BE410915A - - Google Patents

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BE410915A
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Description


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     MEMOIRE   DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de
BREVET D' INVENTION " Mécanisme d'apport du papier " 
 EMI1.1 
 L'invention concerne le mécanisme d'apport'du papier de   machines   comptables et de machines analogues. Quelques-unes des caractéristiques de l'invention sont applicables à ces machines en général, mais quelques caraotéristiques sont particulièrement applicables aux machines tabulatrices   oomman-   dées par des enregistrements. 



   Généralement parlant, l'invention a principalement pour but d'apporter certains perfectionnements aux dispositifs servant à manipuler de longues bandes de papier, et en particulier lorsque ces bandes de papier portent une impression préalable afin de oonstituer une série de formulaires 

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 successifs, et plus particulièrement! encore lorsque la bande est pliée d'avance. L'invention vise un dispositif servant à faire passer une longue bande doucement à travers la machine et à la déposer proprement et convenablement après son Impression par la machine, le tout sans exiger l'attention de l'opérateur. 



   L'un des buts de l'invention consiste à créer un dispositif servant à imprimer de longs mouvements   d'avance-   ment au papier dans des conditions et suivant des exigenoes plus complexes que les conditions et exigences usuelles et de préférence un mécanisme effectuant ce travail entièrement automatiquement, sans intervention personnelle. 



   L'invention vise aussi divers perfeotionnements apportés au mécanisme du type indiqué. 



   Dans ce but et dans d'autres, qui résulteront de la description qui va suivre, l'invention est constituée par certaines caractéristiques de construction et certaines combinaisons et dispositions de pièces, tout ceci étant expliqué en détail plus loin. 



   L'invention peut recevoir différentes applications et elle peut être mise en pratique de différentes façons. 



  On décrira ci-dessous un mode de réalisation typique qui est représenté dans les dessins annexés. 



   L'invention telle qu'elle va être décrite est appliquée à une machine tabulatrice Powers, pour tabulariser des enregistrements constitués par des cartes perforées et servant à établir les statistiques mensuelles concernant les clients d'un grand magasin. Les indications sont Imprimées par la maohine sur une bande de papier préalablement imprimée dans une série de formulaires successifs, le papier étant plié en éventail et cette forme lui étant rendue après 

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 son passage   à   travers la machine. Le méoanisme provoque l'impression automatique du nom, de l'adresse et du numéro de compte du client, sous la commande de cartes perforées, dans une oase réservée à cet effet dans l'entête du formulaire. 



  Le mécanisme imprime ensuite automatiquement un long mouvement d'avancement au papier, pour l'amener à la position voulue pour l'inscription de la première éoriture des indications. 



  Lorsque la dernière écriture des indications a été imprimée, la machine imprime automatiquement le total ou le solde du oompte, et immédiatement après elle imprime automatiquement un deuxième long mouvement d'avancement au papier pour amener celui-ci à l'endroit ou sur la ligne correspondant au formulaire suivant, pour l'impression du nom et du numéro du client suivant. Il y a donc deux longs mouvements d'avanoement différents du papier jusqu'à des positions différentes. Un troisième long mouvement d'avancement est encore 'imprimé au papier lorsque le nombre d'écritures d'un oompte dépasse le nombre d'espaoements de lignes réservés pour les écritures sur le formulaire.

   Dans ce cas, le papier avance automatiquement de la dernière ligne d'un formulaire à la première ligne du formulaire suivant pour les écritures, l'entête et les lignes d'impression du formulaire pour le nom et l'adresse étant dans ce cas sautées sans arrêt. La déposante ne connait aucun méoanisme antérieur assurant l'avancement du papier avec un fonctionnement automatique ayant une telle variété d'action. 



   La machine est équipée avec le dispositif d'avancement usuel ligne par ligne, qui fonotionne comme d'habitude entre les longs mouvements d'avancement. Elle peut aussi être équipée avec un type connu d'injeoteur et d'éjecteur de papier à la main imprimant de longs mouvements d'avancement 

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 au papier, et il n'y a aucune interférence entre ceci et le mécanisme à long mouvement d'avancement de la présente invention. La machine comporte un dispositif permettant d'arrêter ce dernier mécanisme par la simple manoeuvre d'une poignée, en permettant de faire fondtionner la machine comme jusqu'ici, et le long mouvement d'avancement suivant la présente   Inven-   tion peut être appliqué de nouveau, à volonté, par le rappel de oette poignée à aa première position. 



   La fig. 1 des dessins annexés est une vue de profil de gauche de la machine, certaines parties étant brisées. 



   La fig. 2 est une vue de profil de droite de quelquesuns des mécanismes de fonctionnement, d'avancement du papier et autres, de la tête de tabulateur, la majeure partie du châssis et du mécanisme étant supprimée. 



   La fig. 3 est une vue de profil de droite du mécanisme à long mouvement d'avancement. 



   La fig. 4 est une vue de détail. 



   La fig. 5 est une vue semblable à la fig. 4, les pièces se trouvant toutefois dans des positions différentes. 



   La fig. 6 est une vue en perspective de dos d'une partie du mécanisme à long mouvement d'avancement. 



   La fig. 7 est une vue partielle semblable à des parties des fig. 3 et 5, mais les pièces se trouvant encore dans une autre position. 



   La fig. 8 est une vue de détail montrant le dispositif servant à arrêter le méoanisme à long mouvement d'avanoement. 



   La fig. 9 est une vue schématique partielle d'une partie du mécanisme représenté en perspective.'
La fig. 10 est une vue semblable à une partie des fig. 



  4 et 5, les pièces se trouvant toutefois dans une autre posi- 

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 tion, et elle représente aussi un type préféré de dispositif empêohant tout mouvement de dépassement. 



   La fig. 11 est une vue en perspective partielle d'un dispositif à force motrice facilitant l'avancement du papier. 



   La fig. 18 est une vue d'un formulaire de facture comme ceux que la machine est destinée à imprimer. 



   La fig. 13 est une vue d'une section de la bande de papier dont le formulaire représenté dans la fig. 12 fait partie, et
La fig. 14 est une élévation de faoe du chariot. 



   Pour que l'invention soit mieux comprise, on décrira ci-dessous, ce qui est le moyen le plus simple, un mode de réalisation et d'application typique de l'invention, en indiquant même le nombre exact et les positions des lignes d'une indication, mais il est bien entendu que dans d'autres cas ces détails varieraient pour s'adapter aux différentes exigences. 



   L'invention est représentée appliquée à la machine tabulatrice Powers bien connue qui est utilisée depuis de nombreuses années dans le commerce et l'industrie. Ces machines sont commandées par des enregistrements constitués par des cartes poinçonnées de façon à représenter des données exprimées en chiffres, en lettres de l'alphabet, etc.

   Le tabulateur Powers est constitué par un "socle" 18 (fig. 1) portant un moteur et un dispositif d'apport des cartes prises dans une pile et passant à travers une chambre d'exploration où leurs perforations sont explorées par des tiges    servant de tâteurs ; un"convertisseur multiple" 17 contenant   des fils métalliques de convertisseur servant à transmettre à la tête le mouvement de commande des tiges d'exploration, et la tête 18 elle-même,   où.les   données sont utilisées et 

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 accumulées dans des registres, Imprimées sur des .feuilles ou bandes de papier appropriées, totalisées, etc.

   En tant que cela concerne la présente invention, les tabulateurs peuvent être de type quelconque.   On   n'a représenté dans les dessins que oelles des parties d'un type de tabulateur Powers qui sont nécessaires pour faire comprendre l'invention. 



   Une partie du mécanisme de la tête de tabulateur est représentée dans la fig. 2, où 20 représente la plaque de base du châssis de oette tête. La tête contient plusieurs uni- tés de tabulateur, pouvant comprendre chacune les seoteurs dentés usuels 21 qui actionnent les registres et les secteurs à caractères d'impression 22 portant des chiffres, mais dans le cas typique dont il s'agit il y a de préférence au moins une unité ou section occupée par des secteurs à caractères alphabétiques pour imprimer certaines données, comme on le verra plus loin.

   Le méoanisme opérateur est constitué par un arbre transversal de commande 23 tournant continuellement et agencé de façon à faire un tour pour ohaque cycle de la machine; cet arbre est relié par une manivelle 24 et une biel- le 25 à un arbre transversal 26 auquel il imprime un mouve- ment osoillant et qui porte une série de bras (non représen- tés) reliés par des biellettes aux barres de rappel des seo- teurs à caractères à chiffres 22 et des marteaux d'impression 27.

   Dans le cas présent l'arbre oscillant principal usuel 28 qui, entre autres, met les registres en prise et hors de pri- se avec les crémaillères 21, porte un bras 30 relié par une biellette 31 à un levier oscillant 32 articulé en 33,   sollici-   té vers l'arrière par un ressort 34 et portant un galet sui- veur 35 qui s'appuie sur une came 36 fixée sur l'arbre d'en- traînement 23, la forme de oette came étant telle qu'elle fasse osciller l'arbre 28 en avant et en arrière aux moment voulus. 



    @   

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   Quelques-unes   desunités oontiennent le mécanisme de soustraotion directe familier à ceux qui emploient cette maohine. Ce mécanisme oomporte des pièces 37 animées d'un mouvement alternatif et articulées sur les seoteurs à   oarac-   tères respectifs 22, chacune d'elles commandant une orémail- lère d'addition 38 et une crémaillère de soustraction 40, les roues à registre 41 étant montées entre ces crémaillères et pouvant venir en prise avec l'une ou l'autre de oelles-oi. 



   L'arbre usuel de total antérieur 42 effectue un mouvement oscillant à l'occasion sous l'action de la biellette usuelle
43 et il fait à son tour osciller l'arbre de total postérieur
33 au moyen de la biellette 44, oomme d'habitude, pour pren- dre un total sur les registres postérieurs 41. L'extrémité saillante de l'arbre 33 fournit un pivot oonvenable pour le levier 32. L'arbre de total général antérieur est représenté en 45 avec la biellette 49 au moyen de laquelle il est action- né par l'arbre de total général postérieur 39 (fig. 3). 



   L'arbre   47   du rouleau 46 est monté comme d'habitude sur le chariot porte-papier 48 (fig. 3   et 14).   Dans la machine particulière décrite, le rouleau est divisé en deux pièces de la façon habituelle et le nouveau méoanisme d'avanoement est relié à la moitié de   gauohe   du rouleau, mais oeoi est sans importance. 



   Pour l'espacement des lignes pas à pas, le rouleau oomporte, à son extrémité de gauche, le roohet usuel 50 et la roue à déclic 51 (fig. 14). Ce roohet avance d'une ou deux dents à chaque fois, ou bien il n'avance pas du tout, suivant ¯ le réglage effectué à la main; il est aotionné par un cliquet
52, fig. 2 et 14, articulé sur une biellette coulissante 53 articulée à son tour sur un bras 54 porté par l'extrémité de   gauche   de l'arbre usuel 55 qui constitue un long pignon et 

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 qui règne sur toute la longueur du rouleau; cet arbre est monté sur le chariot.

   Près de son extrémité de droite cet arbre-pignon est en prise avec un pignon 56 ou un bout d'arbre portant un bras   57   relié par une biellette 58 à un levier ooudé 60 articulé en 61 sur la pièce d'extrémité de droite du châssis de la tête du tabulateur, et sollicité par un ressort 62. Ce levier coudé est relié par une biellette 63 à un levier d'angle 64 articulé sur cette pièce du châssis en 65 et dont un bras est articulé sur une longue biellette 66. 



  A son extrémité supérieure cette dernière comporte une fente   67   dans laquelle s'engage un téton 68 porté par un bras fixé à l'arbre oscillant 26. La construction est telle que le mouvement   oscillant   de cet arbre, agissant par   l'intermé-   diaire du train de mécanisme qui vient d'être décrit, fasse osciller le pignon 56 et l'arbre-pignon 55 et imprime un mouvement alternatif au oliquet 52 pour faire avancer le rouleau d'un angle approprié pendant chaque cycle de la machine, à moins que quelque chose n'intervienne pour empêcher ce mou-   vement.   



   Dans le tabulateur Powers l'organe qui intervient est un organe monté sous forme de jeu de butées sur le trajet d'un épaulement 69 porté par le levier 64 ; dans ce cas le téton 68 se meut fou dans la fente 67 et le ressort 62 ne peut par conséquent actionner le mécanisme d'espaoement des lignes. 



  Une extrémité de ce ressort est fixée à un téton   70   porté par la biellette 66. La distinction entre l'espacement simple et l'espacement double est obtenue par le jeu de butées différentielles montées sur le trajet du mouvement de retour de la biellette coulissante 53. 



   Les rouleaux à pression usuels coopèrent avec le rouleau porte-papier pour faire avancer le papier. 

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   Dans l'explication de la fig. 2, on peut dire que la majeure partie du mécanisme aotionnant la tête du tabulateur, telle qu'elle est décrite jusqu'ioi, se trouve du oôté droit de la machine. Ce mécanisme comporte les biellettes 25, 31, 58, 63 et 66, et les pièces reliées   immédiatement   à ces biellettes. La biellette 44 et la biellette correspondante de total général 49 se trouvent toutefois sur le côté gauche de la machine. Tout le méoanisme d'avancement du plateau tel qu'il est représenté dans oette figure et tel qu'il sera décrit plus loin, se trouve à l'extrémité de gauche de la tête du tabulateur, à l'exception du bras 57 et du pignon 56, et dans cette figure'on le voit comme si l'on regardait à travers la maohine. Ces pièces sont représentées en vue de profil de gauche dans d'autres figures des dessins. 



   Immédiatement à gauche du rochet 50 l'arbre du rouleau porte un pignon 71 ayant le même nombre de dents que ce rochet et étant entraîné par une roue dentée 72 portée par un axe 73 fixé à la plaque d'extrémité de gauche du chariot. Le tabulateur Powers, tel qu'il a été fabriqué jusqu'ioi, oomportait parfois oette roue dentée, entraînée par un   oliquet     74   articulé sur un levier   75   articulé à son tour sur l'axe 73 et portant une poignée   76   (fig. 2 et 14). Ceci constitue un dispositifà main au moyen duquel on peut faire tourner le rouleau rapidement, soit pour la première insertion d'une   nouvelle   feuille de factures, soit pour l'enlèvement de l'anoienne feuille.

   Dans la fig. 2 la roue   72   est représentée brisée pour montrer un segment denté fixe   77;   fig. 14, dans les enooohes duquel peut s'engager une dent portée par une pièce réglable   78   (fig. 2) dont on peut régler la position de façon à limiter le mouvement de retour du levier   75   sous l'action 

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   d'un   ressort. On obtient ce résultat au moyen d'une tige rencontrée par le cliquet 74 et soulevant ce cliquet pour l'écarter de la roue 72. PEndant la course avant de la poignée le cliquet est arrêté par une butée fixe 81. Pour la   commodité   du dessin la butée 80 est représentée placée pour un oourt déplacement du cliquet.

   Sur la roue à déclic 51 s'applique un galet porté par le bras inférieur du levier à ressort 62. 



  Pour quelques-unes des utilisations de l'invention on peut ne pas utiliser ce méoanisme trotteur, mais on utilise la roue dentée 72. Cette roue engrène avec une autre grande roue 85 montée sur un axe 84 fixé à une plaque spéciale 85 du châssis, plaque qui est fixée amovible de toute façon appropriée, par exemple au moyen de boulons 86, à la faoe extérieure de la pièce de gauche 87 du châssis (fig. 3). L'invention comporte un dispositif automatique servant à imprimer à cette roue 83, et par son intermédiaire au rouleau, des mouvements mesurés d'amplitudes différentes suivant les besoins.

   Quant au ohariot porte-papier Powers, on peut le retirer de la ma-   chine en le faisant coulisser en longueur ; dansce cas la   roue dentée   72   cesse d'être en prise avec la roue dentée 83 et elle coulisse en arrière pour revenir en prise lorsque le ohariot est remis en place. 



   L'invention est représentée et décrite   ioi   appliquée au service d'un grand magasin. Chaque vente effectuée à un client qui reçoit une faoture est enregistrée sur une carte ordinaire Powers à 90 colonnes, perforée pour désigner le nom et le compte du client,, la date de la vente, le nom des articles vendus, le rayon où ces articles ont été vendus et le montant de la facture, ou, en d'autres termes, le prix; lorsque le olient paye un acompte, une carte semblable est perforée, mais elle indique le montant du versement au lieu 

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 du prix des articles, et oette carte est perforée de façon à indiquer qu'elle représente un crédit au lieu d'un débit. 



  A la fin du mois ces cartes de débit sont triées suivant les numéros des comptes des clients et le résultat de ce triage est une pile de cartes groupées, chaque groupe contenant toutes les cartes de débit et toutes les cartes de crédit d'un même client, disposées par ordre   chronologique.   On insère, dans cette pile, d'autres cartes pour l'impression du nom, du numéro du compte et de l'adresse de chaque client. On fait passer les cartes à travers la maohine tabulatrice, qui imprime les écritures pour chaque client, comme le montrent les fig. 12 et 13. Ces écritures se font sur un formulaire imprimé comportant un entête, et dont une partie est réglée pour l'insoription d'un oompte.

   Lorsque la première carte du oompte de Mademoiselle Hélène Davis passe à travers la machine, le nom et le numéro du compte de oette personne (dans le cas présent   123456)   sont imprimés automatiquement à partir d'une certaine carte pendant le premier cycle de la machine. La deuxième carte contient son adresse en ville et la troisième carte son adresse postale. Il peut y avoir autant de ces oartes à entête qu'on le désire; ordinairement deux ou trois ou quatre suffiront. Il n'est pas nécessaire, dans le cas présent, d'expliquer comment elles sont insérées dans la pile de cartes.

   Après les trois cartes indiquant le nom, le numéro du compte et l'adresse de Mademoiselle Davis, une carte est perforée pour représenter l'ancien solde de son compte, et cette carte est suivie des cartes représentant ses opérations individuelles dans le cours du mois. Ces cartes d'opérations sont perforées, et le mécanisme est disposé de telle sorte que chaque carte de débit provoque l'impression de la date, d'une description de l'opération et des sommes, comme le montre la 

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 fig. 12. On voit qu'il y a une colonne pour l'impression du rayon intéressé, et qu'il y a naturellement une   oase   oorrespondante dans la carte. Il y a aussi, sur le papier, une colonne dans laquelle est imprimée toute opération de orédit désignée par des perforations appropriées dans une carte de crédit.

   Les écritures de débit sont imprimées dans la oolonne intitulée   "facture",   comme   l'indique   le dessin. Chaque carte de orédit provoque l'impression de la somme dans la colonne de crédit sur le papier et la soustraction de oette somme sur les roues enregistreuses 41, au lieu de son addition comme dans le cas des   "faotures".   La machine est construite et disposée de façon que, dès qu'une carte perforée en concordance avec un autre numéro de compte entre dans la chambre d'exploration, cette carte y est automatiquement retenue et rendue momentanément sans action, pendant que la machine effectue une opération de totalisation ayant pour résultat l'impression du solde du client au bas de la oolonne de chiffres de l'écriture (dans le cas présent   187,64   dollars).

   Les formulaires de facture 88 sont imprimés sur une bande continue, comme le montre la fig. 13, les factures successives pouvant être détachées au moyen de lignes 90 de perforations ou d'autres moyens d'affaiblissement. Dans le cas présent oette bande de papier est pliée en éventail et les plis viennent se placer de préférenoe sur les lignes de séparation 90. 



   Les feuilles d'écriture représentées dans les fig. 12 et 13 ont une longueur d'environ 28 cm et l'intervalle d'espaoement simple des lignes de la maohine oorrespond à six lignes pour 2,5 cm. Pour les commodités de la description les 66 lignes possibles sur chaque feuille 88 sont indiquées dans la-marge de la fig. 12. On remarquera que la première ligne Imprimée, c'est-à-dire le nom et le numéro du compte du 

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 client, oorrespond à la ligne 14 et que la première éoriture imprimée sur la facture correspond à la ligne 29. L'impression ne doit pas se rapprocher de la base de la feuille plus loin que la ligne 62. 



   Les conditions remplies par le mécanisme qui va être décrit sont les suivantes: si le nombre d'écritures ne dépasse pas la capacité de la feuille, comme   o'est   le cas pour la feuille indiquée dans la fig. 12, un total est imprimé au bas de la série d'écritures et la bande de papier est avancée automatiquement jusqu'à la ligne 14 du formulaire suivant. Les cartes nécessaires pour inscrire le nom et l'adresse du olient suivant sont ensuite passées automatiquement dans la machine, le nombre de ces cartes étant trois dans ce cas particulier. 



  La dernière de ces trois cartes comporte dans sa perforation un trou de réglage spécial qui fait avancer le papier pendant l'opération suivante jusqu'à la ligne 29, pour qu'il soit prêt à recevoir la première ligne de la faoture ("solde reporté"). 



  La machine fait alors avancer le papier ligne par ligne, une ligne pour chacune des cartes qui passent dans la machine, et lorsque la dernière éoriture du compte a été ajoutée et imprimée, la machine effectue automatiquement une course en blanc suivie d'un total, après quoi le papier avance de nouveau jusqu'à la ligne 14 du formulaire suivant. Toutefois, il peut arriver à l'occasion que le nombre d'écritures à inscrire dans un relevé soit supérieur à celui qu'un formulaire peut oontenir, un tel état étant indiqué en 91 dans la fig. 13. La construction est telle qu'après l'impression d'une écriture sur la ligne 62 le papier avance automatiquement pour amener le formulaire suivant à la position d'impression, mais dans ce cas le nom et l'adresse du client ne sont pas répétés.

   En oon- 

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 séquence, au lieu d'avancer jusqu'à la ligne 14 du formulaire suivant, le papier avance directement jusqu'à la ligne 29, à partir de laquelle la série d'éoritures est oontinuée oomme cela est indiqué sur le formulaire 92 de la fig. 13. Si la deuxième feuille suffit pour oontenir toutes les écritures, un total est posé automatiquement et la bande de papier avance jusqu'à la ligne 14 du formulaire suivant.

   On voit que les conditions à remplir par ce méoanisme à long mouvement d'avancement sont plus complexes que pour les dispositifs usuels de ce type, car il faut trois longs mouvements d'avanoement différents du papier, chacun de ces mouvements devant être produit automatiquement au moment voulu, c'est-à-dire de la dernière ligne de l'entête à la ligne 29, de la dernière ligne d'un formulaire (ligne 62) à la ligne 29 du formulaire suivant, et de la ligne sur laquelle un total est imprimé à la ligne 14 du formulaire suivant. 



   Ainsi qu'on l'a expliqué plus haut, le saut du nom et de l'adresse de l'entête à la ligne 29 est effectué sous l'action d'un trou de commande spéciale pratiqué à cet effet dans la dernière carte portant l'adresse du client. Cela étant, on oonçoit qu'il peut y avoir, entre certaines limites, un nombre désiré quelconque de ces cartes, les personnes qui font fonctionner le système ayant soin de pratiquer ce trou de   commande   dans la dernière carte. Le saut du total d'un état à la ligne 14 de l'état suivant est effectué sous l'action du mécanisme totalisateur automatique du tabulateur,   a'est-à-dire,   ainsi que cela sera déorit en détail plus loin, sous l'action de l'arbre de total 42. 



   Ainsi qu'on l'a expliqué, le pignon 71 a le même nombre de dents que le roohet d'espacement des lignes 50, et une dent de la roue 83 oorrespond par conséquent à un mouvement 

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 et'avancement du rouleau pour l'espaoement d'une ligne. On a jugé utile de donner à cette roue 132 dents, de façon qu'une demi-révolution de cette roue corresponde exactement à l'avanoement de la bande pour la longueur d'un seul formulaire de relevé. 



   Le long mouvement d'avancement du papier jusqu'à la ligne 29 pour la première ligne ou ligne de "solde reporté" du relevé, est effectué, que ce mouvement parte de la ligne de base du formulaire précédent ou de l'entête du même formulaire, au moyen d'un cliquet 93 agissant sur un disque 94 qui est effeotivement un roohet à deux dents. L'avancement du papier jusqu'à la ligne 14 pour l'inscription du nom et du numéro du client après l'impression du total sur le formulaire précédent, est effectué par un oliquet 95 agissant sur un disque 96, fig. 5, qui est effectivement un roohet à quatre dents.

   Les disques 94 et 96, ainsi que la roue dentée 83, sont tous fixés ensemble sur le même moyeu et constituent une roue rigide unique montée sur l'axe 84, le disque 94 et le cliquet 93 se trouvant du côté gauche de la roue dentée et le disque 96 ainsi que le oliquet 95 sur son côté droit, ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 6 en regardant celle-ci de dos. Les deux cliquets sont articulés indépendamment l'un de l'autre sur un arbre oourt   97   monté entre les deux branches d'un levier 98 en forme de chape articulée sur l'axe 84 et dont la branche de gauche se prolonge au-dessous de son pivot, une biellette 101 étant articulée en 100 sur cette branche et en 102 sur l'extrémité supérieure d'un long levier lo3 dont l'extrémité inférieure est articulée en 104 sur un bloc 105 fixé rigidement à la plaque de base 20 de la tête du tabulateur.

   Un plateau-came 106 fixé sur l'arbre principal d'entraînement 23 commande un galet suiveur 107 porté par le levier 103, la for- 

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 me de ce plateau-came étant telle qu'une rotation complète de cet arbre provoque deux oscillations du levier 103 et, par conséquent, deux oscillations du levier 98 qui porte les cliquets 93 et 95. Le levier 103 est sollicité par un'ressort énergique 108 qui appuie le suiveur sur la came. 



   Les cliquets 93 et 95 sont amenés en prise avec leurs disques à roohet par des ressorts   110   (fig. 3 et 5) et ils sont commandés quant à leur fonotionnement par deux guides : un guide 111 pour le cliquet 93 et un guide 112 pour le oliquet 95. Ces guides sont montés l'un à gauche et l'autre à droite de la roue 85, dans l'espace compris entre cette roue et le disque à rochet respectif. Chacun des cliquets a une largeur telle qu'il reoouvre sa plaque de guidage, cette plaque comportant un bord de guidage concentrique à l'axe 84. 



  Dans la fig. 7 la pièce de guidage 112 est représentée dans sa position supérieure, dans laquelle elle maintient le cliquet 95 hors de prise avec son disque 96 et la pièce de guidage 111 est représentée dans sa position inférieure, dans laquelle elle permet au cliquet 93 de venir en prise avec son disque à rochet 94. Chacune de ces pièces de guidage peut monter et descendre sur un axe 113 porté par   llaque   85 du châssis et passant à travers des fentes de guidage ménagées dans les pièces en question. A partir de cet endroit ces pièces descendent avec une certaine inclinaison vers l'avant de la machine, la pièce 111 étant alors écartée vers l'avant . et la pièce 112 vers l'arrière, comme l'indique par exemple la fig. 3.

   L'extrémité inférieure de la pièce 111 comporte une fente longitudinale dans laquelle est engagée une tige 114 et l'extrémité inférieure de la pièce 112 comporte une fente analogue dans laquelle s'engage une tige 115, ces tiges étant portées par un levier 116 articulé en 117 sur la plaque 

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 85 du châssis, et ce levier étant sollicité par un ressort 118 qui tend à faire basculer son extrémité postérieure vers le haut et, par conséquent, maintient normalement la pièce de guidage 112 dans sa position supérieure,dans laquelle elle met le oliquet 95 hors d'action.

   Chacune des pièces de guidage 111 et 112 est sollicitée vers le bas par un ressort 120 tendu entre un téton 121 porté par la pièce de guidage et la tige 114 ou 115 du levier   116.   La construction est telle que, lorsque le levier oscille dextrorsum dans la fig. 3 sous l'action de son ressort 118, jusqu'à ce qu'il soit arrêté par un arrêt 129, la tige 115 repousse le guide 112 jusqu'à sa position supérieure et le ressort   120   relié au guide 111 tend à tirer ce dernier vers le bas jusqu'à sa position de repos, mais cette tendance peut être contrebalancée, ce qui a pour effet de tendre le ressort 120.

   Lorsque le levier 116 oscille sinistrorsum pour venir occuper son autre position représentée dans la fig. 10, les conditions sont inverses, c'est-à-dire que le guide 111 est amené à sa position supérieure de repos, tandis que le guide 112 est tiré vers le bas   jusqu'à ja   position de repos, jusqu'à ce qu'il soit retenu par la tension de son ressort 120. Des verrous agissant par instants maintiennent ces deux pièces de guidage dans leur position supérieure en surmontant la tention de leurs ressorts 120. La pièce de guidage 111 comporte une oreille 123 obtenue par retournement d'une partie de cette pièce et pouvant être rencontrée, comme l'indique la fig. 3, par un épaulement approprié d'un levier de verrouillage 124 commandé par un ressort 185.

   Dans la fig. 5 le levier 116 est représenté dans la même position que dans la fig. 3, mais le verrou 124 a été déplacé et le guide 11 a été par conséquent amené jusqu'à sa position inférieure. La pièce de guidage 112 est commandée 

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 d'une façon analogue par un verrou 126. Les deux verrous 124 et 126 se prolongent au-dessous de leur pivot commun   117,   le bras pendant du verrou 126 comportant un bord postérieur droit, comme l'indique par exemple la fig. 5. Toutefois, le bras pendant du verrou 124 est incliné davantage vers l'avant de la machine et se termine par une saillie en forme de doigt   127   ayant une face postérieure abrupte.

   Pour déplacer ces verrous sélectivement une barre coulissante 128 est montée à coulissement vertical sur une face du long levier 103, par un assemblage à tige et rainure 130, cette barre étant tirée vers le haut par un ressort 131. Une oreille 132 obtenue par retournement à l'extrémité supérieure de cette barre est placée de façon que, lorsque la barre 128 se trouve dans sa position inférieure, indiquée dans la fig. 5, l'oscillation du levier   103'vers   l'avant de la machine fait heurter l'oreille 132 contre les deux verrous 124 et 126 de façon à les dégager, laissant ainsi les deux guides 111 et 112 libres de se mouvoir jusqu'à leur position Inférieure, en ce qui concerne les verrous.

   Toutefois, lorsque la barre 128 occupe sa position supérieure normale, son oreille 132 se trouve au-dessus du doigt 127, comme l'indique la fig. 3, et un mouvement d'oscillation du levier 133 jusqu'à sa position antérieure, oomme l'indique cette figure, a pour résultat de déplacer le verrou 126, mais non le verrou 124. 



   On conçoit, d'après la description qui précède, que le fonctionnement du dispositif a long mouvement d'avanoement du papier dépend des positions des guides 111 et 112, et que ces positions dépendent de la manoeuvre de deux organes, le levier 116 et la barre 128. Le levier 116 oscille sous l'aotion de l'arbre de total 42 et la barre 128 est amenée à sa position inférieure par la perforation spéciale pratiquée dans 

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 la dernière des cartes décrites plus haut et portant le nom et l'adresse. 



   Le levier 116 est normalement maintenu dans la position représentée dans la fig. 5 par le ressort 118, et il est amené à son autre position, représentée dans la fig. 10, par une biellette 133 articulée sur ce levier et, à son extrémité inférieure, en 134, sur un levier coudé 155   articulé   lâche sur l'arbre de total postérieur 33, comme l'indique le mieux la fig. 4. Le levier ooudé 155 comporte une oreille 136 qui se trouve dans une position telle qu'elle puisse être actionnée par une oreille 137 fixée à la biellette 44 qui transmet le mouvement de l'arbre de total antérieur 42 à l'arbre de total postérieur 33. L'arbre 42 osoille au début de chaque opération de totalisation de la machine et il reste dans sa position de bascule sensiblement pendant toute oette opération.

   Le levier 116 occupe donc la position indiquée dans la fig. 10 pendant chaque opération de totalisation. 



   Pour des raisons que   l'on   verra plus loin, il est nécessaire qu'il continue à rester dans oette position pendant la première moitié du cycle suivant. A cet effet le levier   ooudé   135 comporte une oreille 136 qui, comme l'indique le mieux la fig. 3, se trouve dans une position telle qu'elle puisse être rencontrée par un verrou à ressort 140 articulé en 141 sur le bloc 105. Ce verrou comporte un bras montant 146 qui s'engage sur le trajet d'une tige 143 portée par la face d'un certain moyeu monté sur l'arbre 23. Dans la fig. 5, l'arbre 23 est représenté   à   peu prés au milieu d'une opération et l'on voit que, si le verrou 140 retenait le levier 135, ce verrou serait déplaoé par la tige 143 dès le début de la deuxième moitié du cycle.

   Dans les dessins l'arbre 23 est représenté avec une cannelure 139 dont l'observation permet de déterminer 

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 la position de l'arbre. Au début d'un cycle, cette   cannelure,   aussi bien que le centre de la manivelle 24 (fig. 2) se trouvent directement au-dessous du centre de l'arbre 23. 



   Le dispositif au moyen duquel le trou de commande pratiqué dans la carte provoque le déplacement de la barre 128 est représenté de la meilleure façon dans la fig. 9. La carte 144, qui représente la dernière ligne de l'adresse du client, comporte un trou de commande spécial 145, dans le cas présent dans la position 12 dans la colonne 42. La tige d'exploration 146 soulève, comme cela est représenté schématiquement dans la fig. 9, une tige de position   147   qui, lorsqu'elle est soulevée, oomme toutes les tiges de ce genre de la machine, est bloquée dans sa position supérieure jusqu'à ce qu'elle soit dégagée à la fin du cycle. Cette tige de position élève son fil métallique convertisseur 148 qui, à son extrémité supérieure, fait basculer un levier 149 articulé en son centre sur une partie du châssis 150.

   L'extrémité de gauche de ce levier se trouve au-dessus d'une oreille obtenue par retournement d'une partie d'un levier 151 qui, à son tour, se trouve au-dessus d'un téton 152 porté par la barre coulissante 128. La construction est telle que, toutes les fois que la tige 146 rencontre un trou, la barre 128 est abaissée à partir de sa position normale indiquée dans la fig. 5 et amenée à sa position de fonctionnement indiquée dans la fig. 5, position dans laquelle elle reste pendant tout le cycle. 



   Lorsque la machine commence à   fonctionner   sur une bande de papier on règle le mécanisme à long mouvement d'avancement pour lui faire prendre la position qu'il occuperait après la prise d'un total et on règle la bande de papier à la main de façon que la première ligne d'impression soit sur la ligne 14 du premier formulaire. Comme le nombre des dents de la roue 

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 83 est juste le double du nombre des espacements de ligne par feuille, chaque position d'espaoement de ligne sur la feuille correspond à l'une de deux positions définies de oette roue, ces deux positions étant espacées de 180  entre elles.

   Pendant le fonctionnement la ligne 14 est amenée à la position d'impression par l'action du cliquet 95 sur le disque 96 et ce disque porte en conséquence deux dents ou épaulements espacés de 180 , l'une ou l'autre de ces dents amenant la ligne 14 à la position d'impression lorsqu'elle est renoontrée par le   oliquet.   Ces dents sont désignées par F14 dans les dessins. Le papier est amené à la ligne 29 par le   oliquet   93, et le disque 94 porte en conséquence deux dents diamétralement opposées F29. Il est évident que l'une de ces dents se trouve à une distanoe de 15 intervalles de dent de la roue 83 en avant de l'une des dents F14.

   Pour des raisons qu'on reconnaîtra plus loin, le disque 96 porte deux autres dents diamétralement opposées qui se trouvent chacune, sur la oirconférence, à peu près à mi-ohemin entre l'une des dents F29 et la dent suivante F14. Ces dents sont désignées par F54 dans les dessins, ce qui veut'dire que, lorsque l'une d'elles est renoontrée par le cliquet 95, le papier est amené à la ligne 54. En effet, les disques 95 et 96 sont des rochets mutilés, et   o'est   ainsi qu'on les appellera plus loin. 



   Pour décrire le   fonctionnement   du méoanisme, on pourra oommenoer de préférence par la ligne 29, en supposant que cette ligne du papier vienne tout juste d'être amenée à la position d'impression par la rencontre du cliquet 93 avec la dent F29, comme l'indique la fig. 7, dans laquelle ce cliquet se trouve à la limite de sa oourse de fonotionnement. A ce moment le levier 116, fig. 5, se trouve dans sa position normale, le guide 111, qui se trouve dans sa position inférieure, laissant toute 

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 liberté d'action au cliquet 93, tandis que le guide 112 se trouve dans sa position supérieure et maintient le oliquet 95 hors d'action.

   Pendant l'Impression des écritures, le cliquet 93 effectue un mouvement alternatif d'avant en arrière et d'arrière en avant au-dessus du disque 94, mais à vide, son mouvement de retour n'étant pas suffisant pour l'amener en prise avec la dent suivante F29. Toutefois, lorsque chaque ligne est Imprimée, le mécanisme régulier d'avanoement des lignes (rochet 50, cliquet 52, etc.) fait tourner le rouleau et avec lui la roue 83 ainsi que les disques 94 et 96, de sorte que cette dent F29 avance d'un pas chaque fois.

   Il n'est pas utile   d'imprimer   au-delà de la ligne   72,   et lorsque l'état est long et qu'une écriture est imprimée sur cette ligne, cette écriture est   Imprimée   à peu près au milieu du cycle, lorsque l'arbre 23 se trouve dans la position indiquée dans la fig. 5, dans laquelle on peut voir que le sommet de la came 106 a déjà dépassé le suiveur 107, et que le cliquet 93 a par conséquent déjà commencé sa course de retour. Il est donc trop tard pour que ce   oliquet   fasse avancer le papier dans la dernière moitié de ce cycle, et en conséquence le cliquet 52 le fait avancer jusqu'à la ligne 63 en amenant la dent F29 sur le trajet du aliquet 93. 



  En conséquence, dans la première moitié du cycle suivant, le cliquet est obligé de faire avancer le papier de la ligne 63 à la ligne 29 du formulaire suivant pour qu'il soit prêt à recevoir la prochaine écriture. La distance est de 32 espacements; en d'autres termes la dent suivante F29 se trouve alors à une distance de 32 espacements en arrière de la position du cliquet dans la fig. 7. La oame 106 est donc construite de façon à permettre au cliquet 93 un trajet de 32 espacements plus une fraction d'espacement suffisante pour 

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 que le   oliquet   tombe.sûrement en prise. Le cliquet 95 aura naturellement un mouvement de la même amplitude. Pendant oette oourse l'entête passe et se trouve complètement sauté.. 



   Il ne reste peut-être que quelques écritures ) imprimer sur le deuxième formulaire. Lorsque la première carte du groupe suivant (celui des cartes du client suivant) entre dans la chambre d'exploration de la machine, le mécanisme explore le ohangement de numéro du olient et amorce les mouvements nécessaires pour imprimer le total du groupe qui vient d'être terminé. Il effectue un cycle en blano, pendant lequel le cliquet 52 fait avancer le papier d'un espacement de ligne. 



  Il tire ensuite la biellette 43,   fige   2, de façon à faire basculer les.arbres 42 et 33, ainsi que le levier 135 et, par l'intermédiaire de la biellette 133, le levier 116, qui se trouve amené à la position indiquée dans la fig. 10, le guide 111 se trouvant ainsi soulevé et mettant le oliquet 93 hors d'action. Le levier 135 est verrouillé dans sa position, après avoir basoulé, par le cliquet 140. Tout   ceci   a lieu au début du cycle d'impression du total. Le guide 112 était déjà soulevé, maintenant ainsi le oliquet 95 hors d'action, et il reste momentanément dans oette position, dans laquelle il est retenu par son verrou 126. Pendant la première moitié du cycle d'impression du total, les deux cliqueta sont donc hors d'action.

   Toutefois, dans la dernière partie de ce   demi-cycle   le levier 103 est déplacé en avant jusqu'à sa position extrême, de sorte que l'oreille 123   entraine   le verrou 126 et permet au guide 112 de tomber et au cliquet 95 de venir en prise avec le disque 96 ; à ce moment toutefois, ce cliquet est assez avancé dans sa course avant pour qu'il ait dépassé la dent du disque 96, et sa course est par   oonsé-   quent sans effet. Ce cliquet effectue une deuxième course 

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 dans la deuxième moitié du cycle d'impression du total et fait avancer le papier jusqu'à la ligne 14, ou jusqu'à une position intermédiaire, ainsi qu'on le verra plus loin.

   Le cliquet 52 effectue sa oourse usuelle à ce moment, mais le   oliquet   95 fait tourner le rouleau à une vitesse plus grande, et la course du cliquet 52 est par conséquent sans effet. 



   Il convient de rappeler que l'amplitude du mouvement des cliquets a été fixée à 32 espaces par suite des exigences concernant le   oliquet   93. Lorsqu'un total est imprimé près de la partie supérieure d'un formulaire, la distanoe entre ce total et la ligne 14 du formulaire suivant dépasse de beaucoup 32 espaces. Il est donc nécessaire que le oliquet 95 agisse deux fois avant que le nom et le numéro du client suivant ne soient imprimés sur la ligne 14 du formulaire suivant ; ceci est d'ailleurs très avantageux pour d'autres raisons, ainsi qu'on va le voir. C'est pour cette raison que la dent supplémentaire F54 a été prévue, et c'est en partie pour cette raison que la came 106 a une forme telle qu'elle fasse faire deux oourses aux oliquets à chaque cycle.

   En conséquence, dans la dernière moitié du cycle d'impression du total, le papier est avancé par la rencontre du oliquet 95 avec cette dent F54, mais seulement jusqu'à la ligne 54. 



    On   conçoit que ce point précis (ligne 54) est sans Importance. 



  Le cliquet 95 rencontre la dent F14 dans la première moitié du cycle suivant et fait avancer le papier jusqu'! la ligne 14 immédiatement avant   répression   du nom et du numéro. C'est le commencement de cette course du cliquet qui est représenté dans la fig. 10, dans laquelle-le disque 96 porte les mêmes dents F14 et F54 que dans les autres figures; bien qu'il soit représenté modifié sous d'autres rapports, ainsi qu'on le verra plus loin. La dent F54 se trouve au point   où   le oliquet l'a 

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 laissée, et ce   oliquet   est prêt à venir en prise avec la dent F14.

   Le guide 111 (brisé) est maintenu dans sa position supérieure par le levier 116 et il reste dans oette position jusqu'à ce que son verrou 124 soit dégagé quelques cycles plus tard, ainsi qu'on le décrira plus loin. 



   Si l'état contient assez   d'écritures   pour que le total soit imprimé dans les 32 espaces de la ligne 14 du formulaire suivant, le papier avancerait jusqu'à cette ligne (14) pendant la première des deux courses décrites ci-dessus, et la deuxième oourse aurait lieu à vide. 



   Lorsqu'aucune transaction n'a été effeotuée sur un compte au cours du mois, mais qu'il reste un solde non payé, le total serait imprimé sur la ligne 31, et avant l'impression du nom du client suivant,   o'est-à-dire   pour le cycle suivant de la machine, il faut que le papier avance de ce point jusqu'à la ligne 14 du formulaire suivant, soit une distance de 49 espacements ou plus de 20 cm. Ceci est une des raisons les plus importantes pour lesquelles on fait faire deux courses aux   oliquets   à chaque cycle. Suivant la présente invention le papier est amené à la ligne 54, par exemple, dans la deuxième moitié du cycle total, et de là à la ligne 14 dans la première moitié du cycle d'impression du nom, de sorte qu'on dispose amplement du temps nécessaire pour ce mouvement d'avancement très long.

   Si le papier était avancé de cette distanoe en une seule course, il serait né-   oessaire   de le faire avancer à une vitesse prohibitive, qui entraînerait une inexactitude de mouvement due au glissementEn augmentant la durée d'avancement de la façon indiquée, on supprime une difficulté bien connue. 



   Le méoanisme de prise du total fait basculer le levier 116 jusqu'à la position indiquée dans la fig. 10, mais au mo- 

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 ment indiqué dans cette figure oe mécanisme est déjà retourné à sa position normale et ce levier, ainsi que ses pièces connexes, sont maintenus dans la position de fonctionnement par la rencontre   du   verrou 140 avec le levier 135. Le fonotionnement de ce verrou est indiqué dans la fig. 5, bien que oette figure montre le mécanisme dans une autre phase au cours de la succession de ses opérations. La fig. 5 montre les pièces au point correspondant au milieu d'un cycle et elle montre que la tige 143 atteint le bras 142 au début de la deuxième moitié de chaque cycle.

   Au moment représenté dans la fig. 10 le levier 135 a basculé et il a été verrouilé au début du cycle d'impression du total, et la tige 143 a entraîné le verrou au début de la deuxième moitié de ce cycle, mais sans produire d'effet, parce que ce levier était déjà maintenu dans sa position de bascule par le méoanisme totalisateur. La tige 143 n'entraîne pas le verrou de nouveau avant la deuxième moitié du cycle suivant, o'est- à-dire du cycle pendant lequel le nom et le numéro du nouveau client sont imprimés. En conséquence le cliquet 95 reste en action pendant la première moitié de ce cycle et fait avanoer le papier jusqu'à la ligne 14, de la façon décrite. Le cliquet 140 est alors entraîné et le levier 116 retourne à sa position normale et y reste, en maintenant le cliquet 95 hors d'action jusqu'à la nouvelle impression d'un total. 



   On a expliqué que le cliquet 93 doit être hors d'action pendant l'impression des totaux et la façon dont ce résultat est obtenu par le mouvement de bascule imprimé au levier 116 par l'arbre de total. Il est naturellement aussi néoessaire que le oliquet 93 reste hors d'action pendant l'impression de l'en-tête (nom, numéro et adresse du client) et o'est pour cette raison que, lorsque le levier 116 re- 

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 tourne à la position normale, comme cela est décrit plus haut, le guide 111 est maintenu soulevé par son verrou 124 et reste dans cette position jusqu'à ce qu'il soit dégagé sous la commande du trou spécial 145 (fig. 9) pratiqué dans la dernière carte d'en-tête.

   La fig. 3 représente le méoanisme dans la dernière partie, mais non à la fin de la première moitié du cycle, au cours de laquelle la deuxième li- gne de l'en-tête est imprimée. Le guide 112 est maintenu relevé par le levier 116 et le guide 111 par son verrou 124. 



   Les deux cliquets sont donc hors d'action et le rouleau est abandonné à la commande du mécanisme d'avancement ligne par ligne (cliquet 52). L'oreille 132 entraine le verrou 126, mais sans.produire d'effet. Cette oreille passe par dessus le doigt 127 du verrou 124 et n'agit pas sur ce doigt. Les pièces restent dans cette position jusqu'à ce que la dernière carte à en-tête 144 (fig. 9) entre dans la ohambre d'explo- ration et provoque le retrait de l'oreille 132 à sa position inférieure représentée dans la fig. 5. Cette figure montre les pièces au milieu de ce cycle,   o'est-à-dire   à peu près à l'instant où la dernière ligne de l'en-tête est imprimée. 



   La barre 128 et l'oreille 132 ont été abaissées à peu près au début du cycle. En réalité, dans cette machine partiou- lière, elles ont été retirées assez tôt pour que l'oreille ne se soit pas encore écartée complètement du doigt   127   à ce moment, de sorte que ce doigt peut céder vers le bas, de la façon représentée, pour éviter toute détérioration du mécanisme. Le doigt   127   fait corps avec une pièce   distinote     175   montée coulissante sur le verrou 124 par un assemblage à tige et rainure, et maintenue normalement dans sa position par un ressort 176. Dans la fig. 5 le sommet de la came 106 a déjà dépassé le suiveur 107.

   A ce moment l'oreille 132 a 

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 rencontré le doigt 127 et entraîné le verrou 124, en permettant au guide 111 de tomber et au cliquet 93 de venir en prise avec le disque 94, mais ce cliquet était alors près de l'extrémité de sa course et il avait déjà dépassé la dent F29, de sorte qu'aucun mouvement d'avancement   n'a   été imprimé au papier. Il est maintenant retiré en arrière et un autre mouvement d'avancement a lieu dans la deuxième moitié du cycle, pour faire avancer le papier jusqu'à la ligne 29. Ce fut à cet endroit que la description de la succession des opérations a commencé. 



   Le dispositif servant à arrêter le méoanisme à long mouvement d'avancement dans la position correcte comporte, tel qu'il est représenté dans la plupart des figures du dessin, deux bras 156 portant chacun un galet 157, ces deux galets pouvant être rencontrés, lorsqu'ils sont dans leur position de fonctionnement, l'un par le cliquet 93 et l'autre par le cliquet 95, lorsque ces cliquets atteignent la limite extrême de leur course de travail. Comme l'indique la fig. 7, le bord du cliquet 93 a une forme telle que, lorsque ce oliquet atteint le galet 157, ce dernier   coince   le oliquet en le maintenant en prise forcée avec le disque 96 pour arrêter positivement son mouvement.

   De préférence la surface du disque à la base de la dent est légèrement entaillée de façon à produire une encoche de très peu de profondeur dans laquelle l'extrémité du cliquet est enfoncée par sa rencontre avec le galet, pour arrêter le mouvement du disque. Les deux leviers 156 sont articulés en 158 sur la plaque 85 du châssis et chacun d'eux peut effectuer un mouvement oscillant limité par une tige d'arrêt 160 qui s'engage dans une encoche pratiquée dans l'un des bras du levier. Lorsque le levier se trouve dans sa position efficace, qui est la position la plus 

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 rapproohée de l'observateur dans la fig. 7, la fourche inférieure du levier est en prise avec oette tige d'arrêt et le levier ne peut par oonséquent pas osciller davantage.

   Ces galets d'arrêt et ces leviers gêneraient le mouvement des cliquets lorsque ceux-ci sont maintenus hors de prise par leurs guides 111, 112. En conséquence, lorsque l'un des oliquets est relevé, son galet d'arrêt est aussi relevé, comme cela est indiqué pour celui qui est le plus éloigné de l'observateur dans la fig. 7. A cet effet chacun des guides 111, 112 oomporte un doigt 161 en saillie vers le haut de ce guide, sorte que, lorsqu'il est soulevé, le guide amène le levier d'arrêt à sa position de repos. 



   Il est quelquefois utile de mettre ce mécanisme à long mouvement d'avancement du papier complètement hors d'action. A cet effet un levier 162 (fig. 8) portant une poignée 163 embrasse la tige de pivot 158 par une fente 164 en forme d'L. L'extrémité inférieure de ce levier porte une tige 165 qui s'engage dans des fentes 166 pratiquées dans les deux pièces d'arrêt 111 et 112 et ouvertes à leurs extrémités. Ce levier 162 est placé normalement de la façon représentée par exemple dans la fig. 7. La tige 158 occupe la partie supérieure de la branche verticale de la fente 164. Lorsque ce levier 162, en forme de poignée, est tiré vers le haut jusqu'à la position indiquée dans la fig. 8, il soulève les deux guides 111 et 112 pour mettre les deux oliquets d'avancement hors d'action.

   Les pièces sont maintenues dans oette position par le rabattement du levier vers l'arrière, ce qui amène la tige 158 dans la partie horizontale de la fente. Le tabulateur peut alors être utilisé comme s'il ne comportait pas le mécanisme à long mouvement d'avancement. 

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   Un type préféré de dispositif servant à empêoher tout mouvement de dépassement des pièces est représenté dans la fig. 10, dans laquelle les pièces d'arrêt 156,   157   sont remplacées par un cliquet d'arrêt unique   167   articulé sur une tige 168 portée par la plaque 85 du châssis, ce cliquet pouvant venir en prise avec le disque à roohet 96. Ce cliquet comporte une joue 170 qui se trouve dans l'espace ménagé entre le disque 96 et la roue 83, pour guider le cliquet. 



  Le disque à rochet est entaillé et comporte six dents d'arrêt ou épaulements, soit trois épaulements sur chaque demi-   circonférence,   ces épaulements étant désignés par 814, 829 et S54, les chiffres de chaque nombre oorrespondant à la ligne du papier sur laquelle chaque dent arrête les pièces lorsqu'elle est renoontrée par le   oliqnet   d'arrêt. A l'endroit où ce cliquet est articulé sur la tige 168, le trou ménagé dans le cliquet est un peu allongé, de façon que le oliquet puisse, non seulement tourner sur la tige, mais encore coulisser jusqu'à une petite distance. Ce cliquet est sollicité par un ressort de tension   171   agissant sur lui au-dessus de son pivot et le tirant vers la gauche dans la fig. 10.

   La construction est telle que le ressort   171   maintienne le cliquet normalement pressé contre le disque 96 et l'applique contre les épaulements ménagés à cet effet dans le disque, mais que, lorsque le oliquet est écarté du disque, le ressort   171   le tire un peu à gauche pour l'empêoher de pénétrer de nouveau dans l'encoche, et il est représenté dans la fig. 10 dans cette position par rapport à l'épaulement ou dent S54. 



   Le dispositif servant à retirer le cliquet d'arrêt est constitué par le bord supérieur 172, en forme de came, de la biellette de oommande 101, qui agit sur une tige 175 

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 portée par le cliquet. Il faut que ce cliquet agisse à l'extrémité de la course de travail de la biellette 101, la partie inclinée 174 de la biellette prolongée 101 rencontrant à ce moment la tige 173 et laissant le oliquet 167 libre de venir en prise avec le disque 96. 



   On remarquera que chaque moitié du disque oomporte aussi un épaulement S29 pour arrêter les pièces lorsque le oliquet 93 amène le papier sur la ligne 29. 



   On rappellera que le cliquet 93 fait avancer le papier parfois à partir de la ligne 63, en passant par dessus l'en-tête jusqu'à la ligne 29 du formulaire suivant. Pendant ce mouvement l'épaulement S14 passe sur la dent du cliquet 167 et il faut par conséquent qu'il y ait un dispositif em-   pêchant   le oliquet de venir en prise avec l'épaulement à ce moment. Ce dispositif est constitué par le bord 172 de la biellette 101, qui agit sur la tige 173. L'épaulement S14 passe sur le cliquet 167 vers le milieu de la course et le bord 174 a une forme telle qu'à ce moment de la course le oliquet soit maintenu hors de contact avec le disque. 



  Lorsque le papier est amené sur la ligne 14 par le oliquet 95 après l'impression d'un total, l'épaulement S14 atteint le   oliquet   167 à l'extrémité de la oourse de la biellette 101 ; à ce moment la surface inclinée 174 du bord 172 a dépassé la tige 173 et le cliquet vient en prise avec l'épaulement et arrête les pièces. 



   Il est évident que le mécanisme ainsi décrit peut être utilisé pour faire avancer du papier provenant d'une source appropriée quelconque, telle qu'un rouleau. Toutefois, le papier est de préférence replié en accordéon sur lui-même le long de la ligne affaiblie 90, de la façon appelée plus haut "en éventail". La réserve de papier se présente 

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 donc sous la forme d'une pile   275   (fig. 1) reposant sur une tablette ou un plateau   176   à l'arrière de la machine, et après impression le papier est ramené en arrière et replié automatiquement dans une deuxième pile 177 reposant sur un deuxième plateau 178.

   La bande de papier de la pile 275 est tirée vers le haut et vers l'avant entre deux rouleaux guides 180 (fig. 2) montés au sommet de la machine sur des supports 181, le rouleau supérieur étant guidé par son axe dans des fentes verticales ménagées dans ces supports, de façon à reposer sur le papier par son propre poids. A partir d'ici le papier est tiré en avant jusqu'à une tige de guidage 182 portée par le chariot (fig. 5) puis vers le bas autour de son rouleau.

   A partir de l'avant du rouleau le papier remonte et passe sur un rouleau d'avancement 183 aotionné par une force motrice et monté sur des supports 184, puis il traverse une auge de guidage ou un oouloir 185 pour passer dans un autre couloir 186 et à partir de l'extrémité postérieure de ce couloir il descend sur le plateau   178,   le tout comme cela est représenté par les gros traits mixtes dans la fig. 1. 



   Le rouleau à force motrioe 183 (fig. 1, 2 et 11) est un élément important de ce dispositif. Sur son axe, à l'ex- térieur de l'un des supports 184, il porte une poulie 187 entraînée au moyen d'une courroie 188 par une source de force motrice appropriée quelconque, telle qu'un petit moteur électrique 189 monté sur la tête du tabulateur ou à l'intérieur de cette tête. 



   Le papier est pressé à friction sur le rouleau 183 par un rouleau 190. 



   Un type avantageux de ce rouleau à pression est représenté dans la fig. 11. Il est constitué par plusieurs oy- 

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 lindres en métal enfilés par intervalles sur un arbre 191, sur lequel ils sont fixés au moyen de vis de oalage 192. 



  Cet arbre passe dans des fentes verticales ménagées dans les supports 184, de façon que le rouleau repose sur le papier par son propre poids. L'expérienoe a montré que l'action est améliorée lorsque la surface oonvexe de ces cylindres est moletée, comme cela est indiqué par les haohures croisées dans la fig. Il. Il peut être utile de faire remarquer que, dans la maohine typique décrite, le rouleau 183 est fait en matière connue dans le commerce sous le nom de tube de "textolite" ayant de 35 à 40 mm de diamètre et oomportant une surface lisse, ce rouleau tournant à environ 750 tours par minute, tandis que le rouleau 190 est constitué par des cylindres d'acier d'environ 25 mm de diamètre. 



   Le dispositif d'avanoement à force motrioe qui vient d'être décrit repousse le papier en arrière à travers les oouloirs 185 et 186, et il améliore aussi l'action de l'avanoement du papier par le rouleau porte-papier. Le papier passe de la ligne 14 d'un formulaire à la ligne   14   du formulaire suivant par une série de pas oomportant un certain nombre de mouvements du dispositif d'avancement ligne par ligne et deux opérations du dispositif à long mouvement d'avancement.

   En ce qui concerne l'appareil destiné   à.amener   une bande de papier automatiquement à la première ligne d'un formulaire suivant, on a constaté, dans les types construits jusqu'ici, qu'il se produit un certain glissement entre le rouleau et le papier, ce qui fait que la première ligne de la deuxième feuille ne vient pas exactement sur la ligne d'impression, et que ces erreurs répétées s'accumulent. 



  La troisième feuille serait un peu plus écartée de la position exacte que la deuxième, la quatrième encore un peu plus 

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 et ainsi de suite, et après un certain nombre de formulaires il serait   nécessaire   d'arrêter la machine et de régler le papier à nouveau. Le rouleau d'avancement 183 maintient une tension très forte sur le papier à la sortie du rouleau, et cet effet est un perfectionnement remarquable sous ce rapport, de sorte qu'il est possible de faire passer à travers la machine une longueur de bande beaucoup plus grande qu'autrefois sans que l'erreur de position soit suffisante pour exiger un nouveau réglage. 



   Les oouloirs 185 et 186 peuvent être en feuille de métal plane comportant des bords de guidage retournés et rabattus de préférence aussi sur les bords du papier. Le couloir 185 est supporté par des traverses appropriées 193 et 194 portées par les supports 181 et 184, et le couloir 186 est articulé sur ces derniers. Le plateau   176   est articulé par ces traverses latérales sur le châssis en 195, et il est maintenu par une entretoise constituée par une chape 196 dont les bras sont montés à charnière sur le châssis en 197. 



  La traverse 198 de la ohape repose dans des encoches obtenues par la fixation de pinces 200 au fond du plateau. Le plateau   176   comporte deux supports 201 dans chacun desquels est ménagée une fente ouverte ou entaille dans laquelle repose une tige 203 portée par des supports 202 du plateau   178.   Une chape 209 est articulée sur les supports 201 et sa barre transversale repose sur une sorte de crochet 206 obtenu par un repli du fond du couloir 186, dont l'extrémité libre est ainsi supportée. Une ou plusieurs entretoises ou moises 205 sont articulées sur le plateau   178   et s'accrochent à la pièce qui se trouve au-dessus de la chape 203 pour supporter l'extrémité libre de ce plateau.

   La construction est telle que les extrémités supérieures des chapes 196 et 203 et la moise ou 

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 les moises 205 puissent être décrochées et que tous les plateaux   176   et 178 et le couloir 186 puissent retomber en arrière de la machine, de façon à ne pas gêner, comme   aela,   est indiqué en traits interrompus dans la fig. 1. La tige 203 peut aussi être soulevée et éoartée de ses encoches ménagées dans les supports 201, ce qui permet de retirer le plateau   178   de la maohine. On a oonstaté que les rouleaux 183, 190 peuvent pousser le papier le long des oouloirs 185 et 186, en particulier lorsque ceux-ci sont convenablement inclinés vers le bas. 



   Dans le dispositif représenté, le papier est empilé automatiquement sur le plateau   178,   à condition seulement que la pile soit convenablement oommenoée avec le premier ou les deux premiers plis. On obtient le meilleur résultat lorsque la distance entre le point 206 et le point 207, sur la base antérieure de la pile, n'est pas plus grande que la longueur d'un seul formulaire ou d'un seul pli, et l'opération est bonne lorsque cette distance est un peu moindre que la longueur d'un seul formulaire; la distance entre le point 206 et le point 208, sur la base postérieure de la pile, est de préférence un peu plus grande que la longueur d'un formulaire. Dans le cas présent, lorsque la longueur des formulaires est d'environ   27   cm, ces distances sont respeotivement d'environ 225 à 250 mm et d'environ 34 om.

   Il n'est naturellement pas néoessaire de s'en tenir exactement à ces dimensions. Si la distance entre les points 206 et   207   est notablement plus grande que la longueur d'un seul formulaire, le papier ne se plie pas si bien. Lorsque le papier se trouve dans la position indiquée dans la fig. l, pendant son mouvement en arrière, le dernier pli s'applique sur le sommet de la pile et la   section   sensiblement ver- 

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 ticale du papier s'incurve de plus en plus vers l'arrière, en s'appliquant sur le sommet de la pile. Lorsque le pli suivant passe au point 206, sa tendance à se plier recourbe le papier à cet endroit plus que partout ailleurs et, comme le papier continue à se déplacer en arrière, le pli devient de plus en plus prononcé jusqu'à ce qu'il s'applique sur la pile.

   Le pli suivant tend à se faire dans le sens opposé. 



  Lorsqu'il passe au point 206, le papier est suspendu entre ce point et le bord postérieur de la pile et son poids tend par conséquent à faire en sorte que le papier soit suspendu comme par une charnière à la ligne de pliage préalable. 



  Bref, par suite du pliage préalable du papier, de la rigidité du papier entre les plis et de son poids, le papier se plie automatiquement en pile lorsqu'il est ramené en arrière. 



    On   a constaté en pratique que cette opération s'effectue très proprement. Elle continue jusqu'à ce qu'une pile   consi-   dérable ait été accumulée et jusqu'à ce que la distance entre le point   206   et la base voisine de la pile soit considérablement inférieure à la longueur de l'un des plis.

Claims (1)

  1. R e v e n d i c a t 1 on s .
    1. Dans une maohine comportant un mécanisme d'avancement du papier ligne par ligne et un dispositif pour imprimer de longs mouvements d'avancement au papier, la oombinaison de plusieurs dispositifs. à long mouvement d'avancement agissant sur la même bande de papier, avec des organes servant à mettre ces dispositifs en action séleotivement.
    2. Machine suivant la revendication 1, pour imprimer des sommes sur une bande de papier, ainsi que pour accumuler et imprimer des totaux, machine comportant un dispositif agissant automatiquement après l'impression d'un total pour amener une ligne de papier déterminée d'avance à la position d'impression, et un autre dispositif agissant ensuite automatiquement pour amener une autre ligne de papier déterminée d'avanoe à la position d'impression.
    3. Machine suivant la revendioation 2, comportant un élément à long mouvement d'avanoement pour amener la bande de papier à une position correspondant à une ligne déterminée d'avance, à partir d'une autre position correspondant à une ligne déterminée d'avanoe, ou à partir de positions Intermé- diaires, un élément alternatif à long mouvement d'avancement pouvant faire avancer le papier pour l'amener à cette position intermédiaire, et un dispositif pour suspendre momentanément l'aotion du premier élément, pour permettre l'impression dans oette position intermédiaire.
    4. Maohine suivant la revendication 3, dans laquelle la bande de papier divisée en formulaires est amenée automatiquement, par l'élément alternatif à long mouvement d'avancement, de la dernière ligne d'un formulaire à une ligne déterminée d'avance du formulaire suivant. <Desc/Clms Page number 38>
    5. Machine suivant la revendication 3, dans laquelle les éléments à long mouvement d'avancement sont constitués par un cliquet d'entraînement et un roohet portant une dent d'entraînement placée de façon à faire avancer une bande de papier jusqu'à une ligne déterminée d'avance, un deuxiè- me oliquet d'entraînement et un deuxième roohet ayant une dent d'entraînement disposée de façon à amener le papier sur une autre ligne déterminée d'avance, et un dispositif pour mettre ces cliquets en prise et hors de prise sélectivement.
    6. Machine tabulatrice commandée par des enregistrements suivant la revendication 5, dans laquelle des dispositifs commandés par des enregistrements agissent sur l'entrée en prise du oliquet d'entraînement avec le rochet.
    7. Machine tabulatrice commandée par des enregistrements suivant la revendication 6, oomportant un dispositif commandé par une perforation spéciale de l'enregistrement pour mettre le cliquet d'entraînement en action.
    8. Machine tabulatrice commandée par des enregistrements suivant la revendication 1, dans laquelle les dispositifs à long mouvement d'avancement font deux courses par cycle et font avancer le papier en deux fois, l'une pendant la moitié du cycle après l'impression et l'autre pendant la moitié du cycle avant l'impression suivante.
    9. Machine suivant la revendication 5, oomportant un dispositif pour imprimer une ligne à chaque cycle de fonctionnement, caractérisée en ce que le premier rochet mentionné porte deux dents, dont l'une est rencontrée par le oliquet d'entraînement pour amener le papier à une position intermédiaire, tandis que l'autre est rencontrée par le oliquet d'entraînement pendant le mouvement alternatif suivant <Desc/Clms Page number 39> de ce cliquet, pour amener le papier à une position oorrespondant à une ligne déterminée d'avanoe.
    10. Machine suivant la revendioation 9, oomportant un dispositif pour suspendre l'aotion des cliquets d'entrainement, afin de permettre l'impression, et un dispositif pour remettre automatiquement les oliquets d'entraînement en action pour produire l'avancement, lorsqu'une impression déterminée d'avanoe a été effectuée.
    11. Maohine suivant la revendioation 10, oomportant des guides pour commander l'entrée en prise et hors de prise des oliquets d'entraînement avec leurs roohets respectifs et un dispositif commandé par le dispositif provoquant la totalisation, pour déplacer ces guides.
    12. Maohine suivant la revendioation 5, dans laquelle le deuxième roohet comporte plusieurs dents d'entraînemênt et plusieurs dents d'arrêt, le cliquet d'entraînement agissant sur ces dents d'entraînement et le cliquet d'arrêt sur les dents d'arrêt, de façon que le guide agisse pendant une course de oecliquet d'entraînement pour maintenir le cliquet d'arrêt hors de prise avec le roohet pendant qu'une certaine dent d'arrêt passe devant ce oliquet, et pour le mettre en prise au moment voulu pour arrêter la dent d'arrêt voulue à l'extrémité de la course.
    13. Machine suivant la revendication 12, oomportant une biellette pour imprimer un mouvement alternatif au cliquet d'entraînement.
    14. Maohine suivant les revendications 12 et 13, dans laquelle le dispositif de commande de l'entrée en prise et hors de prise du cliquet d'arrêt comporte une partie de la biellette jouant le rôle de came. <Desc/Clms Page number 40>
    15. Machine comportant un mécanisme à long mouvement d'avancement pour une bande de papier suivant la revendication 11, comportant un guide pour chaque oliquet d'entrainement, ce guide entrant en action au moment voulu pour maintenir son oliquet hors de prise, un dispositif pour amener ces guides alternativement à la position de dégagement, ce dispositif tendant, lorsque l'un des guides est amené à la position de dégagement, à amener l'autre à la position de prise, et un verrou pour maintenir cet autre guide momentanément dans la position de dégagement, afin qu'il y ait un intervalle pendant lequel les deux cliquets sont hors de prise.
    16. Machine suivant la revendication 15, oomportant une butée pour arrêter le cliquet à la fin de sa course.
    17. Machine suivant la revendication 1, oomportant un dispositif pour maintenir le papier constamment sous tension du oôté de la sortie du rouleau porte-papier, afin d'améliorer l'exactitude de l'avancement.
    18. Machine suivant la revendication 17, comportant un cylindre à friction agissant sur le papier sur le oôté de la sortie du cylindre d'alimentation, pour maintenir le papier tendu.
    19. Machine suivant la revendication 18, comportant un cylindre en métal moleté pressant le papier contre le cylindre à friction.
    20. Machine suivant la revendication 1, oomportant un dispositif pour manipuler une bande de papier pliée d'avanoe, ce dispositif oomportant un support pour oette bande de papier pliée d'avance, un dispositif pour guider cette bande entre ce support et l'entrée du cylindre porte-papier de la machine, et un dispositif oomportant le cylindre à friction tournant continuellement pour faire arriver et con- <Desc/Clms Page number 41> duire la bande de papier de la sortie du cylindre portepapier à l'endroit où le papier est utilisé.
    21. Machine suivant la revendication 20, comportant un ou plusieurs oouloirs partant du cylindre à friction et dirigés vers l'arrière de la machine, le papier étant poussé dans ces oouloirs par le cylindre à friction.
    22. Maohine suivant les revendications 20 et 21, comportant un récipient pour contenir le papier après l'impression, et un dispositif pour oonduire le papier dans ce récipient, ce dispositif étant constitué par un couloir ou guide amenant le papier en un point se trouvant au-dessus de la base de ce récipient, de façon que le papier se place de lui-même en pile suivant son pliage primitif, ce point se trouvant à une distance de la base la plus rapprochée de cette pile, qui ne soit pas plus grande que la longueur de l'une des seotions du papier plié et à une distance de la base la plus éloignée de oette pile qui soit plus grande que la longueur de oette section.
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