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"Perfectionnements apportés aux procédés et aux dis- positifs pour classer, selectionner et reproduire les caractères d'écriture de langues orientales, notamment de la langue chinoise."
L'invention est reletive à des procédés et des dispositifs pour classer, sélectionner et reproduire les caractères d'écriture de langues orientales, notam- ment de la langue chinoise, pour permettre des communi- cations par écrit en sélectionnant, en formant, en re- produisant ou en imprimant les caractères et symboles de ces écritures à l'aide d'une machine à écrire, par linotypie, par télétypie, par typographie ou autrement.
Les caractères ou symboles, utilisés pour l'écri ture du chinois par exemple, comportent une ou plusieurs parties constitutives. La plupart de ces caractères comprennent une partie de gauche qui correspond à un signe classificateur et une partie de droite qui est son signe phonétique. Pour certains caractères, le si- gne classificateur ne se trouve pas à gauche du carac-
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tère et le signe phonétique n'est pas placé à droite.
, Plusieurs de ces parties constitutives peuvent être u- tilisées à elles seules. Ces signes n'occupent donc pas toujours les mêmes emplacements par rapport aux cargo- tères, etjusqu'ici on n'a pas pu réaliser une classifica- tion simple et logique de tous les caractères et symbo- les de cette langue.
Le dictionnaire de KANG-HSI donne environ 43000 caractères chinois et leur groupement, dans ce diction- naire, est souvent arbitraire. Il en résulte qu'il faut une habilité et une compétence très grandes pour pouvoir se servir de ce livre et pour trouver le caractère vou- lu et sa signification.
Les dictionnaires modernes, comme ceux oui sont utilisés dans les grandes écoles et les collèges, con- tiennent, de 10.000 à 15.000 caractères chinois, mais leur classification et leur repérage correspondent tou- jours à ceux du système KANG-HSI.
Le code télégraphique chinois, qui contient un nombre de mots suffisant pour une correspondance cou- rante, comprend environ 9.000 caractères chinois.
Le nombre élevé de caractères et symboles, qui sont nécessaires pour pouvoir correspondre ou écrire convenablement en chinois, n'a pas permis de réaliser des dispositifs pratiques, tels que des machines à é- crire, des linotypes, des machines à composer, des ap- pareils télégraphiques à caractères et autres appareils, pour reproduire, imprimer ou transmettre des lettres ou des messages en cette langue.
La principale raison, pour laquelle les machines à écrire et autres appareils connus jusqu'ici n'ont pas donné satisfactionquand on veut écrire ou repio- duire les mots de la langue chinoise, réside dans l'im- possibilité de pouvoir disposer d'un nombre de touches assez grand pour imprimer tous les caractères de la
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langue moderne et, en même temps, de pouvoir réaliser un moyen simple, rapide et sur pour sélectionner ou choisir le caractère ou le symbole qui convient et que l'on doit chercher dans un nombre de touches très élevé.
Il a été proposé de se servir d'un tambour por- tant de 4.000 à 5.000 caractères ou symboles et de com- mander ce tambour de manière que l'un quelconque de des caractères ou symboles puisse être amené à la position d'impression voulue. Mais on n'a pas prévu un clavier qui permette de sélectionner ou de retrouver rapidement le caractère ou symbole voulu. Pour se servir de la ma- chine connue, il est nécessaire de connaître les empla- cements des caractères sur le tambour.
Même si des per- sonnes exceptionnelles parviennent à se rappeler où se trouve chacun de deux ou trois mille caractères ou sym- in boles sur le tambour, ce nombre est malgré tout/suffi peut permettre l'impression de lettres, messages ou au- tres informations complètes puisqu'on doit se servir d'au moins 9.000 caractères et symboles pour pouvoir envoyer des messages télégraphiques.
Comme un clavier simple et aisément contrôlable n'a pas encore été inventé et utilisé pour les machines et appareils connus, ceux-ci ne peuvent concurrencer, en rapidité, l'écriture chinoise ordinaire faite à la main.
Pour cette raison on a été obligé, jusqu'ici, de prépa- rer et de transmettre des messages écrits à la main au lieu d'evoir recours à des moyens mécaniques. Pour les journaux et livres chinois,il est nécessaire de placer ou d'assembler les caractères mobiles à la main en les choisissent permi plusieurs milliers de caractères clas- sés dans des casiers ou boîtes qui occupent tout un grand local.
Conformément à l'invention on propose une clas- sification mieux définie et plus simple des caractères,
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signes et symboles de la langue chinoiseafin de per- mettre la réalisation d'une machine à écrire ou d'im- pre ssion qui soit satisfaisante. Apres une étude de plu- sieurs années, l'inventeur a trouvé une classification des caractères de la langue chinoise écrite en se basent sur leurs parties constitutives essentielles ou fonda- mentales et à classer les caractères, signes ou symboles d'une manière simple et correcte afin que l'on puisse se servir des machines à écrire et d'autres appareils pour reproduire ou imprimer ces caractères après un court apprentissage ou entraînement et à l'aide d'un clavier dont le nombre de touches est relativement ré- duit.
L'inventeur a constaté que tous les caractères chinois et leurs parties constitutives peuvent être classés en des groupes peu importants en se basant sur la forme ou la configuration des traits qui forment la partie supérieure de chaque caractère et sur celle des traits qui constituent sa partie inférieure. En grou- pant les caractères d'après la forme de leurs parties supérieures ou inférieures, on obtient des groupes dont le nombre est relativement petit et dans chacun desquels on peut ensuite choisir le caractère dé siré.
C'est ain- si que pour pouvoir disposer des caractères, qui sont nécessaires pour les communications modernes, on peut former un nombre importait des caractères, signes ou symboles,de la langue chinoise écrite, en se servant d'environ 70 à 80 parties constitutives différai tes qui se trouvent à gauche de ces caractères et qui cor- respondent chacune à un signe classificateur déterminé et d'environ 1.300 parties constitutives de droite, correspondant chacune à un signe phonétique donne.
Ces parties de gauche et de droite peuvent être combinées, pour écrire, imprimer, sélectionner ou former environ 90.000 caractères chinois parmi lesquels certains n'ex- i ste nt pas en réalité pour la même raison qu'il est
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possible de former des mots ayant une consonance pure- ment française mais dont on ne se sert pas.
La subdivision de certains caractères de la lan- gue chinoise en leurs parties constitutives ne suffit pas pour pouvoir reproduire tous les caractères de cet- te langue par des moyens mécaniques car d'autres carac- tères ont leur signe phonétique à gauche ou leur signe classificateur à droite. Il existe également des carac- tères pour lesquels ces signes se trouvent en haut ou en bas. D'autres caractères forment des ensembles complu qui ne permettent pas une subdivision dans le sens sus- indiqué. Ces derniers caractères sont utilisés tels quels pour la nouvelle méthode.
Conformément à l'invention on procède à la re- production par une machine à écrire ou autres moyens mécaniques en subdivisant seulement en leurs parties constitutives les caractères dont le signe classifica- teur est à gauche alors que tous les autres caractères sont reproduits ou imprimés en entier. Ce procédé est le seul moyen pratique par lequel on peut réduire le nombre de caractères d'une machine à écrire , par exem- ple.
L'invention a également pour objet une méthode pour sélectionner les caractères entiers ou complets, dont question plus haut, ou les parties constitutives des caractères subdivisés en se basant sur la configu- ration des traits qui forment le haut et le bas de ces différents caractères. par exemple, pour écrire à la machine ou pour imprimerun caractère entier, tel qu'un symbole simple où intégral ou un caractère composé mais dont le signe phonétique se trouve exceptionnel- lement à gauche et le signe classificateur à droite,
on sélectionne tous ce s caractères suivait des groupes dont les parties supérieures et les parties inférieures ont des formes analogues ce qui permet d'obtenir des
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groupes dans lesquels le nombre de caractères est ré- duit et correspond à une moyenne de quatre ou cinq de sorte qu'une sélection visuelle permet de trouver fa- cilement parmi ceux-ci le caractère désiré. Par contre, pour un caractère composé ou subdivisé, dont le signe classificateur se trouve à gauche on se base tout d'a- bord sur la forme de la partie supérieure de ce signe.
Pour sélectionner le signe phonétique de droite, parmi les 1.300 signes possibles et dont on dispose, on se base, d'une part, sur la forme de sa partie supérieure et, d'autre part, sur celle de sa partie inférieure et on forme ainsi des groupes dont le nombre de caractères est relativement petit et parmi lesquels on peut choisir aisément et visuellement le signe voulu.
Certains caractères composés ou qui se prêtent à une subdivision dans le sens susindiqué mais qui sont d'un usage courant peuvent être groupés et utilisés com- me s'il s'agissait de caractères entiers ou complets c'est-à-dire que l'on utilise à cet effet des caractè- res d'impression intégraux ou individuels.
Cette classification arbitraire des caractères et de leurs parties constitutives, en se basent sur la forme de leurs parties supérieures et inférieures, per- met de se servir d'un clavier dont le nombre de touches est relativement réduit comparativement au nombre de caractères que l'on peut reproduire à l'aide de ces tou- ches. Ainsi, par exemple, pour la machine à écrire qui sera décrite ci-après, le clavier peut comporter trente six touches, correspondant respectivement à des formes Différentes pour les parties supérieures des caractères chinois, et vingt-huit touches pour des parties infériez res ayant des formes différentes et un nombre analogue de touches sélectives est suffisant pour permettre l'im- pression de tous les caractères et de toutes les par- ties constitutives dont on doit pouvoir se servir.
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De plus, le clavier peut comporter huit autres touches à l'aide desquelles on peut sélectionner et imprimer le con stitunt ou le caractère désiré, dans le groupe.obtenu par la manoeuvre des touches réservées aux parties su- périeures et inférieures des caractères ou de leurs par- o ties constitutives.
Les caractères chinois ont une forme très compli- quée et ils ne peuvent être compris que du moment que les traits, qui les représentent, ont l'allure conven- tionnelle. Il est donc nécessaire que l'on utilise des caractères d'impression qui reproduisent exactement cet- te forme.
Pour le tracé usuel des caractères chinois on donne généralement à leurs parties constitutives des largeurs variables suivant l'importance des traits qui se trouvent à l'intérieur de ces parties.
Pour pouvoir écrire ces caractères par des moy- ens mécaniques, il est toutefois essentiel ou indis- pensable de prévoir une normalisation rationnelle de ces parties afin de leur donner une largeur uniforme.
Une étude, faite par l'inventeur et basée sur des moyen- nes statistiques, montre que la partie constitutive de droite d'un caractère doit correspondre, avantageu- sement, aux trois-cinquièmes environ et celle de gau- che aux deux-cinquièmes du plat du caractère d'impres- sion utilisé, si l'on veut obtenir un résultat satis- faisant.
Pour que le caractère ait un aspect cohérent ou complet, quand ml comprend plusieurs parties cons- titutives, les traits de jonction de celles-ci doivent venir se toucher ou se recouvrir en partie, comme ce- la se fait dans les caractères d'imprimerie ordinaires.
Excepté pour deux traits verticaux et parallèles qui ne doivent pas se toucher il n'est pas gênant et il est même avantageux que les traits horizontaux et inclinés
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ou obliques de deux parties viennent se toucher. .L, if venteur a également constaté que soixante-dix parties constitutives de gauche laissent un espace libre à l'an-
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gle inférieuVdroite dudit plat.Des essais eppruidis ont montré qu'il est préférable de constituer les par- ties de droite de manière que leurs traits horizontaux et obliques se chevauchent dans une zone nettement dé- finie et soigneusement délimitée.
Par conséquent, pour les machines à écrire, à imprimer ou à composer, éta- blies selon l'invention, les parties de gauche des ca- ractères intéressent à peu près les deux-cinquièmes du plat du caractère d'impression et celles de droite à peu près les trois-cinquièmes de ce plat en empiétant, si nécessaire, sur les deux-cinquièmes pour relier les deux parties entre-elles.
Pour une machine à écrire pratique il est néces- saire de prévoir un porte-caractère approprié dont les dimensions soient suffisamment réduites pour qu'il puis- se être monté dans une machine ayant un encombrement ordinaire. Il est évident que si tous les caractères et leurs parties constitutives, qui sont nécessaires pour pouvoir imprimer ou former les caractères chinois, sont établis sur un seul tambour, celui-ci devient trop volumineux et trop lourd.
Selon l'invention les caractères sont établis sur des barres octogonales ayant des dimensions appro- priées et plusieurs de ces barres sont montées sur un support rotatif, désigné ci-après par cylindre d'impres- sion. Ce cylindre peut tourner autour de son axe et cha- que barre peut tourner individuellement autour de son axe pour amener le caractère voulu à sa position d'impre sion. Comme le cylindre est relativement lourd et à une inertie considérable, le papier et son chariot sont de préférence mobiles par rapport au cylindre quand on veut amener le caractère choisi à une position d'impression
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convenable en regard du papier.
De plus,comme le chi- nois est imprimé sur des colonnes verticales, plut8t que sur des lignes horizontales, on a recours à un che- riot qui, pour les espacements, déplace le papier verti- calement au lieu de le faire horizontalement comme dans les machines à écrire ordinaires.
Comme les caractères d'impression sont fixes après avoir été amenés à leur position d'impression, on doit faire intervenir un marteau frappeur qui vient toujours se placer, de lui-même, en regard du caractère à im- primer et qui se déplace donc avec le chariot à papier.
Quand deux parties constitutives doivent être imprimées pour former un caractère unique, le papier ne doit pas être déplacé après l'impression de la première partie c'est-à-dire celle qui se trouve à gauche. A cet effet on e recours à un mécanisme à l'aide duquel le mou vement du chariot ou du papier qu'il porte ne se fait qu'après que les parties constitutives de gauche et de droite, forment le caractère complet, ont été imprimées.
Une autre caractéristique de la nouvelle machins à écrire et qui convient également aux autres applica- tions envisagées est l'intervention de moyens rendus visibles pour faire la sélection finale du caractère ou de la partie constitutive que l'on veut imprimer.
Ainsi, par exemple, quand une des parties oonstitutives de gauche doit être imprimée, on abaisse une touche correspondant à la forme du haut de cette partie. Il en résulte que les constituants dont la partie supérieu- re a cette même forme (en moyenne deux pour chacune de ces touches réservées à ces parties supérieures) donc 70 à 80 divisé par 36, deviennait visibles à la partie supérieure de la machine et une sélection vi- suelle peut alors être faite après quoi on abaisse la touche d'impression correspondante, qui fait partie des huit touches dont question plus haut ce qui permet
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d'imprimer la partie constitutive choisie.
Dans ce cas le chariot à papier reste immobile puisque le caractère n'est pas complet aussi longtemps que la partie constitutive de droite n'a pas été impri- mée à côté de la partie de gauche. La partie de droite doit être choisie parmi environ 1.300 caractères d'im- pression dont on dispose. On commence par abaisser la touche qui correspond à la partie supérieure de cette partie de droite et on agit ensuite sur une des vingt- huit touches correspondant à sa partie inférieure. Ce- ci rend visible un groupe de parties constitutives ou de caractères dont les formes, en haut et en bas, sont que 'celles les mêmes/auxquelles sont réservées les touches abais- sées.
Ce groupe comprend généralement de un à huit (en moyenne quatre) caractères ou constituants. On abaisse finalement la touche correspondant au caractère voulu dans ce groupe afin que celui-ci soit imprimé. La manoeu vre de cette touche d'impression provoque aussi le dé- placement du papier jusqu'à une position pour laquelle il peut recevez le caractère suivant, certains carac- tères composés, mais d'un usage courant, sont également reproduits de la même manière, en abaissant les trois touches qui sont prévues pour de tels cara ctère s.
La méthode de sélection décrite plus haut peut ê- tre utilisée pour choisir en finale des caractères dans des groupes peu importants et rendus visibles, pour des télégraphes à caractères, pour des machines typographi- ques avec sélection automatique des caractères, ou pour des linotypes dans lesquelles des matrices, portées par le tambour, peuvent être présentées à un dispositif qui façonne le caractère d'impression dans du métal.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, quelques modes de réalisation de l'invention.
La fig.l montre, en perspective (parties arraché es et parties en coupe), une machine à écrire établie selon
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l'invention.
La fig.2 montre, en plan, le clavier de cette ma- chine.
Les figs. 3, 4 et 5 montrent, respectivement en 'perspective, en élévation bout (parties en coupe) et en vue en bout (parties en coupe et parties arrachées) le cylindre d'impression de cette machire .
Les figs.6 et 7 montrent, respectivemm t en plan et en vue en bout, le mécanisme de commande de ce cyljn- dre avec une touche reliée à ce mécanisme.
La fig.8 montre, en coupe transversale, la machi- ne de la fig.l, certains organes étant supprimés et d'au tres étant montrés en spectre pour faire ressortir cer- tains détails de la machine.
Les figs.9 et 10 montrent respectivement en cou- pe et en élévation (parties arrachées et parties en coupe), la partie de la machine qui sert à faire tour- ner individuellement les barre s porte-caractères.
Les figs.ll à 18 montrent, respectivement en plan, en élévation, en coupes selon 13-13 fig.ll, selon la-14 fig.12. selon 15-15 fig.ll, selon 16-16 fig.17 (parties arrachées), selon 17-17 fig.12 et selon 18-18 fig.ll, une partie du mécanisme déterminant l'emplace- ment du chariot porte-papier.
Les fies.19 àt21 montrent, respectivement en élévation, en plan et en coupe selon 21-21 fig.20 (cer- taines parties étant arrachées et d'autres montrées en coupe), le mécanisme de commande de ce chariot.
Les fige. 22 à 24 montrent, respectivement en coupe verticale, en plan partiel et en vue par l'arrière (certaines parties étant arrachées et d'autres étant montrées en coupe), le mécanisme de commande, du mar- teau d'impression et certains détails du mécanisme pour obtenir l'avancement du papier et du chariot porte-pa- pier.
Les figs. 25 à 27 montrent, respectivement en
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plan, en coupe selon 26-26 fig.25(parties arrachées) et en coupe selon 27-27 fig. 26 (parties arrachées), le mécanisme de sélection visuelle des caractères.
La fig.28 montre, en coupe, un détail des barres pour actionner et rendre visibles les cartes portant les caractères qui doivent être sélectionnés visuelle- ment.
La fig.29 montre, en plan, l'agencement des bords de ces cartes.
La fig.30 montre, en élévation (parties arra- chées) , le chariot porte-papier avec le rouleau et le mécanisme à ruban.
Les figs. 31 et 32 montrent, respectivement en vue en bout (parties en coupe) et en coupe transvers- le selon 32-32 fig.30, le chariot et une des tiges à caractère ainsi que le marteau imprimeur dans leurs positions relatives, par rapport à ce chariot.
Les fig.32A et 32B montrent, respectivement en plan et en bout, le chariot avec des détails des sup- ports et du mécanisme d'avancement du ruban ainsi que du mécanisme d'entrainement de ce chariot.
Les figs.33 et 34 montrent, respectives ai t en coupe horizontale et en coupe selon 34-34 fig.33, le chariot avec les rouleaux d'entrainement du papier, le mécanisme pour faire reculer celui-ci et des détails de la sonnette signalant qu'on a et teint le bout du papier.
La fig.35 montre, en perspective, les organes du dispositif d'entraînement de le machine et une tou- che coopérant avec ces organes.
La fig.36 montre, en coupe et en alignement, les mécanismes différentiels et de freinage du dis- positif d'entrainement de la machine.
La Fig. 37 montre, en vue en bout (parties erra- chée s) , le mécani sme de freinage faisant partie de ce dispositif.
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La fig.28 montre, semblablement, un mécanisme différentiel faisant partie de ce dispositif.
La fig. 39 montre, semblablement, l'autre mé- canisme di fférenti el .
La fig.40 montre, schématiquement, la relation existant entre les dimensions et le recouvrement des types correspondant aux parties constitutives de gau- che et de droite des caractères chinoi s.
Les figs.41 à 44 montrent, respectivement en vue de côté, en élévation, en vue en bout et en coupe selon 44-44 fig.32, une machine à écrire comprenant une variante du sélecteur visuel et établie - selon l'inven- tion, une partie du carter étant arrachée pour montrer des détails du mécanisme.
La fig.45, enfin, montre, en perspective, le mé- canisme sélecteur vu par dessous et seuls les détails ont été indiqués qui concernent ce mécanisme.
L'invention est décrite ci-après comme étant appliquée à une machine à écrire mais les principes du fonctionnement s'appliquent tout aussi bien à d'autres mécanismes pour former ou imprimer des caractères.
Les machines à écrire et autres appareils auxquels s'ap plique l'invention conviennent tout aussi bien à la reproduction, à l'impression, à la formation ou à la sélection de caractères ou symboles d'autres langues orientales, telles que le japonais et analoguepour lesquelles on se sert de symboles à la place ou en mê- me temps que des caractères d'un alphabet. A mesure que progressera la description d'un mode de réalisation de l'invention, on se rendra compte que des dispositif- et mécanismes analogues peuvent être utilisés pour choisir et assembler des caractères d'impression pour présenter des matrices à un mécanisme pour façonner de tels caractères.
Les touches de sélection peuvent servir aisément pour établir des circuits dans un ap- pareil de télépypie ou un émetteur de messages par
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radio. L'invention ne doit donc pas être considérée comme étant limitée uniquement à des machines à écrire car elle s'applique tout aussi bien à n'importe quel autre dispositif pour écrire, imprimer ou former des caractères chinois ou ceux de toute autre langue ana- logue pour laquelle il est difficile de classer et de repérer les caractères, symboles ou signes à reprodui- re.
La machine à écrire, montrée sur la fig.l, com- prend un bâtiode forme usuelle et dans lequel est ména- gée, à l'avant, une ouverture 11 pour les touches du clavier K. A peu près au milieu du bâti 10 est monté un cylindre d'impression C qui se trouve en regard d'un chariot D, mobile par rapport au cylindre C et qui por- te le papier pour pouvoir amener celui-ci en regrd d'un caractère choisi sur ce cylindre C.
Entre le cylindre C et le clavier K est établi un mécanisme sélecteur E à lipide duquel on peut fai- re la sélection finale et visuelle d'un caractère ou d'une partie de celui-ci afin qu'il puisse être imprimé sur le papier porté par le chariot D.
Le clavier K (fig. 2) comprend trois séries de touches désignées par 12 à 47, chaque tou-che corres- pondant à un symbole (et portait ce symbole) constitué par les traits supérieurs d'un caractère chinois ou d'une partie de celui-ci. De plus, le clavier comprend deux rangées de quatorze touches chacune et désignées par 49 à 76, chaque touche portant un symbole différent qui correspond aux traits ou configurations inférieurs d'un caractère chinoi s. Le clavier comporte, en outre, huit touches 77a à 77h à l'aide desquelles une sélection peut être faite parmi un groupe de caractères qui sont mis en place par la manoeuvre des touches des rangées susdites.
Aux extrémités opposées de la rangée de tou- ches 77a à 77h sont établies deux touches d'espacement
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78a et 78b, l'une quelconque de celles-ci pouvant être abaissée pour provoquer un e spacement .
En manoeuvrant convenablement les diverses tou- ches, dont question plus haut et comme décrit ci-aprè s, il est possible de choisir et d'imprimer sur un papier un caractère chinois ou une partie constitutive de'ce- lui-ci et qui fait partie d'un grand nombre de carac- tères d'impression qui sont établis sur les barres du cylindre d'impression C.
Le cylindre C (figs.3,4 et 5) comprend plusieurs barres porte-caractères octogonales et qui peuvent tour ner autour de leurs axes individuels, six de ces barres 80a à 80f étant tourillonnées dans des supports ou pla- teaux circulaires 81 et 82 pour former un ensemble. Les plateaux 81 et 82 sont fixes sur un arbre 83 qui peut tourner dans des trous prévus à proximité du contour de deux plateaux 84 et 85 qui forment les parois termi- nales du cylindre C.
Ces plateaux 84 et 85 sont reliés entre-eux par un manchon 86 dans lequel est logé un arbre 87 qui supporte l'ensemble et qui prend appui sur le bâti 10 afin que cet ensemble puisse tourner par rapport à ce- lui-ci. Chaque paire de plateaux 81 et 82 porte six barres octogonales 80a à 80f et chaque face d'une barre est munie d'une rangée de caractères ou parties de ces caractères. Les plateaux terminaux 84 et 85 portent six de ces ensembles de barres I, II, III, IV, V et VI, ce qui fait en tout trente-six barres pour le cylindre d'impression C.
Chaque rangée de caractères des barres 80a à 80c de chaque ensemble peut comporter vingt-neuf caractères ou parties de caractères ce qui procure 8. 352 emplacements pour ceux-ci, c'est-à-dire un nombre total de caractères d'impression qui est notablement supérieur à celui nécessaire pour pouvoir imprimer tous les caractères chinois et leurs parties constitutives
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de la langue chinoise.
Les différentes barres porte-caractères et les ca- ractères d'impression individuels prévus sur celles-ci peuvent être amenés à un endroit convenant à l'impression ou à l'écriture à la machine de la manière décrite ci- après. D'une manière générale, l'opération revient à faire tourner le cylindre C pour amener un des ensembles
I à VI, comprenant les barres 80a à 80f à la position d'impression, à faire tourner l'ensemble choisi jus- qu'à amener une des barres 80a à 80f à la position d'im- pression, à faire tourner la barre choisie jusqu'à amener la rangée de caractères voulue à la position d'impres- sion. Finalement on amène le chariot à une position pour laquelle le caractère choisi ou sa partie constitu- tive occupe un emplacement convenable en regard du papis. pour permettre son impression.
L'arrangement des caractères sur les trente-six barres est tel que tous les caractères ou leurs parties constitutives, dont la partie supérieure a la même for- me, se trouvent sur une des barres 80a à 80f. De même, ceux ou celles qui ont des parties parties inférieures de même forme sont établies suivant une colonne qui contourne une de ces barres, chaque colonne comprenant donc jusque huit caractères parmi lesquels on peut choi- sir celui que l'on veut imprimer. Dans certainsccas le nombre de caractères ayant les mêmes formes en haut et en bas est inférieur à huit,.tune partie de la colonne, qui contourne la barre, est laissée en blanc.
Dans d'au- tres cas, le nombre de ces caractères ou partie s consti- tutives est supérieur.à huit et on place alors les ca- ractères en surplus dans une autre colonne où des place= sont di sponible s.
La manière de sélectionner un ensemble I à VI prédéterminé et de choisir une barre donnée 80a à 80f de chacun de ces ensembles ainsi que les mécanismes
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utilisés à cet effet sont expliqués plus spécialement à l'aide des figs. 1, 6 et 7.
Les figs* 6 et 7 montrent le mécanisme qui est commandé par une touche 47 qui est articulée à un ar- bre 88 disposé transversalement par rapport au bâti et qui comprend un bras 47e, orienté vers le haut, pour pouvoir agir sur les extrémités de deux leviers 89 et 90. le levier 89 est monté sur un arbre 91 qui est un des six arbres 91 à 96 qui sont disposés transversale- ment dans la machine derrière le clavier. Six des tou- ches 12 à 27 sont reliées respectivement aux arbres 91 à 96 de la même manière que la touche 47. Chacune de ces touches, par exemple celle qui correspond à l'arbre
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91, porte un symbole dont la configaration-analogue à celle des caractères correspondants à ceux prévus sur des barres ayant une position similaire dans les en- sembles I à VI.
Le levier 90 est relié à un arbre 97 qui fait partie d'un groupe d'arbres 97 à 102, des ar- bres étant en relation avec la forme ou configuration du symbole porté par toutes les touches reliées à l'ar- bre et qui est prévu sur les barres individuelles, 80a à 80f d'un des ensembles I à VI. A chaque arbre 97 à 102 sont reliées six touches 12 à 47. Les liaisons entre les touches 12 à 47 et les arbres 91 à 102 sont telles que l'on obtienne trente-six combinaisons différentes, chaque combinaison correspondant à une touche et à une barre du cylindre d'impression C.
Lorsqu'on abaisse la touche 47, le levier 89 en- traine l'arbre 91 suivant un mouvement angulaire dans le sens indirect et entraine le levier 103, calé sur l'extrémité de droite de cet arbre, par rapport à la fi g. 6 , vers le haut . Par l'abaissement de la touche 47, on entraîne également le levier 90 et son arbre 97 ce qui soulève le levier 104 calé sur l'extrémité de gau- che de l'arbre 97. Les leviers 104 et 103 servent à
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amener le cylihdre en C à se position d'impression à prc ximité du papier de manière que la barre convenable 80a à 80f d'un ensemble I à VI se trouve à côté du papier.
Ceci est obtenu à l'aide d'ergots ou de butées 105 et 106, montés sur les extrémités opposées du cylindre C.
Chacun des arbres 97 à 102 coopère avec une butée ana- logue à celle désignée par 105. Les six butées 105, 107 etc., qui se trouvent à droite de la machine, fonction- nent comme la butée 105 de la manière décrite ci-après.
Les butées 105 et 107 sont visibles sur la fig.l et el- les coopèrent avec une came à rochets 112 (figs.3 et 4) qui est montée sur un tambour 113 à droite du cylindre C. Le tambour 113 peut tourner librement sur l'arbre 87 et porte une couronne dentée 114 qui engrène avec des pignons 115 calés respectivement sur les extrémités des arbres 83 portant les plateaux 81 et 82 de chacun des ensembles I à VI. Les rochets de la came 112 sont dis- posés de manière telle que, lorsque l'on fait tourner le cylindre C par rapport au. tambour 113, la barre octo- gonale choisie parmi les barres 80a à 80f, solidaire de chaque pignon, est amenée à sa position dégagée permet- tant l'impression.
Les butées 105,107,etc., qui coopèrent avec la came 112, peuvent coulisser et osciller par rapport à un axe transversal 121 (fig.l), monté sur un support 122 dans la machine. Ces butées peuvent donc,monter et descendre et peuvent osciller pour s'écarter et se rap- procher du tambour 113, comme visible sur la fig.7. La butée 105, par exemple, comporte un bec 123 qui prend appui sur une tige transversale 124 de manière que ce bec 123 soit écarté du passage des rochets de la came 112 quand la butée 105 est à sa position le plus basse.
Le bord opposé de la butée 105 porte une saillie 125 établie sur le passage de l'extrémité libre du levier 103. Les cinq autres butées 107, etc. sont constituées d'une manière analogue.
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Si l'on suppose que toutes les butées 105, 107, etc. sont à leurs positions inférieures respectives, ce qui n'est généralement pas le cas et que l'abaisse- ment de la touche 47 soulève la butée 105 , par exemple, on écarte le bec 123 de la tige transversale 124 et on permet à la butée 105 de venir en contact avec un ro- chet de la came 112 pour limiter la rotation du tam- bour 113.
Les butées 106, 108, etc., établies à l'autre extrémité du cylindre servent à maintenir l'un des six ensembles I à VI à une position convenable. chacun des arbres 97 à 102 coopère avec une butée distincte et ces butées sont analogues à celles désignées par 105, 107 etc., Quand la touche 47 est abaissée, l'arbre 97 est ,déplacé angulairement et une des butées, 106 par exem- ple, est soulevée pour agir sur le tambour 127 qui est monté sur l'extrémité opposée du cylindre C; cornue vi- sible sur la fig.4 et qui tourne avec les plateaux 84 et 85. Le tambour 127 comporte une came à six gradins ou rochets, chaque rochet déterminant l'emplacement exact, à le position d'impression, d'un des ensembles 1 à VI.
Quand l'arbre 97, par exemple, est déplacé angulairement, la butée 106 oscille pour venir en con- tact avec un rochet du tambour 127 pour limiter la ro- tation de celui-ci de manière que l'ensemble des six barres, parmi lesquelles se trouve celle qui porte les parties supérieures des caractères correspondant au symbole de la touche 47, vienne se présenter en regard du papier.
Comme il est nécessaire de pouvoir faire plusieu sélections successives, on doit pouvoir écarter les butées susdites des tambours avec lesquels elles coo- pèrent avant de procéder à une autre sélection. Ceci est obtenu à l'aide des organes de rappel 129 et 130, établis respectivement à droite et à gauche de le ma-
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chine, ces organes étant articulés eux leviers 131 et 132 prévus aux extrémités opposées de le machine. Quand l'organe 129 (fig.l) occupe sa position avancée, il se place derrière les extrémités supérieures des butées 105, 107, etc. De même, l'organe 130 agit derrière les extrémités supérieures des six butées 106, 108, etc. à gauche de la machine. Les leviers 131 et 132 sont arti- culés sà des pivots 133 et 134, montés sur le support 122.
Chacun des leviers 131 et 132, de forme triangu- laire, porte une traverse 132a qui peut agir sur l'une quelconque des leviers, analogues au levier 104, mon- tés sur les arbres 97 à 102. Quand ceux-ci sont dépla- cés angulairement, les leviers 131 et 132 tournent dans le sens indirect et entraînent toutes les butées 105, 107, etc. ou 106, etc. vers la gauche. Ceci écarte les becs; tels que 123, du bord supérieur de la tige trans- versale 124 et les butées sont attirées vers le bas par des ressorts (fig.7) qui prennent appui sur les leviers 136 portant les axes 121.
Toutes les butées sont ainsi écartées des tambours prévus respectivement aux extré- mités du cylindre C et ces butées sont ensuite libérées par les organes de rappel 129 et 130 quand ceux-ci se sont déplacés, d'un angle prédéterminé, dans le sens indirect. Ce mouvement d'écartement des butées a lieu au début de l'abaissement de l'une quelconque des tou- ches 12 à 49. Immédiatement après, par exemple en con- tinuant à agir sur la touche 47 par exemple, seules les butées 105 et 106 qui correspondent à cette touche 47 sont soulevées pour venir en contact avec les tam- bours 113 et 127, montés sur les extrémités du cylindre C.
La manoeuvre, décrite ci-dessus, des touches des trois rangées supérieures, amène une des barres 80a à 80f d'un des ensembles I à VI, qui) porte tous les carac tères ou parties de caractères, dont les parties supé-
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rieures ont la même configuration que le symbole de la touche abaissée, du côté de l'arrère de la machi- ne et à proximité du chariot D pour permettre l'im- pression. Toutefois cette barre n'occupe pas encore, à ce moment, une position pour laquelle l'impression d'un caractère est po ssibl e. Comme dit plus haut, cha- cune des huit rangées longitudinales de caractères d' une barre 80 peut porter vingt neuf caractères diffé- rents ou des parties différentes de ceux-ci.
Une nou- velle sélection doit donc être faite parmi ces carac- tères ou parties pour obtenir le caractère ou la par- tie qui convient. De plus on doit faire une sélection parmi les huit rangées de chaque barre pour obtenir fi- nalement le caractère voulu.
Comme dit plus haut, il est préférable de déplacer le chariot D par rapport au cylindre d'impression C pour amener le caractère en regard de l'endroit où il doit être imprimé sur le papier, plutôt que de déplacer le cylindre C axialement par rapport au papier. A cet ef- fet, on a recours à un mécanisme par lequel on choisit une des colonnes de caractères ou de parties de carc- tères, qui contourne la barre 80a à 80f sélectionnée, par le mouvement du chariot, comme expliqué ci-après.
Il est également nécessaire de sélectionner un des ca- ractères, parmi les huit ou moins, qui forment cette colonne.
Pour pouvoir sélectionner une rangée longitudi- nale de la barre choisie parmi les trente-six barres de la machine, on a recours à un mécanisme qui fait tour- ner cette barre de l'angle nécessaire pour amener cette rangée à sa position d'impression. Ceci est obtenu à l'aide d'une des huit touches sélectrices 77a à 77h du clavier, ces touches correspondant respectivement aux rangées 80a à 80f de la barre en question. En abaissant une de ces touches, cette barre tourne jusqu'à ce que
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la rangée voulue vienne occuper sa position d'impression
On voit sur les figs. 8, 9 et 10 et lorsque l'on appuie sur l'une des touches sélectrices, par exemple la touche 77b, qu'on obtient le déplacement angulaire d'un bras 140 autour d'un arbre 141 établi transversa- lement dans le bti 10.
Toutes les touches 77b à 77h coopèrent avec des bras analogues. Seule la touche 77a ne comporte pas un tel bras car elle correspond à la rangée de caractères qui, normalement, occupe sa posi- tion d'impression. Le bras comprend une saillie 142 dans laquelle est ménagée une came ou fente 143, de forme irrégulière et dans laquelle est engagée l'extré- mité d'une biellette 144 reliée à un levier 145. Ce der- nier est monté sur un arbre transversal 146 dont l'ex- trémité de gauche porte un autre levier 147. Les autres touches 77c à 77h portent des cames analogues à la ca- me 143 mais, comme visible sur la fig.S,ces cames se trouvent à des distances de plus en plus petites de 1' arbre 141 sur lesquelles elles sont montées et elles sont reliées à des leviers tels que 147 de plus en plus courts et montés sur l'arbre 146.
Pour des déplacements égaux des touches 77b à 77h, on obtient donc des dépla- cements angulaires de l'arbre 146 dont l'amplitude de- vient de plus en plus grande de sorte que le levier 147 est déplacé suivant un angle qui va progressivement en croissant. La mouvement angulaire du levier 147 provoque l'entraînement d'une crémaillère 148 qui engrène avec un pignon 149 monté sur un arbre 150 (fig.lo). Cet ar- bre 150 est tourillonné dans un manchon 151 monté sur un support 152 solidaire du bâti de la machine.
L'ex- trémité de droite de l'arbre 150 porte un ergot axial et non-ciroulaire 153 qui peut pénétrer dans une faite 154 ménagée dans l'extrémité voisine de la barre 80a, par exemple, qui se trouve en alignemat avec l'arbre 150 et quand ce dernier est déplacé axialement à l'ai-
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de d'un manchon 155, solidaire du pignon 149 et dans lequel est prévue une fente 156 propre à recevoir un ergot 157 calé sur l'arbre 150. Dans le manchon 155 est logé un manchon 155a muni d'une faite pour l' er- got 157 ce qui empêche la rotation de l'arbre 150 jus- qu'à ce que l'ergot 153 soit engagé dans la fente 154.
Quand la crémaillère 148 monte, le pigion 149 tourne et l'ergot 157 se déplace dans les deux fentes pour obli ger l'ergot 153 à pénétrer dans la faite 154 de la barre 80a. Le pignon 149, en continuant à tourner, pro- voque la rotation de la barre 80a suivant un angle qui dépend de la touche, faisant partie des huit touches 77a à 77h, qui a été abaissée. Dans le cas de la tou- che 77a, la barre 80a n'est pas déplacée angulai rement.
Pendant l'impression, la barre reste immobile car les parties supérieures des biellettes 144 reposent sur les arrêts 144a des montants 144b, solidaires du bâti 10. Quand une opération d'impression est terminée, les biellettes sont poussées au bas des arrêts 144a par les saillies 143 et la crémaillère 148 se déplace en sens inverse ou vers le bas ce qui ramène la barre 80a à sa position initiale tout en dégageant l'ergot 145 hors de cette barre.
Jusqu'ici on a décrit les fonctions et la ma- noeuvre des touches supérieures 12 à 47 et des tou- ches sélectrices 77a à 77h. On va s'occuper mainte- nant de celles des touches 49 à 76 par lesquelles on ¯obtient la sélection du groupe convenable des carac- tères dans le sens axial ou longitudinal des barres 80a à 80f. Ceci est obtenu par le déplacement du chariot D et comme montré plus spécialement sur les figs. 1, 8 et 11 à 21.
Le chariot (fig.l) comprend deux plaques laté- rales 160 et 161 reliées entre-elle s par une plaque arrère 162 pour former un ensemble rigide. La plaque
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transversale 162 (fig.l et 22 porte des appuis 163 et
164 à ses bords supérieur et inférieur et qui sont en- gagés respectivement dans des rails 165 et 166 portés par une plaque transversale 167, qui, à son ceuz, est montée sur des galets 168 et 169 établis de part et d' autre du chariot afin que celui-ci puisse âtre déplacé, suivant un- mouvement alternatif, dans le sens transver- sal du bâti.
L'ensemble du chariot, comprenant la plaque transversale 167, la plaque arrière 162 et les plaques latérales 160 et 161, se déplace corner un tout mais un mouvement relatif entre la plaque transversale 167 et la partie du chariot qui comprend les plaques 160, 161 et 162 est également possible pour permettre l'espacement des caractères dans le sens transversal du pa pie r.
Pour pouvoir déplacer le papier de manière qu'une colonne verticale de caractères puisse être imprimée, comme visible sur la fig.l et,quand il s'agit de l'écri- ture chinoise, de haut en bas et de droite à gauche, des moyens sont prévus pour déplacer la plaque 167 dans son plan pour amener un caractère ou une partie de ca- ractère choisi en regard de la colonne dans laquelle on écrit.
Pour les parties constitutives de gauche des ca- ractères, qui correspondent aux symboles supérieurs marqués sur les trente-six touches 12 à 47, le mouvement de translation axial du chariot, par rapport à une po- sition centrale, n'est pas nécessaire pour la raison que l'abaissement d'une quelconque de ces trente-six touches correspond généralement à. la présentation en regard de la position d'impression, d'une xxxxxxx ou de deux parties constitutives seulement dont le haut a le. même configuration; Ces parties de gauche, au nom- bre total de soixante-dix-huit, peuvent être établies au milieu des trente-six barres 80a à 80f des ensembles I à VI.
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Pour sélectionner un caractère entier ou une par- tie constitutive de droite pour lesquels on doit ma- noeuvrer deux touches correspondant respectivement., aux configurations du haut et du bas, il est nécessaire de déplacer le chariot et le papier par rapport aux barres du cylindre C. Les vingt-huit touches 49 à 76 sont uti- lisées à cet effet. Ces touches sont reliées respective- ment, par les biellettes 49a à 76a, à des leviers 49b à 76b (fig.12). Les leviers 49b à 62b d'un groupe sont plus longs que ceux 63b à 76b d'un autre groupe (fig.12) et chaque levier 63b à 76b coopère avec un organe de rappel 175, en forme de U (fig.13).
Les leviers plus longs 49b à 62b coopèrent avec un organe de rappel 176, en forme de U (fig.14) et ils occupent des positions angulaires telles, par rapport aux leviers 63b à 76b que chaque or- gane 175 ou 176 puisse être déplacé indépendamment . Ces organes 175 et 176 sont articulés à des pivots 177 et 178 montés sur un châssis 179 fixé à la base du bâti 10. Cha- cun des leviers 49b à 76b comporte un doigt, orienté vers l'arrière et qui peut venir en contact avec un groupe de tiges d'arrêt 180 à 207, susceptibles de coulisser ver- ticalement, seules les tiges 193 à 207 étant montrées et chaque tige correspondant à un des leviers (figs.19 et 20).
On voit sur la fig.21 que les tiges 180 à 207 peuvent coulisser vers le haut et le bas dans des trous ménagés dans une traverse 208, ces tiges étant sollici- tées normalement vers le bas par des ressorts 209 acoro- chés à leurs extrémités inférieures et à la base du bâ- ti 10. Chaque tige 180 à 207 peut être soulevée par l'a- baissement de la touche correspondante, faisant partie du gourpe de touches 49 à 76 jusqu'à atteindre la posi- tion montrée sur les figs. 19 et 21 par suite du dépla- cement angulaire du levier correspondant, à cette tou- che, par exemple du levier 69b relié à la touche 69. Pen- dant la montée d'une des tiges 180 à 207 , une autre tige
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quelconque, qui occupe alors sa position haute, est li- bérée et attirée vers le bas.
Ceci est obtenu à l'aide d'un organe 210, à section transversale en forme de U, qui s'étend en travers de la machine derrière toutes les tiges 180 à 207 et dont les extrémités opposées sont supportées par des pivots 211. Cet organe 210 est sol- licité vers les tiges par le ressort 212 supporté par une barre 208 et il coopère avec des saillies 213 et 214 pour maintenir une quelconque des tiges 180 à 207 à sa position haute. Toutefois, quand une autre des ti- ges 180 à 207 monte, la saillie 213 de cette tige re- foule l'organe 210 ce qui libère toute autre tige qui, à ce moment, était à sa position haute.
Les tiges 180 à 207 commandent la position dus chariot C comme bien visible sur les figs. 19 à 21. La plaque arrière 167, qui supporte le chariot, comprend , à son bord inférieur, un bloc de guidage 220 orienté vers l'avant, et qui porte un coulisseau 221 (fig.20) dont les bords opposés 221a et 221b ont leurs faces in- ternes suffisamment écartées pour qu'un bord soit écar- té des extrémités des tiges (80 à 207)alors que son au- tre bord est en contact avec l'une de celles-ci. Quand le coulisseau 221 est déplacé vers le haut, comme sur la fig. 20, le bord 221b occupe une position pour laquelle il' est en contact avec la tige 200.
Par contre, quand le coulisseau 222 est déplacé vers le bas, par rapport à la fig.20, le rebord 221a occupe une position pour la- quelle il peut venir en contact avec une tige, par exem- ple la tige 200. Quand la plaque 167, qui supporte le chariot, est donc déplacée dans un sens ou dans l'autre, le chariot sera arrêté à la même position par la tige 200.
Le chariot est déplacé à l'aide d'une chaîne ho- rizontale 222, engagée sur des roues dentées 223 et 224 qui peuvent tourner librement sur des axes fixés à des
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montants du bâti 10. La roue 223 est entraînée dans un sens par un arbre 225 à l'aide d'un couple conique 226 et 227. Quand l'arbre 225 tourne dans le sens de la flè- che (fig.19), la chaine est déplacée dans le sens de la flèche de la fig.20. La chaine porte plusieurs ergots 228, 229,etc, orientés latéralement et qui peuvent ve- nir en contact avec celui des bords 221a et 221b qui oc- cupe, à ce moment , une position écartée de celle pour laquelle il peut coopérer avec une des tiges 180 à 207.
Ainsi et comme montré sur la fig.20, si le bord 221b oc- cupe une position pour laquelle il est en contact, avec la tige 200, le bord 221a est à un emplacement pour le- quel il peut venir en contact avec l'un des ergots 228, 229, etc. Dans ces conditions, l'ensemble du charioty, compris la plaque 167, est entrainé vers la gauche jus- qu'à ce que le bord 221b vienne en contact avec une des tiges d'arrêt. Si le coulisseau 221 est déplacé, le bord 221b vient en contact avec l'un des ergots 228,229, etc. et le chariot, y compris la plaque 167, est déplacé vers la droite jusqu'à ce que le bord 22le vienne en contact avec une tige d'arrêt soulevée.
La position du chariot, par rapport à une rangée longitudinale quelconque de caractères du-ne barre 80a, etc., peut être déterminée par l'abaissement d'une des touches 49 à 76. Ces caractères doivent être arrangés de manière à correspondre au symbole du bas, marqué sur chacune de ces touches et qui représente la parti e infé- rieure d'un caractère ou d'une partie constitutive de celui-ci.
Le mécanisme, tel que décrit, n'est pas suffisait en lui-même pour permettre la sélection d'un caractère faisant partie d'une rangée longitudinale puisqu'il ne permet pas de déterminer à l'avance la position du cha- riot C à la fin d'une opération d'impression.
Par conséquent est il nécessaire de prévoir un
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mécanisme de commande qui déclenche le mouvement du chariot vers la tige d'arrêt convenable et qui ramène également le chariot à sa position centrale pour per- mettre l'impression du signe classificateur et qui est obtenue en abaissant la touche choisie parmi le groupe supérieur des trente-six touches, comme décrit plus haut.
Après que l'une des touches 49 à 76 a été abaissée mais avant que l'impression effective ait lieu, le coulic seau 221 peut occuper une position telle qu'il puisse provoquer l'entrainement du chariot dans une mauvaise direction après qu'une autre touche a été abaissée. Pour pouvoir modifier la direction du déplacement, on fait intervenir un levier coudé 230, articulé au bloc 220 et dont une extrémité 230a peut venir en contact avec un, ergot 231a solidaire du coulisseau 221.
Si le chariot est déplacé vers la gauche, par rapport à la fig.2l, le levier 230 vient heurter un ergot fixe 232 et se déplace dans le sens indirect ce qui refoule le coulisseau' 221 vers le bas, par rapport à la fig. 21, et relie le cha- riot au brin inférieur de la chaine 222 et'comme ce brin se déplace vers la droite ou dans la direction de la flèche, le chariot est ramené à sa position centrale.
Les deux parties du levier coudé 230 sont sollicitées vers une position angulaire correcte par un ressort 230b. qui intervient également pour faciliter le mouvement rapide du coulisseau 221. Un rail plat 232a (fig.20) est établi à proximité de l'ergot 232 pour empêcher le mou- vement de l'extrémité 230a du levier jusu'à ce que le ressort 230b soit tendu. Quand cette extrémité 230a quit- te le rail 232a, le ressort amène brusquement le coulis- seau 221 à sa position avancée.
Un ergbt fixe 233 et un rail 233a analogues sont établis à proximité du brin opposé de la chaine pour in- verser le sens du déplacement du chariot 167.
Le retour du chariot à sa position centrale est commandé par un levier 236 (figs.8, 11 et 12) qui n'est
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relié à aucune touche. Le levier 236 est plus long ou'un quelconque des leviers 49b à 76b et coopère avec un or- gane de rappel 237 qui est également articulé aux pivots 177 et 178. Quand le levier 236 est déplacé, une tige d' arrêt 237b, établie au milieu du groupe de tiges 180 à 207, est soulevée et en même temps l'organe de rappel 237 bascule vers l'avant, par rapport à la fig.15.
La fonction des organes de rappel 175,176 et 237 est d'assurer le retour certain du chariot à sa position centrale à le fin d'une impression afin que l'on soit prêt à écrire un autre caractère ou une partie de celui- ci. Ceci est obtenu par des liaisons établies entre les organes de rappel et un arbre 238 qui contrôle l'emplace- ment du coulisseau 221. L'organe de rappel 175 (fig.15) comporte une biellette 239 articulée, en 240 et avec coulissement, à un plateau 241. L'organe de rappel 176 comporte également une biellette 242 qui est articulée, en 242 et avec coulissement, au plateau 241, de l'auto côté de son axe.
Quand l'organe 175 est déplacé angulai- rement vers la gauche, il tend à faire tourner le pla- teau 241 dans le sens indirect quand le pivot se trouve à l'extrémité voisine de la fente ménagée dans le levier 239. De même, si l'organe de rappel 176 est déplacée angulairement vers la gauche, le plateau 241 tourne dans le sens indirect quand le pivot 240 est au contact avec l'extrémité de la fente ménagée dans le levier 241.
L'organe de rappel 237 est reliée au plateau 241 par une biellette 243 munie d'un pivot 243a engagé dans une fente 244, en forme .de W, ménagée dans ce plateeu.
Quand cet organe 237 est déplacé angulaire ment, la biel- lette 243 peut solliciter le plateau vers la gauche ou la droite en dépendance avec la partie de la faite 244 dans laquelle le pivot est engagé. La position de la biellette 243 est contrôlée par un système articulé (fig.17) qui comprend une pièce centrale 243a qui che-
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vauche l'arbre 238 et deux pièces 243c et 243e articu- lées à un étrier monté sur l'orgsne 237. Les extrémités des pièces 243c et 243e sont reliées entre-elles par un ressort et sont sollicitées vers les côtés opposés de la biellette 243 pour l'amener à sa position centrale pour laquelle elle peut pénétrer dans l'une ou l'autre partie de la fente 244, en W, suivant la position angu- laire de celle-ci.
La position du plateau 241 dépend, évidemment, de celle de l'arbre 238 qui est relié par un levier et une biellette 245 au coulisseau 221 et, par conséquent, de l'emplacement de la tige d'arrêt (180 à 207) qui a été soulevée en dernier lieu par rap- port à la tige d'arrêt 236b. Le plateau 241 est main- tenu à l'une ou l'autre de ses positions angulaires à l'aide d'une came 238a (fig.18), montée sur l'extrénité de l'arbre 238. Un levier 238b, sollicité par un ressort appuie sur la- came 238a et l'écarte normalement de son point mort .
L'arbre 238 commande la position du coulisseau 221 à l'aide de leviers 238c, calés sur ses extrémités opposées (fig.20) et qui sont reliés, par des tringles 238d, aux extrémités opposées de la tige 238e. Celle- ci est engagée dans une ouverture ménagée dans le cou- lisseau 221 (fig.21) pour amener celui-ci à sa position avancée ou reculée après que ce boulisseau a été dépla- céle long des tiges d'arrêt 200 à 207, etc.
Par exemple, si la tige 207 a été soulevée, le coulisseau 221 doit occuper une position telle que le chariot et la plaque 167 soient obligés de se dépla- cer vers la gauche jusqu'à ce que le bord 221b tienne en contact avec la tige 207. Pour obtenir le retour du chariot, y compris le coulisseau 221, vers sa po- sition médiane et en contact avec la tige d'arrêt 236b, le coulisseau 221 doit être déplacé de manière qu'il vienne en contact avec un ergot établi sur le brin
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inférieur de la chainp 222, ce qui ramène le chariot à sa position médiane.
Comme dit plus haut, le levier 236 n'est relié à aucune touche mais, en réalité, il intervient au cour d'une impression, comme expliqué ci-a près.
Il est maintenant désirable d'expliquer comment chacune des touches sélectrices 77a à 77h sert à obte- nir le caractère qui convient à une impression. Comme déjà dit, ces touches servent à sélectionner un des caractères faisant partie d'une colonne qui cnntourne une barre porte-caractères. A cet effet il est néces- saire de prévoir une indication appropriée des caractér sur le contour établis, suivant une colonne annulaire,/de chaque bar- re. Ceci est obtenu à l'aide d'un mécanisme sélecteur visible E qui comprend plusieurs certes dont chacune correspond à une des trente-six touches 12 à 47, ces cartes étant désignées respectivement par 12a à 47a, comme montré sur la fig.25.
Chacune des cartes comporte vingt-neuf fentes 49c à 78c disposées de manière telle que lorsque toutes les certes sont empilées, ces fen- tes soient en regard les unes des autres. Entre les fentes chaque carte comporte des intervalles suffi- sants pour recevoir jusque neuf caractères chinois ou parties de ceux-ci. Si l'une des cartes est dépla- cée dans son plan, les vingt-neuf colonnes de carac- tères chinois deviennent visibles à travers les fen- tes alignées des autres cartes.
Le mécanisme pour fai- re coulisser une quelconque de ces cartes comporte trente-six barres de commande 250, 251, 252, etc.qui comprennent chacune une partie décelée reliée à un or- gane 250a, 251a, 252a, etc., qui est reliée à une des touches 12 à 47 per l'intermédiaire d'une liaison à ergot et à fente et de manière telle que lorsque cet- te touche est abaissée la barre de commande corres- pondante soit déplacée vers le bas. Les parties in-
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clinées des barres 250, 251, etc. sont engagées dans des ouvertures 253, 254, 255, etc. , ménagées dais une traverse 256 établie sous l'empilage susdit des car- tes.
Les extrémités supérieures des barres de comman- de sont engagées dans des fentes 257, 258, 259, etc. prévues dans des talons 260, 270, 271, etc, établis sur les bords des cartes 12a à 47a. Une des barres seulement peut être soulevée à la fois par l'abaissement de touches distinctes à cause de l'intervention d'une barre de retenue et de libération 250b (fig.27). Quand une barre de commande, par exemple celle désignée par 250 sur la fig.28, est déplacée vers le bas, la carte correspondante est déplacée vers la droite sur une lon- gueur suffisante pour rendre visibles les caractères et parties constitutives, marqués sur cette carte, à travers les vingt-neuf fentes des cartes posées sur la carte déplacée.
Comme ceci ferait appar&itre au plus 261 caractères et parties, un mécanisme doit être prévu pour réduire ce nombre à ceux qui se trouvent dans une colonne entourant une barre porte-caractères; il cet effet on fait intervenir un volet 272 monté sur des rou- leaux dentés 273 et 274 établis aux côtés opposés du support 275'des cartes (fig.27). Le volet 272 (fig.l) comprend une seule faite 276 et il est agencé et relié à la plaque arrière 167 de manière à se déplacer avec le chariot dans un sens et dans l'autre afin que la position de le fente 276 corresponde à celle du charit quand celui-ci est à sa position d'impression. Par con- séquent une seule colonne de caractères est rendue ef- fectivement apparente à tout moment.
Un dispositif là lentilles amplificatrices ou loupes se trouve au-dessus des cartes pour rendre les caractères ou les parties de ceux-ci plus aisément vi- vibles . Les lentilles ou loupes agrandissent surtout dans le sens transversal afin que les caractères ou
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parties constitutives aient un aspect rectangulaire plutôt que carré sur les cartes, dans les limites de la surface rendue visible à travers les fentes des cartes.
Comme dit plus gant et quand on veut seulement imprimer le partie constitutive de gauche d'un carac- tère, la plaque 167 du chariot est à sa position mé- diane et il en est de même de la fente 276 du volet de sorte que ces signes de gauche, groupés eu milieu des barres à caractères 80a, etc. , sont seuls visibles pour pouvoir être sélectionnés à l'aide des touches 77a à 77h. Tout ce qui est donc nécessaire, pour im- primer un signe de gauche est d'abaisser la touche de sélection et d'impression correspondante 77a à 77h ce qui fait tourner la barre porte-caractères choisie de l'angle voulue pour permettre l'impression de ce signe, comme expliqué.
D'autre part, quand une partie constitutive de droite ou un caractère complet ou entier doit être im- primé, une touche pour le haut de cette partie ou de ce caractère et qui appartient eu groupe supérieur de touches 12 à 47 et une touche pour le bas de cette partie ou de ce caractère et qui appartient au groupe inférieur de touches 49 à 76 sont abaissées ce qui donne lieu à la sélection de la barre porte-caractères convenable et le déplacement du chariot, comme expliqué plus haut, pour amener le papier en regard de la colon- ne de caractères établie autour de cette barre et parmi lesquels se trouve celui-ci que l'on veut choisir, ce mouvement du charict et du volet 272 fait apparaître le- caractères dont un est à imprimer et fait intervenir, au besoin, une référence supplémentaire au cas où le nombre de caractères de même groupe est supérieur à huit.
Cette référence indique alors la touche convena- ble du groupe des touches 49 à 76 à l'aide de laquelle
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on doit déplacer le chariot jusqu'à la colonne de cara tères parmi lesquels se trouve le caractère voulu.
L'impression est commandée mécaniquement, de préférence à l'aide d'un moteur électrique, comme dé- crit ci-dessous. La manoeuvre de l'une des touches d'impression 77a à 77h provoque l'impression, comme déj expliqué. Sur les figs. 8 et 35 on voit une tou- che d'impression 77h, par exemple, à l'extrémité ar- rière de laquelle est articulééun talon 280, en forme de L et dont le bord interne 280a est curviligne et se trouve à proximité d'un galet 281 calé sur un ar- bre entraîné 282. Pour la position de le fig. 8, le talon 280 est normalement maintenu hors contact du galet à l'aide d'un bloc 283 fixé sur le fond du bâ- ti 10.
L'extrémité de droite du talon est en contact avec un doigt transversal 284 d'un levier 285 qui est articulé à un arbre 286 établi en travers de l'arriè- re du bâti 10. Le levier 285 est normalement sollici- té vers le bas par un ressort 287 pour maintenir le doigt 284 en contact avec le talon 280 de la tnuche.
Le levier 285 porte également un cliquet 288 qui se trouve sous un crochet 290 d'un levier 292 qui supporta une extrémité d'une barre à marteau 292 établie en travers de l'arrière de la machine, comme montré sur la fig.l. La barre 292 est supportée, de l'autre côté de la machine, par un levier analogue 293 (fi g. 20) .
Si l'on admet que l'arbre est entrainé dans le sens de la flèche quand la touche 77h, ou toute autre tou- che faisant partie du groupe de touches 77a à 77g,est abaissée, le talon 280 est soulevé et s'écarte du bord du bloc 283. La pression exercée par le levier 285 sur le talon 280 refoule celui-ci contre le galet 281 et celui-ci intervient pour abaisser davantage la touche 77h et pour soulever le levier 285. Il en résulte que le cliquet 288 vient en contact avec le
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crochet 290 et fait tourner la barre à marteau 292 jusqu'à la position montrée en traits interrompus et à ce moment le cliquet 288 s'écarte de lui-même du crochet 290 pour permettre à la barre 292 de basculer vers l'avant sous l'effet du ressort 294.
En même temps le talon 280 s'est déplacé vers le haut jusqu'à la po- sition montrée en traits interrompus pour laquelle un ergot 295, monté sur le talon 280, vient heurter un ressort 296 ce qui écarte le bord curviligne 28Ca du talon du galet 281 pour permettre à la touche 77h d'at- teindre sa position convenable par l'action du levier 285 et du ressort 287.
Quand le levier 285 descend, son doigt transversal 2±7 vient en contact avec le verrou 298, articulé au levier 236 à la position médiane des tiges de commande du chariot'ce qui déplace le levier 236 dans le sens indirect en soulevant la tige d'arrêt 236b pour faire reculer toutes les autres tiges et pour faire tourner l'arbre 238 à l'aide de l'organe de rap- pel 237 (figs.11 et 20) en vue de déplacer le coulisseau 221 de manière telle que la plaque 267 et le chariot reviennent à leur position médiane, en contact avec la tige d'arrêt 236b.
Aucune des autres touches 49 à 76 ne comporte un crochet 298 de sorte que seule la tige d'arrêt 236b dépasse qusnd une impression est terminée,
La barre à marteau 292 s'étend en travers de tout l'arrière de la machine de sorte qu'elle occupe un em- placement pour lequel elle peut agir sur l'axe 300 du marteau (fig.8) à l'aide duquel une impression est fai- te sur le papier. L'axe 300 est logé dans un manchon 301 relié à la plaque arrière 107 et incliné suivant un an- gle tel que le papier soit refoulé contre le caractère choisi sur le cylindre d'impression C.
L'extrémité in- terne 300a de l'axe susdit est arrondie et est engagée dans une rotule 302 dont la position s'oriente d'elle-
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même d'après les inégalités superficielles du carac- tère.
On va décrire maintenant de quelle manière on supporte le papier et on fait avancer celui-ci par rap- port au chariot en se référant plus spécialement aux fig 8, 22 à 24 et 30 à 34. Les parois latérales 160 et 161 du chariot portent le rouleau 305 pour l'avancement du papier et qui porte, à droite, un bouton de manoeuvre 306. L'arbre du rouleau 305 porte deux bras 307 et 308, inclinés vers l'arrière et vers le haut et qui sont re- liés entre-eux par une ou plusieurs traverses 309. Ces bras portent, à leur extrémité supérieure, un arbre ro- tatif 310 sur lequel sont montées des roues dentées 311 et 312.
D'autre roues dentées 313 et 314 sont mon- tées sur les extrémités opposées du rouleau 305 et sur ces diverses roues sont engagées des chaînes 315 et 316 (fig.l). Entre les chaine s est établie une pince élas- tique 317, formée par deux lames transversales solli- citées l'une vers l'autre par des moyens élastiques et qui peuvent être écartées en appuyant sur des poussoirs 318 et 319, établis aux extrémités opposées de la pince, pour pouvoir engager l'extrémité du papier emtre ces lames. Le rouleau 305 (fig.3o) est creux et un ressort hélicoïdal 320 est intercalé entre ce rouleau 305 et l'arbre 321, logé dans celui-ci.
Quand le papier est à sa position inférieure, le ressort 320 est ranonté etil sollicite normalement la pince 317 vers le haut par l'intermédiaire des chaines 315 et 316.
La partie inférieure du papier repose sur une plaque d'appui 322 (fig.8 et 30) qui est en substance tangente au rouleau 305. Le papier contourne ensuite le rouleau 305 en restant sensiblement parallèle à la surface de célui-ci et aboutit à une plaque 323, en for- me de S , en dessous de l'extrémité de l'axe 300 du mer- teau. Une plaque de guidage parallèle 324 est égale-
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"3E ment prévue. Les plaques 322, 323 et 324 sont fixées aux parois latérales 160 et 161.
Derrière les plaques de guidage 323 et 324 sont établis deux rouleaux d'ap- pui creux 325 et 326 qui guident le papier vers un col- lecteur spiraloïde 327 établi sous ces rouleaux d'appui et entre les parois latérales 160 et 161. Les rouleaux 325 et 326 (fig.33) sont creux et sont montés sur des arbres 328 et 329. L'arbre 328 est tourillonné dans les parois latérales 160 et 161. Le rouleau 326 peut être écarté .du rouleau 325 à l'aide des leviers 333 et 334 montés sur un arbre transversal 335 et qui porte un ou plusieurs ergots excentrés 336 pour agir sur un des le- viers 330 et 331 ou sur les deux.
Sur l'extrémité de droite du rouleau 325 est mon té un élément d'un embrayage conique à frition 337 qui coopère avec un élément compléxxmentaire 338 prévu sur un manchon 339 monté sur l'arbre 328. Un embraya- ge analogue 340 est monté sur l'extrémité opposée du cylindre 325 et ces deux embrayages sont normalement serrés à l'aide d'un ressort 341 relié à l'arbre 328 et au manchon 342. Le rouleau 325 peut donc tourner par rapport à l'arbre 328. De même le rouleau 326 peut tourner relativement à l'arbre 329 avec une contrainte par friction. Les rouleaux 325 et 326 ainsi que la pince 317 maintiennent le papier sous tension. Il exis- te, bien entendu, un certain relâchement du papier à cause de l'impact du marteau quand l'impression a lieu.
Pour remédier à ce relâchement, le manchon 339 comporte une poulie à gorge 343 qui est en contact avec une plaquette découpée 344 (fig.34) solidaire d'un pignon 345 engrenant avec un pignon 346 monté sur le rouleau 305. La plaquette 344 est sollicitée par un ressort 347 dans une direction telle que le papier soit main- tenu sous tension. La plaquette 344 cède donc quand le papier est touché par la tête 300a du marteau mai s
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elle fait tourner le rouleau 325 en sens inverse pour faire disparaitre le relâchement du papier ainsi pro- duit. Deux embrayages à friction similaires 350 sont montés sur les extrémités de gauche des rouleaux 325 et 326 pour limiter la traction exercée sur le papier à la tension produite par les embrayages 337 quand le papier est tiré vers le haut par la pince 317.
Le papier est débité normalement à partir du moment où la pince 317 se trouve à proximité du cylin- dre C et montt à mesure que chaque caractère est impri- mé. Pour indiquer le momentt où le papier arrive au bout, la chaine 315 comporte un doigt amovible et réglable 351 et qui peut venir en contact avec un levier frap- peur 352 monté sur le bras latéral 307 et qui se trou- ve à proximité d'une sonnette 353. Quand le doigt 351 vient heurter le levier 352, celui-ci tourne dans le sens direct par rapport à la fig. 34 et quand il dépasse et lâche ce levier 352 celui-ci vient frapper la son- nette 353.
Le papier, dont la majeure partie est, au début, engagée dans le couloir spiraloïde 327 peut être ramené par son bord supérieur, dans ce couloir,les espacement. dans le sens horizontal, peuvent être obtenus à l'aide d'une manette 354, établie à gâche du chariot. La ma- nette 354 est articulée à un secteur denté 355 engagé librement sur un axe 356, monté sur la plaque latérale 161. Le secteur 355 engrène avec un pignon 357, calé sur l'extrémité de l'arbre 321. Quand on déplace la manet- te 354 vers l'avant, les rouleaux 305 et 325 sont en- trainés angulairement dans un sens pour lequel le pa- pier est introduit, depuis le haut, dans le couloir 327.
Un accouplement à roue libre est intercalé entre le pignon 357 et l'arbre 321 pour permettre le retour du secteur denté 355 à sa position relevée. De même, quand la manette 354 arrive à proximité de sa position
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basse, elle vient heurter un galet 358 (figs.30 et 32A avec une came 359 (fig.33) pour déplacer vers la droite le levier coudé 360 sur lequel le galet 358 est monté.
Le levier coudé 360 est supporté par des tiges parallè- les 361 et 362 et par la placée latérale 161 du chariot.
L'extrémité de la tige 362 est engagée dans une faite 363 d'une barre coulissante 364 qui porte un cliquet 365 et qui est guidée dans des pièces 366 et 367 fixées.à la plaque transversale 162 établie entre les plaques latérales 160 et 161 du chariot. Le cliquet 365 coopère avec une crémaillère 369 fixée sur la plaque arrière 167. Un organe d'arrêt 365a, constitué par une bille à ressort et monté sur la plaque transversale 162, pénètre entre lesdnts de la crémaillère 369 afin que les or- ganes relativement mobiles du chariot C se déplacent avec le plaque 162.
Quand le levier coudé 360 est dé- placé vers la droite de la fig.1 le cliquet 365 vient en contact avec une des dents de -la crémaillère 369 et, quand on abaisse la manette 354, ce cliquet agit sur la crémaillère pour entrainer l'ensemble du chariot vers la droite par rapport à la plaque arrière 167l Le nom- bre des espacements horizontaux, obtenus par cette o- pération, peut être réglé à l'aide d'un coulisseau 370, établi entre le cliquet 365 et la crémaillère 369 et qui limite la durée du contact entre ces deux organes pendant la manoeuvre de la barre coulissante 364. Le coulisseau 370, qui règle l'espacement horizontal, peut être amené à l'une ou l'autre de deux positions carac- tèristiques, pour obtenir un espacement simple ou dou- ble , par une translation axiale.
Il est nécessaire de placer le ruban R entre le papier et le cylindre d'impression C. Comme bien visi- ble sur les figs. 30, SI, 32A et 32B, le ruban R s'é- tend en travers de toute la partie avant du chariot et est engagé sur des bobines 371 et 372, portées par le
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chariot. Comme montré sur la fig.32B, la bobine 371 est montée sur un levier coudé 372a articulé à un support 373 fixé sur la plaque latérale 160. Ce levier 572 porte, à son extrémité libre, un galet 374 sur lequel passe le ruban R. Le levier 372a peut être sollicité par un resso
375 vers la position inactive ou extérieure (montrée en traits interrompus) ou vers sa position active ou intérieure (montrée en traits pleins).
Pour entrainer les bobines, pendant que l'on écrit, on a recours à un arbre transversal 376 portant des vis sans fin 377 et
378 qui peuvent venir engrèner alternativement avec des roues hélicofdales 379 et 380 montées sur les axes des bobines. L'arbre 376 est entrainé par un engrenage approprié 378a actionné par un pignon 345.
Les engrenages 346, 346a et 345 transmettent le mouvement de rotation du rouleau 305 au rouleau 325. Le rapport de transmission entre les engrenages 345 et 346 est tel que le papier avance vers le bas par la tension produite par le mécanisme à friction 337, la vitesse périphérique du rouleau 325 étant légèrement supérieure à celle du rouleau d'impression 305.
L'arbre 376 peut être déplacé axialement pour pouvoir entraîner l'une ou l'autre des bobines 371 et
372 et cet arbre est maintenu à l'une des deux positions caractéristiques par un galet 381, sollicité par un ressort et qui vient agir sur l'une ou l'autre extrémité d'un galet doublement conique 382; calé sur l'arbre
376. De cette manière chaque bobine, par exemple la bobine 372, peut être entrainée jusqu'à ce que le ru- ban a été déroulé complètement de l'autre bobine 371 et à ce moment la résistance au mouvement est suffi- santé pour déplacer l'arbre 376 dans le sens axial ce qui sépare les engrenages 378, 380 et met en prisâtes engrenages 377 et 379 ce qui entraine le ruban en sens inverse.
Des organes de freinage appropriés 383 agis-
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sent sur les bobines (figs.30 et 32B) pour maintenir le ruban sous tension et ces organes sont alternati- vement dégagés par le mouvement de l'arbre 376.
On décrira maintenant le mécanisme moteur qui permet le fonctionnement de la machine. A cet effet on a recours à un moteur électrique 400, ou à toute autre source d'énergie appropriée telle qu'un méca- nisme à ressort ou à manivelle. Ce moteur est fixé sur la base du.bâti 10 et il entraine, à l'aide d'une trans- mission réductrice et des poulies 401 et 402, l'arbre 282 (fig. 8 et 35). Comme indiqué plus haut, l'arbre 282 porte une série de rouleaux ou galets 281 réservés res- pectivement aux huit touches de sélection et d'impres- sion 77a à 77h. Un de ces galets a seulement été montré pour des raisons de clarté. L'extrémité de droite de 1' arbre 282 porte un mécanisme différentiel ou planétaire 403, bien visible sur les figs. 36 et 38.
L'arbre 282 entraine un pignon central 404 engrénant avec des pi- gnons satellites 405 monté sur un plateau denté entrai- neur 406. Une couronne dentée intérieure 407, est ren- due solidaire d'un plateau denté 408, les deux plateaux 406 et 408 pouvant tourner librement sur l'arbre 282 mais étant entrainés par celui-ci dans certaines cir- constances, indiquées ci-après. Le plateau denté 406 est relié, par une chaine 409, à un plateau denté 410 qui entraine un autre mécanisme différentiel ou plané- taire 411. Ce plateau 410 supporte des pigeons satel- lites 412 qui engrènent avec un pignon central 413 calé sur l'arbre 87 (figs.3 à 5, 36, 32), et avec une cou- ronne dentée intérieure 414, solidaire d'un manchon 415 sur lequel est monté le tambour 113 (figs.3 à 5).
Le plateau denté 408 (figs.35 à 37) est relié par une chaine 416 à une roue dentée 417 faisait partie d'un mécanisme 418, de freinage avec glissement. La roue 417 est reliée, par un embrayage ou frein 419,
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à plusieurs disques de friction, à l'arbre 420 qui, à son tour, agit par le couple conique 225, 226, sur la chaine 222 qui entraine le chariot (figs.19, 20 et 35).
L'arbre 282 est donc entrainé, d'une manière continue, pendant le fonctionnement et il en résulte que les pla- teaux 406 et 408 tendent à être actionnés. Toutefois,, quand l'arbre 87 et le manchon 415 sont empêchés de tour- ner pour la raison que les rochets 112 et 127 sont en contact avec les butées 105 et 106, par exemple, l'en- trainement est transmis à la roue dentée 417. Si la chai- ne 222 du chariot est arrêtée, la puissance du moteur est dissipée dans le mécanisme à glissement 418. La puis- sance totale du moteur est donc disponible pour action- ner, à tout moment, un quelconque des mécanismes.
Quand une des touches du groupe 12 à 47 est abaissée, ce qui déplace les séries de butées 105, 107, etc.et 106, etc. pour obtenir la cotation du cylindre d'impression C, le moteur entraine l'arbre 87 et le manchon 415 jusqu'à ce que les butées intéressées viennent en contact avec les rochets correspondants des tambours 113 et 127. De mène quand l'une des tiges d'arrêt 180 à 207 est déplacée vers le haut, la -chaine 222 est libérée pour assurer le déplacement du chariot et cette chaine peut se déplacer jusqu'à ce qu'un des bords 221a et 221b vienne en con- tact avec la tige d'arrêt 180 à 207 qui vient d'être soulevée ou avec la tige d'arrêt 236b.
Quand un caractère, comprenant une partie de gau- che et une partie de droite, doit être imprimé, le pa- pier ne doit pas être déplacé quand la partie de gau- che a été marquée afin que la partie de droite puisse être imprimée en un emplacement convenable par rapport à la partie de gauche. Le mécanisme prévu à cet effet pour obtenir l'impression sans espacement et celui pour régler l'espacement vertical, est montré plus spéciale- ment sur les figs.22 à 24.
Quand on abaisse, par exem- ple, une des touches 12 à 47, pendant le fonctionnement
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normal, le chariot occupe sa position centrale, com- me indiqué plus haut, et le levier 236 a été déplacé angulairement pour soulever la tige d'arrêt 236b en vue de l'amener à une position pour laquelle il main- tient le chariot à sa position médiane. Quand on abais- se une touche d'impression, pour sélectionner une par- tie constitutive, le levier vient occuper sa position montrée en traits interrompus, ce levier étant articu- lé à la tige d'arrêt 236b. Le levier 425 est engagé li- brement sur un arbre 426, porté par un levier coudé 427 qui est calé sur un arbre établi transversalement dans le bâti 10.
Le levier 425 est relié à une extrémité à la tige d'arrêt 236b et par ses deux extrémités oppo- sées à deux biellettes 429 dont les extrémités supé- rieurs sont articulées à deux pièces triangulaires 430, montées sur des pivots 432 et qui portent une traverse 431, établie dans la partie arrière de la machine. Les pivots 432 des pièces 430 sont reliés aux leviers 291 et 293 de la barre à marteau.
La traverse 431 peut occuper une position pour laquelle elle est engagée dpns une fente inclinée 433 ménagée dans une pièce 434( fig.22), en forme de L et qui est supportée, à une extrémité, par une biellette 435, articulée à la plaque 167 du chariot. L'autre ex- trcmité de cette pièce 434 peut coulisser longitudina- lement sur une barre transversale 436, établie le long du chariot et montée sur les extrémités de deux leviers 436a qui sont articulés à deux pivots 437 fixés sur la plaque latérale 161 du chariot. Le bord inférieur de la pièce 434 coulisse dans une rainure de l'étrier 220 et son bord supérieur dans une r&inure 434a de sorte que cette pièce 434 peut être déplacée longitudinalement avec la plaque arrière 167.
Un pivot 437 porte, à son extrémité opposée, un bras 438 relié, par une biellette 439, à l'extrémité libre d'un levier d'échappement 440
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qui coopère avec la roue à rochets 441, de l'échappe- ment, cette roue étant calée sur l'extrémité de l'ar- bre 321 du rouleau d'entraînement du papier (fig.33).
Quand la barre à marteau 292 bascule vers l'extérieur jusqu'à la position montrée en traits pleins, l'échap- pement fonctionne pour faire avancer le papier après une opération d'impression. Quand le levier 425 est à sa position 'montrée en traits interrompus, la tige 236b étant soulevée, la pièce triangulaire 430 est dé- placée angulairement jusqu'à sa position inférieure, montrée en traits interrompus, de sorte que le traver- se 431 ne peut pas pénétrer dans la fente 433. Par con- séquent, quand le barre à marteau 292 bascule vers l'ar rière, l'échappement n'est pas actionné et le papier' n'avance pas.
Un espacement peut être obtenu à l'aide d'une touche 78a ou 78b qui fonctionne comme les autres tou- ches mais sans imprimer pour la raison que la touche 78b(fig.22) est reliée à l'aide d'une tringle 450 eu levier coudé 427 pour faire basculer tout le levier 425 vers le haut jusqu'à la position montrée en traits interrompus pour soulever la pièce triangulaire 430 et déplacer ainsi l'organe 434, en forme de L, sans déplacer le barre à marteau 292. Le mécanisme d'échap- pement fait ainsi avancer le papier d'un pas.
La partie supérieure du chariot peut être rabatt' à l'aide de la manette 451 montée sur la barre 307, du chariot et qui est reliée par une biellette 452 à deux supports 453. Le déplacement de la manette 451 libère la charnière 451a ainsi que les supports 453 de sorte que la partie supérieure du support 307-308 peut être rabattue vers le bas pendant que les parties inféri- eures de ce support tournent autour de 321. Quand la partie supérieure du support est logée dans l'arrière du bti 10, des ergot s 45lb, empêchent que les chaînes
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se dégagent.
Pour le fonctionnement on suppose qu'un caractère composé, comprenant un signe de gauche et un signe de droite, doive être imprimé. A cet effet on abaisse une des touches 12 à 47 portant un symbole ayant la même forme que celle de la partie supérieure du signe de gau- ce qui fait tourner le cylindre d'impression C et une barre à cara ctère s, par rapport au cylindre C, jusqu'à. ce que la barre, portant ce signe, se trouve à coté du papier porté par le chariot.
Comme expliqué plus haut, ceci est obtenu à lapide des butées 105,107,etc. et 106, qui sont actionnées par l'abaissement de la touche, la barre correspondante étant amenée à sa posi- tion d'impression en étant entraînée par le mateur 400 et par suite de la rotation de l'arbre 87 du tambour 415
Le chariot D occupe sa position centrale pour la raison que le tige d'arrêt 236b est soulevée pour venir en contact avec le coulissées 221 ce qui main- tient la plaque 167 du chariot à sa position centrale.
En même temps la carte de repérage, correspondant à le touche abaissée, devient visible par la fente 276(fig.
1) ménagée dans le volet 272, qui occupe sa position centrale. Un groupe de caractères ou de leurs parties constitutives devient visible et, à supposer que la partie constitutive voulue se trouve à la pénultième position en haut, on abaisse la touche sélectrice 77e ce qui met le galet ou rouleau 281 en contact avec la pièce 280, en forme de L, reliée à cette touche et la soulève en faisant tourner, en même temps, l'arbre 146 (fig.8 à 10) pour faire agir l'arbre 150 sur la barre à caractères choisie 80a à 80f afin qu'elle puisse tourner jusqu'à ce que la partie constitutive voulue se présente en regard du papier. En même temps la bar- re à marteau 292 bascule vers l'arrière par l'action du cliquet 288 (fig. 8) prévu sur le levier 285 jusqu'à
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venir occuper la position montrée en traits interrom- pus.
La barre 292 est ensuite libérée pour venir frap- per le marteau 300 ce qui imprime le signe sur le pa- pier. Comme décrit plus haut, la tige d'arrêt 236b est soulevée de sorte que la pièce triangulaire 430 et la traverse 431 (figs.22 à 24) ne s'engagempars dans la fen- te 433 de l'organe de commande 434 de l'échappement de sorte que le papier n'avance pas.
Le papier reste en place pour recevoir la partie constitutive ou signe de droite du caractère. On abais- se la touche du groupe 12 à 47 qui porte, le symbole de la partie supérieure du signe de droite. On abaisse ensuite la touche du groupe 49 à 76 qui porte un symbo- le dont la forme correspond à celle de la partie infé- rieure du signe de droite. Cette manoeuvre, comme dé- crit plus haut, soulève une des tiges d'arrêt 180 à 207 et abaisse la tige d'arrêt centrale 236b.
Il en résulte que la plaque transversale 167, portant le chariot, se déplace depuis sa position centrale jusqu'à une position vers la droite ou la gauche pour laquelle elle vient en contact avec la tige d'arrêt, le coulisseau 221 (fig.19 à 21) étant déplacé en même temps pour agir sur la chai- ne et faire buter le chariot contre la tige d'arrêt sou- levée par la rotation de l'arbre 238 (figs.ll et 20). Le papier vient ainsi occuper une position pour laquelle on peut imprimer sur celui-ci un des caractères ou symboles faisant partie d'une colonne de signes qui contourne la barre porte-caractères qui se trouve en regard du papier.
La se Action d'une- tige déterminée, par le groupe des huit caractères (ou plus ou moins) se fait en se ba- sant sur les signes qui sont rendus visibles à travers la faite 276 da volet 272 en un endroit autre que la partie centrale de la machine. Le signe voulu est alors imprimé en abaissant l'une des touches 77a à 77h et qui correspond au caractère désiré.
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Parfois il existe plus de huit caractères qui ont les mêmes formes en haut et en bas ou comme chaque barre ne comprend que huit faces on fait intervenir une référence qui indique la touche sélectrice qui doit ê- tre abaissée pour obtenir l'impression du caractère vou- lu. Quand les touches convenables des groupes 49 à 76 et 7'la à 77h ont été abaissées, l'impression se fait com- me ci-dessus excepté qu'une opération d'espacement suc- cède à cette impression. On voit sur la fig.22 qu'à ce moment la tige d'arrêt centrale 236b est abaissée ce qui a pour effet de soulever la pièce triangulaire 430 de sorte que la barre transversale 431 pénètre dans la fen- te 433.
Quand le marteau se déplace donc vers l'arrière, l'échappement fonctionne par suite du mouvement alterna-
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ele ri ti'43 et la caractère est imprimé après quoi la papier avance d'un pas.
L'opération d'espacement, sans que l'on imprime des caractères, a été décrite plus haut et est obtenue par la manoeuvre d'une touche d'espacement 78a ou 78b.
Une des caractéristiques de l'invention réside dans les dimensions données aux parties constitutives des caractères, le signe de gauche occupant seulement les deux-cinquièmes du plat de tout le caractère chinois alors que le signe de droite intéresse seulement les troi s-cinquième s de ce plat et peut empiéter sur une par- tie de la région réservée au signe de gauche. Le signe de droite peut comporter des traits horizontaux et dia- gonaux qui se prolongent jusque dans le signe de gauche afin que les deux signes, formant un caractère composé, soient bien reliés entre-eux et présentent une forme ac- ceptable pour l'écriture de la langue chinoise. La fige 40 montre schématiquement les régions réservées respec- tivement au signe de gauche L et au signe de droite R.
La partie hachurée montre l'importance du recouvreront des régions L et R. Si le plat du caractère est fermé
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par un carré ayant 20mm de côté, la région R a une lar- geur de 12mm et celle 16 une largeur de 8mm avec un re- couvrement de 2mm au centre et de 3 à 4 mm au bas, com- me admis pour la fig.40.
Le dispositif, tel que décrit plus haut, peut subir des modifications importantes en ce qui concerne ses parties constitutives. Les organes de repérage vi- suels, par exemple, peuvent être simplifiés et améliorés quelque peu, comme montré sur les figs. 41 à 45.
Pour le mécanisme sélecteur, décrit plus haut, un groupe de caractères ou parties constitutives, corres pondant à ceux disposés suivant une colonne autour d'une barre d'impression, est imprimée sur une carte ou autre pièce coulissante distincte et un nombre suffi- sant de cartes, correspondant aux différents groupes, sont empilées au-dessus du clavier, les caractères ou signes imprimés sur ces cartes étant normalement recoud- verts par les cartes supérieures. Quand une touche sé- lectrice est abaissée, la carte portant le groupe cor- respondant est déplacée pour rendre ce groupe visible et pour permettre la sélection finale.
Comme le nombre de cartes nécessaires est aussi élevé que celui des différents groupes à considérer et commeles caractèresousignes qu'elles portentdoivent être petits à cause du manque d'espace, il est assez dit ficile de distinguer ces caractères ou signes, même avec une loupe. Les cartes ne peuvent également pas être placées dans un seul plan vertical de sorte que l'o .est obligé de parcourir du regard le haut de la machine pour repérer la carte déplacée.
Le sélecteur, montré sur les figs.4L à 45, est notablement moins compliqué que celui comprenant l'em- pilage de cartes et il permet d'examiner les cartes et signes en un endroit déterminé de la machina ce qui facilite la sélection du caractère ou signe voulu par-
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mi le groupe intéressé .
Cette variante du sélecteur comprend un tambour auxiliaire, qui correspond d'une manière générale à une barre porte-caractères et qui suit les mouvements du rouleau d'impression et du chariot. Ce tambour auxiliai- re porte des caractères imprimés et/ou des signes et il est entrainé de manière à exposer, à l'avant de la ma- chine, le groupe de caractères et/ou des signes qui cor- respondent à la colonne de caractères et/ou de signes à imprimer sur le papier. Comme le tambour auxiliaire se déplace en même temps que le cylindre d'impression et le chariot, seuls les caractères et/ou signes du tam- bour auxiliaire, qui correspondent à la colonne de ceux établis autour de la barre, qui occupe sa position d' impression, sont visibles en même temps.
En ayant recours à un dispositif optique agan- disseur ou à projection, les signes imprimés sur le tambour auxiliaire peuvent être aisément et rapidement inspectés en étant agrandis.
La machine à écrire est seulement montrée en partie sur les figs. 41 à 45 mais elle correspond, es- sentiellement, à celle décrite plus haut.-Elle comprend un bâti 510 et son clavier comporte les groupes de tou- ches 511, 512 et 513 qui remplissent les mêmes fonc- tions que ceux décrits ci-dessus.
La machine comprend également un rouleau porte- caractères 515 établi entre les plaques circulaires 516 et 517, montées sur l'arbre 518 de sorte que l'en- semble du rouleau peut être entraîné à l'aide de l'ar- bre 518.
Entre les plaques latérales 516 et 517 sont mon- tés des ensembles de barres porte-caractères 519 à $24, chaque ensemble comprenant six barres octogonales 525 qui sont tourillonnées chacune individuellement dans
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des plateaux terminaux circulaires 526 et 527. Chaque groupe de plaques 526 et 52% est monté sur un arbre 528 qui est tDurillonné dans les plaques latérales 516 et 517 et que l'on peut faire tourner à l'aide d'un arbre 518 pour amener un quelconque des ensembles 519 à 524 en regard du chariot 530. Chacun deces ensembles peut, comme décrit, être déplacée angulairement pour amener une quelconque des barres individuelle s 525 à proximi- té du marteau imprimeur 531.
Comme déjà expliqué, les caractères dont la par- tie supérieure ou la partie inférieure ont des formas identiques sont établies, suivant des colonnes, autour des barres 525 de sorte ,qu'une colonne comprend au ma- ximum huit caractères et/ou signes ayant les mêmes con- figuration en haut ou en bas.
Le mécanisme de sélection visuelle, des figs. 41 à 45, comprend un tambour sélecteur auxiliaire 540, bien visible sur les figs. 42 et 43. Ce tambour comprend six barres hexagonales 541 à 546 dont chacun correspond à un des ensembles 519 à 524 des barres porte-caractères 525. Chaque face des barres 541 à 546 correspond au con- tour complet d'une des barres 525 et porte des indices, symboles, caractères ou des parties constitutives de ceux- ci qui concordent avec ceux établis autour de la barre 525 correspondante. On voit sur la fig.42 que la face 542a de la barre 542 porte plusieurs groupes 547,548, etc.de caractères et signes imprimés. Chaque groupe peut comporter huit ou moins de caractères et correspond à une colonne déterminée de caractères établie autour d'u- ne barre 525.
Les barres 541 à 546 sont tourillonnées dans des plaques circulaires 550 et 551 portées par des manchons 552 et 553 qui peuvent coulisser sur deux ambres tubu- laires 554 et 555 qui peuvent tourner dans des plaques latérales 556 et 557, en forme de Y, reliées entre-elles par des entretoises 558, 559 et 560 pour former un en--
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semble rigide. Les arbres 554 et 555 peuvent tourner librement autour d'un- arbre 561 fixé sur le bâti de la machine. Il en résulte que les manchons 554 et 555 peu- vent tourner autour de l'arbre 561 et que tout le méca- nisme 540 peut couli.sser axialement sur les arbres 554 et 555.
On voit sur la fig.42 que le manchon 553 est ca- lé, à l'aide d'une vis, sur une pièce tubulaire 562 é- tblie entre les plaques 550 et 551 alors que le man- chon 555 peut coulisser à clavette longue :.dans le man- chon 553.
Le manchon 552 est engagé, à clavette longue, sur l'arbre tubulaire 554 et celui-ci porte un pignon central 565 engagé à clavette longue sur cet arbre 554 tout en engrenant constamment avec des petits pignons 566, 567,568, 569, etc. solidaires des différentes barres 541 à 546. Quand on fait tourner l'arbre tubu- laire 544, toutes les barres 541 à 546 tournent autour de leurs axes. Quand on fait tourner le manchon 555, l'ensemble du tambour, y compris les plateaux latéraux 550, 551 et les barres 541 à 546, tournent par rapport aux plaques 556 et 557, en forme de Y.
Le sélecteur ainsi constitué suit et reproduit les mouvements du cylindre imprimeur 515 et ceux du chariot de sorte que les différents groupes de caractères 547, 548, etc. indiqués sur les différentes barres de ce sélecteur sont rendus visibles pour permettre le sélection du caractère ou signe que l'on veut écrire ou imprimer, de la manière décrite plus haut. Ces mouvements sont obtenus en reliant le sélecteur 540 au chariot 532 et au rouleau 515 de la manière décrite ci-après.
On voit sur la fig. 41 que l'arbre tubulaire 533. qui fait tourner les ensembles 519 à 524 des barres porte-caractères 525, porte une roue dentée 570 rac- Bordée, par une chaine 571, à un pignon fou et plus
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petit 572. Un pignon fou et encore plus petit 573 est rendu solidaire du pignon 572 et est relié, par une chaine 574, à un pignon plus grand 573 calé sur l'ar- bre tubulaire 554. Quand l'arbre tubulaire 533 est dé- placé angulairement pour faire tourner tous les ensemble 5.19 à 524 des barres porte-caractères, toutes les bar- res 541 à 546 du tambour auxiliaire 540 se déplacent simultanément suivant le même angle.
Sur l'extrémité extérieure du manchon 555 est ca- lée une roue dentée 576 reliée par une chaîne 577 à une roue 578 fixée sur l'arbre 518 qui entraine l'en- semble du -rouleau d'impression 515. La chaine 577 peut passer sur des roues folles ou de renvoi 579 et 580 - pour contourner d'autres organes de la machine. Quand l'ensemble du tambour 515 tourne, les parois latérales 550 et 551 ainsi que les barres hexagonales 541 à 546 tournent simultanément et suivent exactement les mou- vements des ensembles comprenant les barres porte-carac- tères 519 à 524.
Pour pouvoir présenter les différents groupes de caractères, signes, symboles ou parties constituti- ves en regard d'un joint central ou d'une fenêtre à l'avant de la machine, il est nécessaire de déplacer l'ensemble du tambour 540 par rapport à cette fenêtre en concordance avec les mouvements du chariot 530. Ce- ci est obtenu à l'aide d'un bloc 580 établi sur la par- tie inférieure du chariot, ce bloc étant relié, par une cheine 581 ou analogue, au tambour 540. Quand le chariot se déplace dans un sens il entraîne l'ensemble du tambour 540 dans le sens opposé. La chaine 581 pas- se sur quatre pigeons fous 582 à 585 logés dans la par- tie inférieure du bâti de la machine.
Les pignons 583 et 584 entraînent une poulie 586 et une roue dentée 587 sur lesquelles peut passer une chaine à billes 588
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dont une extrémité est reliée à une chaîne 589 qui contourne également la roue dentée 587. Une extrémité de la chaîne 589 est reliée, par un ressort tendeur 590, à un bras 591 orienté vers le bas et fixé sur le plaque 556, en forme de Y (fig.43). Une extrémité de la chaine à billets 588 est également reliée en 592 au bras 591. Quand le chariot 530 se déplace dans un sens ou dans l'autre, le tambour de sélection 540 suit dans le même sens le long des arbres tubulaires 554 et 555.
Il est évident que les groupes de signes ou caractères, marqués sur le tambour 540, sont disposés de manière telle que lorsqu'ils sont visibles par la fenêtre, dé- crite ci-après, ils correspondent à la colonne de carac- tères ou parties constitutives qui se trouve directe- ment en regard du marteau imprimeur sur le chariot .
Il est possible de ménager simplement une ou- verture avec une loupe à l'avent du bâti de le machine pour rendre visibles les signes ou caractères établis sur les barres du tambour 540, par un groupe à la fois mais il est préférable de projeter ces signes ou carte- tères sur un écran 600, en verre dépoli, et de les agran fir pour pouvoir les distinguer plus aisément. A cet effet et comme montre sur la fig.41, on peut faire com- porter à la machine une boîte 601, faisant saillie sur le haut de la machine et dont une paroi est formée par cet écran 600. Cette boîte 601 contient un système op- tique de projection 602 avec une lentille grossissante 603 et un miroir 604.
Les signes ou caractères d'un groupe, établi sur une face de la barre 541 par exemple, sont éclairés à l'aide de deux petites lampes électri- ques 605 et 606 munies de réflecteurs 607 orientés de manière telle que la lumière, dirigée vers cette face de la barre 541 et réfléchie par celle-ci, traverse la lentille grossissante 603 et soit réfléchie, par le miroir 604, vers l'écran 600 qui montre ces signes
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ou caractères nettement agrandis et bien visibles.
Dans ce roupe on peut alors choisir le signe ou caractère oui convient et en abaissant une des tou- ches 513 on fait tourner la barre 525, voisine du rou- leau imprimeur, pour amener le caractère choisi en regard du marteau et pour que l'impression puisse se faire.
L'invention a été décrite comme étant appliquée à une machine pour écrire le chinois mais il est évi- dent qu'elle peut être utilisée, en modifient les sym- boles et caractères des touches et du rouleau imprimeur, pour l'écriture d'autres langues notamment celle s ba- sées sur l'alphabet latin ainsi que celles pour lesquel les il n'existe pas d'alphabet. Si on le désire, des symboles, signes, caractères ou lettres pour l'écri- ture ou l'impression d'autres langues que celle pré- vue principalement pour le machine pouvait être mar- qués sur les touches et les barres du cylindre d'im- pression C du moment qu'il subsiste sur ce cylindre des espaces libres suffisants pour y marquer ces signes ou lettres.
De même au lieu de marquer sur le cylindre C des caractères d'impression on peut xxxx lui faire comporte des matrices pour le moulage de ces caractères pour la formation de planches ou flans d'imprimerie. Les mêmes principes peuvent être appliqués pour la composition de textes d'impression, le cylindre C étant alors u- tilisé comme un mécanisme sélecteur ou compositeur de caractères mobiles et pour distribuer ces caractè- res à un châssis ou cadre.
De plus, le dispositif peut être simplifié en réduisant le nombre des barres porte-caractères et des touches correspondantes ou en diminuant le nombre des rangées de caractères sur une barre et le nombre de caractères de chaque rangée ainsi que celui des touches pour les symboles de cha-
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que rangée ainsi que celui des touches pour les symboles inférieure. Un tel dispositif simplifié peut être utile pour bien des usages malgré qu'il ne permette pas d'é- crire, d'imprimer ou de sélectionner un nombre de mots aussi grand qu'avec la machine telle que décrite en détail plus haut.
REVENDI CATION S.
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1.- Procédé pour classer, sélectionner et repro- duire des caractères, signes, symboles ou lettres d'une langue écrite, plus spécialement d'une langue orientale telle que le chinois, caractérisé en ce que l'on subdi- vise les caractères en plusieurs groupes comprenant cha- cun tous les caractères dont les parties supérieures ont la même forme et que l'on subdivise, chacun de ces groupes, en des groupes moins importants dont chacun comprend les caractères dont les parties inférieures ont une forme similaire, que l'on choisit parmi les ca- ractères, ayant les mêmes parties supérieures et infé- rieures, celui qui correspond au caractère voulu et que l'on reproduit ce caractère sur une surface, telle qu'une feuille de papier, par des moyens mécaniques.