CH315623A - Machine photographique de composition de caractéres d'imprimerie - Google Patents

Machine photographique de composition de caractéres d'imprimerie

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CH315623A
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CH
Switzerland
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English (en)
Inventor
Richard Freund Herman
Original Assignee
Intertype Corp
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B15/00Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography
    • B41B15/02Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography with means for photographing complete lines
    • B41B15/04Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography with means for photographing complete lines and with carriers for individual characters

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  • Projection-Type Copiers In General (AREA)

Description


  Machine photographique de     composition    de caractères d'imprimerie    La présente invention a pour objet une  machine photographique de composition de  caractères d'imprimerie. Les machines photo  graphiques de     composition    sont destinées à  produire des- lignes de caractères, à partir de  lignes composées d'éléments individuels por  teurs de caractères, directement sur un film ou  sur un papier sensibilisé ; on peut préparer à       partir    de ce film ou de ce papier une plaque  d'impression convenant en particulier aux pro  cédés d'imprimerie par offset et gravure.

   Dans       ces    machines connues, les lignes de caractères  sont produites, lettre par lettre, à partir de  lignes     d'éléments        portant    des caractères qui  sont susceptibles d'être photographiés et possè  dent une forme et des dimensions de base.

   Les  éléments peuvent avoir la forme générale des  matrices utilisées dans les machines commer  ciales de composition de lignes et de moulage  de lignes-blocs, mais portent sur leur côté plat  et large un caractère susceptible d'être photo  graphié.     Ces    éléments porteurs de caractères  sont retirés individuellement et successivement  d'une ligne composée pour être transférés dans  une caméra en vue de photographier leurs ca  ractères respectifs sur le film ou papier sensi  bilisé.

   Les espacements corrects des lettres et  des mots pour les expositions photographiques       successives    sont obtenus en déplaçant pas à  pas un support de film pour chaque exposition,    l'amplitude des mouvements pas à pas étant  commandée par l'épaisseur du bord des     élé-'          ments    retirés successivement ; cette épaisseur  est égale ou proportionnée à la largeur de com  position du caractère particulier disposé sur la  face latérale large de l'élément considéré. Une  machine conforme à ce     type    a été décrite dans  le brevet suisse     N     284815.  



       .Ces    machines sont montées normalement  sur un lourd bâti métallique et leur poids total,  de l'ordre de 1400 kg, élimine pratiquement la  possibilité de les déplacer facilement d'un en  droit à un autre. Ces machines fonctionnent  cependant d'une manière satisfaisante, mais le  besoin se fait sentir d'une machine de compo  sition     photographique    simplifiée d'un poids  relativement faible, fonctionnant sur les mê  mes principes et susceptible d'être adjointe aux  machines à grand rendement du type men  tionné ou de les remplacer éventuellement.  



  Il est donc recommandable de réaliser une  machine de photocomposition de ce type, qui  soit relativement légère et     transportable,    par  exemple une machine pouvant être montée sur  un pupitre ordinaire et dans laquelle on a éli  miné la plus grande partie des lourds supports  et mécanismes de la machine à grand rende  ment.

   La suite des opérations exécutées dans  la photocomposition des caractères, à l'aide de      la machine décrite dans le brevet cité plus haut  en référence comprend essentiellement  1 - la composition, dans un chariot coulis  sant d'assemblage, des matrices portant  les caractères individuels à photogra  phier ;  2 - le transfert de la ligne assemblée dans  un élévateur d'assemblage ;  3 - la montée de l'élévateur pour déclencher  un contact électrique en vue de permet  tre à un chariot de livraison actionné par  un ressort de propulser la ligne jusqu'à  une station de justification ;  "4 - la justification facultative de la ligne as  semblée ou d'une partie choisie de     celle-          ci    à la station de justification ;

    5 - la libération d'une crémaillère d'alimen  tation mobile avec la ligne assemblée et  un démarrage simultané du mécanisme  de la caméra comprenant les moyens  chargés de transporter les matrices, une  par une, depuis l'extrémité avant de la  ligne     assemblée    jusqu'à la station pho  tographique et de là jusqu'à un système  de récupération des matrices ;  6 - le retour de la crémaillère d'alimentation  et du chariot de livraison à leurs posi  tions initiales quand la photographie  d'une     ligne    de matrices a été exécutée, et  le retour du support de film se trouvant  dans la caméra jusqu'à sa position ini  tiale de départ de manière à le mettre en  position pour photographier la ligne sui  vante de caractères.  



  Dans les machines de photocomposition  décrites dans le brevet mentionné ci-dessus et  .utilisées avec le mécanisme flexible de justifi  cation décrit dans le brevet suisse No 302927,  toutes ces opérations, à l'exception de l'opéra  tion No 3, sont effectuées mécaniquement par  des mécanismes actionnés par un arbre à  cames principal entraîné par un moteur élec  trique.

   Les matrices sont disposées dans un  magasin en forme de canal, d'où on les retire  pour     les    composer dans un élévateur d'assem-         blage    en manipulant un clavier ; quand l'éléva  teur a été soulevé à la main pour libérer le  chariot de livraison et faire avancer ainsi la  ligne composée jusqu'à la station de justifica  tion, des leviers actionnés par des cames fonc  tionnent suivant un plan de synchronisation  pour commander le mécanisme de justifica  tion ; quand ceci est terminé, la crémaillère  d'alimentation est libérée pour pouvoir se dé  placer vers l'avant ; la caméra et les systèmes  de récupération des matrices commencent  alors à fonctionner.  



  Quand la photographie d'une ligne compo  sée est terminée, la crémaillère d'alimentation  et le chariot de livraison sont renvoyés automa  tiquement à leurs positions de     départ,    dans  lesquelles ils sont verrouillés jusqu'à ce qu'ils  soient libérés de nouveau par la suite des opé  rations.  



  La machine photographique de composi  tion de caractères d'imprimerie selon l'inven  tion est du type dans lequel des matrices por  tant des caractères destinés à être photogra  phiés sont successivement composées, livrées  et justifiées avant d'être amenées une par une  à une station photographique, par un méca  nisme synchronisé comprenant un élévateur  d'assemblage, un chariot de livraison et une  crémaillère d'alimentation dont l'avance inter  mittente est commandée en     fonction*de    l'épais  seur de chaque matrice, cette crémaillère pro  duisant un mouvement rectiligne et intermit  tent correspondant d'un support de film de  manière que les caractères soient photogra  phiés en succession linéaire.

   Elle est caractéri  sée par le fait qu'elle comprend un dispositif  manuel de composition, un mécanisme de jus  tification destiné à être actionné à la main, des  moyens destinés à être actionnés à la main  pour libérer la crémaillère d'alimentation afin  de lui permettre de se déplacer vers l'avant, et  pour actionner simultanément le mécanisme de  photographie, et des autres moyens destinés  à être actionnés à la main pour réaliser un  mouvement de retrait du chariot de livraison,  de la crémaillère d'alimentation et du support  de film, quand la photographie d'une ligne  composée est terminée.      Des machines de ce genre sont particuliè  rement intéressantes pour certains travaux  spéciaux     d'imprimerie    dans lesquels on préfère  une composition directe faite à la main à une  composition par clavier.

   Par exemple, un  grand nombre des langues orientales et des  langues du Moyen-Orient ont des alphabets  composés d'un très grand nombre de caractè  res individuels ; on peut citer, comme exem  ples frappants de ces langues, le chinois et le  japonais. Dans ces cas, la composition par cla  vier est impraticable et on doit utiliser obliga  toirement la composition directe à la main. De  même, la composition de signes mathémati  ques et d'autres signes scientifiques exige fré  quemment l'emploi d'un très grand nombre de  caractères spécialisés, et la machine selon l'in  vention est particulièrement utile pour ce genre  de travail.

   Une telle machine peut être utilisée  pour la composition de publicité dans laquelle  des textes relativement réduits sont employés  en coopération avec -des illustrations et pour  différents travaux spéciaux d'imprimerie con  cernant, par exemple, les cartes de souhaits,  les catalogues, les étiquettes et les     articles    dans  lesquels des lignes de texte ou de simples mots  doivent être imprimées sur des     cartes    géogra  phiques et objets analogues. \  Une forme d'exécution particulière con  vient aussi particulièrement bien aux opéra  tions de répétition de lignes. Ainsi, dans l'im  pression de différents imprimés d'affaires, tels  que des imprimés réglés, il est désirable de pho  tographier un grand nombre de fois les carac  tères d'une ligne donnée composée de diffé  rents éléments.

   La présente machine peut être  tout à fait     appropriée    à ce genre de travail. Il  est désirable également, dans certains cas, de  répéter une ligne un grand nombre de fois,  en ne changeant qu'un seul caractère ou deux  caractères, par exemple. Ainsi, dans     l'irripres-          sion    des livres, la première ligne de chaque  page peut comprendre le titre du livre et le  numéro de la page ; par conséquent, les lignes  supérieures des pages successives ne diffèrent  entre elles que par les nombres servant au  numérotage des pages.  



  Le dessin annexé représente, à titre    d'exemple, une forme     d'exécution    de la ma  chine objet de l'invention.  



  La fis. 1 en est une vue en élévation ;  la fis. 2 est une vue en bout d'un couloir  de retour des matrices ainsi que le verrou su  périeur de ce couloir ;  la fis. 3 représente une matrice en perspec  tive ;  la fis. 4 est une vue en perspective de la  portion inférieure de gauche de la fis. 1 ; elle  montre la portion inférieure du carter d'une  caméra et du support de film, ainsi que des  moyens élastiques coopérant avec un levier de  livraison des lignes et l'élévateur de matrices ;

    la fis. 5 est une perspective d'un dispositif  de composition des matrices et montre les posi  tions relatives d'un chariot d'assemblage et  d'un organe de calibrage par rapport au sup  port fendu du dispositif de composition ; des  arrachements et la séparation de certaines piè  ces permettent de montrer une bute qui limite  le mouvement du chariot d'assemblage et de  la ligne de matrices, à l'intérieur de l'éléva  teur ;  la fis. 6 est une     coupe    verticale représen  tant l'élévateur et montre en particulier com  ment l'élévateur engage une ligne de matrices  qui y sont introduites par le chariot d'assem  blage ;

    la fis. 7 est une vue en élévation d'une  partie du chariot d'assemblage ; elle montre la  paroi arrière de l'élévateur et une ligne de ma  trices qui sont partiellement retirées du cha  riot d'assemblage par l'élévateur ;  la fis. 8 est une vue en élévation de la por  tion de droite de la fis. 1 ; elle montre à une  grande échelle un mécanisme de réglage de  la longueur des lignes et un dispositif à index  facilitant     le    réglage du dispositif de composi  tion ;  la fis. 9 est une vue en plan d'une partie  du mécanisme de réglage de la longueur des  lignes et montre comment l'organe de cali  brage du dispositif de composition est placé  par rapport à l'index de longueur de ligne pour      assurer un réglage relatif correct du chariot  d'assemblage et de l'organe de calibrage ;

    la     fig.    10 est une coupe verticale suivant  la ligne 10-10 de la     fig.    9,     avec    cette diffé  rence cependant que dans la     fig.    10 le dispositif  de composition a été introduit dans son canal,  tandis que dans la     fig.    9 le canal ne contient  pas le dispositif de composition ; cette     fig.    10  montre le support fendu du dispositif de com  position en position de fonctionnement et le  chariot d'assemblage dans sa position extrême  de gauche, dans laquelle il supporte une ligne  de matrices à l'intérieur de l'élévateur ;

    la     fig.    11 est une coupe verticale brisée  faite suivant la ligne 11-11 de la     fig.    8 et mon  tre les positions relatives des différentes parties  du dispositif de composition et de son canal  ainsi que la graduation du tambour et l'index  de longueur de ligne ;  la     fig.    12 est une vue en élévation à grande  échelle de la partie centrale de la     fig.    1 et  montre en     particulier    le mécanisme qui produit  automatiquement la pleine intensité de la  source lumineuse pendant la photographie  d'une ligne d'éléments ;

    la     fig.    13 est une vue d'une partie du mé  canisme de réglage de l'intensité lumineuse,  cette vue étant prise suivant la ligne 13-13 de  la     'fig.    12 ;  la     fig.    14 est une vue en élévation de 1a  partie de droite du mécanisme régulateur de  l'intensité lumineuse de la     fig.    12 ;  la     fig.    15 est une vue en élévation d'une  barre de commande du verrouillage de justifi  cation et montre la barre dans une position  correspondant à la position déverrouillée du  mécanisme de justification ;

    la     fig.    16 est une vue analogue à la     fig.    15  de la barre de commande du mécanisme de  verrouillage de justification et montre cette  barre dans la position qu'elle occupe quand le  mécanisme de verrouillage a été mis en posi  tion de verrouillage du mécanisme de justifi  cation ;  la     fig.    17 est une vue en perspective d'une    partie du suiveur de ligne et montre comment  le levier de libération de cet organe agit sur  lui ;

    la     fig.    18 est une coupe verticale suivant  la. ligne 18-18 de la     fig.    1 et montre le levier  de justification, la barre de support d'un rail  de commande de     justification    et- tous les dé  tails du mécanisme de verrouillage de justifi  cation, tous ces organes étant représentés dans  la position de réception des lignes, c'est-à-dire  avant la justification ;  la     fig.    19 est une vue analogue à la     fig.    18  et représente les pièces dans la position de jus  tification et le mécanisme de verrouillage dans  la position de verrouillage ;  la     fig.    20 est une coupe suivant la ligne  20-20 de la fi-. 18 ;

    la     fig.    21 est une vue en perspective de  derrière du levier de justification, de certaines  parties du mécanisme de justification et du  mécanisme de verrouillage de justification ;  elle montre en particulier comment la barre de  commande du mécanisme de verrouillage co  opère avec celui-ci ; .  



  la     fig.    22 est un schéma du circuit de com  mande de l'intensité lumineuse ;  la     fig.    23 est une coupe verticale suivant  la ligne 23-23 de la     fig.    26 et montre une ex  trémité du transporteur de retour des matrices,  le bloc de guidage servant à guider les matrices  jusqu'au transporteur, et l'interconnexion en  tre le bloc de guidage et la plaque de barre  d'assemblage, ainsi que     certaines    parties du  mécanisme de commande de     verrouillage    d'une  crémaillère d'alimentation ;  la     fig.    24 est une vue en perspective du  verrou de la crémaillère d'alimentation et de  son mécanisme de commande ;

    la fia. 25 est une vue de face de la partie  centrale de la     fig.    1, mais certaines parties de  l'avant de la machine sont enlevées pour mon  trer le mécanisme de remise en circulation des  matrices ;  la     fig.    26 est une vue en plan de la partie  centrale de la machine, avec la plaque de la      barre d'assemblage dans sa position haute, et  montre le     mécanisme    grâce auquel le mouve  ment de descente du couloir de retour des  matrices déclenche le fonctionnement du mé  canisme de la caméra ;  la     fig.    27 est une vue analogue à la     fig.    26,  mais avec la plaque de barre d'assemblage en  position de fermeture ;

    la     fig.    28 est une coupe verticale suivant  la     ligne    28-28 de la     fig.    23 et représente en  outre le transporteur de retour des matrices et  le bloc de guidage ;  la     fig.    29 est une coupe analogue à la     fig.     28, avec la plaque de barre d'assemblage en  position basse ;

    la     fig.    30 est une vue en     perspective    de  derrière de la     partie    centrale de la forme  d'exécution et montre le moteur électrique qui  entraîne le transporteur de retour des matrices,  ainsi que certaines parties du mécanisme grâce  auquel le couloir de retour des matrices dé  clenche le fonctionnement du mécanisme de la  caméra et déverrouille également la crémail  lère d'alimentation ;  la     fig.    31 est une coupe     verticale    suivant  1a ligne 3l-31 de la     fig.    26 et montre l'intérieur  du couloir de retour des matrices ainsi que le  chariot d'assemblage et     certains    mécanismes  associés ;

      la     fig.    32 est une coupe     horizontale    sui  vant la ligne 32-32 de la     fig.    31 et représente       certains    détails du frein du chariot d'assem  blage.    La forme d'exécution de la machine repré  sentée au dessin est, pour la     plupart    de ses  détails, sensiblement la même que la machine  décrite dans le brevet suisse N <B>284815.</B>  Comme on l'a expliqué dans ce brevet, les ca  ractères à photographier sont montés sur des  matrices telles que celles représentées sur la       fig.    3.

   Les matrices portant les caractères sont  composées en une ligne de la longueur désirée,  puis sont photographiées individuellement sur  une surface sensibilisée pour produire sur       celle-ci    une ligne de caractères. Les matrices  ont une épaisseur proportionnée à la largeur    de composition des caractères qu'elles     portent     et l'épaisseur de chaque     matrice    est utilisée  pour régler le     mouvement    du film et réaliser  un espacement correct des caractères dans la  ligne composée. .  



  La forme d'exécution de la machine repré  sentée au dessin est     montée    sur la partie supé  rieure d'un pupitre désigné dans son     ensemble     par 8     (fig.    1). Si l'on considère la portion de  droite de la     fig.    1, on voit. qu'une ligne de ma  trices M-1 est destinée à être composée à la  main dans un dispositif de composition 10  qu'il est possible de retirer de la machine ou  d'introduire dans celle-ci. La ligne composée  est susceptible d'être soulevée à la     main    jus  qu'à une position supérieure, où elle déclen  che un levier 14 de libération du suiveur de  ligne. Le déclenchement du levier 14 libère un  levier 16 de livraison de ligne qui est poussé  vers la gauche par un ressort 188.

   Ce levier  16 est connecté à un chariot de livraison, dont  l'extrémité avant ou de gauche, en regardant  la     fig.        .1,    est connectée à un suiveur de     ligne     20, qui pousse la ligne composée des matrices  à partir de l'élévateur soulevé et le long d'un  canal d'alimentation 22 jusqu'à une station de  justification 24. Lorsque     le    suiveur de ligne 20  atteint la station de justification 24, il engage  un organe de détermination de longueur de  ligne constitué par un cavalier 26 porté par  une crémaillère d'alimentation 27, et se ver  rouille sur     ce        cavalier.     



  A la station de justification 24 se trouve  un mécanisme de justification désigné dans     son     ensemble par 28 et analogue, dans les grandes  lignes, au mécanisme décrit dans le brevet  suisse No 302927. A la station de justification  24, le mécanisme 28 mesure la différence entre  la longueur réelle de la ligne composée de ma  trices et la longueur de ligne     désirée,    afin de  déterminer ce que l'on appellera dans ce qui  va suivre l'     K    insuffisance de ligne     >,    et modi  fie le mouvement du     support    de film de ma  nière que     l'insuffisance    de ligne soit répartie  sur la ligne des caractères produits sur le film  ou sur une partie choisie de cette ligne.

   En  même temps que l'opération de mesure de jus  tification est exécutée, la ligne composée des      matrices se trouvant à la station 24 est pous  sée vers la gauche contre une paroi d'extré  mité C qui fait partie du carter de la caméra.  Quand la mesure de justification est terminée,  les caractères des matrices sont photographiés  individuellement par un     mécanisme    de caméra  désigné dans son ensemble par 30 et compre  nant un support de film 32 susceptible de se  déplacer verticalement.  



  Pour déclencher la photographie, s'il est  désiré d'accumuler les matrices photographi  ques sur une barre d'accumulation, une plaque  34 de barre d'accumulation, représentée en  haut de la partie centrale de la     fig.    1 et por  tant la barre d'accumulation 36, est suscepti  ble d'être abaissée à la main. Lorsque la pla  que 34 approche de sa partie basse, elle ac  tionne un embrayage qui déclenche différentes  parties du mécanisme de la caméra.

   Ces piè  ces comprennent deux transporteurs sans fin  (non représentés) qui transportent l'élément de  tête de la ligne des matrices,     c'est-à-dire    la  matrice butant contre une paroi C, depuis la  station de justification 24 jusqu'à une position  de photographie, dans laquelle le caractère  porté par la, matrice est photographié, puis  jusqu'à une     position    de décharge 35 où la ma  trice est déchargée sur la barre d'accumulation  36. L'abaissement de la plaque 34 de la barre  d'accumulation déclenche, dans la position  d'accumulation, la crémaillère d'alimentation  27 pour lui permettre de se déplacer vers la  gauche. La crémaillère d'alimentation 27 est  connectée par le mécanisme 28 au suiveur de  ligne 20.

   Le mouvement de la crémaillère vers  la gauche se produit donc par à-coups succes  sifs, lorsque chaque matrice atteint la paroi C  et sort de la ligne de composition.  



  La crémaillère 27 est connectée par un en  semble 38 d'un arbre et d'engrenages à une  crémaillère verticale 40, sur laquelle repose  normalement le support de film 32. Ainsi, ce  support 32 se déplace vers le bas pas à pas  quand chaque élément est photographié. L'am  plitude de chaque mouvement de descente du  support de film dépend de la largeur de com  position du caractère photographié, et aussi  de     l'insuffisance    de ligne mentionnée ci-dessus.    Cependant, si on veut composer des tableaux,  et si l'on ne désire pas leur     appliquer"une     correction de justification, chaque mouvement  du support de film 32 n'est alors proportionné  qu'à la largeur de composition du caractère  photographier.  



  Quand la photographie d'une ligne de ma  trices est terminée, on retire à la main le sui  veur de ligne 20 vers la, droite au moyen d'un  bouton 42 fixé sur lui. Ce retrait du suiveur  de ligne 20 déplace le levier de livraison 16  vers la droite, c'est-à-dire vers sa position re  présentée sur la     fig.    1, et soulève en même  temps le support de film 32 jusqu'à sa posi  tion supérieure par l'intermédiaire d'une chaîne  44. De plus, le retrait du suiveur de ligne 20  retire la crémaillère d'alimentation 27 de ma  nière à soulever la crémaillère 40 jusqu'à sa  position supérieure, afin de supporter le sup  port de film 32 pendant l'opération suivante  de photographie.

   On peut alors soulever la  plaque 34 de la barre d'accumulation pour dé  brayer l'embrayage réunissant le mécanisme  photographique à son entraînement et pour  verrouiller la crémaillère 27 dans sa position  retirée. On retire alors les matrices qui ont  été accumulées sur la barre 36 et on en dis  pose comme on le désire. Une tige de compo  sition constitue un moyen pour retirer les ma  trices de la barre 36.  



  La plaque 34 peut pivoter autour d'un axe  horizontal depuis une position     supérieure     représentée sur la fia. 1 jusqu'à une position  inférieure dans laquelle la barre d'accumula  tion 36 est alignée avec la position 35  de décharge des- matrices. Ainsi, si la barre  36 est dans la position inférieure après  avoir été photographiée, chaque élément     passe     à la position de décharge 35 et à la barre d'ac  cumulation 36, d'où l'on peut retirer une ligne  d'éléments pour les redistribuer dans un maga  sin ou en disposer d'une autre manière conve  nable quelconque.

   Les matrices s'accumulent  sur la barre 36 dans l'ordre inverse de celui  de leur disposition primitive ; on ne peut pas,  par conséquent, réintroduire directement dans  la machine, pour répéter une ligne, la ligne  de matrices accumulées sur la barre 36. Ce-      pendant, un mécanisme est prévu pour assem  bler les matrices de nouveau automatiquement,  si on le désire, dans l'ordre où elles étaient  primitivement composées et en un point où  elles peuvent être facilement fournies de nou  veau à la machine si on désire les photogra  phier une fois de plus.  



  Ce mécanisme permettant de renouveler  la photographie renvoie les matrices une par  une<B>de</B>     @la    position de décharge 35 à l'élévateur  d'assemblage 12. Dans ce but, un transporteur  horizontal 50 de retour de matrice s'étend de  puis un point voisin de la position de décharge  35 jusqu'à un point situé au-dessus de l'extré  mité de droite de l'élévateur 12. Près de cette  extrémité, se trouve un couloir 52 de retour de  matrices, qui est monté pivotant de manière à  pouvoir basculer d'une position horizontale  inopérante représentée sur la     fig.    1 jusqu'à une  position verticale qui est représentée sur la       fig.    25 et dans laquelle son extrémité inférieure  (extrémité de décharge) est voisine de l'élé  vateur 12.

   Quand le couloir est dans cette posi  tion     verticale,    il peut recevoir les matrices de  l'extrémité du transporteur 50 et les guider  vers le bas jusque dans l'élévateur 12 et dans  l'ordre convenable pour le renouvellement de  la photographie. Quand la ligne des matrices  a été assemblée de nouveau dans l'élévateur  12,     celui-ci    monte de nouveau et les opéra  tions décrites précédemment se répètent.

   Le  déclenchement du mouvement des transpor  teurs sans fin, en vue de transférer l'élément de  tête de la     ligne    des matrices jusqu'à la station  photographique, le déclenchement du méca  nisme photographique, et la libération de la  crémaillère d'alimentation 27 pour permettre  son déplacement vers la gauche, sont réalisés  quand le couloir 52 approche de sa position la  plus basse voisine de l'élévateur 12.  



  Différents organes d'ajustage permettent  de régler cette forme d'exécution à plusieurs  points de vue. La manière dont ces organes de       réglage,agissent    a été décrite dans son principe  dans les brevets déjà cités en référence. Si l'on  commence par le côté gauche de la     fig.    1, on  voit que ces organes de réglage comprennent  un     cadran@47    de réglage des espacements de    lignes, qui permet de régler l'amplitude du  mouvement du film pour chaque ligne, un  cadran 48 de réglage de lentilles, grâce auquel  on peut modifier l'agrandissement photogra  phique des caractères des éléments, une boîte  d'engrenages 51, qui est     interchangeable    avec  d'autres boîtes.

   d'engrenages, de manière à  pouvoir changer le rapport entre les mouve  ments de la crémaillère 27 et du support de  film 32, un levier 53 dont le déplacement per  met de débrayer la boîte d'engrenages 51, ainsi  que l'ensemble 38 et ses engrenages, un disque  moleté 54     (fig.    4) grâce auquel on peut régler  la position initiale du support de film 32 de  manière à réaliser un alignement précis de la  marge de gauche de la colonne des caractères  pour différents degrés d'agrandissement, et  enfin un levier 46 qui est disposé à la partie  inférieure de gauche de la     fig.    1 et qui, lors  qu'il est abaissé,

   permet au film d'avancer  d'un espacement de lignes à l'intérieur du sup  port de film 32 pour photographier les carac  tères d'une autre ligne     d'éléments    ou pour  photographier de nouveau une ligne remise en  circulation.     Les    organes de réglage compren  nent également un levier 56, que l'on peut  déplacer verticalement pour actionner le mé  canisme 28 de mesure de ligne et de com  mande de justification, un levier 58 de com  mande de marge pour aligner une ligne     courte     de caractères, soit sur la marge de gauche, soit  sur la marge de droite, comme on le désire,

   un  contact     électrique    principal 62 situé près de  la base de la machine et servant à comman  der la puissance fournie au moteur électrique  qui entraîne le mécanisme photographique,  ainsi que l'énergie     fournie    à la source lumi  neuse de la caméra, un bouton 60 de rhéostat  et un ampèremètre associé 61 pour régler et  indiquer respectivement l'intensité du     courant     fourni à la source lumineuse, un bouton 64  pour faire tourner un tambour gradué 66 pré  sentant des échelles graduées correspondant à  différentes dimensions de points, et enfin un  volant 68 qui permet de placer un index 70  par rapport au tambour gradué 66 afin d'indi  quer les dimensions de points de la ligne dési  rée,

   et aussi de placer le cavalier 26 de déter-           mination    de la longueur de ligne dans la posi  tion correcte sur la crémaillère d'alimenta  tion 27.  



  Comme on l'a déjà indiqué dans la pré  sente description, le clavier et le magasin d'une  machine de     photo-composition    connue, entiè  rement     autorriatique    ou à grand rendement de  ce type, sont remplacés par un dispositif ma  nuel de composition. On peut employer pour  emmagasiner les matrices, un moyen convena  ble et pratique quelconque, par exemple     les     tiroirs du pupitre sur lequel la machine est  montée. Le dispositif manuel de composition  est représenté clairement sur les     fig.    5, 7 et 9  à 11 du dessin.

   Si on considère la     fig.    5, on  voit que ce dispositif manuel de composition  comprend un support 'à fente désigné dans son  ensemble par 80 et constitué par une base 82  présentant une fente longitudinale 84, une pa  roi arrière relativement haute 86 et une paroi  avant relativement basse 88. La base 82 et les  parois 86 et 88 forment un canal dans lequel  est disposé un chariot d'assemblage 90 pré  sentant une fente longitudinale 92 coïncidant  avec la fente 84 et d'une paroi verticale d'ex  trémité     94.@Le    chariot 90 comporte une extré  mité de droite 96 qui est incurvée pour facili  ter le déplacement manuel du chariot par rap  port au support 80.  



  Un guide réglable 98 est monté sur le cha  riot d'assemblage 90 et comporte une paroi  verticale 100 alignée avec la paroi 94 du cha  riot 90. Le guide 98 est fixé par réglage sur  le chariot 90 au moyen d'un verrou rotatif 102  et d'un sabot à gradins 104. Le verrou 102       (fig.    7) comporte une poignée 106 s'étendant  latéralement, et une goupille<B>108</B> qui fait     saillie     vers le bas et qui est vissée dans le sabot 104.  Un gradin supérieur 110 du sabot 104 est sus  ceptible de coulisser dans la fente 84 du sup  port 80 et un gradin inférieur 112 constitue  un cadre qui empêche, .d'une manière que l'on  décrira en détail un peu plus loin, la séparation  du chariot 90 et du     support    80.  



  Les gradins 110 et 112 ont une hauteur  telle que, quand on tourne le verrou 102 dans  le sens des aiguilles d'une montre, le guide 98  est serré solidement sur le chariot. 90, mais    celui-ci peut coulisser librement par rapport  au support 80. On peut régler le guide 98 par  rapport au chariot 90 en faisant tourner le  verrou 102, dans le sens 'inverse de celui des  aiguilles d'une montre, suffisamment pour per  mettre à la goupille 108 de coulisser librement  dans la fente 92 du chariot d'assemblage. On  règle initialement le guide 98 du chariot 90  de manière à réaliser entre les parois 94 et  <B>100</B> un espace égal à la longueur de ligne dési  rée.

   La manière de commander ce réglage     est     décrite     ci-dessous.    Quand on a obtenu l'écar  tement désiré, on fait tourner le verrou 102  dans le sens des aiguilles d'une montre, de ma  nière à     fixer    ensemble le guide et le chariot et  on compose à la main une ligne de matrices  dans l'espace compris entre les parois 94 et  100. La ligne composée des matrices est alors  introduite dans la machine, comme on l'expli  quera     ci-dessous.     



  Le mécanisme de réglage de la longueur  des lignes, que l'on voit clairement sur les     fig.     8, 9 et 11 du dessin, est analogue dans son  ensemble à celui décrit dans le brevet cité plus  haut en référence. Il comprend le volant de  commande manuelle 68, l'index 70 et le tam  bour gradué 66. Le volant 68     (fig.    9)     comporte     une poignée 120 s'étendant vers l'avant et est  muni, sur sa face arrière, d'un pignon conique  122 qui engrène avec un deuxième pignon co  nique 124 calé sur une tige filetée 126.

   La tige  126     (fig.    4) est vissée dans la pièce     portant     l'index 70 et cette pièce se termine par une  fourchette 128 qui coiffe une tige de guidage  130 ; de cette manière, l'index ne peut tourner  avec la tige filetée. La rotation que l'on im  prime à la tige filetée 126 à l'aide du volant  68 déplace donc l'index 70 latéralement par  rapport au tambour gradué 66.  



  Le tambour 66     (fig.    8 et 11) porte à sa  périphérie une série d'échelles graduées sur  lesquelles sont marquées les dimensions des  points, et on peut faire tourner le tambour à  la main au moyen d'un bouton 132 de manière  à présenter l'échelle désirée à     l'index    70,  comme il a été expliqué en détail dans le bre  vet cité plus haut en référence. La tige filetée  126 est connectée par une série d'arbres et      d'engrenages, désignée dans son ensemble par  134, avec le cavalier 26 de détermination de  la longueur de ligne.

   Quand on fait tourner le  volant 68 de manière que l'index 70 indique  la longueur de     ligne    sur le tambour gradué 66,  le cavalier 26 se place     automatiquement,    par  rapport à la paroi avant C du     carter    de la  caméra, dans la position déterminant la lon  gueur de ligne désirée.  



  L'index 70 et le tambour gradué 66 sont  disposés dans un carter 136 ; dans la partie  avant inférieure de gauche de celui-ci est fixé  un organe à encoche 138 destiné à recevoir  la paroi 94 du chariot d'assemblage 90 du dis  positif manuel de composition. Si on considère  en particulier la     fig.    9, on voit que pour régler  le guide 98 par rapport au chariot     d'assem=          blage    90, on introduit la paroi 94 dans l'en  coche 138, et on place la paroi 100 du guide  98 en face de l'index 70. De cette manière,  on peut donner à l'espace compris entre les  parois 94 et 100 une longueur égale à la lon  gueur de ligne désirée.  



  Quand une ligne de matrices a été compo  sée dans le dispositif manuel de composition  10, on l'introduit dans la machine. Un organe  en forme de canal 150 est fixé à la     partie    supé  rieure du carter 136     (fig.    9) ; cet organe est  fixé au carter par des vis 152. L'organe<B>150</B>       (fig.    11) peut recevoir le     support    à fente 80  du dispositif manuel de     compositiôn    10, de  manière que ce support coulisse sur l'organe  150 ; le support 80 est maintenu en place dans  l'organe 150 par une plaque 154 fixée à l'or  gane 150 par des     dis    156     (fig.    9) et recouvrant  le canal.

   Le dispositif de composition 10     (fig.     8) coulisse dans l'organe<B>150</B> en forme de canal  jusqu'à ce que son extrémité de gauche vienne  heurter une butée<B>158</B> faisant partie de l'élé  vateur 12.  



  La ligne composée des matrices est soule  vée jusqu'au niveau du canal d'alimentation  22 par l'élévateur 12, dont la construction est  clairement représentée sur les     fig.    4, 6 et 8 du  dessin. L'élévateur     (fig.    6) a la forme d'un U  en' section transversale ; il comprend une pla  que avant 160 et une plaque arrière 162 écar  tée de la plaque avant, la plaque arrière com-    portant *sur son bord inférieur une partie 164  qui fait saillie latéralement et sert à fixer en  semble les deux plaques. Une poignée 165 est  fixée à la plaque avant 160 pour faciliter le  soulèvement de l'élévateur 12.

   La partie sail  lante 164 de l'élévateur 12 est connectée     par     une biellette 166 à l'extrémité avant d'un le  vier 168 qui est articulé sur le pupitre 8       (fig.    4). Un ressort 170 fixé au pupitre 8 est  fixé également en un point intermédiaire du  levier 168 de manière à exercer une force vers  le haut sur l'élévateur 12. La tension du res  sort 170 est choisie de telle façon qu'il équi  libre presque, mais pas complètement, le poids  de l'élévateur 12, de la biellette<B>166</B> et du  levier 168. Ainsi, on peut soulever l'élévateur  12 par une légère pression de la main, mais  il redescend par son propre poids jusqu'à sa  position basse quand on l'abandonne.  



  On introduit la ligne composée des matri  ces dans l'élévateur 12 en serrant à la main  l'extrémité incurvée 96 du chariot coulissant  d'assemblage 90 et en poussant l'extrémité de  gauche de     celui-ci    entre les extrémités supé  rieures des plaques<B>160</B> et 162 jusqu'à     ce    que  le gradin supérieur 110 du sabot 104 vienne  en contact avec l'extrémité de la fente 84.       Celle-ci    a une longueur telle que, lorsqu'elle  est engagée par le gradin 110, la     ligne    compo  sée est     placée        correctement    à l'intérieur de  l'élévateur.  



       Les        matrices    sont munies d'oreilles supé  rieures 172     (fig.    6) et d'oreilles inférieures 174  qui s'étendent latéralement     au-delà    des côtés  de la paroi 94 du chariot coulissant d'assem  blage.

   Les plaques 160 et 162 de l'élévateur  12 sont munies de rebords 176 et 178 suscep  tibles de venir en contact avec les oreilles 174  des matrices, et comportent également respec  tivement des rebords<B>180</B> et 181     susceptibles     d'engager et de supporter les oreilles supérieu  res 172 des     matrices.    Ainsi, quand l'élévateur  est soulevé, la ligne composée de     matrices    est  retirée du chariot 90     (fig.    7).  



  L'élévateur 1,2     (fig.    1), lorsqu'il atteint sa  position la plus haute, engage et fait basculer  le levier 14 de libération de livraison de ligne,  en libérant ainsi le suiveur de ligne 20 et le      levier 16 de livraison de ligne pour leur per  mettre de se déplacer vers la gauche. La liai  son entre le levier 14 et le suiveur de ligne 20  est représentée sur les     fig.    15 à 17.

   Ces deux  organes sont connectés entre eux par un châs  sis<B>182</B>     (fig.    21) muni de roues 184 qui roulent  sur des rails horizontaux, supérieur et infé  rieur, servant à guider le suiveur de     ligne    sui  vant une trajectoire horizontale.     Les    roues 184  roulent vers l'avant dans des canaux<B>185</B> dis  posés vis-à-vis l'un de l'autre dans un bâti de  support 187 ayant en section transversale la  forme générale d'un C.  



  Si on revient à la     fig.    1, on voit que le  suiveur de ligne 20, lorsqu'il se déplace vers  la gauche, entraîne la ligne composée de ma  trices à partir de l'élévateur 12 et le long du  canal d'alimentation 22 jusqu'à la station de  justification 24, où le suiveur de ligne est ar  rêté par le cavalier 26 de détermination de la  longueur de ligne.  



  Si on revient maintenant à la fin. 4, on  voit que le levier 16 de livraison de ligne est  monté pivotant en 186 sur le pupitre 8 et     qu'il     est poussé, dans le sens inverse de celui des  aiguilles d'une montre, par le ressort 188 rela  tivement puissant, qui est connecté à une ex  trémité au pupitre 8 et à l'autre extrémité au  levier de livraison, en un point écarté du pivot  186. Le levier de livraison 16 est muni près  du pivot 186 d'un bras 190 connecté par une  biellette<B>192</B> à un dispositif connu d'amortisse  ment 194 qui amortit le mouvement du levier  de livraison et empêche un choc excessif entre  le suiveur de ligne 20 et le cavalier 26 à la fin  de la course de livraison. Un deuxième dispo  sitif amortisseur 196 est monté sur le pupitre 8  et connecté d'une manière analogue au sup  port de film 32.

   Ce dispositif 196 amortit -la  descente pas à pas du support de film 32.    <I>Mécanisme de</I>     justification     <I>et son verrou</I>  Le mécanisme de     justification    est repré  senté dans son ensemble sur la     fig.    1 et diffé  rentes parties en sont représentées d'une ma  nière détaillée sur les     fig.    16 et 18 à 21.  Comme on le voit sur la     fig.    1, ce mécanisme    comprend une crémaillère mobile 200, qui     peut     se déplacer verticalement et porte un cavalier  202 réglable latéralement, et une crémaillère  fixe 204 portant également un cavalier régla  ble latéralement 206.

   Un rail de commande  208 réunit entre eux les deux cavaliers ; il est  articulé sur le cavalier 202 et monté coulis  sant sur le cavalier 206.  



  Si l'on considère maintenant en particulier  la partie de gauche de la     fig.    16, dans laquelle  on voit le suiveur de ligne 20 dans la position  qu'il occupe après qu'un grand nombre des  matrices d'une ligne désignées par     b12    ont été  retirées de la station de justification pour être  photographiées, on peut constater que le sui  veur de ligne comprend deux organes coopé  rant de serrage de ligne représentés en trait  pointillé. L'un de ces organes est un coin 210  mobile verticalement qui peut coulisser dans  des guides du suiveur 20 et porte un galet 212  à son extrémité inférieure. Ce coin 210 pré  sente une fente 214 engagée par un doigt<B>216</B>  qui coopère avec elle pour limiter l'amplitude  du mouvement vertical du coin.

      L'autre organe de serrage de ligne est un  plongeur 218 susceptible de coulisser horizon  talement et poussé vers la droite par un res  sort 220. Ce plongeur 218 comporte une tête  222 susceptible de s'appuyer contre l'extrémité  de droite de la ligne de matrices     A12    à la sta  tion de justification et portant, à l'intérieur du  suiveur 20, un galet 224 pouvant venir en con  tact avec la surface inclinée 226 du coin 210.  Quand le coin 210 se déplace vers le haut, il  pousse vers la gauche le plongeur 218 qui  vient serrer les matrices de la ligne composée  contre la paroi d'extrémité C mentionnée pré  cédemment.

   L'amplitude du mouvement de la  tête 222 du plongeur est égale à l'insuffisance  de ligne mentionnée plus haut ; par consé  quent, le déplacement du coin 210 vers le haut,  qui produit ce mouvement du plongeur 218  vers la gauche, mesure aussi l'insuffisance de  ligne. Le galet 212 et le coin 210 sont soulevés  par le cavalier 202 de la crémaillère mobile  200 au moyen d'un mécanisme que l'on va  décrire à présent.      L'insuffisance de ligne ainsi mesurée sert  à modifier le mouvement du     support,de    film  de manière à produire une ligne justifiée de  caractères sur le film. En réglant correctement  la position des cavaliers 202 et 206, il est  possible de répartir cette correction de justifi  cation, soit sur la ligne tout entière, soit sur  une partie de la ligne choisie à l'avance.

   Ce  pendant, il suffit pour le présent exposé de  considérer le cas où la correction de justifi  cation est répartie sur la ligne tout entière.  Dans ce cas, on place le cavalier 202 sur la  crémaillère 200 de manière que la connexion  pivotante du cavalier et du rail de commande  208 soit alignée avec l'axe du galet 212. Le  rail de commande 208     (fig.    1) est horizontal  initialement, mais quand la crémaillère 200 et  le cavalier 202 sont soulevés par le mécanisme  que l'on va décrire à présent, le rail de com  mande 208 se présente avec un angle d'incli  naison proportionnel à l'insuffisance de ligne.  



  Quand l'opération de serrage de ligne est  terminée, la caméra est déclenchée et la cré  maillère d'alimentation 27 est libérée. Ensuite,  les matrices sont transportées depuis l'extré  mité gauche de la ligne composée, à la paroi  d'extrémité C, jusqu'à la position de photogra  phie ; quand chaque matrice est retirée, le res  sort 188 du levier de livraison de ligne entraîne  le suiveur de ligne 20, le cavalier 26 de déter  mination de ligne et la crémaillère 27 vers la  gauche et abaisse d'une quantité correspon  dante le support de film 32 par l'intermédiaire  de l'ensemble 38. Lorsque le suiveur de ligne  20 se déplace vers la gauche, le     galet    212  descend le long du rail de .commande 208 et  abaisse ainsi le coin 210.

   Le galet 224 se dé  place le long de la surface 226 et la tété 222  du plongeur 218 est rétractée progressivement  vers le corps du suiveur de ligne. Par suite de  ce retrait du plongeur 218, le suiveur de ligne  et la crémaillère d'alimentation 27 se déplacent  vers la gauche, chaque fois qu'une matrice est  retirée pour être photographiée, d'une longueur  légèrement supérieure à l'épaisseur de la ma  trice retirée, et cette petite différence de dépla  cement est transmise     tau    support de film de  telle manière que la correction de justification    est répartie sur toute la longueur de la ligne       photographiée.     



  Le mécanisme servant à déplacer la cré  maillère 200 et le cavalier 202 vers le haut est  représenté clairement sur les     fig.    18 à 21 du  dessin. Comme on le voit à la partie supérieure  de la     fig.    18, la crémaillère mobile 200 est  fixée à une barre transversale 230 qui est sup  portée par deux tiges verticales 232 et 234       (fig.    20). Les tiges 232 et 234 peuvent coulis  ser verticalement dans des orifices exécutés  respectivement dans des bossages 236 et 238  fixés au bâti de la machine d'une manière non  représentée sur le dessin. Le bossage 238 com  porte une butée 240 qui limite la descente de  la barre transversale 230.

   Sous les bossages  236 et 238, les tiges 232 et 234 sont réunies  par un étrier 242 qui porte une tige de ver  rouillage 244 dirigée vers le bas. Deux ressorts  246 et 248 entourent respectivement les tiges  232 et 234 et sont interposés respectivement  entre l'étrier 242 et les bossages 236 et 238  de manière à pousser la barre transversale 230  vers le bas contre la butée 240.  



  La tige de verrouillage 244     (fig.    18) tra  verse un orifice 250 exécuté dans un organe  de verrouillage 252 qui comporte à son extré  mité de gauche un rebord 254 faisant saillie  vers le bas<B>;</B> l'organe 252 s'appuie par     son     rebord 254 sur une butée fixe 256. L'organe  de     verrouillage    252 est poussé dans le sens des  aiguilles d'une montre, de manière à pivoter  autour du contact entre le rebord 254 et la  butée 256, par un     ressort    258 qui s'appuie  contre la surface supérieure de l'organe de ver  rouillage 252 et qui est maintenu en place par  une vis 260 ; cette vis traverse le ressort et  l'organe de verrouillage et s'engage dans un  orifice taraudé de la butée 256.  



  L'organe de verrouillage 252 se termine       (fig.    2), à son extrémité opposée au rebord  254, par une fourchette qui reçoit l'extrémité  inférieure d'une tige de commande 262 articu  lée par une goupille 264 sur l'organe de ver  rouillage 252. Près de son extrémité supé  rieure, la tige de commande 262 passe à tra  vers un bloc de guidage 266, qui est fixé au  bâti principal de la machine au moyen de vis      268. La tige de     commande    262 est munie à  son extrémité supérieure d'un bloc     270-,qui     coulisse le long d'un bord adjacent du bloc, de  guidage 266.  



  La partie supérieure de la tige de com  mande 262     coopère    avec un renvoi de son  nette 272 articulé sur le bâti de la machine.  Ce renvoi de sonnette 272 comprend un bras  314, au moyen duquel. le renvoi de sonnette  est actionné d'une manière que l'on expli  quera plus loin, et un bras 274 en forme de  fourchette qui embrasse partiellement la tige  de commande 262 entre l'extrémité supérieure  270 et la partie du bloc de guidage 266 à tra  vers laquelle passe la tige.

   Les dispositions sont  telles qu'une rotation du renvoi 272 dans le  sens inverse de celui des aiguilles d'une mon  tre amène le bras 274 à s'appuyer contre la  face inférieure du     bloc    270 de manière à sou  lever la tige 262 ; inversement, une rotation  du renvoi 272 dans le sens des aiguilles d'une  montre permet à la tige 262 de se déplacer  vers le bas.  



  La montée de la barre transversale 230  et de sa crémaillère est effectuée au moyen  d'un levier de commande 280 destiné à être  actionné à la main et muni à son extrémité  extérieure du bouton 56, ce levier 280 étant       articulé    par un axe 284 sur le bâti de la ma  chine. A son extrémité inférieure, le levier de  commande 280 comporte un bossage arrondi  286 qui s'appuie contre la face inférieure de  la partie centrale de l'étrier 242. Ainsi, quand  on saisit le bouton 56 et qu'on l'abaisse,  l'étrier 242 est déplacé vers le haut, malgré  l'action opposée des ressorts 246 et 248, et  soulève, par l'intermédiaire des tiges 232 et  234, la barre transversale 230 portant la cré  maillère 200.  



  Pendant la période de temps où une ligne  d'éléments est photographiée (et en supposant  qu'une correction de justification doit être  faite), la barre transversale 230 est verrouil  lée dans sa position supérieure par l'action  coopérante de la tige de verrouillage 244 et  de l'organe de verrouillage 252. L'orifice 250       (fig.    18 et 19) de l'organe de     verrouillage    252  a un diamètre légèrement supérieur à celui de    la tige de verrouillage 244. Quand les pièces  sont dans la position représentée sur la     fig.    18,  avec la tige de commande 262 dans sa posi  tion supérieure et l'organe de verrouillage 252  sensiblement horizontal, aucun verrouillage ne  se produit.

   Dans ces conditions, si on abaisse  le bouton 56 pour soulever la barre transver  sale 230, et si on la lâche ensuite, la barre 230  revient immédiatement à sa position inférieure,  en contact avec la     butée    240, sous l'action des  ressorts 246 et 248. On peut mettre les pièces  en position de verrouillage en abaissant la tige  262 jusqu'à la position représentée sur la     fig.     19 ; l'organe de verrouillage 252 pivote alors  autour du rebord 254 jusqu'à ce que le bord  avant supérieur et le bord arrière inférieur de  l'orifice 250 viennent en contact avec des  points de la surface de la tige 244 en pressant  sur ces points.

   Les pièces se trouvant dans la  position représentée sur la     fig.    19, il est évi  dent qu'un déplacement de la tige de verrouil  lage 244 vers le haut par     rapport    à l'organe  de verrouillage 252 tend à faire pivoter     celui-          ci    dans le sens inverse des aiguilles d'une mon  tre et à supprimer ainsi la pression entre les  bords supérieur et inférieur de l'orifice 250  et la tige de verrouillage ; au contraire, si l'on  exerce un effort pour déplacer la tige 244 vers  le     bas    par rapport à l'organe de verrouillage  252, la pression entre les pièces augmente ins  tantanément pour empêcher un tel mouvement.

    Par conséquent, si les pièces sont dans la posi  tion indiquée. sur la fia. 19, et si on déplace  vers le haut l'étrier 242 en abaissant le bouton  56, l'étrier reste verrouillé dans sa position  supérieure quand on lâche le bouton 56 jus  qu'au moment où l'organe de verrouillage 252  tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une  montre sous l'action d'un mouvement ascen  dant de la tige 262.  



  La tige de commande 262 est abaissée,  afin de placer les pièces en position de ver  rouillage, par le mouvement de livraison de  ligne du suiveur de ligne, et elle est soulevée,  pour empêcher le verrouillage des pièces, par  le mouvement de     rétour    du suiveur de ligne à  la fin de l'opération de photographie. On va  décrire maintenant la manière dont le déplace-      ment de la tige de commande est réalisé. On  a déjà fait     remarquer    précédemment que la  tige de commande 262 est entraînée vers le  haut et vers le bas par le pivotement du renvoi  de sonnette 272     (fig.    15).     Celui-ci    est actionné  lui-même par une .barre de commande 300  pouvant coulisser latéralement sur le bâti prin  cipal de la machine.

   La barre 300 se termine à  son extrémité de gauche par une fourchette  qui embrasse un doigt 302 fixé au bâti prin  cipal, et elle présente à son extrémité de droite  une fente 304 dans laquelle est engagé un  doigt 306 fixé au bâti principal de la machine.  La barre 300 est poussée vers la gauche par  un ressort 308 fixé au bâti principal en 310  et connecté, à son autre extrémité, au doigt  312     fixé    sur la barre 300. Le mouvement de  la barre de commande 300 vers la gauche est  limité par le doigt 306 engagé dans la fente  304 de l'extrémité de droite.

   Le bras le plus  long 314 du renvoi de sonnette 272 est dis  posé de manière à être en contact avec le doigt  312 de la barre 300 ; ainsi, quand la barre 300  se déplace horizontalement, elle fait tourner le  renvoi de sonnette 272 de manière à élever  ou à 'abaisser la tige de commande 262. Le  bras 314 est normalement maintenu en con  tact avec le doigt 312 par le poids de la tige  de commande 262 et des     pièces    qui lui sont  associées, ainsi que par le ressort 308. La rela  tion entre le doigt 312 et le bras 314 du renvoi  de sonnette 272     apparaît    clairement sur la       fig.    21.  



  -     Le    châssis mobile 182     (fig.-    21) sur lequel  est monté le suiveur de ligne 20, porte une  détente oscillante<B>316</B> qui est articulée sur la       surface    arrière du châssis ; le mouvement de  cette détente dans le sens inverse des aiguilles  d'une montre (en regardant la     fig.    21) est  limité par la paroi<B>318</B> du châssis 182.

   En re  venant à la     fig.    15, et en particulier à sa partie  de droite, on voit que la détente<B>316</B> est repré  sentée appuyée contre la paroi 318 du châssis  182 et en contact avec un bras 319 qui s'étend  vers l'arrière et qui fait partie d'un organe de  réglage 320 fixé lui-même d'une manière ré  glable sur la barre 300. -L'organe 320 peut  coulisser le long de la surface arrière de l'ex-         trémité    de la barre 300 et comporte une fente  <B>321</B> dans laquelle est engagé un doigt de gui  dage 322 fixé à la barre 300.

   L'organe 320 est  fixé d'une manière     réglable    sur la barre 300  au moyen d'une vis 323 qui s'étend vers l'avant  à travers la fente 321 et qui se visse dans la  barre 300, de manière à permettre un réglage  latéral relatif entre les bras 319 et la barre 300  et par conséquent un réglage de la position de  droite de la barre 300.  



  Les     pièces    se trouvant dans la position re  présentée sur la     fig.    15, le suiveur de ligne 20  et son châssis associé 182 sont maintenus con  tre tout mouvement vers la gauche, par le  levier 14 de libération de livraison de ligne, et  la détente 316 maintient la barre de commande  300 dans sa position de droite par l'intermé  diaire du bras 319. Par l'intermédiaire du  doigt 312, la barre 300 maintient le renvoi de  sonnette 272 incliné vers la droite, comme on  le voit sur le dessin, et le bras 274 du renvoi  de sonnette maintient par conséquent la tige  de commande 262 dans sa position supérieure  et empêché le verrouillage du     mééanisme    de  justification.  



  Quand le levier de- libération de la livraison  de ligne     tourne    par suite de la montée de l'élé  vateur 12, le suiveur de ligne 20 et son châs  sis associé 182 se     déplacent    vers la gauche  jusqu'à la position     représentée    sur la     fig.    16.

    Dès le début du mouvement du suiveur de       ligne    20, la détente 316 s'éloigne du bras 319  et permet ainsi à la barre 300 de se     déplacer     vers la gauche sous     l'influence    du ressort 308 ;  le renvoi de sonnette 272 tourne alors dans  le sens inverse de celui des aiguilles d'une mon  tre pour abaisser la tige de     commande    262 et  placer le mécanisme de verrouillage en position  opérante.

   Comme lé montre la représentation  en trait pointillé de la     fig.    16 et de la     îig.    21,  la détente oscillante 316 vient en contact     avec     la partie supérieure du bras 314 du renvoi de  sonnette 272, et passe ensuite     par-dessus    ce  bras lorsque le suiveur de ligne 20 approche  de la paroi d'extrémité C.  



  A la fin de l'opération de photographie, le  suiveur de ligne 20 est retiré jusqu'à sa posi  tion de droite, comme on le voit sur la     fig.    15,      et ce retrait du suiveur de ligne 20 et de son  châssis associé 182 permet à la détente 316  de venir en contact avec le bras 314 du renvoi  de sonnette 272 pour le faire pivoter dans le  sens des aiguilles d'une montre, et soulever la  tige de commande 262 en déverrouillant ainsi  le mécanisme de justification. Lorsque le sui  veur de ligne atteint sa position de droite, la  détente 316 vient de nouveau en contact avec  le bras 319 de la barre 300 et tire-     celle-ci    jus  qu'à sa position de droite représentée sur la       fig.    15.

   Le doigt 312 maintient alors le renvoi  de sonnette 272 incliné vers la droite afin de  maintenir la tige de commande 262 dans sa  position supérieure, c'est-à-dire dans sa posi  tion de déverrouillage.  



  Le dispositif de justification est construit  de manière à pouvoir disposer les lignes cour  tes, soit à la marge de gauche de la colonne  des caractères (opération d'affleurement à  gauche), soit à la marge de droite de la co  lonne de caractères (opération d'affleurement  à droite), et permet également la     justification     normale d'une ligne complète. Pour réaliser  l'opération d'affleurement à droite, on laisse  la barre transversale 230 dans sa position infé  rieure, et cette opération est exécutée tout sim  plement en n'abaissant pas le levier 56. Au  début de la description, on s'est référé briève  ment au levier 58 qui, dans sa position supé  rieure, réalise les opérations normales de jus  tification et, dans sa position inférieure, réalise  l'opération     d'affleurement    à gauche.

   L'opéra  tion     d'affleurement    à gauche est exécutée en  boulonnant le rail de commande 208 sur la  barre transversale 230 de manière que ce rail  reste horizontal quand la barre transversale  230 est soulevée.  



  La structure destinée à boulonner le rail  de commande sur la barre transversale 230  n'a pas été entièrement représentée sur le des  sin. Cependant, une     partie    de cette structure  est représentée sur la     fig.    18. On voit que le  levier 58 est indiqué en trait mixte et qu'il est  monté sur un arbre rotatif 330 auquel est fixée  une roue dentée 332 engagée par une chaîne  334.

   Quand on déplace le levier 58 de sa po  sition haute à sa position basse, la roue dentée    332 tourne et entraîne la chaîne 334 pour faire  coulisser un boulon (non représenté) porté par  la barre transversale 230 jusqu'à ce qu'il vienne  en contact avec le rail de commande 208 ; il  en résulte que le rail de commande 208  s'élève horizontalement quand on abaisse le  levier 280     pour    soulever la barre transversale  230. Quand le rail de commande est élevé       (fig.    16), la ligne des matrices     M2    est serrée  comme on l'a expliqué précédemment, mais  quand on libère la crémaillère d'alimentation  27, le galet 212 se, déplace suivant une ligne  horizontale et aucune correction de justifica  tion n'est par conséquent appliquée au mou  vement du support de film.

    



  Quand le levier 58 est soulevé jusqu'à sa  position haute, la chaîne 334 se déplace dans  la direction opposée pour retirer du rail de  commande 208 le boulon (non représenté),  afin de permettre l'opération normale de justi  fication qui a été expliquée précédemment.  



  La caméra est essentiellement la même que  celle décrite dans le brevet cité plus haut en  référence. Elle comprend deux chaînes sans       fin    646, dont l'une est représentée partielle  ment dans la     partie    supérieure de droite de la  fia. 30 et sert à soulever individuellement les  matrices de la     ligne        M2    jusqu'à une position  de photographie où les caractères portés par les  matrices sont photographiés, puis jusqu'à une  position de décharge où elles sont évacuées.  



  La caméra comprend également des len  tilles et des moyens mobiles d'obturation qui  sont entraînés, avec la chaîne du transporteur  et d'autres parties mobiles, au moyen d'un  moteur électrique tournant continuellement et  par l'intermédiaire d'un embrayage. Dans les  machines à rendement élevé décrites dans le  brevet cité plus haut en référence, cet em  brayage est actionné par une came de l'arbre  à cames principal, mais dans la présente forme  d'exécution cet embrayage est actionné, pour  déclencher le mécanisme photographique, en  déplaçant à la main 1a plaque 34 de la barre  d'accumulation ou, conformément à une va  riante, en déplaçant à la main le couloir de  retour 52 d'une manière que l'on va décrire à  présent.

        <I>Photographie répétée</I>       Commé    décrit, la présente forme d'exécu  tion comprend un appareil pour ramener les  matrices de la station de     décharge    35 à l'élé  vateur 12 dans un ordre convenable en vue de  les photographier de nouveau pour répéter une  ligne. Le transporteur 50     (fig.    25), réalisé sous  la forme d'une courroie sans fin, est monté sur  des poulies espacées 336 et 338, la poulie 336  étant située près de la station de décharge 35  et la poulie 338 étant située approximative  ment au-dessus de     l'extrémité    de droite de  l'élévateur 12. La courroie est maintenue ten  due sur les poulies 336 et 338 par un dispositif  connu 340 de tension de courroie.  



  Si l'on considère à présent la     fig.    28, on  voit que les matrices sont déchargées à la sta  tion de décharge par un poussoir 342, dont  le fonctionnement a été exposé dans le brevet  cité plus haut en référence. La position  d'avance du poussoir 342 est indiquée en traits       pointillés    et désignée par le nombre de réfé  rence<I>342a.</I> Un bloc 344 est disposé     au-dessus     du transporteur 50, près de la station de dé  charge 35, et monté sur une paroi verticale  462 d'un bloc coulissant 460 ;

   ce bloc com  porte un organe courbe de     déflexion    346 qui  guide ou dévie chaque     matrice    de manière à  l'amener dans la position     horizontale    désirée  sur le transporteur 50.  



  Comme on l'a indiqué précédemment, le  couloir pivotant 52 de retour des matrices est  situé à l'extrémité de décharge du transporteur  50 pour guider les matrices jusqu'à l'élévateur  12. En se référant aux     fig.    30 et 31, on voit  que le couloir 52 comprend deux parois laté  rales espacées 348 et 350 connectées l'une à  l'autre par une traverse 352 à l'extrémité supé  rieure du couloir, et par une traverse 354 à  l'extrémité inférieure du couloir.     Celui-ci    est  monté pivotant sur un arbre 356, qui est sup  porté lui-même dans un canal 358 faisant par  tie du bâti de la machine ;

   le couloir peut tour  ner autour de l'arbre 356 depuis la position  horizontale représentée sur la     fig.    1 jusqu'à  la position verticale représentée sur les     fig.    30  et 31.    Deux organes de guidage espacés 360 et  362     (fig.    31) sont fixés à la paroi latérale 350  du couloir 52 ; ces organes de guidage défi  nissent une fente de guidage 364. L'autre paroi       latérale    348 du couloir 52 présente une fente  de guidage 'analogue ,(non représentée). Sous  l'extrémité inférieure de la fente 364, se trouve  un organe déflecteur 366 incliné d'un angle  convenable pour guider les matrices vers l'élé  vateur 12.

   Un organe déflecteur analogue 368       (fig.    30) est fixé à la paroi latérale 348 du  couloir 52. A la base du couloir 52, c'est-à-dire  à son extrémité de décharge, se trouve une  roue en étoile 369 montée sur un arbre 370,  qui est mis en rotation par des moyens que  l'on décrira plus loin, afin d'assurer une mise  correcte des matrices dans l'élévateur.  



  Les matrices sont transportées par le trans  porteur 50 jusqu'à un canal de guidage 372  formé dans le canal 358, et elles sont guidées  vers l'extrémité supérieure de la fente de gui  dage 364 et de la fente correspondante de la  paroi latérale 348 du couloir 52. Les matrices  tombent ensuite à travers le couloir et passent  entre les organes     déflecteurs    366 et 368 et  l'arceau 37_4 sollicité par un ressort, pour arri  ver enfin à la roue en étoile 369 qui les pousse  l'une après l'autre dans l'élévateur 12.  



  Le transporteur 50 est entraîné par la pou  lie 338, tandis que la roue en étoile 369 est  entraînée, par l'intermédiaire d'un arbre 370,  à l'aide de moyens que l'on va décrire main  tenant. La puissance nécessaire     è    l'entraîne  ment du transporteur est fournie par un  moteur électrique 376 représenté en traits poin  tillés près de la base de la     fig.    1. Ce moteur est  connecté par un réducteur à engrenages     (fig.     30) à un arbre 378 sur lequel est calée une  poulie 380. Cette poulie- 380 entraîne, par  l'intermédiaire d'une courroie 382 et d'une  poulie 384, un arbre 386 monté tournant dans  un bloc fixe 388 fixé au canal 358.

   En consi  dérant la     fig.    26, on constate que l'arbre 386  traverse une poulie 338 qui est calée sur lui ;  la rotation de l'arbre 386 entraîne donc la pou  lie 338 et le transporteur 50. Une roue dentée  390 est également calée sur l'arbre 386, près  de son extrémité avant, et engrène     avec    une      roue dentée 392 calée sur un arbre 394 monté  tournant dans le canal 358. Une poulie 396  est fixée à l'arbre 394 et elle est connectée par  une courroie 398 (fi-. 25) à une deuxième pou  lie 400 disposée à l'extrémité de décharge du  couloir 52.

   La poulie 400 est fixée sur l'arbre  370 sur lequel 'est montée également la roue  en étoile 369, de sorte que     celle-ci    est entraî  née par l'intermédiaire de la poulie 396, de  la courroie 398, de la poulie 400 et de l'ar  bre 370.  



  En considérant encore la     fig.    31, on voit  que les matrices introduites dans l'élévateur 12  par la roue en étoile 369 sont assemblées con  tre un doigt 402 qui fait partie d'un chariot  d'assemblage coulissant 404 poussé vers la  droite par un dispositif 406 à ressort spiral  analogue à ceux utilisés sur les machines à  écrire. L'extrémité libre 408 du dispositif à  ressort 406 est connectée à un crochet 410  fixé à l'extrémité inférieure de gauche du cha  riot coulissant 404 ; cette extrémité 408 passe  sur un galet fou 412 monté entre le crochet  410 et le dispositif à ressort 406. On peut  régler la tension du ressort dans le dispositif  406 en faisant tourner un arbre 414 portant  une vis sans fin 416 qui engrène avec une roue  dentée 418 disposée à l'intérieur du dispositif  406.  



  Si l'on se réfère plus particulièrement à la       fig.    32 et à la     fig.    31, on voit que le chariot  coulissant d'assemblage 404 est muni d'un  frein désigné dans son ensemble par 420 et  comprenant un bras de freinage 422 monté  pivotant sur un axe 424. Le chariot 404 tra  verse une ouverture 426 du bras 422 et cette  ouverture est légèrement plus large que le cha  riot. Le bras de freinage 422 est poussé dans  le sens des aiguilles d'une montre par un res  sort 428 connecté au bras et à une goupille  fixe 430. La construction est telle que le cha  riot 404 peut être facilement déplacé vers la  gauche, mais est maintenu contre tout mouve  ment vers la droite par les forces de friction  exercées sur lui par les portions avant de gau  che et arrière de droite des parois latérales de  l'ouverture 426.

    



  Le frein 420 peut être desserré, soit à la    main, soit automatiquement. Une patte 432  s'étend latéralement près de l'extrémité avant  du bras de freinage 422 ; on peut abaisser à  la main cette     patte    pour faire tourner le bras  422 d'un petit angle dans le sens inverse de       celui    des aiguilles d'une montre, en permettant  ainsi au ressort 428 de ramener en arrière le  chariot 404. En considérant la partie inférieure  de la     fig.    31, on voit qu'on a prévu, pour le  desserrage automatique du frein 420, un levier  434 monté pivotant en 436 et poussé par un  ressort 438 contre une butée 440. Le levier  434 est muni, à son extrémité de droite, d'un  doigt 442 qui s'engage dans une fente 444 d'un  bras basculant 446 articulé en 448.

   L'extré  mité supérieure du bras 446 est disposée de  telle manière que, quand le levier 434 est sou  levé, elle attaque un doigt 450 fixé à l'arrière  du bras de freinage 422 et fait tourner     celui-ci     dans le sens inverse des aiguilles d'une montre  pour permettre au ressort 428 de ramener en  arrière le chariot 404.     _     Le levier 434 est soulevé par le déplace  ment de l'élévateur 12 vers le haut. L'extré  mité de gauche 452 du levier 434 est située     au-          dessus    d'une     surface    de commande 454 de  l'élévateur 12, surface qui vient en contact  avec l'extrémité 452 quand l'élévateur 12  s'élève.

   L'extrémité 452 est suffisamment  éloignée au-dessus de la surface 454 pour per  mettre à la ligne des     matrices    de dégager la  partie supérieure du doigt 402 avant que le  chariot 404 ne soit libéré.    <I>Photographie simple</I>  Comme on l'a indiqué précédemment, la  présente forme d'exécution convient, soit pour  le type de fonctionnement dans lequel les ma  trices sont     recueillies    sur une barre d'accumu  lation 36 après avoir été photographiées, soit  pour le fonctionnement avec répétition des li  gnes.

   Si l'on se réfère maintenant aux     fig.    23,  28 et 29, on voit que la plaque 34 peut être  abaissée jusqu'à une position     horizontale        (fig.     29) à l'aide d'une poignée 648 munie d'un  crochet 650     (fig.    23) afin d'engager un verrou  652     (fig.    1) ; dans cette position, la barre 36  est alignée avec la station de décharge 35 de      la machine et les matrices sont     recueillies    sur  la barre d'assemblage d'où elles peuvent être       ensuite    retirées d'une manière quelconque, par  exemple au moyen du dispositif manuel de  composition 10 représenté sur la     fig.    1.  



  Quand la plaque 34 est abaissée, l'organe  de     déflection    346 est retiré en dehors du che  min suivi par les     matrices,    de manière à laisser  un espace libre permettant de déplacer la barre  36 jusque sur la trajectoire des matrices ; on  va décrire maintenant la structure qui permet  d'effacer ainsi le bloc de guidage 344.    Si l'on considère la partie supérieure de  droite de la     fig.    30, on voit qu'une plaque fixe  de support 456 est fixée au bâti de la machine ;  cette plaque est munie d'organes de guidage  458 chargés de guider le bloc 460 monté cou  lissant sur la plaque 456. Le bloc coulissant  460 comporte la paroi verticale 462 sur la  quelle est fixé le bloc de guidage 344     (fig.    23).

    Une goupille 464 est vissée dans l'extrémité de  gauche du bloc 460 et elle est connectée par  un ressort 466 au canal 358 du bâti de la ma  chine de telle manière que le bloc 460 est  poussé vers la droite (en regardant la     fig.    23)  afin de placer le bloc de guidage 344 au-dessus  du     transporteur    50 de retour des matrices.  



  On va se référer maintenant aux     fig.    26  et 27. Une tige 468, sur laquelle est monté un  petit galet 470, est formée sur le bloc 460 et  près de la paroi 462     (fig.    30). Le galet 470       (fig.    23) est engagé par une barre 472     (fig.    27)  fixée à la plaque 34     de    la barre d'accumula  tion.

   Ce galet est écarté d'une manière appré  ciable d'un pivot 474 de la plaque 34 ; ainsi,  quand la plaque 34 est déplacée jusqu'à sa  position horizontale, la barre 472 et le galet  470 coopèrent pour rétracter le bloc coulis  sant 460, malgré la tension du ressort 466, et  pour retirer par conséquent le bloc de guidage  344 et son organe de     déflection    346 du che  min suivi par les matrices déchargées.

   Par con  séquent, quand la plaque 34 est dans sa posi  tion basse     (ïig.    29), la barre 36 est placée en  position de réception des     matrices,    tandis que,  quand la plaque 34 est dans sa position la plus  haute (comme dans les     fig.    23 et 28), l'organe    de     déflection    346 est en position pour     faire     dévier les matrices vers le bas et les amener sur  le transporteur 50.  



       Le    mécanisme de la caméra comprend dif  férentes pièces     entraînées    par un moteur élec  trique par l'intermédiaire d'un embrayage.  Quand la ligne composée des matrices a été  déplacée jusqu'à la station de     justification    24  et quand les opérations de mesure de ligne et  de commande de justification ont été effec  tuées, l'embrayage de la caméra est embrayé  pour entraîner successivement les matrices jus  qu'à une station de photographie 33     (fig.    1 et  30). Si l'on se réfère à la     fig.    26 et en particu  lier à la partie de gauche de cette figure, on  voit que l'embrayage du mécanisme de la ca  méra est effectué en déplaçant vers la gauche  une tige 476.

   Un renvoi de sonnette 478 est  monté sur la plaque 456 au moyen d'une vis  480 de manière à     déplacer    vers la gauche la  tige 476. Le renvoi de sonnette 478 comprend  un bras 482 susceptible d'attaquer la tige 476  et un bras 484 dans lequel est engagée une  vis 486 susceptible d'être attaquée par la paroi  462 du bloc coulissant 460. Ainsi, quand la  plaque 34 est abaissée et le bloc 460 rétracté,  le renvoi de sonnette 478 tourne de manière  à déplacer la tige 476 vers la gauche et à faire  démarrer par conséquent le mécanisme de la  caméra.  



  Pendant l'opération de répétition d'une  ligne, la plaque 34 reste dans sa position supé  rieure et un mécanisme séparé est destiné à  faire démarrer dans ce cas le mécanisme de la  caméra. Quand la machine est préparée pour  exécuter la répétition d'une ligne, le démar  rage de la caméra est effectué par le pivote  ment du couloir 52 de retour des matrices vers  sa position la plus basse. En considérant de  nouveau les     fig.    26 et 27, on voit que le renvoi  de sonnette 478 peut tourner, non seulement  par le retrait du bloc 460, mais aussi au moyen  d'une tige 488 munie à son extrémité de gau  che d'une tête 490 susceptible de venir frapper  le bras 482 du renvoi de sonnette 478.  



  En considérant maintenant la     fig.    30, on  voit que la tige 488 peut coulisser à son extré  mité de droite dans un montant 492 s'élevant      â partir de la plaque 456. L'extrémité de gau  che de cette tige 488 est fixée à un bras oscil  lant 494 monté sur un arbre 496 qui peut  osciller dans le bloc 388. Un bras pivotant 500,  muni d'une vis de contact 501 à son extrémité  extérieure, est également calé sur l'arbre 496.  Le couloir 52 est muni d'un doigt 502 disposé  de manière à pouvoir venir en contact avec la  vis 501 quand le couloir approche de sa posi  tion verticale.

   Ainsi, quand l'extrémité infé  rieure du couloir 52 se rapproche de l'éléva  teur 12, le     doigt    502 fait tourner l'arbre 496  de manière que la tige 488 se déplace vers 1a  droite et fasse tourner le renvoi de sonnette  478, afin de pousser vers la droite la tige 476  et de faire démarrer le mécanisme de la  caméra.  



  On voit également sur la     fig.    30 que la tige  488 est poussée vers la gauche par un ressort  504 qui entoure la tige 488 et qui est interposé  entre     le    montant 492 et l'extrémité supérieure  d'un bras 506 calé sur un arbre 508. Un col  lier 510 est fixé à la tige 488 afin de maintenir  le     ressort    504 comprimé. Il apparaît que, lors  que le doigt 502 du couloir 52 déplace la tige  488 vers la droite, l'arbre 508     tourne    dans le  sens des aiguilles d'une montre en même temps  que la tige 476 de démarrage de la caméra est  actionnée.

   La rotation de l'arbre 508 libère la  crémaillère d'alimentation 27, par l'intermé  diaire d'un mécanisme que l'on va décrire  maintenant, à peu près au moment du     démar-          ragé    de la caméra. En considérant les     fig.    23,  24 et 25, on voit que la crémaillère d'alimen  tation 27 comporte un orifice 512 dans lequel  peut s'engager un boulon de verrouillage 514  pouvant se déplacer     axialement.    Ce boulon  514     comporte    un doigt latéral 516 coiffé par  une fourchette de l'extrémité inférieure d'un  bras 518 d'un renvoi de sonnette 520 suscep  tible de tourner autour d'un pivot 522.

   L'au  tre bras 524 du renvoi de sonnette 520 est       articulé    sur l'extrémité inférieure d'une tige  526 munie à son extrémité     supérieure    d'un  prolongement 528 de diamètre réduit qui co  opère avec la     partie    principale de la tige 526  pour former un épaulement annulaire 530. Un  ressort 532 relie le bras 524 au bâti de la ma-    chine ; ce ressort est normalement sous ten  sion et tend à pousser le boulon de verrouil  lage 514 dans     l'orifice    512 de la crémaillère  d'alimentation 27.

   Un levier à fourche 534 est  fixé à l'extrémité avant de l'arbre 508 qui a  déjà été mentionné en se référant à la     fig.    30 ;  ce levier 534 est disposé de manière à pouvoir  s'engager avec l'épaulement 530 de la tige 526.  L'extrémité de gauche du levier 534 est consti  tuée à cet effet par une fourchette qui embrasse  le prolongement 528 de la tige 526     (fig.    24).  



  Pour éviter que la crémaillère d'alimenta  tion 27 ne soit libérée par inadvertance, un  mécanisme est destiné à empêcher le retrait  du boulon de verrouillage 514 jusqu'à ce que  la ligne composée ait été déplacée et ait atteint  la station de justification 24. Près de l'extré  mité inférieure de la tige 526 se trouve une       pièce    536 qui peut être disposée de manière  à empêcher l'abaissement de cette tige et le  retrait du boulon de verrouillage 514 ; cette  pièce 536 peut pivoter autour d'un axe 538  pour venir dans une position permettant l'abais  sement de la tige 526 et le retrait du boulon  de verrouillage 514.

   Une pièce 540 en forme  de coin est fixée à l'extrémité inférieure de  l'axe de pivotement 538 ; un ressort 542 est  connecté au coin 540 de manière à tendre à  pousser la pièce 536 sous la tige 526. Le pivo  tement de l'axe 538 dans le sens des aiguilles  d'une montre, en vue d'éloigner la pièce 536  de dessous la tige 526, est effectué par une  barre 544 susceptible de pivoter vers la gau  che pour faire tourner le coin 540. Le pivote  ment de la barre 544 est produit par l'engage  ment d'une partie du suiveur de ligne 20 avec  cette barre quand le suiveur de ligne approche  de la station de justification.

   Comme on l'a  souligné précédemment, le mouvement du cou  loir 52 de retour de matrice jusqu'à sa position  la plus basse fait tourner l'arbre 508, qui  amène le levier 534 en contact avec l'épaule  ment 530 ; ce levier abaisse ainsi la tige 526,  et il en     résulte    que le boulon de verrouillage  514 est dégagé de la crémaillère d'alimenta  tion. Par conséquent, quand le couloir 52 at  teint sa     position    basse, -le mécanisme de la  caméra démarre et la crémaillère d'alimenta-           tion    27 est déverrouillée à peu près au même  instant.  



  Quand la machine est utilisée de manière  à recueillir les matrices sur la barre 36, le cou  loir 52 reste dans sa position horizontale. Dans  ces conditions, la     crémaillère    d'alimentation est  déverrouillée quand l'extrémité supérieure du  prolongement 528 de la tige 526 est abaissée  par la plaque 34 se déplaçant jusqu'à sa posi  tion inférieure. L'abaissement de la plaque 34  fait démarrer par conséquent le mécanisme de  la caméra et déverrouille à peu près au même  instant la crémaillère d'alimentation 27.  



  En considérant en particulier la     fig.    12, on  voit que la barre 544 est articulée en des  points espacés sur les extrémités inférieures de  deux biellettes parallèles 602 et 604, qui sont  elles-mêmes     articulées    à leurs extrémités supé  rieures sur le bâti principal de la machine de  manière que la barre 544 puisse osciller libre  ment dans le sens latéral. Le suiveur de ligne  20 est muni d'un bras 21 qui s'étend vers  l'avant ; quand le suiveur de ligne se rapproche  du cavalier 26 de détermination de la longueur  de ligne, ce bras 21 soulève un verrou 29  monté pivotant sur le cavalier 26 et passe sous  ce verrou, en verrouillant ainsi le suiveur de  ligne sur le cavalier 26.

   Le verrou 29 est ali  gné avec la barre 544 ; quand il est soulevé  par le bras 21 du suiveur de ligne, il engage  la barre 544 et la fait tourner vers le haut et  vers la gauche. La barre 544 attaque alors et  fait     tourner    le coin 540, comme on l'a indiqué  précédemment, pour     placer    le mécanisme de  libération de la crémaillère d'alimentation dans  les conditions voulues permettant à la crémail  lère d'être libérée quand la plaque 34 est  abaissée.  



  Pour maintenir la barre 544 dans sa posi  tion de gauche jusqu'à ce que le suiveur de  ligne ait été rétracté après la fin de l'opération  de photographie, on a prévu un mécanisme de  détente     (fig.    12, 13 et 14). L'extrémité supé  rieure de la biellette 604     (fig.    12) est     munie     d'un épaulement 606     (fig.    13) dans lequel peut  s'engager un bras pivotant 608. Ce bras 608  est articulé, entre ses extrémités, sur une extré  mité     d'urie    tige 610 qui     peut        coulisser    axiale-    ment dans les ferrures de support 612 et 614.

    Un ressort<B>616</B> est intercalé entre la ferrure  612 et l'extrémité de gauche de la tige 610  et entoure cette tige; ce ressort 616 tend par  conséquent à pousser la tige vers la gauche.       Celle-ci    porte à son extrémité de droite un  bloc 618 muni d'un doigt 620     (fig.    14) s'éten  dant vers le bas et susceptible d'engager la par  tie supérieure du suiveur de ligne 20. La façon  dont le doigt 620 vient en contact avec la par  tie supérieure du suiveur de     ligne    20 apparaît  en particulier sur la     fig.    5. Quand le suiveur de  ligne est dans sa position de droite, les pièces  sont disposées comme sur la     fig.    12, avec le  bras 608 dégagé de la biellette 604.  



  Quand le suiveur de ligne 20 commence  son mouvement de livraison de ligne, on voit  que la tige 610 libérée se déplace vers la gau  che sous l'action du ressort 616 et que l'extré  mité avant du bras 608 vient s'appuyer     élasti-          quement    contre la biellette 604, en un point  légèrement en dessous de l'épaulement 606.  Quand il approche de la station de justifica  tion 24, le suiveur de ligne permet au verrou  29 de faire basculer la barre 544 vers la gau  che, et, par suite de ce mouvement, l'épaule  ment 606 de la biellette 604 est légèrement  abaissée, ce qui permet à l'extrémité avant du  bras 608 de s'engager dans cette encoche et de  maintenir ainsi la barre 544 dans sa position  de gauche.  



  Le transporteur 50 et la roue en étoile 369  du couloir de retour 52 sont entraînés par le  moteur     électrique    376     (fig.    1). Le moteur 376  est alimenté en courant par l'intermédiaire  d'un circuit comprenant un conducteur 546  connecté directement au moteur et un conduc  teur 548 connecté à un     micro-contact    550 relié  lui-même au moteur par un conducteur 552.  Le     micro-contact    550 (représenté également  sur la     fig.    31) est muni d'un bouton de contact  554 susceptible d'être engagé par le couloir 52  quand     celui-ci    est en position horizontale.

   Les  connexions électriques sont telles que, quand  le couloir 52 est horizontal, le circuit d'alimen  tation du moteur 376 est coupé, et quand le  couloir 52 pivote vers le bas, il s'éloigne du  bouton de contact 554 pour fermer le circuit      et faire démarrer le moteur 376, et par consé  quent le transporteur 50 et la roue en étoile  369.  



  Un verrou maintient le couloir 52 en posi  tion horizontale. Ce verrou 556 (fil-. 2) est  constitué par un ressort incurvé et fixé à son  extrémité inférieure sur le bâti de la machine,  il s'appuie sur la face inférieure du couloir 52.  Pour libérer le couloir et lui permettre de pivo  ter vers le bas, on abaisse à la main un verrou  556, c'est-à-dire qu'on     le    pousse vers 1a droite  en regardant la     fig.    2.  



  En se référant à la partie inférieure de gau  che de la     fig.    30, on voit qu'un verrou 558 est  destiné à verrouiller le couloir 52 dans sa posi  tion la plus basse. Le verrou 558 comprend un  renvoi de sonnette pouvant tourner sur un  pivot fixe 560 et comportant les bras 562, 564  et 566. Le bras 564 est connecté par un res  sort 568 au bâti de la     machine    ; ce ressort tend  à faire tourner le renvoi de sonnette dans le  sens inverse de celui des aiguilles d'une mon  tre autour du pivot 560. La rotation du renvoi  de sonnette dans le sens inverse de celui des       aiguilles    d'une montre est limitée par une butée  570 sur laquelle peut s'appuyer le bras 562.

    Lorsque le couloir 52 approche de sa position  la plus basse, le bras 566 du renvoi de son  nette se déplace derrière le couloir sous l'ac  tion du ressort 568 jusqu'au moment où le bras  562 vient frapper la butée 570 ; de cette façon,  le couloir est verrouillé, avec son extrémité de  décharge voisine de l'élévateur 12.  



  Le verrou 558 est déverrouillé par le mou  vement de retour du levier 16 de livraison de  ligne. Ce levier comporte un bras incurvé 572  susceptible de venir en contact avec le bras  564 quand le levier 16 approche de sa position  rétractée, et de déplacer ainsi le bras 566 pour  le dégager de derrière le couloir 52 en déver  rouillant ainsi     celui-ci.     



  Le levier 16 de livraison de ligne et le sui  veur de ligne 20 peuvent être rétractés à la  main au moyen du bouton sphérique 42 monté  à l'extrémité avant d'une barre 574 fixée sur  le suiveur de ligne 20     (fig.    30). La barre 574  est disposée de manière à engager le couloir 52  quand le suiveur de ligne 20 est rétracté. La    disposition des pièces est telle que, quand le  levier de livraison et le suiveur de ligne appro  chent de leur position rétractée, le bras 572 du  levier de livraison déverrouille le couloir 52,  et la barre 574 engage ensuite le couloir et le  fait légèrement pivoter en l'éloignant de l'élé  vateur 12, la nouvelle position du couloir étant  indiquée en trait mixte sur la     fig.    31.

   Avec  cette disposition, le couloir 52 ne peut pas être  verrouillé de nouveau pour faire démarrer le  mécanisme de la caméra, tant que l'élévateur  12 n'a pas été soulevé de nouveau pour libé  rer le levier de livraison de ligne et le suiveur  de ligne et amener une ligne de matrices jus  qu'à la station de justification 24.  



  En se référant à la fi-. 30, et à la     fig.    6,  on voit que l'élévateur 12 est muni d'une porte  576 que l'on peut faire pivoter vers l'avant au  tour d'un axe 578 pour accéder à une ligne  de matrices contenue dans l'élévateur. La porte  576 est utile pendant l'opération de répétition  de ligne, dans les cas où l'on désire changer  une ou deux matrices et répéter ensuite une  ligne.    <I>Le circuit électrique</I>  Le circuit électrique de la présente machine  est représenté sur la     fig.    22.

   On voit sur cette  figure qu'un bouchon connu 580 de prise de  courant, susceptible d'être enfoncé dans une  douille correspondante, est connecté par un  conducteur 582 à une extrémité du primaire  d'un transformateur 584, et par un conducteur  586, le contact électrique 62 et un conduc  teur 588 à l'autre extrémité de ce primaire. Le  contact 62 est précisément le contact manuel  de démarrage représenté sur la<U>fi-.</U> 1. Le nom  bre de référence 590 désigne le moteur électri  que d'entraînement de la caméra ; ce moteur  est connecté aux conducteurs 582 et 588 par  les conducteurs respectifs 592 et 594.  



  Le secondaire du transformateur 584 four  nit l'énergie électrique à une lampe 596 qui  constitue la source lumineuse pour l'opéra  tion de photographie. L'emplacement de la  lampe 596 est représenté sur la     fig.    12. Pour  prolonger la durée de la lampe, des moyens  permettent de l'alimenter constamment avec      une faible intensité, sauf quand elle est utilisée  réellement pour effectuer les opérations de  photographie.

   Si on considère en particulier la       fig.    12, on voit qu'un organe 600 de commande  du contact électrique .est monté pivotant sur  le pivot supérieur de la     biellette    604 ; quand  la barre 544 pivote vers la gauche, cet organe  600 se déplace vers le haut et actionne un con  tact 622     (fig.    22) afin d'augmenter l'énergie  fournie à la lampe 596.  



  Si on revient maintenant à la     fig.    22, on  voit qu'une extrémité du secondaire du trans  formateur 584 est mise à la terre, tandis que  l'autre extrémité est connectée par un conduc  teur 624 à une résistance 626 reliée elle-même  à un point fixe 628 du contact 622. L'autre  point fixe 630 du contact 622 est relié, par  l'intermédiaire du rhéostat 60 et du conduc  teur 624, au secondaire du transformateur 584.  Les différents emplacements que l'on peut  donner à un rhéostat 60 sont indiqués sur les       fig.    1 et 12.  



  La lampe 596 comporte un filament 632,  dont une extrémité est reliée à la terre tandis  que son autre extrémité est connectée par un  conducteur 634 à un organe mobile 636 du  contact 622. Les dispositions sont telles que,  quand la barre pivotante 544 se trouve dans  sa position la plus basse, l'organe mobile 636  est en contact avec le point fixe 628 et la     lampe     est alimentée en courant par l'intermédiaire de  la     résistance    626 ; la lampe     consomme    donc  relativement peu de courant.

   Au contraire,  quand la barre 544 est déplacée vers le haut  et vers la gauche par le suiveur de     ligne    20,  l'organe mobile 636 vient toucher le     point     fixe 630 et la lampe 596, qui est alors alimen  tée par     l'intermédiaire    du rhéostat 60, fonc  tionne à une intensité relativement élevée. On  peut régler â l'aide du rhéostat 60 l'intensité       lumineuse    de la lampe pendant les opérations  de photographie. L'intensité lumineuse de la  lampe 596 est mesurée par une cellule photo  électrique 638 au sélénium, qui est     connectée     par des conducteurs 640 et 642 à un ampère  mètre 61 dont l'emplacement est indiqué sur  la     fig.    1.

   Il est évident que, quand le suiveur  de     ligne    20 est retiré à la fin de l'opération de    photographie, la tige 610 est rétractée pour  dégager la détente 608 de la biellette 604.     La     barre 544 pivote alors vers le bas jusqu'à sa  position     inférieure    et l'organe mobile 636 vient  toucher le point fixe 628, en réduisant ainsi  l'énergie fournie au rhéostat 60, jusqu'à ce que  se produise de nouveau le mouvement de li  vraison de ligne du suiveur de ligne vers  l'avant.  



  Le fonctionnement de la forme d'exécu  tion doit ressortir assez facilement de la des  cription précédente, mais il paraît désirable ce  pendant de, résumer brièvement les stades suc  cessifs de ce fonctionnement dans l'ordre où  ils se produisent. On règle d'abord la forme  d'exécution pour les dimensions des caractères  à imprimer exprimées en points et pour la lon  gueur de ligne que l'on désire.

   L'ordre dans  lequel on exécute ces réglages initiaux n'a au  cune     importance.    Ces réglages sont les sui  vants, en se référant à la     fig.    1  a -     régler    la position du tambour gradué 66  de manière à amener en position de co  opération avec l'index 70 une gradua  tion portant les 'dimensions     appropriées     exprimées en points ;

    b - faire     tourner    le volant 68 de manière à  faire indiquer par l'index 70 la longueur  de ligne désirée sur le tambour gradué  66 ; la rotation de ce volant, comme on  l'a indiqué précédemment, place égale  ment le cavalier 26 de détermination de  la longueur de ligne dans la position con  venable sur la     crémaillère    d'alimentation  27 ;  c - régler le cadran 48 des lentilles pour les  dimensions appropriées en points ;  d - placer le disque moleté 54 de réglage de  la marge pour obtenir les     dimensions     appropriées en points ;  e - introduire la boîte d'engrenages appro  priée 51 dans le train d'entraînement du  support de     filin    ;

    f - placer le cadran 47 d'espacement des  lignes dans la position voulue pour don-           ner    au film le mouvement d'avance de  ligne correct ;  g - régler , le mécanisme de justification 28  en plaçant dans la position appropriée  le levier 58 de conditionnement de justi  fication. Si l'on veut composer des ta  bleaux, d'autres réglages du mécanisme  de     justification    28 sont nécessaires,  comme on l'a expliqué dans le brevet  suisse Ne 302927 cité plus haut en réfé  rence. Quand tous ces réglages ont été  exécutés, on actionne le contact de dé  marrage 62 pour fournir l'énergie à la  machine.  



  On     compose    une ligne de matrices<I>MI</I> dans  le dispositif manuel 10 et on introduit     celui-ci     dans la machine. On introduit ensuite la ligne  composée dans l'élévateur en déplaçant l'or  gane     coulissant    du dispositif manuel de     côm-          position.    On élève ensuite l'élévateur 12 pour  retirer la ligne de matrices de l'organe coulis  sant et on retire le dispositif 10 de la machine.  



  Quand l'élévateur atteint sa position supé  rieure, il     actionne    le levier de libération 14 ;  le levier 16 de     livraison    de ligne et le suiveur  de ligne 20 déplacent alors la ligne composée  jusqu'à la station de justification 24. Le mou  vement du suiveur de ligne 20 vers la gauche  fait pivoter la barre     54-1    vers la gauche     (fig.     24) ; il en résulte que le coin 540 tourne et  place 1e mécanisme de déverrouillage de la cré  maillère d'alimentation dans la position voulue  pour déverrouiller cette crémaillère.  



  Quand le suiveur de ligne 20 atteint le  cavalier 26 de détermination de ligne, il se ver  rouille avec     celui-ci,    et la ligne composée se  trouve alors placée à la station de justification  24 entre le suiveur de ligne 20 et la paroi d'ex  trémité C. On abaisse alors le levier 56 pour  mesurer l'insuffisance de ligne et la machine se  trouve prête à photographier les caractères des  matrices. Si l'on veut recueillir les matrices sur  la barre     d'accumulation    36 après l'opération  de photographie, il faut abaisser ensuite la pla  que 34 de la barre d'accumulation ; cette opé  ration provoque le démarrage du mécanisme    de la caméra et déverrouille également la cré  maillère d'alimentation 27.

   C'est alors qu'est  effectuée l'opération de photographie qui a été  décrite entièrement dans le brevet cité plus  haut en référence. Les matrices sont déplacées  successivement vers le haut à partir de la sta  tion de     justification    24 jusqu'à la station de  photographie 33 par des chaînes de transport,  et     elles    sont ensuite élevées jusqu'à la station  de décharge 35, d'où elles passent sur la barre  d'accumulation 36. Le support de film 32 se  déplace vers le bas par avances successives,  dont l'amplitude est commandée par celle du  mouvement de la     crémaillère    d'alimentation  27.

   L'amplitude de chaque avance, comme on  l'a déjà fait remarquer, est     déterminée    par deux  facteurs, l'épaisseur de l'élément retiré de la  tête de la ligne et la correction de justification  à appliquer.  



  Quand (e cavalier 26 de détermination de  la longueur de ligne atteint la paroi d'extré  mité C, le suiveur de ligne 20 est déverrouillé  automatiquement de cet organe. On saisit alors  le bouton 42 du suiveur de ligne et on ramène  celui-ci à sa position de droite. Le suiveur de  ligne remet en place, pendant son mouvement  de retrait, la crémaillère d'alimentation 27 et  le support de film 32. Dans le cas où le cou  loir 52 de retour des matrices se trouve dans  sa position inférieure, le retrait du suiveur de  ligne 20 déverrouille ce couloir et le fait pivo  ter en l'éloignant de l'élévateur 12.  



  Quand le suiveur de ligne a été     ramené    à  sa position de droite, et a été verrouillé par la  montée de l'extrémité de droite du levier 14, on  soulève la plaque 34 de la     barre    d'accumula  tion, ce qui débraye l'embrayage d'entraîne  ment de la caméra, et libère le mécanisme de  verrouillage de la crémaillère d'alimentation  pour permettre au boulon 514 de pénétrer  dans l'orifice 512 de la crémaillère et de ver  rouiller     celle-ci.    L'élévation de la plaque 34  permet également au ressort 532     (fig.    24) de  soulever la tige 526 ;

   le ressort 542 déplace  alors la pièce 536 pour l'amener sous la tige  526, de manière à empêcher l'abaissement de  la plaque 34, le démarrage du mécanisme de      la caméra et la libération de la crémaillère  d'alimentation 27, jusqu'à ce que le suiveur de  ligne ait placé une autre ligne à la station de  justification. Les matrices déchargées sont reti  rées de la barre d'accumulation 36 et retour  nées au magasin. On abaisse alors à la main  le levier 46 pour faire avancer le film et la  machine est prête pour un autre cycle de fonc  tionnement.    Dans le cas où la machine est disposée  pour effectuer l'opération de répétition de li  gnes, on laisse la plaque de la barre d'accu  mulation dans sa position supérieure.

   Le fonc  tionnement est le même que celui exposé  ci-dessus jusqu'à l'opération consistant à abais  ser le levier 56 du mécanisme de justification  28. Ensuite, on abaisse le verrou 556 du cou  loir 52 de retour des matrices et le couloir pi  vote vers le bas en se rapprochant de l'éléva  teur 12. Le mouvement initial du couloir 52  actionne le contact     électrique    550 pour faire  démarrer le moteur 376 qui entraîne le trans  porteur 50 et la roue en étoile à l'extrémité de  décharge du couloir.

   Lorsque l'extrémité infé  rieure du     couloir    52 approche de l'élévateur  12, le     doigt    502 du couloir fait     tourner    l'arbre  496 pour déplacer la tige 488, faire démarrer  le mécanisme de la caméra et déverrouiller la  crémaillère d'alimentation 27. Le couloir est  ensuite verrouillé contre l'élévateur 12 par le  verrou 558 et la photographie des caractères  des matrices se déroule comme précédemment.  



  Les matrices qui arrivent à la station de       décharge    35 sont poussées par le poussoir 342  contre l'organe de     déflection    346 qui les guide  jusque sur le transporteur 50, par lequel elles  sont ensuite transportées jusqu'à l'extrémité       supérieure    du couloir 52. Les     matrices    sont  alors guidées les unes derrière les autres à tra  vers le couloir 52, puis poussées successive  ment dans l'élévateur 12 par la roue en étoile.  Puisque les matrices sont assemblées dans l'élé  vateur dans l'ordre où elles ont été déchargées  à la station de décharge, elles se trouvent dans  l'ordre correct permettant de les photographier  de nouveau.

   Quand elles ont été assemblées  de nouveau dans l'élévateur 12, le suiveur de    ligne est retiré, comme on l'a expliqué précé  demment, afin de déverrouiller le couloir 52.  Quand le suiveur de ligne se trouve dans sa  position de retrait complet, il s'appuie contre  le couloir 52 et maintient     celui-ci    éloigné de  l'élévateur vers l'extérieur, comme' on le voit  particulièrement bien sur la     fig.    31. Si l'on  désire répéter une autre fois la ligne composée,  on soulève l'élévateur 12 pour permettre au  suiveur de ligne de faire avancer de nouveau  la ligne jusqu'à la station. de justification, et  les opérations décrites ci-dessus se répètent.

   Si  un seul caractère ou quelques caractères seu  lement doivent être changés dans la ligne com  posée, on peut ouvrir la porte 576 de l'éléva  teur 12 et introduire 'la ou les matrices dési  rées avant que l'élévateur ne monte de nouveau  pour répéter la ligne.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine photographique de composition de caractères d'imprimerie du type dans lequel des matrices portant des caractères destinés à être photographiés sont successivement compo sées, livrées et justifiées, avant d'être amenées une par une à une station photographique, par un mécanisme synchronisé comprenant un élé vateur d'assemblage, un chariot de livraison et une crémaillère d'alimentation dont l'avance intermittente est commandée en fonction de l'épaisseur de chaque matrice,
    cette crémail lère produisant un mouvement rectiligne et in termittent correspondant d'un support de film de manière que les caractères soient photogra phiés en succession linéaire, machine caracté risée par le fait qu'elle comprend un dispositif manuel de composition, un mécanisme de jus tification destiné à être actionné à la main, des moyens destinés à être actionnés à la main pour libérer la crémaillère d'alimentation afin de lui permettre de se déplacer vers l'avant, et pour actionner -simultanément le mécanisme de photographie, et des autres moyens destinés à être actionnés à la main pour réaliser un mouvement de retrait du chariot de livraison, de la crémaillère d'alimentation et du support de film,
    quand la photographie d'une ligne com posée est terminée. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine selon la revendication, caracté risée par le fait qu'elle comprend des mécanis mes de remise en circulation des matrices, ces mécanismes pouvant être commandés sélecti vement de manière, soit à accumuler les ma trices utilisées, soit à les renvoyer pour répéter la photographie, ces mécanismes comprenant une barre d'accumulation susceptible d'être placée à la main pour recevoir les matrices quand elles sont déchargées de la caméra, et un transporteur comprenant un couloir suscep tible d'être mis à la main à la place de ladite barre, pour renvoyer les matrices à l'élévateur d'assemblage dans l'ordre où elles ont été dé chargées de la caméra. 2.
    Machine selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que la barre d'accumulation et le couloir sont agencés respectivement de manière à effectuer la libération de la crémaillère d'alimentation et à déclencher le fonctionnement du mécanisme de la caméra. 3.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que les moyens pour libérer la crémaillère d'alimentation comprennent un organe de' ver rouillage, un mécanisme susceptible d'être actionné à la main pour engager l'organe de verrouillage dans la crémaillère et pour l'en dégager, et une pièce intermédiaire disposée normalement pour rendre ledit mécanisme inopérant, mais susceptible d'être déplacée jus qu'à une position permettant à l'organe de ver rouillage de se dégager de la crémaillère en réponse au mouvement initial d'un suiveur de ligne sur le chariot de livraison. 4.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisée par le fait qu'elle comprend une tringlerie mécani que reliant l'organe de verrouillage de la cré maillère d'alimentation audit mécanisme per mettant de déplacer cet organe de verrouillage, la pièce intermédiaire étant normalement pous sée vers sa position d'engagement avec la trin- glerie mécanique, d'autres moyens étant des- tinés à dégager ladite pièce intermédiaire de la tringlerie en réponse à l'avance du suiveur de ligne. 5.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les moyens de justification compren nent un rail de commande de justification, une barre de support sur laquelle est monté pivo tant le rail de commande, et un organe manuel pour élever la barre de support, des moyens de verrouillage pour verrouiller cette barre étant agencés pour verrouiller la barre sous l'action du mouvement initial du suiveur de ligne. 6.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que les moyens de verrouillage de la barre de support comprennent une tige de verrouil lage fixée à la barre et un organe de verrouil lage qui entoure la tige et susceptible de s'in cliner pour serrer la tige et l'empêcher de se déplacer vers le bas, une tige de commande de l'organe de verrouillage étant susceptible de se déplacer dans une direction pour incliner celui-ci jusqu'à sa position de verrouillage, et de se déplacer dans l'autre direction pour le faire passer en position de déverrouillage. 7.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que le fonctionnement de la tige de com mande de l'organe de verrouillage est condi tionné par une barre soumise à l'action d'un ressort et susceptible d'être libérée par un mou vement initial du suiveur de ligne. 8.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisée par le fait qu'elle comprend une source lumineuse sur son axe optique, des moyens pour régler l'in tensité de cette source comprenant un contact électrique susceptible, quand il est actionné, d'augmenter le courant d'alimentation de la dite source et disposé de manière à être ac tionné par un organe mobile susceptible d'être attaqué par une partie du suiveur de ligne, et des moyens pour maintenir le contact électri que en position opérante pendant la photogra- phie,
    ces moyens comprenant un organe sou mis à l'action d'un ressort et susceptible de devenir opérant sous l'action de l'avance ini tiale du suiveur de ligne et inopérant sous l'ac tion du mouvement de retour de celui-ci. 9. Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que le mécanisme de remise en circulation et de retour des matrices pour répéter la pho tographie comprend un transporteur sans fin, dont une extrémité est disposée près de la sta tion de décharge de la caméra pour recevoir les éléments quand ceux-ci sont déchargés, et dont l'autre extrémité est située sensiblement au-dessus de l'élévateur d'assemblage,
    un cou loir s'étendant depuis cette deuxième extrémité du transporteur jusqu'à l'élévateur pour guider les éléments les uns derrière les autres jusqu'à l'intérieur de celui-ci. 10. Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que le couloir est susceptible de pivoter depuis une position horizontale inopérante jus qu'à une position opérante sensiblement verti cale et voisine de l'élévateur, des moyens mo teurs étant destinés à entraîner le transporteur sans fin, et un contact électrique étant destiné à enclencher les moyens moteurs, ce contact étant actionné par le mouvement du couloir jusqu'à sa position verticale. 11.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 10, caractérisée par le fait que le couloir comporte une partie qui est disposée de manière que lorsqu'il est en posi-' tion opérante elle actionne le mécanisme de libération de la crémaillère d'alimentation et du mécanisme de la caméra. 12.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un organe de déflection est disposé au-dessus de l'extrémité du transporteur et près de la station de décharge des matrices hors de la caméra, pour guider les matrices déchargées jusqu'à une position horizontale sur le trans porteur, cet organe de déflection étant suscep tible d'être retiré en dehors du trajet des ma- trices par la barre d'accumulation quand celle- ci passe en position d'accumulation. 13.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 12, caractérisée par le fait qu'elle comprend un verrou pour verrouil ler le couloir dans '-sa position opérante, ce verrou étant agencé de manière à passer en position de déverrouillage quand le suiveur de ligne est rétracté, de façon qu'un nouveau ver rouillage du couloir dans sa position opérante est nécessaire chaque fois qu'une ligne com posée doit être photographiée de nouveau. 14.
    Machine selon la revendication et les sous-revendicalions 1 à 13, caractérisée par le fait que le dispositif de composition comprend un support, un chariot d'assemblage monté sur le support et susceptible de coulisser jusque dans un canal de l'élévateur d'assemblage, un guide réglable monté dans le chariot d'assem blage et susceptible de se déplacer par rapport à celui-ci, et des moyens de verrouillage pour verrouiller ensemble le chariot d'assemblage et le guide de manière qu'ils puissent être dé placés d'un seul bloc jusque dans l'élévateur afin d'y' transférer une ligne composée, ces moyens de verrouillage comprenant un sabot susceptible de coulisser dans une fente du sup port, l'extrémité de cette fente,
    qui est voisine de l'élévateur, constituant une butée contre la quelle le sabot peut venir s'appuyer pour limi ter te mouvement du chariot d'assemblage et du guide dans l'élévateur. <B>15.</B> Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 à 14, caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif de détermi nation de 1a longueur de ligne qui comporte une graduation et un index susceptible de se déplacer par rapport à celle-ci pour indiquer la longueur de la ligne à composer,
    et un or gane de centrage à encoche aligné avec une extrémité de la graduation et susceptible de recevoir l'une des parois d'extrémité du dispo sitif de composition pour faciliter le réglage relatif des parois de celui-ci en correspondance avec la langueur de ligne choisie.
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