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W. KNIEHAHN,résidantàBERLIN-WANNSEE (Allemagne).
MACHINE A COMPOSER PHOTOGRAPHIQUE,
La présente invention concerne une composeuse pour l'imprime- rie, à l'aide de laquelle la fonte de types indépendants d'après une matri- ce, telle qu'elle se pratique à ce jour, est remplacée par des reproduc- tions optiques, ligne par ligne d'images de caractère, soit sur une feuil- le photosensible, soit directement sur le support de texte appelé à servir d'original pour le procédé d'impression ultérieure
De telles photo-composeuses sont déjà connues. Elles offrent l'avantage qu'un tel original exécuté par voie optique peut être utilisé indifféremment pour l'impression en relief, l'impression en creux et l'im- pression par formes plates (offset).
Un autre avantage essentiel de la transposition d'une image photographique d'un maître-caractère, modèle ou spécimen, réside dans le fait que l'on peut introduire dans le texte des caractères de différentes grandeurs par agrandissement ou par réduction optique à partir d'un même mode le
Ainsi, on connaît des photo-composeuses dans lesquelles-tout comme dans les composeuses connues, qui comportent la fonte de caractères- chaque spécimen de caractère est retiré séparément du magasin, amené au point d'exposition, photographié individuellement et ensuite ramené au ma- gasino
On connaît également des machines dans lesquelles un rayon mobile explore un plan ou un tableau cylindrique de maîtres-caractères, en l'éclairant par incidence ou par transparence,
les impressions optiques dues à cette exploration étant ensuite enregistrées une à une sur la feuil- le photosensible ou le support de texte.
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Alors que les photo-composeusesdu type décrit en premier lieu nécessitent des systèmes de transport très compliqués pour amener un à un les modèles des caractères et pour les redistribuer dans le maga- sins celles mentionnées en deuxième lieu évitent ces longs trajets de transport ;cependantg l'inconvénient commun aux deux types consiste en ce qu'ils ne peuvent pas atteindre la simplicité de la fondeuse-composeu- ses dont les caractères sont justifiés par des doubles coins.
Dans ces machines, les espaces, qui doivent être intercalés entre les mots composés, doivent être déterminés séparément par des cal- culs spéciaux préalables ou par des essais pratiques à effectuer pour chaque ligne, si l'on veut que les bouts des lignes apparaissent à la même position dans l'ensemble du texte. Ces constructions connues ne permettent pas de réaliser une justification simple.
L'invention vise à établir une photo-composeuse d'applica- tion pratique, dans laquelle-par analogue avec les différentes opérations des fondeuses à lignes de caractères linotypes- les caractères à reprodui- re sont alignés côte à côte dans une fenêtre, sont justifiés quant à leurs espaces et sont ensuite transposés optiquement, en tant que ligne de texte complète justifiée, sur un support photosensibleo
Selon l'invention, ceci est réalisé en disposant, dans une telle photo-composeuse, des supports placés côte à côte dans un magasin et portant des signes typographies ou caractères échelonnés dans le sens longitudinal des supports.
Les supports sont transportés dans ce maga- sin vers un point de prise de vues ou fenêtre en vue de la juxtaposition de leurs surfaces à caractères, ces supports étant ajustés à cet endroit, suivant le caractère ou signe typographique déterminé par la manoeuvre d'une touche faisant partie d'un clavier, de telle manière que l'on obtient une image de la ligne au niveau d'une fenêtre disposée perpendiculairement à l'axe longitudinal des surfaces portant les maîtres-caractères. Des touches d'espace particulières servent à intercaler entre les supports ainsi juxtaposés, chaque fois qu'un mot a été composé, les pièces d'espa- cement variables connues -des coins de justification simples ou doubles- que l'on adjoint au dernier support mis en ligne et avant l'amenée du sup- port suivant,
de sorte que les oeils des surfaces de support mises en jeu peuvent être alignés et justifiés dans la fenêtre, compte tenu des largeurs des caractères et de la largeur appropriée des espaces. Ces lignes assem- blées dans la fenêtre d'image peuvent ensuite être transposées optiquement d'une manière connue et enregistrées, après quoi, la reproduction optique étant terminée, les supports sont ramenés à la position de départ.
Les supports peuvent présenter une surface à caractères de forme cylindrique, dans lequel cas ces supports sont entraînés par une com- mande à rotation suivant l'axe longitudinal de leurs surfaces à caractères.
D'autre part, les supports peuvent présenter une surface à caractères plane, dans lequel cas les supports doivent être en prise avec un système de transport assurant leur translation longitudinale. On évite ainsi toute circulation importante de différents caractères. Le transport des supports de caractères depuis le magasin s'effectue perpendiculairement au sens de la ligne, toujours dans la même direction et à la vitesse de l'écriture, par abaissement de touches.
Des déplacements latéraux ne doivent s'effectuer que sur des distances minimes, pendant la justification de la ligne et suivant le sens de celle-ci, de sorte que toute la composition de la ligne, y compris la justification, peut s'effectuer à la vitesse de l'écriture, comme c'est le cas dans les machines connues à fondre les lignes de caractères.
D'autre part, seule la construction selon l'invention est de nature telle que, lorsque le clavier est manipulé à la vitesse courante
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pour les machines à écrire, la mise en place du signe typographique vou- lu se produit, indépendamment de cette vitesse, avec un certain retard par rapport à l'abaissement de la touche, ce déphasage étant compensé par l'o- pération de justification connue en soi.
Une variante importante de l'invention consiste en ce que de tels supports de caractère -dont les surfaces à caractères mises en posi- tion sont juxtaposées dans la position de prise de vues et munies de piè- ces d'espacement interposées entre les bords en regard- sont exécutés en une matière transparente et sont disposés de façon que leurs surfaces à caractères se situent dans des plans parallèles, décalés au moins de l'é- paisseur d'un support, ces supports étant montés dans ces plans parallèles- différents de façon qu'ils puissent coulisser dans le sens longitudinal de la fenêtre d'images, ensemble avec les pièces d'espacement.
On a constaté que, pour réaliser une juxtaposition appropriée des supports de caractères dans la position de prise de vues, il était avantageux de graduer la largeur des supports en tenant compte de la lar- geur des caractères. Alors que, dans le cas de supports en matière trans- parente disposés dans différents plans, ces supports sont d'abord ajustés pas à pas, de façon que les caractères voulus viennent s'aligner dans la fenêtre d'images, et sont ensuite resserrés latéralement sur l'approche, avec chevauchement des supports, la variante avec supports à gradins éli- mine le chevauchement des supports resserrés, situés derrière les autres, par de la matière transparente, de sorte que l'ensemble de la reproduction optique n'est pas impressionné différemment d'une lettre à une autreo Une telle graduation peut se faire par degrés brusques et,
de préférence, être prévue d'une manière progressive, compte tenu de la largeur des let- tres, lorsque celles-ci sont disposées d'une manière convenable dans l'or- dre des largeurs.
Toutefois, il est particulièrement avantageux, lorsque, moyen- nant une adaptation des caractères marqués sur les supports, ceux-ci aug- mentent de largeur d'une manière uniforme en allant du signe le plus é- troit vers le signe le plus large.
Lorsque, dans cette dernière variante, les supports de carac- tères sont amenés au point d'exposition alternativement dans un plan anté- rieur et un plan postérieur, il est recommandé que les signes des supports antérieurs soient marqués en écriture inversée sur la face postérieure des supports antérieurs et en écriture non inversée sur la face antérieure du support postérieur, étant bien entendu que, dans ce cas, le corps des sup- ports doit être en matière transparente, afin de permettre la reproduction du caractère ou signe marqué sur la face postérieure., Ceci est d'une gran- de importance pour la netteté de la reproduction optique de l'image de la fenêtre d'exposition, étant donné que les maîtres-caractères se trouvent ainsi autant que possible dans un même plano
Le resserrement des supports,
qui ont été amenés au point d'exposition suivant un ajustement voulu, est limité de préférence à la largeur des signes marqués sur le support, cela grâce au fait que le dépla- cement du support s'accompagne chaque fois de celui d'une lame d'espacement formant un angle avec le plan du support et qui représente une largeur d'es- pacement déterminée, adaptée au caractère auquel la lame d'espacement est affectée.
Ces lames d'espacement forment entre elles des angles, en progressant d'un support ajusté au suivant, de sorte que, lors du resser- rement, ces lames n'agissent pas par l'ensemble de leurs surfaces longitu- dinales, mais uniquement au point de croisement, cela suivant une largeur adaptée à celle du caractère ou signe mis en place.
Lorsque, après la composition d'un mot, il est nécessaire de placer un coin de justification simple ou double, le coin de justification,
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appelé à être placé en tant qu'espace, est disposé sur l'axe de croisement des lames à la suite du placement de la lame d'espacement qui correspond au support mis en place en dernier lieu.
Lorsqu'on applique ensuite, au niveau'(le l'axe de croisement, des moyens de déplacement qui agissent suivant la direction de cet axe, toutes les lames d'espacement croisées, ainsi que les coins de justifica- tions intercalés entre celles-ci,sont resserrés et déterminent ainsi par leurs largeurs respectives un resserrement des supports sur l'approche des caractères.
En exerçant ensuite sur les coins de justification une pres- sion agissant transversalement à l'axe de croisement, on produit la justi- fication de l'ensemble de la ligne dans la fenêtre d'image par l'entremise des lames d'espaces, de la manière connue en soi.
Selon l'invention, on peut réaliser une photo-composeuse par- ticulièrement simple lorsque les supports, dont les lettres ont été adap- tées à cet effet, se présentent par paires orientées dans le même sens longitudinal, la disposition étant telle qu'un de ces supports va en s'é- largissant uniformément du signe le plus étroit vers le signe le plus lar- ge, tandis que l'autre va en se rétrécissant uniformément du signe le plus large vers le signel le plus étroit, ces supports étant montés en commun dans le magasin et étant amenés depuis celui-ci de façon à s'aligner côte à côte dans la fenêtre d'images, dans laquelle ils peuvent être ajustés cha- cun avec précision en vue de la reproduction des signes voulus.
Les supports d'une telle paire, qui présentent des bords ex- térieurs parallèles, peuvent coulisser l'un sur l'autre par leurs bords obliques intérieurs en contact.
On a constaté qu'il était possible, pour les polices les plus importantes, de disposer les caractères dans l'ordre des largeurs décrois- santes, avec des intervalles uniformes entre chaque caractère et le sui- vant, de façon que les bords obliques d'une telle paire de supports for- ment un droite. Si toutefois, dans le cas de polices spéciales, il se pré- sentait de faibles écarts, alors que les distances précitées seraient main- tenues, il suffirait d'exécuter le support en une matière flexible de fa- çon à obtenir que de telles irrégularités puissent être compensées en écar- tant légèrement le support par rapport à l'axe longitudinal de sa surface d'exposition, moyennant inflexion de la matière.
De telles paires de supports peuvent être exposées dans des plans parallèles, décalés l'un par rapport à l'autre de l'épaisseur du support au moins, où ces supports peuvent être juxtaposés et justifiés.
D'autre part, dans une machine très simple, dans laquelle toutes les lames d'espacement disposées d'une façon particulière sont éliminées, ces paires de supports peuvent être amenées directement à la position de prise de vues, de façon que leurs oeils se trouvent dans un plan, où ils seront alignés et justifiéso
Pour réaliser la reproduction optique du champ de la fenêtre d'exposition, on peut utiliser avantageusement des moyens optiques pour la mise au point et pour l'encadrement de ce champ sur une couche photo- sensible, moyens avec lesquels on combine, dans la photo-composeuse, des organes pour permettre la photographie séparée de l'ensemble du champ de la fenêtre d'exposition, ainsi que des organes pour l'avancement pas à pas du support de la couche photosensible après chaque prise de vue .
Afin que l'opérateur puisse constamment observer, préalable- ment à toute photographie, le processus de la mise en place des divers supports de caractères dans la fenêtre d'images, ainsi que la justifica- tion, il est recommandé d'intercaler dans le faisceau lumineux de repro- duction un diviseur de faisceau (prisme) en amont des organes servant à
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opérer les prises de vues séparées et de projeter le faisceau ainsi dévié sur un champ de contrôle situé au voisinage de l'opérateur, à travers un canal à rayons spécial muni de ses propres optiques de transmission et de mise au point.
Pour déterminer le transport longitudinal des supports de caractères depuis le magasin et pour réaliser la mise en place de chacun des supports ainsi transportés, en vue de la reproduction d'un caractère voulu, il est recommandé d'utiliser un clavier à caractères, comme dans les composeuses courantes, clavier qui, à la suite de l'abaissement de @ chaque touche, libère de proche en proche, et à l'aide de verrous à déclen- chement connus, le premier support, dans l'ordre, d'un magasin, en vue du transport longitudinal de ce support.
D'autre part, la touche actionne sélectivement des organes qui interposent un organe d'arrêt dans le trajet du support, en un endroit qui coïncide avec le trajet qu'emprunte le sup- port en vue de faire apparaître dans la fenêtre d'image la lettre affectée à la touche abaissée, de sorte que ce trajet longitudinal est ainsi limi- té jusqu'à la mise en place du caractère correspondant à cette touche.
De cette façon, les organes de déverrouillage et de verrouil- lage sont mus pas à pas, suivant le sens de la fenêtre, chaque fois d'une distance correspondant à la largeur du support considéré, cela de gauche à droite.
Lorsqu'on utilise des paires de support coulissant l'un sur l'autre à la manière de coins, comme il a été suggéré plus haut, les orga- nes de transmission qui entrent en prise avec la touche abaissée, confor- mément à l'invention, engagent les verrous de proche en proche et alterna- tivement, ainsi que des verrous qui correspondent aux emplacements varia- bles du caractère, ceci à l'intervention d'organes spéciaux, dont la posi- tion peut être modifiée de proche en proche.
De préférence, le magasin contient, pour chaque police, le nombre maximum de supports juxtaposés qui, d'après les enseignements de la pratique, peuvent se loger couramment sur une largeur de ligne de la fenêtre d'images, une fois la justification opérée. Il va de soi que l'on peut prévoir dans le magasin plus d'une rangée de supports d'une po- lice donnée. De préférence, on disposera, dans un même magasin ou dans plusieurs magasins, différentes rangées de supports situées les unes der- rière les autres et comportant chacune une autre police.
Dans ce cas, le système de commande, de préférence le cla- vier, doit comporter des touches de sélection pour la police en question, touches qui provoquent la libération du support premier dans l'ordre du magasin de la police en question, tandis que la touche de lettre propre- ment dite détermine la position d'arrêt correspondante du support sur le trajet de transport de ce dernier.
Ceci offre la possibilité de passer d'une police à une autre dans une seule et même ligne.
Au cours du déplacement échelonné du clavier, les mouvements imprimés aux touches sont communiqués, par l'entremise d'organes de comman- de transversaux, à des organes de transmission qui se déplacent ensemble avec ce clavier,comme cela est connu en soi. On a constaté que, pour simplifier une telle machine, il était parfaitement possible de faire avan- cer le clavier au pas de la sélection des supports, de sorte que les or- ganes de transmission transversaux peuvent être éliminés.
Les essais de composition ont démontré que la progression pas à pas du clavier n'est pas gênante pour un compositeur expérimenté, cette progression ne devant cependant être considérée que comme une variante possible.
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Après que les différents supports ont été mis en place devant la fenêtre d'images d'une façon déterminée par les caractères voulus, mise en place réalisée par l'abaissement de touches et à l'aide des verrous pré- cités, il importe essentiellement de rectifier, dans la fenêtre d'images, certaines irrégularités dans les positions en hauteur relatives des carac- tères, qui se produisent lors de l'engagement du verrou.
A cette fin, la face antérieure des supports présente, dans l'intervalle des caractères, des gorges transversales en V, tandis que des coins montés élastiquement sont disposés dans un guidage commun en forme de fente, orienté transversalement à l'axe longitudinal des supports, ces coins s'enfonçant par déclic dans les gorges précitées, de telle sorte que, grâce à un guidage par coins, commun à tous les supports, les caractères de ceux-ci viennent se placer sur une ligne de base commune uniforme.
Il va de soi que, pendant le transport, ces organes d'ajuste- ment sont encore empêchés d'intervenir. Ces organes n'établissent la ligne de base des caractères, moyennant un accouplement approprié avec le systè- me d'avancement pas à pas, qu'après la mise en place du support. Dans la position de repos, tous les supports sont ramenés ensemble après l'enregis- trement optique de la ligne ou la correction, à la suite de quoi les sup- ports sont libérés en vue de leur retour au magasin.
Dans la machine simplifiée, dans laquelle des paires de sup- ports, qui peuvent être alignés dans un plan, sont transportées longitudi- nalement vers l'endroit d'exposition, il est recommandé d'utiliser, pour le transport transversal de ces paires de supports vers le début de la li- gne qui apparaît dans la fenêtre d'image, une roue de commande qui se dé- place pas à pas de gauche à droite et qui intervient dans le trajet d'avan- cement du premier support dans l'ordre,libéré du magasin, roue qui, à la suite de sa progression pas à pas, vient presser le support amené et mis en place, de façon que celui-ci s'applique intimement contre le début de . la ligne ou contre le support précédemment mis en place, ou encore, contre des coins de justification interposés entre les supports.
Les dessins annexés représentent plusieurs exemples de réali- sation du principe de la construction de la photo-composeuse selon l'in- vention, ainsi qu'une machine complète, sans que l'invention soit limitée aux solutions de détails ou éléments représentéso
La figure 1 est une vue du champ d'exposition et de supports de caractères alignés côté à côté derrière cette fenêtre.
La figure 2 est une vue analogue, où le texte constitué par les caractères des supports, exposés dans la fenêtre d'images, est justi- fié.
La figure 3 est une vue schématique en coupe montrant l'ali- gnement de supports de caractères et de lames d'espacement qui leur sont affectées, dans deux plans décalés l'un par rapport à l'autre.
La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, où les sup- ports sont disposés dans quatre plans décalés.
La figure 5 est une vue en coupe de la variante de droite de la figure 1, suivant la ligne 5-5 de cette dernière, à l'état non justifié.
La figure 6 montre la même variante que la figure 5, mais à l'état justifiée
La figure 7 montre deux paires de supports dans lesquelles les largeurs des caractères vont en augmentant régulièrement dans deux directions opposées.
La figure 8 est une vue latérale d'un support de caractères.
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La figure 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la figure
7 et' représente deux paires de supports dans deux plans parallèles diffé- rents.
La figure 10 est également une vue en coupe selon la ligne
9-9 de la figure 7,mais représente deux paires de supports situées dans le même plan.
La figure 11 est une représentation schématique de la manière dont les supports coopèrent avec leurs lames d'espacement, ainsi que du dispositif pour la mise en position du support dans la fenêtre d'images.
La figure 12 montre schématiquement l'accouplement des tou- ches avec l'organe pour l'engagement des verrous de mise en position.
La figure 13 montre les moyens optiques et le trajet des rayons pour la reproduction et l'enregistrement de l'image qui apparaît dans la fenêtre d'expositiono
La figure 14 est une élévation antérieure d'une photo-compo- seuse, la partie supérieure étant ouverte.
La figure 15 est une élévation latérale de la même machine, une partie latérale étant ouverte.
La figure 16 est une vue à plus grande échelle du système de commande de la photo-composeuse, cette vue représentant un détail de la figure 15.
La figure 17 est une vue en plan du système de commande selon la ligne 17-17 de la figure 16.
La figure 18 est une coupe du dispositif de commande de la figure 16, suivant la ligne 18-18 de cette dernière figure, avec représen- tation des coins de justification.
Comme montré dans la figure 1, la surface d'exposition 21 des supports de caractères 22 porte des caractères superposés dans le sens longitudinal des supports et séparés du bord de gauche de ceux-ci par la moitié de l'approche normale.
Par conséquent, un bord plus ou moins important de la surface d'exposition 21 est inoccupé, compte tenu de la largeur du caractère.
Dans la position de prise de vues, les supports de caractè- res 22 sont juxtaposés par leurs bords longitudinaux de façon à occuper une largeur quelque peu supérieure à celle du support, comme on le voit dans la figure 1, ces supports étant disposés dans deux ou plusieurs plans parallèles différents, comme montré dans les figures 3 à 6.
Les figures 3 et 4 montrent que chaque support de caractères 22 est pourvu d'une lame d'espacement 23 accouplée à ce support de façon à suivre les déplacements longitudinaux de celui-ci. Les lames d'espace- ment 23 forment de préférence un angle avec l'axe longitudinal des sup- ports 22. De plus, deux lames voisines engagées forment un angle, de pré- férence de 90
La largeur des lames 23 est appropriée à celle des supports 22 correspondants. Ces lames sont montées de façon à pouvoir se déplacer, ensemble avec les supports, transversalement aux axes longitudinaux des supports et des lames.
Les figures 1 et 2 montrent qu'un cadre 24 est disposé devant les supports 22, juxtaposés dans la position de prise de vues et les lames d'espacement 23 situées derrière ceux-ci (figo 3). Dans ce cadre est dé- coupée une fenêtre d'exposition ou d'images rectangulaire 25, qui règne sur toute la largeur des supports au point d'exposition.
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Les caractères de la surface d'exposition 21 apparaissent, après leur mise en place, dans l'ordre juxtaposé-dans la fenêtre d'images, d'une manière déterminée par l'ajustement en longueur des supports, mais avec une approche encore non uniforme, comme indiqué par le premier ali- gnement représenté dans la figure 1,
Or, puisque les supports 22 sont disposés dans des plans dif- férents, comme montré dans les figures 3 et 4, et que ces supports, ainsi que les lames d'espacement 23, sont mobiles dans le sens longitudinal de la fenêtre, on peut, en poussant les supports et leurs lames de droite à gauche, suivant le sens de la fenêtre, resserrer les supports sur l'appro- che normale, comme montré dans la figure 2, cela grâce à la graduation des pièces d'espacement 23, les supports se chevauchant alors partiellement.
En faisant intervenir des pièces de séparation 26 (figo 2) on peut espacer les mots dans la fenêtre 2.4
Lorsque les supports présentent la forme montrée à gauche dans la figure 1, il est nécessaire que les surfaces à caractères 21 des supports 22 soient établies en une matière transparente.
Lors du resserrement la- téral des supports 22 vers le point de départ de la ligne, les pièces d'es- pacement 23, qui forment un angle entre elles, peuvent se rapprocher les unes des autres suivant la largeur des caractères auxquels elles sont af- fectées, limitant ainsi le resserrement et le chevauchement des supports 22 à la largeur correcte des caractèreso
Des pièces d'espacement 26, qui correspondent aux espaces en- tre mots, peuvent être intercalées entre les supports 22 ou bien, comme montré dans le schéma de la figure 11, être intercalées, en tant que dou- bles coins de justification 27, dans l'axe de croisement 28 des lames d'es- pacement 23 , qui forment un angle entre elles.
Lorsque, conformément à cette figure 11, l'extrémité de droite de la ligne est ajustée par le ti- roir 29, à hauteur de l'axe de croisement 28, et que l'on exerce une pres- sion sur les doubles coins 27 dans le sens des paires de flèches 30,31, transversalement à l'axe longitudinal 28, les lames d'espacement 23 et, avec elles,les supports 22 correspondants, sont resserrées sur l'appro- che dans le sens de la ligne, avec formation d'espaces uniformes entre mots, l'extrémité de droite de la ligne étant déterminée d'avance, comme cela est connu en soie
Une représentation partielle de ce schéma (fig.
11) montre, tout comme le fait la figure 2, la manière dont les supports, montrés en coupe et désignés désormais par 32, se chevauchent après la justification de la ligneo
Une variante de la manière dont la juxtaposition des supports sur l'approche peut être effectuée est représentée sur le côté droit de la figure 1,
Ici, la largeur des supports 33 est graduée selon la largeur des caractères, de sorte qu'il est inutile de prévoir des lames d'espace- ment spéciales 23 comme celles représentées dans les figures 3 et 4 et dans le schéma de la figure 11.
Afin que, d'une part, les supports gradués puissent être ali- gnés selon la largeur des caractères et que, d'autre part, les lettres puissent être dressées convenablement par rapport à une ligne de base, les bords latéraux des supports 33, sont munis d'encoches 34, dans lesquelles peuvent s'engager des tiges de retenue 35, après que le support a été ame- né. du magasin et mis au point, dans la fenêtre 25, en vue de la photogra- phie d'un caractère voulue
Les tiges de retenue 35 sont guidées dans des fentes spéciales 36 du cadre 24 de la fenêtre d'images et sont avancées initialement entre
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les supports 33 amenés du magasin, de telle façon que ces tiges se pla- cent à des intervalles correspondant à la largeur normale, sans retraits, de ces supports.
Comme il ressort des figures 5 et 6, un déplacement longitu- dinal des tiges 35 dans le sens longitudinal de la ligne et en direction du point de départ de celle-ci, a pour effet que les supports 33, disposés alternativement dans deux plans différents, peuvent être resserrés suivant la largeur des caractères, sans se chevaucher mutuellement à l'endroit où se présente le texteo
Les autres caractères, qui occupent une plus grande largeur sur le support 33 et qui ne doivent pas apparaître à ce moment dans la fe- nêtre, peuvent se chevaucher aisément, étant donné leur disposition dans des plans différents. Cette dernière disposition peut donc être adoptée également pour des supports dans lesquels les surfaces à lettres 21 sont établies en une matière opaque.
Au lieu de présenter des épaulements ou gradins, les supports peuvent être garnis de lettres disposées convenablement de façon que le support de lettres présente la forme en coin montrée dans la figure 7.
On peut réaliser une économie de largeur en juxtaposant de tels supports en coin de telle manière que, considérés dans le même sens longitudinal, le support 37 aille en s'élargissant constamment de la let- tre la plus étroite vers la lettre la plus large et que l'autre support, 38, aille en se rétrécissant constamment de la lettre la plus large vers la lettre la plus étroite.
De telles paires de supports de lettres en forme de coin se- ront avantageusement constituées de façon que, une fois juxtaposées, elles forment un rectangle oblong dans lequel le bord oblique intérieur de cha- que support de la paire peut coulisser sur le bord oblique intérieur de l'autre supporte
Comme montré dans la figure 9, de telles paires de support 37,38 peuvent être disposées successivement et alternativement dans des coins différents, ou bien, selon la réalisation la plus simple, ces pai- res de supports 37,38 peuvent être amenées dans un même plan devant la fenêtre 25, où chaque support sera mis en position séparément et justifiée
Afin que -après un ajustement primaire du support suivant un ordre de caractères déterminé- les caractères puissent être assemblés ré- gulièrement sur une ligne de base uniforme,
il est recommandé, en vue d'un ajustement de précision, de prévoir entre les différents caractères, tant des supports 22 (fig. 1) que des paires de support 37,38 (figso 7 et 8), des entailles continues 39 qui s'étendent sur la face d'exposition des supports et dans lesquelles peut s'engager, après l'ajustement d'un sup- port de caractères 37 ou 38, un coin de rectification 40 (voir fige 16)
Conformément au schéma de principe de la figure 11, la mise en position des supports 22, 32 ou 33, 37 ou 38 peut s'effectuer à l'aide d'un sélecteur 41 qui progresse pas à pas d'un support au suivant.
Lors- qu'on abaisse une touche 42 (voir fige 12), ce sélecteur interpose, dans la rangée 43 affectée à cette touche, dans le trajet 44 couvert par ce sélecteur et que doit suivre le support 22, 33, 37, 38 lors de son dépla- cement longitudinal, une cheville d'arrêt 47, cette interposition se fai- sant mécaniquement, à l'aide d'un poussoir 46 relié élastiquement à la tringlerie 45 de la touche, de telle sorte que l'organe 48, qui se dépla- ce solidairement dans le sens longitudinal avec le support de caractères, ne peut avancer que jusqu'à la cheville 47
D'autre part, selon la variante de la figure 15, la trans- mission mécanique depuis la touche 42 peut être remplacée par un système où un sélecteur 48 se déplaçant pas à pas et influencé électriquement,
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grâce à la prévision d'une série d'électros 49 qui coopèrent entre eux d'une façon déterminée par l'approche des caractères et le nombre de ceux-ci.
L'électro 49 affecté à la touche abaissée fait avancer jusque dans le trajet de glissement du support 37 (fig. 16), à l'encontre d'un ressort 50, une barre de butée 51. Cette position de verrouillage est maintenue électriquement ou mécaniquement jusqu'à ce que l'assemblage de la ligne soit achevé ou la correction effectuée.
La photo-composeuse des figures 14 à 18 emplqie la variante, particulièrement avantageuse, des paires de supports en coin.
Comme montré dans la figure 14, une série de paires de sup- ports 37,38 sont alignés côte à côte, conformément au schéma de principe de la figure 7, dans un magasin 53 situé au-dessus du système de commande 52.
Il ressort de la figure 14 que, dans la photo-composeuse re- présentée, la moitié environ des paires de supports 37,38 de la rangée an- térieure ont déjà été mis en position.
La figure 15 montre que le magasin 53 contient, derrière cet- te première rangée, d'autres rangées de telles paires de supports, comme on l'a d'ailleurs indiqué d'une manière brisée dans la figure 14. La fi- gure 14 indique que chaque rangée porte une autre police.
La rangée de supports voulue, c'est-à-dire la police requise, peut être glissée dans le magasin au-dessus d'un puits 54 (voir fig. 16) recouvert à l'état de repos par une lame 55. Cette dernière est reliée rigidement au sélecteur 48 se déplaçant pas à pas, de telle sorte qu'à chaque pas de celui-ci la lame libère le premier support dans l'ordre, soit 37 ou 38, de la rangée de supports qui repose sur cette lame. A cet- te fin, les différentes rangées sont avancées dans le magasin 53 par l'ac- tionnement du levier à main 56 ou repoussées dans le magasin par la manoeu- vre du levier 57, suivant le cas, jusqu'à ce que la rangée requise repose sur la lame d'obturation 55, au-dessus du puits 54.
Lorsque, au moment où le pas du sélecteur 48 est déclenché, un support 37 ou 38 est libéré par la lame 55 à partir d'une rangée de sup- ports sélectée, ce support peut descendre dans la cheminée 54 (figso 15,16), jusqu'à ce qu'il rencontre un verrou 51 mis en place par un des électrons 49. A la fin de cet ajustement primaire du support 37, et pendant que le sélecteur 48 continue à avancer, un des coins d'ajustement secondaire ou de précision 40 est libéré au niveau du support ainsi ajusté, comme exposé plus haut, de sorte que la pointe de ce coin pénètre dans la rainure trans- versale 39 du support 37 sous l'effet du ressort 58 et que le maître-carac- tère de ce support se trouve désormais ajusté avec précision dans la fenê- tre d'images, sur une ligne de base.
La concordance de tous les ajustements de précision est réalisée par le fait que tous les coins d'ajustement 40 sont montés dans un guidage longitudinal commun 590
Dans une variante simplifiée de la machine, et comme il res- sort de la figure 17, l'ajustement en hauteur du support 37 s'accompagne, à chaque pas, d'un déplacement du support dans le sens longitudinal de la ligne et en direction du début de celle-ci, à l'aide d'une roue d'entraî- nement 60 dont une dent 61 s'engage derrière le support 37 situé dans le puits 54, ce déplacement se poursuivant jusqu'. ce que le support arrive au début de la ligne ou rencontre le support qui avait été mis en place au- paravant.
Lorsqu'il s'agit d'intercaler un intervalle entre deux mots composés avec les supports 37,38, on peut faire en sorte que des coins
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de justification 63 soient retirés, après la mise en place du dernier sup- port 37, d'un magasin 62 qui se déplace solidairement avec le sélecteur 48, la disposition étant telle que, par suite de l'actionnement d'une tou- che d'espacement spéciale (figs. 16 et 18), la tringlerie 64 amène le pre- mier coin de justification de devant à s'engager dans la cheminée, cepen- dant que le sélecteur 48 avance d'un nouveau pas.
Toutefois, au début de la composition, les pointes de ces coins de justification ne s'engagent que d'une faible distance dans le puits et sont amenées, par suite du mou- vement de la roue d'entraînement 60, à s'appliquer d'abord contre le sup- port 37 précédent.
Le réserve de coins de justification dans le magasin 62 est constamment resserrée par un ressort 65 de telle façon que, le coin de jus- tification 63 le plus éloigné de ce ressort et le plus proche du début de la ligne se trouve en prise avec la tringlerie 64.
Le ressort de pression peut être remplacé par un poids suspen- du 66, qui remplit le même rôle, comme montré dans la figure 14.
Après que les supports appropriés 37,38, appelés à former une ligne, ont été mis en place dans le puits 54 dans la position voulue de reproduction de caractères, et que les coins de justification 63 appropriés ont été éventuellement intercalés entre les mots, dans le puits, l'action- nement de la manette 67 permet d'exercer, par l'entremise des barres de pression continues 68, une pression uniforme sur les coins de justification 63, dans le sens d'un nouvel avancement des pointeso Ceci produit la jus- tification qui s'accompagne de légers déplacements latéraux des supports dans le puits commun, suivant la direction de la ligneo
Après que le champ d'exposition de la ligne a été photographié, ou lorsqu'il s'agit d'effectuer la correction,
on peut retirer simultané- ment tous les coins de justification à l'aide du levier 69 et par l'entre- mise de la timonerie 70o De même, à la fin de la prise de vues, ou lors d'une correction éventuelle de la ligne, on retire du puits 54, au moyen d'un organe de commande situé au voisinage du clavier 52, tant l'ensemble des verrous 51 engagés, que les coins d'ajustement 40, de sorte que tous les supports 37,38, etcoo précédemment ajustés, tombent sur le fond du puits, où ils viennent reposer sur une barre continue 710
Des organes de transport spéciaux d'une nature quelconque ra- mènent ensuite, au magasin, à l'aide de cette barre, tous les supports 37,38 qui ont déjà participé à la composition et qui se trouvent à ce moment dans le puits 54.
Simultanément, le sélecteur 48 revient à la position de dé- part et soutient la rangée de supports relevés 37,38, de façon que ceux-ci ne puissent retomber dans le puits lorsque la barre de levée 71 retourne à sa position de repos représentée dans la figure 15.
Pour réaliser la reproduction optique de la ligne composée qui apparaît dans la fenêtre d'exposition 25, le trajetdes rayons peut être choisi à volonté, à savoir les supports peuvent être en une matière transparente et être éclairés par transparence ou être en une matière opa- que, dans lequel cas les lettres, d'une couleur qui contraste fortement avec le fond des supports, seront éclairées par incidence.
A titre d'exemple d'un tel éclairement et d'une telle trans- mission optiques de l'image exposée, on a représenté le trajet des rayons dans la figure 13o Une source lumineuse constituée par un tube 72 éclaire par transparence la fenêtre d'images 25 à l'intervention d'optiques d'éta- lement de rayons 73, intercalés dans ce trajet.
Le champ d'exposition éclairé par transparence est redressé par une autre optique d'étalement 74 et est projeté, par un faisceau lumineux direct, vers un appareil pho- tographique 75, dans lequel un film 76 peut être avancé pas à pas, c'est-à- dire après chaque prise de vue, au moyen du levier de commande 77, comme il est connu en soio
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Pour assurer la mise au point, on intercale dans ce fais- ceau des optiques d'étalement 78, En aval de ceux-ci, est prévu un di- viseur de rayons (prisme) 79 qui dirige une partie du rayonnement étalé vers un canal à rayons 80, à travers lequel ce faisceau partiel est diri- gé, par l'intermédiaire de miroirs appropriés, sur un verre dépoli 81 si- tué au voisinage du clavier 52.
Le canal 80 contient également des systèmes optiques d'étale- ment 82 pour la mise au point.
En choisissant convenablement la distance entre la source 72 et la fenêtre d'exposition 25, on peut agrandir ou réduire le champ d'ex- position, moyennant un déplacement axial approprié de cette sourceo
Les systèmes optiques 72 et 82 interposés dans le faisceau en aval du diviseur de faisceau 79 peuvent également servir à cet effeto
REVENDICATIONS.
1.- Photo-composeuse caractérisée par la juxtaposition de plusieurs supports pourvus de caractères répartis sur leur longueur, dans un magasin, d'où les supports peuvent être amenés vers un point d'exposition et mis en po- sition de façon que leurs surfaces à caractères se juxtaposent, pour y être exposées conformément aux caractères sélectes par le fonctionnement de tou- ches abaissées d'un clavier, les faces à caractères ajustées de ces sup- ports pouvant être alignées à proximité d'une fenêtre d'exposition ou d'ima- ges s'étendant transversalement à l'axe longitudinal des surfaces à carac- tères, avec interposition connue en soi, de pièces d'espacement variables, en vue de former une ligne de texte resserrée sur l'approche et convenable- ment justifiée, avec prévision, d'autre part,
de moyens pour la transmis- sion et l'enregistrement optiques de l'image de la fenêtre, ainsi que des moyens pour ramener les supports à leur position de départ après l'enregis- trement optique de la ligne.