BE553977A - - Google Patents

Info

Publication number
BE553977A
BE553977A BE553977DA BE553977A BE 553977 A BE553977 A BE 553977A BE 553977D A BE553977D A BE 553977DA BE 553977 A BE553977 A BE 553977A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
rod
follow
intended
aforementioned
lines
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE553977A publication Critical patent/BE553977A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B15/00Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography
    • B41B15/08Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography with means for photographing composed characters in succession

Landscapes

  • Mechanical Operated Clutches (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



   Cette invention concerne un mécanisme de centrage et de cadrage pour machines à composer photo-électriques, du type général décrit dans la spécification du brevet français n  987.279. 



   Dans des machines de ce genre, les caractères d'imprimerie, pouvant être photographiés, sont montés sur des blocs de matrices ayant leur épaisseur, ou autres dimensions essentielles proportionnelles aux largeurs que présentent les caractères respectivement montés sur ces matrices, lorsqu'ils sont alignés pour la composition d'un texte. Les matrices sont réunies dans un magasin d'où elles sont retirées sélectivement par la manoeuvra de touches convenablement choisies, disposées sur un clavier, 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 lesdites matrices étant assemblées pour former une colbnne   d'où   elles sont extraites individuellement, les unes après les autres, pour être photographiées, puis ramenées au magasin précité par leurs couloirs respectifs.

   Le dispositif servant de support au film est muni d'un index gradué dans la direction qui correspond à la lecture des lignes entre les expositions successives à la lu- mière, pour permettre d'espacer les images des caractères le long du film et former ainsi les lignes composées par ces carac- tères. 



   La description qui fait partie du brevet français   904.732   explique le fonctionnement d'un mécanisme de tabulateur pour des machines de ce genre, qui permettent la composition, soit de lignes remplissant toute la largeur d'une colonne, soit de lignes déplacées sur la droite ou sur la gauche de la colonne, au choix de l'opéra-      teur. Ce mécanisme permet aussi de déplacer n'importe quel élément particulier d'une ligne pour lui faire occuper une largeur   prédéter-   minée, inférieure à celle de la colonne, comme dans la composition typographique courante. 



   Toutefois, avant la présente invention, on n'avait jamais ' trouvé aucun moyen capable de mettre en place automatiquement des lignes d'une largeur inférieure à celle d'une colonne entière, ce genre d'opération étant fréquemment réclamé pour des titres, des en-têtes, des annonces et autres éléments destinés à retenir l'attention.

   Par conséquent, dans la composition de lignes de ce genre, il était tout d'abord nécessaire pour l'opérateur de "mettre en place" la ligne, c'est-à-dire, de choisir et d'assembler les matrices correspondant aux caractères et aux espaces réservés entre les mots de la ligne, de noter la valeur des vides, c'est-à- dire la différence entre la largeur de la colonne, et la somme des largeurs des caractères, disposés sur la ligne, et des espaces compris entre les mots, de diviser cette différence par deux et d'insérer des rectangles, ou matrices de dimensions corres- pondant à ces espaces vides, à chaque extrémité de la ligne. 



  Non seulement ces différentes opérations prenaient du temps, mais ,les erreurs provenant des opérateurs entraînaient fré- 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 quemment des défauts de centrage. 



   La présente invention a, tout d'abord, pour objet un mécanisme de centrage et de cadrage capable non seulement de réaliser les opérations relatives à la mise en place d'une ligne entière, ou d'un fragment de ligne décalé vers la gauche, ou vers la droite, mais encore d'effectuer ces opérations d'une façon entièrement automatique. Ce mécanisme est sûr et précis dans son fonctionnement et il est également agencé de façon à pouvoir être incorporé dans des machines à composition photographique, du type mentionné plus haut, sans transformation coûteuse et à un prix raisonnable. 



   La façon d'arriver à ces divers buts qu'il est désirable d'atteindre, peut être rapidement résumée de la façon suivante: dans les machines à composition photographique de la classe en question, la colonne, formée par l'assemblage des matrices, est pressée contre une paroi disposée à l'une des extrémités de la machine par un organe destiné à suivre la ligne et accouplé mécaniquement au support du film par un train d'engrenages d'un rapport tel que, pour chaque matrice retirée de la colonne, le film avance d'une'distance suffisante pour présenter une zone non exposée pour le caractère monté sur la matrice. 



   Au début, aussitôt après que la colonne a été assemblée et qu'elle a été dirigée sur le mécanisme qui la met en place sur toute sa largeur et qui doit la photographier, ladite colonne est poussée vers la paroi terminale par l'organe destiné à suivre la ligne, jusqu'à ce que cet organe vienne frapper une butée placée à une distance de ladite paroi, correspondant à la longueur désirée pour la ligne.

   Si le sélecteur a été placé sur la position correspondant à la reproduction d'une colonne entière, une tringle dite "tringle de colonne entière" pivotant à l'une de ses extrémités est alors soulevée de façon à pousser un coin et à obliger un plongeur soumis à l'action d'un ressort, à s'appliquer extérieurement sur l'organe destiné à suivre les lignes, afin de pousser la colonne des matrices contre la paroi terminale en la déplaçant d'une 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 quantité égale à la partie laissée en blanc sur la ligne.

   A' ce moment, lorsque les matrices sont enlevées une par une de la colonne, en vue de l'opération photographique, avec l'organe destiné à suivre les lignes, qui pousse les matrices restantes vers la paroi terminale, de façon à remplir les espaces laissés vides par les matrices qui ont été enlevées, l'organe en forme de coin abaisse la tringle inclinée, permettant au plongeur de se retirer graduellement. De cette façon, chacun des déplacements, effectués pas à pas de l'organe destiné à suivre les lignes, est légèrement supérieur à l'épaisseur de la matrice qui a été enlevée et' le film est entraîné vers l'avant, de façon à espacer les images des caractères d'une quantité proportionnellement plus grande que la distance qui suffirait normalement pour remplir la colonne d'une marge à l'autre. 



   Dans des opérations d'un autre genre, la tringle dite "de colonne entière", est bloquée à sa position inférieure. Si le sélecteur est dans la position correspondant au  déplacement à gauche", le train d'engrenages qui relie normalement l'organe destiné à suivre la ligne au support du film, est rendu temporairement inopérant pendant la partie du cycle d'opérations, lorsque, par ailleurs, le fonctionnement s'effectue par lignes entières. 



  L'organe d'arrêt (formant butée et l'organe destiné à suivre les lignes sont déverrouillée et sont en mesure d'amener la colonne des matrices contre la paroi terminale, tandis que le support des films est verrouillé dans la position qui correspond au départ d'une ligne. De cette façon, l'image du premier caractère de la ligne est formée avec la marge de gauche. Avant que la première matrice soit déplacée pour l'opération photographique, le support du film est déverrouillé et le train d'engrenages devient de nouveau actif, de sorte que, à chaque déplacement des matrices pour l'opération photographique, le film avance de la distance qui est normalement suffisante pour assurer une zone vierge sur ledit film pour l'image de chaque caractère.

   La dernière image des 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 caractères de la ligne vient ainsi se placer assez près de   la.   marge de droite, à une distance égale à la partie laissée en blanc sur cette ligne. 



   Si l'on choisit l'opération consistant à laisser une partie de la ligne en blanc du côté droit, pendant la phase du cycle correspondant à celle au cours de laquelle la ligne entière est habituellement reproduite, l'organe de blocage et l'organe destiné à suivre la ligne sont déverrouillés et libé- rés pour pouvoir pousser la colonne des matrices vers la paroi terminale sur une distance égale à la partie laissée en blanc sur la ligne. Pendant ce temps, l'organe destiné à suivre la ligne est accouplé au support du film de la façon usuelle, de sorte que le déplacement de l'organe susdit, destiné à suivre- la ligne, provoque un déplacement correspondant de ce support. 



  De cette façon, l'image du premier caractère de la ligne tombe      à droite de la marge gauche, à une distance égale à la partie laissée en blanc sur cette ligne, tandis que l'image du dernier caractère de cette ligne est appliquée contre la marge de droite. 



   Si l'on choisit l'opération dite de "centrage", le train d'engrenages primaires qui accouple l'organe destiné à suivre les lignes, avec le support du film, est rendu inopé- rant et un second train d'engrenages est mis en fonctionnement pour relier l'organe susdit au support précité, avec un rapport de transmission qui est exactement la moitié de celui du pre- mier train d'engrenages. L'organe formant butée et l'organe destiné à suivre les lignes sont déverrouillés et mis en état de déplacer la colonne des matrices contre la paroi terminale. Pendant ce déplacement de l'organe destiné à suivre la ligne sur une distance égale à la partie laissée en blanc sur celle-ci, le support du film effectue seulement la moitié de ce déplacement, de sorte que la moitié seulement de la partie inutilisée de la ligne apparaît du côté gauche de ladite ligne.

   Avant l'enlèvement de la première ma- trice, le train d'engrenages secondaire est rendu inopérant, tandis 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 que le train d'engrenages primaire devient de nouveau actif; de sorte que le film avance alors à la cadence normale pendant la photographie des caractères. De cette façon, la ligne formée par les images de ces caractères occupe la largeur usuelle qu'elle a en composition typographique et la moitié restante de la partie inutilisée de la ligne apparaît à l'extrémité droite de cette ligne, de sorte que le cadrage (centrage) est assuré avec précision. 



   Sur les dessins annexés au présent mémoire descriptif:
La fig. 1 est une vue de front, en élévation, de la parti* supérieure gauche d'une machine à composer photo-électrique du type décrit dans la spécification du brevet français n  987.279, comportant un mécanisme de centrage et de cadrage présentant les caractères de la présente invention. 



   La fig. la est une vue agrandie, en coupe partielle, représentant en détail le mécanisme destiné à ajuster le support du film, ou porte-film, conformément à différents degrés d'amplification de façon à réserver une image de départ uniforme pour les lignes. 



   La fig. lb est une vue de détail, en élévation, de la partie supérieure du mécanisme reproduit sur la fig. la' qui représente les éléments superposés de ce mécanisme tels qu'ils se trouvent, placés les uns par rapport aux autres pendant leur fonctionnement. 



   La fig. lc estune représentation schématique de la liaison élastique par chaîne entre le support du film et le levier qui commande les lignes. 



   La fig. 2 est une vue partielle de front, représentant en perspective, à une plus grande échelle, la partie supérieure du mécanisme de centrage et de cadrage, avec certaines parties enlevées pour permettre de faire voir l'intérieur de ce mécanisme. 



   La fig. 3 est une vue en élévation du mécanisme représenté sur la fig. 2. 



   La fige 4 est une coupe verticale, à une échelle légèrement agrandie, pratiquée en principe le long de la ligne   4-4   de la fig. 1. 



   La fig, 5 est une coupe verticale de l'embrayage 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 de la fig.   4,   pratiquée, en principe, le long de la ligne 5-5 de cette figure et représentant cet embrayage libéré. 



   La fig. 6 est une vue semblable à celle de la fig. 5, mais représentant l'embrayage en prise. 



   La fig. 7 est une coupe partielle verticale de la partie supérieure du mécanisme représenté sur les figs. 2 et 3, cette coupe étant pratiquée, en principe le long de la ligne 7-7 de la fig. 1. 



   La fig. 8 est une vue de front en élévation, de la partie inférieure du mécanisme de centrage et de cadrage, représenté sur la fig. 1, la partie antérieure du couvercle du carter étant partiellement supprimée sur cette figure. 



   La fig. 9 est une coupe verticale, pratiquée le long de la ligne 9-9 de la fig. 8 et montrant les pièces disposées pour le "centrage". 



   La fig. 10 est une coupe horizontale, pratiquée en principe suivant la ligne 10-10 de la fig. 9. 



   La fig. 11 est une vue en coupe verticale pratiquée en principe suivant la ligne   11-11   de la fig. 8. 



   La fig. 12 est une vue verticale, en coupe partielle, pratiquée en principe suivant la ligne 12-12 de la fig. 11. 



   La fig. 13 est une coupe horizontale, pratiquée en principe suivant la ligne 13-13 de la fig. 11. 



   Les figs. 14 et 15 sont des coupes verticales, pratiquées respectivement le long des lignes 14-lA. et 15-15 de la fig. 8. 



   Les figs. 16A, 16B, 16C, et 16D sont des vues schématiques représentant les positions des différentes cames sur l'arbre à cames du mécanisme de centrage et de cadrage, pour les quatre différentes positions du bouton du sélecteur, qui sont respectivement: blanc à gauche - centrage - utilisation totale de la ligne, et blanc à droite. 



   La fig. 17 est une vue schématique, en perspective, d'une partie du mécanisme de la caméra de la machine à composer, cette vue représente l'interrupteur électrique qui est actionné par 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 l'arrivée de la colonne des matrices contre la paroi terminale de l'ensemble formé par là caméra. 



   La fig. 18 est un schéma de principe du circuit électrique qui contrôle le fonctionnement de la machine. 



   Pour faciliter la compréhension de l'invention, on va réviser rapidement la suite générale des opérations des machines à composer photo-électriques, du type décrit dans la spécification du brevet français 987.279 mentionné ci-avant, étant entendu qu'on peut trouver un exposé plus complet de la construction et du fonctionnement des machines de ce genre en se reportant au brevet susdit,
La fig. 1 représente le coin gauche supérieur d'une machine à composer photo-électrique, du type en question, telle qu'on peut la voir en se mettant à la place occupée par l'opérateur qui se trouve à l'avant de cette machine.

   On voit, sur cette figure, l'ensemble formé par la caméra A, le carter renfermant la source lumineuse   B,   le support du film C et l'ensemble de contrôle P à l'intérieur duquel se trouve logée une grande partie du mécanisme réalisé conformément à la présente invention. 



   Sur la fig. 1, la machine est représentée au point de son cycle d'opérations, auquel la colonne des matrices M a été déplacée vers la gauche par l'organe F destiné à suivre les lignes, jusqu'au moment où un doigt G, dépassant vers l'avant, à l'extérieur de l'organe susdit F, est entré en prise avec un organe de blocage S, placé sur la crémaillère R de façon que sa position puisse être réglée et où l'organe susdit F, destiné à suivre les lignes, et l'organe de blocage S ont été réunis ensemble par un verrou L, qui vient en prise avec le doigt G.

   La position de l'organe de blocage S est déterminée sur la crémaillère R au moyen   d'un   bouton de contrôle (non représenté) et cette position est choisie de façon que l'organe F destiné à suivre les lignes s'arrête à un point où sa face gauche est espacée de la paroi terminale E de la caméra, d'une distance correspondant à la longueur désirée de la ligne. 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 



   Au moment où le doigt G placé sur l'organe F, (destiné à suivre la ligne), agissant comme une came, soulève le verrou L sur l'organe de blocage S, pour se placer par dessous, ledit verrou L pousse vers le haut la tringle H, montée de façonà pouvoir se déplacer, cette tringle actionnant un interrupteur à poussoir J pour commencer l'opération, dite de "justification", c'est-à-dire, l'opération dans laquelle la ligne occupe la colonne entière et/ou l'opération de   "cadrage",   et enfin la photographie, toutes ces opérations étant effectuées par la machine.

   Comme on l'a exposé dans la spécification du brevet français   987.279   précité, la fermeture de l'interrupteur J provoque la rotation de l'arbre   à.cames   principal de la machine, obligeant cet arbre à cames à tourner d'un angle d'environ 150 , après quoi cet arbre s'arrêtera automatiquement. Pendant cette rotation de l'arbre à cames principal les opérations dites de   "justification",   c'est-à-dire, celles où la ligne occupe la colonne entière, où les opérations de "cadrage" ont lieu, selon la nature de l'opération préalablement choisie. 



   Pendant la première partie de la rotation de 150  de l'arbre à cames principal, la crémaillère R, le bouton d'arrêt S et l'organe F destiné à suivre les lignes, sont verrouillés dans la positions qu'ils occupent, au moyen d'une tige de verrouillage qui s'engage dans les dents de la crémaillère R, ainsi que cela sera décrit ci-après d'une façon plus complète. En outre, pendant la première partie de la rotation de 1500 la tige de verrouillage est ramenée en arrière, libérant ainsi la crémaillère R, le bouton d'arrêt S et l'organe F, destiné à suivre les lignes, pour permettre à celui-ci de presser la colonne des matrices M contre la paroi terminale de l'ensemble formé par la caméra A.

   Peu après que l'organe de verrouillage a été ramené en arrière, le distributeur- élévateur D atteint sa position inférieure en s'appliquant contre la partie supérieure du carter B qui recouvre la source de lumière A ce moment, le distributeur élévateur vient rencontrer un cliquet K qui pivote au sommet du carter (recouvrant la source de lu- 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 mière) obligeant ce cliquet à tourner et à chasser la tige N vers la gauche, comme représenté sur la fig. 1, pour venir en prise avec un embrayage (non représenté) en vue de provoquer le fonctionnement de l'ensemble formé par la caméra. 



   Pendant les opérations photographiques, les matrices sont retirées individuellement et successivement de l'extrémité gauche de la colonne et transportées pas à pas vers le haut le long de la paroi terminale E, d'abord jusqu'à une position où ces opérations photographiques ont lieu et, de là, jusqu'à la partie supérieure de l'ensemble A, formé par la   caméra, où   elles sont poussées sur le distributeur-élévateur D. 



   La crémaillère R est accouplée au support C du film par un train d'engrenages comprenant une roue dentée Q, une tige I. une boîte interchangeable d'engrenages T et une crémaillère U . munie, à son extrémité supérieure, d'une tête ajustable V dont le haut vient, en fonctionnant, supporter (soulever) une équerre   W   fixée à l'extrémité supérieure du support du film C. Ce support de film C est monté de façon à pouvoir glisser sur l'ensemble formé par la caméra, au moyen. de glissières X et il est entraîné vers le bas par son poids.

   Le poids du support du film, transmis par le train d'engrenages qui vient d'être décrit, et augmenté par l'action du ressort 20 (fig. 1c) sur le levier de déblocage 21 dont l'extrémité supérieure est reliée par un organe intermédiaire (non représenté) à la crémaillère R, tend à entrainer la crémaillère R, le bouton S et l'organe F destiné à suivre les lignes vers la gauche. De cette façon, au fur et à mesure que les caractères sont retirés individuellement et successivement de la colonne où ils sont photographiés, l'organe F destiné à suivre les lignes, chasse les caractères restant vers la gauche, de façon à remplir les espaces vides.

   Cet organe F avec les organes auxquels il est associé, se déplace alors pas à pas en parcourant des distances croissantes égales à l'épaisseur des matrices qui ont été retirées de la colonne; ce mouvement, obtenu grâce au train d'engrenages préalablement décrit, permet au support du film C de se déplacer .pas à pas vers le bas, sur des distances suffisantes pour que 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 le film puisse présenter une région vierge pour recevoir l'image de chacun des caractères qui se succèdent. 



   Un certain nombre de lentilles sont prévues dans l'ensemble A,qui forme la caméra, pour agrandir ou réduire les dimensions des images photographiques des caractères montés sur les matrices M, de sorte que le "type" composé d'une rangée de points d'une certaine dimension, peut être entièrement réalisé avec une ligne unique de matrices. La botte interchangeable d'engrenages T permet de contrôler les avances croissantes du support de film C en fonction du degré d'agrandissement, ou de réduction des images photographiques. 



   Lorsque la dernière matrice a été éloignée de la ligne, l'extrémité antérieure de l'organe de verrouillage L, qui pivote en Y sur le bouton d'arrêt S, vient en prise avec la paroi terminale de l'ensemble formant la caméra et fait basculer l'organe de verrouillage L, de sorte que son extrémité L actionne un interrupteur Z. Cet interrupteur oblige l'arbre à cames principal à tourner encore d'un angle d'environ 210  de sorte qu'il achève ainsi son tour et revient au repos à sa position primitive de départ. Pendant ce dernier mouvement de l'arbre à cames principal, le distributeur élévateur D est élevé, de façon à venir soulever les matrices jusqu'à la partie supérieure de la machine où elles sont transmises à un mécanisme normal de distribution pour être réparties dans leurs couloirs respectifs disposés dans le magasin. 



   On arrive maintenant au mécanisme qui permet à la machine d'accomplir à volonté, soit la reproduction de lignes entières, soit le déplacement de ces lignes vers la droite, soit leur déplacement vers la gauche, soit encore le "centrage". 



   Comme on peut le voir sur les figs. 2 et 3, la crémaillère R, sur laquelle sont fixés le bouton d'arrêt S et l'organe F destiné à suivre les lignes, engrène avec un pignon 22. Comme indiqué sur la fig. 4, ce pignon 22 est fixé au moyen d'une clavette   24,   au voisinage de l'extrémité de l'arbre 

 <Desc/Clms Page number 12> 

     
26 qui tourillonne dans un bloc   27   monté sur le bâti de la machine. 



  Un pignon spécial 28 est disposé sur le même axe que le pignon 22, de facon à pouvoir entrer en contact "face contre face", avec ce dernier. La portion dentée de cet engrenage 28 engrène avec l'engre nage Q (fig. 1) qui se trouve engagé, dans son fonctionnement, avec le support du film C. Les deux pignons à fente 22 et 28   rempla'   cent un simple engrenage de mêmes dimensions et de même forme géné- rale dans la machine à composer photographiquement décrite dans le brevet français 987.279 mentionné ci-avant. Comme ceux qui sont familiarisés avec ce type de machine le comprendront facilement, cette disposition particulière permet d'appliquer la présente invention à des machines de ce genre sans leur imposer de sérieuses modifications. 



   Ainsi qu'on le peut voir   surla fig,.   4, l'engrenage mixte 28 est claveté au moyen des goupilles 30 à un manchon 32 qui entoure l'extrémité antérieure de l'arbre 26 auquel il sert de support, de façon que cet arbre puisse tourner, celui-ci pouvant, à son tour, tourillonner dans une cavité pratiquée dans le bloc 27. 



   A l'extrémité antérieure du manchon 32 se trouve le logement 34a qui en fait partie intégrante et dans lequel est disposé l'embrayage à rouleaux, désigné dans son ensemble par 34. 



   Comme on peut le voir en se reportant aux figs. 4, 5 et 6, l'embrayage à rouleaux 34 comprend un organe intérieur 36 qui se trouve disposé de façon à pouvoir tourner dans le logement 34a et qui est fixé sur l'arbre intérieur 26 au moyen d'une clavette 38. Deux "spiders", généralement triangulaires, 40 et 42, disposés contre la face antérieure de l'organe   36,   se trouvent placés l'un en face de l'autre, et appliqués l'un contre l'autre et contre la face antérieure de l'organe susdit 36, de manière à pouvoir   tournera   Cet organe 36 comporte six cavités 36a, dont chacune contient un rouleau cylindrique 44.

   Chacune de ces cavités est définie par un épaulement radial 36b et une base 36c, disposée perpendiculaire- ment à cet épaulement, avec d'autres épaulements répartis alter- 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 nativement tout autour de la périphérie de l'organe susdit 36 et disposés les uns en face des autres dans des directions opposées. Les bases 36c sont inclinées par rapport à la paroi interne du logement   34a   de l'embrayage de sorte que lesdites cavités sont un peu plus étroites à leurs extrémités ouvertes qu'à leurs extrémités fermées et que les rouleaux   44   sont poussés vers les extrémités ouvertes de ces cavités au moyen de petits ressorts de compression 46. 



   Les rouleaux 44 sont ainsi normalement coincés entre les bases 36c et la paroi interne du logement 34a de l'embrayage ce qui les empêche de tourner et verrouille l'organe intérieur 36 ainsi que le logement   34a   de l'embrayage, pour rendre impossible toute rotation relative de ces organes. 



   Chacun des deux "spiders" 40 et 42 est   muni.,   à ses trois sommets, de pattes   40a   ou   42a,   qui font saillie vers l'intérieur et sont disposées de façon à s'engager dans les rouleaux 44 et à les presser intérieurement vers les épaulements 36b de   l'organe   36 malgré la résistance des ressorts 46 Ce mouvement des "spiders" 40 et 42 et de leurs doigts40a et 42a est déterminé par une paire de goupilles terminées en pointes   48   (fig.

   4) et fixées,avec un certain jeu, à un collier 52 monté, de   façon   à pouvoir glisser sur l'extrémité antérieure de   l'arbre   intérieur 26, qui vient d'être mentionnée ci-avant*
Les goupilles 48 dépassent, de façon à pouvoir glisser à travers des ouvertures pratiquées dans la pièce 34b qui sert de couvercle à la partie antérieure de l'embrayage   34,   cette pièce 34b qui forme couvercle étant fixée sur l'arbre intérieur au moyen d'une goupille   50,   le bord circulaire de ce couvercle recouvrant le carter   34a   de l'embrayage tout le long du joint   53   dans lequel il peut tourner. 



   Lorsque le collier 52 est déplacé vers l'arrière sur l'arbre 26, les extrémités coniques des goupilles 48 s'engagent dans des trous 40b et 42b pratiqués respectivement dans les 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 "spiders" 40 et 42 et coincent lesdits "spiders" dans des directions opposées pour les amener de la position représentée sur la fig. 6 à celle qu'on peut voir sur la fig. 5.

   Ce mouvement des "spiders" oblige les pattes 40a et   42a   à pousser les rouleaux 44 intérieurement vers les épaulements 36b de   l'organe   36   malgré"-.   l'effort antagoniste des ressorts   46.   Cette action écarte les rouleaux 44 de la position dans laquelle ils sont coincés entre les bases des cavités 36a et les parois internes du logement 34a de l'embrayage, ce qui libère lesdits rouleaux, de façon qu'ils puissent tourner, et qu'ils permettent ainsi à l'organe 36 de tourner par rapport au carter 34a de l'embresyage. 



   Afin d'empêcher un déplacement excessif des "spiders" 40 et 42, l'un par rapport à l'autre et pour être sûr que les goupilles coniques 48 pourront entrer dans les trous 40b et 42b des "spiders", ceux-ci sont pourvus de trous supplémentaires   40c   et 42c (fig. 5 et 6), à travers lesquels pénètre, avec un certain jeu, une goupille 54 dépassant à l'extérieur de l'organe 36. 



  Les "spiders 40 et 42 s'engagent dans les extrémités adjacentes des rouleaux 44 pour empêcher tout déplacement de ces extrémités, le "spider" extérieur 42 étant muni de bossages 42d dans ce but. 



   On comprend aisément que lorsque   l'embrayage   à rouleau 34 est débrayé, les deux engrenages 22 et 28 (fig. 4) sont en mesure de tourner indépendamment l'un de l'autre. Lorsque l'embrayage 34 est en prise, toute rotation du manchon 32, par rapport à l'arbre intérieur 26, est rendue impossible et les deux engrenages 22 et 28 se déplacent en synchronisme. Ainsi, lorsqu'un mouvement longitudinal de la crémaillère R provoque la rotation de l'engrenage 22, l'engrenage 28 tourne avec lui; par l'intermédiaire de l'engrenage Q (fig. 1) et du train d'engrenages préalablement décrit, le support du film C, se déplace alors vers le bas à une allure telle qu'il présente une région de film vierge pour chacune des images successives des caractères.

   Ce train d'engrenages sera mentionné ci-après comme "train primaire" d'engrenages et le rap- 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 port entre le mouvement du support du film qu'il assure et celui de l'organe F destiné à suivre les lignes est indiqué comme rapport 1:1, bien   qu'il   soit entendu que ce rapport puisse effectivement être un peu plus grand, ou un peu plus petit que 1:1, lorsque la boîte d'engrenages T est changée pour tenir compte de l'agrandissement, ou de la réduction des caractères typographique. 



   Comme on peut le voir sur la fig.4, un petit pignon 56, taillé entièrement dans l'engrenage précédemment décrit22, comme on peut le voir sur la fig. 3, engrène avec une roue dentée plus grande 58. Comme représenté sur la fig. 7, cette dernière roue dentée 58 est montée de façon à pouvoir tourner sur un grand arbre' 60 qui tourillonne dans le bloc 27. La face avant de 1' engrenage 58 est évidée et comporte des rainures radiales qui jouent le rôle du plateau d'un embrayage à clayettes, désigné dans son ensemble par 62. Cet embrayage 62 comprend raie clavette 64 qui pénètre radié lement par les rainures 60a, pratiquées des deux côtés de la tige intérieure 66. logée de façonà. pouvoir glisser dans un trou axe pratiqué à   l'intérieur   de   l'axe   60.

   Cette tige 66 est poussée vae la droite, comme représenté   sur la   fig. 7,au moyen   d'une   ressort à boudin   68   comprimé entre l'extrémité gauche de la tige et la paroi terminale   d'une   cavité 60b pratiquée dans]. 'arbre 60. Cette disposition oblige la clavette   64.   à pénétrer normalement dans les rainures radiales de la face de la roue dentée 58 pour mettre en prise l'embrayage 62 et empêcher la rotation de cette roue 58 par rapport à l'arbre 60.

   L'embrayage à clavette 62 peut être dégagé par le mouvement, vers la gauche, de la tige 66, qui se déplace malgré l'effort antagoniste du ressort 68, les rainures allongées 60a rendant possible ce déplacement longitudinal de la tige 66 par rapport à   ].-'arbre     60,,   tandis que les deux mouvements de rotation de ces organes   l'un   par rapport à   l'autre,   sont empêchés par le clavetage. Sur l'arbre 60 est calé   'un   autre pignon 70 qui engrène avec la partie dentée de la roue d'engrenage mixte mentionnée ci-dessus 28. 



   On voit airesi que, lorsque   l'embrayage   à clavette 62 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 est en prise, la crémaillère R est réunie au support de film C par les roues dentées 22, 56 et 58, l'embrayage à clavette 62, l'arbre 60, les pignons 70 et 28 et l'engrenage Q (fig. 1) et, par conséquent, par le train d'engrenages préalablement décrit. La roue dentée 56 a moitié moins de dents que la roue, également dentée, 58 qui engrène avec elle, tandis que le rapport d'engrenage du pignon 70 et de la roue 28 est égal à 1:1. Ainsi, lorsque l'embrayage 62 est en prise, la crémaillère R et le support de film C sont accouplés ensemble avec un rapport de transmission 1:2. 



  Ce dernier train d'engrenages est mentionné ci-après sous la dénomination de trains d'engrenages "secondaire" ou train d'engrenages de rapport 1:2. 



   Comme on le voit particulièrement bien sur   la'   fig. 2, l'embrayage à rouleaux 34 est commandé par une fourche 72 dont les bras sont munis intérieurement de goupilles 73 qui font saillie vers l'intérieur et qui pénètrent avec un certain jeu dans une rainure circulaire 52a du collier 52. Cette fourche 72 est fixée, à son extrémité inférieure, à   l'une   des extrémités d'une tige   74,   autour de laquelle elle peut pivoter et qui est montée dans une console   76,   formant palier, dans laquelle elle peut tourner, et qui est fixée sur laface antérieure du bloc 27.

   Du côté opposé de cette tige   74,   se trouve monté le bras d'un levier 78 comportant, à son extrémité arrière, une rainure 78a, dans laquelle est logée une goupille 80, pouvant glisser et dépassant latéralement à l'extérieur du bord supérieur de la tige 82. Cette tige traverse un bossage 84a, venu de fonderie avec la pièce 84 qui fait partie du couvercle disposé sur le haut du carter 85 de l'ensemble de contrôle P. 



   La tige 82 est poussée vers le bas au moyen d'un ressort à boudin 86 qui l'entoure et qui se trouve comprimé entre un collier   87,   fixé sur ladite tige 82 et la face inférieure'de la plaque 88 (voir aussi fig.   9)   convenablement fixée au carter de l'ensemble de contrôle susdit. Le mouvement de descente de la tige 82 sous   l'ac-   tion du ressort 86 est limité par un collier 89 (fig. 2) fixé sur 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 la tige précitée 82 et qui vient buter contre la face supérieure du bossage   84a.   



   Ce ressort 86 retient normalement la tige 82 à sa position inférieure dans laquelle il est représenté sur les figs.   2 et     4   et pour laquelle l'embrayage à rouleaux 34 n'est pas en prise. 



  Cette tige 82 peut être entraînée vers le haut, malgré l'effort      antagoniste du ressort 86, au moyen d'un   solénoïde'90,   dont le noyau 92 est disposé à   l'extrémité   inférieure de la tige 82. Lorsque cette tige 82 est entraînée vers le haut par suite de l'excitation de ce solénoïde, elle fait tourner d'un certain angle le levier coudé   78,   l'axe de pivotage 74 et la fourche 72 dans le sens   inversa   des aiguilles d'une montre, comme on peut voir sur la fig. 2. 



  Cette manoeuvre entraîne le collier 52 vers la gauche, 'ce qui fait sortir les goupilles  48   (fig. 4) des trous 40b et 42b, pratiqués dans les "spiders" 40 et 42 et sépare de srouleaux 44, les lagguettes 40a et   42a   de ces mêmes "spiders", comme indiqué sur la   fig.6   ce qui permet à ces rouleaux de se coincer entre l'organe 36 et le boîtier, ou carter 34a de l'embrayage qui se trouve ainsi mis en prise. 



   L'embrayage à clavette 62 est actionné au moyen d'une tige 96 dont   l'extrémité   supérieure 96a est taillée en biseau et disposée de façon à pouvoir coopérer avec une partie arrondie de la tige 66 qui forme une saillie 66a à l'extrémité arrière de celle-ci. Lorsque la tige 96 est relevée, son extrémité supé- rieure 96a pousse la tige 66 vers la gauche, malgré la résistance du ressort 68, déplaçant ainsi la clavette 64 pour la dégager de la face antérieure de la roue ,d'engrenage 58, ce qui libère l'embrayage 62. 



   La tige 96 comporte, à son extrémité inférieure, une pièce rainurée 98 engagée, par des écrous de blocage, convenablement vissés, dans l'extrémité supérieure d'une tige 22 disposée de façon à pouvoir coulisser dans le bossage   84a,et   dans un prolongement de la pièce 88 (fig. 9).

   Les tiges 102 et 96 sont entraînées vers le bas   a   

 <Desc/Clms Page number 18> 

 moyen d'un ressort 104, travaillant à la traction, tendu entre une goupille 106, faisant saillie sur l'extrémité inférieure de la tige 102, et un point de fixation convenablement choisi sur ladite pièce   88. '  
Le mouvement de descente des tiges 96 et 102, sous l'action du ressort   104,   est limité par un levier coudé   108,   dont l'un des bras vient se loger dans un évidement 102a pratiqué à l'extrémité inférieure de la tige 102. Ce levier coudé 108 est monté sur un axe 110, autour duquel il peut pivoter et qui forme saillie sur le côté d'un bras 112 fixé à la partie inférieure de la pièce   84   venue de fonderie.

   L'extrémité inférieure de l'autre bras de ce levier coudé 108 comporte une rainure grâce à laquelle ledit bras est articulé' par la goupille 116 à l'extrémité supérieure d'un levier   114,   taillée en forme de fourche. 



   Le levier 114 est articulé sur une tige 118, fixée ellemême à l'extrémité inférieure du bras 112. 



   Par son extrémité inférieure, ce même levier 114 est relié, de façon à pouvoir pivoter, par l'intermédiaire de l'axe 120, à l'une des extrémités d'une biellette 122, dont l'autre extrémité est articulée à une barre transversale 124 montée sur le noyau plongeur 126 d'un solénoïde désigné dans son .ensemble par 128. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 8, ce solénoïde 128 est fixé sur une traverse horizontale   130,   disposée entre les parois latérales du carter 85 de l'ensemble de contrôle P. 



   Le noyau plongeur 126 du solénolde 128 est poussé vers la gauche, comme on peut le voir sur la fig. 2, au moyen d'un ressort 134, tendu entre l'extrémité de la barre transversale   124,   qui fait saillie vers l'extérieur et une tige 136, fixée à la partie inférieure de la pièce 88. 



   L'excitation du solénoïde 128 sollicite le noyau plongeur vers la droite malgré la résistance du ressort 134, et ce noyau 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 attire la biellette 122 dans la même direction, ce qui fait tourner le levier   114   en sens inverse des aiguilles d'une montre et le levier coudé 108 dans le sens direct, de façon à soulever les tiges 102 et 96, en dépit de la résistance du ressort   104.,   ce qui oblige l'extrémité supérieure taillée en biseau 96a, de la tige 96 (fig. 7) à pousser la tige 66 sur la gauche et à libérer ainsi l'embrayage à clavette 62. 



   Les tiges 82, 102 et 96 qui actionnent l'embrayage peuvent être verrouillées dans leurs positions supérieures, au moyen d'une glissière de verrouillage   1/j.O   (fig. 10) disposée de façon à pouvoir glisser, dans un couloir   142a   pratiqué dans un bloc 142 fixé à la face inférieure du socle, venu de fonderie 84. 



  Cette glissière de verrouillage   140   est réalisée de manière à amener les   encoches,82a   et 102b respectivement sur les tiges 82 et 102, ladite glissière comportant des échancrures 140a et 140b qui assurent un certain jeu auxdites tiges 82 et 102 dans certaines positions longitudinales de cette même glissière   140,   afin de libérer ces tiges lorsqu'elles doivent se déplacer verticalement.

   Cette glissière de verrouillage 140 est poussée vers   l'avant'(c'est-à-   dire vers la gauche, comme on peut le voir sur les figures 9 et 10) au moyen d'un ressort à boudin 146, tendu entre une tige 148 fixée à l'extérieur d'une partie 140c faisant saillie à l'extrémité avant de la plaque de verrouillage   140   et une goupille 152 fixée en dessous   de la   paroi supérieure du carter 85 de l'ensemble de contrôle. Le déplacement vers l'avant de ladite plaque de verrouillage   140   sous l'effet du ressort   146   est limité par l'action d'une came 156 venant en prise avec la partie en saillie 140c de cette même glissière de verrouillage et/ou avec un doigt   154   qui dépasse vers le bas de cette dernière. 



   La came 156 est munie d'une tige relativement courte 156b et d'une tige plus longue 156cv (fig.   16A),   qui forment des saillies radiales à l'extérieur du moyeu 156a de ladite came et qui sont disposées de façon à venir en prise respectivement avec le doigt 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 154 et la partie en saillie 140c de la glissière de verrouillage   140,   lorsque la came 156 se trouve dans certaines positions. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 8, la came 156 est l'une des nombreuses cames montées sur l'arbre 158 qui peut tourner dans les parois latérales du carter 85 et à l'extrémité duquel on a fixé, du côté droit, un bouton de sélection 160, comme indiqué sur cette figure. L'arbre à cames 158 est muni d'un ressort (non représenté) exerçant sur lui un effort de nature à l'amener exactement aux positions angulaires qu'il peut occuper et qui correspondent à celles du bouton de sélection 160.

   Il est également muni d'un col- lier d'arrêt 162 (fig. 8) comportant des goupilles de blocage 164 disposées de façon à venir rencontrer des plots 166 faisant saillie sur le carter 85 de l'ensemble de contrôle, de façon - à limiter la rotation de l'arbre des cames et du bouton de sélection aux déplacements angulaires indiqués par ce bouton lorsqu'il vient occuper les quatre positions auxquelles on désire l'amener. 



   Les figs. 16A à 16D inclusivement représentent les positions de chacune des cames montées sur l'arbre 158 pour les quatre positions du bouton de sélection 160. 



   Comme indiqué sur les figs. 16A à 16D, ces figures repré- sentent respectivement les positions correspondant au "déplacement à gauche", ou "centrage", à la "reproduction sur toute la largeur d'une colonne" et au "déplacement à droite". Chacune de ces quatre figures comprend six vues schématiques, soit une vue de chacune des cames sur l'arbre 158, avec la came, que l'on aperçoit à l'extrême gauche sur la fig. 8, représentée à la partie supérieure sur les figures 16A et 16D et avec les autres cames venant à la suite, en dessous de celle-ci dans l'ordre où elles apparaissent, de gauche à droite sur la fig. 8. La came 156 qui est la seconde à partir de la gauche sur cette figure, est également la seconde à partir du haut dans chacune des figures   16A   à 16D. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 16B, lorsque le bouton de sélection 160 est amené à la position correspondant à l'opération      

 <Desc/Clms Page number 21> 

 dite de "centrage". le doigt   154   de la glissière de verrouillage 140 est ramené vers la gauche, sous l'action du ressort 146 et appliqué contre un méplat du moyeu 156a de la   came. 156.   C'est dans cette position que ce doigt cesse d'être en prise avec les tiges 82 et 102. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 16A, lorsque le bouton du sélecteur quitte la position dite   de'"centrage"   pour celle qui correspond au "déplacement à droite", l'arbre des cames tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, d'un angle d'environ 90  ce'qui amène l'un des ergots 192 de la came 190 à provoquer l'excitation du   soléholde   128, ce qui entraîne le soulèvement de   la   tige 102 qui, à son tour, libère l'embrayage à clavette 62. 



  Pendant cette rotation, la goupille courte 156b, montée'sur la came 156, vient également en prise avec le doigt   154   tourné vers le bas et disposé en dessous de la glissière de verrouillage   140,   celle-ci se trouvant ainsi poussée vers la droite sur une petite distance, malgré l'effort antagoniste du ressort sous tension, jusqu'à une position où elle vient rencontrer l'encoche 102b de la tige 102 qui se trouve ainsi bloquée à sa position supérieure à laquelle elle 'a été amenée par le solénoide 128. Dans cette opération fonctionnelle, la tige 82 n'est pas bloquée à sa position   supérieu-   re. 



   La fig. 160 représente la position de la came 156 lorsque le bouton de sélection 160 est amené à la position correspondant à la reproduction d'une ligne occupant toute la largeur de la colonne, ce qui correspond à une rotation, dans le sens des aiguilles d'une montre,de l'arbreà cames 158 d'environ 45  à partir de la position de "centrage". 



   Pendant cette rotation, l'ergot 187 de la came 176 et l'un des ergots 192 de la came 190 provoquent respectivement l'excitation des solénoïdes 90 et 128, entraînant ainsi les tiges 82 et 102, vers le haut. Egalement pendant cette rotation, la goupille longue 156C est amenée au contact de la partie en saillie   140C   de la 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 glissière de verrouillage   140,   ce qui déplace ladite glissière vers la droite, malgré la résistance du ressort 146, d'une quantité suffisante, pour qu'elle vienne en prise avec les deux tiges 82 et 102 qui se trouvent ainsi verrouillées dans leurs positions supérieures. 



   Comme on peut le voir sur la fig.   16D,   la rotation du bouton de sélection 160, correspondant au "déplacement à droite", provoque celle de l'arbre à cames 158 et continue à le faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre d'un angle d'environ 15 , ce qui entraîne la glissière de verrouillage   140   un peu plus loin vers la droite, comme indiqué sur les figs. 16D et 10, malgré la résistance du ressort 146. Cette manoeuvre laisse la glissière susdite en prise avec les deux tiges 82 et 102, ce qui les verrouille dans leurs positions supérieures. 



   Ce verrouillage des tiges 82 et 102 dans leurs positions supérieures, malgré les efforts respectifs des ressorts 86 et   104,   (fig. 2) a pour but de supprimer la nécessité de maintenir l'excitation des solénoïdes 90 et 128 qui entraînent ces tiges vers le haut. Ces solénoïdes ont besoin d'être excités seulement d'une façon temporaire, par exemple.lorsque le bouton de sélection 160 passe d'une position à l'autre. De cette façon, le courant est réduit au minimum et les problèmes posés par un échauffement excessif se trouvent éliminés. 



   Le circuit électrique servant à l'excitation des solénoïdes est représenté sur la fig. 18. Comme on peut le voir sur cette figure, les bornes supérieures de chacun des deux solénoldes 90 et 128 sont connectées à un conducteur 168 relié à l'une des bornes d'une source d'énergie électrique. La borne inférieure du solénolde 90 est connectée par un interrupteur 170 unipolaire, à voie unique et à bouton poussoir normalement ouvert, -et par un interrupteur 172 à voie unique et à ressort normalement ouvert lui aussi, à un conducteur 174 relié à l'autre borne de la source d'énergie susdite. 



   L'interrupteur à ressort 177 est monté sur le carter 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 de l'ensemble de contrôle P, comme on peut le voir en bas   à "droite   de la fig. 1. Cet interrupteur sert d'interrupteur principal de contrôle pour le mécanisme de "centrage" et de "cadrage". 



   Le bouton poussoir 170 est monté au voisinage de l'arbre à cames 158 afin d'être actionné parla came 176 de cet arbre, comme représenté sur les figures 8 et 15. Ainsi qu'on peut le voir sur cette dernière figure, l'interrupteur 170 est monté sur une console 178 fixée à la traverse 130. Sur cette même console 178 se trouve un levier 180 qui actionne un interrupteur, pouvant pivoter à son extrémité supérieure autour d'une vis 182 et muni à son extrémité inférieure, d'un plot réglable   184   disposé de façon à coopérer avec l'organe de l'interrupteur 170, qui commande le bouton poussoir.

   Ce levier 180 comporte aussi un ergot 186 disposé de façon à coopérer avec l'ergot 187 de la came 176, de façon à obliger le levier 180 à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de la vis 182 et à actionner l'interrupteur 170, chaque fois que l'arbre à cames 158 tourne de façon à amener l'ergot 187 de la came 176 en prise avec l'ergot 186 du levier 180. 



   Comme on peut le voir sur les figs. 16A à 16D inclusivement, (plus précisément sur la troisième vue à partir du haut sur chacune de ces figures), la came 176 est orientée sur l'arbre 158 de telle sorte que le levier 180 se trouve abaissé et que l'interrupteur 170 (figs. 15 et 18) est actionné lorsque le bouton de sélection est amené de la position de "centrage" à la position où la reproduction d'une ligne occupe toute la colonne, ou inversement. Comme on l'a indiqué ci-avant dans la description, lorsque le bouton de contrôle 160 se trouve dans la position où la reproduction d'une ligne occupe toute la colonne ainsi que dans la position correspondant au "déplacement à droite", la tige 82 est verrouillée dans sa position supérieure par la glissière de verrouillage 140 (fig. 10).

   De cette façon, chaque fois que l'on tourne le bouton de sélection pour passer de la position de "centrage"   @   

 <Desc/Clms Page number 24> 

 à la position   où:. la   reproduction d'une ligne occupe toute la colonne, le solénoïde 90 est excité temporairement de façon à amener la tige 82 à sa position supérieure et la glissière de verrouillage 140 est déplacée afin de verrouiller la tige
82 dans cette position. De cette façon, l'embrayage à rouleaux
34 est maintenu en prise, de sorte que le train d'engrenages primaire (ou de rapport 1:1) entre alors en fonctionnement. 



   Ce fonctionnement va continuer jusqu'à ce que le bouton de sélection soit ramené de nouveau de la position où la reproduction d'une ligne occupe toute la colonne, à la position de "centrage". 



  Lorsqu'il en est ainsi, le solénoïde 90 est excité temporairement, mais comme la tige 82 se trouve déjà à sa position supérieure, elle est soustraite à son   a ction.   Toutefois, comme on l'a indiqué ci- avant, lorsque le   bouton de   sélection 160 se trouve dans les positions de "centrage" et de "déplacement à gauche", la glissière de verrouillage 140 (fig. 10), n'est pas en prise avec la tige   82,   ce qui permet au ressort 86 d'entraîner cette tige vers le bas et de l'amener à sa position inférieure pour laquelle l'embrayage à rouleaux 34 se trouve libéré afin de séparer la crémaillère R du 'support de film C auquel ladite crémaillère était reliée par le train d'engrenages primaire. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 18, la borne inférieure du solénoïde 128 est reliée au conducteur 174 par l'interrupteur 188, unipolaire à voie unique et à bouton poussoir, qui est normalement ouvert, ainsi que par l'interrupteur principal 172, mentionné ci-avant. Cet interrupteur 188 est monté de la même façon que l'interrupteur 170, afin d'être actionné au moyen d'une came 190 montée sur l'arbre à cames 158 Comme on peut le voir sur les figs. 



  16A à 16D (ou plus exactement sur celles de ces figures qui se trouvent au quatrième rang à partir du haut) la came 190 comporte deux ergots 192 disposés de façon à coopérer avec un autre ergot 186 fixé sur le levier 180 qui commande l'interrupteur susdit 188. 



  Cette came 190 est orientée de telle sorte que l'interrupteur susdit 188 est actionné temporairement chaque fois que l'on 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 fait tourner le bouton de sélection 160 dans une direction ou dans l'autre, soit à partir de la position de "centrage" soit pour arriver à cette position. 



   Comme on l'a décrit plus haut, la glissière de ver- rouillage 140, (fig. 10) n'est pas en prise avec la tige 102, lorsque le bouton de sélection 160 se trouve dans la position de "centrage", ce qui permet aux tiges 102 et 96 d'être entraînées vers le bas par le ressort   104   (fig. 2), et de mettre ainsi en prise l'embrayage à clavette 62 pour relier la crémaillère R au support de film C par l'intermédiaire de l'engrenage secondaire, (ou engrenage de rapport 1:2). Lorsque le bouton de contrôle tourne dans une direction, ou dans l'autre,à partir de la position de "centrage", le solénoïde 128, excité momentanément, soulevé les tiges 102 et 96 ce qui libère l'embrayage à clavette 62.

   La tige
102 étant verrouillée, dans sa position supérieure parla glissière de verrouillage   140,: 1 pour   toutes les positions du bouton de sélec- tion 160, autres que la position de "centrage", l'embrayage à clavette reste débranché et le train secondaire d'engrenages reste inopérant, jusqu'à ce que le bouton de sélection 160 ait été ramené à la dite position de "centrage". 



   On voit, d'après la description précédente, que, pendant le début du mouvement de l'organe F, destiné à suivre les lignes et de la crémaillère R (fig. 1), - ce mouvement ayant pour but d'appliquer la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra - si le bouton de sélection 160 a été placé sur la position de "centrage", les deux tiges 82 et 102 vont se trouver dans leurs positions inférieures où elles vont libérer l'embrayage à rouleaux 34 et mettre en prise l'embrayage à clavette 62 de sorte que la crémaillère R va être reliée au support de film uniquement par le train d'engrenages secondaires (ou engrenages de rapport 1:2). 



   De cette façon, lorsque l'organe F, destiné à suivre les lignes, et la crémaillère R se déplacent sur une distance correspondant à la partie inutilisée de la ligne, le 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 support du film va se déplacer d'une quantité moitié moins grande, de façon qu'une moitié de la partie inutilisée de la ligne apparaisse du c8té gauche de cette ligne, ce qui en assure le "centrage". 



   Lorsque le bouton de sélection est amené à la position correspondant au "déplacement à gauche", la tige 82 se trouve dans sa position inférieure, de sorte que l'embrayage à rouleaux 34 est hors de prise, tandis que les tiges 102 et 96 sont placées à leurs positions supérieures, d'où il résulte que l'embrayage à clavette 62 est également débranché. De cette façon, les trains d'engrenages primaire et secondaire sont tous deux inopérants et, au début de leur mouvement, l'organe F, destiné à suivre la ligne et la crémaillère R, ne produisent aucun déplacement du support du film. La première image d'un caractère de la ligne se trouve ainsi reportée sur la marge de gauche. 



   Dans les deux positions du bouton de sélection 160 correspondant soit au cas où la ligne occupe toute 1 a colonne, soit au cas du "déplacement vers la droite", la tige 82, ainsi que 1 es tiges 102 et 96 se trouvent à leurs positions supérieures dans lesquelles l'embrayage à rouleaux 34 est en prise, tandis que l'embrayage à clavette 62 est débranché. De cette façon, la crémaillère R est reliée au support de film C uniquement par le train d'engrenages primaire, (ou train de rapport le.1).

   Dans le fonctionnement correspondant au "décalée à droite", l'organe destiné à suivre les lignes, provoque donc, au début de son déplacement sur une distance correspondant à la partie inutilisée d'une ligne, un déplacement proportionnel du support du film C, de sorte que l'image du premier caractère de la ligne se trouve séparée de la marge de gauche par une distance égale à la partie inutilisée de cette ligne, tandis que l'image du dernier caractère de cette même ligne est reportée sur la marge de droite. 



   Dans l'opération où la reproduction de la ligne remplit toute la colonne,l'organe F, destinéà suivre la ligne ne se dé- 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 place pas pour appuyer la ligne des matrices contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra (fig. 1), mais c'est la tige AA utilisée dans cette opération (fig. 1) qui se déplace vers le haut pour entraîner la pièce BB en forme de coin et pour obliger à chasser vers la gauche un plongeur CC, monté sur l'organe F, destiné à suivre la ligne, 3 une distance suffisante pour déplacer la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formé par la caméra. Etant donné que ni l'organe F, destiné à suivre la ligne, ni la crémaillère R, ne se déplacent, le support C du film reste immobile et l'image du premier caractère vient coïncider avec la marge de gauche. 



   Dans tous les types d'opérations autres que celui où' la ligne occupe toute la colonne, la tige AA, utilisée dans cette opération, est verrouillée dans sa position inférieure, de sorte que le plongeur CC reste appliqué contre l'organe F destiné à suivre la ligne comme on peut le voir sur la fig. 



  1. Ce résultat est obtenu au moyen de la tige de verrouillage 194 (fig. 14), montée de façon à pouvoir glisser dans les appendices 196 et 198, qui se trouvent en dessous de la partie supérieure 85 de l'ensemble de contrôle P. Cette tige de verrouillage   194   est chas- sée vers l'avant (c'est-à-dire vers la gauche dans le cas de la fig. 14) par un ressort en hélice 200 qui entoure ladite tige 202, fixée sur cette tige. Le déplacement de cette dernière, sous l'influence du ressort 200 est limité par la came 204 fixée sur l'arbre 158 et sur laquelle vient s'appliquer l'extrémité antérieure de cette tige.

   Cette came 204 est réalisée de telle sorte que, dans toutes les positions qu'elle peut prendre en tournant sauf une, la tige 194 est entraînée vers l'arrière (vers la droite dans le cas de la fig. 14) malgré la résistance du ressort 200, de façon à maintenir l'extrémité arrière de cette tige engagée dans une cavité circulaire 206a pratiquée sur la tige verticale
206 avec laquelle la tige 205 sert à soulever l'extrémité droite de la tige (ou du rail) AA employée dans l'opération où la ligne 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 occupe toute la colonne (fig. 1).

   Cependant, cette came   204-comporta   une encoche   204a   assez profonde pour permettre au ressort 200 de déplacer la tige 194 suffisamment vers l'avant (vers la gauche dans le cas de la fig. 14) pour que son extrémité puisse se dégager de la cavité circulaire susdite. Comme on peut le voir sur 1 es figures 16A à 16D inclusivement (et, plus précisément, sur celles de ces figures qui se trouvent au second rang à partir du bas), la came 204 est orientée de telle sorte que son encoche 204a se trouve dans l'alignement de la tige 194, lorsque le bouton de sélection 160 est placé dans la position où la reproduction de la ligne occupe toute la colonne. 



  De cette manière, la tige (ou le raill) AA utilisée dans cette opération, n'est soulevée par les tiges verticales 205 'et 206 que pour cette position (où la reproduction de la ligne occupe toute la colonne); pour toutes les autres positions cette tige (ou ce rail) AA reste dans sa position inférieure. 



   Lorsque le bouton de sélection 160 est amené à la position correspondant 'au "décalage à gauche", non seulement les trains d' engrenages primaire et secondaire deviennent tous deux inopérants, mais l'absence de déplacement du support du film est, en outre, assurée par le verrouillage de la roue d'engrenages 70 qui engrène avec le système d'engrenages complexe 28, accouplé à son tour avec le support de film C. Ce résultat est obtenu au moyen d'une tige de verrouillage 208 (figs. 2 et 7) dont la partie supérieure est façonnée de manière à présenter une dent unique 208a qui vient en prise avec les dents de la roue d'engrenages 70. 



   Comme on peut le voir sur la fig. 2, cette tige de verrouillage 208 traverse le bossage   84a   qui fait partie du socle venu de fonderie 84 et dans lequel elle est montée de façon à pouvoir coulisser. Afin de pouvoir faire varier la longueur totale de cette tige 208, on l'a divisée en deux parties, la partie   supé-   rieure 208C et la partie inférieure 208b, réunies l'une à l'autre par un manchon 210, que l'on peut convenablement ajuster et qui se trouve fixé à l'extrémité Inférieure de la partie supérieure 

 <Desc/Clms Page number 29> 

 précitée 208C et vissé à l'extrémité supérieure de la partie inférieure 208b et maintenu dans cette position par un écrou de blocage 212.

   Cette tige de verrouillage est mise dans l'impossibilité d'effectuer un mouvement quelconque de rotation, et ses déplacements sont limités dans le sens vertical par un bloc 211 (fig. 



  2) fixé près de l'extrémité supérieure de la tige, par une goupille 213 et elle vient se loger, de façon à pouvoir coulisser dans une ouverture rectangulaire 27a, pratiquée dans le bloc 27. 



   La tige 208 est articulée par son extrémité inférieure, à l'un des bras   d'un   levier coudé 214 fixé à un axe 216 qui peut pivoter dans la pièce 88, formant support, déjà mentionnée plus haut. A l'autre extrémité de cet axe 216' est monté un autre levier coudé 218, articulé à son autre extrémité à une biellette 220 dans laquelle on a pratiqué, à l'extrémité opposée, une rainure allongée 220a dans laquelle pénètre la barre transversale 124 du solénoïde 128.

   Ainsi qu'on l'a indiqué ci-avant, le noyau plongeur 126 et la barre'   transversa-   le 124 du solénoïde 128 sont entraînés vers la gauche comme indiqué .sur   la. fige   2 par le ressort   134   dont l'énergie transmise par la biellette qui vient d'être décrite, pousse la tige de verrouillage 108 vers le haut jusqu'à la position où sa dent 208a arrive en prise avec les dents de la roue d'engrenage 70. 



   Lorsque le   solénoide   128 est excité, la barre transversale 124 est déplacée vers la droite, comme on peut le voir sur la fig.2, malgré l'effort antagoniste du ressort 134;cette barre transversale tire la biellette 220 et fait tourner le levier coudé 218, l'axe de pivotage 216 et le bras de levier 214 en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui entraîne la tige de verrouillage 208 vers le bas, pour lui permettre de dégager sa dent 208a de l'engrenage 70, ainsi que cela est représenté sur les figures 2 et 7. 



   La tige de verrouillage 208 peut aussi être entraînée 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 vers le bas au moyen de la came 222 montée sur l'argre à cames 158, cette came coopérant avec une bague 224 calée près de l'extrémité inférieure de la tige 208. La disposition de la came 222 et de la bague 224 est telle que, pour toutes les positions, sauf une, de l'arbre à cames 158, la tige 208 est maintenue dans sa position   inférieure' par   la came 222, malgré l'effort antagoniste du ressort 134.

   Toutefois, cette came 222 présente une encoche   unique' 222a   et, comme on peut le voir sur les figs. 16A à 16D inclusivement, (et plus précisément sur les vues supérieures de ces figures), la dite came 222 est orientée de telle sorte que son encoche s trouve en face de la bague 224 calée sur la tige   208,   lorsque le bouton de sélection 160 se trouve dans la position correspondant au "décalage à gauche". Dans cette position, l'encoche 222a permet à la   -rague   224 et à la tige   de' ver-   rouillage 208 de se déplacer vers le haut sous l'action du ressort 134, ce qui met la dent   208a,   qui se   trouve,à   l'extrémité supérieure de la tige de verrouillage, en prise avec les dents de la roue d'engrenage 70. 



   Ce déplacement du système articulé comprenant la barre 'transversale 124 du noyau plongeur 126 du solénoïde 128 entraîne donc la biellette 122 vers la gauche, comme indiqué sur la fig. 2, ce qui fait tourner le levier 114 dans le sens des aiguilles d'une montre et le levier coudé 108 en sens contraire. Cependant, cette manoeuvre ne détermine aucun mouvement de la tige 102, attendu que l'échancrure allongée 102a de la tige 102 permet à l'extrémité du levier coudé de se déplacer librement vers le bas. 



   Si le solénoide 128 est excité pendant que la tige 208 est maintenue à sa position inférieure par la came 222 ledit solénoïde attirant le noyau plongeur 126 et la tige transversale 124 vers la droite, comme indiqué sur la fig. 2 il n'en résulte aucun mouvement de la biellette 220, ou de la tige 208, parce que, comme on peut le voir sur cette figure, l'échancrure allongée 220a, pratiquée dans la biellette 220, permet à la barre transversale 124 de se déplacer vers la droite. 

 <Desc/Clms Page number 31> 

 



   Pendant la première partie du mouvement de rotation initial de l'arbre à cames principal, l'organe   F,  destiné à suivre les lignes, la butée S et la crémaillère R sont verrouillées et ne peuvent effectuer aucun déplacement. De cette façon, pour l'opération dans laquelle- la reproduction d'une ligne occupe une colonne entière,' ces divers organes sont maintenus dans une position fixe, lorsque la tige (ou le rail) AA, utilisée dans cette opération (fig. 1) est entraînée vers le haut de façon à déplacer l'organe BB en forme de coin et à chasser le plongeur CC vers la gauche, afin d'appliquer la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra. 



   Cette fonction de verrouillage est assurée par une tige 226 (fig. 3) maintenue dans le bloc 27 et munie, à son extrémité supérieure, d'une dent unique disposée de façon à pouvoir venir en prise, non seulement avec les dents de la roue d'engrenage 22 qui engrène avec la crémaillère R, mais aussi avec celles de l'engrenage d'angle complexe 28, relié au support'C du film (fig.   1).   La tige de verrouillage 226 est mise dans l'impossibilité de tourner et son déplacement-vertical est limité par un bloc rectangulaire 228, fixé sur ladite tige 226 par une goupille 230 et logé dans l'ouverture rectangulaire 27a pratiquée dans le bloc 27 et à l'intérieur de laquelle il peut glisser.

   Cette tige de verrouillage 226 est entraînée vers le haut jusqu'à la position, dans laquelle elle est représentée sur la fig. 3, et à laquelle la dent, qui se trouve à sa partie supérieure, est en prise avec les dents des engrenages 22 et 28, l'effort qui pousse cette tige vers le haut provenant d'un ressort en hélice 234 qui entoure ladite tige et qui se trouve comprimé entre le bloc précité 228 et la paroi qui forme le fond de l'ouverture   27a.

   Afin   d'être sûr que cette tige 226 ne peut pas être entraînée vers le bas, malgré l'effort antagoniste du ressort   234   par les dents des engrenages 22 et 28, agissant comme des   'pâmes   sur la dent qui se trouve à la partie supérieure de cette tige, lorsque   celle-ci   est dans sa position supérieure, on applique 

 <Desc/Clms Page number 32> 

 ladite tige par son extrémité inférieure, sur un   organe *de '   verrouillage 236 monté sur la face supérieure du socle 84 venu de fonderie*
Comme on peut le voir sur les f igs. 11, 12 et 13 et, en particulier, sur la fig. 13, cet organe de verrouillage 236 est monté de façon à pouvoir pivoter dans un plan horizontal autour de la vis 238 et il est entraînée dans la direction des aiguilles d'une montre, comme représenté sur la fig.

   13, par un ressort à hélice 240, comprimé entre une goupille 242 faisant saillie vers le haut, à la partie supérieure du socle 84 et le bord adjacent de cet organe de verrouillage 236. Un déplacement plus important de cet organe de verrouillage, sous l'action du ressort   240,   est limité par le fait que l'extrémité opposée de l'organe en question 236 vient rencontrer la paroi interne d'une cavité   244a   pratiquée dansla tige de manoeuvre 244 montée sur le socle 84 et dans lequel elle peut glisser (voir en particulier la   fig.12).   



   Le bloc de verrouillage 236 est ainsi normalement maintenu dans la position dans laquelle il est représenté sur les figs. 11, 12 et 13, sur lesquelles son extrémité antérieure (c'est-à-dire son extrémité gauche dans le cas de la fig. 13) est partiellement introduite sous l'extrémité inférieure de la tige 226, lorsque   cett   dernière se trouve dans sa position la plus élevée   où   elle assure le verrouillage des engrenages 22 et 28 (fig. 3). Il est possible d'ajuster la longueur totale de la tige 226 par une douille 245 (figs. 11 et 12) dont on règle la position en la vissant à   l'extré   mité inférieure 226a de la tige et qui est maintenue à sa place par un écrou de blocage   247.   



   Comme on l'a exposé d'une façon plus détaillée dans la spécification du brevet français 987.279, mentionné ci-avant, la tige de manoeuvre 244 est reliée, de façon à pouvoir pivoter, par une pièce de raccord 246, à l'une des extrémités d'un levier   248,...,   entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre, comme indiqué sur la fig. 11, au moyen d'un ressort en hélice 250, tendu entre un oeillet 251 faisant saillie sur l'un des côtés de ce levier 248 

 <Desc/Clms Page number 33> 

 et la face inférieure du carter 85 qui abrite l'ensemble de'contrôle. 



  Ce levier 248 est actionné par l'une des cames de l'arbre à cames principal de la machine. 



   La tige de manoeuvre 244 est munie, à son extrémité supérieure, d'un bras 252, disposé latéralement et comportant une encoche 252a (figs. 13 et 2) dans laquelle la tige 226 pénètre avec un certain jeu. Ce bras 252 est réalisé de façon à venir rencontrer une paire d'écrous de verrouillage 254, fixés de façon à pouvoir être réglés sur une partie filetée 226a de la tige 226 au voisinage de son extrémité inférieure.

   Après que l'arbre à cames principal a tourné d'environ 55  pendant son premier mouvement de rotation de 150 , le levier 248 se trouve entraîné également dans un mouvement de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre, ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 11, malgré la résistance du ressort 250, attirant vers le bas la tige   244   et obligeant une surface taillée en biseau dans la cavité   244a   (fig. 12) à venir se placer, à la façon d'une came, contre le bord adjacent de l'organe de blocage 236 et à déplacer ce dernier en sens inverse des aiguilles d'une. montre, comme indiqué sur la fig. 13, malgré la résistance du ressort   240.

   'Cette   manoeuvre dégage ledit organe de blocage 236 de la partie inférieure de la tige 226 sous laquelle il se trouvait et lorsque la tige 244 continue son mouvement de descente, le bras 252 vient rencontrer les   écrous'254   sur la tige 226, entraînant la tige 226 vers le bas malgré la résistance du ressort 234 (fig. 3) et libérant, à la partie supérieure delà   tige   la dent qui se trouvait en prise avec les engrenages 22 et 28. 



  De cette façon, la crémaillère R, la butée S et l'organe F, destiné à suivre la ligne, sont libérés et peuvent se déplacer (fig. 1). 



   Si le bouton du sélecteur 160 a été placé sur   la.   position pour laquelle la ligne occupe la colonne entière pendant la première partie de la rotation de   1500   de l'arbre à cames principal, le plongeur CC (fig. 1) aura déjà été   en-   traîné vers la gauche de façon à presser la colonne des   matrice:.-,   

 <Desc/Clms Page number 34> 

 M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra, de sorte ,qu'aucun déplacement de l'organe F, destiné à suivre la ligne, de la butée S et de la crémaillère R n'a lieu, que lorsque la tige de verrouillage 226 (fig. 3) se trouve écartée de la position dans laquelle elle était en prise avec les engrenages 22 et 28.

   Dans toutes les opérations de nature différente, lorsque la tige de verrouillage 226 est écartée de cette position et se sépare des engrenages 22 et 28, les dispositifs à ressorts mentionnés auparavant (dont l'action est renforcée par le poids du support de film C dans les opérations de "centrage" et de "décalage à   droitett),   entraînent la crémaillère R, la butée S et l'organe F, destiné à suivre la ligne, vers la gauche, de façon à pousser la colonne des matrices M contre la paroi terminale'E de l'ensemble formant la caméra, sur une distance égale à la partie inutilisée de la ligne. 



   Le déplacement de l'organe destiné à suivre la ligne et des éléments qui sont associés avec lui dépend de la position du    bouton de sélection 160 ; cedéplacement peut avoir les conséquences   suivantes : aucun mouvement du support de film (dans l'opération de   "déc.alage   à gauche"); mouvement du support susdit avec le rapport d'engrenages 1:1 -(dans l'opération de "décalage à droite"); ou bien, mouvement de ce support avec le rapport d'engrenages 1 :2 (dans l'opération de   "centrage").   



   Dans tous les cas, il est nécessaire qu'aussitôt après le début du déplacement de l'organe, destiné à suivre la ligne, et des éléments qui sont associés avec lui et avant l'opération photographique, ces éléments soient reliés au support de film C. par l'engrenage primaire (ou engrenage de rapport 1:1), de sorte que lorsque les matrices sont enlevées, une à une et l'une après l'autre de la colonne pour l'opération photographique susdite, le film avance, avant la photographie de chaque caractère d'une distance suffisante pour ménager une zone vierge pour l'image de chaque 

 <Desc/Clms Page number 35> 

 caractère.

   Etant donné que le train primaire d'engrenages est déjà en prise pendant l'opération dans laquelle la ligne occupe toute la colonne, ainsi que pendant l'opération de   "décalage   à droite", c'est seulement pour les opérations de "décalage à   gauche"   et de "centrage" que le mécanisme a besoin d'être réglé à nouveau avant la photographie des matrices. Ce résultat est obtenu par les interrupteurs représentés sur la fig. 18. 



   Comme on peut le voir sur cette figure, le conducteur
174, relié à l'une des bornes de la source d'énergie est connecté par l'interrupteur principal 172 et par l'interrupteur normalement fermé, unipolaire, à voie unique et à verrouillage 256, avec l'un des contacts d'un interrupteur également unipolaire, à voie unique et à bouton poussoir, normalement ouvert 258. 



   L'interrupteur 256 normalement fermé (fig. 18) est branché de manière à être ouvert, lorsque la crémaillère R est revenue à sa position de départ. Dans le cas d'un coincement des matrices dans l'ensemble formé parla caméra, la crémaillère R doit revenir à sa position de départ avant que ce coincement puisse être corrigé. 



   De cette façon, l'interrupteur 256 s'ouvre   et,   dans le cas d'opé-   ' rations   correspondant au   "décalage   à droite , ou au   "centrage",   il coupe l'excitation des solénoïdes 90 et 128. Cette manoeuvre empêche non seulement l'échauffement excessif des solénoïdes pendant le travail de remise en bon état des matrices qui ont été coincées mais elle permet d'éviter le risque que, pendant ce tra- vail, certains éléments du train d'engrenages ne se dérèglent les uns par rapport aux autres. 



   L'interrupteur 258 (fig. 18) est disposé de manière à pouvoir être actionné par une came 260, montée sur l'arbre à cames 158 (voir aussi la fig.   8).   Comme on peut le voir sur les figs. 16A à 16D inclusivement (et plus précisément sur la vue du bas de chacune de ces figures), la came 260 est profilée et orientée de telle sorte que l'interrupteur susdit   258   se trouve fermé, lorsque le bouton de sélection 160 est placé dans les positions correspon- 

 <Desc/Clms Page number 36> 

 dant au "décalage à gauche" et au   "centrage",   tandis que cetinterrupteur est ouvert dans les autres positions du bouton de sélection. 



   L'autre contact de cet interrupteur 258 est connecté à l'un des contacts de chacun des deux interrupteurs 262 et   264   dont les autres contacts sont respectivement reliés aux bornes inférieures des solénoïdes 128 et 90. Ces deux interrupteurs 262 et 264 qui sont normalement ouverts sont du type unipolaire, à voie unique et à bouton poussoir. 



   Comme on peut le voir en haut et à gauche de la fig. 1, l'interrupteur 262 est monté dans l'ensemble formant la caméra A et il est muni d'un levier de manoeuvre, disposé de façon à fonctionner conjointement avec un ergot   268,   pouvant être ajusté sur la tige N mentionnée plus haut, qui actionne un embrayage. 



  Comme on l'a indiqué ci-avant, cette tige N est poussée vers la gauche par un cliquet K, lorsque le distributeur élévateur D descend et vient occuper la position où il doit recevoir les matrices à leur sortie de l'ensemble formant la caméra A, après l'opération photographique. Comme on l'a également mentionné plus haut, le même distributeur élévateur D se trouve placé dans la position de réception des matrices pendant la dernière partie de la rotation de 150  de l'arbre principal des cames, après que les matrices M ont été pressées vers la gauche contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra, mais avant que l'une de ces matrices ait été photographiée.

   Dans l'opération de "centrage", l'interrupteur 258 (fig. 13) étant fermé, la fermeture de l'interrupteur 262 excite le solénoïde 128 (fig. 2), ce qui provoque l'attraction du noyau plongeur 126 et le déplacement de la biellette 122 vers la droite, et fait tourner le levier 114 en sens inverse des aiguilles d'une montre et le levier coudé 108 dans le sens des aiguilles d'une montre et pousse les tiges 102 et 96 vers le haut de façon à dégager l'embrayage à clavette 62 (fig. 7).

   Cette manoeuvre rend le train d'engrenages secondaire (ou de rapport 1 :2) 

 <Desc/Clms Page number 37> 

   Le solénolde 128 va rester excité jusque la   première phase de la rotation de 2100 de l'arbre à cames, c'est-àdire jusqu'au moment où, après la photographie et les transports des matrices dans le distributeur-élévateur D (fig. 1), ce distributeur élévateur est soulevé., ouvrant l'interrupteur 262 et coupant le circuit du solénoïde 128. 



   Ainsi qu'on peut le voir sur la :fige 17, l'interrupteur 264, mentionné ci-avant, est) monté sur l'ensemble formant la caméra A et disposé de façon à pouvoir être actionné par un   levier 270   qui peut pivoter autour d'un point 272, situé au voisinage de son extrémité inférieure, et qui vient en pris,e avec le noyau plongeur 265 actionnant ledit interrupteur   264.   L'extrémité supérieure du levier précité 270 s'applique contre un bras   274   faisant saillie radialement au-dessus d'un axe oscillant 276, monté de façon à pouvoir pivoter sur l'ensemble formant la caméra. 



  Cet axe oscillant 276 est également muni d'un cliquet court 278, tourné vers le bas et s'appliquant par l'une de ses extrémités contre une tige 280, portant à son extrémité opposée, l'organe 282 qui dépasse à l'extérieur d'une rainure   284   pratiquée dans la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra-, cet organe   282-étant   disposé de façon à pouvoir s'engager dans la rainure 284 dans laquelle il est poussé par la colonne des matrices M, lorsque celles-ci arrivent au contact de la paroi terminale E. 



   Lorsque cet organe 282 est ainsi poussé, il pousse à son tour la tige 280 vers la gauche, comme représenté sur la fig. 



  17, ce qui fait tourner l'axe oscillant 276 dans le sens des aiguilles d'une montre et déplace l'extrémité supérieure du levier 270. 



  Il fait, en outre, tourner également dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de son axe 272 ledit levier qui actionne le plongeur 265 de l'interrupteur   264   et provoque ainsi la fermeture de ce dernier. 



   En outre, lorsque l'organe 282 a été enfoncé, le bras 286, fixé à la tige oscillante 276, bascule dans le sens des 

 <Desc/Clms Page number 38> 

 aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que son extrémité supérieure, en forme de fourche, se trouve verticalement alignée avec la goupille 288 faisant saillie sur un bras 290 fixé de façon à pouvoir tourner sur le bâti de l'ensemble formé par la caméra. 



  D'autre part, un bras 294 est fixé sur l'axe 292 et dépasse à l'extérieur d'une encoche pratiquée dans la paroi terminale E de la caméra, dans une position telle qu'il peut venir rencontrer une matrice qui se déplace vers le haut, le long de la paroi terminale E pour venir se mettre dans la position où elle doit être photographiée, sur l'axe optique 0-0 de la machine, cette matrice faisant basculer ce bras en sens inverse des aiguilles d'une montre.

   L'abaissement de ce bras 294 et le basculement de l'axe 292, sur lequel il est monté, et qui en est la conséquence, oblige le mécanisme basculeur excentré, désigné dans son ensemble par 296, à se tourner brusquement dans la direction opposée et à faire pivoter ainsi le bras 290 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre,de façon à ouvrir l'obturateur de sûretéde la caméra 3060 Quand ce bras 290 a pivoté en sens inverse des aiguilles d'une montre, la goupille 288 est entraînée vers le bas dans la fourche du bras 286, ce qui verrouille l'interrupteur 264 en position de fermeture, le courant d'excitation étant ainsi maintenu dans le solénolde 90. 



   Comme cela a été décrit d'une façon plus complète dans la spécification du brevet français 987.279, la barre 298 servant à aligner les matrices, reçoit un mouvement de va-et-vient de la came 300, ce qui oblige son extrémité en forme de pointe à pénétrer dans une encoche en forme de V pratiquée sur le côté de chacune des matrices et à déterminer ainsi, d'une façon préciser position de la matrice considérée par rapport à l'axe optique   0 - 0.   



  Après que la dernière matrice de la ligne à reproduire est passée par la position où s'effectuent les opérations photographiques le déplacement supplémentaire de la barre 298, provenant de l'absence de matrice sur le trajet de cette barre, entraîne un bras 302, 

 <Desc/Clms Page number 39> 

 monté sur cette barre, de façon qu'il rencontre une goupille 304, fixée avec une certaine excentricité, sur l'obturateur de sécurité 306, monté de manière à pivoter et afin de faire tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à une position où il vient rencontrer l'axe   optique' 0-0,   ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 17,   empêchant- ainsi   de prolonger davantage l'exposition du film photographique.

   Cet obturateur est relié par une biellette 308 à l'extrémité du bras 290 mentionné plus haut, monté sur l'axe 292, d'e sorte que la rotation de cet obturateur provoque celle de l'axe 29?. en sens inverse des   aiguil-   les d'une montre, ce qui renvoie le mécanisme à bascule 296 dans une position opposée et écarte la goupille 288 du bras de verrouillage 286. De cette façon, la tige 276 et le levier 270 peuvent tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui permet à l'interrupteur   264   de s'ouvrir. 



   On voit ainsi que l'interrupteur   264   est fermé par le déplacement de la première matrice qui arrive au contact avec la paroi terminale E et qu'il'est fermé après que la dernière matrice a dépassé la position où elle a été photographiée. Pour les opérations de "décalage à gauche!! et de "centyrage", avec l'interrupteur 258 fermé (fig.   18),   la fermeture de l'interrupteur 264 excite le solénoïde 90, ce qui entraîne son noyau.plongeur vers le haut (fig. 2) ainsi que la tige 82 et met en prise l'embrayage à rouleaux   34,   de façon à faire fonctionner le train d'engrenages primaire (de rapport 1:1). 



   On doit, par conséquent, se rendre compte que, pour 1 es opérations de toute nature, le train d'engrenages primaire est en fonctionnement et que le train d'engrenages secondaire reste inopérant pendant la photographie. Le support de film C est ainsi accouple avec la crémaillère avec un rapport de transmission égal à 1:1, de sorte qu'une zone vierge du film se présente pour chaque image successive des caractères. 



   Lorsque la dernière matrice a été enlevée pour l'opération photographique, l'organe F, destiné à suivre la ligne, vient au 

 <Desc/Clms Page number 40> 

 contact de la paroi terminale E, faisant basculer le verrou-L vers le haut et fermant l'interrupteur Z (fig. 1), ce qui déclenche la rotation de l'arbre principal à cames pour l'arc de 210  qu'il doit encore décrire. 



   Pendant cette dernière rotàtion de l'arbre à cames principal, la crémaillère R et le'support de film C sont ramenés à leur position de départ, après quoi le distributeur-élévateur'D est soulevé, afin d'amener les matrices à un mécanisme   distributeur   qui les   ramène   à leurs couloirs respectifs dans le magasin. 



   Dans l'opération de "centrage", pendant la rotation de 15Q  de l'arbre à cames principal au cours de laquelle la partie inutilisée de la ligne est mesurée, la crémaillère R et l'engrenage 22 en prise avec celle-ci, se déplace indépendamment de'l'engrenage complexe 28, ce qui détruit l'alignement de leurs axes. Ce manque d'alignement reste constant pendant l'opération photographique, après quoi, le solénoïde 90 est désexcité, l'embrayage   34   est libéré, le support de film C et la crémaillère R sont ramenés à leur position de repos à laquelle les axes des engrenages 22 et 28 sont de nouveau alignés, le solénoïde 128 cesse d'être excité   et l'em-   'brayage 62 est de nouveau branché.

   Peu de temps après que ces engrenages 22 et 28 sont arrivés à leur position de repos, la tige de verrouillage 226 est soulevée par le fait qu'elle vient en prise avec les dents de ces engrenages et les verrouille ainsi pour les empêcher-de tourner. 



   Immédiatement après le début de la rotation de 210 , l'organe F destiné à suivre les lignes, est ramené en arrière à la position de réception des lignes et, sur son trajet, il vient en prise avec la crémaillère R qui est ainsi ramenée à sa position de départ. Ladite crémaillère R, en revenant à cette position, provoque la rotation des engrenages 22, 56 et 58 et, lorsqu'elle atteint ladite position de départ, la rainure prévue pour la clavette 64 dans l'engrenage   58,   est disposée de façon à recevoir cette clavette, après sa libération parla coupure de   l'excitation   du solénoïde   128,   

 <Desc/Clms Page number 41> 

 
 EMI41.1 
 --apures que Mous les 'éléments des engrenages et de la ca?émail3&re ,ont été convenablemen't synchronisé s. 



  Leretou-r du support de .film C, qùi1faît partie'Jde'la présente invention, esg assuré par le   levier,-21   ((fig. 1c) dit 
 EMI41.2 
 "levier 'de distribution des 'lignes",- qui se déplace dans le -sens   ¯des   aiguilles 'd'une montre, pour revenir à sa position de départ. De cette façon, le retour du support de film par le levier 21 est assuré, non pas par les liaisons mécaniques qui contrôlent la descente pas à pas de ce support sous l'ac- tion de la pesanteur, mais par une chaîne 312, dont l'une des extrémités est reliée au levier de distribution susdit 21 et l'autre extrémité au support de film C. 



   Cependant, comme   en.   l'a exposé ci-dessus, lorsque la machine est disposée en vue de l'opération de   "centrage",   l'exci- tation du solénoïde 90 est coupée immédiatement après que la dernière matrice a été photographiée, ce qui libère l'embrayage à rouleaux   34.   Par suite, avec le mécanisme de retour du brevet cité en dernier lieu,la crémaillère verticale U, la tige I, les engrenages Q et   28,   ainsi que l'engrenage 70, sont débranchés de la      'crémaillère horizontale R, ce qui met la machine hors d'état.de fonctionner.

   Cette disposition pourrait être adoptée, de préférence, pour l'opération de "décalage à gauche", mais non pour celle où la ligne occupe toute la largeur de la colonne, ni pour celle de "décalage à droite", parce que, pendant ces deux dernières opéra- tions, l'embrayage qui assure le rapport de transmission 1:1 est constamment en prise, tandis que l'embrayage assurant le rapport de transmission 1:2 reste constamment débranché. 



   Pour obvier à cette difficulté, la crémaillère verticale U et le support de film C sont reliés élastiquement comme on peut le voir sur les figures la et 1b. Si l'on considère la fig.   la.,   dans laquelle le support du film C est disposé dans sa position extrême de non fonctionnement, on constate que le mécanisme de contrôle utilisant des dentures est le même que dans le brevet cité en 

 <Desc/Clms Page number 42> 

 dernier, jusqu'à la tête ajustable V, perforée suivant)son axe, de façon à laisser passer librement une tige 314 formant le pro- longement de la tige d'ajustage 316.

   La partie horizontale de   la   pièce de support W, fixée au support du film C, est munie d'une douille creuse ajustable 320, vissée,dans ladite pièce de support, à travers le trou de laquelle est disposée, de façonà pouvoir      glisser,la tige 314 formant le prolongement de la tige 316. Cette      douille comporte un écrou de serrage, grâce auquel elle peut être fixée après ajustage. Une paire d'écrous de blocage 322 et 324 sont vissés à la partie'supérieure de cette douille 320. La partie supérieure de   l'écrou   324 est alésée de façon à laisser du jeu à l'extrémité supérieure de la tige de prolongement 314.

   Sur l'extrémité supérieure de cette tige   314,   est montée,, de façon à pouvoir pivoter, une barre cylindrique rainurée 326 qui, lorsqu'elle est disposée verticalement, forme la continuation de la tige 314 et, qui permet, dans cette position, d'enlever aisément le support de film C. 



   Lorsque la barre 326 est disposée horizontalement, comme représenté sur les figs. 1, la et 1b, elle sert à relier la crémaillère verticale U au support de film C, de sorte que, la machine étant réglée pour les opérations de "centrage", ou de "décalage à gauche", pour lesquelles le train d'engrenages 34, de   rapport 1 :1 débranché pendant le temps nécessaire au support de   film C pour s'élever jusqu'à sa position de départ, la face supé- rieure de l'écrou de blocage 324 va rencontrer la barre 326, ce qui oblige la crémaillère verticale U et les engrenages reliés à cet organe, à retourner à leur position de départ à laquelle, comme on l'a exposé ci-dessus, la tige de blocage 226 va verrouiller les divers trains d'engrenages amenés au synchronisme. 



   En se reportant à la fig. lb, on peut facilement voir que la "descente initiale", destinée à compenser plusieurs degrés d'agrandissement, en vue de conserver une marge uniforme à gauche, s'effectue d'une manière semblable à celle qui a été exposée dans la spécification du brevet français 987.279, étant donné que la 

 <Desc/Clms Page number 43> 

 face inférieure de la douille 320 descend sous l'effet de la pesanteur pour venir en contact avec la face supérieure dd la tête ajustable V.

   Cette douille 320 reste en contact avec ladite tête ajustable V pendant toute la descente du support de film C, lors de l'opération photographique, 'et quand ledit support est ramené à la position représentée sur la fig. 1, l'écrou de blocage   324   rencontre la barre 326, soulevant ainsi la crémaillère U avec les mécanismes reliés à cet organe pour les ramener à leur position de départ. On doit noter que, afin de pouvoir disposer verticalement cette barre 326, en vue de l'enlèvement du sup- port du film, il est nécessaire de faire descendre le support du film C jusqu'à la position correspondant au "départ" des lignes. 



   FONCTIONNEMENT 
Le   fonctionnement   du mécanisme peut être résumé comme suit: 
Les matrices sont sélectionnées dans le magasin par le fonctionnement de clés (leviers) disposées sur le clavier,   @   puis ces matrices sont réunies dans une colonne. A ce moment, ou        , avant;   le bouton de sélection 160 est préalablement mis dans la position qui convient, selon le genre d'opération désirée. L'opéra- teur "envoie" alors la ligne'en appuyant sur un levier de façon à soulever la colonne formée par les matrices et à l'amener à l'avant de   l'organe   F, destiné à suivre les lignes qui se trouve verrouillé dans une position en retrait à une certaine distance, à droite;, de celle où on peut le voir sur la fig. 1.

   Lorsque la colonne des ma- trices M atteint la position qu'elle doit occuper, le verrou qui est débrayé libère l'organe F, destiné à suivre les lignes, qui est soumis à l'action d'un ressort et lui permet de pousser la colonne des matrices vers la gauche jusqu'à la position à laquelle le doigt G de l'organe F précité vient frapper le bouton S et se trouve engagé en dessous du verrou L, comme représenté sur la fig. 1. Lorsque ledit écrou L est entraîné vers le haut par le doigt 

 <Desc/Clms Page number 44> 

 G, comme par une came, il pousse également vers le haut la tringle H qui actionne l'interrupteur J. Cette manoeuvre provoque la rotation de l'arbre à cames principal qui tourne alors d'un angle d'environ 150 . Le fonctionnement de la machine pendant cette rotation de 1500 dépend de la position du bouton de sélection 160. 



   CENTRAGE. 



   Lorsque le bouton du sélecteur 160 est amené dans la position correspondant à l'opération de "centrage", la came 156 est placée, comme représenté sur la fig. 16B et la glissière de verrouillage 140   est;maintenue   par le ressort 146 dans sa position la plus éloignée sur la gauche, ainsi qu'on peut le voir sur les figures 16B et 10. Dans cette position, les tiges 82   et'102   sont déverrouillées et maintenues dans leurs positions les plus basses respectivement par les ressorts 86 et 104. Dans ces conditions l'embrayage à rouleaux 34 (figs. 2 et 4) est libéré et l'embrayage à clavettes 62 (fig. 7) se trouve en prise, de telle sorte que la crémaillère R est connectée au supportde film C, par l'intermédiaire du train d'engrenages secondaire, mais non'pas par le train primaire.

   De cette façon, pendant la première rotation de 150  . de l'arbre à cames principal, au cours de laquelle la crémaillère se déplace d'une quantité égale à l'espace laissé en blanc sur la ligne, pour presser la colonne des matrices contre la paroi terminale E de l'ensemble formé par la caméra, le support du film avance proportionnellement à la moitié de l'espace laissé en blanc, si toutefois la moitié de cet espace apparaît à l'extrémité gauche de cette ligne. 



   Cette manoeuvre nécessitée par la moitié de la ligne laissée en blanc est provoquée par le déclenchement de l'interrupteur J qui assure la libération de l'arbre à cames principal pour la première rotation de 150 . Au début de ce mouvement de rotation, l'élévateur D commence à descendre, après quoi la tige de verrouillage 226 et la tige de manoeuvre 244 (figs. 11 et 12) sont entrainées vers le bas par   un   levier 248 qui coopère avec une came 

 <Desc/Clms Page number 45> 

 disposée sur l'arbre à cames principal.

   Les engrenages 22   et;   28 sont ainsi libérés et, à leur tour, ils libèrent le support du film C (fig. 1) pour lui permettre de se déplacer, la crémaillère se déplaçant d'une quantité égale à la partie de la ligne laissée en blanc, tandis que le support du film C se déplace d'une quantité égale à la moitié de ladite partie laissée en blanc. 



   Lorsque la colonne des matrices M atteint la paroi terminale E de l'ensemble qui forme la caméra, elle ferme l'interrupteur   264   (Figs.   17- et   18), excite le solénoïde inférieur 90 à travers le circuit comprenant l'interrupteur 258 qui est fermé par la came,260, lorsque le bouton du sélecteur 160 est placé dans la position de centrage. L'excitation du solénoïde 90 soulève la tige 82 qui enclenche l'embrayage à rouleaux.39. 



  Un instant après l'élévateur-distributeur D, se place dans la position de réception des matrices, fermant et maintenant fermé l'interrupteur 262 (figs. 1 et 18), excitant le solénoïde 128 par l'intermédiaire d'un circuit comprenant l'interrupteur 258 qui est fermé par la came 260 en position de "centrage". L'exictation du solénoïde 128 soulève les tiges 102 et 96, libérant l'embrayage à clavette 62 (fig. 7) et rendant le train secondaire d'engrenages inopérant. De cette façon, avant que l'une quelconque des matrices ait été photographiée, la crémaillère R est reliée au support de .film C par l'intermédiaire du premier traind 'engrenages de sorte qu'une zone vierge sur le film se présente pour chacune des images des caractères qui se succèdent.

   L'image du dernier caractère tombera, par conséquent, sur la gauche de la marge de droite, à une distance égale à la moitié de la partie laissée en blanc et la ligne sera centrée. 



   Lorsque la barre du distributeur D se place dans la position de réception des matrices, à la partie supérieure de 1' enceinte B qui renferme la source lumineuse déclenchant ainsi la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre du cliquet K qui pousse la tige N et ferme l'interrupteur   262,   ce déplacement de la tige N, qui est destiné à fermer cet interrupteur, assure égale- 

 <Desc/Clms Page number 46> 

 ment la mise en service de l'embrayage d'entraînement   dans l'en-   semble formant la caméra   A.   On provoque ainsi le mouvement des chaînes qui transportent les matrices dans ladite caméra, de façon à engager ces matrices dans la colonne M et à les entraîner individuellement et successivement le long de la paroi terminale E jusqu'à la position où elles sont photographiées, et de   là,

  '   à une position supérieure à laquelle elles sont déchargées sur le distributeur-élévateur D. 



   Comme les matrices.sont enlevées individuellement et successivement de la colonne susdite, l'organe F destiné à suivre les lignes, entraîné, vers la gauche par le ressort 20 (fig.   le)   et par le poids du support de film, pousse les matrices qui restent vers la gauche, de façon à remplir l'espace vide et à amener la matrice, qui vient immédiatement après, contre la paroi terminale E de l'ensemble formant 1 a caméra. Les distances croissantes parcourues par cet organe F, destiné à suivre les lignes, sont ainsi égales à l'épaisseur des matrices.qui ont été enlevées, ces épaisseurs étant, à leur tour, proportionnelles à la largeur présentée, en composition, par les caractères photographiques montés respecti-   vement sur   les matrices.

   Etant donné que le train d'engrenages 'primaire, ou train de rapport 1:1, est utilisé pendant cette opération photographique, le film avance pas à pas de quantités suffisantes pour présenter une zone vierge pour chacune des images des caractères qui se succèdent. 



     Apres   que la   dernière   matrice a été photographiée la barre 298 qui assure l'alignement des matrices pendant leur passage (fig. 37) ouvre l'interrupteur   264,   qui coupe l'excitation du solénoïde 90, ce qui permet au ressort 86 (figs. 2 et 9) d'entraîner vers le bas la tige 82 et libère'l'embrayage à rouleaux 34 rendant ainsi le train primaire d'engrenages inopérants.

   Pendant la partie de la rotation de 210  de l'arbre principal des cames, au cours de laquelle le distributeur-élévateur D (fig.l) se trouve entraîné   ver   le haut, l'interrupteur 262 est ouvert, coupant l'excitation du solénoïde 128 et permettant au ressort 104 (figs. 2 et 9) d'en- 

 <Desc/Clms Page number 47> 

 traîner vers le bas les tiges 102 et 96, ce qui enclenche l'em- brayage à clavette 62 (fig. 7) et remet en service le second train d'engrenages, de façon à préparer le mécanisme pour la ligne suivante;

   ¯ Lorsque la dernière matrice-a été déplacée pour l'opération photographique, l'organe F, destiné à suivre les      lignes vient au contact de la paroi terminale E de l'ensemble de la caméra, faisant basculer le verrou L vers le haut et fermant l'interrupteur Z (fig. 1), ce qui met en marche l'arbre principal des cames pour le reste de sa rotation de 210 . Pen- dant cette dernière rotation effectuée par cet arbre à cames, le distributeur élévateur D est soulevé pour transporter les matrices jusqu'à un mécanisme distributeur par l'intermédiaire duquel elles retournent dans le magasin, à leurs couloirs respectifs. 



   Immédiatement après le début de la rotation de 210 , l'organe F destiné à suivre les lignes, est ramené en arrière, à la position de réception des lignes et, dans sa marche, il vient se mettre en prise avec la crémaillère qui se trouve ainsi ramenée à sa position de départ, ainsi que cela a été exposé dans 1 e brevet 'cité en dernier lieu. 



   Pendant 1 a rotation de 1500 de l'arbre à cames principal au cours de laquelle on mesure l'espace laissé en blanc sur la ligne, la crémaillère R et l'engrenage en prise 22 se sont déplacés indépendamment de l'engrenage complexe 28, ce qui produit le désalignement des axes. Ce désalignement reste constant pendant la photographie, après quoi les solénoïdes 90 et 128 cessent d'être alimentés et relâchent leurs armatures, les embrayages 34 et 62 sont libérés, et le support de film C et la crémaillère R sont ramenés à leur position de repos dans laquelle les axes des engrenages 22 et 28 sont de nouveau alignés.

   Un instant après que les engrenages 22 et 28 sont arrivés à leur position de repos, la tige de verrouil- lage 226 est soulevée de façon à venir en prise avec les dents des engrenages susdits, pour les empêcher de tourner. 

 <Desc/Clms Page number 48> 

 



   Le fonctionnement de la machine est le même en ce. qui concerne les autres opérations, excepté pour celles qui sont décrites ci-après. 



   Dans toutes les opérations autres que celles où la ligne occupe la colonne entière et qui sont dénommées opérations de "justification", la tringle 194 qui verrouille la tige, ou rail, utilisé dans ces opérations, est poussé vers la droite, comme représenté sur la fig.   14,   par la came 204 (ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 16A), ce qui introduit son extrémité dans la rainure périphérique 206a, pratiquée dans la tige 206, utilisée dans l'opération susdite où la ligne occupe toute la colonne et dite de "justification". 



   Cette manoeuvre empêche le soulèvement de la-tige,   'ou   rail, utilisé dans cette opération pendant la première rotation de 1500 de l'arbre à cames principal, et laisse les matrices M écartées de la paroi terminale à une distance correspondant à la partie de la ligne laissée en blanc. 



  Opération dans laquelle la ligne occupe toute la colonne. 



   (opération dite de "justification")
Le déplacement du bouton de sélection 160 pour passer à la position où la ligne occupe la colonne entière (dite position de "justification") provoque la rotation de la came   204   (fig. 14) jusqu'à la position à laquelle l'encoche   204a,   se trouve alignée avec l'extrémité de la barre de.verrouillage 194 (comme représenté sur la fig. 16C) ce qui permet au ressort 200 de pousser cette barre de verrouillage vers la gauche, (ainsi qu'on peut le voir sur la fig.

   14) et d'écarter l'extrémité opposée de ladite barre de verrouillage de façon qu'elle ne puisse pas s'engager dans la rainure 206a, pratiquée à la périphérie de la tige 206 utilisée dans cette opération dite de "justification" où la ligne occupe toute la colonne, qui a été ainsi libérée et qui peut, par conséquent, se déplacer verticalement. 



   Pendant la première partie de la rotation-initiale de 1500 

 <Desc/Clms Page number 49> 

 de l'arbre à cames principal, l'élévateur D commence son mouvement de descente et les tiges 205 et 206 (dites de   "justification",   c'est-à-dire employées dans cette opération) (voir figs.

   8 et   14)   sont soulevées par un levier coopérant avec une came de l'arbre principal à cames (non représenté) qui entraîne vers le haut l'extrémité droite de la tige, ou rail AA, employé dans cette opération, dite de "justification", l'extrémité gauche de ce rail pivotant.autour d'un axe coïncidant avec celui du galet qui se déplace sur la tige, ou rail, utilisé dans cette opération et qui fait partie de la pièce BB, en forme de coin fixée sur l'organe F destiné à suivre les lignes, lorsque ce dernier organe atteint à gauche, sa position extrême en venant toucher la pa.roi terminale 
E (excepté dans le cas d'une opération de "justification" tabu0- laire, pour laquelle il peut pivoter autour d'un axe placé à la droite de cette paroi terminale   E).   De cette façon, la pièce 
BB, en forme de coin,

   est soulevée et elle pousse le plongeur CC vers la gauche pour appliquer la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra, cedéplacement s'effectuant sur une distance correspondant à la partie de la ligne 'laissée en blanc. L'angle formé par la tige, ou rail, AA, employé dans cette.opération dite de "justification", est ainsi proportion- nel à la partie de la ligne inutilisée. Les tiges affectées à cette opération et disposées de façon à se déplacer verticalement, sont alors verrouillées et mises ainsi dans l'impossibilité de se mouvoir suivant cette direction. 



   Le mouvement qui amène le bouton de sélection 160 de la position dite de "centrage" à la position dite de "justifica- tion" pour laquelle la ligne occupe toute la largeur de la colonne, amène l'ergot 187 de la came 176 (figs. 8 et 16A à 16D) à fermer l'interrupteur 170 (figs. 15 et 18), ce qui excite momentanément le solénoïde 90 (figs. 18, 2 et 8) et entraîne vers le haut la      tige 82 (fig. 2); l'embrayage à rouleaux 34 est alors mis en prise (figs. 2 et 4) et relie l'organe F, destiné à suivre les lignes, et la crémaillère R avec le support de film C (fig. 1), par 3'intermédiaire du train d'engrenages primaire, (ou train 

 <Desc/Clms Page number 50> 

 d'engrenages de rapport 1:1). 



   Ce même mouvement qui amène le bouton de sélection 160 à la position correspondant à l'opération, dite de "justification", amène également l'un des ergots 192 de la came 190 (figs. 8, 16B et 16C) à fermer l'interrupteur 188 (figs. 18 et 2), excitant momentanément le solénoïde 128. Cette manoeuvre force le plongeur 126 (fig. 2) du   solénoïde   128 à se déplacer vers la droite, comme indiqué sur la fig. 2, ce.qui entraine la biellette 122 également vers la droite et provoque la rotation du levier   114   en sens inverse des aiguilles d'une montre et celle du levier coudé 108 en sens inverse du précédent, les tige)* 102 et 96 étant alors soulevées de manière à libérer l'embrayage à clavette 62 (fig. 7), ce qui rend inopérant le train d'engrenages secondaire, ou train de rapport 1 :2. 



   Les tiges 82, 102 et 96 sont bloquées dans leurs   position?1   supérieures par la glissière de verrouillage   140   (fig. 10) qui, lorsque le bouton de sélection 160 est arrivé à la position dite de   "justification",   comme représenté sur la fig. 16C, est poussée intérieurement par la came 156 sur une distance suffisante pour amener ladite glissière en prise avec les encoches dans les deux tiges 82 et 102. De cette façon l'embrayage à rouleaux 34 (figs. 2 et 4) se maintient en prise (figs. 2 et   4)   tandis que l'embrayage à clavette 62 reste libéré (fig. 7).

   L'organe F destiné à suivre les lignes et la crémaillère R sont ainsi connectés au support du film C, uniquement par le train d'engrenages primaire, ou train d'engrenages de rapport 1:1. '
La tige de verrouillage 208 (figs. 7 et 2) est maintenue vers le bas, malgré l'effort du ressort 134 (fig. 2), parla came 222, comme indiqué sur la fig. 16C, ce qui retient la tige 208 et l'empêche de venir en prise avec l'engrenage 70, de sorte que ce dernier peut tourner aussi bien que l'engrenage complexe 28 et le reste du système de transmission relié au support de film C (fig. 1).

   Cependant, dans l'opération dite de "justification", 

 <Desc/Clms Page number 51> 

 il ne se produit aucun mouvement de la crémaillère, ou du support du film, avant l'opération photographique, car ces organes sont bloqués dans la position qu'ils occupent, par la tige de verrouillage 226 (fig.   3).   



   Immédiatement après la manoeuvre de verrouillage des tiges utilisées dans l'opération dite de "justification" (dans laquelle la ligne occupe toute la largeur de la colonne), la tige de verrouillage 226 et la tige de manoeuvre   244   (figs. 11 et 12), sont entraînées vers le bas par le levier   248   fonctionnant conjointement avec une came de l'arbre à cames principal. De cette ,façon, les engrenages 22 et 28 sont débloqués, ce qui libère la crémaillère R et le support de film C, de sorte que ces organes peuvent se déplacer (fig. 1). 



   La mise en service de la caméra, la photographie de la ligne, après qu'elle a été composée, et le retour des divers éléments de la machine à leur position de repos, s'effectuent de la même façon que pour l'opération de "centrage", telle qu'elle vient d'être décrite plus haut, avec l'exception principale que, comme la glissière de verrouillage 140 maintient constamment l'embrayage à rouleaux 34 en position de fonctionnement et l'embrayage à clavette 62 en position de non fonctionnement, l'excitation des   solénoTdes   90 et 128, respectivement par les interrupteurs   264   et 262, entraînera des déplacements de leurs noyaux plongeurs qui ne produiront aucun effet. 



   "Dicalage à droite"
Lorsque le bouton sélecteur 160 passe de la position dite de "centrage" à la position dite de "justification" pour laquelle la ligne occupe toute la colonne et qu'il est ensuite amené vers la position correspondant au   "décalage   à droite", la came 176, comme on peut le voir en comparant les vues qui se présentent au troisième rang à partir du haut, sur les figs. 16C et 16D), actionne l'interrupteur 170 (figs. 8, 15 et 18) qui excite momentanément le solénolde 90 et l'oblige à entraîner la tige 82 vers 

 <Desc/Clms Page number 52> 

 le haut (fig. 2), mettant en prise l'embrayage à rouleaux   34.   



   Cette manoeuvre relie l'organe F, destiné à suivre les lignes, et la crémaillère R au support de film C au moyen de train d'engre- nages primaire. Ce mouvement du bouton du sélecteur 160, comme on peut le voir sur les vues placées au quatrième rang à partir du haut   sur3es   figures 16C et 16D, oblige aussi   l'un   des ergots 192 de la came 190 à actionner l'interrupteur 188 qui excite momentané- ment le solénoïde 128   (fig. 18).   Cette manoeuvre soulève les tiges 102 et 96 (fig. 2), libérant; l'embrayage à clavette 62 (fig. 7) et rendant le train secondaire d'engrenages inopérant.

   Les tiges       82, 102 et 96 sont bloquées dans leurs positions supérieures parla plaque de verrouillage   140   (fig. 10) qui va continuer à maintenir les tiges bloquées dans ces positions, lorsqu'elle est amenée vers l'extrême droite sous la poussée de la came 156, comme on peut le voir sur la. fig. 16D. De cette façon, l'organe F, destiné à suivre les lignes, et la crémaillère R, sont reliés au support du film par le train d'engrenages pri- maire, ou train d'engrenages de rapport 1:1. 



   Vers le début de la rotation initiale de 150  de l'arbre   'principal   à cames, le levier 248 (figs. 11 et 12) est entraîné vers le bas, entraînant également vers le bas, la tige de verrouil- lage 226 et débloquant les engrenages 22 et 28 (fig.3). Cette manoeuvre permet à l'organe E, destiné à suivre les lignes et à la crémaillère R (fig. 1) de se déplacer d'une distance égale à la partie de la ligne laissée en blanc et à presser la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra.

   Etant donné que le support de film C est accouplé à la crémaillère R par le train primaire d'engrenages, il se déplace également d'une distance égale à la partie inutilisée de la ligne avant   que ]a   première matrice ait été photographiée, de sorte que l'image du premier caractère de la ligne tombe   sur 13   film à une distance de la marge de gauche, égale à la partie de la ligne, laissée en blanc, ce qui fait coïncider l'extrémité de la ligne avec la marge de droite. 

 <Desc/Clms Page number 53> 

      



   La mise en marche de la caméra, la photographie de la ligne après qu'elle a été composée et le retour des divers éléments de la machine à leur position de repos, s'effectuent de la même façon que dans l'opération dite dé "justification". 



   "Décalage à gauche" 
Lorsque le bouton du sélecteur 160 est amené de la position correspondant au "centrage" à   celle   qui correspond au "décalage à gauche", comme on peut le voir en comparant les vues qui se présentent au quatrième.rang à partir du haut sur les figs. 



   16A et 16B, l'un des ergots 192 de la came 190 actionne l'interrup- teur 188 (fig. 18) qui excite momentanément le   solénoide   128. 



  De cette façon, son noyau plongeur 126 est attiré vers la droite (fig. 2), et par des organes deliaison, il soulève les tiges 102 et 96, libérant l'embrayageclavette 62 (fig. 7). La tige est 'bloquée dans sa position supérieure par la plaque de verrouillage 
140 (fig. 10) qui, comme on peut le constater d'après la vue qui se présente au second rang à partir du haut, dans la fig. 16A, se trouve dans une position légèrement à droite de celle qu'elle occupe dans l'opération de   "centrage"   dans laquelle elle est repré- sentée sur]a fig. 10, de sorte que la glissière de verrouil-' lage   140   se trouve en prise avec la tige 102, mais non avec la tige 82. Cette tige 82 est, par conséquent, maintenue à sa position inférieure par le ressort 86 (fig. 2) et l'embrayage à rouleaux 34 est débranché. 



   De cette manière, les deux embrayages 34 et 62 sont débrayés et la crémaillère R n'est reliée au support de film C, ni par le train primaire, ni parle train secondaire d'engrenages. En outre, le support du film C est bloqué dans sa position de départ par la tige de verrouillage 208 (fig. 2) qui est en prise avec la roue d'engrenage 70, parle fait que la came 222 est orientée de telle sorte que son encoche 222a vient se présenter devant le collier 224 sur la tige 228 (comme on peut le voir sur les vues placées à la partie supérieure de la fig. 16A), ce qui permet au ressort 134 

 <Desc/Clms Page number 54> 

 (fig. 2) de pousser cette tige vers le haut et d'amener son' extrémité supérieure en prise avec la roue d'engrenage 70.

   Le support du film C est ainsi mis dans l'impossibilité de se déplacer pendant les mouvements effectués parla crémaillère R et par l'organe F, destiné à suivre   ies   lignes,. pour presser la colonne des matrices M contre la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra. 



   Aussitôt que la colonne des matrices M atteint la paroi terminale E de l'ensemble formant la caméra, elle provoque la fermeture de l'interrupteur 264 (figs. 17 et 18), ce qui excite le   solénoïde   90 à travers un circuit comprenant l'interrupteur 258   qui   est fermé par la came 260 dans les positions occupées par le Bouton de sélection 160 pour les opérations de "décalage à gauche" et de "centrage". L'interrupteur 264 est fermé pendant la photographie par le mécanisme à bascule 296 (fig. 17) qui est déclenché de façon à maintenir les positions des organes considérés par le passage de la première matrice qui se déplace pour atteindre l'endroit où elle va être photographiée.

   L'excitation du solénoïde 90 soulève la tige 82 (fig. 2) qui se met en prise avec l'embrayage à rouleaux 34 et relie la crémaillère R au support de film   C;   par l'intermédiaire du train d'engrenages primaire, ou train d'engrenages de rapport 1:1. Un court instant après, le distributeur-élévateur D se place dans 1 a position de réception des matrices, fermant et maintenant fermé l'interrupteur 262 (figs. 



  1 et 18) qui excite le solénoïde 128 par l'intermédiaire d'un circuit comprenant l'interrupteur 258 fermé par la came 260 dans la position de "décalage à gauche". Etant donné que les tiges 102 et 96 ont été soulevées et bloquées dans leurs positions supérieures, lorsque le bouton de sélection 160 a été manoeuvré pour l'opération de "décalage à gauche", on utilise, à ce moment, l'excitation du solénoïde 128 pour obliger la tige de verrouillage 208 à se dégager de la roue d'engrenage   70,   ce qui libère le support du film C et la crémaillère R et leur permet de se déplacer, lorsque chaque matrice se trouve 

 <Desc/Clms Page number 55> 

 écartée de la ligne pour l'opération photographique.

   De cette façon quand chaque matrice est écartée, pour la photographie, le film a avancé d'une quantité suffisante pour présenter une zone vierge pour l'image du caractère fixé sur ladite matrice. 



   Après que 1 a dernière matri.ce a dépassé la position correspondant aux opérations photographiques, le déplacement de la barre 298, servant à l'alignement desdites matrices, (fig. 17) renverse le mécanisme à bascule 296 dans' le sens opposé, ce qui ouvre l'interrupteur 264 (voir aussi fig.   18),   par coupure dé . l'excitation du solénoïde 90 et permet au ressort 86 (fig. 2) d'entraîner la   tige-82   vers le bas, libérant ainsi l'embrayage à rouleaux   34   et remettant la machine en état, pour la reproduction de la ligne suivante. 



   La mise en fonctionnement de la caméra, la photographie de la ligne après qu'elle a été composée et le retour des divers éléments de cette machine à la position de repos s'effectuent de la même façon que pour l'opération de "centrage". 



  * D'après la description précédente, on peut se rendre compte que la présente invention réalise un mécanisme permettant d'effectuer à volonté, les opérations de "centrage", de "justification"   (c'est-à-dire   celle où la ligne occupe toute la largeur de la colonne) de "déplacement à droite", ou de "déplacement à gauche". On appréciera, en outre, le fait que ce mécanisme est pratique dans sa construction et dans son fonctionnement et qu'il est agencé de telle sorte qu'on peut l'incorporer dans les machines à composition photographiques existantes, avec le minimum de transformations. On appréciera également lefait que ce mécanisme atteint bien les buts dont il a été. question plus haut, ainsi que d'autres, auxquels il est désirable d'arriver.

   On doit, toutefois, insister sur lefait que la réalisation particulière de l'invention, qui vient d'être décrite et représentée, n'a été donnée   qu'à   titre d'exemple et qu'elle ne peut, en aucune façon, en restreindre la portée.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Mécanisme de cadrage et de centrage pour machines à composition photographique, caractérisé par 1 es points suivants qui peuvent être mis en application séparément, ou combinés entre eux de toutes manières.
    1 - Dans ce mécanisme : a) on applique, contre une paroi disposée à l'une des' extrémités de la dite machine,.une rangée d'éléments comportant des caractères qui peuvent être photographiés, ces éléments ayant une largeur proportionnelle à la largeur présentée, en composition, parles dits caractères, puis on enlève,ces caractères successivement et individuellement pour qu'ils puissent être photographiés; b) on introduit an support renfermant un film photographique, dans une direction correspondant à celle de la composition, entre les.expositions successives du dit film, de façon à espacer les images des caractères qui se suivent sur toute la longueur du film, afin de former une ligne composée;
    c) on a prévu un organe destiné à suivre les lignes et' disposé de 'façon à venir s'appliquer contre ladite rangée d'éléments pour le pousser contre la paroi précitée, placée à l'une des extrémités de la machine en question; d) on a prévu également un premier train d'organes d'entraînement reliant entre eux l'organe susdit, destiné à suivre les lignes et le support du film, actionné ci-avant.
    2 . a) le déplacement de cet organe, destiné à suivre les lignes, au moment où l'on enlève les éléments susdits, servant de supports aux caractères, pour les photographier, permet au support susmentionné du film, de se déplacer lui-même à une cadence telle qu'il présente une zone vierge du film pour <Desc/Clms Page number 57> chaque image successive des caractères;
    b) il existe 'également un second train d'organes d'entraînement, disposes de façon à interconnecter l'organe destine à suivre les lignes et le support du film en question, ce second trait), permettant 1 e mouvement du 'support susdit à une cadence qui est approximativement' la moitié de celle du premier train mentionné ci-avant; c) des moyens sont prévus pour débrancher1 e premier train, formé parles organes d'entraînement, .et pour brancher le seconde et vice-versa, ainsi qu'on le désire. @ 3 .
    Ce même mécanisme, conforme aux divers paragraphes précédents comprend: a) un dispositif d'arrêt agencé de façon à venir en prise avec l'organe précité destiné à suivre les lignes, et à l'arrêter à une distance de la paroi en question, placée à l'une des extrémités de la machine, proportionnelle à la longueur de la ligne, préalablement composée; b) un verrou pouvant être débloqué pour enclencher le dispositif d'arrêt susdit et pour le libérer afin qu'il permette à l'organe, destiné à suivre les lignes, mentionné plus haut, de presser la colonne susdite, formée parles éléments en question, contre ladite paroi placée à l'une des extrémités de la ,machine;
    c) des moyens de contrôle pour débrancher le premier train d'organes d'entraînement déjà mentionné, au cas où l'on désire effectuer le centrage, de façon à obliger le support précité du film et le film susdit en question à se déplacer d'une longueur correspondant à la moitié de la différence entre la ligne composée à l'avance et la longueur de la colonne formée par les éléments pendant le mouvement de l'organe destiné à suivre les lignes, depuis la position de verrouillage considérée, jusqu'à la position dans laquelle il vient presser la colonne formée par les éléments <Desc/Clms Page number 58> en question contre la paroi placée à l'une des extrémités de la machine ;
    d) des moyens de contrôle pouvant être mis en fonctionnement après que la colonne formée par les éléments en question s'est déplacée vers la paroi disposée à l'une des extrémités de la machine et avant que ces éléments aient été retirés pour la photographie, ces moyens servant à. débrancher le second train et à brancher à nouveau le premier train, formée tous deux des organes d'entraînement susdits.
    4 . Ce mécanisme de cadrage et de centrage conforme aux divers paragraphes précédents, comprend : a) une crémaillère; b) un train primaire d'engrenages et un premier embraya- ge reliant mécaniquement cette crémaillère et le support du film en question; c) un organe de blocage, dont la position peut être réglée le long de la dite crémaillère, cet organe étant disposé de façon à venir en prise avec l'organe destiné à suivre les lignes et à le bloquer à une distance de 3a paroi susdite placée à l'une des extrémités de la machine correspondant à .la longueur d'une ligne composée à l'avance;
    d) un système de verrouillage en prise avec ladite crémaillère, dont il peut facilement se séparer,pour permettre le déplacement de cette crémaillère, de l'organe de blocage susdit et de l'organe destiné à suivre les lignes, à partir de la position de blocage jusqu'à celle où ce dernier organe vient presser la colonne susdite, formée par les éléments en question, contre la paroi placée à l'une des extrémités de la machine; e) un train secondaire d'engrenages servant à relier des organes d'entraînement disposés sur les côtés opposés du premier embrayage déjà mentionné, ce train secondaire d'engrenages <Desc/Clms Page number 59> ayant un rapport de transmission égal à la moitié de celui par lequel ces organes sont reliés entre eux dans le train d'engrenages primaire, ce train secondaire d'engrenages comprenant un second embrayage ;
    f) des organes commandés électriquement pour actionner le premier et le second embrayages en question; g) un système d'interrupteurs manoeuvres à la main pour actionner les organes commandés électriquement, mentionnés à l'alinéa précédent, et les amener à brancher le second et à libérer lepremier des engrenages en question pendant le mouvement de l'organe destiné à suivre les lignes, les dits organes commandés électriquement actionnant l'organe de blocage susdit pour l'amener de sa position de verrouillage à la position où l'organe, destiné à suivre les lignes, presse contre la paroi placée à l'extrémité de la machine et déjà mentionnée, la colonne en question formée par les éléments à reproduire, dans le cas où l'on désire procéder au "centrage";
    h) un système d'interrupteur que l'on manoeuvre mécaniquement après que la colonne susdite, formée parles éléments précités, a été déplacée vers la paroi susdite, placée à l'extrémité de la machine, et avant que les dits éléments n'aient été enlevés pour l'opération photographique, ces interrupteurs étant destinés à actionner les organes contrôlés électriquement pour brancher le premier et débrancher le second des embrayages susdits; 5 . Ce mécanisme de cadrage et de centrage conforme à l'un quelconque des paragraphes précédents, comprend des moyens pour mettre en service l'un ou l'autre des trains d'organes de transmission, mentionnés plus haut, ainsi que des moyens pour débrancher, si on le désire, les deux trains susdits, formés par ses organes de transmission.
    6 . Ce même mécanisme comprend: a) des systèmes d'interrupteurs sélecteurs destinés à commander <Desc/Clms Page number 60> les organes susdits, contrôlés électriquement de façon à brancher le premier embrayage seul pour l'opération dite de "décalage à droite" et le second embrayage seul pour l'opération dite de "centrage" et à ne brancher aucun des embrayages susdits pour l'opération de "décalage à gauche" pendant le déplacement de l'organe destiné à suivre les lignes, depuis la position de blocage jusqu'à celle où cet organe presse la colonne susdite, formée par les éléments déjà mentionnés, contre la paroi précitée, placée à l'une des extrémités de la machine;
    b) des systèmes d'interrupteurs pouvant être manoeuvres, après que le. dite colonne, formée par les éléments désignés ci- dessus, a été déplacée vers la paroi placée à l'une des extrémités de la machine et avant que ces éléments n'aient été enlevés pour la photographie, en vue d'actionner les organes contrôlés électri- quement, mentionnés précédemment, afin que ceux-ci mettent en service le premier et hors service le seconddes embrayages susdits ;
    c) un noyau plongeur monté sur l'organe précité, destiné à suivre les lignes, en vue du déplacement correspondant dans la direction de la paroi placée à l'extrémité de la machine;. d) une tige, ou rail, utilisé dans l'opération dite de "justification", montée de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe transversal, ainsi que des organes d'entraînement pour amener cette tige, ou ce rail, à déplacer, dans son fonc- tionnement, le noyau plongeur susdit et à pousser ainsi les matrices, mentionnées plus haut, contre la paroi en question, puis à occuper sa position de repos en faisant un angle pro- portionnel à la partie inutilisée de ligne correspondante; e) un élément principal de contrôle pouvant venir occuper différentes positions suivant la nature de l'opération que l'on désire effectuer;
    f) un organe de blocage commandé par l'élément principal de contrôle mentionné ci-avant et fonctionnant conjointement <Desc/Clms Page number 61> avec la tige, ou rail, employé dans l'opération dite de "justification", pour verrouiller ladite tige ou le rail et en empêcher le déplacement, dans toutes les positions de cet élément de contrôle, excepté dans la position de "jusqtification"; g) des organes de manoeuvre pouvant être actionnés après le fonctionnement de ceux qui sont destinés à commander la tige, ouïe rail, dite de "justification", de façon à libérer le système de verrouillage en prise avec la crémaillère;
    h) des systèmes d'interrupteurspouvant être manoeuvres par l'élément de contrôle principal, mentionnés plus haut, en vue de contrôler les' organes précités actionnés électriquement, afin de mettre les embrayages en prise.
BE553977D BE553977A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE553977A true BE553977A (fr)

Family

ID=178582

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE553977D BE553977A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE553977A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CH654255A5 (fr) Dispositif d&#39;alimentation pour imprimante ou machine a ecrire.
EP0128866A1 (fr) Dispositif d&#39;alimentation en feuilles pour imprimante ou machine à écrire
BE553977A (fr)
CH693335A5 (fr) Dispositif d&#39;introduction de matériauxplats.
BE520793A (fr)
EP0642999B1 (fr) Dispositif d&#39;introduction de feuilles
BE514146A (fr)
CH212066A (fr) Machine de pointage.
CH315623A (fr) Machine photographique de composition de caractéres d&#39;imprimerie
BE370854A (fr)
BE510191A (fr)
BE539311A (fr)
BE505016A (fr)
BE552139A (fr)
BE525049A (fr)
BE514813A (fr)
CH285297A (fr) Machine pour poinçonner des fiches d&#39;enregistrement.
BE441740A (fr)
BE366367A (fr)
BE521149A (fr)
BE509818A (fr)
CH161985A (fr) Appareil distributeur d&#39;objets et changeur de monnaie.
BE505726A (fr)
BE519781A (fr)
BE355893A (fr)