Machine photographique de composition de caractères d'imprimerie La présente invention a pour objet une machine photographique de composition de caractères d'imprimerie. Les machines photo graphiques de composition sont destinées à produire des- lignes de caractères, à partir de lignes composées d'éléments individuels por teurs de caractères, directement sur un film ou sur un papier sensibilisé ; on peut préparer à partir de ce film ou de ce papier une plaque d'impression convenant en particulier aux pro cédés d'imprimerie par offset et gravure.
Dans ces machines connues, les lignes de caractères sont produites, lettre par lettre, à partir de lignes d'éléments portant des caractères qui sont susceptibles d'être photographiés et possè dent une forme et des dimensions de base.
Les éléments peuvent avoir la forme générale des matrices utilisées dans les machines commer ciales de composition de lignes et de moulage de lignes-blocs, mais portent sur leur côté plat et large un caractère susceptible d'être photo graphié. Ces éléments porteurs de caractères sont retirés individuellement et successivement d'une ligne composée pour être transférés dans une caméra en vue de photographier leurs ca ractères respectifs sur le film ou papier sensi bilisé.
Les espacements corrects des lettres et des mots pour les expositions photographiques successives sont obtenus en déplaçant pas à pas un support de film pour chaque exposition, l'amplitude des mouvements pas à pas étant commandée par l'épaisseur du bord des élé-' ments retirés successivement ; cette épaisseur est égale ou proportionnée à la largeur de com position du caractère particulier disposé sur la face latérale large de l'élément considéré. Une machine conforme à ce type a été décrite dans le brevet suisse N 284815.
.Ces machines sont montées normalement sur un lourd bâti métallique et leur poids total, de l'ordre de 1400 kg, élimine pratiquement la possibilité de les déplacer facilement d'un en droit à un autre. Ces machines fonctionnent cependant d'une manière satisfaisante, mais le besoin se fait sentir d'une machine de compo sition photographique simplifiée d'un poids relativement faible, fonctionnant sur les mê mes principes et susceptible d'être adjointe aux machines à grand rendement du type men tionné ou de les remplacer éventuellement.
Il est donc recommandable de réaliser une machine de photocomposition de ce type, qui soit relativement légère et transportable, par exemple une machine pouvant être montée sur un pupitre ordinaire et dans laquelle on a éli miné la plus grande partie des lourds supports et mécanismes de la machine à grand rende ment.
La suite des opérations exécutées dans la photocomposition des caractères, à l'aide de la machine décrite dans le brevet cité plus haut en référence comprend essentiellement 1 - la composition, dans un chariot coulis sant d'assemblage, des matrices portant les caractères individuels à photogra phier ; 2 - le transfert de la ligne assemblée dans un élévateur d'assemblage ; 3 - la montée de l'élévateur pour déclencher un contact électrique en vue de permet tre à un chariot de livraison actionné par un ressort de propulser la ligne jusqu'à une station de justification ; "4 - la justification facultative de la ligne as semblée ou d'une partie choisie de celle- ci à la station de justification ;
5 - la libération d'une crémaillère d'alimen tation mobile avec la ligne assemblée et un démarrage simultané du mécanisme de la caméra comprenant les moyens chargés de transporter les matrices, une par une, depuis l'extrémité avant de la ligne assemblée jusqu'à la station pho tographique et de là jusqu'à un système de récupération des matrices ; 6 - le retour de la crémaillère d'alimentation et du chariot de livraison à leurs posi tions initiales quand la photographie d'une ligne de matrices a été exécutée, et le retour du support de film se trouvant dans la caméra jusqu'à sa position ini tiale de départ de manière à le mettre en position pour photographier la ligne sui vante de caractères.
Dans les machines de photocomposition décrites dans le brevet mentionné ci-dessus et .utilisées avec le mécanisme flexible de justifi cation décrit dans le brevet suisse No 302927, toutes ces opérations, à l'exception de l'opéra tion No 3, sont effectuées mécaniquement par des mécanismes actionnés par un arbre à cames principal entraîné par un moteur élec trique.
Les matrices sont disposées dans un magasin en forme de canal, d'où on les retire pour les composer dans un élévateur d'assem- blage en manipulant un clavier ; quand l'éléva teur a été soulevé à la main pour libérer le chariot de livraison et faire avancer ainsi la ligne composée jusqu'à la station de justifica tion, des leviers actionnés par des cames fonc tionnent suivant un plan de synchronisation pour commander le mécanisme de justifica tion ; quand ceci est terminé, la crémaillère d'alimentation est libérée pour pouvoir se dé placer vers l'avant ; la caméra et les systèmes de récupération des matrices commencent alors à fonctionner.
Quand la photographie d'une ligne compo sée est terminée, la crémaillère d'alimentation et le chariot de livraison sont renvoyés automa tiquement à leurs positions de départ, dans lesquelles ils sont verrouillés jusqu'à ce qu'ils soient libérés de nouveau par la suite des opé rations.
La machine photographique de composi tion de caractères d'imprimerie selon l'inven tion est du type dans lequel des matrices por tant des caractères destinés à être photogra phiés sont successivement composées, livrées et justifiées avant d'être amenées une par une à une station photographique, par un méca nisme synchronisé comprenant un élévateur d'assemblage, un chariot de livraison et une crémaillère d'alimentation dont l'avance inter mittente est commandée en fonction*de l'épais seur de chaque matrice, cette crémaillère pro duisant un mouvement rectiligne et intermit tent correspondant d'un support de film de manière que les caractères soient photogra phiés en succession linéaire.
Elle est caractéri sée par le fait qu'elle comprend un dispositif manuel de composition, un mécanisme de jus tification destiné à être actionné à la main, des moyens destinés à être actionnés à la main pour libérer la crémaillère d'alimentation afin de lui permettre de se déplacer vers l'avant, et pour actionner simultanément le mécanisme de photographie, et des autres moyens destinés à être actionnés à la main pour réaliser un mouvement de retrait du chariot de livraison, de la crémaillère d'alimentation et du support de film, quand la photographie d'une ligne composée est terminée. Des machines de ce genre sont particuliè rement intéressantes pour certains travaux spéciaux d'imprimerie dans lesquels on préfère une composition directe faite à la main à une composition par clavier.
Par exemple, un grand nombre des langues orientales et des langues du Moyen-Orient ont des alphabets composés d'un très grand nombre de caractè res individuels ; on peut citer, comme exem ples frappants de ces langues, le chinois et le japonais. Dans ces cas, la composition par cla vier est impraticable et on doit utiliser obliga toirement la composition directe à la main. De même, la composition de signes mathémati ques et d'autres signes scientifiques exige fré quemment l'emploi d'un très grand nombre de caractères spécialisés, et la machine selon l'in vention est particulièrement utile pour ce genre de travail.
Une telle machine peut être utilisée pour la composition de publicité dans laquelle des textes relativement réduits sont employés en coopération avec -des illustrations et pour différents travaux spéciaux d'imprimerie con cernant, par exemple, les cartes de souhaits, les catalogues, les étiquettes et les articles dans lesquels des lignes de texte ou de simples mots doivent être imprimées sur des cartes géogra phiques et objets analogues. \ Une forme d'exécution particulière con vient aussi particulièrement bien aux opéra tions de répétition de lignes. Ainsi, dans l'im pression de différents imprimés d'affaires, tels que des imprimés réglés, il est désirable de pho tographier un grand nombre de fois les carac tères d'une ligne donnée composée de diffé rents éléments.
La présente machine peut être tout à fait appropriée à ce genre de travail. Il est désirable également, dans certains cas, de répéter une ligne un grand nombre de fois, en ne changeant qu'un seul caractère ou deux caractères, par exemple. Ainsi, dans l'irripres- sion des livres, la première ligne de chaque page peut comprendre le titre du livre et le numéro de la page ; par conséquent, les lignes supérieures des pages successives ne diffèrent entre elles que par les nombres servant au numérotage des pages.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine objet de l'invention.
La fis. 1 en est une vue en élévation ; la fis. 2 est une vue en bout d'un couloir de retour des matrices ainsi que le verrou su périeur de ce couloir ; la fis. 3 représente une matrice en perspec tive ; la fis. 4 est une vue en perspective de la portion inférieure de gauche de la fis. 1 ; elle montre la portion inférieure du carter d'une caméra et du support de film, ainsi que des moyens élastiques coopérant avec un levier de livraison des lignes et l'élévateur de matrices ;
la fis. 5 est une perspective d'un dispositif de composition des matrices et montre les posi tions relatives d'un chariot d'assemblage et d'un organe de calibrage par rapport au sup port fendu du dispositif de composition ; des arrachements et la séparation de certaines piè ces permettent de montrer une bute qui limite le mouvement du chariot d'assemblage et de la ligne de matrices, à l'intérieur de l'éléva teur ; la fis. 6 est une coupe verticale représen tant l'élévateur et montre en particulier com ment l'élévateur engage une ligne de matrices qui y sont introduites par le chariot d'assem blage ;
la fis. 7 est une vue en élévation d'une partie du chariot d'assemblage ; elle montre la paroi arrière de l'élévateur et une ligne de ma trices qui sont partiellement retirées du cha riot d'assemblage par l'élévateur ; la fis. 8 est une vue en élévation de la por tion de droite de la fis. 1 ; elle montre à une grande échelle un mécanisme de réglage de la longueur des lignes et un dispositif à index facilitant le réglage du dispositif de composi tion ; la fis. 9 est une vue en plan d'une partie du mécanisme de réglage de la longueur des lignes et montre comment l'organe de cali brage du dispositif de composition est placé par rapport à l'index de longueur de ligne pour assurer un réglage relatif correct du chariot d'assemblage et de l'organe de calibrage ;
la fig. 10 est une coupe verticale suivant la ligne 10-10 de la fig. 9, avec cette diffé rence cependant que dans la fig. 10 le dispositif de composition a été introduit dans son canal, tandis que dans la fig. 9 le canal ne contient pas le dispositif de composition ; cette fig. 10 montre le support fendu du dispositif de com position en position de fonctionnement et le chariot d'assemblage dans sa position extrême de gauche, dans laquelle il supporte une ligne de matrices à l'intérieur de l'élévateur ;
la fig. 11 est une coupe verticale brisée faite suivant la ligne 11-11 de la fig. 8 et mon tre les positions relatives des différentes parties du dispositif de composition et de son canal ainsi que la graduation du tambour et l'index de longueur de ligne ; la fig. 12 est une vue en élévation à grande échelle de la partie centrale de la fig. 1 et montre en particulier le mécanisme qui produit automatiquement la pleine intensité de la source lumineuse pendant la photographie d'une ligne d'éléments ;
la fig. 13 est une vue d'une partie du mé canisme de réglage de l'intensité lumineuse, cette vue étant prise suivant la ligne 13-13 de la 'fig. 12 ; la fig. 14 est une vue en élévation de 1a partie de droite du mécanisme régulateur de l'intensité lumineuse de la fig. 12 ; la fig. 15 est une vue en élévation d'une barre de commande du verrouillage de justifi cation et montre la barre dans une position correspondant à la position déverrouillée du mécanisme de justification ;
la fig. 16 est une vue analogue à la fig. 15 de la barre de commande du mécanisme de verrouillage de justification et montre cette barre dans la position qu'elle occupe quand le mécanisme de verrouillage a été mis en posi tion de verrouillage du mécanisme de justifi cation ; la fig. 17 est une vue en perspective d'une partie du suiveur de ligne et montre comment le levier de libération de cet organe agit sur lui ;
la fig. 18 est une coupe verticale suivant la. ligne 18-18 de la fig. 1 et montre le levier de justification, la barre de support d'un rail de commande de justification et- tous les dé tails du mécanisme de verrouillage de justifi cation, tous ces organes étant représentés dans la position de réception des lignes, c'est-à-dire avant la justification ; la fig. 19 est une vue analogue à la fig. 18 et représente les pièces dans la position de jus tification et le mécanisme de verrouillage dans la position de verrouillage ; la fig. 20 est une coupe suivant la ligne 20-20 de la fi-. 18 ;
la fig. 21 est une vue en perspective de derrière du levier de justification, de certaines parties du mécanisme de justification et du mécanisme de verrouillage de justification ; elle montre en particulier comment la barre de commande du mécanisme de verrouillage co opère avec celui-ci ; .
la fig. 22 est un schéma du circuit de com mande de l'intensité lumineuse ; la fig. 23 est une coupe verticale suivant la ligne 23-23 de la fig. 26 et montre une ex trémité du transporteur de retour des matrices, le bloc de guidage servant à guider les matrices jusqu'au transporteur, et l'interconnexion en tre le bloc de guidage et la plaque de barre d'assemblage, ainsi que certaines parties du mécanisme de commande de verrouillage d'une crémaillère d'alimentation ; la fig. 24 est une vue en perspective du verrou de la crémaillère d'alimentation et de son mécanisme de commande ;
la fia. 25 est une vue de face de la partie centrale de la fig. 1, mais certaines parties de l'avant de la machine sont enlevées pour mon trer le mécanisme de remise en circulation des matrices ; la fig. 26 est une vue en plan de la partie centrale de la machine, avec la plaque de la barre d'assemblage dans sa position haute, et montre le mécanisme grâce auquel le mouve ment de descente du couloir de retour des matrices déclenche le fonctionnement du mé canisme de la caméra ; la fig. 27 est une vue analogue à la fig. 26, mais avec la plaque de barre d'assemblage en position de fermeture ;
la fig. 28 est une coupe verticale suivant la ligne 28-28 de la fig. 23 et représente en outre le transporteur de retour des matrices et le bloc de guidage ; la fig. 29 est une coupe analogue à la fig. 28, avec la plaque de barre d'assemblage en position basse ;
la fig. 30 est une vue en perspective de derrière de la partie centrale de la forme d'exécution et montre le moteur électrique qui entraîne le transporteur de retour des matrices, ainsi que certaines parties du mécanisme grâce auquel le couloir de retour des matrices dé clenche le fonctionnement du mécanisme de la caméra et déverrouille également la crémail lère d'alimentation ; la fig. 31 est une coupe verticale suivant 1a ligne 3l-31 de la fig. 26 et montre l'intérieur du couloir de retour des matrices ainsi que le chariot d'assemblage et certains mécanismes associés ;
la fig. 32 est une coupe horizontale sui vant la ligne 32-32 de la fig. 31 et représente certains détails du frein du chariot d'assem blage. La forme d'exécution de la machine repré sentée au dessin est, pour la plupart de ses détails, sensiblement la même que la machine décrite dans le brevet suisse N <B>284815.</B> Comme on l'a expliqué dans ce brevet, les ca ractères à photographier sont montés sur des matrices telles que celles représentées sur la fig. 3.
Les matrices portant les caractères sont composées en une ligne de la longueur désirée, puis sont photographiées individuellement sur une surface sensibilisée pour produire sur celle-ci une ligne de caractères. Les matrices ont une épaisseur proportionnée à la largeur de composition des caractères qu'elles portent et l'épaisseur de chaque matrice est utilisée pour régler le mouvement du film et réaliser un espacement correct des caractères dans la ligne composée. .
La forme d'exécution de la machine repré sentée au dessin est montée sur la partie supé rieure d'un pupitre désigné dans son ensemble par 8 (fig. 1). Si l'on considère la portion de droite de la fig. 1, on voit. qu'une ligne de ma trices M-1 est destinée à être composée à la main dans un dispositif de composition 10 qu'il est possible de retirer de la machine ou d'introduire dans celle-ci. La ligne composée est susceptible d'être soulevée à la main jus qu'à une position supérieure, où elle déclen che un levier 14 de libération du suiveur de ligne. Le déclenchement du levier 14 libère un levier 16 de livraison de ligne qui est poussé vers la gauche par un ressort 188.
Ce levier 16 est connecté à un chariot de livraison, dont l'extrémité avant ou de gauche, en regardant la fig. .1, est connectée à un suiveur de ligne 20, qui pousse la ligne composée des matrices à partir de l'élévateur soulevé et le long d'un canal d'alimentation 22 jusqu'à une station de justification 24. Lorsque le suiveur de ligne 20 atteint la station de justification 24, il engage un organe de détermination de longueur de ligne constitué par un cavalier 26 porté par une crémaillère d'alimentation 27, et se ver rouille sur ce cavalier.
A la station de justification 24 se trouve un mécanisme de justification désigné dans son ensemble par 28 et analogue, dans les grandes lignes, au mécanisme décrit dans le brevet suisse No 302927. A la station de justification 24, le mécanisme 28 mesure la différence entre la longueur réelle de la ligne composée de ma trices et la longueur de ligne désirée, afin de déterminer ce que l'on appellera dans ce qui va suivre l' K insuffisance de ligne >, et modi fie le mouvement du support de film de ma nière que l'insuffisance de ligne soit répartie sur la ligne des caractères produits sur le film ou sur une partie choisie de cette ligne.
En même temps que l'opération de mesure de jus tification est exécutée, la ligne composée des matrices se trouvant à la station 24 est pous sée vers la gauche contre une paroi d'extré mité C qui fait partie du carter de la caméra. Quand la mesure de justification est terminée, les caractères des matrices sont photographiés individuellement par un mécanisme de caméra désigné dans son ensemble par 30 et compre nant un support de film 32 susceptible de se déplacer verticalement.
Pour déclencher la photographie, s'il est désiré d'accumuler les matrices photographi ques sur une barre d'accumulation, une plaque 34 de barre d'accumulation, représentée en haut de la partie centrale de la fig. 1 et por tant la barre d'accumulation 36, est suscepti ble d'être abaissée à la main. Lorsque la pla que 34 approche de sa partie basse, elle ac tionne un embrayage qui déclenche différentes parties du mécanisme de la caméra.
Ces piè ces comprennent deux transporteurs sans fin (non représentés) qui transportent l'élément de tête de la ligne des matrices, c'est-à-dire la matrice butant contre une paroi C, depuis la station de justification 24 jusqu'à une position de photographie, dans laquelle le caractère porté par la, matrice est photographié, puis jusqu'à une position de décharge 35 où la ma trice est déchargée sur la barre d'accumulation 36. L'abaissement de la plaque 34 de la barre d'accumulation déclenche, dans la position d'accumulation, la crémaillère d'alimentation 27 pour lui permettre de se déplacer vers la gauche. La crémaillère d'alimentation 27 est connectée par le mécanisme 28 au suiveur de ligne 20.
Le mouvement de la crémaillère vers la gauche se produit donc par à-coups succes sifs, lorsque chaque matrice atteint la paroi C et sort de la ligne de composition.
La crémaillère 27 est connectée par un en semble 38 d'un arbre et d'engrenages à une crémaillère verticale 40, sur laquelle repose normalement le support de film 32. Ainsi, ce support 32 se déplace vers le bas pas à pas quand chaque élément est photographié. L'am plitude de chaque mouvement de descente du support de film dépend de la largeur de com position du caractère photographié, et aussi de l'insuffisance de ligne mentionnée ci-dessus. Cependant, si on veut composer des tableaux, et si l'on ne désire pas leur appliquer"une correction de justification, chaque mouvement du support de film 32 n'est alors proportionné qu'à la largeur de composition du caractère photographier.
Quand la photographie d'une ligne de ma trices est terminée, on retire à la main le sui veur de ligne 20 vers la, droite au moyen d'un bouton 42 fixé sur lui. Ce retrait du suiveur de ligne 20 déplace le levier de livraison 16 vers la droite, c'est-à-dire vers sa position re présentée sur la fig. 1, et soulève en même temps le support de film 32 jusqu'à sa posi tion supérieure par l'intermédiaire d'une chaîne 44. De plus, le retrait du suiveur de ligne 20 retire la crémaillère d'alimentation 27 de ma nière à soulever la crémaillère 40 jusqu'à sa position supérieure, afin de supporter le sup port de film 32 pendant l'opération suivante de photographie.
On peut alors soulever la plaque 34 de la barre d'accumulation pour dé brayer l'embrayage réunissant le mécanisme photographique à son entraînement et pour verrouiller la crémaillère 27 dans sa position retirée. On retire alors les matrices qui ont été accumulées sur la barre 36 et on en dis pose comme on le désire. Une tige de compo sition constitue un moyen pour retirer les ma trices de la barre 36.
La plaque 34 peut pivoter autour d'un axe horizontal depuis une position supérieure représentée sur la fia. 1 jusqu'à une position inférieure dans laquelle la barre d'accumula tion 36 est alignée avec la position 35 de décharge des- matrices. Ainsi, si la barre 36 est dans la position inférieure après avoir été photographiée, chaque élément passe à la position de décharge 35 et à la barre d'ac cumulation 36, d'où l'on peut retirer une ligne d'éléments pour les redistribuer dans un maga sin ou en disposer d'une autre manière conve nable quelconque.
Les matrices s'accumulent sur la barre 36 dans l'ordre inverse de celui de leur disposition primitive ; on ne peut pas, par conséquent, réintroduire directement dans la machine, pour répéter une ligne, la ligne de matrices accumulées sur la barre 36. Ce- pendant, un mécanisme est prévu pour assem bler les matrices de nouveau automatiquement, si on le désire, dans l'ordre où elles étaient primitivement composées et en un point où elles peuvent être facilement fournies de nou veau à la machine si on désire les photogra phier une fois de plus.
Ce mécanisme permettant de renouveler la photographie renvoie les matrices une par une<B>de</B> @la position de décharge 35 à l'élévateur d'assemblage 12. Dans ce but, un transporteur horizontal 50 de retour de matrice s'étend de puis un point voisin de la position de décharge 35 jusqu'à un point situé au-dessus de l'extré mité de droite de l'élévateur 12. Près de cette extrémité, se trouve un couloir 52 de retour de matrices, qui est monté pivotant de manière à pouvoir basculer d'une position horizontale inopérante représentée sur la fig. 1 jusqu'à une position verticale qui est représentée sur la fig. 25 et dans laquelle son extrémité inférieure (extrémité de décharge) est voisine de l'élé vateur 12.
Quand le couloir est dans cette posi tion verticale, il peut recevoir les matrices de l'extrémité du transporteur 50 et les guider vers le bas jusque dans l'élévateur 12 et dans l'ordre convenable pour le renouvellement de la photographie. Quand la ligne des matrices a été assemblée de nouveau dans l'élévateur 12, celui-ci monte de nouveau et les opéra tions décrites précédemment se répètent.
Le déclenchement du mouvement des transpor teurs sans fin, en vue de transférer l'élément de tête de la ligne des matrices jusqu'à la station photographique, le déclenchement du méca nisme photographique, et la libération de la crémaillère d'alimentation 27 pour permettre son déplacement vers la gauche, sont réalisés quand le couloir 52 approche de sa position la plus basse voisine de l'élévateur 12.
Différents organes d'ajustage permettent de régler cette forme d'exécution à plusieurs points de vue. La manière dont ces organes de réglage,agissent a été décrite dans son principe dans les brevets déjà cités en référence. Si l'on commence par le côté gauche de la fig. 1, on voit que ces organes de réglage comprennent un cadran@47 de réglage des espacements de lignes, qui permet de régler l'amplitude du mouvement du film pour chaque ligne, un cadran 48 de réglage de lentilles, grâce auquel on peut modifier l'agrandissement photogra phique des caractères des éléments, une boîte d'engrenages 51, qui est interchangeable avec d'autres boîtes.
d'engrenages, de manière à pouvoir changer le rapport entre les mouve ments de la crémaillère 27 et du support de film 32, un levier 53 dont le déplacement per met de débrayer la boîte d'engrenages 51, ainsi que l'ensemble 38 et ses engrenages, un disque moleté 54 (fig. 4) grâce auquel on peut régler la position initiale du support de film 32 de manière à réaliser un alignement précis de la marge de gauche de la colonne des caractères pour différents degrés d'agrandissement, et enfin un levier 46 qui est disposé à la partie inférieure de gauche de la fig. 1 et qui, lors qu'il est abaissé,
permet au film d'avancer d'un espacement de lignes à l'intérieur du sup port de film 32 pour photographier les carac tères d'une autre ligne d'éléments ou pour photographier de nouveau une ligne remise en circulation. Les organes de réglage compren nent également un levier 56, que l'on peut déplacer verticalement pour actionner le mé canisme 28 de mesure de ligne et de com mande de justification, un levier 58 de com mande de marge pour aligner une ligne courte de caractères, soit sur la marge de gauche, soit sur la marge de droite, comme on le désire,
un contact électrique principal 62 situé près de la base de la machine et servant à comman der la puissance fournie au moteur électrique qui entraîne le mécanisme photographique, ainsi que l'énergie fournie à la source lumi neuse de la caméra, un bouton 60 de rhéostat et un ampèremètre associé 61 pour régler et indiquer respectivement l'intensité du courant fourni à la source lumineuse, un bouton 64 pour faire tourner un tambour gradué 66 pré sentant des échelles graduées correspondant à différentes dimensions de points, et enfin un volant 68 qui permet de placer un index 70 par rapport au tambour gradué 66 afin d'indi quer les dimensions de points de la ligne dési rée,
et aussi de placer le cavalier 26 de déter- mination de la longueur de ligne dans la posi tion correcte sur la crémaillère d'alimenta tion 27.
Comme on l'a déjà indiqué dans la pré sente description, le clavier et le magasin d'une machine de photo-composition connue, entiè rement autorriatique ou à grand rendement de ce type, sont remplacés par un dispositif ma nuel de composition. On peut employer pour emmagasiner les matrices, un moyen convena ble et pratique quelconque, par exemple les tiroirs du pupitre sur lequel la machine est montée. Le dispositif manuel de composition est représenté clairement sur les fig. 5, 7 et 9 à 11 du dessin.
Si on considère la fig. 5, on voit que ce dispositif manuel de composition comprend un support 'à fente désigné dans son ensemble par 80 et constitué par une base 82 présentant une fente longitudinale 84, une pa roi arrière relativement haute 86 et une paroi avant relativement basse 88. La base 82 et les parois 86 et 88 forment un canal dans lequel est disposé un chariot d'assemblage 90 pré sentant une fente longitudinale 92 coïncidant avec la fente 84 et d'une paroi verticale d'ex trémité 94.@Le chariot 90 comporte une extré mité de droite 96 qui est incurvée pour facili ter le déplacement manuel du chariot par rap port au support 80.
Un guide réglable 98 est monté sur le cha riot d'assemblage 90 et comporte une paroi verticale 100 alignée avec la paroi 94 du cha riot 90. Le guide 98 est fixé par réglage sur le chariot 90 au moyen d'un verrou rotatif 102 et d'un sabot à gradins 104. Le verrou 102 (fig. 7) comporte une poignée 106 s'étendant latéralement, et une goupille<B>108</B> qui fait saillie vers le bas et qui est vissée dans le sabot 104. Un gradin supérieur 110 du sabot 104 est sus ceptible de coulisser dans la fente 84 du sup port 80 et un gradin inférieur 112 constitue un cadre qui empêche, .d'une manière que l'on décrira en détail un peu plus loin, la séparation du chariot 90 et du support 80.
Les gradins 110 et 112 ont une hauteur telle que, quand on tourne le verrou 102 dans le sens des aiguilles d'une montre, le guide 98 est serré solidement sur le chariot. 90, mais celui-ci peut coulisser librement par rapport au support 80. On peut régler le guide 98 par rapport au chariot 90 en faisant tourner le verrou 102, dans le sens 'inverse de celui des aiguilles d'une montre, suffisamment pour per mettre à la goupille 108 de coulisser librement dans la fente 92 du chariot d'assemblage. On règle initialement le guide 98 du chariot 90 de manière à réaliser entre les parois 94 et <B>100</B> un espace égal à la longueur de ligne dési rée.
La manière de commander ce réglage est décrite ci-dessous. Quand on a obtenu l'écar tement désiré, on fait tourner le verrou 102 dans le sens des aiguilles d'une montre, de ma nière à fixer ensemble le guide et le chariot et on compose à la main une ligne de matrices dans l'espace compris entre les parois 94 et 100. La ligne composée des matrices est alors introduite dans la machine, comme on l'expli quera ci-dessous.
Le mécanisme de réglage de la longueur des lignes, que l'on voit clairement sur les fig. 8, 9 et 11 du dessin, est analogue dans son ensemble à celui décrit dans le brevet cité plus haut en référence. Il comprend le volant de commande manuelle 68, l'index 70 et le tam bour gradué 66. Le volant 68 (fig. 9) comporte une poignée 120 s'étendant vers l'avant et est muni, sur sa face arrière, d'un pignon conique 122 qui engrène avec un deuxième pignon co nique 124 calé sur une tige filetée 126.
La tige 126 (fig. 4) est vissée dans la pièce portant l'index 70 et cette pièce se termine par une fourchette 128 qui coiffe une tige de guidage 130 ; de cette manière, l'index ne peut tourner avec la tige filetée. La rotation que l'on im prime à la tige filetée 126 à l'aide du volant 68 déplace donc l'index 70 latéralement par rapport au tambour gradué 66.
Le tambour 66 (fig. 8 et 11) porte à sa périphérie une série d'échelles graduées sur lesquelles sont marquées les dimensions des points, et on peut faire tourner le tambour à la main au moyen d'un bouton 132 de manière à présenter l'échelle désirée à l'index 70, comme il a été expliqué en détail dans le bre vet cité plus haut en référence. La tige filetée 126 est connectée par une série d'arbres et d'engrenages, désignée dans son ensemble par 134, avec le cavalier 26 de détermination de la longueur de ligne.
Quand on fait tourner le volant 68 de manière que l'index 70 indique la longueur de ligne sur le tambour gradué 66, le cavalier 26 se place automatiquement, par rapport à la paroi avant C du carter de la caméra, dans la position déterminant la lon gueur de ligne désirée.
L'index 70 et le tambour gradué 66 sont disposés dans un carter 136 ; dans la partie avant inférieure de gauche de celui-ci est fixé un organe à encoche 138 destiné à recevoir la paroi 94 du chariot d'assemblage 90 du dis positif manuel de composition. Si on considère en particulier la fig. 9, on voit que pour régler le guide 98 par rapport au chariot d'assem= blage 90, on introduit la paroi 94 dans l'en coche 138, et on place la paroi 100 du guide 98 en face de l'index 70. De cette manière, on peut donner à l'espace compris entre les parois 94 et 100 une longueur égale à la lon gueur de ligne désirée.
Quand une ligne de matrices a été compo sée dans le dispositif manuel de composition 10, on l'introduit dans la machine. Un organe en forme de canal 150 est fixé à la partie supé rieure du carter 136 (fig. 9) ; cet organe est fixé au carter par des vis 152. L'organe<B>150</B> (fig. 11) peut recevoir le support à fente 80 du dispositif manuel de compositiôn 10, de manière que ce support coulisse sur l'organe 150 ; le support 80 est maintenu en place dans l'organe 150 par une plaque 154 fixée à l'or gane 150 par des dis 156 (fig. 9) et recouvrant le canal.
Le dispositif de composition 10 (fig. 8) coulisse dans l'organe<B>150</B> en forme de canal jusqu'à ce que son extrémité de gauche vienne heurter une butée<B>158</B> faisant partie de l'élé vateur 12.
La ligne composée des matrices est soule vée jusqu'au niveau du canal d'alimentation 22 par l'élévateur 12, dont la construction est clairement représentée sur les fig. 4, 6 et 8 du dessin. L'élévateur (fig. 6) a la forme d'un U en' section transversale ; il comprend une pla que avant 160 et une plaque arrière 162 écar tée de la plaque avant, la plaque arrière com- portant *sur son bord inférieur une partie 164 qui fait saillie latéralement et sert à fixer en semble les deux plaques. Une poignée 165 est fixée à la plaque avant 160 pour faciliter le soulèvement de l'élévateur 12.
La partie sail lante 164 de l'élévateur 12 est connectée par une biellette 166 à l'extrémité avant d'un le vier 168 qui est articulé sur le pupitre 8 (fig. 4). Un ressort 170 fixé au pupitre 8 est fixé également en un point intermédiaire du levier 168 de manière à exercer une force vers le haut sur l'élévateur 12. La tension du res sort 170 est choisie de telle façon qu'il équi libre presque, mais pas complètement, le poids de l'élévateur 12, de la biellette<B>166</B> et du levier 168. Ainsi, on peut soulever l'élévateur 12 par une légère pression de la main, mais il redescend par son propre poids jusqu'à sa position basse quand on l'abandonne.
On introduit la ligne composée des matri ces dans l'élévateur 12 en serrant à la main l'extrémité incurvée 96 du chariot coulissant d'assemblage 90 et en poussant l'extrémité de gauche de celui-ci entre les extrémités supé rieures des plaques<B>160</B> et 162 jusqu'à ce que le gradin supérieur 110 du sabot 104 vienne en contact avec l'extrémité de la fente 84. Celle-ci a une longueur telle que, lorsqu'elle est engagée par le gradin 110, la ligne compo sée est placée correctement à l'intérieur de l'élévateur.
Les matrices sont munies d'oreilles supé rieures 172 (fig. 6) et d'oreilles inférieures 174 qui s'étendent latéralement au-delà des côtés de la paroi 94 du chariot coulissant d'assem blage.
Les plaques 160 et 162 de l'élévateur 12 sont munies de rebords 176 et 178 suscep tibles de venir en contact avec les oreilles 174 des matrices, et comportent également respec tivement des rebords<B>180</B> et 181 susceptibles d'engager et de supporter les oreilles supérieu res 172 des matrices. Ainsi, quand l'élévateur est soulevé, la ligne composée de matrices est retirée du chariot 90 (fig. 7).
L'élévateur 1,2 (fig. 1), lorsqu'il atteint sa position la plus haute, engage et fait basculer le levier 14 de libération de livraison de ligne, en libérant ainsi le suiveur de ligne 20 et le levier 16 de livraison de ligne pour leur per mettre de se déplacer vers la gauche. La liai son entre le levier 14 et le suiveur de ligne 20 est représentée sur les fig. 15 à 17.
Ces deux organes sont connectés entre eux par un châs sis<B>182</B> (fig. 21) muni de roues 184 qui roulent sur des rails horizontaux, supérieur et infé rieur, servant à guider le suiveur de ligne sui vant une trajectoire horizontale. Les roues 184 roulent vers l'avant dans des canaux<B>185</B> dis posés vis-à-vis l'un de l'autre dans un bâti de support 187 ayant en section transversale la forme générale d'un C.
Si on revient à la fig. 1, on voit que le suiveur de ligne 20, lorsqu'il se déplace vers la gauche, entraîne la ligne composée de ma trices à partir de l'élévateur 12 et le long du canal d'alimentation 22 jusqu'à la station de justification 24, où le suiveur de ligne est ar rêté par le cavalier 26 de détermination de la longueur de ligne.
Si on revient maintenant à la fin. 4, on voit que le levier 16 de livraison de ligne est monté pivotant en 186 sur le pupitre 8 et qu'il est poussé, dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, par le ressort 188 rela tivement puissant, qui est connecté à une ex trémité au pupitre 8 et à l'autre extrémité au levier de livraison, en un point écarté du pivot 186. Le levier de livraison 16 est muni près du pivot 186 d'un bras 190 connecté par une biellette<B>192</B> à un dispositif connu d'amortisse ment 194 qui amortit le mouvement du levier de livraison et empêche un choc excessif entre le suiveur de ligne 20 et le cavalier 26 à la fin de la course de livraison. Un deuxième dispo sitif amortisseur 196 est monté sur le pupitre 8 et connecté d'une manière analogue au sup port de film 32.
Ce dispositif 196 amortit -la descente pas à pas du support de film 32. <I>Mécanisme de</I> justification <I>et son verrou</I> Le mécanisme de justification est repré senté dans son ensemble sur la fig. 1 et diffé rentes parties en sont représentées d'une ma nière détaillée sur les fig. 16 et 18 à 21. Comme on le voit sur la fig. 1, ce mécanisme comprend une crémaillère mobile 200, qui peut se déplacer verticalement et porte un cavalier 202 réglable latéralement, et une crémaillère fixe 204 portant également un cavalier régla ble latéralement 206.
Un rail de commande 208 réunit entre eux les deux cavaliers ; il est articulé sur le cavalier 202 et monté coulis sant sur le cavalier 206.
Si l'on considère maintenant en particulier la partie de gauche de la fig. 16, dans laquelle on voit le suiveur de ligne 20 dans la position qu'il occupe après qu'un grand nombre des matrices d'une ligne désignées par b12 ont été retirées de la station de justification pour être photographiées, on peut constater que le sui veur de ligne comprend deux organes coopé rant de serrage de ligne représentés en trait pointillé. L'un de ces organes est un coin 210 mobile verticalement qui peut coulisser dans des guides du suiveur 20 et porte un galet 212 à son extrémité inférieure. Ce coin 210 pré sente une fente 214 engagée par un doigt<B>216</B> qui coopère avec elle pour limiter l'amplitude du mouvement vertical du coin.
L'autre organe de serrage de ligne est un plongeur 218 susceptible de coulisser horizon talement et poussé vers la droite par un res sort 220. Ce plongeur 218 comporte une tête 222 susceptible de s'appuyer contre l'extrémité de droite de la ligne de matrices A12 à la sta tion de justification et portant, à l'intérieur du suiveur 20, un galet 224 pouvant venir en con tact avec la surface inclinée 226 du coin 210. Quand le coin 210 se déplace vers le haut, il pousse vers la gauche le plongeur 218 qui vient serrer les matrices de la ligne composée contre la paroi d'extrémité C mentionnée pré cédemment.
L'amplitude du mouvement de la tête 222 du plongeur est égale à l'insuffisance de ligne mentionnée plus haut ; par consé quent, le déplacement du coin 210 vers le haut, qui produit ce mouvement du plongeur 218 vers la gauche, mesure aussi l'insuffisance de ligne. Le galet 212 et le coin 210 sont soulevés par le cavalier 202 de la crémaillère mobile 200 au moyen d'un mécanisme que l'on va décrire à présent. L'insuffisance de ligne ainsi mesurée sert à modifier le mouvement du support,de film de manière à produire une ligne justifiée de caractères sur le film. En réglant correctement la position des cavaliers 202 et 206, il est possible de répartir cette correction de justifi cation, soit sur la ligne tout entière, soit sur une partie de la ligne choisie à l'avance.
Ce pendant, il suffit pour le présent exposé de considérer le cas où la correction de justifi cation est répartie sur la ligne tout entière. Dans ce cas, on place le cavalier 202 sur la crémaillère 200 de manière que la connexion pivotante du cavalier et du rail de commande 208 soit alignée avec l'axe du galet 212. Le rail de commande 208 (fig. 1) est horizontal initialement, mais quand la crémaillère 200 et le cavalier 202 sont soulevés par le mécanisme que l'on va décrire à présent, le rail de com mande 208 se présente avec un angle d'incli naison proportionnel à l'insuffisance de ligne.
Quand l'opération de serrage de ligne est terminée, la caméra est déclenchée et la cré maillère d'alimentation 27 est libérée. Ensuite, les matrices sont transportées depuis l'extré mité gauche de la ligne composée, à la paroi d'extrémité C, jusqu'à la position de photogra phie ; quand chaque matrice est retirée, le res sort 188 du levier de livraison de ligne entraîne le suiveur de ligne 20, le cavalier 26 de déter mination de ligne et la crémaillère 27 vers la gauche et abaisse d'une quantité correspon dante le support de film 32 par l'intermédiaire de l'ensemble 38. Lorsque le suiveur de ligne 20 se déplace vers la gauche, le galet 212 descend le long du rail de .commande 208 et abaisse ainsi le coin 210.
Le galet 224 se dé place le long de la surface 226 et la tété 222 du plongeur 218 est rétractée progressivement vers le corps du suiveur de ligne. Par suite de ce retrait du plongeur 218, le suiveur de ligne et la crémaillère d'alimentation 27 se déplacent vers la gauche, chaque fois qu'une matrice est retirée pour être photographiée, d'une longueur légèrement supérieure à l'épaisseur de la ma trice retirée, et cette petite différence de dépla cement est transmise tau support de film de telle manière que la correction de justification est répartie sur toute la longueur de la ligne photographiée.
Le mécanisme servant à déplacer la cré maillère 200 et le cavalier 202 vers le haut est représenté clairement sur les fig. 18 à 21 du dessin. Comme on le voit à la partie supérieure de la fig. 18, la crémaillère mobile 200 est fixée à une barre transversale 230 qui est sup portée par deux tiges verticales 232 et 234 (fig. 20). Les tiges 232 et 234 peuvent coulis ser verticalement dans des orifices exécutés respectivement dans des bossages 236 et 238 fixés au bâti de la machine d'une manière non représentée sur le dessin. Le bossage 238 com porte une butée 240 qui limite la descente de la barre transversale 230.
Sous les bossages 236 et 238, les tiges 232 et 234 sont réunies par un étrier 242 qui porte une tige de ver rouillage 244 dirigée vers le bas. Deux ressorts 246 et 248 entourent respectivement les tiges 232 et 234 et sont interposés respectivement entre l'étrier 242 et les bossages 236 et 238 de manière à pousser la barre transversale 230 vers le bas contre la butée 240.
La tige de verrouillage 244 (fig. 18) tra verse un orifice 250 exécuté dans un organe de verrouillage 252 qui comporte à son extré mité de gauche un rebord 254 faisant saillie vers le bas<B>;</B> l'organe 252 s'appuie par son rebord 254 sur une butée fixe 256. L'organe de verrouillage 252 est poussé dans le sens des aiguilles d'une montre, de manière à pivoter autour du contact entre le rebord 254 et la butée 256, par un ressort 258 qui s'appuie contre la surface supérieure de l'organe de ver rouillage 252 et qui est maintenu en place par une vis 260 ; cette vis traverse le ressort et l'organe de verrouillage et s'engage dans un orifice taraudé de la butée 256.
L'organe de verrouillage 252 se termine (fig. 2), à son extrémité opposée au rebord 254, par une fourchette qui reçoit l'extrémité inférieure d'une tige de commande 262 articu lée par une goupille 264 sur l'organe de ver rouillage 252. Près de son extrémité supé rieure, la tige de commande 262 passe à tra vers un bloc de guidage 266, qui est fixé au bâti principal de la machine au moyen de vis 268. La tige de commande 262 est munie à son extrémité supérieure d'un bloc 270-,qui coulisse le long d'un bord adjacent du bloc, de guidage 266.
La partie supérieure de la tige de com mande 262 coopère avec un renvoi de son nette 272 articulé sur le bâti de la machine. Ce renvoi de sonnette 272 comprend un bras 314, au moyen duquel. le renvoi de sonnette est actionné d'une manière que l'on expli quera plus loin, et un bras 274 en forme de fourchette qui embrasse partiellement la tige de commande 262 entre l'extrémité supérieure 270 et la partie du bloc de guidage 266 à tra vers laquelle passe la tige.
Les dispositions sont telles qu'une rotation du renvoi 272 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une mon tre amène le bras 274 à s'appuyer contre la face inférieure du bloc 270 de manière à sou lever la tige 262 ; inversement, une rotation du renvoi 272 dans le sens des aiguilles d'une montre permet à la tige 262 de se déplacer vers le bas.
La montée de la barre transversale 230 et de sa crémaillère est effectuée au moyen d'un levier de commande 280 destiné à être actionné à la main et muni à son extrémité extérieure du bouton 56, ce levier 280 étant articulé par un axe 284 sur le bâti de la ma chine. A son extrémité inférieure, le levier de commande 280 comporte un bossage arrondi 286 qui s'appuie contre la face inférieure de la partie centrale de l'étrier 242. Ainsi, quand on saisit le bouton 56 et qu'on l'abaisse, l'étrier 242 est déplacé vers le haut, malgré l'action opposée des ressorts 246 et 248, et soulève, par l'intermédiaire des tiges 232 et 234, la barre transversale 230 portant la cré maillère 200.
Pendant la période de temps où une ligne d'éléments est photographiée (et en supposant qu'une correction de justification doit être faite), la barre transversale 230 est verrouil lée dans sa position supérieure par l'action coopérante de la tige de verrouillage 244 et de l'organe de verrouillage 252. L'orifice 250 (fig. 18 et 19) de l'organe de verrouillage 252 a un diamètre légèrement supérieur à celui de la tige de verrouillage 244. Quand les pièces sont dans la position représentée sur la fig. 18, avec la tige de commande 262 dans sa posi tion supérieure et l'organe de verrouillage 252 sensiblement horizontal, aucun verrouillage ne se produit.
Dans ces conditions, si on abaisse le bouton 56 pour soulever la barre transver sale 230, et si on la lâche ensuite, la barre 230 revient immédiatement à sa position inférieure, en contact avec la butée 240, sous l'action des ressorts 246 et 248. On peut mettre les pièces en position de verrouillage en abaissant la tige 262 jusqu'à la position représentée sur la fig. 19 ; l'organe de verrouillage 252 pivote alors autour du rebord 254 jusqu'à ce que le bord avant supérieur et le bord arrière inférieur de l'orifice 250 viennent en contact avec des points de la surface de la tige 244 en pressant sur ces points.
Les pièces se trouvant dans la position représentée sur la fig. 19, il est évi dent qu'un déplacement de la tige de verrouil lage 244 vers le haut par rapport à l'organe de verrouillage 252 tend à faire pivoter celui- ci dans le sens inverse des aiguilles d'une mon tre et à supprimer ainsi la pression entre les bords supérieur et inférieur de l'orifice 250 et la tige de verrouillage ; au contraire, si l'on exerce un effort pour déplacer la tige 244 vers le bas par rapport à l'organe de verrouillage 252, la pression entre les pièces augmente ins tantanément pour empêcher un tel mouvement.
Par conséquent, si les pièces sont dans la posi tion indiquée. sur la fia. 19, et si on déplace vers le haut l'étrier 242 en abaissant le bouton 56, l'étrier reste verrouillé dans sa position supérieure quand on lâche le bouton 56 jus qu'au moment où l'organe de verrouillage 252 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action d'un mouvement ascen dant de la tige 262.
La tige de commande 262 est abaissée, afin de placer les pièces en position de ver rouillage, par le mouvement de livraison de ligne du suiveur de ligne, et elle est soulevée, pour empêcher le verrouillage des pièces, par le mouvement de rétour du suiveur de ligne à la fin de l'opération de photographie. On va décrire maintenant la manière dont le déplace- ment de la tige de commande est réalisé. On a déjà fait remarquer précédemment que la tige de commande 262 est entraînée vers le haut et vers le bas par le pivotement du renvoi de sonnette 272 (fig. 15). Celui-ci est actionné lui-même par une .barre de commande 300 pouvant coulisser latéralement sur le bâti prin cipal de la machine.
La barre 300 se termine à son extrémité de gauche par une fourchette qui embrasse un doigt 302 fixé au bâti prin cipal, et elle présente à son extrémité de droite une fente 304 dans laquelle est engagé un doigt 306 fixé au bâti principal de la machine. La barre 300 est poussée vers la gauche par un ressort 308 fixé au bâti principal en 310 et connecté, à son autre extrémité, au doigt 312 fixé sur la barre 300. Le mouvement de la barre de commande 300 vers la gauche est limité par le doigt 306 engagé dans la fente 304 de l'extrémité de droite.
Le bras le plus long 314 du renvoi de sonnette 272 est dis posé de manière à être en contact avec le doigt 312 de la barre 300 ; ainsi, quand la barre 300 se déplace horizontalement, elle fait tourner le renvoi de sonnette 272 de manière à élever ou à 'abaisser la tige de commande 262. Le bras 314 est normalement maintenu en con tact avec le doigt 312 par le poids de la tige de commande 262 et des pièces qui lui sont associées, ainsi que par le ressort 308. La rela tion entre le doigt 312 et le bras 314 du renvoi de sonnette 272 apparaît clairement sur la fig. 21.
- Le châssis mobile 182 (fig.- 21) sur lequel est monté le suiveur de ligne 20, porte une détente oscillante<B>316</B> qui est articulée sur la surface arrière du châssis ; le mouvement de cette détente dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 21) est limité par la paroi<B>318</B> du châssis 182.
En re venant à la fig. 15, et en particulier à sa partie de droite, on voit que la détente<B>316</B> est repré sentée appuyée contre la paroi 318 du châssis 182 et en contact avec un bras 319 qui s'étend vers l'arrière et qui fait partie d'un organe de réglage 320 fixé lui-même d'une manière ré glable sur la barre 300. -L'organe 320 peut coulisser le long de la surface arrière de l'ex- trémité de la barre 300 et comporte une fente <B>321</B> dans laquelle est engagé un doigt de gui dage 322 fixé à la barre 300.
L'organe 320 est fixé d'une manière réglable sur la barre 300 au moyen d'une vis 323 qui s'étend vers l'avant à travers la fente 321 et qui se visse dans la barre 300, de manière à permettre un réglage latéral relatif entre les bras 319 et la barre 300 et par conséquent un réglage de la position de droite de la barre 300.
Les pièces se trouvant dans la position re présentée sur la fig. 15, le suiveur de ligne 20 et son châssis associé 182 sont maintenus con tre tout mouvement vers la gauche, par le levier 14 de libération de livraison de ligne, et la détente 316 maintient la barre de commande 300 dans sa position de droite par l'intermé diaire du bras 319. Par l'intermédiaire du doigt 312, la barre 300 maintient le renvoi de sonnette 272 incliné vers la droite, comme on le voit sur le dessin, et le bras 274 du renvoi de sonnette maintient par conséquent la tige de commande 262 dans sa position supérieure et empêché le verrouillage du mééanisme de justification.
Quand le levier de- libération de la livraison de ligne tourne par suite de la montée de l'élé vateur 12, le suiveur de ligne 20 et son châs sis associé 182 se déplacent vers la gauche jusqu'à la position représentée sur la fig. 16.
Dès le début du mouvement du suiveur de ligne 20, la détente 316 s'éloigne du bras 319 et permet ainsi à la barre 300 de se déplacer vers la gauche sous l'influence du ressort 308 ; le renvoi de sonnette 272 tourne alors dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une mon tre pour abaisser la tige de commande 262 et placer le mécanisme de verrouillage en position opérante.
Comme lé montre la représentation en trait pointillé de la fig. 16 et de la îig. 21, la détente oscillante 316 vient en contact avec la partie supérieure du bras 314 du renvoi de sonnette 272, et passe ensuite par-dessus ce bras lorsque le suiveur de ligne 20 approche de la paroi d'extrémité C.
A la fin de l'opération de photographie, le suiveur de ligne 20 est retiré jusqu'à sa posi tion de droite, comme on le voit sur la fig. 15, et ce retrait du suiveur de ligne 20 et de son châssis associé 182 permet à la détente 316 de venir en contact avec le bras 314 du renvoi de sonnette 272 pour le faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, et soulever la tige de commande 262 en déverrouillant ainsi le mécanisme de justification. Lorsque le sui veur de ligne atteint sa position de droite, la détente 316 vient de nouveau en contact avec le bras 319 de la barre 300 et tire- celle-ci jus qu'à sa position de droite représentée sur la fig. 15.
Le doigt 312 maintient alors le renvoi de sonnette 272 incliné vers la droite afin de maintenir la tige de commande 262 dans sa position supérieure, c'est-à-dire dans sa posi tion de déverrouillage.
Le dispositif de justification est construit de manière à pouvoir disposer les lignes cour tes, soit à la marge de gauche de la colonne des caractères (opération d'affleurement à gauche), soit à la marge de droite de la co lonne de caractères (opération d'affleurement à droite), et permet également la justification normale d'une ligne complète. Pour réaliser l'opération d'affleurement à droite, on laisse la barre transversale 230 dans sa position infé rieure, et cette opération est exécutée tout sim plement en n'abaissant pas le levier 56. Au début de la description, on s'est référé briève ment au levier 58 qui, dans sa position supé rieure, réalise les opérations normales de jus tification et, dans sa position inférieure, réalise l'opération d'affleurement à gauche.
L'opéra tion d'affleurement à gauche est exécutée en boulonnant le rail de commande 208 sur la barre transversale 230 de manière que ce rail reste horizontal quand la barre transversale 230 est soulevée.
La structure destinée à boulonner le rail de commande sur la barre transversale 230 n'a pas été entièrement représentée sur le des sin. Cependant, une partie de cette structure est représentée sur la fig. 18. On voit que le levier 58 est indiqué en trait mixte et qu'il est monté sur un arbre rotatif 330 auquel est fixée une roue dentée 332 engagée par une chaîne 334.
Quand on déplace le levier 58 de sa po sition haute à sa position basse, la roue dentée 332 tourne et entraîne la chaîne 334 pour faire coulisser un boulon (non représenté) porté par la barre transversale 230 jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec le rail de commande 208 ; il en résulte que le rail de commande 208 s'élève horizontalement quand on abaisse le levier 280 pour soulever la barre transversale 230. Quand le rail de commande est élevé (fig. 16), la ligne des matrices M2 est serrée comme on l'a expliqué précédemment, mais quand on libère la crémaillère d'alimentation 27, le galet 212 se, déplace suivant une ligne horizontale et aucune correction de justifica tion n'est par conséquent appliquée au mou vement du support de film.
Quand le levier 58 est soulevé jusqu'à sa position haute, la chaîne 334 se déplace dans la direction opposée pour retirer du rail de commande 208 le boulon (non représenté), afin de permettre l'opération normale de justi fication qui a été expliquée précédemment.
La caméra est essentiellement la même que celle décrite dans le brevet cité plus haut en référence. Elle comprend deux chaînes sans fin 646, dont l'une est représentée partielle ment dans la partie supérieure de droite de la fia. 30 et sert à soulever individuellement les matrices de la ligne M2 jusqu'à une position de photographie où les caractères portés par les matrices sont photographiés, puis jusqu'à une position de décharge où elles sont évacuées.
La caméra comprend également des len tilles et des moyens mobiles d'obturation qui sont entraînés, avec la chaîne du transporteur et d'autres parties mobiles, au moyen d'un moteur électrique tournant continuellement et par l'intermédiaire d'un embrayage. Dans les machines à rendement élevé décrites dans le brevet cité plus haut en référence, cet em brayage est actionné par une came de l'arbre à cames principal, mais dans la présente forme d'exécution cet embrayage est actionné, pour déclencher le mécanisme photographique, en déplaçant à la main 1a plaque 34 de la barre d'accumulation ou, conformément à une va riante, en déplaçant à la main le couloir de retour 52 d'une manière que l'on va décrire à présent.
<I>Photographie répétée</I> Commé décrit, la présente forme d'exécu tion comprend un appareil pour ramener les matrices de la station de décharge 35 à l'élé vateur 12 dans un ordre convenable en vue de les photographier de nouveau pour répéter une ligne. Le transporteur 50 (fig. 25), réalisé sous la forme d'une courroie sans fin, est monté sur des poulies espacées 336 et 338, la poulie 336 étant située près de la station de décharge 35 et la poulie 338 étant située approximative ment au-dessus de l'extrémité de droite de l'élévateur 12. La courroie est maintenue ten due sur les poulies 336 et 338 par un dispositif connu 340 de tension de courroie.
Si l'on considère à présent la fig. 28, on voit que les matrices sont déchargées à la sta tion de décharge par un poussoir 342, dont le fonctionnement a été exposé dans le brevet cité plus haut en référence. La position d'avance du poussoir 342 est indiquée en traits pointillés et désignée par le nombre de réfé rence<I>342a.</I> Un bloc 344 est disposé au-dessus du transporteur 50, près de la station de dé charge 35, et monté sur une paroi verticale 462 d'un bloc coulissant 460 ;
ce bloc com porte un organe courbe de déflexion 346 qui guide ou dévie chaque matrice de manière à l'amener dans la position horizontale désirée sur le transporteur 50.
Comme on l'a indiqué précédemment, le couloir pivotant 52 de retour des matrices est situé à l'extrémité de décharge du transporteur 50 pour guider les matrices jusqu'à l'élévateur 12. En se référant aux fig. 30 et 31, on voit que le couloir 52 comprend deux parois laté rales espacées 348 et 350 connectées l'une à l'autre par une traverse 352 à l'extrémité supé rieure du couloir, et par une traverse 354 à l'extrémité inférieure du couloir. Celui-ci est monté pivotant sur un arbre 356, qui est sup porté lui-même dans un canal 358 faisant par tie du bâti de la machine ;
le couloir peut tour ner autour de l'arbre 356 depuis la position horizontale représentée sur la fig. 1 jusqu'à la position verticale représentée sur les fig. 30 et 31. Deux organes de guidage espacés 360 et 362 (fig. 31) sont fixés à la paroi latérale 350 du couloir 52 ; ces organes de guidage défi nissent une fente de guidage 364. L'autre paroi latérale 348 du couloir 52 présente une fente de guidage 'analogue ,(non représentée). Sous l'extrémité inférieure de la fente 364, se trouve un organe déflecteur 366 incliné d'un angle convenable pour guider les matrices vers l'élé vateur 12.
Un organe déflecteur analogue 368 (fig. 30) est fixé à la paroi latérale 348 du couloir 52. A la base du couloir 52, c'est-à-dire à son extrémité de décharge, se trouve une roue en étoile 369 montée sur un arbre 370, qui est mis en rotation par des moyens que l'on décrira plus loin, afin d'assurer une mise correcte des matrices dans l'élévateur.
Les matrices sont transportées par le trans porteur 50 jusqu'à un canal de guidage 372 formé dans le canal 358, et elles sont guidées vers l'extrémité supérieure de la fente de gui dage 364 et de la fente correspondante de la paroi latérale 348 du couloir 52. Les matrices tombent ensuite à travers le couloir et passent entre les organes déflecteurs 366 et 368 et l'arceau 37_4 sollicité par un ressort, pour arri ver enfin à la roue en étoile 369 qui les pousse l'une après l'autre dans l'élévateur 12.
Le transporteur 50 est entraîné par la pou lie 338, tandis que la roue en étoile 369 est entraînée, par l'intermédiaire d'un arbre 370, à l'aide de moyens que l'on va décrire main tenant. La puissance nécessaire è l'entraîne ment du transporteur est fournie par un moteur électrique 376 représenté en traits poin tillés près de la base de la fig. 1. Ce moteur est connecté par un réducteur à engrenages (fig. 30) à un arbre 378 sur lequel est calée une poulie 380. Cette poulie- 380 entraîne, par l'intermédiaire d'une courroie 382 et d'une poulie 384, un arbre 386 monté tournant dans un bloc fixe 388 fixé au canal 358.
En consi dérant la fig. 26, on constate que l'arbre 386 traverse une poulie 338 qui est calée sur lui ; la rotation de l'arbre 386 entraîne donc la pou lie 338 et le transporteur 50. Une roue dentée 390 est également calée sur l'arbre 386, près de son extrémité avant, et engrène avec une roue dentée 392 calée sur un arbre 394 monté tournant dans le canal 358. Une poulie 396 est fixée à l'arbre 394 et elle est connectée par une courroie 398 (fi-. 25) à une deuxième pou lie 400 disposée à l'extrémité de décharge du couloir 52.
La poulie 400 est fixée sur l'arbre 370 sur lequel 'est montée également la roue en étoile 369, de sorte que celle-ci est entraî née par l'intermédiaire de la poulie 396, de la courroie 398, de la poulie 400 et de l'ar bre 370.
En considérant encore la fig. 31, on voit que les matrices introduites dans l'élévateur 12 par la roue en étoile 369 sont assemblées con tre un doigt 402 qui fait partie d'un chariot d'assemblage coulissant 404 poussé vers la droite par un dispositif 406 à ressort spiral analogue à ceux utilisés sur les machines à écrire. L'extrémité libre 408 du dispositif à ressort 406 est connectée à un crochet 410 fixé à l'extrémité inférieure de gauche du cha riot coulissant 404 ; cette extrémité 408 passe sur un galet fou 412 monté entre le crochet 410 et le dispositif à ressort 406. On peut régler la tension du ressort dans le dispositif 406 en faisant tourner un arbre 414 portant une vis sans fin 416 qui engrène avec une roue dentée 418 disposée à l'intérieur du dispositif 406.
Si l'on se réfère plus particulièrement à la fig. 32 et à la fig. 31, on voit que le chariot coulissant d'assemblage 404 est muni d'un frein désigné dans son ensemble par 420 et comprenant un bras de freinage 422 monté pivotant sur un axe 424. Le chariot 404 tra verse une ouverture 426 du bras 422 et cette ouverture est légèrement plus large que le cha riot. Le bras de freinage 422 est poussé dans le sens des aiguilles d'une montre par un res sort 428 connecté au bras et à une goupille fixe 430. La construction est telle que le cha riot 404 peut être facilement déplacé vers la gauche, mais est maintenu contre tout mouve ment vers la droite par les forces de friction exercées sur lui par les portions avant de gau che et arrière de droite des parois latérales de l'ouverture 426.
Le frein 420 peut être desserré, soit à la main, soit automatiquement. Une patte 432 s'étend latéralement près de l'extrémité avant du bras de freinage 422 ; on peut abaisser à la main cette patte pour faire tourner le bras 422 d'un petit angle dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, en permettant ainsi au ressort 428 de ramener en arrière le chariot 404. En considérant la partie inférieure de la fig. 31, on voit qu'on a prévu, pour le desserrage automatique du frein 420, un levier 434 monté pivotant en 436 et poussé par un ressort 438 contre une butée 440. Le levier 434 est muni, à son extrémité de droite, d'un doigt 442 qui s'engage dans une fente 444 d'un bras basculant 446 articulé en 448.
L'extré mité supérieure du bras 446 est disposée de telle manière que, quand le levier 434 est sou levé, elle attaque un doigt 450 fixé à l'arrière du bras de freinage 422 et fait tourner celui-ci dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour permettre au ressort 428 de ramener en arrière le chariot 404. _ Le levier 434 est soulevé par le déplace ment de l'élévateur 12 vers le haut. L'extré mité de gauche 452 du levier 434 est située au- dessus d'une surface de commande 454 de l'élévateur 12, surface qui vient en contact avec l'extrémité 452 quand l'élévateur 12 s'élève.
L'extrémité 452 est suffisamment éloignée au-dessus de la surface 454 pour per mettre à la ligne des matrices de dégager la partie supérieure du doigt 402 avant que le chariot 404 ne soit libéré. <I>Photographie simple</I> Comme on l'a indiqué précédemment, la présente forme d'exécution convient, soit pour le type de fonctionnement dans lequel les ma trices sont recueillies sur une barre d'accumu lation 36 après avoir été photographiées, soit pour le fonctionnement avec répétition des li gnes.
Si l'on se réfère maintenant aux fig. 23, 28 et 29, on voit que la plaque 34 peut être abaissée jusqu'à une position horizontale (fig. 29) à l'aide d'une poignée 648 munie d'un crochet 650 (fig. 23) afin d'engager un verrou 652 (fig. 1) ; dans cette position, la barre 36 est alignée avec la station de décharge 35 de la machine et les matrices sont recueillies sur la barre d'assemblage d'où elles peuvent être ensuite retirées d'une manière quelconque, par exemple au moyen du dispositif manuel de composition 10 représenté sur la fig. 1.
Quand la plaque 34 est abaissée, l'organe de déflection 346 est retiré en dehors du che min suivi par les matrices, de manière à laisser un espace libre permettant de déplacer la barre 36 jusque sur la trajectoire des matrices ; on va décrire maintenant la structure qui permet d'effacer ainsi le bloc de guidage 344. Si l'on considère la partie supérieure de droite de la fig. 30, on voit qu'une plaque fixe de support 456 est fixée au bâti de la machine ; cette plaque est munie d'organes de guidage 458 chargés de guider le bloc 460 monté cou lissant sur la plaque 456. Le bloc coulissant 460 comporte la paroi verticale 462 sur la quelle est fixé le bloc de guidage 344 (fig. 23).
Une goupille 464 est vissée dans l'extrémité de gauche du bloc 460 et elle est connectée par un ressort 466 au canal 358 du bâti de la ma chine de telle manière que le bloc 460 est poussé vers la droite (en regardant la fig. 23) afin de placer le bloc de guidage 344 au-dessus du transporteur 50 de retour des matrices.
On va se référer maintenant aux fig. 26 et 27. Une tige 468, sur laquelle est monté un petit galet 470, est formée sur le bloc 460 et près de la paroi 462 (fig. 30). Le galet 470 (fig. 23) est engagé par une barre 472 (fig. 27) fixée à la plaque 34 de la barre d'accumula tion.
Ce galet est écarté d'une manière appré ciable d'un pivot 474 de la plaque 34 ; ainsi, quand la plaque 34 est déplacée jusqu'à sa position horizontale, la barre 472 et le galet 470 coopèrent pour rétracter le bloc coulis sant 460, malgré la tension du ressort 466, et pour retirer par conséquent le bloc de guidage 344 et son organe de déflection 346 du che min suivi par les matrices déchargées.
Par con séquent, quand la plaque 34 est dans sa posi tion basse (ïig. 29), la barre 36 est placée en position de réception des matrices, tandis que, quand la plaque 34 est dans sa position la plus haute (comme dans les fig. 23 et 28), l'organe de déflection 346 est en position pour faire dévier les matrices vers le bas et les amener sur le transporteur 50.
Le mécanisme de la caméra comprend dif férentes pièces entraînées par un moteur élec trique par l'intermédiaire d'un embrayage. Quand la ligne composée des matrices a été déplacée jusqu'à la station de justification 24 et quand les opérations de mesure de ligne et de commande de justification ont été effec tuées, l'embrayage de la caméra est embrayé pour entraîner successivement les matrices jus qu'à une station de photographie 33 (fig. 1 et 30). Si l'on se réfère à la fig. 26 et en particu lier à la partie de gauche de cette figure, on voit que l'embrayage du mécanisme de la ca méra est effectué en déplaçant vers la gauche une tige 476.
Un renvoi de sonnette 478 est monté sur la plaque 456 au moyen d'une vis 480 de manière à déplacer vers la gauche la tige 476. Le renvoi de sonnette 478 comprend un bras 482 susceptible d'attaquer la tige 476 et un bras 484 dans lequel est engagée une vis 486 susceptible d'être attaquée par la paroi 462 du bloc coulissant 460. Ainsi, quand la plaque 34 est abaissée et le bloc 460 rétracté, le renvoi de sonnette 478 tourne de manière à déplacer la tige 476 vers la gauche et à faire démarrer par conséquent le mécanisme de la caméra.
Pendant l'opération de répétition d'une ligne, la plaque 34 reste dans sa position supé rieure et un mécanisme séparé est destiné à faire démarrer dans ce cas le mécanisme de la caméra. Quand la machine est préparée pour exécuter la répétition d'une ligne, le démar rage de la caméra est effectué par le pivote ment du couloir 52 de retour des matrices vers sa position la plus basse. En considérant de nouveau les fig. 26 et 27, on voit que le renvoi de sonnette 478 peut tourner, non seulement par le retrait du bloc 460, mais aussi au moyen d'une tige 488 munie à son extrémité de gau che d'une tête 490 susceptible de venir frapper le bras 482 du renvoi de sonnette 478.
En considérant maintenant la fig. 30, on voit que la tige 488 peut coulisser à son extré mité de droite dans un montant 492 s'élevant â partir de la plaque 456. L'extrémité de gau che de cette tige 488 est fixée à un bras oscil lant 494 monté sur un arbre 496 qui peut osciller dans le bloc 388. Un bras pivotant 500, muni d'une vis de contact 501 à son extrémité extérieure, est également calé sur l'arbre 496. Le couloir 52 est muni d'un doigt 502 disposé de manière à pouvoir venir en contact avec la vis 501 quand le couloir approche de sa posi tion verticale.
Ainsi, quand l'extrémité infé rieure du couloir 52 se rapproche de l'éléva teur 12, le doigt 502 fait tourner l'arbre 496 de manière que la tige 488 se déplace vers 1a droite et fasse tourner le renvoi de sonnette 478, afin de pousser vers la droite la tige 476 et de faire démarrer le mécanisme de la caméra.
On voit également sur la fig. 30 que la tige 488 est poussée vers la gauche par un ressort 504 qui entoure la tige 488 et qui est interposé entre le montant 492 et l'extrémité supérieure d'un bras 506 calé sur un arbre 508. Un col lier 510 est fixé à la tige 488 afin de maintenir le ressort 504 comprimé. Il apparaît que, lors que le doigt 502 du couloir 52 déplace la tige 488 vers la droite, l'arbre 508 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre en même temps que la tige 476 de démarrage de la caméra est actionnée.
La rotation de l'arbre 508 libère la crémaillère d'alimentation 27, par l'intermé diaire d'un mécanisme que l'on va décrire maintenant, à peu près au moment du démar- ragé de la caméra. En considérant les fig. 23, 24 et 25, on voit que la crémaillère d'alimen tation 27 comporte un orifice 512 dans lequel peut s'engager un boulon de verrouillage 514 pouvant se déplacer axialement. Ce boulon 514 comporte un doigt latéral 516 coiffé par une fourchette de l'extrémité inférieure d'un bras 518 d'un renvoi de sonnette 520 suscep tible de tourner autour d'un pivot 522.
L'au tre bras 524 du renvoi de sonnette 520 est articulé sur l'extrémité inférieure d'une tige 526 munie à son extrémité supérieure d'un prolongement 528 de diamètre réduit qui co opère avec la partie principale de la tige 526 pour former un épaulement annulaire 530. Un ressort 532 relie le bras 524 au bâti de la ma- chine ; ce ressort est normalement sous ten sion et tend à pousser le boulon de verrouil lage 514 dans l'orifice 512 de la crémaillère d'alimentation 27.
Un levier à fourche 534 est fixé à l'extrémité avant de l'arbre 508 qui a déjà été mentionné en se référant à la fig. 30 ; ce levier 534 est disposé de manière à pouvoir s'engager avec l'épaulement 530 de la tige 526. L'extrémité de gauche du levier 534 est consti tuée à cet effet par une fourchette qui embrasse le prolongement 528 de la tige 526 (fig. 24).
Pour éviter que la crémaillère d'alimenta tion 27 ne soit libérée par inadvertance, un mécanisme est destiné à empêcher le retrait du boulon de verrouillage 514 jusqu'à ce que la ligne composée ait été déplacée et ait atteint la station de justification 24. Près de l'extré mité inférieure de la tige 526 se trouve une pièce 536 qui peut être disposée de manière à empêcher l'abaissement de cette tige et le retrait du boulon de verrouillage 514 ; cette pièce 536 peut pivoter autour d'un axe 538 pour venir dans une position permettant l'abais sement de la tige 526 et le retrait du boulon de verrouillage 514.
Une pièce 540 en forme de coin est fixée à l'extrémité inférieure de l'axe de pivotement 538 ; un ressort 542 est connecté au coin 540 de manière à tendre à pousser la pièce 536 sous la tige 526. Le pivo tement de l'axe 538 dans le sens des aiguilles d'une montre, en vue d'éloigner la pièce 536 de dessous la tige 526, est effectué par une barre 544 susceptible de pivoter vers la gau che pour faire tourner le coin 540. Le pivote ment de la barre 544 est produit par l'engage ment d'une partie du suiveur de ligne 20 avec cette barre quand le suiveur de ligne approche de la station de justification.
Comme on l'a souligné précédemment, le mouvement du cou loir 52 de retour de matrice jusqu'à sa position la plus basse fait tourner l'arbre 508, qui amène le levier 534 en contact avec l'épaule ment 530 ; ce levier abaisse ainsi la tige 526, et il en résulte que le boulon de verrouillage 514 est dégagé de la crémaillère d'alimenta tion. Par conséquent, quand le couloir 52 at teint sa position basse, -le mécanisme de la caméra démarre et la crémaillère d'alimenta- tion 27 est déverrouillée à peu près au même instant.
Quand la machine est utilisée de manière à recueillir les matrices sur la barre 36, le cou loir 52 reste dans sa position horizontale. Dans ces conditions, la crémaillère d'alimentation est déverrouillée quand l'extrémité supérieure du prolongement 528 de la tige 526 est abaissée par la plaque 34 se déplaçant jusqu'à sa posi tion inférieure. L'abaissement de la plaque 34 fait démarrer par conséquent le mécanisme de la caméra et déverrouille à peu près au même instant la crémaillère d'alimentation 27.
En considérant en particulier la fig. 12, on voit que la barre 544 est articulée en des points espacés sur les extrémités inférieures de deux biellettes parallèles 602 et 604, qui sont elles-mêmes articulées à leurs extrémités supé rieures sur le bâti principal de la machine de manière que la barre 544 puisse osciller libre ment dans le sens latéral. Le suiveur de ligne 20 est muni d'un bras 21 qui s'étend vers l'avant ; quand le suiveur de ligne se rapproche du cavalier 26 de détermination de la longueur de ligne, ce bras 21 soulève un verrou 29 monté pivotant sur le cavalier 26 et passe sous ce verrou, en verrouillant ainsi le suiveur de ligne sur le cavalier 26.
Le verrou 29 est ali gné avec la barre 544 ; quand il est soulevé par le bras 21 du suiveur de ligne, il engage la barre 544 et la fait tourner vers le haut et vers la gauche. La barre 544 attaque alors et fait tourner le coin 540, comme on l'a indiqué précédemment, pour placer le mécanisme de libération de la crémaillère d'alimentation dans les conditions voulues permettant à la crémail lère d'être libérée quand la plaque 34 est abaissée.
Pour maintenir la barre 544 dans sa posi tion de gauche jusqu'à ce que le suiveur de ligne ait été rétracté après la fin de l'opération de photographie, on a prévu un mécanisme de détente (fig. 12, 13 et 14). L'extrémité supé rieure de la biellette 604 (fig. 12) est munie d'un épaulement 606 (fig. 13) dans lequel peut s'engager un bras pivotant 608. Ce bras 608 est articulé, entre ses extrémités, sur une extré mité d'urie tige 610 qui peut coulisser axiale- ment dans les ferrures de support 612 et 614.
Un ressort<B>616</B> est intercalé entre la ferrure 612 et l'extrémité de gauche de la tige 610 et entoure cette tige; ce ressort 616 tend par conséquent à pousser la tige vers la gauche. Celle-ci porte à son extrémité de droite un bloc 618 muni d'un doigt 620 (fig. 14) s'éten dant vers le bas et susceptible d'engager la par tie supérieure du suiveur de ligne 20. La façon dont le doigt 620 vient en contact avec la par tie supérieure du suiveur de ligne 20 apparaît en particulier sur la fig. 5. Quand le suiveur de ligne est dans sa position de droite, les pièces sont disposées comme sur la fig. 12, avec le bras 608 dégagé de la biellette 604.
Quand le suiveur de ligne 20 commence son mouvement de livraison de ligne, on voit que la tige 610 libérée se déplace vers la gau che sous l'action du ressort 616 et que l'extré mité avant du bras 608 vient s'appuyer élasti- quement contre la biellette 604, en un point légèrement en dessous de l'épaulement 606. Quand il approche de la station de justifica tion 24, le suiveur de ligne permet au verrou 29 de faire basculer la barre 544 vers la gau che, et, par suite de ce mouvement, l'épaule ment 606 de la biellette 604 est légèrement abaissée, ce qui permet à l'extrémité avant du bras 608 de s'engager dans cette encoche et de maintenir ainsi la barre 544 dans sa position de gauche.
Le transporteur 50 et la roue en étoile 369 du couloir de retour 52 sont entraînés par le moteur électrique 376 (fig. 1). Le moteur 376 est alimenté en courant par l'intermédiaire d'un circuit comprenant un conducteur 546 connecté directement au moteur et un conduc teur 548 connecté à un micro-contact 550 relié lui-même au moteur par un conducteur 552. Le micro-contact 550 (représenté également sur la fig. 31) est muni d'un bouton de contact 554 susceptible d'être engagé par le couloir 52 quand celui-ci est en position horizontale.
Les connexions électriques sont telles que, quand le couloir 52 est horizontal, le circuit d'alimen tation du moteur 376 est coupé, et quand le couloir 52 pivote vers le bas, il s'éloigne du bouton de contact 554 pour fermer le circuit et faire démarrer le moteur 376, et par consé quent le transporteur 50 et la roue en étoile 369.
Un verrou maintient le couloir 52 en posi tion horizontale. Ce verrou 556 (fil-. 2) est constitué par un ressort incurvé et fixé à son extrémité inférieure sur le bâti de la machine, il s'appuie sur la face inférieure du couloir 52. Pour libérer le couloir et lui permettre de pivo ter vers le bas, on abaisse à la main un verrou 556, c'est-à-dire qu'on le pousse vers 1a droite en regardant la fig. 2.
En se référant à la partie inférieure de gau che de la fig. 30, on voit qu'un verrou 558 est destiné à verrouiller le couloir 52 dans sa posi tion la plus basse. Le verrou 558 comprend un renvoi de sonnette pouvant tourner sur un pivot fixe 560 et comportant les bras 562, 564 et 566. Le bras 564 est connecté par un res sort 568 au bâti de la machine ; ce ressort tend à faire tourner le renvoi de sonnette dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une mon tre autour du pivot 560. La rotation du renvoi de sonnette dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre est limitée par une butée 570 sur laquelle peut s'appuyer le bras 562.
Lorsque le couloir 52 approche de sa position la plus basse, le bras 566 du renvoi de son nette se déplace derrière le couloir sous l'ac tion du ressort 568 jusqu'au moment où le bras 562 vient frapper la butée 570 ; de cette façon, le couloir est verrouillé, avec son extrémité de décharge voisine de l'élévateur 12.
Le verrou 558 est déverrouillé par le mou vement de retour du levier 16 de livraison de ligne. Ce levier comporte un bras incurvé 572 susceptible de venir en contact avec le bras 564 quand le levier 16 approche de sa position rétractée, et de déplacer ainsi le bras 566 pour le dégager de derrière le couloir 52 en déver rouillant ainsi celui-ci.
Le levier 16 de livraison de ligne et le sui veur de ligne 20 peuvent être rétractés à la main au moyen du bouton sphérique 42 monté à l'extrémité avant d'une barre 574 fixée sur le suiveur de ligne 20 (fig. 30). La barre 574 est disposée de manière à engager le couloir 52 quand le suiveur de ligne 20 est rétracté. La disposition des pièces est telle que, quand le levier de livraison et le suiveur de ligne appro chent de leur position rétractée, le bras 572 du levier de livraison déverrouille le couloir 52, et la barre 574 engage ensuite le couloir et le fait légèrement pivoter en l'éloignant de l'élé vateur 12, la nouvelle position du couloir étant indiquée en trait mixte sur la fig. 31.
Avec cette disposition, le couloir 52 ne peut pas être verrouillé de nouveau pour faire démarrer le mécanisme de la caméra, tant que l'élévateur 12 n'a pas été soulevé de nouveau pour libé rer le levier de livraison de ligne et le suiveur de ligne et amener une ligne de matrices jus qu'à la station de justification 24.
En se référant à la fi-. 30, et à la fig. 6, on voit que l'élévateur 12 est muni d'une porte 576 que l'on peut faire pivoter vers l'avant au tour d'un axe 578 pour accéder à une ligne de matrices contenue dans l'élévateur. La porte 576 est utile pendant l'opération de répétition de ligne, dans les cas où l'on désire changer une ou deux matrices et répéter ensuite une ligne. <I>Le circuit électrique</I> Le circuit électrique de la présente machine est représenté sur la fig. 22.
On voit sur cette figure qu'un bouchon connu 580 de prise de courant, susceptible d'être enfoncé dans une douille correspondante, est connecté par un conducteur 582 à une extrémité du primaire d'un transformateur 584, et par un conducteur 586, le contact électrique 62 et un conduc teur 588 à l'autre extrémité de ce primaire. Le contact 62 est précisément le contact manuel de démarrage représenté sur la<U>fi-.</U> 1. Le nom bre de référence 590 désigne le moteur électri que d'entraînement de la caméra ; ce moteur est connecté aux conducteurs 582 et 588 par les conducteurs respectifs 592 et 594.
Le secondaire du transformateur 584 four nit l'énergie électrique à une lampe 596 qui constitue la source lumineuse pour l'opéra tion de photographie. L'emplacement de la lampe 596 est représenté sur la fig. 12. Pour prolonger la durée de la lampe, des moyens permettent de l'alimenter constamment avec une faible intensité, sauf quand elle est utilisée réellement pour effectuer les opérations de photographie.
Si on considère en particulier la fig. 12, on voit qu'un organe 600 de commande du contact électrique .est monté pivotant sur le pivot supérieur de la biellette 604 ; quand la barre 544 pivote vers la gauche, cet organe 600 se déplace vers le haut et actionne un con tact 622 (fig. 22) afin d'augmenter l'énergie fournie à la lampe 596.
Si on revient maintenant à la fig. 22, on voit qu'une extrémité du secondaire du trans formateur 584 est mise à la terre, tandis que l'autre extrémité est connectée par un conduc teur 624 à une résistance 626 reliée elle-même à un point fixe 628 du contact 622. L'autre point fixe 630 du contact 622 est relié, par l'intermédiaire du rhéostat 60 et du conduc teur 624, au secondaire du transformateur 584. Les différents emplacements que l'on peut donner à un rhéostat 60 sont indiqués sur les fig. 1 et 12.
La lampe 596 comporte un filament 632, dont une extrémité est reliée à la terre tandis que son autre extrémité est connectée par un conducteur 634 à un organe mobile 636 du contact 622. Les dispositions sont telles que, quand la barre pivotante 544 se trouve dans sa position la plus basse, l'organe mobile 636 est en contact avec le point fixe 628 et la lampe est alimentée en courant par l'intermédiaire de la résistance 626 ; la lampe consomme donc relativement peu de courant.
Au contraire, quand la barre 544 est déplacée vers le haut et vers la gauche par le suiveur de ligne 20, l'organe mobile 636 vient toucher le point fixe 630 et la lampe 596, qui est alors alimen tée par l'intermédiaire du rhéostat 60, fonc tionne à une intensité relativement élevée. On peut régler â l'aide du rhéostat 60 l'intensité lumineuse de la lampe pendant les opérations de photographie. L'intensité lumineuse de la lampe 596 est mesurée par une cellule photo électrique 638 au sélénium, qui est connectée par des conducteurs 640 et 642 à un ampère mètre 61 dont l'emplacement est indiqué sur la fig. 1.
Il est évident que, quand le suiveur de ligne 20 est retiré à la fin de l'opération de photographie, la tige 610 est rétractée pour dégager la détente 608 de la biellette 604. La barre 544 pivote alors vers le bas jusqu'à sa position inférieure et l'organe mobile 636 vient toucher le point fixe 628, en réduisant ainsi l'énergie fournie au rhéostat 60, jusqu'à ce que se produise de nouveau le mouvement de li vraison de ligne du suiveur de ligne vers l'avant.
Le fonctionnement de la forme d'exécu tion doit ressortir assez facilement de la des cription précédente, mais il paraît désirable ce pendant de, résumer brièvement les stades suc cessifs de ce fonctionnement dans l'ordre où ils se produisent. On règle d'abord la forme d'exécution pour les dimensions des caractères à imprimer exprimées en points et pour la lon gueur de ligne que l'on désire.
L'ordre dans lequel on exécute ces réglages initiaux n'a au cune importance. Ces réglages sont les sui vants, en se référant à la fig. 1 a - régler la position du tambour gradué 66 de manière à amener en position de co opération avec l'index 70 une gradua tion portant les 'dimensions appropriées exprimées en points ;
b - faire tourner le volant 68 de manière à faire indiquer par l'index 70 la longueur de ligne désirée sur le tambour gradué 66 ; la rotation de ce volant, comme on l'a indiqué précédemment, place égale ment le cavalier 26 de détermination de la longueur de ligne dans la position con venable sur la crémaillère d'alimentation 27 ; c - régler le cadran 48 des lentilles pour les dimensions appropriées en points ; d - placer le disque moleté 54 de réglage de la marge pour obtenir les dimensions appropriées en points ; e - introduire la boîte d'engrenages appro priée 51 dans le train d'entraînement du support de filin ;
f - placer le cadran 47 d'espacement des lignes dans la position voulue pour don- ner au film le mouvement d'avance de ligne correct ; g - régler , le mécanisme de justification 28 en plaçant dans la position appropriée le levier 58 de conditionnement de justi fication. Si l'on veut composer des ta bleaux, d'autres réglages du mécanisme de justification 28 sont nécessaires, comme on l'a expliqué dans le brevet suisse Ne 302927 cité plus haut en réfé rence. Quand tous ces réglages ont été exécutés, on actionne le contact de dé marrage 62 pour fournir l'énergie à la machine.
On compose une ligne de matrices<I>MI</I> dans le dispositif manuel 10 et on introduit celui-ci dans la machine. On introduit ensuite la ligne composée dans l'élévateur en déplaçant l'or gane coulissant du dispositif manuel de côm- position. On élève ensuite l'élévateur 12 pour retirer la ligne de matrices de l'organe coulis sant et on retire le dispositif 10 de la machine.
Quand l'élévateur atteint sa position supé rieure, il actionne le levier de libération 14 ; le levier 16 de livraison de ligne et le suiveur de ligne 20 déplacent alors la ligne composée jusqu'à la station de justification 24. Le mou vement du suiveur de ligne 20 vers la gauche fait pivoter la barre 54-1 vers la gauche (fig. 24) ; il en résulte que le coin 540 tourne et place 1e mécanisme de déverrouillage de la cré maillère d'alimentation dans la position voulue pour déverrouiller cette crémaillère.
Quand le suiveur de ligne 20 atteint le cavalier 26 de détermination de ligne, il se ver rouille avec celui-ci, et la ligne composée se trouve alors placée à la station de justification 24 entre le suiveur de ligne 20 et la paroi d'ex trémité C. On abaisse alors le levier 56 pour mesurer l'insuffisance de ligne et la machine se trouve prête à photographier les caractères des matrices. Si l'on veut recueillir les matrices sur la barre d'accumulation 36 après l'opération de photographie, il faut abaisser ensuite la pla que 34 de la barre d'accumulation ; cette opé ration provoque le démarrage du mécanisme de la caméra et déverrouille également la cré maillère d'alimentation 27.
C'est alors qu'est effectuée l'opération de photographie qui a été décrite entièrement dans le brevet cité plus haut en référence. Les matrices sont déplacées successivement vers le haut à partir de la sta tion de justification 24 jusqu'à la station de photographie 33 par des chaînes de transport, et elles sont ensuite élevées jusqu'à la station de décharge 35, d'où elles passent sur la barre d'accumulation 36. Le support de film 32 se déplace vers le bas par avances successives, dont l'amplitude est commandée par celle du mouvement de la crémaillère d'alimentation 27.
L'amplitude de chaque avance, comme on l'a déjà fait remarquer, est déterminée par deux facteurs, l'épaisseur de l'élément retiré de la tête de la ligne et la correction de justification à appliquer.
Quand (e cavalier 26 de détermination de la longueur de ligne atteint la paroi d'extré mité C, le suiveur de ligne 20 est déverrouillé automatiquement de cet organe. On saisit alors le bouton 42 du suiveur de ligne et on ramène celui-ci à sa position de droite. Le suiveur de ligne remet en place, pendant son mouvement de retrait, la crémaillère d'alimentation 27 et le support de film 32. Dans le cas où le cou loir 52 de retour des matrices se trouve dans sa position inférieure, le retrait du suiveur de ligne 20 déverrouille ce couloir et le fait pivo ter en l'éloignant de l'élévateur 12.
Quand le suiveur de ligne a été ramené à sa position de droite, et a été verrouillé par la montée de l'extrémité de droite du levier 14, on soulève la plaque 34 de la barre d'accumula tion, ce qui débraye l'embrayage d'entraîne ment de la caméra, et libère le mécanisme de verrouillage de la crémaillère d'alimentation pour permettre au boulon 514 de pénétrer dans l'orifice 512 de la crémaillère et de ver rouiller celle-ci. L'élévation de la plaque 34 permet également au ressort 532 (fig. 24) de soulever la tige 526 ;
le ressort 542 déplace alors la pièce 536 pour l'amener sous la tige 526, de manière à empêcher l'abaissement de la plaque 34, le démarrage du mécanisme de la caméra et la libération de la crémaillère d'alimentation 27, jusqu'à ce que le suiveur de ligne ait placé une autre ligne à la station de justification. Les matrices déchargées sont reti rées de la barre d'accumulation 36 et retour nées au magasin. On abaisse alors à la main le levier 46 pour faire avancer le film et la machine est prête pour un autre cycle de fonc tionnement. Dans le cas où la machine est disposée pour effectuer l'opération de répétition de li gnes, on laisse la plaque de la barre d'accu mulation dans sa position supérieure.
Le fonc tionnement est le même que celui exposé ci-dessus jusqu'à l'opération consistant à abais ser le levier 56 du mécanisme de justification 28. Ensuite, on abaisse le verrou 556 du cou loir 52 de retour des matrices et le couloir pi vote vers le bas en se rapprochant de l'éléva teur 12. Le mouvement initial du couloir 52 actionne le contact électrique 550 pour faire démarrer le moteur 376 qui entraîne le trans porteur 50 et la roue en étoile à l'extrémité de décharge du couloir.
Lorsque l'extrémité infé rieure du couloir 52 approche de l'élévateur 12, le doigt 502 du couloir fait tourner l'arbre 496 pour déplacer la tige 488, faire démarrer le mécanisme de la caméra et déverrouiller la crémaillère d'alimentation 27. Le couloir est ensuite verrouillé contre l'élévateur 12 par le verrou 558 et la photographie des caractères des matrices se déroule comme précédemment.
Les matrices qui arrivent à la station de décharge 35 sont poussées par le poussoir 342 contre l'organe de déflection 346 qui les guide jusque sur le transporteur 50, par lequel elles sont ensuite transportées jusqu'à l'extrémité supérieure du couloir 52. Les matrices sont alors guidées les unes derrière les autres à tra vers le couloir 52, puis poussées successive ment dans l'élévateur 12 par la roue en étoile. Puisque les matrices sont assemblées dans l'élé vateur dans l'ordre où elles ont été déchargées à la station de décharge, elles se trouvent dans l'ordre correct permettant de les photographier de nouveau.
Quand elles ont été assemblées de nouveau dans l'élévateur 12, le suiveur de ligne est retiré, comme on l'a expliqué précé demment, afin de déverrouiller le couloir 52. Quand le suiveur de ligne se trouve dans sa position de retrait complet, il s'appuie contre le couloir 52 et maintient celui-ci éloigné de l'élévateur vers l'extérieur, comme' on le voit particulièrement bien sur la fig. 31. Si l'on désire répéter une autre fois la ligne composée, on soulève l'élévateur 12 pour permettre au suiveur de ligne de faire avancer de nouveau la ligne jusqu'à la station. de justification, et les opérations décrites ci-dessus se répètent.
Si un seul caractère ou quelques caractères seu lement doivent être changés dans la ligne com posée, on peut ouvrir la porte 576 de l'éléva teur 12 et introduire 'la ou les matrices dési rées avant que l'élévateur ne monte de nouveau pour répéter la ligne.