Dispositif d'impression. La présente invention a pour objet un dispositif d'impression destiné à appliquer des rangées transversales de signes d'un code de permutation sur la surface d'un ruban de commande et comprenant pour chaque élé ment de ce code un organe imprimeur. Un tel ruban de commande peut servir pour la transmission télégraphique et applications analogues.
Selon l'invention, ce dispositif est carac térisé en ce -que chaque organe imprimeur est poussé par un ressort dans sa position d'im pression, un moyen à cames étant prévu pour empêcher et permettre le déplacement de l'organe imprimeur dans ladite position, tan dis qu'un organe de commande contrôle l'or gane imprimeur, cet organe de commande pouvant occuper deux positions dans l'une desquelles il empêche le déplacement de l'or gane imprimeur, tandis qu'il permet ce dé placement lorsqu'il est dans sa deuxième po sition.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du dispo sitif faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente une vue en plan de la première forme d'exécution constituée par un dispositif à clavier.
La fig. 2 est-une vue en élévation latérale du dispositif représenté sur la fig. 1.
La fig: 3 est une vue de face -en élévation partie en coupe, de ce dispositif.
La fig. 4 est une vue en coupe transver sale approximativement suivant la ligne 4-4 de la fig. 1.
La fig. 5 est une vue fragmentaire du ruban de commande imprimé représentant la disposition des signes du code.
La fig. 6 représente le développement d'un cylindre imprimeur.
La fig. 7 est une coupe schématique du cylindre imprimeur et d'une came.
La fig. 8 est une vue en élévation d'extré mité d'une seconde forme d'exécution du dis positif. La fig. 9 est une vue en plan fragmen taire du dispositif représenté sur la fig. 8.
La fig. 10 est une vue en coupe transver sale du mécanisme imprimeur et de détails qui font partie du dispositif représenté sur les fi-. 8 et 9, et la fig. 11 est une vue de détail en coupe fragmentaire dans la même direction que la fig. 10, mais par un plan qui montre un mécanisme d'échappement d'une roue à rochet.
Dans les fig. 1 à 4 des dessins ci-joint, l'indice de référence 11 désigne des touches, chacune portant un caractère et fixée à une pièce en levier ou barre 12 pivotée à distance sur une barre de pivotage commune (non re-- présentée). Par l'abaissement d'un levier de touches quelconques 12, son côté inférieur est amené en engagement avec l'une ou l'autre de plusieurs barres de permutation encochées transversalement de façon complémentaire. et montées par paires, celles de devant étant re présentées en 13 (fi-. 1) et celles d'arrière en 14.
Chacune des barres 13 et 1.1 est sup portée à ses extrémités à l'intérieur de rai nures 15 (fig. 3 et 4) disposées dans des pièces de support rigides 16, seules celles de gauche étant visibles sur les fig. 3 et 4, mais les autres étant disposées symétriquement à l'opposé.
Chaque paire de barres 13-14 est dis posée et fonctionne de manière connue. Les barres 13 et 14 sont déplacées suivant des combinaisons variées et, en conséquence, leur levier Ï 17 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre ou en. sens inverse en faisant déplacer leurs barres glissantes associées 22 (fig. 3) vers la droite ou vers la gauche, pro voquant par des pièces de liaison 23 une dis position correspondante des cliquets de ver rouillage ou pièces intermédiaires 24.
Cha cune des barres à déplacement longitudinal 22 est munie d'une pièce de connexion 23 et d'un cliquet de verrouillage 24, ce dernier pivotant sur un arbre commun 25 avec les autres cliquets de verrouillage 24, dont il y a, dans la forme d'exécution décrite, un total de cinq, chacun correspondant à un élément de signal d'un code à cinq unités.
L'extrémité libre du cliquet de verrouil lage 24 se termine par une lèvre 26 et ledit cliquet peut occuper l'une ou l'autre de deux positions. Lorsque les cliquets de verrouillage 24 sont dans la position qu'ils atteignent après avoir tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, leurs lèvres 26 se trouvent sur le trajet de lèvres 27 et blo quent ces lèvres qui font partie de leviers d'impression 2'8 qui sont pivotés au nombre de cinq sur un arbre commun 29.
Les leviers d'impression 28 sont formés de trois bras re présentés en 31, 3,2 et 33. De ceux-ci, les bras 31 et 33 se trouvent dans le même plan que la, partie principale des leviers 28, s'ali gnant pratiquement avec leurs cliquets de verrouillage associés 24, leurs pièces de liai son associées 23, ainsi que leurs barres à dé placement longitudinale 22. Les différents bras 32 desdits leviers 28 cependant sont courbés de façon progressive, comme il peut être noté sur la fig. 1, de telle sorte que leurs extrémités, qui sont munies d'une pièce 34, s'aligneront transversalement en correspon dance avec des ergots 35 sur un cylindre imprimeur 36.
Comme on peut voir sur la fig. 6, les ergots d'impression 35 sont dispo sés sur la surface du cylindre 36 de telle sorte qu'ils forment des rangées périphéri ques longitudinales et diagonales. Pour un code complet, on peut utiliser deux rangées longitudinales adjacentes et ceci est fait pour permettre un jeu suffisamment grand autour de chaque ergot 35 pour éviter un recouvre ment non intentionnel des points imprimés. Ainsi, lorsque le papier est amené en enga gement pour l'impression avec un ergot quel conque 35, l'ergot ou les ergots l'avoisinant se trouvant dans une autre rangée ne vien nent pas dans le voisinage du ruban.
Un châssis de pivotage 3 à fentes multi ples (fi-. 1), à travers lequel passe l'arbre de pivotage 29, maintient les différents leviers 28 en position espacée et en aligne ment. Les bras 33 des leviers 28 s'étendant horizontalement, comme représenté sur la fig. 3, reposent sur des ressorts d'acier plat 3-8, position dans laquelle ils sont maintenus par leurs ressorts 39, dont chacun est fixé à une pièce de fixation 41,
et dont l'extrémité libre est fixée à un ergot vertical 42 dont est muni chaque levier 2-8. Les bras 31 -des divers leviers 28 se terminent par un suiveur,de came 48 ou 43A se prolongeant vers l'intérieur et, lorsque les divers leviers 28 sont dans la position re présentée sur la fig. 3, par le levier le plus en avant, le suiveur 43 repose contre les som mets des -disques de came 44, alors que les extrémités âlourdies des bras 32 sont dispo sées avec un léger jeu entre leurs surfaces d'impression et les projections 3-5 du cylindre imprimeur<B>36.</B>
Des roues de came 44 tournent comme il sera décrit plus loin, et lorsque chacune d'elles se déplace d'une position dans laquelle un de ses sommets engage une projection 43 à une position dans laquelle un creux est amené en regard de ladite projection 43., pourvu qu'au même moment le levier de ver rouillage 24 soit déplacé dans le sens des aiguilles d'une montre, le levier correspon dant 2t8 est relâché, répondant à l'action de son ressort 39 qui fait tourner ledit levier 28 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot 29, sur une courte distance où jusqu'à ce que l'extrémité du bras 33 engage son ressort 38,
moment auquel l'extrémité alourdie 34 frappe brusquement une des pro jections d'impression 35. L'assemblage de came 44 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, de telle sorte que les surfaces montantes qui amènent les pointes des cames engagent les projections 43, rame nant les leviers 28 à leur position de repos en les faisant tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, dans l'attente d'un signal suivant.
L'énergie pour la rotation des cames de l'arbre imprimeur 45 est fournie par un mo teur électrique 46 sur l'arbre duquel est fixée une vis entraînante 47. Le moteur 46 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, tel qu'on le voit sur la fig. 2, faisant tourner dans le sens des aiguilles d'une montre la roue dentée 48, cette dernière étant mainte nue par friction entre des disques de feutre 49 d'un assemblage d'embrayage à glisse ment qui comprend un ressort tendeur 51. L'arbre 52 peut ainsi tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la fig. 3, lorsqu'il est relâché comme il sera expliqué plus loin.
L'arbre 52 est monté sur pivot sur un support de palier en forme: de U 53 (fig. 1), et à son extrémité droite (fig. 2) il porte, fixé par des écrous de blo cage, le cylindre imprimeur 36 précédemment mentionné qui est muni sur sa surface de six rangées en spirale de caractères d'impression 35 (fig. 6). Chaque rangée périphérique se compose de cinq ergots individuels 35, bien qu'il doit être compris que si le système uti lise un code de base ayant un nombre d'uni tés différent, on utilisera un nombre corres pondant d'ergots par rangée périphérique.
Egalement fixé à l'arbre 52 se trouve une roue dentée 54 et un pignon 55 (fig. 2), la roue 54 engrenant avec une roue dentée iden tique 56 placée sur l'aTbre 45, alors que le pignon engrène avec une roue dentée considé rablement plus grande 57, portée par un arbre d'avancement 58 du ruban. On obser vera sur la fig. 4 que, par suite, étant donné que l'arbre 52 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, ,les arbres 58 et 45 qui sont entraînés par celui-ci tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Par le système d'engrenage précédemment décrit, les différents arbres 52, 45 et 58 sont entraînés ensemble et, en, raison -du couplage d'entraî nement à friction sur l'engrenage 48, l'arrêt de l'un quelconque des arbres entraîne l'arrêt des autres. On peut noter maintenant que, ainsi que représenté en fig. 5, il y a deux fois autant de rangées de signaux de code sur le ruban 78 qu'il y a de perforations d'alimentation 77 sur celui-ci. On remarquera également que les endroits imprimés, étant donné qu'ils n'affaiblissent pas le ruban comme le font les perforations, peuvent se toucher les uns les autres, diminuant ainsi la longueur du ruban pour un nombre donné de signaux.
Il a été prouvé par expérience que par l'emploi de marques rectangulaires, comme montré dans la précédente spécifica- tion, les dimensions d'un faisceau d'explora tion peuvent être plus petites que celles d'un appareil tâteur mécanique pratique. Le con trôle de l'ensemble incombe à l'arbre .15 qui est muni d'une paire de roues d'échappement solidaires 59 et 61.
Chaque roue 59 et 61 est munie d'ergots sur sa périphérie (ou dents d'échappement) et les deux roues sont dispo sées radialement l'une par rapport à l'autre, de telle sorte que les dents de l'une soient<B>dé-</B> calées angulairement par rapport aux dents de l'autre. Une palette d'échappement, repré sentée de façon générale en 62, se compose d'un levier 63 actionné positivement et d'un bras coopérant 64 poussé par un ressort.
Un ressort de torsion 65 (fig. 2), convenablement fixé et enroulé autour d'une vis à pivot 66" pousse sur le bras 64 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'un ergot d'arr,'#t 67 qu'il porte rencontre le bras vertical de la pièce 63.
Le but de l'emploi d'un ressort avec. le bras 64 est que, par le déplacement dans le sens des aiguilles d'une montre de l'assem blage à palette se composant des pièces 63 et 64, le prolongement en forme de palette du bras 64 peut être amené à céder sous la ten sion du ressort lorsqu'il rencontre une dent dans la roue 59, mais lors de la rotation ulté rieure de l'assemblage de la roue à palette 59-61, et lorsque la dent en question dé passe le point de rencontre avec le prolonge ment du bras 64, le ressort 65 fonctionne pour pousser ledit bras 64 dans l'espace entre: deux dents.
En divisant la roue d'échappe ment en deux sections de cette façon, et en ayant un ressort dans la palette, les dents d'échappement des roues peuvent être établies aussi solidement que nécessaire pour résister aux efforts d'arrêt fréquents.
Autrement, c'est-à-dire avec des dents portées par une seule roue, pour obtenir le jeu nécessaire pour l'action des bras à palette, la largeur des dents d'échappement devrait être réduite à un degré tel que cela consti tuerait un obstacle à la solidité. La coopéra tion entre la palette d'échappement 62 et la double roue 59-61 n'est pas sans analogie avec les mécanismes classiques d'échappement plan à palette. Les dents de chaque roue à palette 59 et 61 sont desservies par un des bras 63, respectivement 64 exclusivement. A cet effet, un bras de ladite palette d'échap pement est décalé par rapport à l'autre. comme on peut le remarquer sur la fig. en particulier.
Au bras du levier de palette 63, se prolongeant vers le bas, est conneei é un pivot d'une pièce de liaison 68 dont l'autre extrémité est pivotée en 69 (fig. 4) sur un bras de levier du troisième ordre 71, ce der nier étant pivoté sur un arbre 72.
Le bras de travail du levier 71 est pivoté, au moyen d'une pièce de connexion 72a, à une extrémité d'une barre 73 pouvant se dé placer longitudinalement, supportée de la même manière que les barres 22, c'est-à-dire par une paire de leviers en<B>T</B> 17.
Seul un bras 19 du levier en<B>T</B> 17 agit dans ce cas, et il supporte et est actionné par une barre universelle 74, l'assemblage étant maintenu dans la position représentée sur la fig. 4 en raison d'un ressort 75 dont une extrémité est fixée à une pièce fixe du châssis et dont l'autre extrémité est fixée à la barre se dé plaçant longitudinalement 73, pressant cette dernière vers la droite et maintenant le levier en<B>T</B> 17 dans la position atteinte lorsqu'il tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre,
et la barre 74 dans sa position éle vée à tous moments lorsqu'elle n'est pas ac tionnée par l'un des leviers de touche 12.
Par l'abaissement de l'un quelconque des leviers de touche 1.2, outre le déplacement des barres de combinaison 13, 14 de la manière décrite ci-dessus, chaque levier 12 fait bais ser la barre universelle 74, faisant tourner son levier en<B>T</B> 17 dans le sens des aiguilles d'une montre et déplaçant la barre à dépla cement longitudinal 73 qui, par la, pièce de liaison 72a, fait basculer le bras de levier 71 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Il en résulte que la pièce de liaison 68 se déplace vers la ga.uehe et:, par son intermédiaire, la palette d'éeha.ppement 62, ou au moins le bras 63 de celle-ci, bascule dans le sens des aiguilles d'une montre. Le bras 64 de celle-ci étant associé avec elle seulement par la con nexion à ressort 65, il peut, en. rencontrant une dent de la roue à palette associée 59, cé der momentanément jusqu'à ce que ladite roue ait tourné au delà du point pour lequel sa dent engage la projection dudit bras 64.
Pendant le fonctionnement d'un levier de touche comme précédemment décrit et à la suite du relâchement de celui-ci, le fonction nement de la palette d'échappement 62 se fait en conséquence dans le sens des aiguilles d'une montre et ensuite en sens inverse. Il en résulte que l'arbre 45 peut tourner d'un degré limité de rotation pendant lequel l'impres sion d'un signe du code se fait comme il va être maintenant expliqué.
Se reportant à la fig. 7, on verra que les six rangées en spirale d'ergots d'impression 35 sur la roue à caractères<B>M</B> se présentent également comme 12 rangées longitudinales. Par un code à cinq unités, ces 12 rangées con sistent en rangées alternées de deux et trois ergots d'impression chacune. Cet arrangement se voit clairement sur le développement repré senté sur la fig. 6. Pendant l'impression de chaque combinaison de signes du code, le cylindre 36 fera un sixième de révolution complète, présentant devant les extrémités 34 deux des 12 rangées longitudinales d'ergots, une rangée de trois ergots et une rangée de deux ergots.
Il est évident, par suite, que les marteaux imprimeurs 34 doivent tous fonctionner pendant un sixième de révolution ou de la période occupée par le cylindre d'im pression 36 à passer deux rangées d'ergots 35. On se reportera maintenant aux doigts à ressorts d'une plaque de tension 83 qui sera décrite plus en détail plus ,loin. Chaque res sort est aligné avec une des rangées périplié- riques d'ergots d'impression 3'5 et sert à écar ter le ruban de la surface desdits ergots 35, excepté dans le cas d'une force appliquée telle que par les leviers d'impression 28. Même dans ce cas, l'effet des doits à ressort.
adjacents est d'éviter au papier de toucher les ergots adjacents correspondants lorsque l'un quelconque ou plusieurs des leviers 28 est actionné, autrement il en résulterait un débordement ou un recouvrement des images imprimées. Un autre facteur qui assure une séparation nette des points est le décalage des ergots consécutifs -du même groupe de caractères alternativement parmi deux ran gées longitudinales.
On se reportera de nouveau à l'arbre 58 (fig. 3 et 7). Etant donné que cet arbre est entraîné par le pignon 5,5 et par sa roue dentée 57, on comprendra que la vitesse de l'arbre 5,8 est considérablement plus faible que celle des arbres 45 ou 5<B>2</B> qui sont entraî nés à la même vitesse.
En un point à mi- chemin entre les troisième et quatrième ran gées des ergots 35 sur le cylindre imprimeur <B>U</B>, et solidaire de l'arbre 58, se trouve une roue d'avancement du ruban 76, dont la péri phé,rie est munie d'ergots ou dents d'avance ment également espacées, chacune. étant ar rondie à son extrémité afin de pénétrer faci lement à l'intérieur d'une rangée centrale de perforation 77 dont est muni le ruban 78 expressément à cet effet. Pendant que la roue d'avancement 76 tourne, le ruban 78 avance régulièrement et de façon continue dans la zone d'impression indiquée de façon générale par -l'indice 79.
En raison du choc d'impression instantané exerce par les leviers d'impression 2<B>1</B>8, on a trouvé qu'en dépit du mouvement continu du ruban 78 on peut obtenir néanmoins une impression claire et nette correspondant aux surfaces des ergots d'impression 35.
Etant donné que les arbres 52@ et 58 sont réunis par un engrenage, il y aura un léger mouvement de l'arbre 5,8 et, par suite, une avance du ruban 78 dans l'intervalle pendant lequel l'arbre 52 se déplace d'une rangée longitudinale d'ergots d'impression 35 à la suivante. Si aucune compensation ou correc tion n'était faite, il en résulterait un déca lage des impressions se rapportant aux élé- menu d'impression nos 2 et 4. Cet écart pour rait être toléré ou réglé dans l'appareil d'ex ploration de l'enregistrement.
Cependant, il est jugé ici préférable de faire les. réglages dans l'appareil de préparation du ruban de façon que le mécanisme imprimeur puisse fonctionner de manière telle que la rangée d'impressions puisse se faire en alignement exact transversalement au ruban 78.
Une manière dont ce réglage a été fait est représentée sur la fig. 7 où on remarquera que la partie 43, du bras de levier 3-1 est légè rement déplacée par rapport à une autre pro jection indiquée en 43A juste derrière, les deux projections ayant autrement pratique ment le même contour général. Dans cet exemple, la projection 43 la plus en avant et son bras 31 font partie des leviers 28 qui, par exemple, correspondent aux éléments de signal 1, 3 et 5, alors que la projection 43A la plus en arrière et son bras de levier 31. font partie des leviers 28 qui correspondent aux autres composantes du signal, c'est-à-dire 2 et 4.
En regardant la came la plus en avant 44 dans cet exemple, on remarquera que ses sommets et courbures de retombées sont dé calés de façon à correspondre exactement < L celles de l'autre came adjacente voisine re présentée dans cet exemple en 44A. Les cames 44 et 44A concernent les intervalles des signaux de la même manière que précédem ment décrite en relation avec les leviers 28, c'est-à-dire que la came 44 la plus en avant et les autres derrière elle se rapportent aux signaux 1, 3 et 5, alors que la came 44A la plus en arrière et la came alternée derrière elle se rapportent aux signaux 2 et 4.
Etant donné que chacune des cames 44 et 44A est munie de six sommets et de six parties tom bantes séparant lesdits sommets, étant donné que deux des .cinq cames sont espacées à des positions angulaires intermédiaires par rap port aux trois autres, on comprendra d'une façon générale qu'il y a douze intervalles pendant lesquelles les projections 43 et 43A peuvent tomber de façon que leurs leviers associés 2'8 puissent effectuer une opération d'impression. Deux intervalles consécutifs parmi ceux-ci se rapportent à chaque cycle.
On notera également sur la fig. 7 que les extrémités chargées 34, dont chacune consti tue un marteau imprimeur, se prolongent dans le sens de la longueur sur une distance considérablement plus grande que la largeur de chaque ergot d'impression 35.
Ceci est destiné à permettre aux premiers leviers d'im pression<B>2></B>8 actionnés d'engager leur rangée d'ergots 35 en un point relativement vers la droite, comme représenté sur la fig. 7, alors que lesdits leviers 28 actionnes en second en gagent leurs ergots 3.5 en un point, par rap port aux extrémités alourdies 34, relative ment vers la gauche. Etant donné que pen dant ce temps le ruban 7 8 progresse vers la gauche, il en résultera une mise en aligne ment transversal des marquages en raison de ce décalage à l'instant de l'impression.
Il est clair qu'une correction équivalente à celle qui vient d'être décrite peut être effec tuée en déplaçant les cames 44A angulaire- ment par rapport aux cames 44, auquel cas les extrémités<B>31</B> et leurs projections 43 n'ont pas besoin d'être de longueur variable et, de cette façon, les leviers alternés 28 peu vent être amenés à exécuter leur tension à un moment qui permettra l'engagement de la masse des extrémités 34 dans une position relative décalée de celle dont les autres dits leviers sont actionnés. Une autre méthode d'introduire un fac teur de correction à cet effet concerne le dé placement des ergots d'impression 35 sur la périphérie du cylindre 36.
Le ruban 78 est fourni avec les perfora tions d'alimentation 7 7 préalablement réali sées et est monté de préférence sur un pla teau tournant librement sous la forme d'une bobine cylindrique. Comme représenté sur la fig. 3, le ruban étant filé à travers une pla que de guidage métallique 81 dont la section est pratiquement conforme aux dimensions transversales du ruban, et, après avoir passé sur le rouleau 76, il est de nouveau guidé vers la gauche, comme représenté sur la fig. 3, à travers un guide fendu 82. Plu sieurs ressorts tendeurs métalliques plats lé gers 83 empêchent le papier de bourrer juste avant la zone d'impression 79, puisque au delà de ce point le papier est avancé en le poussant à travers le guide 82.
De l'encre peut être fournie à l'appareil imprimeur par l'un quelconque des procédé connus. Un de ces procédés est d'utiliser des bobines d'enroulement et de déroulement et un mécanisme d'avancement d'un ruban de type quelconque, comme il est bien connu dans la fabrication des machines à écrire. Une forme simple d'alimentation en encre est obtenue par le moyen d'un rouleau 84 en fibre saturé d'encre, représenté en pointillés sur la fig. 3, dont la surface périphérique est libre de rouler lorsqu'il engage les ergots 35 mais sans pression suffisante contre cesdites pièces 35 pour courir le risque d'amener des quantités excessives d'encre sur la surface des projections (ou ergots) ou autour d'elles.
Le moteur 46 fonctionne en permanence et son arbre portant le pignon d'entraînement 47 tourne de façon continue ainsi que la roue d'entraînement 48 qui glisse entre ses disques à friction 49 qui sont tendus par le ressort 51. L'opérateur abaisse une touche cle clé 11 après l'autre, comme on le fait sur les claviers habituels, et de ce fait un levier de touches 12 tourne autour -de son pivot com mun (non représenté) et, en accord avec son engagement individuel avec les barres de combinaison 13-14, certaines d'entre elles sont abaissées, permettant aux autres de se soulever comme précédemment expliqué en raison des organes de liaison, y compris les leviers en forme de<B>T</B> 17.
En outre, l'abais sement de chaque levier de touches abaisse invariablement la barre universelle 74, fai sant tourner invariablement son levier en T 17 dans le sens des aiguilles d'une montre.
En raison des déplacements variables des leviers en<B>T</B> 17, leurs barres associées 22, à déplacement longitudinal, sont déplacées, quelques-unes vers la gauche et quelques-unes vers la droite, mettant en position correspon dante les leviers de verrouillage 24. Comme suite à ce mouvement de la barre universelle 73 vers la gauche, le bras de levier 71 est basculé dans le sens -des aiguilles d'une montre et la barre de connexion 68 est dépla cée vers la gauche, retirant la projection de retenue faisant partie du bras de levier de palette 68 et présentant la projection de blo cage momentané du bras 64 sous la tension du ressort 65.
La projection ou dent du bras 64 est d'abord rencontrée par une des dents de la roue d'échappement 59, mais immédia tement après que la dent en question a passé sur la projection dudit bras 64, ladite projec tion tombe dans l'espace entre la. dent en question et la suivante, arrêtant momentané ment l'ensemble comprenant l'arbre 45 par la rencontre de la dent qui avance.
Lorsque le doigt de l'opérateur relâche un levier de touches donné 12, les divers élé ments qui sont reliés à la barre universelle 74, y compris la barre glissante 73, la pièce de liaison 68 et la palette d'échappement 63-64 peuvent reprendre leur position nor male, comme représenté sur la fig. 4, pendant laquelle la projection de maintien du bras de levier 63 bloque une dent de la roue à palette 61.
Entre temps, l'arbre 45 a pu tour ner d'un sixième de tour complet (dans la forme d'exécution décrite). Etant donné que l'arbre 45 et l'arbre 54 sont engrenés positi vement l'un avec l'autre par les roues dentées 54 et 56, l'arbre d'impression 52 tournera d'une distance analogue mais dans le sens inverse. Pendant ces .cycles, deux rangées longitu- dinales de projections ou ergots 35 seront pré sentés dans la position d'impression qui est celle occupée par la rangée inférieure des ergots dans la fig. 3.
A l'instant où la pre mière de deux rangées consécutives d'ergots (longitudinalement) est placée dans cette po sition, trois des leviers imprimeurs 28 seront au même instant libérés par les trois évide ments des cames 44. De ces trois leviers, tous ceux dont les leviers de verrouillage 24 au ront, en accord avec une combinaison de code donnée, été déplacés dans le sens des aiguilles d'une montre, seront relâchés et répondront à l'attraction de leurs ressorts 39, leurs extré- mités alourdies 34, fonctionnant comme mar- teaux d'impression, seront projetées contre les ergots d'impression 35 avec lesquels elles sont en alignement.
Le choc entre chaque marteau d'impression ou extrémité 34 et son ergot associé 35 est de durée instantanée, et ceci est assuré et accentué par les ressorts de re bondissement individuels 38, dont un se trouve en dessous de chaque extrémité 33 et qui est espacé juste suffisamment de ladite extrémité 33 pour avoir une influence à l'ins tant final de la percussion.
Suivant de peu le fonctionnement simul tané du premier, troisième et cinquième le viers d'impression 28, ou toute combinaison de ces leviers, le second et quatrième levier fonctionnent de façon analogue si la combi naison correspondante se présente. On se sou viendra qu'un facteur de correction est intro duit en déplaçant les extrémités de certains leviers dénotés par .l'indice 43A quelque peu de celle des autres leviers, de telle sorte que l'impression de l'une ou l'autre ou des deux marques de code par certains desdits leviers se fera à un intervalle correspondant diffé rent par rapport au cylindre imprimeur.
Ainsi on comprendra que, bien que l'alimen tation en ruban 78 soit faite de façon régu lière et continue plutôt que d'une façon inter mittente, l'impression des points de code de permutation est prévue pour se faire d'une manière telle que les rangées transversales soient placées par rapport à la surface de ruban 78 pratiquement en alignement trans versalement par rapport au ruban.
Il doit être compris également que, bien que la forme d'exécution décrite prévoit l'emploi de rubans perforés à l'avance, ceci n'est pas une condition essentielle, étant donné que, en em ployant n'importe quel dispositif bien connu de perforations de trous d'avancement à proximité du mécanisme imprimeur, des trous ou perforations d'avancement peuvent être faits concurremment avec, avant ou après l'impression des signes du code.
Les fig. 8 à 11 représentent une seconde forme d'exécution du dispositif dans laquelle les éléments imprimeurs sont portés par des pièces d'impact ou marteaux imprimeurs. Pour illustrer cette modification, un exemple sera décrit où ladite modification est incor porée avec le mécanisme à ruban et à a.limen- Cation en encre passant à travers l'endroit d'impression entre les marteaux imprimeurs et le ruban enregistreur.
L'indice de référence 84a représente un entraînement par moteur, similaire à celui décrit dans la forme d'exécution précédente. Par l'intermédiaire d'un embrayage à friction indiqué de façon générale en 85, une roue dentée entraînante 86 applique une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 11.) à un arbre de fonctionnement prin cipal 87. Sur l'arbre 87, des roues d'échappe ment 88 et 89 sont portées (fi-. 8 et 11), ainsi qu'une came 91 à pointes multiples et un cylindre denté 9 2 d'avancement de ruban.
Une vis sans fin d'entraînement 93, égale ment fixée à l'arbre 87, applique une rotation à une vitesse réduite à un arbre tributaire 94 qui, par des engrenages coniques 95, entraîne une bobine de ruban encreur 96, de préférence par l'intermédiaire d'un m6ca- nisme d'engrenage pour changement de direc tion.
La rotation de l'arbre 87 se fait par l'en gagement contrôlé d'une palette d'échappe ment comprenant des leviers 97 et 98, ce der nier étant pressé par un ressort de torsion 99 qui est enroulé sur l'axe de pivotement<B>101</B> et qui sert à presser le levier 98 contre un ergot d'arrêt 102 du levier de palette rigide 97. La palette d'échappement 97-98 fonc tionne exactement de la même manière que la palette 62 précédemment décrite. Similai renient ses roues d'échappement 88 et 89 sont disposées l'une à côté de l'autre dans le même but que décrit précédemment. On notera que des vis de réglage 103 se prolongeant à tra vers des fentes arquées de l'une des roues sont fixées sur l'autre.
Celles-ci aident à ob tenir un réglage relatif des deux roues, après quoi la paire fonctionne comme un ensemble unique.
Les leviers d'impression 104-105 sont au nombre de 6 dans cette forme d'exécution. tous ayant le même contour, comme on peut le voir sur la fig. 10, et étant pivotés sur un arbre commun<B>107.</B> Chaque levier 104-105 se compose de deux bras séparés, dont le plus en avant, 104, se termine par une extrémité alourdie 106 qui porte le caractère impri meur, et le bras arrière 105, disposé en posi tion horizontale et se terminant dans une ré gion qui surplombe un jeu de leviers 108 dis posés verticalement. Les bras 104 et 105 que comprennent les leviers imprimeurs sont pres sés dans la direction des aiguilles d'une mon tre par des ressorts individuels 109.
Tous les leviers 104-105 sont chargés simultanément lorsqu'une barre universelle 111, pivotée en 112, est basculée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en raison de son bras 11.3 se prolongeant vers le bas et vers la gauche (fig. 10), qui est engagé à intervalles fréquents par des projections de came succes sives 114 d'une roue 91.
Quand la barre universelle 111 est bascu lée par une pointe de came 114, sa barre transversale 115 (fig. 9) soulève tous les bras 105 des leviers d'impression contre la ten dance de leurs divers ressorts 109, mais lors que chaque pointe particulière 114 dépasse l'extrémité en dents de scie du bras 113, la baisse brutale suivant ladite dent permet au dit bras 113 de basculer dans le sens des aiguilles d'une montre sous le choc de son ressort individuel 110 (fig. 10). On verra que les leviers 108 jouent exactement le même rôle que les leviers de verrouillage 24 de la forme- d'exécution précédente.
En outre, l'extrémité inférieure de chacun desdits le viers est connectée au moyen d'une pièce rigide 116 à une barre à glissement longitu dinal analogue de façon générale et fonction nant identiquement aux barres 22 décrites ci-dessus. Par une observation plus attentive, on peut noter que chaque pointe,de came 114 possède un sommet aplati dans une certaine mesure. Cette surface porte le nez de la pro jection du bras 113- pendant les intervalles de repos et, de ce fait, maintient les extrémités des bras de leviers 105 écartées des leviers intercalaires 108 de telle sorte qu'ils puissent répondre librement à l'action du clavier.
Se reportant de nouveau au fonctionne ment de la barre universelle 111, on verra que l'action sur le bras 113 de chaque pointe de came 114 fait tourner la barre universelle 111 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre contre la tendance de son ressort de rappel 110. Pendant le fonctionnement, toits ceux des bras 10,5 qui ne sont pas empêchés par les extrémités supérieures des leviers de blocage 108 peuvent alors tourner dans le sens des aiguilles d'une montre ainsi que leurs bras 104 pressés par des projections (ou bossages) 117 formant une partie du prolon gement de chacun desdits bras 105. Les bos sages 117 arrêtent chaque bras 104 dans son mouvement relatif dans le ,sens inverse de celui des aiguilles d'une montre seulement.
Chaque bras 10-5, quand il n'est pas assisté par la partie supérieure de son levier de con ditionnement associé 10,8, rencontre une vis de limitation 118 et il est arrêté. Son bras 10-4 n'est pas arrêté instantanément mais peut continuer jusqu'à ce qu'il engage le pa pier pour rebondir alors vivement.
Le but d'avoir une action d'impression rapide et instantanée est que son bossage d'impression 106 soit amené contre la surface du papier derrière lequel se trouve ile ruban encreur 121 adossé à une platine rigide 122,. Contraire ment à la forme d'exécution précédente, on observera que toutes -les impressions sont ainsi faites au même moment, ne donnant lieu à aucune condition de déplacement re latif des points d'impression l'un par rapport à l'autre.
Le rouleau d'alimentation à ruban 92 est entraîné à une vitesse telle que l'impression soit nette et, puisque la roue 92 est portée sur l'arbre 87 ainsi que les roues d'échappe ment 8-8 et 89 et la came 9'1, les périphéries de ces derniers organes sont munies d'un grand nombre de projections d'échappement et de cames, respectivement. En conséquence, les roues à rochet 88 et 89 et la roue à cames 91 peuvent tourner à une vitesse réduite cor respondant à celle de la roue dentée d'avan cement de ruban, 92, le cycle d'impression occupant seulement un petit angle de la péri phérie de ces éléments.
Le cycle de fonctionnement commence par l'abaissement de la palette d'échappement 97-98, dont la première est connectée par une pièce de liaison 128 avec un levier du premier genre 124, dont l'extrémité inférieure est connectée en 125 avec une barre à dépla cement longitudinal contrôlée par une pièce universelle jusqu'à l'abaissement de l'un quelconque ou de plusieurs leviers de touches.
Une forme d'exécution ayant les ca.raeté- ristiques modifiées représentées dans les fig. 8 à 11 fonctionne exactement de la même manière que la forme d'exécution décrite pré cédemment. Par l'abaissement de l'un quel conque d'un jeu de touches dont les leviers se prolongent transversalement à travers un jeu de barres de permutation mobiles, un jeu de barres 116 et une barre unique 125 sont dé placées longitudinalement.
Ainsi, simultané ment avec une mise en place des leviers inter calaires 108, le levier à palette 97-98 oscille pendant un cycle, relâchant l'arbre 87 et per mettant à ce dernier de décrire une partie définie d'un tour se rapportant à un cycle complet de fonctionnement.
Pendant cette rotation de l'arbre 87, dif férentes choses se produisent. En premier lieu le débiteur 92 fait avancer le ruban d'une manière lente et régulière. La roue à cames 91, par une de ses dents, charge ou libère la barre universelle 111, actionnant ceux des leviers 104-105 qui ne sont pas empêchés par les leviers intercalaires 108, alors que, par la vis 93, le ruban encreur 121 avance d'une petite quantité pour présenter une surface nouvelle et non usée dans le voi sinage de l'endroit où se fait l'impression. Tous les bras d'impression 104 sont établis pour engager le ruban instantanément pour l'impression.
Dans le cas où certains des bras 105 sont bloqués par les extrémités supé rieures des leviers d'interposition 108, ces- dits bras 105 ne pourront pas tourner dans le sens des aiguilles d'une montre de façon suffisante pour que leurs projections 117 ap pliquent un choc suffisant aux bras 104 cor respondants. h1 en résulte que les points du code seront imprimés sur la surface du ruban en alignement transversal exact ou dans tout autre alignement dépendant de la disposition des extrémités de leviers 106.