Machine de pointage. La présente invention a pour objet une machine de pointage, servant par exemple à enregistrer sur des cartes les entrées et sorties des employés. Ce genre de machine de poin tage est très répandu dans le commerce. Une machine de pointage se compose générale ment de deux parties bien distinctes, c'est-à- dire l'horlogerie et le mécanisme de pointage. L'horlogerie commande d'habitude le méca nisme de pointage soit à l'aide d'une liaison mécanique flexible entre le mécanisme de l'horlogerie et le mécanisme de pointage, soit par accouplement direct entre ces deux méca nismes.
L'horlogerie peut être mécanique ou électrique, à l'encontre du mécanisme de poin tage dont toutes les fonctions, telles que: changement de couleur du ruban encreur, dé placement du porte-carte, changement du jour, etc., ont, jusqu'à présent, été exécutées mécaniquement.
La machine de pointage faisant l'objet de l'invention est pourvue de roues d'impression et d'un tambour commandés par un moteur électrique lors de l'accouplement périodique d'un embrayage, le tambour étant muni de taquets servant à établir un programme dé fini d'opérations de la machine, celle-ci étant caractérisée en ce que des embrayages sup plémentaires sont prévus, commandés par les taquets du tambour préalablement réglés pour un programme défini, pour mettre le moteur en circuit de façon à commander la machine pendant chaque opération de cette dernière.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 représentent respectivement des vues de face et de côté de la machine, montrant également l'emplacement des diffé rents organes.
Les fig. 3, 4 et 5 représentent des sections de la machine suivant 3-.3, 4-4 et 5-5 de la fig. 2.
La fig. 5a représente une vue de détail du mécanisme de l'avancement du ruban en creur.
La fig. 6 représente une vue de section suivant 6-6 de la fig. 8. La fi-. 7 est une vue de section suivant 7-7 de la fig. 11. représentant un embrayage de l'impression et son mécanisme de com mande.
La fia. 8 représente une vue, par-dessus de roues d'impression, d'un entonnoir dans lequel la carte est introduite, et du mécanisme d'impression.
Les fi-. 8a et 8>> représentent des détails d'un système de blocage pour le mécanisme d'impression.
La fi-. 9 représente une vue de section suivant 9-9 de la fi-. 11, montrant un mé canisme de changement de couleur dit ruban.
La fi-. 10 représente une vue de section suivant 10-10 de la fig. 11, et montre la commande des roues d'impression et d'un mé canisme servant à établir un programme.
La fig. 11 représente une vue de détail sectionnée de l'ensemble de l'embrayage et l'emplacement des différents embrayages.
La fig. 12 représente une vue de section suivant 12-12 de la fi-. 11, et montre un mécanisme du déplacement horizontal de l'en tonnoir.
La fia. 12a représente une vue de détail du tambour servant à, établir un programme déterminé.
La fi-. 1213 est une vue de détail par dessus d'une partie du mécanisme servant à établir un programme, représenté sur la fi-. 12.
La fi-. 7.3 représente une vue de face de l'embray age du déplacement vertical d'un support de carte et de son mécanisme associé.
La fia. 14 représente une vue de côté du chariot de l'entonnoir.
La fig. 25 représente une vue en pers pective de l'entonnoir.
La fig. 16 représente une vue par-dessus du chariot de l'entonnoir.
La fig. 17 représente une vue de section du chariot de la fig. 16.
La fig. 18 représente le schéma électrique de la machine.
La. fig. 19 représente une vue de côté d'une partie du mécanisme de commande du déplacement vertical du support de carte. Dans la fig. 5 est représenté un électro aimant 25 qui est excité une fois par minute par une impulsion provenant d'une pendule mère ou régulatrice (non représentée) d'une façon bien connue dans les machines de ce genre. L'électro-aimant 25 commande des roues d'impression ainsi qu'un tambour de la manière décrite ci-après.
A l'excitation de l'électro-aimant 25, une armature 26 se déplace vers la gauche autour d'un pivot 27 et un levier 28, solidaire de l'armature, se déplace également vers la. gau che. Ce mouvement est transmis à. un levier 30 supportant un cliquet 31. à. l'aide d'une bride 29. Par conséquent, le levier 30 et le cliquet 31 sont déplacés vers la gauche contre l'action d'un ressort 32. A la rupture de l'im pulsion qui a excité l'électro-aimant 25, celui-ci se désexcite et le mécanisme qui vient d'être décrit retourne vers la droite à l'aide de son ressort 32.
Au retour vers la droite de ce mécanisme, le cliquet 31 s'engage dans une dent d'un rochet 34, ce qui le dé place d'un espace d'une dent dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre. Un cli quet de retenue 35 est prévu pour bloquer le rochet après son avancement et, le reste du temps, pour éviter qu'il ne tourne dans le sens contraire. Pendant l'avancement du rochet, le cliquet 35, pivotant en 36, se dé gage de la dent du rochet et se place devant la suivante sous l'action du rochet même.
Le cliquet 35, en se dégageant de la dent du rochet 34. bascule dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre et amorce simultané ment deux opérations, à savoir: la fermeture du circuit d'un moteur et l'embrayage d'un mécanisme reliant le moteur à des mécanismes de commande des roues d'impression et du tambour.
Le circuit du moteur se ferme à l'aide d'un mécanisme commandé par un prolonge ment 35a du cliquet de retenue 35. Ce pro longement, en descendant. butte contre une butée 39a (fi-. 2) solidaire d'un levier 39, ce qui a pour effet d'abaisser celui-ci. Un levier 40, associé au levier 39, est abaissé également, de sorte que tous deux se dépla- cent dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre autour d'un pivot commun 41. Le levier 40 est pourvu d'un prolongement 42 qui se déplace vers la gauche pour fermer un contact 43 fermant le circuit du moteur. Ce circuit sera décrit par la suite en conjonc tion avec le schéma électrique (fig. 18).
Le cliquet 35, en se déplaçant, déplace également, à l'aide de son axe pivot 36, un cliquet de blocage 54 (fig. 10. Le cliquet 54 se déplace vers la gauche, libérant un membre 55, ce qui permet<B>à</B> un cliquet 56, à l'aide d'un ressort 58, de s'engager avec un rochet 57. Le membre 55 et le cliquet 56 sont fixés sur une face d'une came 59 et le rochet 57 sur un arbre 53. Cet ensemble constitue le mécanisme de commande des roues d'impression et du tambour et est dé signé par le numéro de référence 60.
Le moteur 45 (fig. 3) commande mainte nant l'embrayage 60 et lui fait accomplir une révolution de la manière suivante. Un pignon 47 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre à l'aide d'un engrenage sans fin 46 commandé par le moteur. Cette rotation est transmise à l'aide d'un train d'engrenage comprenant un arbre 48, un pignon 49 fixé à l'extrémité arrière de celui-ci (fig. 4), un pi gnon fou 51, un pignon 52 et l'arbre 53, à l'embrayage 60.
A ce moment, les contacts 43 sont maintenus fermés ù l'aide d'un levier 38 (fig. 2) qui s'est placé en position de blocage sous l'action d'un ressort 88a au moment où les leviers 39 et 40 étaient abais sés, dans le but de les maintenir dans cette position et de maintenir les contacts 43 du moteur fermés. Toutefois, aussitôt que l'em brayage 60 commence à tourner, le galet d'un levier 37 (fig. 10) sort de l'encoche prévue dans la came 59, ce qui a pour effet de dé placer le prolongement 37a du levier vers la gauche.
Le prolongement 37a butte contre le levier 38, déplaçant ce dernier vers l'exté rieur, ce qui a pour effet de libérer les leviers 39 et 40. Ceux-ci, néanmoins, sont maintenus dans leur position active par le levier 37, ce qui sera décrit par la suite, de manière à maintenir les contacts 43 du moteur fermés pendant la majeure partie de la révolution de l'embrayage 60. Entre temps, les cliquets 35 et 54 sont remis en leur position normale sous l'action du ressort 44. Par conséquent, l'embrayage est arrêté à la fin d'une révolu tion par le cliquet 54. Le circuit du moteur est coupé dès que le galet du levier' 37 se place dans l'encoche de la came 59 à la fin de la révolution.
La manière dont ce levier commande le circuit du moteur sera décrite par la suite; pour le moment, il suffit de savoir que, par suite du déplacement du levier 37, les leviers 39 et 40 se déplacent vers le haut et le prolongement 42 vers la droite, ce qui a pour effet d'ouvrir les con tacts du moteur 43.
Pendant la révolution de l'embrayage 60, le moteur 45 est relié, à l'aide de cet em brayage, à la commande des roues d'impres sion et du tambour, ce qui sera décrit dans ce qui suit. Du fait que le disque 59 tourne, un pignon 61 (fig. 1), fixé sur la face arrière de ce disque, tourne également et commande un arbre vertical 65 par l'intermédiaire d'un pignon fou 62, d'un pignon 63 et d'un engre nage conique 64, ainsi qu'un arbre 68 suppor tant les roues d'impression (fig. 8), par l'in termédiaire de pignons 66 et 67. Une roue des minutes 71 est fixe sur l'arbre 68, alors que des roues des heures 72 et des jours 73 sont montées libres sur celui-ci.
Le rapport des différents pignons de la commande que l'on vient de décrire est tel que la roue des mi nutes est avancée d'une position par révolu tion de l'embrayage 60. Les graduations sur celle-ci sont de 00 à 59. Les graduations sur la roue des heures sont de 1 à 24. Lorsque la roue des minutes accomplit une révolution complète par suite de 60 mouvements d'avan cement d'une minute à la fois, un mécanisme mécanique de transfert- avance la roue des heures 72 d'une position; de même, lorsque celle-ci aura accompli une révolution com plète par suite de 24 mouvements d'avance ment, la roue des jours 73 sera avancée d'une position.
Un tel mécanisme de transfert est bien connu et ne sera par conséquent que brièvement décrit dans ce qui. suit. Fixée à la roue des minutes 71 est une came 74 commandant un levier 75 fixé sur un arbre 76, de sorte que celui-ci tourne lors que le levier 75 arrive sur la pointe de la came 74. Un levier de transfert 77, fixé sur l'arbre 76, se soulève et, lorsque le levier 75 retombe après avoir passé la pointe de la came 74, le levier 77 retombe également et s'engage avec un rochet 78. provoquant éga lement l'abaissement d'un levier (le bloquage 79 (fig. 6).
Simultanément. le rochet 78 est avancé d'une dent au moyen d'une butée 80, solidaire d'un cliquet d'avancement 81, qui passe en dessous d'un goujon 82 à sa. des cente et par-dessus celui-ci à. sa montée. Le levier de bloquage 79 bloque le rochet 7 8 de la roue des heures en tout temps, sauf lors qu'il est abaissé. comme il vient d'être expli qué. L'avancement du rochet 78 d'une dent a pour effet d'avancer la roue des heures 72 d'une position, le rochet et la roue étant re liés au moyen d'un manchon. La roue des jours 73 est avancée d'une position sous le contrôle de la roue des heures au moyen d'un mécanisme semblable à celui que l'on vient de décrire.
Une came 84, fixée au rochet 78, commande un levier 85 qui, en tombant de la pointe de la. came 84, coopère avec un levier 86 (fig. 8), lequel commande un ro chet 87 qui avance la roue des jours 73 d'une position pour chacune des révolutions de la roue des heures 72. Le levier de transfert 86 est semblable au levier 77 décrit précédem ment, avec cette exception qu'il est libre sur l'arbre 76. Chacun des leviers de transfert s'engage avec son rochet par gravité et grâce à. l'action d'un ressort tel que celui représenté en 83<B>à,</B> la fi-.<B>6.</B>
Simultanément avec l'avancement de la roue des minutes, grâce au mécanisme qui vient d'être décrit, un tambour 70 est avancé. Le tambour 70 (fig. 1) est relié à l'arbre vertical 65 au moyen d'un engrenage sans fin 69 et le rapport est tel que le tambour avance d'une position à chaque révolution de l'embrayage 60; en d'autres termes, le tam bour 7 0 avance d'une dent à chaque minute. Le tambour est pourvu de 360 dents. Il est gradué par intervalles de cinq minutes et tous les quarts d'heure sont marqués visiblement. Le tambour accomplit une révolution en six heures, par conséquent quatre révolutions par jour.
Le tambour 70 peut supporter, sur sa cir conférence, des porte-taquets 88. suivant un programme d'opérations désiré. Les porte- taquets 88 sont fixés au tambour au moyen de vis 88a (fig. 12a) et un goujon 88b les empêche (le basculer. La partie supérieure des porte-taquets est rainurée dans le but de pouvoir contenir des taquets tels que ceux désignés en 89.
Ces taquets sont maintenus dans les rai nures au moyen < le ressorts plats 91. Les bords supérieures des taquets 89 sont pourvus de un à quatre prolongements. Chacun de ces prolongements coopère avec l'un de quatre leviers 92 (fig. 12b) à un moment donné pour amorcer une opération donnée de la machine. Il est bien entendu que les taquets 89 peu vent être fixés sur les porte-taquets 88 d'une manière autre que celle décrite, la façon de les fixer dans des rainures étant jugée comme étant la plus pratique.
Dans la machine représentée, deux opé rations peuvent être commandées directement par le tambour 70, à savoir: le déplacement horizontal d'un entonnoir pour le positionner sur la colonne "entrée matin", "sortie midi", etc. et le changement de couleur du ruban afin que tous les enregistrements hors pro gramme soient d'une couleur différente de ceux compris dans le programme. ce qui per met une distinction facile entre les deux genres d'enregistrement. De même, lorsque les enregistrements correspondant à "entrée matin", "sortie midi", etc. doivent être effec tués verticalement sur la carte au lieu d'hori zontalement, le tambour 70 peut commander le déplacement vertical du support de la carte.
Toutefois. la machine représentée est supposée enregistrer les entrées et les sorties dans le sens horizontal sur la carte et déplacer la carte verticalement pour chaque jour. De la description qui va suivre, il sera facile de comprendre, pour quiconque est familier avec ce genre de machines, comment la machine peut "être modifiée pour permettre d'enregis trer les pointages journaliers d'entrée et de sortie dans le sens vertical sur la carte et d'effectuer les changements de jour dans le sens horizontal.
Le mécanisme provoquant le déplacement horizontal de l'entonnoir d'après un pro gramme journalier déterminé va maintenant être décrit en conjonction avec la fig. 12. Quand le levier 92 bute contre un prolonge ment du taquet 89, il se soulève, c'est-à-dire qu'il tourne dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre autour de son pivot 93. Toutefois, si à ce moment une came à quatre sections 94 occupe une position telle, ce qui sera décrit par la suite, qu'elle bloque le levier 92, ceci aura pour effet de faire bascu ler le pivot 93 vers le bas autour d'un axe 95. Ce mouvement déplace un levier 96 vers la droite, ce qui permet à un embrayage 100, servant au déplacement horizontal, de s'em brayer. L'embrayage 100 est similaire à l'embrayage 60 décrit précédemment.
Les rai nures des supports de taquets 88 se trouvent à. intervalles d'une minute et les taquets 89 placés dans ces rainures amorcent des opéra tions seulement aux minutes exactes et non entre celles-ci. Par conséquent, lorsque l'em brayage 100 est embrayé par le tambour 70, l'embrayage 60 est embrayé au même instant par suite de l'excitation de l'électro-aimant 25. Ceci signifie que le tambour- ainsi que les taquets 89 se déplacent pendant la révo lution suivante de l'embrayage, de sorte que l'extrémité du levier 92 tombe dans l'espace entre deux taquets, ce qui permet au levier 96 de se déplacer vers la gauche sous la ten sion d'un ressort 96a et de débrayer l'em brayage 100 après une révolution.
La même opération peut être répétée après un inter valle de deux minutes puisque les taquets doivent être espacés d'au moins cette distance pour que l'extrémité du levier 92 puisse tom ber dans l'espace entre deux taquets afin de permettre au levier 96 de reprendre sa po sition de blocage.
Pendant la révolution de l'embrayage 100, commandée par le tambour comme il vient d'être décrit, un arbre horizontal 110 tourne du fait qu'il est commandé par un pignon 106, solidaire de l'embrayage 100, et par des pignons 107, 108 et 109. Cet arbre 110 est à. double filet (fig. 4) et un membre 111a, fixé sur un support du chariot de l'entonnoir, s'engage dans un des filets de l'arbre 110 pour le déplacer dans une direction et dans l'autre filet pour le déplacer dans l'autre di rection. Par conséquent, malgré que l'arbre 110 tourne dans le même sens pour déplacer l'entonnoir dans les deux directions, ce der nier est commandé positivement dans les deux directions.
Le chariot de l'entonnoir se déplace d'une distance équivalente à-une po sition d'enregistrement pour chacune des ré volutions de l'embrayage 100 commandée par le tambour. Le retour du chariot de l'enton noir à son point de départ peut être effectué pendant la nuit ou à n'importe quel moment de la journée avant la période pendant la quelle d'autres enregistrements doivent avoir lieu.
Le changement de couleur du ruban est une autre fonction pouvant être commandée par le tambour. Le ruban 135 (fig. 5) est de largeur double, la moitié supérieure étant d'une couleur différente de celle de la moitié inférieure. Dans la présente machine, bleu et rouge sont les couleurs utilisées pour distin guer les enregistrements respectivement ré guliers et irréguliers.
Quand une opération de changement de couleur est amorcée par le tambour 70, un embrayage 120 (fig. 9) pour le changement de la couleur, semblable aux embrayages 100 et 60, sauf qu'il est pourvu de deux butées d'arrêt, est libéré sous l'ac tion d'un levier 121 coopérant avec une came à quatre sections 122, action qui est sembla ble à celle du levier 92 et de la came 94 pour le déplacement horizontal qui vient d'être décrit. Un pivot 93a, semblable au pivot 93, est abaissé autour de l'axe 95 dans le but de libérer l'embrayage 120 qui, une fois em brayé, n'accomplit qu'une moitié d'une révo lution du fait que le membre 119 est pourvu de deux butées d'arrêt espacées de 180 .
Une came supplémentaire 123 se déplace en même temps que l'embrayage et d'une distance égale. Cette came commande un levier double 124 (fig. 5) fixé à l'extrémité frontale d'un axe 125 qui comporte un levier 126 à l'autre extrémité.
Suppost)ns que le ruban occupe la posi tion de la fi-. 5 dans laquelle la partie supé rieure du ruban sert à. imprimer les enregis trements. La rotation de la came 133 provo que l'abaissement du levier 134 et le soulè vement du levier 136. Ceci a pour effet de soulever un membre 1?8, basculant de ce fait un arbre 129 sur lequel est fixé ledit membre. A l'extrémité gauche de l'arbre<B>129,</B> il y a une bride 130 qui se soulève, soulevant en même temps un membre 131. Le membre <B>131</B> est pourvu d'un goujon 13? encastré entre deux sections élargies d'un arbre 133 qui supporte une bobine 1:34 à son extrémité.
Par conséquent, lorsque le goujon 1.32 se soulève, l'arbre 133 est soulevé également. A l'extrémité droite de l'arbre 129 (fig. 1) se trouve un arbre 133a comportant égale ment une bobine 134a, et cet arbre ainsi que sa. bobine se soulève simultanément avec l'arbre 133 et la bobine 134 à l'aide d'un mécanisme semblable (non représenté). Le ruban est enroulé sur les bobines 134 et 1:3-4a et il se soulève par conséquent avec celles-ci.
La moitié inférieure du ruban est. par consé quent, placée en position pour l'impression. de sorte que toutes les impressions se feront en une couleur correspondant à la couleur de cette moitié inférieure du ruban ,jusqu'à ce que le ruban soit abaissé à nouveau par une demi-révolution de l'embrayage 130. L'opé ration d'abaissement du ruban est contraire à celle de la levée avec cette exception que la came supplémentaire 123 tourne dans la même direction aussi bien pour la levée que pour l'abaissement.
Repassons maintenant les fonctions du tambour 70 dont deux ont été décrites jus qu'à présent. Il a été démontré que deux fonctions doivent avoir lieu simultanément pour amorcer une opération commandée par le tambour. A savoir: un des leviers 92 d'un groupe de quatre de ceux-ci (fig. <B>12%)</B> doit être soulevé par un prolongement d'un ta quet 89 et le levier 92 doit en même temps buter contre une. section de la came 94 (fig. 12) dans le but d'embrayer un em brayage et d'exciter le moteur 45 pour que la machine puisse accomplir une opération déterminée. La raison d'être des quatre le viers et quatre sections sur la came résulte du fait que le tambour 70 accomplit quatre révolutions dans une journée.
Supposons par exemple que l'on désire amorcer une opération de la machine à midi et à minuit. Un porte-taquet 88 sera fixé sur le tambour pour qu'une des rainures du porte-taquet se trouve en face de l'heure "12" sur le tambour. Dans ce cas, un taquet 89 â, deux prolongements seulement sera néces saire<B>(fi-.</B> 7.9a) et ceux-ci devront être ali gnés avec le deuxième et quatrième leviers respectivement à partir du fond en supposant que le tambour 70 place le taquet 89 en dessous de l'extrémité du levier 92 à 6 heures du matin.
A ce moment, la première section (le la came 94 se trouve sur le trajet du pre mier levier mais il n'y a pas de prolonge ment sur le taquet 89 pour commander ce levier. Le deuxième levier est soulevé du fait qu'il bute contre un prolongement du taquet mais, par contre, il ne se trouve aucune sec tion de la came sur le trajet du levier à ce moment. Le troisième levier à partir du fond ne bute contre aucune projection et aucune section de la came ne se trouve sur son trajet. Le quatrième levier bute contre un prolonge ment mais, là aussi, aucune section de la came ne se trouve sur son trajet.
Par consé quent. l'opération spéciale n'est pas amorcée à 6 heures. A midi, le tambour 70 aura accom pli une autre révolution, et le taquet 89 sera, de nouveau aligné avec les leviers 92.
Pendant la révolution du tambour, la came à quatre sections 94 tourne dans le sens con traire aux aiguilles d'une montre d'une dis tance suffisante pour mettre la deuxième sec tion sur le trajet du deuxième levier. Cette opération s'effectue comme suit: un levier 98 est libéré à l'excitation de l'électro-aimant 25 par suite du mouvement transmis par un levier 24 (fig. 1) à un cliquet 23 qui bascule dans le sens des aiguilles d'une montre en suite du déplacement vers la gauche de l'ar mature 26, ce qui permet à l'extrémité infé rieure du levier 98 de se déplacer vers la droite sous l'action d'un ressort 99.
Le levier 98 étant pivoté en 101, son extrémité supé rieure se déplace vers la gauche, ce qui a pour effet de forcer un cliquet 102 (fig. 12) en engagement avec les dents d'un rochet 103, le déplaçant d'un espace d'une dent dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre. Un cliquet de retenue 104 est prévu pour posi tionner le rochet 103. Le levier 98, une fois libéré, se maintient ainsi jusqu'à ce qu'une butée 105, solidaire du tambour 70, le ver rouille à nouveau, en le déplaçant vers la gauche, sur le cliquet 23.
Trois butées 105 ont été prévues qui provoquent le verrouil lage du levier 98 à trois reprises après avoir été libéré, de sorte que le rochet 103 se dé place trois fois provoquant un déplacement de la came 94 dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre d'une distance équiva lente à un quart de révolution. Ce déplace ment de la came amène la section suivante en position active et neutralise la section pré- c6dente. Du fait que le tambour accomplit une révolution toutes les six heures, il s'en suit que la came se déplace d'une distance équivalant à un quart de révolution pendant cette même période. Par conséquent, chaque section est active pendant une période de six heures.
Revenons maintenant à l'exemple. A midi les deux conditions requises pour amorcer une opération sont présentes du fait qu'un prolongement d'un taquet 89 bute contre le deuxième levier et le soulève pour qu'il bute contre la deuxième section de la came 94. Ceci provoque l'accouplement de l'embrayage et la mise en marche du moteur 45 qui com mande le mécanisme, et l'opération prévue a lieu. A 18 heures, le tambour aura accompli une autre révolution mais, à ce moment, mal gré que la troisième section de la. came 94 se trouve en face du troisième levier, il n'y a pas de prolongement sur le taquet 89 pour agir sur le levier. A minuit, toutefois, l'opé ration prévue a lieu par suite du déplacement du quatrième levier par un prolongement du taquet 89 et par la présence, dans sa posi tion active, de la quatrième section de la came 94.
La machine a donc accompli une certaine fonction à midi et -â minuit. Bien entendu, si on désire répéter ces fonctions plusieurs fois pendant une période de six heures, il est nécessaire de prévoir plusieurs porte-taquets 88 et plusieurs taquets 89 dis posés autour du tambour en des emplacements appropriés.
Dans la machine représentée, le déplace ment vertical du porte-carte représente un changement de jour, comme il a été expliqué précédemment. Ce déplacement peut être com mandé par la roue des heures 72, celle-ci ac complissant une révolution complète en 24 heures. La manière dont s'accomplit ce déplacement va maintenant être décrite. Une came 137 (fig. 8) est reliée au rochet 78 de la roue des heures au moyen d'un manchon 138. Un levier vertical 140 (fig. 13) est pourvu d'une extension 139, d'un ressort 141 à son extrémité supérieure, et d'un cliquet 142 à son extrémité inférieure. Au moment où l'extension 139 arrivé sur la partie haute de la came 137, le levier 140 est abaissé.
Le cliquet 142 s'appuie en 143 contre le bâti 50, par conséquent son déplacement, au moment de l'abaissement du levier 140, s'effectue dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot, ce qui a pour effet de positionner l'extrémité inférieure du cliquet 142 en des sous de l'extrémité d'un levier coudé 144 relié à un cliquet d'arrêt 145 pivoté en 146a. Ceci est la position représentée dans la fig. 13, l'extension 139 se trouvant sur la partie haute de la came 137.
Lorsque la came 137 avance, l'extension 1.39 tombe de la partie haute de la came, le levier 140 remonte sous l'action du ressort 141 et le cliquet 142, en remontant, accroche l'extrémité du levier coudé 144 et le soulève. Ceci déplace le cliquet 145 vers la droite, ce qui a pour effet de provoquer l'enclen- chement d'un embrayage 150. L'embrayage 150 est semblable aux autres fixés sur l'ar bre 53 (fig. 11) et ne sera, par conséquent, pas décrit. Un pignon 146, solidaire de l'em- bra.y age, est commandé par le moteur 45.
Le pignon 146,à son tour, commande un pignon 148 fixé sur un arbre 149 à l'aide d'un pi gnon intermédiaire 147 (fig. 1). L'arbre 149 traverse le moyeu du rochet 34 (fig. 5). monté librement sur celui-ci, et le bâti 50 (fig. 19) et supporte, à l'une de ses extré mités, un pignon conique 151 en prise avec un autre pignon conique 152 (fi-. 3) fixé sur un arbre horizontal 153.
Aux extrémités de l'arbre 153 sont fixés deux pignons coniques 154 et 154a. Ces pignons servent à relier l'arbre horizontal 1.53 à des arbres verticaux 156 et 156a à l'aide de pignons coniques 155 et 15:5a respectivement. Le but des deux arbres verticaux est d'éviter le grippage. Les deux arbres ont un double filet, de sorte que la rotation de ces arbres dans un sens sert aussi bien à remonter qu'à abaisser un sup port 160. Le principe employé ici est le même que pour l'arbre horizontal 110,à savoir: un guide-filet 160a s'engage dans un des filets à la montée du support et s'engage dans l'autre à, sa descente.
Le pas du filet est tel que la, carte est soulevée à la position d'im pression du jour suivant pour chacune des ré volutions de l'embrayage 150. Quand le sup port 160 atteint sa position supérieure extrême à la fin de la semaine et lorsque la roue des jours aura été avancée au premier jour de la semaine suivante, il devient néces saire de maintenir l'embrayage 150 enclenché afin de permettre au moteur 45 de comman der les arbres 156 et 156a jusqu'à ce que le support 160 ait atteint sa position inférieure extrême. Le mécanisme ser vint à. accomplir ceci va être décrit en conjonction avec la fi-. 2.
Comme le support 160 atteint sa, position supérieure extrême, une butée 161, solidaire du support 160b, bute contre un prolonge ment 162 d'un levier 163, ce qui a pour effet de soulever le prolongement 162 et de bascu ler le levier 163 dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre autour de son pivot 164. Par conséquent, l'extrémité inférieure du levier 163 se déplace vers la droite et, ce faisant, déplace vers le bas un levier 165 pi voté en 166. Le levier 163 occupe alors une position dans laquelle son extrémité inférieure est à fleur d'un échelon 165a du levier 165. Le déplacement vers la droite de l'extrémité inférieure du levier 163, après avoir été amorcé par la butée 161 et le prolongement 162, s'accomplit au moyen d'un ressort 167.
Ensuite, lors du déplacement du cliquet de retenue 145 pour libérer l'embrayage 150. comme décrit précédemment, un prolongement <I>144a</I> du levier 144 (fig. 13) bascule vers le bas. Le prolongement 144a s'engage dans une fourchure du levier 165, de sorte que celui-ci est encore abaissé. L'extrémité inférieure du levier 163 est alors avancée jusqu'à un éche lon suivant 165b du levier 165 par l'action du ressort 167. Avec le levier 165 dans cette position, le cliquet de retenue 145 est main tenu dans une position dans laquelle il ne peut pas bloquer l'embrayage 150.
Celui-ci, une fois enclenché, continue à commander les arbres 156 et 156a et le support 160 descend du fait que les guides-filet 160a ont atteint l'extrémité de leur déplacement vers le haut et se sont engagés dans le filet servant à les faire descendre. Il s'agit de maintenir non seulement l'embrayage 150 enclenché, mais le moteur également, afin qu'il puisse ramener le support 160 à sa position de début. Ceci est accompli au moyen d'un arrangement mé canique coopérant avec un prolongement 168 du levier 165 qui se déplace vers la droite à l'abaissement du levier 165, ce quia pour effet de déplacer un levier 169 dans le sens des aiguilles d'une montre et d'abaisser un levier 170.
L'extrémité inférieure du levier 170, durant son mouvement de descente, bute contre le levier 40, l'abaissant, ce qui a pour effet de basculer le levier 42 vers la gauche et de fermer les contacts 43.
Vers la fin du mouvement de descente du support 160, l'extrémité inférieure de la butée 161 bute contre l'extrémité 171 d'un membre 172, le déplaçant vers le bas. Ce membre est relié au levier 163 et pivote sur celui-ci en 173. Par conséquent, l'extrémité inférieure du levier 163 est déplacée de nou veau vers la gauche, ce qui permet au levier <B>170</B> de remonter par suite du déplacement vers la gauche du levier 169 sous l'action < l'un ressort 169a. Ceci permet au levier 40 de remonter et au levier 42 de basculer vers la droite, ce qui a pour effet d'ouvrir les contacts 43 et de couper le circuit du moteur.
Simultanément, le levier 165, en remontant, permet au prolongement 144a de remonter également, de sorte que le cliquet d'arrêt 145 se met dans sa position normale dans laquelle il bloque l'embrayage 150 à la fin d'une ré volution.
Considérons maintenant .la machine du point de vue de l'opérateur. Lorsqu'un em ployé engage sa carte de présence dans l'en tonnoir 175 (fig.@ 3) et l'enfonce jusqu'à ce que son extrémité inférieure vienne se poser sur des supports 176 et les force vers le bas afin de basculer un membre 177 (fi-. 15) vers l'arrière autour d'un axe pivot 178, une opération d'impression est amorcée comme suit: le membre 177 commande un autre membre 179 pivoté à chaque extrémité dans un support 180 et se trouvant à angle droit par rapport au membre 177. Le déplacement d'un levier 182 est commandé par une butée 181 solidaire du membre 179. Le levier 182 coulisse dans un guide 183 et bute contre l'extrémité d'un cliquet de retenue 184 (fi-. 7).
Par conséquent, comme le levier 182 se déplace vers la gauche, le cliquet 184 bas cule dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre, de sorte que son extrémité inférieure 184a se déplace vers la droite, libérant un embrayage 190 monté sur l'arbre 53 avec les autres embrayages déjà décrits. Un pignon 185 (fig. 3), fixé sur une face de l'embrayage 190, est accouplé avec un, pignon 186 fixé sur un arbre 187. Celui-ci dépasse le bâti 50 (fig. 4) et porte une came 188 à son extrémité. Cette came commande un levier 189a maintenu contre elle au moyen d'un ressort 189. Aussi tôt que la came 188 commence à tourner, le levier 189a tombe de la bosse de cette der- nière sous l'action de son ressort 189.
Le le vier 189a étant pivoté en 191, l'autre extré mité du levier se déplace, d'un mouvement brusque, vers le haut, pour venir buter contre la partie inférieure d'un marteau d'impression 192, ce qui déplace la partie supérieure du marteau d'impression en direction de la carte (fig. 6). Le marteau pivote en 193 et frappe contre un plongeur 194, ce qui force le caout chouc 195 contre les roues d'impression pour effectuer une impression.
Entre temps, l'embrayage 190 continue à tourner pendant une révolution. Un galet 196 (fig. 7) sort d'un évidement de la came 190a de l'embrayage et, ce faisant, met en mouve ment une paire de leviers 198 (l'un derrière l'autre) par l'intermédiaire d'un axe 197. Le levier de face commande le levier 170 pour maintenir les contacts du moteur 43 fermés à l'aide d'un mécanisme précédemment dé crit, et l'autre levier agit sur une des extré mités d'un levier 199, de sorte que l'autre extrémité de ce dernier remonte, ce qui a pour effet de soulever le membre 182 au- dessus de l'extrémité du clique de retenue 184, au moyen d'une bride 200.
Le but de ceci est de maintenir le moteur en marche pour faire accomplir une révolution par le mécanisme d'impression et d'éviter que l'on puisse effectuer plus d'une impression pour chaque opération du membre 177, opération amorcée par la carte comme il vient d'être décrit.
En se référant maintenant au mécanisme du chariot de l'entonnoir dont on a déjà dé crit le déplacement horizontal au moyen de l'arbre 110, on constate, en se référant à la fig. 14, que la partie inférieure de l'enton noir 175 est reliée à un guide et à une plaque 1.15 et que sa partie supérieure coulisse sur une tige 116. Cet assemblage permet de dé placer l'entonnoir 175 manuellement pour le placer en une position non prévue au pro gramme régulier. Ceci est accompli en agis sant préalablement sur deux leviers situés à chaque côté de l'extrémité supérieure de l'en tonnoir 175.
L'employé, en forçant un levier 112 contre un membre 113 (fig. 14), provo- que le déplacement, dans le sens des aiguilles d'une montre. d'un membre 114 pivoté en 114a. ce qui a pour effet d'abaisser une bride 117 et de déplacer un levier coudé 118 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot et de forcer un levier 146b (fig. 16) dans un logement du guide 117.
Z n membre 1-f8 relie le mécanisme de commande du levier coudé 118 à un mécanisme semblable d'un autre levier coudé se trouvant de l'autre côté de l'entonnoir, de sorte qu'un levier 146a (fig. 16) est également forcé dans un loge ment du guide 147. L'entonnoir peut. donc être positionné manuellement dans la posi tion désirée, dans les deux directions, contre l'action d'un ressort 119 (fi-. 17). Une extré mité de ce ressort est attachée à, une rondelle <B>157</B> recouvrant une extrémité d'un tube <B>158</B> et l'autre extrémité du ressort 149 à une ron delle 157a recouvrant l'autre extrémité du tube 159.
Lors du déplacement manuel de l'entonnoir vers la gauche. le tube 158 se déplace vers la gauche en même temps que le guide 147, ce qui bande le ressort 149, comme le montre la fi-.<B>1.7.</B> Les autres partie du chariot restent en leur position sur l'arbre horizontal 110. Lors du déplacement de l'en tonnoir vers la droite, le tube 159 ainsi que le guide 147 se déplacent vers la droite, ban dant le ressort 149, tandis que les autres parties du chariot restent en leur position normale. Par conséquent, lorsque l'employé lâche l'entonnoir, celui-ci retourne automati quement, au moyen du ressort 149. à la po sition qu'il occupait avant d'être déplacé ma nuellement.
On constate qu'en ce qui concerne le mouvement relatif entre l'entonnoir et le mécanisme du chariot, les tubes sont pourvus de deux supports 147 et<I>147a.</I> Le support 147a est fixé sur la plaque 1l5 qui, à son tour, est fixée sur un palier. Le support 147 est fixé à l'entonnoir. Du fait que le support des tubes est ouvert à deux endroits, il per met le fonctionnement qui vient d'être décrit et donne la possibilité de déplacer l'entonnoir manuellement pour effectuer un enregistre ment hors programme.
Il est bien entendu que, bien que l'en- tonnoir puisse être déplacé manuellement, on ne peut effectuer une impression que lorsque l'entonnoir occupe une position d'impression. Ceci est commandé au moyen d'un enclenche ment mécanique entre l'embrayage comman dant l'impression et l'entonnoir. Cet enclen chement comprend un cliquet 201 (fig. 8a, 8b) qui pivote sur un support 203 fixé au socle 5l_1. Ce cliquet est pourvu d'une dent unique qui passe au-dessus d'une crémaillère 203a fixée à l'entonnoir, lorsque celui-ci se déplace. 1Tne extrémité d'un levier coudé 204 repose sur l'extrémité du cliquet 201 et l'autre se trouve en dessous du bras de levier 182.
Le levier coudé 204 pivote sur un support 205 fixé au socle 50. Un ressort 206 attaché au support et au levier coudé tend à faire pivoter ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre. Lorsque la dent du cliquet 201 n'est pas engagée dans un cran de la crémaillère 2113a, le cliquet 201 bascule le levier coudé dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre (fig. 8b), ce qui a pour effet de sou lever le bras de levier 182 au-dessus du cli quet de retenue 184 (fig. 7), de sorte que l'embrayage 190 ne peut être libéré.
Par con séquent, l'embravage 190 peut être libéré pour amorcer une opération d'impression seu lement lorsque la dent du cliquet 201 est engagée dans un des crans de la crémaillère 203a ou, en d'autres mots, lorsque l'enton noir se trouve en position d'impression.
A chaque impression, le ruban avance d'un espace au moyen d'un goujon 185a (fig. 5a) solidaire d'un pignon 185, butant contre un levier 210 fixé sur un arbre 211, ce qui a pour effet de le basculer et, au moyen d'un levier 212, de soulever une bride <B>213</B> (fig. 5) qui commande un cliquet 214 coopérant avec un rochet 215 fixé sur un arbre 216. L'arbre 216, au moyen de pi gnons 217 et 218, commande l'arbre 133 du ruban. Le renversement du ruban est com mandé soit par le ruban ou à la main au moyen d'une paire de leviers 219 (dont un seulement est représenté sur la fig. 5), reliés entre eux au moyen d'une bride 220.
Ces leviers déplacent l'arbre 216 vers la droite ou vers la gauche pour accoupler ou dégager les pignons 217 et 218. Lorsque l'arbre 216 est déplacé vers la droite, un pignon, semblable au pignon 217, à l'autre extrémité de l'arbre 216, s'accouple avec un pignon semblable au pignon 218, fixé sur l'arbre 133a (fig. 1), ce qui fait avancer le ruban dans le sens inverse. Le mécanisme de renversement du ruban est bien connu et ne nécessite par conséquent pas de description plus détaillée.
Un mécanisme a été prévu pour empê cher une impression de s'effectuer pendant que les roues d'impression sont en mouvement ou pendant qu'une opération amorcée par le tambour s'effectue. Si un employé introduit sa carte de pointage dans l'entonnoir au mo ment où une opération amorcée par le tam bour s'effectue, une impression ne pourra avoir lieu, ce qui évite des impressions voi lées en dehors des colonnes. Ceci s'accomplit de la manière simplifiée suivante. Chacun des embrayages de l'arbre 53 est pourvu d'un levier muni d'un galet monté librement sur l'arbre 197. Le fonctionnement de ces leviers est identique et, pour cette raison, on ne dé crira que celui coopérant avec l'embrayage commandant les roues d'impression et le tam bour (fi-. 10).
Le levier 37 est repoussé vers le bas au moment où son galet sort de l'en castrement de la came 59, comme décrit pré cédemment. Le levier 37 est monté librement sur l'arbre 197; par contre, un membre 37b est fixe sur celui-ci. Peu après que le levier 37 a commencé son mouvement de descente, il rencontre une butée du membre 37b, ce qui a pour effet de basculer l'arbre 197 dans le sens des aiguilles d'une montre. En se réfé rant maintenant .à la fig. 7, on se souviendra qu'une paire de leviers 198 est fixée sur l'arbre 197 et que ces leviers sont, par consé quent, déplacée vers le bas.
Le même méca nisme servant à empêcher plus d'une impres sion lorsque l'on introduit la carte dans l'en tonnoir est employé pour empêcher une im pression de s'effectuer pendant que s'effectue une opération amorcée par le tambour. A sa voir: le levier 198 du fond appuie sur le levier 199, ce quia pour effet de soulever la bride 200 et le membre 182. Le membre, en étant soulevé, libère la partie supérieure du cliquet d'arrêt 184 et, par conséquent, l'embrayage 190 ne peut être enclenché. On constate que le levier 198 frontal abaisse le levier 170, ce qui a pour effet de mainte nir les contacts du moteur fermés pendant la révolution de n'importe lequel des em brayages.
A la fin d'une révolution, le galet à l'extrémité du levier 37 cherche à se placer dans l'encastrement de la came 59 sous la tension de son ressort, et le mécanisme com prenant le levier \170 et le membre 182 est remis en sa. position initiale.
Le schéma électrique de la machine est très simple et est représenté dans la fig. 18. La fermeture des contacts 43 complète un circuit à partir d'un fil 221, les contacts 43, le moteur 45,à un fil 222. Un moteur syn chrone 225 est relié aux deux fils 221 et 222, de sorte qu'il tourne constamment à l'aide du circuit suivant: fil 221, des fils 223, 224, le moteur synchrone 225, un fil 227, fil 222. Le moteur synchrone 225 commande des con.'- tacts 226, les fermant une fois par minute pour une courte durée. La fermeture des con tacts 226 ferme le circuit de l'électro-aimant 25 comme suit: fil 223, électro-aimant 25, contacts 226, fil 227, fil 222.
Un cadran 230 est prévu comme le mon tre la fig. 1, dont l'aiguille des minutes 231 est commandée, à l'aide d'un réducteur à en grenages, par l'arbre 68 (fig. 8) auquel elle est reliée au moyen de pignons 233, 234 et d'un arbre 235. L'extrémité frontale de l'ar bre 235 est représentée sur la fig. 1 et la commande, au moyen du réducteur à engre nages de cet arbre, de l'aiguille des minutes, est telle que cette dernière s'avance d'un espace d'une minute à chaque avance de la roue des minutes. L'aiguille des heures 232 avance d'une légère distance en même temps au moyen d'un réducteur à engrenages connu.
La construction particulière de la ma chine représentée permet d'en démonter le devant, comprenant l'ensemble des roues et le cadran, le tambour, les embrayages et l'électro-aimant, en dévissant quatre vis 236 (fi-. 1). Le reste de la machine, représenté sur la fig. 3, est alors accessible pour la ré paration. Le démontage précité peut être accompli du fait que les arbres 53 et<B>197</B> sont commandés au moyen d'un accouplement. Ces accouplements sont représentés sur la fi-. \? sous les références 205 et 207 respecti vement.
En remontant le devant de la ma chine, on aura soin de relier ces accouple ments avant toute chose et de s'assurer (lue le pignon 151 est accouplé avec le pignon 152 (fig. 3) avant de remettre les vis 236. Le côté mâle 2(-)5a de l'embrayage 205 et le côté femelle<B>207a</B> de l'embrayage <B>2907</B> sont repré sentés sur la fig. 3.
Résumant brièvement le fonctionnement de la machine représentée, il a, été décrit comment une roue de minutes et un tambour avancent d'une position par suite de l'accou plement d'un embrayage commandé par un électro-aimant excité par une impulsion pro venant d'une pendule-mère ou régulatrice. Les roues des heures et des jours, à l'encontre de la roue des minutes, sont libres sur un arbre et sont avancées au moyen d'un mécanisme clé report.
Le tambour accomplit une révolu tion toutes les six heures et il commande des leviers et des cames qui commandent des em brayages provoquant l'accomplissement de certaines opérations déterminées. Ces opéra tions comprennent le déplacement horizontal automatique de l'entonnoir, le changement de couleur du ruban et le déplacement verti cal du support de la. carte. La commande de chacune de ces opérations est positive pour les deux directions et le sens de la commande reste le même pour les deux directions. Le tambour peut provoquer la répétition d'une opération déterminée après un intervalle mi nimum de deux minutes.
L'impression est automatique et est obtenue en engageant la carte dans l'entonnoir et en l'enfonçant légè rement, ce qui provoque l'accouplement d'un embrayage et effectue l'impression. Le mé canisme usuel de l'avancement et du renver sement du ruban fonctionne durant le cycle d'impression.