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'Perfectionnements apportés aux mécanismes compteurs.
La présente invention est relative aux mécanismes compteurs et a pour objet de réaliser un compteur qui n'est pas limité, comme capacité, par le mécanisme de report ou de retenue.
Dans les compteurs où le report est fait d'une roue à l'autre, le jeu ou réaction oblige chaque roue à rester en arrière par rapport à celle qui la précède, de sorte qu'au bout de cinq ou six chiffres,il peut arriver que la derniè- re roue ne soit pas en alignement avec la première, c'est-à-
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dire présente un certain décalage. Dans les compteurs à ro- chet qui fonctionnent au moyen d'un cliquet, l'engagement d'un cliquet quelconque avec le rochet est limité par la pro- fondeur utile d'une dent. Dans chacun de ces types de comp- teurs, une très grande précision est nécessaire pour arriver à réaliser un compteur à cinq chiffres.
Le mécanisme perfectionné de report réalisé suivant la présente invention, est tel qu'un nombre quelconque de roues compteuses peuvent être combinées dans un élément ou groupe compteur. Un cliquet à rochet séparé est prévu pour chaque roue. Les cliquets sont tous exactement les mêmes et sont mon- tés sur une barre de commande commune, de sorte qu'ils ont tous la même course. Ces cliquets sont commandés pour des buts de retenue ou report à partir de deux points. Chaque cliquet comporte un tenon sur son extrémité, qui vient en engagement avec un disque prévu sur le côté de la roue précédente, le disque comportant un évidement dans la position 9, de sorte que le cliquet peut seulement venir en position opérante lors- que la roue précédente est dans la position 9.
Chaque cliquet comporte aussi une oreille latérale par laquelle il vient en engagement avec le cliquet qui le précède immédiatement, d'une manière telle que le cliquet ne peut venir en position opérante tant que le cliquet suivant n'est pas en fonctionnement. Par suite le report ne peut être effectué que lorsque les deux conditions suivantes sont rem- plies : a) la roue précédente est dans la position 9 et b) tous les cliquets précédents sont en fonctionne- ment.
On remarquera que, en fait, l'invention comprend également un mécanisme de report dans lequel un report d'une roue d'un ordre donné a la roue de l'ordre immédiatement plus
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élevé., est commandé par deux facteurs à savoirs la position de la roue correspondant à l'ordre inférieur et les positions de tous les cliquets correspondants à des ordres inférieurs à celui de la roue à laquelle une unité doit être ajoutée par le dispositif de report.
De préférence le groupe compteur utilisant le méca- nisme de report suivant l'invention, est réalisé de telle sor- te que l'espace occupé par un jeu d'éléments compteurs, est réduit au minimum.
De préférence, le mécanisme est disposé de telle sorte que le mécanisme contrôlant une roue se rapportant à un ordre n'est pas plus large que la largeur des chiffres sur la roue. Ceci est réalisé au moyen d'un mécanisme dispo- sé de telle sorte que., pratiquement, toutes les parties opé- rantes sont placées en alignement vertical.
Si on le désire, chaque disque compteur peut porter des numéros indiquant le résultat d'un compte; toutefois, les numéros peuvent être portés sur la circonférence des éléments dentés à caractères lisibles et on a prévu plusieurs de ces éléments dentés à caractères lisibles, un mécanisme compteur destiné à fonctionner pendant l'opération de comptage, des moyens pour amener le mécanisme compteur et les élément à caractères en engagement opérant l'un avec l'autre, et des moyens pour mettre à zéro le mécanisme compteur, de sorte que la quantité totalisée est transférée aux éléments à ca- ractères lisibles et peut être regardée à travers une fe- nêtre.
Chacune des roues dentées associée avec les disques compteurs est munie d'un cliquet à ressort ou de retenue, de la manière habituelle, pour empêcher le mouvement de re- tour des roues dentées.
Pour que les quantités totalisées dans le mécanisme
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compteur, puissent être transférées aux éléments à caractères lisibles, le mécanisme compteur est disposé de telle sorte qu'il peut être amené dans une position dans laquelle les roues dentées correspondant à un ordre, sont en prise avec les dents des éléments à caractères lisibles. Dans l'opéra- tion d'engagement des roues compteuses avec le dispositif à caractères lisibles. Les cliquets à ressort qui retiennent les roues en position, sont dégagés et un cliquet de "zéro", ou cliquet d'arrêt (décrit dans la suite), est amené en enga- gement avec le disque compteur.
Les éléments à caractères li- sibles sont maintenus à zéro en temps normal, mais après que les roues ont été amenées en engagement avec eux, les éléments à caractères lisibles sont amenés en position pour faire tour- ner ces roues vers leur position zéro.
En vue d'empêcher les roues de dépasser leur position zéro, des cliquets d'arrêt sont prévus qui, normalement, ten- dent à reposer sur les périphéries des disques compteurs. Ces disques d'arrêt sont placés de telle sorte, par rapport aux dis- ques que lorsque ces derniers atteignent la position zéro, les cliquets d'arrêt entrent dans l'évidement des disques et les empêchent d'effectuer un nouveau déplacement.
Les numéros des éléments d'impression sont placés de telle sorte que lorsque les cliquets d'arrêt entrent dans les évidements des disques compteurs, les éléments à carac- tères sont placés sur le nombre qui a été totalisé dans le mé- canisme compteur, avant qu'il soit amené en engagement avec les éléments à caractères lisibles. Ainsi, après qu'une opé- ration de comptage a été effectuée, les roues dentées du mé- canisme compteur sont amenées en engagement avec les dents des éléments à caractères lisibles et,ces derniers sont dépla- cés jusqu'à ce que les roues dentées respectives du mécanisme compteur aient été amenées à leur position zéro.
Le déplace-
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ment des éléments à caractères lisibles nécessaire pour effec- tuer ceci, amène les éléments à caractères au nombre totalisé dans le mécanisme compteur et en même temps ramène les roues compteuses à zéro.
Pour rendre l'invention plus compréhensible, une réalisation du groupe compteur sera décrite ci-après comme étant appliquée à la machine pour classer et compter des fi- ches, telle que décrite dans le brevet déposé ce même jour, par la même Société, pour "Perfectionnements aux machines à compter".
Une telle machine, avec les réalisations suivant l'invention est représentée sur les dessins annexés, dans lesquels :
Les figures l, lA, 1B, représentent ensemble une vue générale de la machine à classer et à compter décrite dans le brevet déposé ce même jour par la même Société pour: "Perfectionnements aux machines à compter' .
La figure 2 est une vue en bout en élévation de la boîte à broches.
La figure 2A représente un détail du.dispositif de la figure ,2.
La figure 3 est une vue en plan de la boite à bro- ches.
La figure 4 représente la constitution d'une des broches.
La figure 5 représente un groupe ou élément compteur et sa liaison avec la boîte à broches de la machine précitée.
Les figures 6, 7 et 8 représentent des détails du cliquet dans les groupes compteurs.
Les figures 9 et 10 représentent le dispositif de commande à manivelle avec ses liaisons au bras de commande
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du compteur, ainsi que le dispositif servant à verrouiller l'organe de commande en position d'impression et de comptage.
La figure 11 est une vue de détail du mécanisme de loquet servant à verrouiller l'organe de commande ou manivel- le en position d'impression.
La figure 12 représente aussi la manivelle de comman- de et sa liaison au dispositif formant ciseaux.
La figure 13 représente le cliquet de l'un des em- brayages engagé et maintenu par le dispositif formant ciseaux.
La figure 13a représente l'embrayage en élévation.
Les figures 14 et 15 représentent des liaisons entre l'organe de commande et les diverses parties qu'il commande, l'organe de commande étant représenté en position de comptage sur la figure 14 et en position d'impression sur la figure 15.
La figure 16 représente le mécanisme servant à ame- ner les roues compteuses en et hors d'engagement avec les dis- ques d'impression.
La figure 17 est une vue de détail montrant la réali- sation de l'embrayage pour placer hors de fonctionnement le mécanisme représenté sur la figure 16.
La figure 17a est une vue en coupe transversale faite à travers l'embrayage représenté sur la fig. 17.
La figure 18 est une vue en coupe transversale faite à travers la machine, représentant le mécanisme de comptage et d'impression et la disposition des marteaux et du mécanis- me d'avance du papier.
La figure 19 est une vue en perspective représentant les marteaux pour un groupe de compteurs.
Les figures 20 et 21 sont des vues de détail de la réalisation d'un marteau ou percuteur.
La figure 22 représente la liaison entre l'organe de commande et l'interrupteur pour le moteur d'impression
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La figure 23 représente le bras de commande de l'in- terrupteur représenté sur la figure 220
La figure 24 représente le rochet et le cliquet d'a- vance du papier.
La figure 25 représente en élévation le mécanisme d'avance du ruban.
La figure 26 représente ce mécanisme en plan, tandis que;
La figure 27 est une vue en perspective du mécanisme de renversement pour l'avance du ruban.
La figure 28 est une vue en élévation-coupe trans- versale, à échelle agrandie, des embrayages pour l'avance du ruban.
La figure 29 représente le rochet et le cliquet pour le mécanisme d'avance du ruban.
La figure 30 est une vue en élévation du groupe ou dispositif compteur de totaux partiels.
La figure 31 représente le dispositif compteur du total général.
La figure 32 représente le dispositif servant à ob- tenir un total de tous les trous comptés dans un des groupes de compteurs.
La figure 33 représente une variante dans laquelle on utilise une boîte à broches séparée, pour classer indé- pendamment de la boîte à broches utilisés pour actionner le mécanisme compteur.
Les figures 34 et 35 sont deux vues d'une construc- tion alternative du marteau ou percuteur d'impression.
Les figures 36, 37, 38 montrent une forme de barre d'impression pouvant être actionnée à la main, qui peut être utilisée, si on le désire, à la place des marteaux d'impres-
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sion.
La figure 39 représente un mécanisme pouvant être utilisé pour actionner les cliquets compteurs.
La figure 40 représente un mécanisme pour empêcher l'impression de zéros à la gauche des chiffres de l'ordre le plus élevé; et
La figure 41 représente une variante du groupe comp- teur suivant l'invention destiné à être utilisé comme groupe d'impression de numéros de série.
Sur les dessins, les mêmes numéros de référence dési gnent les même parties ou des parties similaires.
Dans la réalisation représentée sur les dessins, l'in- vention est représentée appliquée à une machine à classer com- prenant une boite à broches "tactiles" ou "sensitives" dont les broches sont réalisées de façon à actionner les compartiments de classement et aussi pour actionner les compteurs. La machi- ne comprend un bâti 1 comportant une boîte à broches 2, munie de trois bâtis porte-broches réglables 3, portant chacun dou- ze broches tactiles 4. La boite 2 (fig.2) est disposée au- dessus d'une plaque perforée 5, comportant autant de perfora- tions qu'il.est possible d'en pratiquer dans une fiche ou car- ton. Les trois bâtis 3 sont réglables latéralement dans la boite 2 de sorte qu'ils peuvent être disposés au-dessus de l'une quelconque des colonnes de la fiche.
Les broches ont la forme représentée sur la figure 4 et l'extrémité supérieure de chaque broche est munie d'une oreille 7 destinée à venir en engagement avec un capuchon ou bourrelet 8, prévu à l'ex- trémité d'un câble Bowden 9, qui sert à actionner un compteur ainsi qu'on le décrira ci-après. L'extrémité inférieure de chaque broche passe à travers un trou pratiqué dans la plaque perforée 5 et est destinée à coopérer avec un piston 10, relié /
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par un câble Bowden 11, au volet d'un compartiment de classe- ment 12, comme décrit dans la demande de brevet anglais N. 328.293. Chaque broche porte deux saillies 13 et 14 qui coopèrent avec un loquet ou volet pivotant 15. Un loquet 15 est prévu pour chaque colonne de broches et est monté à pi- votement sur le bâti 3 portant ces broches.
Lorsque la boite 2 est dans sa position la plus élevée, il existe un certain jeu entre l'oreille 7 et le bourrelet 8. Pendant la descente de la boîte à broches 2, ce jeu est complètement supprimé.Les broches 4 sont attachées au moyen d'un ressort 16, à une bar- re transversale 17, fixée au bâti de la boite à broches et lorsque la boîte à broches descende les broches qui n'ont pas trouvé un trou dans la fiche, sont maintenues par la fiche et leurs ressorts 16 sont tendus. En conséquence, les câbles 9 et 11 ne sont pas actionnés.
Les broches qui passent à tra- vers les trous des fiches sont verrouillées à la boite à bro- ches au moyen du loquet 15 et pendant la dernière partie de la descente de la boîte à broches, ces broches sont énergiquement abaissées avec la boite, de sorte que les oreilles 7 prévues sur leurs extrémités supérieures viennent en engagement avec les bourrelets 8 des câbles 9, actionnant ainsi les compteurs correspondants. Simultanément, les extrémités inférieures des broches appuient sur les pistons correspondants 10 et action- nent les volets des compartiments classeurs.
Le fonctionnement du loquet 15 est le suivant :
Lorsque la boîte à broches descend, un talon 18 qui est prévu sur le loquet, vient en engagement avec les sail- lies 13 des broches qui ne peuvent pas passer à travers la fiche et, par conséquent, le loquet pivote autour de son axe 19 et son bord inférieur 20 vient se placer contre la broche immédiatement au-dessus de la saillie inférieure 14 dont elle
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est munie. Pendant le mouvement vers le bas suivant de la botte à broches, le loquet entraîne positivement la broche vers le bas, pour actionner les câblesBowden. La broche est remontée lorsque la botte à broches est soulevée au moyen de la barre 17, en engagement avec une troisième saillie 22 prévue sur chaque broche.
Les pistons 10 sont montés dans un support 23 régla- ble en position de façon à pouvoir être placé au-dessous d'une colonne de fiches quelconque.
Sur la partie supérieure de la machine à classer est monté un bâti portant plusieurs groupes compteurs, in- diqués d'une façon générale par 24 disposés côte à côte sur une longue rangée, un groupe compteur étant prévu pour chaque broche de chacune des trois colonnes, ainsi qu'un groupe totali- sateur de totaux partiels et un groupe totalisateur général, ce qui fait 38 groupes en tout.
Chaque groupe compteur comporte un bâti individuel 25, dans lequel sont montés un certain nombre de minces dis- ques rotatifs 26 solidaires chacun d'une roue compteuse 27 (voir figure 5). Il y a un disque et une roue dentée pour cha- que ordre d'unités et ces disques et roues dentées sont montés à une extrémité d'une pièce en forme de fourche 28, qui est montée à pivotement en 29 sur le bâti individuel 25 du groupe compteur. Avec chaque roue dentée 27 est associé un cliquet d'entraînement 30 et tous les cliquets, dans chaque groupe, sont montés à pivotement en 31 à une extrémité d'un organe de commande 32 qui est lui même monté à pivotement, entre ses extrémités, en 33, sur le bâti individuel 25 correspondant.
Chaque cliquet d'entraînement est muni d'une oreille ou sail- lie 34 en forme d'L, repliée de façon à engager le cliquet adjacent d'une manière telle que le fonctionnement de chaque @ @.
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cliquet dépend du fonctionnement du précédent. Ainsi le cliquet des dizaines ne peut pas fonctionner tant que le cliquet des unités n'a pas fonctionné. Le cliquet des centaines ne peut pas fonctionner tant que le cliquet des dizaines n'a pas fonc- tionné et ainsi de suite. Il est à noter., par suite, que la commande du cliquet d'entraînement des unités 30 commandera toute l'opération de comptage.
Ce cliquet 30 associé avec la roue dentée 27 des unités est munie d'un prolongement 35 destiné à venir en enga- gement avec un loquet 36 monté à pivotement en 37 et maintenu en temps normal en engagement avec le dit prolongement 35 au moyen d'un ressort 38. Le loquet 36 est relié au moyen d'un câble Bowden 9, à une broche 4, dans la boite 2; il y a un loquet 36 pour chaque groupe compteur et, en conséquence, un nombre correspondant de broches dans la boite 2, chaque broche étant reliée par un câble Bowden à son loquet correspondant.
Les organes de commande 32 des cliquets dans tous les ,groupes, sont tous soumis à un mouvement oscillant autour de leurs pivots, une fois pour chaque cycle de fonctionnement de la machine, c'est-à-dire une fois pour chaque fiche sélec- tionnée par le dispositif ci-après décrit, mais étant donné que le cliquet des unités est normalement maintenu en posi- tion inopérante par le loquet 36, les oscillations de l'orga- ne 32 sont inopérantes.
Lorsque, toutefois, le loquet 36 est actionné par l'intermédiaire de son câble Bowden 9, au moyen d'une broche "tâteuse" 4, ce loquet 36 est dégagé du prolonge- ment 35 du cliquet des unités 30, et à l'oscillation suivante de l'organe de commande, le cliquet des unités peut venir en engagement avec la roue dentée des unités 27, de sorte que la roue dentée des unités et le disque compteur 26 associé avec elle, avancent d'une dent.
Il est bien entendu que la commande des organes 32
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au moyen de câbles Bowden, comme décrit ci-dessus, convient particulièrement lorsque les groupes compteurs suivant l'in- vention sont utilisés dans une machine à classer et à compter telle que celle décrite. Si, toutefois, on désire utiliser sé- parément un groupe compteur suivant l'invention, l'organe de commande 32 peut être relié à une manivelle ou clé pour l'action' ner à la main, auquel cas le loquet 36 n'est pas nécéssaire.
Les cliquets d'entraînement 30 pour les roues 27 cor- respondant à un ordre plus élevé que les unités sont munis de saillies 40 (Fig.6) qui, en temps normal, reposent sur la . périphérie du disque compteur 26 de l'ordre inférieur suivant, de sorte que les cliquets 30 sont maintenus hors d'engagement avec leurs roues dentées respectives 27.
Chaque disque compteur 26 est muni d'un évidement
41 correspondant à la neuvième position de la roue dentée associée.27. En conséquence après que le disque des unités
26 a effectué neuf dixièmes de tour, la saillie 40 portée par le cliquet des dizaines 30, tombe dans l'évidement 41 du dis- que des unités, grâce à quoi le cliquet des dizaines est a- mené en relation opérante avec la roue dentée des dizaines 27.
En conséquence à l'oscillation suivante de l'organe de comman- de 32 des cliquets 30, à la condition que le loquet 36 soit aus- si actionné, les cliquets des dizaines et des unités sont action- nés pour faire tourner d'une dent leurs roues dentées respecti- ves, grâce à quoi un report ou retenue est effectué.
De même, le cliquet 30 des centaines et les cliquets des ordres plus élevés, comportent des saillies 40 (voir figure 6) qui reposent sur la périphérie des disques 26 cor- respondant à l'ordre suivant inférieur et lorsqu'un disque quelconque a effectué neuf dixièmes de tour, la saillie de son eliquet est en position pour pénétrer dans l'évidement 41
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de sorte que lorsque les cliquets précédents fonctionnent, la saillie pénètre dans l'évidement et fait avancer sa roue dentée d'une dent à la course suivante effective de l'organe de commande, de sorte qu'un report d'une roue dentée à la roue suivante est effectué.
Chaque roue dentée 27 est munie f'un cliquet à res- sort 42, en vue d'éviter le retour en arrière de la roue den- tée, et en outre, en vue d'éviter le coincement du mécanisme en cas de rupture des ressorts des cliquets, le mouvement des cliquets est limité par un organe d'arrêt 43, prévu sur le cli- quet correspondant à l'ordre le plus élevé, coopérant avec le peigne de cliquet 44 (voir figure 7).
Comme sûreté supplémentaire, en vue d'empêcher les roues compteuses 27 de trop tourner, le cliquet de commande des unités 30, lorsqu'il est à la fin de sa,course, repose sur un organe de butée 45. Avec ce dispositif, la dent qui suit immédiatement celle sur laquelle agit le cliquet, vient en engagement avec le bord supérieur 30a du cliquet et étant donné que le dit cliquet 30 ne peut pas se déplacer vers le bas par suite de la butée qui se trouve au-dessous de lui, il agit lui-même comme arrêt pour empêcher l'inconvénient ci- dessus.
Les cliquets de commande 30 sont munis de ressorts
46, qui tendent à les maintenir en position opérante, et le loquet 36 est aussi muni d'un ressort 38 qui tend à le mainte- nir dans la position où il s'oppose à l'action des cliquets.
Sur le bâti 25, au-dessus des disques compteurs et des roues dentées sont montés une série de roues ou disques d'impression 48, à raison d'une roue d'impression pour cha- que roue dentée 27 du groupe compteur. A la partie supérieure de leur périphérie, ces roues d'impression sont munies de
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caractères ou chiffres 49, et à la partie inférieure de leur périphérie, ils comportent une denture'50.
Ainsi qu'on l'a déjà dit, les roues dentées 27 et les disques 26 du mécanisme compteur sont montées sur une pièce en forme de fourche 28 montée à pivotement et la dispo- sition de cette pièce est telle que, lorsqu'on le désire, les roues dentées 27 dans le groupe compteur, peuvent être amenées par basculement, en engagement opérant. avec la dentùre 50 des roues d'impression 48. En temps normal, les roues dentées du groupe compteur sont maintenues écartées de la denture des roues d'impression, de sorte que ces dernières ne sont pas actionnées pendant l'opération de comptage.
On a prévu des ressorts 51 agissant sur les roues d'impression et tendant à les faire tourner et à les éloigner autant que possible de la position zéro, mais les roues d'im- pression sont normalement retenues, malgré l'action des ressorts
51, par une barre de rappel 52 qui est en engagement avec des , doigts 53, faisant saillie sur la périphérie des roues d'impres- sion, Les ressorts 51 peuvent être de tout type désiré, ils peuvent être reliés aux roues d'impression de toute façon ap- propriée, mais, de préférence, on utilise des ressorts en spi- rale qui agissent sur des tiges de liaison 54, montées à pivo- tement sur les roues d'impression au point 55, radialement es- pacé de leurs centres 56,
ces tiges de liaison ayant une forme telle que non seulement elles écartent les caractères des roues d'impression mais aussi l'axe autour duquel tournent ces derniè- res.
Ainsi qu'on l'a déjà dit les roues dentées 27 dans le groupe compteur, sont normalement maintenues dégagées de la denture 50 des roues d'impression 48, pendant une opération de comptage. Lorsque, toutefois, on désire effectuer un enregis- trement imprimé de tous les comptes particuliers groupés dans
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le mécanisme compteur, les roues dentées du groupe compteur, sont basculées et amenées en engagement opérant avec la den- ture des roues d'impression et la barre de rappel 52 est libé- rée ou retirée des doigts faisant saillie 53 des roues d'impres- sion 48.
Les ressorts 51 reliés à ces dernières peuvent, par suite, faire tourner les roues d'impression 48 à partir de leur position zéro et, étant donné que ces roues sont en enga- gement avec les roues dentées 27 du mécanisme compteur,ces dernières sont entraînées en rotation vers leur position zéro.
Par suite, les compteurs sont ramenés à zéro pendant l'opéra- tion de mise en place des roues d'impression.
Il est à noter par suite, que si les roues dentées 27 sont ramenées à leur position zéro, les roues d'impression 48 auront avancé de façon à venir à la position correspondant au nombre indiqué sur les roues compteuses 27. Par suite, un cli- quet d'arrêt 57 est prévu pour chaque roue compteuse dentée, pour la maintenir à la position zéro. Ces cliquets d'arrêt 57 sont montés à pivotement sur les bâtis individuels 25 des groupes entre leurs extrémités, qui tend à appliquer l'autre extrémité du cliquet 57 contre la périphérie de son disque comp- teur respectif.
Lorsque, toutefois, les roues compteuses 27 sont en position de comptage, c'est-à-dire hors d'engagement avec les roues d'impression 48, l'organe de butée 45 appuie contre les cliquets d'arrêt 57 et les maintient hors de contact avec la périphérie des disques.
Le mouvement de l'organe en forme de fourche 28, pour amener les roues compteuses 27 en engagement avec les roues d'impression 48, retire cet organe 45 des cliquets d'arrêt 57 et leur permet de s'appliquer contre la périphérie de eurs disques respectifs 26, sous l'action de leurs ressorts 59. Les cliquets 57 étant dans cette position, la barre de rappel 52
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est libérée, en vue de la mise en place des roues d'impres- sion 48 et ces dernières tournent, faisant par suite tourner les roues compteuses 27 vers leur position zéro.
Dès que l'évidement 41 pratiqué dans l'un quelconque des disques 26 du groupe compteur atteint le cliquet d'arrêt 57 associé avec lui, ce dernier tombe dans l'évidement et empêche un nouveau déplacement des disques compteurs et, en conséquence, des roues d'impression 48. Ainsi si le disque compteur d'unités a avancé de cinq dents, pendant une opéra- tion de comptage, de telle sorte que sa position corresponde au numéro 5, la roue d'impression associée avec lui pourra seule- ment alors avancer à la position cinq, position dans laquel- le le cliquet d'arrêt 57 tombera dans l'évidement 41 du dis- que et empêchera un nouveau déplacement. Ainsi, la roue d'im- pression des unités sera prête à imprimer le numéro 5.
Le fonctionnement des diverses parties des mécanismes d'impression et de comptage suivant l'invention à partir de la source d'énergie de la machine sera décrit ci-après.
En utilisant la machine à laquelle l'invention est appliquée, les cartons ou fiches sont poinçonnés par exemple dans un champ de trois colonnes, de sorte qu'il y a trois co- lonnes 3 de broches 4, et par suite trois séries de compteurs, et étant donné qu'il y a un groupe compteur et d'impression pour chaque broche, il y a douze dispositifs ou groupes comp- teurs et d'impression, pour chaque série.
En plus, il y a un dispositif totalisateur de to- taux partiels 60, et un dispositif totalisateur général 61, les deux étant actionnés chaque fois qu'une fi'che passe à travers la machine, ce qui fait trente huit groupes en tout.
Les trois colonnes de broches 4 sont montées dans des bâtis 3, qui sont réglables dans la boite 2, ainsi qu'on l'a déjà
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décrit, de sorte qu'elles peuvent être placées au-dessus d'une colonne quelconque sur la fiche ou carton. En consé- quence, le comptage peut être effectué sur trois colonnes sur les fiches, simultanément, et, en plus, le classement peut être effectué dans l'une quelconque des trois colonnes suivant la position du support de pistons inférieurs 23, auquel on s'est référé plus haut.
Par suite du fait que ces dispositifs compteurs et d'impression occupent un espace relativement faible eu égard à leur largeur, ils peuvent être placés côte à côte dans la machine, de sorte qu'il y a trente huit éléments ou groupes sur une rangée dans la machine.
Ainsi qu'on l'a décrit plus haut, chacun de ces dispo- sitifs ou groupes réalisés suivant l'invention, comporte un loquet 36 et un organe de commande 32 pour les cliquets 30 du dispositif compteur, et chaque loquet est relié à une broche par l'intermédiaire d'un câble Bowden 9.
Des organes de commande 32 des cliquets se projettent tous dans le même plan, à partir de leurs compteurs respectifs, et l'extrémité de chaque organe de commande est en forme de fourche, comme indiqué en 32a pour recevoir une tige 62 (figs.14 et 18) qui est animée d'un mouvement d'oscillation à partir de la machine et, en conséquence, fait osciller les organes de commande simultanément.
Dans la présente réalisation il y a une tige de com- mande oscillante 62 pour chaque groupe et les trois tiges de commande sont portées par des bras 65 fixés à un axe 64 régnant le long de la machine. A l'extrémité de cet axe adjacent à la boite 2 est fixé un bras de commande 65 (figs. 9, 10, 14 et 18) qui porte, montée à pivotement à son extrémité libre, un(bielle 66 orientée vers le bas, et montée à pivotement à son extrémité
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inférieure en 66a sur un organe formant étrier 67. Cet organe
67 porte à son extrémité supérieure un tenon 68, pouvant cou- lisser dans une coulisse incurvée 69, pratiquée dans un bras
70 fixé à un arbre auxiliaire 71, qui est animé d'un mouvement d'oscillation à partir de la boîte 2 elle même, par l'inter- médiaire d'un levier 72 et d'une biellette 73.
L'extrémité inférieure de l'organe 67 est maintenue dans une position fixe déterminée au moyen d'une biellette
74 montée à pivotement sur lui, de préférence au point 66a et reliée à son autre extrémité, à une partie fixe déterminée de la machine.
En vue de guider l'organe 67, dans son mouvement alternatif vertical, son extrémité inférieure est munie d'une tige 75-,' destinée à coulisser dans un organe de guidage 76, fixé au bâti de la machine.
En vue d'amener la tige 68 de l'organe 67 à une extrémité ou à l'autre de la coulisse 69, une manivelle 77 est montée sur un axe 78, portant une poulie 79 reliée, par une courroie 80, à une deuxième poulie 81 montée sur un axe
82. De préférence, la courroie 80 consiste en une bande mé- tallique montée sur les poulies de façon à assurer un entrai- nement positif.
Il est bien entendu que la manivelle de commande 77 peut être montée directement sur l'axe 82, mais en vue de per- mettre de la placer en un endroit accessible de la machine, on utilise la liaison par poulie et courroie.
La manivelle de commande 77 peut occuper deux posi- tions : 1"-la position de comptage et 2 - la position d'impres- sion ; cette manivelle est placée dans la position d'impres- sion sur les figures 9 et 12 (traits pleins) et 15. Lorsque la manivelle est dans sa position d'impression; le tenon 68
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de l'organe 67 se trouve à l'extrémité de la coulisse 69 qui est adjacente à l'arbre auxiliaire 71. En conséquence, les oscillations de l'arbre auxiliaire et du bras 70 fixé sur lui, ne peuvent pas affecter l'organe 67. En conséquence, le bras de commande 65 reste pratiquement fixe, avec les cliquets 30 retirés des roues 27 et le bras de commande 63 avec les organes d'entraînement 32 du cliquet 30, n'est pas actionné.
Lorsque, toutefois, l'organe de commande 77 est déplacé vers la gauche, en considérant la figure 9, l'axe 68 est amené à l'extrémité extérieure de la coulisse 69 de l'organe 67 (po- sition de la fig. 10) et ensuite participe au mouvement total du bras 70 et est animé d'un mouvement de va-et-vient vertical.
Ce mouvement alternatif vertical de l'organe 67 est transmis, par l'intermédiaire de la bielle 66 et du bras 65, à l'axe de commande 64 des tiges de commande 62, des organes d'en- trainement 32 des cliquets. En conséquence ces organes 32 sont tous actionnés simultanément.
En vue de transmettre le mouvement de l'organe'77 µ l'organe 67,un levier de commande 83 est fixé à l'axe 82 et sur ce levier de commande est montée à pivotement, en 84, une bielle 85 montée à pivotement à son autre extrémité 86 sur la pièce formant étrier 67.
Si, par suite, la machine est mise en marche, mais que les fiches ne passent pas à travers cette machine et que la pièce 67 soit amenée dans une position où l'axe 68 se trouve à l'extrémité extérieure de la coulisse 89, tous les organes de commande 32 des cliquets 30 oscilleront, mais les cliquets ne seront pas opérants, puisque tous les bras.36 sont dans une position où ils empêchent le fonctionnement des cliquets.
Lors- que, toutefois, un carton ou fiche passe à travers la machine et a un trou disposé dans une colonne sur laquelle une des co- lonnes de broches 4 est située, la broche.4 correspondant au
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trou de la fiche passera à travers ce trou et actionnera le câble Bowden correspondant, retirant le loquet 36 du prolon- gement 35 du cliquet des unités 30 du groupe compteur et d'im- pression correspondant.
A l'oscillation suivante de tous les organes de com- mande 32 des cliquets 30, tous les cliquets, sauf ceux corres- pondant à la broche 4 qui est passée à travers le trou du car- ton ou fiche, seront inopérants comme avant, mais dans le grou- pe dans lequel le loquet 36 a été retiré du prolongement 35 du cliquet des unités 30, le cliquet des unités sera actionné par son organe de commande 32 et déplacera d'une dent la roue denté, des unités 27, de sorte qu'on aura ajouté "un" au nombre tota- lisé dans ce groupe.
Lorsqu'on désire placer les roues d'impression 48, de façon à ce qu'elles correspondent au nombre totalisé dans leurs groupes compteurs respectifs, les roues dentées 27 des compteurs sont amenées en engagement avec les dents 50 des roues d'impression et ces dernières sont libérées et peuvent faire tourner les roues compteuses et les ramener à zéro de la manière ci-dessus décrite, grâce à quoi les roues d'impres- sion sont mises en place.
On décrira co-après les dispositifs servant à ame- ner les roues compteuses en engagement avec les roues d'im- pression, et pour libérer les roues d'impression.
Dans chaque série de groupes d'impression et de comptage les organes en forme de fourche 28, qui portent les roues compteuses dentées et les disques, sont placés dans un même plan et leurs extrémités sont munies d'une encoche ou fente en 28a, pour recevoir une tige de commande 87 (Fig.16 et 18). Il y a ainsi une tige de commande 87 pour chaque sé- rie et chaque barre de commande peut recevoir un mouvement d'oscillation au moyen d'une paire de cames 88. Les deux
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cames 88 de chaque barre de commande,, sont montées sur un manchon creux.89 et à travers les trois manchons creux 89, passe un arbre de commande principal commun 90, auquel un ou plusieurs manchons peuvent être embrayés, à volonté.
Cet arbre de commande est obligé de tourner d'une révolution au moyen d'un embrayage qui le relie à un organe tournant de façon permanente, entrainé par un moteur électrique. Cet em- brayage et les moyens servant à le commander seront décrits ci-après.
Chaque came dans un groupe de deux, comporte une pièce de liaison en forme de crochet 91, qui encercle par- tiellement la came et porte deux galets 92, qui viennent en engagement avec la came en des points situés à 180 l'un de l'autre, la distance entre les galets et le manchon 89 portant la came, étant telle que lorsqu'un galet est sur la surface active de la came, l'autre galet se trouve sur le bossage de cette came. Les extrémités libres des pièces de liaison en forme de crochet 91, sont repliées en 93 et chaque paire porte une tige de commande 87 à laquelle on s'est déjà référé, qui s'engage dans les évidements 28a des organes en forme de fourche 28. Ainsi, lorsque les cames tournent ces tiges de commande 87 sont animées d'un mouvement d'oscilla- tion.
Sur les manchons 89 sont formés des pignons 94 en- grenant avec des roues dentées 95, montées sur un arbre adjacent 96. Cet arbre sert à actionner les barres de rappel 52 des roues d'impression 48, et, dans ce but, le dit arbre 96 de chaque série porte un plateau-manivelle 97 à chaque extrémité, relié au moyen d'une biellette 98 à un bras 99 monté à pivotement sur le même axe 56 que celui autour duquel tournent les roues d'impression 48. Les bras 99, à chaque extrémité de la rangée de groupes compteurs, portent la bar-
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re de rappel 52 qui s'étend de l'un à l'autre.
Le rapport d'engrenage entre le manchon 89 et l'ar- bre 96 est 1:1, de sorte que lorsque le manchon 89 effectue une révolution, l'arbre 96 en effectue une aussi.
La rotation (un tour). ainsi donnée au disque 97 oblige les bras 99 à basculer et à actionner les barres de rappel en les éloignant des doigts 53 des disques d'impression 48, ce qui permet par suite au ressort 51 de faire tourner les disques autant que le permettent les roues compteuses 27.
La partie finale de la rotation des disques 97 ramène la bar- re de rappel à sa position normale, dans laquelle les disques d'impression 48 sont empêchés de se déplacer sous l'action des ressorts 31. Le choix du point d'attache 98a de la bielle 98 au disque 97 et de la came 88 sur le manchon 89 est tel que lorsque le manchon 89 effectue sa révolution, les roues den- tées compteuses 27 sont d'abord amenées en engagement avec les roues d'impression et ensuite les barres de rappel sont basculées pour libérer les roues d'impression, grâce à quoi les roues de comptage sont mises à zéro. Les roues compteuses sont ensuite amenées hors d'engagement avec les roues d'impres- sion et la barre de rappel est finalement ramenée à sa posi- tion normale.
De plus, la disposition est telle que les roues compteuses 27 sont amenées en engagement avec les roues d'im- pression 48, lorsque ces dernières sont à zéro.
De préférence, un dispositif est prévu pour placer hors de fonctionnement un ou plusieurs groupes ou séries de compteurs et, dans ce but, un dispositif est prévu pour déga- ger de l'arbre de commande 90, le manchon 89 de l'un quelcon- que des groupes ou séries.
Dans ce but,le manchon 89 est relié à un disque d'embrayage 100 au moyen de griffes 101, (fig. 17a) et l'arbre 90 porte un manchon 102 fixé sur lui, au moyen d'une vis 103
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et comportant un collier 104 dans lequel est pratiquée une encoche 105. Sur le disque d'embrayage est monté à pivotement en 106 un cliquet 107 dont l'extrémité 108, en forme de crochet, est normalement maintenue en prise dans l'encoche 105, au moyen d'un ressort 109, de sorte que le manchon 89 est, en-temps nor- mal, embrayé avec l'arbre 90.
En vue de dégager l'embrayage et par suite de placer hors de fonctionnement la barre de rappel, et le dispositif servant à amener les roues compteuses d'un groupe ou série quelconque, en engagement avec les disques d'impression, un organe 110 en forme de crochet, est monté à pivotement en 111 sur un support 112 fixé au bâti de la machine. Cet organe 110 comporte un bec 113 destiné à venir en engagement avec la queue 107a du cliquet 107, et à faire tourner le cliquet autour de son pivot 108, pour dégager l'extrémité en forme de crochet 108 du cliquet , de l'encoche 105, pratiquée dans le collier 104. En vue d'actionner l'organe 110, on a prévu un levier 114 monté à pivotement sur le support 112, en 115, et comportant à une extrémité une coulisse 116, recevant un tenon 117, porté par l'extrémité libre de l'organe 110.
La coulisse 116 a une forme telle que lorsque le levier 114 est abaissé, comme indi- qué sur la figure 17, le bec 113 de cet organe 110 est mainte- nu hors d'engagement avec la queue 107a du cliquet d'embrayage 107. Lorsque toutefois, le levier 114 est déplacé vers le haut, la courbure de la coulisse coopérant avec le tenon 117 oblige le dit organe 110 à tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, au tour de son pivot 111; le bec 113 vient alors en engagement avec la queue 107a du cliquet 107 et le fait tourner de façon à dégager l'extrémité en forme de crochet 108, de l'encoche 105, débrayant ainsi le manchon 89 de l'arbre 90.
Pour que la portion déconnectée de l'arbre soit cor-
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rectement maintenue en place, on a pratiqué à la périphérie du disque d'embrayage 100, un évidement 118, dans lequel l'or- gane 110 pénètre avant d'agir sur le cliquet 107, le dit orga- ne 110 étant suffisamment large pour s'engager dans la fente et verrouiller le cliquet 107; ainsi lorsque l'organe 110 est ame- né en position pour dégager le cliquet 107, il s'engage d'abord dans l'évidement 118 du disque d'embrayage 100 et verrouille le disque en l'immobilisant dans une position où le cliquet 107 peut revenir en engagement avec l'encoche 105, lorsqu'on le dé- sire. En outre, un cliquet à rochet 119 est prévu, pour empêcher le disque 100 de trop revenir en arrière.
En vue de placer exactement le levier 114 dans sa po- sition soulevée ou abaissée, il est muni d'un ergot 120 se dé- plaçant dans une coulisse 121 pratiquée dans le support 112, et un ressort 122 est attaché à ce tenon par une extrémité et au support par l'autre extrémité, comme représenté sur la figure 17.
En vue de réaliser un organe de commande unique, pour actionner les mécanismes d'impression et de comptage, la manivelle 77 qui actionne l'organe 67 pour déterminer lequel des organes de commande 32 des groupes compteurs doit être bas- culé ou non, est aussi relié à l'embrayage servant à relier à un moteur électrique l'arbre 90, pour actionner le mécanisme servant à amener les roues compteuses en engagement avec les disques d'impression et pour actionner la barre de rappel.
A,,cet effet, l'organe de commande 83 monté sur l'axe 82 porte un tenon se projetant latéralement 123 (figures 12, 14 et 15) destiné, lorsque l'organe de commande 83 est amené à la position d'impression, à appuyer sur un levier coudé 124, monté à pivotement en 125, et ayant une extrémité repliée en 126, sur laquelle vient en engagement le tenon 123.
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Ainsi lorsque l'orgqne 83 est amené en position d'im- pression, le tenon 123 appuie sur l'extrémité repliée 126 du levier coudé 124, faisant par suite tourner ce levier au- tour de son pivot, dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, de sorte qu'une tige 127 sur laquelle est mon- té à pivotement le levier coudé 124, est tirée vers la droite en considérant la figure 12.
L'autre extrémité de la tige 127 qui s'étend le long de la machine est montée à pivotement en 128 sur un bras d'un dispositif que l'on peut appeler "dispositif à ciseaux" qui maintient en temps normal l'em- brayage hors de prise- Ce dispositif à ciseaux comprend un long bras 129, sur lequel est montée à pivotement, en 128, la tige 127, l'extrémité inférieure de ce bras étant montée à pivotement sur une partie fixe de la machine, au moyen d'une liaison par tenon et coulisse 130. Un ressort 129a attaché au bras 129 et à une partie fixe de la machine, tend à tirer le dit bras 129 vers le bas.
L'extrémité supérieure du bras est muni d'un prolongement latéral 131 et le dit bras porte aussi, monté à pivotement sur lui, en 132, un deuxième bras 133 plus court qui est désaxé par rapport à lui et porte un prolon- gement latéral 134, lequel bute, en temps normal, contre le prolongement latéral 131 du long bras et est maintenu en contact avec lui au moyen d'un ressort 135. Le long bras 129 est nor- malement maintenu vers la 'gauche sur la figure 12, au moyen d'un ressort 136.
L'embrayage précité comprend un disque 137 fixé au disque 90 et portant,monté à pivotement sur un axe 138, un cliquet 139 tendant à être maintenu en prise, au moyen d'un ressort 140, avec une denture prévue sur un organe d'entraîne- ment 141, qui est entraîné en rotation de façon continue, par un moteur, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages 142 et
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142a (figs. 1, 1a, 1b, et 15).
En temps normal, les organes formant ciseaux 129 et 133 sont fermés et tirés vers la gauche par le ressort 136, de sorte que les extrémités des prolongements 131 et 134 se touchent et le bord inférieur du prolongement ll main- tient la queue 143 du cliquet 139, dans une position telle que le bec du cliquet reste hors d'engagement avec la denture de l'organe d'entraînement 141. La construction des deux prolon- gements 131 et 134 du dispositif formant ciseaux est telle que leurs bords inférieurs ne forment pas une ligne droite conti- nue, mais constituent un;épaulement 144 à leur point de rencon- tre.
La queue 143 du cliquet d'embrayage repose en temps normal contre le bord inférieur du prolongement 131 prévu sur le bras le plus long et étant donné que le bord inférieur du prolongement 134 du bras le plus court se trouve plus bas que le bord inférieur du prolongement 131, l'épaulement 144 du bras le plus court bute contre le côté de la queue 143 du cliquet d'embrayage (fig.13).
Lorsque la tige 127 est tirée par le fonctionnement de la manivelle 77, ainsi qu'on l'a déjà décrit, le bras 129 du dispositif formant ciseaux tourne dans le sens des aiguil- les d'une montre autour de son pivot 130, de sorte que son prolongement 131 s'éloigne de la queue 143 du cliquet d'em- brayage. Les deux bras 133 et 129 sont reliés par un ressort 135, de sorte que le bras le plus court 133 tend à suivre le mouvement du bras le plus long 129, mais en est empêché en raison du fait que l'épaulement 144 prévu sur la partie 134 du bras le plus court, bute contre la queue 143 du cliquet.
Ainsi, lorsque le bras le plus long 129.a été écarté, ,le cli- quet 134 peut s'échapper entre les parties 131 et 134 et est
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tiré au moyen de son ressort 140 et amené en, engagement avec la denture prévue sur l'organe 141,de sorte que le disque 137 et le bras 90 sont entraînés en rotation. Dès que le cli- quet 139 a quitté le dispositif à ciseaux, la partie 134 du bras le plus court s'avance contre la partie 131 du bras le plus long)et lorsque le disque d'embrayage 137 a effectué une révolution, la queue 143 du cliquet d'embrayage heurte le bord inférieur de la partie 134 du bras le plus court 133 qui s'est placé sue son chemin par suite du fonctionnement de la tige 127.
La force d'entraînement ou frottement entre l'organe d'em- brayage 139 et l'organe d'entraînement oblige le ressort 129a à se tendre jusqu'à ce que l'extrémité de la coulisse 130 at- teigne le tenon, lorsque l'organe d'embrayage 139 est positi- vement tiré hors d'engagement par sa propre énergie d'entrai- nement. L'arbre est alors empêché de revenir en arrière par un rochet 90a et un cliquet 90b, tandis que le ressort 129a (é- tant beaucoup plus fort que le ressort 140) tire vers le bas le bras 129 et déplace l'organe 139 vers l'extérieur jusqu'à ce que l'ergot d'arrêt 139x soit atteint et alors le ressort 129a exerce une pression tendant à faire tourner l'arbre dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 13a) et à le mainte- nir ainsi dans une position déterminée par le rochet et le cliquet 90a et 90b.
Un guide 145 fixé au bâti de la machine, est prévu pour maintenir les dispositifs formant ciseaux dans un plan vertical.
En vue d'empêcher la libération du cliquet d'embraya- ge 139 par le fonctionnement direct du dispositif formant ciseaux, l'extrémité de la tige 127 qui est montée à pivote- ment sur le levier coudé 124, comporte un épaulement 146, des- tiné à venir en engagement avec l'extrémité en forme de crochet
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147 d'un loquet 148, monté à pivotement en 149 sur un organe support 150 et tiré vers le haut en temp normal au moyen d'un ressort 151,de façon à empêcher le déplacement de la tige de commande 127 (voir fig. 12).
En vue de libérer le loquet 148, le dit loquet est monté à pivotement à l'extrémité inférieure d'une bielle 152, dont l'extrémité supérieure est repliée en 153, près de l'ex- trémité repliée 126, de sorte que dès que le tenon 123 monté sur l'organe de commande 83 descend, le dit tenon abaisse d'a- bord la bielle 152 et libère le loquet 148, et fait ensuite osciller le levier coudé 124 pour actionner la tige 127, comme décrit précédemment.
Un dispositif est également prévu pour maintenir l'organe de commande 83 et la manivelle 77 en position d'im- pression, jusqu'à ce que l'arbre 90 ait effectué une révolu- tion et, dans ce but, un loquet est prévu en 154 sous lequel se déplace le tenon 125 de l'organe 83, lorsque cet organe 83 est amené en position d'impression.
L'arbre 90 porte une came 155 servant à actionner le mécanisme de mise au zéro du compteur de total général ainsi qu'on le décrira plus loin et, en vue de libérer le loquet 154 à la fin d'une révolution de l'arbre 95, la came 155 est munie d'un tenon 156 qui, vers la fin d'une révolution, fait tour- ner un levier 157, fixé à un arbre 158 sur lequel est monté le loquet 154. De cette façon le loquet est écarté du tenon 123.
Pour que le loquet 154 ne puisse pas retomber en arrière et verrouiller à nouveau l'organe 83 avant que ce dernier ait quitté sa position d'impression, le loquet 154 porte, monté sur lui à pivotement, un loquet auxiliaire 159 destiné à venir en engagement avec une saillie 160 prévue sur le bâti de la
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machine.
Lorsque le loquet principal 154 est libéré de l'or- gane 123, le loquet auxiliaire 159 vient en engagement avec la saillie 160 et maintient le loquet principal 154 hors d'en- gagement avec l'organe 123.En vue de ramener le loquet prin- cipal 154 à sa position opérante, la poulie 81 porte un ergot 161 qui, lorsque l'arbre 82 tourne pour amener l'organe 83 de la position d'impression à la position de comptage, sou- lève le loquet auxiliaire 159 et le dégage de la saillie 160, et alors un ressort 162 attaché au levier 157, ramène le lo- quet principal 154 à sa position opérante. Ainsi, pendant une opération d'impression, l'organe de commande 83 et la manivel- le 77 sont verrouillés dans la position d'impression, mais dès que l'opération d'impression est terminée, ces organes sont libres de revenir à la position de comptage.
En ramenant l'organe de commande 83 à la position de comptage, le loquet 148 de la tige de commande d'embraya- ge 127 est d'abord soulevé sous l'action de son ressort 151 et alors le dispositif à ciseaux et la tige de commande 127 sont ramenés à leur position initiale, au moyen du ressort 136 de la tige au bras 129; la tige 127 est alors verrouillée par le verrou 148, de sorte que le cliquet d'embrayage ne peut pas être libéré par le fonctionnement direct du dispositif à ciseaux.
En vue d'assurer que les roues compteuses 27 pren- nent leur position relative correcte par rapport à la den- ture 50 prévue sur les disques d'impression 48, après une opération d'impression et avant qu'une autre opération d'im- pression soit réalisée, le mécanisme est muni d'un dispositif au moyen duquel l'organe de commande 83 est verrouillé, après qu'il a été ramené en position de comptage, jusqu'à ce que la
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machine ait effectué un nombre prédéterminé de révolutions, par exemple trois.
Ainsi lorsque l'organe 83 .a été ramené de sa position d'impression à sa position de comptage, il ne peut pas être immédiatement ramené à la position d'impression, mais est verrouillé dans la position de comptage, jusqu'à ce que le nombre prédéterminé de révolution ait été effectué et que les roues compteuses soient correctement mises en place par rapport à la denture des disques d'impression.
En outre, des moyens sont prévus pour assurer que l'organe de commande 83, une fois qu'il a abandonné la posi- tion d'impression, ne puisse pas y être ramené sans d'abord avoir été directement amené à sa position de comptage et laissé dans cette position jusqu'à ce que la machine ait effec- tué le nombre prédéterminé de révolutionsauquel on s'est ré- féré ci-dessus.
Dans ce but, un cliquet 163 est monté à pivotement sur l'organe de commande 83, de préférence co-axialement avec le tenon 123 (figs. 9, 10 et 12) de telle façon que tandis que l'organe de commande se déplace de la position d'impression à la position de comptage, le cliquet 163 se dé- place le long de la surface du secteur 164. Le secteur 164 est muni d'une encoche 165 adjacente à la position d'impression de l'organe de commande 83 et si ce dernier est ramené vers la position d'impression avant d'avoir été amené en position de comptage, le cliquet 163 quittera l'organe de commande 83 et viendra ennengagement avec une des faces de l'encoche 165, pour empêcher l'organe de commande d'être amené complètement à sa position d'impression.
A l'autre extrémité du secteur 164, c'est-à-dire à la position de comptage de l'organe de commande 83, un dis- positif est prévu pour permettre au cliquet 163 d'inverser
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son sens, sous l'action de son ressort 166, de sorte que l'or- gane de commande 83 peut être ramené complètement dans la po- sition d'impression.
Toutefois, pour que la machine puisse effectuer au moins trois révolutions avant qu'il soit possible de ramener l'organe de commande 83 à la position d'impression, des moyens sont aussi prévus, grâce auxquels le cliquet 163 est empêché de se renverser aussitôt que l'organe de commande a été amené en position de comptage, mais est maintenu dans sa position initiale (en avance par rapport à l'organe de commande en con- sidérant le sens de déplacement de l'organe de commande de la - position de comptage à la position d'impression) et en.consé- quence vient en engagement avec un épaulement 167 formé sur le secteur 164 et empêche l'organe de commande 83 d'être amené à nouveau hors de.la position de comptage, tant que la machi- ne n'a pas effectué le nombre prédéterminé de révolutions.
L'extrémité du secteur où se trouve l'organe de com- mande 83 lorsqu'il est en position de comptage,est munie d'une portion découpée 168, qui permettra au cliquet 163 de renver- ser son orientation sous l'action du ressort 166, à moins que l'on n'utilise les moyens décrits plus loin destinés à empê- cher ce.renversement. Adjacent à l'extrémité du secteur 164 où l'organe de commande 83 repose lorsqu'il est dans la posi- tion de comptage, se trouve l'extrémité en forme de bec 169 d'un levier de verrouillage 170 monté à pivotement en 171, sur le bâti de la machine.
L'extrémité ou bec 169 est destinée à venir en engagement avec le cliquet à course totale 163, monté sur l'organe de commande 83 dans une position telle que lors- que l'organe de commande est amené en position de comptage, le cliquet 163 est supporté par l'extrémité 169 du levier de verrouillage 170, de sorte que le cliquet est empêché de
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se renverser et vient en engagement avec l'épaulement 167 du secteur si on essaie de déplacer 1-'organe de commande 83 vers sa position d'impression.
En vue de libérer l'organe de commande 83 après que la machine a effectué le nombre prédéterminé de révolutions, le bord d'extrémité du levier de verrouillage 170, éloigné de l'extrémité 169, est muni d'un certain nombre de dents de rochet 172, destinées à recevoir un cliquet 173, monté à pi- votement en 174 sur le bras 65 fixé à l'arbre oscillant 64, qui actionne les cliquets d'entraînement 30 des groupes comp- teurs. Le levier de verrouillage 170 occupe une position sensi- blement horizontale et son extrémité dentée est tirée vers le bas au moyen d'un ressort 175, de sorte que l'extrémité 169 est prête à venir en engagement avec le cliquet 163 de l'organe de commande 83.
En supposant que la machine est au repos avec l'extrémité dentée du levier de verrouillage 17.0 dans sa po- sition la plus basse, lorsque la dite machine sera mise en marche., le cliquet 175 du bras 65 viendra en engagement avec la denture 172 du levier 170 et soulèvera l'extrémité dentée dudit levier d'une dent à chaque révolution de la machine, jusqu'à ce que la denture ait été soulevée et dégagée du cli- quet 173, qui alors, se déplace à vide d'un mouvement alter- natif pendant le fonctionnement de la machine.
Un cliquet de retenue 176 monté à pivotement en 177 sur le bâti de la machine, est prévu pour maintenir l'extré- mité dentée du levier de verrouillage 170 dans sa position la plus élevée.
Si, maintenant, un paquet de fiches traverse la machine, lorsque la dernière fiche sera passée, la machine s'arrêtera automatiquement d'une manière connue, et l'extré- mité dentée 169 du levier de verrouillage 170 restera mainte-
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nue dans sa position la plus élevée, par le cliquet de rete- nue 176. En conséquence, l'extrémité 169 du levier de verrouil- lage 170 occupera sa position la plus basse et l'organe de commande 83, qui est dans sa position de comptage, pourra li- brement venir dans sa position d'impression.
L'opérateur amène ensuite l'organe de commande 83 en position d'impression et pendant ce déplacement du dit organe, un organe faisant sail- lie 178, porté par la bielle 85, qui relie l'organe de comman- de 83 à l'organe formant étrier 67 vient en engagement avec un ergot 179 prévu sur le cliquet de retenue 176, heurtant à la fois le cliquet de retenue 176 et le cliquet 173 et les déga- geant de la denture 172 prévue sur l'extrémité du levier de verrouillage 170 (l'ergot 179 du cliquet de retenue 176 est suf- fisamment long pour venir en engagement avec le cliquet de com- mande 173); le levier de verrouillage 170 est alors ramené au moyen de son ressort 175, dans une position dans laquelle son extrémité 169 occupe sa position la plus élevée.
Après que l'opération d'impression a été terminée, l'opérateur ramène l'organe de commande la position de comp- tage une fois de plus et le cliquet 163 de l'organe 83 est em- pêché de se renverser, par le soulèvement de l'extrémité 169 du levier de verrouillage 170,de sorte que l'organe de comman- de 83 est verrouillé dans la position de comptage.
La machine est alors arrêtée avec l'organe de commande verrouillé dans la position de comptage, et aucune nouvelle opé- ration d'impression ne peut être effectuée tant que la machine n'a pas exécuté un nombre de révolutions suffisant pour libérer le cliquet 163 du levier de verrouillage 170.
Au-dessus des groupes ou séries de roues d'impression 48 est disposé un ruban d'impression 180 enroulé sur deux bo- bines 181 et 182, disposées une à chaque extrémité de la machi- ne. Ce ruban est avancé par le mécanisme qui sera décrit ci-
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après.
Un rouleau 183 est aussi prévu pour l'avance du pa- pier entre le ruban d'impression 180 et les roues d'impression 48 sur lesquelles les caractères 49 sont constitués de façon à pouvoir être lus, de sorte que le résultat imprimé apparaît sur la surface de papier qui n'est pas en contact avec les caractères. Ainsi, non seulement les caractères permettent une indication visible des nombres totalisés dans les groupes compteurs respectifs, mais aussi le ruban d'impression ne peut pas venir en contact avec les caractères, ce qui empêche le collage.
Au.-dessus du ruban d'impression 180 est disposée une rangée de marteaux imprimeurs indiqués d'une façon générales en 184 sur la figure 18 et représentée en détail sur les figu- res 20 et 21. Chacun de ces marteaux comprend un organe formant marteau proprement dit 185, monté à pivotement en 186 Sur un support 187 fixé sur le bâti de la machine, cet organe 185 portant une oreille 188 repliée vers le haut à travers laquel- le passe une tige 189. Une extrémité de cette tige est fixée sur un axe de pivotement 190 tourillonnant dans le support 187 en un point désaxé par rapport à l'axe de pivotement 186 du marteau 185. Les marteaux dans chaque groupe ou série sont soulevés par une barre 191 portée par deux leviers 192, mon- tés à pivotement en 193 sur le bâti de la machine.
Chacun de ces leviers est combiné avec une came de commande 194, fixée à un arbre 195 régnant sur toute la longueur de la ma- chine. Cet arbre à came 195 porte, à une extrémité, un dis- que 196 ayant deux tenons latéraux en engagement avec deux tenons analogues prévus sur le disque 197, porté par un tron- çon d'arbre muni d'une roue à chaîne 199 à son extrémité (Fig.15). Le tronçon d'arbre ci-dessus est entraîné au moyen
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d'une chaîne 200, passant sur la roue dentée 199 et sur une autre roue dentée 201 porté par l'arbre 90 précité.
Ainsi, lorsque l'embrayage 137 est en prise et que l'arbre 90 effec- tue une révolution, l'arbre à came 195 effectue aussi une révolution, et, étant donné la forme de la came, soulève d'a- bord les bras 192 et par suite les marteaux 185 et, ensuite libère brusquement ces marteaux qui sont projetés sur le ruban d'impression au moyen de leurs ressorts que l'on va décrire ci-après.
Chaque marteau est muni d'un ressort 202 enroulé autour de la tige 189 entre l'oreille 188 et l'axe 190. Lors- que les marteaux sont soulevés par la barre 191 et les cames 194, la tige 189 tourne autour de son axe 190, mais comme ce point de pivotement est désaxé par rapport à l'axe de pi- votement 185 du marteau, l'oreille 188 se :déplace le long de la tige 189 et comprime le ressort 202. En conséquence lors- que le marteau est libéré, le ressort 202 se tend à nouveau et le lance avec force sur le ruban d'impression.
En vue de retirer les marteaux du ruban immédiate- ment après la frappe, et pour les maintenir écartés de ce ruban dans une position inopérante, on a prévu un deuxième ressort 203 enroulé autour de la tige 189, sur le côté de l'oreille 188, opposé à l'axe 190, ce ressort étant mainte- nu en place au moyen d'un écrou 204 vissé sur l'extrémité de la tige 189 qui est filetée pour le recevoir. Ces deux ressorts travaillent en opposition l'un de l'autre et sont en équilibre lorsque les marteaux sont au repos.
Les marteaux sont répartis en trois séries correspondant aux trois séries de groupes compteurs et d'impression, une barre de soulève- ment des marteaux 191 étant prévue pour chaque qérie., mais toutes les barres de soulèvement de marteaux sont action- nées par un arbre à cames commun 195.
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En vue de placer le marteau hors de fonctionnement dans une ou plusieurs séries, un levier commandé à la main 205 est prévu pour chaque série. Ce levier porte une came 206 coopérant avec une portion fixe 207 du bâti de la machi- ne, et à l'autre extrémité de la série de marteaux, est pré- vue une autre came 208, reliée au levier 206 par une tige 209 et coopérant avec une portion fixe 207 du bâti. Les deux cames sont montées à pivotement sur des bouts d'arbre 206a et 208a montés dans des paliers formés dans des nervures 210 solidaires des bras 192. En temps normal, le levier de com- mande 205 est dans la position représentée sur la figure 20 et les bras 192, ainsi que la barre 191 sont dans une posi- tion dans laquelleils peuvent être actionnés par les cames 194 lorsque l'arbre 195 tourne.
En vue de placer la série de marteaux hors de fonc- tionnement le levier 205 est amené dans la position de la figure 21; les cames 206 et 208 agissent sur les portions 207 et 207a du bâti de la machine, et soulèvent les bras 192 suffisamment pour que les marteaux ne puissent pas atteindre le papier. Ainsi lorsque l'arbre 195 tourne, les marteaux restent soulevés et sont par suite inopérants. En vue d'em- pêcher le levier 205 de glisser lorsque les bras 192 sont-' soulevés par les cames 194, une plaque 211 ayant un profil analogue à celui de la came 206 est fixée au levier 205 et peut glisser sur lui au moyen de guides 212. Un axe 213 pré- vu sur la plaque 211, passe à travers une fenêtre 214, prati- quée dans le levier 205 et sert d'arrêt pour le mouvement re- latif de la plaque 211 et du levier 206.
Un ergot 215 porté par le levier 206 est relié, par un ressort 216, à un ergot 211a prévu sur la plaque 211, de sorte que même lorsque la came 206 est soulevée par rapport à l'organe 207, la plaque / 211 y repose encore. Un prolongement 217 est prévu sur la
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came 206 pour servir d'arrêt au levier 205.
L'organe de commande 83 servant à placer le mécanis- me compteur hors de fonctionnement et à mettre le mécanisme en marche ou vice-versa, sert aussi à mettre en circuit le mo- teur, pour actionner l'organe 141, auquel l'organe d'embrayage
137 est embrayé en vue d'obliger l'arbre 90 à effectuer une révolution. Dans ce but, l'organe formant étrier 67 porte une tige latérale ou tenon 218, s'engageant dans une boutonnière d'un levier coudé 220 monté à pivotement en 221 sur un support 222, fixé au bâti de la machine (voir figures 14, 15, 22 et 23).
L'autre extrémité de ce levier coudé porte, montée à pivotement sur lui, une bielle 2239 montée à pivotement sur un petit bras 224 fixé sur l'arbre 225, monté dans le bâti de la machine et portant un levier 226, sur lequel est monté à pivotement un bras 227 pour la commande de l'interrupteur 232. Le bras de commande 227 porte un talon 228 maintenu en engagement avec un tenon 229 prévu sur le levier 224, au moyen d'un ressort 230. Le dit levier de commande 227 comporte un évidement 231, destiné à recevoir le bouton de commande 232 de l'interrup- teur du type "tumbler" commandant l'alimentation en courant du moteur électrique, servant à entrainer l'arbre 90, lorsque l'embrayage 137 est en prise.
Lorsque l'organe de commande 83 est dans la position de comptage, le levier de commande est en engagement avec le bouton 232, comme représenté en traits pleins sur la figure 23, et l'interrupteur est ouvert, mais lorsque l'organe de com- mande 83 est amené en position d'impression (fig; 22) Le dépla- cement de l'étrier 67 fait basculer le levier coudé 220 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot et fait aussi tourner le levier 226 dans le sens des aiguilles d'une montre. Pendant le mouvement initial du levier 226, l'évide-
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ment pratiqué dans le bras de commande 227 est en engagement avec le bouton 232, et le bras 227 tire le bouton 232 vers la position de fermeture.
A ce moment, toutefois, le talon 228 du bras 227 vient en engagement avec le tenon 229 du levier 226 et pendant le déplacement suivant du levier 226, le bras de commande 227 est soulevé et dégagé du bouton 232 et occupe la position représentée sur la figure 22, et en traits pointil- lés sur la figure 23. Lorsqu'on ramène l'organe de commande 83 à la position de comptage, le bras 227 est d'abord abaissé et amené en engagement avec le bouton 232 et le mouvement fi- nal du levier 226 oblige le bras 227 à ouvrir l'interrupteur.
Sur l'arbre 225 est fixé un petit bras 233 qui est re- lié, au moyen d'une bielle 234, au cliquet 235 du rouleau d'a- vance du papier, de sorte, que chaque fois que l'organe de com- mande 83 est amené dans la position d'impression, le papier est avancé d'un, de deux, de trois ou de quatre espaces, suivant le réglage du cliquet d'avance. Le dispositif pour le réglage du cliquet d'avance peut être de tout type connu approprié.
Le mécanisme de cliquet servant à l'avance du papier est réalisé de la façon suivante : leeliquet 235 (figure 24) est monté à pivotement sur une plaque 236 qui est montée sur , l'arbre 237 du galet d'avance. La plaque 236 est en forme de fourche en 238 et cette fourche reçoit un axe 239a prévu sur un bras 239 fixé à un arbre 240, portant un deuxième bras 241, auquel est reliée la bielle 234. Un cliquet à ressort 235a est aussi prévu pour le rochet d'avance du papier.
En plus, sur l'arbre 225 est fixé un autre tronçon d'arbre 242, qui actionne le cliquet du mécanisme d'avance du ruban,de sorte que lorsque l'organe de commande 83 est amené de la position de comptage à la position d'impression, le ru- ban est avancé,d'une course.
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Le mécanisme d'avance ou d'alimentation du,ruban, comprend deux bobines 181 et 182 respectivement fixées sur les arbres 244 et 245.
Trois supports ou flasques 246, 247 et 248 fiont par- tie d'un bâti 249 et le support 247 constitue un palier pour manchon 250 portant un rochet 251 (fig.25, 26 et 27). Le man- chon 250 constitue un palier pour les extrémités qui se re- joignent de deux arbres 244 et 245. Sur le manchon 250, près du rochet 251 est monté, libre, un plateau ou disque 252, por- tant le cliquet d'avance 253. Le plateau 252 est en forme de fourche en 254 et cette fourche reçoit un tenon 242a prévu sur le bras 242 (figure 29) porté sur l'arbre 225 qui peut rece- voir un mouvement d'oscillation de l'organe de commande 83, par l'intermédiaire de la bielle 223. La disposition du cli- quet 253 sur le plateau 252 est telle que lorsque l'arbre 225 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, ce cliquet effectue sa course d'avance.
Un cliquet à ressort 253a est aussi prévu pour coopérer avec le rochet 2510
Le manchon 250 porte, à ses extrémités, deux col- liers 257 et 258 munis d'une denture 259 et 260 respective- ment (figure 28). Sur l'arbre 244 est monté un organe d'em- brayage 261 qui peut coulisserlibrement sur lui et porte une clavette d'embrayage 262 s'engageant dans un logement ou fente 263 formé dans un collier 264 fixé à l'arbre 244.
L'organe d'embrayage 261 peut être déplacé e long de l'ar- bre 244 au moyen d'un bras 265 s'engageant dans une rainure ou gorge 266 prévue dans l'organe d'embrayage 261, et fixé à un arbre de renversement coulissant 267. Lorsque l'organe d'embrayage 261 est déplacé vers la droite en considérant la figure 28, la clavette 262 vient en engagement non seulement avec la fente 263 du collier 264, mais aussi avec une des dents
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259 de sorte que le rochet 251 est embrayé avec le collier 264 et par suite avec l'arbre 244. Dans ces conditions, dès que le rochet tournera la bobine 181 fixée à l'arbre.:244, tournera aussi.
Près de la denture 260, l'arbre 245 porte un organe d'embrayage coulissant 268, analogue à l'organe 261 et compor- tant une clavette d'embrayage 269 s'engageant dans une rainure 270 prévue dans un collier 271, fixé à l'arbre 245. L'organe d'embrayage 268 est commandé par un bras 272 fixé à l'arbre de renversement 267 d'une manière telle que lorsque la clavette 262 vient en engagement avec la denture 259, la clavette 269 se trouve hors de prise avec la denture 260 et vice-versa.
Lorsque l'arbre 267 est déplacé longitudinalement vers la droi- te, en considérant la figure 26, la clavette d'embrayage 262 est amenée en engagement avec une des dents 259, de sorte que l'arbre 244 et la bobine 181 sont embrayés avec la roue à rochet 251 et sont, par suite, entraînés par le cliquet 253.
D'autre part, la clavette d'embrayage 269 est dégagée de la denture 260, de sorte que l'arbre 245 et la bobine 182 sont dégagés de la roue à rochet 251. Le ruban est, par suite, enroulé sur la bobine 181 et déroulé de la bobine 182.
Si l'arbre 267 est déplacé vers-le gauche en considé- rant la figure 26, l'arbre 244 est dégagé de la roue à rochet 251 et l'arbre 245 est embrayé, de sorte que le ruban est avancé dans la direction opposée. En vue d'effectuer ce ren- versement ou déplacement de l'arbre 267, le dit arbre porte deux colliers 273 entre lesquels se trouve un bras de renver- sement 274, porté par un petit axe 275 à l'autre extrémité duquel est fixée une barre transversale 276 portant, à cha- que extrémité, des organes 277 et 278 formant crochet, montés à pivotement.
Fixé à l'arbre oscillant 225 est prévu un organe
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en forme de fourche 279, comportant des bras 279a et 279b respectivement destinés à venir en engagement avec les orga- nes en forme de crochets 277 et 2780
Les organes formant crochets sont reliés ensemble par un ressort 280 et leur position latérale est assurée par un support 281, fixé à une tige de liaison 282, montée à pi- votement à une extrémité sur un levier en équerre 283 et, à l'autre extrémité, au levier coudé 284, les deux leviers cou- dés étant montés à pivotement de l'un ou l'autre de ces le- viers coudés amènera l'un des organes formant crochets en engagement avec l'un des bras 279a et 279b et l'autre hors d'engagement.
Le ruban est attaché à une extrémité à un axe 285 porté par un bras 286 qui est monté à pivotement sur la bobi- ne 181 et, à l'autre extrémité, à un axe 286 porté de façon analogue par la bobine 1820 Les deux axes ou tiges passent à travers des coulisses 287 pratiquées dans les joues des bobi- nes.
En supposant que le ruban est enroulé sur la bobine 181, la tige 285 est verrouillée près du centre de la bobine, et, par suite passe sous une oreille 283a prévue sur le levier coudé, lorsque la bobine tourne.. Lorsque le ruban sera entiè- rement déroulé, il tirera la tige ou axe à l'extrémité de la coulisse 287. Le déplacement de la tige 285 ainsi provoqué par le ruban, amènera cette tige vers l'extérieur, dans une position où elle sera en engagement avec l'oreille 283a du levier coudé 283 et lorsque la bobine tournera, ce levier cou- dé tournera autour de son pivot dans le sens des aiguilles d'une montre, déplaçant par suite la tige de liaison 282 vers la droite en considérant la figure 26.
Ce déplacement de la tige de liaison actionnera les organes formant crochets, de façon à amener l'organe 277 dans une position où son extré- mité en forme de crochet se trouve directement au-dessous du
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bras 279a de l'arbre 225. Ce déplacement a lieu pour une cour- se d'avance du ruban, ensuite à la course de retour du cliquet 253,le déplacement de l'arbre 225 oblige le doigt 279a à tirer l'organe formant crochet 277 vers le bas, faisant ainsi tourner la barre transversale 276 à nouveau autour de son pi- vot de sorte que le bras de renversement 274 est entraîné en rotation dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une mon- tre et déplace l'arbre de renversement 267 vers la droite, en considérant la figure 26,
obligeant la clavette d'embrayage 262 à venir en engagement avec la denture 259 et la clavette d'embrayage 269 à se dégager de la denture 260.
Un levier de commande à main 288 est monté à pivote- ment sur le bâti en 289, de même que sur le bras 272, de sorte que par le déplacement du levier 288, le bras 267 peut être animé d'un mouvement de va-et-vient et les embrayages embrayés et débrayés.
On décrira maintenant la disposition et le fonction- nement des groupes compteurs et d'impression.
Il est à noter que les compteurs totalisateurs comp- tent les fiches indépendamment des trous pratiqués dans ces fiches. Ainsi on obtient un contrôle permettant de découvrir les erreurs de poinçonnage ou d'omission de trous.
Le mécanisme "tactile" de cet appareil est analogue à celui décrit dans le brevet anglais n .328.294, mais dans la machine décrite ici, la liaison entre les groupes compteurs totalisateurs est réalisée au moyen d'un câble Bowden.
Il y a deux compteurs totalisateurs, comme indiqué en 60 et 61 sur les figures 1, la et 1b et les bras formant loquet 36 de ces compteurs sont accouplés de telle sorte qu'ils comptent ensemble. Un compteur totalisateur est utilisé pour enregistrer le total des fiches passées à travers la machine dans une opération quelconque de comptage, tàndis que le deu-
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xième sert à reporter un enregistrement du total général d'un certain nombre d'opérations de comptage.
Les loquets accouplés des deux compteurs totalisa- teurs sont reliés, par un câble Bowden 290, à un bras 291 fixé à un arbre oscillant 292 monté sur le bâti de la machi- ne près de la boite à broches 2 (figure 2).
L'arbre 292 porte aussi un deuxième bras 293 monté à pivotement sur une bielle 294. La bielle 294 est reliée paruntenon et coulisse à un bras 295, monté à pivotement sur le bâti de la machine en 296. Sur la boîte à broches est pré- vue une saillie 299, destinée à venir en engagement avec un talon 300, prévu sur la bielle 294, lorsque la boîte à broches descend, faisant basculer ainsi l'arbre 292 et actionnant les loquets des compteurs totalisateurs.
Un doigt 297 est monté sur le pivot 296 de façon à tourner avec le bras 295; ce doigt
297 est destiné à coopérer avec une broche "sans ficher 298, de la boite à broches. Lorsqu'il n'y a pas de fiches dans la boîte à broches, la broche 298 est abaissée par son ressort et le doigt 297 est abaissé,, faisant basculer le bras 295 dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que le ta- lon 300 est dégagé de la saillie 299, et que les loquets ne sont pas actionnés.
Chaque fois que la boite à broches descend et q'une fiche est dans les plaques à broches, la bielle 294 reste en contact avec la saillie 299 et par conséquent pendant la des- cente de la boîte à broches, la saillie 299 vient en engage- ment avec le tenon 300 de la bielle 294, et tire la bielle vers le bas actionnant par suite les loquets pour les compteurs totalisateurs.
Le mécanisme d'impression et de remise en position de ces compteurs totalisateurs est disposé d'une manière dif-
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férente de celle des autres compteurs, en ce que tandis que les autres compteurs (qui comptent les trous dans les fiches), sont ramenés à zéro à chaque opération d'impression, les comp- teurs totalisateurd peuvent être empêchés d'être mis à zéro, de sorte que les compteurs totalisateurs peuvent cumuler.
Le fonctionnement des compteurs totalisateurs pour l'impression et la remise en place est le suivant:
Les roues compteuses 27 dans la position où elles ont été placées pendant une opération de comptage, sont ame- nées en engagement avec les éléments à caractères 28, lorsque ceux-ci sont maintenus à la position zéro. La barre de rappel est alors déplacée, permettant aux ressorts d'actionner les organes à caractères et, par leur intermédiaire, les roues 27, jusqu'à ce que les roues soient arrêtées par leurs cliquets 57, enengagement avec l'encoche 41 du disque de report 26. Les éléments à caractères étant dans cette position, les marteaux sont actionnés.
Jusque là le fonctionnement est le même qu'a- vec des compteurs à trous, mais avec ces derniers compteurs, les roues compteuses 27 qui sont à la position zéro, sont en- suite amenées hors d'engagement, au moyen de leurs cames 86 et les éléments à caractères 48 sont ramenés à zéro, indépen- damment. Ainsi les compteurs sont à nouveau dans leurs posi- tions zéro.
Dans le cas de compteurs totalisateurs, le fonction- nement est le même jusqu'à ce que l'impression a été effectuée, mais ensuite,au lieu que le mécanisme compteur soit dégagé des roues à caractères,ils sont laissés en engagement, de sorte que l'action de rappel des éléments à caractères fait reculer les compteurs d'un nombre d'espaces égal à celui dont ils avaient été avancés auparavent, en reportant sur les roues compteuves, la quantité imprimée.
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En vue d'effectuer cette opération dans le cas du compteur à totaux partiels, les roues compteuses 27 et les disques 26 sont portés par une barre 301 (figure 30) analogue à l'organe 28 portant les roues compteuses des compteurs ordi- naires ou à "trou" sauf que cet organe 301 au lieu d'être en forme de fourche, à son extrémité libre, a la forme indiquée en 302 et la surface supérieure de cette portion est maintenue en engagement avec la barre de commande 87, au moyen d'un res- sort 303. Ainsi les roues compteuses 27 sont amenées en enga- gement avec les roues d'impression 48 du compteur à totaux partiels, au moyen de la barre 8?.actionnée par la came 88, mais ne sont pas dégagées ou débrayées par elle.
Le débrayage est effectué au moyen du ressort 303. Un loquet 304 monté à pivotement en 305 est prévu, qui est destiné à venir en engagement avec la portion 302 de la barre 301 et maintient cet organe dans la position dans laquelle les roues dentées 27 sont en engagement avec la denture 50 des roues d'impression 48. La queue 306 du loquet 304 porte un galet 307, destiné à coopérer avec une came 308 montée sur l'arbre 90 et à chaque tour de cet arbre 90, la came 308 est obligée de tourner et vient en engagement avec le galet 307, libérant ainsi le loquet 304 l'extrémité 302 du levier 301. Le ressort 303 fait alors tourner le levier 301 autour de son pivot et amène les roues compteuses 27 hors d'engagement avec les roues d'impression 48. Ce déplacement de la barre 301 cesse lorsque son extrémité 302 vient en contact avec la barre 87.
En plus, un levier à main 309 peut être prévu, monté libre sur l'arbre 90 et portant une portion en forme de came 310 qui, lorsque le levier 309 est soulevé, vient en engage- ment avec la queue 306 du loquet 304, le maintenant en permanen- ce hors d'engagement avec l'extrémité de la barre 301. Par ce
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moyen le groupe compteur de totaux partiels peut être obligé à venir au zéro, ensemble avec les autres compteurs.
Les roues compteuses 27 du groupe totalisateur général, sont portées par une barre 312 figure 31), réali- sée de la même façon que la barre 301 portant les roues comp- teuses de totaux partiels, et en 313 est prévu un organe for- mant loquet, monté à pivotement en 314, destiné à venir en engagement avec l'extrémité 315 de l'organe 312 et à le main- tenir dans une position dans laquelle les roues compteuses et d'impression sont en engagement l'une avec l'autre. Ainsi, lorsque la barre 87 est retirée vers le haut dans sa position normale, les roues compteuses-de total général 27 restent en engagement avec les roues d'impression 48, jusqu'à ce que ces dernières soient mises à zéro.
En vue de libérer le loquet 31e, lorsqu'on désire dégager le groupe compteur de total général, une came 155 est montée sur l'arbre 90 et vient en engagement avec un galet 316, porté par l'organe formant loquet 313 (cette ca- me étant celle à laquelle on;.s'est référé p.us haut comme portant un tenon 156 servant à libérer le loquet 154 pour l'or! gane de commande 83), de sorte que lorsque l'arbre 90 tourne, .la came 155 vient en engagement avec le galet 316 et libère le loquet.
Le compteur de total général constituant le moyen permettant d'enregistrer les chiffres des totaux, est seule- ment mis à zérp lorsqu'on le désire. En vue d'empêcher toute possibilité de mise au zéro incorrecte, par suite d'une er- reur de remise en place de la commande par l'opérateur, cet- te commande est disposée de telle qorte qu'elle revient en place'd'elle même après avoir été actionnée.
Ce dispositif comprend un loquet 317 monté à pivotement sur le bâti de
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la machine en 318 et comportant une surface incurvée 319 et un épaulement 320 à uneextrémitéo L'extrémité extérieure de l'organe formant loquet 317 passe à travers le carter de la machine et est munie d'une plaque 321 portant, sur son ex- trémité supérieure, le mot "add", et à, son extrémité inférieu- re le mot "Dégagé", de sortq que l'on obtient une indication de la mise en place du groupe compteur du total général.
Le loquet 313 est muni d'un levier ou manette 322 qui, lorsqu'il est dans la position de la figure 31, permet au loquet 313 de venir en engagement avec l'extrémité 315 de la barre 312, de sorte que le groupe de total général est obli- gé d'accumuler. Lorsqu'on désire ramener à zéro le groupe de total général, la manette 322 est actionnée de façon à déga- ger le loquet 313 de la barre 312. L'extrémité inférieure du loquet 313 porte un épaulement 323 qui, normalement, vient en engagement avec la surface incurvée 319 du loquet 317.
Lorsqu'on appuie sur la poignée 322, l'épaulement 323 est amené en dehors de la surface incurvée 319 et le lo- quent 317 est entraîné en rotation autour de son pivot 318, au moyen d'un ressort 324 fixé en 325 sur le bâti de la ma- chine. Le ressort 324 fait tourner le loquet 317 autour de son pivot jusqu'à ce que l'épaulement 320 du loquet 317 heurte l'épaulement 323 du loquet 313. Ce déplacement du loquet 317 amène le mot "Dégagé" de la plaque 321 en face d'une fenêtre pratiquée dans le carter, de façon à indiquer que le compteur de total général est prêt à être mis à zéro au cycle suivant d'impression et de dégagement.
La remise à zéro du compteur de total général s'ef- fectue de la façon suivantes
La barre 87 fait déplacer la barre 312 autour de son pivot dans le sens des aiguilles d'une montre, amenant
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par suite les roues compteuses 27 en engagement avec les roues d'impression 48. Ces dernières sont alors actionnées jusqu'à ce que les roues compteuses soient mises à zéro et la barre 87 est alors retirée; la barre 312 suit le mouvement de la barre 87, sous l'action de son ressort 311, amenant par suite les roues compteuses 27 hors d'engagement avec les roues d'impression avant que ces dernières soient mises à zéro, de sorte que les roues compteuses elles--mêmes restent mises à zé- ro. La came 155 se déplace lorsque l'arbre tourne, mais est folle étant donné que le galet est hors de portée de la came 155.
La came 155 porte un tenon 326 qui, lorsque l'arbre ef- fectue sa rotation (dans le sens de la flèche) heurte un épau- lement 327 du loquet 317 et fait basculer le loquet dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre autour de son axe 318, malgré l'action de son ressort 324, amenant l'extrémité indica- trice à la position "Add". Ce déplacement du loquet 317 vers le haut, à son extrémité 320, est suffisant pour dégager l'épaule- ment 323 du loquet 313 de la face 320a, qui se trouve au-dessous du bord 319 du loquet 317; le loquet 313 tourne alors autour de son pivot dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'ac- tion de son ressort 328, déplaçant par suite l'épaulement 323 le long de la surface du loquet 317 et maintenant ce loquet 317 dans la position "Add".
Dans cette position, le loquet 313 est:libre de se ré-enclencher et de maintenir l'extrémité 315 de la barre 312, aussitôt que la barre 87 est actionnée pour amener les engre- nages en prise à la course d'impression suivante. Les parties sont alors à nouveau dans la position représentée sur la figu- re 31, et la plaque 321 a été déplacée pour amener le mot "Add"
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en regard de l'index.
Des moyens peuvent aussi être prévus pour obtenir un total supplémentaire de tous les trous comptés dans une série de compteurs. Dans ce but, le bâti 3 d'une colonne de broches "tactiles" peut porter une barre universelle 329 (fi- gure 32) munie d'un rebord ou épaulement 330 régnant sur toute sa longueur.
Le.5 extrémités supérieures des broches 4 sont munies d'oreilles 4'a destinées à venir en engagement avec l'épaule- ment 330, de sorte que l'orsqu'une broche quelconque dans une colonne descend, elle entraîne la barre universelle vers le bas avec elle. La barre est reliée par l'intermédiaire d'un câble Bowden 331 à un compteur totalisateur supplémentaire, analogue aux autres compteurs, et en conséquence chaque fois qlune broche dans une colonne actionne un des compteurs ordi- naires dans une série, la barre universelle s'abaisse et ac- tionne le compteur totalisateur supplémentaire.
En vue de maintenir la barre universelle 329 dans une position horizontale, et de l'empêcher de se coincer, elle est guidée par deux axes 332 s'engageant dans des fen- tes ou coulisses 333, pratiquées dans la barre 329 et des leviers 334 et 335 sont prévus pour maintenir la barre ho- rizontale. Les deux leviers sont montés à pivotement sur les axes 332. Le levier 335 est en forme de fourche à ses extré. mités 336 et 337 et l'extrémité en forme de fourche 336 re- çoit un tenon 338 prévu sur la barre 329, tandis que l'extré- mité en forme de fourche 337 reçoit un tenon 339 prévu sur la barre 334. La barre 334 est en forme de fourche à une extré- mité 340 et cette extrémité en forme de fourche reçoit un tenon 341 porté par la barre 329.
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Si on le désire, dans une machine suivant l'inven- tion on peut utiliser une boite à broches séparées pour clas- ser indépendamment de la boîte à broches servant à actionner le mécanisme compteur, et ainsi la capacité du mécanisme clas- seur n'est limitée en aucune façon.
Sans cette boite à broches séparée, les possibilités de classement sont limitées aux boites à broches qui sont équi- pées pour compter. Une telle disposition de boîte à broches séparée est représentée schématiquement sur la figure 33.
Les fiches sont alimentées d'un magasin 342, au moyen d'un dispositif (non représenté) commandé par un arbre 343, actionné par un excentrique 344, par l'intermédiaire d'un bras d'excentrique 345 et d'un petit bras 346. Les fi- ches quittant le magasin passent d'abord sous la boîte à broches de classement, indiqué d'une façon générale.en 347, qui est animée d'un mouvement alternatif d'une manière connue, au moyen d'un excentrique 348 et d'une.bielle 349. De la boite à bro- ches 347, les fiches passent à une deuxième boîte à broches 350 servant à commander le comptage, cette boite à broches étant actionnée par un excentrique 351 et une bielle 352, mon- tée à pivotement en 353 sur le bâti de la boîte à broches.
Les excentriques 348 et 351 sont actionnés en synchronisme, et les fiches sont alimentées d'une boite à broches à l'autre, au moy- en de galets d'alimentation (non représentés) actionnés par un train d'engrenages indiqué d'une gaçon générale en 354, les boites à broches étant espacées d'une distance telle que lors- qu'une fiche entre dans la première boîte à broches, une autre fiche entre aussi dans la deuxième boîte à broches.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la réalisation des¯marteaux d'impression peut être modifiée en ce que chaque marteau 355 peut être fixé à une extrémité
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d'un organe faisant ressort 356, un ressort à lame plat par exemple, dont l'autre extrémité est fixée au bâti de la machi- ne (figures 34 et 35). Sur la face inférieure de chaque res- sort est disposé, en un point compris entre ses extrémités, un organe faisant saillie 357 et au-dessous de tous les organes faisant saillie est placé un arbre à came 358 destiné à action- ner les marteaux.
Cet arbre à came est entraîné par l'embrayage de la machine, de la même manière que l'arbre 195 précédemment décrit, et lorsque l'arbre à came 358 effectue une révolution, la came 359 vient en engagement avec les saillies sur la face inférieu- re,des ressorts 356 et les soulèvent, la dite came ayant une forme telle qu'elle libère les ressorts brusquement, de telle sorte que les marteaux sont lancés fortement vers le bas sur le ruban d'impression et par suite impriment les caractères des roues d'impression qui se trouvent au-dessous des marteaux.
Comme précédemment., en vue de répartir la puissance requise pour actionner le mécanisme d'impression et de rappel aussi uniformément que possible au cours d'un cycle opératoire, les cames pour les trois séries sont décalées de 45 l'une par rapport à l'autre.
De même, les manivelles pour actionner les barres de rappel sont décalées l'une par rapport à l'autre.
Il est à remarquer que, étant donnée la disposition alternée des cames de commande et des manivelles, les parties correspondantes dans les trois séries n'ont pas la même posi- tion lorsque la machine est au repos. Par exemple, dans la première série, les barres de rappel sont ramenées presque à la position zéro pour les roues d'impression, de sorte que le premier déplacement des manivelles actionnant labarre de
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rappel amène les roues d'impression à la position zéro, et que le mouvement suivant les libère et leur permet de tourner autant que le permettent les roues compteuses.
Dans la deuxième série,les parties sontà 45 de celles de la première série, de sorte que le premier déplace- ment du mécanisme déplace les roues d'impression d'un peu plus de 45 vers la position zéro et ensuite les libère.
Dans la troisième série, les parties sont à 90 de celles de la première série, de sorte que les roues d'impres- sion doivent se déplacer d'un peu plus de 90 avant d'être mises à zéro.
Au lieu d'utiliser les marteaux d'impression auxquels on s'est référé ci-dessus, on peut utiliser une barre d'impres- sion 360 (figures 36, 37 et 38) qui s'étend sur toute la lon- gueur de la machine, et qui est actionnée à la main au moyen d'un levier.361. Cette barre, lorsqu'elle est en position ino- pérante, se trouve immédiatement au-dessus du caractère, mais fait un angle de 45 avec le plan de ce caractère. Achaque extrémité de la barre d'impression est prévu, près de sa partie inférieure, un tenon 362, coulissant dans une fenêtre ou cbulis- se 363, pratiquée dans une plaque 364 portée par la machine.
La barre d'impression 360 peut également être montée à pivotement à son extrémité des bielles (non représentées), par l'intermédiaire desquelles le cliquet d'avance de la pla- tine et le cliquet d'avance du ruban peuvent être actionnés.
En vue d'obtenir une impression, la barre d'impression est ame- née dans une position dans laquelle elle se trouve verticale et directement au-dessus du caractère, la disposition étant telle que, dans cette position, elle appuie fortement sur le ruban, le papier'et le caractère, effectuant ainsi une impres- sion.
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Dans la fenêtre 363 dans laquelle coulisse le tenon 362 de la barre d'impression, se trouve un ressort 365 qui tend à pousser le tenon vers le haut et à maintenir la barre d'impression en position non opérante. Sur la barre d'impres- sion est montée à pivotement, en 366, une bielle 367 montée à pivotement à son autre extrémité 368, sur le bâti de la ma- chine, directement au-dessous de la fenêtre 363, de sorte que lorsque la barre d'impression est amenée dans sa position ver- ticale ou opérante, le ressort pousse vers le haut, mais ne peut pas actionner la barre par suite de la bielle, étant donné que les points de fixation de la bielle au bâti de la barre d'impres sion sont sur la même ligne droite que la ligne de centre de la fenêtre.
Lorsque, toutefois, la barre d'impression est dé- placée légèrement vers sa position inopérante, ces trois points ne sont plus sur la même ligne et le ressort est opérant et ai- de à déplacer la barre d'impression vers sa position inopéran- te.
L'opération d'enregistrement d'un compte à partir d'un trou d'une fiche est la suivante;
Une carte est avancée dans la boite à broches de la machine et est maintenue dans une position d'attente pendant un certain temps. La boîte à broches descend et une broche pénètre dans le trou, les autres broches étant soulevées par la fiche et verrouillant la dite broche qui passe à travers le trou. Cette broche, étant verrouillée au bâti de la boîte à broches, descend en tirant le câble Bowden. L'autre extré- mité du câble Bowden actionne le bras ou loquet du groupe compteur associé avec la broche en question, en écartant par suite le bras ou loquet et le plaçant hors du trajet du cli- quet d'entraînement qui, à ce moment, effectue sa course de retour.
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L'enlèvement du loquet permet au cliquet des unités de venir en engagement avec les roues dès qu'il atteint la fin de sa course. Ainsi, lorsque le cliquet effectue sa course en avant , il fait tourner la roue jusqu'à ce quelle soit verrouil- lée dans la dent suivante par le cliquet. Il est à noter que le;déplacement du cliquet est un mouvement harmonique et que toute la course en avant est opérante. Cette action se répète jusqu'à ce que toute l'opération de comptage soit terminée.
Il est à remarquer qu'une caractéristique de l'in- vention comprend un compteur à rochet, dans lequel les roues à rochet sont destinées à être actionnées par les cliquets à rochet et aussi à être amenées en prise avec les dents des éléments d'impression, agissant ainsi comme engrenages pour eommander le déplacement de ces éléments d'impression dans leur position d'impression.
Il est aussi à remarquer, étant donnée la disposition des groupes d'impression en une longue rangée (et la disposition des caractères et du ruban) que le papier peut être avancé li- gne par ligne au moyen d'un galet commandépar un rochet, que l'impression antérieure n'est pas masquée pendant une opéra- tion d'impression et qu'une nouvelle ligne est visible immédia- tement après la course d'impression. Eh outre, le papier peut être facilement alimenté sous forme de feuille, ou à partir d'un rouleau, et il est aussi également avancé en ligne droi- te et à plat pendant l'impression.
La faible largeur de chaque groupe rend possible un espacement très faible,cet le mécanisme peut être disposé de telle façon que chaque jeu peut se placer dans la largeur d'un seul jeu de caractères, permettant ainsi à trois groupes ou séries de douze compteurs chacun., ensemble avec deux compteurs
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totalisateurs, d'imprimer leur inscription en colonnes pla- cées côte à c8te,ésur une seule feuille de papier de 80 cm de largeur environ.
Si on le désire, des bras ou loquets correspondants, dans deux ou un plus grande nombre de rangées de groupes comp- teurs, peuvent être reliés de façon à fonctionner ensemble. De cette façon, des groupes compteurs correspondants, en deux ou un plus grand nombre de séries, peuvent être établis de façon à compter simultanément et en mettant à zéro les différentes séries à des moments différents, une série peut accumuler les totaux, tandis qu'une autre série est mise à zéro et commence de nouveau à compter à partir de zéro.
En outre le dispositif d'avance à plat du papier rend possible d'inscrire des en-têtes ou des notes quelconques, n'importe quand pendant l'opération de comptage ou d'enregis- trement.
De même, le fait que le papier est alimenté ou avan- cé sous le ruban et les marteaux d'impression, à la partie supérieure de la machine, constitue un important avantage, eh ce que le corps principal de la machine se trouve au-dessous du papier et ne peut pas le masquer; la seule portion de pa- pier qui est masquée est celle sur laquelle l'impression est effectuée, de sorte que lorsque le papier est avancé, en vue de l'impression sur la ligne suivante,la ligne précédemment imprimée est immédiatement visible.
De plus la réalisation du mécanisme d'impression per- met de l'enlever comme un tout, sans déranger aucun réglage, tandis que tour le mécanisme est facilement accessible par suite de la constitution du bâti, et qu'on peut atteindre le mécanisme du ruban par l'arrière et l'enlever sans déplacer quoi que ce soit. L'arbre de commande du compteur est disposé
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de telle sorte qu'il peut être enlevé par en-dessous, tandis que les organes de rappel peuvent être enlevés par devant et le mécanisme d'avance du papier par dessus.
La réalisation ci-dessus décrite est donnée à simple titre d'exemple et diverses modifications peuvent lui être apportées sans sortir pour cela du cadre de l'invention. Par exemple, un groupe compteur destiné à accumuler un total, tel que représenté sur la figure 30,-peut être utilisé pour comp- ter le nombre d'opérations d'impression de la machine.
Dans ce but l'organe d'entraînement 32 des cliquets 30 de ce compteur, au lieu d'être actionné par la boite à broches comme décrit ci-dessus, peut être relié, au moyen d'une bielle 370, à un bras 3'il fixé à l'arbre 225, qui est basculé lorsque l'organe de commande 83 est actionné. Ainsi, chaque fois que le dispositif de commande est actionné, ce groupe compteur est actionné pour compter une unité. Pour que cette unité soit comptée avant que l'impression soit effectuée, la bielle 370 est reliée à l'organe d'entraîne- ment 32 au point 372 qui est disposé du même côté que le pi- vot 33 autour duquel tourne cet organe d'entraînement 32. En conséquence, lorsque l'organe de commande 83 est amené dans la position d'impression, le compteur accumulateur représenté sur la figure 39 est obligé de compter une unité.
L'impres- sion à partir de cette unité est effectuée et la quantité en- registrée sur ce compteur accumulateur est imprimée simultané- - ment avec l'enregistrement des compteurs principaux et apparaît comme un nombre de série à l',extrémité d'une rangée de résul- tats imprimés obtenus à partir des compteurs principaux.
Un dispositif compteur suivant l'invention peut aus- si être modifié pour former un groupe d'impression pouvant ê- tre actionné à la main pour imprimer un numéro de code, une
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date ou autre inscription, comme représenté sur la figure 40.
Ce groupe comprend un certain nombre de disques d'impression 373 qui, comme ceux décrits en se référant aux groupes compteurs ordinaires, sont munis de caractères 374, sur une partie de leur périphérie et de dents d'engrenage 375, sur une autre partie.
On a prévu des ressorts 376, reliés aux disques 373 au moyen de tiges de liaison 377; ces ressorts sont analogues, comme réalisation, à ceux prévus sur les groupes compteurs ordinaires: La surface portant les caractères 374 des disques 373, toutefois, est disposée de telle sorte que ces disques sont à zéro lorsque leurs ressorts 376 ne sont pas sous ten- sion. Une poignée ou manette 378 est prévue pour chaque dis- que d'impression et passe à travers un couvercle 379 et les dents 375 sont destinées à recevoir les cliquets à ressort individuels 380, montés à pivotement en 381 sur 1±bâti du groupe. Ces cliquets à ressort 380 sont maintenus en engage- ment avec la denture 375 de leurs disques 373, au moyen de ressorts 382 et comportant un levier de commande 383 passant à travers le couvercle 379.
En vue d'inscrire un numéro de code ou une date les organes de commande 378 fixés aux disques sont abaissés, malgré la tension des ressorts 376, jusqu'à ce que les dis- ques 373 indiquent le nombre requis à travers une fenêtre pratiquée dans le couvercle 379, les cliquets 380 servant à les maintenir dans cette position. Lorsque les disques 373 doivent être mis à zéro, les leviers 383 des cliquets à res- sort 380 sont soulevés, dégageant ainsi les cliquets de la denture des disques, et les ressorts 376 attachés aux disques, les mettent à zéro.
Suivant une autre caractéristique de l'invention,
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des moyens peuvent être prévus pouranpêcher l'impression de zéros à la gauche du chiffre d'ordre le plus élevé et, dans ce but, l'extrémité du mécanisme peut être modifiée comme représenté sur la figure 41.
Dans ce dispositif des moyens sont prévus pour main- tenir les cliquets d'arrêt 57 des roues compteuses 27 hors de prise avec leurs disques associés 26, lorsqu'aucun nombre n'a été enregistré par la roue compteuse intéressée. A cet effet, chaque cliquet d'arrêt 57 peut être muni d'un organe 384, diri- gé vers le bas, faisant partie intégrante du cliquet et por- tant un bee ou loquet 385. Sur le bâti du groupe est monté à pivotement, en 386, un cliquet de verrouillage 387; dont le mouvement est commandé par le cliquet à ressort ou détente 42 de la roue dentée respective 27.
L'extrémité 58''la du loquet 387 est maintenue contre une saillie 42a du cliquet à ressort 42 au moyen d'un ressort 388, et l'extrémité de l'organe 28 portant les roues compteuses 27, est munie d'un ergot qui, lorsque l'organe en forme de fourche est verrouillé, amène les roues compteuses hors d'engagement avec les disques d'impres- sion 26, abaisse les cliquets d'arrêt 57 et les amène hors d'engagement avec les disques 26. Cet ergot peut être consti- tué de préférence par l'axe de butée 45 auquel on s'est déjà référé.
L'abaissement des cliquets d'arrêt 57 oblige la por- tion de loquet 384 à tourner légèrement dans le sens opposé à celui des aigulles d'une montre. Le ressort 388 tire alors vers le bas les cliquets de verrouillage 387 dans une position telle que l'extrémité 385 du loquet 384 des cliquets d'arrêt 57,bute contre l'extrémité du cliquet de verrouillage cor- respondant 387 et empêche le déplacement des cliquets d'arrêt @
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57 dans le sens des aiguilles d'une montre.
L'organe en forme de fourche 28 ne reste pas dans sa position extrême, mais retourne légèrement après avoir pla- cé les engrenages hors d'engagement pour ramener les roues comp- teuses vers la position dans laquelle elles sont en engagement avec les disques d'impression 32. Ce mouvement de retour est suffisant pour retirer l'ergot 45 hors d'engagement avec les cliquets d'arrêt 57 d'une quantité telle que les cliquets d'arrêt 57, lorsqu'ils sont libérés par leurs cliquets de verrouillage 387, puissent faire avancer les disques 26 suf- fisamment, pour les empêcher d'tre réengagés par les cliquets de verrouillage 387, lorsque la détente 42 est actionnée à nouveau à la course de comptage suivante.
* Le mouvement ci-dessus de l'organe en forme de fourche 28, est effectué de préférence en disposant la barre de com- mande 87 des organes en forme de fourche de telle sorte qu'el- le ne puisse pas s'arrêter dans sa position extrême, mais lé- gèrement après cette position lorsqu'on la déplace vers la position dans laquelle les roues compteuses engrènent avec les disques d'impression 48. Les extrémités 387a des cliquets de verrouillage 387 sont destinés à venir en engagement avec les portions 42a des chiquets à ressort ou détente 42, associés avec les roues compteuses respectives 27.
Aussitôt qu'une roue compteuse quelconque est actionnée pour compter une unité, le cliquet à ressort 42 est basculé et ce basculement du cli- quet à ressort fait basculer aussi le cliquet de verrouillage 387 et libère le cliquet d'arrêt 57 qui, immédiatement, re- vient en engagement avec l'ergot 45.
En conséquence, lorsque l'organe en forme de fourche 28 est basculé pour amener les roues dentées 27 en engagement avec les dents des disques
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d'impression 48, les cliquets d'arrêt 57 reposent sur les périphéries des disques 26 et, lorsque les disques 32 sont entraînes en rotation, par la barre de rappel 52, pour mettre les roues compteuses 27 à zéro, les disques 26 par rapport auxquels les cliquets d'arrêt 57 ont été libérés des cliquets de verrouillage 387, tomberont dans l'évidement 41 du disque, d'une façon normale, et arrêteront la roue compteuse 27 à zéro.
D'autre part, si une roue compteuse n'a pas quitté la position zéro, la détente 42 n'aura pas été basculée et l'extrémité 385 de l'organe 384 du cliquet d'arrêt 57 reste- ra encore en engagement avec le loquet 387, de sorte que le cliquet d'arrêt 57 ne peut pas venir en engagement avec la périphérie de son disque 26. Par suite, lorsque le disque d'impression correspondant est entraîné en rotation par la barre de rappel 52, pour mettre à zéro la roue compteuse 27, le eliquet 57 ne pénètre pas dans l'évidement 41 du disque 26 et la roue compteuse ne peut pas aller au delà de la posi- tion zéro, de sorte que les caractères sur le disque d'impres- sion 48 viendront hors de portée des marteaux d'impression et en conséquence rien ne sera imprimé concernant cette roue compteuse..
Il est à noter que les diverses parties d'un groupe compteur suivant l'invention peuvent être commandées à la main au lieu de l'être mécaniquement et si on le désire, les disques 48 peuvent porter des numéros au lieu de porter des caractères, pour que le nombre totalisé dans le groupe compteur* puisse être lu au lieu d'être imprimé.
Dans le cas de roues d'impression à caractères, le fait que les caractères sont portés par des éléments séparés des roues compteuses elles-mêmes, rend possible la réalisa-
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tion d'un appareil de faible encombrement. Il est à noter que .le mouvement de chaque cliquet d'entraînement est un mouvement harmonique simple et que toute la course d'avance est opérante, chaque cliquet faisant tourner une roue dès qu'il effectue son avance, jusqu'à ce que la roue poit placée dans la position correspondant à la dent suivante, par son cliquet à ressort.