BE404620A - - Google Patents

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BE404620A
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  • Perforating, Stamping-Out Or Severing By Means Other Than Cutting (AREA)

Description


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  Machine comptable à cartes perforées. 
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   La présente invention est relative aux machines compta- bles commandées par cartes perforées, et en particulier se rapporte aux machines tabulatrices Powers.   L'invention   porte en particulier sur la création de groupes additionnels pouvant être   utilisés   au choix, et dont la machine établie normalement peut être équipée selon les conditions dé son emploi, afin de la rendre propre à des travaux de comptabilité particuliers. 



   L'invention porte spécialement sur une réalisation améliorée d'un groupe additionnel destiné à la perforation des cartes de totaux, sur des chambres directrices interchangeables 

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 destinées à des travaux comptables particuliers, sur un mécanis- me d'impression de caractères pour cartes à 90 positions, sur une commande perfectionnée d'interruption   d'addition.,   sur un mécanisme d'impression fonctionnant en liaison avec un mécanisa me additionneur, pour chiffres et lettres, sur un mécanisme perfectionné de commande   dtinterligne,   et sur un mécanisme d'im- pression auxiliaire pour les dates, et indications analogues. 



   Les dessins annexés montrent une forme de réalisation préférée de l'objet de l'invention* 
Dans ces dessins: 
La figure 1 représente schématiquement la machine tabulatrice Pokers et la commande de totalisation. 



   La figure 2 est une coupe passant d'avant en arrière, par la machine tabulatrice et le mécanisme directeur des cartes de totaux qui y est annexé. 



   La figure 3 montre en perspective le mécanisme entraî- neur de cette machine. 



   La figure 4 est une vue de profil de ce mécanisme entraîneur' 
La figure 5 est une coupe passant par le mécanisme tactile ou mécanisme d'exploration, ainsi que par le mécanisme perforateur des cartes de totaux, et montre aussi les moyens de transport de cartes correspondants. 



   La figure 6 représente une carte à perforer à 90   posi-   tions, destinée à un usage double, et pourvue de perforations de commande déterminant le mode d'utilisation de la carte. 



   La figure 7 représente schématiquement une chambre   direc-   trice pourvue de barres directrices en fourche, et de blocs de butée de zéro. 

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   La figure 8 montre une chambre directrice analogue des- tinée à un mécanisme de balance travaillant avec addition de montants complémentaires. 



   La figure 9 montre une chambre directrice analogue à celle faisant l'objet de la figure 7, et comportant quatre barres directrices en fourche. 



   La figure 10 représente une chambre directrice   pote   cartes à 90 positions* 
La figure 11 montre une chambre directrice jumelée, 
La figure 12 représente un mécanisme de butée de sec- teur pour cartes à 90 positions, avec commando de changement de groupes. 



   La figure 13 montre un mécanisme de butée pour cartes à 90 positions, en vue de l'impression de caractères. 



   La figure 14 montre une chambre directrice à barres directrices en fourche ou dédoublées vers le bas, destinée à la commande   d'un seul   et même mécanisme tabulateur, au choix, à partir de différents champs de carte. 



   La figure 15 représente en perspective deux barres directrices reliées l'une à l'autre, 
La figure 16 est une coupe longitudinale passant par la partie inférieure de la machine, montrant le mécanisme entrai- neur et le coffret à broches. 



   La figure 17 représente schématiquement une   chambre   di- rectrice destinée à l'exploration des deux champs d'une carte à double usage. 



   La figure 18 est une vue de profil de la chambre direc- trice montrée à la figure 17. 

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   La figure 19 est une vue de détail du dispositif fai- sant l'objet de la figure 18. 



   La figure 20 représente en perspective les blocs de butée de zéro devant être intercalés ou dégagés à volonté. 



   La figure 21 représente un mécanisme de dégagement de bloc de butée de zéro commandé par carte. 



   La figure 22 représente en perspective une rangée de blocsde butée de   zéro.,   ainsi que la commande automatique qui leur appartient. 



   La figure 23 représente un mécanisme de commande auto- viatique des   mécanismes   compteurs fonctionnant en commande par contrôle de groupes. 



   La figure 24 montre des moyens permettant le dégage- ment d'un électeur ou distributeur destiné à la commande du contrôle de groupes. 



   La figure 25 représente en perspective le verrouillage du marteau d'impression, et sa commande à partir de l'arbre des totaux. 



   La figure 26 représente un mécanisme   décommande   de totaux intermédiaires. 



   La figure 27 montre un mécanisme de manoeuvre à la main du dispositif additionneur-soustracteur. 



   La figure 28   reprédente   un mécanisme d'impression pour- vu d'un dispositif compteur, pour lettres et chiffres, et repré- sente aussi le mécanisme de butée ou d'appui qui y correspond. 



   La figure 29 est une vue de profil correspondante, mon- trant la commande du mécanisme de butée ou d'appui. 



   La figure 30 montre le mécanisme d'avancement assu- rant le déplacement longitudinal du rouleau porte-papier, mon tré de profil. 

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   La figure 31 représente vu de l'autre côté le mécanisme faisant l'objet de la figure 30. 



   La figure 32 représente un mécanisme de commande d'interligne, 
La figure 33 montre un rouleau porte-papier comportant une couronne d'ergots assurant l'avancement du papier. 



   La figure 34 montre les moyens d'avancement destinés à la commande de la couronne d'ergots. 



   La figure 35 représente un mécanisme de réglage par- ticulier destiné à la couronne d'ergots. 



   La figure 36 est une coupe transversale passant par le rouleau porte-papier, destinée à mieux montrer la commande de la couronne d'ergots. 



   La figure 37 représente un dispositif d'avancement 
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 ou dtap prochement de feuilles. 



   La figure 38 montre un mécanisme de commande d'interligne avec renversement du sens de fonctionnement, vu en plan. 



   La figure 39 montre un mécanisme d'impression de date, vu de profil. 



   La figure 40 représente le mécanisme de commande de cartes appartenant au verrouillage du marteau d'impression. 



   La figure 41 montre un dispositif de manoeuvre à main du, verrouillage de marteau d'impression, représenté en pers- pective. 



   La figure 42 est une vue de détail de certains organes appartenant à l'objet de la figure 41. 



   La figure 43 est une vue de profil du mécanisme de com- mande faisant l'objet des figures 41 et   48.   

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   La. figure 44 représente en perspective un autre mécanisme de commande du verrouillage du marteau d'impression. 



   La figure 45 montre un mécanisme de réglage et de   c omman-   de du dispositif additionneur-soustracteur. 



   La figure 46 est une vue de détail de certaines des pièces montrées sur la figure 45. 



   La figure 47 représente en perspective une autre forme de réalisation des moyens de commande du verrouillage du mar- teau   d'impression..   permettant de passer à volonté à l'addition ou à l'impression de signes de groupes. 



   La figure 48 représente schématiquement les organes montrés à la figure 47, vus écartés l'un de l'autre. 



   La figure 49 montre une forme de réalisation modifiée de la commande du marteau d'impression, destinée à l'impression des signes distinctifs, ou caractéristiques. 



   La figure 50 représente un dispositif destina à empêcher l'impression de montants complémentaires. 



   La figure 51 est une vue de profil de l'objet de la figure 50 ; 
La figure 52 montre un détail des moyens utilisés pour   empcher   l'impression de montants complémentaires. 



   La figure 53 représente les organes faisant   l'objet   de la figure 51, pendant le travail de totalisation. 



   La figure 54   mpntre   à une autre position le mécanisme de commande représenté à la figure 50. 



   La figure 55 est une vue schématique de ce dernier mécanisme de commande ? vu en perspective. 



   La figure 56 représente un mécanisme de commande de totalisation pour totaux principaux et totaux intermédiaires, vu en plan. 

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   Les figures 57-60 représentent différentes cames ou plateaux à rampes appartenant audit mécanisme de commande. 



   La figure 61 correspond à la figure 56, et montre les moyens permettant le renversement ou la commutation de la barre de commande des totaux. 



   Les figures.62-64 représentent des cames ou plateaux à rampes appartenant à ce mécanisme de commande. 



   La figure 65 représente en perspective les différentes cames ou plateaux à rampes. 



   La figure 66 est un tableau des différentes positions que peut prendre le mécanisme de commande faisant l'objet de la figure 44, destiné au verrouillage du marteau d'impression. 



     La.   figure 67 montre en perspective le mécanisme de manoeuvre des poinçons de perforation destinés aux cartes totalisatrices, mécanisme commandé par le mécanisme compteur postérieur. 



   La figure 68 est une coupe verticale par le dispo- sitif de manoeuvre des poinçons de perforation représenté à la figure 5, comportant des curseurs manoeuvrables ou réglables à volonté en vue d'une perforation répétée. 



   Les figures 69-70 montrent en une vue correspondant à la figure 68 d'autres positions de réglage du curseur. 



   La figure 71 est une vue de détail du mécanisme de manoeuvre ou de réglage des poinçons de perforation. 



   La figure 72 est une vue correspondant à la figure   71,   montrant encore d'autres positions de réglage. 



   La figure 73 est une vue de détail de l'objet de la figure 23. 

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   Disposition générale de la machine tabulatrice 
Dans la machine tabulatrice Powers on distingue trois parties principales, savoir: la partie supérieure 10, la partie médiane 11, et   la   partie inférieure   1@   (voir fig.l). 



   La partie inférieure contient le récipient récepteur des cartes, le récipient dépositaire des cartes, le mécanisme transporteur de cartes, le mécanisme explorateur ou tactile, le mécanisme de commande de totalisation, et le mécanisme en- traîneur principal. 



   La partie médiane constitue un châssis ouvert, et reçoit une ou plusieurs chambres directrices interchangeables,, dont la disposition répond aux travaux de comptabilité à effectuer dans chaque cas. L'ensemble du mécanisme de chambres directrices se compose en principe de sept groupes partiels,' mais le nombre de c es groupes peut aussi être plus faible, dans certains cas particuliers. Ces différents groupes par- tiels peuvent être établis de manière à pouvoir être   indépen-   damment interchangeables, de même qu'ils peuvent aussi être combinés en un organe unitaire. Généralement, chaque   chambre   directrice se compose des groupes partiels nécessaires à la solution du problème de comptabilité envisagé. 



   La partie supérieure contient le mécanisme calculateur proprement dit, dans lequel le résultat du calcul résulte des valeurs représentées ou inscrites sur les cartes perforées, ceci en dépendance de l'interprétation de ces valeurs de perforations par le fait de la chambre directrice. Le mode de calcul peut résulter de moyens très différents. Il peut être commandé par des manoeuvres à main, ou par des perforations de commande particulières, pouvant être établies soit dans les 

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 cartes de postes, soit dans des cartes de commande particulières. 



  En général, le mécanisme calculateur se compose de sppt unités tabulatrices, pouvant être soit semblables soit différentes, unités dont le nombre peut également être plus réduit, dans certains cas particuliers. Chaque mécanisme calculateur se compose   lui-mme   d'un groupe de porte-caractères, avec un ou plusieurs mécanismes compteurs, d'un mécanisme de marteau d'im- pression et d'un mécanisme de butée ou d'appui pour les   élé-     raents  de l'entraînement du mécanisme compteur reliés aux porte-caractères.

   La totalité des unités de tabulation dépend -; d'un dispositif   d'entraînement   principal commun ayant en      particulier pour mission d'assurer le mouvement des arbres de totaux, des moyens d'introduction et d'avancement du papier, du mécanisme d'avancement du ruban encreur, etc.... 



     Mécanisme d'entraînement principal.   (fig.2-5) 
Dans la partie inférieure de la machine est axé un arbre   24   traversant ladite machine dtavant en arrière, arbre relié au moteur électrique   d'entraînement   au moyen d'un accou- plement ou d'une poulie à courroie ronde. Cet arbre 24 entraine par l'intermédiaire d'une vis sans fin et d'une couronne de vis sans fin un arbre entraîneur principal 26 qui fait mouvoir en un mouvement alternatif vertical les coffrets de broches d'exploration, par l'intermédiaire de deux excentriques, et qui peut en outre entraîner l'arbre à cames commandant le mécanisme de totalisation.

   En outre, l'arbre 24 entraîne par l'interné- diaire   d'une   vis sans fin et d'une couronne de vis sans fin, un arbre 88 accouplé au mécanisme entraîneur situé dans la par- tie supérieure de la machine. Finalement, l'arbre 24 porté des roues hélicoïdales destinées à   l'entraînement   des rouleaux 30 

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 et 31   inférieurs, disposas   ar paires et destinés à l'introduc- tion des cartes perforées à la position d'exploration, ainsi qu'à l'expulsion des dites cartes. Les rouleaux d'avancement 30 conduisent la carte jusque dans le logement d'exploration. 



  En cet endroit, la carte est saisie à   chaque   extrémité par des rouleaux 32 de glissement de construction habituelle, les- quels sont également entraînes depuis l'arbre 24. Au-dessus de chaque rouleau de glissement est situé, comme à l'ordinaire, un contre-rouleau tournant libre, et entrainé par friction. 



   Ainsi que le montre la figure 5, l'arbre 26 porte une came qui vient agir sur un renvoi de leviers 33 se trouvait sous l'action d'un ressort. Ce renvoi de leviers sert à faire osciller en un mouvement alternatif de va et vient l'arbre du bras de préhension de cartes 34, grâce à quoi les cartes sont conduites successivement à la paire de rouleaux d'avancement 30. 



  La disposition et la construction du renvoi de leviers 33 est telle que le dit renvoi peut être verrouillé à l'instant où le bras de   préhension   34 est porté en arrière, en vue de mettre le dispositif de préhension de cartes hors   d'action.     lien   est ainsi par exemple pendant les opérations de totalisation. 



   L'arbre vertical 28 est accouplé par   l'intermédiaire,-   de pignons d'angle à un arbre entraîneur 60 axe horizontalement dane la partie supérieure de la machine* Sur l'arbre 60 sont montées, à ses deux extrémités, des plateaux manivelles 61, l'un de ceux-ci formant une roue dentée, et ces plateaux mani- velles ont pour fonction, à l'aide de biellettes qu'il n'est pas nécessaire de décrire plus complètement, de mettre en oscillation l'arbre principal 37 dans un sens et dans l'autre. 



  A cet effet, on fixe aux deux extrémités de l'arbre 37 un   braa   sur lequel   vient   s'articuler la biellette correspondante. 



  L'arbre 37 porte des secteurs d'avancement 55 (voir fig.2) 

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 reposant librement sur celui-ci, mais reliés toutefois au d it   are   à   l'aide   de forts ressorts; un secteur correspond à chaque unité de tabulation. Le but de ces secteurs d'avance- ment consiste dans la commande des mécanismes compteurs anté- rieurs. En outre, une bielle   d'accouplement   coudée, s'éten- dant vers l'arrière, se raccorde à chaque secteur d'avancement 55, bielle qui se raccorde à son extrémité à un levier oscil- lant 40 (voir fig. 2).Le levier 40 présente une fente formant une rampe de commande profilée dans laquelle vient s'engager le galet de came d'un bras du pont de rappel en arrière 41 destiné aux secteurs d'entrainement 13, 14.

   La fente formant rampe de commande est ainsi déterminée que le levier 40, en partant de ses deux points de renversement de mouvement, oscille tout d'abord d'un angle déterminé, avant de mettre en mouvement le pont de rappel en arrière 41. Pendant cette course   à   vide du levier 40 s'effectue la mise en prise ou le dégagement des mécanismes compteurs, ainsi que le   déclanchement   des marteaux d'impression. Ces opérations ont donc lieu à un instant où les secteurs d'entraînement sont Immobiles. A l'extrémité postérieure de la bielle d'accouplement reliant les organes 40 et 55 est raccordée, par l'intermédiaire d'un tenon   d'une   fente et d'un ressort, une bielle de poussée 42 aboutissant au mécanisme de marteaux d'impression.

   Son extrémité antérieure est fixée à une manivelle, laquelle repose elle-même sur le pont   d'entrainement   des marteaux d'impression 18. Les ponts 41 et 18 appartiennent en commun à toutes les unités du méca- nisme   tabulateur.   Dans des cas particuliers, par exemple en vue de l'entrainement de mécanismes d'impression de lettres. on peut prévoir un pont de rappel en arrière spécial, qui sera alors   entrainé   d'une autre manière. Dans ce cas, on prévoit 

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 également un pont particulier I'i'U3Câl directement depuis le secteur d'avancement 55.

   En outre, on fixe sur l'arbre 60 une came 43,   servant 1.   maintenir en position de désengagement la totalité des butées de zéro destinées aux secteurs d'en- trainement, à la position de départ de la machine. 
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  14écan1s1l! ]2er:roratear, 12our cartes \ot.a3:,riqes -O'q cartes de balance. 



     (fig.   2 - 5 et 67) 
Il est parfois nécessaire non seulement d'imprimer les montants calculés dans le mécanisme tabulateur, ainsi que les indications caractéristiques correspondantes, mais encore de provoquer des perforations correspondantes dans des cartes particulières. A cet effet, on met en jeu des électeurs de poinçons de perforation, pendant un travail de totalisation, à ltaide des secteurs d'entraînement. Le mécanisme perforateur établi comme groupe additionnel peut être disposé dans le bâti de la machine, prolongé de façon correspondante.

   L'entraînement du mécanisme de mise en action des électeurs de poinçons de perforation est assuré par un second arbre 26, et par   1 tinter-   médiaire d'une came et d'un poussoir 630, lequel à son tour, comme le montre la figure   67,   provoque   l'abaissement   de ferrures d'entrainement 627, par l'intermédiaire d'un arbre 629 porteur de bras 628, afin de mettre en position les électeurs de poin- çons de perforation correspondants, par l'intermédiaire des poussoirs   625   commandes par les secteurs d'entraînement. Apres mise en place, la plaque de matrices 227 est soulevée, plaque sur laquelle se trouve la carte à perforer.

   Les poinçons de perforation 626 maintenus par les électeurs de poinçons de per- foration abaissés assurent alors la perforation, alors que les autres poinçons de perforation sont   souvelés   par la carte. 

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   L'entrainement du mécanisme perforateur correspond exac- tement au mécanisme d'entraînement des coffrets à broches . Il en est ainsi également pour le mécanisme de transport de cartes correspondant, comportant .les butées de cartes, montré 1 la figure 5. pour cette raison, les références correspondantes seront addptées pour les organes également correspondants. Le dispositif de préhension de cartes destiné aux cartes de totaux est convenablement verrouillé pendant le travail de tabulation, et ntest libéré que pendant le travail d'impression des totaux. 



  La disposition est donc précisément l'inverse de celle des organes de préhension de carte pour les cartes à explorer, car attendu que ceux-ci sont   verroullés   pendant le travail de tota- lisation. De préférence, le verrou destiné aux organes de pré- hension de carte destinés aux cartes de totaux est commandé par la même came qui met en marche ou en mouvement les arbres de   totaux -220   ou 221, ainsi que le montre la figure 5 dans laquelle on voit à la partie inférieure et à droite le verrou qui est susceptible de maintenir les leviers 33 du mécanisme de préhension de cartes de totaux à la position droite   extrême.   



  Pour le reste, le mode de fonctionnement du mécanisme de trans- port de carte destiné aux cartes de totaux est le même que celai destiné aux cartes à explorer. Au cours du travail de tabulation aucune carte ne se trouve placée dans le mécanisme perforateur, de sorte que celui-ci fonctionne à vide. Les vis sans fin de l'arbre 24 répondant au mécanisme perforateur présentent un pas inverse de celui des vis sans fin appartenant au mécanisme tabu-   lateur   proprement dit, de sorte que les cartes de totaux se déplacent en sens inverse des cartes à explorer. Cette aisposi- tion permet de déposer les deux catégories de carte dans le même récipient, de façon que chaque carte de total vienne porter sur le groupe de cartes perforées correspondant déjà exploré. 

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  Un avantage particulier de l'Invention réside dans cette dis- position. L'entrainement de la matrice de perforation 227 a l'eu de façon tout à fait identique à celui du coffret à broches d'exploration 96, de sorte qu'il suffit de décrire l'un de ces mécanismes, attendu que l'autre lui est absolument identique. 



   Mécanisme transporteur et explorateur de cartes   perforées   (Fig. 5) 
Les cartes à explorer, et dont les indications doivent être transmises jusqu'au mécanisme d'impression et   jusqu'au   mé-   canisme   calculateur,ainsi que jusqu'au mécanisme perforateur, dans certaines circonstances, sont empilées dans un récipient de réserve d'où elles sont Individuellement conduites par le mécanisme de préhension de cartes 34 jusqu'aux rouleaux d'avan- cernent 30. Ces rouleaux repoussent les cartes jusque dans le logement a'exploration 94, où elles sont passagèrement mainte- nues au moyen d'une butée de cartes 95 animée d'un mouvement alternatif de va et vient.

   Sur l'arbre principal 26, sont pré- vus deux excentriques faisant mouvoir le coffret à broches 96 en un mouvement vertical de va et vient, par l'intermédiaire de bielles agissant de part et d'autre de celui-ci, et ceci une fois au cours de chaque phase de travail, c'est-à-dire une fois pour chaque rotation de l'arbre 26. Si une carte se trouve dans le logement d'exploration, le coffret à broches s'élève et les broches qui viennent correspondre à des perforations de la carte sont entraînées par le coffret à broches grâoe à des ressorts, et sont finalement verrouillées dans le coffret de   brèches   au moyen d'un verrou coulissant 100.A eet effet, un bras de levier subissant la tension d'un ressort vient agir sur le verrou 100, bras de levier travaillant en liaison avec une rampe fixe.

   Lorsque le coffret à broches 96 s'est déplace vers le haut d'une certaine quantité, le bras de levier se trouve 

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 libéré de la rampe, et son ressort repousse alors le verrou 100 en position d'action, de telle sorte que les broches 97 passant dans les perforations de la carte sont verrouillées dans le bottier ou coffret à broches se déplaçant vers le haut et se trouvent positivement entratnées par celui-ci.Les broches   fil   qui   n'ont   pas rencontré de perforations sur la carte ne sont pas elles-mêmes verrouillées, et restent par conséquent au repos, en comprimant les faibles ressorts qui les repoussent, au cours de la poursuite du mouvement vers le haut du coffret à broches.

   Le dit   coffret &   broches continuant son mouvement vers le haut, les broches d'exploration viennent rencontrer les broches supérieures 103, et provoquent l'élévation de celles- ci. Lorsque le coffret à broches 96 atteint sa position haute extrême, les broches supérieures 103 sont verrouillées à la position quelles ont reçue. Le coffret à broches 96 redescend alors et à l'instant où ces broches sont retirées des perfora- -tions de la carte, la butée de cartes 95 s'ouvre si bien que les rouleaux de glissement 32 peuvent conduire les cartes aux rouleaux d'expulsion 31, lesquels à leur tour conduisent les cartes jusque dans le récipient dépositaire. On voit donc que les broches d'exploration ont soulevé positivement les broches supérieures 103 contre l'action des ressorts appartenant aux broches supérieures en question.

   Le s ressorts des broches supérieures peuvent être par conséquent choisis beaucoup plus forts que les ressorts appartenant aux broches d'exploration. 



  Les broches supérieures 103 sont verrouillées au moyen de l'organe 104, et servent à leur tour à la commande ou au réglage des organes appartenant aux chambres directrices. 



   La butée de cartes 95 est formée par une pièce d'équerre guidée de façon à pouvoir coulisser verticalement, et pouvant être déplacée en un mouvement vertical de va et vient à l'aide 

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 de deux bras oscillants 105 fixés à l'arbre 106.   L'entraîne**   ment de l'arbre 106 est assuré de telle manière que la butée de cartes 95 se trouve toujours à sa position d'immobilisation lorsqu'une carte pénètre dans le logement d'exploration. Lors du travail de totalisation, l'entraînement de la butée de cartes 95 est ainsi verrouillée que la dite butée reste en position de verrouillage ou d'immobilisation.

   A l'instant où les broches d'exploration   97   atteignent leur position haute, les verrous 104 des broches   surieures   sont passagèrement déga- gés sous l'action d'une commande particulière, contre l'action de leurs ressorts. Cette libération est maintenue pendant tout le travail de totalisation. 



   Dans le mécanisme de perforation des cartes de totaux, l'arbre correspondant 26 entraîne la matrice de perforation 227, au lieu d'entraîner le coffret à broches, matrice qui, comme on l'a indiqué, repousse les cartes de bas en haut contre un panneau de poinçons de perforation 626, et provoque de ce fait une perforation de la carte, aux endroits où les électeurs de poinçons de perforation disposés au-dessus des poinçons de per- foration 626 sont verrouillés en position abaissée sous l'action des organes 205. Si on le désire, la butée de cartes 95 du de . mécanisme/perforation de totaux peut être amenée à   différentes   positions de butée, ainsi qu'on le décrira plus coin. Il est parfois nécessaire   d'accumuler   les cartes de totaux indépendam- ment des cartes explorées.

   A cet effet, on prévoit au-dessus du récipient dépositaire un récipient auxiliaire comportant une plaque de fond 649. Cette plaque de fond 649 est fixée à deux leviers mettant en marche le mécanisme de butée des cartes appartenant au dispositif de perforation. Le récipient   auxie   liaire est ainsi déplacé en un mouvement vertical de va et vient 

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 à chaque course de la machine. Le dit récipient auxiliaire est pourvu d'une rangée de tiges portant la carte, et la plaque de fond 228 est pourvue de dentures disposées de façon correspon- dante, si bien que la surface supérieure courbée de la plaque de fond gauchit la carte autour de sa ligne médiane, lorsque la dite carte est introduite vers le haut dans le récipient auxiliaire. 



   A chaque rangée de la carte de total à perforer répond par conséquent une rangée de poinçons de perforation, rangée travaillant elle-même en liaison avec une rangée correspondante d'électeurs de poinçons de perforation. Au-dessus des électeurs de poinçons de perforation est disposée une chambre directrice interchangeable (voir fig. 2, partie droite). Au-dessus de la chambre directrice, ou à la partie supérieure de   celle-ci/sont   prévues des broches de réglage montées sur le bâti de la machine. 



  Une traverse 624 pourvue d'un poussoir 625 est susceptible de se déplacer au-dessus de chaque rangée de broches de réglage.La traverse 624 est raccordée à la crémaillère d'entraînement du mécanisme compteur postérieur (voir fig 2). 



   Attendu que les dentures d'entraînement d'une ou plusieurs unités tabulatrices, lors du travail de totalisation, sont réglées aussi, de manière   connue,&   des indications caractéristiques, par exemple à des signes de groupes, on perfore dans la carte de total, non pas seulement le résultat du calcul, mais bien aussi les in- dications caractéristiques correspondantes du groupe de cartes intéressées. Afin de pouvoir perforer des indications addition-   nelles;   en commande à la main, on peut disposer au-dessus   d'une   ou plusieurs rangées de poinçons de perforation, des verrous 651 pouvant être déplacés à la main, et comportant un nez de butée pour les poinçons de perforation, ainsi que le montrent les figures 68 - 70.

   A l'aide de cette commande à la main, on peut par 

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 conséquent perforer des trous spéciaux dans les cartes de totaux, par exemple des trous de caractérisation qui permettront de différencier les cartes de totaux des cartes de postes. 



   Afin de libérer le verrouillage des électeurs de poinçons de perforation sélectionnés par les traverses 624, et abaissés par la ferrure 627 déplacée par force motrice, et comme le mon- tre la figure 5, on prévoit une came spéciale sur l'arbre 26, laquelle came, après chaque course de travail, et par l'inter- médiaire d'un renvoi approprié, provoque l'abaissement d'une tige orientée horizontalement derrière le mécanisme   perforateur.   



  Cette tige vient alors rencontrer les bords obliques de leviers oscillants 622, dégageant les verrous 205 au cours de leur os- cillation. Comme les figures 71 et 72 permettent de le voir, les leviers oscillants 622 peuvent toutefois être rabattus à la main jusqu'en position inopérante. Pendant les intervalle de temps au cours desquels cette manoeuvre est effectuée, le réglage des électeurs de poinçons de perforation reste non modifié. Avant l'introduction des chambres directrices on peut abaisser à la main les électeurs de poinçons de perforation dont la mise en action doit être conservée. On peut ainsi, à   l'aide   de ce   disp   sitif, pourvoir toutes les cartes de totaux d'une perforation correspondante)de nature quelconque. 



   Les broches 625 sont repoussons vers le haut grâce à des ressorts qu'on n'a pas jugé nécessaire de représenter. Leur montage est analogue à celui des caractères dans les porte-- caractères . 



   Il est connu de pourvoir les machines tabulatrices de secteurs de caractères particuliers, servant seulement à l'im- pression de signes destinés à certains   nombres.comme   par exem- ple les signes " +   "   ou   " -   " pour les postes,   ou bien   des signes correspondants pour les totaux, ou bien d'un signe 

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 particulier destiné à différencier des totaux principaux de totaux de groupes ordinaires, et autres indications analogues. conformément à l'invention, on pourvoit également ce porte- caractères distinctifs d'une traverse 624 dans laquelle est guidé un poussoir 625 destiné à la sélection des électeurs de poinçons de perforation 626. 



   Le mouvement de descente de la tête ou ferrure se compo- sant des pièces horizontales en grille 627 s'effectue en même temps que le déclenchement des marteaux d'impression, de sorte que la mise en place ou le réglage des électeurs de poinçons de perforation a lieu en même temps que l'impression du total. 



   A l'impression des indications caractéristiques comme par exemple   " +   " ou " - " répondent donc sur la carte de total des perforations caractéristiques qui sont obtenues à l'endroit voulu au moyen du mécanisme perforateur de totaux, par exemple au II. ou au 12. point de perforation de la rangée des unités. 



  La chambre directrice du mécanisme de perforation des totaux peut aussi servir a la perforation des cartes de totaux suivant une autre clé de perforation que celle des cartes explorées, et c'est ainsi que par exemple les cartes de totaux pourront être des cartes à 90 positions,alors que les cartes explorées seront des cartes à 45 positions. 



   Les deux chambres directrices prévues pour le mécanisme tabulateur et pour le mécanisme perforateur et dont l'une relie le mécanisme explorateur avec le mécanisme de butée des secteurs de tabulation alors que l'autre, inversement, transmet le réglage des secteurs de tabulation aux électeurs des poinçons de perfo- ration, peuvent être identiques ou différentes.

   Elles sont pour le moins partiellement identiques lorsque les cartes de totaux doivent être enregistrées dans la même machine tabulatrice, 

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 et lorsqu'elles comportent la même division conventionnelle que les cartes   explorées.Lorsqu'il   en est autrement, les deux chambres directrices sont établies de façon différente- Chaque bâti de chambre directrice est, de la manière habituelle, pourvu d'un rebord inférieur 234 (voir fig. 17), pouvant être engagé dans des gorges des barres porteuses 235 appartenant à la partie inférieure de la machine (voir fig.16).

   On dispose une telle barre porteuse de chaque cote de la machine, lorsque la dite machine est pourvue du mécanisme de perforation de totaux, les barres porteuses 235 sont ainsi prolongées qu'elles peuvent s'étendre tant au..dessus du mécanisme explorateur   qu'aux   dessus du panneau des électeurs de poinçons de perforation*      chaque chambre directrice est combinée,de la manière habituelle. à un cliquet l'arrêtant en position correcte, et   s'il   est   néces-   saire chaque chambre directrice peut être pourvue de butées qui déterminent sa position. 



   Il est également possible de combiner en un tout rigide les bâtis des deux chambres directrices, ainsi quton l'amontré à la figure II, de sorte qu'on donne naissance 6. une chambre directrice unique pour le mécanisme explorateur et pour le mécanisme perforateur. 



   Transport en retour du résultat du calcul dans le mécanisme de commande. 



   Cette disposition offre la possibilité additionnelle de transmettre en retour au mécanisme de butée de secteur le réglage des secteurs de tabulation représentant le résultat du calcul. Cette transmission en retour est quelquefois nécessaire, comme par exemple dans les procédés de calcul tels que celui décrit dans le brevet anglais N  2216/1854 de   Scheutz.   Dans ce procédé, une succession de mécanismes d'addition est ainsi disposée 

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 en chaîne que le produit obtenu à chaque instant dans un   mécanis-   me d'addition est répété et transmis dans un autre mécanisme d'addition, lequel, de la même manière, agit en liaison avec un troisième mécanisme d'addition. 



   En vue de la transmission en retour du résultat du calcul dans le mécanisme de commande, on dispose des câbles Bouden 143 (voir fig. II) entre les deux chambres directrices. Ces câbles Bowden transmettent le montant calcule figurant dans un mécanis- me tabulateur jusque dans le champ de butée d'un autre mécanisme tabulateur. (Par mécanisme tabulateur on entend ici le groupe de secteurs répondant à un champ déterminé de carte, ainsi que les organes correspondants, tels que roues auditrices, etc..). Lors.. que la machine est actionnée de cette manière, on prévoit conve- nablement, en vue de la libération ou du dégagement des diffé- rents mécanismes   ,,tabulateurs, des   blocs de butée de zéro comman- dés de façon correspondante, et dont il sera question plus loin. 



   Dispositions des chambres directrices pour d'autres buts. 



   Dans la forme de réalisation la plus simple de la chambre directrice, celle-ci contient pour chaque champ de carte un groupe de barres directrices simples, conduisant directement à un groupe solidaire de butées de secteur, sans que les barres direc- trices aient à se croiser de ce fait. La,disposition de la cham- bre directrice détermine le mode d'utilisation ou d'interprétation de la carte, si bien qu'une seule et même carte peut être utili- sée ou interprétés des façons les plus différentes, selon la nature ou la disposition de la chambre directrice, cette disposition pou- vaut parfois être déterminée par des perforations de commande particulière des cartes, ainsi qu'on le décrira plus loin. 



   Par exemple, un groupe de barres directrices appartenant à une chambre directrice peut de la manière qu'on vient de mentionner, 

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 transmettre directement et sans modification le montant explore sur un champ de carte au groupe correspondant de butées de secteur, de sorte que le montant passera comme montant réel dans le mécanisme tabulateur interessé. En même temps, un autre groupe de barres directrices appartenant à la même chambre directrice pourra être ainsi disposé qu'il transmettra aux butées, comme nombre complémentaire, le montant perfore dans le champ de carte correspondant.

   Il est aussi possible, en utilisant des barres directrices en   fourchejde   transmettre à deux mécanismes tabulateurs, simultanément, le montant pria sur un champ de carte déterminé, l'un comme montant réel et l'autre comme montant complémentaire. De manière correspondante, des perforations déterminées pourront provoquer, selon le réglage des organes directeurs oorrespondants, des effets de commande différents.   c'est   ainsi que par exemple une perforation de commande pourra faire agir une butée de zéro, dans une chambre directrice, alors que dans une autre chambre directrice la même perforation de commande aura pour effet de dégager une butée de zéro habituellement efficace.

   Le bâti des chambres directrices réserve un emplacement suffisant pour permettre le croisement des différentes barres directrices, ainsi qu'il sera nécessaire lorsqu'on voudra transmettre complémentairement un chiffre provenant d'une rangée déterminée de broches supérieures à une rangée quelconque de broches de butée. Les barres directrices pourront aussi se croiser de telle manière que le trou perforé dans un champ de carte déterminé pourra être transmis à un mécanisme tabulateur quelconque. 



   Un tel croisement des barres directrices est tout parti-   culièrement   facilité par 1*utilisation d'un système de combinaisons de clés de perforation dans lequel, en vue de la transmission de chaque chiffre depuis le mécanisme explorateur jusqu'au mécanisme 

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 tabulateur seulement cinq et parfois six barres directrices seront nécessaires. La transmission d'un chiffre impair exigera alors le mouvement de l'une de ces cinq ou six barres direc- trices alors que.,pour la transmission des chiffres paire, deux de ces barres directrices seront soulevées. L'actionnement si-   maltané   d'une troisième barre directrice n'entre en considération que lorsqu'on devra transmettre non pas des chiffres mais des lettres. 



   Une disposition particulière de la chambre directrice est nécessaire lorsque, pour la commande d'un mécanisme tabula- teur déterminé, un   champ de   carte doit être remplacé par un autre. 



  Cette nécessité s'impose par exemple lorsque l'on doit toujours utiliser ou interpréter à nouveau dans une période de temps englobant plusieurs années des cartes portant des indications chiffrées déterminées, les indications caractéristiques à imprimer devant alors comporter aussi l'année intéressée au cours de laquelle a eu lieu l'enregistrement. Dans ce cas,on prévoit sur la carte une place suffisante pour pouvoir y per- forer selon les besoins l'indication annuelle convenable. 



  D'autres indications sont aussi à envisager en vue de la per- foration dans différentes champs de carte, répondant à diffé- rents modes d'utilisation. Il s'agit donc de façon générale de pouvoir à l'aide d'un seul et même groupe de secteurs imprimer les indications qui seront perforées selon les besoins dans différents champs de carte, sans devoir chaque fois échanger les chambres directrices. 



   Le dispositif utilisé à cet effet est représenté à la figure 14. Chaque barre directrice 120 se dédouble en fourche vers le bas, de sorte que son extrémité supérieure, commandant une butée de secteur   déterminée,Peut   être soulevée au moyen des broches d'exploration 97 de différents champs de carte. 

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  Dans l'exemple de réalisation montré à la page 14, on a recours à une ramification quadruple. Celle-ci présente des difficultés particulières du. fait que les nombreuses superpositions ou les nombreux croisements nécessaires doivent trouver placera l'intérieur de la chambre limitée en dimensiona. L'extrémité de la barre directrice 120 porte donc quatre rami- fications dirigées vers le bas, et qui sont fixées à une pièce intermédiaire 121 commune et horizontale. La pièce intermédiaire 121 porte elle-même l'extrémité supérieure 120 de la barre di- rectrice. Les différentes pièces intermédiaires 121 qui répondent à une ligne horizontale de la carte se trouvent superposées. 



  La pièce intermédiaire inférieure 121 est pourvue à chaque point de décompte d'une perforation par laquelle pénètrent les extré- mités inférieures en fourche de la pièce intermédiaire qui se trouve placée au-dessus d'elle. De manière correspondante, cette pièce intermédiaire est à nouveau perforée en vue du passage libre des extrémités en fourche de la pièce intermédiaire qui se trouve placée au-dessus d'elle, et ainsi de suite. Comme le montre clairement la figure 14, cette disposition se répète pour toutes les barres directrices, de sorte qu'il est inutile de reprendre la description pour les autres barres. Les extré- mitiés des pièces intermédiaires se trouvent par conséquent échelonnées et superposées.

   Les barres directrices   120   répondant à un secteur de tabulation déterminé présentent donc leurs pièces intermédiaires 121 dans le même plan horizontal. Les pièces in- termédiaires 121 appartenant au secteur suivant se trouvent si- tuées immédiatement au-dessous, et ainsi de suite. La place subsistant entre les groupes horizontaux de pièces intermédiaire* est limitée aux dimensions nécessaires pour que chaque pièce intermédiaire puisse se soulever sans venir rencontrer celle qui se trouve située au-dessus d'elle. 

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   Une disposition particulière est nécessaire afin d'assurer que seul l'un des quatre champs de carte soit opérant à chaque instant. Ce but peut être atteint par le f ait qutentre les extré- mités en fourche et les broches supérieures on dispose un groupe de broches déplaçables dans un chariot 122. Ce chariot peut être conduit alors au-dessus du champ de chartes qui doit être rendu opérant, ou bien au-dessus du groupe de broches supérieures 127 correspondant à ce champ. Un dispositif de déplacement approprié est utilisé à cet effet. Le chariot se compose de deux plaques perforées dans lesquelles sont montées coulissant verticalement les broches de transmission 123 subissant l'action de ressorte Les broches 123 répondent dans leur nombre à la totalité des points de décompte d'un champ de cartes.

   Le chariot 122 porte à ses extrémités des blocs qui sont guides coulissants dans des entailles horizontales appartenant à des plaques auxiliaires de la chambre directrice, assurant ainsi un déplacement paralle le   du.ichariot.   Sur chaque bloc est articulée une barre 134, laquelle est articulée à son autre extrémité sur un bras 125. Les bras 125 sont fixés à un arbre commun, axé à la partie supérieure de la chambre directrice, ce bras portant lui-même une poignée 126. 



  Afin d'arrêter la poignée à la position de réglage désirée,celle- ci est pourvue   d'un   loqueteau pouvait venir s'engager dans des logements disposés en conséquence. Si on le désire, la poignée peut être pourvue d'une fenêtre par laquelle on pourra lire des indications relatives au champ de carte adopté. Alors que dans l'exemple de réalisation décrit ces champs de carte servent à recevoir les indications de date, la disposition représentée peut aussi trouver d'utiles applications pour d'autres buts. Si le chariot coulissant n'est pas disposé à la partie Inférieure extrême de la chambre directrice, des broches intermédiaires 127 

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 seront nécessaires en vue d'assurer la transmission de mouvement entre les broohes supérieures et le mécanisme de butée. 



   On décrira maintenant certains autres cas où   <les   barres directrices ramifiées vers le haut trouveront une application. 



   On perforera dans la 22. rangée le chiffre indicatif du mois, cette rangée comportant douze emplacements de perforation pour répondre au nombre des mois. S'il s'agit des mois d'Octobre de   Novembre   et de   Décembre,dont   l'indication comprend deux chiffres, on devra commander ou   entraîner   deux secteurs de caractères. A cet effet, des barres directrices en fourche par- tent des emplacements de perforation correspondant à Novembre et Décembre, la barre directrice correspondant à l'emplacement de perforation de Novembre s'élevant tant dans l'une que dans l'au- tre des deux rangées de butées de secteur,pour y amener la butée N I. De manière correspondante, la barre directrice de   Décembre   introduit dans les unités la butée   N   2, et dans les dizaines la butée N' I.

   Pour octobre, il suffira de prévoir une seule barre directrice non en fourche, destinée à la butée N  I pour les dizaines, attendu que le zéro des unités est commandé par une butée de zéro actionnée automatiquement. 



   Autre exemple: dans une rangée de cartes on utilise sept emplacements de perforation pour indiquer des fractions, savoir 1/8, 2/8,   3/8....7/8.   si la perforation correspondant à 1/8 est explorée, on doit provoquer une impression dans les trois rangées   décimales,arrière   la rangée des unités, pour écrire 1,2,5.

   En conséquence, la barre directrice intéressée comporte trois rami-   fications,   l'une pour le UN dans la première rangée décimale, l'autre pour le DEUX dans la seconde rangée décimale et la troi- zième pour le CINQ dans la troisième rangée   décimald.   Si l'on explore la perforation répondant à 2/8, on imprimera ., 5, 0 

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 derrière la rangée des unités, ce pourquoi suffira une barre directrice à double ramification, attendu que le Zéro est à nouveau imprimé automatiquement. Il en sera de même pour les perforations répondant à 3/8, 4/8 etc. 



   L'introduction simultanée du montant perforé dans un champ jusque dans plusieurs mécanismes tabulateurs est par exemple nécessaire lorsqu'on veut dresser des listes de balance. Les chambres directrices utilisées à cet effet sont montrées schématiquement aux figures 7, 8 & 9. Il est désirable à cet effet de prévoir différentes rangées pour les postes positifs, les postes négatifs,les balances positives obtenues par le calcul, et les balances négatives. Pour les montants aux Débits on utilisera donc une rangée de débits, pour les montants aux Crédits une rangée de crédits, pour les balances débitrices une troisième rangée, et pour les balances crédi- trices une quatrième rangée, prévues sur la feuille d'enregis- trement. A chaque rangée appartient dans la machine tabulatrice un groupe de secteurs equipé d'un mécanisme compteur.

   En   consé...   quence, il faut faire une discrimination entre un mécanisme de postes au Débit, un mécanisme de postes au Crédit, un méca- nisme de Balance débitrice et un mécanisme de Balance crédit trice. Chacun de ces mécanismes tabulateurs peut être équipé d'un mécanisme compteur unique ou de plusieurs mécanismes compteurs. Il faut alors établir une nouvelle discrimination entre les cas où un mécanisme compteur constitue un mécanisme   additeur-sustracteur   pour soustraction directe, ou bien   consti.   tue un mécanisme additeur ordinaire., exécutant la soustraction par addition de montants complémentaires.

   Dans les chambres directrices montrées aus figures 7-8, les quatre mécanismes tabulateurs servant à obtenir séparément et à imprimer les différents postes et balances sont désignés en IV à VII. 

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 les mécanismes I à III peuvent servir à l'impression de valeurs caractéristiques quelconques, par exemple dates, numéros de comptes et autres indications analogues. Chaque carte de poste est donc perforée aux indications nécessaires en vue de la commande des mécanismes I à III. En outre, chaque carte peut comporter des champs séparés destinés à des montants positifs et négatifs.

   On devra établir une différenciation entre les possibilités fondamentales suivantes: 
I) Chaque poste, selon qu'il est positif on négatif, est perforé réellement dans   l'un   ou   l'autre   des deux   champ s,   et simultanément perforé complémentairement dans l'autre champ, des perforations de commande correspondantes indiquant si le poste est positif ou négatif. a) les mécanismes tabulateurs sont seulement éta- blis pour l'addition, b) les mécanismes tabulateurs sont établis en vite de la soustraction directe. 



   2) Chaque poste est seulement perforé réellement, s avoir dans l'un ou dans l'autre des deux champs, selonnsa signification, a) on ne prévoit que des mécanismes permettant la simple addition, b) on prévoit également des mécanismes permettant la soustraction directe. 



   3) Tous les postes, qu'ils soient positifs on négatifs, sont toujours perforés dans un seul et même champ de cafte, et ne se différencient que par des perfora- tions de commande a) la machine tabulatrice ne possède que des mécaè nismes d'addition simple, 

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 b) elle possède aussi des mécanismes permettant la soustraction directe. 



   4) La machine tabulatrice ne possède qu'un mécanisme d'addition pour chaque groupe de secteurs. 



   5) La machine tabulatrice possède deux mécanismes d'addi- tion pour un ou plusieurs groupes de secteurs. 



   Selon les cas particuliers, d'autres conceptions des cham- bres directrices peuvent être également envisagées. On peut aussi pourvoir la dite machine d'installations connues en soi,   empêchant   l'impression de montants complémentaires, et on peut l'équiper aussi de blocs de butée de zéro servant au dégagement des groupes de secteurs de caractères correspondants, blocs commandées par les perforations des cartes. 



   On va maintenant examiner brièvement chacun des cas men- tionnés ci-dessus. Pour le premier de ceux-ci on aura à faire usage de la chambre directrice montrée   à   la figure 7. Les grou- pes de barres directrices répondant aux mécanismes de caractéri- sation I, II et III sont chacun indiqués au moyen d'une ligne pleine. Les mécanismes tabulateurs   IV   & VI sont commandés de- puis le   mâte   champ de carte au moyen de barres directrices en fourche, si bien qu'ils enregistrent les   marnes   montante.

   Il en est de même pour les mécanismes V et   VII,   mais les mécanismes V & VII reçoivent toujours les compléments des montants parvenant dans les mécanismes IV   & VI.   Les barres directrices en fourche, représentées en traits pointillés, ont pour but de compléter les compléments fractionnaires (compléments de neuf) perforés dans les cartes, par addition   d'unité,   pour en faire des compléments d'unité. L'addition d'unité s'effectue par déclenchement direct, au moyen des barres directrices intéressées, du cliquet de dizai- ne de la tranche des unités. Les barres directrices représentées en traits pointillés commandent des butées de zéro à l'aide des- quelles on empêche que des montants complémentaires parviennent 

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 dans les mécanismes IV   &   V.

   On voit également que les mécanis- mes IV & V forment les totaux des postes positifs et négatifs, alors que les mécanismes   VI &   VII forment chacun le solde, l'un de ces mécanismes étant complémentaire de l'autre. Si le solde est   positif:.,   il est indiqué réellement par   l'un   de ces   mécanis-   mes, et   s t il   est négatif il est indiqué réellement par l'autre. 



  Dans cette disposition, il suffit d'adopter des mécanisme pour addition simple, attendu   qu'une   commande   soustractive   des roues calculatrices n'est pas nécessaire. Il est donc indifférent que les mécanismes soient établis comme mécanismes d'addition simple, ou comme mécanismes additeurs-soustracteurs.   Convenablement,   la machine est pourvue d'une commande connue grâce à laquelle on peut à volonté retenir l'impression des postes, de sorte que les totaux de postes et les soldes ne seront imprimés   qu'au   matent du changement de groupe. 



   Dans le second cas, où la nature positive ou négative d'un poste apparaît suivant celui des deux champs de carte où il a été perforé, il n'est pas nécessaire de recourir à des butées de zéro, mais chaque barre directrice doit être pourvue de trois ramifications, afin de faire passer les postes non seulement dans un mécanisme d'addition de postes IV ou   V,   mais bien aussi dans les deux mécanismes VI et   VII,   en vue de l'établissement de la balance. Les barres directrices sont à cet effet croisées de telle manière que lesbarres directrices de l'un des champs transmet- tent le montant complémentaire dans le mécanisme VII, et celles de l'autre champ ,dans le mécanisme VI. Les ramifications des barres directrices croisées dans ce but sont représentées en traits pointillés.

   Une perforation particulière dans la carte sert encore à ajouter les unités additionnelles. Cette addi- tion n'est toutefois nécessaire seulement qu'avec les extrémités en fourche des barres directrices se croisant complémen- tairement. Là encore, on se trouve en présence d'une addition 

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 simple, de sorte qu'il est indifférent que les mécanismes d'ad- dition soient également propres à la soustraction directe. 



   Dans le troisème cas où des postes positifs et négatifs sont perforés dans le même champ de toutes les cartes, et sont différenciés par des perforations de commande particulières on admettra que les mécanismes   VI   et VII sont établis de façon analogue, et sont propres à la soustraction directe* Dans ce cas, chaque barre directrice pour les perforations de valeurs présente quatre ramifications, ainsi que le montre la figure 9. 



  Les barres directrices correspondant aux perforations carac- téristiques des postes positifs et négatifs sont montrées en traits pointillés et en traits mixtes. Ainsi qu'on le   voit,l'une   de ces barres directrices est ramifiée trois fois, alors que l'autre est simple, et ne commande seulement qu'un blocde butée de zéro* La barre directrice ramifiée trois fois commande une butée de zéro par l'une de ses branches, et commande par ses deux autres branches les mécanismes VI et VII en vue de la sous- traction* Les mécanismes   VI   et VII contiennent par conséquent toujours les mêmes montants.

   En ce qui concerne leur construc- tion, ils ne se différencient que par le fait que dans l'un de ces mécanismes on empêche l'impression de balances positives, et dans l'autre mécanisme   réimpression   de balances négatives. 



  Chaque mécanisme tabulateur peut être équipé d'un mécanisme additionnel compteur de totaux principaux. On peut par consé- quent obtenir aussi bien les totau x principaux des postes,   ré'.   pondant à la somme de tous les totaux de   groupes.que     ies     totaux   principaux des balances. Ces mécanismes additionnels compteurs sont indiqués dans les figures   VII-@X   par des rectangles placés au-dessus des mécanismes tabulateurs IV à VII. La commande est effectuée convenablement de telle manière que pour une opération 

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 d'obtention de totaux principaux on provoque l'impression des totaux principaux dds postes positifs, les totaux des postes négatifs, et les balances principales des balances partielles. 



   La dérivation latérale des barres directrices coudées, pouvant dans certains cas être très   accentuée.est   susceptible d'en augmenter l'élasticité dans une telle mesure que   l'extré-   mité supérieure d'une branche pourra rester immobilisée du fait des frottements, quoique l'extrémité intérieure de la dite barre directrice soit soulevée sous l'action de la broche d'ex- ploration. Afin d'écarter cet inconvénient, les barres ramifiées des chambres directrices peuvent être établies de la manière montrée à la figure 10. Il s'agit dans cette forme de réalisation de procéder depuis le champ droit de la carte à des transports dans cinq mécanismes tabulateurs différents.

   A cet effet, on dispose dans la chambre directrice, pour chaque point de décompte du   champ,une   traverse horizontale 230 susceptible de coulisser en direction verticale, et pouvant être soulevée depuis une bro- che d'exploration par l'intermédiaire d'une barre directrice 245 La barre directrice 245 se termine vers le haut au.-dessous d'une semelle coudée qui porte sur la traverse 230 intéressée. Sur son bord supérieur la traverse 230 compote également des semelles, savoir cinq semelles pour une quintuple ramification. Chaque semelle commande une butée de secteur. Seule les barres direc- trices 231 sont coudées; les autres sont droites. En vue   du.   guidage des traverses 230 on fait usage de deux jeux de peignes de guidage 232, 233 dont l'un est situé au-dessus et l'autre au-dessous des traverses.

   Le groupe inférieur sert aussi au guidage des extrémités des barres directrices 245. Les traverses 230 snt pourvues de portées de guidage l'aide desquelles elles portent dans les châssis des chambres directrices. 

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 on a vu que les traverses 230, qui se trouvent placées sur champ, peuvent être établies très minces tout en conservant cependant une rigidité suffisante.

   En conséquence, on peut disposer sept tra- verses 230 dans l'intervalle normal existant entre les points de décompte prévus dans une rangée, sans qu'il soit nécessaire de cou- der les barres directrices se trouvant au-dessous des traverses.En conséquence, on peut équiper de telles traverses de ramifications les deux champs à sept rangées dune carte à 90 positions, ou bien on peut   aassi   équiper de façon correspondante le champ à 14 rangées ou lignes d'une carte ordinaire à 45 positions, pour autant qu'on prévoit des barres directrices coudées.

   On rappellera à ce sujet qu'en cas d'utilisation ou d'interprétation de cartes à 90 positions on ne prévoit seulement que la moitié du nombre de barres directri- ces en vue de la transmission de chaque   signepar   rapport à celui exigé pour les cartes à   45   positions, perforées d'âpres le système de trous unitaires. 



   Dans la figure 10 on a admis qu'il s'agissait de cartes à 
90 positions, dont le mécanisme de butée 231 est établi de manière connue. On peut ainsi mettre en relation deux champs à sept ran- gées de la carte à 90 positions avec dix différentes unités tabula- trices. Des perforations de commande particulières peuvent égale- ment venir agir sur les traverses de commande 230, au lieu des barres directrices coudées ou ramifiées. 



   Les traverses 230 ne sont pas rigidement fixées sur les barres directrices, afin qu'elles puissent s'orienter obliquement lors de leur soulèvement. On prévoit toutefois une butée pour les deux extrémités de chaque traverse, et lorsque la traverse lors de son élévation vient porter contre ces butées, elle est de ce fait corrigée dans son horizontalité. Ces butées sont formées par des entailles ménagées dans le châssis, entailles dans   lesquelles   viennent 

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 s'engager les extrémités des traverses. Grâce à cette disposi- tion, chaque traverse, indépendamment du point de celle-ci où vient agir la barre directrice/ est en mesure de soulever   da.ns   la même quantité toutes les butées de secteur qui lui corres- pondent. 



   Bans beaucoup de cas, par exemple lorsque l'on applique le procédé à cartes perforées dans des opérations de comptes courants où il importe de tenir compte de postes en découvert, il est désirable ou bien de faire passer dans deux mécanismes tabulateurs voisins les postes perforés dans le même champ de carte des cartes immédiatement suivantes, ou bien d'agir ainsi sur la machine, en ayant recours à la commande par   cartes/de   telle manière que chacun des deux mécanismes tabulateurs   n'en-   registrera que les postes de l'un des deux champs de carte, di hien que dans ce cas également les deux mécanismes seront simultanément mis en relation avec des champs de carte diffé- rents. La disposition de chambre directrice utilisée à cet effet est montrée schématiquement à. la figure 15.

   La barre directrice droite 128 appartient au groupe de   barres directrice   du champ   N-   2, et la barre directrice gauche 128 appartient au groupe de barres directrices du champ N  I. Lorsqu'un seul et   même   poste doit être transmis dans les deux mécanismes tabulateurs, le poste n'est perforé que dans le champ N  2, alors que le châmp   N   I reste non perforé.

   Si des postes différents sont perforés dans les deux champs, le jeu des deux groupes de barres direc- trices 128 s'effectue indépendamment l'un de l'autre.   A     l'aide   d'une perforation de commande particulière, les deux groupes de barres directrices peuvent toutefois être accouplés de telle façon qu'ils seront commandés ou réglés en coïncidence, par commande provenant du champ N  2. 

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   Dans la figure 15 on n'a seulement représenté qu'une barre directrice128, appartenant à chacun des deux groupes de barres directrices, pour plus de simplicité. Les barres directrices 128 sont, de la manière habituelle, ainsi montées dans la chambre directrice qu'elles s'étendent depuis les champs de carte qui leur correspondent jusqu'aux champs de butées des mécanismes tabulateurs correspondants. Chaque barre directrice du champ N  2 est pourvue d'un bloc qui porte un tenon d'oscillation horizontal destiné à un levier 130. Lune des ces extrémités de ce levier s'étend   jusqu'à.   la barre directrice correspondante de l'autre groupe, et s'engage dans un étrier fixé à la dite barre directrice. L'autre extrémité du levier est située sous une traverse horizontale 133, portée par un cadre susceptible d'être soulevé et abaissé.

   Le cadre est guidé coulissant verti- calement à l'intérieur de la chambre directrice, au moyen d'un 
 EMI35.1 
 système d=articulat$as en paraâsZélogramm.e et peut être soulevé contre Inaction d'un fort ressort par une barre directrice par- ticulière, qu'on n'a pas représentée et correspondant à une per- foration de commande spéciale. La figure 15 permet de voir que lorsqu'une barre directrice appartenant au groupe répondant au Champ N  2 est soulevée sous l'action d'une broche d'exploration, le levier 130 correspondant est mis en oscillation, et soulève à son tour la'barre directrice du champ N  I qu'il lui correspond. 



  La valeur représentée par la broche d'exploration est par consé- quent transmise en conformité dans les deux mécanismes tabula- teurs, attendu que les butées de secteur correspondantes se trou- vent soulevées. 'Le nombre des leviers 130 répond par conséquent au nombre de la totalité des points de décompte du champ de carte. 



  Afin de pouvoir monter les leviers dans l'emplacement limité   ddnt   on dispose, il est recommandable de placer alternativement en avant et en arrière des barres directrices Intéressées les 

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 leviers répondant à une rangée horizontale du champ de carte. 



   Lorsque le cadre auxiliaire portant les traverses de butée 133 est soulevé au cours de l'exploration du trou du perforation de commande, l'élévation simultanée d'une barre directrice du champ   Ne 2   a seulement pour suite que le levier 130 correspondant oscille à vide. En conséquence, la barre directrice du. champ N  I qui   y   répond reste immobile, pour autant qu'elle n'a pas été indépendamment soulevée par l'une des broches d'exploration du champ N  I. Dans ce cas, les mon- tants perforés éventuellement dans les deux champs peuvent être transmis indépendamment aux mécanismes tabulateurs   corres-   pondants.

   Comme mentionné, le cadre auxiliaire portant les tra- verses de butée 133 est guidé de manière à pouvoir se mouvoir verticalement à l'intérieur de la chambre directrice, grâce à des articulations en parallélogramme. L'arbre portant les arti- culations en parallélogramme, axé dans la chambre-directrice, porte un bras pouvant être soulevé par une barre directrice particulière, répondant à la zone des perforations de commande. 



  Lorsqu'il en est ainsi, l'arbre est mis en rotation et toutes les traverses de butée 133 sont soulevées. Cette disposition montrée à la figure 15 peut être utilisée tant en vue de l'in- terprétation de cartes à   45   positions,   qu'en   vue des cartes perforées à 90 positions suivant le.système à   combinaisons.Les   barres directrices reliées par les leviers 130, et répondant l'une à l'autre dans les deux grouper ne doivent pas   nécessai-   rement correspondre aux mêmes chiffres.

   Bien au contraire, elles peuvent être combinées d'une autre manière, par exemple   complé-     mentairement.   Dans ce cas, le montant perforé dans le champ N  2 est transmis réellement dans un mécanisme   tabulateur.   et transe mis complémentairement dans l'autre mécanisme   tabulateur*   Le groupe de chambre directrice qu'on a décrit plus haut agit donc 

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 exactement comme le ferait un groupe de barres directrices en fourche susceptible d'être transformé en groupes de barres di- rectrices   indépendante   grâce à une commande par carte.

   Dans beaucoup de cas   d'application,   dans lesquels des machines à 90 positions sont utilisées, une carte à 45 positions offrirait une place suffisante pour les indications à   interpréter.   Dans ce cas, on utilise alors seulement la moitié supérieure ou la moitié inférieure de la carte perforée à 90 positions montrée à la figure 6. On peut donc utiliser deux fois une seule et morne carte, et réaliser ainsi une économie de cartes, en compa- raison de l'usage de cartes à 45 positions.

   Comme la figure 6 permet de le voir, on prévoit dans ce cas sur les deux petits   .cotée   de la carte un champ particulier destiné à des perforations de commande- Les perforations de commande qui sont situées tout contre le milieu de ce champ déterminent alors laquelle des deux moitiés de carte supérieure ou inférieure doit être utilisée. 



  Ceci est d'importance particulière du fait que la carte est dis- posée de manière symétrique (deux angles opposés en diagonale sont coupés en oblique) de telle façon qu'on ne peut directement   reconnaître,   dans la pile de cartes, lequel des deux champs doit être utilisé.

   Un dispositif auxiliaire simple empêchant la lec- ture ou l'interprétation des cartes   êventuâlement   placées à   l'en-   vers dans la pile consiste dans la prévision de perforations de commande   particulières*   Une perforation de commande effectuée au point II de la carte à 45 positions (en abrégé   II.,45)   signi- fie que la moitié supérieure de la carte à 90 positions doit être   utilisée.Si   une seconde perforation de commande existe encore au point III, 45, la carte ne doit pas être utilisée, & sera par   consé-   quent sautée.

   Si maintenant, par erreur, une carte se   tr@vant   dans la pile a été engagée âpres avoir subi une rotation de   180-ne   de façon telle que l'extrémité située à droite dans la figure 6 

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 se trouve placée à gauche dans la pile, la moitié inférance de la carte étant ainsi devenue la moitié supérieure, on pré- voit des dispositifs particuliers qui dans ce cas,   grâce   à l'exploration des perforations de commande, provoqueront l'interruption de la lecture en ce qui concerne cette carte et déclencheront en même temps un signal, par exemple un signal lumineux.

   Si une perforation de commande se trouve   ^au   peint   111,45,   un arbre de commande horizontal axe dans la chambre directrice, sera mis en oscillation sous l'action de la broche d'exploration qui passera à travers cette perforation, arbre sous l'action duquel la carte sera négligée, c'est-à-dire sera transportée,sans avoir agi, dans le récipient dépositaire- Si maintenant la carte a été placée à l'envers, ou sens dessus dessous dans la pile, la même perforation de commande se trou- vera placée au point IV,I, alors que la perforation de commande II,45 se trouvera au point V,I.

   Mais si une perforation se trouve au point   V,I,     l'arbre   de commande sera encore mis en oscillation, et la carte sera négligée- Ce n'est seulement   que-   lorsqu'en outre une perforation de commande se trouve au point IV,I que cette action est empêchée.

   Le tableau suivant donne la totalité des combinaisons possibles de perforations de commando, en indiquant leur action sur le dispositif permettant de négli- ger les cartes: 

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 EMI39.1 
 
<tb> Position <SEP> des <SEP> Perforations <SEP> de <SEP> commande <SEP> Effet
<tb> 
<tb> II,45 <SEP> III,45 <SEP> IV,I <SEP> V,

  I <SEP> Lu <SEP> Sauté
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 2 <SEP> x <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 3 <SEP> I <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> 
<tb> 
<tb> 4 <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> x <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 6 <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui
<tb> 
<tb> 7 <SEP> x <SEP> x <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 8 <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui
<tb> 
<tb> 9 <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> 
<tb> 
<tb> 10 <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> 
<tb> 
<tb> II <SEP> x <SEP> x <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 12 <SEP> x <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> µ
<tb> 
<tb> 13 <SEP> x <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui
<tb> 
<tb> 14 <SEP> x <SEP> x <SEP> Oui <SEP> Non
<tb> 
<tb> 15 <SEP> x <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui
<tb> 
<tb> 16 <SEP> x <SEP> x <SEP> x <SEP> x <SEP> Non <SEP> Oui <SEP> 
<tb> 
 
Chaque position marquée du 

  gigne " " signifie que la carte a été placée à l'envers, c'est-à-dire sens dessus dessous et que la dite carte doit être sautée. La règle est qu'une seule perforation de commande aux points   III,45   ou V,I provoque le passage sans effet de la carte. La carte est lue ou interprétée lorsque deux perforations se trouvent aux points IV,I et V,I. Cette double perforation de commande   signifie   en effet qu'une carte déjà utilisée antérieurement a été intentionnellement placée sens dessus dessous, et a reçu de nouvelles perforations dans son champ libre. La seconde perforation de commande a été effectuée en même temps que ces nouvelles, perforations.

   Si dans ce dernier cas une perforation de commande se trouve au point III,45, la carte doit être 

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 sautée car elle se trouve alors à nouveau mal placée, en fait deux   fois à   l'envers. 



   Chaque carte peut par conséquent être utilisée deux foie, la dite carte étant tournée de   I80par   rapport à son sens lors de son premier emploi, pour être employée une seconde fois. Tant pour le premier usage que pour le second usage, la machine accuse les cartes erronément introduites, et néglige celles-ci quant à l'enregistrement. 



   La possibilité de sauter ou négliger les cartes, ainsi qu'on l'a déjà mentionné, est donnée grâce à la rotation   d'un   arbre de commande particulier. Cet arbre ferme 1. l'aide   d'un   bras spécial l'interrupteur d'un signal lumineux. Il empêche, en outre, le verrouillage des broches supérieures soulevées par les broches d'exploration, de sorte que les dites broches supé- rieures redescendent avant l'oscillation vers l'avant des sec- teurs de tabulation et maintiennent les butées de zéro efficaces* Un bras spécial de l'arbre empêche l'action du dispositif   auto-.   matique de contrôle de groupe. Le mécanisme d'impression des lettres, lorsqu'on saute une carte, est également verrouillé du fait de la rotation de cet arbre.

   Les détails relatifs au verrouillage des broches supérieures et du dispositif autema- tique de contrôle de groupe ont été donnés ailleurs* 
Au lieu, comme on l'a déjà décrit, de sauter les cartes placées de façon erronée dans la pile de cartes, et de déclen. cher en même temps un signal destiné à l'usager de la machine, on peut aussi explorer simultanément les deux moitiés de la carte à 90 positions, et rendre chaque fois inefficace la moi- tié de la carte n'entrant pas en considération. On décrira ci-dessous une forme de réalisation de la chambre directrice grâce à laquelle ce résultat peut être obtenu. A cet effet, 

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 on utilise des câbles Bowden au lieu de faire emploi de barres directrices. 



   Cette chambre directrice travaillant au moyen de câbles Bowden peut être en quelque sorte considérée comme une liaison en série de deux chambres directrices. La chambre directrice intérieure comporte pour chaque point de perforation de la carte un câble directeur, et les câbles de chaque rangée sont disposés suivant un plan hélicoïdal (voir   fig.   17 &   18)   de telle façon que les câbles correspondant l'un 1 l'autre et relatifs aux deux moitiés de la carte se trouvent placés l'un vis à vis de l'autre de façon strictement symétrique, et ceci selon la même loi de symétrie d'après laquelle la carte a été conçue (voir fig. 6). Les câbles directeurs correspondant l'un à l'autre sont reliés par paire à l'aide d'un levier compensateur.

   Sur ce levier compensateur vient se raccorder une seconde chambre di- rectrice qui aboutit au champ de butée des secteurs. Lors de l'exploration   sumultanée   de la moitié inférieure et de la moi- tié supérieure de la carte à 90 positions, l'un ou l'autre des groupes de câbles directeurs est rendu automatiquement inopé- rant grâce aux perforations de commande. Les perforations de commande peuvent être disposées sur la carte de la manière montrée à la figure 6, et décrite plus haut. La disposition des câbles directeurs peut être comprise par l'examen des figures 18 & 17.

   Cette disposition est caractérisée en ce que, par exemple, les câbles directeurs correspondent aux points de   par-     foration   XII, 2 et   IX,44   (voir fig. 6) sont placés symétriquement, mais sont séparés par dix câbles Interposés entre   ceux-ci.   



  Chacun de ces deux câbles correspond au même chiffre. De manière analogue, les câbles répondant aux points II,6 et V,40 sont placés symétriquement* mais sont séparés par deux câbles inter- posés. Il en est de même pour toutes les autres paires de câbles 

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 correspondants. Les différents câbles se trouvent donc situes suivant la disposition symétrique répondant à celle obtenue par réflexion sur un miroir, vans les figures   17 &   18, et pour plus de simplicité, on n'a représenté seulement que deux groupes de câbles directeurs 160 et 161, appartenant à la   même   rangée de la carte.

   Les extrémités inférieures de chaque groupe de câbles directeurs sont, de la manière habituelle, pourvues de pistons pouvant se mouvoir soius l'action des broches supérieures 103 soulevées, et déplaçant eux-mêmes les aces des câbles. Ces câbles Bowden sont passés à leur extrémités supérieure dans une plaque perforée fixe 162, et chaque groupe est conduit à sa par- tie inférieure au travers d'une plaque de guidage perforée 163, susceptible   d'être   soulevée dans un but qu'on exposera plus loin. 



  Les âmes des câbles directeurs aboutissent vers le bout à un piston qui passe dans la plaque 164. L'enveloppe de chaque câble est fixée par soudure ou d'une autre manière à des plaques per- forées qui sont disposées fixes entre les plaques 162 et 164 (voir fig. 18). Les plaques de monture fixes sont vissées sur le bâti de la chambre directrice. 



   Les âmes des câbles directeurs apparés sont reliées par l'intermédiaire du levier compensateur 165 subissant l'action d'un ressort, et un autre câble Bowden relie le point médiant de chaque levier 165 à la butée de secteur qui correspond aux pointe de perforation de la paire de câbles. 



   Les différents câbles conduisant aux butées de secteur sont à nouveau disposés suivant des surfaces   hélicoïdales,ainsi   que la figure 17 permet de le voir. Les enveloppes des câbles sont fixées dans des plaques perforées solidaires du bâti, et les pistons fixés aux âmes des câbles sont guidés de façon convenable. Les câbles partant de chaque rangée de la carte sont 

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   disposa   suivant un plan hélicoïdal gauchi de 90   @. A   peu près à l'instant où les broches d'exploration ont atteint leur   posi   tion haute extrême, et où les câbles correspondants des grou- pes 160 et 161 sont actionnes, l'une ou l'autre des deux plaques de guidage 163 est positivement soulevée sous l'action de deux cames 166 (voir fig. 16 & 19).

   L'élévation de la plaque 163 a pour conséquence que les extrémités correspondantes des leviers de compensation 165 se trouvent également soulevées, si bien que la totalité des points médians de ces leviers s'élève d'une quantité qui correspond à la moitié de la course de la plaque 163 Aucun actionnement des butées de secteur ne résulte toutefois de cette manoeuvre. Cependant, les câbles correspondant aux perfo- rations, dans l'autre groupe de câbles directeurs, se trouvent également déplacés et ceux-ci ont soulevé les extrémités des leviers de compensation qui leur correspondent. Cette action a pour conséquence que le point médian; des leviers de   compen   sation 165 intéressés se trouve soulevé de la quantité dont les âmes des câbles Bowden ont été déplacées.

   Ces leviers déplacent à leur tour les âmes des câbles Bowden supérieurs, ce qui a pour conséquence le jeu des butées de secteur correspondantes. En résumé, il en résulte que les câbles directeurs supérieurs qui correspondent à la moitié de la carte à interpréter sont dépla- cés de la quantité totale nécessaire à la mise en jeu des bu- tées de secteur, alors que les câbles supérieurs qui corres- pondent aux champs de carte à négliger ne sont seulement dépla- cés que de la moitié de cette quantité. Cette demi course ne suffit pas à mettre en jeu les butées de secteur, si bien que dans le champ de butée seul le champ de cartes à interpréter se trouve représenté. 



   Tout à fait comme il en a été plus haut, les perforations de commande déterminent lequel des deux champs doit être exploré. 

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  Ces perforations de commande, par l'intermédiaire des barres directrices correspondantes, provoquent la rotation de l'arbre de commande 134 de la machine, axe dans le bâti (voir fig.18). 



  Les moyens à l'aide desquels l'arbre est mis en rotation   suivant   la position et le nombre des perforations de commande, ou bien reste au repos, n'ont pas à être décrites plus en détail ici. 



  A chacune de ses extrémités, l'arbre 134 porte un bras   167     le*   quel, ainsi que le montre la figure 19, vient porter contre une coulisse 168 mobile horizontalement, et subissant l'action   d   ressort, coulisse dont le bord supérieur est en zigzag. La coulisse 168 est susceptible de se mouvoir horizontalement grâce à un assemblage par tenon et fente à l'extrémité supérieure du poussoir guidé verticalement et mis en mouvement de va et vient sous l'action d'une came 166 appartenant à l'arbre d'entraînement 26, à la même cadence que celle de la machine. Lorsque l'on doit interpréter le champ supérieur, les perforations de commande ne provoquent pas la rotation de l'arbre 134.

   On obtient alors pour les organes intéressés la position représentée à la figure 19 dans laquelle le champ de carte supérieur se trouve à gauche. Si la coulisse 168 est soulevée, elle provoque l'élévation de la plaque 163 correspondant au champ de carte inférieur. Si au contraire l'arbre 134 oscille du fait de la commande   provoquée   par les perforations spéciales, ce qui est le cas lorsque la carte se trouve placée incorrectement dans la pile, les coulisses 168 seront déplacées de telle manière sur les poussoirs qu'au moment de leur élévation elles soulèveront l'autre plaque 163, Ceci a pour conséquence que le champ de carte inférieur se trouve alors interprété, de cette manière, on peut donc toujours interpréter automatiquement le champ de carte correct,

     sa    

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 tenir compte du sens où les cartes reposent dans la pile (à condition naturellement qu'elles ne se trouvent pas placées avec leur face en dessous). Une carte erronément placée dans la pile déclencherait toutefois le dispositif de contrôle de groupes entrant en fonction au moment de l'échange des cartes, en l'absence de moyens particuliers, et entrainerait ainsi une totalisation, attendu que le signe caractéristique de grou- pe de la carte mal placée se trouverait répondre à d'autres broches supérieures qu'en cas de carte correctement placée. En conséquence, on obtiendrait l'impression d'un total partiel avant l'achèvement du groupe, ce qui est indésirable.

   Afin de remédier à cet inconvénient et conformément à l'invention, les organes jouant pour l'échange des groupes de cartes sont reliés   nonpas   aux broches supérieures, mais bien aux butées de secteur. En effet, ces butées sont, en raison de la disposition particulière de la chambre directrice qu'on a décrite plus haut, toujours commandées de la même manière par le signe de groupe, que la carte soit placée correctement,ou   qu'elle   le soit de façon erronée. 



   La figure 12 montre la disposition du champ de butées de secteurs à 90 positions nécessaire à cet effet. La butée de zéro située à droite est reliée par tenon fente et ressort au bras horizontal d'un levier d'équere triple qui dégage la butée de zéro lorsqu'il a tourné sur son axe d'oscillation dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre. 



   Cette rotation est commandée par l'entrainement de la machine, une fois pour chaque phase de travail, et ceci par l'intermédiaire de la manivelle qu'on peut   voir à   droite et en haut de la figure 
12, manivelle dont le maneton vient porter contre le bras du levier triple qui se trouve orienté vers le haut. Le bras de ce levier d'équerre s'étendant vers le bas, se trouve dans le trajet 

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 d'une traverse de déclenchement 224 guidée horizontalement, et qui porte les cinq entailles représentées en pointillé, l'une de ces entailles correspondant à chaque butée de secteur, à l'exception de la butée de zéro. Les butées de secteur compor- tent des tenons latéraux s'engageant dans ces entailles.

   Lors- qu'une de ces butées de secteur est soulevée (ceci a lieu au moment où le levier d'équerre triple est mis en oscillation; sous l'action de la manivelle, en sens opposé du sens de mou- vement des aiguilles d'une montre) elle repousse vers la droite la traverse 224, à l'aide de son tenon latéral, si bien que la dite traverse maintient le levier triple verrouillé à sa   posi-   tion d'oscillation, lorsqu'immédiatement ensuite la manivelle retourne en arrière. Le levier triple ainsi verrouillé main. tient à son tour la butée de zéro à sa position de dégagement, si bien que le secteur de tabulation intéressé peut jouer vers l'avant jusqu'à ce qu'il vienne rencontrer la butée de secteur soulevée.

   Si aucune des cinq butées de secteur n'est soulevée, aucun déplacement de la traverse coulissante 224 ne se mani- feste, et en conséquence le levier d'équerre triple, lors da mouvement de retour de la manivelle, revient aussi à sa posi- tion de départ, sous l'action du ressort 238, ce qui a pour conséquence que la butée de zéro est rendu opérante. 



   On prévoit la disposition suivante pour permette le contrôle de groupes automatiques: chacune des entailles de la traverse coulissante 224 forme par son bord droit dans le sens représenté au dessin un nez saillant qui vient s'engager sous le tenon de la butée de secteur soulevée, et verrouille celle- ci à sa position d'élévation jusqu'à ce qu'une autre butée de secteur de la même rangée ait été soulevée, au cours d'une des opérations suivantes, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'un changement de groupe se manifeste. Lorsqu'il en est ainsi, la traverse 

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 coulissante 224 est repoussée vers la droite, passagèrement, sous l'action de la butée nouvellement soulevée, et libère la butée de secteur jusqu'à présent   verrouillé,,   de sorte que cellé- ci peut être rappelée-vers le bas par son ressort.

   La butée de secteur qui descend déclenche le dispositif de contrôle de grou- pes à l'aide du mécanisme suivant : à côté de chaque traverse coulissante 224 est prévue une seconde traverse coulissante 225 également pourvue d'entrailles dans lesquelles s'engagent les tenons latéraux des butées de secteur. Les bords de droite de ces entailles forment des saillies arrondies. En conséquence, chaque fois qu'une nouvelle butée de secteur est soulevée, et chaque fois que la butée précédente descend, la traverse cou- lissante 225 est repoussée vers la droite, pour ensuite revenir aussitôt à sa position de départ. Ce mouvement est transmis au mécanisme de totalisation, de   manière 1   mettre celui-ci en action.

   A cet effet, chacune des traverses coulissantes 225 est pourvue d'un prolongement s'étendant vers le bas et vers 1'arrière lequel se trouve placé   enanrant   d'un pont de commande 236, s'éten- dant en direction horizontale en avant du champ de butée. A l'extrémité postérieure de chaque -traverse coulissante 225 est disposée une pièce Intermédiaire 237 pouvant être déplacée à la main, et suspeptible d'être ainsi réglée qu'elle comble la dis- tance séparant la traverse coulissante   ;il,25   du pont 236. Lorsqu'une traverse coulissante 225 est déplacée vers la droite, lors du changement de groupe, avec une pièce intermédiaire ainsi dus- posée, le pont 236 est mis en oscillation.

   Ce pont est monté tournant librement par ses bras sur une tige fixe   du-bâtie   et est attiré par un faible ressort en direction de la traverse coulissante 225. Le pont est relié par un câble Bowden au   elle   quet de déclenchement 146 du mécanisme de totalisation 537, 538, 153. Lorsque le pont est mis en oscillation, le câble Bowden 

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 attire en arrière le cliquet 146, et libère de ce fait le porte-cliquet 153, lequel met en action le mécanisme de tota- lisation et provoque   lttmpression   du total. 



   La butée de secteur nouvellement soulevée, laquelle   a   provoqué le déplacement de la traverse 225, se trouve alors verrouillee à nouveau en position haute par la traverse cou- lissante 224, tant qu'un changement de groupe ne se produit pas. 



  Comme on le voit, ce dispositif agit également dans le cas où avant le changement de groupe seule une butée de secteur déter- minée a été soulevée, alors qu'après le changement de groupe eette même butée de secteur a été soulevée, outre la butée de 
Neuf visible à. gauche de la figure 12. Dans ce cas, la   tra..   verse coulissante 225 est repoussée par la butée de Neuf   dépla.   cée vers le haut, quoique l'autre butée de secteur reste   verroui-   lée. 



   En principe, ce dispositif de contrôle de groupes corres- pond donc à ceux qui travaillent en liaison avec les broches supérieures au lieu de travailler avec les butées de secteur, Toutefois, une particularité réside en ce que la traverse cou- lissante 224 verrouillant les butées de secteur soulevées commandent en même temps la butée de zéro. 



   Blocs de butée de zéro. 



   Il est souvent nécessaire de verrouiller des secteurs de tabulation déterminés, ou des groupes de secteur pendant les opérations de comptes courants, pendant l'impression des totaux, ou bien encore pendant ces deux opérations. Lorsqu'il s'agit, par exemple, d'établir des totaux de groupes secondaires des totaux de groupes principaux et des totaux de groupes inter- médiaires, dans différents mécanismes tabulateurs, les postes à additionner sont transmis par l'intermédiaire de barres direc- trices en fourche à deux ou plusieurs mécanismes tabulateurs 

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 reliés en   parallèle.   S'il s'agit par exemple de totaux de grou- pes principaux et de totaux de groupes secondaires, l'un des deux mécanismes tabulateurs est verrouillé pendant les opéra- tions de totalisation, de sorte que le total contenu dans celui.

   ci n'est pas extrait jusqu'à ce qu'enfin une impression de totaux principaux ait lieu. Ce mécanisme forme par conséquent le total   principaù   de tous les postes introduits dans la machine. En vue du verrouillage du mécanisme tabulateur des   totx   principaux pendant le travail de totalisation des groupes secondaires, on utilise des blocs de butée de zéro qui soulèvent toutes les butées de Zéro de ce mécanisme et empêchent par conséquent l'oscillation des secteurs. 



   Les blocs de butée de zéro sont soulevés au moyen de barres directrices qui sont elles-mêmes mises en action,grâce à des perforations de commande particulières. S'il s'agit de petits blocs de butée de zéro, par exemple destinés au verrouil- lage de seulement un ou deux secteurs, il suffit de fixer le bloc de butée de zéro à une seule barre directrice, même si celle-ci   s'étend   transversalement et en diagonale dans la   charnu   bre directrice. Si le bloc de butée de zéro est plus important, c'est-à-dire s'il sert par exemple au verrouillage de quatre secteurs et plus, il est recommandable de dédoubler l'extrémité supérieure de la barre directrice et de fixer le bloc aux extré- mités de la fourche ainsi constituée. Il est parfois nécessaire aussi de verrouiller simultanément deux mécanismes tabulateurs. 



   On utilisera alors à cet effet des barres de chambre directrice en fourche dont les extrémités dérivées porteront chacune un bloc. 



   Bans tous ces cas les barres directrices seront soulevées par les broches d'exploration qui traverseront la carte en passant par les perforations de commande. 

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   Il est parfois désirable de rendre tout à fait   ineffi-   cace une butée de zéro agissait généralement de manière détermi- née. Une disposition simple permettant d'obtenir ce résultat consiste dans la fixation coulissante du bloc de butée de zéro sur la barre directrice. Le bloc de butée de zéro est dans ce cas monté coulissant à l'extrémité supérieure de la barre di- rectrice, et est pourvu d'un cliquet subissant l'action d'un ressort, lequel cliquet peut venir s'engager danslhne ou l'au- tre des deux gâches que comporte la barre directrice. Après libération du cliquet, on peut faire passer le bloc à sa position inférieure, et laisser alors le cliquet s'engager dans la seconde gâche. Le bloc n'est plus alors en mesure de soulever la butée de zéro d'une quantité suffisante pour réaliser le verrouillage des secteurs. 



   Pour des blocs de butée de zéro plus importants devant être rendus susceptibles d'être engagés et   dégagea,il   est recom-   mandahle   d'adopter la disposition montrée à la gigare 20. La butée de zéro 175 est alors pourvue de perforations ou de   per.-   cages destinés au passage des barres directrices de zéro, par- fois   nécessaires   en vue de commandes particulières. Le bloc de butée de zéro se compose d'une plaque   175   portée par deux bras appartenant à un arbre 177. Sur cet arbre est en outre fixé un bras 180.

   Les coussinets de l'arbre sont convenablement fixés à la partie supérieure de la chambre directrice, Le bras 180 d'un levier   d'équerre à   branches mobiles et réglables l'une par rapport à l'autre est pourvu à son extrémité inférieure d'une entaille en forme de   M.   Dans cette entaille vient   s'engager   un tenon 181 appartenant au bras du levier d'équerre 182. Le tenon 181 peut pénétrer soit dans la partie supérieure soit dans la partie inférieure de l'entaille en M. Dans l'un.des cas, le bloc de butée de zéro 175 est déplacé, lorsqu'un 

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 barre directrice 172 est soulevée par une broche d'exploration. 



  Dans l'autre cas, toutefois, le bloc n'est pas déplacé. Le levier d'équerre 182 est pourvu à son point d'oscillation d'une entaille en forme de U par laquelle il s'engage sur le moyeu du bras 180 et le dit levier 182 est repoussé vers le haut sous l'action d'un ressort qui relie le tenon 181 du bras 182 à un tenon du bras 180. 



  Ce ressort verrouille de telle manière les organes 180 et 182 que ceux-ci travaillent à la manière d'un levier d'équerre rigide. 



  L'angle formé par les bras de ce levier peut toutefois être modifié à volonté.   E@   vue de cette modification on abaisse le bras de l'organe 182 orienté vers le bas, et on le déplace de façon que le tenon 181 vienne s'engager dans l'autre encoche de l'entaille en forme de M. Le bras horizontal de l'organe 182 est pourvu d'une tête s'engageant au-dessus de la barre direc- trice 172. Lorsque l'angle du levier coudé est réglé à sa valeur la plus faible, la barre directrice 172 est susceptible de porter en avant ou d'engager le bloc de   butée'de   zéro. Lorsque l'angle est réglé à sa plus grande valeur le soulèvement de la barre directrice 172 reste sans effet. 



   On désire parfois aussi disposer de la possibilité de ren- dre inopérante par commande à l'aide d'une carte une butée de zéro habituellement opérante, de façon que le verrouillage des secteurs ne se manifeste seulement qu'avec des cartes détermi- nées, mais n'ait pas'lieu toutefois avec d'autres cartes, quoique celles-ci présentent des perforations de commande   répon.   dant au bloc de butée de zéro. On a représenté à la figure 21 une disposition permettant d'obtenir ce résultat. Le bloc de butée de zéro 175 est soulevé par la barre directrice 172, laquelle est articulée à un évier intermédiaire 183. Le levier 183 oscille autour d'un tenon qui généralement reste fixe. Ce tenon est porté par une plaque oscillante 184 subissant l'action d'un fort ressort. 

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  La plaque 184 porte également une seconde barre directrice articulée à celle-ei, et lorsque la dite barre directrice est soulevée, également sous l'effet d'une seconde perforation de commande, la plaque 184 oscille de telle manière que le point d'articulation du levier 183 est également   koulevé.   Dans ce cas, l'élévation de la barre directrice 172 reste sans effet, si bien que le bloc de butée de zéro   175     n'entre   pas en action.      



  Le levier 183 offre donc la possibilité d'empêcher l'action de la perforation de commande prévue pour permettre la commande du bloc de butée de zéro   175,,du     fai   qu'une seconde perforation de commande est ménagée. Le bloc de butée de zéro 175 est donc opérant ou reste inopérant suivant qu'une perforation de commande particulière existe ou n'existe pas à côté de la perforation de commande de butée de zéro normale- Ces perforations de commande   ,,   peuvent être ménagées tant sur les cartes de pestes habituelles qu'également sur des cartes de commande particulière, par exemple des cartes de totaux, des cartes de totaux principaux, et autres cartes analogues. 



   Il est fréquemment désirable de commander les butées de zéro au moyen du mécanisme de totalisation au lieu de le faire à l'aide des perforations de commande, en particulier lorsque la machine tabulatrice est pourvue d'un dispositif de contrôle de groupes automatique, et peut pireconséquent travailler sans carte de totaux devant être introduite dans la pile de cartes. 



  En même temps, les butées de zéro devront toutefois offrir la ppasibilité de leur commande par perforations appropriées. Une telle disposition est montrée à la figure 22. Les points tracés en noir à la surface des blocs de butée de zéro 175 représentent les points de fixation de barres directrices ramifiées à leur partie supérieure. Si celles-ci sont soulevées par l'intermédiaire de perforations de commande, les blocs   175   sont rendus opérants. 

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   L'arbre 186 sert à l'avancement des   b loes   lors du travail de totalisation. Cet arbre est relié aux deux arbres de totaux grâce à des moyens qu'on n'a pas représentés et est par   consé..   quent mis en rotation à chaque opération de totalisation. 



   Le travail de totalisation peut, comme on le sait, être provoqué tant par le dispositif automatique de contrôle de groupe, ju'également au moyen d'une carte de commande particulière, perforée au point XII de la 45. rangée mais restant par ailleurs non perforée. Lorsqu'on utilise des cartes de totaux, on pour- rait aussi soulever les blocs 175 devant être randus opérants au moyen de perforations de commande correspondantes de la carte de totaux. Si la carte de totaux est alors explorée, les blocs de butée de zéro qui correspondent   à   ces perforations de commande, sont soulevés par les broches d'exploratipn et les barres directrices.

   Une difficulté réside toutefois dans le fait que pour le travail de totalisation les broches supérieures 104 intercalées entre les barres directrices et les broches d'explo- ration sont libérées et resteront libérées si bien qu'à moins de mesures particulières les blocs 175 soulevés lors de l'explo- ration de la carte de totaux reviendront aussitôt à leur posi- tion de départ. Pour cette raison, on prévoit des cliqueta d'ar- rêt spéciaux destinés à maintenir en place les blocs soulevés, afin qu'ils restent à leur position supérieure même si les   le*   viers de verrouillage des broches supérieures sont dégagés direc- tement avant la rotation des arbres de totaux, et permettent aux barres directrices de descendre à nouveau.

   Les leviers de verrouil- lage 185 sont montés tournant libres sur un arbre 186, un de ces leviers répondant à chacun des blocs 175, et ltarbre 186 est accouplé aux arbres de totaux d'une manière non représentée. En conséquence, le dit arbre est mis en rotation lors du travail de totalisation. On peut par exemple fixer à l'arbre des totaux un 

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 bras spécial susceptible d'abaisser une pièce coulissante à rampe par l'intermédiaire d'un tenon guidé verticalement. La pièce coulissante à rampe vient agir sur un bras de l'arbre 186, Au lieu d'être actionnée par les arbres de totaux, la pièce cou- lissante pourrait aussi être actionnée depuis les arbres accon*' plés à ceux-ci, et qui ramènent en arrière les butées de zéro, en vue de la totalisation. 



   Sur l'arbre sont fixés des bras de butée   187   qui sont reliés par un ressort aux bras de verrouillage. 



   Lors du travail de totalisation, ltarbre 186 est égale,  ment mis en rotation, et ceci a pour conséquence que tous les leviers de verrouillage 185, sous l'action de leurs ressorte fixés aux bras 187, sont également mis en mouvement comme   s'il@   avaient été fixés à l'arbre 186, ceci pour autant que les blocs   175   correspondants soient soulevés. Toutefois, les blocs qui n'ont pas été soulevés empêchent l'engagement des leviers de verruillage 185, et les ressorts de liaison entre 185 et   187   se trouvent alors tendus. Les blocs verrouillés en position sou- levée restent à leur emplacement opérant pendant boute la durée de la totalisation, alors que le coffret de broches d'explora- tion redescend. 



   Au lieu de soulever les blocs au moyen de barres direc- trices, on pourrait prévoir à cet effet un arbre particulier, à accoupler aux arbres des totaux, arbre portant les bras qui viendraient agir sous les blocs. 



   Détermination de la mesure du. changement de groupe? 
Lorsque la machine imprime des tableaux comportant des totaux de groupes principaux et des totaux de groupes secondaires, ou bien sert à établir des tables d'intérêts progressifs, ilest nécessaire d'obtenir automatiquement différentes combinaisons de totaux exigeant une commande différente des mécanismes compteurs. 

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   Comme exemple de ces cas on mentionnera que pour dresser une table de totaux d'intérêts progressifs il faut après un change  ment de carte transmettre dans l'autre mécanisme compt eur du groupe de secteurs la somme inscrite dans   l'un   des mécanismes compteurs d'un groupe de secteur, sans annulation de celle-ci. te nombre des répétitions de cette opération dépend de la mesure du changement de groupes, c'est-à-dire de la différence des nombres de groupes qui représentant les dates dans le cas du calcul des intérêts progressifs. Si par   exeple   la date d'un groupe de cartes était ple 12 Janvier, et si la date du groupe de cartes suivant était le 15 Janvier, la transmission des totaux doit être effectuée trois fois, en raison de la diffé-   rence   entre 12 et 15. 



   On décrira ei-dessous un appareil pouvant être utilisé à cet effet. Il a pour but de provoquer automatiquement la commande des mécanismes compteurs nécessaire,$dans chaque cas, et de régir le travail de totalisation. 



   Le principe sur lequel repose cet appareil est celui d'un   mécanisme &   progression discontinue, dont le réglage pré- déterminé est automatiquement contrôlé par la chambre direc- trice, et qui entraîne un arbre à cames dont les cames comman- dent elles-mêmes les mécanismes compteurs selon une loi   répon-   dant aux tableaux à dresser. Bans la figure 23, on a représenté l'appareil propre à la détermination de la mesure du changement de groupes, appliqué à une chambre directrice destinée à des cartes à 90 positions. On fera toutefois   abserver   que l'appareil est également susceptible d'être applique sans autres difficultées à d'autres chambres directrices.

   Chaque 
Chaque barre directrice   188(voir   fig. 123) est pourvue d'un tenon ou d'une saillie pouvant être explorée par un curseur 

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 tactile 246. Chaque curseur d'exploration comporte une   eoctrémité   en gradins, Les barres directrices 128 peuvent Présenter' une section élargie en vue de diminuer leur flexibilité, ainsi que le montre la figure. On rappellera, que les bure. directrices 128 sont élevées jusqu'à leur point haut extrême lorsque les moteurs de tabulation se trouvent à leur position de repos.   A.   cette po- sition, les barres directrices sont explorées par les curseurs 
246. Le résultat de   l'exploration   des tenons des barres directri- ces constitue un système non unitaire et non décimal.

   Il est par conséquent nécessaire de le transformer en un système décimal correspondant. Le tableau suivant donne la relation existant entre les deux systèmes: 
 EMI56.1 
 
<tb> Décimal <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 4 <SEP> 5 <SEP> 6 <SEP> 7 <SEP> 8 <SEP> 9
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Non <SEP> décimal <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 3 <SEP> 3 <SEP> 5 <SEP> 5 <SEP> 7 <SEP> 7 <SEP> 9 <SEP> . <SEP> 
<tb> et
<tb> Non <SEP> unitaire <SEP> .. <SEP> 9 <SEP> # <SEP> 9 <SEP> . <SEP> 9 <SEP> # <SEP> 9 <SEP> 0
<tb> 
 
Comme on le voit, les chiffres décimaux sont représentés pour moitié par un symbole unique, et pour moitié par deux   symbo-   les.

   La transformation mécanique est réalisée comme suit; la re- présentation des chiffres impairs   (1   l'exception du 0 et du 9) a lieu du fait que les extrémités. tactiles des curseurs 246 viennent rencontrer les tenons des barres directrices 128 correspondantes. 



  *La représentation de tous les chiffres pairs a lien du fait que tant la barre directrice du chiffre impair immédiatement infé- rieur que celle du chiffre 9 se trouvent explorées. Le zéro est représenté au moyen   d'une   barre directrice généralement opérante., laquelle est ramenée en arrière   lorsqu*une   des   entres   barres directrices est soulevée, à l'exception de la barre   directrice   du 
9. 

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  Finalement, le 9 est représenté par la combinaison de la barre directrice du. $ et de la barre directrice du zéro. Le dispos!. 
 EMI57.1 
 ter permettomt. d'obtenir ce résultat correspond/ à part de mini.. mes,mod;Lflèations,au tr4ABfo,-rmatour appartenant au mécanisme      de butée de la machine tabulatrice, à 90 positions. Il comporte un curseur à cames 247 qui ramené en arrière la barre direc-   triee   de zéro généralement efficace, lorsque l'une de ses cames est déplacée latéralement sous l'action d'un tenon latéral des autres barres directrices (à l'exception de la barre directrice du 9).

   Si on le désire, on peut aussi prévoir un loquet de verrouillage subissant l'action d'un ressert, ainsi   qu'il   en est -dans le champ de butée de l'ancienne machine tabulatrice   Powers.   
 EMI57.2 
 Il importe toutefois que le dit loquet de verrouillage ne soit pas déclenché par la barre directrice du 9. Les cartes perforées à 45 positions suivant le système décimal peuvent être inter- prêtées de manière absolument identique à celle décrite pour les chiffres impairs. 



   La figure 23 montre un cylindre rainuré 248 travaillant en liaison avec les barres exploratrices 246. Il matérialise méca- niquement la table de'transformation ci-dessus donnée. 



   Le mécanisme de commande des compteurs se compose d'un groupe.fixé au châssis de la chambre directrice. Ce groupe   eiige   deux. mouvements principaux d'entraînement, pouvant être obtenus par les cames de l'arbre 26. Ces cames peuvent par exemple être utilisées   en lieu   et place des deux cames 166 de la figure 16. 



  La. eame 250 sert à la commande du cliquet d'avancement de   cylin   dre 251, et du cliquet de verrouillage de cylindre 252. La came 253 sert à faire mouvoir en un mouvement de va et vient le cadre 254 portant les barres ou traverses d'exploration, et   entratne   en outre un écran 255 pour le cliquet d'avancement   2si.   Les cames 250 et 253 sont ainsi réglées quant au temps de leur action que   le.   

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 curseur 256 est déplacé en vue de la mise en oscillation du cliquet de verrouillage 252, afin d'immobiliser toutes les barres exploratrices 246 qui sont venues heurter les barres directrices déplacées, y compris le curseur à cames. 



   Toutes ces barres exploratrices sont verrouillées sensible- ment à l'instant où s'effectue l'immobilisation des broches supérieures, de façon à former une unité compacte. La came 
253 entre alors en action, et provoque le déplacement du cadre 254 dans la direction du cylindre équipé de la roue d'avancement   257.   Pour le reste de la rotation de l'arbre 28 , le cadre 254 reste en position avancée sous l'action d'une partie saillante de la came. La came 250 mentionnée en pre- mier lieu continue à provoquer le déplacement du chariot ou curseur 256, de sorte que le cliquet d'avancement 251 peut agir sur la roue d'avancement 257, dans la mesure où le permet l'écran 255.

   Dans le cas où les barres d'exploration 246 verrouillées rencontrent leurs entailles correspondantes à la périphérie du cylindre fixé à la roue   d'avancement   257, l'- écran 255 maintient le cliquet 251 dégagé. Si d'un autre côté la même combinaison ne se présente pas, l'écran 255 n'est pas susceptible   d'être   déplacé vers l'avant dans la mesure qui serait nécessaire pour dégager le cliquet 251. 



   En conséquence, la roue d'avancement 257 continue à tour- ner, savoir d'un cran pour trois rotations de l'arbre 26, ou trois phases de fonctionnement de la machine   tabulat rice.   



   Le déplacement du cadre 254 a lieu au moment où, pour le travail de totalisation, les curseurs de verrouillage des broches supérieures soulevées se trouvent dégagés. Lorsque les barres d'exploration dans le cadre 254 ne viennent 

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 rencontrer aucune perforation correspondante; à la périphérie du cylindre, le mécanisme de totalisation se trouve déclenché. 



  En ce qui concerne l'exemple ci-dessus, portant sur l'établis- sement de tables d'intérêts progressifs, la conséquence de ce mode de fonctionnement est la suivante: lorsque le mécanisme d'avancement montré à la figure 23 est affecté à la rangée des unités de la perforation de date, et lorsque les cartes portant la date du 11 Janvier sont passées dans la machine, un changement de groupe se manifeste attendu que les cartes du 12 Janvier se présentent alors. Pendant que les cartes du 11 Janvier traversaient la machine,'la barre d'exploration 246 correspondant au chiffre 1 faisait saillie en direction du cylindre, et pouvait pénétrer dans une des fentes de celui-ci. 



  Après le changement de groupe, c'est toutefois la barre ré- pondant au chiffre 2 qui fait saillie. Simultanément avec le travail de totalisation, le cylindre 248 est mis en rotation d'un cran. Les fentes sont ainsi disposées en gradins (ainsi que la figure 23 le montre à sa partie supérieure) qu'une au- tre fente parvient alors en avant de la barre d'exploration répondant au chiffre 8. Après le premier mouvement du cylindre, c'est-à-dire après une opération de totalisation,. le proces- sus de transmission de totaux est ainsi achevé, et on commence la lecture ou l'interprétation du groupe de cartes suivant, portant la date du 12 Janvier. On a toutefois admis plus haut que des cartes du   15 Janvier   viendront suivre ce groupe de cartes.

   Si un changement de groupe se manifeste à nouveau, la barre d'exploration n  5 sera avancée en direction du cy-      lindre. Après la première opération de totalisation, pour naquelle le cylindre a été avancé d'un cran, la barre n  5 

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 n'est pas encore susceptible d'y pénétrer. Un autre tra- vail de totalisation a par conséquent lieu. Ce processus se renouvelle encore une troisième fois, le cylindre étant cha- que fois déplacé d'un cran. Ce n'est qu'alors que le cylindre présente à la barre d'exploration N  5 une fente lui   peemet-   tant d'y pénétrer, de sorte que la répétition du travail de totalisation est interrompue et que le travail exercé sur le second groupe de cartes commence.

   A chaque mouvement du cylindre, la somme figurant dans un mécanisme compteur déter- miné est transmise sans annulation jusque dans l'autre méca- nisme   compteur.   



   Après qu'on a fait comprendre le but du dispositif, et son moto de fonctionnement fondamental., on en décrira maintenant en détail la construction. 



     Le   cadre 254 dans lequel les barres d'exploration 246 sont montées coulissant horizontalement, est guidé entre deux montures 245 fixées au bâti de la chambre directrice-. 



  Par l'intermédiaire d'un ressort, le cadre 254 est relié à un levier d'équerre 261 fixé à un arbre axé dans le bâti. 



  Ce levier d'équerre est mis en oscillation alternative sous l'action de la came 250 à laquelle il est relié positive- ment par l'intermédiaire d'un ressort. Le cadre 254 porte des tiges transversales sur lesquelles sont guidées les barres d'exploration   246,   lesquelles peuvent coulisser au moyen de fentes. Chaque barre d'exploration est reliée au cadre par l'intermédiaire d'un ressorte Un cliquet de ver- rouillage 252 est prévu dans le cadre 254, immédiatement au-dessous des barres d'exploration 246. 

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   Le mode de fonctionnement est le suivant : 
Après que les barres directrices 128 ont été sou- levées dans la rangée intéressée, par exemple la colonne des unités de la perforation de date, le cadre 254 est repoussé contre les barres directrices sous l'action de la came 250, ainsi que ses dix barres d'exploration, en s'éloignant du cylindre Le cadre 254 entraîne alors les barres d'exploration 246 qui sont montées dans celui-ci,à l'exception de celle des dix barres d'exploration qui correspond au chiffre repré- senté par la barre directrice 128 soulevée. Cette barre      d'exploration est retenue en arrière pendant que le cadre 254 est déplace. Ceci a pour conséquence que cette barre ou traverse d'exploration est, par rapport au cadre 254, déplacée en direction du   cylindre.

   A   sa position avancée, elle est alors verrouillée par le cliquet 252. Le cadre 254 retourne alors en arrière en direction du cylindre et lorsque la barre ou traverse d'exploration avancée pénètre dans un des perçages du cylindre, la machine interrompt son travail de tabulation normal* S'il en est autrement, un travail de totalisation est effectué, au cours duquel le cylindre est mis en mouvement d'un cran supplémentaire. 



   Le mouvement d'avancement du cylindre n'a donc lieu que seulement lorsque le chariot ou cadre 254 repoussé vers l'avant de façon élastique ne peut effectuer sa course complète en direction du cylindre par suite de la rencontre de la traverse d'exploration verrouillée à sa position d'avancement avec ledit cylindre. Pour provoquer cette com- mande, le cadre 254 comporte une   fente   à rampe 255 qui fait office d'écran de recouvrement pour le cliquet d'avancement 

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 désigné en 251, et maintient alors celui-ci dégage lorsque la oourse n'a pas été complète. Afin de mettre en action le mécanisme de totalisation, l'arbre du levier coudé 861 porte un second levier d'équerre monté élastiquement, désigné en 259, lequel parvient par l'un de ses bras dans le tra- jet du cadre 254.

   Si ledit cadre exécute une course complète, il empêche   l'oscillation   du levier d'équerre. S'il en est autrement, ce levier oscille et déclenche ou libère le vliquet d'entraînement du mécanisme de totalisation. 



   Le chariot 256 subissant la tension d'un ressort est commandé au moyen d'un levier   d'équerre,   d'un poussoir et de la came 253-, en vue de l'entraînement de la denture d'avancement 257. Sur le chariot 256 est monté le cliquet d'avancement 251 subissant la tension d'un ressort, et porteur de deux dents. La dent supérieure de ce cliquet 251 entraîne une seconde denture d'avancement disposée à coté des dents d'avancement 257. De trois en trois, l'entre-dent de cette seconde denture présente une profondeur plus grande. La dent. la plus courte du eliquet 251 entraîne la denture d'avancement 257 une fois pour trois rotations de l'arbre   26,pendant   une série de travaux de totalisation. La denture d'avancement 257 est fixée à un tambour lequel est à son tour relié à son arbre fixe par friction et au moyen d'un ressort.

   Cette liai- son par ressort correspond aux dispositifs de sûreté connus s'opposant à l'excès du remontage des ressorts de montres, de sorte que lesdits ressorts ne peuvent recevoir qu'une tension déterminée. La denture d'avancement 257 est pourvue d'un cliquet de retenue 262 subissant la tension d'un ressort, ledit cliquet pouvant être à volonté réglé de telle manière 

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 qu'il reste dégagé lorsque les barres d'exploration 246 ont rencontré les entailles correspondantes du cylindre. Le chariot 256 est pourvu d'une fente grâce à laquelle il est susceptible de commander   le cliquet   de retenue 262.

   La disposition et la construction sont telles que lorsque le cadre 254 et le chariot 256 ont été déplacés simultanément (ou bien lorsque le cadre   254   est maintenu) le cliquet de verrouillage 252 sera opérant. Il ressort de la description qui précède que la machine exécute une série de travaux de totalisation jusqu'à ce que les barres d'exploration 246 viennent ren- contrer les ouvertures correspondantes du cylindre. Le tambour fixé à la denture d'avancement 257 peut   être'   équipé de cames à choisir dans chaque cas, et qui provoqueront l'é- lévation de barres directrices 128 déterminées, en vue de la commande des mécanismes compteurs, et qui en particulier commandent le mécanisme compteur en vue de l'impression de totaux intermédiaires, ainsi qu'on l'expliquera plus loin. 



   La figure 73 montre cette disposition. Tant que le cylindre 248 reste à la position qui y est montrée, la barre directrice 128 est soulevée, et celle-ci provoque la commande de l'un des mécanismes d'addition en vue de l'ob- tention de totaux intermédiaires. 



   On a mentionné   l'établissement   de tables   d'inté-   rêts progressifs comme exemple d'application de l'appareil qu'on a décrit plus haut.On donnera comme autre exemple l'éta- blissement de tableaux donnant des totaux de groupes à partir de groupes   principaux   de groupes intermédiaires et de groupes secondaires. A cet effet, la poignée 244 est ainsi manoeuvrée que le cliquet de retenue 262 restera dégagé. 

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  Lorsqu'un changement de groupe s'effectue, le cylindre est mis en rotation d'une quantité qui répond à la nature du changement de groupe. Ainsi, lorsqu'il ne s'agit que d'un changement de groupe secondaire, le cylindre n'est déplacé que d'un cran. S'il s'agit d'un groupe intermédiaire, le cylindre se déplace sur deux crans, et sur trois crans dans le cas d'un groupe principal. Les cames disposées sur le cylindre commandent les différents mécanismes d'addition et les différents blocs de butée de zéro.

   Convenablement, les valeurs à calculer sont transmises depuis les cartes, par l'intermédiaire de barres directrices en fourche ou ramifiées, jusqu'à trois mécanismes tabulateurs différents* 
Un autre exemple d'application du dispositif qu'on a décrit plus haut sera donné par le calcul de tables par la méthode des différences et des anti-différences (voir l'ou- vrage "The theory and   Practioe   of Interpolation" de Herbert L. Rice publié en 1901). Les tables de ce genre sont très souvent nécessaires par exemple dans les affaires   d'assuran-   ces, dans l'astronomie, pour des travaux statistiques, des travaux de recherches scientifiques, etc.... On a décrit dans le brevet anglais N  2216/1854 un procédé pour l'établisse- ment de tables de cette nature.

   Il est par conséquent inutile de s'étendre plus en détails ici sur ces méthodes de calcul. 



  Pour établir une table d'après le procédé par différences.. on procède de la   manière   suivante : la première série de différences est transmise dans les mécanismes compteurs cor- respondants, de préférence des mécanismes additours- soustracteurs, ces différences recevant soit un signe posi- tif, soit un signe négatif. L'introduction de ces différences 

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 porteuses du signe qui leur correspond peut être effectuée de manière quelconque, par exemple au moyen de cartes perfo- rées et à l'aide d'une chambre directrice convenablement établie. Lorsque l'introduction des différentes a eu lieu dans les mécanismes compteurs, la chambre directrice est retirée de la machine, et on y place la chambre directrice destinée à la transmission en retour montrée à la figure 11. 



  La transmission en retour hors du mécanisme enregistreur jusque dans le mécanisme de commande, et depuis celui-ci jusque dans d'autres mécanismes compteurs, est commandée ou   contrôlée   automatiquement par le cylindre de la roue d'avancement. Celui-ci commande aussi des blocs de butée de zéro correspondants, destinés à verrouiller alternative- ment les différents mécanismes compteurs. Le fonctionnement est tel alors que les sommes apparaissant dans un groupe de mécanismes compteurs sont transmises sans annulation dans le mécanisme de butée, et depuis celui-ci dans un autre groupe de mécanismes compteurs. Les broches de butée sont déclenchées une fois pour deux phases de travail. L'opéra- tion est renouvelée autant de fois que cela est nécessaire pour terminer le calcul.

   Dans le cas où on part des anti- différences, on procède de façon analogue. Toutefois, les som- mes sont transmises soustractivement. 



   Dégagement du dispositif' de contrôle de groupes (Fig. 24). 



   Il est souvent désirable que le dispositif de contrôle de groupes ne réponde pas à des cartes déterminées dans la pile, ou du moins à certains champs de ces cartes. 

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  Ce résultat est obtenu par le fait que ces cartes sont pour: vuesd'une perforation de commande particulière par   Inaction   de laquelle le dispositif de contrôle de groupes habituellement opérant est dégagé. Comme la figure 24 permet de le voir, la perforation de commande permet de soulever une barre   di-,   rectrice 207, laquelle vient agir sur ltun des bras d'un le- vier d'équerre subissant l'action d'un ressort., levier dont l'autre bras est relié à une tige de poussée horizontale 208. 



  Cette tige de poussée vient agir à son tour sur un levier d'équerre 210 subissant également l'action d'un ressort, levier dont le bras horizontal est susceptible d'élever un organe intermédiaire 205 à l'aide duquel le dispositif de contrôle de groupes est réglé sur la rangée correspondante de la carte. Si aucune perforation de commande n'est placée au point correspondant de la carte,   l'organe   intermédiaire 205 reste à sa position opérante, de sorte que chaque chan- gement apporté à la perforation caractéristique de la rangée correspondante déclenche un travail de totalisation. Sous l'action d'une perforation de commande déterminée, par exem- ple la perforation XII de la rangée intéressée, on assure toutefois le soulèvement de la barre directrice 207, laquelle soulève à son tour l'organe intermédiaire 205.

   En conséquence, lorsqu'un changement se manifeste dans la perforation de la rangée intéressée, le mécanisme de totalisation n'est pas mis en action. On peut équiper un nombre quelconque de ran - gees de   .La   carte ae façon a provoquer l'action ci-dessus. 



   Commande des mécanismes compteurs en vue du calcul de totaux intermédiaires, sous l'action des cartes. 



   Il est parfois nécessaire de commander de telle" 

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 façon les mécanismes compteurs que ceux-ci transmettent aux secteurs de tabulation, sans annulation ou extinction, la somme qui y figure, afin que ladite somme ou total soit ou bien imprimée et transmise à un autre mécanisme compteur, ou bien imprimée ou ainsi transmise. La transmission du total appa- raissant dans un mécanisme compteur, sans extinction, à un autre mécanisme compteur du même groupe de secteurs est par exemple nécessaire dans l'application du procédé mentionné plus haut, en vue de l'établissement de tables d'intérêts progressifs. Les totaux qui doivent $tre transmis sans extinc- tion jusqu'aux secteurs de tabulation seront par la suite dé- signés par l'expression totaux intermédiaires. 



   Il est jugé suffisant de décrire les moyens à l'aide desquels la commande des mécanismes compteurs sera influencée de telle manière que les roues calculatrices resteront en prise avec les secteurs non seulement au cours de leur oscillation vers l'avant, mais bien aussi au cours de leur oscillation en retour, de sorte qu'elles reprennent le montant transmis aux secteurs, à la fin de la course de travail, sans qu'on doive à ce sujet décrire la commande des mécanismes compteurs   . elle-même.   Le mécanisme compteur antérieur de chaque groupe de secteurs est commandé par une bielle 52 (voir fig.26) qui provoque l'addition à sa position supérieure, et l'établis- .

   sement du total à sa position   inférieure.   Si landite bielle 52 est amenée en position intermédiaire neutre avant le début d'- une opération de travail,   c'est-à-dire   ayant que l'oscillation vers   l'avant   des secteurs soit provoquée, et si ladite biel- le est maintenue à cette position pendant toute l'opération de 

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 travail, les roues calculatrices restent en prise avec les secteurs de tabulation, au cours du mouvement d'oscillation vers l'avant et vers l'arrière desdits secteurs, et   l'on   obtient une opération de totalisation intermédiaire. Afin de fixer la bielle à cette position médiane neutre, chacune desdites bielles est pourvue d'un tenon à son extrémité. 



   Grâce à ce tenon elle peut venir porter sur un levier de butée 425 subissant la tension d'un ressort, de manière à être retenue à sa position médiane neutre. A chaque opération de totalisa- tion la bielle 52 est ramenée élastiquement vers le bas sous l'action de la rotation de l'arbre des totaux. Si le le- vier de butée 425 est alors porté vers l'avant, on obtient l'impression du total intermédiaire. 



   La manoeuvre du levier de butée 425 peut être assu- rée à la main, ou sous la commande des cartes. Bn vue de la commande à la main on utilise une touche 426 montée dans un panneau de commande du bâti de la machine, et ainsi établie qu'à sa position d'enfoncement elle reste immobilisée jusqu'à la fin de l'opération, pour   être   ensuite libérée automatique- ment. En vue du déplacement vers l'avant du levier de butée 425, grâce à la commande assurée par les cartes, on prévoit une tige de liaison qui relie le levier de butée. 425 à un levier d'équerre 341, lequel peut lui-même être déplacé au moyen d'une barre directrice affectée à une perforation de commande.

   Dans le bâti porteur des butées de. secteurs est prévue une tige spéciale qui établit la liaison entre le levier   d'équerre   et la barre directrice. 



   Plusieurs groupes de secteurs peuvent être chacun pourvus du dispositif de commande que   l'on   vient de décrirez 

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Une commande analogue est prévue pour les mécanis- mes compteurs postérieurs des groupes de secteurs.   Ceux-ci   sont également commandés par une bielle mobile en direction verticale, et désignée en 63. On utilise à nouveau un orgaie de commande à la main 427,montré à la figure   27,   lequel per- met de retenir la bielle 63 à sa position médiane neutre, lors du travail de totalisation. L'organe de commande   427   est guidé de manière à pouvoir coulisser verticalement dans le bâti de la machine, et peut, contre l'action d'un ressort, être attiré vers le bas et immobilisé à sa position basse. 



  Il porte un nez latéral sur lequel vient s'engager un tenon appartenant à la bielle 63. Afin de maintenir la bielle 63, lors de la commande par carte, à sa position neutre de tota- lisation intermédiaire, on prévoit le dispositif montré à la figure 26. Un levier de butée 428 peut venir s'engager à l'aide d'une gache sur un tenon latéral de la bielle 63, lorsqu'il est déplacé vers la gauche, dans la figure 26, sous l'action d'un ressort et d'une tige de liaison. La tige de liaison s'articule encore à un levier d'équerre 341, lequel peut être déplacé sous l'action d'une barre directrice parti- culière. 
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  Néoanisme tabulateur pour impression de lettres et de chiffres, avec mécanismes compteurs (figures 28-29) 
Lorsqu'on fait emploi de clés de perforation à cinq points de calcul, en vue de la figuration de chaque signe, il est nécessaire de faire usage d'un mécanisme de butée de secteur qui permet d'épuiser la totalité des combi- naisons possibles de perforation. La relation existant entre la clé de perforation à cinq trous et la clé simple de perfo- ration à quatre trous peut être exprimée de là manière sui- 

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 vante : il s'agit dans la première combinaison d'une clé à 4   port   forations plus une perforation de commande particulière.

   Si cette dernière perforation est absente, les secteurs sont main- tenus arrêtes plus tôt, de la valeur d'une demi-course   dtavan-   cement, par rapport à leur mouvement en cas de présence de ladite perforation de commande. La clé à 4 perforations permet d'obtenir 16 positions des secteurs. Grâce à la présence de la perforation de commande le nombre des possibilités de com- mande est doublé. Dans l'exemple de réalisation qu'on décri- ra plus loin, on ne prévoit que 16 butées de secteurs, et le secteur lui-même, ou bien la crémaillère qui est accouplée à celui-ci, présente un redan à son extrémité, de sorte que l'une ou l'autre de deux surfaces de butée peut être utilisée suivant la quantité dont lesbutées de secteurs ont été sou- levées.

   Chacune des 16 butées de secteurs peut par conséquent suivant la façon dont elle a été soulevée, provoquer deux réglages différents. Comme la figure 28 permet de le   vair,   la sélection de la butée de secteur 472 à soulever est assurée par deux curseurs de combinaison 470 rainures et subissant l'action   d'un   ressort, lesdits curseurs sont montés coulis- sants en direction longitudinale, et peuvent être réglés par des barres directrices 188, par l'intermédiaire de leviers d'équerre 471. Entre les leviers d'équerre et les barres directrices 128 sont intercalées des broches de transmissien guidées verticalement, alors qu'entre les curseurs de combi- naison   470   et les leviers d'équerre on des bre- ches de transmission horizontales.

   En vue- du montage des leviers d'équerre et de celui des broches, on utilise un cadre ou châssis qui prend dans la machine la même position que le cadre des butées de secteurs. Les curseurs 470 sont disposés deux à deux par paires en juxt apesition, et sont 

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 rainures à leur bord inférieur, suivant la clé à 4 perforations. 



  La disposition des rainures peut être choisie de manière assez   arbitraire,   mais on doit veiller seulement à ce que, dans chaque   combinaison   des 4 perforations pouvant être imaginée, seule une butée de secteur 472 puisse se mouvoir vers le haut, et à ce que la position de cette butée de secteur réponde à la position du caractère qui lui corresponde parmi les autres caractères.   La.   clé à 4 perforations est transformée en une clé à 5 perforations par le fait qu'au-dessous des deux paires de curseurs de combinaison 470 on place un cinquième curseur horizontal   474   qui détermine la mesure dont la butée de secteur 472 doit être déplacée vers le haut, ladite butée de secteur étant libérée par les deux paires de curseurs 470.

   Les butées de secteurs 472 portent chacune latéralement trois tenons dont celui qui se trouve placé le plus haut travaille en liai- son avec la paire supérieure de curseurs 470, dont celui qui se trouve en position intermédiaire travaille en liaison avec la paire inférieure de curseurs 470, et dont celui situé au- dessous peut venir s'engager soit sur une dent soit dans l'entre-dent du curseur 474,   lorsqu'il   est déplacé vers le haut.

   Si aucun déplacement du curseur 474 n'est provoqué, il   n'y   a pas de perforation au cinquième point de perforation, et la butée de secteur 472 libérée par le curseur   470   peut alors accomplir sa course maximum, à laquelle son tenon infé- rieur   sI engage   dans un entre-dent du curseur   474.   Dans ce cas, la crémaillère 473 vient porter par sa face antérieure, lorsqu'elle se meut vers l'avant, contre la butée 472 soule- vée.

   Si toutefois le curseur denté   474   est repoussé par une perforation de   commando,   il retient à mi-hauteur la butée de 

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 secteur libérée, par l'une de ses dents, de sorte que la crémaillère   473,   lorsqu'elle se meut vers l'avant, vient rencontrer la butée de secteur soulevée par son redan et se déplace par conséquent encore d'une demi-course au-,delà de la position du'elle aurait prise en cas d'absence de la perforation de commande. On peut prévoir encore d'autres cur- seurs 474 dentés, de façon à obtenir à volonté trois ou plus de trois positions en hauteur différentes des butées de secteurs 472. Dans ce cas, il faudrait prévoir pl,usieurs re- dans à   l'extrémité   antérieure de la crémaillère 473. 



   Chaque butée de secteur 472 est guidée vers le bas dans uncadre   475   susceptible de coulisser   verti@ alement,   et appuyée à l'opposé de ce cadre contre un ressort spiralé qu'on n'a pas représenté à la figure 28.   A   chaque manoeuvre de la machine, le cadre   475   est déplacé vers le haut.

   Il tend ainsi à repousser vers le haut toutes les butées de secteurs 472, mais toutes ces butées, à l'exception d'une d'entre elles, sont retenues par les deux paires de curseurs de combinaison   470.   Seule une butée de secteur est dégagée de ses curseurs de combinaison   et.; peut   se mouvoir vers le   basât !   en même temps que le cadre 475, d'une   quantité   suffisante pour que son tenon latéral inférieur vienne rencontrer le curseur denté 474. La quantité dont la butée de secteur 472 sera dé- placée vers le haut est déterminée de la manière décrite par le curseur 474. Les mouvements alternatifs du cadre 475 vers le haut et vers le bas sont assurés de la façon montrée à la figure 29 au moyen   d'une   came 43 appartenant à l'arbre 60. 



  Cette came, par l'intermédiaire d'un levier de came, fait 

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 fait mouvoir horizontalement dans un sens et dans l'autre deux barres 476 guidées dans le bâti de la machine, lesquelles barres, comme la figure 29 le montre à gauche et en   bas'-,   comportent deux fentes ou rampes inclinées. Dans ces fentes à rampe s'engagent des tenons appartenant aux quatre angles du cadre 475 guidé verticalement. tin ressort montré à la gauche de la figure 29 sert à maintenir les levior de came en contact constant avec la came 43. Le cadre 475 est par consé- quent, lorsqu'on libère le levier de came, sous l'action de la came 43, attiré à nouveau vers le bas grâce à ce ressort, et ramène ainsi à sa position de départ la butée de secteur qui a été soulevée.

   Le mouvement positif de rappel de la bu- tée de secteur soulevée sous l'action du cadre 475 est assuré par le fait que chaque butée de secteur   472   est entail- lée à son extrémité inférieure traversant la plaque   475. Dans   l'entaille vient s'engager une barre de rappel fixée rigide- ment à la plaque ou cadre 475. 



   Pendant le travail de totalisation, on   sait   que toutes les butées de secteurs doivent être rappelées vers l'arrière pour les retirer du trajet des crémaillères 473. 



  Ce résultat   peut .être   atteint par le fait qu'on prévoit des verrous qui seront en mesure d'immobiliser les curseurs de combinaison 470 à leur position de départ, et qui pourront être mis en action par les arbres de totaux. 



   Les caractères sont ainsi disposés dans des porte- caractères 13 que les chiffres seront représentés par les dix caractères supérieurs, et les 22 lettres par les caractères disposés au-dessous dans les porte-caractères. De lanière connue, le même   caractère   sera ici utilisé pour la lettre 0 

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 et pour le chiffre Zéro, et le même caractère servira aussi pour figurer des lettres d'apparence analogue, telles que par exemple le   V   et le U.   0 lest   pour cette raison   qu'il   suffit d'utiliser 22 caractères de lettres, outre les dix caractères de chiffres. 



   Une crémaillère 473 guidée horizontalement dans le bâti de la machine engrène avec chaque secteur de   caractères   portant une denture à sa partie inférieure, ainsi qu'on l'a déjà mentionné. En avant de tous les bras des secteurs de car ractères, s'étend un pont de rappel en arrière 41, dont les      bras viennent porter sur l'axe dès secteurs, et sent mis en mouvement de va-et-vient au moyen d'une commande à manivelle prévue sur l'arbre   59,   cette action s'effectuant de manière 
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 connue à chaque opération de la -machine* Lorsque 1e, ..

   se déplace vers l'avant., les secteurs tendent à le sà#é4 grâce à des ressorts qu'on alla pas spécialement reprB Au-dessus de chaque crémaillère 473 est montée une barre @@ tée d'entraînement de mécanisme d'addition 477, susceptible da coulisser dans le bâti de la machine, ladite barre dentée ou crémaillère engrenant de manière connue avec un mécanisme d'addition 500. A l'extrémité postérieure de chaque crémaillère! d'entraînement 477 est monté un cliquet 478 grâce à une un tenon et un ressort. Ce cliquet s'étend vers l'ayant, et porte à son extrémité libre une tête à deux tenons.   L'un   de ces tenons s'appuie sur la crémaillère 473, alors que l'autre tenon peut   stengager   dans la fente à rampe d'une plaque 479 fixée au bâti.

   L'extrémité postérieure de chaque crémaillère 473 porte un crochet dirigé vers le haut. Lorsque ladite cré- maillère   473   est réglée en vue de l'impression des lettres/ 

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 elle se déplace en sur de la course au cours de laquelle le crochet ne vient pas rencontrer le tenon inférieur du cliquet d'arrêt 478. En conséquence, la crémaillère d'entrai- nement 477 reste immobile. Elle ne peut se mouvoir, attendu que le tenon supérieur de l'extrémité antérieure du cliquet d'arrêt 478 se trouve engagé dans la portion verticale de la fente à rampe appartenant à la plaque 479 fixe.

   Si toute- fois la crémaillère 473, sous l'action de commande exercée par des perforations de chiffres de la   carte,se   trouve mise en mouvement, elle se déplace vers l'avant dans une mesure telle, c'est-à-dire se déplace dans une mesure telle . vers la gauche, dans la fige 28, que son crochet vient saisir le tenon du cliquet d'arrêt 478 qui repose sur elle. 



  Au même instant, le tenon, sous l'action du ressort agissant sur le cliquet d'arrêt vient tomber dans une entaille de la crémaillère 473, de sorte que le cliquet d'arrêt se trouve libéré der la plaque à rampe 479. Le cliquet d'arrêt est alors entraîné vers la gauche sous l'action du crochet ap-   partenant à   la crémaillère 473, et ceci dans la mesure répon- dant au chiffre intéressé. La commande du mécanisme d'addi- tion 500 s'effectue de la manière habituelle pour les méca- nismes d'addition postérieurs de la machine Powers.

   En consé- quence, la transmission des dizaines est assurée par le fait qu'un levier de butée limitant habituellement le mouvement de retour de la crémaillère 477 se trouve écarté, et permet à la crémaillère 477 une course de eommande additionnelle sous   Inaction   du ressort du cliquet d'arrêt, lorsque ledit cliquet d'arrêt est reconduit en arrière jusqu'à sa position de départ sous l'action de la crémaillère, et est verrouillé dans cette position grâce à la plaque 1 rampe 479. 

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   Lorsqu'on doit imprimer des lettres, on peut réaliser une simplification considérable du mécanisme de butée, (voir Fig. 13), pour autant qu'on peut utiliser une clé 6 perforations, ainsi que c'est le cas avec les cartes à 90 positions. Le mécanisme d'impression de lettres représenté à la Fig. 13 réponde en ce qui concerne la dispo- sition en deux parties du secteur de tabulation avec ses deux éléments 13, 14 verrouillés l'un sur l'autre, au méca- nisme d'impression de lettres connu de la machine tabula- trice Powers. Toutefois, au lieu des onze butées de secteur nécessaires avec le système à perforation unique, le mécanis- me de butées de secteur représenta 1 la Fig. 13 est le méca- nisme connu en soi, à 90 positions.

   A coté des cinq butées de secteur 223 devant être soulevées par des barres direc- trices, et appartenant ce mécanisme de butées à 90 position un   déclancheur   15 est guidé de façon à pouvoir coulisser verticalement dans le bâti des butées, lequel, lorsqu'il est soulevé sous l'action d'une barre directrice particulière libère les deux moitiés 13 et 14 du secteur de caractères à lettres, de sorte que la moitié de secteur 13 portant les caractères 1 lettres, sous l'action du ressort reliant les deux moitiés dudit secteur, peut s'échapper vers la droite. Le rappel en arrière des secteurs jusqu'à l'engage- ment du cliquet verrouillant les deux parties du secteur est assuré comme à l'ordinaire par un pont de rappel en arrière 41 entrainé par une manivelle 37.

   La butée de zéro 216 qui ne se trouve effacée que lorsqu'une des butées de 

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 secteur 230 est soulevée est déplacée de la manière   habi    tuelle sous l'action d'un curseur 215 pourvu de rampes. 



   Mécanisme d'impression. 
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 w.r....n.wwm--rww..rww.....rwr 
On peut utiliser avec les machines   tabulatri-   ces décrites ci-dessus tout contre-appui d'impression quel- conque, par exemple un rouleau habituel de machine à écrire. 



  Les dispositions usuelles à rouleau d'écriture à monture 
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 fixe exifléntsoutefoix que chaque caractère soit pourvu d'un petit ressort de rappel, car autrement les porte-caractères, au cours de leur course vers l'avant, avec les caractères déplacés en direction du rouleau d'écriture pourraient res- ter accrochés au ruban encreur. L'équipement de chaque carac- tère au moyen d'un ressort de rappel particulier augmente toutefois le prix de la construction dans une très grande   propntion.   Pour ce motif, et conformément à l'invention, le rouleau d'écriture sera ordinairement quelque peu ramené en arrière, au delà de la position d'écriture ou d'impres- sion, et ne sera amené que passagèrement   à   la position d'im- pression, au moment précis où celle-ci aura lieu.

   La frappe des caractères aura lieu comme d'ordinaire à l'aide de marteaux d'impression. A cet effet, on dispose sur l'arbre principal 37 de la partie supérieure de la machine (voir Fig. 30-31) deux cames 263 en forme de secteur, et de profil correspondant, cames dont les rampes sont orientées concen-   trquement   à l'arbre 37, à l'exception d'une courte saillie à leur extrémité postérieure. Chacune de ces cames 263 vient agir sur un levier d'équetre relié par une bielle d'accouplement au bras inférieur d'un levier oscillant 264 

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 à deux bras, axé dans le bâti.

   Le bras supérieur de chaque levier oscillant 264 forme avec le bras supérieur d'un levier d'équerre 266 disposé derrière lui un guidage en   parallélogramme   pour le bâti porteur 265 du cylindre d'in- pression, en vue d'attirer celui-ci en arrière, hors de la position d'écriture, et de le ramener à cette position d'écriture. Le bras inférieur de chaque levier d'équerre   266   est relié à un fort ressort qui assure le contact d'action avec la commande à cames ou rampes. Comme on le voit, les cames 263 repoussent le bâti porteur 265, en raison de leur forme. jusqu'à la position d'impression, après quoi le bâti porteur revient par rappel à sa position de départ. Les guides du ruban encreur sont ainsi disposés qu'ils suivent le rouleau d'écriture lors de ses mouvements de va-et-vient. 



  En conséquence, le ruban encreur se trouve habituellement à une distance telle des porte-caractères 13 qu'il ne peut être accroché par des caractères éventuellement saillants. 



  Ce n'est que lorsque le bâti porteur 265 est repoussé en position d'impression que les guides du ruban encreur sont également repoussés vers l'avant, si bien que le ruban en- creur parvient de lui-même à proximité étroite des caractères en sorte que ceux-ci peuvent être mis en jeu pour   l'impressi@   sous l'action du mécanisme de marteaux. 



   Si on le désire, le rouleau d'écriture peut être subdivisé de manière/commue. 



   La commande du bâti porteur du rouleau d'é- criture   65   qu'on vient de décrire permet de la manière la plus simple l'actionnement des étriers de verrouillage de secteur connus lesquels, lors du travail de totalisation 

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 empêchent que les secteurs soient projetés en avant sous l'action de leur ressort, jusqu'à leur position extrême, au moment du rappel des roues additrices. 



   Le bâti 265 porte des prolongements sur lesquels sont fixées des platines 268 s'étendant vers l'avant (voir Fig. 30), platines qui sont guidées sur un tenon du bâti, à l'une de leurs extrémités, par l'intermédiaire d'une fente. 



  Grâce au mouvement des platines 268 les étriers de verrouillage de secteur sont rendus opérants lors du travail de totalisation. 



  Pendant le travail de tabulation, ces étriers de verrouillage doivent rester inopérants. Pour ce motif, on prévoit un dispo- sitif commandé par l'arbre des   tuyaux,   lequel rend les étriers de verrouillage opérants lors du travail de totalisation. 



  Lorsque l'arbre des totaux 220 (voir Fig. 31) est mis en rota- tion, il provoque l'abaissement d'un crochet   270.   Celui-ci appartient à un bras de l'arbre provoquant l'engagement des étriers de verrouillage. Lorsque le crochet est abaissé, il vient s'engager sur un tenon fixé à un prolongement posté- rieur du bâti 265. Lorsque le bâti se déplace vers l'avant, le crochet est entraîné, et l'arbre rendant les étriers de   verroui   lage opérants est mis en rotation. Attendu que ce mouvement s'effectue immédiatement avant l'opération d'impression, c'est- à-dire avant le dégagement des roues   additrices,   les étriers de verrouillage sont de ce fait engagés en temps convenable. 



  Entre-temps, le bâti 265 retourne en arrière, avant que les secteurs de tabulation aient été rappelés en position de départ, c'est-à-dire avant que les étriers de verrouillage puissent être dégagés. Pour cette raison, l'arbre des étriers 

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 de verrouillage est immobilisé à sa position de dégagement. 



  A cet effet, on prévoit un cliquet 871 généralement inopérant, et subissant l'action d'un ressort, cliquet qui parvient en position d'accrochage du fait qu'il est maintenu par un ressort en liaison d'action avec un tenon appartenant à la tige qui provoque l'abaissement du crochet 270. Le cliquet 271 vient s'engager derrière un bras appartenant à l'arbre des étriers de verrouillage, dès que le bâti 265 du rouleau d'écriture se déplace vers l'avant. L'arbre des étriers de verrouillage reste ainsi verrouillé en position opérante jusqu'avec que l'arbre des totaux 220 revienne en arrière, ou bien, en d'autres termes, jusqu'à ce que l'arbre entraîneur principal 37, lors du travail de totalisation, ait presque atteint sa posi- tion originale.

   Lorsque l'arbre de totaux 220 revient en arriè- re, le cliquet   271   est libéré, et le crochet 270 est soulevé, en sorte que l'arbre des étriers de verrouillage est libéré, et que celui-ci revient à sa position de départ, sous l'action d'un ressort.   Çomne   on le voit, et grâce à la disposition qu'on a décrite ci-dessus, les ressorts de rappel arrière des caractères sont rendus superflus, attendu qu'il est indif- férent que lesdits caractères, au moment de l'oscillation des   secteurs se   trouvent en position de retrait ou en position avancée. 



   Mécanisme d'interligne. 



   Les tableaux devant être imprimés à l'aide de la machine tabulatrice se différencient dans une très large mesure quant à leur disposition. Il est parfois nécessaire d'imprimer des postes et des totaux en succession régulière, 

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 sur une bande sans fin, avec un interligne constant. Fréquem- ment toutefois, les totaux doivent être différenciés des postes par un interligne plus grand, Parfois aussi, on doit provoquer un interligne plus large lorsqu'on a imprimé un nombre déter- r miné de postes. Lorsqu'on imprime sur des bandes préparées, le premier poste d'une position déterminée doit habituellement venir se placer au-dessous de la désignation, ou en-tête. 



   Toutes ces dispositions différentes exigent par conséquent des interlignes différents. A cet effet, on établit de préférence le mécanisme d'interligne comme groupe inter- changeable. Pour les rouleaux d'écriture divisés, on utilisera deux groupes de ce genre, chacun commandant une moitié du rouleau d'écriture. Le bâti de la machine tabulatrice est pourvu des ferrures de montagec   nécessaires,   des perçages, des tenons, et des autres moyens permettant d'y placer les différents groupes et les organes qui y appartiennent, sans autres difficultés, et sans qu'à cet effet, nn doive procéder à une préparation particulière du bâti. 



   Il en est de même pour les rouleaux d'écriture, lesquels sont généralement montés de manière à pouvoir cou- lisser longitudinalement dans leur bâti. Différents bâtis de rouleaux d'écriture pourront être échangés l'un pour l'autre. 



   Dans la description qui va suivre, on considérera comme connu le mécanisme d'interligne appartenant à la machine tabulatrice Powers. Le mécanisme d'interligne représenté à la Fig. 32, et dont le levier d'équerre 280 répond au levier84 du mécanisme en question,,se différencie de la disposition 

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 adoptée dans la machine Powers en ce que l'on ne prévoit seulement qu'un cliquet d'interligne unique, dont la course peut être modifiée par la Variation de la limitation du trajet angulaire du levier 280, de manière à faire varier en conséquence l'interligne. Il s'agit là en particulier de deux différents réglages.

   Si le curseur 284 qui porte le bloc de butée et qui est guidé verticalement sur le bâti de la machine au moyen de fentes et de boulons, lequel curseur est attiré élastiquement vers le haut sous   l'action   d'un ressort, se trouve à sa position basse extrême, le bloc de butée est placé au-dessous du levier d'équerre 280, si bien que celui-ci peut accomplir sa plus grande course. La disposition est telle qu'on réalise ainsi un double interli- gne. Si le curseur 284 se trouve à la position supérieure visible à la Fig. 32, on obtiendra l'interligne simple. Con- venablement, la commande du levier 220, s'écartant de celle appartenant au dispositif mentionné, est assurée par une came calée sur l'arbre 37. 



   Une touche 288, pouvant être repoussée sur des courses différentes, et susceptible de prendre an total trois positions de réglage, commande de la manière qu'on décrira ci-dessous le bloc de butée 284, de telle façon qu'on obtient:   1 Un   dnuble interligne, lorsque la touche 288 est complètement enfoncée. 



   2) Un simple interligne, lors de l'impression de postes, et un double interligne après l'impres- sion des totaux, lorsque la touche 288 prend une position intermédiaire, 

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3) Un simple interligne continu lorsque la touche 
288 se trouve attirée en première position. 



   Sur l'arbre des totaux 220 qui est mis en rotation à chaque travail de totalisation, repose libre un levier d'équerre 286 dont le bras orienté vers le haut se trouve dans le trajet de la tige dela touche 288, et dont le bras horizontal est   engag6   sur un tenon appartenant au curseur 284< Si la touche   288   es complètement enfoncée, le levier   d'équeb-   re 286 sera déplacé de sa coursé maximum dans le sens du mou- vement des aiguilles d'une montre, si bien que son bras horizontal abaissera complètement le curseur de butée 284. 



  Ceci a pour conséquence que le levier d'équerre 280 pourra accomplir sa course maximum, et provoquera la commande en double interligne. Le levier d'équerre 286 porte un tenon qui peut venir porter contre un cliquet 323 subissant la tension d'un ressort, et qui est monté tournant sur un bras de l'arbre de totaux 220. La tige de touche 288 porte un bras 324, lequel, à la position extérieure de la touche,se trouve dans le trajet du bras inférieur du cliquet 323. 



  Les opérations qui ont lieu lorsque la touche 288 est placée en position extrême de retrait sont les suivantes: le cur- seur 284 se trouve à la position représentée, et on obtient l'interligne simple, lors de l'impression des postes. Si l'arbre des totaux 220 est mis en rotation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une   mnntre,   pour la totalisation, il entraine le cliquet 323 monté sur son bras, cliquet dont l'une des extrémités vient rencontrer le bras 324, si bien que ledit cliquet est mis en oscillation, et se trouve libéré du tenon du bras 286. En conséquence, l'arbre des totaux n'est plus en mesure de faire osciller le levier 

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 d'équerre 286 pendant le travail de totalisation, de sorte que ledit levier d'équerre abandonne le curseur   284 à   sa posi- tion d'interligne somple.

   Ainsi, on obtient toujours cet interligne simple. 



   A la position médiane de la touche 288, son   bra@ 324   n'est pas dans le trajet du cliquet 323. Le levier d'équerre 286 n'est pas déplacé d'une quantité suffisante pour provoquer le double interligne. On obtient donc l'interligne simple pendant l'impression des postes. Si toutefois l'arbre des totaux 220 est mis en rotation, eelui-ci à l'aide du cliquet entrainë le levier d'équerre 286, et commande de ce fait le curseur 284 pour l'amener en position de double interligne, si bien qu'on obtient un intervalle plus grand, dans le tableau, après le   tttal   d'un groupe et avant le début du groupe qui suit. 



   Avancement ou transport du papier. 



   Il est parfois désirable d'utiliser des formules préalablement imprimées, constituées soit par des feuilles volantes, ou bien par une bande continue, par exemple lors- qu'il s'agit de l'établissement de factures. Dans chaque cas,      il est désirable de créer à cet effet un dispositif de trans- port ou d'avancement auxiliaire qui amène rapidement chaque formule en position d'impression pour la première ligne de celui-ci. 



   Un tel dispositif auxiliaire de transport est re- présenté en élévation à la Fig. 37, et en   plan à   la Fig. 38. 



  Sur l'arbre du rouleau porte-papier est fixé un pignon qui engrène avec une roue dentée 292. La rune dentée peut être mise en rotation à la main, par action sur une manivelle à main 293, subissant la tension d'un ressort. Cette manivelle 

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 porte un cliquet d'avancement 294 subissant l'action d'un ressort, cliquet au moyen duquel elle peut s'engager dans la denture de la roue 292. A coté de la roue 292 est disposé un secteur fixe sur lequel un levier de rappel 295 peut être réglé. Celui-ci est ainsi mis en place que sa position corres- pond à la longueur de la formule. Le secteur peut être pourvu d'une division qui facilite le réglage de la butée en fonction de différentes longueurs de formules. Le cliquet 294 peut prendre deux positions.

   A l'une de celles-ci, il s'engage dans la denture de la roue 292, et à l'autre de ses positions, et ainsi que le montre la Fig. 37, il est dégagé de ladite den-      ture. Un levier de verrouillage 293a sert à immobiliser le cliquet à ses deux positions. En outre, on prévoit une butée antérieure fixe 296. Des que la manivelle 293, du fait de son oscillation vers la gauche/est   parvenue à   la position à la-      quelle le levier de verrouillage 293a qui est monté sur elle vient rencontrer la butée antérieure 296, ledit levier de verrouillage est soulevé et provoque lui-même le dégagement du cliquet d'avancement 294, à l'aide d'un ressort de liaison. 



  Le levier de verrouillage et le cliquet d'avancement restent alors à la position réciproque qu'ils viennent de prendre, et qui est montrée à la Fig. 37. Si l'on déplace alors à nouveau la manivelle, et si le cliquet 294 vient rencontrer le levier de rappel arrière 295, ce cliquet 294 se trouve à nouveau engagé. A l'aide de la manivelle, on peut donc imprimer au rouleau porte-papier un nombre déterminé de rotations, nombre fixé par le réglage de la butée ou levier de rappel arrière 295 Cette ration peut être ainsi réglée qu'elle suffira pour amener 

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 une formule engagée dans la machine avec sa première ligne d'impression au-dessous de l'entête en position d'écriture. 



  Le dispositif est également   susceptible   d'assurer l'écriture sur une bande continue, subdivisée en formules, et de provo- quer le dernier mouvement   d'avancement   à la main, nécessaire pour conduire la formule suivante en position d'écriture, pour permettre l'impression du groupe de postes suivant, après impression de la formule précédente qui portera l'indication du groupe des postes, et le total correspondant. Au début de l'impression des postes, la manivelle à main 293 se trouve à sa position extrême droite.

   Le rouleau porte-papier est alors mis en rotation, pour l'impression des postes,sous l'action de son mécanisme d'interligne en réglage normal, et la roue dentée 292 se trouve entrainée, laquelle à son tour entraine la manivelle à main 293 par l'intermédiaire du cliquet 294, jusqu'à ce que l'impression du total ait lieu. On peut alors attirer à la main le levier 293 à sa position extrême, et le laisser revenir rapidement depuis cette position. La formule suivante se trouve de ce fait amener en position   d'écriture.   



  Comme à l'ordinaire, le rouleau porte-papier est relié au mécanisme d'interligne par l'intermédiaire d'un accouplement libérable 297, lequel permet la mise au point exacte-de la formule, sur des fractions de l'interligne normal. Le guidage du papier sur le rouleau d'écriture a lieu de la manière habi- tuelle dans les machines à écrire, à l'aide de rouleaux de pression du papier. 



   Lorsqu'on imprime une bande continue, subdivisée en formules, il est incommode de devoir chaque fois procéder à la main à la fin de l'avancement sur la longueur de la formule. 

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  Cette opération peut être assurée automatiquement de manière très simple. La manivelle 293 est ainsi réglée qu'elle ferait tourner le rouleau porte-papier sur toute la hauteur de la formule, si on l'attirait à la main vers l'avant. A coté de la roue dentée 292 est disposée une autre roue dentée sur le même axe, et de même diamètre, cette seconde roue dentée, touterois, n'engrenant pas avec le pignon du rouleau porte-papier, mais se trouvant en prise avec le cliquet d'avancement 294, établi à cet effet d'une épaisseur suffisante. Le cliquet d'avance- mant accouple par conséquent les deux voues dentées.

   La roue dentée additionnelle est en liaison par l'intermédiaire d'un pignon avec une roue dentée 300 axée dans le bâti, roue qui elle-même peut être entrainée depuis l'arbre 60 par   l'inter...   médiaire de la roue dentée à chaine 301, d'une chaine, et de la roue dentée à chaine 61 calée sur l'arbre 60. Entre la roue à chaine 301 et la roue dentée 300 est interposé un accouplement susceptible d'être mis en prise, et dégagé. 



  Cet accouplement est ainsi disposé qu'une roue dentée 302 est reliée à chacune des parties à accoupler, et qu'un pignon 303 axé dans un cadre oscillant peut être engagé dans les dentures des deux roues 302. Le cadre oscillant repose sur l'arbre des étriers de verrouillage, lequel, comme on l'a mentionné plus haut, rend opérants les étriers de verrouillage de secteurs lors du travail de totalisation, afin d'empêcher le mouvement vers l'avant des secteurs, après le dégagement des roues additrices. Grâce à cette disposition, l'accouple- ment de la roue dentée 300 au mécanisme d'entraînement de la machine n'a lieu seulement qu'au moment de l'engagement des 

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 étriers de verrouillage de secteurs.

   Depuis l'instant de l'accouplement, le rouleau porte-papier est entrainé jusqu'à ce que le cliquet 294 soit dégagé du fait de la rencontre de son levier de verrouillage 293a avec la butée antérieure 896. 



  La course restante qui doit encore être accomplie avec cette commande est d'autant plus faible qu'un plus grand nombre de postes a déjà été Imprimé. En effet, à chaque impression de poste, la manivelle 293 est déplacée   d'un   cran vers la gauche, de la manière qu'on a décrite plus haut. Après libé- ration du cliquet 294, la manivelle 293 retourne à sa position de départ sous l'action d'un ressort. L'impression du nouveau groupe de postes débute alors sur la formule suivante. Des que le travail de totalisation est terminé, les étriers de verrouillage de secteurs   sont à   nouveau rendus inopérants, en même temps que l'entraînement est désaccouplé au moyen du pignon 303.

   Grâce à la disposition qui vient   d'être   décri- te, on ne gêne pas la possibilité de déplacement latéral du rouleau porte-papier. 



   S'il s'agit de llimpression de formules réunies en une bande continue, il est recommandable de ne pas in- troduire celles-ci sous forme d'un rouleau, mais sous forme d'une pile dans laquelle la bande continue de formules est repliée en zigzags. L'introduction de la bande provenant de cette pile exige la prévision d'un coffret relativement important, et à fond plat, disposé sur le chariot porte- papier. oi le chariot porte-papier n'est pas susceptible de se déplacer latéralement, le coffret destiné à la pile de formules pourra également être monté sur le bâti de la machine, par exemple à la partie postérieure de l'enveloppe 

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 qui enferme les organes visibles à droite et en haut de la Fig. 2. Cette enveloppe est relativement grande et plate. 



  Si on'le désire, elle peut aussi être complétée jusqu'à former un récipient. 



   La condition posée au mode de fonctionnement satis- ou faisant du dispositif   d'avancement   de transport qu'on vient de décrire et dans lequel le reste de la longueur de la formule du se trouve avancé seulement grâce à la rotation/porte-papier réside en ce que la bande de papier ne glissé pas sur le rou- leau porte-papier. Cette position est tout spécialement à observer lorsqu'on doit imprimer des doubles, si bien que plusieurs épaisseurs de papier et de papier carbone se trouve- Pont superposées. Pour ce motif, le   voulèau   porte-papier montré aux Fig.   33-36   est pourvu de dents qui s'engagent dans une perforation du papier. La distance entre les couronnes de dents est ainsi déterminée que la perforation vient coin- cider avec les bords de la bande de papier.

   Les dispositions connues dans lesquelles les dents 504 sont fixées au rouleau porte-papier   fie   peuvent être appliquées directement dans le cas actuel attendu que les dents pourraient venir saisir le ruban encreur, et l'endommager. Pour cette raison, les dents sont montées de manière à pouvoir jouer radialement, et elles sont attirées vers l'intérieur lorsqu'elles s'approchent du ruban encreur, pour ressortir à nouveau après avoir dépassé- ledit ruban. En outre, on prévoit sur le rouleau porte-papier plusieurs couronnes de dents de ce genre, si bien qu'on peut assurer le transport de bandes de formules de différentes largeurs. La Fig. 33 montre l'extrémité d'un rouleau porte- papier à deux couronnes de dents 504 de ce genre.

   Ces dents 

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 sont guidées dans des bagues 503, de manière   à   pouvoir cou- lisser radialement. La distance entre les bagues 503 corres- pond à la largeur des formules entrant en considération, en tenant compte de la largeur 502 des bagues. Ces bagues sont percées radialement et on fait passer dans leurs perçages les broches 504 constituant les dents de transport ou d'en- trainement. A chaque bague 503 correspond une came 505 fixée à un arbre creux 506 pouvant être réglé à la main. L'arbre creux porte lui-même un secteur 507 pouvant être   réglé à   la main, et qui se trouve placé à l'extrémité du rouleau   d'écri-   ture. Les arbres creux des différentes bagues 503 sont ainsi superposées concentriquement que les secteurs de réglage qui y correspondent sont juxtaposés.

   Chaque secteur 507 est assuré à sa position de réglage au moyen de cliquet 508 libérable à la main. La came 505 vient s'engager par un rebord dans des fentes des broches 504 guidées radialement, de sorte que lesdites broches sont déplacées radialement au cours de   leur   rotation avec le rouleau porte-papier. Chaque came est d'un profil tel qu'elle ne provoque la sortie des broches 504 qui lui correspondent que seulement sur un quart de   rêva...   lution. Lorsque le secteur de réglage est placé en conformité, les broches 504 commencent à sortir du rouleau porte-papier lorsqu'elles parviennent au niveau de la ligne d'écriture. 



  Elles restent alors opérantes pendant un quart de rotation environ. Si le secteur 507 est amené en position de dégagement la sortie des broches 504 commence seulement là où les feuil- les à   imprimer   ont déjà quitté le rouleau porte-papier et lesdites broches sont alors déplacées de telle manière qu' elles seront à nouveau rappelées en arrière avant de pouvoir 

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 s'engager dans le papier perforé. Elles ne sont donc seulement repoussées de manière à saillie que là où la feuille ne porte pas sur le rouleau. Les secteurs 507 permettent diffé- rents réglages entre les deux limites extrêmes indiquées. 



  Un usage particulier des broches 504 consiste à soulever le papier du rouleau d'impression lorsque les secteurs se trou- vent placés à une position d'action médiane. 



   Mécanisme d'impression de dates. 



   Il est souvent désirable d'imprimer la date en un ou plusieurs endroits de l'état devant être établi dans la machine tabulatrice. On utilise à cet effet un mécanisme d'impression particulier mis en action au moyen de perfora- tions de commande particulières pouvant être prévues dans des cartes de postes normales, ou également aussi dans des cartes de commandes particulières à intercaler. Grâce à cette perforation des commande.:, la barre directrice indiquée à droite et en bas de la Fig. 39 peut être soulevée, barre directrice qui repousse vers le haut une broche 222 suscep- tible de coulisser dans le mécanisme de butée. remplacement de la perforation de commandes sur la carte n'a pas d'impor- tance. On peut utiliser à cet effet un point de perforation libre quelconque, par exemple le point I, 45.

   La broche 222 fait osciller un levier d'équerre 197 qui, par l'intermédiaire d'une tige coudée de façon correspondante est relié à un cliquet 342 subissant l'action d'un ressort. Le cliquet porte libre sur l'arbre qui porte également le pont de rappel en arrière des marteaux du mécanisme d'impression. Le cliquet 342 tend à saisir une saillie appartenant au cadre oscillant 343, sous l'action de son ressort. Ce cadre oscillant porte 

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 les roues d'impression de dates 344 pour ant être réglées à la main. Généralement, le cadre oscillant 343   est à   cet effet retenu par le cliquet 324 et maintenu écarté.

   Ce n'est que lorsque la perforation de commande spéciale se trouve explorée et que la barre directrice repousse vers le haut la broche 222 que le cliquet   34   est libéré et que le mécanisme d'impression de dates entre de ce fait en action. 



   Le cadre 343 est axé sur l'une des cloisons de séparation des mécanismes tabulateurs, montrées en pointillé, à la Fig. 39. Les roues d'impression de dates 344 peuvent être établies de manière quelconque, et seront par exemple cons-   ituées   par des roues métalliques cannelées. Elles sont main- tenues à leur position de réglage au moyen d'un cliquet à ressort. L'une des deux joues du cadre 343 comporte un pro- longement dirigé vers l'arrière, possédant un tenon qui s'engage dans l'extrémité fendue d'une bielle 345. Cette bielle est fixée à un bras de manivelle solidaire de l'arbre principal 37 de la partie supérieure de la machine. Un ressort relativement Sort relie le tenon du cadre 343 avec un tenon appartenant à la bielle 345.

   En conséquence, l'oscillation de l'arbre principal 37 a pour conséquence que le ressort sera tendu, tant que le cadre 343 restera verrouillé. A sa position rappelée en arrière, le cadre 343 est verrouillé par un second cliquet 346 subissant la tension d'un ressort, et qui s'engage derrière un nez du cadre, mais peut être   dégag@   sous l'action d'une saillie de la bielle 345 lorsque celle-ci s'approche de sa   position   basse extrême.   !!Le   ressort agissant sur le cadre 343 est alors tendu, et assure; pour autant que 

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 le cliquet 342 est   dégagea une   frappe des roues de caractères 344 sur le rouleau porte-papier.

   La bielle 345 est fortement coudée, de sorte qu'elle est en elle-même élastique, et que par conséquent elle assure le retrait des roues à caractères344 et leur éloignement du rouleau porte-papier, après la frappe d'impression. A l'extrémité d'un de ses bras, le levier 197 est articulé à une   tige,laquelle   le relie au cliquet 342, laquelle tige étant fendue, de sorte que le cliquet 342 peut venir à nouveau s'engager lorsque le cadre a été reconduit à sa position de départ, sous l'action de l'arbre principal 37. 



   Dégagement des mécanismes d'impression. 



   Chacun des mécanismes   expression   peut être dégagé par le fait qu'on verrouille ses marteaux d'impression. A cet effet, chaque groupe de secteurs de tabulation est relié à un pont de verrouillage de marteaux 21, monté sur un axe 22 (voir Fig. 43). Lorsque le pont 21 est déplacé par oscillation vers le haut, il se trouve placé par son bord inférieur dans le trajet des marteaux d'impression 16. lorsque les marteaux d'impression 16 sont libérés par leurs crochets 17, après tension des ressorts des marteaux, ils peuvent alors n'éxécuter seulement dans ce cas qu'une courte oscillation, et viennent rencontrer le pont 21 mis en position d'action, c'est-à-dire déplacé vers le haut. Beaucoup des étriers de verrouillage peuvent être fixés à l'axe 22. Ils sont alors engagés par le fait que leur axe est mis en rotation.

   D'autres,ponts de verrouillage 21 peuvent être disposés tournant libre sur l'axe. Ils sont alors engggés par le fait qu'on provoque l'abaissement d'une barre 156 qui vient s'articuler sur un bras du pont de verrouillage dirigé vers l'arrière (voir 

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 Fig.   42-43)   La barre 156 peut également agir simultanément suf plusieurs ponts.

   Si ladite barre 156 se trouve placée à sa position supérieure, les mécanismes d'impression qui lui correspondent sont opérants, et en conséquence les ponts de verrouillage   correspondant"ouverts".   Si la barre est attirée vers le bas, les ponts qui y sont reliés sont "fermés" et empêchent Impression (pour autant que certains marteaux d'impression ne restent pas opérants par le fait que le bord du pont est fraisé   vis-à-vis   d'eux, ainsi qu'il en est par exemple lorsqu'une partie d'un mécanisme d'impression subdi- visé doit pouvoir provoquer l'impression à chaque opération de travail. 



   La Fig. 25 montre une forme de réalisation de la commahde des ponts de verrouillage destinés aux marteaux d'impression. A l'une des extrémités de l'axe 22 des étriers de verrouillage on fixe un bras 854 relié par une tige à      une plaque 360 oscillante. Sur cette plaque vient s'articuler une seconde tige 361, qui repose par son extrémité postérieure et inférieure fendue sur un tenon appartenant 1 un bras 362 de l'arbre de totaux 220. En outre, la tige 361 porte un tenon qui se trouve dans le trajet d'un bras de l'arbre principal des totaux 221.

   Si l'un des arbres des totaux est mis en rotation, ce qui   a.lieu   lors d'une opération de totalisation, la tige 361 est déplacée vers le bas, et fait tourner l'axe 22 du pont de verrouillage, si bien que les ponts de verrouillage fixés à cet axe sont ouverts et libèrent les mécanismes d'impression correspondants. A leur position d'ouverture, la tige 361 est verrouillée au moyen d'un cliquet 363 subissant la tension d'un ressort, lequel cliquet vient 

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 engager sur un nez de la tige. Le cliquet 363 peut être libéré soit à la main, soit par   commande à   l'aide des cartes, afin de verrouiller à nouveau les mécanismes d'impression correspondants. A cet effet, on fixe un bras à l'arbre d'exemption d'addition 366, bras dont la tête est logée dans l'extrémité en fourche du cliquet 363.

   Un second bras appar- tenant à l'arbre 366 est relié par une bielle d'accouplement à un levier d'équerre 197 qui peut être mis en oscillation par l'intermédiaire d'une barce directrice, et au moyen d'un poussoir 222guidé dans le champ de butée. Lorsque le poussoir est soulevé, le cliquet 363 est dégagé. Par rotation de l'arbre 366, on dégage donc les mécanismes d'impression dont les ponts de verrouillage 21 sont fixés sur leur axe 22. 



   L'arbre 366 peut également être mis en rotation à la main, au   moyen d'une   touche qu'on n'a pas représentée. 



   En outre, les ponts de verrouillage déplacés par les barres 156 peuvent être rendus solidaires de la rotation de l'axe 22, afin de pouvoir,indépendamment de la barre   156,   parvenir toujours à la position d'ouverture lorsque l'axe 22 est mis en   rotàtion   de façon correspondante. A cet effet, on peut visser dans l'axe 22 des tenons qui entraineront jusqu'en position d'ouverture les ponts de verrouillage montés libres sur ledit axe. 



   Il est fréquent qu'une commande des ponts de ver- rouillage soit nécessaire, commande grâce à laquelle lesdits ponts de verrouillage reposant libres sur leur axe seront fermés après obtention d'une impression. L'axe 22 dégage le mécanisme d'interligne en même temps qu'il provoque la 

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 fermeture des ponts qui sont fixés sur celui-ci. Si par con- séquent il n'est mis en rotation jusqu'à prendre la position d'ouverture que seulement lors des travaux de totalisation, ou opérations de totalisation, les signes caractéristiques de groupes pourront, lors de la première opération de tabu- lation qui suivra, être imprimés sur la ligne où les totaux seront ultérieurement imprimés, lors du travail de totalisa- tion suivant.

   A cet effet, il est seulement nécessaire de faire en sorte que les mécanismes d'impression de signes ca- ractéristiques dont les ponts de verrouillage reposent libres sur l'axe   :.5, ne   soient opérants que seulement sur une phase de travail unique, après chaque travail d'addition ou tota- lisation. Le mécanisme de commande utilisé à cet effet est représenté à la Fig. 43 en vue de profil, aux Fig. 41 et 42 en perspective, et à la Fig. 42 avec ses éléments dégagés. 



  La barre 156 tend à se mouvoir vers le bas sous l'action d'un ressort, mais est maintenue à sa position supérieure de départ au moyen d'un échappement   analogue &   celui d'un chariot de machine à écrire, et qui se compose des deux cliquets 364. A sa position de départ, le cliquet supérieur 364 vient s'engager par son extrémité supérieure recourbée ou coudée sous un épaulement de la barre 156, et maintient celle-ci immobile. Lorsque ce cliquet est dégagé, il entraine avec-lui l'autre cliquet 364, et fait ainsi osciller ce dernier qu'il parvient par son doigt appartenant à son ex- trémité inférieure sous la barre 156, de sorte que celle-ci ne peut se déplacer vers le bas que d'une certaine quantité. 



  Ce n'est que lors du dégagement du cliquet   inférieur±664,   répété à cet effet que la barre 156 peut complètement 

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 descendre. Le cliquet de commande inférieur 364 possède un bras s'étendant vers l'arrière, et qui vient se placer sous un tenon ou sous une oreille appartenant à un pont 365. 



  Le pont 365 s'étend le long des cliquets de marteau 17, comme le montre la Fig. 41. Lorsque tous les ponts de ver- rouillage 21 commandés par leur axe porteur sont déplacés jusqu'à leur position arrêtant l'impression, le mécanisme d'interligne étant alors dégagé, ainsi qu'on l'a mentionné plus haut, les autres ponts de verrouillage 21 ne sont portés à leur position de fermeture que seulement du fait du déga- gement des marteaux d'impression 16 qui leur correspondent, par l'intermédiaire du pont 365. Ces ponts sont donc fermés seulement après que l'impression a eu lieu, et grâce à cette impression, les signes caractéristiques seront imprimés sur la ligne qui recevra les totaux, à la prochaine opération de totalisation.

   Si certains des étriers de verrouillage des marteaux se trouvaient déplacés jusqu'à leur position de fermeture avant le retour des marteaux 16 jusqu'à leur posi- tion de départ, les têtes des marteaux pourraient déporter lesdits étriers de verrouillage, pour autant qu'une liaison élastique correspondante existe entre un bras de l'axe des ponts de verrouillage et les dits ponts. 



   On décrira les moyens grâce auxquels la barre 156 qui est descendue par étapes est à nouveau soulevée. 



   Sur chaque pont de verrouillage 21 est articulée une longue barre 463 doublement coudée, laquelle est reliée à un tenon de la barre 156 par l'intermédiaire d'une fente verticale de longueur relativement grande (voir Fig.41). 



  La barre 156 est guidée au moyen de deux fentes, l'arbre 511 

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 passant par la fente inférieure, alors qu'un tenon apparte- nant à un bras de l'arbre 22 s'engage dans la fente supérieu- re. Lorsque l'arbre 22 est tourné jusqu'à la position d'ouver- ture, sous l'action du mécanisme de commande montré à la fig. 



  25, lors du travail de totalisation, la   barre   156 se trouve ainsi soulevée au moyen du bras de   l'axe   22   s'engageant   dans la fente supérieure qu'elle porte. a cette position, la barre 156 est maintenue par le eliquet supérieure 364 de   l'échappe-   ment. La barre 463 est attirée vers le haut à l'aide d'un res- sort convenablement placé. Si l'échappement 364 est dégagé ou déclanché sous l'action du pont 365 des marteaux d'impression, un ressort appartenant à la barre 156 l'attire vers le bas, et celle-ci entraîne avec elle la barre 463, de sorte qu'en obtient la fermeture de l'étrier de verrouillage 21 eorres- pondant:. La fig. 43 montre la disposition de ce ressort. 



  Celui-ci s'étend entre un tenon postérieur de la barre 156 et un bras du pont 365 s'étendant vers l'avant Comme le montrent les fig. 41 et 43, le ressort est fixé par son extrémité inférieure au bras postérieur du cliquet inférieur 364. Lorsque l'un des arbres de   totaux 220     ou !?!   est mis en rotation, un bras 464 fixé élastiquement sur celui. ci attire vers le bas la barre 463 doublement coudée, indépendamment de la position que la barre 156 est susceptible de prendre, et l'on obtient ainsirla fermeture du pont 21, de manière à verrouiller les marteaux du mécanisme   dtimpres-   sion de signes caractéristiques, lors du travail de totalisa- tion (voir fig. 41).

   Si la touche 465 est enfoncée, son   extré-   mité postérieure fait osciller de telle manière un levier d'équerre 

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 désigné en 466 que celui-ci   déclanche   ou dégage l'échappement 365 ou pont, ce qui a pour conséquence que le pont de ver- rouillage 21 est en mesure d'effectuer son premier mouvement en direction de sa position de verrouillage. Le cliquet infé- rieur 364 de l'échappement libère toutefois la barre 156 avant que le pont ait atteint sa position de verrouillage définitive. Les marteaux sont toutefois déjà immobilisés à cette position, si bien qu'aucune impression n'a lieu. Par l'enfoncement de la touche 465 on engage en même temps une pièce intermédiaire 467 sous un coude latéral de la barre 463 (voir Fig. 41).

   Si l'arbre des totaux est alors mis en   rotatior-   un bras 468 fixé à celui-ci, et portant la pièce intermédiaire 467, se trouve soulevé et repousse la barre 463 vers le haut, de manière à ouvrir le pont de verrouillage 21. Lorsqu'on repousse la touche 465, le mécanisme d'impression correspondant      est donc rendu opérant, même lors d'un travail de   totalisation.   



  Le bras 464 dont il a été question plus haut tend bien à attirer vers le bas la barre 463, lors de la rotation de l'arbre des totaux, mais s'y peut parvenir attendu qu'il ou' n'est relie élstiquement à l'arbre des totaux. Seul le ressort intéressé est donc tendu. Si la touche 465 n'est pas enfoncée, on obtient seulement l'impression des signes caractéristiques. Si la touche est   enf oncée,   on n'imprime que des totaux. Le cliquet inférieur de l'échappement 364 se compose de deux moitiés reliées élastiquement, afin d'empê- cher que lors d'une oscillation du pont 365 des marteaux d'impression, ceux-ci   si@ent   gênés dans leur mouvement par le cliquet inférieur. La mesure de l'oscillation du pont 21 

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 est déterminée par la longueur de la fente supérieure de la barre 156. 



   Commande de non-addition, sous l'action des cartes. 



   Il est parfois désirable de dégager les mécanismes d'addition de groupes tabulateurs déterminés, et d'ouvrir en même temps les ponts de verrouillage des marteaux. Ceci sera par exemple nécessaire lorsqu'on voudra imprimer dans les colonnes des tableaux,où l'on porte habituellement des montants à additionner,des indications d'un autre genre, par exemple des numéros de rues, des numéros de comptes, ou autres indi- cations analogues. Le mécanisme de commande utilisé à cet effet reste généralement inopérant. Il est convenablement mis en action grâce à une barre directrice particulière mise en jeu par une perforation de commande. Si cette barre directrice est soulevée, elle provoque le dégagement d'un cliquet main- tenant généralement en position inopérante par un curseur 380 guidé sur la plaque de base de la partie supérieure de la machine (voir Fig. 40).

   Si la perforation de commande entre en action, elle fait mouvoir le curseur 380 vers l'arrière, de sorte qu'une came appartenant à son extrémité antérieure fait osciller dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre un levier à trois bras 381, contre l'action d'un ressort convenablement disposé. Le bras du levier 381 s'étendant vers le haut et vers l'arrière vient ainsi rencontrer un tenon du levier 54 lequel, dans la machine tabulatrice Powers,est de manière connue accouplé à la manivelle de commande du mécanisme d'addition antérieur.

   Le levier 54 est ainsi mis en oscillation par le bras correspondant du levier 381 qu'il 

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 qu'il ne peut plus être engagé par le secteur 55 lors de son mouvement vers   l'arrière.   En conséquence, l'avancement du mécanisme d'addition n'a pas lieu au cours du mouvement de retour du secteur 55. Le mécanisme d'addition reste ainsi dégagé en position de non-addition. Le bras du levier 381 dirigé vers le haut vient s'engager par un tenon dans une fente d'un bras pendulaire 382. Le bras 382 arrive ainsi sous un poussoir 383, lors de la rotation du levier 381 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, poussoir fixé à un bras de l'axe porteur 22 du pont de verrouillage des marteaux.

   Si le secteur 55, à la moitié de la course de travail parvient à sa position antérieure extrême, montrée en traits mixtes à la Fig. 40, il vient rencontrer le tenon d'un levier à deux bras 384 qui porte le levier pendulaire 382 et fait ainsi osciller ce levier de sorte que le levier ou bras pendulaire 382 se trouve soulevé. Lorsque le bras pen- dulaire 382, du fait de la rotation du levier 381, est porté en position convenable, il vient heurter, lorsqu'il est sou- levé, le poussoir 383 et provoque une rotation positive de l'axe 22, grâce à laquelle les ponts de verrouillage fixés au dit axe sont ouverts.

   Sur l'arbre d'entrainement principal dela machine est claveté un bras 385 qui ramène à nouveau le curseur 380 à sa position de départ, après chaque course de travail, position où il est retenu par un cliquet, jusqu'à ce qu'il soit à nouveau dégagé sous l'action de la perforation de commande. 



   On sait qu'il est possible de provoquer l'impression d'indications caractéristiques sur la ligne qui porte les totaux par le fait que le nombre de caractérisation. du groupe, 

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 lors du passage de la première carte d'un groupe, est intro- duit dans le mécanisme d'addition, celui-ci étant placé en position de non-addition jusqu'à l'opération de totalisation suivante, c'est-à-dire étant maintenu dégagé. Lors du travail de totalisation, le mécanisme d'impression de signes carac- téristiques est alors commandé par le mécanisme d'addition qui lui correspond, si bien qu'il imprime le nombre retenu. 



  Or, il est désirable de pouvoir régler à volonté le mécanisme d'addition, de façon telle qu'où bien il restera opérant pendant le passage de chaque carte dans la machine, afin par exemple de provoquer l'impression sur chaque ligne du signe caractéristique de groupe, l'impression des postes étant assurée, sous la commande par les cartes, qu'ou bien le signe caractéristique ne sera seulement imprimé qu'au passage de la première carte du groupe, et lors du travail de totali- sation, ou qu'encore l'impression du signe caractéristique aura lieu pendant l'opération d'impression des postes, le mécanisme d'impression intéressé étant toutefois verrouillé pendant le travail de totalisation. On a représenté aux Fig. 44 et 66 un mécanisme qui permet ces différents réglages à l'aide de leviers de commande simples.

   On a montré les ponts de verrouillage 21 de deux mécanismes tabulateurs pouvant être utilisés au choix soit à l'impression d'indi- cations caractéristiques, par exemple des nombreuses carac- téristiques des groupes, ou aussi à l'impression de montants numériques. Chacun des ponts de verrouillage porte un bras sur le tenon duquel   ient   s'engager une barre 156, au moyen d'une fente. La barre 156 est attirée vers le bas par un ressort, et est maintenue en position haute sous l'action de l'échappement décrit à l'appui des figures 41 et 42. 

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  Cet échappement est actionné par un pont 365 répondant dex cliqueta de marteaux d'impression. Si la barre 156 se déplace vers le bas, elle fait osciller vers le haut le pont de verrouillage de marteaux 21 qui lui correspond, pour l'amener en position fermée. Ceci se produit après que l'échappement a été mis en jeu grâce au déclenchement des cliquets 17, c'est- à-dire après qu'une impression a été effectuée, ainsi qu'on l'a déjà expliqué. Le pont 21 est d'autre part accouplé   Elastique-   ment à son arbre ou axe porteur 22. Cet accouplement élastique est convenablement constitué par deux bras montés libres sur l'axe 22 et rapprochés par un ressort, ces deux bras maintenant entre eux deux tenons, et tendant ainsi à maintenir ces deux tenons et 1*axe en liaison réciproque.

   L'un des tenons porte sur un bras du pont 21, et l'autre tenon porte lui-même sur.un bras solidaire de l'axe 22. Cet accouplement élastique   tend à   conduire les ponts de verrouillage 21 en position fermée et tend par conséquent à repousser la barre 156 vers le   b as.   



   Un second arbre est disposé parallèlement   à   l'axe 22, et est relié à celui-ci au moyen d'un bras et d'une bielle d'accouplement, en vue de leur rotation synchrone, ainsi que la figure 44 le montre à sa partie gauche. Le bras de ce se- cond arbre sur lequel vient s'articuler la bielle d'accouple- ment forme un levier d'équerre, et sa branche horizontale est reliée à une tige de poussée 361, tige dont l'extrémité inférieure s'engage au moyen d'une fente sur un bras de l'arbre des totaux 220. En outre, la tige 361 comporte un tenon latéral sur lequel vient agir un bras dé l'arbre des totaux principal 221.

   Si pour amorcer un travail de totalisation l'un des arbres 220 ou 221 est mis en rotation dans le sens opposa à celui du mouvement des diguilles d'une montre, la tige 361 est abaissée, et elle fait 

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 ainsi tourner l'axe 22 et l'arbre qui lui est parallèle, éga- lement dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre. Ce mouvement peut provoquer soit l'ouverture soit la fermeture du pont 21, selon la position qu'occupe le levier 393.

   Ce levier est établi en deux pièces, et ses deux parties sont susceptibles de se déplacer l'une par rapport à   l'autre.   L'une de ces deux parties est   pourvue -'   id'encoches ou gâche$ et constitue un bras fixé sur l'arbre, l'autre partie du levier 393 comportant une poignée pouvant venir s'engager dans les   gâcher de   la première partie, à l'aide d'un tenon laté- ral. La partie comportant la poignée est guidée sur l'arbre por-- teur à l'aide d'une fente, et est reliée à l'autre partie au moyen d'un ressort qui tend à attirer le tenon dans l'une ou l'au- tre des deux gâches de l'autre partie, si bien que celles-ci sont rigidement reliées.

   Le bras qui porte la poignée possède un prolongement s'étendant vers l'arrière, et qui vient porter sur le même tenon du pont de verrouillage 21 qui se trouve engagé dans la fente de la barre 156. Cette barre compote en outre une saillie en forme de crochet s'étendant vers l'avant, et dont l'extrémité vient porter sur un tenon du levier 393. Si ce levier 393 est ainsi règlé qu'il occupe la position montrée à la figure 66, à gauche du second groupe représenté, la rotation des deux arbres parallèles dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, lors du travail de totalisation, fait en sorte que le pont   @21   est déplacé par le levier 393 jusqu'en position de verrouillage ou de fermeture.

   En même temps la barre 156 est soulevée sous l'action du tenon latéral antérieur du levier 393, et est retenue à sa position haute grâce à l'échappement. Si toutefois le levier 393 est ainsi réglé qu'il occupe la position montrée à droite de la figure 66, dans la seconde par tie de celle-ci, cette oscillation du levier 393 lors du travail 

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 de totalisation reste sans effet, et le pont de verrou:-liage 21, du fait de la rotation de son arbre ou axe porteur 22, sera alors ouvert par l'intermédiaire de   l'accouplement   élastique 355.

   Enfin, on prévoit encore un levier de verrouillage 394 lequel, à l'aide   d'un   tenon latéral et de deux gâches prévues dans une plaque fixe du   bâti.peut   être ainsi placé qu'il fera tourner et maintiendra l'axe porteur 22, après l'avoir fait mouvoir dans le sens   oppos@   à celui du mouvement des aiguilles d'une montre. La figure 66 montre l'effet obtenu par les différentes combinaisons des posi- tions des leviers 393 et 394. 



   Les leviers 393 peuvent recevoir une position soit d'addition, soit d'impression de signes caractéristiques. Si   ceux*-CI   se trouvent à la position d'addition, à laquelle la poi- gnée occupe sa position inférieure, le tenon antérieur du levier 393 se trouve placé dans le trajet de la saillie en crochet de la barre 156, et empêche que celle-ci puisse terminer son mouve- ment vers le bas. En conséquence, tous les postes sont imprimés attendu que le pont de verrouillage 21 reste ouvert.

   Lorsqu'on porte le levier à la position d'impression de signes caracté- ristiques, position à laquelle la   pennée   occupe sa position haute,   l'extrémité   postérieure du levier vient agir sur le tenon de liaison prévu entre le pont de verrouillage et la barre 156, si bien qu'à chaque mouvement vers le bas de la tige 361, au cours du travail de totalisation, le pont de verrouillage est fermé. Si le levier de verrouillage 394 se trouve placé à sa position basse, le dispositif est réglé en vue de l'impression des postes, et l'accouplement élastique 365 tend à ouvrir le pot de   verrouil.   lage 21. Si la poignée du levier 394 se trouve en position haute, l'arbre 21 tend à fermer l'étrier de verrouillage, par   l'intermé-   diaire de l'accouplement 355.

   On obtient donc en tout huit 

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 combinaisons différentes de règlage, lesquelles sont toutes indiquées à la figure 660 
Il est parfois désirable d'utiliser, en   -vue   de l'im- pression des signes caractéristiques, des mécanismes de tabu- lation qui sont équipés avec plus d'un mécanisme compteur. 



  Afin de rendre possible ce montage, on peut utiliser la dispo- sition faisant l'objet de la figure 45. Cette figure représente une partie de la commande du mécanisme compteur du groupe addi- teur-soustracteur. La bielle 72 qui détermine si le mécanisme compteur est mis en position d'addition ou de soustraction est à cet effet légèrement modifiée en ce que celle-ci est   prolon-   gée vers ltarrière au   delà   de son point de rotation. Sur une plaque 397 fixée au bâti sont montés deux leviers de centrage 396 reliés par un ressort (voir fig. 46), ces deux leviers pin. çant entre eux un tenon appartenant à la bielle 72. Les tenons fixés aux extrémités libres des leviers 396, et auxquels vient se fixer le ressort, enferment les deux bords d'une plaque à rampes 398 pouvant être déplacée à la main.

   Lorsque cette pla- que est repoussée, on modifie le niveau dans lequel les leviers de centrage 396 tendent à maintenir la bielle 72. Chacun des deux leviers de centrage peut être rendue opérant ou inopérant, si bien qu'on obtient en tout quatre réglages: 
I) les deux leviers sont inopérants. On réalise alors le fonctionnement normal   ) le   levier supérieur est inopérant. Dans ce cas, le mécanisme d'addition postérieur est commandé en vue de l'addition 
3) le levier inférieur est opérant, et tend à conduire la commande en position de soustraction 
4) Les deux leviers sont opérants et on obtient alors la position de non addition du mécanisme compteur postérieur. 

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   La coulisse commandant la plaque à rampes mobiles par l'intermédiaire d'une tige est porteuse d'une graduation 595, et se déplace à la partie antérieure de la machine, où elle peut être déplacée à la main. Les indications nécessaires sont portées sur la dite graduation. 



   Le mouvement alternatif vertical continuel des leviers 393, dans le mécanisme de commande montré à la figure 44, pen- dant la marche de la machine tabulatrice peut être considéré comme   gênant.   On peut par conséquent établir ce mécanisme de commande destiné au verrouillage des marteaux de la manière indiquée aux figures 47 et 48. Les leviers de commande   492   et 492 A en forme de T sont montés oscillants sur des équerres de support correspondantes 493, lesquelles sont elles-mêmes montées à l'avant de la traverse 158 du bâti. Chacun de ces leviers de commande est pourvu de butées rabattues venant agir sur des doigts des équerres de montage faisant saillie vers l'avant. En outre, chacune des équerres de montage 493 possède un bras sur lequel est fixé un ressort à lame 494.

   Ce ressort à lame porte à son extrémité un tenon d'arrêt qui passe par le bras de l'équerre de montage et peut venir s'engager dans l'un ou l'autre des deux   perçages   du levier de commande, afin de retenir celui-ci à l'une ou à l'autre de ses deux positions de réglage. 



  Les leviers de commande restent immobiles durant la marche de ma machine. 



   Si le levier de commande en T 492 est amené à sa position basse, son bras orienté vers le bas repousse un tenon 495 du cliquet 304 de l'échappement, si bien que la barre 156 est susceptible de commencer son mouvement de descente. Le pont de verrouillage 21 reste alors provisoirement à sa position d'ouverture, attendu que sle nez, situé à l'extrémité de l'autre cliquet 364 de   l'échappement   parvient sous l'extrémité Inférieure 

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 de la barre   156,   et en limite le mouvement vers le   b as.   Le bras du levier 492 orienté vers le haut est relié par l'intermédiaire d'une tige d'accouplement 499 à un étrier   497,   si bien que   celui--   ci, lors du déplacement du levier de commande,

  parvient dans le trajet de la saillie supérieure de la barre 156 dirigée vers l'avant. Le bras le plus long de l'étrier   497   est dédoublé à son extrémité antérieure, pour former une fourche, et s'engage par cette fourche sur la tige 496. En outre, la dite fourche s'engage aussi sur un tenon du bras   498,lequel   est fixé à l'arbre ou tige 496. Une extrémité du bras en fourche de l'étrier 497 s'étend vers l'arrière et forme un doigt qui est susceptible de fermer le pont de verrouillage 81, en venant heurter son tenon 499, lorsque l'arbre 496, âpres réglage du levier 492 pour lui faire prendre sa position haute, est mis en rotation. La rotation de ,l'arbre 496 a lieu au cours du travail de totalisation.

   En conséquence, pendant ce travail de totalisation on obtient la fermeture des ponts de verrouillage 21 dont les leviers de commande 492 occupent la position haute, c'est-à-dire la posi- tion d'impression de signes caractéristiques. 



   Si le levier 492 est porté à sa position basse, c'est-   à-dire   à sa position d'addition, l'étrier 497 se trouve en dehors du trajet de la barre 156, du fait que la dite barre se déplace vers le bas devant sa saillie orientée vers   l'avant.En   conséquence, le levier de commande est verrouillé et mis à   1=abri   d'un déplacement au cours du travail de la machine. Le levier 492 A agit tout à fait comme il en est pour le levier 393 dont il a été question plus haut. 



   Dans la figure 48 on a représenté écartées les pièces montrées à la figure 47, de manière   à   pouvoir mieux indiquer leur position réciproque. 

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   Il est parfois désirable de caractériser par des perforations spéciales dans chaque carte le premier poste d'un groupe, après l'obtention d'un total. Il en est en particulier ainsi lorsque la machine est utilisée à l'impression de listes statistiques pour magasins dans lesquelles il s'agit de   n'im-'   primer qu'une fois seulement l'indication d'une marchandise déterminée, pour chaque groupe. Le mécanisme de commande utilisé à cet effet peut être disposé ultérieurement sur la Machine en cas de besoin, et peut remplacer le mécanisme ]t'avancement ou de commande connu. 



   Un pont 21 destiné au verrouillage des marteaux est directement relié à une coulisse 40I mobile verticalement,par l'intermédiaire de l'accouplement élastique, et la dite coulisse peut être actionnée par l'arbre des totaux   20.   Sur l'arbre des totaux 220 est serrée une monture qui porte à la fois un cliquet 402 et un bloc d'arrêt 403. Si, au cours du travail de totalisation l'arbre est mis en rotation dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre, le cliquet 402 vient s'engager sur une saillie de la coulisse   401,   attire celle-ci vers le bas, et ferme de ce fait le pont de verrouillage 21.

   Le bloc 403 est en même temps placé de telle manière qu'il empêche l'engagement d'un second cliquet 404.Le pont de verrouillage 21 est relié à son arbre porteur 22 non pas de façon rigide, mais bien élastiquement, et il peut donc être fermé lors du t ravail de totalisation, indépendamment du mouvement de l'arbre 22. Si après le travail de totalisation l'arbre des totaux   330 revient   par une rotation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à sa position de départ, le nez inférieur du bord antérieur du cliquet 402 vient rencontrer la saillie de la coulisse 401, et provoque 

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 l'élévation de celle-ci, grâce à quoi le pont de verrouillage aI      est ouvert.

   Ceci a pour suite qu'au cours de la première   ../Opéra-   tion de tabulation suivant l'opération de totalisation le nombre caractéristique sera imprimé, répondant à la perforation de la première carte du groupe. Le pont de verrouillage est alors refermé de la manière suivante : dans le bâti porteur du mécanisme de commande est axé un levier oscillant 405 subissant la tension d'un ressort, et qui possède un tenon placé dans le trajet du bord postérieur du secteur 55, si bien qu'au cours de chaque opération de travail de la machine il e st mis une fois en oscil- lation. Ce levier oscillant porte le cliquet 404 dont il a déjà été question, lequel cliquet subit aussi la tension d'un ressort. Ainsi, à chaque opération de la machine, ce cliquet avance et recule.

   Comme on l'a mentionné, le cliquet est dégagé sous l'action du bloc 403 au cours du travail de totalisation. 



  Fendant l'opération de travail suivante il n'est toutefois plus dégagé, et vient s'engager par conséquent sur une oreille pré.. vue à l'arrière du cliquet 402; il attire en arrière ce dernier cliquet après que l'impression du signe caractéristique a été effectuée, si bien que la coulisse 401, sous l'action de la liaison élastique entre l'arbre porteur 22 et le pont 21 redes-   -vend   vers le bas et ferme le pont.

   L'impression est ainsi interrompue pendant les opérations de travail   suivantes*   Enfin, on prévoit encore un curseur à came 406 lequel,   lorsqu*!!   est   attire'   vers l'avant   -au   moyen d'une touche   (c'est-à-dire   vers la droite sur la figure 49) est rendu inopérant et permet par conséquent les opérations qu'on vient d'indiquera Si toutefois ce curseur est repoussé, il maintient à l'aide d'un tenon latéral le cliquet 402 continuellement dégagé, en même temps que par son 

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 extrémité postérieure, il s'engage sous un tenon du levier en oscillant 405   et/empêche   le mouvement alternatif.

   Geci a pour conséquence que le pont de verrouillage 21 n'est ouvert et fermé que seulement sous   Inaction   de son arbre porteur 22, de sorte que seule l'impression des totaux a   lieuo   
Verrouillage des marteaux en vue d'empêcher   l'impres-   sion de postes ou totaux complémentaires ou négatifs. 



   Dans beaucoup de cas, par exemple pour l'établissement de tableaux dans lesquels les montants au Crédit et les montants uu Débit sont portés dans des colonies différentes, il eqt dési- rable que le mécanisme d'impression d'un ou de plusieurs méca- nismes tabulateurs soit bloqué, lorsque les porte-caractères en sont chargés de montants complémentaires. 



   Les ponts de verrouillage 21 des mécanismes tabula- teurs correspondants sont à cet effet fermés par le cliquet du marteau d'impression du nombre le plus élevé. vans la machine tabulatrice Powers on sait que le cliquet de marteaux n'est libéré que seulement lorsque le secteur de tabulation   correspon-   dant se trouve déplacé. Pour une grandeur déterminée de la capa- cité du mécanisme/l'actionnement du secteur du chiffre le plus élevé n'a toutefois lieu seulement que lorsqu'on transmet un montant complémentaire comportant   un 9   au rang le plus élevé. 



  Dans ce cas, le cliquet 17 du rang le plus élevé se trouve libéré   et',ferme   lui-même le pont de verrouillage, comme le montre la figure 50, par l'intermédiaire d'une liaison à tenon fente et ressort. L'un des bras du pont de verrouillage 21 est en effet accouplé à un bras du cliquet 17 du rang le plus élevé s'étendant vers l'arrière, par l'intermédiaire d'une barre fendue 407 à laquelle ce bras du pont est relie au moyen d'un ressort. 



  Sur l'autre bras du pont de verrouillage vient également agir 

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 une barre fendue. Celle-ci conduit à un mécanisme de leviers 408 fixé à l'arbre des totaux 220. Ce mécanisme de leviers de compose d'un levier dtéquerre et d'une plaque montée tournant libre sur l'arbre des totaux   220,   et feliée à ce levier par un ressort. Le levier d'équerre est lui-même relié au pofit de verrouillage 21. 



  Sur la plaque s'articule un curseur 410 subissant la tension   d'un   ressort, curseur pouvant être porté à la main à trois positions différentes, et modifiant en conséquence le mécanisme de leviers 408 Les positions que permet d'obtenir le curseur de réglage 410, suivant les gâches qu'il comporte, permettent d'obtenir successi- vement de drite à gauche sur la figure 50 les commandes suivantes: 
I) Tous les montants sont imprimés 
2) On imprime seulement les postes positifs et tous les totaux 
3) Seuls les totaux sont imprimés. 



   Tout contre le mécanisme de levier 408 monté   li@   re sur l'arbre 220 est disposé un bras solidaire du dit arbre. Ce bras assure l'ouverture du pont de verrouillage 21 lorsque l'arbre des totaux tourne au cours d'une opération de totalisation, si le curseur de réglage 410 occupe sa seconde ou sa troisième   positian   à partir   de   la droite. Dans ce cas, en effet, le bras de l'arbre des totaux soulève un tenon prévu à l'extrémité inférieure de la barre de liaison aboutissant au pont de verrouillage. 



   Si le curseur de réglage 410 est conduit à sa première position,   c'est-à-dire   est déporté complètement vers la gauche sur la figure 50, le pont de verrouillage 21 est maintenu en position ouverte, de sorte que tous les montants sont imprimés. 



  En effet, le mécanisme de leviers 408 maintint alors soulevée la barre de liaison. Si le cliquet 17 du marteau du rang le plus élevé est libéré, le ressort de la barre d'accouplement 407 sera 

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 simplement tendu à cette position. A la position de réglage intermédiaire du curseur 410, la barre de liaison entre le mécanisme de leviers 408 et le pont de verrouillage 21 peut être attirée vers le bas par le cliquet de marteau 17, de sorte que l'impression de postes négatifs sera empêchée.lorsque le curseur 410 est repoussé complètement vers la droite, le pont de verrouillage 21 est maintenu fermé même pour l'impres- sion de postes positifs, et n'est ouvert qu'au cours des tra- vaux de totalisation, sous l'action du bras fixé à l'arbre des tot aux. 



   L'arbre principal des totaux 221 agit également par un bras sous un tenon de la barre de liaison. 



   Si.l'on supprime le bras fixé à l'arbre des totaux et si le curseur de commande 410 prend sa position intermédiaire, on obtiendra   l'impression   des postes positifs, et l'impression des totaux sera complètement supprimée. Le mécanisme de commande que l'on vient de décrire est en particulier approprié au cas où deux mécanismes tabulateurs servent à provoquer l'impression dans différentes colonnes de soldes positifs et négatifs. Le secteur d'impression du rang le plus élevé peut être considéré cornme un dispositif d'impression de signes, servant par exemple à imprimer un   signe Moins.   Il empêche   1 impression,   par ferme- ture du pont de verrouillage 21, avec la même sécurité que s'il avait été réglé à l'impression de mutants complémentaires. 



   Pour les travaux de balance, il n'importe pas seule- ment   d'jampêcher   l'impression de postes complémentaires, mais il est aussi fréquemment désirable d'empêcher l'impression de montants de totaux complémentaires, et le curseur de commande 410 sera alors règlé de telle manière que seuls des totaux seront imprimés. Pour obtenir ce résultat, on prévoit une liaison par tenon fente et ressort entre le mécanisme de leviers 408 et le 

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 pont de verrouillage 21. Le ressort de cette liaison est toute- fois choisi plus faible que celui de la barre d'accouplement 407. 



  Si par conséquent le mécanisme de levier est ainsi réglé que seuls les totaux sont imprimés et que l'impression des postes sera empêchée, l'introduction d'un total complémentaire a pour conséquence que malgré la rotation de l'arbre des totaux 220 ou   a2I   le pont 21 sera fermé lorsque le cliquet   17   du rang le plus élevé se trouvera libéré. Le ressort de la barre de liaison entre le mécanisme de leviers 408 et le pont de verrouillage sera alors simplement tendu. de la même manière on pourra empê- cher aussi l'impression de totaux positif. 



   Si les porte-caractères sont commandés par un méca- nisme 1 soustraction directe, l'impression de montants négatifs ne pourra pas être empêchée lors de la commande par le cliquet de marteau du rang le plus élevé, attendu que les totaux négatifs sont transmis dans le mécanisme d'impression avec leur valeur réelle, et non pas avec leur valeur complémentaire. Dans ce cas, on utilisera le mécanisme de commande montré aux figures 51 - 55, lorsqu'il s'agira d'imprimer dans une colonne du-tableau seule- ment les balances négatives, et seulement les balances positives dans l'autre colonne. Les mécanismes à soustraction directe affectés à ces deux colonnes sont reliés en parallèle, de sorte qu'ils enregistrent toujours les   marnes   postes et contiennent toujours le même montant.

   Si celui-ci est positif, il est imprimé seulement par l'un des deux mécanismes. S'il est négatif, il est imprimé seulement par l'autre mécanisme. On empêche dans ce mécanisme l'impression des postes- 
Ce mécanisme de commande repose sur l'action d'un levier articulé qui est généralement rectiligne, mais peut être positivement coudé. 

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   Le secteur de commande 4II (voir fig. 51 - 54) du mécanisme à soustraction directe connu en soi, prend la   posi,,   tion montrée à la figure 51 et celle montrée à la figure 52, suivant que le montant figurant dans le mécanisme est positif ou négatif. Ce secteur de commande 4II commande le levier arti- coulé généralement rectiligne. Ce levier articulé se compose d'une branche 412 et de la branche 415 d'un levier d'équerrep 
La branche 412 est fixée et articulée à l'extrémité postérieure d'une barre 413. Elle est en outre reliée à une manivelle 414. 



   La manivelle 414 est montée tournant libre sur le moyeu du levier d'équerre 415, et ce moyeu est fixé à un arbre 340. Une liaison par tenon et fente est prévue entre les branches 412 et 415 du. levier   articulé.   Ces branches du levier articulé sont générale" ment maintenues par un ressort en prolongement l'une de   1'autre,   ce ressort étant tendu entre des tenons qui leur appartiennent. 



   Les branches du levier articulé sont mises à l'abri d'un mouve- ment au-delà de leur position de parallélisme, sous l'action de leur ressort de liaison, par le fait   quun   tenon de la branche 212 vient rencontrer le bord de la branche 415. Les organes peuvent prendre la position montrée aux figures 51 - 53. Si un travail de totalisation   s'effectue,   l'arbre 34 est positivement mis en rotation. Ceci a pour conséquence qu'à l'aide du levier articulé alors rectiligne la barre 413 est déplacée vers l'arrière, c'est- à-dire vers la droite en se reportant aux figures. La dite barre parvient alors à la position montrée à la figure 53. La position allongée du levier articulé n'est toutefois obtenue seulement qu'à la consition du secteur 4II montrée aux figures 51 - 53. 



   Si ce secteur est déplacé jusqu'à prendre la position montrée à la figure 52, au moment du travail de totalisation   lanivelle   414 sera retenue par un tenon duss ecteur qui viendra pénétrer dans 

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 une gâche de la manivelle 414. Si alons, du fait du travail de totalisation, l'arbre   340   est mis en rotation, l'articulation du levier jouera, et le déplacement de la barre 413 vers l'ar-   rière   n'aura pas lieu. La barre 413 sera seulement quelque peu abaissée du fait du jeu de l'articulation du levier. 



   La barre 413 commande les deux ponts de verrouillage 21 des mécanismes de tabulation reliés en parallèle. Généralement, l'un des ponts de verrouillage 21 se trouve ouvert et l'autre fermé, lors du travail de tabulation. Si la barre 413 est portée en arrière, la relation est inversée, et le pont de verrouillage généralement fermé est ouvert, celui qui était ouvert se trouvant alors fermé. on conséquence, le solde n'est imprimé que seule- ment par l'un des mécanismes tabulateurs et le mécanisme appelé à l'impression est choisi du fait de la position du secteur 4II. 



  L'extrémité antérieure de la barre 413 est, comme le montre la figure 55, établie en deux parties* La partie supérieure vient agir sur un bras de l'arbre 417, alors que la partie inférieure est accouplee à un levier d'équerre 421 monté libre sur cet arbre, au moyen d'une liaison à tenon et à fente. Sur l'arbre 417 est en outre fixé un bras 420 qui s'engage nous un tenon   appartee-   nant à la barre 416 d'un des ponts de verrouillage. Le levier d'équerre 421 s'engage par l'un de ees bras sous un tenon de la barre 416 de l'autre pont de verrouillage.

   Les barres 416 sont commandées de la manière montrée à la figure 50, de sorte qu'elles sont attirées vers le bas pendant le travail de tabulation de la machine, et ferment les deux ponts de verrouillage afin d'empê- cher l'impression des postes- ce n'est que pendant le travail de totalisation que les ponts de verrouillage peuvent être ouverte* Pendant le travail de totalisation l'un des ponts de verrouillage 

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 est ainsi attiré élastiquement à sa position   de)fermeture,     à   l'aide d'un ressort venant agir sur la barre 416. Si la barre 413 est attirée vers l'arrière, le bras 420 descend et le bras 421 remonte, de sorte que c'est alors l'autre des deux ponts de verrouillage qui se trouve ouvert.

   Ainsi, l'un ou l'autre des deux mécanismes tabulateurs se trouve chaque fois sélecté en vue de l'impression des totaux. Dans la description qui précède on s'est volontairement abstenu de spécifier lequel des deux mécanismes imprimait les soldes positifs ou les soldes négatifs* Ceci est uniquement déterminé par le cas d'application   particu.   lier de la machine. 



   Mécanisme de commande pour l'impression des totaux de   groupes   principaux et de   groupes¯secondaires,   sous dec contrôle de groupes. 



   Il est désirable dans beaucoup de cas de prévoir un mécanisme de commande qui provoquera automatiquement, lors du changement de groupe, l'impression de totaux de groupes   secon-   daires ou de totaux de groupes principaux, ou l'impression de ces deux genres de totaux. Grâce à ce mécanisme de commande, et suivant qu'il s'agira du changement d'un groupe secondaire de cartes ou d'un groupe principal de cartes on provoquera un choix différent des mécanismes compteurs à ramener à zéro après impres sion de la somme qu'ils contiennent.

   S'il se manifeste un change- ment du signe caractéristique de groupe secondaire des cartes traversant la machine, un travail de totalisation est provoqué au cours duquel seul le mécanisme compteur de totaux partiels ou les mécanismes compteurs de totaux partiels sont ramenés à zéro après impression des montants qu'ils contiennent.

   Si toute- fois c'est le signe caractéristique de groupe principal des cartes perforées qui change   en règle générale un changement du 

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 signe caractéristique de groupe secondaire a lieu en même temps   deux opérations de totalisation doivent être successivement   pro..   voquées, de telle façon que pendant la première opération de totalisation on provoque l'impression des totaux secondaires, et pendant la seconde opération   limpression des   totaux principaux. 



   Dans la aescription qui va suivre du mécanisme de commande en question, le mécanisme de totalisation de la machine tabulatrice Powers sera considéré comme connu. Dans ce mécanisme de commande connu, un changement de perfora tien caractéristique de groupe dans les cartes traversant la machine a pour conséquence qu'aun cours de l'exploration de la première carte du nouveau groupe un arbre est mis en rotation, lequel met en action un mécanisme d'avancement à étapes commandant trois opérations de la machine. L'arbre de ce mécanisme d'avancement à étapes porte une série de cames à l'aide desquelles on provoque les commandes nécessaires en vue de l'impression des totaux.   Après   exécution des trois operations en question le mécanisme d'avancement à étapes   s'immobilise   automatiquement. 



   Le mécanisme de commande en vue de l'impression des totaux principaux et des totaux partiels faisant l'objet de la présente invention, est établi de manière analogue. Il se compose d'un arbre 535 mis en rotation discontinue, et sur   le*   quel sont montées des cames destinées à provoquer les commandes nécessaires. Une came a pour but de maintenir en position verrouillée pendant la durée du travail de totalisation le méca- nisme de butée des cartes- Une autre came immobilise le dispositif de   ph@hension   des cartes pendant l'opération de totalisation (Impression des totaux). On prévoit aussi une came qui provoque la rotation de l'arbre ou des arbres de totaux. Cette came fait descendre la barre 214 (voir fig. 61).

   La barre 214 est montée oscillante et selon qu'elle est déportée vers la droite ou vers 

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 la gauche elle assure au cours de son mouvement de descente la rotation soit de l'arbre des totaux partiels, soit de l'arbre des totaux principaux. Le mécanisme d'avancement discontinu destiné à l'arbre 535 est ainsi établi, comme on le décrira plus loin, que le dit arbre est entraîné pendant trois phases d'opération de la machine, pour un changement des signes caractéristiques de groupes secondaires, et provoque de manière connue l'impression des totaux, la barre 214   n'étant   pas déplacée, c'est-à-dire res- tant à la position à laquelle l'arbre des totaux partiels   !la   été conduite pendant le travail de totalisation.

   Si toutefois le signe caractéristique de groupe principal change, l'arbre 535 est mis en rotation cinq fois pendant cinq opérations successives de la machine. Pendant les trois premières opérations le total par- tiel est imprimé. Ensuite la barre 214 est déplacée sous l'action d'une came spéciale 544, si bien que pendant les deux opérations de travail suivantes on obtiendra l'impression du total principal ou des totaux principaux. 



   Pour commander l'entrainement en rotation discontinue de l'arbre 535 on   utilis e   une roue à rochet 536 à trois dents (voir fig. 60   ce 65),   une roue à rochet 537 à neuf   divisions,dont   seulement six sont pourvues d'une dent (voir fig. 68 - 65 ), attendu que chaque troisième dent est supprimée, et une came à rampes irrégulières 443 destinée à la libération automatique du mécanisme d'avancement ou d'entrainement par étapes. Enfin,   on.   prévoit encore une came 444 qui sert à verrouiller le mécanisme d'impression de lettres pendant le travail de totalisation. 



   La roue à rochet   à   trois dents 536 peut être entrainée par un rochet 538   A,   dont la monture 145 A (voir fig.   65)   est mise en oscillation verticale pendant le travail de totalisation à   laide   d'un poussoir qui est appliqué par un ressort contre une 

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 came de l'arbre d'entraînement principal 26. Léentrainement du porte-rochet 145 A est connu. Pendant le travail de tabula- tion, la monture de rochet est maintenue en position élevée au moyen des cliquets d'arrêt 541 et 533.

   Le rochet 538 A   porte   par la monture 145 A n'entraîne la   roue à   rochet 536 & trois dents, que seulement d'un cran pour chaque troisième rotation de l'arbre 535, quoique la monture de rochet 145 A monte et descende une fois pendant la totalisation, à chaque travail de la machine, c'est-à-dire à chaque rotation de l'arbre principal 26, pour autant que la dite monture n'est par verrouillée. La roue à rochet   537   est entraînée par un Dochet 538,dont la monture 145 est entraînée de la même manière que la monture 143 A avec seulement cette différence que la monture 145 n'a pas à être verrouillée pendant les opérations de tabulation attende qu'alors le rochet 138 glisse dans le vide créé par la   supres-   sion de chaque troisième dent, et reste par conséquent inopé- rant.

   La came 443 à profil irrégulier et qui sert à la libéra  tion automatique du mécanisme d'avancement par étapes, travaille en liaison avec un bras 153 subissant la tension d'un ressort, et qui a pour but de verrouiller en position dégagée les cli- quest 533 et 541 pendant le travail de totalisation, et, après achèvement des opérations de totalisation, de laisser ces cli- quest s'engager à nouveau afin de retenir la monture de rochet 145 A. 



   Entre la   roue à.   rochet 536 à trois dents et la   roue à   rochet 537 à six dents on prévoit sur l'arbre 535 une came 444. 



  Celle-ci travaille en liaison avec un levier 540 subissant la tension d'un ressort, et comportant trois bras, en vue des opé- rations suivantes: 

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1) Le levier 540 sert à la fixation des ressorts qui tendent   à   soulever les bras 153 et 153   A.   Le bras 
153 A est commandé par la came 443 A (voir fig.64-65) 
2) Le levier 540 fait tourner un arbre 340 (voir fig.56) depuis lequel on peut obtenir différentes commandes, par exemple le verrouillage des secteurs   d'impres   sion de lettres pendant la totalisation, ou la commande du verrouillage des marteaux en vue de l'impression des balances (voir fig.51-55) ou bien la commande d'autres verrouillages de marteaux. 



   30 Le levier à trois bras 540 sert à la fixation des ressorts qui maintiennent habituellement libres les leviers d'arrêt 541 et 542. 



   Sur l'arbre 535 mis en rotation discontinue est monté tournant libre un manchon sur lequel est fixée une série d'au- tres cames. Oe sont les cames qui sont mises en action lors de l'impression d'un total principal, savoir la came 544 (fig.62) destinée au déplacement de la barre 214, et une came 443 A (voir fig.64) destinée à   l'interruption     de,la   rotation   discon-   tinue du manchon;

   enfin le dit manchon porte encore une roue à rochet 543 à huit dents (voir   fig.65).   L'entraînement de la roue à rochet 543 est assuré par un rochet 538 B (voir fig. 65) dont les'bras porteurs 145 B sont entrainés de la même manière que les montures de cliquets 145 et 145 A, savoir par l'intermédiaire d'un poussoir mis en mouvement alternatif vertical à l'aide d'une came appartenant à l'arbre principal 26. Cette came est toutefois d'un profil tel qu'elle ne soulève son poussoir qu'après que le poussoir 530,(voir fig. 61) a pratiquement terminé sa course vers le haut afin d'agir sur les montures de rochets 145 et 145 A. 

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   Un bras d'arrêt 545 subissant la tension de ressort travaille   en:liaison   avec la came 443 A, lequel bras provoque l'interruption de l'entraînement discontinu du manchon, et agit donc de   façon:' analogue   au bras d'arrêt 153. La came 544 comman- dant le passage à l'impression de totaux principaux fait mouvoir un levier   546   relié par une bielle d'accouplement à un levier d'équerre 545. Le levier d'équerre 545 est lui-même relié par      une biellette à la barre de commutation 214.

   Lorsque le levier d'équerre 545 est mis en oscillation dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre, la barre 214 est déplacée vers la droite, en se référant à la figure 61, de sorte qu'alors l'arbre des totaux principaux est mis en rotation lors- que la dite barre est attirée vers le bas. La monture de rochet 145 A et la monture de rochet 145 B sont retenues par les cli- quets   d'arrêt   533 et 534 en position d'élévation, pendant le travail de tabulation, ainsi qu'on l'a mentionné, l'un des deux cliquets 533 et 534 étant affecté à chacune des montures de rochets. En outre, chaque monture de rochet est verrouillée si nécessaire pendant le travail de totalisation sous l'action d'un cliquet particulier 541 et 542.

   La conjugaison des actions de ces différents organes sera au mieux comprise à ltaide de la descrip- tion qui va suivre des inter-actions se manifestant pendant la totalisation. 



   En avant des verrous 204 de   contr8le   de groupes (voir fig. 5) est monté un pont de commande qui peut être mis en vis-à-vis de sections quelconques des cartes au moyen de pièces intermédiaires susceptibles d'être engagées et dégagées à la main, si bien que ce pont est mis en oscillation par les verrous 204 de ces sections, en cas d'un changement des perfora- tions caractéristiques qui y s ont contenues, 

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Dans le cas actuel on prévoit deux ponts de commande dont l'un, ou pont de groupes   secondaires,déclanche   au cours de son oscillation le cliquet d'arrêt 533 et l'autre, ou pont de groupes principaux, déclanche le cliquet d'arrêt 534.

   Des pièces intermédiaires mobiles à la main permettent de faire correspondre les verrous 204 de chaque champ de carte soit avec l'un soit avec l'autre des deux ponts. 



   Si par conséquent le signe caractéristique des groupes secondaires change, le cliquet 533 est libéré. Il dégage la monture de rochet 145 A, si bien que celle-ci, sous l'action de son ressort, est susceptible de suivre le poussoir 530 A qui descend. Peu de temps après le poussoir 530 A remonte et   soulevé   la monture de rochet 145   A,   si bien que le rochet 538 A qui y correspond fait tourner la roue à rochet 536 de la valeur d'une division. Cette division correspond sensiblement à la division de la roue à rocher 537.

   Attendu que le cliquet 533 n'a eté dégagé que passagèrement, il se trouve déjà revenu à sa posi- tion d'arrêt lorsque la monture de rochet 145   A   revient elle aussi à sa position haute- En conséquence, la monture de ro- chet est verrouillée pendant la poursuite de l'obtention des totaux secondaires ou partiels. La rotation de la roue à ro- chet 536 entraine celle des cames 537 - 444 - 536 - 443 (voir fig.   65).Pu   fait de la rotation ainsi provoquée, une dent de la roue à rochet 537 parvient dans la zone d'action de son rochet 538. La rotation de la came 444 provoque l'os- cillation du levier triple 540, dont le but a été indiqua plus haut.

   A la rotation suivante de ltarbre d'entrainement prin- cipal 26, c'est-à-dire lors de l'action suivante, le   poussoir$300   (voir   fig.61)   est soulevé, et élève la monture de rochet 145,de sorte que le rochet 538 provoquera la rotation de la roue à rochet. 

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 désignée en 537 de la valeur d'une divis ion. Cet entraînement discontinu reste sans action sur le levier 540, attendu que celui-ci est maintenu soulevé sous l'action de la came 444. La machine tourne à vide, à cette phase du fonctionnement. Lors de la troisième rotation de l'arbre principal le poussoir   530   est à nouveau soulevé, et la roue à rochet 537 est entraînée d'une troisième division, ce qui a pour conséquence que tous les le- viers de came retournent à leur position de départ.

   Le levier 540 tombe ainsi par son galet de came dans un logement de la came 444, alors qu'une dent de la roue à rochet 536 se trouve située en position   d'entraînement   vis-à-vis du rochet 538 A. Le   roahet   538 se trouve à nouveau inopérant, attendu qu'il travaille alors en correspondance d'un vide laissé dans la roue à rochet 537 du fait de la suppression d'un dent. Au moyen d'une came qu'on n'a pas représentée au dessin, la barre de commutation 214 est abaissée de sorte que les mécanismes compteurs des totaux partiels appar- tenant aux différentes unités totalisatrices sont remis à zéro après impression des montants contenus dans ceux-ci. L'opération de totalisation partielle est alors terminée.

   Si des totaux principaux doivent être imprimés outre les totaux   partiels,,   les cames fixées au manchon (voir fig. 62 à 64) entrent en action. 



  Si, dans les cartes qui traversent successivement la machine, la perforation occupe un autre point dans le champ qui est affecté au pont de groupes principaux, ce pont est mis en oscillation et celui-ci libère les deux cliquets d'arrêt 534 et 542. En même temps que le groupe principal le groupe secondaire   wnant   en der- nier lieu se trouve épuisé si bien qu'un changement se manifeste dans la perforation de signes caractéristiques des groupes secon- daires. En conséquence, le pont des groupes secondaires est éga- lement mis en oscillation et celui-ci libère le cliquet 533. 

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  Les deux montures de rochets 145 A & 145 B suivant ainsi le mouvement vers le bas de leur poussoir commun formant une four. che lequel, ainsi qu'on l'a mentionné, est   entrainé   par une came spéciale de l'arbre principal 26, et commence son mouve- ment vers le bas lorsque la course du poussoir 530 (voir fig.6I) est terminée-   A   la première rotation de l'arbre principal, les roues à rochet 536 et 543 sont déplacées d'un prant, sous ltaction de leurs rochets 538 A & 538 B. Les cames de commande de l'arbre 535 (voir fig. 57 - 60) participent à cette rotation partielle,ainsi que les cames de commande du manchon (voir fig. 62 - 64). La première fraction de rotation de la came 544 (voir fig. 62) reste sans effet attendu que le galet de came qui porte sur elle correspond alors à sa dépression en arc de cercle.

   La rotation partielle de la came 443 A provoque l'engagement du bras d'arrêt 545, ayant pour conséquence que les cliquets 534 et 548 se trouveront immobilisés en position dégagée. En   meme   temps, les cliquets 533 et 541 se trouveront immobilisés, sous l'action d'une branche 545   A   du bras d'arrêt 545. De cette manière on assure que les deux montures de rochet 145 A et 145 B entrent simultanément en action. 



   A la phare de travail suivante, c'est-à-dire au cours de la seconde rotation de l'arbre principal d'entraînement   26,   la monture de rochet 145 est tout d'abord soulevée. Elle entraine par l'intermédiaire du rochet 538 et de la roue à rochet 537 l'arbre 535 portant les cames des figures 57 - 60, sur une frac- tion de rotation. Immédiatement après   laccomplissement   de cette rotation partielle les montures de rochets 145 A et 145 B s'é- lèvent également. Le rochet 538 A appartenant à la première de 

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 ces deux montures se déplace alors dans un vide de la roue à tochet 536. Cependant, le rochet 538 B de la monture 145 B assure une rotation additionnelle du manchon, sur une division. 



  Cette phase de travail constitue une marche à vide. 



  * Au cours de la troisième rotation de l'arbre princi- pal 26, la roue à rochet 537 est à nouveau mise en rotation sur la longueur d'une dent, sous l'action du poussoir   53@   qui se déplace vers le haut, si bien que l'arbre 535 et les cames des figures 57 - 60 qui reposent sur celui-ci parviennent à leur position de départ vis à vis des organes qui travaillent avec celles-ci. Au cours de cette troisième phase de travail, la barre de commutation 214 est attirée vers le bas, et ltimpres- sion des totaux partiels a lieu. 



   En outre, au cours de cette phase de travail, les deux montures de rochet 145 A et 145 B sont soulevées, immé- diatement après la rotation partielle de la roue à rochet 537. 



  Le rochet 538 A entraine la roue à rochet 536 de la quantité d'une division, et fait ainsi tourner l'arbre 535 de la même quantité. De ce fait, la dent suivante de la roue à rochet 537 est amenée en position opérante. En même temps, les rochets 538 B entraînent la roue à rochet 543 et avec elle le manchon portant les cames des figures 537 - 560. Ainsi, le bras 546 est mis en oscillation sous l'action de la came 544, et provoque le dépla- cement de la barre de commutation 214 pour l'amener en position d'impression des totaux principaux. 



   Au cours de la quatrième phase de travail, l'arbre 535 est mis en rotation partielle sous l'action du rochet 538 et de la roue à rochet 537. Immédiatement ensuite les montures de rochet 145 A et 145 B s'élèvent de sorte que leurs rochets   538 A   

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 et 538 B tendent à poursuivre l'entrainement des roues à rochet 536 et 543. Toutefois, la roue à rochet 536 présente alors un vide à son rochet, si bien que l'arbre 535 ne tourne pas. Entre-temps, le manchon a été déplacé d'un cran sous l'ac- tion de la roue à rochet 543. La came 544 libère alors son levier 546. Celui-ci se trouve toutefois passagèrement verrouillé par   d'autres   moyens, de sorte que la barre de commutation 214 reste à la position qu'elle occupe.

   Au cours de cette phase du fonctionnement, la barre 214 est à nouveau attirée vers le bas, de sorte que l'on provoque la rotation de l'arbre des totaux principaux et l'impression de   ceux-ci.   La came 443   A   montrée à la figure 64 dégage le bras d'arrêt 545 et sa dérivation   545@,   de sorte que les les cliquets 534 - 542 et 533-541 retombent à nouveau. Du fait que les montures de rochet 145 A et 145 B se trouvent soulevées à cet instant, elles sont verrouillées par les cliquets libérés. Au cours de la cinquième rotation de l'ar- bre principal, l'arbre 535 est mis en rotation par le rochet 538 et la roue à rochet 537, sur une 'autre   division/et   l'ensemble du mécanisme de commande revient ainsi à sa position de départ.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Machine tabulatrice à cartes perforées,caractérisée en ce que: I. Ses parties principales (partie supérieure, chambre directrice) sont subdivisées en groupes individuels démonta- bles, pouvant être remplacés par des groupes différents de façon à rendre la machine propre à des travaux particuliers.
    2. Celle-ci étant pourvue d'un mécanisme de perforation pour les cartes de totaux, les électeurs de poinçons de' perfo- ration peuvent être commandés à volonté sous la commande de différents mécanismes compteurs (mécanisme de totaux princi- paux, mécanisme de totaux partiels).
    3. La dite machine étant équipée d'un mécanisme d'explora- tion commandant le mécanisme enregistreur, on interpose entre le mécanisme d'exploration et le mécanisme enregistreur un élé- ment de transformation susceptible de commutation, à l'aide duquel la carte perforée peut être interprétée de différentes façons, selon le système de clé adopté.
    4. Cette machine comportant une chambre directrice inter- posée entre le mécanisme calculateur et enregistreur d'une part., et le mécanisme explorateur d'autre part, on prévoit dans la dite chambre directrice un organe de commutation au moyen duquel un élément accomplissant habituellement une fonction déterminée assure automatiquement une autre fonction.
    5. Sa chambre directrice est pourvue d'un mécanisme de transmission de mouvement grâce auquel un seul champ du <Desc/Clms Page number 129> mécanisme d'exploration est susceptible de commander un plus grand nombre d'unités tabulatrices (groupes de secteur) qu'il en est d'ordinaire.
    6. Son mécanisme d'exploration commandant un mécanisme compteur, elle comporte des moyens de commande à l'aide des- quels le mécanisme compteur peut être soumis à la commande d'un champ de carte choisi à. volonté entre plusieurs champs de carte.
    7. La dite machine possédant un mécanisme enregistreur commandé par le mécanisme d'exploration, et une chambre direc- trice intercalée entre ceux-ci, sa chambre directrice présente une disposition telle qu'elle commande correctement le méca- nisme enregistreur même si la carte explorée se trouve placée incorrectement, c'est-à-dire tournée de 180 dans son plan.
    8. Cette machine possède une chambre directrice compor- tant un organe susceptible de jouer sous la commande des car- tes (bloc de butée de zéro) lequel rend inopérante une unité du mécanisme enregistreur, ou une partie d'une unité de méca- nisme enregistreur (groupe de secteurs).
    9. Un organe rendant habituellement inopérante une unité du mécanisme tabulateur (bloc de butée de zéro) est suscepti- ble d'être dégagé sous la commande des cartes.
    10. La machine comportant un¯mécanisme de totalisation déclenché sous la commande des cartes, son. déclenchement est provoqué seulement par un changement du groupe de cartes, indépendamment de la clé de perforation utilisée en vue de la commande du mécanisme compteur. <Desc/Clms Page number 130>
    II. Celle-ci comportant un groupe de mécanismes compteurs et un mécanisme de commande de totalisation affecté & ceux-ci, lequel provoque au moment du changement du signe caractéris- tique des groupes l'obtention des totaux contenus dans les mécanismes compteurs, elle possède des moyens automatiques qui mesurent de quelle quantité la perforation caractéristi- que des cartes a été modifiée.
    12. Les moyens automatiques(suivant II.) transmettent autant de fois le montant contenu dans un mécanisme de balance, sans extinction ni annulation de celui-ci dans un mécanisme compteur auxiliaire (mécanisme de calcul d'intérêts progressifs) que l'exige la mesure du changement de signe caractéristique constaté.
    13. La machine possédant un dispositif de contrôle de groupes provoquant la totalisation en présence d'un changement de groupe ae cartes, ce dispositif de contrôle de groupes peut être rendu inopérant grâce à la commande des cartes si bien que la totalisation n'a pas lieu en cas du changement de perfora- tion dans le champ de carte choisi.
    14. Celle-ci comportant un mécanisme compteur algébrique pour soustraction directe, pouvant être commandé en vue de ltaddition ou de la soustraction sous la commande des cartes perforées, elle possède un mécanisme automatique de commande qui règle le mécanisme compteur algébrique à la totalisation intermédiaire sans extinction ou annulation.
    15. La dite machine comportant deux groupes de mécanismes d'addition (mécanisme d'addition antérieur, et postérieur-) <Desc/Clms Page number 131> sa commande par cartes perforées peut faire en sorte qu'un mécanisme d'addition d'un des groupes transmette le montant qu'il contient, sans extinction ou annulation, à un mécanisme d'addition de l'autre groupe.
    16. La machine étant équipée d'organes portant les carac- tères, entrainant les roues d'addition, et commandés par un mécanisme de butée, ce mécanisme de butée peut être influencé tant par des perforations de combinaison chiffrées que par des perforations de combinaison alphabétiques, si bien qu'un seul et même porte-caractères peut imprimer tant des nombres que des lettres.
    17. Elle comporte un porte-caractères qui déplace ceux-ci suivant le signe à imprimer, les caractères susceptibles de coulisser individuellement dans le porte-caractères pouvant être placés sur les organes d'écriture à toutes positions vis à vis de leur porte-caractères.
    18. La machine possédant un groupe de porte-caractères mobiles vis à vis den rouleau porte-papier supportant la feuille, le rouleau porte-papier est pourvu de moyens assu- rant le guidage positif du papier, se composant de broches susceptibles d'être retirées, et s'engageant dans une perfo- ration du papier.
    19. Le rouleau porte-papier est habituellement retiré hors de la zone du mouvement des caractères, et est avancé, avant l'impression;en direction des caractères, après quoi ceux-ci sont apposés sous l'action d'un marteau d' Impression. <Desc/Clms Page number 132>
    20. La dite machine comportant plusieurs groupes de porte-caractères, elle possède aussi des porte-caractères de date montés de façon indépendante, et pouvant être frappés sous la commande de perforations spéciales de la carte.
    21. Celle-ci étant pourvue de plusieurs groupes de méca- nismes compteurs (mécanismescompteurs antérieurs et posté- rieurs) d'arbres de totaux appartenant aux groupes de méca- nismes compteurs, ainsi que d'organes portant des caractères, solidaires des mécanismes compteurs, chacun des arbres de totaux commande des moyens permettant de rendre opérant ou non opérant le mécanisme d'impression de caractères.¯ 22. La dite machine possédant deux unités tabulatrices imprimant les soldes calculés à partir d'une série de postes dans ltune ou dans l'autre de deux colonnes de la feuille ou formule, la colonne devant recevoir l' impression est déterminée par le mécanisme compteur de l'ue des unités tabulatrices.
    23. Cette machine étant équipée de plusieurs mécanismes compteurs algébriques pour soustraction directe et d'organes portant des caractères, affectés à ceux-ci, on prévoit de manière connue un porte-caractères imprimant le signe "Plus" ou le signe "Moins", affecté à chacun des deux groupes de porte- caractères, et ce porte-caractères particulier rend inopérant le mécanisme d'impression, suivant la position qu'il occupe, afin d'empêcher dans l'un des mécanismes l'impression de poses négatifs et, dans l'autre mécanisme,l'impression de postes positifs: <Desc/Clms Page number 133> 24.
    Ses mécanismes compteurs, par exemple-mécanismes compteurs de groupes principaux et de groupées secondàires, étant successivement mis en jeu par un dispositif électeur, au cours du travail de totalisation, le dit électeur est entraîné de différentes manières au moyen d'un mécanisme de commande ou actionnement discontinu, suivant qu'il a à sélecter ou choisir un nombre restreint ou un nombre important de mécanismes compteurs.
    25. L'entraînement du sélecteur se trouve sous l'action du dispositif opérant au moment du changement des perforation caractéristiques des groupes.
    26. La machine étant pourvue de plusieurs groupes d'organes de commande, et de mécanismes compteurs affectés à ces grou?pes, ainsi que d'un champde butée destiné à l'actionnement de ces organes de commande, le champ de butée est réglable sous l'ac- tion exercée sur lui par les mécanismes compteurs.
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