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Dispositif imprimeur particulièrement applicable aux machines à statistiques, machines à calculer ou machines à tabuler pour fiches perforées.
La présente invention a pour objet un dispositif imprimeur'particulièrement utilisable en combinaison avec les machines à statistiques, machines à calculer ou machines à tabuler pour fiches perforées et permettant l'impression de plusieurs mots ou d'une ligne complète sans qu'il soit nécessaire de déplacer le papier ou la fiche.
Ce dispositif imprimeur est tel qu'une roue nportant les caractères prenne, au moment de l'impression, un
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mouvement de roulement par rapport à la surface du papier, de telle sorte que la vitesse-absolue instantanée du point de contact avec le papier, soit nulle. A cet effet, le dispositif imprimeur comporte un chariot ou support mobile sur lequel sont montées la roue porte- caractères ainsi qu'une transmission reliant l'axe de cette roue à une roue dentée tournant en synchronisme avec l'arbre principal de la machine.
En outre, la roue porte-caractères est cons- tamment en prise avec une autre roue dentée qui tourne folle sur un axe fixe. La rotation de cette dernière roue peut être arrêtée au moyen d'un levier de blocage ou de tout autre dispositif.
Lorsqu'un caractère de la roue doit être impri- mé, la roue dentée qui tourne sur l'axe fixe. se trouve arrêtée, mais comme le premier arbre mentionné, constamment animé d'un mouvement de rotation, continue à tourner, la roue porte-caractères est obligée d'effectuer un mouvement de translation, la roue dentée montée sur l'axe fixe,. agissant alors comme une crémaillère sur laquelle roule la roue porte-caractères ou toute autre roue en prise avec celle-ci.
Pendant ce mouvement de translation de la roue porte-caractères, la vitesse du caractère à imprimer, mesurée dans un plan parallèle au papier, sera nulle et à ce moment précis, la roue porte-caractères sera animée d'un mouvement brusque dirigée vers la surface du papier, ce qui produit la frappe de ce caractère contre ledit papier.
Dans un mode de réalisation, ce résultat est obtenu à l'aide d'une rampe de profil approprié qui guide
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le chariot lors de son déplacement, de telle sorte que la roue porte-caractéres prenne en plus du mouvement de roulement sur le papier, un mouvement brusque dirigé vers la surface du papier et produisant la frappe du caractère à imprimer contre ledit papier.
En outre, l'invention a pour objet un mode d'exécution de ce dispositif imprimeur tel que chacune des roues porte-caractères comprenne un très grand nombre de signes, trente ou plus par exemple, qui puissent être imprimés sélectivement suivant la place des perforations dans les colonnes des cartes qui traversent la machine à tabuler.
De plus, la roue dentée qui doit être arrêtée par le levier de blocage, afin d'assurer l'im- pression, peut avoir un petit nombre de dents, ce qui permet d'augmenter le temps disponible pour le blocage et par suite d'augmenter la vitesse de la machine.
Enfin, conformément à l'invention, il est prévu un*frein qui diminue la vitesse de retour en posi- tion des chariots dans la dernière phase du mouvement de retour et permet de réduire, par conséquent, le bruit que font---- les chariots quand ils reviennent dans leur position initiale.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien com- prendre de quelle manière l'invention peut être réalisée.
La fig. 1 représente l'appareil complet en position de repos.
La fig. 2 montre un détail de la fig. 1.
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La fig. 3 est une vue partielle représentant certaines pièces du mécanisme dans une position corres- pondant à l'impression d'un caractère ou signe indiqué par deux perforations dont l'une se trouve saur la première ligne de la fiche.
Les fig. 4= et 5 représentent dans deux positions de fonctionnement différentes, le mécanisme de freinage et de blocage du chariot.
La fig. 6 montre, sur une fiche perforée, le code utilisé pour les perforations.
Les fiches perrorées que l'on utilise pour faire fonctionner le dispositif imprimeur peuvent être du format usuel et peuvent comporter, par exemple, dans chaque colonne, douze lignes susceptibles de recevoir des perforations. un associe aux perforations individuelles qui représentent certains signes suivant le rang qu'elles occupent dans les colonnes des fiches, des groupes de perforations qui représentent par leur ensemble, d'autres signes. Par exemple, les premières lignes de la fiche, c'est-à-dire celles rencontrées en premier lieu par le pal- peur, seront réservées, de sorte qu'une perforation faite dans l'une de ces lignes ne correspond par elle-même à aucun signe, tandis que dans les lignes suivantes, chaque perforation correspond individuellement à une lettre ou à un signe.
Dans ces conditions, on peut représenter cer- tains signes au moyen d'une perforation faite dans l'une des lignes réservées et d'une deuxième perforation dans l'une des lignes suivantes. Pour fixer les idées, si l'on suppose que la colonne de fiches comporte douze lignes, les deux premières lignes ne correspondront par elles-mêmes à aucune lettre et on fera commencer l'alphabet à la troisième
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ligne, Une perforation dans cette troisième ligne représen- tera la lettre A, une perforation dans la\quatrième ligne, la lettre B, etc... jusqu'à la lettre J qui sera représen- tée par une perforation dans la douziéme ligne. Les lettres venant après la lettre J seront représentées par une perforation dans l'une des deux lignes réservées, plus une perforation dans ltune des autres lignes.
K sera ainsi représenté par une perforation à là première ligne et une à la troisième; L par une perforation à la première ligne et une à la quatrième et ainsi de suite comme il est indi- qué fig. 6.
Chaque dispositif imprimeur comporte, associé à la roue porte-caractères, un sélecteur actionné par le palpeur électriquement ou mécaniquement et déterminant l'impression du caractère ou du signe de la roue porte- caractères correspondant au ou aux rangs de la ou des perforations rencontrées par ledit palpeur dans une même colonne.
Le sélecteur qui est décrit, fonctionnant avec des fiches perforées suivant le code indiqué fig. 6, néces- site la disposition suivante des caractères sur la roue porte-caractères . Le caractère correspondant à une lettre ou à un chiffre est décalé en arrière sur la roue porte- caractères, d'un certain nombre de caractères par rapport au caractère qui le précède dans un code déterminé. En d'autres termes, chaque lettre est décalée en arrière d'un nombre déterminé de caractères par rapport à la lettre qui la précède dans la liste alphabétique. Dans le présent cas ce décalage est égal à trois caractères. Ainsi: A sera le premier caractère, B le quatrième, C le septième......
J le vingt-huitième; à chacun de ces caractères correspond
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une perforation dans l'une des lignes suivant les deux premières qui sont réservées. K sera le troisième carac- tère, M le sixième, N le neuvième etc... et à chacune de cas lettres correspondront deux perforations, l'une dans la première ligne de la fiche et l'autre dans l'une des lignes commençant à la troisième. U sera le deuxième caractère, V le cinquième, W le huitième, etc... et à chacun de ces signes correspondront une perforation dans la deuxième ligne et une autre perforation dans l'une des lignes commençant à la troisième, etc...
L'ensemble des dispositifs imprimeurs est commandé par un arbre commun 1 qui tourne en synchronisme avee la machine à tabuler de telle façon que les roues porte-caractères 7 de tous les dispositifs imprimeurs fassent un tour pour chaque fiche perforée traversant le tâteur ou palpeur de la machine à tabuler.
La machine à tabuler peut être entièrement mécanique ou électrique. Dans l'exemple que l'on va décrire en regard du dessin, elle est éléctrique, de sorte que chaque perforation d'une fiche ou carte admise dans la machine provoque, au moment de son passage devant le palpeur, un courant électrique qui est envoyé à l'é- lectro-aimant de commande du dispositif imprimeur corres- pondant audit palpeur et déclenche ce dispositif. Les fiches peuvent être évidemment être remplacées par une bande de papier ou de toute autre matière, présentant des intervalles correspondant à l'intervalle séparant les fiches et les mêmes perforations que ces fiches .
La machine que l'on va décrire en regard des---fig. 1 à 5 se rapporte à une fiche comportant seu- lement trente caractères, c'est-à-dire perforée suivant
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le code représenté par la partie gauche de la fig. 6. un va maintenant décrire, en regard du dessin, la constitution d'un dispositif imprimeur , étant bien entendu que ce'tte description s'applique à tous les autres.
L'arbre principal 1 qui règne de bout en bout de la machine comporte, sur sa circonférence, une denture 2 en prise avec la roue dentée 3. La roue 3 est solidaire de la roue dentée 4 commandant la roue dentée 6, à l'aide de la roue intermédiaire b. La roue 6 est solidaire de la roue porte-caractères 7, sur la circonférence de laquelle les caractères sont répartis de trois en trois comme il a été expliqué ci-dessus et comme on le voit sur la fig. 1.
Les roues 3,4,5,6 et 7 tournent autour de leurs axes 30,32 et 33 qui sont fixés sur le support mobile 31.
L'arbre 1 est connecté avec la machine à tabuler de telle façon que la roue 3 et la roue porte-caractères 7 tournent en synchronisme avec la ma chine à tabuler, c'est- à-dire que pour chaque passage d'une carte perforée dans la machine à tabuler, la roue 3 et la roue porte-caractè- res 7 font un tour.
La roue porte-caractères 7 s'appuie au repos contre le cylindre encreur 63 de telle façon que lorsque la roue tourne, les caractères 8 roulent contre le cylindre encreur 63. Le cylindre à papier 64 qui porte le papier 65 guidé par des guides 66 et peut tourner autour de son axe,est immobilisé d'une manière convenable au moment de l'impression.
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Le levier 201 porte deux becs 202 et 203 verrouil- lant deux leviers 204 et 218.
Ge levier 201 pivote sur un arbre 116 fixé sur le bâti et il est articulé par l'axe 118 sur la tige 119 fixée à l'autre extrémité du levier 120 solidaire de l'arma- ture 121 de l'électro-aimant 122, cette armature étant reliée électriquement au contact qui oorrespond au dispositif imprimeur. Le ressort 126 sert à ramener le levier 201 dans la position de la fig. 1.
Le levier 204 pivote sur l'arbre 205 fixé au bâti et porte le galet 206 et les becs 207 et 208. Le levier 209 porte les dents 210,211 et 212, le galet 112 et les butées 213,214 et 215. Il pivote sur l'axe fixe 216 et est soumis à l'action du ressort 217 qui tend à appuyer le galet 112 contre la came 24. Le levier 218 ou levier d'enclenche- ment porte le bec 219 ainsi qu'un axe 106 muni d'un galet 107 et pivote sur l'axe 220 fixé au bâti.
Sur un bras 221 est fixé un ressort 222 attaché à son autre extrémité au bâti à l'aide d'un attache-ressort 223. Le bras 221 porte une plaque de butée 221A. Le levier 218 porte,en outre,sur une extrémité, un ergot 224 qui est engagé dans une boutonnière 225 du secteur de blooage 226.
Le secteur 226 (voir fig. 2) est muni d'une ou plusieurs dents 227 et est articulé en 228A sur le levier 228 qui tourne librement sur l'arbre 229 fixé sur le bâti. Il porte un bras 230 qui forme butée contre le bâti 231, un bec de butée 232 et un galet 233.
Dans le même plan que le secteur 226 se trouve le rochet 234 qui est solidaire de la roue 235 et qui, avec celle-ci.tourne librement sur l'arbre 229.
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Le galet 233 porte une fente dans laquelle est engagée l'extrémité d'un levier 234 qui pivote sur l'axe 235A fixé au bâti. Le levier 234A porte un galet 236 et un bras 237 sur lequel est attaché un ressort 238 dont l'extrémité opposée est fixée au bâti. Le levier 234 est placé dans la position indiquée sur la fig. 1 par la came 239 fixée sur l'arbre 240 et qui, dans sa rotation, agit sur le galet 236.
Les arbres 24,240,21,28 et 241 sont munis de roues dentées en prise les unes avec les autres, de manière que tous ces arbres tournent en synchronisme avec la roue porte-caractères 7. La roue 235 est toujours en prise avec la roue dentée 3 qui est fixée sur le support mobile 31.
Le support 31 est, à sa partie inférieure, fixé de manière amovible à un basculeur 242. Ce dernier porte un axe 243 qui s'engage dans une boutonnière 244 du support 31. Le basculeur 242 peut pivoter autour de l'axe fixe 245 et porte un bras 246 qui peut.frapper contre la butée 221A du levier 221 quand le support 31 se déplace et que l'impres- sion est effectuée.
Le basculeur 242 porte, en outre, une butée 247 qui bute contre la rampe 248 de la traverse 249. Le baseu- leur 242 porte enfin un axe 250 autour duquel peut pivoter un levier 251 qui, à l'une de ses extrémités, est muni d'un galet 252 coopérant avec une rampe 253 de la traverse 249 et, à l'autre extrémité, comporte un ressort 254 fixé au basculeur. La traverse 249 se termine à gauche par un peigne 255 qui forme guide pour des leviers 256. Ceux-ci pivotent sur un axe fixe 257 et sont munis d'un galet 258
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qui coopère avec une came 241.
L'autre extrémité 259 du levier 256 peut venir s'appuyer sur un levier 260 qui pivote autour d'un axe
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261 =####-;:#.-#.fixp sur'.le.. levier 262. Le levier 260 est maintenu en position par un ressort 263 fixé au levier 262 et est muni d'un bec 264. De chaque côté de la machine, près des flasques qui constituent le bâti et pivotant sur l'axe 245, se trouve une pièce 265 qui porte un galet 266 lequel est engagé dans une rainure 267 d'une came creuse qui tourne sur un pivot 268 fixé au flasque voisin.
Les deux pièces 265 sont réunies entre elles par deux tiges 269 sur lesquelles sont enfilées les pièces 270 et 262. Il existe une pièce 270 et une pièce 262 pour chaque support 31. La pièce 262 est aussi enfilée sur l'axe 245. L'ensemble des pièces 262 et 270 sont serrées les unes contre les autres et contre les deux pièces latéra- les 265 de manière à former un tout qui est déplacé angu- lairement autour de l'axe 245 par la came creuse, laquelle tourne sur l'axe 268.
Il existe une came creuse de chaque côté de la machine. la pièce 270 porte un bec 271. Sur l'arbre prin- cipal 1 est calée une roue dentée 9 en prise avec la roue 272 solidaire de la came creuse qui tourne autour de l'axe 268. La roue 272 engrène avec les roues 273 et 274 qui sont fixées respectivement sur les arbres 241 et 21, Ge dernier porte une roue 275 qui engrène avec les roues 276,277 et 278 qui sont fixées respectivement sur les arbres 240,24 et 28. Quand la machine fonctionne, les arbres
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241,21,240,24,28 ainsi que la came creuse effectuent un tour pour chaque tour de la roue porte-caractères, c'est-à- dire tournent en synchronisme avec celle-ci.
270 L'ensemble des pièces 262/265 effectue, au cours de l'impression, le mouvement indiqué sur les fig.
4 et 5.
Pendant que l'impression se fait, les pièces 270 et 262 occupent la position indiquée sur la fig. 1.
A chaque roue porte-caractères 7 d'un dispositif imprimeur correspond un support mobile 31, des roues den-
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tées Jp4ebe6 z.-',234,235, des leviers 2a9,2t4,201,218,226, 234a,246, etc... par contre, sont communs à tous les dispositifs imprimeurs, donc à toutes les roues porte-caractères: les
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arbres à cames 24,240,28,21,241,11; les axes z29,2i6,2û5, 235:A,220,245,54,269,2?, le cylindre à papier 64, le cylin- dre encreur 63. Les organes d'entraînement des arbres à cames sont montés à l'extérieur du bâti.
Sur l'arbre fixe 54, il est monté, pour chaque roue porte-caractères, deux leviers 44 et 283. Le levier 44 est pourvu d'une rampe 55, d'une saillie 123 et d'un ressort 284 qui est fixé à son autre extrémité au levier 283; le côté plat du levier 44 sert de guide au support 31. Le levier 283 est pourvd dtun galet 285 qui s'appuie contre la came 12 sous l'action du ressort 286, lequel est fixé, à une extrémité, au levier 283, et à l'autre extrémité, au bâti.
Sur le levier 44 est prévu un arrêt 288 contre lequel le levier 283 est poussé par le ressort 284 lorsque le support 31 se soulève. Le galet 285 s'appuie contre la bossage cir- culaire 12 de la came.
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Lorsque le galet 43 du support 31 frappe la saillie 123, le levier 44 peut céder légèrement, en tour- nant dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, autour de l'axe 54 et à l'encontre de l'action du ressort 284. Le levier 283 ne peut pas se déplacer car il repose sur la came; il en résulte que le choc du galet 43 sur la saillie 123 peut être plus ou moins violent suivant la force du ressort 284 et la frappe de la roue porte-caractères sur le papier, peut être égale- ment plus ou moins forte, suivant la force du même ressort.
Lorsque l'impression a eu lieu, la roue porte- caractères et le support s'abaissent, le galet 285 se trouve sur la surface 287 de la came, c'est-à-dire que l'ensemble des leviers 283 et 44 bascule dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre. Le galet 43 ne frappe pas la saillie 123 et pendant ce mouvement dirigé vers le bas, la roue porte-caractères est constam- ment écartée du papier.
On va maintenant expliquer comment s'effectue l'impression.
Les différents arbres à cames sont réglés de telle façon que quand le palpeur se trouve au-dessus de la première ligne de la carte perforée (ligne indiquée par le chiffre 9 sur la fig. 6) le galet 112 du levier 209 appuie contre la partie 25 de la came 24 et le galet 107 du levier 218 appuie contre la partie 22 de la came 21, ledit levier 218 étant ainsi bloqué.
La carte continuant son mouvement, le palpeur passe au-dessus de la ligne 8 et à ce moment la came 24 tourné d'un angle tel que le galet 112 du levier 209
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s'appuie contre la partie 26 de ladite came, la partie 22 de la came 21 bloquant toujours le levier 218.
On supposera d'abord qu'il n'y ait pas de perforation aux lignes 9 et 8 de la carte, mais seule- ment une perforation à la ligne 7, perforation qui représente la lettre "A" d'après le code de la fig. 6.
Pendant l'avance de la carte qui produit l'amenée de la ligne 7 au-dessous du palpeur, la came 24 continue à tourner, de sorte que le galet 112 du levier 209 s'ap- puie contre la partie 27 de ladite came, tandis que la partie surélevée 22 de la came 21 n'est plus en face du galet 107 du levier 218 (fig. 1). Du fait de la présence d'une perforation à la ligne 7, le palpeur ferme le circuit de l'électro 122 qui attire l'armature 121. Cette armature, par l'intermédiaire du levier 120 et de la bielle 119, oblige le levier 201 à tourner autour de son axe 116. Les deux leviers 204 et 218 échappent et tournent autour des deux axes 205 et 220 en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, tirés par les deux ressorts 92 et 222.
La libération du levier 204 n'a aucune influ- ence mais le mouvement du levier 218 a pour résultat que le sélecteur denté vient en prise avec la roue dentée 234 qui tourne constamment avec la roue 235.
Comme le levier 228 ne peut pas revenir en arrière car il bute contre l'arrêt 215 du levier 209, la roue à rochet et la roue 235 sont subitement arrêtées. La roue 3 qui est constamment entraînée en rotation par l'arbre principal 1. se trouve donc obligée d'exécuter un roule-
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ment sur la denture de la roue 235 formant crémaillère, de sorte que son axe ainsi que le support 31 et les roues 5,7 et 8 prennent un mouvement de translation dirigé vers le haut.
De cette manière, la roue porte-caractères se déplace vers le haut mais continue à tourner, c'est-à- dire que, dans le cas présent, la roue porte-caractères exécute le même mouvement que la roue 3. A mesure que cette dernière roule sur la roue 235, la roue porte-carac- tères exécute le même mouvement de roulement, c'est-à- dire que le signe de la roue porte-caractères qui est situé de manière à correspondre à und dent de la roue 3 qui est bloquée par la roue 235, possède également une vitesse verticale nulle.
Ceci résulte du synchronisme des rotations des deux roues 3 et 7 et de l'identité de la distance des caractères au centre de la roue 7 et du rayon primi- tif de la denture de la roue 3.
Au cours du mouvement ascendant du support 31, le galet 43 heurte la saillie 123 de la rampe 55, en donnant au support 31 et à la roue porte-caractères un mouvement brusque vers le papier. Le caractère A de la roue porte-caractéres, qui possède à ce moment une vitesse verticale nulle est alors frappé contre le papier et imprimé.
La saillie 123 étant très courte, mesurée verticalement, le galet 43 dépasse cette saillie en très peu de temps et la roue porte-caractères ainsi que le
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support oscillant vers la gauche poussés par le ressort 51 par l'intermédiaire du levier 48 et du galet 46 qui repose contre la saillie 45 du support 31.
Le levier 44 peut être réglé de telle façon que si le galet 42 passe lentement sur la saillie 123, la roue porte-caractéres ne'touche pas le papier et que @ lorsque seulement /la machine fonctionne à grande vitesse, le heurt du galet 43 contre la saillie 123, donne à la roue porte-caractères une accélération suffisante pour qu'elle atteigne le papier et frappe un caractère contre celui-ci, à peu près de la manière dont sont frappés les caractères d'une machine à écrire ordinaire.
Quand le.', support-31 se déplaoe vers le haut, le levier basculeur 242, qui est fixé de manière amovi- ble au support 31, suit le mouvement de celui-ci et entraîne le levier 251 fixé au basculeur. Avant l'impres- sion de la première lettre, la came 241 a libéré le galet 258 et le levier 256 a basculé sous l'action du ressort 279, de manière que le bec 259 ne gêne pas le mouvement du levier 260. Le chariot ayant atteint sa position la plus haute est bloqué dans cette position par le levier 260 qui, sous l'action du ressort 263, bascule et prend la position représentée sur la fig. 4 en bloquant le galet 252 et le levier 251.
Après l'impression, les roues porte-caractè- res restent écartées du cylindre à papier dans leur position supérieure de repos.. Quand tous les caractères de la carte sont imprimés, le:. support:. 31 est ramené dans sa position initiale par le mouvement de la came creuse, dont la rainure 267 agit sur le galet 266 en faisant basculer l'ensemble des pièces 265,270,262 de
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manière à leur donner la position indiquée sur la fis. 5.
Pendant ce mouvement, le bec 271 du levier 270 pousse le galet 252 et ramène le support 31 dans sa position initiale.
Le support 31 ne peut pas effectuer ce mouve- ment plus vite que- le levier 260 qui bloque toujours le galet 252. En donnant une forme convenable à la rai- nure 267 de la came on peut freiner le mouvement dans sa dernière phase, de manière que la butée 247 du basculeur 242 ne frappe pas brutalement la rampe 248, mais la touche à faible vitesse, fig. 4, ou arrête son mouvement un peu avant, en laissant un petit intervalle entre la butée 247 et la rampe 248. Ensuite la came 241 frappe contre le galet 258, le levier 256 bascule à l'encontre de l'action du ressort 279 et dégage le levier
260 du galet 252. Les pièces 270 et 262 peuvent donc reprendre leurs positions initiales fig. 1) sans agir sur le levier 251 ou sur le support 31. Pendant l'im- pression les pièces 220 et 262 occupent la position in- diquée sur la fig. 1.
Chaque fois qu'une colonne porte une seule perforation à la ligne 7 de la carte, le caractère "A" est imprimé
Les lettres A à J représentées chacune par une seule perforation comme indiqué sur la fig. 6, se trouvent placées sur toute la circonférence de la roue porte-caractères 7 à un intervalle de trois dents. Les ,,deux caractères intermédiaires de chaque intervalle sont
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des caractères représentés par un groupe de deux perfo- rations dans chaque colonne de la carte et on va expli- quer maintenant,.comment ces caractères sont imprimés.
Supposons par exemple qu'il s'agisse d'imprimer la lettre U. Cette lettre qui, sur la roue porte-carac- tères ?,suit immédiatement la lettre A, est représentée sur la carte par deux perforations, l'une sur la ligne 8, l'autre sur la ligne 7. Au moment où la perforation 8 s'engage sous le palpeur, le galet 112 se trouve sur la rampe 26 de la came 24, de sorte que la dent 211 du levier 209 est vis-à-vis du bec 207 du levier 204, en outre à ce moment le galet 107 du levier 218 se trouve sur le bossage 22 de la came 21. Le passage de la perfo- ration 8 sous le palpeur a donc seulement pour effet de libérer le levier 204 dont le bec 207 s'engage sous la dent 211 du levier 209.
Immédiatement après, le passage de la perforation 7 sous le palpeur libère le levier 218 dont le galet 107 ne se trouve plus en face du bossage 22 de la came 21. Ce levier tiré par le ressort 222 pivote et vient mettre en prise la dent 227 du secteur 226 avec le rochet 234.
Sous l'effet du choc qui se produit quand la dent du rochet 234 rencontre la dent 227 du secteur 226. le levier 228 bascule jusqu'à ce que le bec 232 frappe contre la dent 214. Le rochet 234 est alors arrêté et le support 31 monte en déterminant l'impression du caractère voisin du caractère A sur la roue porte-caractères, c'est- à-dire de la lettre U.
Si la carte a été perforée à la ligne 7 et à la ligne 9, la deuxième lettre qui suit la lettre "A"
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c'est-à-dire la lettre "K" sera imprimée. Ainsi, lorsque la perforation 9 passe sous le palpeur, le levier 204 est déclenché et le bec 207 mis en prise avec la dent 210 du levier 209 qu'il bloque comme le montre la fig. 3.
Quand la perforation 7 arrive devant le palpeur, le levier 218 se aéclenche et la dent 227 du secteur 226 s'engage avee la dent 279 du rochet 234, mais celui-ci peut être arrêté- et le levier 228 recule jusqu'à ce que la saillie 232 frappe contre la dent 213. comme la roue porte-caractères tourne d'une lettre pour chaque dent 215,214,213, le levier 228 bascule vers l'arrière quand le rochet 234 est arrêté et le support 31 se déplaçant vers le haut la seconde lettre suivant la lettre A, c'est-à-dire la lettre K. est imprimée
Il est par conséquent possible d'imprimer trois lettres différentes pour chaque perforation à partir de 7 et en -dessous.
La lettre imprimée, dépend de l'existence ou de l'absence de perforation supplémen- taire dans l'une ou l'autre des lignes 9 ou 8.
Au moment de l'impression le centre 30 de la roue 3 se trouve à peu près sur la ligne droite qui joint les deux axes 1 et 229 et les distances entre les trois axes sont choisies de manière à donner le moins possible de jeu entre les trois roues dentées 9,3 et 235
Quand la roue porte-caractères est lancée contre le papier pour effectuer l'impression, le support 31 pivote autour du centre 30 et la boutonnière 244 se déplace sur l'ergot 245. Le centre 30 se déplace donc toujours à la même place au moment de l'impression quel que soit le caractère imprimé,- ce qui assure un bon alignement des lettres sur les lignes du papier.
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Dans l'exemple choisi, le nombre de dents du rochet 234 et de la roue 235 est choisi de manière que chaque fois qu'un emplacement de perforations d'une colonne de la carte passe devant le palpeur, une dent du roohet passe devant la dent 227 du levier 226. Le temps disponible pour exécuter l'engagement d'une dent du rochet et de la dent 227 du levier 226 est le temps compris entre le passage de deux dents voisines du rochet ou entre le passage sous le palpeur de deux perforations voisines d'une colonne de la carte.
Les caractères de la roue porte¯caractères 7 peuvent être des lettres ou des chiffres, ou des lettres et des chiffres.
Le dispositif décrit peut aussi fonctionner sans sélection, chaque lettre ou chiffre n'étant alors indiqué que par une seule perforation. Dans ce cas, il sera préférable d'augmenter le nombre d'emplacements destinés aux.perforations dans une colonne de la carte et de changer le nombre des dents du rochet 234 et de 'la roue 235 pour permettre à chaque dent du rochet de correspondre à une perforation. Dans le mode de réalisa- tion indiqué, le rochet 234 fait un tour et demi pour un tour de la roue porte-caractères, ce qui correspond au passage d'une dent de rochet devant la dent 227 pour chaque emplacement de perforation sur la carte. Le nombre de caractères de la roue porte-caractères peut évidemment être augmenté ou diminué et le levier 209 comporter un nombre plus ou moins grand de dents analogues aux dents 213 à 214.
On peut aussi utiliser dans une colonne de la
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carte des perforations différentes des perforations indiquées ci-dessus. Dans ce cas on pourrait faire déclencher le levier 204 par un palpeur spécial.
Quand l'impression est réalisée, le chariot continue son mouvement jusqu'à ce que le bec 246 frappe contre la plaque de butée 221A du levier 218 et fasse basculer celle-ci à l'encontre du ressort 222, de manière que l'ergot 224 tourne autour de l'axe 220 en entraînant avec lui le levier de blocage 226 et que ce dernier soit dégagé du rochet 234. A ce moment le galet 252 est arrivé à l'extrémité du levier 260 et celui-ci bascule sous l'action du ressort 263 en verrouillant le levier 251. Pour faciliter ce verrouillage, le bec 264 se termine par deux surfaces en gradins.
Dans l'exposé qui précède, il est décrit un dispositif imprimeur réalisant l'impression d'une lettre dans une colonne de la carte. Cependant il est évident que le dispositif imprimeur complet peut compor- ter un grand nombre de ces dispositifs élémentaires.
Par exemple, si le dispositif imprimeur qui vient d'être décrit doit être monté sur une machine à tabuler pour fiches perforées, il peut être avantageux que ce dispositif puisse réaliser l'impression des chif- fres ou des lettres indiqués dans chaque colonne de la fiche. Dans ce cas, le dispositif imprimeur comportera une série de 60 ou 90 roues porte-caractères et, pour chacune de ces roues, un support 31, un rochet 234, des leviers 218,204,209, un levier de blocage 336,etc... feront communs à toutes ces roues porte-caractères et à
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la série d'éléments indiqués ci-dessus: les arbres
1,241,21,240,28,24,229 et les barres 269, les traver- ses 249, etc... Les traverses comprendront un peigne 255 pour chaque levier 256.
Différentes parties du bâti comprendront également un peigne pour chaque pièce 218,209,204. etc...
L'impression de toutes les indications de la fiche, pourra être effectuée pendant une révolution des roues porte-caractères. Le dispositif imprimeur permet ainsi l'impression simultanée de toute une série de caractères.
Il va de soi que des modifications de détail peuvent être apportées au dispositif imprimeur qui vient d'être décrit sans pour cela sortir du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS
1 Dispositif imprimeur, particulièrement utilisable en combinaison avec les machines à statis- ques, machines à calculer ou à tabuler pour cartes perforées, comprenant une roue porte-caractères qui, au moment de l'impression, engrène directement avec un arbre tournant constamment et,en même temps,avec une roue dentée tournant librement sur un axe fixe, ce dis- positif étant caractérosé par le fait que l'impression est effectuée quand cette dernière roue dentée s'arrête.
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