<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnements aux machines comportant un embrayage à révolution complète.
Cette invention se rapporte d'une façon générale aux mécanismes de commande automatiques de machines, et concerne plus particulièrement les machines qui effectuent des opérations cycli- ques répétées comme, par exemple, l'exécution et l'enfoncement d' attaches de brochage. Il est courant d'employer dans de telles machines des embrayages dits à révolution complète, une révolution de l'embrayage correspondant à un cycle complet d'opérations de la machine. Un embrayage à révolution complète est caractérisé en ce qu'une fois embrayé, il transmet une révolution complète avant de pouvoir être désembrayé.
Un but de l'invention. est de créer une commande automa- tique qui puisse fonctionner conjointement avec un tel embrayage à révolution complète, et qu'on puisse régler pour permettre à la ^ machine d'effectuer un nombre donné de cycles d'opérations.
<Desc/Clms Page number 2>
Conformément à l'invention, un mécanisme de commande automatique comprend un organe commandé et un ou plusieurs organes pouvant être réglés à l'avance, suivant le nombre de cycles d'opé- rations qu'on veut voir exécuter consécutivement par la machine, le réglage de ce ou de ces organes se faisant pendant que la machi- ne fonctionne, de façon que, lorsqu'un nombre prédéterminé d'opé- rations cycliques a été effectué, le mouvement de l'organe comman- dé est affecté d'une façon pré-déterminée, le ou lesdits organes faisant par exemple fonctionner un mécanisme de débrayage, de sor- te que l'embrayage ne transmet plus de mouvement et que les opéra- tions cycliques de la machine cessent.
Le mécanisme peut aussi être agencé pour que le mouvement de l'organe commande soit inver- sé, lorsqu'un nombre donné d'opérations ont été effectuées.
Une caractéristique de l'invention est que, quel que soit le nombre dès opérations pour lequel le mécanisme a été règle, que ce nombre soit pair ou impairLe mécanisme de commande est re. mis, après achèvement de la suite d'opérations, dans un état iden- tique ou équivalent à son état initial.
Dans une forme préférée de l'invention, un mécanisme à cliquet et crémaillère est actionne par un arbre à embrayage au arbre primaire de façon à faire avancer la crémaillère pas à pas, et une butée montée sur la crémaillère d-éclenche un levier, provo- quant ainsi le .. débrayage de l'embrayage après un certain nombre de pas. La liaison entre le mécanisme à cliquets et l'arbre pri- maire est avantageusement réalisée par une came de 1-'arbre primai- re, came qui fait osciller , au moyen d'une manivelle, une plaque porte-cliquets.
Par la disposition de deux crémaillères parallè- les et de deux paires de cliquets, une paire pour chaque crémail- lère, les deux crémaillères peuvent être avancées d'un pas à cha- que révolution de l'arbre primaire.
Au moyen d'une plaque qui inverse 1'action des cliquets et qui masque les crémaillères et est de préférence actionnée par
<Desc/Clms Page number 3>
des butées montées sur les crémaillères, ces dernières peuvent être obligées d'effectuer des suites égales de pas, d'abord dans une direction et ensuite dans la direction inverse, l'inversion des cliquets étant réalisée à la fin de chaque suite par une ac- tion de navette de la part de cette plaque lorsqu'elle heurte ces butées. En pourvoyant ces crémaillères de butées de débrayage réglables ou en rendant ces crémaillères réglables l'une par rap- port à l'autre, elles peuvent effectuer une suite d'opérations de n'importe quelle longueur donnée, correspondant à un nombre donné de révolutions de l'arbre primaire, dans des limites fonctionnel- les, avant que l'embrayage ne soit débrayé.
L'invention peut être mise en pratique de différentes façons et une forme de réalisation pouvant être appliquée à des machines à brocher sera décrite ci-après à titre d'exemple avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une élévation de face du mécanisme
Fig. 2 est une vue en plan du mécanisme ' Fig. 3 est une coupe en bout suivant la ligne A-A de la figure 1.
Fig. 4 est une élévation du mécanisme à cliquet et crémail- lère repris de la fig. 1.
Sur ces dessins, les mêmes parties portent les mêmes chiffres de référence sur les différentes figures. Le bâti de la machine n'est montré que partiellement et seulement dans la mesure nécessaire à la clarté de la description.
Sur les dessins, 1 représente l'axe d'un arbre primaire ou arbre à embrayage à révolution complète de la machine, arbre qui actionne directement ou indirectement les organes actifs de celle-ci, par exemple le mécanisme d'exécution et d'entraînement des points de brochure, ces organes -étant omis sur les dessins.
L'arbre primaire actionne également le mécanisme suivant : une came à barillet schématisme en 2 est montée sur l'arbre primaire.,
<Desc/Clms Page number 4>
Un mentonnet 3 suit la came 2 et est monté sur une manivelle 4 dont l'arbre 5 pivote dans le bâti de la machine- Sur l'extré- mité de l'arbre 5 est fixée une plaque oscillante 6 qui, lorsque l'embrayage est mis en action, oscille d'un mouvement angulaire d'amplitude adéquate déterminée par la came 2 et de préférence symétriquement par rapport à un axe médian vertical, voir fig. 1 et 4.
La figure 3 montre un taquet d'embrayage à révolution complète 7, qui tourne avec l'arbre primaire et qui a pour fonc- tion de débrayer l'embrayage en attaquant le verrou d'embrayage 8
Devant la plaque oscillante 6, se trouvent deux crémail- lères 9 et 10 montées dans des coulisses horizontales du bâti et prolongées vers l'avant par deux barres 11 et 12 respectivement.
Sur la face de la plaque oscillante 9, près de chaque extrémité, sont montés une paire de cliquets 13a, 13b et 14a, 14b respecti- vement, (fig.4), conformés de façon à s'engrener dans la. denture des crémaillères 9 et 10, et sollicités par des ressorts à bou- din 15, dont les extrémités attaquent des butées 16 sur la plaque oscillante 6. Une navette 17 est placée devant les crémaillères entre des plaques de friction 18 et 19 contre lesquelles pressent des ressorts de compression 20 enroulés autour de boulons 21.
Ces plaques de friction. servent à stabiliser les déplacements des crémaillères et de la navette, déplacements qui seront décrits plus loin, et à empêcher que des effets d'inertie ne dérangent la précision de ces déplacements. Les extrémités des cliquets qui pénètrent dans la denture des crémaillères sont plus larges que les crémaillères de façon à s'engager également dans des échan- crures 22a et 23a formées sur les bords supérieur et inférieur de la navette 17, de niveau avec le fond de la. denture des crémail- lères. Ces échancrures sont formées de façon que, lorsque la navette est déplacée d'une certaine distance vers la droite, un cliquet de chaque paire est maintenu dégagé de la crémaillère correspondante;
tandis qu'un déplacement égal vers la gauche
<Desc/Clms Page number 5>
maintient de la même façon l'autre cliquet de chqque paire déga- gé des crémaillères et permet au premier cliquet.de chaque paire de se réengrener. Pour que la navette désengrène un cliquet de chaque paire et engrène l'autre, elle doit se déplacer d'une quantité légale au pas de la denture des crémaillères.
Si la navette est déplacée complètement vers la droite, comme le montre la figure 4, les cliquets 31a, 14a sont actifs, tandis que les cliquets 13b, l4b sont inactifs, du fait qu'ils reposent sur les paliers 22b, 23b- Lorsque la plaque oscillante est en mouvement,les cliquets engrenés déplacent, à chaque os- cillation de la plaque, les crémaillères vers la gauche, d'une distance ;égale au pas de la denture, ce déplacement affectant a1 ternativement la crémaillère supérieure et 2'inférieure, le cli- quet 13a avançant d'un pas la crémaillère supérieure lorsque la plaque oscillante se déplace en sens contraire des aiguilles d'une montre, et le cliquet 14a avançant d'un pas la crémaillère infé- rieure lorsque la plaque oscillante se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre.
De la même façon, si la navette est déplacée complète- ' ment vers la gauche, les cliquets 13b, 14b sont actifs tandis que, les cliquets 13a, 14a restent inactifs, et lorsque la plaque os- cillante est en mouvement, les cliquets engrenés déplacent, à cha- que oscillation de la plaque, les crémaillères vers la droite',, d'une distance égale au pas de la denture. Dans ce cas, la cré- maillère inférieure .avance d'un pas lorsque la plaque oscille en sens contraire des aiguilles d'une montre, 1 et la crémaillère su- @ périeure avance d'un pas lorsque la plaque oscille dans le sens 1 des aiguilles d'une montre.
Près de l'extrémité gauche de la crémaillère supérieure est prévue une butée 24, disposée de façon à entrer en contact avec l'extrémité gauche de la navette à la fin de la pénultième avance de la crémaillère supérieure, lorsque celle-ci se déplace
<Desc/Clms Page number 6>
de gauche à droite; une butée semblable 25, située à l'ex- trémité droite de la crémaillère inférieure est disposée pour entrer en contact avec l'extrémitédroite de la navette à la fin de la pénultième avance de la crémaillère inférieure, lorsque celle-ci se déplace de droite à gauche.
Dans chacun de ces cas, le pas final exécuté par la crémaillère déplace la navette au moyen de la butée 24 ou 25 respectivement, d'une distance égale à un pas de la denture, et inverse donc comeae on l'a décrit, l'engrènement des cli- quets. De cette façon, les oscillations ultérieures de la pla- que oscillante 6 obligent les crémaillères à avancer dans la direction inverse de celle dans laquelle elles se déplaçaient précédemment, et les obligent à continuer dans cette direc- tion jusqu'à ce que la navette soit à nouveau déplacée par la butée correspondante de la crémaillère, de façon à inverser à nouveau les cliquets, et ainsi de suite.
Le nombre de pas que les crémaillères font dans l'une ou l'autre direction est déterminé par la distance qui sépare les deux butées des crémaillères 24 et 25 et afin de pouvoir ajuster celle-ci initialement et de pouvoir la régler pour le nombre désiré d'opérations, un levier 26 est articulé sur¯ une plaque 27 portée par les boulons 21 et attaquée par les ressorts 20. Le levier 26 pivote sur le même axe que la plaque oscillan- te 6 et se trouve entre la plaque fixe 27 et la plaque de friction 19, Derrière le levier 26, entre celui-ci et la pla- que de friction 19, sont prévus deux leviers 28 articulés en 29 sur la plaque 27;
chaque levier 28 présente un trou allongé ou fente 30 dans laquelle pénètre une goupille 31 qui fait saillie sur la face du levier 26. Ces liaisons sont disposées de façon qu'une petite rotation du levier 26 en sens contraire des aiguilles d'une montre, fait diverger les deux leviers 28.
<Desc/Clms Page number 7>
Comme on l'a déjà décrit, les extrémités des cliquets qui s'engrènent dans les crémaillères 9 et 10 sont plus lar- ges que les crémaillères, ceci afin de dépasser les crémaillères et de coopérer avec les échancrures dans la navette 17. Les extrémités des cliquets dépassent également la navette, de façon à surplomber les leviers 28 et à coopérer avec,eux, lors- que la rotation du levier 26 les fait diverger. Par ce moyen, on peut désengrener tous les cliquets des crémaillères et la position longitudinale de ces dernières peut alors être ré- glée à volonté.
En munissant- la barre avant 11 de la crémaillè- re 9, d'une échelle graduée 32 et l'autre d'un index 33, on peut facilement régler ces crémaillères à l'avance pour qu'elles effectuent tout nombre voulu de pas entre les inversions, ce qui correspond au nombre d'opérations qu'on veut voir effectuer entre des limites désignées, chaque fois que la machine est mise en marche.
Il est clair que si les crémaillères sont arrêtées après chaque déplacement de la navette et inversement des cliquets, le mécanisme décrit se trouvera après chaque arrêt exactement dans le même état ou au moins dans un état équiva- lent, et chaque fois que la machine sera mise en marche, le même nombre d'opérations sera effectué, les crémaillères se déplaçant d'abord dans une direction et ensuite dans l'autre.
Dans le but d'arrêter automatiquement le mécanis- me après un nombre prédéterminé de pas, deux plaques de butée 34 et 35 sont fixées aux barres antérieures de la crémaillère supérieure et de la crémaillère inférieure, respectivement, et ces plaques de butée coopèrent avec et déplacent alternative- ment deux leviers 37 et 38 qui sont montés sur des pivots ver- ticaux 36 prévus sur une auberonnière 47 fixée sur le bâti de la machine et dont le rôle sera décrit plus loin.
Les positions relatives de ces leviers et de ces plaques de butées sont telles
<Desc/Clms Page number 8>
que les leviers sont actionnés à l'instant même où la navet- te est inversée: la butée 34 déplace le levier 37 lorsque la crémaillère arrive à la fin de son déplacement vers la droite et la butée 35 actionne le levier 38 lorsque la crémaillère arrive à la fin de son déplacement vers la gauche.
Si les butées 34 et 35, ainsi que les butées qui actionnent la navette, sont fixées dans les positions appropriées sur les crémaillères, il suffit d'ajuster les crémaillères au moyen de l'échelle graduée pour régler la machine pour une suite donnée d'opérations. Ou bien, les butées peuvent être réglables indépendamment.
Le déplacement des leviers 37 et 38 sert, de la façon et par les moyens décrits, à arrêter comme suit la ma- chine après achèvement de chaque série de déplacements des crémaillères.
L'embrayage à révolution complète devient moteur lorsque le verrou d'embrayage 8 est dégagé du taquet d'embraya- ge 7, ceci pouvant s'accomplir par tout moyen adéquat indépendant, commandé par exemple par l'introduction d'un flan qui doit être travaillé, ou au moyen d'une pédale actionnée par l'opérateur.
Une extrémité d'un levier 39 qui est articulé en 40 sur le bâti de la machine, est couplée au moyen d'une goupille 41 au verrou d'embrayage 8, tandis que l'autre extrémité du le- vier est articulée lâchement au moyen d'une fourche 42 et d'un. goujon 43 sur un organe d'enclenchement 44 dont l'extrémité supérieure est guidée latéralement dans une rainure 45 du bâti et a la forme d'un crochet 46 destiné à attaquer, comme décrit plus loin, une auberonnière 47 fixée au bâti et sur laquelle les leviers 37 et 38 sont articulés. Un plongeur à ressort 48 appuie contre 1-*organe d'enclenchement 44.
Lorsque le retrait rend l'embrayage ' du verrou d'embrayage/moteur, la plaque oscillante 6 se met à
<Desc/Clms Page number 9>
osciller et à déplacer les crémaillères, et elle éloigne par conséquent l'arrêt 34 ou 35 du levier 37 ou 38 suivant le cas. L'organe d'enclenchement 44 s'accroche à l'auberonnière 47 et maintient le verrou d'embrayage 8 hors du chemin du ta- quet d'embrayage 7, et l'embrayage continue donc à actionner l'arbre primaire jusqu'à ce que le levier 37 ou 38 soit dépla- cé par sa plaque de butée, lors de l'avance finale des cré- maillères dans la direction considérée.
Pendant cette avance finale, le talon du levier heurte le crochet 46 de l'organe d'enclenchement 44 et le dégage de l'auberonnière; le ressort 49 oblige alors le levier 39 à remettre le verrou d'embrayage dans sa position initiale, et lorsque la révolution qui est en voie d'être effectuée par l'arbre de commande est achevée, la butée et le verrou d'embrayage coopèrent pour débrayer l'em- brayage, la série d'opérations de la machine étant achevée.
Au retrait suivant du verrou d'embrayage, celui des leviers 37 ou 38 qui a été actionné en dernier lieu est ..'semis dans sa position initiale par l'engagement suivant du crochet 46 sur l'auberonnière, sous la pression du plongeur à ressort 48.
Le mécanisme décrit ci-dessus forme un mécanisme au- tonome et à commande indépendante conforme à l'invention, et qui peut être réglé pour effectuer une suite d'opérations en nombre donné, chaque fois que l'embrayage est embrayé.
La possibilité d'étendre l'emploi de ce mécanisme à la commande mécanique d'opérations successives se comprend.
Par exemple, dans le cas pris comme exemple, une plaque à came 50 est agencée pour glisser le long de la plaque fixe 27 et pour actionner un levier 51 articulé en 52, au-cours des trois derniers cycles fonctionnels dans l'une et l'autre direction de déplacement des crémaillères, et ceci peut servir, tou- jours à titre d'exemple, à commander l'action d'un mécanisme
<Desc/Clms Page number 10>
d'alimentation de fil métallique lorsque l'invention est appliquée à une machine à brocher pour placer des points doubles au début et à la fin de chaque série d'opérations.
Si on désire, à un moment donné, interrompre la suite automatique des opérations, on peut le faire en actionnant manuellement le levier 26, ce qui, comme on !la déjà vu, désen- grène les cliquets et amené son extrémité en saillie 53 (fig.l) en contact avec un bec 54 dont est muni le levier 38 (fig.2) qui dégage le crochet 46 de l'auberonnière, arrêtant ainsi la machine. La suite d'opérations non terminée qui a été interrompue ne doit pas nécessairement être complétée, étant donné qu'on peut à nouveau régler les crémaillères et commencer une nouvelle suite d'opérations, ce qui est très utile en pratique.
REVENDICATIONS.
1.- Mécanisme de commande automatique servant à déterminer à l'avance le nombre d'opérations qui doivent être effectuées dans une suite donnée, comprenant un arbre comman- dé, un organe commandé en relation fixe avec cet arbre commandé, un moyen d'arrêter cet organe commandé et un moyen de régler à l'avance la course de l'organe commandé par rapport au moyen d'arrêt, la disposition étant telle que, lorsque l'organe commandé est arrêté à la fin de sa marche réglée à l'avance le mécanisme se trouve dans un état identique ou équivalent à l'état initial qui existait immédiatement avant le début de la suite d'opérations.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.