Machine à imprimer des papiers-valeurs.
-, _la présente invention se rapporte à un perfectionnement dans les machines à imprimer du type susceptible d'imprimer simultanément des mots et des chiffres indiquant la même valeur et dans lequel des touches de différentes valeurs, sus ceptibles d'être abaissées, sont employées pour contrôler le mécanisme susceptible de faire tourner des rouleaux parallèles, sur lesquels sont disposés les caractères formant les mots ainsi que les chiffres pour l'impression, et ce de la façon décrite dans le mémoire descriptif annexé au brevet anglais
193.176 du même inventeur.
La caractéristique principale de l'invention réside dans la création d'une platine ou tête d'impression, reliée d'une façon mobile au châssis de la machine et portant des rouleaux pour repousser la matière, sur laquelle l'empreinte doit être faite, en contact avec les rouleaux porte-caractères, suivant que ceux-ci ont été réglés par la commande des touches, les rouleaux de pression de la tête d'impression étant mobiles dans un sens pour provoquer l'empreinte des caractères sur le papier, et mobiles en sens inverse dans un pian au-delà de la possibilité de la pression d'empreinte, et les dits rouleaux de pression étant commandés positivement par le mouvement de la manivelle de commande principale.
La présente invention fait de préférence usage d'une disposition, telle que celle qui est décrite en substance
dans le dit brevet anglais 193.176, c'est-à-dire des barres à déplacement longitudinal sont munies de crémaillères pour actionner les rouleaux porte-caractères et les rouleaux portechiffres et mises normalement sous tension pour l'actionnement, mais dont l'actionnement est empêché et qui sont soustraites
à l'influence de leurs dispositifs de tension par l'abaissement d'une touche, qui sert non seulement à déclancher une barre particulière pour le mouvement, mais aussi à prédéterminer la limite de mouvement de la dite barre, de façon à prédéterminer l'amplitude de mouvement à imprimer aux rouleaux porte-caractères, de sorte que la touche sélectionne les caractères sur les différents rouleaux qu'il s'agit d'amener dans la position d'impression.
La présente invention orée également un dispositif, grâce auquel, lors de l'abaissement d'une touche dans une colonne de touches particulière quelconque, toutes les barres à la droite de cette colonne peuvent recevoir un mouvement nécessaire pour actionner leurs rouleaux porte-caractères particuliers de façon que ceux-ci indiquent zéro, c'est-à-dire de façon que dans la disposition pour l'impression d'un nombre particulier, dont les derniers chiffres sont représentés par des zéros, il suffise d'abaisser une touche à chiffres dans la colonne de nombres particulière pour actionner et déplacer toutes les barres à la droite de cette colonne vers une position, dans laquelle les rouleaux porte-caractères indiquent zéro.
En d'au-très termes, dans le cas où les rouleaux porte-caractères doivent être réglés pour imprimer par exemple 4,000,00 Dollars
(quatre mille dollars), seule la touche portant le nombre " 4 " dans la colonne des mille est abaissée, pour déclancher la barre particulière contrôlée par cette touche, afin de posi tionner les rouleaux porte-caractères d'une façon correspondant à la colonne des mille et d'indiquer le nombre " 4 " ainsi que le mot " four " (quatre), après quoi les barres contrôlées par les colonnes des centaines, des dizaines et des unités se meuvent automatiquement dans une position, dans laquelle les rou-
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tandis que les rouleaux porte-mots indiquent un blanc ou un astérisque.
Un autre but de la présente invention est de créer un mécanisme de récomposition, commandé directement par la manivelle de commande principale et servant à ramener en position normale toutes les barres commandées précédemment; l'opération de recomposition s'effectuant simultanément avec le mouvement de retour des rouleaux de pression de la tête d'impression.
L'invention est représentée au dessin annexé, dans lequel :
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la machine perfectionnée.
Fig.2 en est une vue de côté en élévation. Fig.3 en est une vue de derrière en élévation. Fig.4 est une coupe horizontale partielle, montrant plus particulièrement la relation entre les rouleaux porte-caractères et la tête d'impression. Fig.5 est une vue de face en élévation des rouleaux portechiffres et des rouleaux porte-mots. Fig.6 est une vue en coupe partielle, montrant le dispositif pour commander les secteurs porte-mots. Fig.7 est une vue en perspective du dispositif de commande des dits secteurs. Fig.8 est une vue en coupe, partie en coupe, montrant la liaison entre la manivelle de commande principale et la tête d'impression. Fig.9 est une vue en coupe montrant le dispositif pour contrôler la position d'empreinte des rouleaux de pression de la tête d'impression. Fig.lO est une vue en perspective de l'organe de contrôle pour les rouleaux de pression.
Fig.ll est une vue schématique montrant le développement de tous les rouleaux d'impression.
Les éléments d'impression de la présente invention comportent des rouleaux d'impression portant les mots indiquant le montant voulu et des rouleaux d'impression portant les nombres. Chaque rouleau porte-mots a un rouleau porte-nombres correspondant, et les rouleaux porte-mots sont disposés de façon à permettre l'impression du montant en toutes lettres sur une ligne traversant la face d'un chèque ou autre papier analogue, tandis que les rouleaux porte-nombres sont groupés de façon à imprimer le montant en chiffres d'un côté et de préférence au-dessus de la ligne qui porte le montant en toutes lettres.
Le mécanisme d'impression comporte un châssis, formé de pièces latérales droites 1, reliées par un châssis intermédiaire 2 d'une configuration appropriée pour supporter les divers organes coopérant avec les éléments d'impression. Dans les pièces latérales 1 est monté un arbre fixe 3, qui porte les rouleaux porte-mots.
La machine particulière représentée au dessin est susceptible d'imprimer des montants jusqu'à 20,999,99 Dollars, et ce à la fois en toutes lettres et en chiffres, et quoique la description des rouleaux particuliers soit conforme à cette disposition, il est bien entendu que la machine peut être facilement adaptée, uniquement par un dédoublement approprié, pour imprimer des montants plus élevés.
Les rouleaux porte-mots sont représentés comme étant groupés conformément à la monnaie courante des Etats-Unis d'Amérique, c'est-à-dire il y a deux rouleaux qui, par une manoeuvre appropriée, peuvent indiquer les centièmes ou sous de " un " à " nonante-neuf ", trois rouleaux indiquant les dollars de " un " à " neuf cent nonante-neuf ", et un seul rouleau indiquant les mille de " un " à " vingt les deux rouleaux indiquant les centièmes de dollars ou sous sont désignés par 4 et 5, les trois rouleaux indiquant les dollars pour 6, 7 et 8, et le rouleau des mille par 9.
Il est évident que les rouleaux 4 et 5 doivent être capables d'imprimer des mots pour indiquer les montants d'un sou à nonante-neuf sous, et à moins de construire des rouleaux spéciaux, il est nécessaire à cet effet de donner aux dits rouleaux nonante-neuf positions différentes. Pour éviter cette complication et des dimensions inusitées, on a muni le premier rouleau 4, appelé ci-après le rouleau des unités de sous, d'une série de rainures transversales 10, s'étendant transversalement par rapport au plan périphérique du rouleau et dont chacune reçoit dans une relation fixe des caractères appropriés 11 pour former le mot voulu.
Dans les rainures à caractères successives 10 du rouleau 4 des unités de sou sont disposés des caractères qui, suivant une opération d'impression correcte de celui qui écrit un chè-
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désignation d'impression "ONE" il y a une rainure à blanc 12 et deux rainures portant des caractères, par exemple des astérisques 13, l'une des deux rainures porte-astérisques correspondant à la position d'impression normale du rouleau 4, lorsqu'aucune touche à sous n'a été commandée.
Le rouleau 5 des dizaines de sous, dont la surface périphérique est plus large que celle du rouleau 4, est également muni de rainures 10 pour la réception de caractères, qui por-
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et qui sont suivies par trois rainures portant des astérisques indiqués en 14, et ensuite par des rainures successives qui
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et la rainure portant le mot "TWENTY", il existe sur le rouleau 5 une rainure à blanc 12, deux rainures à astérisques 15 et une autre rainure à blanc 12.
Le rouleau des unités 6 des rouleaux marquant les dollars est similaire au rouleau des unités 4 des rouleaux marquant les sous, c'est-à-dire il porte dans des rainures transversales
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une portion des mots de "THIRTEEN" à "NINETEEN" inclus, ces portions étant identiques à celles qui se trouvent sur le rouleau des unités 4. Le rouleau des dizaines 7 des rouleaux marquant les dollars porte dans des rainures transversales 10 des caractères d'impression qui indiquent les mots "TWENTY", "THIRTY", "FOURTY", "FIFTY", "SIXTY", "SEVENTY", "EIGHTY" et "NINETY", suivies de trois rainures 16 portant des astérisques, et puis de rainures successives portant des portions de mots
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"NINETEEN" sur le rouleau des dizaines des rouleaux imprimant les centièmes de dollar ou sous.
Derrière le mot partiel final sur le rouleau des dizaines des rouleaux imprimant les dollars se trouve une rainure à blanc 10, suivie de deux rainures 17 qui portent des astérisques, et d'une rainure à blanc précédant le premier mot "TWENTY" sur le rouleau des dizaines 7. En d'autres termes, les rouleaux des unités des rouleaux imprimant les sous et des rouleaux im primant les dollars sont identiques, les rouleaux des dizaines de ces jeux de rouleaux respectifs étant également identiques.
Le rouleau des dizaines 5 des rouleaux imprimant les sous est de préférence un peu plus large que le rouleau des dizaines 7 des rouleaux imprimant les dollars, afin d'espacer les mots indiquant les derniers dollars et les premiers sous, et si on le désire, là où l'espace entre les mots indiquant les derniers dollars et les premiers sous est d'une largeur exagérée à cause du mot qui est imprimé, la rainure 10 portant le dit mot peut être précédé d'un astérisque, uniquement pour imprimer l'espace en blanc et empêcher tout essai frauduleux pour y introduire un autre mot.
Le rouleau des centaines 8 des rouleaux imprimant les dollars est muni de rainures transversales 10 et porte des caractères indiquant les mots "ONE", "TWO", "THREE", "FOUR", "FIVE", "SIX", "SEVEN", "EIGHT" et "NINE". La surface de ce rouleau 8, qui suit l'espace d'impression final contenant le
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deux rainures 18 portant des astérisques, c'est-à-dire les rainures 10, dans lesquelles sont disposés des caractères d'impression, soit des lettres ou des astérisques, sont au nombre égal à celui des rainures en blanc, de sorte que ce rouleau imprimera une empreinte dans toute position sur une moitié de sa surface périphérique, l' autre moitié de sa surface périphérique étant en blanc et ne produit aucune impression.
Le rouleau des mille 9 possède des rainures transversales
10, munies de caractères d'impression indiquant successivement <EMI ID=9.1>
une rainure transversale 19 portant des astérisques et qui est suivie d'une rainure en blanc. De cette façon le rouleau des
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lement occuper une position, dans laquelle il imprime des asté,risques, ou bien une position dans laquelle il ne produit aucune impression.
comme les caractères imprimés par les rouleaux décrits ci-dessus sont destinés à indiquer le montant en toutes lettres, il est évidemment nécessaire de comprendre dans cette impres -
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le montant à indiquer par les mots correspondant aux chiffres. C'est-à-dire si le rouleau des mille ou le rouleau des centaines 8 des rouleaux imprimant les dollars est employé, l'indication doit être suivie respectivement du mot "THOUSAND" ou "HUNDRED", pour rendre compréhensible le montant imprimé par ces rouleaux particuliers. Il est évident que les éléments d'impression indiquant les mille et les centaines ne nécessitent que deux positions, une dans laquelle ils impriment le
mot particulier porté par eux, et une autre dans laquelle l'impression de ce mot ne se produit pas. C'est-à-dire si le rouleau des centaines 8 des rouleaux imprimant les dollars est employé, le mot imprimé par ce rouleau doit toujours être suivi du mot "HUNDRED", tandis que si ce rouleau n'est pas employé, il n'y
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que également au rouleau des mille 9. En conséquence les élé ments servant à imprimer les mots "HUNDRED" ou "THOUSAND" ne doivent pas être des rouleaux, puisqu'ils ne nécessitent que deux positions. Le dessin les montre en forme de segments, dont le rayon évidemment correspond à celui des rouleaux, de sorte qu'ils peuvent se trouver dans le même plan d'impression que les perforations des rouleaux.
Le segment des centaines 20 possède des bras radiaux 21, montés à frottement doux sur l'arbre 3, le dit segment portant sur sa périphérie des rainures 10, dans l'une desquelles se trouvent des caractères formant le mot "HUNDRED", tandis que l'autre porte une série d'astérisques indiqués en 22. Le seg ment des mille 23 est identique à celui des centaines et possède également des bras 21 montés sur l'arbre 3, une rainure
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nure 24 portant des astérisques. Chacun de ces segments 20 et
23 a deux positions limites, une dans laquelle les astérisques se trouvent sur la ligne d'impression, et une autre dans la quelle le mot porté par le segment se trouve sur la ligne d'impression.
On a prévu un dispositif par lequel les mouvements de ces segments sont limités à l'une ou l'autre de ces positions, ce dispositif comportant des barres de limitation 25, .fixées à une extrémité du châssis 2 et descendant entre les bras 21 du segment respectif. Ces barres possèdent des saillies supérieure et inférieure respectivement 26 et 27, destinées à être enga gées par une broche 28, faisant saillie sur un des bras 21 de chaque segment, afin de limiter ainsi le segment à la position supérieure ou à la position inférieure déterminée par la broche et la saillie particulière. Les barres de limitation 25 possèdent également des saillies 29, disposées au-dessus des segments et entre lesquelles et les broches 28 se trouvent des
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ments avec les broches 28 contre les saillies supérieures 26 des barres de limitation, ce qui est la position normale des segments, lorsque les rainures porte-astérisques 22 et 24 sont disposées dans la ligne d'impression.
Un second arbre 31 est monté dans les flasques latérales 2 dans un plan vertical passant par l'arbre 3, ce dernier arbre portant les rouleaux imprimant les chiffres. Ces rouleaux d'impression des chiffres sont groupés de la même façon que les rouleaux d'impression des mots, et comme ils ne servent qu'à imprimer les nombres, ils occupent évidemment beaucoup moins de place sur le côté de la tête que les rouleaux d'im pression des mots. Les rouleaux d'impression des sous du groupe des rouleaux d'impression des nombres sont sensiblement en contact l'un avec l'autre, le rouleau des unités 32 possédant des rainures transversales 33 dans sa périphérie, qui portent des caractères d'impression des nombres dans des groupes suc-
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"9" du dernier groupe étant séparé par deux rainures en blanc
33. Le rouleau des dizaines 34 du groupe des rouleaux des sous des rouleaux d'impression des nombres possède des rainures munies de caractères d'impression de "2" à "9" inclus, suivies de dix rainures 33, dont chacune porte un caractère imprimant
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nure en blanc 33 suivie d'une rainure 35 portant un astéris que, une rainure qui suit portant un caractère imprimant le chiffre "0" et suivie d'une rainure en blanc 33 entre le "0" et le premier chiffre "2" mentionné ci-dessus.
Les trois rouleaux 36, 37 et 38, imprimant respectivement les unités, les dizaines et les centaines des rouleaux d'im pression des dollars, et le rouleau 39 imprimant les mille
des rouleaux d'impression des dollars sont groupés ensemble
et légèrement espacés des rouleaux d'impression des sous ou centièmes de dollars. Les rouleaux des unités et des dizaines
36 et 37 du groupe des centaines sont identiques respectivement aux rouleaux des unités et des dizaines 32 et 34 du groupe des rouleaux des sous. Le rouleau des centaines du groupe d'impression des dollars a des rainures 33 munies de caractère imprimant des nombres, représentant successivement les nombres de "0" à "9", derrière lesquels les onze rainures suivantes
33 de ce rouleau sont en blanc. La rainure suivante, c'est-àdire la rainure qui se trouve immédiatement devant la rainure
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40. Le rouleau des mille 39 a ses rainures successives munies de caractères d'impression des nombres de "1" à "20" inclus, et immédiatement derrière le chiffre "20" se trouve une rainure porte-astérisque 41, suivie d'une rainure en blanc.
Le développement et les positions corrélatives des rouleaux porte-mots et des rouleaux porte-nombres sont indiqués clairement à la fig.10, qui montre que chacun des rouleaux possède vingt-deux rainures transversales, et que, comme il sera expliqué plus loin, tous les rouleaux présentent dans leur position normale des astérisques sur la ligne d'impres sion. Ceci a principalement pour but d'obliger chaque rouleau, quand il n'est pas employé, de constituer un moyen de faire une empreinte sur un chèque, de façon à remplir sensiblement la longueur ou l'espace d'impression total occupé soit par les mots, soit par les chiffres, par des caractères imprimés, et à rendre ainsi impossible toute introduction frauduleuse d'autres caractères dans un espace en blanc pour modifier la valeur du chèque.
Les rouleaux particuliers du groupe d'impression des mots tout aussi bien que du groupe d'impression des nombres, doivent évidemment être capables de fonctionner indépendamment, de façon qu'un rouleau quelconque puisse être amené dans la position pour imprimer un nombre voulu. A cet effet, chaque rouleau est monté sur un manchon indépendant, et chaque manchon est commandé indépendamment par le mécanisme de composition décrit plus loin, mais il est évidemment bien entendu que les rouleaux similaires du groupe d'impression des mots et du groupe d'impression des chiffres ou nombres sont reliés entre eux de façon à se déplacer d'une manière similaire et simultanée, pour que le mot et le nombre imprimés dans une position quelconque soient d'accord.
De ce qui précède il est apparent que dans la présente machine il y a six rouleaux dans chaque groupe, et pour assurer un fonctionnement équilibré et économiser l'espace dans l'assemblage, trois rouleaux de chaque groupe sont commandés
à partir d'une extrémité des arbres respectifs.3 et 31, tandis que les trois autres sont commandés à partir de l'extrémité opposée. Dans: la disposition choisie pour assurer ce fonctionnement, le rouleau des unités 4 du groupe d'impression des
mots et le rouleau des unités 32 du groupe d'impression des nombres sont munis de manchons respectivement 42 et 43, qui sont fixés aux rouleaux respectifs et montés à frottement doux sur les arbres respectifs 3 et 31. Immédiatement au-delà de
ces rouleaux des unités, c'est-à-dire entre eux et les flasques latérales adjacentes 2, les manchons 42 et 43 sont munis de pignons dentés 44 et 45 respectivement. Ces pignons sont en prise par l'intermédiaire d'un pignon fou 46, monté sur un axe faisant saillie sur la flasque latérale 2, de sorte que les pignons 44 et 45 et par conséquent les rouleaux des unités 4
et 32 fonctionnent à l'unisson dans le même sens et à la même amplitude.
Les rouleaux des dizaines 5 et 34 des groupes respectifs possèdent des manchons 47 et 48, montés sur les arbres 3 et 31 à l'intérieur des manchons 42 et 43, les manchons 47 et 48 portant au bout des pignons dentés 49 et 50, qui se trouvent immédiatement au-delà et près des pignons 44 et 45, ces pignons 49 et 50 étant reliés par un pignon fou 51 sur l'axe mentionné plus haut, obligeant les dits pignons 49 et 50 et par conséquent les rouleaux 5 et 34 de tourner simultanément et à la même amplitude.
Le rouleau 6 du groupe des mots et le rouleau 36 du groupe des nombres sont munis de manchons respectivement 52 et 53, qui se trouvent directement sur les arbres 3 et 31 à l'intérieur des manchons 47 et 48 et sont munis à leur bout de pignons 54 et 55 respectivement, disposés près des pignons 49 et 50, les dits pignons 54 et 55 étant reliés par un pignon fou 56 monté sur l'axe déjà mentionné plus haut.
De cette façon les rouleaux 4, 5 et 6 sont montés sur des manchons concentriques, chacun étant mobile indépendamment de l'autre et muni au bout d'un pignon, les rouleaux 32, 34 et 36 étant montés d'une façon similaire sur des manchons concentriques, également mobiles indépendamment l'un de l'autre et munis au bout d'un pignon. Les pignons des rouleaux correspondants des groupes respectifs sont reliés ensemble par des pignons fous, de sorte que les rouleaux similaires sont obligés de se mouvoir dans le même sens et à la même amplitude à chaque opération.
Les autres rouleaux de chaque groupe sont reliés entre eux et montés de façon à se mouvoir ensemble par paires exactement comme les rouleaux décrits plus haut, sauf que dans ce cas les manchons des rouleaux font saillie vers l'extrémité opposés des arbres et qu'ils sont reliés entre eux par pignons à cette extrémité opposée. Ainsi les rouleaux 7 et 37 sont munis de manchons respectivement 57 et 58, montés à frottement doux sur les arbres 3 et 31 et s'étendant dans le sens de la longueur de ces arbres vers l'extrémité opposée à celle qui porte les pignons des trois premières paires de rouleaux.
Ces manchons 57 et 58 portent des pignons 59 et 60, reliés entre eux par un pignon fou 61, monté sur un axe faisant saillie sur la flasque latérale adjacente 2, de sorte que les rouleaux 7 et 37 sont reliés entre eux de façon à se mouvoir à l'unisson et d'une manière similaire,
Les rouleaux 8 et 38 ont des manchons 62 et 63, montés sur les manchons respectifs 59 et 60 et munis de pignons 64 et
65, reliés entre eux par un pignon fou 66 monté sur l'axe qui vient d'être mentionné. Les rouleaux 9 et 19 ont des manchons 67 et 68, montés respectivement sur les manchons 66 et 63
et s'étendant longitudinalement sur les arbres 3 et 31 et portant à leur bout des pignons 69 et 70, reliés entre eux par un pignon fou 71, monté sur l'axe mentionné ci-dessus.
De cette façon les rouleaux similaires du groupe d'im pression des nombres et du groupe d'impression des mots sont reliés entre eux de façon à se mouvoir simultanément et similairement, de sorte que quand un rouleau quelconque est dé placé pour amener, par exemple, un mot indiquant un nombre dans la position d'impression, le rouleau correspondant du groupe des nombres sera déplacé pour amener le nombre correspondant au dit mot dans la position d'impression.
Les pignons fous mentionnés sont chacun commandés par
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sont fixées à des manchons 73, tels que ceux qui ont été décrits ci-dessus et montés concentriquement sur un arbre 74.
A l'extrémité intérieure des manchons 73 est fixée une roue dentée 75, susceptible d'être commandée par une crémaillère
76, ces crémaillères étant reliées à des barres 77, dont elles forment un prolongement.
Dans la machine en avant des éléments d'impression sont disposées des barres de support longitudinales 78, dans lesquelles sont montées des touches 79 mobiles verticalement. Les touches sont disposées en rangées longitudinalement par rapport à la machine, une rangée étant prévue pour chaque rouleau porte-caractères séparé des éléments d'impression, c'està-dire il y a deux rangées de touches pour les sous ou centièmes de dollar et une rangée de touches pour les unités, les dizaines, les centaines, les mille etc. de dollars.
Une barre de contrôle 77 est disposée au-dessous de chaque rangée de touches, et la crémaillère de chaque barre de contrôle est articulée à cette barre et se déplace dans un guide 80 au-dessous des roues dentées 75, les dits guides ser-vant à maintenir les crémaillères en coopération avec leurs roues dentées respectives. Les barres de contrôle et les crémaillères sont articulées l'une à l'autre de façon que tandis que la crémaillère est confinée à un mouvement coulissant dans un plan horizontal, la barre de contrôle proprement dite peut avoir un jeu vertical tout en recevant un mouvement coulissant dans le but décrit plus loin.
Chaque crémaillère est munie d'une broche 81 dirigée vers le bas et à laquelle est fixée une extrémité d'un ressort 82, l'extrémité opposée de la dite broche étant ancrée dans le châssis. Ces ressorts servent à mouvoir toute barre de con trôle particulière et la crémaillère y reliée vers l'arrière de la machine, après que les divers éléments ont été actionnés pour libérer la barre de contrôle de son dispositif d'arrêt normal.
Une lame de ressort 83 se trouve au-dessous de chaque barre de contrôle pour maintenir l'extrémité libre ou avant de cette barre dans une position soulevée, afin de permettre à une saillie 84 de la dite barre de s'engager devant le
bord inférieur d'une plaque de support transversale 85. De cette façon les barres de contrôle sont normalement empêchées de se mouvoir vers l'arrière sous l'influence des ressorts 82.
Chaque touche 79 est supportée par un faible ressort 86, et chaque touche est susceptible, quand elle est abaissée, d'abaisser d'une façon correspondante la barre de contrôle 77 qui se trouve au-dessous d'elle dans une position, dans laquelle la dite barre est libérée de la plaque d'arrêt 85 pour permettre au ressort 82 de la barre de mouvoir celle-ci et
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de des éléments d'impression. Chaque barre de contrôle est munie de butées 87, et l'extrémité inférieure de chaque touche possède un épaulement, qui est formé d'une partie venant en prise avec et abaissant la barre de contrôle particulière, et une partie faisant saillie vers le bas dans le plan de mouve ment d'une des butées 87.
Par conséquent il est évident que l'abaissement d'une touche particulière aura pour effet de libérer d'abord la barre de contrôle au-dessous d'elle et de créer un élément d'arrêt , avec lequel coopérera une butée adjacente de la barre de contrôle, lorsque cette barre de contrôle se déplace sous l'influence de son ressort, pour limiter ainsi le déplacement utile de la dite barre decontrôle. si les butées 87 sont disposées d'une façon appropriée, une touche particulière limitera ainsi évidemment le déplacement de la barre de contrôle de telle sorte que la crémaillère de cette barre de contrôle actionne les rouleaux d'impression en les faisant tourner de l'angle prédéterminé nécessaire pour amener sur la ligne d'impression 'le mot et le nombre correspondant à ceux de la touche abaissée.
Le caractère des butées 87 peut être quelconque, attendu qu' elles peuvent être constituées par des saillies, des entailles, des coulisses pratiquées dans les barres 77, ou de toute autre façon voulue.
Il est évident que la machine doit être agencée de telle sorte que seulement une touche d'une rangée particulière peut être abaissée pour une opération quelconque de la machine, et qu'à cet effet il faut prévoir un dispositif qui, après qu'une touche particulière a été abaissée, bloque toutes les autres touches de la même rangée, de façon que ces touches ne puissent pas être abaissée.
;gour obtenir ce résultat, on a disposé une plaque de blocage 88 coopérant avec chaque rangée de touches et montée à coulissement dans des parties du châssis, la dite plaque étant maintenue ou sollicitée à se déplacer vers l'arrière par un ressort 89. La plaque est munie d'une série d'évidements 90, c'est-à-dire un pour chaque touche, et chaque touche est munie d'un ergot 91, faisant saillie vers l'arrière et qui, avec la largeur de la touche, a une surface, qui est juste suffisante pour passer par l'ouverture particulière 90 de la plaque. Audessus de l'ergot 91 chaque touche est munie d'un épaulement 92, dirigé vers l'avant et au-dessus duquel la largeur de la touche est un peu plus grande qu'au-dessous du dit épaulement.
En conséquence lors de l'abaissement d'une touche quelconque, la plaque de blocage est déplacée vers l'avant à l'encontre de l'action de son ressort, et lorsque la touche est complète ment abaissée, l'épaulement 92 se trouve dans un plan au-dessous de la plaque de blocage, et celle-ci sous l'action de son ressort est déplacée vers l'arrière en s'engageant au-dessus de l'épaulement 92 et en empêchant la touche en question de remon ter. Comme la partie plus large de la touche abaissée se trouve maintenant dans l'ouverture 90 de la plaque de blocage, celleci sera maintenue dans une position vers l'avant à un degré insuffisant pour permettre à l'épaulement 92 de la touche abais sée de remonter, mais suffisant pour empêcher l'ergot 91 de descendre à travers l'une ou l'autre des autres ouvertures 90 de la plaque de blocage.
De cette façon la plaque de blocage sert à permettre le fonctionnement d'une touche choisie, à maintenir cette touche choisie dans la position de travail, et à empêcher le fonctionnement de toute autre touche de la même rangée.
De la description ci-dessus il ressort que quand une touche particulière est abaissée, elle permettra à la barre de contrôle de se mouvoir sur une distance prédéterminée, et que ce mouve ment de la barre de contrôle entraîne d'une façon correspondante la crémaillère reliée à la barre, et par l'intermédiaire de la crémaillère les rouleaux porte-caractères commandés par la touche particulière, afin d'amener les éléments d'impression voulus sur la ligne d'impression. Les rouleaux et leurs dispositifs
de commande sont en substance les mêmes que ceux qui sont dé crits dans le mémoire du brevet anglais 193176.
En connexion avec le fonctionnement d'une barre de contrôle particulière, il est désirable que toutes les autres barres de contrôle à droite puissent se mouvoir automatiquement pour disposer les rouleaux d'impression portant des nombres de toutes ces barres de contrôle à droite de façon à indiquer des zéros, et comme le montre la fig.ll, à obliger tous les rouleaux d'impression portant des mots d'imprimer une ligne d'astérisques sur la ligne d'impression. Ceci dans le but de permettre l'impression d'un nombre, contenant un ou plusieurs zéros à la fin, uniquement par l'abaissement des touches nécessaires pour indiquer les nombres choisis,
A cet effet, chaque barre de contrôle 77 est munie en avant de la butée 84 d'une butée additionnelle 93, qui est séparée de la butée 84 par une distance égale au mouvement voulu de la barre de contrôle pour amener les rouleaux porte-caractères commandés par elle dans la position indiquant zéro. Chaque barre de contrôle est placée sur un galet latéral 94 d'un élément de levier 95, monté à pivotement sur la plaque de support 85 audessous de la barre de contrôle. Chaque élément de levier com porte en outre un bras 96, s'appuyant sur une broche 97, faisant saillie sur la barre de contrôle suivante vers la droite.
De cette façon, lors du fonctionnement d'une barre de con trôle quelconque 77, les éléments de levier de toutes les barres à droite retombent et les barres de contrôle à droite sont abaissées pour dégager la butée 84 du support 85. Après cet abaisse ment et par suite du pivotement de l'élément de levier 95, le bras 96 quitte la broche 97. L'abaissement de la barre de con trôle en question a été suffisant pour permettre au ressort 82 de déplacer la barre de contrôle vers l'arrière d'une certaine quantité entre les butées 84 et 93, et comme le bras 96 de l'élément de levier quitte la broche 97, les ressorts 83 agissent pour déplacer la barre de contrôle vers le haut afin d'obliger la butée 93 de venir en prise avec la plaque de support 85.
Ainsi toutes les barres de contrôle à droite de la barre de contrôle commandée seront commandées automatiquement pour amener les rouleaux d'impression portant les nombres dans une position zéro.
Il a été mentionné précédemment que les segments 20 et 23,
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normalement positionnés de telle sorte que les mots portés par eux sont en dehors de la ligne d'impression, et que ces segments ou l'un ou l'autre ne doivent pas être commandés pour amener
le mot particulier sur la ligne d'impression, à moins que le rouleau, avec lequel le segment en question coopère, soit com mandé. De la description ci-dessus, il résulte que le rouleau 8 de la colonne des centaines du groupe d'impression des mots est commandé par l'intermédiaire d'un pignon particulier, tandis que
le rouleau des mille 9 est commandé par l'intermédiaire d'un autre pignon.
Par conséquent il est évident qu'il faut prévoir un dispositif qui, lors de la commande de ces pignons respectifs, actionne également le segment correspondant pour amener le mot porté par celui-ci sur la ligne d'impression, c'est-à-dire lorsque le rouleau 8 est commandé pour amener un mot qu'il porte sur la ligne d'impression, le segment 20 doit être commandé pour amener
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donner au mot imprimé sa signification correcte. Conséquemment, lorsque le rouleau 9 a été commandé pour amener un de ses mots sur la ligne d'impression, le segment 23 doit être commandé
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ment sur la ligne d'impression.
Entre les bras 21 de chacun des segments est monté librement un collier, sur lequel fait saillie un bras 99 relié par un ressort 100 à un prolongement 101 de l'un des bras 21. Un arbre
102 est monté dans des saillies du châssis 2 immédiatement derrière l'arbre 74, et sur cet arbre 102 est monté un manchon 103, portant un bras 104, faisant saillie vers le segment 20 et se <EMI ID=23.1>
terminant par un galet 105, qui s'appuie entre le bras 99
et le prolongement 101. L'extrémité opposée du manchon 103 est munie d'un bras 106, qui s'étend vers l'arbre et dont le bout est muni d'un galet 107, qui s'appuie sur une bride annulaire 108, formant partie du pignon 75. Cette bride a un diamètre légèrement inférieur au diamètre maximum du pignon et est concentrique à celui-ci, sauf qu'elle possède une encoche 109 d'une grandeur suffisante pour recevoir l'axe du galet 107.
Sur l'arbre 102 est également monté un manchon 110, possédant à une extrémité un bras 111, s'étendant vers le segment
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puyant entre le bras 99 et la saillie 101 de ce segment. Le manchon 110 porte un second bras 113, faisant saillie vers l'arbre et se terminant par un galet 114, qui s'appuie sur une bride annulaire 115 faisant partie du pignon adjacent 75, la dite bride étant concentrique à ce pignon, sauf qu'elle possède une encoche 116 d'une grandeur suffisante pour recevoir le galet 114. Les diverses parties sont agencées de telle sorte que, quand les rouleaux 8 et 9 se trouvent dans leur position normale, c'est-à-dire avec aucun signe d'impression autre que les astérisques sur ces rouleaux sur la ligne d'impression, les pignons occupent une position telle que les galets 107 et
114, qui commandent les bras 104 et 111, se trouvent dans les encoches respectives 109 et 116.
Dans ces conditions, les broches galets 105 et 112 des bras 104 et 111 n'exercent aucune pression sur les segments et les ressorts 30 maintiennent les segments dans une position telle que les mots portés par eux ne seront pas en dehors de la ligne d'impression, c'est-à-dire leurs broches 28 sont appliquées contre la saillie supérieure
26 de la barre limitant le mouvement.
Lors de la commande de l'un ou de l'autre rouleau 8 ou 9, les pignons 75 correspondant respectivement à ces rouleaux doivent évidemment être actionnés d'abord. Pendant que ces pignons tournent, les galets 107 et 114 sortent des encoches et viennent rouler sur la partie concentrique des brides 108 ou 115. Ceci déplace les bras 104 et 111 de façon qu'ils exercent une pression sur le prolongement 101 du segment en question et
que par l'intermédiaire du ressort 100 ils déplacent le ou les segments de façon que la broche 28 soit repoussée contre la saillie inférieure 27 de la barre d'arrêt, ce qui amène le mot porté par le ou les segments sur la ligne d'impression. Evidemment si un seul pignon est actionné, un seul segment sera com mandé, mais la construction est prévue pour la commande des deux segments, dans le cas où les deux rouleaux 8 et 9 doivent être amenés dans la position d'impression.
On a prévu un dispositif pour ramener au repos toutes les crémaillères commandées et pour relâcher en même temps toutes les touches abaissées par l'intermédiaire de leviers 117, reliés aux barres de support 1 et dont l'extrémité inférieure est reliée à une barre transversale 118, maintenue normalement dans la position arrière par un ressort 119. La barre transversale 118 est disposée derrière les broches 81, faisant saillie vers le bas sur chaque crémaillère, de sorte que lors de la commande des leviers 117 toutes les broches 81, et par conséquent toutes les crémaillères, qui ont été déplacées vers l'arrière, sont ramenées à leur position normale, après quoi les broches 84
des barres de contrôle ramenées s'engagent au-dessous du bord
de l'ouverture pratiquée dans la barre de support 85.
Sur le châssis est monté près de l'extrémité arrière des plaques de blocage 88, un arbre 120, portant un bras 121 dirigé vers le bas et placé dans une ouverture pratiquée dans l'extrémité arrière de chaque plaque de blocage. L'arbre 120 porte un bras rigide droit 122, relié par une barre transversale 123 à l'un des leviers 117. De cette façon, lors de la commande du levier 117, toutes les plaques de blocage sont déplacées vers l'avant pour relâcher les touches bloquées, les ressorts 86 soulevant alors les dites barres à leur position normale.
Au-dessous de la plaque de base 125 de la machine se trouve un arbre oscillant 124, dont une extrémité est munie d'une manivelle 126, appelée ci-après la manivelle de commande principale. Sur l'arbre 124 est fixé un segment denté 127, qui traverse une coulisse dans la plaque de base 125 d'un côté du clavier, ce segment coopère avec une roue dentée, non représentée, portée par un arbre 129, monté dans une colonnette 130, placée sur la plaque de base. Au dit arbre 129 est fixée en outre une roue dentée conique 131 coopérant avec une roue dentée conique 132, disposée sur une extrémité d'un arbre 133 et s'étendant longitudinalement par rapport à la plaque de base et vers l'arrière de celle-ci pour la commande des rouleaux
de pression de la façon décrite plus loin. On peut employer n'importe quel équivalent mécanique des éléments 131 et 132.
Dans la face supérieure de la plaque de base et à l'ex trémité avant de celle-ci est monté un arbre 134, dont une extrémité porte un doigt 135, qui est susceptible de ramener le clavier à la position normale, soit par exemple dans le cas où une touche a été abaissée par erreur, Le mécanisme entre l'arbre 134 et les leviers 117 ou la plaque de blocage 88 des touches peut être d'un genre approprié quelconque. Lors du mouvement de commande du levier 126, toutes les crémaillères actionnées sont ramenées à la position normale par la liaison suivante entre ce levier et l'arbre 134.
Sur l'arbre 134 est montée à frottement doux un segment plat 142, qui est tourné autour du dit arbre comme centre par l'intermédiaire d'une barre 143, reliée au segment denté 127 et au segment plat 142. A l'arbre 134 est fixé un bras 144, portant à son extrémité libre un cliquet pivotant 145, dont un épaulement, formé à l'extrémité de son bec, est destiné à rester dans le plan de mouvement de l'extrémité libre du segment plat 142.
Lorsque le cliquet est maintenu de façon que le segment plat 142 ne vienne pas en prise avec lui lors de la manoeuvre de la manivelle 126, le mécanisme de décomposition ne sera pas actionné. Ceci est avantageux pour permettre une opération répétée, le mécanisme de répétition comportant un arbre 150, monté sur le montant qui porte la butée 148 et muni à une extrémité d'un bras 151, portant une broche 152 se plaçant au-dessous du cliquet. L'extrémité opposée de l'arbre 150 porte un bras 153, relié par un levier 154 à une touche de répétition 155, dispo sée dans une rangée de touches, de préférence dans la rangée qui se trouve le plus près du mécanisme qui vient d'être décrit.
La touche de répétition est agencée de façon à coopérer avec la plaque de blocage 88 de la dite rangée de touches,
mais elle empêche le fonctionnement de la barre de contrôle pour cette rangée. Ainsi, lorsque la touche de répétition est abaissée, elle n'affecte nullement la position de l'une ou de l'autre touche et elle ne commande nullement la barre de contrôle. lors de l'abaissement de la touche de répétition, l'arbre 150 oscille, de sorte que la broche 152 se place au-dessous du cliquet 145 en empêchant l'épaulement 146 de celui-ci de venir en prise avec le segment plat 142. Par conséquent la manivelle de commande principale peut être manoeuvrée à volonté sans effectuer le retour des rouleaux porte-caractères de leur position réglée précédemment. De cette façon, toute position d'impression particulière des dits rouleaux peut être imprimée continuellement sur les chèques ou d'autres papiers et autant de fois qu'on le désire.
Après que la touche de répétition a été ramenée à la posi tion normale, le cliquet 145 viendra en prise avec le segment plat lors de la commande suivante des différentes parties et le retour des différents éléments d'impression sera effectué.
Une caractéristique importante de la présente invention réside dans la création d'une tête d'impression, destinée à être fixée d'une façonjamovible à la machine proprement dite, et d'une disposition pour l'impression des caractères des rouleaux d'impression, lorsque ceux-ci se trouvent sur la ligne d'impression, sur le chèque ou tout autre papier, cette impression étant reproduite par l'intermédiaire d'un ruban encreur, La pression d'impression est obtenue par l'emploi de rouleaux de pression, qui n'agissent que sur la ligne d'impression, et afin d'éviter des impressions irrégulières ou effacées, les rouleaux d'impression sont déplacés dans un sens avec la pression d'empreinte et en sens opposé sans cette pression.
La tête d'impression comporte un châssis à claire voie 156, destiné à être fixé d'une façon amovible au châssis principal
de la machine, de préférence au moyen d'ouvertures 157, desti-
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des écrous 159 se vissant sur les tenons pour fixer la tête dans une position correcte.
La surface interne de la tête d'impression ou la partie qui se trouve près des rouleaux porte-caractères a la forme d'une mince plaque 160, possédant des coulisses transversales 161 et
162, disposées sur la ligne d'impression des jeux respectifs de rouleaux porte-caractères, la coulisse supérieure 161, qui est destinée à coopérer avec les rouleaux porte-nombres, quoique représentée comme étant ouverte, étant de préférence fermée aux points où aucun nombre ne se présente, tandis que la coulisse inférieure 162, qui coopère avec les rouleaux porte-mots, est ou verte sur toute sa longueur.
Une tige de guidage 163 est fixée dans des oreilles faisant saillie vers l'arrière sur le châssis principal de la tête d'impression, et un élément d'impression 164 est monté à coulissement sur cette tige de guidage, cet élément étant de préférence muni d'une portée allongée sur la dite tige afin d'en assurer le mouvement facile et précis. Des rouleaux d'impression supérieur et inférieur 165 et 166 sont supportée dans les éléments d'impres sion de façon à pouvoir tourner librement, ces rouleaux étant alignés par rapport aux coulisses respectives 161 et 162, de façon à repousser le chèque ou tout autre papier en contact avec les caractères par l'intermédiaire du ruban encreur et à imprimer ainsi les caractères voulus sur le chèque ou autre papier.
Comme mentionné plus haut, les rouleaux d'impression sont destinés à agir avec une pression d'impression lors du mouve ment de l'élément d'impression dans un sens transversal par rapport à la tête, et sans cette pression d'impression lors du mouvement en sens inverse. A cet effet les rouleaux d'impression sont supportés par des arbres 167, montés dans des ouvertures allongées 168 de prolongements dirigés vers l'intérieur de l'élément d'impression, ce qui permet de rapprocher et d' éloigner les rouleaux d'impression de leur position d'impres sion. Derrière les arbres 167 sont disposés des ressorts 169 pour maintenir normalement ces arbres et par conséquent les rouleaux d'impression dans la position d'empreinte sous pression.
Des organes de réglage 170 en forme d'U sont disposés pour coopérer avec l'arbre de chaque rouleau d'impression, les bras de ces organes ayant une forme conique et s'adaptant dans des ouvertures correspondantes 171 du rouleau, portant des saillies à l'avant des arbres 167. Les organes de réglage 170, en raison de leur forme conique et en raison de la forme correspondante des ouvertures 171, ont un mouvement limité dans un sens, et dans cette position des encoches 172, prévues dans les bras des organes sont alignées avec les arbres 167 pour permettre à ces arbres de se déplacer vers les rouleaux portecaractères sous l'action des ressorts 169.
Lors du mouvement en sens inverse les organes sont actionnés de façon à obliger les arbres et par conséquent les rouleaux de se déplacer vers l'extérieur par rapport aux rouleaux porte-caractères, ce qui empêche tout contact sous pression sur les rouleaux.
Les organes de réglage 170 font saillie dans les deux directions au-delà des saillies portant les rouleaux de l'élément d'impression, et le châssis 156 de la tête d'impression possède des butées 173, âvec lesquelles les organes de réglage viennent en contact, lorsque l'élément d'impression arrive à la limite de son mouvement dans les deux sens, dans le but de positionner les organes de réglage correctement pour contrôler le contact sous pression des rouleaux d'impression.
L'élément d'impression reçoit un mouvement de va-et-vient transversalement à la tête d'impression lors des mouvements respectifs de la manivelle de commande principale, et à cet effet des rouleaux 174 sont montés à rotation sur la tête d'impression au-delà des limites du mouvement de l'élément d'impression, chacun de ces rouleaux étant muni de saillies radiales 175. Une bande 176, munie d'ouvertures coopérant avec les saillies
175, entoure les rouleaux et est fixée à l'élément d'impression en 177. Ainsi, le rouleau 174 étant actionné lors du mouvement de la manivelle 126, l'élément d'impression sera animé d'un mouvement de va-et-vient.
Evidemment il est bien entendu que les ouvertures de la bande 176 ne doivent pas nécessairement s'étendre sur toute la longueur de la bande, mais qu'il suffit qu'elles existent seulement sur la distance nécessaire pour obtenir le mouvement voulu de l'élément d'impression.
Le rouleau 174 est porté par un arbre 178, qui traverse le châssis 166 et est muni d'une coulisse diamétralement opposée
179. L'arbre 133, décrit plus haut et tournant lors de la commande de la manivelle 126, est muni au bout d'une saillie 180 s'adaptant dans la coulisse 179. De cette façon, lorsque la
tête d'impression se trouve en position, le rouleau de commande actionnant l'élément d'impression est directement relié à l'arbre
133, de sorte que lors de la manoeuvre de la manivelle 126 l'élément d'impression recevra un mouvement .de va-et-vient.
Naturellement il est bien entendu qu'on emploie un ruban encreur, disposé entre les rouleaux d'impression et les caractères des rouleaux porte-caractères, et que ce ruban avance d'une façon intermittente pendant chaque course à vide de l'élément d'impression. A cette fin on peut employer un dispositif approprié quelconque, qui sera commandé à partir de l'arbre
124. Ce détail qui ne fait pas l'objet de la présente invention n'est pas représenté au dessin annexé.
On peut faire usage d'un dispositif, commandé par l'arbre
124, pour aligner les rouleaux d'impression, ce dispositif comportant des éléments qui, après la mise en position initiale des rouleaux d'impression et pendant l'impression, peuvent s'engager entre les dents de l'un des jeux d'engrenages pour commander les rouleaux d'impression et assurer un centrage absolu des engrenages, tout en empêchant toute possibilité de mouvement non voulu pendant l'impression.
De plus, l'invention envisage comme faisant partie de la machine, si on le désire, tout dispositif conventionnel pour faire sortir le chèque ou papier imprimé. Un tel dispositif est représenté conventionnellement en 181 à la fig.3, mais il n'est pas nécessaire d'en donner une description détaillée, attendu qu'il ne fait pas l'objet de la présente invention.
Dans l'emploi de la machine décrite, il est évident que par la manipulation des touches adéquates, on peut obtenir une composition correcte par les rouleaux porte-caractères, au point de vue des mots tout aussi bien que des nombres. Lors de la manoeuvre de la manivelle 126, un chèque ou autre papier introduit dans la machine sera correctement imprimé, le mouvement en ar rière de la manivelle servant à ramener le rouleau d'impression à sa position normale pour l'opération suivante. Si le mot et
le nombre particuliers doivent être répétés par plusieurs chèques ou un seul, on abaissera la touche de répétition, après quoi, comme décrit, la manivelle de commande principale peut être actionnée un nombre de fois voulu pour les impressions sans déranger les rouleaux porte-caractères formant la composition