'organe 283 contre la butée 291. 



   On prévoit au-dessus de la tête de vis   284,   dans la partie élargie inférieure de l'organe 283, un évidement elliptique 296 entourant la tête 297 de la vis à tête 298 fixée à l'aide de l'écrou 299 dans la partie inférieure. 



  La tête 297 de cette vis est plus petite que l'évidement 296 et repose excentri- quement sur son prolongement (figure 30). La tête de vis 297 forme ainsi une butée située à l'intérieur de l'évidement 296, butée qui s'oppose au déplacement de l'organe supérieur 283 se faisant dans le sens des aiguilles d'une montre. 



   Lorsqu'on actionne le levier au moyen de la touche de clavier cor- respondant au levier de frappe, pour le porter en avant depuis sa position de repos habituelle, il prend la position représentée sur la figure 28 et la frap- pe 288 frappe ainsi à la partie inférieure 11 la garniture de caoutchouc 290 en provoquant l'arrêt brusque de l'organe inférieur 281 du levier de frappe, qui conserve sa position représentée sur la figure 28 jusqu'à ce que l'utilisa- teur relâche la touche.

   L'organe supérieur 283 étant cependant animé, en raison 

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 de sa masse et de son accélération, d'une force   d'inertie)   cette partie fait bander au moyen de l'encoche 292 le ressort 293 et se lance en avant en frap- pant à travers le ruban encreur 300 le papier posé sur le rouleau, ce mouve- ment opposé aux aiguilles d'une montre étant limité par la butée de la tête de vis 298, contre le bord de l'évidement 296.

   Lorsque la force de l'organe supérieur 283 se trouve freinée, la force du ressort 293 devient dominante et remet l'organe supérieur 283 en la position reproduite sur la figure 28 en traits pleins, mouvement par lequel l'ensemble du levier de frappe retombe dans sa position de repos de la manière habituelle., 
On a représenté sur la figure 31 à une échelle agrandie le dépla- cement relatif entre la tête de vis 298 et l'évidement 296 de la partie supé- rieure dans la position de cette partie ramenée vers   l'avant.   Les traits pleins indiquent la position de la partie supérieure dans la position ramenée vers   1-lavant.   



   Etant donné que la tête 297 de la vis 298 est disposée excentrique- ment, on peut déplacer après avoir dévissé l'écrou 299 la tête 297 et régler ainsi le jeu de la partie supérieure 283 entre les deux butées 291 et 297. On réalise de cette manière le plus simplement possible une précision de réglage de l'organe supérieur 283 atteignant le centième de millimétrée 
Le moment de rotation produit par le ressort 293 sur l'organe 283, supportant le caractère 286, s'oppose au moment de rotation produite sur 1' organe 283 par la force d'inertie de cette partie lors de son pivotement et vient donc freiner la force de cet organe 283 pendant le lancement du carac- tère 286 contre le rouleau 287En réglant en rapport la force du ressort 293,

   on peut donc influencer à volonté la force de frappe du caractère 286 sur le rouleauo On attribuera donc en conséquence à des caractères ayant une petite surface de frappe, comme.par exemple! minuscule, t minuscule, 1 minus- cule, =, :.   etc..,   des ressorts plus forts et à des caractères ayant une grande surface de frappe, tels par exemple m minuscule, W majuscule, etco, un ressort plus faible, pour assurer ainsi l'uniformité de   l'écritureo   
On constitue le dispositif conforme à la figure 32 au moyen d'un cadre 301 formé par des tiges de fer profilé dans lequel on dispose des tiges parallèles 302 entre   elle s-et   par rapport aux côtés latéraux du cadre 301, le cadre et les tiges creuses constituées de préférence par du métal léger sont recouverts de couleur noire mate.

     On   prévoit à l'extrémité de chacune des tiges des chevilles 303 qui s'insèrent dans les alésages correspondants 304 des barres transversales du cadre 301 et maintiennent ainsi les différentes tiges. Les dimensions des tiges 302 et la distance réciproque des alésages 304 sont choisis de manière qu'après l'insertion des tiges dans le cadre, il reste une fente libre 305 entre deux tiges voisines. 



   Les supports de lettres utilisés dans le dispositif conforme à l'invention (figure   34)   sont constitués par des étriers élastiques en tôle. 



  L'étrier possède deux branches élastiques 307 et 308 et une entretoise 309 les reliant. A la partie supérieure, on prévoit la fixation du caractère, par exemple B majuscule. L'étrier est de même couleur que le cadre 301 et les tiges 302, et, de préférence, noir, et la lettre B est blanche. On inscrit de préférence la lettre au moyen de couleur laquée ou d'émail blanc sur l'étrier, ou on la forme à l'emporte-pièce en papier blanc et on la colle sur l'étrier. 



   L'une des branches 307 de l'étrier est droite, l'autre branche 308 est cintrée vers l'extérieur en 3060   On   recourbe de même l'un des côtés de la tige 302 (figure 33) en 312 vers l'intérieur, de manière que les deux creux 306 et 312 se complètent après l'insertion de l'étrier sur la tige, pour former une section approxima- tivement circulaire, le creux 312 s'étendant sur la longueur entière de la tige. On prévoit dans le creux 312 une barre 310 ayant une section- elliptique et pouvant tourner aux deux extrémités de la tige 302. A l'extrémité droite de la barre, on dispose un carré émergeant de la tige, ou une poignée 311, au moyen desquels on peut faire tourner la tige autour de son axe longitudinal. 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 



  * Pour former la composition, on aligne les caractères d'une ligne sur une tige. A cet effet, on règle la barre 310 de façon que le plus grand axe de la section elliptique soit parallèle aux branches 307 et 308. On em- manche alors l'étrier du haut sur la tige, de manière que l'entretoise 309 vienne reposer sur la partie supérieure de la tige.

   On insère entre les mots successifs à titre d'espacement des étriers sans lettreo Lorsqu'on a ainsi disposé les caractères de la composition sur une ou plusieurs tiges, on fait tourner la barre 310 de 90  pour lui donner la position indiquée en pointil- lé sur la figure 33 et, pour qu'elle retienne de cette manière tous les étriers montés sur la tige par l'écartement des branches 3080 
On peut produire à l'aide du dispositif conforme à la figure 32, en même temps plusieurs lignes d'écriture, composition dans laquelle - lorsque cela parait désirable pour des raisons techniques- on peut laisser inoccupées une ou plusieurs tiges simples entre deux lignes. 



   Lorsque l'on a terminé la composition entière, on en prend un cliché photographique, de préférence sur une pellicule. On utilise a cet effet avan- tageusement un dispositif optique comportant le réglage réciproque entre le sujet à reproduire, l'optique et le support de l'imageo On utilise avantageu- sement à cet effet le dispositif de réglage connu, dit de Carpentier, avec le- quel on peut régler les distances de l'objectif et de l'image de telle manière que le sujet soit reproduit avec grande netteté. 



   Le sujet étant pris sous forme de négatif (blanc sur fond noir), on réalise avec un seul cliché le positif sans tirage, positif à partir duquel on peut produire le cliché d'impression directement, par exemple au moyen de la morsure d'un rouleau à imprimer. 



   Le principal avantage du dispositif nouveau réside dans l'économie de métal pour lettres que l'on devait utiliser jusqu'à présent pour obtenir des effets analogues. On réalise en outre un encombrement considérablement moindre lors de l'impression, car on peut emmagasiner les supports sous forme d'étriers en très grand nombre dans un espace relativement restreinto En outre, les caractères ne sont exposés pendant leur utilisation à aucune fatigue méca- nique, de manière que leur contour ne subisse aucune usure, et présente après une longue durée quelconque d'utilisation toujoura un contour pur et net en impression.

Claims (1)

  1. RESUME.
    La présente invention a pour objet A.- Le produit industriel nouveau que constitue une machine à écrire comportant des caractères indicateurs inscrivant sur le papier la longueur des différentes lignes, caractères inscrits automatiquement quand la ligne est terminée et de préférence par l'action du levier d'interligne, machine à écrire caractérisée par les particularités suivantes, prises isolément ou en combinai- sons : : 1.- Les caractères indicateurs mobiles par rapport au chariot se déplacent pas à pas en direction opposée à l'avancement du chariot.
    2.- Les caractères indicateurs des longueurs de lignes sont disposés en un assemblage se déplaçant en rapport avec l'avancement du chariot, et sont actionnés individuellement par une pièce montée sur le chariot d'après la longueur de la ligne inscrite.
    3.- On obtient le déplacement du groupe de caractères indicateurs au moyen d'une butée entraînée pendant l'écriture par le chariot et d'un moyen transmettant le mouvement de la butée en l'inversant au groupe de caractères indicateurs.
    4.- On utilise une transmission de mouvement qu'amplifie le déplace- ment du groupe de caractères indicateurs par rapport au déplacement du chariot entre la butée entraînée par celui-ci et entre le support du groupe de carac- EMI28.1 téres indicateurso <Desc/Clms Page number 29> 5.- On actionne les différents caractères au moyen d'un levier pivotant monté sur le chariot et l'on dispose à côté du groupe de caractères indicateurs une barre de guidage qui soutient le levier en sa position éloignée après la frappe de la lettre pendant le temps de passage du groupe de caractè- res indicateurs.
    6.- On dispose le levier actionnant les caractères sur un guidage parallèle au rouleau, et de préférence, sur la barre de maintien du papier de manière qu'il puisse coulisser.
    7.- On subdivise les caractères en plusieurs groupes de volumes et on attribue aux différents'groupes de volumes des avancements différents du chariot de manière que la division du groupe de caractères indicateurs soit un multiple entier de la longueur de l'avancement le plus court du chariot.
    8.- On peut régler le pas d'avancement du chariot par la variation de l'inclinaison d'un chemin de guidage et l'angle d'inclinaison de ce chemin de guidage étant réglé en fonction de la différence de la longueur de ligne, ce chemin est relié aux margeurs par des moyens agissant sur l'inclinaison du chemin de guidage,de manière que le déplacement d'au-moins un des margeurs modifie l'angle d'inclinaison du chemin de guidage.
    90- On peut déplacer les pièces reliant les margeurs au chemin in- cliné le long du chemin incliné dans les deux directions.
    10.- On utilise des moyens mécaniques pour modifier la position du chemin incliné en direction transversale par rapport à la longueur de ce chemin inclinéo 11.- On relie l'un des margeurs, le moyen mécanique de modification de l'angle d'inclinaison et le chemin incliné au moyen de glissières croisées et d'un axe traversant ces glissièreso 120- On règle l'angle alpha en fonction de la différence de la longueur de ligne au moyen d'un seul organe.
    130- On utilise un levier pour actionner l'organe de réglage du chemin incliné et une échelle correspondant aux différences des longueurs de lignes placée sur le trajet du levier.
    14.- On utilise une denture coopérant avec le levier de réglage et un cliquet venant s'engrener dans la denture pour la fixation du levier de réglage, une dent correspondant à l'avancement pris pour unité de base.
    15.-On utilise une transmission par roue dentée entre l'arbre du rouleau et l'arbre du cliquet de réglage de l'interligne.
    16.- On règle par une butée la course utile du cliqueta 170- On utilise un organe destiné à empêcher la pénétration du cliquet dans la denture de la roue à cliquet, organe que l'on monte entre le cliquet et la roue à cliquet et qui peut être placé sur le trajet du cli- queto 18.- On réalise l'avancement du ruban porte-couleur utilisé pour l'écriture au moyen d'une pince fixée au châssis de la machine.
    19.- On dispose en dehors du bâti de la machine une bobine porte- ruban et la fourchette de ruban est située entre cette- bobine et la pince d'entraînement du ruban.
    20.- On prévoit des moyens commandés par le levier d'interligne pour provoquer l'ouverture de la pince d'entraînement du ruban.
    21a- On prévoit au châssis du chariot une butée mobile contre la pince, butée qui ouvre lors du fonctionnement du levier d'interligne la pince d'entraînement du ruban et en outre,un ressort qui referme la pinee ouverte lorsque l'on relâche le levier d'interligne.
    22.- On attribue aux caractères répartis entre un nombre de grou- pes de volume supérieur à deux, pour chaque groupe, des avancements différents <Desc/Clms Page number 30> du chariot, tous ces avancements étant des multiples entiers d'une unité de base.
    230- On utilise des dispositifs de commande limitant l'avancement du cliquet mobile de la roue à diviser en fonction de la largeur ou volume du caractère inscrit.
    24.- La différence entre les avancements du cliquet mobile cor- respondant à deux groupes de volumes voisina correspond lune dent de la roue à diviser.
    25.- On prévoit sur les leviers de frappe correspondant à deux groupes différents de volumes au moins, des organes de butée pour commander le cliquet mobile de la roue à diviser au moyen d'un dispositif de commande, réglant la position de la butée, cette dernière comportant des gradins corres- pondant aux différents avancements en fonction du volume du caractère inscrit, 260- On actionne le dispositif de commande du réglage des organes limitant l'avancement du cliquet mobile depuis les leviers de frappe au moyen d'un organe commun passant sous les leviers de frappe.
    27.- L'organe commun passant sous les leviers de frappe est régla- ble et on donne à une partie au moins des butées fixées sur le levier de frappe et coopérant avec lui une conformation telle que l'on peut faire bas- culer l'organe commun hors du rayon d'action de ces butées.
    28.- La distance, mesurée en direction de la course des leviers de frappe, des butées disposées sur ces leviers est différente selon les groupes et les butées individuelles sont disposées sur les leviers de frappe dé maniè- re réglable afin de pouvoir modifier leur distance à l'organe commun précité.
    29. - On donne à l'organe de commande limitant l'avancement du cli- quet mobile une conformation en gradins, et on le dispose à côté du boîtier de cliquet, de manière qu'il puisse basculer.
    30.- On dispose l'organe de commande limitant l'avancement du cli- quet mobile sous forme d'une rangée de gradins pouvant être déplacée en ligne droite à côté du boîtier de cliqueta 31.- On dispose le cliquet mobile de la roue à diviser sur une platine logée de manière coulissante dans le boîtier de cliquet entre deux butées et on règle la longueur des déplacements de la platine au moyen d'un tâteur coopérant avec la rangée de gradins de la platine.
    320- On attribue à la course la plus courte (obtenue par le réglage de la rangée de gradins) de la platine du cliquet mobile un avancement corres- pondant à trois dents de la roue à diviser et à chacune des courses suivantes à une dent de plus que la précédente, la plus longue course de la platine étant limitée par une butée fixée à demeure au boîtier de cliquet.
    330- On limite le nombre de gradins à deux seulement, et on attri- bue à la plus courte course de la platine du cliquet mobile un avancement cor- respondant à une dent de la roue à diviser et aux courses suivantes une dent de plus qu'à la course immédiatement précédente, la plus longue course de la platine étant limitée au moyen d'une butée fixée à demeure au boîtier de cliquet.
    34.- On munit la machine à écrire de deux barres d'espacement dont l'une produit un intervalle plus court et l'autre un intervalle plus long entre deux mots du texte inscrit.
    35.- On dispose les barres d'espacement de manière que l'une puisse être actionnée indépendamment de l'autre et produise l'avancement le plus long du chariot, tandis que l'autre barre d'espacement est reliée solidairement avec la première et comporte, en vue d'obtenir un avancement moindre, des organes pour diminuer cet avancement.
    36.- La résistance que l'on doit vaincre, lorsqu'on actionne les organes de réglage du pas d'avancement du chariot au moyen des leviers de <Desc/Clms Page number 31> frappe, est inversement proportionnelle au volume du caractère frappée 37.- On utilise un levier de frappe pour machine dans lequel le caractère mis en mouvement par la course n'est lancé contre le rouleau à 1' extrémité de sa trajectoire, que par force d'inertie, ce levier de frappe étant constitué par deux organes articulés dont l'un portant le caractère est disposé pour pouvoir pivoter entre deux butées et est maintenu en posi- tion de,repos par un ressorto 380- Les butées qui limitent la course de l'organe du levier por- tant le caractère sont fixées sur l'autre organe du levier de frappe et l'une d'elles est réglable.
    39.- L'organe du levier portant le caractère est soumis à l'action d'un ressort disposé de telle manière qu'il s'oppose au moment de. rotation . auquel est soumis cet organa par la force d'inertie.
    40.- La butée réglable estconstituée par une vis ayant une tête excentrée, tête située dans un évidement de l'organe portant le caractère, évidement permettant la rotation de cette tête excentréeo Bo- Un procédé pour former des compositions destinées à l'imprime- rie, procédé caractérisé par le fait que l'on forme la composition sur fond foncé au moyen de caractères clairs, qu'on la photographie sur un support transparent et que l'on produit à l'aide de cette photographie, de manière connue, le cliché directement utilisable en impression, de préférence, par morsure d'un rouleau d'imprimerie.
    C.- Le produit industriel nouveau que constitue le dispositif de mise en oeuvre du procédé sous B/, dispositif caractérisé par le fait qu'il comporte un cadre formé par des barres parallèles foncées et des supports de lettres foncés portant des lettrea claires, supports appropriés à la fixa- tion sur les barres ci-dessus.
    Le dispositif sous 0/ peut en outre présenter les particularités suivantes prises isolément ou en combinaison la- On utilise comme support de lettres un étrier élastique comportant une entretoise horizontale et deux branches destinées à entourer les barres; 2.- Chacune des barres comporte un organe d'écartement monté la- téralement et permettant l'écartement simultané de tous les supports de lettres insérés sur la tige; 30-L'organe d'écartement des supports de lettres est constitué par une tige rotative disposée sur la barre, tige dont la section diffère d'un cercle.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1078143B (de) * 1955-10-24 1960-03-24 Adlerwerke Kleyer Ag H Vorrichtung zum Einstellen der Anschlagstaerke der Typen bei kraftangetriebenen Schreibmaschinen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1078143B (de) * 1955-10-24 1960-03-24 Adlerwerke Kleyer Ag H Vorrichtung zum Einstellen der Anschlagstaerke der Typen bei kraftangetriebenen Schreibmaschinen

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